L'ART-VUES | N°OCTOBRE-NOVEMBRE 2023

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NUMÉRO SPÉCIAL • RENTRÉE CULTURELLE

Eid Adawi • MILK de Bashar Murkus Projet lauréat - Montpellier 2028 Biennale des arts de la scène en Méditerranée à Montpellier

DOSSIER

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OCTOBRE - NOVEMBRE 2023

Montpellier, candidate au titre Capitale européenne de la Culture 2028



J. Lennon par Marc Duran

Foire Art Montpellier Du 16 au 19 novembre 2023



NUMÉRO SPÉCIAL RENTRÉE CULTURELLE

Le grand nettoyage

L'ÉQUIPE.

ÉDITO.

Le monde de l’édition est en ébullition depuis la polémique survenue récemment quand le Canadien Kevin Lambert, un des auteurs en lice pour le prix Goncourt avec son roman Que notre joie demeure, s’est flatté d’avoir travaillé avec un « sensitivity reader » lors de l’écriture de son livre. Un autre écrivain en course pour le Goncourt, Nicolas Mathieu, a (ou)vertement critiqué ce recours à un nouveau mode de relecture de plus en plus courant aux EtatsUnis et désormais adopté en Europe même s’il y reste amplement minoritaire. Dans l’édition anglo-saxonne où ils sont présents depuis plusieurs années, on nomme « sensitivity readers » ces relecteurs d’un

œuvres. Eclairages qui ne lui sont guère favorables dans sa relation aux femmes notamment. Tout comme sont remises en cause les représentations chez de nombreux peintres de nymphes et de satyres gambadant joyeusement, surtout les seconds, dans une nature aimablement complice de ce qui s’appelle des viols, pour appeler un chat un chat. Faut-il séparer l’œuvre de l’auteur et l’histoire de l’art passerait-t-elle désormais par les éléments biographiques ? Le débat existe depuis longtemps qui consiste à savoir si l’identité de celui qui fait est plus importante que ce qui est fait. Le phénomène de peopolisation de ces deux dernières décennies n’est sans doute pas étranger à ce genre de procès. La remise en cause des œuvres d’art en raison des comportements de leurs auteurs, au cinéma comme en peinture ou littérature, est

type nouveau dont la définition la plus commune (Wikipédia) est la suivante : « « lecteur en sensibilité » ou démineur éditorial, personne chargée par un auteur ou une maison d'édition d’examiner une œuvre littéraire avant publication en vue de débusquer des contenus pouvant être perçus comme choquants, offensants ou porteurs de stéréotypes ou de biais, et de rédiger un rapport avec des suggestions de réécriture. » À prescrire ou à proscrire ces « sensitivity readers » ? Certains voient en eux des conseillers pertinents à l’écoute des évolutions de la société alors que d’autres les désignent comme de véritables censeurs. Littérature sous presse ou sous pressing ? La question se pose en même temps que celle de la responsabilité de l’écrivain et de sa liberté de création. Cette passion nouvelle pour le « nettoyage » des textes littéraires trouve un écho dans le monde de la peinture. Alors qu’on célèbre le cinquantenaire de la mort de Picasso, des voix s’élèvent pour réclamer des éclairages plus personnels au visionnage de ses

aujourd’hui librement discutée. Que cela plaise ou non, on ne peut ignorer l’évolution, ou la régression, des mentalités afin d’éviter que le monde ne se défasse un peu plus et que ne s’effiloche en même temps le contrat social qui est le régulateur des sociétés démocratiques. Le risque étant toutefois d’aboutir à un art purgé de toutes les tensions qui traversent notre monde, un art hygiénique dépourvu d’aspérités et de nécessaires provocations. Combien d’œuvres en effet ont fait scandale avant de passer à la postérité ? Qu’on déboulonne la statue du grand méchant homme soit, mais de là à brûler son œuvre il y a un autodafé qu’on n’allumera pas. Sans compter que s’il ne fallait montrer que les œuvres d’artistes dont les vies furent ou sont irréprochables parions qu’on risquerait de s’ennuyer ferme dans les musées, les galeries, les cinémas, les théâtres et les cercles de lecture. Luis Armengol Rédacteur en chef

Sarl Medi’Art Communication Immeuble l’Arbre Blanc. 1 Place C. Colomb 34000 Montpellier Tel. 04 67 12 06 00. contact@lartvues.com Directeur de la publication : Stéphane Jurand Direction commerciale : Philippe Pech Rédacteur en chef : Luis Armengol Chargée de la rédaction : Eva Gosselin Rédaction : BTN, Marie-Jo Latorre, Marilyn Beaufour, MCH Développement : Dominique Dupland-Ychou Administration commerciale et abonnements : Christine Jurand Alternante en gestion : Laura Duarte Réalisation : K Y A H, Francis Duval Impression : Rotimpress - Diffusion : BMC Diffusion Dépôt légal à parution - Magazine gratuit - ISSN 1164-7531 Édition et régie publicitaire : Médi’Art Communication (Sarl au capital de 27000€) RCS Montpellier B384662599 N° 10/2023

À la une : MILK de Bashar Murkus Projet lauréat - Montpellier 2028, Biennale des arts de la scène en Méditerranée à Montpellier (page 79)

Les manuscrits et documents envoyés ne sont pas rendus. En aucun cas, le journal est responsable des documents qui lui sont confiés. Toute reproduction même partielle des articles et illustrations parus dans ce numéro est interdite, sauf autorisation préalable et écrite de la direction. Les articles insérés n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs. ©

Eid Adawi


6. DOSSIER Montpellier, une candidature capitale

24.

83.

Saisons 2023 / 2024

L'art de soutenir la création contemporaine

55.

91.

Marie Antunes L'Atelline, Juvignac

d'automne

58.

92.

Jackie Surjus-Collet Théâtre de l'Archipel Perpignan

Didier Vesse Foire méditerranéenne des arts contemporains, Montpellier

77.

114.

d'automne

Claude Viallat, Carré d'art, Nîmes

DOSSIER

ENTRETIEN

ENTRETIEN

FESTIVALS

78.

ENTRETIEN

Nathalie Garraud & Olivier Saccomano Biennale des arts de la scène en Méditerranée

CAHIER RÉGION

EXPOSITIONS

ENTRETIEN

ENTRETIEN

122. ENTRETIEN Gilbert Ganivenq & Sandra Christelle Massounga, Le Réservoir Montpellier


inscrite


montpellier 2028 DOSSIER

UNE CANDIDATURE CAPITALE

Après Paris en 1989, Avignon en 2000, Lille en 2004 et Marseille en 2013, Montpellier, Capitale européenne de la culture en 2028 ? 6


DOSSIER MONTPELLIER 2028

dernière ligne droite pour la candidature

Le 31 mars 2022, Michaël Delafosse, Maire de Montpellier et Président de Montpellier Méditerranée Métropole, annonçait la candidature de Montpellier au titre de Capitale européenne de la culture 2028. À ses côtés, François Commeinhes, Maire de Sète, Président de Sète Agglopôle Méditerranée s’engageait également, accompagné par les communes de Lunel, Agde, Pézenas et du Grand Pic SaintLoup. Aujourd’hui, 155 communes soutiennent la candidature. Un projet inédit pour la ville, et une large partie du territoire héraultais, dont l’issue sera connue au mois de décembre. À quelques semaines d’un dénouement qui sera décisif pour tout le territoire, nous avons voulu mettre un coup de projecteur sur la candidature de Montpellier et de donner la parole à ses principaux acteurs.

5 QUESTIONS AUTOUR DE LA CANDIDATURE Qu’est-ce qu’une Capitale européenne de la culture ?

C’est en 1985 que l’actrice Melina Mercouri, alors ministre grecque de la Culture, évoque l’idée de mettre en avant un pays européen et ses richesses culturelles. Deux ans plus, en 1987, elle est soutenue par Jack Lang, son homologue français, et Athènes devient la première « ville européenne de la culture ». Puis, en 1999, l’appellation change et devient « capitale européenne de la culture ». Chaque année, deux villes, au moins, se partagent le label : l’une issue d’un « ancien » État membre, l’autre d’un « nouveau ». Il peut s’y ajouter une troisième ville d’un pays non-membre de l’UE. La France et la République Tchèque ont été désignées pour 2028. Créé par la Commission européenne, le but de ce label est de « mettre en valeur la diversité de la richesse culturelle en Europe et les liens qui nous unissent en tant qu’Européens ». Il s’agit donc pour les villes sélectionnées de mettre en avant leur patrimoine, leurs richesses culturelles à travers l’organisation d’une multitude d’événements culturels durant l’année. Quatre villes françaises ont déjà été labellisées Capitale européenne de la culture : Paris (1989), Avignon (2000), Lille (2004) et Marseille (2013).

Qui choisit les villes lauréates ?

La désignation d’une Capitale européenne de la culture est un long processus qui commence six ans avant l’événement par un concours national. La sélection se fait en deux étapes. La première consiste en tour de présélection parmi lesquelles un jury choisit une liste restreinte de villes. Un second tour permet ensuite de désigner officiellement la ville après un nouveau passage devant le jury. Le jury qui désignera, pour la France, la Capitale européenne de la culture est composé de douze membres. Il s’agit de directeurs de festivals ou de fondations culturelles, membres de gouvernements européens ou de la Commission européenne, critiques d’art, président d’organisation à but non lucratif dans le secteur culturel.

Qui sont les autres villes candidates ?

Quelles sont les retombées pour la ville choisie ?

Les retombées sont multiples. Il y a d’abord les retombées médiatiques. La ville bénéficie alors d’un énorme coup de projecteur à l’échelle européenne et même mondiale. Son patrimoine, son dynamisme culturel sont ainsi largement remarqués. Ensuite, il y a les retombées économiques. Les villes labellisées bénéficient de fonds du programme « Europe Créative » doté d’un budget de 2,5 milliards d’euros sur la période 2021-2027. Mais cela ne s’arrête pas là. La ville voit également sa fréquentation touristique augmenter. Le titre permet également d’attirer les investissements et de créer de nouveaux emplois. En 2013, Marseille était désignée Capitale européenne de la culture sous le nom « Marseille-Provence ». Cette année-là, le territoire a reçu la visite de 11 millions de touristes, avec une hausse de 21% de la clientèle étrangère dans l’hôtellerie. Le MuCem, créé pour l’occasion, a attiré 1,8 million de visiteurs et trois quarts des Français ont entendu parler d’un rendez-vous ou d’un lieu du programme. Enfin, Marseille-Provence a été cité 11 000 fois dans les médias, dont 19 % dans la presse internationale. Des chiffres qui illustrent l’engouement populaire et médiatique pour une telle manifestation.

Quand sera désignée la Capitale européenne de la culture 2028 en France ?

Commencé en décembre 2021 avec l’avis de concours et l’appel à candidature lancés par le ministère de la Culture français, le processus se terminera par l’annonce de la ville lauréate au mois de décembre 2023. Après l’annonce des villes présélectionnées, le 3 mars dernier, par le jury, les territoires retenus ont eu plusieurs mois pour clôturer leur dossier de présentation. La semaine du 4 décembre, le jury se déplacera dans les quatre villes : Bourges, Clermont-Ferrand, Rouen et Montpellier. La semaine du 11 décembre, le jury se réunira et annoncera quelle ville française sera Capitale européenne de la culture 2028.

Montpellier fait partie du groupe des quatre villes présélectionnées après le premier tour de la candidature, le 3 mars dernier. À ses côtés, Bourges, Clermond-Ferrand et Rouen sont également en compétition.

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DOSSIER MONTPELLIER 2028

Entretien avec

Michaël DELAFOSSE PRÉSIDENT DE MONTPELLIER MÉDITERRANÉE MÉTROPOLE, MAIRE DE LA VILLE DE MONTPELLIER

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Ludovic Séverac

Réunissant 155 communes héraultaises, la candidature de Montpellier au titre de Capitale européenne de la culture 2028 est un projet d’ampleur mené par son maire, Michaël Delafosse. Dans cet entretien, l’élu revient sur la genèse de cette candidature, la dynamique politique et culturelle qu’elle a favorisé sur le territoire et sur ce que pourrait apporter ce label à Montpellier. Pour rappel, avant de lancer la candidature de Montpellier au titre de Capitale européenne de la culture 2028, cela faisait longtemps que vous aviez l’idée en tête.

Jeudi 31 mars 2022, déjà l'unité autour de la candidature

Quelle en est la genèse et comment s'est déroulé le processus qui a mené à cette candidature ? Montpellier a un héritage culturel fort, très présent dans l’esprit des habitants : son effervescence, sa richesse associative, ses artistes, ses festivals d’été… Porter une candidature au titre de capitale européenne pourrait au départ apparaître comme une évidence. Mais c’est aussi un geste fort, qui engage toute une équipe, tout un territoire, une décision qui ne se prend pas à la légère. Dès le début de mon mandat, j’ai envisagé cette candidature comme une opportunité pour repenser le rapport que nous avons à la culture, la façon dont elle est présente au quotidien dans la ville et dans la vie des habitants. Et puis est venu rapidement un échange avec le maire de Sète, François Commeinhes, qui aurait conforté votre décision, estce bien cela ? Quand nos échanges ont commencé avec François Commeinhes, l’Europe était déjà plongée dans un contexte général de grandes tensions (démocratique, écologique, sanitaire et social…). Nous avons tous les deux fait le choix d’y faire face avec engagement et optimisme, et ouvrir ainsi de nouvelles possibilités de partage et de coopération. Nous avons vu dans la candidature au label une formidable opportunité d’impulser une nouvelle dynamique sur nos territoires respectifs enfin reliés. De notre accord, scellé à Sète, est né ce projet commun.

"À Montpellier

nous avons une

véritable tradition

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Ville de Montpellier

culturelle"

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La particularité de la candidature de Montpellier est d’aller au-delà de la ville et même de la métropole montpelliéraine. À partir de quels critères avez-vous décidé d’étendre la candidature aux territoires alentour ? Le Département de l’Hérault et la Région Occitanie nous ont très rapidement rejoints dans l’aventure. Il faut bien avoir en tête qu’un tel alignement entre les collectivités n’avait pas été affirmé depuis très longtemps. Ensemble, en mettant les différentes compétences des différentes collectivités au service d’un projet culturel, nous avons la capacité de porter un projet réellement ambitieux pour le territoire. En se tournant vers les intercommunalités voisines de Montpellier et Sète, nous avons voulu poursuivre cette dynamique d’unité, faire de cette candidature un outil de rapprochement entre les territoires et leurs habitants, créer des synergies entre les lieux culturels, favoriser la circulation des artistes…


Justement, quelle adhésion remporte la candidature auprès des habitants ? Les citoyennes et citoyens ont pu participer dès la genèse en partageant leurs idées et leurs attentes vis-à-vis du titre et du projet. L’ensemble de la société civile est associé à la candidature : au-delà des artistes et acteurs culturels, nous avons construit le projet en lien avec des acteurs du champ social, de l’éducation, de la recherche, de la construction, du monde économique. Aujourd’hui les habitants sont fiers que Montpellier figure parmi les quatre villes finalistes, beaucoup m’en parlent dans la rue, me demandent comment ils peuvent aider !

