Ecr0405 juillet2013 lr by Dominic Simard

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Le mensuel qui vous informe à Cap-Rouge, Pointe-de-Sainte-Foy et les Bocages

Chloé Robichaud de Cap-Rouge

Nancy Florence Savard de Saint-Augustin

Toutes deux de retour de Cannes PAGES 4 et 19

Découvrart 2013, Une réussite ! pageS 2-3

UNE SOLUTION FINANCIÈRE ADAPTÉE AUX PROJETS DE LOUISE ET JEAN Gauvin

PROPRIÉTAIRES VISIONNAIRES

Sam Hamad, dix ans de vie politique page 6

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crédit photo : Pierre Joosten

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Une 28e édition courue

Le Festival DécouvrArts Par Marie-France Simard mf@leseditionsprime.ca

Les organisateurs de la 28e édition du Festival DécouvrArts dressent un bilan positif de l’évènement qui se déroulait du 7 au 9 juin derniers. Pour leur plus grand bonheur, les festivaliers ont été aussi nombreux le samedi que le dimanche. Il faut dire que pour cette édition, ils ont pu compter sur la collaboration de la météo. « Heureusement, il n’y a pas eu de pluie lors des expositions ce qui a permis aux artistes de déployer leur matériel. Et encore une fois cette année, les gens ont pu voir des œuvres de qualité, réalisées par des artistes de grand talent », souligne Mme

Linda Even tout en insistant sur le travail merveilleux réalisé par le président d’honneur et artiste peintre, Serge Brunoni. « Il a été d’une grande générosité! », s’est-elle exclamée. « Il est allé rencontrer tous les artistes présents et se faisait un plaisir de discuter avec les visiteurs. » Outre les exposants, les festivaliers ont

été plusieurs à profiter des spectacles qui se déroulaient sous le grand chapiteau. C’est d’ailleurs un Sylvain Cossette tout en voix qui a lancé la série des quatre spectacles présentés dans le cadre de l’évènement. Le lendemain ce fut au tour du groupe Monsieur Bossbottes de faire vibrer les festivaliers au rythme de leur danse Gumboot. En

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soirée, le chapiteau était plein à craquer d’amateurs de musique qui étaient venus apprécier les voix et l’humour de Tocadéo. Le dimanche après-midi ce sont les enfants qui ont eu droit à un spectacle savoureux avec Le spectacle est cui-cui. Encore une fois cette année, les amateurs d’art ont pu croiser sur leur chemin

des clowns semant ainsi une joie communicative. Également, ils ont pu entendre de la musique festive jouée par Dixie-band et les Sax-O-Matic agrémentant le parcours.

des bourses à huit jeunes lauréats dans diverses disciplines artistiques, soit Célina D’Amico, Léanna Beauchamp, Corinne Chouinard, Camille-Anne Maranda, Catherine Pépin, Jean-FranDe jeunes artistes récompensés çois Prévost Blais, Élisabeth Siino et La Fondation d’aide à l’artiste carou- Julien Siino. Tous ont été chaudement geois a profité de l’occasion pour remettre applaudis par les nombreuses personnes

présentes à l’Église Saint-Félix pour l’occasion. Bref, les organisateurs sont satisfaits de cette édition et peuvent déjà confirmer que l’évènement sera de retour l’an prochain, soit du 6 au 8 juin 2014. Vous pouvez déjà mettre ces dates à votre agenda.

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Jeune personnalité Réalisatrice du film Sarah préfère la course

Chloé Robichaud, de Cap-Rouge à Cannes Par Marie-France Simard

Malgré son plus récent succès à Cannes, la jeune cinéaste de l’heure, Chloé Robichaud, semble garder les deux pieds bien sur terre. En tournée de promotion québécoise pour son film, Sarah préfère la course, la jeune femme de 25 ans, originaire de Cap-Rouge, a avoué être bien heureuse d’être de retour au bercail et être consciente que les attentes sont élevées ici par rapport à son film. « C’est sûr qu’il y a une certaine pression, mais… le film est fait. Donc je n’ai plus de contrôle sur la suite. Je travaille déjà sur un prochain projet, donc je dois me concentrer sur ce dernier et tenter de faire fi de la pression », a mentionné d’entrée de jeu la jeune

Le journal L’Écho de Cap-Rouge

est publié et édité par Les Éditions Prime inc. 940, boulevard du Lac,

Québec (Québec)

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Publicité  : Brigitte Landry 418-580-2744 Information  : Carole Roy 418 580-0537

cinéaste. C’est qu’elle est déjà en écriture de son second long métrage, intitulé Pays, dont le sujet sera l’histoire de trois politiciennes. « J’ai toujours été intriguée par la politique et on aborde peu le sujet, donc cela m’a intriguée et j’ai voulu mettre ça en images. »

ÉDITEUR : Alain Têtu DIRECTEUR GÉNÉRAL :

Dominic Simard

DIRECTRICE DE L’INFORMATION :

Carole Roy

DIRECTEUR PRODUCTION ET CRÉATION : Éric Monette

courtoisie

m f @ l e s e d i t i o n s p r i m e. ca

Chloé Robichaud était très heureuse de présenter son film Sarah préfère la course aux gens du Québec. Lorsqu’elle revient sur son expérience à Cannes, elle-même semble trouver cela un peu surréaliste. « C’est sûr que c’est une grosse machine. Je le regardais ce Festival quand j’étais jeune et là je m’y retrouve pour une deuxième fois (son court-métrage Chef de meute avait été retenu, l’an dernier, dans la catégorie Courts métrages). C’est sûr que la réception de mon film làbas a été une belle tape dans le dos. J’ai eu droit à une ovation. C’était touchant. Ça été une expérience très positive pour moi! », s’est-elle exclamée! D’autant plus que Cannes, elle y rêvait depuis son plus jeune âge. « Cannes, c’est l’une des plus belles vitrines au monde. Il y a tellement de grands réalisateurs qui sont passés par là… C’est un peu les olympiques du cinéma. J’ai eu la chance de monter sur la première marche du podium. Je suis en train de réaliser un rêve aujourd’hui », explique-t-elle avec le sourire dans la voix. S’attendait-elle à seulement 25 ans à réaliser ce rêve? « Je ne pouvais pas dire que j’allais l’atteindre à ce moment précis, mais c’est sûr que lorsqu’on tra-

COORDONATRICE aux opérations et SERVICE CLIENTÈLE :

Annik Gauthier

JOURNALISTES : Carole Roy et

Marie-France Simard

COLLABORATEURS : André Juneau, Nicole St-Hilaire, Marika Corcoran, Malory Lepage, Jocelyne Vien, Raphaël Leblond, Stéphane A. Pagé et Clinique physiothérapie pédiatrique

vaille sur un projet, on espère le meilleur pour ce dernier. Disons que tout se passe comme je l’ai rêvé, mais tout cela demeure une belle surprise pour moi. » D’ailleurs, c’est en compagnie de ses parents et de son frère qu’elle a gravi les mythiques marches du Festival de Cannes. « Ils sont une partie intégrante de mon succès. »

Cap-Rouge, toujours bien présente dans sa vie Malgré tout le chemin qu’elle a parcouru, la jeune femme se rappelle très bien d’où elle vient et c’est avec enthousiasme qu’elle raconte certains de ses souvenirs reliés à Cap-Rouge. « Quand je pense à Cap-Rouge, je pense à deux choses : au Tracel et au fleuve. Quand j’étais plus jeune, je jouais au base-ball et j’adorais quand le train passait. Tout le monde arrêtait de jouer pour le regarder. C’était particulier, c’était juste à Cap-Rouge qu’on pouvait vivre ça », se rappelle-t-elle. Étant encore très attachée à l’endroit puisque ses parents y demeurent encore, vous aurez peut-être la chance de la croiser au courant de l’été. Qui sait?

PRODUCTION GRAPHIQUE :

Éric Monette

IMPRESSION : Transcontinental TIRAGE : 13 600 exemplaires DÉPÔT LÉGAL : Bibliothèque nationale du Québec

*Veuillez noter que pour être publiée, l’opinion du lecteur doit être signée.

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PErsonnalité du mois Attachée à son milieu

Carole Langlois, femme de défis Par Marie-France Simard m f @ l e s e d i t i o n s p r i m e. ca

Vous l’avez certainement déjà aperçue derrière le comptoir de la boucherie familiale Desormeaux Prés et Marées. Carole Langlois, femme souriante et chaleureuse, fait partie du paysage carougeois depuis 26 ans déjà. Attachées à l’arrondissement, sa famille et elle pensent de plus en plus à déménager leurs pénates à Cap-Rouge. D’ailleurs, c’est certainement elle qui prendra en charge ce projet puisque depuis près de quatre mois, Carole Langlois est courtière immobilière dans le secteur. La jeune femme dynamique et ambitieuse a décidé de réaliser un rêve qu’elle caressait depuis plusieurs années, soit de retourner aux études pour suivre une formation comme courtière immobilière. Possédant un diplôme d’études professionnelles en comptabilité, c’est à l’aube de ses 40 ans qu’elle décida de foncer et de s’offrir ce cadeau. « Pendant un an, je travaillais à la boucherie le jour et le soir, je me consacrais à mes études. Il y a même des fins de semaine complètes que je passais en formation », mentionne cette mère de deux enfants. Il faut dire que l’idée de se réorienter lui trottait dans la tête depuis une dizaine d’années et que c’est grâce à l’appui de ses enfants et de son conjoint, Guy Desormeaux, qu’elle fit le grand saut. « Ça faisait

quelques années qu’il me disait qu’il me verrait bien exercer ce métier parce que je suis une personne disciplinée et organisée. Finalement, c’est quand j’ai reçu une publicité à la maison concernant le cours que j’ai vraiment eu le gout de le faire. D’autant plus que le moment était propice : mes enfants étaient rendus plus vieux. Je me suis donc lancée avec l’appui de ma famille. Je me rappelle d’ailleurs lorsque j’ai reçu ma lettre contenant le résultat de mon examen final, je me suis fait un devoir de l’ouvrir avec les enfants. Ils étaient très heureux pour moi », confie-t-elle

Son métier, sa passion Femme professionnelle, c’est de manière réfléchie qu’elle a entrepris sa nouvelle

Dr Simon Gauthier & Dre Marie-Ève Lamoureux

s’est avéré être un véritable coup de cœur pour elle. « Je ne ferai pas autre chose! », s’exclame-t-elle. D’ailleurs, elle est véritablement aux petits soins avec ses clients. « J’offre un service clé en main, et ce, du début jusqu’à la fin. Je suis très proche de mes clients, je suis très minutieuse. Je me considère d’ailleurs comme faisant partie d’une nouvelle génération d’agents immobiliers puisque nous sommes désormais régis par l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier au Québec (OACIQ) », explique celle qui aime travailler dans le secteur de Cap-Rouge notamment pour sa diversité et son attachement au milieu. Déterminée, c’est avec fierté que Mme Langlois regarde le chemin qu’elle a parcouru au fil des années. « Présentement, je suis là où je voulais être dans ma vie, et ce, malgré toutes les épreuves que j’ai eues.» Carole Langlois a osé et réalise désormais un rêve qu’elle Chose certaine, avec son caressait depuis des années : devenir courtière immobilière. écoute et sa douceur, carrière. Continuant à s’impliquer dans Madame Langlois pourra certainement la boucherie, elle avoue vouloir consacrer bien vous accompagner dans la vente ou plus de temps à son nouveau métier, qui l’achat de votre prochaine maison.

