IQ Ahuntsic - Denise Foisy & Robert Deguire

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Ahuntsic

Info • quartier Chroniques immobilières VOLUME 1 numéro 1

UNE PAGE D’HISTOIRE l’infortuné voyageur qui a laissé son nom à un village Un village nommé Ahuntsic La déclaration du vendeur : une protection pour le vendeur et l’acheteur

Le champ de pratique du designer d’intérieur selon la législation québécoise

F O I SY D E G U I R E courtiers immobiliers

La propriété et les conjoints de fait :

mythes vs réalité UN PETIT GOÛT DE NEUF? Photographe : Loïc Romer

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Chers RÉSIDENTS, C’est avec plaisir que nous vous offrons la première parution de notre Info-Quartier. Ce recueil de chroniques vise à vous faire connaître davantage Ahuntsic et à vous informer sur différents aspects entourant l’achat et la vente d’une propriété. Nous espérons que vous en apprécierez la lecture !

Cordialement,

la plus plausible demeure, aux yeux de plusieurs spécialistes celle retenue par le Dictionnaire de la Commission de toponymie. Selon cette thèse, Ahuntsic aurait été un français arrivé en Nouvelle-France vers 1619. Il aurait passé deux hivers à Québec avant d’accompagner le père Viel chez les Hurons dans sa mission d’évangélisation et de partager son funeste destin en 1625.

Denise Foisy et Robert Deguire

Même si, à travers le temps, les auteurs se perdent en conjecture sur la véritable histoire de Viel et d’Ahuntsic, il n’en demeure pas moins que ce sont des personnages importants de l’histoire locale. La tragédie, et sans doute la piété, ont poussé les habitants à nommer une paroisse et une section de la rivière des Prairies du nom de Sault-au-Récollet. De cette paroisse se détache, à la fin du XIXe siècle, le village d’Ahuntsic, un nom qui résonnera à jamais dans l’histoire de l’île de Montréal.

Les deux compagnons de voyage réunis dans la toponymie, leur mémoire traverse le temps un peu à la façon d’une légende dont les fondements réels se seraient un peu érodés en cours de route.

Sources : Wikipedia, Ahuntsic : http://fr.wikipedia. org/wiki/Ahuntsic Dictionnaire biographique du Canada, Nicolas Viel : http://www.biographi.ca/fr/ bio/viel_nicolas_1F.html

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Un village nommé Ahuntsic UNE PAGE D’HISTOIRE

l’infortuné voyageur qui a laissé son nom à un village Nicolas Viel et Ahuntsic, les infortunés compagnons de voyage qui ont laissé leur nom dans la toponymie de Montréal.

surpris par les Iroquois qui les auraient martyrisés avant de jeter leurs corps dans le tumulte des flots. Mais Viel et Ahuntsic ont-ils vraiment été assassinés ? Le débat a fait couler passablement d’encre au fil du temps. Selon certains historiens, dont notamment Marcel Trudel, aucune preuve solide n’étaye la thèse du meurtre. Il pourrait s’agir que d’un simple accident en ces temps où les voyages étaient des entreprises risquées.

La toponymie permet parfois à d’illustres inconnus de voir leur nom traverser le temps sans que l’existence même de l’individu ne soit réellement connue. C’est le cas d’Ahuntsic, compagnon du père récollet Nicolas Viel, qui a donné son nom à un village, puis à un important quartier de la Ville de Montréal.

Prêtre récollet ayant endossé l’uniforme religieux à Paris en 1598, Nicolas Viel est nommé missionnaire vers 1623. À son arrivée en Nouvelle-France, il quitte Québec pour le pays des Hurons où il passe deux ans à vivre selon leurs us et coutumes.

C’est toutefois son retour vers Québec qui le rendra célèbre. Accompagné d’un jeune homme surnommé « Ahuntsic » (Auhaitsique) par les Amérindiens, il trouve la mort au dernier « saut » de la rivière des Prairies.

