

L’alimentation équilibrée est également tendance chez nous.


































Migros fait son cinéma

Le Story Lab du Pour-cent culturel Migros est un nouveau format d’aide aux cinéastes englobant un soutien financier, un coaching et un travail en réseau. La première œuvre sortie du Story Lab sera présentée le 28 septembre dans le cadre du Zurich Film Festival puis disponible sur la plateforme Play Suisse. «Futura!» montre dix jeunes Suisses dans toute leur diversité – dont une personne transgenre, une motarde voilée, un activiste climatique –vus par autant de réalisateurs. https://zff.com/fr/archives/90210
Les nouvelles lunettes mivisto
Spécialisés dans la vue, les magasins Migros Misenso proposent pour la première fois leur propre collection sous le nom de mivisto. Les lunettes avec verres correcteurs sont disponibles à partir de 99 francs, les lunettes avec verres progressifs dès 199 francs. www.misenso.ch
Des milliers de billets pour Europa-Park à gagner


MINESTRONE EXPRESS
Chauffer 4 cs d’huile d’olive. Y saisir brièvement 400 g de brunoise de légumes surgelée puis verser 1,2 l de bouillon de légumes. Ajouter 150 g de petites pâtes et amener à ébullition. Égoutter 2 boîtes de haricots rouges de 170 g, les rincer et les ajouter à la soupe. Faire mijoter jusqu’à ce que les pâtes soient al dente. Poivrer et, selon les goûts, dresser avec ½ bouquet de persil haché. La recette se trouve sur migusto.ch



Le 18 mars 2023, Europa-Park ne sera ouvert que pour les membres de Famigros. À cette occasion, le club de Migros pour les familles organise un grand tirage au sort pour ses membres.
À la clé: 25 000 entrées à Europa-Park à gagner.

Participation: famigros.ch/journee-ep-2023
UN OREILLER AU CHANVRE
Micasa cherche quinze personnes désireuses de tester gratuitement puis d’évaluer l’oreiller BUENA light. Composé à 70% de chanvre bio et à 30% de coton bio, ce modèle assure un climat de sommeil idéal. Par ailleurs, son soutien moyen convient aussi bien aux personnes qui dorment sur le ventre qu’à celles qui préfèrent être allongées sur le dos ou sur le côté.
https://migipedia.migros.ch/fr/tester-produits



En forme en automne
Plus d’excuses pour ne pas aller s’entraîner!
Les studios Activ Fitness de Suisse romande proposent jusqu’au 10 octobre un rabais de 100 francs sur l’abonnement annuel (catégories 1 à 3, dès Fr. 490.–). L’offre est valable aussi bien pour les nouveaux membres que pour les membres existants.
www.activfitness.ch/fr/ promotion-dautomne


Le moment Migros Le supermarché Migros de Romanel-sur-Lausanne (VD) a décidé de faire plaisir aux plus jeunes à l’occasion de la rentrée scolaire. Des employés de la société Sandcity.de sculptent dans le hall d’entrée des monstres en sable.

Le 28.9.2022, recevez 2 vignettes par tranche d’achat net de Fr. 20.– (max. 30 vignettes par achat). Une figurine TIPPKICK® gratuite pour chaque carte de vignettes complète (soit 10 vignettes). Disponibles dans les supermarchés Migros, chez VOI et sur migros.ch. Jusqu’à épuisement du stock. Plus d’informations sur migros.ch/tipp-kick











































































Photos: Nicolas Righetti / Lundi13, Migusto, Lee Jakob
Impressum
Migros Magazine Construire
Hebdomadaire du capital à but social, www.migrosmagazine.ch
Adresse: Limmatstrasse 152, Case postale 1766, 8031 Zurich
Téléphone: 0800 840 848
Contact: www.migmag.ch/lecteurs
Éditeur: Fédération des coopératives Migros
Rédaction en chef: Franz Ermel (responsable), Steve Gaspoz, Rüdi Steiner
Direction artistique: Barbara Pastore
Tirage contrôlé: 507 139 exemplaires (REMP 2021)
Lecteurs: 666 000 (REMP, MACH Basic 2022-1)
Abonnements: www.migmag.ch/abonnement
Téléphone: 058 577 13 13
Imprimé en Suisse. Impressum détaillé sur www.migmag.ch/impressum
M-Infoline
Tél.: 0800 84 0848
Cumulus-Infoline
Tél.: 0848 85 0848
8 cts./min. depuis le réseau fixe suisse.
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Le kimchi, sorte de choucroute coréenne, passe dans de nombreuses recettes.

Entrées journalières au bain thermal de Loèche-les-Bains y compris sauna et bain vapeur, accès libre au téléferique de la Gemmi, Leukerbad plus Card.

Fr. 415.- par personne nuitées
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Le Pérou, terre des Incas, se distingue par sa richesse culinaire et sa grande diversité.

Rapide, confortable et écologique: une entreprise valaisanne imagine le ba teau du futur.

SOMMAIRE
15 Développement durable Notre troisième volet sur les questions brûlantes concernant les produits biologiques!
24 Expérience
Dans les vignes ou avec des vaches, ils ont choisi de faire du bénévolat pendant leurs vacances.
36 Famille
Faut-il contrôler ce que font les enfants sur leur smartphone?
43 Votre région
Votre coopérative Migros.
49 Durabilité
Plutôt que d’être jetés, les déchets organiques peuvent être recyclés et servir par exemple à produire de l’électricité.
49 Santé
Pourquoi rêve-t-on? Et pourquoi oublie-t-on très vite nos rêves lorsqu’on se réveille?
62 Famille
Que faire lorsqu’un enfant a du mal à se séparer de ses parents pour une courte durée?
67 Jeux
70 Innovation
Caroline Siefarth raconte comment elle et son équipe ont développé CoffeeB, le nouveau café en capsule sans capsule.
La navette volante se jette à l’eau
Allier le niveau de performances d’un bateau de course au confort d’un tapis volant, le tout en favorisant la transition énergétique: c’est le pari un peu fou qu’est en train de relever une entreprise valaisanne au Bouveret (VS).
Le moment est important. En cette matinée du milieu du mois de sep tembre, dans un hangar anonyme du Bouveret (VS), les équipes de MobyFly s’affairent autour de la coque en carbone de leur premier catamaran volant, arrivée du Portugal quelques semaines auparavant. «Vous ne pourrez pas tout photographier», prévient d’emblée Sue Putallaz, cofondatrice et directrice géné rale de l’entreprise. Le secteur du transport de passagers par bateau est en pleine mutation et la concurrence est aux aguets.

Ce matin-là, les attaches des foils – ces lames en forme d’aile d’avion placées sur les côtés du bateau qui, une fois immergées, permettent à celui-ci de se soule ver et de planer au-dessus des flots – sont en train d’être fixées à la coque. Elles comptent parmi la dizaine d’innovations brevetées que proposera le futur vaisseau. «Leur conception a été pilotée par les plus grands spécialistes au monde, qui ont
travaillé sur les bateaux de la Coupe de l’America, les Formule 1 de la mer», souffle l’entrepre neuse, pendant qu’un de ses collaborateurs ajuste un panneau de carbone à la ponceuse. Cette technologie doit limiter au maxi mum les frottements avec l’eau et ainsi réduire l’énergie nécessaire pour propulser l’engin.
Moins gourmand qu’un e-bike C’est là tout le cœur du projet: l’efficience. Ici, nul besoin d’un gros moteur diesel pour trans porter jusqu’à 300 passagers, comme c’est généralement le cas. Tout fonctionne à l’énergie renouvelable – électrique dans un premier temps – et avec le moins d’énergie possible. «En termes de consommation par passager, nous sommes en dessous d’un vélo à assistance électrique roulant à 45 km/h, annonce Sue Putallaz, aux arguments bien rodés. Notre tour de force est de transposer des technologies et des perfor mances réservées au monde de
la compétition vers une produc tion industrielle.»

La mise à l’eau, elle, se rap proche. «Elle interviendra dans quelques semaines, reste discrète la directrice en visitant le ponton qui accueillera prochainement le
bateau. C’est un peu une course contre la montre à qui naviguera en premier.» S’ensuivront trois mois de tests et, certainement, d’ajustements pour atteindre les ambitieuses performances annoncées par l’entreprise.
Texte: Thomas Piffaretti Photos: Nicolas Righetti / Lundi13Mais sa boss reste sereine: «D’ex périence, on sait que les calculs réalisés en phase de conception se vérifient 95 % du temps.»
Une démarche primée
L’approche proposée par la socié té valaisanne a suscité la curiosi té bien au-delà de l’embouchure du Rhône. En février 2022, elle a ainsi remporté le concours in ternational d’innovation d’Osaka. Dans la foulée, des discussions ont été ouvertes avec la cité nip pone, qui organisera l’Exposition universelle de 2025 dans sa baie, pour que les bateaux de MobyFly assurent les déplacements des visiteurs pendant l’événement.

Les Jeux olympiques de Paris, en 2024, verront aussi un navire valaisan parader lors de la céré monie d’ouverture sur la Seine.
Si ces reconnaissances re vêtent une grande importance en termes de visibilité et de crédibilité pour le constructeur, ce dernier nourrit une autre am bition. «Nos bateaux n’émettent aucun CO2 et consomment 70 % d’énergie en moins qu’un trans porteur traditionnel qui, lui, peut brûler jusqu’à 2000 litres de fuel par heure selon la taille.
Tant pour des raisons de durabi lité que d’image ou d’économies financières, notre solution est plus pertinente pour un opéra teur de transport de personnes», martèle Sue Putallaz.
Un marché au fort potentiel Le plus petit modèle de la gamme tire son énergie de deux batteries équivalentes à celle d’une voiture électrique. Il peut transporter jusqu’à 20 personnes à une vitesse de croisière de 50 km/h. Son autonomie est

«Nos bateaux n’émettent aucun CO2»
Sue Putallaz, cofondatrice et directrice de MobyFlyAvec MobyFly, Sue Putallaz ambitionne de révolutionner le transport de passagers sur voies navigables.



de 125 km et il se recharge en moins de 40 minutes. Deux autres versions sont au catalogue: une pouvant accueillir jusqu’à 120 passagers, l’autre 300 Quant aux foils, ils rendent le bateau quasiment insensible aux vagues, assurant le confort des passagers.