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Son but, redonner à sa terre d’accueil

Sam Hamad, dix ans de vie politique Par Carole Roy

carole@lechodecaprouge.ca

L’année 2013 marque les 10 années de vie politique de Sam Hamad. « Élu pendant quatre élections malgré vents et marés, j’ai l’intention de passer à travers bien d’autres », lance le député de Louis-Hébert, pour qui son comté est sa priorité. Entretien avec un homme qui un jour rêvait d’Amérique! service des citoyens, des groupes communautaires et des organismes d’ici, voilà ce qui nourrit Sam Hamad. Ce n’est pas sans une certaine fierté qu’il parle de la découverte des vestiges de Jacques-Cartier. « Je considère que je suis l’un des joueurs qui ont fait en sorte que ces découvertes ont eu lieu puisque c’est moi qui ai demandé de faire les promontoires à Cap-Rouge. C’est en rencontrant la Société historique du Cap-Rouge que j’ai été sensibilisé à la visite de Jacques-Cartier à Cap-Rouge. Quand je suis devenu ministre de la région de Québec, j’ai voulu prolonger la Promenade Samuel-De-Champlain vers Cap-Rouge, ce qui n’avait pas été prévu avant. Par le fait même c’est en faisant les travaux que les vestiges ont été découverts. Ensuite on est allé chercher 8 M $ pour faire la recherche. Je considère que c’est la deuxième plus importante découverte historique en Amérique du Nord», fait-il observer. À l’échelle provinciale, retournons en 2008. « L’un des programmes que j’ai mis en place et qui a très bien fonctionné c’est le Pacte pour l’emploi. Il a d’ailleurs gagné un Son empreinte chez nous Malgré ses devoirs ministériels, son prix canadien pour le meilleur programme comté a toujours été sa priorité. Être au gouvernemental. Ce pacte a permis de mainNé à Damas en 1958, Sam Hamad, comme bon nombre de son époque, caresse le rêve américain. Il sait que chez lui il sera difficile de faire des études supérieures. En quête de liberté, d’un idéal à atteindre, vers l’âge de 18-20 ans, il débarque au Québec, plus précisément au cégep de Rivière-du-Loup. À l’université Laval, il fera deux maitrises, l’une en génie et l’autre en gestion. Cette dernière, il la fera tout en travaillant chez Roche. Nombreuses seront ses implications dans la région. « Quand je suis arrivé ici, j’étais seul avec deux valises. Québec m’a accueilli et m’a permis de faire des études, de travailler, de bien gagner ma vie », dit-il. Aujourd’hui il ne parle plus de son idéal de jeunesse, il parle plutôt du rêve québécois, canadien, nettement supérieur au rêve américain. « Rapidement j’ai souhaité redonner et je savais qu’un jour ce serait par la politique que je pourrais le faire », confie-t-il. Et mine de rien on l’observait de loin… Jean Charest lui a tendu la main et c’est en 2003 qu’il est élu pour la première fois; ses électeurs lui réitérant leur confiance d’année en année.

tenir beaucoup d’emplois en période de crise. Il y a aussi la loi que l’on a mise en place pour alléger les régimes de retraite. On a aussi réussi en collaboration avec tous les élus de l’Assemblée nationale à voter une loi qui permettrait à Bombardier d’avoir le contrat du métro de Montréal afin de permettre la création d’emploi au Québec», énumère-t-il entre autres.

Gérer la critique Un politicien à carapace? Non, cet hybride n’existe pas. Certes, l’élu est peut-être mieux armé que ses proches pour faire face à la critique, mais il est faux de dire qu’il est insensible. « Nous sommes d’abord des êtres humains. On nous culpabilise par fois

par association, mais il ne faut pas s’arrêter à ça, il faut avoir une vision plus large», soutient-il. On est donc armé pour encore de nombreuses années? « Oui, car le Québec a besoin d’un gouvernement qui va travailler pour l’intérêt des Québécois. On a des défis économiques majeurs, des défis de finances publiques majeurs. Avec l’arrivée de notre nouveau chef Philippe Couillard, on est en train de rebâtir le parti afin d’offrir aux Québécois les meilleures solutions pour l’avenir.»

Répit estival La session parlementaire étant terminée, Sam Hamad entend bien prendre du temps en famille. « Je ne suis pas connu pour être quelqu’un qui prend de grandes vacances, je préfère profiter du Québec où il fera beau c’est certain», dit-il avec optimisme! Et dame épouse, c’est écrit ici, noir sur blanc, votre mari a bel et bien confié à l’Écho qu’il fera quelques travaux autour de la maison! À lui le mot de la fin : « Je souhaite à toutes et à tous de profiter de la belle saison et de vous maintenir en santé.»

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La maison George-Bennett Feeney Par Marik a Corcoran

marikacorcoran@hotmail.com

riqu e du Ca p-R So cié té his to

Construite en 1722, elle fêtera dans une dizaine d’années ses 300 ans. Incroyable qu’une maison de cet âge tienne encore debout. Le terrain, appartenant au Seigneur Jean Juchereau de Maure en 1669, a été vendu à Jacques Lamothe, Charles Lené et Jacques Vermet en 1722. Ces trois hommes conclurent un marché en vue de la construction de la maison. Ils avaient un an pour la construire au cout de 200 livres. La maison changera de propriétaire une vingtaine de fois, chacun y laissant des traces à sa façon. C’est notamment le cas de la famille Lainé qui la possédera de 1753 jusqu’en 1827. Daniel Feeney arrive d’Irlande en 1849. Son fils, Thomas Feeney, arpenteur et son petit fils, George Benett Feeney, Aperçu de la maison de l’extérieur. postier, vont acquérir la demeure 1949 et y resteront jusqu’en 1994. L’entre- le joli foyer de pierre est celui d’origine. Il preneur Guy Petitclerc prend la relève en a pu être conservé en le rendant sécuri1994 et c’est à ce moment que la maison se taire par rapport à sa cheminée. Juché sur transforme en Bed and Breakfast; le « Gite celui-ci y repose un cadre légué de famille en famille d’un colonel connu ayant vécu du Passant». De pièce en pièce, on remarque des dans la maison; Hubert Neilson. Tout près objets témoignant ce passé; dans le salon, du divan, on observe une vieille chaise de

oug e

Ce mois-ci, nous détenons notre attention à un témoin qui aurait vu passer les troupes de Bougainville et de Lévis au moment de la bataille des Plaines d’Abraham et de Ste-Foy1; il s’agit de la plus vieille demeure de Cap-Rouge, la maison George-Bennett Feeney, située sur la rue Saint-Félix.

Thomas Feeney et sa femme

bois et nul ne se souvient de sa date de fabrication. Des papiers de journaux datant de 1875 ont aussi été retrouvés dans le foyer et conservés. De style français, si elle est aujourd’hui si bien conservée, c’est grâce aux propriétaires qui au fil des années ont su l’entrete-

nir et apporter les rénovations nécessaires tout en ayant le souci de garder son cachet ancestral. Les châssis, ayant changé avec les années, ont été replacés. La porte avant a été rajoutée et les murs intérieurs de contour ont été refaits avec la même inclinaison qu’à l’origine. Une annexe n’étant pas d’origine a été défaite. Les planchers de bois sont aussi ceux de l’époque. C’est ainsi que prend fin la chronique des maisons ancestrales. J’aimerais remercier la Société historique du Cap-Rouge pour sa précieuse collaboration et Guy Petitclerc pour sa contribution à ce ce présent article. Jean DÉRY, “Découverte de la plus vieille maison de Ca-Roufe (274 ans)”, Info Cap-Rouge, mars 1996, p.6.

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6350$ pour nos jeunes sportifs!

La Fondation d’aide à l’athlète carougeois remet ses bourses Par Carole Roy carole@lechodecaprouge.ca

C’est le 4 juin dernier, sous la présidence d’honneur du taekwondoïste Sébastien Michaud, qu’avait lieu la remise printanière de bourses de la Fondation d’aide à l’athlète Carougeois.

Défi relevé pour 35 étudiants

Le Raid des Compagnons, véritable exploit sportif ! Par Carole Roy c a r o l e @ l e c h o d e c a p r o u g e. c a

C’est du 6 au 9 juin derniers qu’avait lieu la 2e édition du RAID des Compagnons où 35 élèves de la 1re à la 5e secondaire du Collège des Compagnons relevaient tout un défi sportif. Initié par Bernard Côté, Mylène Nadeau et Pierre Riebe, tous trois professeurs d’éducation physique, le Raid des Compagnons consiste en une expédition reliant Montréal-Québec où trois disciplines sont réunies. Chaque participant doit faire 125 km de vélo, contribuer au 75 km de course à relais et pagayer 75 km sur le fleuve Saint-Laurent. Pour relever ce défi, les élèves se sont entrainés assidument depuis le mois de janvier en salle, au jogging et à vélo. Bravo à vous tous! Grâce à votre persévérance, vous avez su atteindre vos objectifs!