Son corps, ainsi que celui de son infortuné compagnon de voyage, sont retrouvés quelques jours plus tard.

Les circonstances entourant la mort du père Viel et de son « néophyte » Ahuntsic donnent lieu à de nombreuses versions.

Dans son interprétation la plus traditionnelle, sans doute imprégnée par le culte voué aux martyrs et aux héros religieux, Viel et Ahuntsic auraient été massacrés par les Amérindiens les accompagnant au nom de la haine de la religion catholique.

Dans une version encore plus macabre, les infortunés voyageurs auraient été 2

Source : Dictionnaire biographique du Canada Plaque commémorative de la mort de Viel et de son compagnon Ahuntsic

Il n’en demeure pas moins que les origines du « petit, vif et frétillant » Ahuntsic sont aussi nébuleuses que l’histoire de sa mort. S’agit-il d’un Français huronisé ou, au contraire, d’un Huron francisé ? Le mystère persiste d’autant plus que seul son surnom a traversé le temps. La thèse

Mort de Nicolas Viel et de son compagnon Ahuntsic telle que longtemps racontée.

Résolument urbain, il est aujourd’hui difficile d’imaginer Ahuntsic comme un village entouré de champs et de forêts et ayant d’autres villages comme voisins. Pourtant, il y a à peine un peu plus de cent ans, ce quartier de Montréal n’était habité que par quelques centaines de personnes.

Bien que des écrits témoignent de la visite des Européens dès le début du XVIIe siècle, une réelle occupation des lieux par les blancs ne débute qu’avec l’édification d’une mission par les Sulpiciens en 1694.

De ce modeste début naît, en 1736, une première. Alors que la paroisse grandit au XIXe siècle, on lui accole une entité administrative du nom de Municipalité de paroisse de Sault-au-Récollet. Au plus fort de son expansion, la Municipalité de paroisse couvrira environ 12 % de la superficie de l’île de Montréal vers la fin du XIXe siècle. D’importance considérable, la Municipalité de paroisse de Sault-au-Récollet subit de nombreuses amputations dans la deuxième moitié du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Le premier territoire à s’en détacher est la paroisse de Saint-Léonard-de-port-Maurice en 1886. Dix ans plus tard, soit en 1896, des résidents et commerçants de la partie ouest de Sault-au-Récollet entament les démarches nécessaires à la fondation d’un village autonome. Orbitant autour du premier Pont Viau et de son péage, le hameau était alors connu sous le nom de Back River. Adoptant le nom d’Ahuntsic, le petit village comptant 550 résidents obtient sa charte en janvier 1897. Pour superposer les limites approximatives du village à la morphologie contemporaine, mentionnons qu’elles s’étendent de la rue Saint-Charles à l’est, au boulevard Créma-

Source : Musée McCord

Hôtel Péloquin, vers 1900 zie au sud jusqu’à Saint-Hubert et ensuite la rue Sauvé jusqu’à la rue Meilleur. La frontière nord-est est marquée par la rivière des Prairies. Une bonne partie du village compose cependant avec une faible densité de population, le cœur, marqué par de nombreux commerces ainsi que les prospères hôtels Péloquin et Marcotte, est situé à l’angle de Gouin et Lajeunesse.

Suite aux premières élections de février 1897, Isaïe Bergeron, Siméon Gagnon, Silfrid Gaudry, Louis Latendresse, Damase Marsan, Aldéric Racine et William Tolhurst forment le premier conseil municipal. Dès lors, le village s’organise : voirie, sécurité, urbanisme, etc. En tout, il faudra 26 réunions du conseil de ville en cette première année d’existence légale afin d’accrocher toutes les ficelles administratives du village. Puis la population commence à s’accroître. Devant la demande, la fréquence des tramways augmente, permettant non seulement aux villageois de se rendre à Montréal, mais aussi aux Montréalais de venir profiter du bord de l’eau. Plusieurs s’y feront d’ailleurs bâtir de belles demeures le long de ce qui deviendra le boulevard Gouin. En 1900, le village compte maintenant 725 âmes qui réclament de plus en plus de services.

