les reveries 19

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Abysses

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Julien Fuseau 213 bis route d’Andard 49800 Trélazé 06 66 52 69 64 les _ reveries@voila.fr www.myspace.com/lesreveries

de Franck Schatzing

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Playlist une de toute e r è p e r arage Bar, le bains, G s e l Le Blues s o t tard, … Squat der, Claudy Bas jeunesse ur s, Jé Yvette M ky Punk r , o r P e v ., a é e s F ro avaL’Ame du Jetsex, C e d Mobutu, t a P eux qui onnay, ranoïa. C a P e d de Chant s i ai ean Lou is que j’ a m s l i liers.... J a m voyé des m’ont en our pour t u o . m s a é p n p za ne mo tous les lle, Hélè isir de a l p La fami n o Adam m jours et la vie. ésor de r t , s r u o j eries

m/lesre v

ace.co www.mysp

Vinz p ou chette r la couv, , Till Tony pour e ge, Ki la pocking t Guerilla Prod, Record butu, F s, O ree Ed Pi Tom B erre des Bu pposite Pr ullet, od, Mo rning Antoin H Portn oi, e To L eads, Tom ose, Ol Alea J Billy The ivier Kill, acta E Ol s Fredd y de S t, Daily Mi ivier et nd tub Hélène the bi born, Cross Distortion, nouze D testin amage,, g mach ine.

Remerc s n o i t iement Saluta s

Tirage papier : 300 exemplaires Photo de couverture : Crossing The Rubicon par Julos News Artwork couverture par Vinz : www.myspace.com/undergraph

Daily Mind Distortion «totally Infested» Raised Fist « veil of ignoring » Pearl Jam « Backspacer » Burning Heads « spread the fire » Annita Babyface and the tasty poneys « kiss the moustache » Dead Pop Club « homerage »

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Toutes les interviews ont été réalisées par Julos News depuis octobre 2009 jusqu’à juin 2010. Photos : Stubborn, Flying Donuts, Alea Jacta Est, Mobutu, Kilo par J.News. Le reste piqué sur les myspace des groupes.

Numéro 19 - été 2010 Angers—Fontenay Le Comte


Infos diverses et variees Prochain numéro : grande déguste blind test avec la crème des maîtres trappistes vendéens.

Kilo notifié sur la couverture sera en interview dans le prochain numéro.

Les Rêverie s sont heure ux de comp année. ter des nais sances cett Pour commen e cer MAYA, fi ll e du chante des Fuzzburg ur des PTC er , SACHA, et membre fils de l’u du rosé, L n des memb ou, fille d’ re s u n leader g de l’âme manceau à se auchiste per s heures cr cussionniste euses et A bres de Pass DAM, fils d’ e Moi La Q un des mem uiche et deu Espérons qu xième chante e tout ceci ur des PTC. formera un d’ici quelqu jo es années... yeux petit orchestre


Flying Donuts Combien avez-vous écrit de titres pour ce nouvel album ? 13 titres, comme le nombre d’années d’existence du groupe ! Ils sont tous sur le disque, on n’est pas du genre à composer 50 titres et n’en choisir que 10 pour un album, on sait ce qu’on veut ! Si on voit qu’on part dans une mauvaise direction en répét’ on lâche l’affaire et on repart sur autre chose… Comment se fait le choix pour mettre les titres sur l’album et en écarter d’autres ? C’est vrai qu’on attache de l’importance à la track-list d’une galette, il y tout de même certains « codes » apprit avec le temps à respecter. Du style les 2 premiers doivent être énergique et accrocheur, au milieu c’est bien de faire redescendre la pression avec un morceau plus mid-tempo, etc… C’est dans ce sens la que nous avons choisi de bosser, le but c’est que l’auditeur puisse écouter le disque en entier sans se lasser… L’artwork est totalement différent pour ce 3ème album, fini les dessins et place aux photos épurées, quelque chose de plus mature, c’était votre volonté de vous affirmer dans un autre rôle ? Si tu connais notre discographie, tu pourras vite te rendre compte que nous n’avons pas d’univers graphique propre, c’est un choix. A chaque disque nous essayons quelque chose de nouveau. Il s’avère que pour celui la, la photo choisie colle bien au titre de l’album et au coté « sombre » qui s’en dégage de manière générale… S’affirmer dans un autre rôle ? Je ne crois pas, la musique reste la même, nous sommes juste un groupe de punk rock qui ne se sert pas forcément des «codes » du punk rock pour vendre plus de disques… Quand le disque est sorti, plusieurs amis proches m’ont avoués que la pochette les avaient surpris… Pour nous ce fut la preuve d’avoir réussi notre pari : si les gens sont interloqués par une pochette de disque, c’est que ça les touche, si ça les touche et qu’ils apprécient le contenu ( le plus important finalement ), c’est bien pour nous ! Pour info, la version 33 tours de l’album sort à la fin de ce mois, en collaboration avec plusieurs labels indés et surtout avec une pochette complètement différente imaginé et conçu par un artiste local, histoire de donner du cachet à l’objet…


Musicalement c’est encore plus lourd, plus gros mais en gardant le coté mélodique, j’ai l’impression d’un croisement entre Motorhead et Foo Fighters, et au-delà de tout ça vous sonnez comme de vieux briscards… Merci pour les comparaisons, c’est flatteur ! En citant ces 2 groupes tu fais par toi-même la liaison entre lourdeur et mélodie… Et alors comme ça à 30 ans, on est déjà de « vieux briscards » ?!!! merde, je suis trop vieux pour ces conneries, alors !!! Plus sérieusement, et pour résumer on pourrait dire que nous sommes bien plus ouvert musicalement qu’il y 10 ans. (Normal, avec l’age ! ) Du coup, on incorpore d’autres choses dans notre musique, mais de manière inconsciente en fait… Sans partir dans 10 000 directions non plus, c’est ça qui est important, il faut que le tout sonne toujours « flying »… Depuis 13 ans vous tournez, avez-vous une tournée qui vous reste en tête pleine de bons souvenirs ? Parmi tant d’autres, peut être la première fois que nous sommes parti dans les pays de l’est ( Slovénie, Croatie, Serbie, Hongrie )et ce, pour plusieurs raisons :  la première fois qu’on partait aussi loin de chez nous.  L’excitation de se taper un road trip comme celui la .  Le choc des cultures…  L’incroyable gentillesse des gens…  Les nombreuses et mémorables teufs ! Comment cela se passe en concert ? Avez-vous une playlist fixe ou la changez vous à chaque set ? Non, on à une play list fixe d’une douzaine de morceaux et on la modifie un peu en fonction de nos envies, des lieux et de l’ordre de passage…

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Y a-t-il des titres que vous ne jouez plus sur scène ? Et faîtes vous des reprises ? (lesquelles) Carrément ! On ne joue plus qu’un morceau du premier disque par exemple, attend c’est normal, ça fait déjà pas mal de boulot de faire tourner une quinzaine de morceau régulièrement… Pour les reprises on en joue encore, ça aère un peu le set et quand rappel il y a c’est efficace. Voila quelques exemples de groupes déjà repris « on stage » : -les clash, les shériff, les ramones, the wildhearts… L’avenir musical se dessine comment selon vous ? en format numérique avec le support vinyle à coté ou toujours sur cd ? Je pense sincèrement que le cd n’a plus que quelques années à vivre ( si il n’est pas déjà mort ! ) Le vinyle lui, sera probablement encore là, il est revenu, c’est un support qui traverse les époques… Le format numérique c’est l’avenir, et c’est bien dommage. Moi j’ai la rage quand je ne peux pas acheter un disque parce que il n’est sorti qu’en format mp3 sur le net, c’est naze, et l’objet on en fait quoi ? J’ai eu vent que Radiohead arrêtait le concept d’album, ils veulent sortir des titres quand bon leur semble un par ci par là que les fans pourront télécharger sur leur site. Stoppant le principe de 12 morceaux on met en boîte. Qu’en pensez vous ? Même si Radiohead est un très bon groupe, c’est une idée de merde ( gros coup de commerce encore une fois ) Un album n’est pas seulement 12 morceaux les uns à la suite des autres, c’est aussi un objet qui peut rappeler des bons ( ou mauvais ) souvenirs quand on le sort de sa discographie, c’est aussi une pochette qui permet d’avoir les textes immédiatement ou encore d’entrer en contact avec le groupe, ou pour les musiciens, de se régaler en lisant les crédits… J’ai vu que le layout avait été fait par DaN, s’agit il du grand maître de Kérozène ? Légende vivante de tout fanzineux ? D’ailleurs au passage quelles sont vos lectures musicales ? Whaouh, tu le respectes beaucoup toi ! Dan est un très vieux pote qui à toujours cru en nous. Nous avons fait appel à lui une fois de plus pour ses capacités en infographie… ( la mise en page de Kérosène sortait quand même du lot à l’époque, c’était beau, clair et pas chiant à lire…). Je suis d’accord avec toi, Kérosène était LE fanzine qu’il fallait se procurer, je les ai tous chez moi et suis assez fier de cette collection, cela fait partie de notre culture… Nos lectures musicales ? en ce moment aucun magazine en France ne me le fait. J’aimais bien « punk rawk » malgré le coté un peu teenager… Les couv’ de « noise » sont toujours très esthétiques mais en fait on trouve ça pénible à lire… Niveau Fanzine, il y encore du bon ( malgré le développement des web-zines que je ne consulte jamais, je suis trop « à l’ancienne » pour lire plus de 10 pages sur un ordinateur ! ) Quelques uns en vrac : cafzic, abus dangereux, rad party, … Par Julos NeWs

L

Je me posais la question en voyant des groupes tourner depuis plus de 20 ans, est ce que l’on prend tout le temps autant de plaisir à jouer une chanson pour la 400 ème fois sur scène ? En lien avec ta question précédente, je pense qu’une play list à une durée de vie assez courte en fait ( maxi 1 an pour nous ) , Parfois quand un morceau nous saoule un peu et qu’on ne veut pas le virer de suite, il suffit de le changer de place, on bosse alors des nouvelles choses autour du morceau ( transition, enchaînement… ) et c’est reparti pour un tour ! Mais pour moi, c’est toujours plaisant de jouer un vieux morceau…


STUBBORN

« Bless this Mess » est votre second album après le surprenant et inattendu « settling of scores », quelles sont les principales évolutions entre les deux ? Freddy (chant) : Entre les deux il s’est passé 2 ou 3 ans, à peu près, et l’envie de passer a autre chose d’un peu plus violent. On a toujours écouté des trucs plus violents, death métal, grind, punk… que ce qu’on jouait, donc on s’est lancé, et on est assez satisfaits du mélange : on s’y retrouve bien ! De plus le boulot fait par Fabish du « Nomads studio » est tout simplement digne d’un pro.

Le titre « proud to be a bastard » dénonce l'hypocrisie de la scène, on parle souvent d'unité, apparemment elle ne semble pas exister, comme cela se passe de l'intérieur ? Au début du hxc il devait y avoir cette fameuse unité, mais aux states !en France c’est du flanc !! ou alors si ça a existé ,on ne l’a pas connu ! Des mecs qui te chient dans les bottes, te tirent dans le dos et ensuite qui viennent te serrer la main en concert ça, ça existe, quand tu cherches des dates pour monter une tournée avec une tête d’affiche et qu’on te répond c’est trop cher les deux groupes on prend que la tête d’affiche pour qu’ils puissent se caler devant… J’appelle pas ça l’unité et j’en ai pleins d’autres des exemples comme ceux la !! Nous l’unité on s’en fout royalement, ca veut dire quoi ?! qu’il faut être copain avec tous le monde, t’écoute mon son donc y aura jamais d’embrouilles c’est quoi ce monde de hippies ?? pas besoin d’unité parfaite. Ecoute du punk du métal du hxc du grind ce que tu veux, mais surtout va en concert avant tout !! et fais nous pas chier (c’est notre mentalité) !


Le titre « unlike you » règle un peu ses comptes avec les straight edges, définitivement vous semblez en colère sur cet album !! Pour les straight edges , ce n’est pas de la colère. On a des potes straight edges, français comme étrangers, et ce sont des gens qui ne nous emmerdent pas avec ça ! Ils font ce qu’ils veulent on s’en fout. Ce qui nous dérangent ce sont ceux qui te font de la propagande à grand coup de flys et d’affiches comme si c’était mal de bouffer de la viande, boire de l’alcool ou fumer des joins !! Est-ce que je revendique moi le fait de manger de la viande ??!!! Encore une fois :chacun est libre de faire ce qu’il veut ! Mange tes légumes et ne dis rien. En concert, On a vu des gens ne pas manger parce que dans le frigo y avait une boite de pâté a coté de leur salade, et en plus ils faisaient la gueule !!! A part ça je rappelle à tous qu’il y en a qui crèvent la dalle !!! Vous avez fait de belles tournées par le passé (Knuckledust, Settle the score...), comment ça c'était passé (était ce vous qui aviez fait la démarche ?) ? Des bons souvenirs de ces tournées ? Des moins bons ? Y en a t'il d'autres de prévues ? Oui je te confirme : on a fait de belles tournées et les groupes que tu cites sont vraiment des crèmes, ce qui facilite le contact (très bons contacts) on a organisé ça avec le complot mat’sa (CMS) c’est surtout eux qui sont à la base. Ca ne s’est pas fais tous seul car il faut pas mal de temps et financièrement c’était chaud, mais ça s’est fait quand même ! Faut rien lâcher !! Des souvenirs de beuveries avec knuckledust oui on l’a fait, des soirées grosses bouffes avec STS, chez eux, on l’a fait aussi. C’était parfait !! On essaye de remonter un tour pour 2010. à bon entendeur…

En parlant de Settle The Score, il y a un featuring sur l'album, comment ça s'est passé ? Ils vous ont envoyé le chant ou vous avez pu faire du studio ensemble ? Pour le feat. On a du se passer de « big bud » : le pauvre s’est tapé une double hernie discale pendant le studio, donc il ne pouvait pas bouger. On leur a envoyé les pistes et ils ont tout repiqué chez eux (André le grateux a son petit studio donc ça aide) voila comment cela s’est fait ! le résultat est pas trop mal vu le contexte. C’est sur leur album « Back to the streets » qu’on est allé chez eux pour enregistrer un morceau qu’on avait créé ensemble lors de la dernière date du tour en France. Un grand souvenir, enregistré dans un blockhaus germanique !! ce n’est pas tous les jours !