Classé premier au Canada et troisième au monde l’an passé, Sébastien a représenté, dans sa discipline, le Canada aux deux derniers Jeux olympiques (Beijing et Londres). Quelle belle inspiration pour nos jeunes boursiers! Lors de cette remise, 11 athlètes se sont vu remettre des bourses totalisant 6 350 $. Quatre catégories de bourses étaient à l’honneur dont les montants variaient de 250 $ à 1 200 $. La Fondation reconnait les quatre catégories suivantes : Excellence (3 bourses), Élite (3 bourses), Relève (2 bourses) et Développement (3 bourses). La plus importante bourse (1 200 $) a été remise à la nageuse, Katherine Lachance. Cette illustre athlète olympique (Londres) et championne canadienne depuis 4 ans détient le record canadien aux 100 mètres papillon. Les deux autres bourses d’excellence de 900 $ et 800 $ ont été remises au cycliste Jean-Michel Lachance

Sébastien Michaud, Mme Klara de Pokomandy dirigeante de la Caisse populaire Desjardins de Cap-Rouge et Mme Suzette Leblanc, présidente de la Fondation d’aide à l’athlète carougeois. et à la basketteuse Sarah-Jane Marois. Ces deux athlètes font partie de l’équipe canadienne dans leur discipline sportive. Dans la catégorie Élite, l’athlète d’athlétisme et de cross-country Charles Philibert-Thiboutot, le paranageur Nicolas-Guy Turbide et le joueur de water-polo Benjamin Bolduc ont reçu des bourses de 550 $ à 750 $.

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Deux athlètes de la Relève ont reçu deux bourses de 400 $ et de 300 $ : le nageur Nicolas Plamondon et le patineur de vitesse longue piste Antoine Roger. Enfin, dans la catégorie Développement, 250$ ont été remis à chacun de ces athlètes : les joueurs de soccer Yann Le Roy et Catherine Dumont et le patineur artistique Thomas Pelletiers.

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Éditorial

Bonnes vacances, Monsieur le Maire André Juneau Inutile de rappeler que notre rythme de vie accélérée impose périodiquement une pause, des vacances et tout le monde y a droit, la reine, le pape, les chefs d’entreprises, le simple citoyen. Les maires des villes aussi, y compris le maire de Québec qui, semble-t-il, en a grand besoin. Inévitablement, lorsqu’on occupe un poste de responsabilité il est toujours possible qu’un évènement important et malheureux, voire catastrophique puisse se produire pendant notre absence. Permettez-moi de vous rappeler l’oura gan Katrina, pendant les vacances de Georges W. Bush, président des États-

Unis, l’absence de Lucien Bouchard, premier ministre du Québec, pendant le déluge du Saguenay et, plus près de nous, mon absence de la mairie de Cap-Rouge lors de l’affaissement de la falaise de la Plage Saint-Laurent. Qu’aurions-nous pu faire de plus si nous avions été présents? Certainement rien sur le plan technique. Je ne connais pas de maire qui puisse empêcher une rivière de déborder, un ouragan de se lever ou une infection à la légionellose d’éclore. La présence de l’élu est davantage un réconfort psychologique pour les victimes du désastre, une assurance que l’on

s’occupe d’eux, que toutes les ressources disponibles sont mises à contribution. En contrepartie, il ne faut pas ignorer l’interrogation et la déception des victimes face à l’absence des élus sur certains sites de catastrophes naturelles. Rappelonsnous les réactions fort médiatisées de citoyens face à l’absence du maire JeanPaul L’Allier sur les bords de la rivière Lorette en plein débordement ou celle du premier ministre Steven Harper dans la Vallée du Richelieu. Conséquemment, devrait-on empêcher nos dirigeants de prendre des vacances? Doit-on leur reprocher ces absences? Bien

sûr que non. Pourquoi alors le citoyen s’impatiente-t-il devant l’absence de son maire ou de tout autre dirigeant? C’est parce qu’il est sous le choc, parce qu’il est victime. Il subit la perte d’un bien précieux, voire la perte d’un être cher. Son émotion prend le dessus et l’empêche en cette période trouble d’évaluer avec justesse le rôle de chacun dans sa recherche de solution, y compris le rôle du maire. Où se situe donc la responsabilité du maire face à une crise ou une catastrophe naturelle? Elle précède l’évènement. Il doit s’assurer de mettre en place les structures et de disposer du personnel requis pour que son administration puisse faire face à l’imprévu en tout temps. Rappelons-nous l’éclosion de la légionellose en 2012 et les reproches cinglants adressés au maire. Il est évident aujourd’hui que la Ville de Québec n’était pas interpellée en première ligne, mais bien la Direction régionale de la Santé publique. Une enquête en cours semble établir que l’éclosion était due au mauvais entretient d’une tour de refroidissement. C’est donc en deuxième ligne que la Ville de Québec fut interpellée. Mais, pour intervenir, il lui aurait fallu une loi ou un règlement à appliquer, ce qui n’était pas clair dans ce cas-ci. Une chose est certaine, la présence du maire n’aurait rien changé. Conséquemment, on s’explique mal comment un conseiller de l’opposition, au fait du fonctionnement de l’administration municipale, a pu se permettre d’interpeller publiquement le maire et lui reprocher ses vacances, le rendant, à mots à peine voilés, responsable des pertes de vie. Comment pouvait-il ignorer la responsabilité de la Direction régionale de la santé publique avant son intervention? Comment pouvait-il ignorer les mécanismes prévus pour assurer la continuité des services municipaux en l’absence du maire? Je vous laisse juger de l’attitude du conseiller. Malheureusement, tous ces évènements, que l’on peut qualifier de « catastrophes », laissent toujours des séquelles, pertes de vie et dégâts physiques irrécupérables. Toutefois, il ne faudrait surtout pas que l’absence d’élus ou l’attitude irréfléchie de certains autres sèment le doute dans la population sur la capacité des administrations municipales, y compris celle de la Ville de Québec, à gérer au mieux des évènements imprévus et dramatiques. Monsieur le maire, au nom des lecteurs de l’Écho de Cap-Rouge, je vous souhaite de très Bonnes Vacances, reposez-vous bien l’automne ne s’annonce pas facile.

Où se situe donc la responsabilité du maire face à une crise ou une catastrophe naturelle? Elle précède l’évènement.

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La plate-forme de financement participatif La Ruche

Propulser les projets de chez-nous Par Malory Lepage m a l o r y l e p a g e @ l i ve. c a

Le cofondateur de la plate-forme de financement populaire la Ruche, Jean-Sébastien Noël, a grandi dans le quartier paisible de Cap-Rouge. Tout en aimant se retrouver dans le feu de l’action lors de son travail, il apprécie le confort et la tranquillité de ce « petit havre de paix ». « J’ai toujours eu mon quartier à cœur, je considère que c’est l’un des plus beaux coins à Québec » , affirme-t-il. « Bien que j’aie beaucoup voyagé, j’habite aujourd’hui dans la même rue que mes parents et l’un de mes frères, celle où j’ai grandi » , explique-t-il. Sociable et dynamique de nature, M. Noël est sans cesse animé par une volonté de faire bouger les choses. Plus jeune, il s’impliquait au sein de son école, que ce soit dans le conseil des élèves ou encore les équipes sportives. Avec le temps, il sentait de plus en plus ce désir d’aller vers les personnes, d’apprendre à les connaitre. « En travaillant dans les entreprises familiales, tant les clubs de golf que les bars Ozone, j’ai développé cet intérêt de faire passer un bon moment aux gens » , raconte-t-il. « J’ai été privilégié dans tous les projets que j’ai faits », déclare-t-il. « Des gens m’ont conseillé, appuyé, donné de leur temps, pour le simple fait de m’aider », relate-t-il. « C’est pour cela que je tiens à redonner à mon tour », souligne-t-il. M. Noël encourage les gens à développer leurs idées « La Ruche n’est donc afin de faire rayonner Québec. qu’une extension logique de ce désir d’épauler les autres », appuie-t-il. son plein financement, chacun reçoit son « Ce processus d’aide est enveloppé dans bien en retour. Dans le cas contraire, chaune plate-forme technologique “ qui est que donateur est remboursé en totalité. plus de notre génération ”. « Cette approche « Cela rend la mise en œuvre de projets permet de rejoindre beaucoup de gens, en accessible à tous », appuie M. Noël. Tout le raison de la popularité des réseaux sociaux monde peut créer son propre projet pour et de l’expansion des technologies numéri- la Ruche ou, encore, peut choisir d’offrir un certain montant pour une initiative qui l’interpelle. L’idée d’instaurer la plateforme a été apportée par Olivier Dufour, épaulé par l’équipe formée de Jean-Sébastien Noël, Carl-Frédéric De Celles, Simon Poitras, Simon RacineChevalier et Maryse Cléro-Nobréga. Le ques », affirme-t-il. Attaché à son quartier, M. Noël accorde SM40, un regroupement de 60 ambassaune importance capitale au rayonnement de deurs, appuie également la Ruche. Toutesa région. La règle d’or à la Ruche, chaque fois, M. Noël se montre clair : « La Ruche projet, pour voir le jour, doit laisser une n’est rien sans la population. C’est elle qui empreinte sur Québec. « Une empreinte, ça fait en sorte que les projets voient le jour peut être de créer des emplois, ça peut être et s’épanouissent. » La plate-forme compte à propos de Québec, ça peut être fait par des présentement trois projets actifs dans l’arrondissement de Sainte-Foy-Sillerygens de Québec », précise le Carougeois. En subventionnant une initiative, l’in- Cap-Rouge, sur un total de dix-sept pour vestisseur voit ce qu’il encourage. La valeur l’ensemble de la région. Vous aussi, vous d’implication est haute, tandis que le risque voulez faire bouger les choses? Rendezmonétaire demeure nul. Si le projet atteint vous sur laruchequebec.com!

En subventionnant une initiative, l’investisseur voit ce qu’il encourage. La valeur d’implication est haute, tandis que le risque monétaire demeure nul.

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les échos de l’écho Carole Roy c a r o l e @ l e c h o d e c aprouge.ca

Le 2 juin dernier avait lieu à l’Impérial de Québec, le premier concert-bénéfice aux profits des petits patients fréquentant le Centre de pédiatrie sociale de Québec. Plus de 200 personnes se sont déplacées pour assister à ce concert qui a rapporté la somme de 20 850 $. Le Centre de pédiatrie sociale de Québec a pour mission de soutenir les enfants (0 à 14 ans) et les familles en situation de vulnérabilité et d’assurer le mieux-être et le développement optimal des enfants, dans le respect de leurs droits et de leurs intérêts.

