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Le Défi Quotidien - Lundi 14 octobre 2013
FAITS DIVERS
Dans un village de l’Est
Une mère brutalise sa fillette de 4 ans
Tia portait des ecchymoses et saignait du menton lorsqu’elle a été découverte par la police de Brisée-Verdière. C’était aux petites heures du lundi 7 octobre. La fillette était enfermée dans la salle de bains. Sa mère a été arrêtée vendredi. Elle est passée aux aveux.
o mama finn batt mwa ek ene dibwa », a confié Tia [prénom fictif], 4 ans, aux policiers. Elle doit son salut aux voisins qui ont prévenu les secours, après avoir entendu les hurlements de Tia. Celle-ci aurait passé un mauvais quart d'heure aux mains de sa mère Oovashree A.. Les policiers ont alors découvert une bicoque « abandonnée ». En s'approchant, ils ont été intrigués par les pleurs d’un enfant. Une fois à l'intérieur, ils sont tombés sur la porte de la salle de bains, verrouillée de l'extérieur. Stupeur ! Tia était dans un état pitoyable. Elle portait des ecchymoses et saignait du menton. Questionnée sur place, la fillette a révélé en larmes, aux hommes de l’inspecteur Badal, placés sous la supervision du chef inspecteur Bansoodeb, qu’elle a été maltraitée par sa mère : « Mo mama finn batt mwa ek enn dibwa. » Elle a ajouté qu’elle était souvent battue pour des choses que sa mère ne trouvait pas bien. Cette fois-ci, elle a été punie pour avoir fait ses besoins au lit. Tia a alors été évacuée à l'hôpital de Flacq. Elle a reçu des soins et a été placée sous observation. La Child Development Unit (CDU) a ouvert une enquête et a pris l'enfant sous sa tutelle.
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« C'ÉTAIT DANS UN ACCÈS DE COLÈRE »
Depuis, la mère de Tia demeurait introuvable. Mais sa cavale a pris fin vendredi quand la police est parvenue à l’appréhender. Soumise à un
Les enquêteurs de la police de Brisée Verdière ont découvert la fille dans un état pitoyable dans la salle de bains.
interrogatoire, Oovashree A. est passée aux aveux. Cette mère de deux enfants, qui dit avoir un penchant pour la bouteille, a précisé qu'elle a agressé sa fille dans un accès de colère. Après avoir passé une nuit en détention policière, la mère de Tia a été présentée samedi devant la Bail and Remand Court (BRC) où une accusation provisoire de maltraitance d’enfant ["child illtreatment"] a été retenue contre elle. La police n’a
Soupçonnant son épouse d'infidélité
Il agresse sa femme et met le feu à ses vêtements
iran L., un mécanicien de 29 ans, a été arrêté par la police de Montagne-Blanche, jeudi soir. Lors d’une énième dispute avec son épouse, femme au foyer de 29 ans et mère d'une fillette de 2 ans, il l’aurait agressée avant de mettre le feu à ses vêtements et un drap. Kiran L. soupçonnait son épouse d'infidélité. « Mon épouse a eu une affaire avec mon père », lâche Kiran L. aux policiers lors de son arrestation. Jeudi vers 22 heures, une dispute a éclaté entre le mécanicien et son épouse Jenita [prénom fictif]. Dans un état second, Kiran L. faisait des allégations à l'effet que son épouse entretiendrait une relation avec son père de 57 ans. Kiran L., qui vit à l’étage, aurait alors traîné Jenita par les cheveux jusque dans la cour. « Je dormais quand soudain j’ai entendu des cris et des jurons. J’ai alors vu mon frère donnant des coups de poing à ma belle-sœur », raconte le frère benjamin. Ainsi, le père, chauffeur de profession, s’est interposé pour défendre sa belle-fille. Il devait aussi gifler son fils pour le ramener à l’ordre. Le mécanicien serait devenu encore plus furieux. Il s’est rué dans la maison et a sorti des vêtements de son épouse, valant Rs 25 000, un drap. Il les aurait regroupés dans la cour avant d'y mettre le feu.
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Entretemps, la police de Montagne Blanche a été prévenue. Arrêté et interrogé par les policiers, Kiran L. est passé aux aveux. Il a expliqué qu’une liaison serait à l’origine de la dispute entre son épouse et lui. Et c'est dans un accès de colère qu'il a agi ainsi. Après une nuit en détention policière, Kiran L. a été présenté devant le tribunal de Flacq pour son inculpation. Il a dû casquer une caution pour bénéficier de la liberté conditionnelle. Le frère cadet de Kiran L, lui, balaie toutes les allégations contre leur père : « Mon père est un Dieu pour ses enfants. Au contraire, il estime Jenita comme sa propre fille. Kiran a l'habitude de raconter des bêtises après voir pris quelques verres. » Kiran L. et Jenita sont mariés depuis trois ans.
pas objecté à ce qu'elle soit en liberté conditionnelle. Mais Oovashree A. n’ayant pu régler une caution de Rs 5 000, reste en cellule policière. La CDU a aussi pris en charge le fils d’Oovashree A, âgé de 3 mois. Et le père de Tia a été autorisé à rentrer chez lui après avoir été entendu par les enquêteurs. L'enquête se poursuit. Preity Ramessur p.ramessur@defimedia.info
ELLE S'IMMOLE À CAUSE DE SON EX-COPAIN
La santé de la éliore collégienne s'am admise en
et Brûlée au troisième degré ans, domiciliée 18 de te clinique, l'étudian ilhems, se remet dans les hautes Plaines-W tenté de mettre fin à graduellement. Elle avait bre tôt jeudi vers 2 ses jours dans sa cham tel geste après que heures. Elle a commis un R., 23 ans, aurait son ex-petit ami, Nashvik photo compromettante menacé de publier une l Facebook. Au cas d’elle sur le réseau socia remettre Rs 75 000. contraire, elle devait lui par la police samedi. Il Nashvik R. a été arrêté a été présenté devant est passé aux aveux. Il Port-Louis où une la cour correctionnelle de « breach of accusation provisoire de ication Technologies Information and Commun e lui. Le suspect reste Act » a été retenue contr . en détention préventive
Le CEO de Kross Border attendu au CCID cette semaine Jaye Jhingree, CEO de Kross Border, qui est attendu au CCID cette semaine, devrait être interrogé sur des allégations d’usage de faux pour des transactions s’élevant à $ 8 milliards (Rs 240 milliards). Cette compagnie est spécialisée dans l’offshore. Deux de ses employés, Nasreen Adam Essack et Sharmil Dhanraj Shah, arrêtés en mars dernier, avaient été inculpés pour complot. Ceci après les allégations de l’homme d’affaires indien. Par ailleurs, Jaye Jhingree fait aussi l’objet d’une demande d’information de la part de l’Asset Recovery Commission.