Une œuvre chère est-elle une bonne œuvre d’art?

«Pas forcément. Le prix des œuvres d’art est fortement lié à la demande et à la notoriété des artistes concernés. Il suffit qu’un grand nombre de collectionneurs fortunés s’arrachent leurs œuvres pour que leurs prix atteignent des sommes astronomiques. Enfin, la définition d’une «bonne» œuvre d’art est une question de perspective. Ainsi, du point de vue du marché de l’art, par exemple, les œuvres les plus cotées de la collection du

À quel moment est-il permis d’applaudir lors d’un concert de musique classique?

«Dans une salle de concert ou à l’opéra, les applaudissements commencent dès le début. Ils s’adressent au chef d’orchestre qui entre et à l’orchestre. Pendant le concert, il ne faut applaudir qu’à la fin d’un morceau. Le deuxième mouvement d’une symphonie vous plaît tout particulièrement? Alors, attendez la fin de la dernière phrase pour manifester votre enthousiasme. À l’opéra, il est souhaitable d’applaudir après chaque acte ainsi qu’à la fin. En cas de doute, il suffit d’attendre que les autres applaudissent.»

Mischa Damev, directeur artistique des Migros-Pourcent-culturel-Classics, expert en musique classique.

Musée Migros d’art contemporain sont aussi les meilleures. À l’inverse, les curatrices et les curateurs peuvent considérer un grand nombre d’œuvres dont la valeur marchande est bien inférieure comme tout aussi importantes. Il se peut bien qu’un jour ces dernières dament le pion aux œuvres d’art hors de prix.»

Suis-je inculte si j’aime les films d’amour ringards?

«Dans l’univers de la culture, il n’y a pas d’incultes. La culture est comme une nourriture de base que nous pouvons savourer dans une grande diversité – après tout, nous ne mangeons pas non plus tous les jours la même chose. Les films d’amour kitsch ont leur place dans un menu varié. Non seulement ils sont source de plaisir, mais, comme la culture en général, ils posent aussi des questions à la société. Il est important de faire preuve d’une bonne dose de curiosité pour s’ouvrir à différents types de culture.»

Hedy Graber, responsable de la direction Société et culture à la Fédération des coopératives Migros.

Suis-je obligé(e) de lire les livres jusqu’à la fin?

«Il ne s’agit pas d’une question de moralité, mais plutôt de priorité. Certains livres valent le coup de s’accrocher, même s’ils comportent des passages ennuyeux. Au fil de la lecture, on peut suivre de près l’évolution des personnages. C’est un processus qui ne peut être ni raccourci ni omis. Lorsque l’on s’immerge dans ce processus, de nouvelles perspectives s’offrent à nous. Il en va des livres comme des amis: on leur fait confiance et on s’ouvre à eux, même s’ils nous irritent parfois.»

Micha Friemel, écrivaine et mentor en littérature auprès du Pour-cent culturel Migros.

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