EFFET No 3 2009

Page 1

août

EFFET

VIEPOURTOUS Inde Appel de dons: vivre en dessous du seuil de pauvreté dans une économie en plein essor  page 4 Kenya Une aide durable grâce à une pompe souterraine, des cours et des semences  page 6 Sri Lanka Les programmes de microfinance favorisent la réussite professionnelle et l’indépendance  page 8 Soudan du Sud Un retour difficile dans des villages détruits par la guerre civile  page 10 Un jour dans la vie de G.H. Sumithra  page 12

1

Nº 3 2009


Chers donateurs et donatrices A côté de notre 20 e anniversaire, c’est aussi la crise économique qui nous a incités à réexaminer notre situation. Nous avons toujours insisté sur le fait que sans nos donatrices et donateurs, nous ne serions jamais parvenus à notre objectif: apporter une aide efficace aux nombreuses personnes dans la détresse. C’est pourquoi nous tenons beaucoup à ce que notre nouvelle image vous apporte aussi quelque chose: nous voulons donner des messages clairs, aux contenus bien structurés, et ce dans la plus grande transparence – non seulement sur le plan visuel mais aussi sur celui de l’organisation. C’est pourquoi j’ai le grand plaisir de vous présenter notre nouveau bulletin Effet. Vous y trouverez un appel en faveur de notre hôpital de Sakraili, Inde, où le nombre de ceux qui font appel à notre aide ne cesse d’augmenter, à tel point que nous avons peine à faire face à cette affluence. C’est pourquoi nous avons absolument besoin d’un soutien financier pour nous procurer de nouveaux appareils, pour assurer nos services médicaux et les intensifier. J’ai vu de mes yeux la détresse des malades: leur situation est terrible et ce souvenir me poursuit. Voilà pourquoi je vous demande instamment de nous soutenir sans tarder. Notre Effet vous tiendra régulièrement au courant de l’évolution de trois projets. Nous tenons beaucoup, chers donateurs et donatrices, à ce que vous sachiez en tout temps ce que nous avons accompli grâce à votre soutien. C’est pourquoi je vous invite à découvrir les effets de votre aide précieuse au Soudan du Sud, au Kenya et à Sri Lanka. Nous avons gardé la rubrique dans laquelle un membre de nos équipes vous parle de ses expériences. Cette fois-ci, c’est G. H. Sumithra qui décrit ses activités dans un texte qui ne manquera pas de vous intéresser. J’espère que ces innovations vous aideront à avoir une image encore plus précise de la situation des pays où nous sommes actifs et que ces textes et ces images vous inciteront à faire preuve de générosité. Que ce soit en Inde, au Soudan, au Kenya ou à Sri Lanka, découvrez ce que nous faisons et soutenez nos efforts pour ouvrir aux populations la voie d’un avenir autonome. En témoignage de reconnaissance pour votre fidélité, j’ai le plaisir de vous offrir ces autocollants Post-it ® portant notre nouveau logo. Nous remercions ici la maison 3M Suisse qui a bien voulu nous sponsoriser.

Avec mes cordiaux messages

Dr. med. Ales Tilen Président VIE POUR TOUS

2


Impressum Effet  paraît 4 x par année Editeur  VIE POUR TOUS Tirage  90 000 Rédaction  VIE POUR TOUS Textes  Fabienne Fini, Zurich Traductions de l’allemand  Nelly Lasserre-Jomini, Vevey Photos  Photos noir et blanc: Nico Schaerer, Zurich Photos couleur: VIE POUR TOUS Graphisme  Samo Stahler, Zurich Impression  Bechtle Verlag & Druck, Esslingen Emballage et personnalisation  Druckerei Kyburz, Dielsdorf Adresse  Amtsstrasse 3, 8610 Uster Tel. + 41 43 399 0701, Fax + 41 43 399 0103 info @ lfa.ch, www.lfa.ch Notre bulletin EFFET nous permet de tenir nos donatrices et donateurs au courant des activités de notre organisation. Abonnement annuel: CHF 5.–