Du théâtre à Saint-Augustin De gauche à droite : M. Michel Dallaire, président et chef de la direction, FPI Cominar; Dre Marie-Camille Duquette, Centre de pédiatrie sociale de Québec; Sandra La Victoire, Fondation Maurice Tanguay; Clément Lemieux, directeur général, Patro Roc-Amadour; les enfants : Thomas-Olivier et Emmanuelle ainsi que le groupe vocal Les Loriots de Cap-Rouge.

Le MSCCR en pause estivale Veuillez noter que le Mouvement des services à la communauté du CapRouge fermera ses portes le vendredi 28 juin pour tout le mois de juillet. Merci d’interrompre les dons de vêtements et de menus articles pendant cette période soit jusqu’au 6 aout.

Une centenaire parmi nous! N’eut été d’un appel de Mme Huguette Fortin, jamais nous n’aurions su qu’une Carougeoise célébrait son 100e printemps le 19 juin dernier. À vous, Mme Yvette Descence-Krumke, un très heureux anniversaire et puissent les années à venir être douces et calmes.

Place au théâtre à l’Hôtel de Ville de Saint-Augustin-de-Desmaures les 28 et 29 juin prochains. Voyez Le clownage humain, une œuvre originale présentée par une belle brochette de comédiens : Martine Langevin, Brigitte Lepage, Tania Rancourt, Jean-Luc Rivard, Jean-Philippe Delage et Marc Thibault. Imaginez un scientifique et son assistant, une politicienne ambitieuse, une journaliste peu scrupuleuse, un syndicaliste déjanté et un prêtre extrémiste réunis là où doit s’opérer le premier clonage d’un être humain… Les profits des deux représentations seront remis au fonds de restauration de l’église de Saint-Augustin. Les billets au cout de 15 $ sont en vente aux endroits suivants : Bibliothèque Alain-Grandbois, Caisse populaire Desjardins, Pharmacie Fleury (Brunet), Pharmacie Familiprix et au presbytère de Saint-Augustin.

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20 850 $ pour le Centre de pédiatrie sociale de Québec

Saint-Augustin-de-Desmaures inaugure sa place des Maires

Cette photo de Mme Yvette Descence-Krumke fut prise lors de son 85e anniversaire. Quinze années ont passé, mais rien n’y parait sur la jubilaire.

MFS Le 6 juin dernier, la Ville de SaintAugustin-de-Desmaures procédait à l’inauguration de la place des Maires, monument commémoratif dont le but est de souligner l’apport des maires au fils des ans. Situé sur le terrain de l’Hôtel de Ville, le monument de verre clair laminé est orné de drapeaux officiels de la municipalité, d’une fontaine et d’un aménagement paysager. Évidemment, le nom de tous les maires et mairesses sont inscrits sur la structure et ainsi sera-t-il fait pour les futurs premiers magistrats de la Ville.

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Le Caprice 20 ans de services pour la CJS Xpress voit Cap sur nos jeunes coopérants le jour Par Carole Roy

carole@lechodecaprouge.ca

Par Marie-France Simard m f @ l e s e d i t i o n s p r i m e. c a C’est avec un enthousiasme contagieux que la propriétaire du restaurant Caprice Café Crêpes, Maryse Crête, dévoilait le 30 mai dernier son tout nouveau projet : le Caprice Xpress. Diversifiant ses activités culinaires, ce nouvel établissement, adjacent à la bâtisse déjà existante, propose une panoplie de mets préparés santé pour emporter, un service de traiteur ainsi qu’une crémerie offrant la fameuse garniture de chocolat à l’érable.

Pour une vingtième année consécutive, la Coopérative Jeunesse de Services (CJS) de Cap-Rouge va de l’avant. Elle ouvrira officiellement le samedi 6 juillet dans le stationnement du IGA Les Sources de Cap-Rouge. D’abord, qu’est-ce qu’une Coopérative Jeunesse de Services? Il s’agit d’un projet d’éducation à la coopération qui a pour mission de favoriser chez les adolescents une prise de conscience de leurs capacités et de leur responsabilité collective afin qu’ils transforment leur milieu selon leurs besoins et leurs aspirations.

Concrètement Concrètement, ce sont 15 jeunes du secondaire qui mettent sur pied leur propre coopérative de travail afin d’offrir des services au sein de leur communauté, et ce, tout au long de l’été. Ainsi, ils s’initient

Maryse Crête en compagnie de la chef Joanie Leclerc qui transpose son dynamisme jusque dans ses assiettes. Évidemment, tous les mets préparés, des sauces aux desserts, sont cuisinés sur place par la jeune chef, Joanie Leclerc. Cette dernière a d’ailleurs été dénichée par un chasseur de têtes. « Joanie est très dynamique. Elle a beaucoup de talent et elle n’hésite pas à me proposer des plats originaux et gouteux. Elle m’a aidée à créer le menu composé de produits biologiques et spécialement conçus pour les gens qui ont une intolérance au gluten », explique la propriétaire. D’ailleurs, pour Mme Crête l’évènement revêtait une signification particulière, car son établissement soufflait ses deux bougies. « Je suis très heureuse que le deuxième anniversaire du restaurant se célèbre par un agrandissement : j’ai doublé ma superficie. Pour moi, cela est très significatif. J’ai quand même quitté une carrière de 25 ans en assurances générales pour me lancer dans ce restaurant. Je me sens vraiment choyée d’avoir réalisé mon rêve. D’ailleurs, ce restaurant est un projet familial : je n’ai aucun associé. Je considère que j’ai vraiment de bons enfants puisque depuis le début, ils ne font que m’appuyer », termine joyeusement celle qui, en plus d’offrir d’excellents plats, emploie 18 personnes de Saint-Augustin dans son établissement.

tions positives, de se découvrir, d’apprendre à travailler en équipe et de gagner de la confiance en eux. Or, pour souligner en grand son 20e anniversaire et la soutenir financièrement, la CJS vous convie à son diner hot-dogs qui se tiendra le 6 juillet entre 11 h et 14 h dans le stationnement du IGA. Notez qu’il sera possible de faire appel aux services des coopérants, dès le 2 juillet. Informez-vous davantage au: 418-6416301 poste 1294.

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Nouvelle image, nouvelle signature

Un vent de renouveau à la Fondation jeunesse Cap-Rouge Par Marie-France Simard m f @ l e s e d i t i o n s p r i m e. c a

Lors de son assemblée générale annuelle qui se déroulait le 7 mai dernier au Centre communautaire de Cap-Rouge, la Fondation jeunesse Cap-Rouge en a profité pour dévoiler ses nouvelles orientations, son nouveau nom ainsi que son tout nouveau logo. En effet, dans le but de desservir un plus grand territoire, la Fondation jeunesse CapRouge a décidé de s’arrimer avec le territoire de l’arrondissement et ainsi devenir la Fondation jeunesse Cap-Rouge-Sillery-SainteFoy. « Ça fait un an que nous y pensons. Ce qui a motivé notre choix, c’est qu’au fil des ans, nous avons souvent les mêmes demandes des mêmes organismes et on se disait toujours qu’il y avait plus de besoins que ça. C’était donc naturel pour nous d’entreprendre ce virage. En se collant sur le territoire de l’arrondissement, cela nous permet donc d’aider plus de jeunes, d’autant plus qu’il y a plus d’organismes qui viennent en aide aux jeunes notamment à Sainte-Foy », mentionne la présidente de la Fondation, Pascale Rochefort, tout en expliquant que le changement de logo se veut aussi une façon de rajeunir leur image. Mme Rochefort ne s’en cache pas, le fait de vouloir élargir le territoire desservi par la Fondation représente certains défis. « C’est sûr que nous souhaitons amasser plus d’ar-

Les membres du CA lors de l’assemblée générale annuelle durant laquelle les nouvelles orientations ont été dévoilées.

L’organisme est fier de présenter son tout nouveau logo. gent afin d’aider davantage de jeunes et de poursuivre notre mission de prévention et de promotion de la santé. C’est tellement important! Également, pour la première année, nous aimerions avoir un 20 000 $ de fonds de roulement. Nous sommes un organisme qui n’a aucune dépense, c’est-àdire, que tout l’argent amassé est remis à des organismes directement pour les jeunes.

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Nous avons la chance d’avoir de bons partenaires, ce qui fait en sorte que nous n’avons pas de locaux à payer, pas de repas non plus à débourser pour les membres de notre conseil d’administration. Cela peut paraitre anodin, mais pour une petite fondation comme nous, ça fait toute la différence », souligne Mme Rochefort.

Le secteur de Cap-Rouge, toujours une priorité Malgré l’agrandissement de son territoire, la Fondation jeunesse assure que le secteur de Cap-Rouge ne sera pas pour autant mis de côté. « C’est sûr que pour le moment, nous n’avons pas encore discuté d’une façon de procéder en ce qui concerne le traitement des demandes puisque nous sommes encore à l’étape du rêve, mais d’un

rêve réaliste. Chose certaine, le secteur de Cap-Rouge ne sera pas oublié. Il faut quand même dire que nous sommes un arrondissement et les jeunes d’ici fréquentent aussi les lieux publics de Sainte-Foy et vice-versa. Donc, nous allons facilement rejoindre les jeunes de tous les secteurs », lance optimiste Mme Rochefort qui compte sur les contacts de chacun des membres du conseil d’administration pour faire connaitre les nouvelles orientations de la Fondation, et ce, tant auprès des organismes qu’auprès des gens d’affaires. « Nous ne sommes pas inquiets, les demandes des différents organismes de l’arrondissement viendront bien assez rapidement. Maintenant, nous souhaitons mettre sur pied des activités de financement », conclut cette mère de deux adolescents.

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Pourquoi donc le faire et à quel cout?

Gérer les eaux de pluie sur sa propriété Par Raphaël Leblond – Chargé de projets au CBRCR

La gestion de l’eau figure parmi les pratiques environnementales les plus répandues. Elle est exercée à l’échelle du bassin versant d’un lac ou d’une rivière. En milieu habité, elle consiste surtout à prémunir les cours d’eau contre les effets négatifs des activités humaines, car celles-ci ne sont pas sans nuire à l’eau en affectant sa qualité et son aptitude à remplir différents usages.

