30 ANS D'EXISTENCE !
AIDONS LES PERSONNES
ATTEINTES DE CANCER
À SE SENTIR DE NOUVEAU ELLES-MÊMES.

AIDONS LES PERSONNES
ATTEINTES DE CANCER
À SE SENTIR DE NOUVEAU ELLES-MÊMES.
WANEEK HORN-MILLER ET SA MÈRE KAHN-TINETA HORN TÉMOIGNENT DE L'IMPACT DE LA FAMILLE ET DE LA CULTURE SUR LEUR EXPÉRIENCE AVEC LE CANCER.
Il me fait plaisir de vous accueillir dans ce nouveau numéro de la revue Belle et bien dans sa peau. Que vous veniez de recevoir un diagnostic, que vous terminiez votre traitement, que vous viviez avec un cancer ou que vous vous occupiez d’un être cher, cette édition est pleine de conseils utiles, d'idées et d'histoires inspirantes..
Nous sommes fières d'avoir collaboré avec des personnes expertes en la matière pour vous offrir des conseils pratiques sur les soins de la peau, l'élaboration d'un programme de remise en forme qui vous convienne, l'utilisation de solutions capillaires, les avantages de la pleine conscience, la façon de parler aux enfants, la gestion du travail, et bien d'autres choses encore..
Mais surtout, nous nous sommes entretenues avec de véritables expertes, des personnes qui ont elles-mêmes été atteintes d’un cancer. Aisha, Michelle, Adriana, Dee-Jay, Louise, Frances, Maggie, Sophia; elles ont partagé leur histoire pour aider les autres à prendre conscience qu’elles ne sont pas seules. C’est pour vous qu’elles ont raconté leur histoire. Nous espérons que vous nous rejoindrez lors de l'un de nos ateliers – en ligne ou en personne. Vous avez le choix entre de nombreux sujets. Peut-être souhaitez-vous reprendre confiance en vous en maîtrisant mieux les conséquences physiques du traitement; ou encore, vous aimeriez obtenir des informations et du soutien sur certaines des principales sources d'anxiété pendant et après le traitement du cancer, comme la nutrition après le traitement. Nos ateliers offrent des informations utiles; ils permettent également de nouer des liens avec d'autres Canadiens et Canadiennes qui font face à des défis similaires. C'est l'occasion d'écouter, de partager, d'apprendre et parfois même de rire. Ce moment est juste pour vous.
Présidente et cheffe de la direction
Belle et bien dans sa peau
Une seule publication ne peut certainement pas couvrir toute l’information que vous recherchez. Visitez notre site Web
Nos articles-vedettes sont dotés d’un bouton de lecture ! Cliquez simplement dessus pour voir et entendre nos experts vous parler de soins de la peau, de remise en forme, de la façon de nouer un foulard, de cosmétiques, de pleine conscience et bien plus encore.
Cliquez sur ce symbole pour visionner plus de contenu. pour découvrir plus de ressources, notamment la façon de s’inscrire à l’un de nos ateliers. Vous y trouverez également des liens vers d’autres organisations de soins de soutien.
Édition du 30e anniversaire
PRÉSIDENTE ET PDG Susan Larkin
ÉQUIPE BBDSP & COLLABORATEURS
PRÉSIDENTE ET CHEFFE DE LA DIRECTION Susan Larkin
DIRECTEUR, FINANCES Marco Escobar
RESPONSABLE, COMMUNICATIONS Suzanne Aranda
ASSOCIÉE, MARKETING Diana Signothahack
ASSOCIÉE, MARKETING DIGITAL Madina Tabesh
DIRECTRICE ASSOCIÉE, DÉVELOPPEMENT Pamela Bastedo
ASSOCIÉE, DÉVELOPPEMENT Dota Crawford
AUTEURS Tania Amardeil, Suzanne Aranda, Adriana Lombardo, Julia McEwan, Madina Tabesh
TRADUCTION Suzanne Aranda, Mélanie Grenier, Janet Pigeon, Julie Proulx
SOUTIEN CRÉATIF DE A PLUS CREATIVE
PRÉSIDENTE & PDG Anastasia Adani
DIRECTRICE ARTISTIQUE Florencia Damelio
DIRECTRICE DE COMPTE Kriti Bhatnagar
PRODUCTION Christine Psaila
CONSTRUCTION DES DÉCORS, CONCEPTION DES DÉCORS, RECHERCHE D'ACCESSOIRES ET DE MODE, PHOTOGRAPHIE, RETOUCHE PHOTO, VIDÉOGRAPHIE, MONTAGE VIDÉO, ANIMATION, ILLUSTRATION Par A Plus Creative
Nous remercions sincèrement toutes les personnes qui ont si ouvertement partagé leurs histoires inspirantes, notamment : Michelle Audoin, Frances Barnes, Louise Bell, Jodi-Ann Blackwood, Mags Bujalski, Waneek Horn-Miller & Kahn-Tineta Horn, Kelly Jessop, Dee-Jay Jodoin, Adriana Lombardo, Aisha Quashie, and Sofia, Lola, Sandra & Frank Tomassini.
Notre programmation existe grâce aux bénévoles partout au Canada qui offrent leur expertise, leur temps et leur compassion pour soutenir les personnes atteintes de cancer. Nous sommes reconnaissants pour leur dévouement et leur engagement. Aux 1 000 bénévoles qui font de BBDSP ce que nous sommes :
de
Visitez bbdsp.ca pour obtenir des informations sur la façon de devenir bénévole, nos ateliers et nos ressources.
Aidons les personnes atteintes de cancer à se sentir de nouveau elles-mêmes
22 LES SOINS DE LA PEAU PENDANT UN TRAITEMENT
Conseils de soins de la peau et de protection solaire avec le Dr Maxwell Sauder par Suzanne Aranda.
24 DÉCODER VOS SOINS DE LA PEAU
Conseils de pro pour optimiser votre rituel de soins par Julia McEwan.
26 QUE SE PASSE-T-IL LORS D’UN ATELIER BELLE ET BIEN DANS SA PEAU ?
Et aussi, le maquillage du visage en 5 minutes; quoi faire et ne pas faire en matière de maquillage et soins des ongles.
36 ALLER DE L'AVANT
Conseils de remise en forme d’Adriana Lombardo, entraîneuse personnelle et survivante du cancer.
30 LE CORPS DANS TOUS SES ÉTATS
Les problèmes d’image corporelle des femmes et le soutien par Tania Amardeil.
32 SOINS DES CHEVEUX
Soins des cheveux et du cuir chevelu, trucs et astuces pour nouer un foulard.
38 BIEN MANGER
Conseils de nutrition de Jean LaMantia, diététicienne et survivante du cancer.
2
L’ESPRIT SAIN
6 PRENDRE SOIN DE SOI-MÊME
La santé mentale, prendre soin de soi-même et le soutien social par Madina Tabesh.
8 VIVRE LE MOMENT PRÉSENT
La Dre Linda E. Carlson parle de la pleine conscience comme outil par Suzanne Aranda.
10 ÉNERGIES POSITIVES
Quand famille, cancer et culture autochtone s’entrecroisent par Mark Beamish.
14 PRODIGUER DES SOINS À UNE PERSONNE
ATTEINTE DE CANCER
Les défis et gratifications de la personne aidante par Suzanne Aranda.
17 PARLER DU CANCER À SES ENFANTS
Trouver le bon état d’esprit et les outils par Tania Amardeil.
18 LE CANCER N’A PAS DE COULEUR
Les femmes noires et le cancer avec Michelle Audoin par Madina Tabesh.
41 TRAVAILLER PENDANT UN CANCER
La gestion des décisions et des divulgations au travail par Tania Amadeil.
42 L’HISTOIRE DE SOFIA
L’épreuve de cancer unique de l’adolescente Sofia et sa famille par Mark Beamish.
Essayez de ne pas laisser le cancer prendre le dessus -trouvez des moyens de contrôler ce que vous pouvez.
-Louise Bell, ambassadrice BBDSP
Pensez à vous en premier est essentiel pour votre bien-être et votre rétablissement.
Madina Tabesh
Toute personne ayant été confrontée au cancer – que ce soit vous ou un proche – devrait reconnaître l’importance de la santé mentale. Pourquoi est-ce si important ? Pour Louise Bell, survivante du cancer et étudiante en maîtrise de psychologie à l’Université du Nouveau-Brunswick, le soutien reçu par ses proches, le fait de s’accorder du temps et d’avoir une bonne santé mentale ont été des facteurs essentiels pour faire face à son diagnostic.