Vous étiez sur Eternalis (entre autre)pour le premier album. Il y a eu divergence d'opinion pour ne plus vous voir dessus ? Effectivement : divergence d’opinion ! essentiellement sur la promo dont on n’a pas vu grand-chose et Quentin qui restait injoignable. Au bout d’un moment ça lasse. La rupture s’est faite officiellement lors d’un concert à Toulouse avec Confronto (Brasil) ou j’ai lâché que nous n’étions pas ici grâce à Eternalis. Ce qui était VRAI. Mais certains aiment quand ça « grince » donc propos mal interprétés et polémiques ! bienvenus dans le HxC people !! Comment se passe la distribution de « bless this mess » ? Uniquement par VPC et en concert ? Pour « bless this mess » on n’a pas pris le temps de chercher un label. On va d’abord se débrouiller par nos propres moyens, donc vpc et concerts évidemment. Mais peut-être qu’un jour on va se décider a chercher et trouver ce qui nous conviendrait comme distrib, le message est passé. La voix est très proche de celle de Kickback, le style aussi, est ce que cela pourrait être un frein ? Que ce soit clair : Kickback reste la référence ! de là à nous comparer systématiquement à eux… !!!??? ! Si ma voix est proche de celle de Stefen Bessac je prend ça comme un compliment, mais je n’ai carrément pas cette prétention ! Un Baldur d’Akangel est bien plus similaire, non ? bref… pour ce qui est du son, un « bless this mess » ou un « settling of scores » est loin d’être assimilable à Kickback ! ça nous amuse de voir les parallèles qui sont faits entre eux et nous mais franchement re-écoutez les albums les gars… ou prenez des vacances ! Et si c’est un frein pour nous en ce qui concerne notre « réputation » ça prouve bien l’histoire de l’unité hxc : Plus t’es con, plus les gens viennent te voir en concert ou s’interroge pour savoir si t’es vraiment aussi con que tu le dis !!! trop drôle !!! Un petit mot sur l'artwork qui est plutôt bien réussi, qui l'a réalisé et qu'elle est l'idée derrière l'œil, le cimetière et l'homme masqué ? L’artwork a été réalisé par un pote qui on peut le dire est vraiment calé mais par contre qui n’est pas du tout dans le métal. Il est dans le son mais vraiment tout autre. C’était notre choix on voulait quelqu’un de neutre par rapport à ça. On ne se voyait pas avec un cover qui ressemble à tant d’autres, les corbeaux, Les chevaliers et armes médiévales sans parler des coups de poings américains comme on voit souvent. Le cover explique le titre « bless this mess » « bénis moi ce bordel »un oeil bien ou mal veillant qui observe et surveille le monde, les images qui reviennent souvent dans l’actualité : un masque à gaz avec les émeutes qui vont avec, un cimetière des photos assez sombres et lugubres qui se montent dessus. Voila ce qu’on a voulu faire ressortir. On est bien satisfaits du résultat et si ça plait tant mieux ! Par Julos NeWs


Burning heads Voici votre 8ème album punkrock, le 10ème en comptant les deux reggaes. On aurait pu vous croire fatigués mais bien loin de là car Spread The Fire est l‟un des tous meilleurs albums de votre discographie voire même le meilleur. Complet avec des titres rapides et d‟autres mid tempos extrêmement bien sentis, à l‟image de Taranto en encore plus accrocheur. D‟où vous est venue votre inspiration ? On a essayé de faire un album aussi rageur que ESCAPE (sorti en 2000) mais avec moins de guitares aigus qui noyaient la batterie et le reste dans le mix..On s'est dit qu'en dosant un peu les grattes on pourrait de toutes façons écouter ce disque a plus fort volume, et en entier. ce qui n'est pas le cas pour ESCAPE. Les textes ne sont que le reflet de notre société. On n'a pas besoin d'aller chercher très loin: Sur Bad time on s'était penché sur le genre humain (qui décidément est un crétin), sur celui ci on s'est juste amusé à disséquer les infos du JT de 20 heures... ya de quoi faire un triple album tous les jours. Nous n‟avons pas fait d‟interview depuis Bad Time For Humankind, album qui marquait un tournant : totalement DIY, autoprod, propre label, etc… pourtant c‟est peut être celui que j‟aime le moins. Quel regard portez vous sur cet album ? Et sur Opposite 2 ? Bad time a été enregistré en 4 jours au local de répèt, ça vaut pas plus. Sachant ceci, je suis quand même assez content des compos. Y en a certaines comme A WHOLE LIFE ou GOING NOWHERE TIM qui me plaisent vraiment beaucoup, mais le reste est un peu mou du cul je trouve... C'est surement le fait de faire un album a la OPPOSITE 2 qui nous a permit de revenir a nos premiers amours: le punk a donf! OPPOSITE 1 et 2 sont des exutoires, des à cotés du groupe. Disons qu'on aime ça aussi. Je ne suis pas un grand fan de reggae ni de dub, mais de temps en temps c'est pas mal.


Vous avez distribué cet album de façon originale surtout au début où le prix partait très bas pour augmenter progressivement. La version numérique est elle vraiment l‟avenir ? Avec une cohabitation vinyle ? Ce qui est sur c'est que cette merdasse de CD est entrain de vivre ses derniers instants. Et personne ne s'en plaindra. Effectivement Il ne restera sans doute que des versions numériques accompagnées de vinyles pour les passionnés, et ceux qui ont encore une platine. A combien d‟exemplaires est il parti pour l‟instant (vinyle + cd + mp3) ? 3000 ex, le vinyle sort dans une semaine (courant février 2010) Au sujet de l‟artwork, qui l‟a fait que représente t‟il ? que représentent les lances, le feu, l‟oiseau ? C'est Karine, la copine de thomas qui a bossé dessus. elle avait carte blanche. L'oiseau porte une allumette enflammée, et est prêt a foutre le bordel. Il y a une chanson que je trouve magnifique c‟est « bomb the world », je trouve qu‟elle poursuit une lignée tracée par les Break Me Down, Groundtown, Neon Skies ou Push Me. Des titres Mid Tempo magnifiques. Pouvez-vous m‟en dire plus sur Bomb the world, qu‟est ce qui vous l‟a inspirée, les paroles… Et est ce Thomas qui fait les chœurs à la fin parce que je trouve ça tout simplement magnifique ! Quand on a eu notre cota de titres un peu speed pour l'album, on a tenté de faire des morceaux un peu plus posés, histoire de donner un poil de relief a l'album. le texte parle des fabricants d'armes, du business qui règne autour des conflits humains. Sur le fait qu'il y a toujours un prétexte pour fabriquer et vendre des armes. La morale n'a pas de place dans le business C'est l'humain qui crée toute cette merde. c'est a lui qu'on s'adresse. Il y a un titre très très bon aussi c‟est Hurray, idem quelques précisions sur ce qui vous a inspiré sur les textes et le musique. C'est tout simplement inspiré du slogan de notre président actuel "travailler plus pour gagner plus..." on a tenté de faire un texte un peu ironique a ce sujet. comme si la consommation allait relancer l'économie, sans laisser personne sur le carreau… "Let's consume and die..." Vous faîtes une reprise de Friday On My Mind, je l‟ai entendue l‟autre jour sur le Mouv, un titre que je ne connaissais absolument pas. Qui l‟a écrite et pourquoi l‟avez-vous repris ? c'est une reprise des EASYBEATS dans lequel figure un des frères YOUNG (les autres jouent dans ACDC) c'est un vieux tubes australien qui a failli devenir l'hymne du pays...On a toujours bien rigolé en écoutant ce titre, et un pote a nous des CHEWBACCA allstars nous a remis ce titre en tête l'an dernier, en nous disant qu'on pourrait peut être tenter une version a la DESCENDENTS, histoire de voir..


Avez-vous une idée du nombre de titres que vous avez créés ? autour de 160 je crois.. Comment se fait votre choix sur une setlist pour un concert ? Avez-vous une liste définie qui reste globalement fixe sur une tournée ou est ce qu‟elle change totalement à chaque concert ? C'est le coté relou des vieux groupes. trop de morceaux, pas assez de temps pour tout jouer, a moins de faire un marathon pendant une nuit.. On essaye de mettre au moins 8 morceaux nouveaux pendant une petite année, puis on reviens a une liste complète, en tentant de ne pas omettre d'albums du groupe. En gros on garde la colonne vertébrale de la set liste, avec des titres comme SOS, REACTION, LITTLE BIRD, etc, et on inclus des nouveaux titres dedans..On répèt une a deux fois par semaine et a chaque fois on essaye de jouer des anciens morceaux histoire de pouvoir changer la liste a chaque concert si on a envie... Le punkrock est un peu dans le creux d‟une petite vague en ce moment contrairement à ce qui se passait à la fin des années 90 ou la scène était très forte. Comment vivez-vous cette période ? Pas plus pas moins qu'avant. Car dans les années 90, ce ne sont pas les groupes qu'on aimait qui étaient sous les projecteurs. a chaque fois la mouvance PUNKROCK HARDCORE est toujours restée dans l'ombre, et n'a quasiment jamais recherché de succès. Les groupes qui explosaient en 90 étaient ceux qui avaient mis de l'eau dans leur vin, et ça ne nous branchait pas... Le public a-t-il changé en concert ? Bien sur, on est face a 2 voire 3 générations maintenant quand on monte sur scène. C'est bien cool je trouve. Vous avez joué récemment avec The Adolescents, un de vos groupes références, que vous reprenez régulièrement, comment c‟est passé le concert je suppose que vous devez en garder de bons souvenirs… Yep. C’est une bande de vieux, comme nous, des vieux ados attardés, avec qui on sait qu'on passera toujours de bons moments. Pas de caprices de stars, pas de chichis. Juste des gens honnêtes avec un discours sincère, tout le monde logé a la même enseigne, etc...C’est en fait assez rare dans ce milieu, truffé en général d'égos surdimensionnés... ADOLESCENTS, c'est la classe américaine sans le doigt dans le cul. Vous avez joué avec The Adolescents donc, Down By Law… avec quel groupe encore en activité ou pas aimeriez ou rêveriez vous de jouer avec ? On va faire 30 dates aux USA en Juin et les ADOLESCENTS essayent de nous trouver une petite tournée ensemble labas. J'aimerai bien aussi un jour pouvoir jouer avec THE SPERMBIRDS (groupe punk hardcore mythique allemand encore actif, mais le weekend seulement), ou bien les anglais de THE STUPIDS (qui viennent de sortir un album) Quels sont vos coups de cœurs actuels ? Les morceaux du split ADOLESCENTS / BH, un groupe franco anglais qui s'appelle JEDETHAN, 95C, et d'autres encore mais ma mémoire me joue des tours Quelles sont les prochaines productions d‟Opposite Prod ? - le premier album de BROKKEN ROSES (avec 2 "k", pas trois!!!) dans lequel officie NICO et DUDU des GRAVITY SALES, et LOLUX, le batteur des BRIGITTE BOP. On a déjà posé les instrus, il reste les voix a faire. c'est à moitié du STONER HARD ROCK PUNK... on se marre bien avec ce projet.. - le prochain album des GRAVITY SLAVES (d'Orléans), qui va bien déchirer je pense. Je bosse dans un tout nouveau studio sur Orléans gavé de matos de luxe pour enregistrer, il ne reste plus qu'à....

Par Julos NeWs


discographie 1992 - S/T

1994 - Dive

1996 - Supermodernworld

1998 - Be one with the 2001 - Opposite

1999 - Escape

2009 - Split avec The Adolescents

2003 - Taranto

2005 - Split avec Uncomonmenfrommars

2009 - Spread the fire

2006- Bad Time For Human kind

2004 - Split avec Alif Sound System

2007 - Opposite 2

2003 - Split avec Vulgaire Machins

1999 - Split avec The Marshes

1997 - the weightless hits

1995 - Split avec Nra

1992 - Split avec Thompson Rollets

1993 - Split avec Near Death Experience


Daily Mind Distortion * Alors je crois savoir que vous venez de Tours, vous jouiez avant dans d’illustres groupes, qui jouait dans quoi et de quoi? On vient de tours, on a formé le groupe en 2006 et ça a réellement commencé à tourner en 2007. Le bassiste max à joué dans un groupe punk de paris The Informers, le batteur Jo joue aussi dans Sex and Dollars (rock'n'roll) et The psychologist and his medicine band (rock psyché), Stoof le chanteur a joué de la guitare dans Furious Belly et de la basse dans dfi, et moi (Simon) de la guitare dans dfi (hardcore 80's) j'ai chanté dans Nine Eleven pendant plus de 2 ans, j'ai reformé un groupe au chant Verbal Razors (thrash crossover) On a eu plein d'autres groupes ensemble, il y a longtemps, mais rien de très sérieux. *Qu’est ce que vos expériences passées vous ont apporté ? Le groupe nous a permis de rencontrer plein de gens avec qui ont est resté en contact, que ce soit des groupes, des assos, des activistes en général, et bien sûr les gens qui viennent nous supporter en concert ! Le punk rock ce n'est pas que de la musique, c'est un investissement de tout les jours, faire des concerts un peu partout ce n'est pas une chance, il faut se donner les moyens. Faire des concessions avec sa vie professionnelle et intime, mettre des thunes de sa poche mais quand on aime on ne compte pas même si parfois cela peut être démoralisant. Ce qui fait vivre cette scène, ce sont les gens qui bougent au concert, ceux qui font des fanzines, qui organisent des concerts. C'est aussi une façon de ne pas faire la même chose tout les week-ends, de ne pas finir dans la même boite de nuit ringarde avec des gens qui t'apporte rien et qui pense qu'à leur carrière et leur belle bagnole ! *Pour votre musique si je parle de quelque chose entre les New Bomb Turks, Overflow et les vieux Suicidal Tendencies est ce que ça vous convient ? D‟ailleurs quelles sont vos influences ? Pour les influences que tu site c'est cool ! On est de gros fan de New Bomb Turks et de Suicidal, je ne connais pas Overflow j'irai écouter… Niveau influences, il y a plein de trucs, les vieux classiques : Creedence Clearwater Revival, le MC5, The Doors, Led Zepellin, mais également la scène punk Hardcore US actuelles (avec tous les groupes sur No Way et Grave Mistake) ; et la scène US 80’s (adolescents, black flag, descendents) On écoute aussi des styles différents, du vieux hip hop (Run DMC, NWA...), de la pop (The Smiths, Joy Division), du hardcore actuel (Trash Talk, Comeback Kid...) et du Thrash (Municipal Waste, DRI).


•Votre son fait très années 80, les débuts du hardcore old school c’est un choix de sonner comme ça ou c‟est venu sans trop le vouloir ? Ça s'est fait assez naturellement, on voulait pas un son trop lisse ! On a enregistré la batterie au studio la muse en circuit sur paris, le reste a été enregistré à la maison vu que notre bassiste Max est ingénieur du son, il avait le matériel à disposition et on a pu prendre le temps qu’il fallait ! •L’album a été masterisé par Alain Douches, pour quoi lui, pourquoi quelqu’un comme lui pour un premier album ? On a nos potes de Thrashington DC qui ont travaillé avec lui, ils nous ont dis que ça valait le coup! Rapport qualité/prix c'est vraiment honnête, surtout qu’on voulait un master réalisé par un gars qui connait bien le style ! •Qui a créé la pochette, que lui aviez vous demandé ? La pochette a été réalisée par Relom qui dessine la série Andy & Gina dans Fluide Glaciale, c'est le chanteur de Sex and Dollars et donc un pote ! L'artwork a été fait par Mathieu, le guitariste de Verbal Razors. On avait une idée précise de la pochette, on la dessiné (à l'arrache) et on lui à laisser faire le truc à sa façon ! On en est super content du résultat, on les remercie encore pour tout! Le nom du groupe vient d'où ? C’est le nom d'un morceau de 59 Times The Pain, un groupe de HxC Suedois qu'on a découvert à l'époque de la vague HxC mélo (Burning Heart, Epitaph), d'ailleurs ce morceaux est vraiment pas terrible! :-) •Y a-t-il des groupes dont vous êtes proches ? Il y a Teenage Wasteland, de Lille, avec qui on vient juste de faire un Split 7 inches. C’est sorti sur Build Me a Bomb records et la pochette a été dessiné par steph de Rad Party, c'est la classe ! Sinon il y a pas mal de groupes français avec lesquels on s’entends bien, on risque d'en oublier : Bad Chickens & No Guts No Glory, Nine Eleven, Thrashington DC, Sisterhood Issue, Last Exit To Brooklin, The Decline, Trouble Every Day, Lost Boys, ISP, The Finkielkrauts, le Kyma, Independeza, Pneu, Boogers, et tous ceux qu’on a oublié… •Que donne la scène de Tours actuellement quels sont les groupes qui jouent régulièrement ? Il y a Nine eleven qui tournent vraiment partout et tout le temps, Pneu également, Boogers, Verbal razors, the finklekrauts sont bien partie pour tourner aussi… •Avez-vous une tournée de prévue pour l’été 2010 et la fin de l’année ? On part en tournée du 4 au 10 avril, on joue à Lille, Berlin, Lodz, Poznan, on fini par la Hollande, il reste une date à calée c’est un peu le bordel mais on verra ! Par Julos NeWs


Cross damage Depuis quand Cross Damage existe ? De quelle ville venez-vous ? Qui sont les membres du groupe ? Cross Damage existe depuis 2005. Nous venons d'une petite ville de Basse Normandie qui s'appelle Avranches.Le groupe est composé d'Alex au chant, Derrick à la batterie, Max à la guitare et Tom à la Basse.

