Le réveil des combattants - Supplément- Juin 2018

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Juin 2018 Supplément au N° 845 Pour l’amitié, la solidarité, la mémoire, l’antifascisme et la paix

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21-04-2018

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Paix - P PARIS

etatsgenerauxpaix@gmail.com


es l r u o p e l b m e Ens x i a P a l e d x u Etats Généra

Les 12 organisations : ARAC ¡ AFCDRP-Maires pour la Paix en France ¡ UD-CGT Paris ¡ Mouvement de la Paix ¡ Union des Fédérations des Pionniers de France ¡ Fédération Mondiale des Travailleurs Scientifiques ¡ Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne ¡ Association des Juristes Démocrates ¡ République Moderne ¡ Association des Amis d’Henri Barbusse ¡ IDRP ¡ Maison Paul Vaillant-Couturier (FD) 2-

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es l r u o p e l b m e Ens x i a P a l e d x u Etats Généra Cher(e) ami(e) Le 21 avril a été un rassemblement combatif où de nombreux femmes et hommes se sont retrouvés pour appeler les forces politiques, sociales, syndicales, associations en France à se rassembler et à imposer au gouvernement français des actes clairs, pris en faveur de la paix. L’action pour la paix n’est pas anodine, car elle implique le respect des individus, le refus des inégalités, de la soumission des pays, la reconnaissance de la souveraineté des nations et des peuples. Vous trouverez dans ce hors-série des extraits des interventions prononcées en ouverture des états généraux pour la paix par les organisations coorganisatrices. Vous trouverez également les soutiens ou les réponses de parlementaires, élus de régions ou départementaux, de maires. Au total plus de 300 élus nous ont fait parvenir en réponse, un mot, un soutien, une déclaration, un encouragement. Certains ont fait le choix de voter des vœux lors des conseils municipaux. Nous les remercions. Cela créer les conditions de poursuivre ensemble cette action indispensable pour la survie de l’humanité.

Vous trouverez aussi en plus des extraits de textes et de la liste des élus, l’introduction au débat de la 2e partie de nos états généraux dont le thème était « l’actualité de la charte de l’ONU ». A l’issue des travaux, les participants ont décidé de lancer une carte-pétition à l’intention du Président de la République exigeant : – Le respect du droit international et de la Charte des Nations Unies, – La signature et la ratification du Traité du 7 juillet 2017 visant à interdire l’utilisation et la prolifération des armes nucléaires, – Le retrait de la France de l’OTAN – structure illégale au regard du droit international - et qu’elle agisse pour sa dissolution, – Que la France, conformément à ses valeurs républicaines, joue un rôle indépendant et efficace pour le respect de la souveraineté des peuples et la construction de la paix. Vous retrouverez cette carte-pétition en copie dans ce hors-série du Réveil (pages 23-24), nous nous tenons à votre disposition si vous souhaitez vous en procurer.

D’ores et déjà, nous invitons nos comités locaux et départementaux à poursuivre les actions des états généraux pour la paix au niveau local, départemental ou régional. Ainsi nous continuerons à animer, rassembler tous ceux qui pense qu’œuvrer pour la paix, c’est redonner tout son rôle, toute sa place à la charte des Nations-Unies. Ses principes sont vitaux pour la préservation de la paix.

Préambule de la charte « Nous, peuples des Nations Unies, résolus à préserver les générations futures du fléau de la guerre qui deux fois en l’espace d’une vie humaine a infligé à l’humanité d’indicibles souffrances, à proclamer à nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites, à créer les conditions nécessaires au maintien de la justice et du respect des obligations nées des traités et autres sources du droit international, à favoriser le progrès social et instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande. » Contact : etatsgenerauxpaix@gmail.com 01 42 11 11 27 LE RÉVEIL - SUPPLÉMENT AU N° 845 - JUIN 2018

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LE RÉVEIL ÉTATS GÉNÉRAUX

Raphaël VAHÉ Président National de l’ARAC Aujourd’hui, encore et encore « guerre à la guerre ! » (Extraits) La paix a toujours été le résultat d’un combat. Certes le mot d’ordre de « guerre à la guerre » est historiquement l’expression des fondateurs de l’ARAC, Barbusse, Vaillant-Couturier, Bruyère, Lefebvre, le cri du cœur de nombreux combattants de la Première Guerre Mondiale, victimes de la grande crise du capitalisme. La paix, comme la guerre, est toujours la conséquence du rapport de forces entre la classe dominante au pouvoir et les peuples qu’elle domine. Ne nous leurrons pas, depuis les « guerres du feu » de la préhistoire jusqu’à nos jours, les guerres sont toutes des guerres pour conquérir ou sauvegarder des intérêts de classe. La lutte de classe n’a jamais cessé d’exister. Nous sommes mêmes dans une période de l’Histoire où elle est particulièrement exacerbée et où elle se déroule à l’échelle de la mondialisation économique, écologique et politique. Nous, les militants et militantes de l’ARAC, remettons en mémoire les appels de Barbusse, lancés en 1920 « nous sommes des milliers et des milliers de soldats et d’officier qui comprenons ce que c’est que la guerre. Les misères et les massacres auxquels le hasard nous a arrachés vivants, nous ont mutilés, brisés ou appauvris ; ils nous ont pourtant enrichi le cœur et montré le crime là où il était. Nous savons implacablement que la guerre est un moyen employé par une caste internationale, avide et féroce, pour voler la richesse et la gloire des mains

Raphaël Vahé

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innombrables des pauvres et des sacrifiés. Nous savons que, tant que cette même caste conduira ses propres affaires à travers la chair humaine, les guerres sortiront les unes des autres, jusqu’à la ruine totale, jusqu’au charnier, jusqu’au silence. « Nous sommes venus ici pour résister à la folie du monde, pour utiliser au service de la sagesse et de la raison la valeur que personne n’ose encore contester de nos blessures, de nos souffrances. Nous qui avons été les travailleurs de la guerre, nous voulons être les ouvriers de la paix ; nous avons vaincu les instincts aveugles et les préjugés ; nous ne sommes pas troublés par la tentation des intérêts personnels, du petit intérêt local et momentané puisque nous savons que l’intérêt de chacun doit trouver sa place dans l’intérêt de tous. » L’appel de Barbusse était l’engagement de nos aînés contre les guerres coloniales, contre les fascismes mussoliniens, hitlériens et franquistes. Lorsque nos camarades résistants luttaient pendant les années sombres de 1940/1944, contre les collaborateurs pétainistes du nazisme, ils poursuivaient les mêmes combats pour un monde de solidarité, de paix et de fraternité. La politique du Président Macron amplifie les mêmes politiques d’abandon, bradant les « Conquis » du Front Populaire et du Programme du Conseil National de la Résistance et des mouvements sociaux de 68. Pour gagner la Paix, il ne suffit pas selon nous de chanter des hymnes à la paix. Pour les militants de l’ARAC, il est indispensable de donner les explications sur les causes des guerres. Aujourd’hui, la guerre sévit sur tous les continents. N’est-ce pas également un crime de guerre que celui d’empoisonner la terre et les peuples, en utilisant les poisons, les traitements chimiques des

cultures, en répandant l’agent orange qui rend la planète « terre » invivable pour l’humanité. Ne laissons pas glisser notre planète du « génocide » à la dimension de l’écocide aux lourds dangers planétaires. Il faut agir, agir et agir encore et toujours. Toutes les batailles contre l’injustice, contre la haine, contre les exploitations, contre la misère, contre le mépris, participent à la volonté de s’attaquer aux causes des guerres. Comme toutes les luttes pour la Liberté, pour l’Egalité, pour la Fraternité, participent à la « guerre à la guerre ». Chers amis, ce n’est ni un acte d’accusation qui s’exprime ici, ni un acte de colère ; c’est seulement un appel à la réflexion pour l’action. La fidélité aux idéaux qui ont fondé et qui ont toujours impulsé la vie de l’ARAC, depuis 100 ans, dans l’honneur, passe par cette réflexion pour l’engagement dans l’action. Les engagements personnels et collectifs dans les fronts de lutte sont les chemins nécessaires pour gagner la paix, faite de justice, de solidarité et de fraternité. Si la paix passe par le rassemblement, elle passe aussi par le respect indéfectible de la sécurité des nations comme le stipule la charte des Nations Unies de 1945. Gagnerons-nous cette victoire. Nous l’espérons pour le bonheur de tous les peuples, pour la survie de l’humanité. Nous ne serons pas les complices de leurs œuvres de mort ! Nous resterons, fidèles à nos aînés, « les combattants pour la vie » !


ÉTATS GÉNÉRAUX LE RÉVEIL

Paul Markidès Président de l’Association des Amis d’Henri Barbusse Vice-Président de l’ARAC (Extraits) L’Association des Amis d’Henri Barbusse agit aux côtés de l’ARAC pour faire connaître la vie, les œuvres et les actions d’Henri Barbusse. L’ARAC qu’il fonda en novembre 1917 avec ses amis Paul Vaillant-Couturier, Raymond Lefebvre et Georges Bruyère pour agir contre la guerre et d’abord contre ses causes, pour l’instauration de la paix et pour la défense de la République et de la démocratie. Parmi ces actions l’une d’elles fut d’une ampleur exceptionnelle, c’est l’action internationale pour la paix et contre le fascisme dont l’aboutissement fut la création du Mouvement Amsterdam-Pleyel. Ce mouvement résultat de deux rassemblements, l’un organisés à Amsterdam en 1932 pour la paix et contre le fascisme par Henri Barbusse et Romain Rolland auquel participèrent 2 000 délégués représentants 30 000 associations

de la planète, l’autre organisé à Paris en 1933, salle Pleyel par Romain Rolland avec le concours d’Henri Barbusse dans le cadre du congrès ouvrier antifasciste européen convoqué à l’invitation de la CGT italienne et de l’opposition syndicale révolutionnaire d’Allemagne. Ces deux rassemblements ont réuni ensuite leurs participants actifs sous l’appellation de Mouvement Amsterdam-Pleyel pour mener l’action pour la paix et contre le fascisme. Malgré le dévouement et les nombreux efforts des acteurs et actrices du Mouvement Amsterdam-Pleyel et notamment ceux d’Henri Barbusse lui-même qui se rendit en de nombreux pays pour développer l’action du mouvement et son influence jusqu’en août 1935, mois de son décès, la guerre devait éclater quelques années plus tard. En prenant dès la fin de cette 2e guerre

Paul Markidès avec Marie-Francoise Bechtel

mondiale le relais du combat pour la paix et contre le fascisme, l’association des amis d’Henri Barbusse et l’ARAC ont pu mesurer à quel point elles étaient avantagées pour mener ce combat car Henri Barbusse et ses amis ne disposaient pas d’un objectif tel que la Charte de l’ONU dont la mise en application a constitué alors l’objet de leur combat qui reste le nôtre aujourd’hui. Nous poursuivrons donc le combat d’Henri Barbusse et de ses compagnons, ce qui explique notre participation active à ces Etats généraux de la paix en ce mois d’avril 2018.

André Jaeglé - Fédération Mondiale des Travailleurs Scientifiques (Extraits) La question de la Charte des Nations-Unies est essentielle. La Fédération mondiale des travailleurs scientifiques a formulé officiellement quelques principes à ce sujet. Le Secrétaire général de l’ONU doit disposer des moyens nécessaires pour mettre en œuvre efficacement les résolutions de l’Assemblée générale et les décisions votées par le Conseil de sécurité. Il doit donc disposer en propre de moyens financiers, militaires et surtout d’information. La Banque mondiale, le FMI et l’OMC doivent être placés sous l’autorité effective du Secrétaire général de l’ONU. Toutes les régions du monde doivent être représentées à égalité parmi les membres permanents du Conseil de sécurité, sans considération de poids économique. Si l’on inclut de nouveaux membres permanents, tous les membres permanents doivent avoir les mêmes pouvoirs. Il ne peut pas y avoir deux catégories de membres permanents, par exemple ceux

qui auraient un droit de véto et ceux qui n’auraient pas le droit de véto. Les sanctions économiques pénalisent le plus souvent la population du pays sanctionné sans obliger ses dirigeants à respecter les résolutions du conseil de Sécurité. La priorité doit être donnée aux sanctions politiques. L’article 41 la Charte doit être amendé dans ce sens. La décision d’une intervention armée à l’intérieur d’un pays quelconque doit nécessairement être prise avec l’accord de tous les membres permanents. Le chapitre VII de la charte concerne l’« Action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d’acte d’agression ». Dans ce chapitre, les articles 42 à 49 concernent le recours à la force. Il est primordial que toute « ingérence » soit décidée et gérée par le Conseil de sécurité et seulement par lui, quel que soit l’origine du problème et le lieu où il se produit. L’article 43, alinéa 3 de la Charte des Nations Unies dispose que des accords du

De gauche à droite : Daniel Durand, Stéphane Jolllant, André Jaeglé

Conseil de Sécurité peuvent être passés avec des “Membres de l’Organisation” ou avec des “groupes de Membres de l’Organisation”. En toutes circonstances, une action militaire doit être placée sous la responsabilité directe et exclusive du Conseil de sécurité. L’article 43 alinéa 3 doit donc être modifié. Dans ce contexte, l’existence de blocs politico-militaires devrait être interdite et les blocs existants devraient être dissous. En cas de crise ou de conflit toute action ne se situant pas dans le cadre des résolutions des Nations Unies doit être explicitement considérée comme illégitime. LE RÉVEIL - SUPPLÉMENT AU N° 845 - JUIN 2018

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Marie-Françoise BECHTEL Ex-députée de l’Aisne - Vice-présidente de République Moderne club de réflexion fondé par JP Chevènement (Extraits) sur les principes de la Charte fondatrice de l’ONU.

Marie Françoise Bechtel

Cent ans bientôt après la fin de la première guerre mondiale, jamais un tel appel n’aura été plus urgent tant notre planète, est la proie de désordres de toute nature en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie et les menaces terroristes. Ce monde chaotique n’est pas le fruit du hasard, pas plus que ne l’était le monde en 1914 ou en 1939. L’action cynique de quelques puissances qui s’arrogent le droit de sermonner la planète et dont le « droit d’ingérence » auto proclamé aura contribué à l’éclatement de zones entières, aura sanctionné en ce début du 21e siècle l’échec patent d’un système mondial fondé

La négation des nations souveraines est la violation la plus flagrante de ces principes. Or si la nation est le seul cadre à partir duquel les citoyens peuvent ensemble délibérer sur le bien collectif, Il est difficile de ne pas établir un parallèle entre la négation de la souveraineté des nations et les impératifs d’une mondialisation aux mains de puissances hégémoniques qui exige la fracturation des intérêts et non la recherche du bien commun, l’élargissement du cadre marchand et non la solidarité organisée. L’extraterritorialité du droit américain donne ainsi la main à la désignation des mauvais et des bons, contrastant avec l’impunité laissée à certains Etats en vertu de liens opaques, quels que soient les crimes qu’ils commettent, et avec la diabolisation de ceux qui ne se rangent pas. L’Europe elle-même recueille aujourd’hui dans la colère des urnes les fruits amers d’une organisation qui a tourné le dos aux nations au nom d’un marché sacralisé et les a diabolisées au lieu d’en faire le socle d’une

coopération fructueuse. Il faut appeler ces dirigeants à renouer avec une action déterminée pour bâtir à nouveau le socle d’une paix équilibrée et durable dans le monde. La France a su par le passé honorer la tradition historique dont elle était porteuse : qu’il s’agisse d’une solution juste au conflit israélo-palestinien, de l’impératif de mettre le combat contre le terrorisme avant des actions qui ne peuvent que déstabiliser un peu plus encore le Moyen-Orient, l’Europe elle-même, de poursuivre avec la Russie, partenaire incontournable pour l’avenir de notre continent un dialogue historique, de se refuser à des actions qui n’ont pas l’aval de l’ONU, la France avait su incarner une voie singulière dans le concert des nations. C’est notre héritage national qui nous oblige : parce qu’entre tous il est porteur de l’idée que seule la nation citoyenne ouvre la voie à un ordre universel pacifique. L’héritage historique, le lieu, le moment : La France est au tournant, elle doit dire maintenant haut et fort si elle veut la paix dans le monde.