DOSSIER MONTPELLIER 2028 Frédéric Damerdji/Montpellier3M

Selon vous qu’apporterait ce titre de Capitale européenne de la culture ? Nous avons tout à gagner à ce titre de Capitale Européenne de la Culture 2028. Pour le territoire, c’est la garantie de partenariats au long cours, pardelà les agendas politiques. L’année Capitale sera un événement majeur, tous les regards seront tournés vers Montpellier et les retombées économiques iront bien au-delà de la Métropole. A Montpellier et autour sur le territoire de la candidature, de nombreux projets verront le jour en 2028, qui s’installeront ensuite durablement dans le paysage culturel. C’est aussi l’héritage du temps long qui nous intéresse : le titre laissera une trace durable dans l’esprit des habitants et pour l’image de la ville. Les gens parlent encore de MarseilleProvence 2013 ou de Lille 2004.

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Est-ce que la dynamique engendrée autour de la candidature sur le territoire montpelliérain, et au-delà, est à la hauteur de vos espérances ? Comme je l’ai dit, être parvenu à une coopération territoriale aussi large et harmonieuse, cela n’avait jamais été fait avant. La démarche de candidature a permis à de nombreux acteurs culturels d’aller à la rencontre de publics qu’ils n’avaient jamais côtoyés, d’échanger, de réinterroger leur façon de travailler, de faire un pas de côté : penser une candidature au titre de capitale européenne nécessite de penser les choses sur le temps long, en prenant en compte l’ensemble des enjeux qui traversent la société aujourd’hui, enjeux écologiques, démocratiques, sociaux… Quel que soit le résultat en décembre prochain, avoir réussi à travailler ensemble, à nouer des partenariats durables, et à sortir du court-termisme pour embrasser un horizon plus large, c’est déjà une victoire en soi.

Le 20 janvier 2023, dévoilement du design de la future ligne 5 de tramway réalisé par l'artiste Barthélémy Toguo

Selon vous à ce stade, quels sont les atouts de la candidature de Montpellier face aux trois autres villes (Rouen, Bourges, Clermont-Ferrand) ? À Montpellier nous avons une véritable tradition culturelle, mais ce qui intéresse avant tout le jury, c’est la trajectoire que nous offrirait le titre de Capitale européenne de la culture, et le rôle que cette future Capitale européenne peut jouer sur la carte de l’Europe. De ce point de vue, nous avons de solides arguments, à commencer par les liens que nous avons noués avec l’Afrique. En organisant du 9 au 15 octobre la Biennale Euro-Africa, nous voulions illustrer le rayonnement international qui peut être celui de notre Métropole et sa capacité à se positionner comme un véritable carrefour des idées. Le modèle de coopération territoriale que nous avons réussi à mettre en œuvre est également exemplaire. C’est ce que nous voulons proposer : que Montpellier puisse être un laboratoire où s’inventent de nouveaux modèles, de nouvelles façons de faire la culture, qui puissent ensuite bénéficier à l’ensemble de l’Europe.

"Que Montpellier puisse être un laboratoire où s’inventent de nouvelles façons de faire la culture"

Après la première étape et la première rencontre avec le jury (février 2023), quelles ont été vos préoccupations pour atteindre vos objectifs jusqu’au dossier final ? Nous avons beaucoup travaillé ces derniers mois à consolider la dimension européenne de notre projet. Avec les équipes de l’association Montpellier 2028, je me suis rendu dans plusieurs capitales européennes de la culture pour rencontrer les équipes qui avaient porté leur candidature et nouer des partenariats. Nous avons également renouvelé pour 2023 l’appel à projet à destination des associations et artistes, qui a permis à 35 projets de se déployer sur l’ensemble du territoire cette année. Evidemment nous avons poursuivi le dialogue étroit avec les acteurs de la société civile pour partager, éprouver et enrichir les concepts et les grands axes de notre candidature.

Pour terminer, dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques semaines du dénouement ? Je suis serein : nous avons donné le maximum et je suis fier des résultats auxquels nous sommes parvenus en seulement deux ans et du projet auquel nous avons abouti. J’espère qu’il saura convaincre le jury. Mais quel que soit le choix qui sera fait, je suis heureux du chemin parcouru, et persuadé que la dynamique se poursuivra dans les années à venir. Nous avons initié quelque chose, et l’énergie qui est née continuera longtemps à porter ses fruits. Recueilli par Eva Gosselin

À ce jour, que reste-t-il à faire ? Quelles sont les dernières étapes de la candidature ? Nous avons finalisé dans les derniers jours de septembre l’écriture du second dossier de candidature qui sera déposé bientôt au ministère de la Culture. Ensuite le jury se rendra dans les quatre villes lauréates pour évaluer le potentiel de chaque projet et la capacité de chaque territoire à accueillir le titre. Enfin, à la mi-décembre, nous défendrons notre candidature à Paris devant le jury, composé de membres nommés par les différentes instances européennes. Pendant tout ce temps, nous poursuivrons le travail mené depuis le début de l’aventure, en proposant sur tout le territoire une programmation de rencontres et d’événements, pensés et portés par les associations et artistes d’ici et d’ailleurs.

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DOSSIER MONTPELLIER 2028

Entretien avec Claire FITA

VICE-PRÉSIDENTE DE LA RÉGION OCCITANIE EN CHARGE DE LA CULTURE POUR TOUS,DU PATRIMOINE ET DES LANGUES RÉGIONALES Investie dès les premiers instants, la Région Occitanie soutient de nombreuses façons la candidature de Montpellier au titre de Capitale européenne de la culture 2028. Claire Fita, Viceprésidente de la Région Occitanie en charge de la Culture pour tous, du Patrimoine et des Langues régionales, est également vice-présidente de l’Association Montpellier 2028, marquant ainsi l’engagement régional pour la candidature. Elle évoque, dans cet entretien, de quelle manière la Région Occitanie s’est associée à Montpellier pour soutenir ce projet.

La Région Occitanie participe à la candidature de Montpellier au titre de Capitale européenne de la culture 2028, comment s'est effectué ce choix ? Un mot tout d’abord pour rappeler la place de la culture dans les politiques conduites par la Région Occitanie : elle est centrale ! Parce qu’avec notre présidente Carole Delga et notre majorité, la culture n’est pas un vernis, mais elle est bel est bien indispensable et au cœur de nos politiques publiques. La preuve : le premier Schéma voté en début de mandat a été notre nouvelle stratégie culturelle. Son leitmotiv : « la Culture partout et pour tous ». Avec deux enjeux : celui d’un meilleur maillage de l’offre culturelle, partout sur le territoire régional, et celui d’un élargissement et d’un renouvellement des publics.

En quoi cette candidature est-elle le reflet de l’Occitanie ? La candidature de Montpellier-Sète s’inscrit pleinement dans la dynamique culturelle régionale que nous défendons. Elle est un véritable un étendard pour porter au niveau européen la richesse patrimoniale et culturelle de notre région Occitanie. Nous sommes fiers de notre culture. Une culture diverse, marquée par son histoire, qui puise ces sources dans les traditions des populations qui y ont été accueillies. Le patrimoine d’Occitanie, c’est à la fois des sites naturels exceptionnels comme le littoral méditerranéen – et nos deux métropoles, dont la ville de Montpellier, construite il y a dix siècles. L’Occitanie, c’est aussi la culture du vivre-ensemble, du partage, tournée vers la Méditerranée. C’est une région marquée par l’oralité et ses langues régionales. Dans notre ADN, il y a également la gastronomie : le bienvivre et le bien-manger, avec notamment nos vignobles, reconnus dans le monde entier. La candidature de Montpellier-Sète c’est tout cela à la fois. Un concentré d’Occitanie !

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Selon vous, à ce stade, quels sont les atouts de la candidature de Montpellier face aux trois autres villes (Rouen, Bourges, Clermont-Ferrand) ? A côtés des atouts indéniables en termes de patrimoine que j’évoquais précédemment, il est à noter que cette candidature est à la fois ancrée dans un écosystème régional propice et inscrite dans une stratégie globale de rayonnement au niveau européen. Et c’est pour cela que nous avons toutes les chances de l’emporter ! La vitalité de nos acteurs culturels et de nos artistes est indéniable : nous sommes la Région aux 1001 festivals, la première région pour la fréquentation touristique en France, la deuxième pour l’accueil des tournages. En Occitanie, le secteur culturel représente 70 000 emplois, 10 000 entreprises culturelles et 2,2 milliards d’euros de CA annuels. Aussi, l’objectif de la Région à travers sa stratégie culturelle et à travers le soutien à cette candidature, c’est bien de soutenir cette économie locale et ces emplois non délocalisables, ancrés dans nos territoires. Enfin, il y a un atout différenciant et important c’est la solidité entre partenaires, ce n’est pas une alliance de façade, c’est un pack pour gagner, une équipe au service d’un territoire tout entier.

Scheiber Frederic Region Occitanie

"La candidature de Montpellier-Sète c’est un concentré d’Occitanie ! "

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La candidature de Montpellier-Sète au titre de Capitale européenne de la culture 2028 s’est construite dès le départ avec la volonté de relier les territoires et d’être très inclusive. Les villes de Montpellier et de Sète ont réussi à créer une véritable dynamique en embarquant avec elles dans cette aventure : 155 communes, six agglomérations, le Département de l’Hérault, et évidemment la Région Occitanie. Une des forces de ce projet, c’est cet ancrage fort et la mobilisation de toutes les forces vives du territoire.

Cette participation de la Région Occitanie se caractérise de quelle manière précisément ? En tant que Vice-Présidente de l’association Montpellier 2028, vous êtes particulièrement engagée pour la candidature. En quoi consiste votre rôle ? Je suis, en effet, vice-présidente de l’association, une façon d’affirmer le soutien plein et entier de la Région derrière cette candidature. Nos équipes en interne sont pleinement mobilisées et travaillent avec l’association à la formalisation et la consolidation du dossier. Je siège pour ma part aux différentes instances de décision et de débats de l’association. J’ai pu également participer aux côtés de Michaël Delafosse, François Commeinhes et de leurs équipes, à des voyages à Paris, pour présenter notre dossier aux acteurs culturels, ou à Bruxelles, pour défendre notre dossier auprès de la Commission européenne. Épreuves plus stressantes : je fais partie des personnes interrogées lors des jurys de sélection. Le prochain se tiendra en décembre pour l’une des dernières étapes de cette candidature. Nous sommes au travail et nous serons prêts évidemment. C’est véritablement une expérience personnelle très enrichissante, j’apprends beaucoup et cette aventure noue des liens très forts entre les collectivités et les acteurs culturels parties prenantes !


DOSSIER MONTPELLIER 2028

"La candidature de Montpellier-Sète s’inscrit pleinement dans la dynamique culturelle régionale que nous défendons" Et vous évoquiez le rayonnement européen de l’Occitanie, à travers cette candidature ? Oui, elle s’inscrit en effet dans une dynamique globale de rayonnement à l’international. Notre région Occitanie – aussi vaste que 12 pays de l’Union Européenne – a une place et un rayonnement tout particulier en Europe. De par sa situation frontalière, sa façade maritime et son histoire singulière, elle a su développer une tradition d’accueil et d’ouverture aux autres, notamment vers les pays méditerranéens. L’Occitanie rayonne au niveau européen, dans de nombreux domaines. Elle est notamment le cœur du spatial en Europe, en accueillant le siège d’Airbus, le projet économique et aéronautique européen, par excellence. Cette candidature s’inscrit ainsi dans notre ambition d’être reconnu sur la scène européenne et d’y avoir un rôle à jouer. Elle s’inscrit également dans les nombreux projets de coopération que nous menons déjà en Europe et dans le monde, avec par exemple l’Eurorégion, l’Allemagne ou encore le Japon et le Vietnam. Que représenterait l’obtention du titre pour le territoire montpelliérain et plus largement pour la région Occitanie ? L’opportunité offerte par la Capitale européenne de la culture est immense et précieuse à bien des égards. En Occitanie, le label européen nous permettrait de concrétiser et pérenniser des expérimentations que nous projetons pour les mois et années à venir. Je vous donne deux exemples : le premier répond à l’enjeu d’accessibilité de la culture partout et de la question des mobilités. Sous l’impulsion de notre présidente Carole Delga nous expérimentons depuis le début de l’année un dispositif de tarification TER inédit en France : le TER à 1€ tous les premiers week-end du mois. Si nous remportons ce titre, nous élargirons cette politique tarifaire pour tous les grands événements prévus en 2028 et nous adapterons également les dessertes en cars LIO, sur le territoire, en termes de fréquences ou d’itinéraires. Le second exemple répond à l’enjeu de l’accès à la culture pour tous, avec la question de l’enseignement artistique. Nous avons demandé à l’État de pouvoir expérimenter l’enseignement obligatoire des pratiques artistiques en maternelle et en primaire. Nous souhaitons faire de Montpellier la ville pilote sur ce dispositif inédit. La programmation culturelle 2028 nous permettrait d’enrichir considérablement cette expérimentation et de lui donner corps à travers l’ensemble des projets de la candidature. Encore une fois, cette candidature est un concentré d’Occitanie et la Région est pleinement mobilisée pour l’emporter ! Recueilli par SJ

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DOSSIER MONTPELLIER 2028

Entretien avec

François COMMEINHES MAIRE DE SÈTE ET PRÉSIDENT DE SÈTE AGGLOPÔLE MÉDITERRANÉE Si Montpellier est officiellement la ville candidate au titre de Capitale européenne de la culture 2028, c’est bien avec Sète et sa riche vie culturelle qu’elle s’est associée dès les premiers instants. Une coopération inédite entre les deux villes qu’évoque François Commeinhes, maire de Sète, dans cet entretien.