Jouez vous dans d’autres groupes à coté ou avez-vous joué dans d’autres groupes ? Oui certains d'entre nous ont d'autres formations, par exemple Derrick et Max jouent ensemble dans un groupe Rock nommé Red&White Wine. Nous avions eu un premier groupe ensemble avant de trouver Tom, il y très très longtemps, mais ce n'est pas utile de le mentionner! :-)

D’où vient le nom du groupe ? Cela vient de l'époque où nous étions encore au lycée, et il n'y a pas vraiment de sens. Nous trouvions que ça sonnait Heavy et dynamique, c'est exactement ce qu'il nous fallait!

Votre style est difficilement identifiable, mix entre hardcore, métal et truc lourd mais ambiant… Comment le définissez-vous ? A vrai dire c'est très difficile aussi pour nous de nous classer dans tel ou tel style. Nous avons beaucoup d'écoutes très différentes et des influences variées. Je dirais que depuis un moment, nos compositions sont plus sombres et engagées et qu'on se rapproche du Metal par ce côté, mais nous voulons toujours avoir une petite touche de Rock'n Roll dans ce que nous faisons, afin de ne pas tomber dans le pur Metal un tantinet dépressif et trop sombre. En fait, la seule chose qui nous guide depuis nos débuts, c'est de créer une musique dense et ultra énergique!


Quelles sont donc vos influences ? Pas mal de Progressif, genre The Ocean, Cult Of Luna, Mastodon. Mais on adore des groupes Post Hardcore comme Twelves Tribes, Poison The Well, Reflux… Je pense que ça résume bien nos écoutes.

Votre EP vient de sortir, pourquoi ce format et pas un album complet ? Chaque chose en son temps. Nous avons pas mal de chemin à faire avant de proposer un album mature avec une dizaine de titres qui nous plaisent à tous. Nous avons déjà sorti un Maxi en 2008, et on trouve qu'il est déjà très différent de ce que nous voulons maintenant. Cependant, je pense que la prochaine étape sera effectivement un album d'ici deux ans, après la tournée promo de notre EP et une très longue période de composition!

Quels sont les premiers échos ? Aucun pour l'instant, nous gardons les titres à l'abri tant que tout n'est pas finalisé. Il nous reste toute la sortie du CD à préparer, le pressage, etc… Mais nous allons mettre notre Myspace à jour dès que tout cela sera prêt, et les gens pourront alors écouter nos nouvelles chansons!

Quels sont les projets à venir ? Comme je l'ai évoqué, on va se concentrer sur la programmation de notre tournée, sur l'écriture de notre album et là dessus, il y a du boulot! On va peut être également faire un clip avec quelques amis qui sont dans le milieu, cela fait longtemps que nous désirons faire cela, et nous en avons l'opportunité maintenant. Voilà pour les projets du groupe! Par Julos NeWs


Alea Jacta Est Depuis quand existe le groupe ? Alea Jacta Est existe depuis mai 2006, mais on a changé de batteur en décembre 2006 donc c'est surtout à partir de ce moment là qu'on a lancé le truc avec le line up actuel.

Pourquoi ce nom ? On cherchait un nom autre qu'anglais, en français ça sonnait jamais très bien et dans d'autres langues c'était pas forcément mieux donc on est partis sur des citations connues, locutions latines etc... et on est tombés d'accord sur Alea Jacta Est, pour sa signification et pour le nom en lui même qui sonne pas trop mal.

Jouez vous dans d'autres groupes à coté ? L'autre guitariste Julien joue dans Boneyardz, un groupe de hardcore sur Toulouse, Eric notre batteur a plusieurs groupes à côté, c'est le seul vrai musicien du groupe ahah ! Il joue notamment dans Krank! qui est un trio de fusion/rock, dans Mister Punch et Ali Baba et les 40 batteurs qui est un spectacle musical avec 40 batteurs.

Qui a produit Gloria Victis ? Nous même, et plus spécialement le label que j'ai monté avec Adam (notre roadie) qui s'appelle USELESS PRIDE RECORDS, on a sorti les fonds à 2 et on s'occupe de la promotion tout ça tout ça ! C'est donc une auto-production déguisée ahah !

Comment s'est passé l'enregistrement ? Il s'est très bien passé mais c'était long car on avait pas les même dispos que l'ingé son et quasiment personne n'avait de vacances donc on a du étaler l'enregistrement sur plusieurs semaines, les week ends après le boulot ou les études.

Un souvenir marquant de l'enregistrement ? Sûrement quand on décidait quels samples de quels films on allait mettre, on aurait dit des enfants hyper actifs qui criaient à chaque réplique ou bruit

d'explosion !


Quels sont les thèmes abordés ? Vincent, notre chanteur, s'occupe d'écrire toutes les paroles donc il y a évidemment des thèmes personnels qui se rapportent à ses expériences et sa vie, et par exemple une chanson comme Volveremos qui s'applique à une plus large catégorie de gens.

Sur le titre que vous m'avez laissé pour la compile "no sooner born than dead" on sent l'influence Hatebreed, quels autres groupes aimez vous ? On est très influencés par Strife, Nueva Etica (avoir le chanteur sur un morceau c'est d'ailleurs un honneur), Julien est plus influencé par Madball ou Kickback, Eric par tous les horizons musicaux, on écoute pas mal de trucs différents, ça se ressent sur certains morceaux où on sait pas trop dans quel sens partir..

Le label Useless pride, comment cela s'est fait ? J'avais monté ce label à l'époque du split avec Fat Ass car je voulais coproduire le split et participer à la production, la promotion etc... Au départ j'étais avec Rémy, un ami qui est reparti vivre à Bordeaux donc je me suis retrouvé seul pendant un petit moment et depuis décembre 2009 Adam m'a rejoint donc on est 2 sur le label actuellement. Petit à petit on a travaillé avec différents groupes et l'album d'Alea Jacta Est c'est la première sortie d'envergure 100% Useless Pride qu'on sort donc on va voir ce que ça va donner, si on est à la hauteur ou pas..

Qui a dessiné la pochette ? C'est Olivier LOLMEDE de www.irrealizm.fr qui s'est occupé de toute la pochette de A à Z, on travaille avec lui depuis le début, là il est overbooké donc on bosse avec un autre graphiste sur le merch.

Un souvenir de concert marquant ? Euh y'en a pas mal ! On a eu pas mal de surprises sur scène depuis qu'on a commencé, des mecs nus qui viennent danser sur la scène, un pote en tutu rose, des gens qui viennent déguisés à nos concerts, au Free Edge Fest quelqu'un avait même ramené un M16 gonflable, ça c'était la classe ! Après on est tous tombés au moins une fois de la scène à part le batteur ahahah donc ça marque aussi !


Un groupe avec lequel vous aimeriez jouer à tout prix ? Johnny Halliday ou Strife au choix ! Non mais on est pas trop des fanatiques de tel ou tel groupe, je pense que y'a beaucoup de groupes avec qui on aimerait jouer mais sans dire "à tout prix"..

Comment se fait il que depuis quelques années Toulouse carbure au hardcore (eternalis, fat society, alea jacta est, fire at will…) Euh! Aucune idée, y'a pas de raison spéciale je pense, quand une ville a plusieurs groupes qui se bougent, ça fait bouger du public et donc d'autres groupes se montent, des structures se créent, c'est un tout. Dans une ville où aucun groupe de hardcore ne fait bouger les choses, ça parait plus difficile, je pense notamment à une grande ville comme montpellier dans laquelle la scène hardcore est quasi inexistante et pourtant c'est une ville étudiante comme Toulouse, avec un nombre d'habitants à peu de choses près égal, il y a la TAF qui organise des concerts hardcore mais sinon on voit pas trop de groupes de Montpellier passer par chez nous ou avoir de l'actu en général.. Il y a évidemment du public et des gens motivés à Montpellier mais au niveau groupes c'est pas comparable, par contre dans d'autres styles ils ont beaucoup plus de groupes, ça dépend, ça va et ça vient, comme à Toulouse certaines années il n'y a quasiment plus personne..

Concernant votre nom et le lien avec le fleuve Rubicon, serait il possible d'envisager une tournée Jules César avec vous et les Crossing The Rubicon ? Ahahah ! J'entends beaucoup de bien de Crossing The Rubicon, il faudra que je m'y penche plus, on avait joué avec eux au Free Edge Fest mais pour une raison obscure que je ne me rappelle pas, je n'ai pas pu voir leur show, je crois qu'on était arrivé trop tard puisqu'on est arrivé juste avant de jouer.. Donc on avait raté leur prestation, il faudra remettre ça ! Après pour une tournée, faudrait qu'ils arrivent à nous supporter, et ça c'est pas gagné !

Par Julos NeWs


TOM TOM BULLET

Depuis quand Tom Tom Bullet existe ? Depuis bientôt 3 ans avec ce line up.

De quelle ville venez-vous ? La plupart d'Angoulême excepté pour Tom qui est de Cognac et Florian de Vannes en Bretagne. Qui sont les membres du groupe ? Il y a 2 frères Didier et David ayant rencontrés 3 compères passionnés de musique et tout particulièrement de punk rock. Jouez vous dans d’autres groupes à coté ou avez-vous joué dans d’autres groupes ? Non aucun par manque de tant avec nos boulots et nos familles on arrive déja tout juste à trouver du temps pour s'occuper du groupe... D’où vient le nom du groupe ? C'est le nom du deuxième album de Sweatmaster très bon groupe de rock'n roll Finlandais. Votre premier EP est sorti il y a quelques semaines, quels sont les échos ? Divers chroniques, des compils, des propositions de concerts, un label, je dois dire que notre ep nous a apporté beaucoup depuis sa sortie... La pochette est vraiment très sympa qui l’a dessinée ? C'est notre ami Lapin Noir allias Fred qui officie déjà pour le fanzine gothique "twice" et autres projets divers mais toujours musicaux. Un grand merci à toi!!!


Quelles sont vos influences, moi je trouve un air de ressemblance avec les débuts d’Undeclinable Ambuscade… Merci, elles sont vraiment divers mais je dirais principalement que c'est la rencontre du Punk Rock et du Rock'n Roll de part nos chemins respectifs, le reste serait trop long à vous expliquer mais la prochaine fois alors... Quels sont les projets à venir ? Tout d'abord refaire une interview avec toi, enregistrer un nouvel ep ou split courant 2010 pour que tu puisses le chroniquer, trouver d'autres dates de concerts continuer en gros notre petit bonhomme de chemin avec toujours la même devise: Tant qu'on y prend du plaisir c'est que c'est bon... Merci à toi et bonne continuation

Par Julos NeWs


Mobutu Entretien avec Mature, bassiste et chanteur

Jeune groupe fontenaysien, formé de vieux briscards, le « gang Mobutu », comme l’aime à dire le charismatique chanteur et bassiste Maturin commence sérieusement à faire parler de lui sur la côte ouest. On connaît Maturin de par ses nombreux groupes, d’ailleurs lui-même en oublie en essayant de les lister mais en l’aidant on retrouve KNP, Commando Scrotum 99, Rablastones, Mazout 85, Yvette Murder and the Fanatics… Avec son nouveau combo il s’est entouré de Fabrice, une des légendes fontenaysiennes en matière de guitare et Franck à la batterie qu’il qualifie comme « un batteur désordonné mais psychédélique et très bon ». Il avoue l’empreinte des Ramones mais aussi et surtout celle de Motörhead principales influences du trio. Peut être aussi parce que selon ses dires « faut pas se leurrer les compos c’est moi ! Même s’il y a une certaine forme de complémentarité, Franck trouve d’excellents plans à la batterie et Fabrice est très fort sur les arrangements. ». Une chose frappante chez le gang Mobutu c’est son manque de paroles, son manque de lyrics pour faire plus branché, « on essaye de respecter la tradition rythm’n blues américaine, où les grand bluesmen et jazzmen jouaient d’onomatopées. Ça donne un coté sauvage sans paroles. En fait ça va venir... » Maturin passe en effet plus de temps sur Facebook qu’a écrire des paroles ! Mobutu sait rendre hommage comme dans son titre Fontenay Rock City. « On voulait rendre hommage à la ville, tous les potes et les groupes notamment Garage Feaver, Rablastones, Yvette Murder, les Claudy Bastard FM et aussi biensûr les Mobutu. On fait pas dans le mainstream on n’est pas des suceurs de boules. »

Comme quoi une bonne paire de lunettes ça change un homme...


Le gang joue aussi parfois de malchance et depuis peu commence à collectionner les crasses : « A un concert à Fontenay le comte, organisé par les Black Blousons on m’a tiré ma basse. Un peu plus tard on m’a aussi tiré mais lunettes. Du coup c’est à se demander s’il n’y a pas une cabale contre le groupe, si on nous a pas jeté un sort, si le nom des Mobutu n’est pas maudit .» Le nom du groupe est quelque chose qui interpelle mais qui reste en mémoire. « On aurait pu choisir Hitler mais on a pris Mobutu, à la base c’était un concept de garage où on devait s’appeler Mobutu and the nazis tongues et le truc c’est qu’on a préféré écourter. Après c’est vrai que c’est un peu tendancieux mais on fait du putain de rock’n’roll et c’est ce qui importe ! » D’ailleurs depuis peu on peut les entendre, sur myspace (www.myspace.com/ themobutu) mais aussi grâce à une démo : « On a une démo qui est sortie, elle n’a pas un super son, c’est pas un album mais je tiens à remercier Grim qui nous a enregistré dans son studio à Niort. Niveau son c’est un manque de moyen mais la démo est plutôt potable. Elle est plutôt bien accueillie » Aramis, des Garage Feaver et Assassinos 85, présent au moment de l’interv iew se permet de glisser quelques mots : Si Motorhead n’existait pas ce serait Mobutu. Je fais partie du gang Mobutu en tant que chef des roadies. C’est un groupe qui mérite d’être connu mais si le chanteur bassiste est un peu egocentrique, homosexuel et alcoolique, je pense que c’est quand même quelqu'un de bien. Le mot de la fin ? :

Mobutu c’est un putain de groupe de rock’n’roll


er and CBFM Mobutu and Slay Team Roadies, presque complet

CBFM choristes de Mobutu, c’est ça le luxe !!