Bien décidé à entrer dans la modernité, le conseil de ville entreprend de paver les routes principales, d’éclairer les rues et d’installer l’aqueduc. À l’instar de nombreux autres villages de l’île de Montréal, les coûts liés à ce développement imposent un fardeau fiscal qui laisse entrevoir l’annexion à Montréal comme une fin en soi. Il en est d’ailleurs question dès 1907, mais l’annexion n’aura finalement lieu que le 4 juin 1910.

Aujourd’hui, la modernité a fait sa place à Ahuntsic et il reste peu de traces de la courte histoire du village nommé en l’honneur de ce voyageur ayant péri dans les eaux tumultueuses de la rivière des Prairies.

Sources : Le Courrier d’Ahuntsic /Bordeaux-Cartierville, Il était une fois le village d’Ahuntsic Ville de Montréal, histoire du quartier Ahunitsic-Cartierville, disponible Chroniques historiques de Cité Historia (Musée du Sault-au-Récollet), Histoire du village d’Ahuntsic Le Devoir, Un nom, un lieu, une double identité 3

Denise FOISY et ROBERT DEGUIRE courtiers immobiliers

CHRONIQUE DE VOS COURTIERS

Le champ de pratique

La déclaration du vendeur :

du designer d’intérieur selon la législation québécoise

une protection pour le vendeur et l’acheteur

Depuis le 1er juillet 2012, le vendeur d’une propriété de moins de cinq logements a l’obligation de remplir la Déclaration du vendeur sur l’immeuble, document dans lequel il doit consigner les renseignements importants sur la propriété qu’il désire vendre.

Un autre formulaire fastidieux à remplir ?

Non : plutôt un outil important qui favorise un climat de confiance entre acheteur, vendeur et courtier.

Cette déclaration, élaborée par l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ) en collaboration avec l’Association des inspecteurs en bâtiments du Québec, est donc un autre service à valeur ajoutée qu’offrent les courtiers à leurs clients.

En développant cet outil, l’OACIQ se dotait d’un mécanisme fiable et rigoureux pour répondre à l’obligation qu’a le courtier de vérifier et divulguer aux acheteurs éventuels les renseignements pertinents concernant l’immeuble qu’il met en marché. Votre propriété a déjà subi une infiltration d’eau ?

Vous devez l’indiquer dans la Déclaration du vendeur sur l’immeuble. Même chose si vous avez fait des travaux et des améliorations importantes.

Ce document est donc obligatoire dans le cas de la vente d’un immeuble de moins de cinq logements par l’entremise d’un courtier immobilier. Toutefois, si la propriété est détenue par une entreprise ou une personne morale, la déclaration n’est pas obligatoire, mais toujours fortement recommandée.

Essentiellement, la Déclaration du vendeur sur l’immeuble remplit un objectif de transparence et de protection des intérêts des parties.

Mais elle a aussi d’autres vertus. Entre autres, parce qu’elle résume les principales caractéristiques de la propriété, elle révèle aussi les principaux éléments susceptibles d’affecter à la hausse ou à la baisse la valeur de la propriété.

Bien sûr, le vendeur n’est tenu de consigner dans la déclaration que les renseignements et les éléments dont il connaît l’existence. Il en va de même si un doute l’habite sur un évènement important qui se serait produit même avant qu’il soit devenu propriétaire (culture de cannabis, suicide et autres).

Enfin, c’est un document qui a une réelle valeur légale et qui doit être annexé à la promesse d’achat et transmis au prêteur hypothécaire lors de la demande de financement.

En conclusion, il ne faut surtout pas voir la Déclaration du vendeur sur l’immeuble comme une divulgation des défauts qui affecte une propriété, mais plutôt comme une protection qui minimise les risques et permet à l’acheteur de savoir exactement l’état de la propriété qu’il acquiert.

Dites-vous qu’un climat de confiance est très souvent gage d’une bonne transaction et d’un avenir sans mauvaise surprise, à la fois pour l’acheteur… et le vendeur!