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Corinne Sospédra

"Chaque année, plus de 10 % de notre budget est consacré à la culture"

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Évoquons la genèse du projet, comment Sète a rejoint la candidature de Montpellier et à partir de quels critères avez-vous fait ce choix ? En discutant un jour avec Michael Delafosse, je lui faisais part de notre expérience d’avoir candidaté au titre de Capitale française de la culture. Et même si n’avons malheureusement pas été retenus, ce fut une aventure particulièrement enrichissante qui nous a permis de constater le dynamisme du tissu culturel associatif de notre territoire. Je lui ai donc demandé pourquoi ne pas profiter de cette expérience pour faire quelque chose à l'échelle de la métropole. Il a d’abord réfléchi puis il a été conquis par l’idée ! Cela a même rayonné avec l'adhésion de plus de 155 communes sur l'ensemble du territoire : de La Grande Motte, en passant par Le Grau du Roi, les Matelles, Lunel, jusqu'à Agde. Et la dynamique que nous avions pu constater lors de la candidature pour la capitale française de la culture, s'est renouvelée à une échelle encore plus grande. Si officiellement la candidature est celle de Montpellier, on lui donne régulièrement le nom de « Montpellier-Sète », selon vous comment cela s’est installé dans l’esprit de chacun ? Montpellier a compris que Sète pouvait apporter beaucoup par sa richesse culturelle. Comme Sète bénéficie régulièrement des structures montpelliéraines. Par exemple, l’été prochain, Jean Hugo sera à l’honneur de deux expositions, l’une au musée Paul Valéry, à Sète et l’autre au musée Fabre à Montpellier. Il y a dans ces échanges comme une résonance des artistes du mouvement Montpellier-Sète qui fait un peu résurgence. La richesse de la vie culturelle sétoise a-t-elle, de fait, imposé naturellement Sète comme partenaire majeur de cette candidature ? On ne peut pas avoir la prétention de nous imposer, mais si Montpellier peut bénéficier un peu de notre savoir-faire, de la dynamique de nos artistes, de nos équipements culturels et de nos festivals ainsi que de nos petites expériences locales avec d'autres moyens, bien évidemment je pense que tout le monde est gagnant. Sète est une ville dont la part du budget annuel consacré à la culture est très importante, c’est aussi un de vos points forts depuis toutes ces années. Chaque année, plus de 10 % de notre budget est consacré à la culture. Lorsque j’ai été élu en 2001, Sète était une ville un peu malmenée. L'industrie était totalement inexistante. Je m’étais alors posé la question de faire du développement de la culture un moteur économique. En 2001, il y avait deux festivals : l’un de jazz et l’autre de musiques du monde. Actuellement, on compte 17 festivals et dans tous les domaines : du rap à la poésie, du Street art à la danse… Sète accueille aussi les tournages de séries tv et de films, pour Netflix et TF1 par exemple. Ils sont importants pour l’économie de notre territoire et complémentaire de la grande activité de la Métropole de Montpellier ou de Saint-Laurent d’Aiguouze et du fond de soutien de la Région. Ensemble, nous avançons sur structuration des formations en lien avec les attentes et besoins des porteurs de projets et ce n’est pas un hasard si neuf projets liés aux Industries Culturelles et Créatives ont été retenus dans le plan France 2030 dont l’École de Cinéma Sétoise, Travelling.


DOSSIER MONTPELLIER 2028 ©

Comment Sète tire-t-elle avantage de la candidature de Montpellier ? La candidature au titre de capitale européenne nous a permis de booster certains projets qui ont un intérêt sur le plan culturel certes mais également sur le plan économique. Je pense au projet de développement urbain au nord de la ville en lien avec la culture. On y a déjà ouvert le Conservatoire Manitas de Plata. On vient aussi de racheter les chais Gaffinel où l’actuel MIAM(1) (Musée international des arts modestes) y sera déplacé. Dans cet espace urbain, il y aura aussi des possibilités de développer des activités culturelles. Et puis, il y a la création de la Villa salis-Maison des savoirs, la réhabilitation de l'École des Beaux-Arts (une institution qui a vu passer Combas, Di Rosa, Othoniel et bien d’autres). Aujourd’hui, des artistes et des architectes de renom viennent s'installer à Sète ! La candidature donne un coup de projecteur et participe incontestablement au rayonnement de Sète.

C.Sospédra

"Une ville titrée capitale européenne de la culture, c’est plus d'un million de visites supplémentaires dans l'année de sa désignation"

Le Conservatoire Manitas de Platas

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Tiziana

Si Montpellier est retenue comme capitale européenne de la culture, comment imaginez-vous ce que va apporter ce titre ? Ce que l’on peut déjà dire, c’est qu’une ville titrée capitale européenne de la culture, c’est la construction d’une politique culturelle pour les dix prochaines années. Ce sont des projets artistiques uniques, des rencontres professionnelles et une action en faveur de tous les publics. Et tout cela, avec un parti pris que nous voulons affirmer : l’Europe ! Au niveau économique, une capitale bénéficie au minimum de plus d'un million de visites supplémentaires dans l'année de sa désignation. Plus encore, c’est aussi le développement des infrastructures, comme la rénovation de l’Ecole des Beaux-Arts, que j’évoquais mais aussi la rénovation des Bains douches, le nouveau MIAM, la Villa Salis en lieu de résidence d’artistes. Ce titre va rester et participera encore davantage à l'attractivité culturelle et économique de notre territoire pour les vingt prochaines années. On ne connait pas encore le résultat et je reste prudent, mais ce qui restera quoi qu’il arrive, c'est cette dynamique, cette synergie entre les territoires. D’ores et déjà, la concorde politique que nous avons avec les intercommunalités, le département et la Région entraine des accords de coopération sur des sujets autres que la culture mais qui seront aussi des atouts dans notre dossier de candidature : les mobilités, l’environnement, la protection du trait de côte et même le sport. Recueilli par SJ

(1) Le MIAM, vue d'exposition Fait Machine. Dans le futur, le MIAM sera déplacé dans les anciens bâtiments des Chais Gaffinel.

L'art s'invite en ville, sculpture Saint-Pierre d'Eve Laroche-Joubert

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DOSSIER MONTPELLIER 2028

4 questions aux

acteurs et soutiens de la candidature

Marie-Pierre Pons

Vice-présidente déléguée à la culture du Conseil départemental de l’Hérault Le Département de l’Hérault participe à la candidature de Montpellier au titre de Capitale européenne de la culture 2028, comment s'est effectué ce choix ? Le partage est au cœur du projet culturel que nous portons : partage des savoirs, des patrimoines, des esthé¬tiques. En Hérault, nous voulons promouvoir une culture accessible à tous. Les solidarités humaines et territoriales guident notre action, et une attention particulière est portée aux jeunes et aux publics les plus fragiles, souvent éloignés de la culture. S’impliquer dans cette candidature a donc été une évidence.

Gilles D’Ettore

Maire d’Agde, Président de la Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée

Que représente pour vous la candidature Montpellier-Sète au titre de Capitale européenne de la culture ? Il s’agit là d’une réelle opportunité de promouvoir notre patrimoine à une échelle européenne. Ce qui fait la force de cette candidature, c’est la participation de 155 communes de l’Hérault, aux côtés de Montpellier, qui viennent enrichir l’offre

De quelle façon le Département participe-t-il exactement ? Dès 2022, le Département a contribué financièrement. Mais, au-delà de ça, nous affirmons de longue date notre soutien auprès des intercommunalités intégrant les 155 communes partenaires de la candidature. Le Département, sur la base de conventions culturelles, déploie des partenariats visant à une cohérence d’in¬tervention, d’équité et d’équilibre territorial. Il porte également un projet participatif de territoire, « L’odeur du vent sur les cailloux », en par¬tenariat avec les Communautés de Communes traversées par la « Passa Meridia » (ancien réseau vert qui sillonne le département d’Est en Ouest sur plus de 500km) et ses acteurs culturels, artistiques et associatifs.

artistique, culturelle et patrimoniale de la métropole. Parmi les points forts de la candidature figurent en bonne place Agde et le château Laurens. Le patrimoine est porteur d’identité qui permet de se retrouver grâce à une histoire, des racines communes, et c’est aussi une grande force d’attractivité. Pourquoi avoir choisi de soutenir la candidature ? Le territoire de l'Agglomération Hérault Méditerranée, qui intègre notamment les cités historiques d'Agde et de Pézenas, se caractérise par un patrimoine historique exceptionnel qui ne demande qu'à s'enrichir d'une culture vivante, contemporaine et fédératrice. Nous intégrons de nombreux lieux consacrés aux productions artistiques et soutenons depuis longtemps les créateurs contemporains, c'est aussi ce qui nous lie à cette candidature ; conjuguer le patrimoine au temps présent par le biais de la création. Par exemple, le Château Laurens qui a fait l'objet d'une restauration patrimoniale exceptionnelle intègre dans sa salle la plus prestigieuse, le Salon de Musique, les œuvres contemporaines d’Ida Tursic et Wilfried Mille qui constituent un enrichissement remarquable du décor monumental du château.

Qu’attendez-vous des retombées de cet événement pour le territoire héraultais ? On ne peut pas parler de « retombées » lorsque l’on parle de la culture, telle qu’on l’entend dans l’Hérault. Les arts sont un généreux levier de développement et de cohésion sociale. Ils provoquent des rencontres inédites, des temps de partage qui sont autant d'occasions de mobiliser l'intelligence collective autour d’initiatives innovantes que de favoriser le bien-vivre ensemble. Et donc, le « bénéfice », pour notre action comme pour cette aventure, est avant tout humain. Célébrer la Culture, c’est aussi une opportunité pour nous de hâter les transitions

Ville de La Grande Motte ©

Ville d’Agde- Catherine Maurel

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Cette candidature est aussi un plaidoyer pour la culture ? Dans ces temps où le repli sur soi et les discours populistes peuvent devenir, à tort, un refuge, nous avons plus que jamais besoin de la culture. Elle est le ciment de notre pacte républicain. Elle permet à chaque citoyen de s’émanciper, d’être acteur du changement pour lui-même et la société entière.

Qu’attendez-vous des retombées de cet événement pour votre territoire ? Il s'agit pour nous de fédérer de nombreuses actions qui se déploient sur l'ensemble de notre territoire, de leur donner une visibilité accrue. S'articuler avec l'ensemble des partenaires de cette candidature nous donne aussi l'opportunité de valoriser des actions communes, de renforcer ce qui nous lie. La culture crée aussi l'identité et le patrimoine de demain.

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Département de l'Hérault

écologiques, sensibiliser chacun à la fragilité de notre planète, en donnant la voix aux artistes et aux citoyens. C’est le cas par exemple des projets culturels que nous menons au cœur du Géoparc Terres d'Hérault, qui valorisent nos précieuses ressources naturelles.


DOSSIER MONTPELLIER 2028

Stéphan Rossignol

Maire de La Grande Motte Président de l’Agglomération du Pays de l’Or Que représente pour vous la candidature Montpellier-Sète au titre de Capitale européenne de la culture ? La culture revêt un rôle inestimable dans la construction d'un individu. Elle se présente comme le socle essentiel, accompagné de l'éducation, pour ériger des cités aux bases solides, favorisant un épanouissement intellectuel et un vivre-ensemble harmonieux. La candidature de MontpellierSète pour le prestigieux titre de Capitale Européenne de la Culture en 2028 repose sur un ambitieux projet territorial qui

Pierre Soujol

Maire de Lunel Président de la Communauté de Communes du Pays de Lunel Que représente pour vous la candidature Montpellier-Sète au titre de Capitale européenne de la culture ? C’est une fierté de porter, aux côtés de l’association Montpellier 2028 et de l’ensemble des collectivités engagées, cette candidature retenue pour le second tour parmi les quatre finalistes. Je tiens à saluer le travail accompli par tous les acteurs. C’est d’ailleurs la multiplicité et la diversité de ces acteurs qui fait la richesse de ce projet commun. Créer dans une démarche de co-construction, inventer de nouvelles formes de coopérations territoriales, construire des expérimentations, partager nos imaginaires… Tel est l’ADN de ce projet.

irradie bien au-delà de la « surdouée » et de l’« île singulière ». Pourquoi avoir choisi de soutenir la candidature ? C’est avant tout le projet de bassin de vie qui m’a séduit dans cette candidature. Car il ne s'agit pas simplement d'une candidature conjointe de deux villes, mais plutôt d'une aventure collective qui unit les acteurs locaux et régionaux autour d'un objectif central : donner vie à la culture pour tous les habitants. Bien que l'Agglomération du Pays de l'Or n'ait pas la compétence directe en matière culturelle, il était tout à fait naturel qu'elle transcende les frontières administratives et apporte son soutien à cette candidature.

Pourquoi avoir choisi de soutenir la candidature ? Dans un contexte géopolitique international tendu et au lendemain d’une crise sanitaire sans précédent, il est essentiel d’affirmer l’importance de la culture comme vecteur de rassemblement. La culture a ce pouvoir extraordinaire d’ouvrir les esprits et de franchir bien des frontières, au-delà de nos différences. Au Pays de Lunel, nous portons ces valeurs et nous promouvons la culture dans toute sa diversité. C’est dans cet esprit que la Communauté de Communes s’est associée à la candidature de Montpellier, Capitale européenne de la culture 2028. Albert Camus disait « Tout ce qui dégrade la culture, raccourcit les chemins qui mènent à la servitude. » Il est donc primordial de continuer à élargir ensemble le champ des possibles culturels.

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Que retenez-vous de ces deux années de candidature ? Quel que soit le résultat, notre aptitude collective à transcender nos divergences, voire nos divisions, afin de nous rassembler autour d'une cause noble et unificatrice - telle que celle du titre de Capitale européenne de la culture - est véritablement remarquable. Car c'est en cela que se manifeste pleinement la valeur et l'importance de la culture : celle d’unir et de changer la vie des hommes.

Pays de Lunel Amelie Corneille

Qu’attendez-vous des retombées de cet événement pour votre territoire ? L'Agglomération du Pays de l'Or se distingue par sa riche diversité et son enracinement profond dans les traditions camarguaises. Néanmoins, la culture y occupe également une place de choix, et les huit communes font preuve d'audace et de créativité pour offrir des événements de haute qualité. Obtenir le titre de Capitale européenne de la culture offrirait, sans aucun doute, une opportunité unique d'accroître la visibilité et le rayonnement de notre territoire à l'échelle nationale et internationale. Ce prestigieux titre pourrait catalyser le développement culturel tout en insufflant un nouvel élan au tourisme local.

Qu’attendez-vous des retombées de cet événement pour votre territoire ? En portant cette candidature aux côtés d’autres collectivités, nous participons à un projet d’intérêt général et fédérateur qui dépasse les frontières de notre territoire. Par la même, nous mettons en lumière notre richesse culturelle. Le Pays de Lunel est une terre de culture et cette candidature donne à voir au monde cette effervescence. C’est une véritable opportunité d’apporter à notre territoire un rayonnement international.

Recueillis par Eva Gosselin

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DOSSIER MONTPELLIER 2028

Alain Barbe

Maire des Matelles Président de la Communauté de communes du Grand Pic-St-Loup Que représente pour vous la candidature Montpellier-Sète au titre de Capitale européenne de la culture ? Cela représente une véritable opportunité de renouvellement. C’est l'occasion de mettre en œuvre des projets qui transformeront profondément et durablement le territoire. C’est d’arriver à « faire territoire » par la culture en se réappropriant nos territoires et en imaginant ensemble de nouvelles perspectives. C’est aussi l’occasion d’offrir à la région un nouveau rayonnement national et international.