Des qualités sur lesquelles MobyFly compte beaucoup pour encourager le secteur à entamer sa transition vers une énergie moins polluante. Le volume de personnes transportées par bateau est aussi important que celui de l’aviation. Le potentiel d’économie en matière d’émis sions polluantes y est immense, relève celle qui dit avoir un amour pour la mer, mais surtout pour les défis technologiques.
Ses arguments semblent faire mouche. Malgré un coût d’achat plus élevé qu’un bateau à propulsion thermique – envi ron 3,5 millions de francs pour la version pouvant embarquer 60 passagers –, elle annonce
un carnet de commandes qui se remplit très régulièrement.
Garder un coup d’avance
Plusieurs contrats ont déjà été signés pour la livraison de quinze unités, et des dizaines d’autres pourraient bientôt suivre. «Pour l’heure, il s’agit principalement d’hôtels installés sur des îles, comme les Maldives. Ils ont une forte demande de la part de leurs clients pour limiter
l’empreinte carbone de leurs déplacements.» Les bateaux ne seront pas produits au Bouveret, mais sur un site à proximité directe d’où est installé le client, encore une fois pour limiter les déplacements inutiles. Le mar ché suisse n’est pas oublié. Des contacts ont eu lieu avec des transporteurs, mais rien ne s’est encore concrétisé pour l’heure.
Et si tous les indicateurs sont au vert, Sue Putallaz veut garder un coup d’avance. C’est que le secteur est en pleine expansion et la concurrence rude. Ainsi, avant même que son premier bateau soit à l’eau, elle voit déjà plus loin. L’entreprise travaille sur une version propulsée par une pile à combustible alimen tée à l’hydrogène. L’intérêt: doubler l’autonomie de la machine. L’occasion également, selon elle, de démontrer la capacité d’innovation de la Suisse: «On n’a peut-être pas de mer, mais on a le savoir-faire», martèle l’entrepreneuse. MM
Loin d’être des novices
Un quintuple champion du monde de windsurf, Anders Bringdal, et un spécialiste mon dial des foils, Ricar do Bencatel, ont co fondé MobyFly. Avec Sue Putallaz, ils ont participé à l’aventure SeaBubbles, bateautaxi électrique sur foils aperçu à Genève en 2018
L’équipe d’une douzaine de per sonnes est complé tée par des talents recrutés aux quatre coins de la planète comme en Suisse, tous passionnés de défis techniques et de navigation. Par exemple, le spécia liste en carbone du projet est à la fois diplômé d’une HES locale et affiche une victoire à la course du Bol d’Or, régate organisée chaque année sur le lac Léman.

«On n’a peut-être pas de mer, mais on a le savoir-faire»
Sue Putallaz, cofondatrice et directrice de MobyFlyMobyFly travaille sur une version propulsée à l’hydrogène. Trois modèles de bateau figurent dans le catalogue: avec 20, 60 et 300 places.
Découvrez toute la diversité bio de Demeter























Tout le monde parle de bio, mais honnêtement, que savonsnous au juste de l’agriculture biologique? Dans la troisième et dernière partie de notre série, nous avons une fois de plus trouvé des réponses surprenantes aux questions les plus fréquentes sur le sujet.
Si, pour des raisons saisonnières, il y a trop peu ou pas de produits bio suisses dispo nibles, comme les tomates, les concombres ou les pommes, ils peuvent être importés de l’étranger. Grâce à cette réglementation, les consommateurs disposent de produits de qualité bio tout au long de l’année. Cela permet en outre de promouvoir l’agriculture biologique dans le monde entier.
C’est la saison de la chasse. Existe-t-il du gibier bio?
Le gibier chassé ne peut pas être vendu comme gibier bio, car l’ordonnance sur l’agriculture biologique ne s’applique expressément pas à la chasse et à ses produits. Mais si les animaux sauvages proviennent d’une exploitation agricole suisse certifiée bio, leur viande peut être étiquetée en conséquence. Une quarantaine d’exploitations bio élèvent du gibier en Suisse, principalement des cerfs ou des daims. Ces animaux d’élevage ne se distinguent guère des animaux sauvages, mais l’élevage en enclos permet de garantir que la nourriture des animaux est issue de l’agriculture biologique.

On trouve dans les magasins des tomates bio en hiver.
Pourquoi l’offre bio n’est-elle pas toujours de saison?
La mer Baltique Et pour l’une de l’air du une magnifique aventure!
Votre programme de voyage
1er jour, samedi 3 décembre 2022 – Vol à destination de Copenhague


Tôt le matin, vol Swiss de Genève à Copen hague, via Zurich. Transfert en car à l’hôtel, suivi d’une passionnante visite guidée, du rant laquelle nous vous faisons découvrir, entre autres sites touristiques, le château de Christiansborg, le magnifique bâtiment de l’ancienne bourse et le canal portuaire de Nyhavn, réputé pour ses jolies maisons à pi gnon. Le château d’Amalienborg – résidence de la famille royale – et l’église de marbre sont particulièrement impressionnants. Quant à la célèbre statue de la Petite Sirène, elle est bien sûr incontournable. Soirée libre à votre disposition. Ne manquez pas de visiter un des marchés de Noël du centre-ville et de déguster les spécialités danoises, comme le Pebernödder par exemple – la traditionnelle pâtisserie de Noël.
2e jour, dimanche 4 décembre 2022 – Temps libre & ferry pour Oslo
Temps à disposition ce matin pour une der nière visite à Copenhague avant d’embarquer l’après-midi à bord de notre confortable ferry de la compagnie DFDS à destination d’Oslo. Nuit à bord.
3e jour, lundi 5 décembre 2022 – Oslo
Nous atteignons ce matin le fjord d’Oslo et ses îles pittoresques. La capitale norvégienne s’est parée de ses beaux habits d’hiver pour nous accueillir. Transfert à l’hôtel, puis reste de la journée libre, au gré de vos envies. Ici aussi, il vaut la peine d’aller flâner dans le petit marché de Noël d’Oslo: au «Julemarked Spikersuppa» comme on l’appelle, installé près de la porte de Karl Johans et joliment illuminé pour la circonstance, vous trouverez délicatesses scandinaves, décorations de Noël et artisanat.
Un autre marché de Noël, chaque année plus populaire, occupe la place Youngstorget, toute

proche. N’oubliez surtout pas de goûter le Glögg – vin chaud agrémenté d’amandes et de raisins secs. Nuit à l’hôtel.
4e jour, mardi 6 décembre 2022 – Oslo
Au programme de la matinée, une visite gui dée fort intéressante d’Oslo et ses principales curiosités. Nous verrons notamment l’hôtel de ville, le parc Vigeland, le château royal et le nouveau tremplin de ski d’Holmenkollen. L’après-midi est libre pour vous permettre d’explorer la ville à votre guise.
5e jour, mercredi 7 décembre 2022 –Vol retour Transfert à l’aéroport et vol pour rentrer à Genève, via Munich.
✓ Vol Swiss Genève-Copenhague via Zurich & vol Lufthansa Oslo-Genève via Munich

✓ Toutes les taxes en lien avec les vols & supplément carburant (d’un montant de Euro 51.-, état 9/2022)
✓ Traversée Copenhague-Oslo à bord d’un ferry de la compagnie DFDS, avec
✓

Prix par personne en chambre double en hôtels de classe Fr. 969.-

Non cabine double extérieure: Fr. 25.Supplément chambre/cabine individuelle (hôtels & ferry): Fr. 215.-
Frais de réservation: Fr. 20.- par personne (supprimés pour les réservations en ligne)




Vols de/à: Genève

Quels animaux ou plantes sont particulièrement adaptés à l’agriculture biologique?

Celles et ceux qui sont particulière ment résistants. Pour la culture des fruits à pépins, par exemple, il s’agit des variétés qui résistent aux maladies et aux nuisibles, comme les pommes des variétés Florina, Ariane ou Retina. En ce qui concerne les animaux de rente, les producteurs bio ne misent pas sur les animaux à haut rendement, car ils sont considérés comme vulné rables. Une vache bio, par exemple, doit pouvoir s’adapter facilement au lieu et au mode d’élevage plus extensif. Leur production laitière est donc en moyenne nettement infé rieure. En revanche, les vaches bio restent en meilleure santé et ont besoin de moins de médicaments.
Pourquoi existe-t-il aussi des produits bio prêts à l’emploi?
La demande de produits Convenience de qualité bio, par exemple des pizzas bio prêtes à consommer, existe chez les consommateurs. Mais là encore, les directives de Bio Suisse ne changent pas. En effet, il n’y a pas d’exception en ce qui concerne les principes de transformation: le fromage sur la pizza est du vrai fromage bio, la crème est de la véritable crème bio et les arômes proviennent de vraies matières premières de qualité bio.
Bien que la cueillette soit une ac tivité très simple, la certification bio des produits cueillis tels que les champignons, les herbes, les fleurs et les racines n’est pas si simple pour les entreprises bio.
Une description complète du domaine de collecte, de la mé thode de collecte, du traitement et du stockage doit être fournie. De plus, comme pour tous les produits bio, les plantes sauvages commercialisées en tant que bio ne doivent pas être soumises à des traitements à base de produits chimiques de synthèse, que ce soit dans les champs ou lors du stockage.
Si un animal est fiévreux, il est tout à fait possible que le vétérinaire prescrive un traitement antibiotique. Les agriculteurs bio sont toutefois nombreux à traiter leurs animaux au moyen de médecines complémentaires, par exemple avec des remèdes homéopathiques, et peuvent ainsi éviter certains traitements antibiotiques.
Le mode d’élevage extensif et la robustesse des animaux réduisent également la nécessité d’administrer des antibiotiques dans l’agriculture biologique. De plus, l’utilisation préventive d’antibiotiques et l’administration d’hormones sont généralement interdites dans les exploitations bio. MM
Les animaux d’une ferme bio peuvent-ils être traités avec des antibiotiques?
Les baies et les champignons ramassés dans la nature sont-ils bio?
Les aliments biologiques sont passés d’un marché de niche à une véritable tendance au cours des dernières années. Aujourd’hui, les produits bio représentent 11% du chiffre d’affaires* des produits alimen taires en Suisse. En moyenne, un ménage a dépensé en 2020 820 francs* en produits bio. Mais pourquoi achète-t-on du bio dans notre pays? Les clients interro gés citent comme principale raison «l’élevage respectueux des animaux». Toutefois, le fait qu’il y ait moins de résidus de pesticides et que la production soit respectueuse de l’environne ment figure également au rang des motivations.

Pourquoi le bio est-il de plus en plus plébiscité Migros répond aux exigences susmentionnées et propose déjà plus de 5000 articles en qualité bio. Il n’est donc pas étonnant que de plus en plus de personnes cuisinent chez elles avec des produits bio. Par ailleurs, on sait ce qu’ils contiennent: que ce soit dans une brochette de poulet, dans un tzatziki ou dans un dip de légumes. En ce moment, le choix de légumes et de fruits est particulièrement vaste. Il est ainsi possible de concocter un souper bio qui réunira toute la famille autour de la table.
* Source: rapport de marché 2022 de l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL)
Le plaisir d’un souper bio
Ceux qui cuisinent à la maison ont de plus en plus souvent recours à des produits Migros Bio. Heureusement, l’assortiment s’élargit également pour les repas du soir simples ou raffinés.

Texte: Heidi Bacchilega Photo: Martina Meier Stylisme: Mirjam Käser
MIGROS BIO

Tofu Nature, 230 g, Fr. 3.50
Ice Tea Herbes des Alpes, 500 ml, Fr. 1.–

Concombres, prix du jour
Blanc de poulet, Fr. 5.70 les 100 g

Pumpernickel, 270 g, Fr. 1.75

Poivrons, prix du jour

Gruyère doux, Fr. 2.65 les 100 g














Connaissez-vous le kimchi?
Cette sorte de choucroute est servie en accompagnement à tous les repas en Corée. Découvrez comment préparer chez vous ce chou fermenté et épicé et avec quelles recettes l’associer.
Qu’est-ce que le kimchi?
Le kimchi est l’équivalent coréen de la choucroute. En coréen, le mot décrit égale ment tous les légumes lactofermentés. Le kimchi est traditionnellement préparé avec du chou chinois, mais les choux blanc et rouge conviennent également. Contrairement à la chou croute, le kimchi est servi froid en accompagnement d’un autre plat. Il est égale ment enrichi d’épices, dont le gochugaru, une poudre de piment coréen, qui lui confère toute sa puissance.