L’Association professionnelle des designers d’intérieur du Québec remercie l’Info-Quartier pour cette magnifique opportunité qui lui est donnée de contribuer au contenu de son magazine. Cette contribution servira à informer les lecteurs sur la pratique du design d’intérieur et nous l’espérons, leur donner le goût de faire affaire avec Designer d’intérieur certifié APDIQ®.

Pour un projet de rénovation résidentiel ou commercial, on peut se demander à quel professionnel on doit s’adresser pour la conception et la réalisation des plans et devis.

Au-delà des compétences professionnelles, des lois provinciales et des règlements municipaux doivent être respectés.

Si vous avez un projet et que vous avez l’intention d’engager un designer d’intérieur, voici ce que celui-ci est en droit de faire pour vous.

La législation autorise un designer d’intérieur à préparer des plans et devis de travaux d’architecture pour la construction, l’agrandissement, la reconstruction, la rénovation ou la modification :

1 d’une habitation unifamiliale isolée, et ce, peu importe la superficie ou la valeur du bâtiment; 2 lorsqu’il s’agit : • d’une habitation unifamiliale jumelée ou en rangée, • d’une habitation multifamiliale d’au plus quatre unités, • d’un établissement commercial, • d’un établissement d’affaires, • d’un établissement industriel ou, • d’une combinaison de ces habitations ou établissements lorsque, après réalisation des travaux, l’édifice n’excède pas deux étages et 300 m2 de superficie brute totale des planchers et ne compte qu’un seul niveau de sous-sol.

La législation actuelle permet également la modification ou la rénovation de l’aménagement intérieur de tout édifice (peu importe sa vocation, sa superficie ou sa valeur) ou partie d’édifice à condition,

toutefois, que ces modifications ou rénovations n’en changent pas l’usage ni n’en affectent l’intégrité structurale, les murs ou séparations coupe-feu, les issues et leurs accès ainsi que l’enveloppe extérieure.

Les municipalités Les municipalités ont l’obligation de faire respecter la législation applicable. Votre designer d’intérieur doit d’abord vérifier quelle est la règlementation de votre municipalité.

Calcul de la superficie et du nombre d’étages La superficie brute totale des planchers est la superficie totale de tous les étages au-dessus du niveau du sol, calculée entre les faces externes des murs extérieurs.

Le nombre d’étages se calcule à partir du dessus du niveau du sol.

Engager un designer d’intérieur Quand vous engagez un designer d’intérieur, assurez-vous d’abord que celui-ci soit qualifié, c’est-à-dire : qu’il soit Designer d’intérieur certifié APDIQ®, ou s’il ne porte pas le titre, que celui-ci ait fait des études dans une institution reconnue et possède un minimum d’année d’expérience pertinente en design.

Loi sur les architectes/Loi sur les ingénieurs www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca

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Denise Foisy et Robert Deguire : l’assurance d’une transaction sans tracas Denise et Robert, comment percevez-vous votre profession ?

Nous sommes les guides de l’achat ou de la vente du bien le plus précieux au monde: la propriété de nos clients. Nous prenons le temps nécessaire avec chacun et tentons d’éviter qu’il se sente bousculé. Les étapes à franchir sont trop importantes. Il faut expliquer calmement, répondre aux questions, bien présenter tout le processus d’une transaction. Évidemment, la décision ultime lui revient. Toutefois, en l’encadrant et en le conseillant honnêtement et correctement, nous lui assurons que sa décision sera réfléchie et fondée.

Nous voulons tout simplement que nos clients soient heureux ! Or, comme le bonheur est contagieux, en tant que courtiers, nous sommes contents que nos clients le soient !

« C’est simple, nous souhaitons que la transaction rende heureux.

Et comme bonheur signifie partage, nous sommes nous-mêmes aux anges ! » Vous exercez cette profession de courtier immobilier depuis plus de 25 ans. Qu’est-ce qui vous motive encore aujourd’hui ?