CBFM—Motorhead—Mobutu : même combat


Billy The Kill Joy, sex and war avait amené de la fraîcheur et de la sensibilité à l‟année 2009, le jeune charentais y avait délaissé les distorsions de Billy Gaz Station pour un album intimiste et touchant. Il était temps pour les Rêveries d‟en savoir un peu plus sur le monsieur.

D'où t'es venue cette idée de projet solo? J'ai commencé en 2004, pas vraiment une idée qui vient sur le coup, sans que ce soit mûrement réfléchi! L'idée comme tu dis n'a rien d'original au départ; des mecs tout seul ça a toujours existé (la country, le folk traditionnel, le blues,...) et j'ai toujours composé mes chansons (même pour mes groupes de rock) sur une guitare acoustique et tout seul.C'est ça qui me plaisait! Alors un jour je m'en suis mis 4 de côté rien que pour moi au moment où un pote m'a proposé de les enregistrer dans son studio (Le Pavillon à Besançon) en 2005. C'est plus ou moins parti de là. J'ai enregistré 4 songs, distribué ça en cd-r et ai commencé les concerts. Tout le monde a trouvé ça cool, c'était encourageant, alors j'ai continué, la suite logique des choses. Ce projet solo me permet de m'exprimer plus clairement, plus rapidement et plus directement qu'en groupe.

Avant la sortie de « joy sex and war » tu avais déjà sorti un premier album solo, je n'ai pas eu l'occasion de l'écouter, alors est il dans le même style, qu'est ce qui a évolué entre les deux ? "LOVE FORTUNE WHEEL" mon premier album est sorti en 2006 chez NOVA EXPRESS. Il est plus traditionnel folk dans les arrangements (banjo, mandoline, harmonica), aucun élément percussif ce qui lui donne un coté plus intimiste, plus au coin du feu. Pour "JOY SEX AND WAR", j'ai rockifié les chansons avec de la basse et de la batterie et quelques guitares électriques, je tenais à arranger mes chansons de A à Z, encore une fois pour avoir le sentiment de pleinement m'exprimer.


La pochette semble être un melting pot de ton univers : les petits personnages, la collec de vinyle, les robots, c'est un album qui te représente totalement ? Tout ce que tu vois sur la pochette fait partie des éléments décoratifs de mon appartement, alors il représente peut être une sorte de catalogue Ikéa du punk rockeur! Ah! ah! Tout le décorum servait aussi et surtout a justifier ma présence sur la pochette. La prochaine fois, je pense que je ne me ferais plus chier avec ce genre d'artifices, je me mettrais complètement nu et puis tout le monde rigolera! En fait, je suis fan de petites figurines un peu cheap mais chouettos du genre de celles que l'on trouve dans les paquets de céréales (Billy the kill ,12 ans et demi, élevé au Banania nous parle de sa pochette...hum...) surtout quand elles incarnent des petits vampires ou des mini super héros du genre de celles qu'on voit...Quelqu'un a remarqué la ptite figu satirique d' Adolf Hitler ? On a fait mieux comme super héros,j'avoue! Bref le bordel organisé comme sur la pochette j'adore et pour l'anecdote, la photo a été prise chez Cu! le boss de Kicking, le plus grand pervers de l'univers, n'entrez jamais dans cette antre les amis, vous n'en ressortirez jamais vivants... Ou affublées d'un T-shirt Kicking !

Je trouve ton album vraiment très touchant et profond, cela a du te prendre beaucoup de temps pour l'écrire ? D'ailleurs quel est ton processus d'écriture ? Merci du compliment, ça me touche. Les mélodies et les accords de guitare viennent à force de jouer sans trop chercher a faire un truc touchant et profond d'ailleurs. Mais certains accords enchainés à la suite sont parfois irrésistible, alors je bosse un peu le terrain, je met en forme un truc avec un début et une fin. Ce qui me prend le plus de temps,c'est la finalisation de la chanson, l'écriture des lyrics! La dessus, je dois être un peu plus patient car je manie moins bien l'écriture que la mélodie en elle même.

Tu ne donnes pas du tout d'informations dans ton album, où et avec qui l'as tu enregistré ? Idem pour les paroles pourquoi ne pas les faire figurer ? Sorry , c'est une erreur de pressage, certains exemplaires n'ont pas été imprimés à l'intérieur. Un repressage correct a été fait pour la distribution. Je tiens à m'excuser auprés de ceux qui sont tombés sur ces exemplaires, ce n'est pas par pingrerie mais par erreur de la part du presseur! Fuck him! Merci d'avoir pourri la magie de mon propos avec ta question ultra technique!

Tu tournes pas mal, quel est ton public ? Des personnes qui te connaissent de Billy Gaz Station, des gens du punkrock ou un public totalement différent ? Effectivement, pas mal de gens gravitant autour du punk rock de par les groupes dans lesquels j'ai joué/je joue j'imagine, ou des gens qui me font jouer. Après le cercle s'est ouvert étant donné que la formule solo assis sur un tabouret est beaucoup plus accessible pour pas mal de monde (pour les oreilles de plus en plus délicates surtout !) donc dans tous types de bars/café concerts. Il m'est arrivé de jouer dans des endroits chelous car la formule simple s'y prêtait: maison d'arrêt, hôpitaux psy, et quelques bars les plus mal famés d'Europe! C'est a chaque fois un peu comme un premier concert, à la fois tout a prouver avec en même temps une mise en danger excitante!


Beaucoup se lancent dans des projets acoustiques, je pense à XTV, Vein Shot, toi... et de l'autre coté de l'atlantique Matt Skiba, Dashboard, New Amsterdam, Chuck Ragan... Qu'est ce qui vous donne envie de débrancher les guitares ? N'y a t'il pas finalement deux personnages dans le punkrocker moderne, à savoir le gars énervé membre d'un groupe et le personnage sensible tout seul avec sa guitare ? Mes premières influences sont Johnny Thunders, Paul Westerberg, Evan Dando, Ben Lee, Ben Kweller, Johnny Cash, Todd Snider,Bruce Springteen et bien d'autres en matières de " one man music", hein, finalement rien de vraiment nouveau car ces mecs sont des punk rockeurs dans l'âme. J'ai effectivement remarqué un fort engouement dans la scène Punk Rock de s'adonner aux douceurs de l'acoustique. Que doiton y voir ? Tout simplement des considérations artistiques pour les uns, un vecteur d'argent facile pour d'autres, une crise d'égo mal soigné, j'en sais trop rien! Un effet de mode maybe ?! J'opte pour la première option car l'authenticité est primordiale dans ce style, et il faut avoir une paire de burnes bien accrochée pour tenter le coup! C'est contradictoire car la souffrance devient plus difficile a exprimer et en même temps elle est plus évidente que dans le punk rock moderne...Disons que c'est complémentaire! Pour ma part, peu de sensibleries (on parle de couilles juste avant quand même!), je ne joue pas au mec qui crie de joie puis s'effondre en larmes dans la même phrase, j'essaie de rester le même musicos , la musique est différente et reste la plus importante, il s'agit simplement d'un point de vue stylistique. La Folk, le Rock, Rock and Folk, Les Rêveries, tout ça tout ça, quoi...!

Tu as fait partie de Second Rate, au final vous semblez tous bien marcher après, quel regard portes tu sur ce que font les autres ? Gardes tu contact avec eux ? Yes! Ce fut une super expérience, j'avais 20 ans quand je suis arrivé dans le groupe et j'ai tout de suite beaucoup tourner et enregistrer dans de bons studios grâce a ce groupe qui avait déja une super assise dans ce beau monde qu'est le Punk Rock! Ils m'ont offert de beaux disques en tant que fan et j'ai l'impression d'avoir participé a un bout d'une belle aventure. A la suite de ça, tout le monde a remonté un groupe qui a su tirer son épingle du jeu. Moults excellents projets pour Nasty Samy (avec lequel j'ai continué a bosser dans LOST COWBOY HEROES,TEENAGE RENEGADE de temps a autre, BLACK ZOMBIE PROCESSION,...), Sylvain et les non moins excellents GENERIC (avec qui je n'ai jamais rejoué, il doit détester les guitares, mais le duo basse/batterie est super heavy, avec Fred qui fut aussi partie de SECOND RATE) Je croise donc régulièrement Sam et Sylvain sur la route, par contre on peut plus trop se saquer, quoi... Mheuuuu non j'déconne! Yo les mecs, Big Up!

Second Rate était établi sur l'est de la France me semble t'il, qu'est ce qui t'amène dans les Charentes ? Wesh, j'avais commencé BILLY GAZ STATION quand j'étais encore dans l'Est, quand le groupe a pris une tournure plus sérieuse (enfin quelques propositions de concerts!) j'ai décidé de venir m'installer sur Angoulême, vieille cité Rock elle aussi!


Que prévois tu maintenant pour fin 2010, une nouvelle tournée, un nouvel album ?? Je bosse surtout sur le prochain album de BILLY GAZ STATION, nous rentrons a peine de tournée en Suède et Norvège, il est temps de passer a un second disque qui sortira en janvier 2011. Je continue tout de même a effectuer quelques dates en solo à droite et à gauche. Je pense a inscrire mes nouvelles chansons dans de prochains disques de Billy tout seul en tout cas. Un disque un peu spécial tout frais vient de voir le jour, un projet commun entre BILLY GAZ STATION et le couple TEENAGE RENEGADE, du bon power rock, nos efforts sont mis en commun en un seul groupe "mort-né",SLEECH donc, un CD 7 titres vient de sortir avec un inédit de BILLY THE KILL enregistré en 2007 aussi. C'est un chouette disque atypique niveau compositions/ production, etc...

Discographie Billy the kill

Billy Gaz Station

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Par Julos NeWs


Kicking Records Récent label, Kicking Records est une des structures qui nous fournit le plus de came à nous jeunes et vieux fans de punkrock. On peut dire maintenant, après 4 années, que Kicking rime avec qualité. Son catalogue compte quelques jolis tableaux : Greedy Guts, Unco, Black Zombie Processions, Hellbats, Flying Donuts… Entretien avec Mr Cu pour en savoir plus.

Depuis quand le label existe ? Qu’est ce qui t’a donné l’envie de le monter ? Le label existe depuis début 2006 dans ma tête, juin 2006 dans les premières démarches et novembre 2006 quant à la sortie du premier skeud. C'est une longue histoire que je vais tenter de rendre limpide. J’ai passé, pour raisons familiales, 4 ans en Afrique colonisée, loin de toute guitare saturée. Si ce voyage a été pour moi une source intarissable de rencontres et de découvertes, voire d’expériences initiatiques, il a aussi été synonyme de sevrage de rock’n’roll…. J’ai cependant continué à suivre la scène française via ma connexion à 38 kbt/s et ai de ce fait correspondu avec Nasty Samy. Nous nous connaissions de vue et de réputation, ayant participé chacun à notre tour à la grande escroquerie du rock’n’roll à Besançon. Il était fan au début des 90’s d’ORIGINAL DISEASE, groupe dont j'assurais à un moment le chant, et j’étais fan de SECOND RATE quelques années plus tard, je les avais d’ailleurs programmés à leurs débuts en première partie de PORTOBELLO BONES, il y a une dizaine d’années de cela. Bref, nous avons tissé des liens sur le net et, alors qu’il montait le projet The BLACK ZOMBIE PROCESSION et que je préparais mon retour, je lui ai proposé de l’aider à sortir ce skeud. De fil en aiguille, KICKING RECORDS est né. Je suis seul à investir temps et argent dans cette danseuse. C’est mon truc, perso, que je gère comme je veux, sans avoir de comptes à rendre à personne. Mon espace de liberté. Je fais ce qui me plait. Je n’ai pas de limites, pas de contraintes dans mes choix sinon mes envies du moment. Je revendique cette indépendance, cette liberté, cette personnalisation. KICKING RECORDS est Mr. Cu!. S’il existe une association, c’est juste répondre aux obligations juridiques. Ceci dit, mon enthousiasme et ma persévérance ont éveillé l’intérêt de quelques uns et j'ai été aidé et le suis de plus en plus, au point de maintenant créer des emplois au sein de l'association, car 35 prods en 3 ans, tout seul, c'est tendu....

Comment se passe le choix des productions sur ton label ? Si tu regardes bien, tous les groupes sont liés entre eux au sein du label. C'est une énorme partouze. Le batteur de l'un joue avec le guitariste de l'autre qui lui même tient la basse dans la prochaine signature. Ajoutes à cela les potes de ces groupes, qui me démarchent et pour lesquels je flash, et voilà. On part de The BLACK ZOMBIE PROCESSION et on arrive à DEAD POP CLUB en ayant fait plusieurs fois le tour du a


Quel est le profil de groupe de ton label ? Il y a pas mal de groupes étrangers venant des USA, d'Australie ou d'Europe, mais le profil type c'est quand même un groupe français tourné vers des influences anglo-saxonne, ayant une dizaine d'années d'existence, 5 albums à son actif, pas loin de 100 000 kms de tour au compteurs et surtout, la malchance d'être né en France, dernière nation du rock'n'roll. Je suis la voiture balai du rock, le refuge des bannis de la radio, quotas obligent. Pour n'en citer qu'un, je penserais à FLYING DONUTS. Groupe dont le succès d'estime est énorme, tout le monde s'accorde à dire que sur scène c'est une grosse claque à chaque concert, mais dont le principal défaut être d'être français.

As-tu un label référence auquel tu aimerais ressembler ? Ah. Je dirais que cette question amène le même type de réponse. Le modèle du label référence est américain et absolument pas transposable ici en France. Pas plus qu'en Europe d'ailleurs. Y a t il un équivalent européen à Dischord? Non. A Dr. Strange? No Idea? Touch and Go? Fat Wreck ou Epitaph? Pas mieux. En vérité, pour moi, le modèle c'est Dischord, de part l'influence de Ian Mc Kay sur le hard-core au début des 80's, et sur la continuité de son engagement à faire les choses correctement, d'un point de vue artistique certes, mais aussi en tant que gestionnaire. Ce mec ne s'est pas contenté d'être au bon endroit au bon moment. Il a mis cela à profit pour faire la carrière la plus intègre et la moins racoleuse de l'histoire du rock. Et Fugazi quand même, tu connais beaucoup de bands qui ont tirés les choses vers le haut avec autant de classe? Que faisais tu avant Kicking ? (groupe, fanzine…) J’ai joué dans différents groupes, le plus abouti étant ORIGINAL DISEASE où, après avoir joué le rôle de sonorisateur/manager, j’ai tenu le micro. On faisait un mélange de punk hardcore metal, un crossover dans la veine de Suicidal Tendencies, Jingo de Lunc h ou encore Poison Idea. De très grosses sensations pour moi (les plus grosses ?) sur scène et dans les airs. Avant cela, j’ai participé à l’orga de shows aux facs à Dijon en ’87 ( entre autres Naked Raygun que je conseille à tous les fans de Pegboy !!!) puis j’ai programmé dans un caf’conc à Pontarlier (D.O .A., Mega City Four…) avant de m’exiler à Montpellier, où j’ai quelques fois œuvré pour Les $HERIFF. Retour dans l’Est ensuite pour programmer au Café du Théâtre à Pontarlier puis au Cylindre à Besançon (Le $heriff, Burning Heads, Portobello Bones …). Après, je tourne avec le Cirque Plume de part le monde puis disparais de la circulation pend ant quelques années avant de réapparaître là où personne ne m’attend, Toulouse, où je monte le label Kicking Records.