Vous pouvez déjà les goû ter après cinq jours. Plus la fermentation est longue, plus la saveur est intense. Lorsque la saveur vous convient, vous pouvez placer les légumes au réfrigérateur. La fermenta tion est alors en grande partie stoppée.
Combien de temps puis-je conserver mon kimchi?
Plus il a fermenté long temps, plus les légumes se conserveront longtemps au réfrigérateur. Ainsi, le kimchi qui a été fermenté pendant une semaine seulement se conservera pendant deux à trois semaines. Les légumes qui ont été long temps fermentés peuvent tenir plusieurs mois. Dans tous les cas, vérifiez tou jours l’odeur et l’apparence avant la consommation.
Le liquide devient légère ment laiteux et de petites bulles montent. L’odeur doit être acide mais pas désagréable. Si les légumes commencent à moisir, ils doivent être jetés. Cela signifie que quelque chose s’est mal passé.
Comment voir si la fermentation se passe bien?
Combien de temps les légumes doivent-ils être fermentés?
Kimchi de chou blanc à la pomme

Pour 2 bocaux de 6 dl 500 g de chou blanc 150 g de sel marin env. 1 l d’eau 1 oignon 120 g de carottes 1 pomme rouge, p. ex. braeburn
Pâte de piment 1,75 dl d’eau env. 1½ cs de farine de riz, env. 15 g 35 g de gochugaru (poudre de piment rouge co réenne) ou de piment en poudre 5 gousses d’ail 20 g de gingembre 2 cs de miel


1. Partager le chou en deux et retirer le cœur dur. Le couper ensuite en gros quartiers puis en lanières d’env. 1 cm.
2. Verser l’eau et le sel dans une grande jatte, ajouter le chou, bien mélanger et le malaxer légèrement dans la saumure même. Le laisser ensuite tremper 3-4 h (le chou doit être entièrement immergé; si néces saire, ajouter un peu d’eau).

3. Détailler l’oignon en fines rouelles. Couper les carottes d’abord en tranches d’env. 3 mm, puis en bâtonnets. Partager la pomme en deux, l’épépiner puis la tailler en fines tranches. Réserver le tout.
4. Entre-temps, pour la pâte de piment, mélanger l’eau et la farine de riz dans une petite
casserole puis amener lentement à ébullition en remuant jusqu’à liaison. Retirer la casserole du feu et laisser refroidir. Incorpo rer le gochugaru et laisser la pâte reposer env. 20 min. Hacher grossièrement l’ail et le gingem bre puis les réduire en purée à l’aide d’un robot ménager.
5. Égoutter le chou et le remettre dans la jatte. La remplir d’eau froide, bien rincer le chou et l’égoutter à nouveau. Répéter deux fois l’opération. Le chou devrait être encore très salé. Bien l’essorer.
6. Incorporer l’ail, le gingembre et le miel à la pâte de piment. L’ajouter au chou avec l’oignon, les carottes et la pomme. Mélanger et malaxer le tout de façon à faire pénétrer la pâte de piment.
7. Ébouillanter les bocaux, couvercles compris, et les égoutter. Y répartir le kimchi jusqu’à 2 cm du bord, bien tasser de façon à éliminer l’air emprisonné. Couvrir d’un film alimentaire et fermer avec les couvercles. Laisser reposer 2-3 jours à l’abri de la lumière et à température ambiante jusqu’à formation de bulles. Ouvrir les bocaux et retirer le film alimen taire afin de permettre au gaz s’étant formé de s’échapper. Refermer les bocaux et laisser le kimchi fermenter au moins 5 jours au réfrigérateur. Surveil ler l’évolution en procédant à des dégustations journalières.



Toutes les recettes se trouvent sur migusto.ch








Travailler pendant ses congés
Ils préfèrent garder des vaches, faire les vendanges et transporter des pierres plutôt que de se prélasser sur une plage. Trois jeunes expliquent pourquoi ils font du bénévolat pendant leurs vacances.
Texte: Manuela Enggist
Découvrir la vie paysanne
Aujourd’hui, c’est le quatrième jour que Maria Wagner donne un coup de main sur l’exploitation de la famille Loretz, dans le canton d’Uri.
C’est sa sœur, après avoir entendu parler des missions de montagne de Caritas, qui lui a donné l’idée de passer ses vacances dans une ferme.
Les bénévoles travaillent à la ferme ou sur l’alpage en échange du gîte et du couvert et soutiennent la famille paysanne. «J’aime la Suisse, ses paysages et ses montagnes et je voulais absolument passer du temps ici», explique cette jeune Allemande originaire de Munich.


«Je me suis dit que cela me permet trait de découvrir la vie paysanne de manière authentique. Je voulais aussi avoir un aperçu de l’origine des produits et de la quantité de travail qui se cache derrière.» Cette psychologue de profession ne s’était

Nicolas Büttiker 28 ans, Bâle
Profession: musicien, travaille dans un café et un magasin de disques.
Mission: vignoble Gatluzi à Fläsch (GR)
Maria Wagner28 ans, Munich (D)
Profession: psychologue
Mission: aider Marianne et Wendelin Loretz sur leur exploitation Alpengitzi à Silenen (UR).

jamais rendue dans le canton d’Uri auparavant. Elle a simple ment choisi une région facile ment accessible en train.
Au départ, il était prévu que Maria Wagner aide surtout à la cuisine. Mais lors d’une conver sation téléphonique avec la fer mière, la jeune femme lui a dit qu’elle n’aimait pas vraiment cuisiner. Elle a donc surtout aidé à l’extérieur, à la récolte du foin, au ramassage et au hachage des pommes, à la clôture, au désher bage et à la descente du bétail de l’alpage – ce qui a été le point fort de Maria Wagner. Après sa mission ici, elle partira encore deux semaines à la plage en Ita lie. «Je peux très bien m’imagi ner travailler une semaine de plus sur un alpage pendant mes vacances.» Mais Maria Wagner avait aussi besoin de repos. «La vie à la ferme est très enrichis sante, mais aussi épuisante.»
Devenir vendangeur
«Paresser pendant les vacances n’est pas une option pour moi, cela me rendrait vraiment nerveux. Je connais sais déjà depuis longtemps Heinz Kunz, qui a repris de ses parents le vignoble Gatluzi, à Fläsch (GR), il y a deux ans. Lorsqu’il a commencé à chercher des vendangeurs, il était clair pour moi que je voulais en faire partie. J’avais une idée très romantique des vendanges: je m’attendais à déam buler tranquillement dans les vignes avec un panier en osier sur le dos. Bien sûr, la réalité est tout autre. Je n’ai qu’un seau blanc et un sécateur avec moi. Nous devons couper les grappes de raisin sur les pieds de vigne, ce qui est un travail très répétitif, mais agréable. Cela me permet de décom


presser. Les bonnes années, tout est très simple. Mais les mauvaises années, lorsque le raisin ne se porte pas bien et qu’il est par exemple attaqué par les drosophiles, il faut travailler plus méticuleusement et cueillir les mauvaises grappes une par une. C’est plus exigeant.
J’ai remarqué très vite que les vendanges ne représentaient qu’une toute petite partie de la production du vin. C’est incroyable la quantité de travail que demande un produit de luxe comme le vin! Quand je bois une bou teille de la cave Gatluzi à la maison, je dis toujours à tout le monde que j’ai contribué à l’élaboration de cette bou teille. Comme un figurant dans un film. J’ai fait ma petite part.»
Faire les vendanges aide Nicolas Büttiker à décompresser.










Pendant ses vacances, Ladina Birolini a besoin de faire quelque chose d’utile.
Ladina Birolini27 ans, Schlieren (ZH)
Profession: ingénieure en sciences de l’environnement.
Mission: restaurer un mur de pierres sèches sur l’alpage de Stierenberg dans le Diemtigtal (BE).
Restaurer un mur de pierres sèches
Ladina Birolini examine en secouant la tête la partie centrale du mur de pierres sèches, puis déplace des deux mains une grande dalle de pierre un peu plus vers la gauche. C’est son «point faible», comme elle dit. «Pour que le mur de pierres sèches tienne pendant des décennies, chaque pierre doit être solidement fixée et ne doit pas être inclinée vers le bas.» C’est déjà la troisième fois que Ladina Birolini aide à restaurer un mur de pierres sèches pendant ses vacances. Ces semaines dites de «travail de vacances» sont proposées par la Fondation Actions Environnement en collabo ration avec Pro Natura. «Quand je travaille, je passe de nombreuses heures devant l’ordinateur, alors je cherche toujours une compensation active pendant les vacances.»
Cette année, neuf autres bénévoles prennent part
avec Ladina Birolini à la restauration du mur sous la direction d’un spécialiste. «Il est important pour moi de faire quelque chose d’utile pendant les vacances et les murs de pierres sèches sont précieux pour la biodiversité dans les Alpes.»

Elle apprécie également les échanges avec les autres participants. Ils passent tous la nuit dans la même cabane du Club Alpin Suisse (CAS), cuisinent ensemble le soir, jouent à des jeux de société. «Bien que nous venions d’horizons totale ment différents, tout le monde s’entend bien et nous formons immédiatement une équipe.» La jeune femme entretient encore des contacts avec certains participants des missions précédentes. «Après chaque semaine supplémentaire de réfection de murs de pierres sèches à laquelle nous parti cipons, nous nous écrivons des cartes postales.» MM
Recherche bénévoles
Aider à l’alpage
Depuis quarante ans, CaritasMontagnards met des bénévoles à la disposition de familles de paysans de montagne en situation de détresse ou de stress.
Ils recherchent environ 1200 volontaires, âgés de 18 à 70 ans et en bonne condition physique et mentale.
Période: du printemps à l’automne. Région: les régions de montagne. Infos: www.montagnards.ch
Protéger les forêts
Entretenir les forêts. Entretenir des clôtures de protection contre le gibier. Créer des chemins d’accès. La semaine du Projet Forêt de Montagne est ouverte aux plus de 18 ans, des connaissances forestières ne sont pas nécessaires.
Les bénévoles travaillent en groupes de 6 à 20 personnes sous la direction de professionnels. Période : toute l’année. Région: toute la Suisse. Infos: www.bergwaldprojekt.ch
Empiler des pierres «Pratiquer» la nature. C’est sous cette devise que la Fondation Actions Environnement propose, en collaboration avec l’organisation de protection de la nature Pro Natura, des chantiers de vacances d’une se maine dans les plus beaux paysages de Suisse. Les chantiers profitent intégralement à la nature, il n’en résulte aucun revenu.
Période: du printemps à l’automne. Région: toute la Suisse.
Infos: www.umwelteinsatz.ch et www.pronatura.ch/fr
TESSIN, VALAIS, ENGADINE OU PLUTÔT LA MÉDITERRANÉE?