Le temps de concentration d’une goutte d’eau

mise en place. Qu’il s’agisse de 120 $ pour un baril esthétique ou de 1000 $ pour l’excavation L’imperméabilisation du sol, associée au d’une tranchée ou l’aménagement d’un bassin développement urbain, diminue le temps d’eau, chaque résident peut participer à cet effort que mettrait normalement une goutte collectif qui permettrait de limiter considérabled’eau à atteindre un cours d’eau. Ce délai ment la dégradation des rivières et de la qualité est appelé temps de concentration. Plus ce de vie qu’elles procurent tout en minimisant temps est court, plus la rivière connait une les investissements couteux en infrastructures augmentation brutale de son débit lorsqu’il municipales. Si chacun y met du sien, la goutte pleut, ce qui engendre souvent l’érosion de d’eau ne fera plus déborder le vase ! ses berges et des inondations. Il en résulte Pour plus de détails, consultez le site généralement une baisse importante de la www.cbrcr.org. qualité de l’eau, mais aussi de la qualité de vie. À l’inverse, plus le temps de concentration est long, moins la rivière connait de soubresauts, car une bonne partie de l’eau de pluie est captée et redistribuée par les milieux naturels (forêts, marais, marécages).

Pourquoi donc le faire? Comme des éponges, les milieux humides et les forêts absorbent une grande quantité d’eau de pluie qui est redistribuée sur le long terme pour la consommation des plantes, l’apport d’eau en période de sécheresse, l’infiltration vers les nappes d’eau souterraines ou l’évaporation. Le volume d’eau ainsi stocké ou évacué permet, quant à lui, de diminuer le débit de la rivière lors des crues, limitant ainsi l’érosion des berges et le transport de sédiments vers le cours d’eau.

Capter l’eau de pluie? Oui, mais combien au fait? On sait qu’en limitant l’apport d’eau de pluie à la rivière, on s’assure de diminuer son débit en périodes de pointe. Toutefois, est-il réaliste de vouloir stocker toute l’eau de pluie qui transige sur un terrain résidentiel? Cette façon de faire pourrait-elle devenir encombrante et couter cher à un particulier? Dans la région de Québec, chaque maison reçoit environ entre 2 m3 et 5 m3 d’eau lors de forte pluie, soit un volume d’environ 10 à 20 barils de récupération d’eau de pluie d’une capacité de 220 L (50 gallons). En fait, toute cette eau dans un jardin, ce n’est pas évident à écouler! Baril de récupération L’idéal, c’est encore d’eau de pluie d’évacuer l’eau vers le sol. Une tranchée remplie de pierres nettes et recouvertes de terre noire où seront plantées des vivaces et des annuelles permettra le stockage d’une plus grande quantité d’eau de pluie. Aussi, un petit bassin (4m x 1.5m x 0.8m), isolé dans le fond du jardin et camouflé par la végétation, peut recueillir, à lui seul, toute l’eau laissée par le passage d’une grande tempête estivale comme celle d’Irène en 2012.

Combien ça coute tout ça? Les couts associés à la gestion domestique des eaux de pluie sont peu importants à condition de vouloir s’impliquer quelque peu dans sa

Dr Maurice Bouchard honoré pour son travail avec la Fondation Rêves d’enfants CR : Monsieur Éric Gagnon, de la Fondation Rêves d’enfants, remettait récemment la médaille du jubilé de diamant de la reine Élizabeth II au docteur Maurice Bouchard, pédiatre au CHUL. Dr Bouchard a été le premier médecin francophone à siéger au comité consultatif médical de la fondation, dont il a été membre bénévole pendant 15 ans. Il a notamment participé à l’élaboration des critères médicaux permettant aux enfants atteints d’une maladie menaçant la vie de réaliser leur rêve le plus cher Mme Ginette Blais, directrice de la division Québec Est, et a donné de nombreuses M. Éric Gagnon, président du conseil consultatif de la conférences durant les division et Dr Maurice Bouchard, pédiatre, récipiendaire de rencontres annuelles des subdivisions. la médaille du jubilé de diamant de la reine Élizabeth II.

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Santé Quand faut-il intervenir?

Le bégaiement chez l’enfant Par L’équipe d’orthophonie de la Clinique de physiothérapie pédiatrique

« Maman, je je je veux du lait ». Vous entendez ce type de phrase depuis quelques semaines et vous craignez que votre enfant ne commence à bégayer? Cette inquiétude est normale et les lignes qui suivent vous aideront à déterminer s’il est temps d’agir et quelles sont les actions à poser pour aider votre enfant. Le bégaiement est une difficulté de coordination de différents mécanismes de la parole qui peut survenir de façon graduelle ou soudaine. À l’heure actuelle, les chercheurs croient qu’il serait causé par un ensemble de facteurs neurologiques et héréditaires. Entre 2 et 5 ans, l’enfant fait rapidement de nouveaux apprentissages langagiers qui lui demandent parfois trop de coordination motrice pour produire la phrase qu’il veut énoncer d’une façon fluide. Ainsi, plusieurs enfants connaitront des épisodes de bégaiement pendant leur développement langagier et ces épisodes s’estomperont dans une période variant de quelques semaines à un an. Voici différents types de bégaiement qui peuvent apparaitre dans le discours de votre enfant : n répétitions de mots (ex : « je, je, je… ») n répétitions de sons (ex : « p-p-pparce que »)

répétitions de syllabe (ex : « dé-dédéjeuner ») n prolongements de son (ex : « mmmoi ») blocages (ex : « b…ye) Il n’est pas inquiétant de constater que son enfant commence à bégayer, n

sion sous la contrainte du temps peuvent aggraver les épisodes de bégaiement. Voici quelques conseils quant aux attitudes à adopter auprès de votre enfant pendant cette période : n S’intéresser au message que votre enfant veut dire plus qu’à la manière dont il le formule n Diminuer les exigences quant aux différentes étapes de développement de votre enfant (ex. : apprendre à être propre, à s’habiller seul, à produire de nouveaux mots, introduire de nouvelles routines…) n Laisser le temps à votre enfant de finir ce qu’il a à dire en l’écoutant jusqu’à la fin. Si vous n’avez pas le temps, expliquez-lui que ce n’est pas le bon moment et assurez-vous de reprendre la discussion plus tard n S’exprimer d’une façon calme et douce et adopter un débit un peu plus lent.

Bien que l’environnement de l’enfant ne soit pas à l’origine du trouble, il peut influencer sa sévérité et sa progression. En effet, des états de fatigue, de nervosité, d’émotions fortes et de pression sous la contrainte du temps peuvent aggraver les épisodes de bégaiement. mais il est important de rester vigilant quant à l’évolution et quant aux attitudes à adopter face aux moments de bégaiement. Bien que l’environnement de l’enfant ne soit pas à l’origine du trouble, il peut influencer sa sévérité et sa progression. En effet, des états de fatigue, de nervosité, d’émotions fortes et de pres-

n Éviter de donner des conseils à l’enfant (ex : « calme-toi, prends ton temps») n Éviter de lui couper la parole.

Quand consulter? Lorsque vous êtes inquiets n Lorsque l’enfant bégaie depuis plus de 6 mois n Lorsque les moments de bégaiement sont de plus en plus fréquents et/ou qu’ils s’intensifient n Lorsqu’il y a apparition de mouvements associés aux moments de bégaiement (ex : fermer les yeux, serrer les poings, bouger la tête, etc.) n Lorsque l’enfant semble fournir des efforts démesurés pour parler n Lorsque l’enfant montre de la frustration quant aux moments de bégaiement ou qu’il hésite à parler de peur de ne pas se faire comprendre. n

Pour informations complémentaires http://www.ajbq.qc.ca/fr/ htt p : / / w w w.blogor t hophon ie.com / orthophonie&theme=106

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Organisation de A à Z Avant de bruler les papiers, quoi conserver

Adieu monsieur le professeur Par Jocelyne Vien Z o n e a t l a n t i s, l ’ o rg a n i s a t i o n de A @ zen w w w. z o ne - a t l a n t i s . c o m v i e n j o c e l y n e @ v ideotron.ca

La fin des classes est à nos portes et les ados ont déjà pensé à allumer le feu de la Saint-Jean avec leurs livres d’école. Le sac à dos est plein à craquer, ça vaut la peine de passer à travers tous ces papiers. Pour les enfants du primaire, on a le temps de faire l’inventaire puisque durant les beaux jours de juin, la maitresse a fait retourner à la maison tous les papiers déjà organisés.

Alerte à la boite de carton Si tout le contenu du sac d’école se retrouve dans une caisse, nous pouvons être certains de ne rien retrouver. Si le tout s’en va au feu de camp, peut-être qu’un petit message d’amour d’été ne sera jamais lu. Que fait-on ? Nous avons déjà prévu un cartable neuf ou usagé pour récupérer les feuilles lignées non utilisées ainsi que les cahiers lignés ou quadrillés. Les séparateurs ou autres outils de classement qui sont toujours intacts sont regroupés et bien rangés. Il reste des crayons en bon état, des règles, des ciseaux et un compas, nous prévoyons des boitiers en plastiques transparent ou coloré, qu’on peut facilement empiler. L’organisation peut devenir une décoration. Pourquoi ne pas prévoir un espace à la maison où vous placerez tous vos outils d’écolier et de bureau : la procure de la maison. Les livres

Boite à revue.

Grand tube en carton.

Les œuvres d’art

Boitier en plastique coloré. de référence et les bons cahiers d’exercices peuvent être rangés dans la bibliothèque ou dans une boite à revues bien identifiée, ils pourront un jour servir de référence. Pour ma part, j’ai conservé quelques travaux universitaires et je me demande encore pourquoi. Parfois c’est comme ça !

Il y a peut-être un artiste en devenir dans la famille et chaque dessin est une trace indélébile du talent de votre enfant. Qu’en fait-on après avoir pris soin de faire quelques encadrements ? Les œuvres d’art peuvent être roulées et placées dans de grands tubes décorés (un autre projet pour les jours de pluie) ou on peut tout simplement les classer en notant les années. Aussi pour les souvenirs hétéroclites, nous pouvons nous procurer un joli coffre ou une belle boite où seront déposés les plus

belles pièces ainsi que les souvenirs de jeunesse. Tout n’a pas besoin d’être classé par catégories. Souvenir est un terme vaste et peut être le thème. Un beau coffret ou une jolie boite qui suivra notre jeune adulte lors de son premier déménagement.