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Qu’attendez-vous des retombées de cet événement pour votre territoire ? Nous sommes sur un projet fédérateur durable qui, quelle que soit la décision de la Commission européenne, irriguera l’ensemble des politiques publiques et renforcera les liens existants entre les différents acteurs du territoire. C’est aussi un élément d’attractivité touristique puissant. Des villes comme Marseille ou Lille ont accueilli plus de 10 millions de visiteurs l’année qui a suivi leur labellisation.

Mario Sinistaj

Pourquoi avoir choisi de soutenir la candidature ? Nos territoires sont liés depuis toujours, nous partageons la même vitalité artistique et culturelle. Il ne s’agit pas d’une simple candidature, c’est une candidature portée collectivement qui associe les territoires, les partenaires culturels et les habitants. On y croit, et l’on va continuer de construire ensemble et de porter haut et fort la culture.

Jean-François Soto

Maire de Gignac, Président de la communauté de commune Vallée de l’Hérault Que représente pour vous la candidature Montpellier-Sète au titre de Capitale européenne de la culture ? C’est une candidature évidente compte tenu de la richesse culturelle qu’on trouve ici et c’est une aventure dont nous sommes fiers de faire partie. Je n’ai d’ailleurs pas hésité une seconde à répondre favorablement à Michaël Delafosse quand il m’a demandé de rejoindre cette candidature commune dès le mois de mars de l’année dernière. C’est une chance magnifique pour tous nos territoires réunis dans un collectif autour de Montpellier et Sète. Pourquoi avoir choisi de soutenir la candidature ? Si la vallée de l’Hérault est aussi impliquée dans la candidature Montpellier 2028, c’est que la culture est déjà, depuis plus de dix ans, revendiquée comme un axe majeur de notre projet de territoire, basé sur l’humanisme, la qualité de vie, l’ouverture au monde. À travers nos actions telles que festival Mots parleurs, festival international de harpe, Théâtre populaire… notre territoire de vie est un laboratoire innovant où la culture relie entre eux les êtres humains, rassemble les citoyens dans leur diversité transculturelle et transgénérationnelle. Les trois piliers, Relier, Acter et Célébrer, sur lesquels repose la candidature Montpellier 2028 prennent une résonance toute particulière en vallée de l’Hérault.

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Vallée de l'Hérault

Qu’attendez-vous des retombées de cet événement pour votre territoire ? Nous avons déjà des retombées avec le soutien qui a été apporté au festival culturel très jeune public Clapotis qui a eu lieu en septembre, avec les concerts qui ont été programmés cet été avec l’association Muses en dialogue, mais aussi avec la mobilisation, l’enthousiasme que cela a créé parmi les acteurs culturels. La culture doit permettre les collaborations et les mutations dans une vision festive, accueillante et ouverte sur le monde à travers le temps et l’espace. Avec Montpellier 2028, nous voulons créer du lien entre les traditions qui sont si vivantes ici, comme le jeu du tambourin, la langue occitane ou les animaux totémiques, et l’accueil de nouvelles pratiques et de nouveaux talents artistiques, qui s’expriment dans les musiques amplifiées, les mangas, les jeux vidéo ou l’art urbain.

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Que retenez-vous de ces deux années de candidature ? Quel que soit le résultat final, nous avons déjà gagné énormément tous ensemble. Cette candidature a déjà porté ses fruits en créant une nouvelle dynamique entre tous et je m’en réjouis.

Robert Crauste

Maire du Grau-du-Roi Président de la Communauté de Communes Terre de Camargue Que représente pour vous la candidature Montpellier-Sète au titre de Capitale européenne de la culture ? C’est une formidable opportunité pour faire rayonner notre territoire Terre de Camargue sur le volet culturel et à l’échelle européenne dans un partage avec nos voisins. Pourquoi avoir choisi de soutenir la candidature ? Nous ne « soutenons » pas la candidature, nous en faisons partie et nous avons adhéré à l’association pour en être un acteur à part entière. Qu’attendez-vous des retombées de cet événement pour votre territoire ? Nous en attendons la valorisation et la visibilité de nos atouts culturels qui méritent d’être mieux mis en lumière. Ceci dans une démarche collective territoriale qui dynamise, anime et met en synergie. C’est un plus. Des lieux culturels nouveaux et des programmations pourront également voir le jour.


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Unis pour la culture


Nicolas DUBOURG

DIRECTEUR ARTISTIQUE DE L’ASSOCIATION MONTPELLIER 2028 Directeur du Théâtre La Vignette de l’Université Paul-Valéry à Montpellier, Nicolas Dubourg connait bien le maillage culturel de la ville et de la métropole. Un atout pour celui qui a été désigné comme directeur artistique de la candidature. Dans cet entretien, Nicolas Dubourg revient sur la construction des axes thématiques, les enjeux d’un tel projet, et imagine à quoi pourrait ressembler l’année 2028 à Montpellier.

"2028 sera une succession de rendez-vous dans tous les domaines"

Montpellier, Capitale européenne de la culture 2028 ? C’est une vaste question ! Le point de départ, c'est une volonté de coopération, à vaste échelle, entre les communes qui composent ce territoire. D’abord, entre Montpellier et Sète puis, rapidement, se sont agrégées d’autres communautés de communes. Le premier point a été d’imaginer une coopération qui permette d'affronter les grandes questions qui traversent ce territoire. La pression démographique, la mutation écologique, les tensions démocratiques, par exemple. Pour faire face à ces défis, la réponse a été l’union, ne pas rester isolés les uns des autres. Les habitants de notre territoire traversent quotidiennement les frontières administratives et ont besoin que leurs élus travaillent de manière plus coopérative pour apporter des solutions. Le second enjeu a été de se demander si la culture pouvait être la première brique de ce vaste élan de coopération, là où peut-être, dans d'autres situations, on aurait choisi l'économie, les mobilités ou l’industrie. C’est en cela que ce projet est aussi une nouveauté. Pouvez-vous rappeler les axes thématiques et artistiques de la candidature ? Pourquoi ce choix ? Nous sommes partis des enjeux qui traversent notre territoire en nous demandant quelle est la particularité de Montpellier. Et l’on est vite arrivé à une réponse. À Montpellier, il n’y a pas de réelle identité forte. Notre ville, et son territoire élargi, est un carrefour où de multiples identités se croisent. L’autre constat est le fait d’être confronté à de nombreux problèmes : le réchauffement climatique, le repli identitaire... Ces grandes questions peuvent amener à se sentir isolé et ne pas réussir à se projeter. Comme s'il était impossible d’imaginer un avenir. C'est comme cela que nous sommes arrivés à travailler sur les notions de carrefour et d’imaginaire que l’on a décliné en trois axes. Le premier, l'imaginaire du vivant, se demande comment l'humain se connecte à l’écosystème dont il est partie intégrante. Le deuxième axe, c’est la question de l'histoire, et comment mobiliser notre connaissance du passé pour imaginer le futur. Le dernier axe, que l’on a appelé « Trans ? » est plutôt de l'ordre d'une méthode. Pour arriver à se constituer en collectif, il faut se croiser, il faut s'appréhender dans nos multiplicités. Le trans renvoie à la question du genre évidemment, mais aussi à la question des disciplines universitaires, artistiques. Cela renvoie au secteur économie, santé, social…

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Justement, quelles sont les dernières étapes de la candidature ? D’abord, la remise d'un dossier écrit d’une centaine de pages début novembre. Puis, dans la première semaine de décembre, une partie du jury viendra à Montpellier. Cette visite doit leur permettre de prendre le pouls, de comparer ce que nous écrivons dans le dossier avec la réalité. Enfin, un oral aura lieu la deuxième semaine de décembre, il s’agit d’un exposé suivi de questions réponses avec le jury. Si l’on se projette dans un avenir où Montpellier obtiendrait le label de Capitale européenne de la culture, à quoi ressemblerait l’année 2028 ? Le cœur du projet de Capitale européenne de la culture, c'est une programmation. Cette programmation va avoir des effets dans de nombreux domaines : améliorer les conditions de mobilité, développer et structurer des réseaux de production, des relations entre les acteurs… Ça c’est le but. Mais, pendant l'année en question, au fond, qu'est-ce qui se passe ? 2028 sera une succession de rendez-vous dans tous les domaines : des expositions, des performances, des spectacles, des concerts. Il y aura des projections de cinéma, ou des festivals. Ça commencera début janvier, pour finir le 31 décembre. Ce programme se déroulera sur la totalité du territoire et pas uniquement à Montpellier ou Sète. Il y aura des rendez-vous absolument partout ! L’autre idée, c'est aussi de favoriser la pratique artistique. Si l’on veut chanter, faire du théâtre, ce sera possible ! On pourra aussi assister des événements hybrides, par exemple, aller voir un spectacle de danse et puis en même temps déguster un repas élaboré par un chef qui mettra en avant l’art culinaire. Si l’on est passionné par les langues, par la tradition, on pourra participer à temps sur la culture occitane ou la culture gitane. Il y aura des colloques, des cercles de réflexion ou des débats politiques, culturels… Tout cela pour des publics qui vont de 0 à 120 ans ! Il se passera tout cela en 2028 ! Recueilli par Eva Gosselin

Morgan Palun

Quels sont les enjeux d’une candidature comme celle de

Lors de l’étape de présélection, quelles ont été les premières appréciations du jury et leurs réserves ? Quels étaient vos objectifs jusqu’à la remise du second dossier au jury ? La force de cette candidature, comme je le disais, c'est l'esprit de coopération entre tous les acteurs. Le jury a vu cette démarche collective et sincère. Il a aussi perçu que notre candidature possède des atouts techniques indéniables, notamment par le fait que de nombreux acteurs culturels du territoire travaillent déjà dans des dimensions internationales. Les membres du jury ont aussi perçu notre volonté de renouveler le dialogue avec l'Afrique comme quelque chose d'assez singulier. Ensuite, leur réserve portait sur la mise en cohérence générale. Ils se sont demandé comment les visiteurs pourraient comprendre les enjeux de Montpellier, la singularité de son territoire. C'est cette réflexion que l’on mène pour le dossier à remettre prochainement.

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DOSSIER MONTPELLIER 2028

Entretien avec


3 concepts

RELIER

ACTER

Nous relier • Valoriser une Europe territorialisée, vécue à échelle humaine, horizontale et transnationale. • Favoriser les coopérations entre acteurs (coopération intra et inter sectorielle, locales et internationales). Se relier au vivant • Changer notre rapport au vivant. • Questionner les esthétiques (rapport à l’histoire, au territoire).

CÉLÉBRER

Prendre en compte, intégrer • Intégrer la science, le donné, le vivant • Affronter la complexité • Repérer les expérimentations Agir, encapaciter • Favoriser les démarches horizontales • Renforcer la capacité à agir, l’autonomie • Préparer l’essaimage

3 axes artistiques

Construire un temps de l’événement • Qui fasse sens pour les communautés d’acteur • Qui construit des repères historiques. Donner du sens au commun • Célébrer la paix, la solidarité, la science • Célébrer notre relation au vivant.

L’EAU QUI NOUS RELIE

LE FUTUR EN SÉRIES

TRANS ?

Les territoires de l’eau • L’eau parcourt des territoires, elle est constitutive de cultures (professionnelles, sensibles, historiques) • Interroger ces cultures, les relier, les faire aussi évoluer en les questionnant sur leur rapport au présent et au futur. L’eau qui nous constitue • L’eau est un vecteur du commun, elle est une ressource rare et menacée. Interroger notre rapport au vivant, questionner nos esthétiques.

• Construire de nouveaux récits de la mutation • Faire évoluer le rapport à l’œuvre pour l’intégrer dans un processus créatif, bâtir des esthétiques évolutives, intégrant le réel et la science.

• Le trans, c’est ce qui passe, ce qui s’écoule • Interroger un préfixe problématique et emblématique de notre époque : transnational, transgénération, transmédia, transition, transdisciplinaire... • Enfin la transe, c’est aussi un des états de la célébration.

Les rendez-vous

DOSSIER MONTPELLIER 2028

Pour construire sa candidature, Montpellier a imaginé trois concepts et trois axes artistiques qui lieront les événements entre eux. Les trois concepts, « Relier », « Acter » et « Célébrer » renvoient à une méthodologie de travail pour le projet. Les trois thématiques – « L’eau qui nous relie »,« Le futur en séries », « Trans ? » - quant à elles, seront au cœur des rendez-vous proposés en 2028.

ARTISTIQUES DU DERNIER TRIMESTRE EN LIEN AVEC LA CANDIDATURE

Dans le cadre de la candidature au titre de Capitale européenne de la culture, deux appels à projets ont été lancés, en 2022 et 2023, aux acteurs culturels. L’objectif, imaginer des événements en lien avec les axes de la candidature et proposer une programmation au public. En 2022, 50 projets avaient été retenus, 35 en 2023. Au programme : des expositions, de la musique, de la danse, des déambulations, des randonnées, des banquets, mais aussi des rencontres, des workshops et des spectacles.

Octobre • Dim. 15 octobre à Montpellier : Dites‐le avec un livre, rencontre – Spécial SOS Méditerranée. Des étudiants internationaux sont invités à témoigner de l'importance qu’ils donnent à un livre. • Octobre à Sète : CIVIS MARITIMUS – Tous citoyens des mers !, restitution au Centre photographique documentaire. Des photographes d’Europe et de Méditerranée, en immersion sur le territoire, produisent des projets sur la relation de l’Homme au monde marin. • Octobre, sur les communes du territoire : Espaces capitale : voir et (ré) inventer, parcours architectural et culturel, surprise sur les panneaux d’affichages publics

Novembre

Décembre

• Du 8 au 25 novembre à l’Opéra Orchestre national de Montpellier : Traverse(s) – Biennale des Arts de la Scène en Méditerranée, soirée d’ouverture. • Samedi 25 novembre, au Théâtre Molière à Sète : journée de clôture de la Biennale des Arts de la Scène en Méditerranée. • Du 14 au 18 novembre au Théâtre des 13 vents à Montpellier : conférence inaugurale de Traverse(s) – Biennale des Arts de la Scène en Méditerranée, une semaine de rencontres entre artistes. • Dim. 19 novembre à Montpellier : Dites‐le avec un livre, Rencontre Spécial Quartiers Prioritaires de la Ville – Regards croisés. Des étudiants internationaux sont invités à témoigner de l'importance qu’ils donnent à un livre. • Sam. 25 novembre, place du Peyrou à Montpellier : Montpellier, l’esprit des lieux, Chap. 1 : Martror, es la Davalada ! La Davalada. avec le CIRDOC – Institut occitan de cultura

• Ven. 1ᵉʳ et sam. 2 décembre, Réserve naturelle du Bagnas à Agde : Toposcopie, une saison au Bagnas. Inauguration, conférence, exposition, interventions artistiques et spectacle. Sorties nature, spectacles et dégustation en musique. Pour fêter les 40 ans de la Réserve naturelle nationale du Bagnas, le partenariat des associations Scopie et ADENA propose une série d’événements Art et Nature pour observer, vivre et penser le paysage méditerranéen, et ses évolutions en se portant sur quatre thèmes forts : l’eau, la faune, la flore, l’Homme et le paysage. • Du 4 au 8 décembre à Tanger : CIVIS MARITIMUS – Tous citoyens des mers ! Restitution des projets du Festival Face à la Mer. Des photographes d’Europe et de Méditerranée, en immersion sur un même territoire (Sète, étang de Thau et Golf du Lion), produisent des projets engagés questionnant la relation.