Les plus belles maisons et appartements de vacances pour un séjour d’automne sont chez nous!
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Une dose géante de plaisir

Le Pérou, terre de couleurs
Diversité. S’il ne fallait qu’un mot pour décrire ce pays d’Amérique du Sud, ce serait celui-là. Le berceau de l’Empire inca se distingue par une incroyable variété de paysages et une gastronomie aux multiples influences.
Le Machu Picchu figure sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1983.
Il fait partie de ces endroits que l’on souhaite visiter au moins une fois dans sa vie. «L’ancienne montagne» – «Machu Picchu» en quechua, la langue des Incas –est le nom donné à une ancienne citadelle inca située à 2430 mètres d’altitude dans la cordil lère des Andes.
La restauration du site donne une bonne idée du mode de vie du peuple indigène qui y vivait. Autrefois recouvert par la forêt
et presque invisible, le Machu Picchu n’a pas été découvert par les conquistadors espagnols.
Ce n’est que grâce à l’homme politique et explorateur améri cain Hiram Bingham que le site est devenu accessible et a été restauré. Les montagnes qui l’entourent sont au moins aussi spectaculaires que les ruines protégées par l’Unesco: elles sont toutes des «Apu», c’est-à-dire des montagnes qui
avaient une signification sacrée pour les Incas. La construction du Machu Picchu a duré une centaine d’années, et elle a été abandonnée précipitamment avant son achèvement.
Pour protéger leurs richesses des Espagnols, les Incas ont poursuivi leur route jusqu’à Vil cabamba; aujourd’hui, c’est éga lement une cité en ruine qui peut être visitée. Pour se rendre
au Machu Picchu, il est néces saire d’avoir des billets, et donc impérativement de réserver via des agences de voyages, par exemple Travelhouse.
Après l’exploration, on pourra assouvir sa faim avec une «Causa», un plat traditionnel d’origine précolombienne, à base de purée de pommes de terre crémeuse, d’avocat et de salade de thon, servi en couches et disposé en rond.

Les salines de Maras produisent près de 250 kilos de sel par mois.
Salines de Maras
De loin, les salines ressemblent à un champ de neige dans un paysage de collines couleur rouille. À chaque virage, plus la voiture s’en approche, l’œil distingue davantage de détails: des bassins plus sombres et plus clairs, des gradins en forme d’escaliers et des canaux.
Aujourd’hui situées à plus de 3000 mètres d’altitude, les salines de Maras étaient autrefois recouvertes par la mer. Les Incas utilisaient déjà les mines de sel et leur sel – non seulement pour aromatiser les plats, mais aussi pour momifier les défunts et comme monnaie – d’où le mot «salaire». Pendant la saison
sèche, les marais salants pro duisent environ 250 kilos de sel par mois, qui sont aujourd’hui exportés dans le monde entier.

Plus le bassin est blanc, plus le processus d’extraction du sel est avancé. Les mines de sel sont exploitées par une coopérative d’environ 300 familles, qui pos sèdent chacune entre dix et quinze bassins; rien n’est trans mis par héritage. Ainsi, toute la population locale est assurée de pouvoir participer aux béné fices, et pas seulement quelques uns. Conseil: après la visite, goûter le chocolat péruvien au sel de Maras.
Moray
D’en haut, on se croirait dans un mandala géant: quatre formes rondes sont encastrées dans la terre, toutes avec des anneaux régu liers de plus en plus petits. Les formations en terrasses de Moray sont vieilles de près de 600 ans et ont été créées par les Incas.
Moray n’était pas une œuvre d’art à cette époque, mais servait de laboratoire agricole: les Incas ont créé différentes conditions cli matiques avec ces terrasses pour expérimen ter la culture de denrées alimentaires. En bas, là où il faisait le plus chaud, ils cultivaient

Les impressionnantes terrasses de Moray, créées par les Incas.
la coca. Au milieu, des fruits comme le lucuma ou le cherimoya poussaient, tandis qu’en haut, l’espace était réservé aux pommes de terre. Aujourd’hui, seule de l’herbe pousse à Moray.
Si vous avez faim après la visite, le restau rant Mil, situé à proximité, vous propose ses merveilles culinaires. L’établissement du célèbre chef péruvien Virgilio Martínez n’utilise que des ingrédients locaux provenant de hautes altitudes: Tarwi, Chapla, Cushuro Alge ou Kaniwa. À tester absolument!

Au Pérou, il existe plus de 6400 variétés de pommes de terre. Une diversité que Manuel Choqque veut mettre en valeur.

Manuel Choqque
Jaune ou blanche, farineuse ou ferme à la cuisson, c’est ainsi que nous connaissons la pomme de terre. Lorsque les Péruviens en tendent cela, ils rient générale ment, gênés. En effet, ils sont ha bitués à autre chose: plus de 6400 variétés de pommes de terre comestibles sont répertoriées par l’État. 380 d’entre elles poussent chez Manuel Choqque, sur les hauts plateaux près de Cuzco. Elles portent des noms évoca teurs comme «Patte de puma» ou «Amaru» et cachent toutes un secret. Brunes et tubéreuses à l’extérieur, comme les nôtres, ces pommes de terre révèlent une vie intérieure colorée: elles sont tantôt violettes – grâce aux antioxydants – tantôt roses –grâce au bêta-carotène. Il s’agirait donc d’un superaliment vieux de 10 000 ans. Manuel Choqque veut faire en sorte que la pomme de terre redevienne un produit prisé non seulement au Pérou, mais aussi dans le monde entier. Jusqu’à présent, sa mission est un succès: il compte parmi ses clients les chefs les plus connus du monde – mais tout le monde peut lui rendre visite. Que l’on soit
Michelle Obama ou Migros Maga zine, Manuel Choqque présente ses protégées avec le même dé vouement et les sert tantôt frites et croustillantes, tantôt cuites à la perfection. Ajoutez à cela une gorgée de son vin de pomme de terre, appelé également Oxalis, et vous vous promettez d’accorder dès à présent une bien meilleure estime à la pomme de terre.
Outre la ferme de Manuel Choqque, le parc de la pomme de terre de Pisac vaut également le détour. La population locale y cultive des pommes de terre rares afin de les préserver. Elle pratique également les techniques de préparation traditionnelles. L’un d’elles consiste par exemple à laisser sécher les pommes de terre au soleil pendant la journée et à les laisser geler la nuit. Après environ huit jours, elles sont dures comme de la pierre et peuvent être conservées jusqu’à dix ans. Avant d’être consommées, elles sont cuites à la vapeur pendant environ 45 minutes et ont alors le goût de 1000 pommes de terre réunies dans un seul tubercule!

Votre programme de voyage

1er jour, vendredi – Trajet jusque sur la Riviera des Fleurs
Trajet en car spécial tout confort à destina tion de la Riviera des Fleurs, où nous sommes attendus à l’hôtel pour un délicieux repas du soir.
2e jour, samedi – Parfumerie à Èze & Carnaval de Nice

Après le petit déjeuner, nous rejoignons la très célèbre Côte d’Azur, pour une première étape dans la ravissante localité d’Èze-Vil lage, où nous visitons l’usine de parfumerie Fragonard. Laissez-vous envelopper par les nombreux parfums – peut-être trouve rez-vous ici votre nouvelle fragrance idéale.
L’excursion se poursuit ensuite par un trajet époustouflant le long des Corniches – avec un panorama imprenable sur la plus belle côte d’Europe, parsemée de criques et de bourgades pittoresques. Nous voici enfin à
Nice, avec ses maisons colorées typiques, son célèbre marché aux fleurs et sa pléthore de jolis cafés, restaurants et boutiques. Avec son casino situé en plein milieu, la Promenade des Anglais est le coeur battant du carnaval, qui a lieu chaque année et dont la première mention remonte à 1294. Admirez le ma gnifique corso fleuri, ses chars multicolores croulant sous les fleurs, ses personnages vê tus de costumes chatoyants et ses créatures comme surgies d’un autre monde! Pour l’oc casion, nous vous avons réservé d’excellentes places en tribune. Repas du soir à l’hôtel.


3e jour, dimanche – Jardins Bioves & Fête du Citron à Menton


Après le petit déjeuner, nous nous dirigeons vers Menton. Protégée par les Alpes-Mari times auxquelles elle est adossée, la ville est réputée pour avoir le climat le plus doux de la Côte d’Azur. D’où la présence de luxuriants jardins où orangers et citronniers prospèrent. Vous pourrez facilement vous en convaincre

lors de la visite des fameux Jardins Bioves. Au coeur du Vieux Menton, on peut aussi admirer nombre de reproductions et de mosaïques faites de citrons et d’oranges. Dernier temps fort de notre escapade, le fantastique «corso des fruits dorés»! Ad mirez le cortège des gigantesques chars décorés d’oranges et de citrons, nul doute que vous serez conquis par le spectacle. Repas du soir à l’hôtel.
4e jour, lundi – Retour en Suisse Après le petit déjeuner, il sera temps de prendre le chemin du retour, la tête pleine d’inoubliables impressions printanières.
Carnaval deCuzco
Quiconque se rend au Pérou ne peut éviter Cuzco: l’ancienne capitale de l’empire inca est située au cœur des Andes, à 3400 mètres d’altitude, à l’entrée de la vallée sacrée. Les Incas la considéraient comme sacrée en raison de la pré sence d’un fleuve qui, sur une lon gueur de 90 kilomètres, assurait la fertilité du sol.
Cuzco est le point de départ de nombreuses attractions tou ristiques comme la lagune Piuray ou le Machu Picchu. Mais la ville elle-même vaut le détour. Les bâtiments sont indéniablement influencés par la conquête espa gnole, le centre historique est particulièrement beau autour de la Plaza de Armas, où se trouvent également les restaurants les plus intéressants de la ville: ils proposent une cuisine classique de haut niveau.


Pour les amateurs de cafés grands crus

















Carnet pratique






Y aller

KLM propose cinq vols quotidiens de Zurich et Genève vers Ams terdam, et trois vols au départ de Bâle. De là, le voyage se pour suit vers Lima. KLM vient de lancer la Premium Comfort Class: la classe intermédiaire offre plus d’espace et d’options de service que la classe économique, à des prix inférieurs à ceux de la Business Class.
Infos: klm.ch
Circuits et activités
Selon les besoins et les envies, Tourisme Pour Tous propose des circuits de plusieurs jours, par exemple un circuit privé guidé de quatre jours dans la capitale Lima. Il comprend entre autres un cours de cuisine, des dégustations dans des restaurants gastronomiques et une visite du marché.
Infos: www.tourismepourtous.ch

Cuzco est la porte d’entrée de nombreux sites incas.
Sur des terres embrasées par le soleil de minuit, découvrez les spectaculaires et majestueux fjords de Norvège, qui sont parfois tellement étroits qu’on a l’impression de pouvoir toucher les montagnes qui s’élèvent de part et d’autre du navire. Pendant l’été 2023, mettez le cap avec nous sur le Nord de l’Europe. On y admire de petits villages à l’architecture résolument scandinave, des maisons de pêcheurs colorées et des églises en bois, avec comme toile de fond, une nature préservée à couper le souffle. Ici le jour et la nuit se confondent sous la lumière toujours présente du soleil de minuit. Une bonne raison de rester sur le pont plus longtemps…









Voyage aller/retour CHF 600.– CHF 5.– CHF 5.– CHF 5.– CHF 5.–





































Dois-je contrôler le smartphone de mes enfants?
Entre la jungle des réseaux sociaux, les sites internet dangereux ou les histoires de harcèlement en ligne, les parents ont parfois besoin de conseils pour accompagner sereinement leur progéniture.

