DRIVE Monte-Carlo #11

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FROM MONACO WITH LOVE…

Souvent détenues par les plus fervents puristes, la F50 marquait à l'époque le retour du V12 dans la lignée des voitures de route les plus désirables au sein de la petite gamme Ferrari. Après les V8 turbocompressés des 288 GTO et F40, la F50 renoue alors avec une motorisation plus noble de sorte à se mesurer à la McLaren F1, rivale de l'époque bien qu'objectivement plus aboutie. Face à la concurrence la F50 est donc moins performante. Mais force est aussi d'admettre le peu d'évolutions en termes d'efficacité par rapport à la F40 pourtant apparue dix ans avant. Mal aimée, la F50? Oui et non. Oui, puisque sa rareté, son exclusivité, sa ligne, sa motorisation et son niveau de performance (concurrence mise à part) laissent rêveur. Non, pour le peu d'évolutions apportées et pour sa date de commercialisation peu stratégique. Mais son principal atout se ressent de façon totalement subjective une fois à bord. La F50 déborde de caractère et vit comme presque aucune autre supercar. Il est sans arrêt question de tact, de finesse, de trajectoire, et…de contre-braquage. La belle exige une conduite musclée, virile, sans à-coups, mais inutile de vouloir en sortir parfaitement frais. La F50 est une voiture de sport, dans tous les sens du terme, et c'est sans conteste ce qui la rend particulièrement singulière et désirable et ce qui lui a permis de se faire une place reine parmi les Ferrari de route les plus inaccessibles et les plus envoûtantes.

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