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Qu’il est bon de se parler à soi-même!

Tout le monde entretient des monologues avec lui-même. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas un signe de confusion, mais un élément important de

notre hygiène mentale.

Texte: Andreas Grote Illustration: Anja Wicki

S’encourager avant une tâche

«Les monologues se produisent souvent lorsque nous nous concentrons sur une tâche et que nous pensons à la prochaine étape», explique Agnes von Wyl, psychothérapeute à Zurich. Des études montrent que les sujets sont alors plus concentrés sur leurs tâches, obtiennent de meilleurs résultats et qu’ils mémorisent plus efficacement du contenu avant les examens. S’encourager soi-même avant une tâche est également un exemple fréquent des conversations avec soimême. «Les sportifs s’entraînent à cela. Lorsqu’une pensée négative surgit, ils lui opposent immédiatement une pensée positive en l’exprimant à voix haute.»

Mieux vaut se tutoyer

«Des chercheurs ont découvert que cela fonctionne particulièrement bien lorsque l’on se parle à la deuxième ou troisième personne (‹tu›), et non à la première (‹je›)», explique Agnes von Wyl. On prend ainsi une certaine distance par rapport à soi-même, on critique en quelque sorte une autre personne ou on lui donne des conseils, ce qui permet de gérer la situation de manière plus sereine sur le plan émotionnel. Il est plus facile d’évacuer ses pensées sur une autre personne, comme un ami imaginaire. Des études montrent que se parler à soi-même à la deuxième personne permet d’augmenter la confiance en soi et la motivation, mais aussi de réduire la nervosité.

Évacuer les émotions

Avant une interaction sociale telle qu’un entretien d’embauche ou un discours, se parler à soi-même sert à simuler la situation à l’avance et à la jouer dans sa tête. De la même manière, on repense à des scènes et des conversations passées et on les évalue verbalement. Se parler à soimême agit alors comme un tampon, comme une soupape pour évacuer les émotions, mais cela sert aussi à se critiquer dans des situations ou à les commenter.

Lutter contre la solitude

Les personnes qui sont plutôt solitaires, qui vivent seules et qui ne se déplacent pas beaucoup ont tendance à se parler à elles-mêmes. «Ces personnes essaient, en se parlant à elles-mêmes ou en parlant à leurs animaux domestiques, de s’adresser à un interlocuteur et d’être en contact avec un être vivant», explique la psychothérapeute zurichoise. Cela fonctionne bien, car les mêmes régions du cerveau sont aussi actives dans les conversations avec soi-même que dans les conversations avec un interlocuteur réel.

Maîtriser sa vie

Tout le monde se parle à lui-même, quels que soient son niveau d’éducation, son âge ou son travail. «Les personnes qui ont le plus tendance à traiter les situations de manière verbale sont celles qui souhaitent bien maîtriser leur vie, qui réfléchissent beaucoup, qui sont structurées», explique la psychothérapeute zurichoise. De même, les personnes qui sont plutôt centrées sur elles-mêmes sont plus enclines à se parler. Il en va de même pour les personnes qui ont grandi en tant qu’enfant unique ou pour les célibataires.

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Un tabou difficile à briser

Les adultes font attention à ne pas se parler à eux-mêmes en public. Cela peut être gênant, car parler avec soi-même n’est pas sans tabou. On ne veut pas passer pour une personne malade, confuse ou solitaire. «En réalité, les personnes souffrant de maladies psychiques ne parlent pas tant avec elles-mêmes qu’avec des personnes qui ne sont pas du tout là et qu’elles imaginent», explique Agnes von Wyl. De telles conversations sont caractérisées par le côté répétitif, les personnes ne murmurent pas, mais parlent à voix haute et la gestuelle associée est souvent frappante. MM

Comment mieux surmonter les crises sur impuls.migros.ch/resistance

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Bien-être des mains

Formule végane!

Se complimenter devant le miroir

«Commencer la journée en se complimentant devant le miroir peut avoir des effets positifs, par exemple juste après s’être levé ou plus tard après la douche», explique Agnes von Wyl. Cela libère de l’endorphine, l’hormone du bonheur, même si l’on se dupe un petit peu ce faisant. Si la journée risque d’être stressante – par exemple si une discussion avec le chef ou les collaborateurs est prévue – on peut générer un autre état d’esprit en se parlant positivement à soi-même. Important: ne pas exprimer de pensées négatives ou se dévaloriser.

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L’énergie est limitée. Ne la gaspillons pas.

Dans le contexte actuel, nous pouvons toutes et tous contribuer à réduire au maximum la consommation d’énergie. Il suffit pour cela d’adopter des mesures simples au quotidien, par exemple avec les appareils électriques. Éteindre la machine à café:

Ne pas préchauffer le four:

en renonçant au préchauffage, vous économisez environ 20% d’énergie.