Roland WEYL Association des Juristes démocrates Une loi mondiale Barbusse (Extraits) Le fait qu’une célébration de la paix soit initiée par une association d’anciens combattants est particulièrement forte de valeur. C’est dans la ligne du « plus jamais ça » de Barbusse et de la génération du feu, mais cela a pris une portée encore plus grande depuis que, en 1945, le monde a franchi une nouvelle étape de civilisation, avec la Charte des Nations Unies, qui met la guerre hors la loi. Interdisant l’usage ou même seulement la menace de la force dans les relations internationales, elle exclut même la défense préventive, et comme ce sont les peuples qui en sont les principales victimes, c’est sur leur maîtrise de leur territoire et de leurs affaires dans leur respect mutuel qu’elle fonde cette paix, dont elle met la défense entre leurs mains, en créant l’ONU non pas pour être un gouvernement mondial mais pour être le lieu et le moyen où ils unissent leurs efforts. Et c’est bien le souffle de Barbusse qu’on retrouve dans son préambule quand il y est 6-

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dit que les peuples sont « résolus à préserver les générations futures du fléau de la guerre qui par deux fois dans l’espace d’une vie humaine a infligé à l’Humanité d’indicibles souffrances ». Le problème est que cette loi n’est pas appliquée, et ce pour deux raisons. Alors que cette application et le respect de ses règles dépendent de l’action des peuples, il faut qu’ils les connaissent. Or tout est fait pour les leur faire ignorer. La Charte donne le pouvoir aux peuples sous la règle « un peuple, une voix », dans l’égalité des nations petites et grandes, mais seulement le pouvoir politique, Or ce pouvoir politique n’est rien sans le pouvoir économique, et avant que soit proclamée la Charte les puissances financières se sont réunies à Bretton-Woods pour se réserver le pouvoir économique avec les Institutions Financières que sont le FMI, la Banque Mondiale et l’OMC qui obéissent à la règle « un dollar, une voix ».

Roland Weyl au centre

Si bien qu’elles exercent leur pouvoir sur les Etats qu’elles confisquent aux peuples. Ainsi, c’est une lutte des peuples, qui est incontournable, pour qu’ils utilisent leur pouvoir politique pour conquérir leur pouvoir économique en remplaçant les Institutions financières Internationales par de grandes coopératives mondiales de gestion et d’exploitation des biens communs de l’Humanité. Mais en attendant, même plus difficilement ; il faut déjà faire le maximum pour utiliser son pouvoir politique, car dès lors que théoriquement nous avons ce pouvoir dont notre Etat est notre instrument d’exercice, nous en sommes responsables.


ÉTATS GÉNÉRAUX LE RÉVEIL

Alain ROUY Secrétaire National du Mouvement de la Paix (Extraits)

Alain Rouy, Mouvement de la Paix et Raphaël Vahé, ARAC

Le Mouvement de la Paix se retrouve bien dans la démarche contenue dans le texte initial. La clef, c’est en effet la mobilisation des peuples, l’engagement militant pour faire progresser les idées de paix. Il s’agit de faire connaître la Charte des Nations-Unies, pilier du droit international, et tout ce qui en a découlé. C’est une démarche pédagogique similaire qui a sous-tendu l’écriture du Livre Blanc de la Paix : tout d’abord un état des lieux analyse les causes profondes des conflits, montre

que la violence et les guerres n’ont rien de fatal ou d’inéluctable, mais qu’elles sont les conséquences d’un ordre économique et social fondé sur le pillage des ressources et l’exploitation du plus grand nombre au profit d’une minorité. L’analyse des conflits et interventions militaires montre que le recours aux armes n’apporte jamais de solution durable et ne fait qu’ajouter de la guerre à la guerre. Qu’il s’agisse du surarmement qui engloutit des sommes colossales soustraites à la résolution des problèmes planétaires, qu’il s’agisse du type de développement économique qui provoque l’épuisement des ressources et met les peuples et les individus en concurrence, il est urgent de substituer à la culture de la force, une véritable culture de la paix et du développement humain. Il faut passer de la pédagogie à la mobilisation des citoyens. Il nous faut expliquer et convaincre, il nous faut aussi donner de la visibilité aux exigences dont nous sommes porteurs. Plusieurs rendez-vous de lutte et de rassemblements nous attendent en 2018. Il est également indispensable d’interpeller les

parlementaires sur les choix budgétaires et la volonté d’accroître le budget des armements à hauteur des exigences de l’OTAN. Expliquer, convaincre, mobiliser et surtout indiquer le sens profond de notre action : lutter pour la paix, c’est lutter pour un monde radicalement différent ; j’ai coutume de dire que la culture de paix recèle un potentiel révolutionnaire considérable puisqu’elle débouche sur un ordre mondial totalement nouveau où triomphent les valeurs de solidarité et de mise en commun. Plus nous élargirons notre démarche à de nouveaux acteurs, plus nous hâterons l’heure des changements devenus incontournables parce que portés par le plus grand nombre. Il n’y a pas de petites actions ou de petites victoires, il y a le mouvement général de la société planétaire auquel nous contribuons. Et on se dit que la France pourrait y jouer un rôle beaucoup plus important. Nos réflexions d’aujourd’hui et nos actions permanentes s’inscrivent dans le grand courant seul porteur d’avenir, celui de la construction de la paix mondiale.

Birgit Hilpert UD CGT Paris (Extraits) L’UD CGT Paris est devenue co-organisatrice car le thème de ces Etats généraux est important pour nous. Nous sommes ici dans la belle salle Henaff. Germaine a mené la grève dans la haute couture parisienne en 1935 ; une lutte qui a fait gagner une convention collective, un an avant le front populaire de 1936. Eugène Hénaff a été Secrétaire Général de l’Union Départementale CGT de la Seine. Les deux ont été des résistants face à l’occupant nazi. En juillet 1914, la CGT avait 19 ans, l’âge de beaucoup de ceux qui partaient au front se faire massacrer. La paix n’est pas seulement l’absence de guerre, mais le principe positif des rapports humains fondés sur la libre coopération de tous pour le bien commun. Cette notion essentielle de coopération est dans le viseur non seulement de tous les va-t-en-guerre, mais aussi des promoteurs de la compétition économique. Pour la CGT, opposée par essence à une quelconque logique belliqueuse, la prévention durable des conflits nécessite de s’investir dans les cultures de la paix et de disposer d’institutions et de structures dédiées à la résolution non violente des conflits. Cela suppose la dissolution de l’Otan.

La CGT propose une réappropriation de la maîtrise publique des industries d’armement. La fabrication et le commerce des armes doivent faire l’objet de mesures renforcées, notamment avec la mise en place d’un contrôle strict de la production et commercialisation des armes par le Parlement, ce qui garantirait l’indépendance et la souveraineté de la Nation. Il faut instaurer la démocratie par l’intervention citoyenne sur les questions de défense et celle des salariés sur la gestion des établissements, industries et groupes concourant aux missions de la Défense nationale. La France, les États-Unis et la Grande-Bretagne, principales puissances militaires de l’OTAN, se sont affranchis des règles internationales. Ils violent l’article 42 de la Charte des Nations Unies. Cette escalade guerrière ne conduit à aucune solution pour la Paix et engendre des monstruosités. Cette surenchère militaire risque d’avoir des conséquences imprévisibles et dramatiques. Une solution politique, sous l’égide de l’ONU, pour éviter un conflit aux conséquences incalculables, voire une conflagration généralisée, s’impose. La CGT dénonce le déploiement des dizaines

Brigit Hilpert; UD-CGT et François Bausson, MRJC

de milliers de soldats en Afrique et au MoyenOrient, où la France soutient des régimes et des mercenaires peu recommandable. La CGT réclame la mise en œuvre de solutions politiques et diplomatiques basées sur le respect du droit international et la protection des populations civiles. Le combat de la CGT pour la Paix est à l’opposé des politiques menées par le gouvernement à l’image du projet de loi « Asile, Immigration ». Le combat pour la paix s’exprime aussi dans les luttes actuelles des salarié.es et des jeunes qui se battent pour un monde plus juste qui réponde aux besoins du plus grand nombre. Dans ce sens aussi, la question de la paix est toujours d’actualité. Que ces états généraux soient fructueux ! Soyez assurés que la CGT Paris mettra en débat en son sein, puis auprès des salarié.e.s de la Capitale, les initiatives qui seront prises à l’issue de cet évènement de dimension nationale et de portée internationale ! LE RÉVEIL - SUPPLÉMENT AU N° 845 - JUIN 2018

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Daniel DURAND Directeur IDRP Démilitariser et désarmer Enjeu décisif pour la paix (Extraits) Qu’avons-nous appris de ce début de XXIe siècle ? Nous sommes cent ans après 1918, et nous n’avons pas encore tiré tous les enseignements. Il faut continuer à le faire. L’année 2000 avait suscité beaucoup d’espoirs car des concepts étaient apparus : sécurité humaine, culture de la paix. Mais il y a eu la « douche froide » de 2003 : Bush est entré en guerre illégalement en Irak. 1/ Les politiques de force échouent partout : en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie, en Israël. Les guerres d’Afghanistan et d’Irak, ont fissuré des sociétés par ces fissures se sont échappés : talibans, Daesh, intégristes. La nécessité de donner toute sa force aux démarches qui placent les solutions politiques et de négociation, appuyées sur le droit international, apparaît aujourd’hui plus évidente. La non-poursuite de cette politique par Trump, par Hollande et Macron conduit à l’impasse actuelle. 2/ Nous avons vécu 15 ans de course entre ceux qui veulent construire un monde de paix durable et ceux qui entendent maintenir, voire aggraver les militarisations pour conserver leurs dominations stratégiques, politiques, économiques

et financières. L’issue de cette course n’est pas donnée à l’avance. Il faut être fier que les campagnes d’opinion de cette décennie aient été aussi fortes : elles ont abouti à la création de la Cour pénale internationale, à un traité de contrôle du commerce illégal des armes, à la mobilisation autour de la COP21, la Conférence de Paris sur les changements climatiques, enfin à la signature du TIAN. Ces avancées sont des indicateurs des potentialités du mouvement des peuples. 3/ Ne pas relâcher l’effort aujourd’hui En Syrie, il faut œuvrer à une solution politique impliquant tous les acteurs concernés (en dehors de Daesh et de ses affiliés), sous l’égide de l’ONU. Au Moyen-Orient, débloquer la situation et relancer les discussions entre Israéliens et palestiniens, pour permettre la reconnaissance pleine et entière de la République de Palestine. Il y a un défi considérable pour les opinions publiques, les forces démocratiques attachées à la paix à utiliser pleinement les enceintes multilatérales et au premier, celles des Nations unies, pour empêcher les initiatives unilatérales illégales. 4/ Soyons vigilants pour l’avenir, nous menons une bataille ancienne et qui connaît aujourd’hui

Daniel Durand

un rebondissement formidable contre les armes nucléaires, avec le TIAN que la France doit ratifier. Les armes de destruction massive restent au cœur des enjeux, mais il ne faut pas sous-estimer l’apparition d’armes nouvelles qui posent de nouveaux problèmes et de nouveaux risques sur les plans juridiques et éthiques. Soyons conscients que ces armes n’apportent pas plus de garantie sur le plan de la sécurité. Fondamentalement, elles risquent même d’être un puissant facteur d’instabilité internationale.

Conclusion Les campagnes d’opinion de ces décennies que j’évoquais tout à l’heure sont des indicateurs de ces potentialités, des nouveautés dans les formes d’action et d’engagement. Soyons-y attentifs ! Merci à l’ARAC d’avoir organisé cette journée. Nous pouvons avoir des approches différentes, raison de plus pour échanger, rassembler pour agir. L’IDRP, avec sa spécificité, s’efforcera d’aider par ses recherches et publications, à ce travail de conscientisation et de mobilisation !

Stéphane JOLLANT Pionniers de France Construire la paix - Education à la paix Quand les enfants grandissent et s’éduquent dans un monde de guerre. (Extraits) La construction d’un monde de paix nécessite d’appréhender la notion de paix dès le plus jeune âge. En effet il est plus difficile de construire la paix, quand les adultes décisionnaires et citoyens se sont construits dans un monde en guerre. L’existence de la guerre devient « normal », et « faire la guerre » fait partie des « options » à envisager, au même titre que la discussion et l’échange. L’Homme se fait la guerre depuis tellement longtemps, que « Faire la guerre » apparaît pour les enfants comme naturel. Alors que les « gains » obtenus par la coopération sont moins visibles, moins explicites et plus diffus. La paix nécessite donc un apprentissage. Elle nécessite également d’être définie, surtout pour les enfants. Si le mot fait consensus, la notion, les valeurs que l’on y met font l’objet de débats, voir de rapport de force. La paix est-elle l’absence de bombes sur mon territoire ? Est-elle l’absence de conflit ? Son ap-

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plication inclue-t-elle simplement les questions militaires ? Prend-elle en compte la violence et les inégalités sociales ? Ainsi, des travailleurs qui luttent pour leurs emplois ne déstabilisent-ils pas la « paix » existante ? Ou au contraire ne sont-ils pas victimes d’une violence moins visible ? Poser ces questions, sans qu’elles soient exhaustives, est essentiel pour définir ce que l’on souhaite transmettre au travers une culture de paix. Réfléchir à l’éducation à la paix, c’est aussi définir une politique en direction de l’enfance et de la jeunesse. Ces moments, dans la vie du futur citoyen sont particuliers. Dans sa construction d’Homme, que souhaitons nous lui permettre et lui offrir ? Pour que le citoyen en devenir puisse à son tour devenir « acteur de la paix ». Si l’humanité a su se faire la guerre, s’exploiter et créer sans cesse des armes plus destructrices, elle a également su produire le meilleur.

Stéphane Jollant

Notre ambition pour les générations futures, c’est de : Permettre à chacun de devenir un citoyen libre et pleinement conscient de ses choix. Offrir le meilleur de l’humanité et de la culture à chaque enfant. Permettre de s’approprier le monde, de le découvrir, de s’y projeter. Se sentir protégé sur n’importe quel endroit de la planète. Favoriser l’interaction sociale. Favoriser la coopération. Rien d’exhaustif dans ces objectifs qui doivent encore être enrichis. Mais nous rappelons que réfléchir aux modalités du service militaire, prend sens quand nous pensons l’outil militaire et l’armée que nous souhaiterions. Ca ne peut se confondre avec une politique de l’enfance et de la jeunesse. Ce sont 2 sujets distincts, surtout dans une ambition de construire la paix.