Veiller à sa santé mentale est un aspect critique dans toute épreuve de cancer. Trop souvent, lorsque tout est centré sur les traitements
médicaux, les besoins en santé mentale sont négligés. Nous pouvons oublier que la santé mentale joue un rôle clé dans l’amélioration de notre santé physique. Louise l’exprime parfaitement : « Si nous nous sentons bien mentalement, nous avons alors la capacité de faire le travail nécessaire pour notre bien-être physique. Toutefois, si nous ne sommes pas bien mentalement, nous risquons de ne pas avoir l’énergie ou la capacité dont nous avons besoin pour améliorer notre état physique. »
Alors, comment prendre soin de sa santé mentale ? Prendre soin de soi-même est l’art de mettre en pratique des bonnes habitudes de vie saines. Ces pratiques sont
différentes d’une personne à l’autre; il n’y a pas de formule universelle.
En prenant soin de vousmême, vous découvrez ce qui vous convient le mieux. Les options sont multiples. Votre refuge idéal peut se trouver dans la lecture d’un bon livre. Ou lorsque vous faites une
« Le soutien social est l’un des facteurs les plus importants lorsqu’on traverse une épreuve de cancer. »
belle promenade ou regardez une série télévisée captivante en rafale.
Aimez-vous les rencontres entre ami(e)s ? Peut-être vous sentez-vous plus à l’aise lorsque vous échangez avec des gens qui traversent une épreuve semblable à la vôtre ? Parler à d’autres ou rejoindre un groupe de soutien pour personnes atteintes de cancer peut donner un sentiment d’appartenance à une communauté et contribuer à réduire celui de solitude. En pensant à sa propre expérience, Louise explique que « le soutien
social est l’un des facteurs les plus importants lorsqu’on traverse une épreuve de cancer ». La participation à des programmes comme Belle et bien dans sa peau peut avoir de véritables bénéfices à long terme. Une étude a montré que les programmes de soutien réduiraient de façon significative les symptômes de dépression et amélioreraient l’estime de soi des femmes sous traitement anticancer. Prendre soin de soi-même a des effets bénéfiques sur la psychologie et le bien-être des
femmes en cours de traitement. Vous pouvez veiller à votre santé mentale et prendre soin de vous-même simplement en passant une journée au lit le lendemain d’un traitement ou en bavardant et en riant au téléphone avec un(e) ami(e). Vous n’êtes pas seule. Souvent, le premier pas pour vous sentir de nouveau vous-même se trouve dans le soutien que vous irez chercher auprès de votre famille, vos ami(e)s ou votre équipe de soin.
Voici des pratiques de soins personnels que vous pouvez essayer pour nourrir votre esprit, votre corps et votre âme : Se promener dans un parc
Faire du sommeil une priorité
Rejoindre un groupe de soutien
Appeler un(e) ami(e)
Méditer
Essayer l'aromathérapie
Tenir un journal
Écouter un balado
Faire du yoga en ligne
Prendre un bain relaxant
Dire "non" quand vous en avez besoin
La pleine conscience permet de réduire le stress et aide à faire preuve de bienveillance envers soi-même et les autres.
Suzanne Aranda
Un diagnostic de cancer peut susciter de nombreuses craintes et incertitudes, et l’impression d’avoir perdu le contrôle. La pleine conscience s’est révélée être un outil utile pour gérer le stress, améliorer l’humeur, réduire la pression artérielle et trouver un équilibre. Mais qu’est-ce que la pleine conscience, et par où commencer ?
Nous avons posé la question à la Dre Linda E. Carlson, psychologue clinicienne et professeure à la Faculté de médecine de l’Université de Calgary, et co-auteure de The Art and Science of Mindfulness, qui a bien voulu partager avec
nous sa définition de la pleine conscience et offrir quelques conseils pratiques.
Tout d’abord, clarifions quelques idées fausses. La pleine conscience n’a pas pour but de se vider l’esprit de toute pensée ni d’être en tout temps paisible ou calme. Et vous n’avez absolument pas besoin de vous asseoir face à la mer, les yeux fermés, les cheveux balayés par le vent pour y accéder. En réalité, la pleine conscience est une façon d’être dans le monde qu’il faut cultiver assidûment. Dre Carlson définit la pleine conscience comme le fait d’ « être délibérément attentif au moment présent avec une attitude ouverte et
Soyez indulgente envers vous-même !
Soyez patiente avec vous-même pendant le processus.
Votre esprit vagabondera, cela fait partie de l’expérience.
Tout est une question d’acceptation et de pratique.
d’acceptation ».
Les êtres humains ont entre 50 000 et 70 000 pensées par jour, et des études ont démontré qu’environ 50 % de ces pensées ne portent pas sur ce qui se passe au moment présent – nous sommes les maîtres de l’esprit vagabond. Mais lorsque nous ne portons pas attention au présent, nos pensées sont tournées soit vers le passé, ruminant des choses que nous ne pouvons pas changer, soit vers le futur, nous inquiétant de l’inconnu.
La pleine conscience est une pratique qui vous aidera à ÊTRE dans le moment présent. Et comme toute pratique, elle nécessite un certain entraînement.
Réservez-vous du temps ! Prenez 30, 20 ou seulement 10 minutes par jour, si possible ! Une pratique assidue est essentielle pour l’intégrer à votre vie et modifier les circuits de votre cerveau.
INSPIREZ. EXPIREZ.
Calmez votre esprit avec des exercices de respiration faciles, où que vous soyez !
RESPIRATION APAISANTE
EN TRIANGLE
Bien-être
Accompagnez les personnes à toutes les étapes d’un diagnostic de cancer.
Écoutez des exercices de respiration guidés et apaisants. Consultez notre édition numérique sur bbdsp.ca.
RESPIRATION CARRÉE
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CONSULTEZ VOTRE BOUTIQUE
D'APPLICATIONS PRÉFÉRÉE POUR
TROUVER DES OUTILS SUR LA PLEINE CONSCIENCE.
REJOIGNEZ-NOUS EN LIGNE
Nutrition après le traitement
Soins avancés pour la peau
Tatouage des aréoles
Et plus encore à venir
BBDSP offre également un atelier sur les prothèses mammaires, les sous-vêtements et plus encore.
Découvrez ce qui se passe dans un atelier
Une mère et sa fille échangent sur la culture autochtone, le cancer et la vraie valeur de la vie. Mark Beamish
Elle s’est toujours dévouée à la promotion de l’héritage autochtone et des communautés –une passion qu’elle partage avec Waneek, ses trois autres filles et sa famille élargie. Elle a été actrice, activiste politique, fonctionnaire et mannequin. Puis en 2010, elle recevait un diagnostic de cancer du sein.
Une femme mohawk forte, elle a grandi sur le territoire de Kahnawake, près de Montréal. Parmi ses réalisations sportives, elle a été co-capitaine de l’équipe canadienne olympique de water-polo aux Jeux de Sydney en 2000 ; elle a porté le flambeau aux Jeux olympiques d’hiver de 2006 ; et elle a été membre du Panthéon des sports canadiens. Aujourd’hui, elle se définit comme une « femme guerrière », motivatrice et femme d’affaires. L’équipe de BBDSP s’est entretenue avec le duo mère-fille.
Comment avez-vous réagi à l’annonce du diagnostic de
K: Lorsque l’hôpital a appelé pour me donner les résultats de ma biopsie, j’ai ressenti un vide. Je ne savais pas quoi penser, je ne savais même pas quoi faire.
W: C’est ma sœur aînée qui m’a annoncé que ma mère avait un cancer. J’ai ressenti un choc dans tout mon corps.
Comment votre famille et votre communauté ont-elles assumé leur rôle d'aidants ?
W: J’ai de la chance. J’ai une grande famille : quatre sœurs et plusieurs autres sœurs et nièces dans ma famille élargie. Et mon mari allait à l’école de médecine à l’époque…
Donc, ce n’était pas que moi. Ma sœur aînée a pris les rênes… Elle a dit : « Maman a besoin d’être entourée de bonheur, elle a besoin d’être entourée de vie. » Nous avons dû être forts, comme elle l’avait toujours été pour nous…
En parlant avec mes sœurs, nous avons décidé que nous devions faire équipe ensemble et je crois que c’est ce que nous avons fait. Nous avons essayé d’être là pour maman – et les uns pour les autres.
K: J’ai été songeuse pendant quelques jours. Et quand j’ai accepté le diagnostic, je me suis dit : « Je reçois ces énergies de mes enfants et de mes petits-enfants, et tous composent bien avec cela. J’ai alors réalisé que là était la solution. »
Nous partageons ces énergies, ce lien. C’est notre force, je l’ai toujours dit à mes enfants. C’est la force de la famille. La force du peuple… Elle nous a été donnée par création. Cela m’a beaucoup aidée.
J’ai aussi demandé à ma meilleure amie : « Penses-tu que tu pourrais m’accompagner à mes traitements ? » Et elle a dit oui.
L’esprit sain
Découvrez toute l'histoire. Consultez notre édition numérique sur bbdsp.ca et regardez la vidéo complète.
Quand une personne qu’on aime se trouve si près du précipice, cela nous rappelle que la vie est très précieuse.