La même ferveur que la première fois: conduire le public à la réalisation de ses rêves ! Cette expérience enrichissante, partageable entre lui et nous, est en outre renouvelable, puisqu’à chaque transaction, apparaît un nouveau défi. Il faut dire que notre profession n’est pas routinière ; l’enthousiasme doublé de créativité est toujours au rendez-vous.

Quelles sont les forces du tandem Foisy-Deguire ?

La promotion et le partage des mêmes valeurs. Si notre équipe dure depuis tant d’années et que la satisfaction de nos clients demeure si constante, c’est que nous sommes sur la même longueur d’onde et que nous nous distribuons les tâches. Nous savons où l’autre est le meilleur et le plus compétent.

Comment vos clients vous qualifient-ils ?

Nos clients se sentent à l’aise et en confiance. Ils trouvent notre service très personnalisé et attentionné. Il nous est souvent arrivé de converser plusieurs heures autour d’une offre d’achat, discutant de ce qui leur est le plus avantageux. Nous cultivons la délicatesse et l’empathie. Moins d’inscriptions dans nos dossiers nous permet d’offrir plus d’attention à la clientèle.

« Nous accordons beaucoup de temps et de soins à nos clients. La délicatesse est une qualité souvent escamotée dans le monde actuel. »

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MISE EN MARCHÉ efficace et personnalisée BROCHURE ILLUSTRÉE La création d’une brochure illustrée permet de véhiculer de façon esthétique et professionnelle l’ensemble des caractéristiques de votre propriété.

Agréable à consulter et informative, la brochure Info-Résidence fait partie des incontournables d’une mise en marché efficace et professionnelle.

DIFFUSION WEB Plus de 90 % des recherches de propriétés s’effectuent via le Web. Un impératif est d’avoir une visibilité accrue.

Notre rôle est de nous assurer que votre propriété soit présente sur les sites web les plus visités.

SUPERBES PHOTOS de votre propriété !

Une image vaut mille mots !

C’est pourquoi nous sommes associés à un spécialiste en photo immobilière. Nous mettons en valeur votre propriété par de superbes photos.

Info-Quartier un magazine exclusif, pertinent, informatif et intelligent Vous y trouverez une chronique historique de votre quartier ainsi que le portrait d’un personnage ayant marqué son histoire.

Parmi les collaborateurs d’Info-Quartier on retrouve, entre autres, la Chambre des notaires du Québec, l'Association professionnelle des designers d'intérieur du Québec, un représentant d’une institution financière. Gratuit et offert trois fois par année, Info-Quartier vous est livré par Postes Canada.

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UN PETIT GOÛT DE NEUF?

La propriété et les conjoints de fait :

mythes vs réalité

La Chambre des notaires du Québec est ravie de s’associer au magazine Info-Quartier dans le cadre de ses chroniques informatives. Un futur acheteur d’une propriété est souvent confronté à des choix difficiles. Il est important pour lui d’obtenir le plus d’informations possible afin de faire des choix éclairés. Nous espérons que nos chroniques sauront vous guider en vous donnant un aperçu de vos droits et ­obligations.

Aujourd’hui, plusieurs couples décident de faire vie commune sans s’unir par les liens du mariage ou de l’union civile. Au Québec, l’union de fait prend des ampleurs de phénomène : près de 38 % des couples québécois ont choisi de vivre en union de fait. Cela représente environ 1 400 000 personnes.

Les résultats d’un sondage commandé par la Chambre des notaires du Québec confirment ce que l’on soupçonnait : les couples vivant en union de fait croient qu’ils ont la même protection que les couples mariés en cas de décès ou de séparation.

Pourtant, ce n’est pas le cas.

D’un point de vue juridique, les conjoints de fait n’ont aucune obligation l’un envers l’autre, et ce, peu importe le temps passé à vivre ensemble. Le partage obligatoire du patrimoine familial en cas de rupture ne s’applique qu’aux couples légalement mariés ou unis civilement. Dans le cas des couples en union de fait, le partage des biens cumulés durant la vie commune se fera, faute d’entente, suivant la preuve du droit de propriété.

