Conclusion

La rédacton de ce mémoire est un exercice porteur pour se recentrer sur ce qui nous anime. Il est très facile de se laisser envahir par le quotdien et le travail en oubliant de se projeter et de se poser la queston : Pourquoi vouloir être architecte ? La formaton HMONP m’a permis de prendre du recul sur mes expériences passées, celles présentes et d’afrmer la posture de ma future pratque. Elle a été l’opportunité de considérer la suite tout en se confrontant à la réalité du méter à travers la mise en situaton professionnelle chez BLP & Associés. La formaton HMONP a nourrit mon travail à l’agence et mes réfexions personnelles sur l’enjeu d’être architecte aujourd’hui.

L’année au sein de l’agence BLP & Associés est une réelle opportunité de travailler sur une échelle de projet conséquente et un type de marché inconnus à mon arrivée : le marché de la promoton immobilière. Au départ frileuse de me confronter à la fabricaton de la ville aujourd’hui, je ne pouvais pas en saisir toutes les contraintes et les enjeux auxquels l’architecte est confronté. Il doit être capable de s’adapter et de prendre des décisions rapidement. C’est une belle opportunité pour comprendre les capacités d’adaptaton face aux changements et qui m’apporte des bases essentelles dans la relaton avec la maîtrise d’ouvrage, le travail en équipe et l’adaptaton aux changements.

Cete année chez BLP & Associés, ajoutée à la formaton ont fait naitre des questonnements nouveaux quant à ma prise de positon et comment j’aimerais aborder et travailler l’architecture.

C’est en ce sens qu’à l’avenir je souhaite me rapprocher de la campagne, revenir à un territoire sur lequel j’ai déjà nourrit des réfexions et sur lequel je souhaite majoritairement agir. Plus que l’envie d’être architecte, c’est l’envie de la connaissance, de l’harmonie avec le patrimoine existant et la communicaton avec la populaton.

Nous ne savons pas de quoi sera fait l’avenir, d’autant plus que la crise sanitaire ne rend pas le futur très limpide. Ce sont des envies, des convictons et des réfexions qui m’ont menée à envisager mon projet professionnel comme je le vous présente. Ce sont les rencontres et les collaboratons professionnelles à termes qui vont amener les réels questonnements sur mon lieu d’exercice, la forme juridique la plus adaptée et également sur nos deux chemins de vie avec Sara.

Je souhaite être architecte habilitée à la maîtrise d’œuvre en son nom propre afn de pouvoir proposer une architecture contextualisée, une réponse sensible et maîtrisée face à un environnement donné, d’exploiter le plus possible les ressources qu’un territoire est en capacité de nous donner et de communiquer sur ces flières locales afn de sensibiliser et d’informer. Je souhaite agir en tant qu’architecte, mais aussi en tant que personne dans les grands enjeux que sont la transiton écologique et le réchaufement climatque. Au delà de la créatvité et la sensibilité apporté à chaque projet, je souhaite donner une importance partculière aux acteurs locaux que se soient la populatons ou les entreprises et artsans. Amener une démarche de projet plus centrée sur le partcipatf autant dans les phases de concepton que de chanter. Car je ressens le besoin de partciper au chanter, d’être au contact de la matère et des personnes qui détennent un savoir faire partculier. Etre architecte-actrice dans l’acte de bâtr. Le chanter est un environnement d’apprentssage riche autant pour l’architecte que pour la populaton qui peut, à travers lui, se projeter sur le construire autrement.

« C’est sans doute par son indéfnition que le point peut passer, à la fois, pour le commencement et pour la fn. Ce n’est qu’un point à l’horizon35 ».

Fig 20. Sur la route entre Limoges et Bordeaux, Novembre 2020 © Léa Andrieux