3


Appel de dons: Inde

Vivre en dessous du seuil de pauvreté dans une économie en plein essor Site  Sakraili, État de Bihar Nos priorités  formation, encadrement, soins de santé Durée du projet  depuis 1998 Responsable du projet sur place  Dr. Chahtahu Lal Sah ( 46 Collaborateurs, tous autochtones )

India

4


L’Inde est l’un des pays qui bénéficie le plus de la mondialisation. Au cours des dernières années, le produit national brut n’a cessé d’augmenter. Mais si on regarde du côté du Bihar, on voit se dessiner un autre tableau: les maladies qu’on guérit sans problème en ville demeurent mortelles, et bien des enfants meurent avant même d’avoir vu le jour.

A bien des égards, le Bihar fait tache dans ce pays en pleine expansion économique: 40 % des quelque 96 millions d’habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté et souffrent de sous-alimentation et de nombreuses maladies. Le taux d’analphabétisme élevé et le travail des enfants constituent d’autres facteurs qui empêchent le développement. Récemment, nous avons été profondément choqués et bouleversés par le mauvais été de santé des habitants du Bihar. C’est pourquoi nous avons construit à Sakraili un hôpital et un centre de recherche. Grâce à VIE POUR TOUS, les malades n’ont plus besoin de faire des kilomètres à pied pour consulter un médecin. Les soins donnés aux patients sont gratuits ou financés par des subventions, car chacun a le droit de recevoir un traitement. Cette mesure est très appréciée: depuis le 1 er janvier 2009, nous avons déjà traité plus de 4000 personnes. Mais l’hôpital a absolument besoin d’appareils modernes, comme un respirateur à oxygène ( CHF 3095.– ) ou un défibrillateur ( CHF 10 714.– ). Il faudrait aussi une ambulance ( CHF 11 905.– au moins ). Au total, les investissements indispensables se montent à CHF 78 000.–. C’est seulement si nous disposons de cette somme que nous pourrons assurer la poursuite de nos activités, et si nous recevons des fonds supplémentaires, nous pourrons mettre en œuvre de nouveaux projets. Pour faire baisser le taux de mortalité des mères et des enfants lors de l’accouchement, il faut de toute urgence ouvrir un service de gynécologie. En outre, nous aimerions organiser

des cours de plusieurs années pour former du personnel médical. C’est la seule manière de garantir que la population pourra à l’avenir faire appel à ses propres médecins, infirmières, physiothérapeutes, etc. Mais l’apparente prospérité de l’Inde fait que VIE POUR TOUS a beaucoup de mal à trouver le soutien nécessaire pour ces projets. C’est pourquoi nous nous tournons vers vous, chers donateurs et donatrices. Aidez-nous à poursuivre notre travail avec succès. Nous ne devons pas commettre les mêmes erreurs que le gouvernement indien et détourner le regard! Ne vous laissez pas tromper par l’apparente richesse du pays: les habitants du Bihar et de Sakraili ont autant besoin de nous que ceux des autres lieux où VIE POUR TOUS est active.

Avec un don de 20 francs, vous donnez à 20 personnes la possibilité de se faire soigner. 50 francs couvrent les frais d’une petite intervention chirurgicale. Une endoscopie ( examen de l’estomac, des intestins, des poumons ou de l’utérus ) et le traitement qui en découle peuvent être financés par un don de 100 francs.

Le Dr Krishnan, médecin-chef, doit pratiquer de nombreuses opérations.

Dans la pharmacie de notre hôpital indien, on recourt fréquemment aux remèdes naturels.

Le Dr Ales Tilen, président de notre Conseil de fondation, travaille dans le laboratoire de l’hôpital; à chacune de ses visites en Inde, il collabore avec ses collègues.

Notre hôpital au printemps 2009; à gauche du bâtiment devrait s’élever le dispensaire de gynécologie.

5


Rapport de projet: Kenya

Une aide durable grâce à une pompe souterraine, des cours et des semences Site  Lokichoggio Nos priorités  formation, réintégration sociale Durée du projet  depuis 2005 Responsable du projet sur place  Alfred Ejem ( 3 Collaborateurs, tous autochtones ) Partenaire du projet  AMURT ( Suisse )

Kenia

6


Les gens qui ont confiance en eux peuvent accomplir des choses inimaginables, comme le montre l’exemple des femmes de Lokichoggio, Kenya: en trois mois seulement, elles se sont ouvert de nouvelles perspectives de succès.

