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L'ESSOR SAVOYARD - Annecy et sa région
ANNECY
Ils mettent leur pierre à l’édifice Le Sosh Big Air et le High Five Festival fédèrent audelà de la communauté des riders. De nombreuses entreprises locales se sont mobilisées autour de l’événement. Ils sont nombreux les acteurs économiques à se mobiliser pour la tenue de cette première édition. Des entreprises qui donnent en temps humain ou en moyens matériels pour assurer le succès de la manifestation. Palfinger, Secamat/Isermat, Coficiel, Provence Dauphine ou encore l’Ipac, Sibra, SMTK, les Cloches Paccard mais aussi Excoffier et Bloc Titan. Le spécialiste de la manutention, SE Levage, a également voulu jouer le jeu. L’entreprise basée à Frangy entend ainsi mettre son expertise au service des organisateurs. Rencontre avec son dirigeant, Eric Salvi. La mobilisation des PME autour du Sosh Big Air est impressionnante, comment l’expliquez-vous ? Je crois que c’est à la hauteur des enjeux pour l’attractivité du territoire et le rayonnement d’Annecy. C’est important que des entreprises se greffent à cet événement. Encore plus aujourd’hui dans un contexte économique difficile. Les entrepreneurs locaux sont au service d’une manifestation créée ici par des gens du cru. Je vous avoue que je connais pas très bien ce milieu mais je suis beaucoup le ski de bosses à la télévision et je trouve que la nouvelle génération a beaucoup de mérite en se lançant dans ce type de discipline.
Jeudi 29 septembre 2016
récemment participé à la mise à l’eau de la barque « La Savoie » à Thonon. Nos missions sont très variées puisque nous intervenons également dans le transport et le montage de télésiège en montagne. Pour l’anecdote, SE Levage a même fait du cinéma en 1997 ! Nous avons participé au tournage d’un James Bond intitulé « Le monde ne meurt jamais ». L’équipe de production avait besoin d’une grue pour tourner des scènes de cascade à Chamonix. Une chouette expérience ! L’événementiel n’est évidemment pas votre coeur de métier, quelle est votre actualité dans les prochains mois ? Nous continuons l’aventure de ma société fondée il y a plus de 20 ans à Frangy. Je suis très heureux que mes 2 enfants soient rentrés dans l’entreprise il y a quelques mois. Aujourd’hui, notre équipe se compose de 80 personnes et nous avons de grandes ambitions pour la suite. Nous aimerions nous ancrer davantage en Suisse et sur la partie Est de la France. ARNAUD JAMET
Qu’allez vous apporter aux organisateurs du Sosh Big Air ? L’organisation est venue nous voir et nous avons tout de suite proposé nos services car nous savons faire ce type d’opération spéciale. Nous allons mobiliser une grue de 60 mètres de flèches afin d’assurer le montage et le démontage de la structure. Nous allons affecter également 3 camions pour le transport des modules en préfabriqué. Cela représente 6 jours de travail et 4 salariés détachés pour la manifestation. Votre savoir-faire a sans doute beaucoup compté dans la balance, aviez-vous déjà par le passé participé à de tels événements ? Pas du tout (rires) ! C’est une première pour nous. En réalité nous travaillons plutôt pour l’industrie ou le bâtiment. Là aussi les chiffres sont impressionnants. Par le passé, nous avons par exemple transporté un pont de 90 tonnes à Cognin pour le compte de la SCNF. On a aussi
Eric Salvi , dirigeant de SE Levage, un savoir-faire local au service de cette manifestation.
Plaque en bois, barres métalliques, barrières, il est impossible de compter tout ce que la grue aura porté durant quelques jours, mais facile d’imaginer qu’elle aura apportée.
L’IPAC, acteur engagé dans l’économie locale du bassin annécien Au-delà de son implication dans l’organisation du Sosh Big Air, l’établissement d’enseignement supérieur est avant tout une école de commerce. On y forme chaque année des centaines de professionnels qui contribuent à l’essor économique de la région. Les talents de demain sont entre de bonnes mains... L’IPAC a vu le jour en 1984 sur les 2 Savoies. Implantée à Annecy, Albertville, Chambéry et Ville La Grand, l’école propose de multiples formations post bac et prépas de Bac +2 à Bac +5. Elle est spécialisée dans les domaines du commerce, du management, du marketing ou encore de la communication web et de l’entrepreneuriat et dispose même d’un département de formation dédiée au santé social... Au total, 1800 étudiants fréquentent ses 4 campus. « Nos formations sont pour la plupart en alternance. C’est par le biais de cette expérience en entreprise qu’ils vont acquérir les compétences clés recherchées par les recruteurs », explique Julie Arbeit, directrice développement et communication de l’établissement. Pour ceux, qui « se cherchent encore », et qui optent pour une formation en initiale, l’école propose une formule en immersion professionnelle progressive avec un système de missions professionnelles et de stage. Et pour le coup, ces élèves ne chôment pas ! L’école a noué des liens très étroits avec de nombreuses sociétés du bassin annécien. Ce qui permet chaque année d’envoyer plusieurs dizaines d’étudiants en mission ou stage chez Société Générale, à l’UCPA ou même chez Oakley. Des jeunes pousses qui sont aussi associées à différents événements comme le High Five, bien sûr, mais aussi le Rock On Snowboard Tour ou le Festival Pharaonic. Sur le High Five justement, la collaboration s’est faite tout naturellement. « Nos étudiants sont le public de ce type de manifestation. Quoi de mieux que de les impliquer sur le terrain dans le cadre d’un événement qui les fait rêver ! » Ils ne sont plus simples spectateurs mais deviennent acteurs et vont ainsi acquérir une première expérience professionnelle. C’est pour eux l’occasion idéale également de développer un réseau.
« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie » rappelle malicieusement Julie Arbeit. Et cette année à l’occasion du High Five Festival et du Sosh Big Air, une centaine d’étudiants de l’IPAC sont mobilisés. « Ils font de l’accueil mais aussi de l’animation, de la logistique, des études de marché ou encore du tractage. » C’est une ressource supplémentaire bienvenue pour les organisateurs et c’est un partenariat encore plus intéressant pour les bénévoles. « Cela leur apporte une première ligne sur leur cv et la notion de travail d’équipe. Ils vont rencontrer tous les acteurs majeurs de l’industrie Outdoor. Ils vont apprendre sur le terrain. Les plus malins et les plus bosseurs se feront forcément repérer ! » Photo © fou d’images
Les étudiants de l’Ipac prêtent main forte chaque année au High Five Festival. (Photo de droite) Julie Arbeit, directrice développement et communication de l’établissement.
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