L’activité des jeunes sur leur téléphone est souvent un grand mystère pour les parents. Mais plusieurs études (dont l’Étude JAMES 2016, qui porte sur un échantillon de 1100 personnes entre 12 et 19 ans) ont levé un coin du voile. Ainsi, on sait que le temps d’écran oscille entre trois et quatre heures par jour en moyenne. Et pour y faire quoi? Regarder des photos (93%), liker (82%), regarder des profils (73%) et chatter
(70%) sur Whatsapp. Les plus jeunes (12 13 ans) sont plus enclins que leurs aînés à jouer sur les réseaux sociaux. À noter que 94% des personnes interrogées sont membres d’au moins un réseau social. En tête: Instagram (81%) et Snapchat (80%). Concernant Facebook, 83% des 18 19 ans utilisent ce réseau social tous les jours ou plusieurs fois par semaine, alors qu’il n’intéresse que 18% des 12 13 ans.
À quel âge laisser mon enfant accéder à ce genre d’outils?

La règle du «3-6-9-12» de Serge Tisseron reste valide. Pas d’écran avant 3 ans, pas de console perso avant 6 ans, pas de surf sur internet avant 9 ans, et les réseaux sociaux après 12 ans. Dans la réalité, un quart des 6-9 ans possède un téléphone portable, presque deux tiers des 10 11 ans et quatre cinquièmes des 12 13 ans (Étude MIKE 2017).
«Dans l’inconscient collectif des parents, 12 ans est un peu le seuil à partir duquel ils laissent leur enfant accéder à un portable. Ce n’est pas une question légale, mais à cet âge-là, la demande devient pressante. Or, l’accès au téléphone est aussi un marqueur d’inclusion», observe Jon Schmidt, psychologue et thérapeute de famille à Lausanne.
S’il n’y a pas d’âge pour posséder un appareil, les enfants de moins de 16 ans ne peuvent pas signer un contrat de téléphonie mobile. De même les applications requièrent certains âges légaux: 16 ans pour Whatsapp, pour des raisons de protection des données, et 13 ans pour Facebook et Instagram.
Dois-je surveiller les activités de mon enfant sur les réseaux?
«Beaucoup de parents pensent qu’un enfant, à un moment donné, est en âge d’utiliser un téléphone, parce qu’il en a la connaissance mécanique. Le problème, c’est qu’il y a tout un autre apprentissage: celui de son utilisation relationnelle», sou ligne Jon Schmidt. Contrairement à la voiture, le téléphone s’acquiert sans permis. Mais l’enfant est-il suffisamment mature pour utiliser ces applications?
Pour le savoir, le thérapeute conseille aux fa milles une année test. «On peut lui prêter un téléphone pendant un an. Pendant ce laps de temps, considéré comme une fenêtre d’apprentissage, les parents accompagnent l’enfant en lui disant qu’ils ont le droit de voir ce qu’il fait sur la Toile, en sa présence.» Axée sur le dialogue plutôt que sur le contrôle, cette année d’évaluation doit permettre aux parents de décider si l’enfant est prêt ou non à gérer seul un téléphone portable.
Que font réellement les jeunes sur leur smartphone?Texte: Patricia Brambilla Illustration: Amélie Buri
Comment réagir si je découvre des propos déplacés?
Difficile de faire des généralités. Pour le psychologue, il est important de toujours revenir au dialogue.
«Se demander comment il en est arrivé là, a-t-il été entraîné par des camarades? En général, dans les cas de cyberharcèlement, c’est souvent un tiers qui le signale, avant que les parents ne s’en aperçoivent.»
«La question des réseaux sociaux est autant un apprentissage pour les enfants que pour les parents. Les parents, qui ont grandi sans téléphone portable, sont aussi une génération test, avec plein de questionnements. Encore une fois, l’essen tiel est de ne pas vouloir coincer l’autre, en se cachant sous une fausse identité. Mais si les choses sont dites, pourquoi ne pas être amis sur Facebook avec ses enfants?»

Puis-je lire ses messages à son insu?
Si la frontière est fine entre contrôle et accompagnement, l’important est de ne rien faire en cachette. «Cela risque d’entraîner des comportements cachés de l’enfant sur internet, lequel sera tenté d’ouvrir un autre compte ou de changer le code d’accès du téléphone. La surveil lance totalitaire apaise certains parents, mais n’est pas optimale pour la qualité de la relation parents-enfants», souligne Jon Schmidt. Qui propose de garder quand même un droit de regard sur le comportement de l’enfant tout au long de l’année test. Comme un accord explicite, qui donnera un terreau suffisamment stable pour que l’accompagnement du parent soit vécu davantage comme une élaboration commune que comme un contrôle.
Faut-il me créer un profil sur le même réseau que mon enfant?
Dessus croute de cuir vachette enduite. Doublure cuir. Semelle élastomère antidérapante. Babies: élastique d’aisance sur le coup de pied. Mocassins: 2 élastiques d’aisance côtés.






Babies: Bronze: 87878.008

Bleu Denim: 87878.021

Rouge écarlate: 87878.033











Mocassins: Bronze: 89070.008`

Bleu Denim: 89070.021






Rouge écarlate: 89070.033 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42 79.90 découverte -10.-: 69.90





























Oui, mais progressivement. Aux parents de respecter espaces et conversations virtuelles au fur et à mesure que l’enfant grandit. À eux aussi d’apprendre à lâcher le contrôle. «Certains enfants ont des trackers dans leur sac pour que leurs parents, angoissés, puissent les suivre à chaque instant. Ce qui crée un sentiment de permanence du lien. Mais ce besoin est problématique et étouffant pour l’en fant, qui n’apprend plus à s’autonomiser ni à développer des ressources en luimême, essentielles à sa construction.»


Autre aspect soulevé par le psychologue: à cause des réseaux sociaux et d’inter net, le monde de la maison est à l’exté rieur et le monde de l’extérieur est dans la maison. «Cette perméabilité entre l’intérieur et l’extérieur fait que certains parents en savent plus sur leurs enfants via Tik Tok que via les discussions autour de la table. Cette nouvelle donne crée parfois des impasses dans le dialogue.»
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Jon Schmidt, psychologue et thérapeute de famille à Lausanne.
Et quelles conséquences?
Un like ou un simple retweet (de propos diffamatoires par exemple) peuvent avoir des conséquences juridiques. «En cas d’infraction de la part d’un mineur, la responsabilité incombe aux parents.
Mais beaucoup de lois autour des réseaux sociaux sont encore en construction, et la frontière entre liberté d’expression et cyberharcèlement est parfois floue», précise Jon Schmidt. D’autant qu’il n’existe pas, en Suisse, d’article du Code pénal pour punir le (cyber)harcèlement. Aux yeux de l’institu tion Prévention suisse de la criminalité, «le cyberharcèlement n’est pas un délit».
Dans la pratique, le thérapeute observe que les constats de propos problématiques se font souvent en ligne par des tiers qui les signalent: «Il arrive que la victime dépose une plainte contre l’auteur des propos ou auprès du réseau social, lequel peut prendre la décision de fermer le compte. Concernant les cas de cyberharcèlement à l’école, ils se résolvent souvent par la médiation.» MM

Idéal comme cadeau ou à savourer soi-même
«En cas d’infraction de la part d’un mineur, la responsabilité incombe aux parents»
N’est-il pas sain de laisser un espace secret à ses enfants?







































MigrosVaud
Recycler plutôt que jeter
Un an après le lancement de la reprise du plastique à Migros Vaud, près de vingt tonnes ont déjà pu être récoltées. Un premier bilan positif qui a encouragé la coopérative à développer de nouveaux points de collecte.
Texte: Christel GrinLes emballages plastique garantissent l’hygiène et préservent la qualité des ingrédients qu’ils contiennent. Ils assurent aussi la conservation des produits et contribuent à réduire le gaspil lage alimentaire. Cependant, le plastique finit souvent incinéré ou, pire encore, dans la nature.
Un premier bilan encourageant Depuis un an, Migros Vaud pro pose une alternative qui permet de boucler le cycle du plastique: les clients de la région lausan noise ont la possibilité d’acheter un sac de collecte spécifique qu’ils remplissent de leurs em ballages plastique usagés avant de les ramener aux magasins Migros participant à l’opéra tion. Les déchets ainsi récoltés sont ensuite triés et recyclés, notamment pour permettre

la fabrication de nouveaux emballages.
Douze mois après le lancement de cette initiative sur sol vaudois, les constats sont largement posi tifs: «Notre clientèle a vraiment bien joué le jeu, tant au niveau quantitatif que qualitatif. Nous avons récolté près de 20 tonnes de plastique, soit l’équivalent de 1500 palettes. Le contenu des sacs nous permet d’obtenir un taux de recyclage de 94%, ce qui est extrêmement élevé sachant que l’exigence du Conseil fédéral est fixée à 70%», détaille Philippe Fernandez, répondant Généra tion M à Migros Vaud.
Ce fort taux s’explique par le tri effectué manuellement au Centre intercommunal de traitement des déchets de la ville de Lausanne, partenaire de la coopérative sur ce projet. Toute fois, cette manière de faire a ses
limites: le volume traité est plus restreint que lorsque l’automati sation est utilisée. «C’est pour cette raison qu’au départ nous avons proposé une collecte dans six points de vente lausannois alors que notre potentiel est bien plus élevé», précise encore Philippe Fernandez.
Deux points de collecte supplémentaires Toutefois, face au succès de l’opé ration, tous les acteurs impliqués dans la chaîne de recyclage se sont mobilisés. «Les spécialistes en logistique sont parvenus à faire évoluer les processus. Le tri a pu être simplifié, passant de sept à deux catégories. Cela va permettre de traiter une plus grande quantité», se réjouit le répondant de Génération M. Conséquence directe de cette amélioration, le nombre de
magasins équipés de conteneurs spécifiques pour la récolte de plastique va passer de sept à neuf d’ici la fin du mois d’octobre. Les supermarchés Migros du Croset et de l’EPFL, sur la commune d’Écublens, vont ainsi rejoindre les MMM Métropole Lausanne, MMM Romanel, MM Bergières, MM Chailly, MM Closelet, M Cour et M La Sallaz. «Nous sommes ravis de cette évolution qui va dans le sens de notre vision à long terme en matière de recyclage et de développement durable. Mais nous espérons qu’il ne s’agit là que d’une étape. Dans un futur proche, nous aimerions pouvoir élargir encore la zone géographique de récupération et ouvrir des points de récolte à Aigle et Yverdon afin de mieux couvrir le périmètre de la coopérative», ajoute Philippe Fernandez. MM
Grâce au système de recyclage du plastique mis en place par Migros Vaud, 94% des déchets de plastique récoltés sont recyclés, notamment pour fabriquer de nouveaux emballages.






















