Paris 18eme - le bonbon 11/2011

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Communiqué Marie Gall

© David B.

les bons shops

La Balançoire Un restau qui balance ! 6, rue Aristide Bruant, La Balançoire, un nouveau

avons une petite carte, mais nous la changerons

restaurant, vient d’ouvrir. Il fait entrer un concept

toutes les deux semaines », raconte Antonin Prion.

vieille France dans le XXIe siècle: le bistrot.

De quoi tenir en haleine les futurs habitués. Ensemble, ils ont redonné un coup de jeune au

Le bar trône devant la cuisine. Parquet, banquette,

concept bistrot. « J’ai toujours été attiré par ces

ardoises… les accessoires traditionnels apparte-

établissements », raconte Antonin Prion. Il en avait

nant à la mythologie des bars français. Et pourtant,

déjà monté un lorsqu’il travaillait au Sofitel… en

ici, l’ambiance ne rime pas avec nostalgie. « C’est un

Chine. « J’aime l’ambiance conviviale qu’on y trouve»,

bistrot classique avec une touche moderne », précise

assure-t-il. Frédéric Paulchartier, lui, s’est embar-

Antonin Prion, le gérant de La Balançoire. A peine

qué dans l’aventure. Après avoir fait des études de

entrés, les habitués des restaurants sont intrigués

communication, il est revenu à sa première passion,

par les tables : la queue des fourchettes est en lévi-

la cuisine. Il a repris ses études à l’école supérieure

tation… grâce à un aimant à l’avant du couvert. Les

de cuisine française Ferrandi, puis a travaillé chez

fauteuils anciens côtoient des revêtements chro-

Ducasse à la Tour Eiffel. Séduit par l’idée d’Antonin

més. Un mélange des genres qui crée une atmos-

Prion, il s’est lancé à son compte, « pour s’exprimer,

phère originale, assortie d’un concept surprenant : la

pour pouvoir faire une cuisine qui lui ressemble ».

possibilité de manger sur une balançoire. Une idée

Ouvert depuis une semaine, les clients affluent,

qui a donné son nom au restaurant.

séduits.

« On travaille un maximum de produits frais » explique Frédéric Paulchartier, le chef. Aidé de son

A quand votre tour sur La Balançoire ?

second, Joris Katakawa, ils préparent les plats à la minute. Un argument de vente dans l’air du temps. « Je veux faire une cuisine simple, honnête, originale », raconte-t-il. « C’est une cuisine bistrot, mais ça n’empêche pas les innovations, la découverte de

6, rue Aristide Bruant

nouvelles cultures. » Et la carte a de quoi faire sali-

Ouverture : du mardi au samedi (midi et soir)

ver. Au programme cette semaine : « foie gras, chut-

Tél. : 01 42 23 70 83

ney pomme-poire », « le filet de lieu noir et sa purée

facebook.com/labalancoire

de carotte », « le tiramisu aux brownies »… « Nous

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