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La situation du développement industriel
Le secteur du développement industriel occupe une place capitale d’autant qu’il est considéré comme l’un des piliers de la diversification de l’économie.
La part du secteur industriel hors pétrole dans le PIB est passée de 5% en 2011 à 10% en 2017, pour une valeur cible de 15%. Pour ce qui est du nombre de zones industrielles créées, la zone industrielle de Maloukou reste la seule à avoir vu le jour. S’agissant du nombre d’industries agroalimentaires, il y a eu une évolution de deux industries entre 2011 et 2017, alors que la cible était de douze. Par contre, le nombre d’industries implantées a connu une augmentation considérable, de deux en 2011, il est passé à vingt-six en 2017, pour une cible fixée à cinquante. Le nombre des porteurs de projets assistés est passé de 200 en 2013 à 900 en 2017 pour une cible de 1000.
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Dans le souci de garantir la pérennité de leurs investissements et favoriser leur émergence, une grande attention est accordée depuis plusieurs années, au cadre général dans lequel se déroulent les activités productives.
Le Congo est en face d’un défi majeur, l’amélioration du climat des affaires et la diversification de son économie.
Le Chef de l’Etat a souligné vouloir s’appuyer sur l’agriculture, avec pour autre défi l’industrie et la relance du chemin de fer pour sortir du tout-pétrole. Le Plan national de
Développement (PND)2022-2026 concentre les ressources d’investissement au financement des projets qui concourent à la diversification économique en priorisant l’agriculture, l’industrie, les nouvelles technologies de la communication, les zones économiques spéciales, le tourisme et l’entretien routier. Les zones économiques spéciales (ZES) devraient être toutes mises en activité afin d’attirer les investissements. Le gouvernement congolais a lancé les travaux de construction d’une nouvelle raffinerie du brut à Fouta, près de PointeNoire, la capitale économique du Congo. Elle aura une capacité annuelle de 2,5 millions de tonnes et devrait créer 5 000 emplois. Avec la raffinerie en construction, la ZES de Pointe-Noire pourrait avoir un impact réel sur la réduction du chômage. S’agissant de la zone économique spéciale de Brazzaville, le démarrage sous peu des activités du parc industriel et commercial de Maloukou Tréchot devrait créer des opportunités d’emploi. Ce parc qui compte une quinzaine d’usines devrait être géré par un développeur national ou étranger. Enfin, le gouvernement a, dans le but de faciliter le développement de l’industrie du tourisme et des loisirs, conçu une stratégie fondée sur un dispositif juridique dans le cadre de la réglementation du secteur.