Dans la liste des 179 pays en développement, le Kenya occupe la 149 e place. Les habitants souffrent de la pauvreté et des maladies et n’ont guère accès à la formation scolaire, aux soins médicaux ou à d’autres services publics. La situation est particulièrement précaire à Lokichoggio, dans le nord du pays, où de longues sécheresses, un taux d’analphabétisme élevé, des infrastructures insuffisantes et de nombreuses maladies endémiques constituent autant d’obstacles au développement de la région. C’est pourquoi VIE POUR TOUS a décidé de mettre en place un projet agricole comme celui qui a déjà fait ses preuves au Soudan. L’amélioration de la productivité doit contribuer à ce que les participants et leurs familles puissent désormais subvenir à leurs besoins. Notre objectif est de réduire de 30 % le nombre des personnes souffrant de la faim. Depuis avril de cette année, nous avons déjà obtenu les résultats suivants: Les cultures ne peuvent prospérer que s’il y a suffisamment d’eau. C’est pourquoi nous avons installé une pompe à eau immergée, qui permet de tirer du puits existant 1700 litres d’eau à l’heure. Lorsqu’il y a suffisamment de soleil, les deux réservoirs ( à 5000 litres ) peuvent ainsi être remplis en 5 heures. Les 220 femmes qui participent à notre projet sont formées par nos collaborateurs très compétents. Elles savent quels légumes et céréales poussent le mieux et comment les cultiver. Les participantes ont déjà mis en culture les terres qui entourent le puits; elles y font

pousser des choux, des oignons, des aubergines et des haricots, ainsi que des céréales résistant à la sécheresse, comme le maïs et le millet. Afin que les bénéfices tirés de la vente des produits agricoles soient en lieu sûr, ils sont versés sur un compte de la Kenya Commercial Bank. En outre, les femmes ont créé une société anonyme. Elles bénéficient du soutien efficace de VIE POUR TOUS et des autorités compétentes. Le grand intérêt des femmes pour ce projet, leur joie de vivre retrouvée et leur nouvelle confiance en elles-mêmes le prouvent: notre soutien motive les participantes à agir et à prendre leur sort en mains. Elles peuvent maintenant contribuer durablement à améliorer leur situation. Sans votre soutien, chers donateurs et donatrices, rien de tout cela ne se serait fait. C’est pourquoi nous tenons à vous remercier de tout cœur. Avec votre appui, nous pourrons atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés.

Plants de haricots dans notre ferme modèle; à l’arrière-plan, on voit déjà pousser les premiers épis de maïs.

Dans notre ferme modèle, les premières tomates poussent déjà.

Pour vos dons, veuillez utiliser le bulletin de versement vierge ci-joint, en indiquant le Nº de compte du projet correspondant ( Kenya: 01-35952-9 ), pour que nous puissions garantir que votre précieuse contribution aille au projet de votre choix.

Cette femme Turkana portant la coiffure et le collier traditionnels de sa tribu est l’une des participantes à notre projet agricole.

7


Rapport de projet: Sri Lanka

Les programmes de microfinance favorisent la réussite professionnelle et l’indépendance Site  Galle Nos priorités  formation, réintégration sociale Durée du projet  depuis 2004 Responsable du projet sur place  Chamila Livera ( 1 0 collaborateurs, 80 % autochtones ) Partenaire du projet  USAID, Geneva Global Inc., UNOCHA, Ambassade de Suisse, Consortium of Humanitarian Organisations ( C HA ), AMURT ( International )

Sri Lanka

8


Quatre ans après le tsunami dévastateur, de nombreux habitants de Sri Lanka ne sont toujours pas en mesure de subvenir à leurs besoins. Suivis de près par nos experts, les programmes de microcrédit qui ont fait leurs preuves ouvrent de nouvelles perspectives d’avenir à ces personnes.