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VEN. 24 20h DIM. 26 14h30

Photo ©Maia Flore

Maurice RAVEL

UN ÉQUIPEMENT CULTUREL GÉRÉ PAR

EN PARTENARIAT AVEC

INFOS / BILLETTERIE 04 90 14 26 40 operagrandavignon.fr


saisons DOSSIER

2023 / 2024

GROUPE NOCES EN RÉGION

©

Marc Ginot

BAAL

sommaire

Ariège ......................................... 22

Haute-Garonne ........................ 37

Pyrénées-Orientales................ 58

Aude ........................................... 25

Hautes-Pyrénées ..................... 40

Tarn ............................................ 60

Aveyron ...................................... 28

Hérault ....................................... 43

Tarn-et-Garonne ...................... 62

Gard ............................................. 31

Lot ............................................ 56

Musiques classiques ............... 64

Gers ............................................ 36

Lozère .........................................57

Musiques actuelles .................. 68

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BAAL ©Marc Ginot

ARIÈGE

L'estive

SCÈNE NATIONALE DE FOIX ET DE L’ARIÈGE

ARIÈGE Une saison ouverte sur le monde Dialoguer, échanger, découvrir, transmettre : autant de E

aussi les genres ! Une melting pot de créativité créant à coup sûr de beaux rendez-vous avec des artistes de 90 représentations à Foix, mais également sur tout le

Les spectacles à ne pas manquer cette saison : • Jeu. 19 octobre : Olympicorama, artiste et chercheur Frédéric Ferrer propose une conférence décalée sur l’épreuve du 100 mètres aux Jeux Olympiques. • Dim. 22 octobre : En attendant le grand soir, danse et acrobaties s’entremêlent dans ce spectacle de la cie Le Doux supplice. • Sam. 28 octobre : 3D, un acrobate et un musicien jouent avec un arc géant, une courbe de bois de 33kg tendue par une ligne métallique. • Jeu. 16 novembre : Richard III, l’un des drames historiques de Shakespeare rendu haletant et contemporain par Guillaume Séverac-Schmitz et sa troupe. • Ven. 24 novembre : BAAL, composé de cinq danseursacrobates, le Groupe Noces enchaine les combinaisons de gestes et portent haut l’entraide, la concurrence, l’affrontement ou la fuite. • Les 8 et 9 décembre : entre cultures orientale et occidentale, le groupe Miksi offre une musique sans frontière qui célèbre la paix et l’amitié entre les peuples. • Mar. 23 janvier : Le Songe, Shakespeare inspire ici Gwénaël Morin qui a présenté ce spectacle au Festival d’Avignon 2023. • Sam. 3 février : les rythmes endiablés de Flavia Coelho embraseront la scène de l’Estive au cœur de l’hiver. • Sam. 2 mars : révélation de la chanson française de l’année, Zaho de Sagazan propose un concert intimiste au piano.

• Les 7 et 8 mars : Les gros patinent bien, péripéties burlesques et rocambolesques pour ce duo clownesque interprété par Olivier Martin-Salvan et Pierre Guillois. • Jeu. 14 mars : Depuis que je suis né, et si on se rappelait tout depuis notre naissance ? C’est le cas de Sami, 5 ans qui nous raconte ses mémoires. • Ven. 29 mars : Gabriel Fauré et César Franck au programme d’un concert de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse et le Chœur Orfeón Donostiarra, dirigés par Ariane Matiakh. • Mer. 24 avril : Seuil, la cie Les Grandes Marées et Pierre Cuq révèlent les mécanismes de la violence quotidienne à travers une intrigue dans un collège. • Mar. 7 mai : Le rêve et la plainte, Nicole Genovese signe une pièce de maître, truffée d’anachronismes aussi rusés que désopilants. • Mer. 22 mai : Le Petit B, Marion Muzac imagine un espace pour mettre les sens des plus petits en éveil, regarder les danseurs évoluer. • Les 28 et 29 mai : Aquarela do Brazil, pour la première fois en Ariège, la Sao Paulo Dance Company déploie la variété et l’intensité de son répertoire avec un programme de quatre créations. • Du 14 au 16 juin : À ciel ouvert, le Cirque Aïtal déploie sa poésie du quotidien entre danse et acrobaties.

05 61 05 05 55 lestive.com

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Trait 11 ©B.Martrenchar

Une saison itinérante et pluridisciplinaire Ariège et Aude On connait MIMA pour son célèbre festival de la marionnette, mais le lieu propose également une jolie saison en itinérance entre l’Ariège et l’Aude. Cette année, la pluridisciplinarité et plus encore la rencontre entre arts visuels et spectacle vivant est au programme.

ARIÈGE

MIMA

Parmi les spectacles : • Dim. 22 octobre : En attendant le grand soir, acrobaties et danse par la cie Le Doux supplice. • Du 14 au 17 novembre : Princesse K, la cie Bob Théâtre imagine un théâtre d’objets déjanté. • Dim. 17 décembre : Trait(s), la cie Scom nous plonge dans un univers circassien et graphique. • Du 26 au 28 janvier : Les Géantes, porté par le Duo du bas, une histoire aux allures de conte à la rencontre de personnages étranges et merveilleux. • Jeu. 29 février : Amathia, la cie Blick Théâtre dessine le portrait de notre système éducatif. • Ven. 8 mars : Un océan d’amour, une histoire muette vers le grand large de la cie La Salamandre. • Dim. 7 avril : Gribouillis, mais d’où viennent nos idées ? C’est la question que pose la cie La Mâchoire 36 entre musique, couture et arts plastiques. • Mer. 24 avril : Ride, la cie Juste Après invite à une fouille archéologique sur les traces de notre humanité. • Jeu. 16 mai : Rien à voir, une aventure du regard de la cie Espégéca. Tél. 05 61 68 20 72. mima.artsdelamarionnette.com

Saison culturelle de Pamiers

©Gaia2.0, Cie Bakhus

Explorer la culture Ariège

Pour le dernier trimestre de l’année, la ville de Pamiers a imaginé une saison ouverte sur les cultures, grâce une diversité de propositions. À voir jusqu’en décembre : • Jeu. 9 novembre : Je veux danser encore, une histoire d’amour sans frontières. • Ven. 17 novembre : D’Jal, humour. • Sam. 18 novembre : Anne Roumanoff et son nouveau spectacle, L’expérience de la vie. • Jeu. 30 novembre : Gaïa 2.0, danse inventive et immersive de la cie Bakhus. • Les 14 et 15 décembre : L’inquiétude, d’après L’inquiétude d’être au monde, un spectacle transmedia et immersif. • Mer. 20 décembre : Vanessa Wagner, un doux moment de piano pour célébrer la fin de l’année. Tél. 05 61 67 52 52. ville-pamiers.fr

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AUDE

Vertikal ©Laurent Philippe

Théâtre + Cinéma

SCÈNE NATIONALE GRAND NARBONNE

AUDE Cette saison 2023-2024 est le signe de la nouveauté pour le Théâtre+Cinéma de Narbonne. C’est, en effet, la première saison imaginée par son directeur Fabien Bergès, arrivé l’année dernière au théâtre. Une saison dense, riche et ouverte sur toutes les disciplines s’annonce faite de théâtre, musique, danse, cirque et spectacle jeune public. Une saison qui partira plus sur les routes avec de nombreuses représentations en itinérance. Enfin, une saison qui veut s’ouvrir au public en proposant, outre les spectacles et projections dans le cinéma labellisé « Art et essai », des conférences, soirées DJ, des dégustations en musique, comme autant de façon de se retrouver !

La saison • Jeu. 19 octobre : Fandango !, un flamenco puissant porté par David Coria et David Lagos. • Les 8 et 9 novembre : L’éternel mari, la cie Machine Théâtre livre une adaptation libre de la nouvelle de Dostoïevski. • Mar. 14 novembre : Schubert in love, la virtuosité des musiciens de l’Ensemble Contraste mêlée à la voix unique de Rosemary Standley. • Les 15 et 18 novembre : Globule, un spectacle sensible et décalé, en ombres et images projetées, signé de la cie Le Clan des songes. • Mer. 29 novembre : Salle des fêtes, Baptiste Amann et la Cie L’Annexe dessine une fresque théâtrale d’aujourd’hui. • Les 2 et 3 décembre : En attendant le grand soir, danse et cirque par la cie Le Doux supplice. • Sam. 9 décembre : Monte-Cristo, une épopée romanesque aux allures de série à suspense de Nicolas Bonneau et Fanny Chériau. • Du 14 au 17 décembre : Jean-Pierre, lui, moi, prise de parole espiègle et décapante sur le handicap. • Les 22 et 23 décembre : La galerie, une visite de musée circassienne et décoiffante par Machine cirque. • Les 17 et 18 janvier : Strip, au risque d’aimer ça, Julie Benegmos et Marion Coutarel livrent une plongée immersive dans le milieu du striptease. • Jeu. 25 janvier : Oncle Vania de Tchekov revu par le metteur en scène Galin Stoev. • Du 26 au 29 janvier : L’origine du monde (46x55), Nicolas Heredia interroge la valeur de l’art et de l’argent. • Les 1er et 2 février : Vertikal, le chorégraphe Mourad Merzouki imagine la danse en apesanteur. • Mer. 7 février : Nous, dans le désordre, un conte d’aujourd’hui sur l’adolescence, la désobéissance et les liens familiaux. • Ven. 1er mars : Rojas, La Mal Coiffée reprend des chants polyphoniques occitan.

• Mer. 6 mars : Les gros patinent bien, Molière du meilleur spectacle dans le Théâtre public 2022, avec Olivier Martin-Salvan et Pierre Guillois. • Sam. 9 mars : Rayon X, une pièce sur la différence et l’engagement citoyen de jeunes adolescents. • Du 17 au 24 mars : La serpillère de Monsieur Mutt, un court spectacle jeune public pour regarder le quotidien avec poésie. • Sam. 23 mars : Obstiné.e.s, l’engagement citoyen des adolescents vu par la cie Concordance. • Mar. 26 mars : Exit above d’après la tempête, Anne Teresa De Keersmaeker et ses treize danseurs remontent le temps jusqu’aux racines de la danse et de la pop occidentale. • Les 3 et 4 avril : Out of the blue, performance de cirque en apnée dans un aquarium géant avec Frédéri Vernier et Sébastien DavisVangelder. • Les 25 et 26 avril : Tom na fazenda, théâtre incandescent, à l’état sauvage dans une mise en scène du Brésilien Rodrigo Portella. • Sam. 27 avril : Salti, conte ludique et danse endiablée. • Jeu. 2 mai : Om(s) de ménage, une danse joyeuse en l’honneur de femmes invisibles d’Hamdi Dridi. • Sam. 4 mai : L’instant T, où l’art de profiter de l’instant présent par Nicolas Heredia et La Vaste Entreprise. • Du 14 au 18 mai : Décrochez-moi ça, la Cie Bêtes de foire nous entraine dans un voyage intemporel, entre cirque et théâtre forain. • Les 22 et 25 mai : L’odyssée, l’histoire mythique revisitée entre rock et science-fiction par Marion Guerrero. • Sam. 25 mai : Thomas Fersen entonne chansons et histoires poétiques. • Mar. 28 mai : l’Orchestre national de France dirigé par Cristian Măcelaru interprétera Chopin, Fauré et Debussy. • Sam. 1er juin : Que ma joie demeure, une épopée paysanne jouée en pleine nature.

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L’Envolée

La fête au spectacle vivant Carcassonne, Aude

Une saison 2023-2024 sous le signe de l’ouverture aux autres, au territoire de l’agglo de Carcassonne et au monde pour l’Envolée. Au menu : théâtre, humour, musique, spectacles jeune public… Sélection : • Ven. 20 octobre : Prise de terre, un duo burlesque modèle des marionnettes d’argile. • Les 8 et 9 décembre : Jazz magic, un magicien et un musicien font le pont entre leurs deux disciplines. • Ven. 9 février : Nos courses folles, concert avec Les Fouteurs de joie. • Ven. 1ᵉʳ mars : Parfois j’aimerais avoir une famille comme celle de la petite maison dans la prairie, jouée par la Compagnie Hecho en casa. D’après le roman, Un peu de respect, j’suis ta mère, de Hernan Casciari. • Sam. 2 mars : La galette des reines, théâtre par la Compagnie KF. • Jeu. 14 mars : Caché dans un buisson de lavande, Cyrano sentait bon la lessive, jouée par la Compagnie Hecho en casa. • Dim. 17 mars : La ferme des animaux, d’après Georges Orwell, revisitée par la

Comme le souligne Jean-Louis Bès, maire-adjoint aux affaires culturelles de Carcassonne, la saison du théâtre Alary reflète l’éclectisme de la programmation dans sa précieuse diversité : danse, opéra, théâtre, humour, jeune public, sans oublier les jeudis de l’Auditorium dédiés la musique classique. Bref, la fête au spectacle vivant. Et dès l’ouverture, deux premier temps forts « Moliérisés ». Temps forts de ce début de saison : • Mer. 11 octobre : Sylvie Testud, seule en scène dans Tout le monde savait. • Jeu. 12 octobre : le jeune prodige du piano Tom Carré. • Mar. 17 octobre : Berlin Berlin de Patrick Haudecoeur, meilleure pièce comique de l’année du théâtre privé. • Jeu. 19 octobre : trait d’humour avec Laura Laune. • Mar. 7 novembre : Je préfère qu’on reste ensemble, avec Michèle Bernier et Olivier Sitruk. • Jeu. 9 novembre : Demain la revanche avec Gaspard Proust. • Mar. 14 novembre : Chantal Ladesou est restée bloquée en 1983. • Mar. 21 novembre : les amateurs de lyrique seront gâtés avec Don Giovanni de Mozart. • Jeu. 23 novembre : Nathanaël Gouin, piano, et le Quatuor Dutilleux entonneront