Que penses-tu de l’avenir du format musical, vers quoi selon toi nous dirigeons nous ? Je ne sais pas où on va, mais une chose est sûre, c'est que je préfèrerais voir des disquaires à la place des vendeurs d’alcool et de téléphones portables. Mais il n’y pas que les disquaires indés, qui ferment. Les rayons dédiés aux skeuds dans les grandes enseignes « culturelles » sont maintenant réduits au strict minimum. C’est juste la conséquence d’une évolution technologique, et il ne faut y voir rien d’autre. C’est la fin d’une époque où il fallait acheter un disque pour l’écouter. Les possibilités offertes par la dématérialisation font que seuls maintenant les véritables accros, les passionnés, ceux dont le palpitant s’emballe en feûnant dans les bacs poussiéreux, achètent des disques. On est dans une phase d’évolution, ou pour un gosse de 15 ans, le cd évoque le moyen-âge et le vinyle la préhistoire. Le support en tant qu’objet va bien sûr disparaître, mais des labels comme le mien, il y en a un paquet de par le monde, qui ont encore envie de presser de belles pièces, alors je me dis que les usines ne vont pas fermer tout de suite. L'industrie musicale vit ses dernières heures et je ne vais pas la plaindre. D’une part car c’est une évolution technologique et qu’il me paraît bien plus important pour l’humanité de suivre cette évolution plutôt que de se freiner pour un lobby. D’autre part parce que les gens qui s’en sont mis plein les fouilles durant les 50 dernières années en vendant des artistes comme des savonnettes et Johnny Hallyday (rien que le nom me fait mal) comme le pape du rock'n'roll, tu crois vraiment qu’au bord de leur piscine tropézienne, la peau du cul retendue par un chirurgien suisse, ils soient dans la détresse ? Une économie disparaît, une autre naît. Ce sont les mêmes qui en tiennent les rênes de toutes façons… Quant au peer to peer, je ne le pratique pas. Je n’en ressens pas le besoin. Gaver mon disque dur de films et ziks que je n’ai pas le temps d’apprécier, très peu pour moi. Je préfère vraiment aller au vidéo club, taper la discute avec le mec derri ère le comptoir, aller au ciné m’en prendre plein la tronche, emprunter un skeud à un pote, bref, vivre et ne pas nerdiser à outrance mon rapport aux autres et à la culture.

Quelles sont les meilleures ventes de Kicking ? UNCOMMON MEN FROM MARS loin devant GENERATION $HERIFF et THE HOP LA!, puis, dans une moindre mesure THE BLACK ZOMBIE PROCESSION.

Un album que tu as sorti dont tu es très fier ? Ahahaha, je suis extrêmement fier de TOUS les disques de KICKING RECORDS. Ils ont chacun une histoire propre au label que moi seul connait finalement. Ce sont mes enfants, avec lesquels j’entretiens une relation d'amour subversive et condamnable que nous seuls pouvons comprendre. Si je prends les groupes du label un par un, j'ai une histoire à raconter qui me fait vibrer et n'en citer qu'un serait me couper des autres. Ils ont chacun leurs qualités, leurs défauts, un accouchement dans la douleur ou dans la joie, une famille soudée ou une enfance difficile. Certains sont partis sans laisser d'adresse mais reviendront un jour tels les fils prodigues, d'autres ne peuvent quitter les jupes de leur mère et s'épanouissent ainsi. Les uns ne voient leur père qu'au travers du prisme déformant de son compte en banque ou de son aura, alors que les autres consolident avec lui les fondations de la maison familiale. Mais je les aime tous d'un amour tendre et passionné. Ils sont ma raison de vivre.

Un groupe dont tu rêverais de sortir un album ? JINGO DE LUNCH. Mais on me l'a proposé il y a peu de temps en fait. L'actualité du label étant tellement chaude que je n'ai pu donner suite, tu te rends compte?! Mais c'est ça la classe, savoir négliger l'appel des Dieux.

Petit aperçu du catalogue Kicking records :

Par Julos NeWs


Olivier Portnoi est un des personnages incontournables de la scène punkrock française, chanteur de Dead Pop Club mais aussi rédac chef du défunt magazine PunkRawk. Il a aussi monté son propre label Buzz Off et le collectif Emo Glam Connection. Bref on le voit partout et dernièrement au sein du all star band : Maladroit et du duo acoustique : The Vein Shot. Dead Pop Club traverse les années, imperturbable qu’est ce qui fait que le groupe existe encore après tant d’années ? La passion. L'envie de jouer. L'envie de ne surtout pas s'arrêter. Puis l'amitié qui existe entre nous quatre. On se rend compte que la plupart des groupes avec qui on a tourné à nos débuts n'existent plus. A l'exception des Unco, d'Epileptic et des Flying Donuts. Désormais, dès que tu dépasses les 10 ans de parcours pour un groupe indé, tu es un peu vu comme un dinosaure.

Le nouvel album doit sortir très bientôt, qu’est ce qui le différencie de Trailer park sorti en 2006 ? Quatre ans déjà. Forcément, on change en quatre ans. Autant au niveau personnel qu'au niveau musical. Il n'y a jamais eu de plan établi quant à l'optique musicale de Dead Pop Club. On aborde toujours notre musique comme sur le premier album. Mais à force, on apprend à mieux construire nos morceaux. A peaufiner nos mélodies. A chaque album, on se rapproche un peu plus de l'idéal Dead Pop Club que l'on a en tête. La grande différence sur Home Rage est le changement d'ingé son. Après trois albums avec Fred Norguet, on a voulu travailler avec un anglo saxon. C'est une expérience que l'on souhaitait vivre depuis nos débuts. Juste pour voir où cela nous mènerait. Du coup, on a fait appel à Chris Gordon, ex chanteur guitariste d'un groupe power pop écossais des 90's Baby Chaos. Duwick (basse) et moi étions super fans de leurs deux albums. Travailler avec Chris a été super bénéfique. Tout comme travailler avec Fred. Mais différemment. Il a su traduire le son que l'on avait en tête. Puis, au niveau des voix, cela a été vraiment enrichissant. Chris a su génialement me coacher. Je pense qu'il y a vraiment une différence entre Trailer Park et Home Rage. Du moins, elle est plus marquée qu'entre Autopilot Off et Trailer Park.

Olivier dans Dead Pop Club (tout à gauche)


Que devient le collectif Emo Glam Connection ? Y a-t-il d’autres compiles de prévues, d’autres albums panini ? Il n'y a rien de prévu pour l'instant. Nous ne sommes pas assez organisés. Mais on en parle de temps à autre. Je garde un super souvenir de ces dates. La dernière Emo Glam Connection 666 était vraiment fun. Puis Frank Slow Death, qui est à la base de nos visuels, avait fait les albums Panini. C'était super drôle de voir les gens au Batofar remplir leurs cahiers et s'échanger les stickers. Même si l'Emo Glam n'est plus vraiment quelque chose, on continue à tous jouer ensemble. On partage régulièrement la scène avec les Unco, les Flying, Generic, Forest Pooky. On est tous toujours en contact les uns avec les autres. Puis comme on est pour la plupart signés sur Kicking Records, on risque de se retrouver à la même affiche via les Kicking Fest.

Que retiens-tu de l’aventure Punkrawk ? Que du bien. Je ne suis pas déçu de m'être battu avec Frank pour ce mag. On a réussi à monter un mag qui nous correspondait. Maintenant qu'il n'existe plus, il y a vraiment un vide au niveau du punk dans la presse nationale. A vrai dire personne n'en parle plus. Heureusement, qu’il y a le net.

Qu’est ce qui a fait que Rocksound et Punkrawk se soient cassé la figure ? Le marché casse gueule de la presse. Rock Sound et Punk Rawk ont été rachetés trois fois par des éditeurs différents. A chaque fois, ces éditeurs ont fini par déposer le bilan. Pas à cause des mag mais à cause d'autres erreurs de parcours. Rock Sound a néanmoins considérablement chuté dans ses ventes au fur et à mesure des années. En 2008, il ne représentait plus grande chose par rapport à ce qu'il avait été de 2000 à 2004. Le public a vieilli, les fans de Korn et Pleymo ont grandi, sont passés à autre chose et la rédaction n'a pas su intéresser une nouvelle génération. Punk Rawk a eu un parcours inverse. Le mag a toujours correctement fonctionné. Il ne coutait pas très cher à faire (en gros, on était deux, Frank et moi, aidé par des copains à la pige) et ses ventes étaient stables entre 7500 et 10.000 (voir 12 000 avec les Bérus en couv par exemple). Malheureusement, Ace Of Spades, le dernier éditeur qui nous a racheté, a du lui aussi déposer le bilan en juillet 2009. Juste au moment où l'on sortait le numéro des 10 ans du mag. Autrement, Punk Rawk serait toujours d'actualité. Mais on a pu finir avec un numéro spécial 10 ans. Cela a été notre manière de dire au revoir et de remercier tous les lecteurs et les groupes qui nous avaient soutenus. Depuis, Frank a monté addictif pour le Goeland (www.addictif-zine.com)

Y a-t-il des choses que tu as faîtes dans punkrawk dont tu es particulièrement fier, cela a du te permettre de rencontrer énormément de groupes, y a-t-il une rencontre de groupe qui restera un énorme souvenir ? Punk Rawk reste une superbe expérience. C'est ma première en tant que rédac chef. Le but était de parler d'une scène qui nous touche de près, dans laquelle nous baignons depuis des années et qui est complètement occultée par les médias. On pouvait à la fois traiter de l'actu et des groupes qui ont fait l'histoire du punk. Je suis assez content du numéro sur les 25 ans du punk avec Black Flag en couv. Mettre Black Flag en couv dans un mag français c'est dingue quand même. Il y a beaucoup de sujets que je suis content que l'on ait traité. Avoir pu mettre les Burning, les Unco et Guerilla Poubelle en couv est génial. Des rencontres, il y en eu a des quantités. Lemmy de Motorhead, Bad Religion en studio à Los Angeles, Jello Biafra au téléphone, Joe Strummer de The Clash pour un blindtest, Hot Water Music, International Noise Conspiracy, Kepi Groovie Ghoulies, ne sont que quelques exemples. Faire une séance photo avec les Unco à Serrières en se bagarrant à coups de gateaux à la crème, partir au Quebec avec Tagada Jones, c'était génial aussi. Je pourrais te faire une liste sans fin. J'avoue être parfois un peu nostalgique de cette époque. Mais ce dont je suis le plus fier, c'est de voir que des tas de gamins ont découvert le punk par Punk Rawk et ses samplers. A chaque concert de Dead Pop Club ou de Maladroit, il y a toujours quelqu'un d'une asso ou d'un groupe pour venir me voir et me dire que le mag lui a permis de découvrir tel ou tel groupe. Ca c'est la plus belle des récompenses.


Que faisais tu avant Rock sound ? (fanzine ?) Avant Rock Sound, j'ai collaboré 7 ou 8 ans à un magazine qui s'appelait Rage (Revue Assourdissante de la Génération Electrique). C'était vraiment le mag des années 90. Ca traitait aussi bien de punk, que de grunge, de noise, de métal et d'electro. J'ai aussi participé à quelques zines en étant au lycée. J'ai même eu mon zine sur 3 numéros. Il était essentiellement hard rock et pas terrible.

Maintenant tu bosses toujours dans la presse ? Oui. Je bosse pour une boite qui s'appelle Mixicom. J'écris pour le site www.musiquemag.com. Cela n'a rien à voir avec Punk Rawk. C'est très très grand public et généraliste. Mais de temps en temps, j'essaie de parler de copains et de groupes que j'aime bien. Je fais aussi des piges pour le magazine Leclerc et celui de Virgin. Surtout des chroniques de bouquins pour enfants et un peu de ciné. Faut bien bouffer. Je collabore aussi occasionnellement à Clark Magazine et je file de temps en temps un coup de main à mon pote Frank sur addictif.

Tu as participé au dernier Guerilla Poubelle sur le dernier titre où tu chantes en français, quel souvenir gardes-tu de ce featuring ? C'était une expérience … inattendue. Je ne m'attendais pas du tout à ce que Till me propose de chanter sur Guerilla. J'étais dubitatif n'ayant jamais mais jamais chanté en français. Mais, j'ai énormément de respect pour Guerilla. Moi qui ne suis pas très sensible au français, je trouve que Till a vraiment une plume. Guerilla fait parti des rares groupes en français que j'aime véritablement avec Vulgaires Machins et Justine. Je crois que cela faisait marrer Till de me faire chanter en français alors que j'ai écrit "I don't want to sing in french" dans "It's Not Just Rock'n'roll" sur Autopilot Off, le second album de Dead Pop. D'ailleurs, je ne veux toujours pas chanter en français avec Dead Pop. ce n'est pas ma culture. J'en suis incapable en plus. Ce morceau n'était pas ma manière de rejeter le français. Quand c'est réussi, je trouve ca mortel. Les Vulgaires en anglais, cela ne serait pas aussi bien. Par contre, je rejette les groupes qui se forcent à écrire en français parce qu'un label le leur a demandé. La musique n'est pas un travail de commande. Ca doit venir des tripes. Mais pour revenir à ta question, l'enregistrement était étrange pour moi. Je n'arrivais pas à chanter les mots correctement, à trouver le bon rythme. J'y suis arrivé au final avec l'aide de till, mais cela ne m'a pas été naturel. J'ai vraiment eu du mal à écouter ma voix dessus. Mais je suis bien content de l'avoir fait.

Vein Shot, ton projet acoustique avec un ancien Homeboys, c’est un projet déconne temporaire où c’est quelque chose de plus sérieux ? C'est un projet déconne. A vrai dire, je ne sais pas trop où cela va aller. On donne quelques concerts de temps à autre et on a sorti un split 45T avec Ponyboy alias Mickson du sine Shotdown. Mickson a aussi réalisé pas mal de T-shirts et d'affiches pour Dead Pop Club. Mais, j'aime bien l'acoustique. Bien que je le maitrise assez mal. On verra bien.

Olivier dans The Vein Shot (à droite)


Parle-nous un peu de Maladroit, comment est né le projet ? J'ai bien sympathisé avec Till de Guerilla Poubelle. On bouffe régulièrement ensemble (on bosse dans le même quartier), et en novembre, on s'est dit qu'il serait cool de monter un groupe pop punk dans la lignée de Teenage BottleRocket, Dear Landlord, Copyrights, Banner Pilot. Du coup, Till a rameuté Fikce de Justine (qui chante aussi dans Mon Autre Groupe) et Jimmy de Jetsex et Crossing The Rubicon. Trois répéts plus tard, on avait déjà une dizaine de titres. Ce groupe est vraiment fun. Tout va vite. On a sorti un premier 45t 3 titres sur Guerilla Asso. On parle maintenant d'un album que l'on enregistrerait d'ici la fin 2010.