Etats Généraux de la Paix Paris le 21 avril 2018 De nombreux parlementaires, députés et sénateurs, d’élus départementaux, de maires et conseillers municipaux et associations nous ont répondu dans la préparation et la tenue des états généraux pour la paix. Ils ont contribué ainsi au succès de cette journée, d’autant que certains étaient présents ou représentés. Ils nous ont apporté avec ces réponses un soutien et un appui moral qui nous

incite à poursuivre au niveau local, départemental ou régional nos actions pour la paix, le respect des peuples et la mise en œuvre des préceptes de la charte des Nations-Unies. De l’action pour la paix, de notre mobilisation, dépend l’avenir de la planète, l’émancipation et le bonheur des peuples. Chaque jour à travers le monde, on peut mesurer le cataclysme humain que provoque le

Philippe RIO, Maire de Grigny (91), Président de l’AFCDRP-Maires pour la Paix France.

FOPAC Nationale

Monsieur, C’est avec beaucoup d’intérêt et une grande attention que j’ai pris connaissance de la décision adoptée par votre association d’organiser le 21 avril prochain à Paris des Etats Généraux de la Paix. Permettez-moi de vous adresser mes plus vifs remerciements pour votre invitation à contribuer au succès de cette initiative à laquelle la ville de Grigny entend s’associer avec force, conviction et détermination. Dans le monde instable, incertain et surarmé où nous vivons, alors même que les conflits se multiplient et que le développement des logiques guerrières menace tous les domaines de la vie sociale, il me semble en effet indispensable de travailler ensemble à la promotion de la culture de la paix. Comme vous l’avez-vous-même fait remarquer, il s’agit d’un combat moderne. Promouvoir ces valeurs et ancrer la paix dans la vie quotidienne, c’est, bien sûr, l’objectif essentiel que s’est fixé l’ARAC dès l’origine, perpétué par nombre d’autres institutions telles l’Association Française des Communes, Départements et Régions pour la Paix (AFCDRP Maires pour la Paix France) regroupant plusieurs collectivités territoriales. Avec plaisir nous participerons aux Etats Généraux de la Paix du 21 avril, sous des formes qu’ensemble il nous reste à déterminer. Cette démarche nous donnera par ailleurs l’occasion d’affirmer, avec l’ARAC, notre solidarité avec des millions de personnes de par le monde qui sont touchées par les répercussions dévastatrices des conflits.

Beaumont-sur-Oise (95) Son conseil municipal et moi-même saluent cette belle initiative. Selon leurs disponibilités les élus de notre commune essayeront d’être parmi vous lors de cette journée. Nathalie GROUX (maire)

non-respect de la souveraineté des peuples. Nous profitons de ce hors-série pour regrouper les extraits des textes que nous avons reçus. Que tous, parlementaires, maires, conseillers départementaux ou régionaux, associations soient remerciés. Des villes ont également profité de l’initiative des états généraux pour faire adopter des vœux lors de leurs conseils municipaux.

La Présidente Mme Bénédicte Beyens représentée par Jacques Foix exprime son total accord et trouve que c’est une formidable initiative.

Villeneuve lez Avignon (84) Compte tenu de l’importance du sujet dans le contexte ambiant actuel t des enjeux qui sous-tendent un tel projet humaniste et universel, je vous exprime ma totale adhésion. En souhaitant une pleine réussite. Jean-Marc ROUBAUD (Maire et Président du Grand Avignon)

Tournus (71) Mon équipe municipale et moi-même, nous tenons à votre disposition pour échanger ensemble à ce sujet. Bertrand VEAU (maire)

Châteaubriant (44) Souhaitant pleine réussite à cette initiative. Alain HUNAULT (maire)

Thiers (63) Lors de la cérémonie du 19 mars, nous relayerons votre messagede paix que nous soutenons pleinement. Claude NOWOTNY (maire)

Echirolles (38) Votre initiative est à caractériser comme primordiale, particulièrement dans ce contexte actuel de mutations sociétales nationales et internationales, qui méritent débat et analyse. Aussi, permettez-moi de vous féliciter pour l’avoir lancée et organisée. La paix est effectivement un enjeu majeur dans tout ce que nous pouvons entreprendre au quotidien, que ce soit à votre niveau comme association reconnue ou que ce soit au niveau des collectivités locales. Le combat pour la paix est un combat à mener au quotidien qui se doit d’être collectif et partagé par le plus grand nombre. Je veux m’associer au contenu de votre déclaration et ne manquerai pas de la diffuser dans nos réseaux. Renzo SULLI (maire)

Bourg Saint Maurice – Les Arcs (73) Je tiens à vous dire que je partage pleinement cette initiative et les valeurs défendues. Le message « Faisons la paix ensemble » sera communiqué aux habitants de notre commune par le canal de notre lettre mensuelle sur le site informatique. Claude GERMAIN (conseiller municipal délégué, correspondant défense)

LE RÉVEIL - SUPPLÉMENT SUPPL PLÉMENT AU N° 845 - JUIN 201 20188 20

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La Fare les Oliviers (13) Tout mon soutien dans votre combat pour la paix entre les peuples. Vaste programme, mais œuvre indispensable dans ces temps troublés où la guerre étend toujours sa toile horrible et tentaculaire sur notre planète. Vous avez toujours été à la pointe de cet engagement, ce qui vous honore et rend indispensable et tellement actuelle votre association. Encore une fois, je veux vous remercier pour cette superbe initiative. Olivier GUIROU (maire et Vice-Président du conseil de Territoire du Pays Salonais)

Berre l’Etang (13) Indéniablement, notre société en proie aux doutes et en quête de repère a besoin d’une manifestation majeure comme celle que vous organisez le 21 avril prochain. La paix essentielle à l’essor de l’humanité n’est jamais acquise et fait l’objet d’un combat quotidien. J’apporte tout mon soutien au Monde Combattant et au souvenir d’Henri Barbusse, immortel auteur qui écrivait Le Feu et fonda l’ARAC. Mais la solidarité que l’on peut exprimer envers ces causes ne saurait suffire car elles ont besoin d’initiatives fortes comme celle de l’ARAC. Mario MARTINET (maire)

Choisy-le-Roi (94) Il faut effectivement agir et vite contre la guerre. Les peuples, en France comme partout dans le monde, doivent faire retentir leur volonté de vivre dans la paix et en sécurité. Cet objectif est réalisable à la condition de s’attaquer aux causes de l’instabilité du monde. Depuis de nombreuses années, les interventions militaires n’ont rien réglé. Elles ont surtout plongé des peuples entiers dans la misère les obligeant à fuir leur pays. Je sais que votre bataille permanente pour la Paix jalonne l’histoire et les luttes de l’ARAC, mais surtout qu’elle fait partie de vos valeurs fondatrices. Ce n’est donc pas un hasard si l’ARAC a décidé la tenue des Etats Généraux de la Paix. J’espère que nombreuses seront les collectivités et les associations qui s’associeront à votre initiative. Didier GUILLAUME (maire)

Rove (13)

Cantaron (06)

Château-Renault (37)

Serait-il possible d’envisager une collaboration avec votre association, sous une forme à déterminer ? Gérard BRANDA (maire)

Je vous souhaite une grande réussite. Michel COSNIER (maire)

Bonneuil (94) La paix est indispensable pour l’épanouissement de l’humanité et lui permettre de concentrer ses efforts sur la lutte contre les menaces écologiques et climatiques. Les villes et leurs élus peuvent faire beaucoup pour promouvoir une éducation à la paix et contribuer aux nécessaires mobilisations pour pousser les dirigeants européens et mondiaux à réduire les dépenses d’armement. Patrick DOUET (maire)

LE BOUSCAT (33) La paix plutôt que la guerre. Qui ne pourrait souscrire à cet adage, à moins d’être un partisan intransigeant du capitalisme, ce système qui n’a jamais hésité à jeter les peuples dans la guerre pour préserver ou accroître sa domination. 100 ans après la fin de la terrible 1ère guerre mondiale, l’humanité est toujours confrontée à la menace belliciste des grandes puissances s’arrogent « le droit d’intervenir par la force, par des sanctions économiques, par des blocus, pour faire taire et courber l’échine des peuples », comme le souligne utilement l’ARAC dans son appel « Faisons la paix ensemble ». J’ai toujours, dans mon action, défendu la souveraineté des peuples en condamnant les interventions militaires qui apportent la guerre et leurs cortèges de désolation. Je prends très au sérieux l’appel lancé par l’ARAC qui ne contente pas d’affirmer ue la paix est un combat mais qui met en lumière les causes profondes des guerres. Il est utile de rappeler, comme le fait l’ARAC, le rôle éminent que devrait jouer l’ONU dans la préservation de la paix. L’ONU ne saurait trouver toute sa vocation qu’à la condition d’un effacement et de la disparition de l’OTAN, demeurer fidèle à l’Article 3 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 : « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément ». Patrick ALVAREZ (Conseiller municipal)

10 - LE RÉ RRÉV RÉVEIL É EIL - SUPLLÉMENT AU N°° 84 88455 - JU JJUIN IN 2018

Par la présente, je souhaite vous informer que lors du Conseil Municipal de la commune du 1er mars 2018, l’organisation de vos Etats Généraux de la Paix, a été annoncée à l’ensemble des conseillers municipaux présents. Georges Rosso (maire)

Marseille (13) Je pense que le devoir de mémoire est primordial. Winston Churchill disait « un peuple qui oublie son passé n’a pas d’avenir ». Je fais souvent référence à cette citation. André MALRAIT (adjoint au maire de Marseille)

Roye (80) Monsieur DELNEF Pascal, maire de Roye est d’accord pour toutes ces valeurs.

Hazebrouck (59) Recevez le soutien de mon équipe municipale qui, comme vous, pense que la question de la paix ne devrait plus être posée et sachez que nous sommes attachés aux mêmes valeurs. Je vous renouvelle à nouveau mon appui et toute ma solidarité pour votre engagement, à savoir préserver la PAIX. B. DEBAECKER (maire) et son équipe municipale

Mont de Marsan (40) En cette période de commémorations de la fin du premier conflit mondial, il me parait tout à fait impérieux effectivement de travailler pour que de tels cataclysmes ne se reproduisent plus. Votre initiative d’organiser ces états généraux de la Paix, est tout à fait louable, mais la ville de Mont de Marsan, va organiser dans le cadre de la commémoration du centième anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918, une cérémonie d’amitié franco-allemande, qui scellera la paix retrouvée entre nos deux peuples. Charles DAYOT Maire de Mont de Marsan, Président de Mont de Marsan Agglomération


Vesnes-les-Aubert (59)

Talmont Saint-Hilaire (85)

Je tenais, par la présente, à saluer cette très belle et forte initiative. J’y souscris pleinement. En effet, aujourd’hui et plus que jamais, nous devons nous mobiliser sans relâche pour défendre la paix, elle qui reste malheureusement si fragile. Au-delà de paix, ce sont les valeurs d’humanisme, de tolérance, d’amitié entre les peuples, de solidarité et de fraternité, qu’il nous faut porter avec abnégation, surtout en ces temps particulièrement troublés. Alors oui, cette question de la paix est essentielle pour notre monde civilisé. Les efforts doivent être partagés et communs. C’est pourquoi, je vous félicite, ainsi que les nombreux membres de l’ARAC, de la prise de cette initiative, de votre engagement sincère et de votre abnégation à créer les conditions de faire émerger un humanisme fort et permanent. Alexandre BASQUIN (maire)

Je tiens à vous adresser tous mes encouragements pour l’organisation des Etats Généraux de la Paix, et, de manière plus générale, pour vos actions en faveur de la promotion de la Paix. Vous souhaitant tout le succès que mérite cette manifestation. Maxence de RUGY (maire)

Somain (59) Saint-Amand-les-Eaux (59) Alors que nous commémorons cette année le centenaire de la fin de la première guerre mondiale, j’apporte tout mon soutien à l’initiative prise par l’ARAC d’organiser des Etats Généraux de la Paix. Dans un monde rongé par des conflits qui durent ou se préparent, comptant 250.000 enfants soldats et où le commerce de l’armement ne s’est jamais aussi bien porté, toutes les forces de paix doivent plus que jamais se mobiliser pour mettre un terme à cette atmosphère mortifère qui s’installe insidieusement. Pour ne pas revivre les tragédies du siècle précédent, chaque initiative est salutaire et participe à l’amplification du mouvement. Ces prochains états généraux de la Paix constitueront, à ce titre, une pierre de plus pour construire notre rêve d’une société de bonheur commun dans la fraternité et la paix entre les peuples. Alain Bocquet (maire et président de la communauté d’agglomération de la porte du Hainaut)

Mantes la Jolie (78) Je vous remercie de m’en avoir informé et d’avoir associé la commune de Mantes la Jolie à cette démarche. Souhaitant que cette journée di 21 avril soit un succès pour votre association. Raphaël Cognet (Maire)

Chennevières-sur-Marne (94) Le 21 avril prochain, c’est une formidable initiative dont vous êtes à l’origine. Je ne pourrai malheureusement pas être présent à cette occasion. Je tiens toutefois à préciser que la thématique que vous mettez en valeur lors de ce congrès me tient particulièrement à coeur. Ainsi, la ville de Chennevièressur-Marne va inaugurer, le 11 novembre 2018, un monument pour la paix afin de célébrer le centenaire de la fin de la première guerre mondiale. Comme vous pouvez le constater, nos deux initiatives se rapprochent afin d’être fidèle à la merveilleuse citation que prononça en son temps le Mahatma Gandhi : « Il n’y a pas de chemin vers la paix, la paix est le chemin ». Jean-Pierre BARNAUD (maire et Vice-Président de la métropole du Grand Paris)

Serris (77) Sachez que la commune partage également vos valeurs, notamment en organisant les 19 et 20 mai prochain, la plus grande reconstitution historique d’Ile de France. Philippe DESCROUET (maire)

Comme le disait un éminent historien, philosophe, sociologue et économiste du 19e siècle, Karl MARX, « celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre ». Il y a un siècle, le quotidien était rythmé par les épidémies, la faim, la soif, le froid dans les tranchées, mais aussi par les ordres imbéciles et aveugles : les « Poilus » étaient entraînés dans une guerre qui n’était pas la leur. Elle aura coûté la vie à 12 millions de personnes pour l’ensemble des pays en guerre. Elle a fait aussi 20 millions de blessés et de gueules cassées. Le conflit de 1914-1918 est né avant tout des rivalités nationalistes et impérialistes. A partir du milieu du 19e siècle, les grandes puissances se sont affrontées pour se partager les parts des territoires colonisés et leurs richesses naturelles. Ces puissances s’étaient engagées dans une course folle à l’armement sur fond de guerre économique entre les grandes industries… Comment pourrions-nous avoir la paix dans un monde de guerre économique, où la volonté d’écrasement de l’autre l’emporte sur la volonté de coopération ? L’exigence d’un monde de paix, de justice, de fraternité, de solidarité et de progrès partagé a été formalisée dans la charte des Nations Unis, au lendemain de la Seconde guerre mondial. C’est encore aujourd’hui un texte qui doit guider l’action des peuples du monde, contre les volontés impérialistes et de domination de certains gouvernements. Je déplore que la course aux armements remplace la coopération commune pour satisfaire les besoins sociaux et environnementaux mondiaux. Je déplore que le droit international et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes soient bafoués dans de nombreux continents. La Ville de Somain sera vigilante pour transmettre ce message de paix au plus grand nombre. A bas la guerre ! Merci pour votre attention. Julien QUENNESSON (Maire)

Arras (62) Vous m’exposez des travaux qui seront menés le 21 avril prochain à Paris par des Etats Généraux de la Paix. Je souhaite un vif succès à votre congrès. Yves DELRUE (adjoint au maire)