Notre projet à Sri Lanka se caractérise par deux éléments principaux: la formation intensive des participantes par nos collaborateurs compétents et la fourniture d’outils de travail. Chaque classe compte 80 femmes, seules ou veuves, souvent handicapées physiquement et vivant en dessous du minimum vital. Nous leur offrons des cours de tricot, de couture, de dentelle et de traitement des fibres de coco. En outre, nos experts leur enseignent à créer et à gérer leur propre entreprise, pour leur assurer une réussite durable. Actuellement, ces cours sont suivis par 100 participantes. En tout, ce sont 420 femmes qui bénéficient de notre projet. Alors qu’en février de cette année, le taux des nouvelles petites entre­prises était encore de 20 %, il s’élevait à 42 % en mai. Les participantes ont créé quatre coopératives de 157 membres chacune ( état au 31 mai 2009 ) qui ont rapporté au cours des trois derniers mois jusqu’à CHF 1000.– chacune. Si on sait que le revenu individuel moyen à Sri Lanka est de CHF 1400.– environ et que 41,6 % de la population dispose de moins de CHF 2.– par jour, on pourra se faire une idée du succès considérable de ce projet. Des relations d’affaires étroites se sont établies avec le Japon: les produits de nos participantes ont été présentés dans des foires commerciales et ont fait leur entrée sur le marché japonais. Cette collaboration va encore s’intensifier à l’avenir et au cours des trois prochains mois, de nouvelles synergies devraient être mises en place dans le domaine de la vente et du marketing. Nos experts vont en

outre montrer aux participantes comment utiliser efficacement leur épargne et se procurer de nouvelles ressources financières. Nous aimerions ici, chers donateurs et donatrices, vous remercier chaleureusement, au nom de tous les habitants concernés de Sri Lanka, de la confiance et de l’aide que vous nous avez accordées. Seul votre soutien nous a permis de remporter ces succès! N’oubliez pas que les participantes ne sont pas les seules bénéficiaires de votre aide: vous avez aussi soutenu leurs familles, soit en tout 1680 personnes. Continuez à aider les habitants de Sri Lanka et à participer à la réussite de ce projet!

Pour vos dons, veuillez utiliser le bulletin de versement vierge ci-joint, en indiquant le Nº de compte du projet correspondant ( Sri Lanka: 01-35526-7 ), pour que nous puissions garantir que votre précieuse contribution aille au projet de votre choix.

Cette participante à notre programme de microcrédit confectionne des housses de coussins destinées à la vente.

Dans notre école de Galle, l’un de nos spécialistes donne un cours aux participantes au programme de microcrédit.

Tapis de table en dentelle réalisé par une participante

Notre stand au Festival de Sri Lanka au Japon

Une femme ayant participé avec succès à notre programme de microcrédit vient de toucher ses outils de travail: une machine à coudre Singer avec sa table et du fil. 9


Rapport de projet: Soudan du Sud

Un retour difficile dans des villages détruits par la guerre civile Site  Bahr el Ghazal Nos priorités  formation, encadrement, soins de santé, réintégration sociale Durée du projet  depuis 1998 Responsable du projet sur place  Julius Coredo ( 90 collaborateurs, 50 % autochtones ) Partenaire du projet  UNICEF, WFP, UN-CHF, EU, JICA, USAID ( par CARE International ), CASS, SRRC, AMURT ( International )

Sri Lanka

10


Pendant 20 ans, Bar el Ghazal, au Soudan du Sud, a été le théâtre d’une guerre civile sanglante qui a coûté la vie à plus de 2 millions de personnes. Depuis la conclusion d’un accord de paix en 2005, de nombreux réfugiés reviennent dans leurs villages, pleins d’espoir – et se trouvent face au néant!