Comment se passe la composition dans ce groupe, le partage du chant… Till amène beaucoup d'idées. J'essaie aussi mais je suis moins prolifique que lui. Le chant, c'est un peu au feeling. Il n'y a pas encore de méthode Maladroit. Ce groupe est encore trop jeune pour avoir un mode de fonctionnement rigide. Comme je suis plus à l'aise en anglais, on fait du français et de l'anglais. Ce qui est marrant c'est que du coup Till chante parfois en anglais certains de mes textes et moi en français des passages des siens. Notre modèle serait un peu Banner Pilot où les deux chanteurs partagent constamment le chant. Mais on verra ce que l'album donnera. Tout reste ouvert.

Comment va se passer la fin de l’année, tournée avec DPC, Vein Shot ou Maladroit ou les trois ? The Vein Shot n'a rien de planifié. On joue quand on nous le propose. Je mets ce projet vraiment en marge des autres. La rentrée, ca va être des dates avec Dead Pop Club et Maladroit. Dead Pop demeure bien évidemment ma priorité. On a vraiment envie de défendre ce disque. Puis la scène est la finalité. Mais, Maladroit risque de faire pas mal de dates. Le planning de Dead Pop est assez ouvert pour que je puisse faire les deux. Voir les trois.

Olivier dans Maladroit (deuxième à droite) Par Julos NeWs


Antoine To Lose aka VAROSA

A-t-il bon goût

?

Ancien chanteur de No Time To Lose, fleuron de la scène punk/hardcore underground, mélange de discours politique et de 59TTP. Antoine, à la fin du groupe œuvra entre autres chez The age Of Venus Records, aux relations presse du Fury Hell Fest puis au micro de Radio Béton à Tours. Il est aussi aux commandes de Free Edge, une asso DIY qui fait label (Right 4 Life, Baxter…) et qui réalise son festival annuel qui regorge de bonnes découvertes.

Ton album culte ? Si je te dis « alchemy » de DIRE STRAITS je suis dégagé direct ? ben tant pis… Si je dois être honnête, c’est celui que j’ai le plus écouté (mes parents le passait tout le temps). Aujourd’hui je te dirait « Mauvais Oeil » de LUNATIC, il est incroyable, j’ai du l’écouter 200 fois et j’y redécouvre des trucs incroyables niveau prod, lyrics. On pense ce qu’on veut de BOoba mais y’a un taf de fou sur les rythmiques & sa versification, c’est vraiment très très balèze alors qu’à la 1 e écoute, on dirait un truc de trisomique…

Ton film préféré ? Spinal Tap jusqu'à ce que je parte en tournée avec 25 Ta Life... Sinon, HEAT et Apocalypse Now. Ah non, je suis con : THE BIG LEBOWSKI et les OSS 117 qui doivent être les films qui me font le plus rire au monde avec LA CLASSE AMERICAINE. Et Les tontons flingueurs, Le Magnifique avec Belmondo...

Ton livre préféré ? Celui qui m'a le plus marqué c'est 1984 de Georges Orwell, c'est flippant comme on dirait le présent. Et du coup, je crois que j'aime tous ces livres. Mais y'a aussi Hunter Thompson, LAS VEGAS PARANO, j'aurais adoré faire le voyage avec lui. Sinon, les autres vers qui je reviens regulierement c'est ceux de Bret Easton Ellis (American Psycho), Céline (Voyage au bout de la nuit), Camus (la Chute) et l'hallucinante trilogie de James / Ellroy (American Tabloid / American Tabloid /Underworld USA sur lequel je suis en ce moment). Je suis le seul de ma connaissance à avoir adoré La Condition Humaine de Malraux quand c'est tombé au bac...


Journal ou revue que tu lis régulièrement ? J'adore les revues, je peux lire n'importe laquelle en fait, même si à priori ca ne m'intéresse pas : j'ai un terrible handicap, je ne peux passer aux chiottes sans lecture, j'ai l'impression de perdre mon temps... Régulièrement, outre les zines qui me tombent entre les mains, Libé, Le Canard Enchainé, Noise, Rock n' folk (oui, je l'achète tous les mois, ils ont d'ailleurs la meilleure rubrique ciné et quoiqu'on en pense, c'est au moins bien écrit ) Abus Dangereux, Mad Movies, Technikart (même si c'est inégal, ca ouvre sur d'autres sujets, du plus con au plus pointu) et en ligne, je passe tous les jours sur Fluctuat, Rue 89. Mais comme je disais, au chiotte, même Maison et Travaux peut avoir un sujet intéressant... Ton groupe culte ? Ton ? ah fichtre ! je crois que The CLASH synthétiserait un peu tous les autres que j’aime. BIKINI KILL aussi, parce que quand je les ai decouvertes, ça a été le déclic tant au niveau du propos que musicalement qui m’a permis de prendre mes distances avec les relous beaufs du métal au lycée et de me dire « je peux le faire ».

Ton acteur préféré ? Dupontel, il est toujours au top! Tu l'as vu dans les convoyeurs ? Sinon André Pousse, the original old school gangsta.

Ton sportif ou ton équipe préférée ? Le MSB mec ! LE MANS SARTHE BASKET !!!!! Die hard fan since 1992.

Ta série préférée ? J'ai du mal avec les séries... Amicalement Votre, Kaamelott et dernièrement j'ai bien aimé Braquo, la série faite par Canal +.Sinon, les trucs du genre Lost et tout, ca m'emmerde, c'est trop long, ca tourne en rond...

Ta voiture préférée ? Ford Mustang. Les originales hein! La Ford Gt 40 aussi.

La plus belle fille du monde ? Et l'actrice on s'en fout ? Brigitte Bardot en 66 même si maintenant elle fait peur... En vrai je suis amoureux de Emma De Caunes

Ton politique préféré ? Mao.

Ton jeu préféré ? Le poker et les dames chinoises (c'est chiant hein ?)

Le truc le plus inutile que tu possèdes ? Depuis 6 mois c'est ma voiture vu que j'ai plus de permis... Et 500 exemplaires du dernier album de Baxter...


Paul le poulpe, surnommé « l'oracle d'Oberhausen », est LA véritable star du mondial de football 2010. On attendait les Messi, Ronaldo, Ribery et autres Rooney, que nenni, le centre d’intérêt était une pieuvre en captivité, devenue célèbre pour ses pronostics qu'il a fait pour la plupart des matchs de l'équipe des teutons. Tout footeux qui se respecte connaît le dicton de Gary Lineker, et bien on est désormais obligé d’employer une variante :

Le football est un sport simple : 22 hommes poursuivent un ballon pendant 90 minutes et à la fin, c'est Paul le poulpe qui décide du vainqueur". Rappelons quand même que ce poulpe a réussi un sans faute et son dernier pronostic a même été retransmis en direct à la télévision allemande. Je n’ose même pas penser à Betclic et toutes les nouvelles sociétés de paris en ligne que Paul a bien du embêter. Le poulpe a vu son influence grandir à chaque tour de la compétition qu'il a fini par éclipser. Sur Facebook, 60 000 personnes sont ses amis. Sur Wikipedia, sa page est disponible en 28 langues. Comme pour chaque précurseur, il a visiblement inspiré une flopée d'imitateurs : Pauline le poulpe (en Hollande), Mani le perroquet (à Singapour) et, dernièrement, Pino le chimpanzé. A noter que le zoo de Madrid désire recruter dans ses rangs la bête qui réside actuellement à l’aquarium Sea Life d'Oberhausen, en Allemagne.


La deguste Les bières de Leader Price J’entends ici et là parler de blasphème pour cette rubrique, qui à ses grandes heures, à su révéler et faire partager de véritables trésors houblonnés mais aussi apporter une culture bièristique et culturelle à nos chers lecteurs. Parler de bières disponibles dans une grande surface de rabais est donc un exercice périlleux mais Les Rêveries se devaient de faire partager quelques découvertes quelque peu intéressantes mais aussi vous permettre de vous rassasier dans n’importe quelle ville démunie d’un V&B.

1- Descriptif de la sélection Abbaye Mont Saint Jean Bière d’abbaye fraiche, avec une mousse et un nez corrects, et une relative douceur. Brassée par la brasserie Lefebvre qui brasse aussi la floreffe ou la Hopus.

Rebecq Bière blanche fraîche et très rafraîchissante. Brassée par la brasserie Lefebvre qui brasse aussi la blanche de Bruxelles ou la Barbar.

Amos Pils de base même si son étiquette lui vante le haut nom de bière spéciale premium.

Becker’s Pils Bière de tradition allemande, possède une mousse généreuse blanche et dense. De couleur jaune pâle, limpide, elle dévoile une odeur fraîche de houblon. Dotée d'une amertume moyenne peu longue, elle présente une légère sécheresse attrayante.


2– L’avis de la Testing Machine

Aucune tenue en bouche, aucun intérêt à part la forme de la bouteille qui me rappelle les pseudo bières périmées stockées sous l’escalier de ma grandmère.

D’habitude je n’aime pas les boissons de filles, mais cette blanche très fruitée et légèrement sucrée à créé la surprise en moi-même. Ah mais oui, c’est vrai je suis une fille ! Rebecq

Becker’s Pils

7/10

Souvenir de cuite à la Grim et à la Leffe. Mais comme je suis une fille j’ai jamais fait « vomito ». Abbaye Mont Saint Jean

6/10

"4 bras, 4 bières, si je mens je vais en enfer"

3/10

La bonne blonde qui se boit sans soif entre potes devant le mondial. Ah mais non c’est vrai ! Je suis une fille ! Alors la blonde légèrement mousseuse, très bien pour l’apéro en terrasse entre copines. Amos

7,5/10


Bière

Note

Equivalence

Becker’s pills

3.5/10

Beck’s

Amos

6,5/10

Amstel

Abbaye Mont St Jean

6.5/10

Floreffe - Grimbergen

Rebecq

7.5/10

Blanche de Bruxelles

contenance en alcool (voltage quoi Becker's pils 10 5 0

Prix au litre

!)

°d'alcool

4,9

5

6,2

Amos

Becker's pils 3 2 1 Rebecq Amos 0

4,5 Abbaye Mont St Jean

Abbaye Mont St …

Deux de ces quatre bières (Rebecq et Abbaye Mont St Jean) sont brassées par la brasserie Lefebvre à qui l’on doit notamment la Barbar, la Floreffe, la Hopus et la Blanche de Bruxelles. Cependant du coté de la brasserie, il n’en est aucunement question des l’Abbaye Mont St Jean et de la Rebecq qui sont pourtant brassée là-bas. La question se pose maintenant de savoir si ces deux bières brassées pour Leader Price ne seraient pas des fonds de brassin de Floreffe et de Blanche de Bruxelles, les deux bières qui s’en rapprochent le plus en goût.


s e u q roni

K

Burning Heads "spread the fire" Opposite prod 9.5/10 Un album des Burning est toujours un évènement, parce que le groupe a plus de 22 ans de carrière et qu'il a et a eu une influence énorme sur toute la scène punkrock française. Leur parcours est aussi atypique car ils sont passés par tous les types de structures : du petit label (Fnac Records), à la bonne structure française (PIAS) au gros indé du moment (Epitaph et Victory) en passant par la major (Yelen/sony) et depuis quelques temps l'autoproduction (Opposite Prod). Spread The fire, pour les adeptes du format dématérialisé était téléchargeable à 1€ le jour de sa sortie, puis 50cts de plus chaque jour suivant pour arriver au final à 4.50€. Démarche sympa et originale. En ce moment tout le monde y va de sa petite astuce sur le net et c'est plutôt bien. ....Ce dernier opus fait suite à "Opposite 2", le second album reggae du groupe mais surtout "bad time for human kind", dernier album énervé en date, celui-ci était d'ailleurs assez bon mais n'aura pas laissé énormément de traces dans ma mémoire comme avait pu le faire "Supermodernworld", "escape" ou "taranto". Qu'en est il du petit dernier ? Dans un premier temps l'objet paraît proche du précédent : digipack, 2 volets, paroles à l'intérieur, artwork moyen. Coté musique par contre ça démarre fort avec "the invisible disease" qui fait une bonne entrée en matière avant l’excellent « Hurray », à mon goût le meilleur titre de l’album. « competition » arrive en suite, c’est un très très bon morceau, une nouvelle fois, mais les chœurs ‘sportifs’ me dérangent un peu . D’ailleurs je note sur cet album que les chœurs et double voix ont changé par rapport aux précédents albums, plus présents, plus cherchés parfois mal sentis aussi hélas. Les titres s’enchaînent et ne faiblissent pas, « just a song » très bon, tout comme « bomb the world » long à se mettre en place mais exceptionnel sur le refrain avec la voix fragile de Thomas (je crois) qui s’intercale à la perfection, un titre que l’on aurait pu voir sur Taranto. Quelques titres passent cependant un peu à coté « sell out » par exemple ou « forget ». « endless nights »apporte de la nouveauté notamment dans l’exécution du refrain, petite fin sympathique avec « Friday on my mind » long aussi à se mettre en place mais fort sympathique au final. Cet album est un excellent Burning sorte de mélange entre Escape, sorti au début du siècle, et Taranto et qui prouve que les Orléanais n’ont rien perdu de leur talent, bien au contraire !


Daily Mind Distortion « Totally Infested » Positively negative / Middle class zombies attack 9/10 Daily Mind Distortion, DMD pour les intimes, vient de Tours et compte dans ses rangs des anciens Nine Eleven, Informers, Furious Belly et Sex & dollars soit un savant mix entre groupes rock’n’roll et groupes hardcore. DMD évolue dans la sphère punkrock débridé avec un son bien garage qui fait mouche dès les premiers accords avec le très bon « skate and sinners » façon Suicidal Tendencies des toutes premières heures. La voix et l’effet qui est posé dessus ajoutent un plus dans la sensation vieux son et imposent un coté groovy comme peut le donner aussi Dennis Lyxzen des (international) Noise Conspiracy sur certains titres ou Eric Davidson des New Bomb Turks, c’est d’ailleurs principalement à ces derniers qu’on pense en écoutant des titres comme « I’m getting down », « run DMD » ou « I scream ». Dans la globalité cet album me fait penser aussi à la scène de la Rochelle avec les TV Killers, Weak, Guzzlers et des trucs plus diversifiés comme les nantais de Santa Cruz, et c’est d’ailleurs dans la même case que je les classerais puisqu’à écouter je leur trouve le même esprit, la même fraîcheur et la même soudaineté. Beaucoup de références en fait pour cet étonnant groupe qui va faire beaucoup parler de lui je pense.

Tom Tom Bullet „‟finger in the noise‟‟ autoprod 8/10 Sorti de nulle part, Tom Tom Bullet place un premier EP de 6 titres, frais, surprenant et accrocheur. Je commence tout de suite à parler de l’artwork que je trouve particulièrement réussi à l’image du EP de Fire At Will avec cette icône de super héros, mais avec un coté décalé en accord avec le jeu de mot du titre. Six titres finalement c’est court, surtout lorsque l’un d’eux fait 40 secondes. Court mais intéressant et me rappelle fortement le premier album d’Undeclinable Ambuscade, qui me donne l’image d’une bonne bande de potes qui s’éclate à jouer du punkrock comme on en entendait en masse au milieu des années 90. C’est mélodique, rapide et entraînant avec une bonne voix par-dessus le tout. Vivement l’arrivée d’un album complet !