Gennevilliers (92) De nombreux peuples connaissent malheureusement des conflits. Ils aspirent à la paix dans leur pays. Nous serons toujours solidaires de ceux qui demandent l’exercice de leur liberté et de leurs droits les plus fondamentaux. Chaque personne mérite de vivre dignement et en paix. Ce n’est pas l’affaire des autres, c’est le rôle de chacun de participer à la naissance d’un monde pacifié. Patrice LECLERC (maire)

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Saint Quentin (02) Toutes les associations d’anciens combattants participent à la transmission du devoir de mémoire aux jeunes générations et à la promotion de la paix mondiale. C’est dans ce cadre que je reconnais la démarche qui est la vôtre pour l’organisation d’une telle manifestation. Frédérique MACAREZ (maire)

Aubière (63) Mon attachement aux valeurs de la paix et ma volonté de préserver les générations futures, me conduisent par le biais de ce courrier, à contribuer à cette initiative en apportant tout mon soutien aux actions que mène l’Association Républicaine des Anciens Combattants. La municipalité d’Aubière met d’ailleurs un point d’honneur à soutenir votre association lors de la cérémonie du 19 mars, à laquelle elle dépose une gerbe et offre un pot. Christian SINSARD (maire)

Port de Bouc (13) Comme en ce qui concerne votre association, la question de paix est un axe important des différentes équipes municipales qui se sont succédé aux affaires de la ville depuis la Libération et nous avons toujours fait la promotion de cette valeur aussi précieuse que nécessaire pour l’avenir du genre humain et de la planète. La promotion et la défense de la paix sont un pilier de l’ensemble des politiques publiques que nous menons en matière d’Education Populaire, pour favoriser les notions de tolérance mutuelle, de respect des autres, de fraternité et de solidarité. Nous ne manquerons pas à l’occasion du centenaire de la grande guerre, de rappeler haut et fort notre attachement à la cause de la Paix dans le monde. Cette cause essentielle ne peut être promue que par une action quotidienne pour la justice sociale la dignité et la fraternité entre tous les êtres humains. Vous assurant de mon soutien total à votre initiative. Patricia FERNANDEZ-PEDINIELLI (maire)

Le Martinet (30) Je vous remercier de votre invitation aux états généraux pour la paix le 21 avril et vous félicite de cette belle initiative. Comme votre association, je suis attaché à cette valeur universelle qui est la paix. Nous l’avons célébré en 2017 lors de la journée internationale de la paix en plantant un olivier en collaboration avec l’association France Palestine. Nous ne manquerons pas cette année de créer un événement pour commémorer le centenairede la guerre 14/18. Je me permets à mon tour de vous inviter au débat sur la paix le samedi 18 août 2018 à l’occasion de notre fête des solidarités. Michel MERCIER (maire)

François Asensi,maire de Tremblay en France (93) Soutient de tout cœur votre initiative.

Franck Demaumont, maire de Chalette sur Loing (45) Je profite de cette occasion pour vous informer, ainsi que les membres de l’ARAC, que la municipalité de Chalette a décidé de faire de 2018 l’année de la Paix. En effet, nous avons programmé diverses initiatives en lien avec le centenaire de l’armistice de la Première guerre mondiale. Nous sommes bien conscients que notre pays doit prendre la tête d’un mouvement de désarmement multilatéral, cesser de contribuer au commerce des armes et œuvrer à l’éradication complète des armes nucléaires et de destruction massive. C’est d’une action politique, diplomatique et de coopération visant la paix dont nous avons besoin. Il faut rester mobilisé autour d’un objectif : que la logique de paix prenne le pas sur celle de la guerre. C’est donc avec ferveur que nous nous associons à l’initiative de l’ARAC.

12 - LE RÉ RRÉV RÉVEIL É EIL - SUPLLÉMENT AU N°° 84 88455 - JU JJUIN IN 2018

Le Creusot (71) Des membres de votre association étant domiciliés au Creuso, je suis bien informé de votre engagement depuis de nombreuses années en faveur de la paix dans le monde. Par la présente, je tiens à vous manifester mon soutien à votre militantisme et vous adresse tous mes voeux de réussite à votre initiative. David MARTI (maire)

Giberville (14) Je tiens à vous faire part de mon total intérêt et soutien à cette initiative qui va contribuer à la prise de conscience en France et dans le monde que la paix mérite une large mobilisation. Au-delà de mes engagements personnels, ma commune est adhérente depuis 2014 au réseau des maires pour la paix afin de marquer notre engagement concret sur ce sujet essentiel et vous comprendrez que je suis très sensible à votre démarche. Je vous souhaite plein de succès le 21 avril prochain, je serai présent avec vous par la pensée. Gérard LENEVEU (maire)

François Ouzilleau, maire de Vernon (27) Votre volonté de faire exprimer la Paix est une valeur partagée par notre commune.

St Laurent du Var (06) Nous ne devons pas vivre aujourd’hui les uns contre les autres, comme c’est malheureusement arrivé parfois dans l’histoire. Nous devons en revanche vive les uns à côté des autres, les uns pour les autres. Ne nous lassons pas de répéter que jamais le nom de dieu ne peut justifier la violence. Paix signifie accueil, disponibilité au dialogue, dépassement des fermetures. Paix veut dire Collaboration, échange vivant et concret avec l’autre. Paix signifie éducation. Je crois en un monde fraternel. Notre avenir est de vivre ensemble. C’est pourquoi nous sommes appelés à nous libérer des lourds fardeaux de la méfiance, des fondamentalismes et de la haine. » Joseph SEGURA (maire)

Charlotte Bandiot-Fardie, maire de Mitry-Mory (77) Je tenais à vous témoigner tout mon soutien dans cette démarche. Alors que nous nous sommes promis de n’en jamais oublier les leçons, et que les derniers survivants de ces combats nous ont quittés, il est plus que jamais nécessaire d’en faire vivre le souvenir. Plus que tout, c’est l’actualité qui nous rappelle l’urgence qu’il y a de mener ce combat pour la Paix. La multiplication des conflits qui se sont abattus sur le Moyen-Orient suffit à elle seule à souligner combien le respect de la souveraineté des peuples, la lutte contre les inégalités, l’éradication de la misère, la garantie du droit d’asile qui nous préserve de la haine, sont les conditions non-négociables de la Paix entre les peuples. C’est là le message que nous répéterons inlassablement tout au long de cette année du centenaire. S’il n’a pas changé depuis 1918, c’est qu’il n’a rien perdu de sa pertinence, et votre initiative se justifie ainsi pleinement.


Dominique Lotte, maire de Gueugnon (71) Je veux louer cette belle initiative à laquelle je ne peux que m’associer, par l’esprit et le cœur, tant l’état de Paix est fragile. Les Etats généraux doivent être l’occasion de mettre en lumière, non votre association, mais la nécessité impérieuse d’un engagement universel pour préserver l’essentiel à l’humanité : la liberté et la paix. Adhérent de l’ARAC locale dont les membres s’associent à l’ensemble de nos manifestations du souvenir, je souligne l’état d’esprit qui est le nôtre collectivement, toutes associations d’anciens combattants confondues, de privilégier le message d’une Paix à porter comme étendard. Le Conseil Permanent de l’ONU doit voir ses pouvoirs élargis. Il est enfin nécessaire que notre jeunesse mesure la chance qui est la nôtre de vivre dans un Pays en Paix. Pour cela il ne faut jamais cesser de rappeler ce qu’a été le 20e siècle et les conflits mondiaux qui l’ont émaillé. Nous devons, toutes générations confondues, rester mobilisés. Je vous confirme être particulièrement mobilisé et ne manquerai aucune occasion de porter les messages du manifeste pour la Paix que l’ARAC déploiera lors des Etats Généraux de la Paix.

Alain Parlanti, maire des Arcs sur Argens (83)

Cent ans après la fin de la guerre 14-18, construire la paix dans le monde et au quotidien demeure un enjeu crucial. Il est essentiel de travailler ensemble, à ce que la tolérance prenne le dessus sur les divisions et les guerres, et à rendre possible l’égale dignité des êtres humains, quelles que soient leurs origines, leurs conditions, leurs convictions. Le moteur de la gouvernance mondiale ne devrait pas être l’intérêt économique et les enjeux de rapport de force mais le respect, la dignité, et le bien-être des peuples. Nous partageons les objectifs de l’ARAC et sommes ravis de travailler régulièrement avec vous, à la promotion de la tolérance, de la solidarité, de la mémoire et de la paix. Je souhaite également redire notre volonté d’enrichir notre partenariat à travers de nouvelles formes d’action. Je tiens à saluer votre décision d’organiser des Etats Généraux de la Paix, tant il est nécessaire d’échanger entre acteurs sur les bonnes pratiques, d’établir des plans d’action et d’élargir nos réseaux.

Johanna Rolland, maire de Nantes (44) La ville de Nantes partage largement les objectifs de l’ARAC, afin de construire un monde de paix pour les futures générations. En cette période troublée où nous allons commémorer la fin de la Première Guerre Mondiale, la paix est plus que jamais nécessaire.

Anne Hidalgo, maire de Paris Forme des vœux chaleureux pour le succès de ces Etats Généraux de la Paix et vous prie de transmettre aux personnes présentes son bien cordial salut.

Jacqueline Belhomme, maire de Malakoff (92), vice-président Vallée Sud Grand Paris La ville de Malakoff souhaite vous apporter son salut fraternel et toute son amitié. L’Association Républicaines des Anciens Combattants œuvre depuis 100 ans pour l’amitié et la solidarité entre les peuples. Elle participe au devoir indispensable de mémoire, notamment auprès des jeunes qui sont l’avenir de notre pays. Elle lutte contre le fascisme et cultive la paix. Malakoff, ville membre du réseau des maires pour la paix souhaite, dans le contexte actuel particulier, que l’ONU joue enfin pleinement son rôle afin que la paix entre les peuples renaisse et perdure. Je suis convaincue qu’avec nos attachements respectifs aux valeurs de la paix, nous parviendrons à nos fins.

Je tiens, par ce message, à exprimer mon attachement profond aux valeurs que défend l’ARAC. Votre initiative d’organiser des Etats Généraux de la Paix est louable en tous points. L’Homme apprend peu, tout du moins pas assez, du passé. Comme vous le rappelez justement, imposer la paix est un combat quotidien qui suppose de s’attaquer aux inégalités, à la misère, aux injustices et à la faim dans le monde. Votre association affirme son attachement à l’ONU. Bien évidemment j’abonde dans votre sens car il ne peut y avoir de paix mondiale sans un arbitre qui réunit autour d’une même table tous les acteurs de la planète. Et j’ose croire que ses valeurs de tolérance, de respect et d’amitié entre les peuples permettront d’ajouter un peu plus de mesure et d’humanité dans les grandes décisions qui décident de l’avenir du monde.

Je partage totalement votre position sur la paix « un enjeu majeur pour l’avenir des peuples, des nations, de notre planète ». Chaque prise de parole, je souligne l’importance de la paix et condamne la folie meurtrière qui existe encore, malheureusement, en de nombreux points du globe. Vous assurant de mon attachement aux valeurs de la paix je vous félicite pour votre initiative. Malheureusement, je ne pourrai être des vôtres le 21 avril à Paris.

Jean-Philippe Gautrais, maire de Fontenay-sous-Bois (94)

Je tiens à vous féliciter pour votre volonté de préserver les générations futures et maintenir la question de la Paix au centre des préoccupations des plus hautes instances.

Alain Claeys, maire de Poitiers (86) et Président du Grand Poitiers

Francis Hillmeyer, maire de Pfastatt (68)

Nathalie Frier, maire de Saint-Fons (69) Souhaite vous affirmer son attachement aux démarches de paix et de devoir de mémoire, en cette année du centenaire de la fin de la 1re Guerre Mondiale.

François Rebsamen, maire de Dijon (21), président du grand Dijon Vous confirme tout l’intérêt qu’il porte, avec son adjointe Elizabeth Revel, à votre association et il vous confirme qu’il y apportera tout son soutien. Je vous souhaite pleine réussite.

Carole Grelaud, maire de Coueron (44), conseillère départementale Considérant comme votre organisation « que la question de la paix demeure un enjeu majeur pour l’avenir des peuples, des nations », vous avez mon soutien sans réserve ainsi que celui du conseil municipal de Couëron quant à votre initiative d’organiser des états généraux de la paix le 21 avril 2018 à Paris. Notre partenariat pérenne avec votre section couëronnaise atteste du partage des mêmes valeurs pacifiques. Le 19 mars dernier, au cours de la cérémonie, j’ai également apprécié l’intervention de votre président de section, Monsieur Michel Lucas. Aussi, soyez assuré que notre ville soutiendra les initiatives prises par les associations d’anciens combattants, dont la section locale de l’ARAC. Une subvention municipale exceptionnelle participera au financement du déplacement de votre délégation poreuse de notre message de soutien. Vous souhaitant d’ores et déjà plein succès.

Jean-Pierre Blanzy, maire de Gonesse (95) Je tiens à saluer votre initiative, alors que les tensions internationales sont vives, que le repli nationaliste se développe en Europe et que les démonstrations de xénophobie se multiplient, l’engagement pour la paix de l’association des anciens combattants, des combattants pour l’amitié, la solidarité, la mémoire, l’antifascisme et la paix constitue un message fort. Localement, l’ARAC est une association active. Avec l’espoir que les Etats Généraux de la Paix soient un succès.

Patrice Valadou, maire de Forêt-Fouesnant (29) La commune de la Forêt-Fouesnant, représentant la collectivité humaine de ses habitants, apporte son soutien moral à l’initiative de l’ARAC d’organiser les Etats Généraux de la Paix. Un certain nombre d’enfants de la Forêt-Fouesnant ont été victimes des deux grandes guerres et des guerres de décolonisation.

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André Corzani, maire de Joeuf (54), vice-président du conseil départemental

La recherche de solutions en faveur de la paix est un engagement permanent et un enjeu capital car différentes régions du monde sont encore et toujours sous tension et vivent un quotidien de misère et de dangerosité extrêmes. Par ailleurs, le comportement et les actions des puissances occidentales ne concourent pas à atténuer les risques d’embrasements et de conflits, préférant jouer le jeu complexe de la stratégie géopolitique et protéger des intérêts qui leur sont plus immédiatement profitables. C’est donc avec une sensibilité toute particulière que j’ai pris connaissance de votre décision d’organiser, le 21 avril prochain à Paris, les Etats Généraux de la Paix. Je m’y associe avec toute la détermination et la conviction dont notre population est capable. Le combat pour la paix fait partie de l’ADN de l’ARAC et vos interventions sont d’autant plus précieuses qu’elles nous permettent de mieux comprendre notre monde et d’œuvre collégialement à la reconnaissance mutuelle et au respect entre les peuples. Il faut absolument préserver nos générations des conflits armés qui toujours détruisent sans jamais rien résoudre. Vous pouvez donc compter sur mon plein engagement pour relayer votre heureuse initiative et agir, au quotidien sur notre Territoire pour la paix.

Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau les Mines (71) C’est naturellement, vous vous en doutez, que je réponds favorablement, au nom de la ville de Montceau les Mines, à cette demande. Vous connaissez l’attachement de la ville de Montceau les Mines au monde combattants et, plus généralement au souvenir de celles et ceux qui ont payé si cher, souvent de leur vie, la liberté. Notre liberté. Montceau les Mines est une ville médaillée de la Résistance. Les commémorations nous rappellent que la liberté, l’égalité et la fraternité, mais aussi la démocratie et la Paix ont un prix : celui de ces générations entières qui se sont battues pour elles. Si le XXe siècle fut un siècle de progrès prodigieux, comme jamais l’humanité n’en avait connus, il fut aussi celui des malheurs immenses. Je forme donc des vœux pour la réussite de ce rendez-vous autour de la Paix et de la liberté des femmes et des hommes. Une liberté qui, si nous n’y prenons pas garde, trouvera toutes les excuses pour s’éloigner de nos peuples. Restons donc vigilants et ambitieux pour cultiver ces valeurs de Paix et de liberté sur lesquelles, je le sais, nous pouvons nous retrouver. Et au-delà. « La paix est une création continue », écrivait Raymond Poincaré. Alors au travail encore et toujours !

Marie-Hélène Amiable, maire de Bagneux (92)

« Il n’y a pas de paix sans justice, ni de justice sans paix » disait Martin Luther King en 1965. Cette affirmation reste hélas d’une grande actualité, que l’on parle de la France ou de notre planète. Les inégalités se creusent, tandis que les riches n’ont jamais été aussi riches. Preuve en sont, par exemple, les 40 milliardaires que compte notre pays, pendant que dans la cinquième puissance du monde, un million d’enfants vivent en-dessous du seuil de pauvreté. Ces injustices se doublent d’un commerce accru des armes auquel la France participe activement, en se classant au troisième rang des marchands. Si la voix des communes peut sembler modeste face à de tels défis, je crois qu’elle peut en tout cas avoir une grande portée. La paix a besoin de toutes et tous, et pas seulement quand la menace de guerre est la plus forte. Les villes peuvent y contribuer. Bagneux entend être de ce beau combat d’avenir.

Marc Vuillemot, maire de la Seine-sur-Mer (83)

Espérant poursuivre de vertueuses relations avec l’ARAC. Localement, les collectivités territoriales ont la mission de contribuer à l’émergence d’une culture de paix dans tous les champs de compétences qui leur sont attribués dans une démarche citoyenne. Nous partageons ce souhait de favoriser sur notre territoire le développement d’une conscience mondiale et d’encourager cet effort collectif afin de rendre audible ce vœu de paix. Afin de concrétiser cet élan et de déployer une gestion locale autour de la culture de paix, la ville de la Seyne Sur Mer s’engage à adhérer à l’association française des communes, départements et régions pour la paix à compter de juin 2018. Nous nous associons ainsi avec enthousiasme et conviction à cette volonté de façonner la paix entre les peuples dans une dimension solidaire et non conflictuelle. Tel est le sens de notre contribution à ces Etats Généraux : déclarer la Paix en paroles et en actes. 14 - LE RÉ RRÉV RÉVEIL É EIL - SUPLLÉMENT AU N°° 84 88455 - JU JJUIN IN 2018

Antoine Homé, maire de Wittenheim (68), conseiller régional

En effet, dans un monde de plus en plus complexe, secoué de crises démographiques, environnementales ou économiques, parcouru par des lignes de forces qui le fracturent, des intérêts puissants et des forces dépassant celle de nombreux Etats, toute initiative en faveur de la paix est bienvenue. Chacun à son niveau, les acteurs publics que nous sommes devons apporter notre pierre à cet édifice, l’ARAC sous la forme d’Etats Généraux de la Paix auxquels j’apporte mon soutien la ville de Wittenheim en effectuant un travail de mémoire et de sensibilisation auprès des jeunes générations qui devront reprendre le flambeau et choisir de construire un monde de paix. Permettez-moi de vous adresser tous mes vœux de pleine réussite pour votre événement : puisse-t-il faire avancer notre cause commune.

Christine Bost, maire d’Eysines (33), 1re vice-présidente conseil départemental de Gironde Si je devais donner une définition à la paix, j’emprunterais elle de Spinoza « la paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice. » La paix est un bien commun. Parce que les valeurs qui la sous-tendent sont universelles – les droits des hommes, la démocratie, la culture, l’éducation, la fraternité, la solidarité, la justice, elle est l’affaire de tous. La paix est une recherche permanente. Je suis convaincue qu’elle reste un acte volontaire. La volonté avant tout d’un vouloir vivre en commun. Que nous manque-t-il aujourd’hui ? Sans doute une conviction sincère qui se traduise jour après jour dans le quotidien, dans l’action publique. Les valeurs humanistes de notre République sont notre force précieuse. Notre avenir sera paix et fraternité à la seule condition qu’elles soient partagées par toutes les générations. C’est la raison pour laquelle dans un Etat laïc et républicain comme le nôtre, l’engagement doit être citoyen. C’est sans aucun doute essentiel de se rappeler chaque jour la fragilité de notre paix. Elle vit, elle se construit, se travaille au quotidien dans nos relations à l’autre, dans la tolérance et le respect des différences. Je reste animée par la conviction profonde qu’il nous faut affirmer sans relâche notre force collective dans l’attention aux autres. En tant qu’élus, il est de notre responsabilité de créer des territoires généreux, capables de placer l’homme au cœur de leurs préoccupations, d’organiser l’échange, le partage et de faire prospérer les fruits de la fraternité. La paix c’est d’abord un engagement concret dans nos quotidiens.

Bouguenais (44)

Il me semble en effet indispensable de travailler ensemble à la promotion de la culture de paix. La ville de Bouguenais rejoint donc l’objectif de l’ARAC de promouvoir les valeurs de la paix dans la vie quotidienne. Vous souhaitant de rencontrer du succès aux Etats Généraux.

Martine LE JEUNE (maire) Daniel Guédras, adjoint maire de Senlis (60)

Soyez assuré que nous partageons pleinement ces valeurs de paix.

Romans sur Isère (26)

Mme Marie-Hélène Thoraval, maire, vous félicite pour votre initiative qu’elle fera connaitre au monde combattant.

Ouistreham Riva-Bella (14)

Romain BAIL, maire de Ouistreham Riva-Bella, fera son maximum pour venir à votre assemblée. Il sera accompagné.

Orsay (91)

M. Ros, maire d’Orsay et conseiller départemental, bien que très intéressé, il ne pourra y assister et le regrette.


Indre (44)

Libourne (33)

C’est avec beaucoup d’intérêt et une grande attention que nous avons pris connaissance de votre décision d’organiser les Etats Généraux de la Paix. La paix est une vertu aussi noble que difficile à atteindre. La paix est fragile, elle ne peut être atteinte au sein des peuples que par la contribution de tous ceux qui composent ces peuples. Comme l’indique le préambule de l’UNESCO « c’est dans l’esprit des hommes que naissent les guerres, c’est dans leur esprit qu’il faut ériger les défenses de la paix ». Promouvoir ces valeurs et ancrer la paix dans la vie quotidienne c’est l’objectif essentiel que s’est fixé votre association. Soyez assurés que nous soutenons votre démarche pour la construction de la paix mondiale. Anne COLLEAUX (adjointe au maire)

Rueil Malmaison (92)

Nous soutenons bien sur toute initiative permettant d’associer les jeunes générations à s’inscrire dans une démarche de paix. Notre calendrier est dans ce domaine fort chargé, mais c’est avec plaisir que nous inciterons à participer aux états généraux de la Paix, tant nos associations d’anciens combattants et associations patriotiques, que nos jeunes rueilloises et rueillois. Philippe d’Estaintot (adjoint au maire)

Nicole Langel, adjoint au maire de Sens (89) Je ne pourrais pas être présente, retenue par d’autres obligations. Je vous souhaite cependant des échanges fructueux et je vous renouvelle mes remerciements pour votre invitation.

Votre initiative Etats Généraux de la Paix, je m’y associe pleinement. C’est un combat moderne, un moyen efficace pour résister au racisme, aux politiques de haine, de ségrégations et d’exclusions qui divisent et fragmentent notre société. Je m’emploierai à populariser cette initiative autour de moi, et auprès de la jeunesse. Jean-Louis ARCARAS (maire-adjoint)

Gisèle Coyac, adjointe au maire de Vertou (44)

Je vous remercie pour cette invitation mais je ne pourrai me rendre à ces Etats Généraux de la Paix. J’ai le plaisir de vous informer que la ville de Vertou contribue par ses actions à la célébration de la Paix. En partenariat avec les associations patriotiques dont l’ARAC, et avec les scolaires pour soutenir le devoir de mémoire et contribuer ainsi à « préserver les générations futures du fléau de la Guerre ». Je vous souhaite la pleine réussite de votre événement.

Lyon (69)

La ville de Lyon est très engagée en cette année 2018 pour souligner le Centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale et sensibiliser nos concitoyens aux enjeux de la Paix. Nous travaillons en étroite collaboration avec les Associations, dont l’ARAC de Lyon pour construire une vraie réflexion sur la Paix à travers de nombreuses manifestations. Je ne peux que vous féliciter pour l’organisation des Etats Généraux de la Paix. Malheureusement, ayant déjà des engagements le samedi 21 avril prochain, il ne me sera pas possible d’y participer. En souhaitant toute réussite à votre belle initiative en cette année du Centenaire de la fin de la Grande guerre. Jean-Dominique DURAND (adjoint au maire)

Sylvain Dalla Rosa,conseiller municipal Charleville-Mézières (08), conseiller communautaire

Je m’associe à la démarche de l’ARAC qui organise le 21 avril à Paris, des « états généraux de la paix ». Pour un département comme les Ardennes cette question est particulièrement sensible. Elle touche un territoire qui à travers les siècles a été fortement éprouvé par les guerres. Dernière épisode guerrier en date c’est, en 1940, la percée par les Ardennes de l’armée allemande. Je condamne toutes les escalades guerrières comme on vient de le voir en Syrie. Il est indispensable que notre pays, fidèle à sa tradition, soit une force de paix au sein de l’ONU. Le respect des résolutions de l’organisme international doit être notre combat que ce soit en Syrie, en Palestine ou au Yémen. C’est l’honneur de l’ARAC de porter ce combat pour la paix.

Caroline MEY, conseillère départementale (46) J’ai bien reçu votre courrier concernant la paix, enjeu essentiel notamment de l’Europe, mais plus largement de l’ONU. Je suis sensibilisée à la commémoration du centenaire de l’armistice de 1918. J’organise justement la coordination d’actions qui pourraient être menées par différents partenaires. Je suis intéressée par des textes déclaratifs ou tout autre document qui étoffera cette cérémonie.

Canton Albi3 (81)

Très sensible à votre engagement et votre démarche en faveur de la paix et de la mémoire collective. Eva GERAUD (conseillère départementale)

André Frizzi, conseiller municipal de Cannes (06)

Daniel BEAUFILS, conseiller municipal Libourne (33) Merci de votre initiative des états généraux de la paix, je m’associe pleinement à cette action.

Très sensible à votre démarche, je vous propose d’en informer nos associations patriotiques locales.

Conseil Départemental du Val de Marne

Pour le conseil départemental du Val de Marne, c’est d’abord un très grand honneur d’avoir pu accueillir sur notre territoire le centième congrès de l’ARAC en 2017. Depuis plus de 50 ans, de la paix au Vietnam à la lutte contre l’Apartheid en Afrique du Sud, en passant par la liberté du peuple palestinien, le Val de Marne s’engage comme un acteur de la paix et de la coopération internationale. Nous ne pouvons que saluer votre démarche des Etats généraux de la paix, tant celle-ci est d’actualité. Plus que jamais, le capitalisme mondialisé oppose les peuples entre eux. La course au profit est facteur de guerre et de déstabilisation des démocraties. Résoudre ces problématiques est un des grands enjeux de notre temps. Le Val de Marne, terre de paix et de solidarité. Vous pouvez compter sur notre soutien dans vos combats pour la démocratie et la souveraineté des peuples, pour l’amitié des nations et pour éteindre à jamais les poisons de la guerre, du racisme et de l’antisémitisme. Christian FAVIER (Président)

Frédéric BIERRY, président conseil départemental 67 Il vous remercie très chaleureusement.

LE RÉVEIL - SUPPLÉMENT SUPPL PLÉMENT AU N° 845 - JUIN 201 20188 - 15 20


Christian Monteil, Président conseil départemental Haute-Savoie

J’ai pris connaissance avec le plus grand intérêt des arguments mentionnés dans votre correspondance. Le devoir de mémoire est une volonté forte de notre collectivité, apporter un concours financier à différentes opérations dans le cadre des commémorations de la Première Guerre Mondiale. Volonté départementale d’être un acteur majeur de la promotion et de la préservation de la Mémoire en Haute-Savoie, et nous privilégions, de fait, une logique de territoire.

Pierre Ouzoulias, sénateur 92

Tout l’intérêt que je porte à l’ARAC et à ses initiatives. Celle organisée le 21 avril est d’autant plus nécessaire en cette période où les armes frappent toujours et encore dans différentes contrées. Je souhaite que ces Etats Généraux de la Paix remportent tout le succès mérité.

Dominique VATRIN, Sénateur Sénateur du Pas de Calais, je connais trop ces cimetières militaires pour ignorer le prix de la guerre. Aujourd’hui encore, nous militants progressistes, continuons notre lutte pour la paix, dans un contexte international de réarmement généralisé, dans un monde où les budgets militaires n’ont jamais été aussi importants, dans un monde où les conflits asymétriques se multiplient et dans lequel l’ensemble des pays restent en état de guerre perpétuelle. Mais je tenais à vous témoigner de tout mon soutien pour ces Etats Généraux de la Paix. A l’orée de la Seconde Guerre Mondiale, Gramsci prophétisait : « le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ». Aujourd’hui, soyons les porteurs de lumière de la Paix.

Yves AUVINET,

Seine-et-Marne (77)

Jean-Louis Thierot, président du conseil départemental de Seine-et-Marne. Vous prie de bien vouloir excuser son absence. Soucieux que le département puisse prendre part à cet événement, le Président a sollicité un conseiller départemental pour le représenter.

Président du Conseil Départemental 85 Malheureusement et contrairement à ce qu’il aurait souhaité, il ne lui sera pas possible d’y participer. Sachez qu’il le regrette vivement et vous prie de bien vouloir l’en excuser.

Gisèle Jourda, sénatrice 11

Très attachée à ce que la paix demeure tant dans l’espace européen que dans l’espace international en tant que sénatrice de l’Aude, j’ai à cœur de défendre l’aspiration profonde qu’ont les hommes et les femmes de toutes les couleurs et de tous les pays à vouloir vivre en paix.

Gilbert-Luc DEVINAZ, Sénateur

Je partage avec vous cette conviction que la question de la paix, cent ans après la fin de la Première Guerre Mondiale, demeure un enjeu majeur pour l’avenir des peuples, des nations et de notre planète. A ce titre, j’ai rencontré récemment les associations d’anciens combattants de ma circonscription lors d’une réunion organisée à Villeurbanne (Rhône). J’ai informé leurs représentants présents de votre initiative et les ai incités à prendre contact avec votre association pour participer à cet événement.

Gilbert ROGER, sénateur Je soutiens pleinement l’action de votre association en faveur de la paix dans le monde et face aux nombreux conflits qui se multiplient. Je ne manquerai pas de faire connaitre votre initiative autour de moi.

Gérard Dériot, Claude Malhuret, sénateurs de l’Allier

Comme vous, nous partageons outes les initiatives qui consistent à développer la paix dans le monde et nous comprenons parfaitement l’organisation de ces états généraux. Vous assurant de notre soutien dans cette action et vous souhaitant pleine réussite à cette manifestation.