Remplir entièrement les appareils:

un lave-vaisselle, un lave-linge ou un sèche-linge à moitié vide consomme autant d’électricité qu’un appareil plein. Démarrez vos appareils uniquement lorsqu’ils sont entièrement remplis, sans pour autant les surcharger. Utilisez le mode Éco. les appareils laissés en veille consomment beaucoup d’électricité. Éteignez-les après utilisation.

Régler correctement les thermostats:

la température des réfrigérateurs et congélateurs est souvent trop basse. Réglez le thermostat de votre réfrigérateur sur 7°C et celui de votre congélateur sur –18°C.

Vous trouverez d’autres recommandations simples et rapides à appliquer sur stop-gaspillage.ch

Faut-il encore laver son linge à 60 degrés?

De plus en plus de ménages sont soucieux d’économiser l’énergie et de ménager l’environnement en lavant leur linge. Caroline Schunk, développeuse de lessives et d’adoucissants chez Mibelle Group, répond aux interrogations les plus fréquentes.

Texte: Monica Müller

Doit-on encore laver son linge à plus de 40 degrés?

«Les lessives actuelles déploient leur pleine efficacité dès 40 °C. On peut donc tout laver sans crainte à 30 °C ou 40 °C. Malgré tout, je préfère laver certains textiles à 60 °C: les serviettes de bain et les serviettes éponges, les draps et les chiffons, par exemple. La raison? À cette température-là, les champignons ou les bactéries sont détruits à 100%, ce qui n’est pas le cas à 40 °C. Il est important pour moi de les nettoyer en profondeur.»

Dans quels autres cas recommanderiezvous un lavage à 60 degrés?

«Si l’on partage la machine à laver avec beaucoup d’autres personnes, j’effectuerais à chaque fois un premier programme à 60 °C avec une lessive en poudre contenant des agents blanchissants. Lors de tests, nous avons constaté qu’après environ quinze cycles de lavage à 40 °C, certains lave-linge commençaient à sentir mauvais. En fonction de la lessive et de la température utilisées par les autres utilisateurs ainsi que de la manière dont ils dosent la première, ce serait plus hygiénique. Toutefois, il ne faut pas laver à 60 °C sans une bonne raison. Rappelons que chauffer l’eau représente près de 75% de l’énergie consommée lors d’un cycle de lavage.»

Y a-t-il des textiles qui devraient être lavés à 90 degrés?

«En principe, plus rien ne doit être lavé à 90 °C. Les températures très élevées ne sont vraiment nécessaires que si des bactéries ou des virus sont en jeu. Sinon, les coûts élevés de l’énergie n’en valent pas la peine.»

Quelles lessives recommandez-vous?

«Une poudre White, parce qu’elle contient de l’eau de Javel. Mais attention, elle ne doit être utilisée que pour le linge blanc. Elle risque de décolorer les vêtements de couleur. Pour tout le reste, je recommande une lessive liquide «1 for All». Si je possède plusieurs vêtements en laine et en soie, j’opterais pour une lessive destinée au linge délicat.» Améliorer son écobilan

Machines à laver Leur production est responsable – pour une durée de vie de quinze ans et 300 lavages par an – d’un peu moins d’un tiers de l’impact environnemental total par lavage. Conseil: si le lave-linge tombe en panne, la réparation vaut toujours la peine d’un point de vue écologique. En cas d’achat d’un nouvel appareil, il est recommandé d’en choisir un ayant obtenu la mention «très bien» lors du test d’endurance.

Énergie La consommation d’électricité représente en moyenne un autre petit tiers de l’impact environnemental du lavage. Conseil: il est possible de faire des économies sur les vieux appareils: hormis les programmes délicats, il faut remplir le tambour et choisir la température la plus basse possible.

Lessives Les produits chimiques sont fabriqués à grands frais et finissent par polluer les eaux usées. Conseil: ne pas surdoser. Utilisez surtout des lessives pour couleurs ou pour textiles délicats. Leurs formules sont relativement respectueuses de l’environnement. MM

Une expérience de douche plus douce et plus naturelle avec les nouveaux gels douche Le Petit Marseillais

Un voyage sensoriel avec des sen- teurs naturelles La douche est bien plus qu'une simple hygiène quotidienne. Elle peut éveiller nos sens, marquer l'entrée dans une nouvelle journée ou la terminer en nous invitant à une petite évasion du quotidien. Ainsi, Le Petit Marseillais, avec ses variations olfactives évocatrices, vous emmène dans un voyage sensoriel sous le soleil méridional de la Provence, entre champs de lavande, forêts de pins et vergers d'agrumes, au cœur d'une nature qui nous inspire par ses couleurs chatoyantes, ses senteurs sensuelles et ses jeux de lumière particuliers. Doux pour la peau et l'environ- nement La gamme de gels douche certifiés BlO du Petit Marseillais s'est enrichie des senteurs populaires de fleur d'oranger et d'amande douce, ainsi que de la nouvelle fragrance Miel Argan. Non seulement les gels douche sentent bon, mais ils contiennent toujours 98% d'ingrédients d'origine naturelle et sont biodégradables à 99%. C'est pourquoi ils portent le label ECOCERT COSMOS ORGANIC.

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