Petit classeur Le petit classeur, qu’il soit un meuble en métal ou un support portatif, est un bel outil éducatif. Nous pouvons commencer à sensibiliser nos jeunes sur le fait que tôt ou tard, ils devront classer leurs papiers. Aussi bien commencer maintenant. Bulletins scolaires, certificats et méritas, certificats de naissances et passeport, une fiche par thème et le tour est joué. Surveillez votre courrier, vous recevrez bientôt la liste scolaire de la prochaine année.

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Les finissants du Collège des Compagnons

Toges, mortiers, sourires et célébration ! Par Carole Roy c a r o l e @ l e c h o d e c a p r o u g e.ca

C’est à un ancien, André-Philippe Côté, de la promotion 1973 que l’on a fait appel pour présider cette cérémonie. Le caricaturiste au journal Le Soleil a profité de l’occasion pour rappeler l’importance d’avoir des passions et de ne jamais baisser les bras si l’on veut les assouvir.

Dans son discours de clôture, Jessika Portelance, première ministre du Collège, a su en faire réfléchir plus d’un sur son passage au secondaire. « Je me rappelle qu’en secondaire 1, nous évitions de descendre au premier étage, de peur de croiser les secondaires 5. Leur grandeur et leur assurance devaient

courtoisie

Le dimanche 9 juin, 220 élèves du Collège des Compagnons ont franchi toute une étape en recevant leur diplôme du secondaire. Toges, mortiers, sourires et célébration étaient au menu.

sans doute nous intimider. Aujourd’hui, c’est à notre tour d’être les secondaires 5, mais quand je regarde ce que nous sommes devenus, je me dis qu’on ne fait pas « ben peur finalement ! » La Commission scolaire des Découvreurs

a profité de l’évènement pour remettre la Bourse de la Résilience à Philippe DrouinMorin qui, malgré plusieurs difficultés, a su persévérer et terminer ses études secondaires tout en décrochant une place dans un programme collégial contingenté.

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10e avenue productions a le vent dans les voiles Par Marie-France Simard m f @ l e s e d i t i o n s p r i m e. ca

Nichée à la Place Jean Juneau à Saint-Augustin-de-Desmaures, la boite 10e avenue productions a décidé de s’attaquer à un créneau jusque-là réservé aux grosses productions hollywoodiennes, en produisant le premier long métrage d’animation 3D québécois : La légende de Sarila. Depuis sa sortie le 1er mars dernier, le film a fait bien du chemin.

Courtoisie

Rencontrée lors de son retour de Cannes, Ainsi, son équipe et elle ont pu bien Nancy Florence Savard, qui porte respecti- transmettre à l’écran l’histoire de ces trois vement les chapeaux de fondatrice, réali- jeunes Inuits qui partent à la recherche satrice et productrice, était bien heureuse d’un monde où la nature est luxuriante des résultats. « Jusqu’à présent, le film a été afin de sauver leur clan de la famine, dont vendu dans une vingtaine la route est parsemée de pays, dont la Chine, la d’embuches et de personTurquie, l’Allemagne et la nages maléfiques. « Nous Russie. Lors du Festival souhaitions que les gens de Cannes, notre agente là-bas nous donne leur de vente, basée à Beverly aval. D’ailleurs, Élisapie Hills, a présenté le film à Isaac, qui interprète le deux occasions. Suite à ces rôle de la déesse Sedna et projections, nous avons chante les chansons tant des intérêts d’autres pays dans la version française qui se sont ajoutés. Malqu’anglaise du film, m’a heureusement, je ne peux dit après l’avoir visionné pas encore dire lesquels qu’elle reconnaissait sa puisque c’est toujours en culture. » pourparler », a souligné Nancy Florence Savard se fait un en riant la pétillante devoir de faire briller le Québec dans Le Coq de Saintjeune femme. les productions produites par sa boite. Victor bientôt Visiblement heureuse sur nos écrans de succès remporté par Outre La Légende le film, le temps lui aura de Sarila, 10e avenue donc confirmé qu’elle productions planche avait raison de croire sur d’autres projets, dans ce projet qui a pris dont un prochain film douze ans avant de venir d’animation qui sera au monde. « C’est sûr que cette fois-ci plus de des fois en création on type comédie : le Coq de se demande parfois si on Saint-Victor. «J’ai eu un ne fait pas de l’acharnecoup de cœur quand j’ai ment… mais je trouvais lu le scénario. L’histoire que cette histoire-là est drôle et véhicule de méritait d’être portée à bonnes valeurs. Pour ce l’écran. Il faut dire que film, nous nous sommes chez 10e avenue producbeaucoup inspirés de la place Royale dans le tions, on aime beaucoup ce qui vient de chez nous, et ce, depuis Vieux-Québec, de Saint-Aimé-des-Lacs et nos tout débuts. Donc, nous allons souvent de Saint-Irénée », mentionne Mme Savard. dans les choses historiques réelles et on les Guy Jodoin, Anne Dorval, Guy Nadon, modifie un peu pour en faire nos propres Mariloup Wolfe, Alexis Martin, Gaston histoires. Pour La Légende de Sarila, c’est Lepage, Paul Ahmarani, Luc Guérin, Jeff un peu la même chose », explique celle qui Boudreault, Martin Drainville, Noémie Yelle n’a pas hésité à se rendre dans le Grand et Raymonde Gagnier prêteront leur voix Nord pour bien s’imprégner de l’environne- aux différents personnages de ce film qui ment et de la culture. sortira au printemps prochain.

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Cajun et raisins es Feta olives noir

L’artiste carougeois à la maison centenaire Norbert-Everell

Retour aux sources pour Jean-Simon Bégin Par Marie-France Simard mf@leseditionsprime.ca

Après avoir eu pignon sur rue dans une petite galerie dans le quartier Saint-Roch, l’artiste peintre Jean-Simon Bégin a décidé de déménager ses toiles et ses pinceaux au sous-sol de la maison centenaire Norbert-Everell il y a de cela environ deux mois. Natif de Cap-Rouge, le jeune homme avait le goût de revenir là où tout a commencé.

Josianne Lockquell Pinsonnault

SAVEUR - FRAîCHEUR - VARIÉTÉ

3 SUCCU R SAlE S 62 VAR IÉTÉS

Porc Ail persil citron

Vin échalote

Italienne épicée

Vin Dijon échalote

Jamaïcaine

Asperges cheddar Bacon olives romano Bacon cheddar

Jambon érable Jardinière Knackwurst

Bière épicée

La Démesurée

Bratwurst

Mexicaine

Brocoli cheddar

agneau Agneau menthe et ail Merguez Tourguez Souvlaki

Moutarde de Dijon

Cajun raisins

Mozza tomates et poivrons

Cari

Orange gingembre

Champignons

Poire William

Chorizo

Poireaux

Côte levée BBQ

Polonaise à l’ail

Debrecini

Pommes bacon

Diable

Porto poivre blanc

Emmenthal

Provençale

Feta olives noires

Sicilienne

Fines herbes

Suisse

Fromage bleu Fromage de chèvre Herbes de Provence Infernale

Italienne douce

veau Debrecini

Oktoberfest Veau basilic Veau 5 poivres Weisswurst

volaille Miel

Taco

Miel et ail

Tomates basilic

Miel et pommes

Toulouse

Miel Dijon

Tourguez

Complexe Lebourgneuf | 825, boul. Lebourgneuf Marché du Vieux-Port | 160, Quai Saint-André Sainte-Foy | 3280, chemin Ste-Foy

so-cho.com

Le jeune artiste en plein travail. « Ma conjointe Josianne Lockquell Pinsonnault, qui est aussi mon agente artistique, et moi, revenons toujours à Cap-Rouge », a mentionné d’entrée de jeu le jeune homme sympathique. « Il faut dire que l’endroit où se trouve l’atelier, soit la maison Norbert-Everell, est vraiment inspirant avec son décor champêtre sur le bord de la rivière! Lors de notre voyage autour du monde l’an dernier, nous avons réalisé combien il y a de nombreux trésors ici à Cap-Rouge. C’est entre autres pour cette raison que lorsque nous avons eu l’opportunité de revenir ici, nous avons saisi l’occasion », mentionne-t-il. « Jean-Simon recherchait un endroit pour peindre depuis le mois de janvier, car la minuscule pièce de notre logement, qui lui servait d’atelier, débordait dans le salon! Et nous avons par miracle trouvé ce local exceptionnel au cachet rare. Le local n’est pas très grand, mais c’est parfait pour commencer », a renchéri Josianne Lockquell Pinsonnault.

Un horaire de visite

auquel les gens intéressés à se procurer les œuvres de Jean-Simon pourront le faire. « Nous allons accueillir les personnes sur rendez-vous du dimanche au mercredi. De cette façon, je vais pouvoir me concentrer sur la création, tout en pouvant discuter avec les amateurs de mes toiles. » Les premiers visiteurs étaient d’ailleurs attendus lors de Découvr’Arts, un moment propice pour JeanSimon Bégin de présenter son nouvel atelier et ses plus récentes créations.

Ses toiles exposées un peu partout D’ailleurs, si vous souhaitez découvrir le travail de Jean-Simon Bégin, mais que l’horaire proposé ne convient pas à votre emploi du temps, sachez que le Restaurant Les Boucanes exposera sa collection Virtuoses et qu’il sera aussi présent pour une première année au festival Plaines Couleurs le 23-24 et 25 aout prochain au Parc Jeanne d’Arc sur les plaines d’Abraham. Les tableaux de Jean-Simon Bégin seront aussi bientôt disponibles à Ma Cuisine Mon Décor, une entreprise en pleine effervescente située sur le boulevard Hamel à Québec. Disons qu’avec sa volonté et le support de sa jeune épouse, Jean-Simon gagnera certainement son pari de vivre de son art.