Quelle sorte de soins personnels vous êtes-vous accordé ?
K: Ma fille aînée m’a dit qu’il fallait que je fasse de l’exercice. J’ai dit d’accord et j'en ai fait. Puis j’ai dit : « Je vais essayer d’écrire une histoire par jour pendant un an. » Je m’y suis mise – je n’ai pas réussi complètement, mais j’ai écrit beaucoup d’histoires géniales. Cela m’a sans doute fait un bien immense.
Un de mes petits-enfants m'a demandé, « as-tu des secrets sur la vie ? » J'ai répondu « je n'ai jamais malmené personne, je n'ai jamais laissé personne me malmener et je prends soin de mon apparence. »
K: Je voudrais lui raconter l’histoire complète de mon cancer et lui expliquer tout ce que j’ai fait. Ensuite, je lui dirais : « Maintenant, tu dois découvrir par toi-même. »
W: Je lui demanderais : « Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? » Parce qu’en réalité, c’est tout ce que tu peux faire. Être la personne qui aide. Et c’est comme ça que les familles s’en sortent lorsqu’il y a un diagnostic de cancer – que ce soit une famille liée par le sang ou par choix.
Ma mère est toujours encourageante – quelle que soit l’épreuve de la personne. Elle a toujours une histoire à raconter et une façon de me faire sentir que je vais y arriver. Toute ma vie, elle m’a dit : « Sois bonne envers toi-même, sois gentille envers toi-même. » Ayez confiance, vous avez les connaissances ou l’énergie pour vous soutenir mutuellement. Commencez à dire aux gens : « Tu peux le faire ! »
De quelle façon l’épreuve vécue par votre mère vous a-t-elle changé ?
W: L’un des plus beaux cadeaux, si l’on peut dire que cette expérience a apporté un cadeau, est que maintenant je prends le temps de m’arrêter et de demander régulièrement des nouvelles de mes ami(e)s.
Voilà ce que vous apprend le cancer : n’attendez pas qu’une personne tombe malade pour lui envoyer une carte, pour l’appeler…Parce que lorsqu’une personne qu’on aime se trouve si près du précipice, cela vous rappelle la valeur de la vie et la vie est très précieuse.
Nous nous sommes tous ralliés pour aider notre mère et maintenant, à 82 ans, elle est plus dynamique que jamais. Elle me dit sans cesse qu’elle vivra encore 20, 25 ans et se demande « Que vais-je faire pendant encore 25 ans ? ». Je lui réponds que je n’en sais rien, mais qu’elle créera certainement du chahut ! (Rires)
Dans de nombreuses cultures autochtones, les mukluks sont un cadeau important et symbolisent une nouvelle expérience de vie. Waneek a offert ces magnifiques ManitobahMD Mukluks à sa mère lorsqu'elle a été diagnostiquée. Sa mère les a fièrement portés à chaque séance de radiothérapie. « Cela m'a permis de traverser cette épreuve », se souvient Kahn-Tineta.
Le rôle d’aidant(e) peut être exigeant, mais gratifiant. Suzanne Aranda
Le diagnostic de cancer d’une personne que vous aimez ou dont vous êtes proche peut être difficile et stressant pour vous. Vous souhaitez lui apporter du soutien et votre aide, mais il n’est pas toujours facile de savoir comment. Alors par où commencer ? Car il n’y a pas qu’une seule façon de prendre soin d’une personne atteinte de cancer.
Les besoins de votre proche pendant et après son traitement peuvent changer jour après jour. Qu’il s’agisse des tâches domestiques quotidiennes, de l’aide pour le suivi des rendez-vous médicaux et des ordonnances, du remplissage de formulaires, ou simplement d'être présent et à l’écoute… il y a tant de choses.
NOUS AVONS DEMANDÉ AUX PARTICIPANTES DE NOS ATELIERS DE PARTAGER LES « CADEAUX » REÇUS PAR LEURS AIDANTES ET AIDANTS.
Chaque fois que je m’effondrais ou que je doutais, mon époux m’expliquait la prochaine étape avec le plus grand calme et un sourire. Il m’a redonné confiance.
Je suis sans la moindre honte maître de moimême. Me laisser choisir comment prendre soin de moi – à ma manière –a été la MEILLEURE chose que mon conjoint ait pu faire.
Je croyais pouvoir prendre soin de moimême… mais ma fille tenait à être mon aidante. Je ne réalisais pas à quel point cela ferait une différence !
Une femme de ma ville natale m’a confectionné une couverture de prière décorée de papillons et de messages de la communauté de mon église. Je me suis sentie en paix et réconfortée.
Ma meilleure amie m’a expliqué qu’il me faudrait toute mon énergie pour lutter contre ce cancer et que, pour le reste, je devais laisser mes proches m’aider. Elle m’a dit : « Je dois pouvoir t’aider, alors s’il te plaît, permets-moi de le faire. » C’est grâce à ces paroles que je n’ai jamais hésité à demander de l’aide.
Ma meilleure amie m’apporte régulièrement une petite surprise signée « Je t’aime, ton Admiratrice Secrète. » Cela me fait sourire à chaque fois.
Ma mère de 83 ans a pris l’avion pour être auprès de moi pour les traitements. Elle pouvait passer huit heures assise sur une chaise en métal rigide sans jamais se plaindre. Elle restait avec moi toute la semaine et faisait même le ménage.
J’avais une personne pour m’écouter… on a tous besoin de partager ce que l’on vit. Avec elle, je ne me suis jamais sentie jugée ou seule, je pouvais pleurer et vivre ce que je ressentais.
Mon mari a pris en charge le ménage et les repas… il sait aussi me laisser de l’espace pour me permettre de faire ce que je peux quand j'ai plus d’énergie.
L’école où je travaille a confectionné un édredon avec des notes personnelles de tous les élèves pour m’inspirer durant mon épreuve.
Mes voisins ont soutenu mon fils pendant mon traitement. De savoir qu’il était actif et qu’il passait du temps avec des amis m’a aidée à me sentir mieux.
Je me suis jointe à un groupe de soutien de pairs, et ma mère nous a préparé tous mes plats favoris.
Mon ancienne collègue a conduit d’Abbotsford à Coquitlam six matins de suite pour s’occuper de ma fillette de deux ans pendant ma radiothérapie, car je n’avais personne pour le faire. Et elle arrivait souvent avec des pâtisseries pour la famille !
Ma famille élargie m’accompagnait à tour de rôle à mes rendezvous, prenait note des choses importantes à se souvenir et lisait mes questions si j’oubliais de les poser.
L’équipe médicale est essentielle en matière de soins, mais vous faites, vous aussi, partie intégrante de l’équipe de soins en cancérologie. Votre aide et votre soutien peuvent exercer une influence immense sur le bien-être émotionnel et physique d’un être cher.
Être le pilier de quelqu’un pendant une période aussi difficile peut s’avérer à la fois gratifiant et épuisant. Dans le tourbillon qui accompagne le fait de prodiguer des soins, il est facile d'oublier ses propres besoins et sentiments, en les laissant de côté pour se concentrer sur ceux de la patiente. Mais en remplissant d'abord votre propre tasse, vous serez mieux équipé pour aider la personne aimée.
GARDEZ DU TEMPS POUR VOUS
Prenez une pause. Méditez, faites une promenade avec un(e) ami(e), plongez-vous dans un livre ou une émission de télé, ou faites toute autre chose qui vous détend.
N’essayez pas de tout faire vous-même – déléguez des tâches à la famille ou à des ami(e)s. Ils sont nombreux à vouloir aider, sans savoir par où commencer. Dites-leur comment faire !
Trouvez du soutien pour vousmême dans votre réseau ou joignez-vous à un groupe de soutien pour aidant(e)s (en personne ou en ligne). Ces ressources sont faites pour être utilisées.
Vous faites une grande différence dans la vie d’une personne atteinte de cancer. C’est un merveilleux cadeau, mais rappelez-vous de prendre également soin de vous !
La conversation avec les enfants peut être difficile, mais le bon état d’esprit et les bons outils peuvent aider.
Tania Amardeil
Annoncer un diagnostic de cancer à ses enfants est éprouvant, mais essentiel. En novembre 2019, Aisha Quashie, atteinte d’un lymphome non hodgkinien de stade 3, a dû annoncer son diagnostic à ses enfants - Amari, 16 ans, et Ayana, 11 ans. Ce moment a été l’un des plus difficiles de son expérience.
« Le cancer est un sujet tellement adulte », dit Aisha. « Vous voulez toujours avoir l’air de maîtriser la situation – être forte et capable de tout gérer. Vous ne voulez pas paraître faible parce qu’ils ont besoin de vous pour prendre soin d’eux. »
C’est avec émotion qu’Aisha a expliqué la maladie et le traitement à ses enfants, mais elle est heureuse d’avoir choisi d’aborder le sujet en toute honnêteté et vulnérabilité.