Birds In Row „‟rise of the phoenix‟‟ Guerilla Prod / Free Edge / I For Us 7/10 Belle collection de labels pour ce nouveau groupe, même si nouveau est un terme mal adapté puisqu’il s’agit des anciens Sling 69 splittés après un EP et un LP plutôt prometteur. Même si on a à faire à un petit EP quatre titres, le style est clairement défini : punk hardcore mélodique mais relativement lourd. 4 titres vraiment énergiques et puissants mais avec une donnée mélodique importante qui nous emmène dans leur univers à l’image du titre « we are the solution » du dernier album des lavallois. La voix est toujours aussi prenante mais c’est cependant sur cette dernière que je suis un peu déçu, je trouve que la prod ne la met pas assez en avant, on ne l’entend pas, elle se cache derrière un mur de guitares et je pense sincèrement qu’au contraire elle devrait être au premier plan. En attendant, ils tournent beaucoup, chez nous, à l’étranger, ils galèrent avec leur camion alors allez les voir !!

No Time For Fame „‟S/T‟‟ Paranoia Rds 7/10 Je ne sais pas pourquoi je confonds leur nom avec plusieurs groupes dont No Use For A Name, ça commence pareil, ça se finit un peu de la même façon et même pour aller un peu plus loin, je dirais que les californiens doivent être une des influences du combo varois. En même temps les bases sont les mêmes, un punkrock rapide, mélodique et j’oserais comparer ces 6 titres avec un des premiers albums de californiens à savoir Incognito. Une nouvelle fois, je trouve que 6 titres c’est court et finalement difficile pour se donner une idée globale et c’est vrai, particulièrement cette année, que beaucoup de groupes sortent des EP, c’est bien parce qu’on peut voir de nouveaux groupes et que ça leur permet de démarcher des assos, des salles, etc… Mais d’un autre coté pourquoi pas pousser et essayer de passer 6 titres de plus ? En tous cas pour revenir à NTFF on prend du plaisir à les écouter ces six petits titres, mention spéciale à ‘going nowhere’ aux relans rock’n’roll. 1 an d’existence, 1 EP, on les laisse murir et je suis sûr qu’on aura de beaux fruits !....


Hey Hey My My"A sudden change of mind" 7/10

Plasticines "About love" 6/10

Le nom vient d'une chanson de Neil Young, mais est aussi célèbre pour avoir été repris par Kurt Cobain dans son adieu à la vie. HHMM est souvent reconnu comme un duo de folkeux talentueux et si j'avais chroniqué le premier album j'aurais vite rectifié la vérité car ce groupe est un trio et possède aux fûts un maître batteur en la personne de Michel Aubinais, vendéen et ancien camarade de classe. Le sieur a fait ses armes auparavant dans pléiade de groupes plus ou moins locaux : Godmakus, Honkeytong et j'en passe et des meilleurs. Celui qui se chauffait les bras sur du Helmet joue donc dans un groupe de folk, surprenant !? Peut être mais ce premier album de HHMM m'a énormément plus et je prends toujours du plaisir à le réécouter. Le deuxième opus est différent dans le sens ou la folk s'est muée en pop plus musclée, il est certes moins accrocheur que le premier, se veut moins facile d'accès en fait mais révèle quelques perles comme LA 5 et LA 10. Deux albums différents mais le titre de ce dernier explique la raison. A retenir une phrase tirée du premier titre : « one voice, one guitar, we are ready for war... » Hatebreed aurait pu aussi l’écrire !!

Elles passent à la télé, leurs chansons sont reprises dans les spots de pub, elles sont jeunes et mignonnes, bref tout ce qu’il faut pour les détester ! Pourtant au final ces Plasticines s’écoutent sans trop de mal et on se surprend à les comparer avec les consoeurs américaines des Donnas version post TURN 21, pas la meilleure période certes mais toujours crédible. Rock teinté pop s’en sortent de très bons morceaux : Barcelona, en gros single ultra diffusé désormais, ou Bitch qui est au final un très bon morceau. En fait le début de l’album est plutôt plaisant le reste plus ennuyeux mais c’est quand même une belle surprise quece jeune et joli groupe.

Against Me ! "white crosses" 2/10 On revient rapidement sur la discographie des Floridiens, une période Fat Wreck ponctuée par deux excellent albums « as the eternal cowboy » et « searching for a former clarity ». Le tout premier album « Reinvinting Axl Rose » était aussi très bon définissant un punkrock teinté de folk américaine, emporté par une grosse et belle voix à la Hot Water Music un peu. Très fort pour pondre des hymnes on se souvient de titres comme Miami ou Don’t lose touch. Puis en 200? Against Me! Signe sur une major quelques temps après avoir sorti un dvd qui allait à l’encontre de cette décision, un peu étrange tout ça me direz vous ! New Wave, était un album correct mais sans plus, puis arrive White crosses qui va encore plus loin. Plus pop, plus arrangé, trop arrangé au point de sonner comme un vulgaire groupe de rock FM. Trop facile surtout quand on est fan du groupe, la déception est grande, encore un groupe qu’on nous a piqué et qu’on a coulé.

Danko Jones "Below the belt" Bad Taste 7/10 Danko Jones, maître roc’n’roll, j’ai adoré « Sleep Is The Enemy » et les précédents « We sweet blood » et « Born a Lion » , le dernier en date « never to loud » était peut être trop produit, trop calibré FM pour vraiment se montrer percutant. Danko annonçait un retour aux sources, à ses sources. Pas manqué on est reparti pour un bon rock’n’roll et Danko retrouve sa verve, ça se voit d’ailleurs sur la pochette : lui dans un fauteuil type Emmanuelle, un lion qu’il caresse et une bombasse à ses cotés… Below The Belt (en dessous de la ceinture) prépare bien les choses ! Sur le disque des bonnes choses, rien de vraiment accrochant dès la première écoute comme ça pouvait l’être sur SLEEP mais des titres homogènes qui demandent à être travaillés (Paps comprendra).


The Vein Shot + Ponyboy Buzz Off—Slow Death 8/10 Split 45t et CD-R pour deux groupes acoustiques qui sort sur Buzz Off, le label d’Olivier de Dead Pop Club que l’on retrouve à la tête de The Vein Shot avec Chris ancien guitariste des défunts Homeboys. Groupe acoustique, certes mais qui regorge d’énergie avec le titre « I wanna be a stormtrooper » que tout bon geek geek qui se respecte collera comme sa chanson d’accueil myspace, titre accrocheur au refrain qui s’imprègne dès les premières écoutes. « porn on the Internet » enchaîne ensuite et conserve ce coté décalé, la voix d’Olivier se prête parfaitement à cet exercice sans saturation. Ponyboy, prend la suite avec une pop plus mélodique, plus posée, plus vaporeuse (« du it right ») mais très jolie (« fingercuffs »). Un très joli split très plaisant à l’écoute.

Seemannsgarn „Morge‟ 7/10 Jeune groupe suisse qui pratique un savant mélange de punkrock et de musique folk à la manière d’Against Me, Dropkick murphys et Rancid, ce dernier semblant être l’influence majeure du groupe tant dans les voix que dans certaines constructions de chansons, « morgue » étant le meilleur exemple avec ses fins de phrases coulées à la Tim Armstrong. La particularité du groupe et du coup son originalité réside dans le chant en suisse allemand exécuté par deux voix, deux grosses voix assez grasses. Une jolie découverte, on attend maintenant de voir un album complet.

Cooper "right now" Kicking records 7.5/10

Trouble Everyday "let's go" Opposite prod 8/10

Je me souviens de Cooper il y a plus d'une dizaine d'années lorsqu'ils avaient partagé un split cd avec Shaggy Hound (ces derniers y avaient d'ailleurs placé leur titre ultime à savoir "Need some water"). Les Hollandais s'y étaient illustré avec un punkrock subtilement léger et très pop. Je les avais retrouvés quelques années plus tard, sur la route, avec les joyeux drilles d'Undeclinable Ambuscade (très mauvaise idée ont-ils eu d'enlever la deuxième partie de leur nom), c'était alors l'époque d'ACTIVATE, qui reste pour moi un très bon album dans la vague punkrock mélodique. "Right Now" sorti cette année est leur 5ème album (oui j'en ai raté pas mal entre temps !) et le second sur Kung Fu Rds aux USA et surtout le premier sur notre label punkrock national à savoir Kicking Records (Greedy Guts, Unco…). C'est un album léger et frais à l'image de ce que je connaissais déjà du groupe, rapide et très plaisant. Le premier titre qui donne d'ailleurs son nom à l'album est très représentatif et me fait penser à un mélange entre The Ataris, Hagfish et Weezer. A noter que l'album a été entièrement réalisé par Bill Stevenson qui s'est déplacé spécialement en Europe (pour la première fois) et il a selon ses dires fait ce voyage pour enregistrer le meilleur groupe punkrock européen. Bel hommage en tous cas.

Petit Ep seulement pour le retour des nantais. L'artwork est vraiment très bien réussi et colle parfaitement avec la musique qu'il renferme. Le premier titre "let's go!" débarque brûlant d'urgence avec son chant parfaitement identifiable, Guillaume fait preuve une nouvelle fois d'une sorte de désinvolture dans son chant, de détachement que j'apprécie à merveille. Suivent quelques titres plutôt intéressants comme "Another brick in the mall" titre pour le moins marrant, "incessed by hate" par contre se veut plus en retrait et moins pertinent mais c'est juste histoire de patienter jusqu'à "Autistic" qui commence de façon très classique pour TED puis descend progressivement en mid tempo pour finir sur un dub Ez3kielen du plus bel effet.


KilØ "lock the dogs out" Maximum Douglas records 8.5/10 Forts d'un EP 7 titres prometteur et de concerts endiablés sur Angers où j'ai eu le grand plaisir de les découvrir seuls ou en premières parties (notamment Crossing The Rubicon), les membres de Kilo bossaient leurs morceaux en vue de ce premier album. Une sortie sur le nouveau label Angevin Maximum Douglas Records géré par Colin. Kilo signe un album que finalement beaucoup de personnes attendaient. Aux premières écoutes je suis impressionné par le son puissant digne d'une grosse prod d'outre atlantique, les morceaux sont carrés et d'une technicité rare pour un premier album. Rappelons quand même la composition du groupe pour ceux qui ne connaîtraient pas : Pierre de Sexypop au chant, Mehdi de Sweet Back à la batterie, Laurent de Kyu à la basse, Franck de Cut The Navel String à la guitare. La voix de Pierre peut surprendre quand on connaît son registre habituel mais elle dégage suffisamment de puissance et de lourdeur pour rendre le contenu homogène. J'ai cependant plus de mal avec certains passages plus, comment dirais-je?, emo, plus chantés en fait qui à mon humble avis desservent plus qu'autre chose. On retrouve plusieurs morceaux du EP, Frantic devenu Front Kick ou Golgoth 666 revus, alourdis et mieux arrangés. Au final Kilo à un son énorme, et taillé pour faire du gros mais se perd un peu parfois dans trop de mélodies alors que sa puissance est son principal vecteur, reste qu'il s'agit d'un excellent album.

Nine Eleven "city of quartz" Guerilla prod 8.5/10 C'est maintenant une evidence pour moi : Nine Eleven marche dans les pas de Comeback Kid. L'écoute du premier titre qui donne son nom à l'album ou de "modern soap movie" réussi à m'en convaincre. Par contre par marcher dans les pas je n'entends pas recopier bêtement, les tourangeaux ont leur propre style peut être plus métal que les canadiens parfois plus appuyé sur les mélodies. On parle de hardcore New School parce que c’est un juste et savant mélange de plein de styles différents. 911 prodigue aussi sa bonne parole un peu partout et commence à se tailler une belle réputation, les tournées à travers l’Europe mais dans les coins les plus reculés, une disponibilité et une modestie rares font que ce groupe est un grand groupe de la scène underground mais qui mérite le plus grand respect. Hatebreed « s/t » Roadrunner Ce qu’il y a de bien chez Hatebreed c’est qu’on est jamais déçu, la bande de Jamey Jasta, malgré le nombre de groupes qui officient dans leur registre, reste la référence et ce à chaque sortie d’album. Une nouvelle fois du lourd, du puissant et du tube hardcore

Izia Elle toute jeune, fait partie d'une grande famille de la culture musicale française mais contrairement à tous les autres fils de, Izia déchire tout avec un album rock de très bonne facture. Sa voix est rock à la manière de Lisa Kekaula des Bellrays et la musique elle, penche plutôt du coté punkrock , un punkrock très simple mais finalement redoutable et qui met parfaitement en valeur le chant. Izia a une magnifique voix, elle joue avec sans en abuser et gueule suffisamment pour ne pas nous faire croire qu'elle sort de la star ac. On retiendra les excellents titres "back in town", "burning" ou "life is going down"mais de l'ennui sur lorsque la jeune demoiselle s'essaye aux ballades sur "sugar cane". Trashington DC « let your body talk » Guerilla asso 6/10 Trashington est le groupe qui commence à avoir une grosse côte dans le milieu notamment grâce à un premier album plutôt bon et distribué jusqu’en Amérique du sud, des splits, des concerts à droite à gauche et aussi juste leur nom je pense. Cependant je fais partie de ceux qui n’accrochent pas plus que ça , je trouve leur musique trop rapide, trop bourrine et au final confuse et le chant sans plus. Il y a un coté déconne chez les bretons sur certains titres (I turned into a nazi) que l’on retrouve aussi sur scène parfois même si les rares fois où je les ai vus ça tournait à vide, un humour un peu à l’image de leur musique : trop lourd.


Alkaline Trio „this addiction‟ µµµµ 4/10 Ancien grand fan du groupe, il m’arrive encore de réécouter les premiers albums notamment « maybe I’ll catch fire » ou « from here to infirmary » que je trouve réellement très bons, mais selon moi c’est à partir de « Good Mourning » que tout a commencé à se gâter. Les mélodies n’accrochaient plus autant et l’album semblait tourner autour de seulement deux ou trois morceaux. Matt Skiba ainsi que Dan Andriano étaient partis un peu à droite à gauche dans des projets solos puis j’ai du plus ou moins passer à travers les albums sortis ces dernières années (Crimson ; agony and irony). C’est donc sans de réelles attentes que j’ai découvert cet album (merci PirateBay au passage) et je dois avouer que je n’ai pas été déçu car je ne m’attendais à rien. En fait cet album commence par un gros tube construit exprès pour en être un, placé au début de l’album et dont le but est de dissimuler la médiocrité de tout ce qui est après. Une belle esquive en quelque sorte. Mais ce single n’est en plus pas si fort que ça. Alkaline Trio vire dans le sirupeux, les vieilles ficelles du mélodiques et finit très tôt par s’y perdre. Twisted Minds « Guerilla prod 9/10 Registre un peu différent pour Guerilla prod, non pas que Twisted Mind soit du reggae ou du métal, non il s’agit bien de punkrock, mais chanté en anglais, ce qui n’est pas la grande majorité des production de chez Guerilla. Twisted Minds ma fait assez penser à Propagandhi, par la façon dont sont construites les chansons, les deux chants et même aussi parfois la tonalité d’une voix, le titre « our G spot » en est la meilleure démonstration. En se penchant un peu plus sur le groupe il faut savoir qu’il existe depuis douze ans et que ce nouvel album est leur troisième, ce qui permet de mieux comprendre leur aisance (vous me direz que les minimum serious en ont sorti pas mal et ont toujours été mauvais…). Il faudra donc que je me penche sur les précédents mais c’est une réelle bonne surprise de voir dans ce registre précis de la créativité, de la qualité et de l’inspiration au point de les confondre avec un groupe d’outre atlantique.