La guerre a laissé des traces: l’agriculture et les infrastructures sont anéanties en grande partie, les réserves de nourriture sont insuffisantes. Dans ces circonstances, notre soutien est nécessaire dans de nombreux domaines. VIE POUR TOUS a donc mis en place plusieurs projets qui ont tous pour objectif le développement durable de la région: Dans le domaine de la sécurité alimentaire, notre programme agricole a fait ses preuves: 348 femmes ont constitué 13 groupes; après avoir été formées par nos experts et reçu les outils modernes nécessaires, elles cultivent sur 67,2 ha divers produits, comme le millet et le maïs. L’objectif consiste à produire 144 tonnes de céréales pour la population locale. Nous avons commandé en Ouganda des plants de fruits ( ananas, mangues, oranges, bananes, etc. ) qui vont bientôt pouvoir être mis en terre. Au cours des trois prochaines années, 60 nouveaux centres de formation devraient voir le jour. Nous pourrons ainsi donner à beaucoup d’autres femmes la possibilité de produire des denrées alimentaires et de contribuer à répondre aux besoins pressants en nourriture de la population du Soudan du Sud. La mise en place de programmes de microcrédit vise à créer de nouvelles entreprises et à encourager l’économie. Ce soutien reçoit un écho très favorable: 60 groupes de femmes ont demandé un crédit; après un examen approfondi, 20 projets ont été acceptés. Entre février et juin de cette année, nous avons donné à 15 personnes une formation efficace dans le domaine de la gestion, de la création de

petites entreprises, de l’épargne et du crédit. 14 groupes ont déjà reçu des crédits pour un montant total de CHF 26 000.–. Grâce à l’étroite collaboration avec notre personnel sur place, les femmes ont toujours quelqu’un qui répond à leurs questions, ce qui, d’autre part, nous permet aussi de contrôler l’usage fait des ressources financières mises à disposition, pour éviter tout abus. Nous vous remercions de n’avoir pas oublié les habitants du Soudan du Sud. Bien que la guerre soit officiellement terminée, la détresse continue. Nous ne pouvons pas effacer les terribles événements des dernières années, mais nous pouvons influencer favorablement l’avenir – avec votre soutien, chers donateurs et donatrices.

Pour vos dons, veuillez utiliser le bulletin de versement vierge ci-joint, en indiquant le Nº de compte du projet correspondant ( Soudan du Sud : 01-37372-7 ), pour que nous puissions garantir que votre précieuse contribution aille au projet de votre choix.

Le centre de formation de Kuom North peu avant l’achèvement des travaux

Une participante à notre programme agricole met en terre des plants d’aubergines.

Printemps 2009: photo de la classe ayant terminé le programme de microcrédit

Champ d’arachides dans notre ferme au Soudan

Une participante au programme de microcrédit 2008 dans son petit magasin

11


Un jour dans la vie de G.H. Sumithra Pour G. H. Sumithra, tout a commencé par un cours de couture et des outils de travail. En trois ans seulement, cette femme sans ressource, qui n’avait pas de perspective d’avenir pour elle et sa famille, a connu le succès commercial. Je m’appelle G. H. Sumithra et j’ai 50 ans. En 2005, VIE POUR TOUS m’a offert la possibilité de suivre un cours de couture. J’y ai amélioré mes connaissances et appris de nouvelles techniques. En outre, j’ai reçu les outils de travail nécessaires, notamment une machine à coudre. Aujourd’hui, trois ans plus tard, j’ai monté ma propre entreprise avec trois employées. Nous fabriquons notamment des moustiquaires, des vêtements pour femmes et pour enfants, de la literie et des rideaux. Je vends aussi mes produits dans des foires et des expositions. Pendant ces trois années, VIE POUR TOUS m’a toujours soutenue. Maintenant je ne suis pas seulement couturière mais aussi femme d’affaires et mon revenu mensuel s’élève à CHF 1 10.–. J’apprécie beaucoup qu’on nous ait aidées à accéder à l’autonomie en nous donnant la possibilité de constituer des coopératives. Nous espérons ainsi contribuer à faire bénéficier notre village de nos succès et de nos progrès. Je souhaiterais que notre coopérative puisse procurer des outils de travail à d’autres femmes à des prix avantageux. Je voudrais partager mon bonheur avec elles et leur offrir la chance d’un avenir meilleur, comme VIE POUR TOUS l’a fait pour moi.

12


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.