Ce que cela signifie ? Si un conjoint de fait est l’unique propriétaire de la résidence familiale, il peut la vendre ou l’hypothéquer sans le consentement de l’autre. En cas de rupture, même s’ils ont tous les deux contribué aux paiements de la demeure, seul le conjoint-propriétaire en gardera l’usage. Il aura aussi le droit de la vendre sans avoir à en partager la valeur avec l’autre. La seule façon d’éviter ce genre de situations est d’acquérir ensemble la propriété et de faire en sorte que les deux noms apparaissent sur l’acte notarié.

Par ailleurs, si les conjoints de fait sont copropriétaires de la résidence familiale 8

et qu’un des deux décède sans testament, peu importe le nombre d’années de vie commune, le conjoint survivant ne devient pas un héritier légal. La totalité des biens de la personne décédée, incluant sa moitié de la maison, ira directement à ses héritiers.

Le conjoint survivant devient alors copropriétaire de la résidence avec ces derniers.

Il est important d’être informé afin de bien se protéger. Le notaire est un conseiller juridique impartial qui rencontre des milliers de personnes chaque année pour divers actes juridiques. Il informe les couples de leurs droits afin de les éclairer sur les conséquences liées à une rupture ou à un décès en l’absence de mesures de protection juridique adéquates.

Qu’il s’agisse d’un testament, d’un contrat de vie commune ou d’un mandat de protection, le notaire saura conseiller ses clients sur la portée des documents légaux qu’ils s’apprêtent à signer. Il expliquera les avantages de chaque document notarié et rédigera le contrat conformément à la loi.

Vous avez des questions sur les droits et obligations des conjoints de fait ?

Visitez www.uniondefait.ca Nous vous invitons à communiquer avec le service :

1 800 NOTAIRE (668 2473) pour discuter sans frais avec des notaires d’expérience. Offert par la Chambre des notaires du Québec, ce service a été mis en place afin de faciliter l’accès à de l’information juridique de base pour l’ensemble de la population.

Il est offert du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 17 h.

Pour vendre une propriété, s’il suffisait au courtier de planter sa pancarte et d’attendre les appels, à peu près n’importe qui pourrait s’improviser courtier. Mais la réalité est tout autre comme vous vous en doutez, et comme nous allons vous le montrer.

Vous avez envie d’avoir une nouvelle cuisine, une salle de bain plus fonctionnelle ou encore une vraie pièce de cinéma maison…

Si aujourd’hui différents médias, comme les magazines spécialisés et les émissions de télévision vous donnent l’envie de rénover votre maison pour l’embellir ou tout simplement par nécessité, voici différentes questions à vous poser afin de concrétiser au mieux votre projet. Évidemment, le budget estimé pour réaliser le projet et la disponibilité de cette somme sont des éléments déterminants. Heureusement, il existe différentes solutions de financement.

Saviez-vous qu’il est possible d’utiliser l’équité de votre résidence, soit la différence entre la valeur de votre propriété et le solde de votre prêt hypothécaire ?

En effet, vous pouvez refinancer jusqu’à 80 % de la valeur de votre résidence et obtenir un nouveau prêt hypothécaire afin de réaliser votre projet de rénovations.

Il est également possible de réemprunter sur votre prêt hypothécaire actuel. Pour ce faire, votre acte de prêt hypothécaire devra inclure l’option «Multiprojets». Cette clause vous permet de réutiliser les sommes déjà remboursées sur votre prêt hypothécaire sans avoir à passer devant le notaire.

En plus d’obtenir du financement au taux avantageux du prêt hypothécaire pour réaliser tous vos travaux, cette solution vous offre la possibilité de réemprunter autant de fois que vous voulez.

Est-ce, pour vous, la meilleure option ?

Vous pourriez aussi réaliser vos travaux d’envergure au taux du prêt hypothécaire, grâce à une marge de crédit hypothécaire.