« Quand je leur ai annoncé, ils se sont effondrés », raconte Aisha. « Ils avaient très peur, mais le fait d’être honnête avec eux a aidé. J’ai été ouverte concernant ce à quoi s’attendre et le traitement. J’ai souligné
le fait que j’allais me rétablir et que je serai bien. »
Alyssa Gallant, éducatrice autorisée en milieu pédiatrique de l’organisme Nanny Angel Network, un organisme qui offre des services de garde d'enfants gratuits et spécialisés pour les mères atteintes de cancer, partage ce sentiment. « Les parents croient que s’ils ne révèlent pas leur diagnostic de cancer à leurs enfants, ces derniers seront épargnés et moins tristes », explique-t-elle. « Mais souvent… c’est tout le contraire. Lorsque les enfants ont plus d’informations, ils sont mieux préparés. »
Gallant ajoute que les enfants sont très intuitifs, et ils le sentent lorsqu’il se passe quelque chose. Mieux vaut exposer les faits au lieu de laisser les jeunes imaginer mille choses. Elle conseille d’être ouvert à leurs questions et de se préparer à les aider à
composer avec la situation. « Il est important de dire à vos enfants qu’il y a quelqu’un à qui ils peuvent parler s’ils ont des questions », indique-t-elle. « S’il y a une autre personne de soutien, cela peut aussi être bénéfique. » Gallant souligne également l’importance de choisir un vocabulaire en fonction de l’âge et d’utiliser la bonne terminologie (comme les mots tumeur, chimiothérapie ou chirurgie), car les euphémismes peuvent semer la confusion. Ayez confiance en votre force et votre capacité à soutenir vos enfants, que vous soyez atteinte d’un cancer ou non. « C’est dur car vous traversez une si grande épreuve et, en même temps, vous avez ces petits qui comptent sur vous pour du soutien », confie Aisha. « Il n’y a pas de mal à laisser vos enfants voir que vous n’êtes pas bien, parce que cela fait partie de la vie. »
Michelle Audoin est chef de file du changement en mettant en lumière l'expérience unique des femmes noires atteintes de cancer. Madina Tabesh
Lorsque Michelle
Audoin a reçu un diagnostic de cancer en 2017, elle était loin de se douter qu’elle deviendrait une porte-parole pour les femmes noires atteintes de cancer. Mais pour cette enseignante, épouse et mère de deux enfants, il était essentiel de partager son expérience personnelle et d’encourager d’autres femmes noires à en faire autant.
« Mon cancer du sein était à un stade avancé, mais
les professionnels de santé n’ont pu le constater qu’après la première biopsie. J’ai vaiment dû plaider ma cause à ce moment-là. » Michelle souligne que, contrairement à d’autres, les femmes noires font face à des défis uniques dans le domaine des soins du cancer. Par exemple, « au Canada, nous ne recueillons pas de données sur une base raciale et cela est un problème. Certaines formes de cancer du sein affectent les femmes noires différemment. Et si les femmes noires ne sont pas informées des risques qu’elles courent, elles ne pourront pas se défendre. Je pense que les femmes noires doivent connaître les dangers auxquels elles sont exposées. » Après un diagnostic, de nombreuses femmes se sentent mieux préparées si elles savent à quoi s’attendre pendant leur traitement. Toutefois, lorsque les images dans les bureaux des médecins, sur les dépliants et à la télévision représentent des femmes qui ne vous ressemblent
pas, il est difficile pour les personnes autochtones, noires et de couleur (PANDC) de se sentir soutenues ou prêtes à accepter leur diagnostic.
« Cela faisait déjà 2 ans que j’avais reçu mon diagnostic et je n’étais représentée nulle part dans le matériel qu’on me remettait », déplore Michelle. « Il y a également un manque d’autres femmes racisées ou noires dans les essais cliniques. J’ai eu, comme d’autres femmes noires, des effets secondaires dus au traitement qui ne figuraient pas dans la liste. Lorsque vous en parlez à l’équipe médicale, elle n’a peutêtre même pas d’information sur le sujet ou ne prend pas vos préoccupations au sérieux. Mais lorsque vous parlez avec d’autres femmes noires, elles vivent les mêmes effets secondaires. »
Pour Michelle, en parler et être bienveillante envers elle-même a été essentiel tout au long de son diagnostic. Elle a joué un rôle majeur dans la création de Uncovered: A Breast Recognition Project avec l’organisme Rethink Breast
Lorsque les images représentent des femmes qui ne vous ressemblent pas, il est difficile de se sentir soutenue.
Mon cancer du sein était à un stade avancé… j’ai vraiment dû plaider ma cause.
Cancer, dont le but était de mettre en lumière, en mots et en images, l’expérience singulière des femmes noires atteintes de cancer. Michelle a également conversé avec BBDSP et a contribué à façonner sa programmation, sa formation, son imagerie et son langage afin de mieux refléter la diversité de sa communauté.
Michelle crée le changement dans la façon dont les femmes noires atteintes de cancer sont soutenues et perçues au Canada. En partageant son histoire, elle espère insuffler un changement systémique. Elle souhaite également démontrer aux femmes noires atteintes de cancer que leur expérience est légitime et que leur histoire mérite d’être partagée, afin qu’elles se sentent mieux soutenues.
Découvrez toute l'histoire. Consultez notre édition numérique sur bbdsp.ca et regardez la vidéo complète.
« J’AI UNE QUESTION »
Comment faire valoir votre expérience et optimiser vos visites chez les professionnels de la santé ?
AVANT VOTRE RENDEZ-VOUS :
Faites la liste des médicaments que vous prenez.
Notez vos questions et préoccupations.
Demandez à un proche ou membre de la famille de vous accompagner pour plus de soutien.
Dressez, si possible, une liste de vos antécédents familiaux.
Vérifiez si l’hôpital offre des services de traduction, au besoin.
LE JOUR DU RENDEZ-VOUS :
Ayez votre carte d’assurance maladie et/ou tous les documents nécessaires.
Apportez votre liste – n’hésitez pas à poser des questions et à faire valoir votre point de vue !
Prenez des notes pour mieux vous rappeler ce qui a été dit. La personne qui vous accompagne peut également en prendre.
Clarifiez les étapes à venir et le prochain rendez-vous avant de quitter le bureau.
APRÈS LE RENDEZ-VOUS :
Revoyez vos notes et remplissez toute ordonnance reçue.
Appelez le bureau du médecin pour toute clarification, au besoin.
Planifiez les prochains rendez-vous ou examens, si nécessaire.
PEAU + CHEVEUX + CORPS
Se sentir soimême aide à retrouver le moral.
- Patrice Neale, participante BBDSP
Prendre soin de vous
Le Dr Maxwell
Sauder, dermatologue en oncologie, partage ses meilleurs conseils pour la peau affectée : NETTOYER, RÉPARER ET PROTÉGER !
Respectez ces principes de base : nettoyant, hydratant et crème solaire. Plus vous utilisez de produits, plus vous risquez une irritation de la peau.
Le cancer et son traitement peuvent transformer votre peau. Cette dernière peut devenir très sèche, irritée ou sensible au soleil. Elle peut même changer de couleur et de texture. Un rituel de soins de la peau sain peut aider à gérer ces effets afin que vous vous sentiez bien dans votre peau.
Les crèmes et les baumes hydrateront mieux votre peau. Si cette dernière est extrêmement sèche, appliquez une pommade – surtout sur les lèvres et les mains.
Recherchez des produits pour la peau qui sont doux, hydratants, hypoallergéniques, sans parfum et au pH neutre. Les produits pour peau sensible ou pour l’eczéma sont une bonne option.
Évitez les compositions à base d’alcool, les ingrédients antivieillissement (par ex. rétinol, acide a-hydroxylé (AHA)) et les produits exfoliants / les gommages, car ils risquent d’irriter ou d’assécher la peau.
Le soleil peut abîmer la peau tout au long de l'année.
Quel que soit votre type de peau, le soleil peut l'abîmer tout au long de l'année. L’application quotidienne de crème solaire est essentielle pour tous, peu importe la météo. La radiothérapie et la chimiothérapie, tout comme certains médicaments, peuvent rendre la peau plus sensible aux coups de soleil et aux dommages cutanés.
Choisissez une crème solaire à large spectre contre les rayons UVA/UVB avec FPS 30 ou plus.
Si la peau est sensible, une crème solaire minérale sera moins irritante.
Pour éviter un résidu cendré, optez pour des crèmes solaires qui s’absorbent facilement ou teintées. Appliquez la crème solaire 15 minutes avant d’aller au soleil et réappliquez toutes les 90 minutes.
Portez de la crème solaire tous les jours, en quantité généreuse sur toutes les parties exposées au soleil y compris lèvres, oreilles, cuir chevelu, tout autour du cou, nuque et poitrine.