Pearl Jam „Backspacer‟ 9,5/10 Je ne ferai pas d’historique et je ne remontrai pas toute la discographie de Pearl jam pour chroniquer ce 8ème et dernier album en date, faute de place. Tout le monde sait le culte que je vaux au groupe de Seattle et s’il fallait entrer en détail sur le groupe je serais obligé d’y consacrer un numéro entier. Backspacer pour commencer n’est pas le meilleur album de PJ qu’on se le dise, Ten bien sûr et Vs notamment sont au dessus, plus chargés en tubes. Celui-ci est différent dans le sens où il est plus simple avec des compos plus basiques je pense à l’imparable « got some », ou « supersonic » qui pourrait appartenir aux Buzzcocks voire même Bad religion. « The Fixer » ressemble aux derniers singles du groupe, vif, rapide et terriblement accrocheur. Des titres plus posés sans être des ballades s’intercalent « amongst the waves », dont le clip est très réussi ou l’excellent « unthought known ». Les traditionnelles balades sont sur Backspacer d’une puissance émotionnelle rare « just breathe » d’une beauté troublante dans les mélodies et surtout les textes qui rappelle la BO d’Into The Wild et puis « the end » qui clôture l’album de belle manière avec la voix d’Eddie Vedder qui pour une fois se trouve fragile et humaine. Alors certes cet album n’est pas le meilleur mais son capital sympathie est très élevé et en tant que fan inconditionnel je le recommande à tout jeune adolescent que vous étiez à l’époque des premiers opus avec votre chemise à carreaux, vos docs et votre jean troué, hein Paps !

Les rasoirs électriques „s/t‟ Guerilla asso /les disques de géraldine 7,5/10 Nouveau projet du batteur des Guerilla Poubelle et Leptik Ficus qui assure ici le chant et la guitare. Punkrock rapide chanté en français, dans ce registre il y a de tout : de l’excellent au catastrophique. Les Rasoirs Electriques s’en sortent plutôt bien avec un rythme soutenu et un chant finalement assez plaisant même s’il ne casse pas des briques. Mais des titres comme « qu’ai-je à répondre » ou « dans ma télé » trouvent une efficacité redoutable et tiennent plus des influences américaines que du courant punk français classique. On note aussi l’artwork simple et épuré qui reflète totalement laligne de conduite du groupe : EFFICACITE !


Raised Fist „veil of ignorance‟ Burning Heart 8,5/10 Raised Fist signe son 5ème album et peut être considéré à l’heure actuelle comme l’un des anciens de la scène européenne à défaut d’en être l’un des poids lourds (ce qu’il est par contre à mes yeux) comme le fut Refused, autre groupe suédois de la même époque. RF est un groupe qui évolue, loin de faire et refaire les mêmes albums à chaque fois, ça plait ou ça ne plait pas peu importe. Ce « Veil Of Ignorance » évolue dans un hardcore new school avec des tempos hachés, des parties lentes, des riffs métal mais toujours avec le même phrasé, les mêmes montés en puissance. Le premier morceau ‘Friends and traitors’ est en quelque sorte le ‘single’ de l’album puisque c’est le titre mis en avant par un clip vidéo. Un titre vif et puissant, immédiatement identifiable et très représentatif de ce qu’à pu faire RF depuis des années. Le deuxième morceau, très bon aussi, assure le bon début de l’album. « Wounds » impose une nouveauté avec un morceau mid tempo dédié à la mémoire des proches disparus du groupe, inhabituel mais plutôt plaisant. Quelques bons morceaux ensuite (« slipping into coma » ou l’autre morceau calme « my last day ») et d’autres plus accessoires (« disbelief » ou « never negociate »), on relèvera un passage à la System Of A Down sur le très bon « words and phrases ». Au final ce 5ème album poursuit le travail d’ouverture effectué sur « Sound Of The Republic » et se révèle globalement plutôt bon, on attend donc avec impatience de les revoir faire une petite escapade en France.

Dead Pop Club „homerage‟ Kicking records 8,5/10 C’est seulement le 4ème album de Dead Pop Club, pourtant depuis combien d’années est ce qu’on les voit tourner sortir des morceaux à droite à gauche ? Le dernier album « trailer park » ressemblait je trouve beaucoup à son prédécesseur « auto pilot off » et je ne sais pour quelle raison j’avais en tête que celui-ci allait être du même acabit. Que neni « Homerage » porte bien son nom, tout est bien plus nerveux, plus excité. Avec l’âge on a tendance à voir les groupes s’adoucir, ce n’est pas le cas des parisiens. Bien entendu, ils ne négligent pas les mélodies qui ont toujours fait leur force mais viennent y rajouter cette énergie que l’on pouvait voir en concert mais de façon plus minime sur album. La production a changé et quelque part j’ai l’impression qu’on ressent sur certains morceaux l’influence de Chris Gordon l’ancien chanteur de Baby Chaos. Le premier morceau « right at your door » en est pour moi un exemple flagrant qui illustre ce coté power pop mais pas facile d’accès et mettre ce titre en ouverture d’homerage est un véritable challenge car il tranche réellement avec ce que DPC a pu faire au préalable. Le titre « homerage » se démarque aussi avec une longue mise en jambe rébarbative mais un refrain excellent. Des véritables changements certes, mais les parisiens nous ressortent des titres comme ils savent le faire (so you think you can dance ; super lose ou freak and geeks), je suis surpris mais bien emballé par cet album.

Jetsex „sexually challenged‟ Free edge 7,5/10 La bande de Jetsex est une sacré belle bande de branleurs. Sexually Challenged leur deuxième album était attendu depuis plus de 5 ans et force est de constater qu’il ne déçoit pas. Plus rock’n’roll, plus garage, plus surf, plus incorrect. Jetsex ne fait pas dans la demi mesure et a réussi à nous pondre des morceaux magiques comme « nobody sleep tonight », « black orgasm » ou « talk to me dirty ». Ce nouvel album me fait penser à un mélange entre Peter Pan Speedrock et The Bronx, que du beau monde ! En tous cas j’ai vraiment de le revoir sur scène, parce que c’est un pur moment de plaisir de voir le grand Pat se déchaîner, Miko gueuler comme un porc et Jimmy assurer derrière.


Burning Heads / Adolescents Opposite Prod—Slow Death—Wee Wee 7.5/10

Uncommonmenfrommars « functional dysfunctionality » Kicking Records 5,5/10

Bel objet que ce split entre The Adolescents et les Burning Heads. On sait déjà depuis de nombreuses années tout le respect qu’ont les Orléanais pour leurs grands frères d’outre atlantique, on se souvient de No Way jouée à chaque fin de concert, Pierre laissant sa guitare pour se consacrer au micro seul. On retrouvait ce titre sur Escape aussi. On commencera donc ce split par eux et par « Nope » bien mais sans plus en deçà de ce qu’on a pu entendre sur le dernier album « spread the fire ». « Fake » poursuit, mid tempo plutôt bien réussi. Il est d’ailleurs étonnant e voir que depuis quelques années c’est sur ce registre, je trouve, que les Burning sont les plus forts. « No Way » finit donc la face, différent du morceau enregistré il y a quelques années, avec un son plus propre et un chant un peu différent, un peu plus coulant par moment. Deuxième face, les Adolescents commencent par un « Serf City USA » très… surf sur l’intro et plus plus rock par la suite et plutôt bien réussi au final tout comme le morceau suivant d’ailleurs. Les américains finissent avec « I was wrong » provenant d’Opposite 2. Pas de reggae mais un petit punk lui aussi mid tempo avec de bonnes mélodies derrières, le morceau paraît alors complètement transformé et apparaît vraiment sous un nouveau jour, excellente reprise. Un beau split à l’image de la pochette dessinée par Benoit Galeron qui a détourné les logos de Trasher Magazine , Skate and Destroy, Santa Cruz et Bones. Avis aux amateurs de skate !

Je ne peux plus le cacher je n’aime pas les UMFM. Quasiment tous leurs disques me gonflent exception peut être du deuxième EP que j’ai beaucoup écouté. Par la suite je ne leur ai trouvé aucune originalité, l’impression d’entendre tous les seconds couteaux californiens. Sur scène c’est pareil et je garde encore en souvenir qu’Undeclinable a du faire un show de 30 minutes en étant leur première partie où ils ont envoyé un de leur meilleur set mettant un bonne claque à nos frenchies. Bon j’aime pas et c’est comme ça, par contre j’écoute toujours au passage ce qu’ils font et aussi leurs projets annexes plus convaincants d’ailleurs. J’ai donc écouté ce nouvel album et j’ai été surpris par certains titres, très agréablement surpris même. Des titres comme All For The greater good ou Pink Bullets ont des intros détonantes avec un chant musclé ou oldschool du plus bel effet, ça se gatte ensuite avec l’arrivée de la voix Unco mais bon pendant quelques dizaines de secondes on y a cru ! Let it flow se laisse croquer aussi sans fin, dans un autre registre mais plutôt bien exécuté. Les unco reprennent un peu de poil de la bête dans mon estime, on verra ce que ça donnera sur le prochain.

Annita Babyface and the Tasty Poneys “kiss the moustache” Dirty Witch 9/10 Très très grosse surprise !!! J’ai lu une chronique je ne sais où, où on les comparait aux Distillers, chant féminin, du bon punkrock… Bref je me suis jeté dessus en voyant les chroniques positives s’accumuler et là grosse claque ! La présence de Forest des Pookies, de Black Zombie Procession, des Sons Of Buddah magnifie ce groupe, ici il n’est pas le chanteur principal, mais s’occupe des chœurs, c’est en tous cas ce qui est écrit dans le livret, en réalité il s’agit vraiment d’un deuxième chant et sa voix sublime ajoute vraiment un plus au groupe. Celle d’Annita est aussi remarquable, j’aime beaucoup son grain un peu cassé, un peu éraillé, et certes on pense à Brody Dalle notamment sur le dernier morceau « why won’t you marry me ? » ou sur « until sunlight... ». Le reste est vraiment très intéressant et j’adore littéralement des morceaux comme « the key » ou « still believe it » magnifiquement exécuté avec une poussée des chants remarquables. Que dire de « No problem for good sex », qui rarement dans ce style de musique se révèle sexy et séducteur, la façon dont le chant est posé se révèle suggestif et addictif. 14 titres c’est beaucoup et j’en suis très satisfait, j’aurais vraiment ressenti de la frustration si on avait eu le droit à nouveau à un EP. Pour le coté négatif je crois que le plus gros soucis de cet album c’est sa pochette. Et Dieu sait que j’aime les dessins sur les pochettes mais là je dois avouer que c’est pas terrible… En attendant il va tourner longtemps dans ma platine cet album.


Alea Jacta Est „gloria victis‟ Useless pride 9/10 Voici enfin le très attendu album des Toulousains, après une démo remarquée et un bon split avec Fat Ass. A force de concerts Alea Jacta Est s’est construit une jolie petite réputation et il était temps de concrétiser tout cela par un album. Première chose leur album est un bel objet, digipack sobre, couleurs classes, logo efficace et un thème romain assumé. Deuxième chose, le son est très bon . L’intro couplée au premier titre nous met directement dans l’ambiance avec ces samples extraits de films et cette montée en puissance. « no sooner born than dead » enchaîne avec cette impression d’avoir à faire à une énorme machine, même chose avec « Today you die » qui déménage et donne l’illusion d’entendre Hatebreed. C’est d’ailleurs des américains qu’Alea Jacta Est à le plus de points communs : la puissance, la violence, le chant et ces phrases courtes mais terriblement efficaces : today you die ; we are those about to die ; you make me stronger … Je reprendrais mon dernier adjectif efficace pour qualifier cet excellent premier album d’un groupe qui n’a pas fini de faire parler de lui.

Shorter Than Fast « plus rien n‟a d‟importance » Hardpork, Tools records, Falling Down RDS...

7/10 Les lecteurs doivent connaître, j’avais déjà chroniqué leur précédente démo et on a retrouvé un de leurs morceaux sur la compile du fanzine « battle of the trappists ». Shorter Than Fast est toujours dans le même registre à savoir un hardcore rapide assez old school aux sonorités donc punkrock. Je trouve que le groupe a muri, les compos ont gagné en qualité et des titres comme « prends garde à toi » ou « plus rien n’a d’importance » sont réellement plaisants. J’omettais quelques réserves par le passé sur le chant en français et comme pour les compos il a progressé et passe plus facilement. Je trouve qu’il ressemble parfois à la voix de Nico des Tagada Jones. On attend les concerts à venir.

The Rebel Assholes « click and say yeah » Productions impossibles 7/10 Artwork très sympa pour ce deuxième album des ptits gars de l’est. Groupe que je ne connaissais pas au préalable mais qui joue un petit punk mélodique de bonne facture et sans prétentions au son très 90’s. 13 titres que je trouve plaisants, assez homogènes aussi, cependant je ressors « Blind » titre plaisant mettant en avant dans les lyrics les groupes qui se ressemblent tous et passent plus de temps à gérer leur look que leurs compos. Mention spéciale aussi à « what you do is good » où Pierre des Burning Heads vient placer sa voix et notamment le légendaire « fuck you, fuck you on and on » de Swindle supermodernworld. Un bon album, une bonne découverte.

Stetson « questions and sleepless nights » Pyromane rds 6/10 Cela fait un moment que je suis les Stetson sans d’ailleurs les avoir vu en concert, il y a toujours eu du potentiel dans ce groupe et cet album était donc attendu depuis longtemps. Le groupe évolue au fil des années et se laisse porter par les courants, du post hardcore, du gros rock’n’roll, du punkrock et il en fait un beau mélange. Je suis un peu déçu quand même c’est efficace sur certains titres « modern Kingdom » ou « kill a snake » mais je trouve la prod un peu légère et un coté brouillon assez récurent sur certains titres, je m’en suis un peu lassé aussi sur la durée. Peut être y reviendrais je mais je m’attendais à mieux.


26 groupes francais Avec :

Burning Heads Banane Metalik Jetsex Alea Jacta Est Onesta Nine Eleven Maladroit Hellbats MC Circulaire ...

En telechargement libre et gratuit a cette adresse : www.mediafire.com/?htzjbqzuqmy Ou via

www.myspace.com/lesreveries


Revericords présente Sortie en Septembre 2010

L’album solo du chanteur des Garage Feaver et Assassinos 85

Inclus "Un grand champ à moissonner" la reprise de Christophe Maé "On s’attache" en duo avec Maturlutte Et la version raï de "sous le vent" de Garou et Céline Dion"


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