Cette solution nécessite une transaction devant notaire, toutefois les caractéristiques de cette solution de financement vous permettent d’obtenir des avances de fonds supplémentaires pour de nouveaux travaux sans faire de nouvelle demande.

De plus, la souplesse de la marge de crédit hypothécaire vous permet d’utiliser les sommes disponibles comme vous le souhaitez. Ainsi, vous pouvez réaliser d’autres projets : acheter un chalet, voyager ou sagement investir dans vos REER. Avec cette solution, vous pouvez accéder en tout temps à vos fonds au guichet automatique, par paiement direct, au comptoir ou en tirant un chèque. Vous avez également la possibilité de fixer vous-même les modalités de remboursement, les termes

de l’amortissement, de regrouper autant de prêts que vous désirez dans la marge et de la convertir en totalité ou en partie en prêt à terme. Vous pouvez donc diversifier votre crédit tout comme vous pouvez le faire au niveau de votre portefeuille de placements.

Par où commencer ?

Vos meilleurs conseillers sont vos représentants hypothécaires qui seront en mesure de vous proposer des solutions de financement adaptés à vos besoins. Ils sauront vous diriger afin de mener à bien votre projet de rénovations, rapidement, avec un avis professionnel personnalisé et adapté à vos attentes le concernant.

Chaque projet est différent et nos conseillers répondront à toutes les questions que vous vous posez avant, pendant et après la réalisation de vos travaux.

Foire aux questions • Dois-je faire réévaluer ma résidence principale?

• Aurai-je des frais de notaire?

• Doit-on avoir tous les devis de rénovation pour demander un prêt?

• Y-a-t-il un budget maximum pour une rénovation?

• Que qualifiez-vous de rénovation?

• Mon projet peut-il s’étendre à ma résidence secondaire?

• Puis-je combiner deux projets de rénovation?

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P R O P R I ÉTÉ S À V E N D R E

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P R O P R I ÉTÉ S V E N D U E S

Cartierville

Cartierville

Ahuntsic Centre

Vendu

Vendu

12544 Rue Odette-Oligny MLS 21615531

1731 Rue Louis-Alphonse-Venne app. 102 MLS 14152342 279 000 $

8590 Rue Joseph-Quintal MLS 22555549

125 Rue Elmire app. 306 MLS 12502983

Cartierville

Nouveau Bordeaux

Cartierville

Ahuntsic Centre

Vendu

Vendu

12472 Av. de Rivoli MLS 27552888

10050 Boul. de l’Acadie app. 502 MLS 14582638 364 000 $

12509 Rue Odette-Oligny MLS 19019109

1256 Rue Étienne-Blanchard MLS 15568985

Cartierville

Cartierville

Ahuntsic Centre

Ahuntsic Centre

Vendu

Vendu

12580 Rue Odette-Oligny MLS 13244820

12429, Av. de Rivoli MLS 13244820

8722 Av. André-Grasset MLS 13319046

8579 Rue René-Labelle MLS 10117191 Westmount

206 900 $

349 000 $

439 000 $

206 900 $

Mile-End

Ahuntsic Ouest

Cartierville

Cartierville

Vendu

Vendu

10467 10471 Place Fleury MLS 14015848

12576, Rue Odette-Oligny MLS 22426922

12260 Boul. St-Germain MLS 10113298

75 Av. Bruce MLS 22311659

559 000 $

439 000 $

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F O I SY D E G U I R E courtiers immobiliers

Denise Foisy courtier immobilier

514 272-1010

denise.foisy@videotron.ca

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Groupe Sutton Immobilia inc. agence immobilière 1260, avenue Bernard Ouest app.2, Outremont, H2V 1V9 | Tél : 514.272.1010 SI VOTRE PROPRIÉTÉ EST DÉJÀ INSCRITE AUPRÈS D’UN AUTRE COURTIER, VEUILLEZ NE PAS TENIR COMPTE DE CETTE PUBLICITÉ.

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