MigrosVaud
«Migros prend à cœur de garantir un ancrage local fort»
Benjamin Bonnivard est acheteur pour Migros Vaud, un métier qui incarne le lien fort entre la coopérative et sa région . En contact avec les petites entreprises et divers fournisseurs du canton, il sélectionne les produits régionaux que vous retrouvez en magasin.

Texte et photo: Nathalie Beetschen
Benjamin Bonnivard, c’est quoi être acheteur à Migros Vaud?
C’est un métier très varié qui combine le travail sur le terrain, en magasin et au bureau. Il se focalise principalement sur la sélection des produits qui seront vendus dans les points de vente, la négociation des prix d’achat et des volumes. Migros a à cœur de garantir un ancrage local fort et une diversité régio nale dans ses rayons. Ainsi, chaque coopérative propose dans son assortiment une grande va riété de produits élaborés dans la région. C’est très stimulant d’être un maillon de cette chaîne qui permet de faire rayonner auprès
de notre clientèle la passion et la créativité des acteurs économiques locaux.
Et quels sont les produits vaudois préférés de notre clientèle?
Ce sont des produits qui portent le label «De la région. Pour la région.»: notamment les œufs, le poulet et la saucisse au chou, un grand classique de notre canton.
C’est un label pas comme les autres qui symbolise, depuis plus de quinze ans, l’ancrage profond de chaque coopérative dans sa région. Pour porter ce sceau, il faut pouvoir assurer la régionalité de son entreprise, tant dans sa localisation que dans l’origine
des ingrédients, de la production et de la logistique. Tout doit être fait sur le sol vaudois.
Les produits bio, tous labels confondus, ont le vent en poupe. Qu’en est-il de la coopérative Migros Vaud? L’assortiment bio est effective ment très apprécié et il ne cesse de s’agrandir. Nous faisons régulièrement des actions durant l’année, permettant de faire découvrir la diversité de l’offre à la clientèle. En outre, Migros va même plus loin, en proposant également des produits Demeter, un label certifiant une agriculture biodynamique particulièrement
respectueuse de l’environnement et des animaux.
Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier?
Ce qui me passionne dans ce travail, c’est de pouvoir participer à diversifier les gammes de produits proposés en magasin. Repérer les tendances, rencon trer des producteurs, créer des partenariats, mais aussi dévelop per de nouveaux produits qui seront proposés dans les rayons de demain. MM
Vous désirez faire carrière à Migros
Vaud? Trouvez plus d’informations ici.































































tonnes de détritus biologiques sont transformées chaque année, dont 44% proviennent des déchets de cuisine ou de jardin.
Des déchets très utiles
Ne jetez pas vos détritus organiques! Ils peuvent être récupérés, transformés en compost et servir par exemple à produire de l’électricité.
Texte: Thomas Piffaretti
80%
des déchets de cuisine pourraient être utilisés pour produire chauf fage et électricité. Aujourd’hui, seuls 45% sont collectés.
P ersonne ne souhaite que les restes du poisson consommé l’avant-veille n’embaument sa cuisine ou que cette dernière ne se transforme en nid à petites bêtes qui viennent se délecter d’éplu chures de carottes. Ces désagré ments comptent parmi les prin cipales raisons pour lesquelles les ménages renoncent à adopter une poubelle verte chez eux, relève Biomasse Suisse, associa tion qui regroupe les principaux acteurs impliqués dans l’exploi tation des déchets biologiques.
La faîtière estime en effet que seuls 45% des déchets de cuisine sont collectés et transformés pour produire de l’énergie. Le reste finit dans une poubelle standard.
Dommage quand on connaît le potentiel que représentent les déchets organiques. Et d’autant plus regrettable quand on peut éviter les principaux désagré ments liés à la présence d’un compost chez soi en appliquant quatre conseils très simples:
Bien choisir son matériel Équipez-vous d’un bac vert spécialement conçu pour le compost et de sachets biodégra dables. Ces dispositifs assurent une aération des déchets qui limite les mauvaises odeurs en séchant les aliments.

Définir le meilleur emplacement
Plus il sera au frais, moins votre compost risquera de développer
effluves nauséabonds et mou cherons. Ainsi, si vous en avez la possibilité, installez-le à l’ex térieur, et si ce n’est pas le cas, évitez la proximité d’une source de chaleur.
Identifier le point de collecte le plus proche Et, lorsque vous vous y rendez, il est préférable de transporter le sac compostable dans le bac; le sachet se décompose rapidement et peut craquer.
Vider le bac fréquemment Le temps favorise la décomposi tion des déchets et donc les potentielles nuisances. Pensez à amener votre compost au point de collecte au moins une fois par semaine.
Photo:



















2mois, c’est le temps nécessaire pour transformer les déchets que vous avez compostés.
Les épluchures de fruits et de légumes et les restes de végétaux peuvent être facilement trans formés en compost.

Celui-ci est utilisé comme engrais pour les cultures ou comme biogaz qui servira à produire de l’électricité.
10 000
Chez Romande Énergie, l’électricité issue de l’exploitation de la biomasse repré sente 6% de la production totale, soit les besoins d’environ 10 000 ménages.
Que mettre dans le compost?
Peut-on y jeter les coquilles de moules, ou une carcasse de poulet ou de poisson? Il n’existe pas de consensus sur ce que l’on a le droit ou pas de jeter dans sa poubelle verte. Pour cette raison, certaines com munes acceptent des déchets verts que d’autres refuseront. Il convient donc de vous renseigner auprès de votre municipalité.
Mais de manière générale, Biomasse Suisse indique qu’une poubelle verte peut accueillir:

Épluchures des fruits et légumes
• Déchets de salade
Noyaux de fruits
Fruits et légumes qui ne sont plus comestibles
Restes de repas non consommés
Et aussi important que de savoir ce que l’on peut recycler, il faut aussi connaître les produits à ne surtout pas jeter dans sa poubelle verte. Là également, les pratiques peuvent diverger. Mais il est acquis que certains produits n’ont rien à faire dans un compost, tels que:
Toute matière non organique
• Mégots de cigarette
• Couches pour bébé Litière pour chat
• Médicaments
Par ailleurs, sachant que l’on considère que près de 30% du poids de la poubelle d’un ménage qui ne trie pas ses rebuts de cuisine est constitué de déchets orga niques, adopter ces bons réflexes parti cipe à limiter les sacs-poubelles utilisés.
De fange verte à fée bleue
Les déchets verts collectés, issus des ménages mais également de l’agriculture, sont une source d’énergie précieuse. La fermenta tion de cette biomasse génère un gaz qui peut ensuite être utilisé pour produire de l’électricité ou être injecté dans le réseau de chauffage.
Et ce n’est pas sa seule vertu, note Romande Énergie, qui exploite au jourd’hui trois centrales qui transforment cette ressource en énergie thermique ou électrique. En effet, la biomasse est une ressource renouve lable, au bilan carbone neutre en CO2 et peu coûteuse en comparai son d’autres sources d’approvisionnement. Par ailleurs, on la trouve en quantité suffisante en Suisse, ce qui la rend peu sensible aux fluctuations des marchés, contrairement à d’autres sources d’énergie comme le pétrole.
Des qualités qui incitent les producteurs d’éner gie à investir dans le secteur et celui-ci trouve son public. Ainsi, le nombre de ménages qui sont fournis en biogaz ne cesse d’augmenter. Ils étaient 10 000 à être alimentés en électricité issue de la transforma tion de la biomasse en 2006 et sont désormais plus de 70 000
Si vous souhaitez être approvisionné en éner gie issue du traitement de la biomasse, rensei gnez-vous auprès de votre fournisseur. MM





























































































Votre legs à la nature

























































Vous souhaitez connaître les options qui s’offrent à vous Vous avez un objectif important ou des questions précises en tête Je vous fournirai volontiers des conseils personnalisés Nathalie Schaufelberger Ligne directe : 061 317 92 26 nathalie.schaufelberger@pronatura.ch



































Un camaïeu de lacs de montagne
En pleine saison des randonnées automnales, cap sur les étendues d’eau en altitude, qui nous en font voir de toutes les couleurs! À commencer par l’élégant lac Lioson (VD) et ses teintes émeraude.

Qui veut grimper au lac Lioson doit tourner le dos aux remontées mécaniques, qui lacèrent le flanc des Gros et Petit Van. Bien sûr, ce lac de mon tagne ultra-connu des promeneurs du dimanche peut s’atteindre assez faci lement en voiture, un parking étant situé en contrebas (à 35 minutes de marche). Mais on peut aussi réaliser une boucle parfaite et empoigner les bâtons dès le col des Mosses. Le petit chemin goudronné qui s’échappe à travers les appartements de vacances plonge vite dans les pâturages, où ne flottent plus en cette saison que les têtes hautes et roses des renouées bis tortes. Le chemin est bien balisé, mais mieux vaut suivre toujours la direc tion Lac Lioson via Pra Cornet pour
une montée digressive, en douceur et particulièrement bucolique.
On traverse ainsi des paysages ty piques des Préalpes, vallonnés à ravir, avec quelques collines huppées de sa pins et le bruit régulier des sonnailles. On monte à peine, puis on redescend suivant un petit lacet de goudron (chemin des Preisettes), qui sautille à travers les pâturages en longeant une forêt. L’herbe vire déjà à l’ocre par endroits, sonnant le glas de l’été.
Un coin à champignons Une fois traversé le ruisseau, qui court vers l’Hongrin, on reprend l’as cension dans un fumet de sous-bois et de champignons. D’ailleurs, un bataillon de cueilleurs quadrille justement la zone, panier au bras.
Les mycologues du jour sont en fait en semaine de formation avec la VAPKO (association suisse des organes officiels de contrôle des cham pignons) et ramassent tout ce qu’ils trouvent pour les vertus de la connais sance plutôt que la cassolette. Bolets à beau pied, clitocybes géotropes, écail leux, cortinaires, amanites sont en suite déposés et classés dans l’herbe à la façon d’un tableau d’entomologiste.
Tandis qu’un petit écureuil noir semble écouter de loin le cours de mycologie, on bifurque à droite sur un sentier forestier, qui glougloute sous les épicéas. L’ascension est vite agré mentée par des sculptures en bois, sorcière, lutin, loup et autre sage des forêts à longue barbe. La porte des conifères s’ouvre soudain sur
Texte: Patricia Brambilla Photos: Christophe Chammartinun pâturage, le replat de Pra Cornet, où flotte le petit drapeau de la buvette des Charmilles. Cinq tipis attendent le dormeur aventureux, tandis qu’au loin se dresse la molaire de la Gummfluh.
Ce haut plateau est un paradis pour les yeux, une place de jeux pour les fondeurs en hiver, et aussi le dernier point de ravitaillement avant la grimpette. Un self-service La Roulinette propose à point nommé ses produits du terroir, fromages d’alpage, caramels et pommade de consoude (excellent anti-inflamma toire!). S’y trouve aussi le charmant refuge de Pra Cornet, ouvert qu’en hiver (fin novembre à mi-avril), auquel on tourne le dos pour attaquer le rush final. Un solide «reck», qui
serpente sous la muraille. On croit atteindre le lac en arrivant en haut, mais non! Il faut encore s’enfiler sur un sentier herbeux, traverser un pâturage aux rumex calcinés par la canicule, franchir un portail qui, croiton, ouvre enfin sur la gouille bleue… mais non, il déboule sur l’abîme.
Le lac dans un écrin de silence