Parfois j'aimerai... ©G. Labadens

Une saison culturelle riche et passionnante Carcassonne, Aude

Berlin Berlin ©B. Richebe

AUDE

Théâtre Jean Alary

les Sérénades pour villes jumelles. • Sam. 2 décembre : Le principe d’incertitude avec Jean-Pierre Darroussin et Laura Smet. • Dim. 10 décembre : La belle Hélène, opéra bouffe d’Offenbach. • Jeu. 25 janvier : le ballet classique Giselle, le plus dansé sur toutes les scènes du monde. • Mer. 28 février : pour les fans de Devos, François Morel dans J’ai des doutes, bel hommage, l’humoriste singulier, chantre des mots. • Sam. 30 mars : les fans vont se précipiter au concert de Louane qui présentera les chansons de son dernier album : Le club des sentiments. • Mer. 3 avril : Carmen, de Bizet. MCH Tél. 04 68 115 915. theatre.carcassonne.org

Compagnie La Fleur du Boucan. • Ven. 5 avril : théâtre, Guten tag Madame Merkel, de la Compagnie Les oiseaux de Minerve. Un « seul en scène » joué par Anna Founier. • Ven. 17 mai : Alba Delmont, chanson almodovarienne avec des textes latinos et espagnols. • Ven. 24 mai : théâtre, Nos années, de la troupe, En compagnie des Barbares, sur des textes d’Annie Ernaux. Tél. 07 72 40 86 91. carcassonne-agglo.fr

Théâtre dans les vignes

Dans son chai avec sa cantine, le Théâtre dans les vignes à Couffoulens est prédisposé à la gourmandise. Sa programmation est faite « de recettes simples ou complexes, où beauté et mélange de saveurs vont, nous l’espérons, ouvrir votre appétence et éveiller votre curiosité…Les mets que nous vous proposons ont été cuisinés par des chefs étoilés, tels que Dostoïevski, Cocteau, Victor Hugo, Artaud, ou agencés par des gastronomes avertis à partir d’improvisations, de collectes ou d’histoires personnelles. De la nourriture pour le cœur et pour l’esprit, qui se présente dans une grande diversité de formes … » Au menu : • Ven. 20 octobre : Mamma sono tanto felice, théâtre. • Ven. 17 novembre : L’Éternel mari, d’après Dostoïevski, Machine Théâtre. • Ven. 1er décembre : Carmen de la canciòn, récital clownesque. • Dim. 14 janvier : Quatre-vingt-treize, de Victor Hugo. • Ven. 26 janvier : La belle et la bête de Jean Cocteau, Cinémix. • Ven. 9 février : Travol’time, théâtre. • Sam. 9 mars : Ici commence la mer, jeune public. • Ven. 15 mars : In limbo, jeune public. • Les 25 et 26 avril : Réminiscences, d’après Artaud. • Jeu. 30 mai : Faire Fleurir, danse. • Sam. 1er juin : Petit air du temps et souriante ou presque, danse. MCH Tél. 04 68 72 30 55. letheatredanslesvignes.fr

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Espace culturel des Corbières Le merveilleux des choses simples Ferrals-les-Corbières, Aude

Nous© Pompik Prod

Carmen de la Cancion P. Campistron

Soyons gourmands ! Couffoulens, Aude

Belle programmation pour cet espace culturel audois avec cirque, théâtre, musique, danse, humour… La saison : • Ven. 17 novembre : Yves Jamait, concert de chanson française. Avec Coquille en première partie (électro-acoustique). • Ven. 15 décembre : humour avec Meurice 2027, Guillaume Meurice se porte candidat ! • Mer. 20 décembre : Le Théâtrographe, théâtre forain visuel avec La famille Goldini. • Ven. 26 janvier : Nous, danse-théâtre de la Compagnie MMCC. • Ven. 2 février : A room of mirrors, musique baroque avec l’Ensemble I Gemelli. • Dim. 25 février : Bon alors donc du coup…, théâtre de la Compagnie Hyménée. • Ven. 29 mars : Oh boy !, théâtre de récit et d’objets, de la Compagnie Tréteaux de France. • Mar. 23 avril : Changer l’eau des fleurs, d’après le roman éponyme de Valérie Perrin, théâtre de la Compagnie Matrioshka Productions. • Ven. 24 mai : Music Hall Burlesque, comédie musicale avec la Compagnie Nationale de théâtre lyrique. Tél. 04 68 27 03 35. ccrlcm.fr


Com. Carcassonne Agglo © Fajrul - AdobeStock

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L'asymétrie des baratins

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L. Quignon

Derrière le hublot

Aveyron

Théâtre des 2 points

Honneur au jazz venu d’Orient Capdenac, Aveyron La saison de la Scène conventionnée d’intérêt national Art en territoire, Derrière le hublot, s’annonce prometteuse, d’un hommage déjanté à Johnny Hallyday au mariage de la musique d’OC à celle d’Orient, en passant par la relecture de la vie de Monte Cristo. Temps forts de ce début de saison : • Dim. 22 octobre : Johnny, un poème, spectacle dans l’espace public avec les compagnies Gérard Gérard et Rhapsodies Nomades. Dans le cadre de la 2ᵉ édition du Blues du dimanche. • Les 16 et 17 novembre : L’Asymétrie des baratins, conférence dessinée sur l’habitabilité. Avec Nicola Delon et Benoît Bonnemaison-Fitte, mise en scène par Ronan Letourneur. • Ven. 8 décembre : Estirador/Le cri du Caire, musiques du monde d’Oc et d’Orient avec le duo Lavoa Lapo, Manu Théron, Damien Toumi et Abdullah Miniawy. Un hymne à la liberté. • Jeu. 14 décembre : Monte Cristo, récit musical pop, mis en scène par Nicolas Bonneau et Fanny Chériaux. • Du 19 au 21 décembre : À poils !, théâtre avec La Compagnie s’appelle reviens (Alice Laloy). Tél. 05 65 64 70 07. derrierelehublot.fr

Musique, danse, théâtre, cirque… Rodez, Aveyron

Dans la farine invisible de l'air ©DR

AVEYRON

EN

Le Théâtre des 2 points, intégré dans une Maison des jeunes et de la Culture, propose sur l’année une programmation foisonnante en théâtre, musique, cirque, danse et jeune public. Les spectacles à retenir : • Mar. 7 novembre : Vive, pièce de théâtre de la Compagnie Superlune. • Mar. 14 novembre : N O U S, danse-théâtre de la Compagnie MMCC. • Ven. 24 novembre : Parpaing, pièce de théâtre jouée par la 114 Compagnie. • Ven. 8 décembre : Le K Outchou, conte écologique dansé par la Compagnie L’Hélice. • Mar. 19 décembre : Dans la farine invisible de l’air, spectacle de cirque de la Compagnie Doré. • Mar. 23 janvier : Ma distinction, récit-théâtre de Lilian Derruau, alias « Wally » • Sam. 3 février : Oncle Vania, de Tchekhov, mis en scène par Galin Stoev. • Du 6 au 9 février : Nous, on n’a rien vu venir, spectacle de cirque de La Supérette. • Mar. 5 mars : Inventaire, duo de danse de la cie Grenade. • Ven. 22 mars : Divas, concert lyrique avec Fabrice di Falco. • Ven. 29 mars : Trait(s), spectacle de cirque de la cie SCoM. • Mer. 3 avril : La ferme des animaux, d’après Georges Orwell, revisitée par la Compagnie La Fleur du Boucan. • Ven. 26 avril : Anda-Lutz, escapade musicale avec la Cie Guillaume Lopez. Tél. 05 65 67 01 13. mjcrodez.fr

La Maison du peuple

La Dispute ©F. Saurel

La place de l’humain Millau, Aveyron

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« Sous le signe du vivant », ainsi s’articule le parcours thématique de la saison 2023-2024 à la Maison du Peuple de Millau. L’objectif : une réflexion sur la place de l’humain à travers les spectacles proposés. Morceaux choisis : • Sam. 21 octobre : Le Chant du vertige, la cie Lapsus mêle danse, cirque et poésie. • Ven. 10 novembre : la compagnie Machine de cirque, interprète une succession de numéros époustouflants. • Ven. 17 novembre : La dispute, d’après Marivaux, interprétée par la cie Du jour au lendemain. • Ven. 12 janvier : Meurice 2027, spectacle d’humour avec Guillaume Meurice. • Du 19 au 27 janvier : Les Givrés, Éco-fest’Hivernal dédié à la chanson francophone à Millau et dans le Sud-Aveyron. • Ven. 9 février : Caribe, jazz cubain avec le Ana Carla Maza 5tet. • Mar. 27 février : L’Occupation, théâtre avec la Compagnie le Chapeau Rouge. • Mer. 28 février : Les Petits Touts, spectacle de cirque de la Compagnie Blabla Productions. • Dim. 3 mars : Der Lauf, spectacle de cirque insolite de la Compagnie Les Vélocimanes associés & Le Cirque du Bout du Monde. • Ven. 8 mars : La Machine de Turing, théâtre par la Compagnie Atelier Théâtre Actuel. • Jeu. 28 mars : Marseille(s), je vous offre un vers, spectacle d’humour avec Nicole Ferroni. • Ven. 5 avril : concert jazz avec Jocelyn Mienniel et Christophe Chassol. Tél. 05 65 59 47 61. maisondupeuplemillau.fr

NARBONNE ARENA JEUDI 7 MARS 2024 - 20H

BÉZIERS - ZINGA ZANGA SAMEDI 27 JANVIER 2024 15H30 ET 20H30

DIMANCHE 10 MARS 2024 14H ET 17H30

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19 septembre 2023 • 31 mai 2024

EXPOSITION aux Archives départementales du Gard

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Du lundi au vendredi de 8h30 à 17h (sauf jours fériés)

ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DU GARD • 365, RUE DU FOREZ • 30000 NÎMES

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© Photo Adobe stock

L’ÉCOLE DE L’ANCIEN RÉGIME À NOS JOURS


GARD

Acqua Alta©RomainEtienne

Le Cratère

SCÈNE NATIONALE D'ALÈS

GARD Une scène qui s’ouvre sur le monde « a culture c’est vous ! » lance le livret du programme de la cène nationale d’Alès, manière de rappeler que sans public le spectacle vivant. Et les spectateurs auront au moins 0 raisons de se déplacer au Cratère puisqu’il s’agit de l’impressionnant nombre de spectacles proposés cette saison. Un fourmillement de propositions qui permet le croisement des univers, des genres, des esthétiques. n retrouvera donc théâtre, danse, cirque et arts de la rue, mais également de l’humour, de la magie, des marionnettes, les arts numériques ou encore des installations plastiques. oin de se cantonner au classique, e Cratère offre ainsi un espace des possibles o il ne reste qu’ choisir !

Sélection parmi les 60 spectacles de la saison : • Ven. 20 octobre : Les vagues, d’après le roman de Virginia Woolf, Elise Vigneron fait vivre six marionnettes de glace. • Les 9 et 10 novembre : Révolte ou Tentatives de l’échec, Johanne Humblet porte sa voix et sa révolte avec son corps. • Les 11 et 12 novembre : I love you two, le Circus I love you mélangent musique et cirque : prodigieux ! • Mar. 14 novembre : Baal, le Groupe Noces fait vivre, en musique et acrobaties, les textes issus de la parole d’adolescents. • Mer. 15 novembre : Renversante, et si le féminin l’emportait sur le masculin ? C’est ce qu’imagine Léna Bréban, s’appuyant sur un texte de Florence Hinckel. • Jeu. 16 novembre : Juliette entonne des Chansons de là où l’œil se pose. • Sam. 18 novembre : De l’une à l’hôte, • Mar. 21 novembre : l’une des plus belles voix du jazz à l’international, Cécile McLorin Salvant. • Du 22 au 24 novembre : J’accepte, le Groupe Merci s’interroge sur toutes les fois où nous sommes ammener à « accepter » dans le monde numérique. • Du 23 au 25 novembre : événement danse, le Ballet Preljocaj interpète l’un des succès du chorégraphe : Gravité. • Les 28 et 29 novembre : Richard III, Guillaume Séverac-Scmitz réinvente le drame shakespearien. • Les 7 et 8 décembre : Coyote, le rire pour parler de sujets complexes comme l’écologie ou le massacre de peuples autochtones. • Du 14 au 16 décembre : Déluge, burlesque, clownesque, drôle, surprenant, poétique, un moment résolument intergénérationnel de la cie Sans Gravité. • Jeu. 21 décembre : Rave Lucid, dix danseurs sélectionnés parmi les meilleurs au Monde propulsent le public dans le monde explosif des battles. • Sam. 23 décembre : Battle international de breakdance. • Ven. 12 janvier : Yaron Herman Trio, du jazz pour célébrer la nouvelle année !

• Du 16 au 19 janvier : L’éternel mari, Nicolas Oton et Machine Théâtre s’attaquent à cette comédie de Dostoïevski. • Ven. 19 janvier : Résonance, chorégraphie d’une exigence extrême, ciselée, aboutie, sensuelle, charnelle et engagée signée François Veyrunes. • Sam. 27 janvier : Sanseverino en trio, chante Les deux doigts dans la prise. • Mar. 30 janvier : Caubère / Daudet, le talent d’acteur du premier au service des mots du second pour cette interprétation des Lettres de mon moulin. • Sam. 3 février : Le Carnaval des animaux servi par un beau plateau : Alex Vizorel en récitant, le duo Jatekok au piano, et l’Orchestre national Avignon Provence dirigé par Lucie Leguay. • Mer. 7 février : Fêu, Fouad Boussouf imagine une danse explosive autour du feu pour onze danseuses. • Du 27 au 29 février : Acqua Alta, quand l’art numérique d’Adrien M & Claire B s’associent au chorégraphe Mourad Merzouki. Surprenant ! • Les 5 et 6 mars : Backbone,compagnie australienne porte l’acrobatie et la voltige à des sommets rarement vus. • Les 12 et 13 mars : Ma mère c’est pas un ange, une histoire inspirée de multiples figures de femmes, de l’héroïne ordinaire à Calamity Jane. • Ven. 15 mars : Anne Teresa De Keersmaeker, l’une des plus grandes chorégraphes d’aujourd’hui, accompagnée de 13 de ses danseurs, proposera un voyage dans le temps à travers ses créations. • Sam. 16 mars : Mandala, Jann Gallois fera danser une vingtaine de danseurs amateurs. • Jeu. 4 avril : jazz avec le Paolo Fresu Trio. • Du 26 au 28 avril : Festival des cultures gitanes. • Sam. 4 mai : Watt the funk. • Les 13 et 14 mai : Algeria Alegria, David Djilali Wampach s’intéresse aux rituels dansés de l’Algérie.

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Sens dessus dessous ©P.Maillet

GARD

Théâtre de Nîmes LES KIDS À LA FÊTE EN DANSE ET AILLEURS

Lieu de vie au cœur de la cité, le théâtre est un vrai fertilisant de la diversité culturelle. Cette saison, la programmation du Théâtre de Nîmes, tout en se recentrant sur la danse (rappelons qu’il bénéficie du titre de Scène conventionnée d’intérêt national – art et création – danse contemporaine) reste éclectique. Le théâtre, le cirque, les musiques contemporaines et classiques ainsi que des spectacles novateurs, occupent une belle place. Fanny de Chaillé et Marion Muzac, artistes associées, ont invité les grands noms de la scène nationale et internationale. Enfin, le temps fort « L’heure des kids » souligne une attention particulière à la jeunesse.