Même à l’ombre, vous êtes exposée à des rayons UV nocifs. Ne vous exposez pas au soleil aux heures d’intensité maximale (11 h à 15 h).
Portez toujours un chapeau, idéalement avec un large bord de 7,5 cm.
Si vous vous maquillez, appliquez la crème solaire en premier.
Consultez les autres conseils du Dr Sauder sur bbdsp.ca.
Si votre traitement anticancer cause une réaction cutanée, n’hésitez pas à suivre nos conseils en page 32. Si, au contraire, votre traitement n’a pas d’impact sur votre peau ou qu’il est terminé, vous pourriez vouloir enrichir votre rituel de soins de la peau. Nous avons demandé à des experts de nous donner leurs meilleurs conseils.
Julia McEwan
La vitamine C est un ingrédient incontournable. Cet antioxydant superpuissant aide à améliorer le teint inégal et terne, les ridules et la texture rugueuse. Il contribue également à prévenir le stress oxydatif causé par les radicaux libres. « Les molécules antioxydantes aident à neutraliser ces atomes néfastes en renonçant à leurs propres électrons », souligne le Dr Vincent Richer, spécialiste en dermatologie médicale et cosmétique à Pacific Derm. Un peu comme si la nature déclenchait un bouton d’arrêt.
L’utilisation combinée d’un sérum et d’une crème hydratante peut améliorer les résultats de votre rituel de soins. Mais quelle est la différence entre ces deux produits ? « Les sérums sont formulés pour faire pénétrer en profondeur des ingrédients actifs ciblés », explique la Dre Arisa Ortiz, dermatologue certifiée, formée à Harvard. Leur texture est plus fluide et légère qu’une crème hydratante crémeuse, et leur action est plus puissante. « Les hydratants aident à renforcer la peau en surface et augmentent l’hydratation. »
Quel que soit le nombre de produits utilisés, l’ordre dans lequel vous les appliquez est important – autant pour la santé de votre peau que pour l’efficacité du produit. Si vous préférez peu de produits, optez pour la simplicité : nettoyant, crème hydratante, protection solaire. Et pour un rituel plus élaboré : nettoyant, tonique, sérum(s), crème pour les yeux, crème hydratante, huile pour le visage, protection solaire.
Si votre peau est sèche naturellement ou le devient de plus en plus avec l'âge, recherchez un produit (idéalement un sérum) à base d’acide hyaluronique. Cette molécule, qui contient 1 000 fois son poids en eau, aide à hydrater la surface de la peau. Une formulation bien dosée crée un effet repulpant immédiat.
Learn how to manage hair loss – including eyebrows
Votre peau devient alors resplendissante et humectée. Pour celles qui ont la peau très sèche ou qui vivent dans un climat sec, la Dre Julia Carroll, dermatologue et copropriétaire de Compass Medical, suggère l’ajout d’une crème hydratante après l’application d’un sérum à l’acide hyaluronique pour le fixer et assurer une barrière contre la perte d’hydratation.
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Prendre soin de vous
Dans un atelier Belle et bien dans sa peau, les femmes atteintes de cancer apprennent comment gérer les effets du cancer et des traitements sur leur apparence, au sein d'un petit groupe de soutien.
Apprenez à prendre soin de votre peau sensible et découvrez des conseils et des techniques pour gérer la perte des sourcils et des cils, raviver votre teint, l'hygiène cosmétique et la protection solaire.
Découvrez les options post-chirurgicales et au-delà, comment se déroule un ajustement de prothèse mammaire, des conseils pour obtenir de l’aide financière et plus encore.
PROTHÈSES ET SOLUTIONS CAPILLAIRES
Assistez à une démonstration de différentes options de couvre-chefs, découvrez comment choisir une prothèse capillaire, des techniques faciles pour nouer un foulard et les soins du cuir chevelu pendant et après un traitement.
ADOLESCENTES
L’atelier pour adolescentes traite des soins de la peau, donne des conseils de maquillage tendance pour se sentir bien dans sa peau et fait la démonstration de chapeaux, foulards et solutions capillaires amusants. Inscrivez-vous à :
’’Actively care of myself helped me control –want to as sick.’’
Un atelier en ligne animé par des experts et conçu pour les hommes atteints de cancer.
Adam, workshop « «
En prenant activement soin de moi-même, j’ai repris le contrôle – je ne voulais pas être défini comme une personne malade. -Adam, participant à un atelier
Découvrez ce qui se passe dans un atelier pour hommes
Prendre soin de vous
Que se passe-t-il lors d’un atelier Belle et bien dans sa peau ? Tout d’abord, que vous choisissiez de participer en personne ou en ligne, vous serez accueillie chaleureusement parmi un petit groupe de femmes par une équipe professionnelle de bénévoles formées par nos soins. Vous recevrez des conseils et découvrirez des techniques pour prendre soin de votre peau. Vous apprendrez comment utiliser le maquillage pour gérer les changements de votre peau, vos sourcils et vos cils. Vous recevrez également une jolie trousse de produits pour vous exercer à reproduire les techniques enseignées. Nous vous montrerons également différents modèles de prothèses capillaires et façons de nouer des foulards afin que vous puissiez choisir la meilleure option pour vous. Au cours de notre atelier sur les soins des seins, nous aborderons les soutiens-gorge, les prothèses et les vêtements utiles lors d’un traitement ou après une opération. Au-delà des informations pratiques, nos ateliers sont l’occasion de rencontrer d’autres femmes vivant une expérience semblable pour échanger, s’exprimer, poser des questions et surtout, prendre du temps pour soi.
Pour la première fois depuis le début de mon traitement, je me suis sentie belle en me regardant dans le miroir.
Quelques minutes seulement suffisent pour vous aider à vous sentir mieux. Lorsque vous manquez de temps ou d’énergie, il ne faut pas plus de 5 minutes pour que vous vous sentiez à nouveau vous-même. Nettoyez et hydratez votre peau, protégez-la avec une crème solaire puis suivez ces étapes rapides pour un visage éclatant.
CACHE-CERNES
FOND DE TEINT 1 2
Mettez un peu de cache-cernes sous vos yeux ou aux endroits où la peau est décolorée, puis tapotez avec vos doigts ou une éponge propre.
Vous pouvez aussi appliquer un fond de teint ou une crème BB pour uniformiser le teint. Mettez quelques points de fond de teint sur le front, le nez, le menton et les joues puis estompezle vers l’extérieur en commençant par le milieu du visage.
Souriez pour découvrir vos pommettes et appliquez le fard à joues à l’aide d’une boule d’ouate. Pour ajouter un peu d’éclat, passez la boule sur le nez, le front et le menton pour y appliquer l’excédent de fard.
Remplissez ou recréez vos sourcils. Tenez un crayon à sourcils à la verticale contre votre nez, alignez-le avec le coin intérieur de l’œil puis faites un point à l’endroit où arrive le crayon sur l’arcade sourcilière (os de l’œil).
Un crayon ligneur aidera à recréer les cils perdus ou clairsemés. Faites de petits points à la base des cils puis reliez-les pour former une ligne. À l’aide d’un coton-tige, appliquez un fard à paupières foncé sur le ligneur pour adoucir le regard et le faire durer plus longtemps.
Placez ensuite le crayon en diagonale, de l’aile du nez à la partie extérieure de votre œil, et faites un autre point : c’est là où doit se terminer votre sourcil.
Ensuite, regardez droit devant, placez le crayon parallèle au côté extérieur de l’iris et faites un point à l’endroit le plus haut de la courbe de votre sourcil pour délimiter son arc.
Reliez les points en dessinant de petits traits légers et plumeux. La partie intérieure du sourcil doit être plus épaisse et s’amincir vers l’extrémité.
Terminez avec un rouge à lèvres hydratant. Optez pour une couleur audacieuse ou plus discrète, ou mélangez les deux, selon votre envie du jour !
Vous voulez plus de conseils ?
Consultez notre édition numérique sur bbdsp.ca pour voir la vidéo complète.
L’hygiène cosmétique est plus importante que jamais durant un traitement car votre système immunitaire peut être compromis. Protégez vos produits des bactéries en utilisant des applicateurs jetables, comme des boules d’ouate, des éponges et des mini-spatules.
• Lavez vos mains avant les soins de la peau et l’application du maquillage.
• N e réutilisez pas les applicateurs, et ne puisez pas deux fois dans un produit avec le même applicateur.
• U tilisez des produits en pompe ou à presser ; si vous devez puiser, faites-le avec
une mini-spatule.
•Refermez les couvercles immédiatement.
• N e partagez jamais vos produits.
• Évitez les échantillons à disposition de tous – si c’est impossible, essayez-les sur votre poignet ou sur le dos de votre main.