Le sentier se fait soudain terreux, étroit, à flanc de coteau, avec une jolie dérupe sur la droite, heureusement masquée par de petites frondaisons.
Les rondes Préalpes ont aussi leurs à-pics, leurs vertiges cachés sous les crêtes. On garde donc le pied attentif et, le temps d’une dernière montée, surgit soudain, comme par magie, le lac Lioson. Il est là, petite perle verte

enchâssée dans les crocs du Châtillon. Silence parfait à part le souffle râpeux des vaches et les cris de marmottes qui ricochent dans l’éboulis, là où la montagne vomit son lot de grenaille. Il faut faire le tour du lac (vingt mi nutes) pour en mesurer l’étendue, plus grande qu’au premier abord, avec ses grèves quasi balnéaires, sa peau irisée, ses profondeurs émeraude, turquoise et réséda, bourrées d’alevins. Les pêcheurs d’ailleurs ne sont pas loin. Mais ce jour-là, aucune truite ne se profile au bout de la cuillère… Les infatigables mollets attaque ront le Pic Chaussy (1 h 30 jusqu’au sommet), les autres amorceront le retour par la route, juste à côté du res taurant. Une descente moins buco lique, mais totalement efficace. MM

Carnet de route
Départ et arrivée: col des Mosses (VD)
Comment s’y rendre: en voiture jusqu’à Aigle, puis suivre Ollon, col des Mosses. Parking gratuit au col. En train jusqu’à Aigle, puis changer pour Le Sépey, et bus TPC jusqu’au col des Mosses. Infos sur www.tpc.ch
Durée: 3 h 30 (sans les pauses)
Distance: 9,1 km
Dénivelé: 533 m montée/descente
Difficulté: niveau T2, balisé blancrouge-blanc
Pour les enfants: petit parc anima lier avec poules naines, lapins et lamas, à côté du restaurant du lac.
Le chemin qui mène au lac serpente dans un paysage pittoresque. Surplombé des pics du Châtillon, le lac Lioson offre un espace paisible très apprécié des pêcheurs.

























































Des lacs de toutes les couleurs
Lac Vert


Une grande virée panoramique, plutôt exigeante, sur les lieux d’estive du val d’Illiez (VS). On monte en télécabine depuis Champéry jusqu’à la Croix-deCulet, où un restaurant panoramique tutoie les Dents-du-Midi. Il faut ensuite attaquer la montée jusqu’aux Portes de l’Hiver, un haut plateau de bergers où scintille l’idyllique lac Vert (1973 m). Le refuge de Chésery, ancienne étable du XIXe siècle, y propose de savoureux produits locaux (fermé en hiver). Compter quatre heures pour la boucle, mais possibilité de raccourcir le parcours grâce aux remontées mécaniques.

Infos sur www.lacvert.ch
Photos: valais.ch/DR, valdherens.ch/DR, Fribourg Tourisme/DR
Lac Bleu
En partant du hameau de La Gouille, entre Évolène et Arolla (VS), on s’offre une solide mais courte grimpette (1 km et 250 m de dénivelé) à tra vers mélèzes puis rhododendrons. On est toujours content d’apercevoir la buvette Chez Léon (crêpes et raclettes), puis le lac Bleu (2090 m) juste derrière. Turquoise, limpide et d’une beauté magique. La descente par le hameau de Lu Vartsé vaut le détour.
Infos sur www.valdherens.ch
Lac Noir
Parfait pour une sortie en famille, le tour du lac Noir (FR) se fait en deux heures et même avec une poussette. Un endroit chargé en contes et légendes, qui veut que les eaux sombres doivent leur couleur à un géant qui s’y serait lavé les pieds… Sentier de la sorcière, dragon, cabane, tout y est pour amuser les plus petits. Les plus grands s’éclateront avec la luge d’été et les trottinettes.
Infos sur www.fribourgregion.ch/fr/schwarzsee/
N’attends pas pour en profiter!


















































Rêvons-nous toutes les nuits?

Oui. Tout comme le cœur, le cerveau est constamment en activité. Il ne s’éteint donc pas la nuit, c’est pour quoi nous sommes toujours conscients. On peut même rêver pendant une anesthé sie, mais on ne s’en souvient généralement pas.
Pourquoi oublions-nous si vite nos rêves?
Lorsque nous dormons, le cer veau a d’autres tâches et fonc tionne dans un mode différent de celui de l’état éveillé. Comme pour un ordinateur, un autre programme tourne alors en ar rière-plan. Lorsque nous nous réveillons, le cerveau doit passer complètement du mode som meil au mode éveil, ce qui peut prendre jusqu’à 15 minutes. Pen dant cette phase de transition, les rêves se perdent facilement. Plus vite nous nous réveillons complètement, plus vite nous oublions les rêves.
Pourquoi rêvons-nous?
Puis-je apprendre à me souvenir de mes rêves?
Oui, c’est relativement facile. Posez un stylo ou votre smartphone sur la table de nuit. Au réveil, restez allongé un moment et rejouez mentalement ce dont vous avez rêvé, comme si vous appreniez un poème, puis notez-le tout de suite après. Le simple fait de prendre la résolution de tenir un journal des rêves peut aider à mieux s’en souvenir.
Texte: Susanne Schmid Lopardo Illustration: Lina Müller

Quand rêvons-nous?
Lorsque nous dormons de manière générale, mais de manière plus intense pendant le sommeil dit paradoxal, ou REM, qui est l’abréviation de Rapid Eye Movements (mouvements oculaires rapides). Pendant cette phase, le cerveau est beaucoup plus actif que pen dant le sommeil profond, c’est pourquoi nous rêvons plus intensément.
De quoi rêvonsnous le plus souvent?
Du travail et des choses qui nous préoccupent pendant la journée. Une étude dans laquelle nous avons demandé aux participants de tenir un journal de leurs rêves a montré que 17% des rêves portaient sur le travail.
Si une personne vit en couple, son partenaire ap paraît dans environ 20% de ses rêves. Les thèmes principaux sont alors généralement les activités en commun, la sexualité étant moins mise en avant. Les enfants appa raissent également sou vent. Les étudiants qui étudient toute la journée rêvent cependant rare ment de cela la nuit, mais plutôt de leurs amis et d’activités sociales.
Pourquoi rêvons-nous?
La science ne peut pas l’affir mer avec certitude à ce jour.
L’une des fonctions les plus importantes du cerveau pendant le sommeil est la consolidation de la mémoire.
Les informations que nous avons absorbées pendant la journée sont récupérées et enregistrées. Cela nous permet de consolider ce que nous avons appris dans notre mémoire à long terme.
La science définit les rêves comme des expériences subjectives vécues pendant le sommeil. On ne sait pas s’ils jouent un rôle dans l’enregistrement des informations. Peut-être rêvons-nous simplement pour ne pas nous ennuyer, comme l’ont suggéré des enfants interrogés par une psychologue zurichoise.
Ces rêves de poursuite sont-ils fréquents?

Ils nous montrent les expé riences vécues sous un nou vel angle, de manière créa tive et avec des sentiments intenses. Cela peut donner naissance à des idées auxquelles nous n’aurions peut-être pas pensé à l’état éveillé. Mais ils peuvent aussi nous aider à mieux comprendre une situation. Prenons le rêve de pour suite: nous avons peur et nous fuyons, mais quoi que nous fassions, nous conti nuons à être poursuivis, jusqu’à ce que nous nous réveillions dans la peur et l’angoisse. Le rêve de poursuite nous montre que s’enfuir ne sert à rien. Cela signifie que nous devrions faire face aux problèmes et développer une stratégie pour les gérer. Le rêve de poursuite est une version dramatisée d’un sujet qui nous préoccupe pendant la journée.
Nous estimons que jusqu’à 5% de la population fait un cauchemar environ une fois par semaine ou plus, c’est-àdire assez souvent pour que cela les affecte aussi pendant la journée. Un cauchemar est un rêve qui suscite de fortes émotions négatives, comme la peur, le dégoût ou la tristesse et qui est associé à un sentiment d’impuis sance. Dans une étude que j’ai réalisée sur le sujet, les rêves de chute arrivaient en tête, les rêves de poursuite étaient également souvent cités. Les cauchemars sont beaucoup plus rares que les rêves normaux. Mais comme ces rêves anxiogènes restent plus longtemps en mémoire, nous pouvons parfois nous en souvenir des années plus tard.
Que puis-je faire contre les cauchemars?
Les hommes et les femmes rêvent-ils différemment?
Les hommes rêvent plus souvent de sexe et leurs rêves se déroulent plus sou vent à l’extérieur. Ils rêvent en outre davantage d’agres sion physique. Les femmes, quant à elles, sont plus pré occupées par des problèmes interpersonnels. Il semble que certains préjugés clas siques sur les différences entre les sexes dans la vie réelle apparaissent égale ment dans les rêves.
Il existe un exercice simple: rejouez le cauchemar mentalement lorsque vous êtes éveillé et imaginez comment vous pouvez chan ger la situation: si vous êtes poursuivi, ne vous sauvez pas, mais imaginez deux al liés puissants, retour nez-vous et regardez ce qui se tient derrière vous. Si vous vous exercez à faire cela pendant deux semaines, une fois par jour et pendant cinq minutes avec le même rêve, il changera. Cela fonctionne très bien, comme nous l’a montré une étude que nous avons récemment menée sur les cauchemars. Pour 80 à 85% des personnes, l’exer cice a été bénéfique. MM
* Le professeur Michael Schredl est directeur scientifique du laboratoire du sommeil à l’Institut central pour la santé mentale de Mannheim (D).
Que signifient les rêves et que pouvons-nous en apprendre?
Je veux rentrer à la maison!
Chaque enfant en fait l’expérience à un moment donné: il dort pour la première fois loin du domicile, en camp de vacances, chez sa tante ou ses grands-parents. Mais que faire si la séparation avec maman et papa est difficile?








«L’ennui de la maison fait partie du processus de développement, c’est une réaction tout à fait nor male», explique Lisa Werthmüller, coach parentale, qui a ouvert son propre cabinet de conseil psycho logique et pédagogique à Berne. La question de savoir si et combien un enfant souffre d’une séparation ne dépend pas tellement de l’âge. Son tempérament et sa personnalité revêtent un caractère bien plus im portant – par exemple, s’il lui faut généralement beaucoup de temps pour se confier à quelqu’un. Les expériences déjà faites avec les
séparations jouent également un rôle. Tout comme l’état d’esprit actuel de l’enfant: les disputes entre parents ou l’arrivée d’un frère ou d’une sœur peuvent le déstabiliser et rendre la séparation plus difficile. «Mais les parents eux-mêmes jouent aussi un rôle majeur, précise Lisa Werthmüller. Leurs inquiétudes et leurs doutes déteignent sur les petits. Les en fants ont de véritables antennes.» La préparation à la séparation est également capitale. Lisa Werthmüller prodigue ses conseils pour préparer au mieux les enfants à une séparation temporaire.
Expliquer ce qui va se passer
Si les enfants ont un fort besoin d’être rassu rés, il est important d’aborder avec eux ce qui les attend au camp de vacances afin qu’ils puissent s’y adapter. Pour les plus petits, qui partent en vacances avec leur tante ou leur marraine, créez éventuellement à l’avance un planning hebdomadaire avec différentes cou leurs afin qu’ils sachent mieux ce qu’ils feront sur place. Invitez une nouvelle fois la marraine ou la tante avant le séjour prévu.