Il faut dire que son ancien atelier, qui était également une galerie d’art, ne lui permettait pas de se consacrer à son art autant qu’il aurait souhaité. « Là-bas, les gens venaient, rentraient et discutaient avec moi de mes toiles. Le contact avec le public était très intéressant, mais je ne pouvais pas me consacrer à mes œuvres autant que je le désirais. En fait, c’était tout simplement impossible de créer et de vendre en même temps », explique-t-il. D’ailleurs, pour s’assu rer que le même phénomène ne se reproduise pas à Cap-Rouge, le jeune couple a convenu de déterminer un horaire Jean-Simon Bégin en compagnie de quelques-unes de ses œuvres.

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Astronomie La science au quotidien

Fête-t-on le Solstice d’été ou la Saint-Jean-Baptiste? Par Stéphane A. Pagé

Ces deux fêtes que l’on célèbre depuis des siècles ont des origines communes. Bien avant que la Saint-Jean-Baptiste soit une fête religieuse et nationale pour le Québec, elle en a d’abord été une païenne.

Début des cours : Juillet 2013

Les fêtes entourant le solstice d’été remontent à l’Antiquité et sont fortement liées au culte du soleil et du feu. Une tradition très ancienne relie ces deux fêtes. Cette coutume consiste à allumer un grand feu de joie pour prolonger, par le biais de la lumière, la durée du jour et de ses célébrations. Devant la persistance de ces manifestations païennes de faire des feux vers le 23 juin, comme on le fait à notre époque, la religion catholique décida de substituer la fête païenne du solstice d’été par une fête religieuse. On décida de fêter la date de naissance présumée de St-JeanBaptiste le 24 juin.

Durée : 8 semaines

Pourquoi y a-t-il des solstices ? Il existe deux solstices dans l’année : celui d’hiver et l’autre d’été. Ce dernier marque, comme son nom l’indique, le début de l’été. Chez nous, dans l’hémisphère nord, c’est aussi le moment où le jour est le plus long de l’année! Au Québec, la durée du jour est de plus 15 heures lors du solstice d’été. Les régions du pôle Nord connaissent quant à elles 24 heures de clarté; c’est ce qu’on appelle le soleil de Minuit. L’inclinaison de la Terre et sa position par rapport au Soleil sont à l’origine des variations de la durée des jours et des nuits ainsi que de la date des saisons et des solstices. Mais au fait, que veut dire solstice? Dans ce mot on reconnaît « sol » de Soleil et « stice » qui vient du latin stare et qui signifie « s’arrêter ». Donc Solstice veut dire : Le Soleil s’arrête. Pourquoi dire cela pour cette date? Entre décembre et juin, on constate que le Soleil s’élève plus haut chaque jour sur l’horizon. Ceci a pour conséquence que la durée des jours s’allonge. Autour du 21

connaissances de base pour bien débuter en astronomie. Il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances scientifiques ni équipement pour participer à cette formation. Plusieurs juin, le soleil s’arrête dans sa progression sujets seront abordés et une attention partipuis redescend jusqu’au 21 décembre. culière sera apportée sur le fonctionnement des appareils et sur la pratique de l’astronoL’astronomie vous intéresse? mie dans notre région. Un incontournable Un cours d’astronomie sera donné cet été pour tout astronome amateur qui désire par un spécialiste qui partagera avec vous des améliorer ses connaissances!

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ET PLUS PRÈS DE CHEZ NOUS… LES VACANCES! Par Nicole St-Hil aire n i c o l e @ voya g e s n s h . c o m

On cherche souvent un peu partout dans le monde ce que l’on pourrait faire de nos vacances, mais on oublie parfois qu’autour de nous, sans nécessiter de prendre l’avion, une multitude d’activités s’offre à notre bon plaisir. Que notre choix se porte sur le Québec, l’Ontario ou même les États-Unis, le mot clé est bien sûr la « planification ». Pendant la grande période des vacances, les régions facilement accessibles sont extrêmement populaires et achalandées.

AU QUÉBEC Parcs aquatiques, aquariums, randonnées de vélo, spectacles en plein air, théâtres d’été, golf, aquariums, zoos, musées, spas, festivals, croisières, équitation, rafting que ce soit en famille, en duo ou en solo, de la Gaspésie jusqu’en Outaouais, tout est en place pour vous offrir des vacances reposantes, culturelles ou sportives. Il n’en tient qu’à vous de faire un choix. Plusieurs sites proposent des idées et des forfaits : www.planifiervosvacances.com, www.quebecvacances.com, www.bonjourquebec.com.

AILLEURS AU CANADA Chez nos voisins de l’ouest, en Ontario, on vous attend avec une grande diversité d’activités et de divertissements. De l’agrotourisme aux visites de musées et lieux his-

surtout, on sera logé sans avoir à chercher pendant des heures l’endroit le plus adéquat. Mais si on se prépare bien, on aura beaucoup de plaisir à le faire en « style libre ».

ET ENCORE PLUS AU SUD…

Si le grand air et la mer vous attirent, les plages du Nouveau-Brunswick sont faites pour vous! C’est un peu leur marque de commerce, mais il y a beaucoup plus à voir et à faire dans ce beau coin de pays. Lieu de résidence d’une multitude de sortes d’oiseaux et lieu d’habitat pour les baleines, on ne saurait passer par le Nouveau-Brunswick sans voir la Baie de Fundy. Observer les marées, escalader les falaises, explorer les cavernes, se promener autour des Îles Fundy, ou tout simplement vivre l’écotourisme à son meilleur dans le Sentier Fundy, la nature s’offre et se laisse apprivoiser pour le plus grand plaisir des petits et grands. Beaucoup d’informations sont disponibles sur les sites suivants : www.tourismenouveaubrunswick.ca, www.acadievacances.com, www.fundytrailparkway.com/fr.

Outre les incontournables villes de Boston, New York, Washington ou Philadelphie, en roulant encore quelques centaines de kilomètres de plus, on pourra aisément se rendre jusqu’en Virginie où on vous proposera non seulement un séjour en bord de mer, mais on vous offrira aussi de faire du kayak avec les dauphins, d’embarquer à bord d’un écotour pour explorer la célèbre Back Bay, de prendre un cours de surf, de faire du parasailing ou même de visiter une ancienne plantation de coton. Il y a vraiment de tout pour tous! Visitez le site principal pour toutes les informations et offres : www.visitvirginiabeach.com/visitors/ international/canada/french.aspx

toriques en passant par les sauts en bungee, le moins que l’on puisse dire est que l’Ontario attend les touristes à bras ouverts! Parmi les aventures proposées, une croisière dans les Mille-Îles est bien sûr incontournable, mais une visite des vignobles ontariens, une randonnée dans la Baie Georgienne et un petit tour aux célèbres Chutes Niagara présentent tout autant d’intérêt. Les propositions offertes se retrouvent sur les sites suivants : voyagesontario.com, ET NOS VOISINS DU SUD www.bonjourbaiegeorgienne.com, Que l’on choisisse de faire ces visites en www.ontario.ca/fr/bienvenue-en-ontario. circuit ou par nous-mêmes, la côte Atlantique a beaucoup à offrir. En circuit, on pourra circuler en toute sécurité sans avoir En fin de compte, il s’agit de planifier un à se préoccuper des bouchons de circulation pendant qu’un chauffeur chevronné nous peu à l’avance pour vivre de belles vacanmènera à destination en toute quiétude, ces tout en ayant le sentiment d’être près on se laissera guider partout en bénéficiant de chez soi! Bon été! de sources d’informations intarissables et

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Voyage La croisière s’amuse

EMBARQUEMENT IMMMÉDIAT… DE QUÉBEC! Nicole St-Hil aire Voya g e s N i c o l e S t -H i l a i r e / n i c o l e @ voya gesnsh.com

Le port de Québec est de plus en plus sollicité par les croisiéristes. On voit de plus en plus de navires de croisière de petite à grande taille venir s’installer pour un jour ou deux aux quais de Québec. Qu’il soit question de croisières de courte durée sur le St-Laurent et en Nouvelle-Angleterre ou de segments de croisières autour du monde, nul ne peut rester indifférent en accostant à Québec avec comme image de fond le spectaculaire Château Frontenac. Mais au-delà de ces croisières de passage ici, on observe une nette augmentation d’itinéraires ayant comme ville de départ la ville de Québec. L’avantage certain d’un départ de chez nous sera de ne pas avoir à prendre un vol pour se rendre au port et ainsi éviter l’inquiétude de ne pas arriver à temps.

ITINÉRAIRES Plusieurs croisières se feront dans un seul sens, c’est-à-dire de Québec vers Boston ou vers New York, alors que d’autres feront l’aller-retour de Québec. Une croisière de 7 jours pourrait s’arrêter, entre autres, à Charlottetown et Sydney (Nouvelle-Écosse), à Bar Harbor (Maine) pour venir terminer sa route à Boston alors qu’un itinéraire de 10 jours permettrait de faire une visite des fjords du Saguenay et de faire des arrêts à Havre Saint-Pierre, Percé, Louisbourg et Lunenburg (NouvelleÉcosse) et Bar Harbor pour se terminer encore une fois à Boston. Une croisière de 14 jours quant à elle, vous amènera ailleurs. Outre les escales sur le Saint-Laurent et dans le Maine, on vous transportera aux Bermudes pour y faire un arrêt de 3 nuits pour ensuite poursuivre vers Boston où votre croisière prendra fin. Un itinéraire de repositionnement vous permettrait de partir de Québec pour vous rendre aussi loin que Fort Lauderdale en Floride ou San Diego en Californie. Effec-

tivement, les navires qui terminent leur saison en Amérique du Nord vont se positionner pour la saison des croisières d’hiver dans les Caraïbes ou sur la côte ouest des États-Unis. Au lieu de se terminer à Boston, ces itinéraires vous offriront des escales à New York, en Virginie et en Caroline du Sud pour une croisière de 14 nuits, mais si vous avez un peu plus de temps et qu’une croisière de 28 jours vous enchante, après être passé par Fort Lauderdale vous continuerez votre périple jusqu’au Pacifique en passant par Key West et Grand Cayman et en faisant le transit complet du canal de Panama. Quelle belle aventure, n’est-ce pas? Un aller-retour de Québec a bien sûr encore beaucoup de charme puisqu’il permet d’éviter tout transport de retour d’un port différent. Parmi les itinéraires proposés, certains offriront, sur un itinéraire de 10 nuits, des escales à Sydney et Halifax (Nouvelle-Écosse), St-John’s (TerreNeuve), St-Pierre et Miquelon (territoire français) ainsi que les fjords du Saguenay. En ce qui concerne les prix, quand on considère tout ce qui est offert à bord d’un navire de croisière, on peut conclure que les tarifs sont très abordables. Les tarifs peuvent varier d’aussi peu que 798 $ pour une croisière de 7 nuits en cabine intérieure jusqu’à 1 398 $ pour une croisière de 14 nuits toujours en cabine intérieure. Pour 3 repas et plus par jour, des spectacles de grande qualité et un service 5 étoiles, il va sans dire que le cout est plus qu’accessible.