Les traitements anticancer peuvent nuire aux ongles. Les changements sont pour la plupart légers mais, selon votre traitement, certains pourraient être plus sérieux et inconfortables. Demandez à votre équipe médicale de vous en expliquer les impacts éventuels. Il arrive que les ongles deviennent plus friables et cassent facilement. Vous pourriez également remarquer la formation de stries, un changement de couleur, une sensibilité, une croissance plus rapide ou plus lente et un décollement du lit de l’ongle. Ces changements disparaissent souvent après le traitement, mais il faut attendre plusieurs mois car les ongles poussent lentement. En veillant sur vos ongles de façon proactive, vous pouvez prévenir autant que possible ces problèmes.
• G ardez vos ongles courts et ne coupez pas les cuticules (repoussez-les doucement).
• M assez les cuticules avec de la crème ou de l’huile.
• Portez des gants pour effectuer vos tâches ménagères – en évitant que vos mains soient en contact prolongé avec l’eau, vous préviendrez les infections fongiques.
• Portez un vernis à ongles transparent ou clair ou encore un vernis durcisseur pour une meilleure protection, et utilisez un décapant à ongles sans acétone.
• Évitez les ongles artificiels car ils pourraient augmenter les risques d’infection.
• I nformez votre médecin si vous remarquez une inflammation, des rougeurs, un décollement du lit de l’ongle, que vous ressentez une douleur, etc.
• N ’allez pas au salon de manucure durant votre traitement – sinon, apportez vos propres accessoires.
L'image corporelle des femmes pendant un cancer : difficultés et soutien.
Tania Amardeil
Pour les femmes atteintes de cancer ou en rémission, les changements d’apparence physique peuvent être une source majeure d’inquiétude et d’anxiété. Ce n’est en rien de la vanité. Une grande part de notre identité est liée à notre apparence physique, de la façon dont nous nous coiffons aux vêtements que nous choisissons de porter. Chez la femme, la forme et la taille du corps, y compris les seins, font souvent partie de son identité, de son expression personnelle, de sa sexualité et de son estime de soi. Les impacts du cancer sur l’apparence peuvent être temporaires (perte des cheveux et changements cutanés) ou permanents (chirurgie, cicatrice). Toutefois, ils peuvent affecter les femmes à un moment où elles se sentent déjà vulnérables, et devenir éprouvants pour la santé mentale et émotionnelle. Pour de nombreuses femmes atteintes de cancer, il y a suffisamment de défis à gérer sur le plan émotionnel sans qu'elles aient, en plus, à se soucier de ne pas pouvoir parler des problèmes d’image corporelle, ou de penser qu'il est vaniteux ou égoïste de s’en préoccuper. Pour Dee-Jay Jodoin, une résidente de C.-B. en rémission, les changements physiques, comme la perte des cheveux ou le gain de poids, ont été difficiles à accepter. « Il [le traitement anticancer] altère votre apparence. Vous souhaitez redevenir celle que vous étiez, mais ça prend du temps. »
« Quand les femmes sont sous traitement anticancer, l’image et la relation qu’elles entretiennent avec leur corps changent », explique Monique Voorn, travailleuse sociale du Centre régional de cancérologie de Barrie, en Ontario. « Il arrive qu’elles soient attristées par la façon dont leur corps s’est transformé, en raison d’une chirurgie mammaire ou des cicatrices qu’elles n’aiment pas, ou encore d’un lymphœdème. Parfois, une femme n’a pas de changements physiques apparents, mais elle a l’impression que son corps lui a fait défaut ou qu’elle ne peut plus compter sur lui. »
Il peut également y avoir des changements physiques auxquels les femmes ne s’attendent pas. « Avec la
radiothérapie, la peau change », note Larissa Dyck, infirmière en oncologie à Calgary, Alberta. « La zone traitée peut brunir et il faudra du temps pour que cela s’estompe. La peau peut aussi devenir plus tendue, ce qui est inconfortable pour certaines patientes car cela peut entraîner une perte d’amplitude de mouvement. Les chéloïdes, une cicatrice en relief qui se développe parfois après une opération, sont une préoccupation particulière chez les femmes de couleur. Le poids peut aussi être un problème. La prise d’hormones peut faire fluctuer le poids, ce qui modifie complètement le corps et les femmes se sentent alors mal dans leur peau. »
Il faut du temps aux femmes pour qu’elles constatent tout
l’impact des changements qu’elles ont vécus durant leur expérience du cancer. « Souvent, c’est vers la fin du traitement que les femmes prennent réellement conscience de ce qu’elles ont traversé et de tous les changements qu’elles ont subis – physiques et autres», remarque Dyck. « Lorsque les patientes ont terminé leur traitement, elles s’attendent à un retour à la normale, mais elles sont peut-être encore sous médicaments ou traitement hormonal de longue durée, et c'est à ce moment là que c’est très difficile pour elles. Elles s’attendent à ce que leur corps se remette, tout simplement ; elles veulent reprendre le travail et les exercices physiques, mais les choses ne sont plus comme avant. »
Alors que les symptômes physiques peuvent affecter les femmes de multiples façons, l’impact émotionnel est propre à chacune. « Certaines femmes ayant perdu leurs cheveux pendant la chimio porteront fièrement un foulard sur la tête », dit Dyck. « Tandis que d’autres sentiront une perte totale d’identité et voudront porter une perruque. Elles pourraient craindre aussi que leur partenaire ne les trouve plus séduisantes. »
La travailleuse sociale Monique Voorn est d’accord : « Le cancer, quel que soit le type, est source de vagues ou de montagnes russes d’émotions. Il y a beaucoup de chagrin. Le cancer engendre toutes sortes de changements ou de pertes dont nous devons faire le deuil – que ce soit du corps, de notre innocence ou de l’insouciance avec laquelle nous abordions la vie. »
L’expérience, la perspective et l’épreuve d’un cancer sont uniques à chaque femme. Elles veulent être entendues en tant qu’individu et refusent que quiconque présume comment elles se sentent par rapport
à leur corps. Une partie du processus consiste à permettre et accepter ces différentes expériences, réactions et étapes du deuil. Chaque décision – le choix de porter une prothèse capillaire plutôt qu’un foulard, la reconstruction mammaire au lieu de prothèses mammaires ou ne rien porter du tout – est personnelle et autonomise chacune des femmes. Avec les bons outils et du soutien, les femmes gagnent de l’assurance en leur capacité à retrouver ou renouveler leur identité – quelle que soit la façon dont elles choisissent de le faire.
Il existe de nombreux programmes offrant du soutien pratique et émotionnel ainsi que des options plus personnalisées. Partagez vos préoccupations avec votre équipe en oncologie et n’hésitez pas à demander conseil. Consultez le centre de documentation de votre hôpital ou les nombreuses options sur Internet.
Prendre soin de vous
Gérer vos options pendant un traitement.
La deuxième chose que j’ai faite a été de rechercher ‘perte de cheveux’ sur Google. » Pour beaucoup de femmes, l’éventualité de perdre leurs cheveux pendant un traitement est l'une de leurs principales préoccupations. La perte des cheveux est généralement temporaire. Il y a plusieurs façons de prendre soin de son cuir chevelu, de nombreux choix de prothèses capillaires si vous décidez d’en porter une et de belles options à la mode pour vous aider à exprimer votre créativité et votre personnalité !
Comme vous, votre cuir chevelu mérite des soins attentionnés. Les démangeaisons sont un effet secondaire répandu – que vous ayez perdu ou non vos cheveux. Massez votre tête avec un shampooing antipelliculaire et laissez-le reposer de 2 à 5 minutes. Les propriétés anti-inflammatoires du shampooing auront un effet apaisant. Ne l’utilisez cependant pas plus de deux fois par semaine, car il pourrait assécher votre cuir chevelu – exactement le contraire de ce que vous recherchez ! Aussi, lorsque vous hydratez votre visage, n’hésitez pas à appliquer l’hydratant sur votre cuir chevelu en lui donnant un bon massage.
Si vous avez encore des cheveux et que votre cuir chevelu démange ou que vous avez des rougeurs, demandez à votre médecin de vous prescrire une lotion anti-inflammatoire qui conviendra à vos besoins.
Vous avez peut-être entendu parler du refroidissement du cuir chevelu. Cette technique, qui peut réduire la perte des cheveux pendant un traitement, est pratiquée à quelques endroits au Canada. Votre équipe médicale pourra vous indiquer si elle est appropriée pour votre type de cancer et de traitement. Pour assurer son efficacité, le casque réfrigérant doit être porté à toutes les séances de chimiothérapie.
Des façons cool et faciles de porter un foulard :
1
STYLE TUBULAIRE
Enfilez le foulard et, à l’aide d’un élastique, attachez l’excédent en queue de cheval. Facile à utiliser et à porter !
3
STYLE NŒUD
Centrez un foulard rectangulaire sur votre tête et nouez-le derrière une oreille. Laissez les extrémités pendre ou torsadez-les ensemble pour créer un chignon.