Amélie de Montchalin, députée Essonne Laurence COHEN (94) Sénatrice du Val de Marne, membre du groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Ecologiste, je serai présente aux Etats Généraux de la Paix. En plaçant la paix au cœur des débats, en un jour aussi symbolique que le 21 avril, l’ARAC nous rappelle combien le combat pour la paix, pour le droit des peuples à disposer d’un territoire et la lutte contre tous les fascismes sont toujours d’actualité. Chacun-e d’entre nous ne peut qu’être inquiet-e face à ces guerres qui s’enlisent un peu partout, face à ces drames humains sans que les leçons du passé n’aient été tirées. Je sais que nous serons nombreuses et nombreux le 21 avril, pour œuvrer collectivement à la construction de la paix, pour exprimer notre solidarité à toutes celles et tous ceux qui luttent pour atteindre cet idéal progressistes et humaniste.

Laurianne Rossi, députée 92

Je tiens à saluer votre initiative et à vous remercier chaleureusement de votre invitation. Je tiens néanmoins à vous assurer de ma mobilisation au sein de la représentation nationale, au service de la construction de la paix mondiale.

16 - LE RÉ RRÉV RÉVEIL É EIL - SUPLLÉMENT AU N°° 84 88455 - JU JJUIN IN 2018

Sachez que j’apporte mon soutien entier à votre association ainsi qu’à cet événement. Le combat qu’elle mène est juste et les valeurs qu’elle prône sont chères à notre République. Notre pays, dans le contexte géopolitique actuel, a besoin de porte-paroles et de mémoires, tels que vous, qui ont à cœur de transmettre un message de paix. Votre combat, au-dessus des querelles partisanes, transcendant les considérations politiciennes. Je salue l’abnégation sans faille de l’Association Républicaine des Anciens Combattants et Victimes de guerre, des combattants pour l’amitié, la solidarité, l’antifascisme et la paix, dans son combat pour la Paix qui perdure depuis maintenant 100 ans sur le sol français. L’ARAC inspire, remplit d’admiration, de respect et pousse à l’action. Cet engagement dans le temps, pour les générations futures, est un modèle pour tous. Je vous remercie de transmettre et partager ce massage de paix et de solidarité, si essentiel pour nous tous.

Loïc PRUD’HOMME, député J’apporte mon soutien plein et entier à l’association républicaine des anciens combattants ainsi qu’aux Etats Généraux de la Paix organisés à Paris le 21 avril prochain. La recherche de la paix constitue le moteur de votre engagement qui est aussi le mien. Et pour trouver la paix il faut chercher les causes de la guerre. A l’unisson de votre recherche de la paix, je défends une diplomatie indépendante et internationaliste, qui commence par le renforcement et le réinvestissement de l’ONU en luttant contre ce capitalisme financier qui ne cesse d’appliquer partout la stratégie du choc. Jean Jaurès clamait que : « l’affirmation de la paix est le plus grand des combats », je souhaite donc de tout coeur que le nôtre soit couronné de succès.


Fabien Roussel, député du Nord

Marie-Pierre RIXAIN, députée

Il s’appelle Raphaël, humble paysan du Berry, grelottant dans la forêt d’Argonne, au milieu de ses camarades. Chaque jour, il envoie une lettre à Eugénie, son épouse, pour conjurer le sort. Pour lui assurer que tout va bien, quand la mort au contraire siffle à ses oreilles un lancinant requiem. Il repense à son fils, Maurice cinq ans, qui ne remontera jamais sur son dos. Le 4 décembre 1914, Raphaël est tué d’une balle en plein front, en sortant de la tranchée. Son corps, comme celui de tant d’autres poilus, ne sera jamais retrouvé. Le maintien de la paix doit plus que jamais nous mobiliser. Au nom des millions de vies sacrifiées au cours du siècle le plus meurtrier de l’histoire. Mais aussi au nom des générations futures, auxquelles doit à tout prix être épargnée la guerre, « ce mal qui déshonore le genre humain », comme l’écrivait Fénelon dans son Dialogue des morts. Le monde d’aujourd’hui aborde son chapitre le plus dangereux depuis des décennies. Même dans les sociétés en paix, comme la nôtre, la politique de la peur mène à des simplifications dangereuses et à la démagogie. « L’Humanité devra mettre un terme à la guerre, ou bien la guerre mettra un terme à l’Humanité », nous prévenait John-Fitzgerald Kennedy, le 25 septembre 1961 dans un discours prononcé aux Nations unies. Ecoutons le message. Face à tous ses périls, soyons unis dans le refus de la haine. Il n’y a pas d’autre issue.

Cette initiative utile permet de rappeler l’importance de la paix et de la sécurité dans le monde pour un développement durable, harmonieux et respectueux des peuples. Un siècle après la fin de la Première Guerre mondiale, la nécessité d’instiller partout le message de la paix reste incontournable. En tant que présidente de la délégation aux droits des femmes, je note que le 21 avril 2018 marquera d’ailleurs les 74 ans de l’ordonnance instituant le droit de vote aux femmes en France. Les femmes subissent les pires formes de violences lors de conflits armés, servent d’otages et d boucliers humains. Le viol est devenu une arme massive de guerre et de terreur. Il est donc crucial de les protéger, de favoriser leur émancipation économique, sociale et politique. Je me réjouis de l’initiative que vous portez, nécessaire car pédagogique.

Marietta Karamanli, députée 72 Vous rappelez très justement le préambule de la Charte des Nations Unies qui dès 1945 entendait préserver les générations futures, force est de constater que ce message est toujours aussi poignant de vérité et d’actualité. Je partage cette idée que c’est dans la paix que la prospérité des peuples s’opère, dans la solidarité que les valeurs d’humanité et de respect se révèlent. Œuvrer pour la paix, c’est œuvrer pour l’égalité de tous dans le respect de chacun. Célébrer le centenaire de la fin de la guerre, c’est un devoir de mémoire et de reconnaissance envers ceux qui ont œuvré à la paix dans le monde, à ce combat de tous les jours et de tous les instants. Je vous remercie pour ces actions de mémoire et ce combat.

Brahim HAMMOUCHE (57)

Éric COQUEREL, député M. Coquerel tient à vous adresser ses meilleurs pour votre évènement, vous rejoignant sur le rôle plein et entier que l’ONU doit être amenée à jouer.

Le député de Moselle, Brahim Hammouche,aura le plaisir de se joindre à vous.

Jean-Paul Dufrègne, député 03 Je soutiens votre initiative car il n’y a pas de plus bel engagement que d’œuvrer pour la paix, et de plus noble combat que de lutter contre la guerre, cette « Berceuse du chaos où le néant oscille » comme l’écrivait Victor Hugo.

Pierre VATIN, député La paix, allant de paire avec la justice, constitue le fondement de notre société. Les tentatives visant à ébranler la paix que nous héritons de nos ainés sont multiples, cruelles et meurtrières, nous venons d’en être les témoins. Votre engagement pour défendre les valeurs de la paix est nécessaire pour faire vivre la mémoire du drame humain et essentiel pour en éviter la récidive.

Hélène ZANNIER, député Nous vous souhaitons que ce rassemblement remporte un vif succès et qu’il soit fertile en échanges et en réflexions qui sauront alimenter votre travail.

Marie-Françoise BETCHTEL République Moderne Je trouve cette initiative liant la paix dans le monde au respect de la souveraineté des nations tout à fait bonne.

Pierre DHARREVILLE, député Je souhaite un bon anniversaire à l’ARAC qui fête ses 100 ans et que je félicite pour l’organisation des Etats généraux de la Paix. Depuis un siècle, l’ARAC mène inlassablement un travail de mémoire qui parle d’avenir, un travail de conscience. Comment ne pas se porter à votre côté lorsque vous alertez sur l’urgence de s’attaquer aux causes de la guerre, de défendre les valeurs républicaines et de préserver les progrès sociaux et démocratiques conquis grâce à l’engagement de femmes et d’hommes épris de justice, de liberté, d’égalité et de fraternité et de paix, des valeurs, aujourd’hui encore mise à mal et qu’il faut défendre. La paix, c’est là la grande affaire qui devrait occuper le monde. Mais, en dehors de toute légalité internationale, c’est plutôt le fer que l’on porte inlassablement dans les plaies, pour défendre les intérêts de grandes multinationales, protéger et étendre les champs dévastés du capitalisme, dont Jaurès disait qu’il « porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ». C’est par la guerre, une fois de plus que le système cherche à résoudre sa crise, sur le dos de l’humanité. La France ne peut être cette puissance impitoyable qui, engagée dans l’OTAN, soutient celles qui guerroient de par le monde avec une indignation à géométrie variable pour se tailler une part de lion. Au contraire, la France peut être cette puissance qui porte la paix, une paix profonde, basée sur la conscience de ce que nous sommes tous, chacune et chacun, basée sur la justice, basée sur le respect de nos différences, basée sur la politique qui fait avancer les choses, règle les conflits, apaise les tensions, ouvre l’avenir partagé. Car la paix véritables, qui repose sur la justice et la fraternité est le but premier et ultime de la politique.

Jean-Paul MARTEL Président MNLE Pays de la Loire Naturellement Celle proposée par l’ARAC arrive à point nommé, son contenu spécifique est de mon de point de vue, au cœur des enjeux. Les valeurs et les objectifs comme la solidarité, le travail de mémoire, l’antifascisme et la paix devraient être généralement partagés et faire partie des programmes et actions d’éducation populaire. L’action de l’ARAC est un marqueur fort pour celle-ci et constitue un bel exemple, un facteur d’entrainement pour une paix durable dans le monde, l’autorité acquise par ses témoins, ses membres et sympathisants est à souligner et à valoriser.

LE RÉVEIL - SUPPLÉMENT SUPPL PLÉMENT AU N° 845 - JUIN 201 20188 - 17 20


André CHASSAIGNE, Président du GDR à l’Assemblée Nationale C’est avec beaucoup d’intérêt que je m’associe au travail effectué par l’ARAC et de tous ses membres, à la fois comme parlementaire mais aussi comme adhérent dans une continuité familiale. La place importante de votre association durant la Résistance, et tout ce qu’elle a entrepris depuis lors est un modèle d’engagement pour notre Nation. Ce travail de mémoire et de réflexion doit être encouragé, qui plus est en ces temps si troublés. Nous voyons bien que, cent ans après la création de l’ARAC, son action est toujours aussi indispensable. Sa volonté de défendre une paix respectueuse de la souveraineté de chaque peuple, de s’attaquer à la course à l’armement, de refuser l’immixtion de gouvernements étrangers dans les affaires de pays démocratiques, et de lutter pour un renforcement de l’ONU en fait une association pleinement investie dans les enjeux du XXIe siècle. Le travail de l’ARAC sur l’élévation des consciences citoyennes et la défense d’un socle de valeurs républicaines fort doivent être un modèle salué. Le respect des engagements de la République à l’égard des citoyennes et des citoyens se pose avec force : ce sont ces citoyens qui font au quotidien la richesse de notre belle et grande Nation. Et n’oublions surtout pas que la défense des droits des survivants de la guerre est inséparable de la cause de la République, de la démocratie. C’est tout le sens de mon soutien indéfectible. Sa lutte pour l’émancipation humaine, son engagement contre les injustices, les inégalités, confèrent à votre association une légitimité indiscutable pour dynamiser le débat d’idées, et donc dans la construction d’une société humaine et de paix. C’est pourquoi, je soutiens pleinement le rassemblement des États Généraux de la paix que l’ARAC organise le 21 avril 2018 à Paris.

Bègles (33) C’est avec la plus grande attention que j’ai pris connaissance de votre courrier relatif à l’organisation des Etats Généraux de la Paix le 21 avril par votre Association. Je tiens toutefois à vous assurer de notre bienveillance concernant votre engagement et à vous adresser tous nos voeux de réussite dans sa concrétisation. Patrice VIVANT (adjoint délégué aux affaires publiques)

Fédération mondiale des travailleurs scientifiques J’ai le plaisir de vous confirmer que le Secrétariat International de la FMTS se déclare volontiers partie prenante dans l’organisation de cette initiative. Les questions de la paix, de la sécurité collective, du rôle des Nations-Unies et des moyens de jouer ce rôle, sont une préoccupation permanente de notre organisation. Nous sommes plus particulièrement attachés à clarifier la nature de la responsabilité sociale des travailleurs scientifiques (chercheurs, enseignants, ingénieurs) en ce domaine. André Jaeglé (Président émérite de la FMTS)

Simone Mariotte, présidente de l’ANACR 71 L’ANACR 71 s’associe pleinement et soutient la démarche courageuse de l’ARAC dans le cadre de la tenue des Etats Généraux de la Paix, à Paris, le 21 avril 2018. L’ANACR comme l’ARAC, a toujours défendu la paix entre les peuples pour un développement harmonieux du monde. Aux côtés de l’ARAC, et avec tous ceux qui veulent que cessent le bruit des armes et que vivent dans l’honneur et sans peur du lendemain tous les peuples du monde, l’ANACR se lève et proclame : Faisons la paix ensemble.

Oucine Benchouyeb,président de France/El Djazaïr L’association France/El Djazaïr continue de souhaiter qu’un traité de paix et d’amitié soit conclu entre l’Algérie et la France et s’associe à l’initiative de l’ARAC pour la paix dans le monde.

Michel Dolot, Mouvement de la Paix des Bouches du Rhône Se félicite de votre initiative « les états généraux de la paix » du 21 avril 2018. Notre organisation nationale sera présente à Paris. Nous souscrivons au texte « faisons la paix ensemble ». Avec vous, nous savons que nos anciens, non contents d’avoir terrassé le fascisme, nous ont légué, tant au plan international, avec la Charte des Nations Unies et la déclaration universelle des droits de l’homme, qu’au plan national, avec les principes retenus dans le programme « les jours heureux » du CNR, des outils qu’il nous appartient d’utiliser, de défendre et de renforcer pour empêcher les guerres. Bonne réussite aux états généraux de la paix.

Eric Bocquet - Michelle Gréaume (59) Nous tenions à saluer cette très belle initiatives ; initiative d’autant plus nécessaire en cette période où notre planète compte de trop nombreux théâtres guerriers. Le feu couve et notre monde est en ébullition. L’escalade de la violence est bien réelle tout comme l’est la menace nucléaire qui s’accompagne en corollaire par un marché mondial de l’armement au plus haut depuis la Guerre Froide. Les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France et l’Allemagne représentent à eux cinq près de 75 % des exportations mondiales d’armes lourdes. Nous ne pouvons donc pas rester indifférents devant ce panorama qui afflige l’humanité toute entière. Cela passe indéniablement par toutes les initiatives qui iraient dans ce sens, à l’image de vos Etats Généraux de la Paix dont nous saluons à nouveau la tenue et que nous soutenons sans réserve. En vous souhaitant pleine réussite dans vos travaux.

18 - LE RÉ RRÉV RÉVEIL É EIL - SUPLLÉMENT AU N°° 84 88455 - JU JJUIN IN 2018

Jean-Charles COLAS-ROY (38) Mon entier soutien par vos actions en faveur du devoir de mémoire, qui me paraissent primordiales pour l’avenir.

Pierre CUYPERS (77) Chacun d’entre nous se doit d’accomplir un devoir de Mémoire. Nos ainés ont souffert au nom de la liberté. Souhaitant que votre initiative connaisse un franc retentissement.

