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II. De l’afecton aux premières fondatons : l’émergence de mes centres d’intérêts

C’est un territoire qui m’apparaît comme une fascinaton du fait de la dominaton des éléments naturels et de leur puissance. C’est tout naturellement que je lie aussi une atache et une afecton partculière aux territoires de campagne qui vont au fl de mes études d’architecture devenir une réelle source de recherches et une afrmaton de ma posture.

Cete afecton est tout d’abord liée à mes divers lieux de résidence à proximité de la campagne, mais aussi à mes toutes premières expériences professionnelles dans l’univers agricole : des champs de maïs du Gers aux vignes de la Gironde en passant par une ferme du Limousin. Cete ferme paysanne fut mon tout premier sujet architectural, la première matère vivante pour mon diplôme du BTS.

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Je commence mon cursus à l’école. Si on est passionné, on se donne corps et âme pour montrer qui on est, qui on a envie de devenir et ce que l’on veut transmetre.

II. De l’affection aux premières fondations : l’émergence de mes centres d’intérêts

II.1 Matière brute : l’acte de bâtir

À l’annonce du stage ouvrier à efectuer lors de la première année à l’école, je savais pertnemment que je voulais le faire à l’éco-centre du Périgord, qui est principalement un centre de formaton aux techniques de constructon écologiques (terre crue, paille). J’ai découvert ce centre durant ma formaton de BTS et je commençais déjà à m’intéresser à de nouvelles techniques de constructon plus durables. La structure a accepté de me recevoir pour une semaine et j’ai été plongée dans un univers qui me rendait curieuse. J’ai pu directement être en contact avec la matère et la constructon. J’ai visité et eu les explicatons d’une constructon pour accueillir les futurs formateurs, avec des murs en paille. J’ai pu efectuer des retouches sur ces murs et appliquer une peinture à la chaux sur le plafond, fabriquer et poser une dalle composée de sable noir, de chaux et de fbres textles, projeter de la ouate de cellulose dans un comble pour l’isoler… C’est un stage qui m’a enrichie et sensibilisée sur les matériaux biosourcés, leurs propriétés, leur mise en œuvre et au delà : le contact avec la matère et la partcipaton à un chanter.

Fig 3. Dessin personnel, Le sorbier des oiseaux, Octobre 2020 © Léa Andrieux

Mes premières convictons ont commencé à s’afrmer et en a découlé un fourmillement d’envies pour mon futur parcours à l’école, mais aussi personnel : les envies de faire des chanters partcipatfs, des formatons sur les diférentes alternatves en terme de matériaux et apprendre les corps de méters liés à l’architecture entre autres.

Fig 4. Détail d’un mur en paille, Eco-centre du Périgord, 2014 © Léa Andrieux

II.2 Architecture et paysage : des envies d’harmonie

À la suite de ce stage, plutôt révélateur, je décide d’orienter mon stage de licence vers le paysage et l’urbanisme, des notons qui vont, pour moi, de pair, avec l’acte de bâtr. C’était un premier pas dans ce qui me tent à cœur d’appréhender. C’était mon choix de parcours, pendant un mois, d’apprendre et de comprendre la relaton entre les architectes et les paysagistes ainsi que des projets d’aménagements urbains de centre-bourg. Cete expérience est le témoignage de mon envie d’avoir une vraie connaissance sur la relaton entre le paysage et l’architecture pour apporter une réfexion sur les adaptatons à faire sur le projet et non sur son environnement immédiat ou du moins, le modifer le moins possible.

Les projets menés à l’école refétaient déjà, chacun à leur manière, ce travail de réfexion avec le site et ce que cet environnement pouvait apporter à l’architecture et inversement. Il était important pour moi d’élargir mes connaissances et d’appréhender une échelle territoriale.

C’est à l’agence Sabine Haristoy Landscape à Bordeaux que j’efectue mes premières missions. Je travaille aussi bien à l’échelle du dessin du mobilier urbain qu’à l’échelle de la métropole bordelaise. Sabine a cerné ma sensibilité sur ces sujets et ma apporté beaucoup de références. Elle m’a également incité à faire un stage dans une agence qui traite des projets de grande échelle afn d’enrichir mon potentel en tant que future architecte, ce qui serait porteur de bases essentelles. Un conseil auquel j’ai évidemment repensé quand j’ai commencé ma vie professionnelle chez BLP & Associés. C’est une personne qui a su me donner la confance qui me manquait et qui m’a confronté à une certaine réalité du méter.

Cet exercice d’immersion dans le domaine du paysage m’a appris que c’est un domaine tout aussi exigeant et créatf que celui de l’architecture. Aujourd’hui, chez BLP & Associés, je comprends mieux la relaton, la nécessité du dialogue et d’avoir une agence de paysagistes dans l’équipe de maîtrise d’œuvre, encore plus sur des projets de grande envergure et donc, qui ont plus d’impact sur leur environnement.

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