2
STYLE COURONNE
Centrez un foulard rectangulaire sur votre tête. Ramenez deux extrémités derrière, puis vers un côté. Torsadez les extrémités et ramenez-les sur la tête. Camouflez les pointes.
STYLE BOUCLE DEVANT
Pliez un foulard carré en deux pour former un triangle. Nouez-le devant et glissez la pointe du centre à l’intérieur. Voilà !
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Je ne voulais pas seulement survivre, je voulais prospérer.
- Frances Barnes, ambassadrice BBDSP
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Aussi insignifiant que cela puisse paraître, entendre dire que j'avais le choix de porter une perruque ou pas a eu un impact positif sur moi.
Frances Barnes, Participante d’atelier
BBDSP permet de tisser des liens. Plus que jamais, les femmes ont besoin de ce soutien émotionnel.
Aida Tahiri, Participante d’atelier
Soyez gentille avec vous-même. Restez positive.
Les changements d’apparence physique peuvent être plus éprouvants que tout. En reprenant le contrôle de mon apparence, j’ai repris le contrôle de ma santé mentale.
Sarah Issa, Participante d’atelier pour adolescentes
À toute personne qui tente de garder la situation sous contrôle pour leurs proches... prenez du temps pour vous. La meilleure façon d’être présente pour les autres, c’est de l’être d’abord pour vous-même.
Milena Commisso, Participante d’atelier en ligne
Je
conseillerais
à toute
personne
sous
traitement anticancer de s’accorder de la bienveillance et de la douceur... avec son temps, son énergie ou ses attentes.
Christine B., Participante d’atelier
L’atelier BBDSP vous met en contact avec des femmes qui vivent la même expérience que vous. Il valide votre expérience.
Shelley Mckenna, Participante d’atelier
Le seul choix que nous avons est la façon dont nous réagissons; moi, j’ai choisi d’insufler de la joie et du rire dans toute situation qui le nécessite.
Laura Jean Falla, Participante d’atelier
Adriana Lombardo n’avait que 17 ans lorsqu’elle a été diagnostiquée d'une leucémie. Elle a fait de la chimiothérapie pendant deux ans, puis elle a subi un remplacement de la hanche.
Aujourd’hui, à 24 ans, Adriana est entraîneuse personnelle certifiée et se passionne pour la santé.
Adriana Lombardo
Adriana pendant son traitement, avec sa maman et son papa.
•Maintient et accroît les capacités physiques.
• Prévient la perte musculaire causée par l’inactivité.
•Améliore l’estime de soi.
• Permet de maintenir un cercle social.
• Atténue les symptômes de
Votre objectif est de rester aussi active que possible. Votre programme d’exercices doit donc être personnalisé et sécuritaire, et il doit inclure des activités que vous aimez. Si vous faites déjà de l’exercice physique, vous pourriez devoir en faire moins ou en réduire l’intensité. Informez toujours votre équipe en oncologie de votre degré d’activité physique durant le traitement.
Quelques semaines après un traitement, de nombreux effets secondaires s’atténuent. Toutefois, certains peuvent subsister ou se manifester pendant le rétablissement. Votre compréhension de ce phénomène vous aidera à modifier graduellement l’intensité de vos exercices, si nécessaire. Soyez toujours attentive à votre corps et à ses besoins (ex. repos ou mouvement).
Vous voulez plus de conseils? Consultez notre édition numérique sur bbdsp.ca pour voir la vidéo complète.
?
Voici des stratégies faciles qui vous aideront à maintenir votre programme d’exercices :
•Fixez des objectifs à court et long termes.
• M élangez les activités (ex. yoga, danse, taï-chi) pour éviter la monotonie.
• Invitez ami(e)s, collègues et famille à faire de l’exercice avec vous.
•Notez vos progrès.
•Identifiez vos succès et récompensez-vous.
FAIRE DE L’EXERCICE ?
Il est normal que la plupart des patientes éprouvent de la fatigue. Mais des études ont démontré qu’il existe un lien entre faire de l’exercice régulièrement et la réduction de la fatigue. Il vous aidera également à effectuer vos activités quotidiennes sans grandes difficultés.
Toute activité qui augmente la fréquence cardiaque – comme la marche ou le jogging – est bénéfique.
CONSEILS SIMPLES POUR RÉDUIRE LA FATIGUE
• Planifiez une routine quotidienne afin d'être active au moment où vous avez le plus d'énergie.
• Faites de l’exercice régulièrement, à intensité légère ou modérée.
•Prenez l’air.
• Équilibrez les activités et le repos pour ne pas perturber votre nuit de sommeil.
•N’hésitez pas à demander de l’aide quand vous en avez besoin.
Avant d’entreprendre un programme d’exercices, parlez à votre médecin. Si vous consultez un professionnel en exercice physique, informez-le de votre cancer et du traitement suivi afin qu’il vous propose le programme idéal pour vous.
Dans les ateliers Belle et bien dans sa peau, les gens nous disent souvent à quel point il est important pour eux de se sentir vus, compris et accompagnés face au cancer. Ce balado s’est inspiré des personnes participant à nos ateliers et traite du besoin crucial de créer des liens.
- J’ai un cancer – qu’est-ce que je fais maintenant?
-C’est censé être normal?
- Vivre avec le cancer
-Les systèmes de soutien -Naviguer la nutrition et bien d’autres choses encore
Inspiré des personnes participant à nos ateliers et du besoin crucial de créer des liens.
Une diététicienne et survivante partage ses meilleurs conseils nutritionnels.
Tania Amardeil
Se concentrer sur leur nutrition donne aux patientes atteintes de cancer un plus grand sentiment de bien-être et de contrôle. Mille choses occupent l’esprit des femmes atteintes de cancer ou en rémission - et la nutrition ne figure peutêtre pas en tête de liste. Pourtant, une bonne alimentation peut s’avérer d’une importance cruciale lors d'un diagnostic de cancer.
Jean LaMantia, diététicienne autorisée de Toronto et survivante du cancer, recommande une approche nutritionnelle en deux phases. Phase 1 : une alimentation qui aidera pendant votre traitement. Phase 2 : une alimentation post-traitement pour potentiellement prévenir une récidive.
Découvrez une nouvelle recette ! Consultez notre édition numérique sur bbdsp.ca pour voir la vidéo complète.
« Durant mon traitement contre un lymphome, j’avais de fortes nausées et des vomissements. J’ai donc dû être stratégique quant à ce que je pouvais manger et garder », dit LaMantia.
Pendant votre traitement, ne vous souciez pas de suivre le « parfait » régime. LaMantia recommande de relâcher cette pression et de simplement manger d'une manière qui vous aide à gérer vos effets secondaires.
LES MEILLEURS CONSEILS DURANT UN TRAITEMENT :
Manger des aliments froids et à température ambiante - ils dégagent moins d’odeurs et occasionnent ainsi moins de nausées
Prioriser les aliments très nourrissants, surtout riches en protéines
Disposer les aliments joliment dans de petites assiettes pour favoriser l’appétit
Ajouter des calories aux repas en les arrosant d’un filet d’huile d’olive extra-vierge
2
Une fois le traitement terminé, l’alimentation peut jouer un rôle clé dans votre rétablissement et votre guérison. « Après un traitement, les survivantes en rémission peuvent craindre une rechute, ce qui suscitera beaucoup d’anxiété», dit LaMantia. En faisant de votre mieux pour manger des aliments santé qui pourraient réduire les risques de récurrence, vous aurez
Champignons
Épices, incluant le gingembre et le curcuma
l’esprit plus tranquille. « C’est très autonomisant et cela peut vous aider à reprendre votre vie en main », ajoute LaMantia.
Selon LaMantia, il est essentiel de se concentrer sur des aliments qui soutiennent le système immunitaire, qui sont antiinflammatoires et sont connus pour cibler les cellules cancéreuses.
Aliments riches en vitamine E (en particulier le germe de blé et les amandes)
Acides oméga-3 (trouvés dans le saumon, le maquereau, la truite arc-en-ciel, le hareng et les anchois)
Grains entiers (quinoa, riz sauvage et pâtes au blé complet)
Ail et oignons
Légumes crucifères (brocoli, chou, choux de Bruxelles, chou-fleur et chou frisé)
Aliments riches en protéines (volaille sans peau, yogourt faible en gras, haricots secs, haricots ou lentilles)
Les décisions liées au travail, incluant celle de dévoiler son diagnostic, sont personnelles à chaque femme atteinte de cancer.
Tania Amardeil
Toutes les femmes atteintes de cancer font face à des décisions profondément difficiles et personnelles. Que vous preniez un congé ou travailliez pendant votre traitement, que vous décidiez ou non d’informer vos collègues et superviseurs de votre diagnostic, et que vous optiez pour une approche plutôt qu’une autre pour un retour au travail, ces décisions vous appartiennent.
