Maria Terremoto • Perrate • Pepe Torres • Nazaret Reyes |Soirée dynasties gitanes

SOIRÉE DYNASTIES GITANES

Au sud-ouest de l’Andalousie, le long des rives du Guadalquivir, entre Séville, Jerez de la Frontera et Cadix, existent un triangle mythique du flamenco, des familles flamencas gitanes qui ont marqué l’histoire du flamenco. Dans ce programme DYNASTIES GITANES, trois descendants des grandes familles flamencas du sud de l’Andalousie se produisent sur une même scène.

On voyagera à Jerez aux côtés de Maria Terremoto, Utrera avec Tomas de Perrate et Moron de la Frontera avec le danseur Pepe Torres et la danseuse Nazaret Reyes.

MARIA TERREMOTO

À PROPOS DU SPECTACLE

Un siglo de cante (40 min)

“Les choses que je fais de lui (Mojama) ressortent de temps en temps”, a déclaré Terremoto de Jerez en 1972. Il était le neveu de Juan Mojama, et de Juan Fernández Valencia « Juan Soleá ». Tout a commencé dans la maison dite « Los Rincones » au début du XXe siècle, et à partir de là, un siècle de danse, de jeu de guitare et surtout de chant gitan.

Dans la famille « Los Rincones », hommes et femmes jouent, chantent et dansent. C’est une philosophie de vie liée à la nécessité de survivre dans les moments difficiles.

Dans cette proposition, la jeune chanteuse de Jerez, proclamée par les médias « La princesa del cante jondo », entreprend un voyage dans la mémoire de ses ancêtres, faisant entrer le chant de ses prédécesseurs dans ce siècle, en lui donnant la fraîcheur de ses vingt ans, mais sans jamais s’écarter de la ligne orthodoxe marquée par le feu de son sang.

María Terremoto ressent le flamenco comme quelque chose qui lui est propre et inné. Très jeune, elle écoutait chez elle les échos des artistes les plus importants de Jerez, qui passaient des nuits blanches à partager leurs expériences avec son père Fernando.

Celui-ci la sollicite à l’âge de 9 ans, pour monter sur les planches de son club de flamenco et marquera sans le savoir l’adieu définitif de son père à la scène. À 14 ans, María fait des apparitions dans les clubs de Jerez. Sa consécration en tant que chanteuse à la Biennale de flamenco de Séville en 2016, marque le début d’une tournée à succès.

Elle reçoit le prix Cruzcampo de la meilleure performance au Festival La Isla Ciudad Flamenca, le prix Young City de Jerez 2019 et le prix New Creators 2019 du Secrétariat gitan. En 2020, elle présente avec grand succès à la Biennale de flamenco de Séville son spectacle Poesía eres tú, hommage à Gustavo Adolfo Bécquer à l’occasion du 150e anniversaire de sa mort. Elle entame alors une tournée de cinquante représentations sur le territoire espagnol, passe en 2022 par l’Expo de Dubaï, puis New York, Miami et Chicago, est nominée aux Odeón Awards en tant qu’artiste révélation du flamenco.

DISTRIBUTION ET MENTIONS DE PRODUCTION

Chant María Terremoto

Guitare Nono Jero

Palmas Manuel Cantarote, Juan Diego Valencia

À PROPOS DU SPECTACLE

Tres Golpes (45 min)

Tres golpes est l’engagement radical de Perrate dans le présent de son nom de famille. Perrate signifie à l’origine «pur», ce qui n’a rien à voir avec le sang, la tradition ou la lignée. Puro est lié à la forme.

Tres Golpes est à l’origine un «fandango» (style musical d’origine andalouse) de rue de Los Gaiteros de San Jacinto, un groupe colombien qui s’inscrit dans la tradition de la musique africaine apportée par les esclaves et les nombreux affranchis de la région du Pacifique. Pour Perrate, il s’agit également d’une proclamation, qui ordonne les différentes propositions de cette œuvre. Tres Golpes est constitué de chants bruts et sans ornement empreinte d’une approche personnelle.

Descendant d’une des grandes dynasties de chanteurs flamenco gitans, Tomás De Perrate a d’abord aimé le rock. Sa voix métallique et perçante permet de l’identifier dès les premières notes, ainsi qu’une présence indéniable et un sens inné du swing. “Sa voix exceptionnelle, archaïque et si moderne, semble pouvoir dépasser tous les mystères, déchiffrer les énigmes, communiquer avec un ailleurs” - Chantal Maria Albertini (FlamencoWeb)

DISTRIBUTION ET MENTIONS DE PRODUCTION

Voix Perrate

Guitare et chœur Paco de Amparo

Percussion et chœur Antonio Moreno

Clavier électrique, piano, guitare basse et cœur Jesus Bascón

El baile de PEPE TORRES ET NAZARET REYES À PROPOS DU SPECTACLE (1h)

Le flamenco a mille visages et beaucoup de registres, mais nous présentons ici un peu de cette source primordiale à partir de laquelle des dizaines de petites rivières ont coulé dans des directions différentes. La danse gitane est présentée à l’état pur, naturelle. Pepe Torres par son talent, mais aussi par son humilité possède une personnalité aussi magnétique que sa danse et Nazaret Reyes est frénétique, très percutante et toujours avec une émotion à l’intensité maximale.

Pepe Torres est un danseur gitan, appartenant à une famille d’artistes flamenco. À 11 ans, il commence son apprentissage de la danse avec des maîtres tels que Farruco et Rafael « El Negro ». Sa carrière s’est consolidée lorsqu’il a formé sa propre compagnie avec laquelle il a présenté son spectacle « Así Baila Morón », qui a été présenté à deux reprises à la Biennale de Séville 2004, ainsi que dans le cycle « Bienal Solidaria », où il a dansé pour les prisonniers de Séville. Depuis, Pepe Torres participe à des festivals nationaux et internationaux, connaît un grand succès et reçoit de nombreux prix (Prix de la critique, Madrid, Prix du meilleur spectacle de l’année).

Nazaret Reyes est une danseuse gitane, elle a commencé à danser sous la direction de sa mère Juana Amaya à l’âge de 4 ou 5 ans. Elle a participé à de grands festivals internationaux et à des tournées avec sa mère, dans des théâtres tels que le Irvine Barclay Theatre en Californie, le Festival de Flamenco au Nouveau Mexique (Albuquerque), Santa Fé, Mont-de-Marsan en France ou le Festival de Jerez. Elle a participé au premier festival Carmen Amaya au théâtre Coliseum de Barcelone dans le spectacle «Amaya», « Más allá de las sombras permitidas »

sous la direction de José Luis Ortiz Nuevo, au gala de remise des prix Giraldillos au théâtre Lope de Vega.

DISTRIBUTION ET MENTIONS DE PRODUCTION

Danse Pepe Torres, Nazaret Reyes

Guitare Ramón Amador

Chant Manuel Tañé, El Pechuguita, Manuel de La Nina

Son Angel Olalla

Lumières Alfredo Vique

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Dim 25.06 · 16h

JOSE MANUEL ÁLVAREZ Bailes Colaterales

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