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Le Club Rotary Cap-Rouge/Saint-Augustin y participait

Une première édition du Festival de la côte levée réussie ! Par Marie-France Simard mf@leseditionsprime.ca

Les 14, 15 et 16 juin derniers avait lieu un évènement de financement inusité dans le stationnement du centre commercial Fleurs de Lys : le premier Festival Rotary de la côte levée de Québec. Cette initiative originale réunissait 12 clubs de la région, dont celui de Cap-Rouge/Saint-Augustin. Jointe par téléphone peu avant l’évènement, la présidente du Club Rotary Cap-Rouge / Saint-Augustin, Natalie Sagrishvili, a expliqué à l’Écho que l’activité rapportait un vif succès notamment chez leurs homologues anglophones, tant aux ÉtatsUnis qu’au Canada anglais. C’est d’ailleurs pourquoi les Clubs Rotary de la région ont emboîté le pas. « Avec cet évènement, ils sont capables d’amasser La président du Clb Rotary de St-Augustin/Cap-Rouge, Natalie des centaines de milliers Sagrishvili, en compagnie de l’initiateur de l’événement et du de dollars. Puisque ce sera directeur. notre première édition, nous restons réalistes devant notre objectif par la suite remis à différents organismes financier. Nous espérons récolter environ du milieu. « Nous allons remettre une 50 000 $ qui seront répartis entre les 12 somme significative aux organismes que nous soutenons, dont la résidence le PorClubs participants », mentionne-t-elle. L’argent amassé lors de l’activité sera tail, les maisons des jeunes de Cap-Rouge

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et de Saint-Augustin, l’organisme Présence avons décidé de reporter notre Casino, qui familles », énumère Mme Sagrishvili. devait se tenir le 17 mai dernier, à l’année prochaine », explique Mme Sagrishvili.

Une organisation importante

L’idée d’organiser un festival de côte levée provient du Club Rotary QuébecCharlesbourg. Devant l’ampleur de la tâche, les membres ont donc fait appel aux autres clubs de Québec, soit L’Ancienne-Lorette, Beauport, Lévis, Québec-Limoilou, Québec, Québec-Centre, Québec-Est, Saint-Augustin/Cap-Rouge, Québec Val-Bélair, SainteFoy, Saint-Nicolas. « Ainsi, tous les clubs étaient représentés et s’impliquaient dans l’évènement. Pour notre part, nous étions responsables du site Internet. D’ailleurs, devant l’ampleur de l’organisation, nous

Une grande fête familiale Lors du Festival, qui se voulait une grande fête familiale et gratuite, plusieurs activités ont eu lieu dont un concours durant lequel se mesuraient des cuiseurs de côtes levées professionnels, aussi appelés ribbers, pour l’obtention de prix honorifiques décernés par des juges pour deux catégories : la meilleure côte levée et la meilleure sauce ainsi que par le public dans une catégorie : la meilleure côte levée. En plus de déguster les côtes levées des divers concurrents, les visiteurs ont pu profiter de plusieurs attractions. En effet, plusieurs kiosques offraient de la nourriture ainsi que différents produits et services. Festive l’ambiance qui y régnait avec la présentation des cuiseurs, la dégustation de côtes levées, les stands d’exposants, l’animation, les spectacles country rock, les jeux pour les enfants, etc. « L’organisation de ses trois jours a requis l’aide de plusieurs bénévoles. Chaque jour, ce sont 75 bénévoles qui venaient assurer le bon fonctionnement de l’évènement », a souligné Mme Sagrishvili.

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Un organisme en évolution avec son temps

Déjà 50 ans pour le 72e groupe Scout de Cap-Rouge Par Marie-France Simard m f @ l e s e d i t i o n s p r i m e. c a

Le 72e groupe Scout Cap-Rouge souffle ses 50 bougies cette année. Malgré les nombreux défis auxquels le mouvement a dû faire face au cours des derniers ans, celui de Cap-Rouge semble avoir été épargné des intempéries et compte toujours plus d’une centaine de membres dans ses rangs. Plein feu sur un organisme vivant qui a su garder le cap et évoluer avec son époque. Alors qu’un peu partout à travers la province le mouvement Scout est en perte de vitesse en raison de la diversité des offres de loisirs, celui de Cap-Rouge tient bon. « C’est sûr que nous sommes loin des grandes années du scoutisme qui ont eu

lieu dans les années 80-90, mais nous avons quand même 125 jeunes inscrits cette année. Évidemment, le problème majeur parmi les différentes organisations de scouts du Québec est celui de recruter des animateurs bénévoles. Il faut dire que

C’est avec bonheur qu’Isabelle Martineau, adjointe au chef de groupe, voit le mouvement Scout évoluer. ça représente environ 350 heures de béné- d’avoir des bénévoles qui s’impliquent au volat par année. Ici, nous avons la chance sein de l’organisation depuis plusieurs années. Nous avons un noyau d’animateurs solides, certains sont impliqués depuis dix ans, ce qui favorise le maintient de notre organisme », explique Isabelle Martineau, adjointe au chef de groupe, elle-même impliquée dans le scoutisme depuis son plus jeune âge. D’ailleurs, elle est à même de voir les transformations que le mouvement a vécues au fil des ans. « Je me rappelle que lorsque j’étais plus jeune, la promesse scoute disait “Moi, je m’engage sur mon honneur à vivre selon la Loi scoute pour mieux servir Dieu et les autres”. Maintenant, on ne parle plus de Dieu, mais de nos confrères. Nous avons actualisé ce segment par des valeurs plus humaines. Également, les jeunes ont désormais recours aux ordinateurs pour faire leurs recherches sur leurs projets et nous communiquons beaucoup avec eux par l’entremise de Facebook. Évidemment, aucune discrimination n’est tolérée et nous accueillons parmi nous tous les jeunes et adultes peu importe leur sexe, leur origine, leur orientation sexuelle, leurs croyances religieuses ou leurs limitations physiques ou intellectuelles », a-t-elle tenu a préciser pour faire suite à la décision rendue par les scouts des États-Unis, qui a fait la manchette au mois de mai dernier.

Un organisme dynamique qui prône le dépassement de soi Contrairement à la croyance populaire, les activités réalisées par les scouts ne se limitent pas qu’à l’apprentissage de la fabrication des différents types de nœuds dans des cordes… « Nous organisons plusieurs activités variées. D’ailleurs, en 2011, le groupe des 14-17 ans est allé à Hawaï faire une randonnée sur les volcans. Ce fut une belle réussite pour les jeunes puisqu’ils ont monté ce projet de A à Z. C’est-à-dire qu’ils ont déterminé l’endroit, ils ont mis sur pied un montage financier et plusieurs activités de financement. Le montant était assez important puisqu’ils devaient récolter environ 30 000 $ en un an. Heureusement, ils ont pu compter sur l’aide d’un ancien scout de Cap-Rouge, le magicien Luc Langevin, qui a accepté de participer à un spectaclebénéfice. Ils ont d’ailleurs reçu le « Prix Cap Diamant» qui vise à souligner le travail exceptionnel des jeunes. Nous étions très fiers et eux aussi.»

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nouveau visage au casse-croute La Peltrie

Par Marie-France Simard

Depuis le mois de mars dernier, un tout nouveau visage vous accueille au casse-croute La Peltrie situé sur la rue Saint-Félix. Il s’agit du nouveau propriétaire de l’endroit : Frank Lebel. j’ai trouvé que c’était une Originaire de la France, belle opportunité », soulignesa conjointe et ses trois t-il. Évidemment, l’équipe en enfants sont déménagés place est présentement en ici en 2012 après avoir eu transition, mais M. Lebel peut un coup de cœur pour le tout de même compter sur Québec. « Nous avions une l’appui de l’un des employés amie qui habitait à Monde la première heure qui se tréal. Après lui avoir rendu consacre aux frites. « Pour visite, nous sommes tombés moi, il est très important de en amour avec l’endroit. Ma maintenir la réputation que femme et moi, nous nous l’établissement a acquise au étions promis que le jour où fil des ans auprès des Carounous pourrions, nous vien- Frank Lebel est heureux drions nous établir ici. Ce d’amorcer son nouvel emploi geois. C’est pourquoi j’ai trouvé important de maintejour est donc venu en 2012. dans sa nouvelle vie. nir des classiques au menu Nous avons fait les choses de manière à ce que les enfants puissent et de conserver des recettes gagnantes dont s’adapter plus facilement, c’est pourquoi la fameuse sauce de La Peltrie », insiste ce nous sommes aménagés en juillet. Cela grand amateur de fromages. leur a permis de se faire des amis avant de débuter l’école », explique M. Lebel. Une touche française Ingénieur en télécommunications, c’est sur le menu par un concours de circonstances qu’il C’est d’ailleurs pour cette raison que M. décida de racheter le casse-croute. « Je Lebel a apporté quelques modifications au venais marcher à la marina de Cap-Rouge menu, sans toutefois toucher au classique. et j’ai vu que c’était à vendre. Comme j’ai « J’ai ajouté deux nouvelles poutines au toujours eu un intérêt pour la restauration menu, dont une au fromage bleu dont je rafet que j’ai déjà travaillé dans ce domaine, fole et une autre au foie gras. Les amateurs

de homard seront également servis puisque nous servons désormais la guédille et le club au homard », mentionne avec enthousiasme le La Peltrie s’intègre parfaitement dans le paysage carougeois. sympathique propriétaire. Une autre nouveauté au menu : un de salade, de tomates et… de rondelles de smoked meat complètement réinventé garni fromage de chèvre.

Simon Bastarache

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