Environ 62 % des personnes ayant reçu un diagnostic de cancer retournent au travail au cours de la première année, moyennant parfois des mesures d’adaptation. Certaines personnes pourraient ne pas y retourner en raison d’un emploi physiquement exigeant, de changements de priorités, de la gravité de la maladie ou des effets secondaires du traitement. En contrepartie, il y a des facteurs qui rendent le retour au travail plus facile après un traitement, notamment les mesures d’adaptation (heures et tâches flexibles, lieu de travail), de bonnes relations avec ses superviseurs et collègues, un soutien au travail et à la maison,
la réhabilitation personnalisée du lieu de travail et les conseils clairs de son médecin concernant ses capacités et limites. Chaque femme vit des circonstances uniques ; ainsi, son expérience de reprise du travail sera tout aussi unique.
Pour Frances Barnes, de Medicine Hat, Alberta, choisir de travailler pendant son traitement contre le cancer était un moyen de continuer à faire ce qu'elle aime - travailler comme coach professionnelle.
Frances a délibérément choisi de ne pas révéler son diagnostic de cancer à ses
client(e)s. « Lorsque vous êtes accompagnatrice, les gens que vous guidez sont en avantscène », dit-elle. « S’ils avaient su que j’avais un cancer, ils se seraient inquiétés pour moi et auraient pensé à moi alors qu’il n’était pas question de moi. »
D’autres femmes auraient peut-être naturellement choisi de s’ouvrir à leurs client(e)s et collègues. « Si j’ai appris une chose durant mon épreuve de cancer, c’est que cette expérience est personnelle et particulière à chacun », déclare France. « Il faut réfléchir et faire ce qui nous convient. »
La loi stipule que l’employeur doit procéder à des modifications raisonnables, notamment en matière d’horaire ou de tâches, pour vous aider à accomplir votre travail pendant et après votre traitement anticancer.
cancerandwork.ca/fr/survivants/
Liens familiaux, atelier pour ados BBDSP et plus encore. Mark Beamish
Repensez à vos années d'adolescent(e) : les complexes liés à votre apparence, l’anxiété sociale, les changements hormonaux et le désir farouche d’une plus grande indépendance. Ajoutez à cela le diagnostic d’un cancer et vous aurez une petite idée de ce que Sofia Tomassini a traversé en 2019.
Elle se souvient clairement de sa réaction : « J’ai reçu un diagnostic de lymphome Hodgkinien deux jours avant mes 14 ans. La plus grande question était ‘Pourquoi moi ?’. »
Sa mère, Sandra, se souvient de la façon dont tout a commencé. « C’était à l’approche d’Halloween. Sofia nous a dit qu’elle sentait une bosse près de sa clavicule. Notre médecin de famille nous a recommandé de faire une échographie. Les résultats initiaux n’étaient pas ce à quoi s’attendait le médecin alors nous en avons fait une deuxième. Lorsqu’un spécialiste de la gorge a regardé les résultats, il a conclu qu’il fallait faire une biopsie, rapidement. Ces deux, trois semaines d’attente pour les résultats ont été les plus longues de notre vie. »
« Le plus dur dans tout ça a
été les entre-deux », se rappelle Frank, le père de Sofia. La famille allait et venait « entre un état positif, la planification au cas où et l’idée que ça pourrait être bien pire ». Après le diagnostic, Sofia a été admise au centre hospitalier Sick Children’s Hospital à Toronto, et la famille, très unie, est passée à l’action. Lola, sa jeune sœur, se souvient du moment où elle a appris la nouvelle : «Mes
parents se sont assis avec moi et m'ont simplement dit que Sofia avait un cancer mais qu’il était traitable. Et ils m’ont expliqué ce qu'il allait se passer ensuite. »
Pendant son séjour à l’hôpital, Sofia a entendu parler de l’atelier pour adolescentes de Belle et bien dans sa peau. Elle a décidé d’y assister avec sa sœur Lola pour en savoir plus sur les soins de la peau, les
Le cancer est devenu une partie intégrante de notre histoire de famille
solutions capillaires, et pour recevoir des conseils de maquillage. Selon Sofia, les bénévoles chaleureuses et accueillantes de l’atelier l'ont aidée à se sentir « moins complexée pendant son traitement ». Partager l’atelier avec Lola a rendu l’expérience encore plus spéciale. « Ma sœur était avec moi, c’était toujours plus facile avec elle. C’est formidable pour les jeunes filles de mon âge. On se sent mieux. Le traitement a semblé passer plus vite. » Sandra décrit l’atelier
comme « une véritable expérience de rapprochement » pour ses deux filles.
Sofia a également pris soin d'elle-même pour rester forte. « Mentalement, je devais me concentrer sur moi-même. Ma famille était là pour moi, mais les réseaux sociaux ont un impact énorme sur les jeunes aujourd’hui. Alors, j’ai mis mon téléphone de côté. J’ai simplement fait en sorte de rester positive. »
« Dans mon école, la pression d’avoir une apparence particulière était encore plus forte : toutes les filles ont les cheveux longs, les garçons ont les cheveux courts. C’est la seule chose qui m’a fait peur : la perte de mes cheveux. C’était vraiment important pour moi. Mais cela s’est bien passé pour moi d’avoir les cheveux courts. C’était un choix que je pouvais contrôler. » Sofia a fait preuve d’une grande maturité face aux changements liés à son apparence, comme la perte de ses cheveux. Et il y a un geste
de soutien qu’elle n’oubliera jamais : « Mon grand-père s’est rasé la tête pour moi. Cela a été très réconfortant et agréable d’avoir autour de moi quelqu’un d’autre avec des cheveux si courts. » Frank a été impressionné par le choix de Sofia. « Je suis fier d’elle parce qu’elle a pris cette décision par elle-même. Je crois qu’avoir lâché prise de cette inquiétude et d’avoir arrêté d’être préoccupée par ses cheveux a été libérateur. »
Frank est fier de la façon dont sa famille s’est ralliée
pour faire face au défi. « Nous nous sommes tout de suite mis en mode que faut-il faire maintenant pour recouvrer une excellente santé ? » Tout le monde avait un rôle à jouer. Frank se concentrait sur les besoins nutritionnels de Sofia, Sandra faisait le suivi des médicaments; et Lola veillait à ce que tout le monde respecte l’horaire établi. Sandra se souvient de l’optimisme : « Nous avons eu beaucoup de soutien. Et puisque nous pouvions compter les uns sur les autres, nous savions que
tout irait bien. »
Après le traitement de Sofia, la famille Tomassini a découvert que deux autres adolescents de leur quartier vivaient une épreuve de cancer. Sofia a offert de servir de ressource pour eux. « Nous avions en commun le cancer et la façon dont nous avions grandi. Quand ils avaient besoin d’échanger avec quelqu’un, nous parlions ensemble. »
Quels conseils ont les Tomassini pour les familles qui vivent une expérience de cancer ? Sofia parle de la puissance de l’optimisme. «Ne vous demandez pas ‘Pourquoi moi?’. Dites-vous plutôt ‘Je vais en finir avec cela ! Je vais m’en débarrasser!’. Concentrez-vous sur vous-même, restez heureux, éliminez les distractions. Restez positif. C’est ce qui m’a aidée. »
En tant que maman, Sandra recommande de créer un solide réseau de famille et d'ami(e)s : « Construisez cette fondation… assurez-vous d’avoir un bon système de soutien. »
Lola, la compagne loyale et forte de Sofia, aimait divertir et faire rire sa sœur à l’hôpital ou ailleurs.
« Comme nous pouvions compter les uns sur les autres, nous savions que tout irait bien. »
«J'avais ma sœur avec moi - c'était toujours plus facile avec elle. »
Le message de Lola est simple : «Soyez vous-même, ne pensez pas non plus au fait que votre sœur a le cancer. Pensez simplement que c’est votre sœur. Soyez fort pour elle. »
Quant à Sofia, son expérience de cancer a contribué à déterminer la direction qu’elle a choisie pour son avenir. Inspirée par son équipe médicale, elle souhaite devenir médecin pour aider les autres. « J’ai 16 ans, je peux maintenant commencer à penser à des universités et au parcours pour devenir oncologue. »
Aujourd'hui, Frank se remémore cette expérience de manière pensive. « Le cancer est devenu une partie de notre parcours familial, une partie de notre histoire. Ces choses contribuent à vous rendre plus fort pour vous permettre de surmonter l'adversité et de changer quand il le faut. »
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La Fondation Pharmaprix pour la santé des femmes™ s'e orce de mettre en lumière la santé des femmes en s'associant à plus de 370 organismes de bienfaisance locaux afin de réduire les inégalités en matière de santé auxquelles les femmes sont confrontées au Canada. Nous nous engageons à investir 50 millions de dollars d'ici 2026 pour rendre les soins plus équitables et accessibles à toutes les femmes au Canada.
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