Prendre date • Dim. 15 octobre : Alex Vizorek, Ad Vitam. À mourir… de rire ! • Mer. 18 octobre : L’eau, force motrice de la nature. Emma Morin et Sylvain Prunenec convoquent la parole de Léonard de Vinci. • Les 24 et 25 octobre : Le Petit B, Marion Muzac questionne la notion de perception dans une pièce pour les tous petits. • Ven. 27 octobre : Je suis tous les dieux, Marion Carriau utilise les codes de la danse indienne pour laisser apparaître des personnages magiques. • Mer. 8 novembre : Hasard, de Pierre Rigal, en rituel dansé. • Du 16 au 17 novembre : Mort d’une montagne. Humanité perchée au bord du précipice, bien assurée par la cie Les non-alignés. • Du 22 au 23 novembre : Richard III. Classique bousculé par Guillaume Séverac- Schmitz. • Mer. 29 novembre : Wonderland. Duo inspiré. Sylvain Huc fait merveille au pays d’Alice ! • Dim. 10 décembre : carte blanche au violon de Renaud Capuçon. • Mer. 13 décembre : la cie Yifan, en quête de Mon aile. • Jeu. 14 décembre : Olivier Dubois, Tragédie new édit. La sculpture des corps. Monumental ! • Du 20 au 21 décembre : Möbius, compagnie XY. Du langage acrobatique, virtuose et poétique. • Du 10 au 20 janvier : le théâtre présente son Festival flamenco. • Les 30 et 31 janvier : Fabrice Ramalingom, Générations–battle of portraits. • Les 6 et 7 février : Sens dessus dessous, André Dussollier. No comment ! • Ven. 9 février : Fouad Boussouf, Fêu, casting 100 % féminin ! • Sam. 2 mars : la trompette d’Eric Truffaz. Except old ! • Du 6 au 7 mars : passer outre l’injonction de Laura Bachman, Ne me touchez pas. • Sam. 9 mars : Emma Morin et Carole Roth Dauphin, lecture en musique de Arbre S de Giuseppe Penone. Interrogation sur le vivant, du côté de la transition écologique. • Du 14 au 15 mars : Pères, la Cie Babel penchée sur les paternités d’aujourd’hui. • Mer. 20 mars : Norman c’est comme normal, à une lettre près . Par la Kosmocompany. • Du 29 au 30 mars : Lazzi. Et Fabrice Melquiot qui en connait un bout, sur l’amitié. • Du 3 au 4 avril : Sarrazine, Albertine et l’astragale, de Julie Roussello Rochet, mise en scène de Lucie Rébéré. • Du 24 au 25 avril : Une autre histoire du théâtre avec grand H, par Fanny de Chaillé. • Lun. 6 mai : soirée magique en compagnie de Cécile McLorin Salvant et l’Orchestre national Avignon-Provence. • Mar. 14 mai : événement, la São Paulo Dance Company fait sa première au Théâtre de Nîmes pour la dernière de la saison !

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Saison culturelle de Vauvert Contes, musiques et théâtre Gard

Une saison culturelle pour tous ! C’est ce que propose la ville de Vauvert en rythmant l’année à travers des temps forts. On notera notamment en novembre le festival dédié au conte puis, celui dédié au théâtre jeunesse. Enfin, rendez-vous l’été prochain pour le fameux Jazz à Vauvert !

Amaurose.

Petite ou grande, la forme des spectacles est épatante. Les différentes chorégraphes et danseuses à la barre le démontrent de manière inspirée. Spectacles à suivre, plaisir et intérêt mêlés. • Jeu. 26 octobre : exploration de la culture pop par Marion Muzac et Le petit B. • Lun. 30 octobre : Poreux, rencontre porteuse, entre la chorégraphe Danya Hammoud et une petite fille de 8 ans. • Jeu. 2 novembre : la chorégraphe Marion Carriau entourée d’enfants produit ce poétique spectacle, Des forêts et des lunes. • Du 5 au 8 novembre : avec l’association Mirages, la même Marion Carriau dansera Je suis tous les dieux. • Ven. 3 novembre : Be girl, nom donné à la chorégraphe Valentine NagataRamos de la compagnie Uzumaki. Spectacle crée autour de cinq danseurs. Du pur breakdance ! • Du 7 au 11 novembre : Corps sonores juniors, compagnie Corps magnétiques. • Mar. 14 novembre : Rêves selon Arthur Perole et Pascal Catheland.

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Lea Mercier

En petites et grandes formes Uzès

GARD

La Maison danse

À ne pas manquer cette saison : • Ven. 24 novembre : Jardins d’Occitanie, de Sharon Evans. • Sam. 25 novembre : Monstruosités, par Noémie Truffaut. • Du 18 au 21 janvier : Nuit de la lecture animée par Les Avocats du diable. • Ven. 16 février : Contes coquins et amoureux par Mathilde de Lapeyre. • Dim. 18 février : Amor à mort, une série de tableaux humoristiques et féroces sur l’amour et la mort, cie Boulègues production. • Ven. 8 mars : Amaurose, cie Art’êtres, une pièce interactive sur les violences faites aux femmes. • Dim. 28 avril : 3 Divas, entre opérette, opéra et comédie musicale. • Sam. 25 mai : Michelle doit -on t’en vouloir d’avoir fait un selfie à Auschwitz ?,

Tél. 04 66 03 15 39. lamaison-cdcn.fr

cie Piment langue d’oiseau, théâtre. Dim. 2 juin : Concert Candlelight, concert classique à la lueur des bougies. Du 8 au 10 juin : Festival de théâtre jeunesse, trois jours de spectacles par et pour les jeunes ! Du 5 au 7 juillet : festival Jazz à Vauvert. Tél. 04 66 73 17 30. vauvert.com

Espace Jean-Pierre Cassel

Le Périscope

Bel équilibre, juste coloration des performances artistiques. Grands talents sur planches, soit pour faire pleurer, toujours pour écouter et penser, soit pour faire rire, témoin en novembre où les zygomatiques sont à la fête. La saison : • Sam. 4 novembre à 20h30 : Please stand up, 100 % féminin, sans mélancolie. • Sam. 11 novembre à 20h30 : Le grand soir, strip-tease masculin, sexy et perché. • Sam. 18 novembre à 20h30 : Franito, mélange réussi de burlesque et flamenco. • Sam. 25 novembre à 20h30 : À quel prix tu m’aimes ? Service d’escort, plus gondolant que coûteux. • Dim. 17 décembre à 16h : Casse-Noisette, conte musical de Princesse moustache. • Dim. 21 janvier à 18h : Opéra Opérette, voyage sur les grands airs du répertoire. • Sam. 3 février à 20h30 : Les acrostiches : ExCENTRIQUES. Lancé en acrobaties, dans un humour déséquilibrant. • Mer. 14 février à 16h : Les Tortillonis, spectacle interactif et visuel, duo comique et dynamique. • Sam. 24 février à 20h30 : Le Montespan, comédie dramatique, adaptée du roman de Jean Teulé. • Sam. 9 mars à 20h30 : Eccentric, virée poétique cartoon, Régis Truchy, seul en scène. • Sam. 23 mars à 20h30 : La délicatesse, David Foenkinos, inspirateur. • Sam. 6 avril à 20h30 : Gualicho théâtre flamenco, potion stimulante. • Sam. 27 avril : Manoche en…fin chef ! Humour, orchestre et le reste. Tél. 04 66 51 10 73. ville-legrauduroi.fr

Bousculer les représentations Nîmes

Le Petit B ©Frederic Lovino

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Sandy Korzekwa

Saison acrobatique arc-en-ciel ! Le Grau-du-Roi

Les créations, le Périscope en a fait spécialité, et titillent chaque année la curiosité des spectateurs. Mots, corps, marionnettes et objets sont à l’avant-garde et s’entrecroisent, menés tambour battant par de jeunes, ou moins jeunes artistes, toujours talentueux. Ils partagent des récits, qui bousculent les représentations et donnent du champ aux imaginaires, un peu chahutés en ce moment. Sélection des prochains mois : • Ven. 20 octobre : La tempête de Caliban. Belle réécriture de la très connue tempête shakespearienne, un beau spectacle d’objets et de bruitages né du Centre Odradek Cie Pupella Nogues. • Du 24 au 25 octobre : Petit B. une entrée construite par Marion Muzac, espace de transformation, de matières, de formes, de sons. • Mar. 7 novembre : Danièle, la timide, en nœud pap et baskets adoptée par la Cie Enfin presque. • Mar. 14 novembre : La truelle et la Cie Cosmogama qui dit tout sur la mafia et sur les oxymores de l’enfance. • Ven. 24 novembre : À volonté. La table, un territoire désirable et des appétits qui se rencontrent, affamés ou repus. La Cie Robes de bulle en décide. • Jeu. 30 novembre : Polaroïd de la Cie Mécanika, ce qu’il en est de l’alchimie et de la fragilité du présent. Tél. 04 66 76 10 56. theatreleperiscope.fr

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Théâtre Christian Liger

Création féminine et jeune public Nîmes

Côté théâtre et musique, que des pointures ! Uzès

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Antoine Jaussaud

Une belle saison 2023-2024 en perspective, surfant sur les grands noms qui la traversent. Pour ouvrir la saison et se laisser penser au préalable des conférences Saveurs et savoirs (du 13 au 15 octobre), afin d’accorder un juste temps à leurs grandes et petites histoires.

k-mille ©Fanny Cortade

GARD

L’Ombrière

Temps forts du programme : • Ven. 17 novembre à 20h30 : Alex Lutz, génial metteur en scène du stand up d’Anne Depetrini. • Sam. 25 novembre à 20h30 : Alex Vizorek en comédien doué aux côtés du duo Játékok pour revisiter le Carnaval des animaux. • Mer. 20 décembre à 20h30 : arrivée de l’Opéra Royal de Versailles pour le populaire Messie d’Haendel. • Ven. 26 janvier à 20h30 : attendue, la star du rock tricolore, l’ex-Rita Mitsouko, Catherine Ringer. • Sam. 2 mars à 20h30 : Anne Consigny, en dira plus sur le Théâtre de l’occupation • Sam. 16 mars à 20h30 : André Manoukian tiendra la barre musicale pour apporter le mélodieux chant des Voix du Levant. Tél. 04 48 21 57 40. lombriere.fr

La Verrerie

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I love you two

Circassienne avant tout ! Alès La Verrerie, labellisée Pôle national cirque en 2010, est entièrement destinée à l’accompagnement à la création, à la diffusion de spectacles de cirque. Illustration avec Temps de cirques, rendez-vous phare de ces prochains mois. Sélection : • Jeu. 26 octobre à 19h, La Grand-Combe : À tout rompre, le WAS Groupe, du

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La Maison de l’eau

Michele Laurent

Saison culturelle plurielle Allègres-les-Fumades

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cirque queer, haut en couleur. • Sam. 11 novembre à 20h30, Alès : I love you two. En vérité, ils sont trois, duos qui prônent l’amour, comme outil de diffusion massive. • Dim. 12 novembre à 16h30, Alès : par la Cie la relative, un point sur la recherche circassienne avec Nos circollections. • Mar. 14 novembre à 19h, Alès : du Bazar forain Cie, sur trois époques. Sans Temps, cirque sans raison, petite danse et musique du quotidien. • Mer. 15 novembre à 15h, La Grand-Combe : Le bruit, par Le cirque des petites natures, cœur battant pour faire corps pluriels, aidé de quelques poils et bouts de ficelle. • Mer. 15 novembre à 18h, St-Jean-du-Gard : Ôma ou les privilèges de la patate par la Cie Bolbol. L’identité, précieuse donnée ou étau réducteur ? • Du 16 au 19 novembre à 20h30, Alès : Le cabaret renversé. La Faux Populaire invite sous son chapiteau à une soirée cabaret. Rencontre entre convives et artistes. • Sam. 18 novembre à 22h, Alès : Au café des nonchalants, cie Circographie. Quand une danse détraquée rencontre l’inattendu. Tél. 04 66 86 45 02. polecirqueverrerie.com

Dédié aux jeunes générations et affirmant sa sensibilité à la création féminine, le programme de la saison est ambitieux, créatif et joyeux. Les thèmes développés suivent l’actualité : écologie, harcèlement scolaire, société de consommation, identité et place des femmes. • Mer. 18 octobre : Oh kids ! Une ode à l’enfance de la Cie Les Mille Tours. • Ven. 27 octobre : La vie rêvée des mouches qui contre-attaquent par la Cie Espère un peu. • Ven. 10 novembre : K-Mille, d’après la vie et l’œuvre de Camille Claudel. Histoire passionnelle. • Mer. 22 novembre : Mon frère, ma princesse. Catherine Jambon, questionne la notion de genre. • Jeu. 30 novembre : Pourquoi les poules préfèrent être élevées en batterie ? De l’abjure à la métaphysique, réponse de Jérôme Rouger. • Mer. 6 décembre : Revanche par la Cie Septième ciel. Sur le thème dominants, dominés. • Ven. 15 décembre : Florent Marchet, retour en chansons. • Mer. 20 décembre : Dans la gueule du gnou, duo d’objets par la Cie Blabla Productions. • Sam. 13 janvier : Orchestre de Nîmes pour deux compositeurs phare : Manuel de Falla, Maurice Ravel. • Mar. 16 janvier : concert lyrique des lauréats du concours international de chant lyrique de Nîmes 2024, organisé par l’association Arioso. • Ven.19 janvier : Petit enfer de Sylvain Levey. La Cie Création éphémère dénonce l’hypocrisie. • Mer. 24 janvier : Je suis tigre. Le Groupe Noces se penche sur le thème de la migration. • Sam.10 février : Le petit chaperon rouge de Joël Pommerat. • Sam. 10 février : Abélard par la Cie Les Petites Madames. Plongée dans l’univers de la BD. • Mar. 13 février : L’ogresse poilue par Opossum Cie. Faim, poils et liberté. • Jeu. 7 mars : Franca lingua, musique métissée. • Mar. 12 mars : Portrait de Raoul. Philippe Minyana offre des mots d’une bouleversante sincérité et vérité. • Ven. 15 mars : Zai zaï zaï zai de Fabcaro, l’auteur de BD. • Jeu. 4 avril : Pauline Viardot, destin extraordinaire d’une compositrice oubliée. Julie Depardieu et le duo MaNa sont là pour la ressusciter. • Ven. 12 avril : La femme épluchée ou comment je suis devenu déesse. Sarah Fourage dans la quête d’un chemin. • Mar. 21 mai : Claire Diterzi, de Béjaïa à Nîmes. Théâtre et musique berbère. Tél. 06 46 75 30 55. nimes.fr