Suzanne GLANER Amitiés pacifistes Comment sensibiliser nos contemporains aux enjeux humains fondamentaux mis en danger par la guerre ? Comment ne pas s’avouer presque impuissant face aux profits colossaux tirés de la production et des ventes de matériel militaire de plus en plus destructeur. J’espère que nous trouverons les voies, les stratégies, ensemble et en bâtissant cette confiance fraternelle que les politiques belliqueuses de prédation er de conquête nous fait perdre. Bravo pour tous les efforts que votre grande expérience vous inspire.


Plusieurs villes ont pris la décision de faire voter à partir du message « Faisons la paix ensemble » des vœux ou délibérations lors de leurs conseils municipaux : Les villes de Blanzy (71), Fontenay-le-Comte (85), Courpiere (63), Jugeals-Nazareth (19), Lamotte-Beuvron (41), Bégard (22, Vitry-en-Artois (62), Saint-Germain-du-Puy (18), Bruille-lez-Marchiennes (59). Les textes soumis au vote ont adopté à l’unanimité par chaque ville.

Valérie GOMEZ-BASSAC (83) Afin de vous aider dans cette noble cause, je vous propose de transmettre votre courrier aux associations de ma circonscription afin de les sensibiliser sur votre action en faveur de la Paix entre les peuples !

Laetitia SAINT-PAUL (49) Je tenais à soutenir la démarche de votre association.

Pionniers de France Pionniers de France, mouvement d’éducation populaire d’enfant qui s’est toujours inscrit dans la construction d’un monde de paix. Dans un monde où les conflits armés se multiplient et concernent tous les continents de la planète, il parait aujourd’hui que la construction d’un monde de paix soit encore un long cheminement. Un monde de paix ne peut être réalisable sans la possibilité de vivre en sécurité et sans l’absence d’inégalités et d’exploitations. Le chemin pour l’atteindre consiste à agir pour un monde plus juste, où chacun doit pouvoir vivre selon ses besoins et contribuer selon ses moyens. Pour nous, militants de l’enfance, agir signifie éduquer. Il nous importe de faire vivre l’idée d’un sens collectif, d’un projet commun émancipateur. Œuvrer pour la paix, aussi modeste soit l’action, c’est semer des graines si fragiles, qu’elles ont besoin d’attention et de soin et nous ne serons jamais de trop à y participer.

Jacques MARILOSSIAN (92)

Mouvement de la Paix Le Mouvement de la Paix salue l’initiative de l’ARAC et approuve la démarche de l’appel « Faisons la paix ensemble » et sa référence à la Charte des Nations-Unies qui constitue une base solide pour construire la paix. Le Mouvement de la Paix et l’ARAC travaillent déjà ensemble au sein du collectif « En marche pour la Paix ». Pour nous, les Etats généraux sont l’occasion de faire fructifier et de développer ces actions communes : s’engager résolument pour mettre un terme à la désastreuse course aux armements initiée par l’OTAN, faire que la France joue un rôle moteur pour le désarmement nucléaire. C’est dans cet esprit que nous participerons aux Etats Généraux du 21 avril, avec le souci de convaincre toujours davantage et d’élargir au plus grand nombre la lutte pour la paix.

Marie-Agnès POUSSIER-WINSBACK, conseillère régionale ; François SAUVADET, président du Conseil Départemental de la Côte d’Or ; Martial SADDIER, Conseiller régional Auvergne Rhône-Alpes, Député de la Haute-Savoie ; Mme MAILLART-MEHAIGNERIE, députée de la 2e circonscription d’Ille et Vilaine ; JeanLuc BOHL, 1er Vice-Président de la Région Grand Est ; Patrick CINTRAT, Conseiller régional du Centre Val de Loire ; François DECOSTER, maire de Saint Omer ; JeanLouis MASSON, Député du Var ; Ludovic HEBERT, maire-adjoint de Bolbec (76) ; Luc BOUARD, maire de la Roche-sur-Yon (85) ; Josette SOL, conseillère départementale 94 ; Georges KEPENEKIAN, maire de Lyon (69) ; Patricia BRUNEL-MAIL-

Permettez-moi de saluer cette initiative.

Corinne IMBERT (17) Etant moi-même très attachée au devoir de mémoire. Afin de préserver les générations futures du fléau de la guerre, il nous faut ainsi promouvoir la transmission mémorielle et l’attachement profond aux valeurs au nom desquelles nos anciens combattants ont sacrifiés leurs propres vies. Vous pouvez compter sur tout mon engagement pour transmettre cette expérience et agir dans le sens de l’établissement de la paix.

LET, conseillère départementale du canton de Montélimar 2, vice présidente ; Benoit HURÉ, sénateur ; Fanny SALLIÉ, conseillère départementale 44 ; Stéphane ROSSIGNOL, maire de la Grande Motte (34), Président de l’Agglomération du pays de l’Or ; Pieyre-Alexandre ANGLADE, Député ; Jean-Louis THIEROT, président conseil départemental 77 ; Pierre BEDIER, président conseil départemental 78 ; Sylvain IORDANOFF, conseiller départemental Avignon2 (84) ; Nora PREZIOSI, conseillère régionale (PACA) ; Marie-Pierre CALLET, vice-président conseil départemental (13) ; Nadia PELLEFIGUE, vice-présidente conseil régional Occitanie ; Jean-Luc BOHL, maire Montigny les Metz (57), président Metz métropole et 1er vice

président région Grand Est ; Olivier DAMAISIN, député ; Claude PIANETTI, maire Vidauban (83) ; Laurence ALFRED, vice-présidente du conseil départemental 07 ; Philippe GROSVALET, président du conseil départemental 44 ; Anne-Laure MARTEAU, conseillère régionale de Normandie, Président de la Commission Europe et International ; Jean-Pierre CORBISEZ, sénateur Pas de Calais (62) ; Jean-Philippe MAS, maire Cluses (74) ; Jean-Marie MASSON, maire St Aubin lès elbeuf (76) ; Bruno RETAILLEAU, Président groupe Les Républicains au Sénat ; Alain DUDON, maire Biscarosse (40), président communauté de communes des grands lacs ; Pierre SAINT-MACARY, président UNC.

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François BAUSSON

Jean-Luc LAGLEIZE (31)

Mouvement Rural de la Jeunesse Chrétienne (MRJC) Je vous confirme notre intérêt pour participer aux Etats Généraux de la Paix le 21 avril. Nous sommes très intéressés pour faire le lien avec notre Festival international pour la Paix : le « Rendez-vous ! » qui a lieu l’été prochain du 2 au 5 août à Besançon.

Eric STRAUMANN (68) Souhaitant beaucoup de succès à votre manifestation.

Sarah EL HAïRY (44) En vous remerciant pour votre engagement.

Pierre GARZON (94)

Cette présentation permettra de nourrir mes réflexions futures afin de promouvoir la paix entre les peuples.

Je vous confirme par la présente ma participation. L’état de tension générale dans le monde, la multiplication des conflits armés, les violations multipliées du droit international et la grande détresse des peuples face à la rapacité du capital et de ses représentants appellent à toujours plus de vigilance et d’unité des peuples dans le respect de leur souveraineté.

Pierre LAURENT, sénateur et Secrétaire National du PCF Il s’agit d’en finir avec la domination des logiques capitalistes, de promouvoir des solidarités nouvelles, de restaurer les peuples dans leurs droits inaliénables et souverainetés, de travailler à un monde de biens communs. La France a un rôle déterminant à jouer dans ce contexte.

Jean-Pierre Chevènement Res Publica Ravi de contribuer à cet événement et propose de vous faire parvenir un message.

Alain BRUNEEL (59)

Laurence TRASTOUR-ISNART (06)

Vous envoie tout son soutien pour cette belle initiative.

Vous confirme sa présence à l’événement.

Union Pacifiste Nous vous remercions pour votre invitation aux Etats généraux de la Paix. C’est en effet un problème crucial aujourd’hui. Maurice MONTET

Nous avons aussi reçu des réponses de :

Maires : AGASSE Thierry St Julien de Concelles (44), AUDI Antoine Périgueux (24), BARRE Stéphane Oissel sur Seine (76), BERNARD Laurence Le Pec (78), BOURGET Jean-Claude Mauges sur Loire (49), DARAGON Nicolas Valence (26), DAVID Michel Couzeix (87), DE LA RONCIERE Grégoire Sèvres 92, DERRIEN Yves Eu (76), DESTROST Bernard Cuges les Pins (13), DILE Christophe Chemillé en Anjou (49), DUMOULIN Pierre-Yves Rosny sur Seine (78), EUGENE Sébastien Château-Thierry (02), FISCHER David, Dombasle (54), FRELAND Jean-Claude, Adjoint au Maire Versailles (78), GALLOT Didier Les Sables d’Olonne (85), HAMON François, St Martin des champs (29), HEBE Jean-Pierre, Longuenée en Anjou (49), HEINRICH Michel Epinal (88), HUMMEL Christiane La Valette (83), IDRAC Francis Isle Jourdain (32), Christian LECERF Darnetal (76), J-Marc BOUFFARD St Georges de Didonne (17), Olivier BELLEC Trégunc (29), , MARTIN Marie-Annick Questembert (56), MARTINET Mario Berre l’Etang (13), MELLINGER André Figeac (46), Mme RIVIERE, Adjointe au Maire de Trégunc (29), MORTELETTE Nadine Anhiers (59), OSTA-AMIGO Laurence La Tremblade (17), PICARD Eric, Gournay en Bray (76), RABY François Jarnac (16), RIO Philippe Grigny (91), ROUBAUD Jean-Marc Villeneuve les Avignon (30), SCHIAVETTI Hervé, Arles (13), SOURISSEAU Sylvie, Brissac-Quincé (49), SULLI Renzo, Echirolles (38), WOLF Etienne, Brumath, Vice-président du Conseil départemental 67, ZIEGELMEYER Laurent, Adjoint au Maire de Choisy le roi (94). MAGNIER Pierre Président FNACA 94 ;

Cécile PEYRON (77) Mme Michèle Peyron très intéressée vous confirme sa venue.

Paris - 21 avril 201

Ensemble

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Paix

heures 21 avril - 14 avail Tr du se Bour ple m 29 Bd du Te S RI PA 3 7500 ique bl pu Ré : Métro

2, place du Mérid 2 ien - 94807 VILLE JUIF CEDEX

Tél. 01 42 11 11 11

Imp. Rivet Presse

20 - LE RÉ RRÉV RÉVEIL É EIL - SUPLLÉMENT AU N°° 84 88455 - JU JJUIN IN 2018

8

Etats Généraux

de la

Parlementaires : BIGOT Joël 49, BILLON Annick 85, BOCKEL Jean-Marie 68, BOUCHET Gilbert 26, BRAUN-PIVET Yaël 78, CAMBON Christian 94, DELATTRE Nathalie 33, DURANTON Nicole 27, FONTENEL-PERSONNE Pascale 72, GIRAUD Joël 05, GOULET Nathalie 61, GUEREL Emilie 83, JEGO Yves 77, LAGARDE Jean-Christophe, 93, LE GRIP Constance 92, MAIRE Jacques 92, MOTIN Cendra, 38, PETIT Frédéric, Député des Français établis en Allemagne et Europe Central, RILHAC Cécile, 95, PUPPONI François 95, RUBIN Sabine 93, RUPIN Pacôme 75, TROENDLE Catherine 68, SAINT-PAUL Laetitia, 49.

- Fax. 01 42 11 11 10

Edition - Limoge

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arac.nationale@o

range.fr

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aix@gmail.com


Anne-Laurence PETEL (13)

Jean-Luc GLEYZE (33) En cette année du centenaire, la multiplication des conflits et des actes de terrorisme à travers le monde nous démontre que le combat pour la paix reste plus que jamais d’actualité. Je tiens à ce titre à saluer votre engagement depuis maintenant plus d’un siècle pour la défense des droits des anciens combattants, pour la paix et la solidarité entre les peuples, pour promouvoir les idéaux républicains qui sont le socle de notre société. Il n’y a aucune fatalité à la guerre. Comme le dit Paul Vaillant-Couturier : « L’intelligence défend la paix. L’intelligence a horreur de la guerre ». Il est donc toujours temps pour des femmes et des hommes intelligents, épris de paix, d’agir pour construire la paix mondiale, dans le respect et l’amitié entre les peuples. Il en va également de notre responsabilité envers les générations futures. Notre génération qui a connu la guerre, y compris sur le continent européen, a le devoir de préserver et de transmettre la mémoire de notre histoire. Je me retrouve et m’associe pleinement à votre combat.

Je tenais à vous assurer de mon soutien. Les actions de l’ARAC, au cours de son siècle d’existence, témoignent d’unengagement profondément humaniste et pacifiste. J’y suis sensible, particulièrement aux jeunes générations, la paix n’est jamais acquise : elle se construit et s’entretient. Aussi comptez sur mon appui pour promouvoir ces Etats Généraux de la Paix ainsi que votre action dans le département.

Bérangère COUILLARD (33) Vous féliciter pour votre participation active au développement d’une paix durable dans le monde. En effet, dans une période de crise internationale, il est indispensable d’œuvrer pour la paix et la tolérance. Je souhaite vous apportez tout mon soutien dans l’ensemble des projets que vous portez en ce sens.

Pierre BELL-LLOCH (94)

Josiane CORNELOUP (71) C’est avec un grand intérêt que j’ai pris connaissance de cette initiative et reste ouverte aux sollicitations ultérieures que vous pourriez me faire parvenir.

Baccarat (54) Qu’il est difficile de revivre ces moments où la guerre a pris sur nos valeurs fraternelles, bien que nombre de témoignages attestent de la solidité de ces liens, même en période de bataille. L’homme doit tirer des enseignements de ces tristes événements nationaux et internationaux. Nous soutenons avec convictions les objectifs majeurs fixés par l’ONU à l’issue de la seconde guerre mondiale. Il est de notre devoir d’apporter notre pierre à l’édifice.

Christian GEX maire, représenté par Claude LINDER adjoint au maire et Yves MANGEMATIN conseiller municipal. Danielle DAR, première adjointe maire de Besançon (25), Jean-Luc MOUDENS, maire de Toulouse (31), André KLEIN, maire de Savenay (44), Benoit SIMIAN, député 33, Christelle MORANÇAIS, présidente du conseil régional des pays de la Loire (42), Carole DELGA, Présidente de la région Occitanie, Sylvie CARREGA, conseillère départementale, adjointe au maire de Marseille (13), Monsieur BENEVENTI, maire d’Ollioules (83), Martial SADDIER, député de la Haute-Savoie, Denis THURIOT, maire de Nevers (58) et Corinne MANGEL, adjointe, Lionel QUILLET, premier vice-pré-

Jean-Luc WARSMANN (08) Les Etats généraux de la paix, témoignent de la vigueur de cet engagement. Elu d’un département qui, a été fortement éprouvé par les guerres, je ne puis qu’être sensible à l’enjeu majeur de la paix, qui ne va pas, du reste, sans la réconciliation des peuples.

Maina SAGE (Polynésie française) Mme la députée Maina Sage souhaiterait que je la représente pour les Etats généraux de la Paix. Dr Raimana LALLEMANT-MOE (collaborateur parlementaire)

Je souhaitais manifester tout mon soutien. Vous avez raison, la paix reste un combat quotidien, elle passe par l’acceptation de l’autre dans ses différences, l’échange et le progrès social partagé.