Prendre les peurs et les angoisses au sérieux
N’infantilisez pas votre enfant, ne lui donnez pas de conseils bien intentionnés! Au lieu de cela, faites preuve de compréhension pour la situation et deman dez-lui concrètement: «Qu’est-ce qui t’inquiète?», conseille Lisa Werthmüller. Pour le rassurer, il faut trouver le bon équilibre entre l’empathie («Je peux comprendre tes préoccupations») et l’encouragement («Je te fais confiance»).
Aider à se souvenir de la maison
Donnez à l’enfant sa peluche préférée, assurezvous éventuellement de pouvoir le contacter en cas d’urgence.

Développer des stratégies ensemble














Réfléchissez à la façon dont l’enfant pourrait réagir dans des situations concrètes – par exemple, s’il peine à s’endormir dans un environnement étranger. L’enfant peut-il se tourner vers une personne en particulier dans le camp de vacances s’il a besoin d’être rassuré? Discutez-en à l’avance et passez la situation en revue de manière concrète. Ainsi, s’il rencontre des difficultés dans le camp, l’enfant saura quoi faire.




Bien évaluer la situation en amont
Mon enfant est-il prêt pour le camp de vacances, pour pas ser la nuit chez sa tante ou ses grands-parents? «En cas de doute, il est préférable d’attendre un an de plus et de ne pas en demander trop à l’enfant», explique Lisa Werthmüller.
Les parents disent souvent: «Mon enfant devrait déjà être capable de faire ça!» ou «D’autres enfants font ça aussi!»
Cependant, si les parents mettent une pression excessive, cela a tendance à être contre-productif. Mieux vaut donc accepter le développement personnel de l’enfant et le laisser évoluer à son rythme. MM









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Sudoku
Comment participer
Prix principal (mot en orange):
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SMS: envoyez MMF1 suivi de la solution, vos nom et adresse au 3113 (Fr. 1.–/SMS)
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Internet: migrosmagazine.ch/mots-fleches (gratuit)
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Internet: migrosmagazine.ch/mots-fleches (gratuit)
Délai de participation:
dimanche 2.10.2022, à minuit
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Gagnants n°
Prix principal: Gagnants «en plus»: Emilienne Juillerat, Bellelay BE et Therese Müller-Frank, Rickenbach LU Stéphane Héritier, Uvrier VS et Yolanda Monsch-Dietisheim, Saint-Gall 37
Conditions de participation:
Sont autorisées à participer toutes les personnes domiciliées légalement en Suisse ou dans la Principauté du Liechtenstein et âgées de 18 ans révolus. Les collaborateurs de l’organisatrice du concours, ainsi que les associations de jeux-concours, les services automatisés et les autres services de participation professionnels et commerciaux ne sont pas autorisés à concourir. Les gagnants seront informés par e-mail, et leurs noms et localités seront publiés.
Comment participer
Téléphone: 0901 000 864 (Fr. 1. /appel)
Remplissez les cases vides avec les chiffres 1 à 9. Chaque chiffre ne peut apparaître qu’une seule fois dans chaque rangée, chaque colonne et chacun des neuf blocs 3×3. La solution s’affiche dans les cases orange, de gauche à droite.
SMS: envoyez MMF4 suivi de la solution, vos nom et adresse au 3113 (Fr. 1. /SMS)
Exemple: MMF4 456 Hugo Lexemple, Rue Lexemple 44, 1200 Modèleville
Internet: www.migrosmagazine.ch/sudoku (gratuit)
Délai de participation:
dimanche 2.10.2022, à minuit

















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Quiz
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Répondez aux questions du quiz. En reportant les lettres corres pondant aux bonnes réponses dans la grille de solution, vous trouverez le mot code.
Paroli
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Remplissez la grille avec les dix mots. Chaque case de 1 à 5 correspond à une lettre de la solution.
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C C D P P P R R S S A I I A O R A E E P B V S L R E M G S I I I S E T M E I T R N L I T E I T O E I E I P T U C T N R T T S E E R E E A C E S E S S S S S L E S
Comment participer
Téléphone: 0901 000 862 (Fr. 1. /appel)
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Exemple: MMF2 HIBOU Hugo Lexemple, Rue Lexemple 44, 1200 Modèleville
Internet: www.migrosmagazine.ch/quiz (gratuit)
dimanche 2.10.2022,
Délai de participation: Conditions de participation: sur la première page de jeux
Solution:
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Comment participer
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Bimaru
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Le chiffre à côté de chaque colonne et de chaque ligne indique le nombre de cases occupées par les navires. Ils ne peuvent pas se toucher et doivent être complètement entourés par l’eau, sauf s’ils touchent le bord.
Sudoku
Sudoku gagnants n° Stäubli, Oftringen
S O PLa sourceLe ruisseau La cascade Comment s’appelle une figure de jonglage simple?Quelle comète revient dans le voisinage de la Terre tous les 76 ans? N T UHallal Halley HollowR S ELiza Minnelli Emmylou Harris Marilyn Monroe
En 1962, qui a chanté une chanson d’anniversaire au président John F. Kennedy?
L’inventrice de CoffeeB
Créer un café en capsule sans capsule? Caroline Siefarth et son équipe ont relevé le défi avec un sèche-cheveux et beaucoup de tolérance à la frustration.
Texte: Yvonne Samaritani Photos: Basile Bornand
«
C’est agréable de pouvoir enfin dire à ma famille ce sur quoi je travaillais depuis si longtemps.»
Quand Caroline Siefarth, 36 ans, dit cela, on se rend compte qu’elle s’est allégée d’une bonne partie du poids qu’elle portait sur ses épaules ces dernières semaines. Pendant cinq ans, la technologue en denrées alimentaires a travaillé sur un projet tellement confidentiel qu’elle n’en a parlé à personne. Ceux qui n’avaient pas signé de clause de confiden tialité ne devaient rien savoir. Aujourd’hui, CoffeeB est enfin sur le marché et tout le monde veut en savoir plus sur la fabrica tion des petites boules de café.
Depuis qu’elle a obtenu son titre d’analyste d’arômes, Caroline Siefarth travaille pour l’entre prise Delica de Migros Industrie, à Birsfelden (BL). Elle a d’abord développé des produits laitiers, puis est arrivée au café par le biais des produits à base de café au lait. «J’ai progressivement approfondi mes connaissances du café», dit elle. La jeune femme n’entend pas s’arrêter de sitôt de touiller le café durable. «Peu de choses sont aussi merveilleuse ment complexes que le café.»
Avec trois fois rien «Nous sommes partis de rien. Une balance, des gobelets, une presse manuelle, une cuillère, un tamis,
un sèche cheveux, et c’est tout», se souvient Caroline Siefarth. En fait, rien n’était encore clair dans son esprit, sauf cette idée fixe: «Faisons une capsule sans cap sule.» À Migros, on s’était mis en tête de développer un système de capsules de café qui se passerait de capsule, pour lutter contre les 100 000 tonnes de déchets de capsules produites chaque année dans le monde. Une ambition que Caroline Siefarth avait commen tée à l’époque en ces termes: «Waouh, ça ne va pas être facile!» Et elle avait raison. Comment presser du café pour en faire une boule? Comment le café torréfié tient il en place? Comment une telle boule résiste t elle au
transport? Caroline Siefarth et son équipe ne se souviennent plus de toutes leurs tentatives. Mais ils n’ont jamais renoncé. «La tolé rance à la frustration est une qua lité indispensable pour un déve loppeur!», explique la jeune femme en riant.
La recherche du matériau parfait Afin de trouver une enveloppe qui soit à la fois stable et qui préserve la fraîcheur du café, Caroline Siefarth a essayé d’en duire la boule de café avec d’in nombrables substances. «Il existe toujours une solution. Mais il faut avoir de la ténacité, c’est vrai.» Pour notre spécialiste, il a toujours été clair que cette

enveloppe protectrice devait être naturelle.
Un autre objectif était de déve lopper des boules de café qui se transforment après quelques se maines en compost ménager ou en humus dans le jardin. Elles ne devaient donc pas être compos tées industriellement ni contenir de plastique ou d’aluminium. «À un moment donné, nous sommes tombés sur l’alginate», raconte la technologue en denrées alimen taires. Il provient des algues et présente des similitudes avec l’amidon ou la cellulose. Caroline Siefarth le décrit comme un très beau matériau qui possède une barrière naturelle contre l’oxy gène et préserve ainsi la fraîcheur
Migros Industrie compte plus de 20 entreprises en Suisse et quelques sites à l’étranger. Quelque 14 000 collaborateurs fabriquent près de 20 000 produits différents. Environ 400 col laborateurs travaillent dans la recherche et le dévelop pement. Ils améliorent des recettes ou créent de nou veaux produits.
L’équipe de Delica se concentre sur le chocolat, le café, les glaces, les snacks et les produits culi naires comme le riz et les épices. Ralf van den Bragt dirige la Business Unit Café, avec les capsules de café compatibles Café Royal et le système à capsules Delizio. CoffeeB en fait désormais partie.
Pour lui et son équipe toutefois, parler de nou veauté est relatif. «Depuis un an et demi, nous avons ici à Birsfelden une petite ligne de production, uni quement pour déguster et tester. Nous avons déjà tes té des centaines de milliers de boules de café.»
du café torréfié. Beaucoup le connaissent grâce à la cuisine moléculaire, par exemple dans les perles de vinaigre.
Caroline Siefarth tient une boule de café dans sa main. «Je suis fan de la variété Lungo. Un grand classique», dit-elle. Elle verse un paquet de boules dans le conteneur rond de la machine CoffeeB, le fait tourner. Une boule tombe dans la chambre de percolation. «Là, elle est brièvement ramollie, pressée dans une forme plutôt cylin drique, percée des deux côtés, de l’eau chaude s’écoule à travers et nous permet au final de savourer un magnifique café sans capsule.» MM

Son équipe R&D, qui s’occupe de la recherche et du développement, compte 35 personnes. D’où vient cette volonté d’innovation? Ralf van den Bragt l’attribue à l’ADN de Migros. «Gottlieb Duttweiler nous a appris l’importance de l’innova tion. Et le développement durable est une priorité pour nous. Ces deux éléments nous poussent à réfléchir chaque jour à ce que pourrait être le plaisir du café à l’avenir.»

L’importance de l’innovation à Migros Industrie
Caroline Siefarth est satisfaite du résultat de cinq années de travail.
«Peu de choses sont aussi merveil leusement complexes que le café»
Caroline Siefarth, analyste d’arômes chez DelicaRalf van den Bragt, directeur de la Business Unit Café





























