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Gouvernance
L’engagement politique est l’un des plus nobles qui soit. Nous le concevons non comme un rapport de force entre des intérêts particuliers, mais comme un engagement au service du bien commun.
Les parlementaires ont un rôle irremplaçable à jouer : ils sont le lien entre les citoyens et les institutions politiques. Ils représentent les citoyens. La relation entre les représentants politiques et les citoyens nécessite de la confiance . Cela demande d’abord et avant tout de démontrer aux citoyens l’efficacité de l’action politique. Les querelles incessantes, la multiplication des petites phrases et la succession des effets d’annonce, sans lendemain, les discréditent.
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Ils ont aussi un devoir d’exemplarité et d’intégrité. Nous devons réconcilier les pratiques politiques avec les réalités vécues au quotidien par notre population. C’est pourquoi nous pensons que le statut des parlementaires doit être modernisé pour le calquer davantage sur le régime de droit commun.
Aujourd’hui, les députés définissent eux-mêmes leur statut et avantages. Nous pensons que ces questions devraient être traitées avec plus de recul. Le travail effectué par le panel citoyen « We need to talk » montre tout l’intérêt d’une assemblée citoyenne. Nous proposons que des citoyens — en dialogue avec des experts et éclairés par des anciens parlementaires — puissent ainsi faire une proposition de nouveau statut des parlementaires (rémunération, pensions, indemnités de sortie…).
La mise en place de cette assemblée citoyenne ne doit pas être un prétexte pour ne rien faire d’ici là. C’est pourquoi nous proposons que différentes mesures soient adoptées dès maintenant.

Par exemple, nous souhaitons limiter dans chaque assemblée le cumul entre un mandat parlementaire et un mandat exécutif local à maximum 25% des membres, comme actuellement en Wallonie. Maintenir un petit nombre d’élus locaux offre une meilleure prise en compte des réalités de terrain. Nous proposons aussi d’interdire le cumul de ces deux rémunérations. Nous proposons également que, à dater des scrutins de 2024, chaque élu ne puisse pas exercer plus que l’équivalent de trois mandats parlementaires complets, soit quinze années, sur l’ensemble de sa vie. Une fois cette limite atteinte, il pourrait terminer le mandat en cours mais plus se représenter. Pour un ministre, la limite serait deux mandats complets sur l’ensemble de sa vie.
Par ailleurs, nous proposons diverses mesures qui visent à moderniser le statut des parlementaires, à harmoniser et diminuer les rémunérations des parlementaires (fiscalisation de l’ensemble de leur rémunération) et des ministres (diminution de 15% de leur rémunération et suppression progressive des cabinets ministériels), assurer leur transparence complète, supprimer divers avantages hérités du passé (suppression des indemnités pour fonctions spéciales et de certains avantages) et s’inspirer des règles de droit commun pour les appliquer au statut des parlementaires (indemnités de sortie équivalentes aux employés, pension, congé de maternité/paternité/adoption, etc.).
Vous trouverez l’ensemble de ces mesures sur notre site (onglet actualité) : www.lesengages.be