Bellerive-sur-Allier (03))

Nous tenons à vous féliciter pour cette initiative remarquable, tant le souci de préservation de la paix tellement fragile est d’actualité aujourd’hui. De notre côté, nous nous efforçons, dès que nous le pouvons, d’insister sur l’importance du devoir de mémoire. Nous vous renouvelons toute notre reconnaissance pour votre engagement au bénéfice des générations futures.

sident du département 17, Jean-Louis CHARDONNEAU, maire de Bruxerolles (86), François ZOCCHETTO, maire de Laval (53), Sébastien LEROY, maire de Mandelieu (06), Gérard LONGUET, sénateur, Marie RUCINSKI-BECKER, vice-présidente et Jean-Bernard MIGLIOLI, conseiller département de Draguignan (83), Line MALRIC, conseillère départementale de Blagnac (31), Fatiha AGGOUNE, vice-présidente en charge de la jeunesse, conseil départemental 94, Christophe CHOSEROT, maire de Maxéville (54), Natacha BOUCHAR, vice-présidente conseil régional 92,

Jackie PIERRE, sénateur des Vosges, Pascale BOYER, députée Hautes-Alpes, Catherine DESPREZ, maire de Surgères (17) et Vice-Présidente du Département, le groupe Ensemble d’Ile de France, Fabienne PADOVANI et Vincent DANIS, conseil départemental 44, Frédéric LETURQUE, maire d’Arras (62), Charles GIRARDIN, conseiller régional Centre Val de Loire, Richard MALLIÉ, maire de Bouc Bel Air (13), Pascal BRINDEAU, maire de Vendôme (41), Sophie TAILLÉ-POLIAN, sénatrice 94, Dominique GROS, maire de Metz

LE RÉVEIL - SUPPLÉMENT SUPPL PLÉMENT AU N° 845 - JUIN 201 20188 - 21 20


LE RÉVEIL ÉTATS GÉNÉRAUX

Introduction au débat sur la Charte des Nations Unies (Extraits) Patrick Staat de l’A.R.A.C – Coordinateur des Etats Généraux

Au centre Patrick STAAT, ARAC coordinateur des Etats Généraux

Le refus d’affirmer les principes fondamentaux de la souveraineté des peuples, principes érigés en 1945 avec la Charte des Nations Unies, finissent toujours par être rattrapés de façons dramatiques par l’histoire. Combien de temps, les pays occidentaux prompts à parler de démocratie, de sanctions économiques et politiques, à organiser des blocus, vont-ils continuer à couvrir les pays qui financent des fanatiques. Quand ils ne les ont pas eux-mêmes financé, armé et formé. Il faut de la clarté, de la fermeté, des principes dans les rapports entre pays. Il convient de rappeler les conditions de la création de la Charte des Nations Unies. Au lendemain de la deuxième guerre, c’est l’Assemblée générale des représentants des pays impliqués qui adopta à San Francisco le 26 juin 1945 « La charte des Nations Unies pour l’organisation internationale ». Les USA se sont tout de suite efforcés d’en combattre tous les effets positifs. C’est dans ce but que fut créée l’Organisation de l’Atlantique Nord (OTAN) dont l’objet est d’assurer aux USA et aux grandes firmes mondiales, par tous les moyens possibles et particulièrement les moyens militaires, la maîtrise politique et économique des nations de la planète. Le rétablissement intégral du fonctionnement de l’ONU ne peut servir que les intérêts des peuples, donc la paix.

22 - LE RÉVEIL - SUPLLÉMENT AU N° 845 - JUIN 2018

Jusqu’en 1945, il n’y avait pas de Code des relations internationales. Les puissances fonctionnaient à coups d’alliances, de guerres et de traités de paix, se disputaient et se partageaient le pouvoir, les territoires, leurs peuples et leurs richesses. Il a fallu la tragédie de deux guerres mondiales pour qu’une conscience universelle se construise et décide enfin de mettre la guerre hors la loi. C’est la Charte des Nations Unies qui marque cette conscience. Il y a donc un devoir démocratique fondamental à connaître et faire connaître la Charte pour en imposer le respect et l’application et comme le propose Roland Weyl : « Ce devrait même être une matière scolaire ». Devant la crise qui traverse les pays capitalistes, la finance, les Etats-Unis avant tout et leurs alliés ont besoin de réorganiser le monde à leur profit. Cela suppose de faire taire les aspirations à plus d’indépendance et à plus de démocratie, de faire taire les aspirations d’autres grands pays, à jouer un rôle international à peser dans le concert des nations.

Cela suppose d’étouffer la souveraineté des nations car qui dit souveraineté des nations, dit souveraineté des peuples, ce qui est contraire à leurs intérêts. Il faut du courage politique. D’un côté une minorité s’enrichie honteusement, de l’autre la misère, les difficultés frappent le plus grand nombre. C’est cela qui a créé la grande dépression de 1929 et la montée du fascisme en Europe. C’est cela qui aujourd’hui se reproduit. Il faut remettre les choses à l’endroit, à commencer par respecter la souveraineté populaire et la souveraineté de chaque nation. Pour cela, il ne faut pas se renier, et avoir du courage dans le débat d’aujourd’hui. Dans les périodes les plus dures de son histoire, notre pays a su prendre ses responsabilités. N’attendons pas qu’un nouveau conflit mondial éclate. Une nouvelle guerre mondiale pour la planète risque de la faire disparaître. C’est pour cela que nous devons, avec tous ceux et toutes celles qui en sont conscients, à donner toute sa place à la Charte en tant que droit et moyen d’œuvrer à la bonne marche du monde. Rappeler ces principes, c’est contribuer à la conscience, à l’intelligence collective républicaine. C’est travailler à l’avenir de l’humanité.


VIE DE L’ARAC LE RÉVEIL

FNIC-CGT (Extraits) La question de la paix est pour nous une revendication, la première des revendications dans la mesure où, en temps de guerre, c’est la régression sociale dans tous les domaines et d’un autre côté la montée des profits comme l’ont prouvé les deux dernières guerres mondiales. C’est pourquoi notre Fédération des Industries Chimiques CGT a décidé d’organiser les 5 et 6 décembre prochains une conférence internationale sur la question de paix. Pendant la première guerre mondiale, l’utilisation du clore par l’armée allemande à Ypres, en Belgique, marque pour la première

fois le recours à des substances chimiques comme armes. C’est l’entreprise allemande Bayer qui développe un procédé de production en masse de l’ypérite. Les alliés découvrent une autre façon de produire l’ypérite 30 fois plus rapide. De 1915 à 1918, 125 000 tonnes de produits chimiques ont été

utilisés faisant 1,3 million de victimes, dont 100 000 morts dans d’atroces souffrances. On peut donc craindre qu’il existe toujours des stocks sur notre sol au mépris de la Convention. Le rôle des salariés et de leurs organisations syndicales n’est pas pris en compte dans la question du contrôle.

jourd’hui car elle n’est pas seulement un événement historique, mais un drame qui oblige à réfléchir sur les causes, les conséquences de toutes les guerres et sur les responsables.

lait fusiller les soldats qui s’y opposaient. Dimanche 7 avril 2019, à Chauny. Retenez cette date. Ce sera le centenaire du grand hommage populaire rendu à Jean Jaurès, militant de la paix, et premier exécuté pour l’exemple et l’inauguration du Monument en hommage aux fusillés pour l’exemple. Nicole Aurigny, Vice-Présidente

La Libre Pensée (Extraits) La Libre Pensée partage cette appréciation ; elle se réclame de l’antimilitarisme internationaliste et pacifiste. Nous exigeons l’arrêt des interventions militaires extérieures dans tous les pays et le retrait des troupes d’occupation. Nous défendons le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et non le droit des puissants à disposer des peuples. Nous dénonçons le « droit d’ingérence » qui n’est que le maintien de l’oppression coloniale. Depuis bien des années maintenant, nous agissons ensemble. Dans son livre « 14-18, les sacrifiés », Paul Markidès explique que la guerre de 14-18 nous interroge encore au-

La guerre a été la meilleure source de leurs profits. C’est pourquoi il fallait étouffer toute opposition à la guerre ; c’est pourquoi il fal-

Parti Communiste Français (Extraits)

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Faisons la paix ensemble

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En ce début de XXIe siècle, la mondialisation financiarisée, porteuse d’inégalités croissantes et entraînant de profondes régressions démocratiques, devient chaque jour davantage unemondialisation guerrière. Cette globalisation, s’avère aujourd’hui incontrôlable, générant chaos et instabilité grandissants. La légitimité des États se voit désormais mise en cause par le pouvoir croissant des marchés. Les plus importantes conquêtes sociales de l’après-guerre sont attaquées. La souveraineté des peuples, imbriquée à celle des nations, se révèle piétinée. Dispensé de timbrage Les nationalismes flambent de nouveau. Jusqu’au cœur d’une Europe où resurgissent extrêmes droites et forces xénophobes. rte Signez cette ca z-la postale et poste Des grandes puissances qui s’affranchissent de plus en plus du e quelle dans n’import droit international et de la légitimité de l’ONU. boîte aux lettres La bataille de la paix, de la justice, de la démocratie, du codéveloppement solidaire entre peuples et nations redevient un enjeu Monsieur Emmanuel Macron crucial pour les progressistes. 21-04-2018 Président de la République Le Parti communiste français entend s’y engager sans réserve. PARIS Palais de l’Elysée Il s’agit d’en finir avec la domination des logiques capitalistes, 55, rue du Faubourg Saint-Honoré de promouvoir des solidarités nouvelles, de restaurer les peuples 75008 Paris dans leurs droits inaliénables et souverainetés, de travailler à un monde de biens communs. etatsgenerauxpaix@gmail.com Faire avancer la reconnaissance des droits des peuples à déterminer librement leur destin.

Paix - P

LE RÉVEIL - SUPPLÉMENT AU N° 845 - JUIN 2018 - 23


LE RÉVEIL ÉTATS GÉNÉRAUX

Gérard MULLER Soufflons sur les voiles de l’espoir (Extraits) « Mais alors, dit Alice, si le monde n’a absolument aucun sens qui nous empêche d’en inventer un » a écrit Lewis Carroll. Partout l’homme est malheureux. Partout il pourrait être heureux ! Jamais les moyens d’être heureux n’ont été aussi développés Jamais les moyens de rendre plus malheureux n’ont été aussi « Bien » institués. Jamais autant d’hommes n’ont été aussi démunis alors que jamais les puissants n’ont été aussi puissants. L’arme, en apparence invisible, utilisée contre les peuples est l’arme de la pauvreté. La paix des peuples ne peut se construire qu’avec la destruction de cette pauvreté. « Guerre au château, paix dans les chaumières » selon le dicton des siècles passés. Aujourd’hui dans l’universalité des peuples, nous dirions « Guerre à la pauvreté, paix aux frontières » ! Ce monde, cette paix « Qui oscille au bord du gouffre » pour reprendre les mots de Jaurès. Si nous devons entrer, aujourd’hui, en résistance ce serait pour mieux cultiver la paix. C’est un jardin dans lequel trop de mauvaises herbes poussent depuis des années. Déclarer ou faire la guerre à un pays c’est prendre le risque de faire tomber les dominos un par un sur l’échiquier du monde. « La plus extravagante idée qui puisse naître dans la tête d’un politique est de croire qu’il suffise à un peuple d’entrer à mains armées chez un peuple étranger pour lui imposer ses lois et sa constitution. Personne n’aime les missionnaires armés… Les hommes de tous

les pays sont frères » disait Robespierre, il y a plus de 2 siècles. Oui, aujourd’hui, pour reprendre les mots d’Aragon : « La guerre a relevé son front de taureau ». Des crimes sont également commis au nom de la religion. Il faut combattre tous les fascismes qu’il soit civil, militaire et/ou religieux. La laïcité, par définition, respecte toutes les communautés religieuses. Les peuples ont leur propre Histoire nationale, tous les jours et donc chaque jour de l’année représente pour les peuples un phare, un clignotant de leur mémoire. Le devoir de mémoire n’est pas qu’un concept, une pensée. La transmission, c’est un mouvement, un relais, une action humaine qui agit. Le devoir de mémoire ne peut s’accomplir sans le droit de la mémoire. Tous ces droits n’existeraient pas sans l’intelligence humaine qui la porte. Je me joins à Henri Barbusse un des co-fondateurs de l’ARAC qui nous a enseigné « Qu’un homme est toujours vaincu mais tous les hommes sont invincibles. » Nous sommes des combattants de la paix, contre la pauvreté, mais aussi des combattants de l’éducation, de la culture et du monde associatif. Avec ces armes donc, construisons des ponts, construisons la paix ! Alors comme Éole, le dieu Grec des vents, soufflons, soufflons… Non pas sur les braises de feux mal éteints mais sur les voiles de l’espoir et nous verrons bien alors si « Le vent se lève » suffisamment fort et où les navires nous mèneront.

www.le-reveil-des-combattants.fr

FAISONS LA PAIX ENSEMBLE !

Aux quatre coins de la planète les conflits ouverts ou larvés se multiplient. Dans certaines régions, la guerre fait rage entraînant : violations des droits de l’homme et catastrophes humanitaires poussant des peuples entiers à fuir leur pays.

La souveraineté des peuples et des nations, leur droit à l’autodétermination sont constamment remis en cause. La course aux armements est relancée.

Il n’y a aucune fatalité dans la multiplication des conflits, elle est la résultante d’une conception de la société fondée sur la mise en concurrence, la domination, les inégalités, les servitudes des uns pour assurer aux plus riches le pouvoir. Des nations s’arrogent le droit d’imposer leur loi. Nous ne pouvons l’accepter.

Nous devons faire vivre la résolution du 25 septembre 2015 de l’ONU sur le développement durable.

Œuvrer pour la paix, c’est redonner tout son rôle à la Charte des Nations Unies (1945). Ses principes sont vitaux pour la préservation de la paix.

Monsieur le Président, nous exigeons :

• Le respect du droit international et de la Charte des Nations Unies,

• La signature et la ratification du Traité du 7 juillet 2017 visant à interdire l’utilisation et la prolifération des armes nucléaires,

• Que la France se retire de l’OTAN – structure illégale au regard du droit international – et qu’elle agisse pour sa dissolution,

Signature

• Que la France, conformément à ses valeurs républicaines, joue un rôle indépendant et efficace par le respect de la souveraineté des peuples et la construction de la paix.

Nom :

Prénom :

24 - LE RÉVEIL - SUPLLÉMENT AU N° 845 - JUIN 2018

Gérard Muller

LE RÉVEIL DES COMBATTANTS Fondé en 1931 par Henri-Barbusse Mensuel de l’Association républicaine des anciens combattants et victimes de guerre. Commission paritaire n° 0718-A 06545 ISSN N° 0751-6215 • Édité par les Éditions du Réveil des Combattants • SARL au capital de 45 734,41 € - Siret : 572 052 991 000 39 2, place du Méridien - 94807 Villejuif cedex - Tél. 01 42 11 11 11 - Fax. 01 42 11 11 10 reveil-des-combattants@wanadoo.fr • Tirage : 60 000 exemplaires • Gérant Directeur de la publication : Raphaël Vahé • Directeur délégué - Rédacteur en chef : Patrick Staat • Comité de Rédaction : Brigitte Canévêt, Hervé Corzani, Jean-Pierre Delahaye, Laurence Gorain • Crédit photos : Merci à eux : J. Muller, J. Lacire, JL. Giraudou, B. Contant, P. Brignoli. • Régie Publiciatire : HSP - Tél. 01 55 69 31 00 - contact@hsp-publicité.fr • Administratrice : Annick Chevalier • Conception graphique - Impression : RIVET PRESSE EDITION 24, rue Claude-Henri-Gorceix, 87022 Limoges cedex 9


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