La maison de l’eau d’Allègre-les-Fumades est entrée dans sa 20ᵉ saison culturelle avec de belles propositions. De la chanson, du cirque, de la musique classique, du théâtre, de l’humour, du slam, des musiques traditionnelles, ainsi qu’un opéra swing, du classique et des expositions. À ne pas manquer : • Dim. 12 novembre : Top down, portées acrobatiques de la cie La Triochka. • Mer. 15 novembre : La Mêlée, entre clown, mât dansé et piano. • Ven. 24 novembre : Richard III d’après Shakespeare, en version clownesque ! • Sam. 16 décembre : Chasseurs de bruits, la cie Bleu caravane, conte musical interactif. • Sam. 20 janvier : Sanseverino livre son Hommage à Béranger. • Sam. 3 février : Philippe Caubère, poursuit son exploration des Lettres de mon moulin d’Alphonse Daudet avec Les Étoiles. Tél. 04 66 24 96 02. culture-maisondeleau.com


23 _ 2024

scène conventionnée d’intérêt national art & création danse contemporaine

Abonnez-vous ! Alex Vizorek

Fanny de Chaillé

Philippe Torreton Olivier Dubois

Sylvain Huc

Israel Fernández

Renaud Capuçon David Coria

Pierre Rigal

André Dussollier

Fouad Boussouf

Erik Truffaz

Laura Bachman Les Franglaises São

Paulo

Dance

Company

Cécile McLorin Salvant …

theatredenimes.com 04 66 36 65 10


DANS LE GERS

Gers

Circa

L’Astrada

Du jazz et du spectacle ! Marciac, Gers

A t-on toujours raison©F. Bilbille

S’il est Pôle national du cirque, le Circa de Auch n’est pas que cela ! Après un début de saison marqué par la 36e édition de son Festival du cirque actuel, le lieu accueillera de novembre à juin une programmation éclectique allant du théâtre à la danse, des marionnettes à la musique. À découvrir parmi les spectacles : • Mar. 7 novembre : Le Lac des cygnes, interprété par le ballet Preljocaj. • Sam. 25 novembre : Ensemb7e, Chapelier fou présente ses rythmes entre éléctro et musique de chambre. • Ven. 1er décembre : Duo Canopée, concert. • Jeu. 14 décembre : A-t-on toujours raison ?, une prestation absurde de Fred Blin. • Jeu. 11 janvier : Gradiva, celle qui marche, Stéphanie Fuster, flamenco. • Mar. 23 janvier : Histoire(s) de France, la Cie du Double rebat les cartes de la grande Histoire. • Ven. 26 janvier : The Power Duo, entre le beatbox et piano. • Mar. 6 février : Moi aussi je suis Catherine Deneuve, de Pierre Notte, mise en scène Élodie Chanut. • Sam. 16 mars : Ukraine Fire, les Ukrainiennes de Darkh Daughters livrent un concert rock et poétique, un cri pour la paix. • Les 29 et 30 avril : L’Empreinte, un spectacle généreux de l’Attraction Céleste. Tél. 05 62 61 65 00. circa.auch.fr

Scène Conventionnée d’Intérêt National « Art en territoire - Jazz et création pluridisciplinaire, l’Astrada invite chaque année le public à la rencontre avec les arts. Si le jazz reste au cœur de sa saison 2023-2024, on pourra également découvrir de jolies pépites du spectacle vivant.

Samy Thiébault©y.lenquette

Du cirque… mais pas que ! Auch, Gers

À voir absolument : • Les 24 et 25 octobre : L’oiseau-lignes, poème sonore et graphique à quatre mains. • Sam. 18 novembre : La Cachette, objet hybride entre concert et spectacle musical signé Baro d’evel. • Sam. 25 novembre : jazz avec le Daniel Garcia Trio. • Sam. 2 décembre : Émile Parisien s’associe à Roberto Negro pour une nuit jazzy. • Sam. 13 janvier : La Truelle de Fabrice Melquiot, théâtre. • Sam. 27 janvier : La main harmonique ou les polyphonies d’Artefacts. • Dim. 11 février : Chœur des amants, Tiago Rodrigues, théâtre. • Sam. 24 février : Samy Thiébault sort son saxophone. • Sam. 2 mars : Pauline Bayle retrace L’Odyssée. • Sam. 20 avril : Yvan Cujious et Louis Winsberg rendent Hommage à Claude Nougaro. • Les 24 et 25 mai : la compagnie Nach propose deux spectacles dansés : Nulle part est un endroit et Elles disent. Tél. 09 64 47 32 29. astrada-marciac.fr

opera ballet LES PÊCHEURS DE PERLES BIZET

BORIS GODOUNOV MOUSSORGSKI N°licences": L-D-22-8180, L-D-22-8140, L-D-22-7776 Crédit : Augustin Frison-Roche, Ô mon unique reine !, 2022. © Adagp, Paris, 2023 - n STUDIO PASTRE

LA FEMME SANS OMBRE STRAUSS

IDOMÉNÉE

Saison

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MOZART

CENDRILLON ROSSINI

LA SYLPHIDE LØVENSKIOLD / BOURNONVILLE

FEUX D’ARTIFICE LIFAR / KYLIÁN / ROBBINS

LE CHANT DE LA TERRE MAHLER / NEUMEIER

PAYSAGES INTÉRIEURS CARLSON / MALANDAIN

TOILES ÉTOILES NAJARRO / WANG ET RAMIREZ / SOTO

PELLÉAS ET MÉLISANDE DEBUSSY

EUGÈNE ONÉGUINE TCHAÏKOVSKI

RECITAL CONCERT MICHAEL FABIANO MATTHIAS GOERNE MARCELO ÁLVAREZ KARINE DESHAYES ET FLORIAN SEMPEY MARIE-NICOLE LEMIEUX MIDIS DU CAPITOLE

HAENDEL / NIQUET MONTEVERDI / GONZALEZ TORO CHARPENTIER / SAVALL MON NOËL À MOI / NIQUET LES SACQUEBOUTIERS JOURNÉE MOZART LEÇONS DE TÉNÈBRES / FÉNELON LES SAISONS / HAYDN - SAVALL

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HAUTE-GARONNE

Fandango! ©AlainScherer

Théâtre de la Cité

CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL DE TOULOUSE

HAUTE-GARONNE Le livre des folies Cette saison, le Théâtre de la Cité ouvre son « Livre des folies », titre donné par l’équipe à la brochure qui présente les spectacles 2023-2024. Une saison folle donc où s’inviteront tous les genres et qui invite le spectateur à partager ses émotions, aller à la rencontre des artistes et faire de belles découvertes. Cette saison, près de 30 spectacles sont au programme et laissent une large place à la création. Sept seront ainsi à découvrir, dont cinq créées à Toulouse. Parmi les noms qui feront la saison, les metteurs en scène François Gremaud, Guillaume Séverac-Schmitz, Laëtitia Guédon, ou encore la compagnie Baro d’evel.

Les spectacles • Du 3 au 17 octobre : Falaises, Camille Decourtye et Blaï Mateu Trias / Baro d’evel. Mix poétique et théâtral à l’esthétique pictural entre théâtre, danse, cirque et acrobaties. • Du 11 au 14 octobre : Oiseau, Anna Nozière, entre humour et poésie un spectacle à voir avec les plus jeunes sur ceux qui disparaissent. • Du 8 au 14 novembre : Richard III, de William Shakespeare, par Guillaume Séverac-Schmitz. Une œuvre emblématique transformée par l’univers singulier d’une troupe incandescente. • Du 8 au 15 novembre : La nuit se lève, Méliassa Zehner se penche sur la difficile question de l’inceste. • Les 21 et 22 novembre : Amathia, Sonia Belskaya et Dominique Habouzit s’intéressent à l’Éducation nationale. • Du 22 novembre au 2 décembre : Même si le monde meurt, Laëtita Guédon reprend le récit dystopique de Laurent Gaudé sur la fin du monde. • Lun. 27 novembre : Point ne tueras de Maurice Elvey, cinéconcert orchestré par Sables Noirs • Les 9 décembre, 10 février et 27 avril : Aller sans savoir où, François Gremaud. • Du 5 au 9 décembre : Phèdre ! François Gremaud imagine l’admirateur de la tragédie écrite par Racine. • Du 5 au 8 décembre : Érection, mis en scène par Aurélien Bory, Pierre Rigal offre un seul en scène intime et poétique. • Du 12 au 14 décembre : Normalito, Pauline Sales interroge ce qu’est la normalité. • Du 16 au 23 décembre : Sans tambour, Samuel Achache, Florent Hubert. • Du 11 au 26 janvier : Le Tartuffe, de Molière, Guillaume SéveracSchmitz reprend l’une des plus célèbres comédies pour la relire sous le prisme de la famille.

• Les 20 et 21 janvier : Majorettes, Mickaël Phelippeau. L’histoire des Major’s Girls de Montpellier. • Du 23 au 26 janvier : Il n’y a pas de Ajar, de Delphine Horvilleur, Johanna Nizard et Arnaud Aldigé, un monologue contre l’identité. • Du 30 janvier au 3 février : Oncle Vania, d’Anton Tchekhov, la création du directeur du CDN, Galin Stoev, de retour au Théâtre de la Cité. • Du 30 janvier au 3 février : Cosmos, Kevin Keiss, Maëlle Poésy. • Du 6 au 10 février : Giselle…, François Gremaud et Samantha van Wissen vont au-delà du ballet classique pour découvrir comment la danse y tient une place centrale. • Du 27 au 29 février : Némésis, Philip Roth, Tiphaine Raffier. • Du 27 février au 1er mars : Andy’s Gone, Marie-Claude Verdier, Julien Bouffier, plongée immersive dans la jeunesse d’Antigone. • Les 6 et 7 mars : Al Atlal, Norah Krief reprend le poème d’Ibrahim Nagi chanté par Oum Kalsoum. • Du 12 au 15 mars : Le Firmament, à travers le texte de Lucy Kirkwood, Chloé Dabert imagine une pièce coup de poing et féministe. • Du 20 au 28 mars : Cendrillon, réenchanté par Joël Pommerat. • Les 3 et 4 avril : Skatepark, Mette Ingvartsen. • Du 23 au 27 avril : Carmen., François Gremaud et Rosemary Standley. • Du 23 avril au 7 mai : Illusions, d’après le texte de Ivan Viripaev, mise en scène Galin Stoev. • Du 15 au 18 mai : Paysages intérieurs, Carolyn Carlson et Thierry Malandain rassemblé pour le Ballet de l’Opéra national du Capitole. • Du 22 au 25 mai : Jours de joie, Arne Lygre, Stéphane Braunschweig. • Du 22 au 24 mai : Le Petit Chaperon Rouge, des Frères Grimm, Céleste Germe entend faire redécouvrir un conte émancipateur.

05 34 45 05 05 theatre-cite.com

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HAUTE-GARONNE

Le Théâtre du Grand Rond 20 ans de spectacles pour tous Toulouse

La Place de la danse

Erection ©P. Grosbois

Centre de développement chorégraphique national de Toulouse, La Place de la danse propose des spectacles dans différents lieux toulousains, et même régionaux. Temps fort de la saison, le festival Ici & Là se déploie entre janvier et février dans toute la ville rose pour faire danser le public et lui faire découvrir les dernières créations.

Nicole Ferroni©Julie Caught

Au cœur de la danse contemporaine Toulouse

Parmi la programmation : • Du 18 au 20 octobre : Prophétique (on est déjà né.es), Nadia Beugré. • Les 13 et 14 novembre : Faire fleurir, Nicolas Fayol. • Les 23 et 24 novembre : CO.M.BAT, I-Fang Lin. • Du 5 au 8 décembre : Érection, Pierre Rigal et Aurélien Bory. • Du 19 janvier au 10 février : Festival Ici & Là 2024. • Sam. 27 janvier : Reface, collectif Les Idoles. • Mar. 6 février : Générations, battle of portraits, Fabrice Ramalingom. • Mer. 27 mars : La Reverdie – Bambini, AMIEAMI. • Les 3 et 4 avril : Skatepark, Mette Ingvartsen. • Jeu. 30 mai : Faire fleurir, Nicolas Fayol. Tél. 05 61 59 98 78. laplacedeladanse.com

• Du 23 au 24 novembre : Tempête dans un verre d’eau, un conférencier pas comme les autres se passionne pour La Tempête de Shakespeare. • Du 30 novembre au 9 décembre : Prochaine sortie obligatoire, cie 11h11 se demande : que devient-on quand son métier disparaît ? Tél. 05 61 62 14 85. grand-rond.org

Odyssud

Théâtre Garonne Alors que sa salle est toujours en travaux, Odyssud ne baisse pas le rideau et l’ouvre sur différentes scènes de la métropole toulousaine. Le programme, lui, reste fidèle aux habitudes : des spectacles de toutes les esthétiques, de tous les genres et pour tous les âges.

Parmi les représentations cette saison : • Sam. 11 novembre : Le petit B Marion Muzac, danse jeune public. • Lun. 20 novembre : Cécile McLorin Salvant, concert jazz. • Les 6 et 7 décembre : Catherine Ringer dit et chante les poèmes d’Alice Mendelson. • Du 9 au 17 décembre : Public, spectacle participatif et dansé de Pierre Rigal. • Sam. 9 décembre : West Side Story, par The Amazing Keystone Big Band, concert jazz. • Du 13 au 16 décembre : Zéphyr, Mourad Merzouki, danse. • Du 11 au 14 janvier : Fiq !, Groupe acrobatique de Tanger, cirque. • Mer. 24 janvier : Vérino, humour. • Jeu. 29 février : Glenn, naissance d’un prodige, Ivan Calbérac, théâtre. • Les 12 et 13 mars : Le menteur, d’après Corneille, Marion Bierry, théâtre. • Ven. 22 mars : Vivaldi, entre ombre et lumière, Ensemble baroque de Toulouse, musique baroque. • Les 27 et 28 mars : La promesse de l’aube, d’après Romain Gary, Franck Desmedt, théâtre. • Lun. 1er avril : Fary, humour. • Du 25 au 27 avril : Le Montespan, d’après Jean Teulé, Salomé Villiers. • Les 29 et 30 mai : Je ne cours pas, je vole !, Elodie Menant et Johanna Boyé, théâtre. Tél. 05 61 71 75 15. odyssud.com

B. Enguerrand

Constellation théâtrale Toulouse

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Philippe Fleury

Saison hors les murs Blagnac

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Lieu de diffusion et d’accompagnement, le Théâtre du Grand Rond fête cette année ses 20 ans ! Sa programmation offre des spectacles pour tous les publics et pour les plus jeunes, notamment pendant les vacances scolaires. À ne pas manquer, les incontournables apéro-spectacles, des soirées entre découvertes de jeunes talents et représentations de compagnies confirmées. À voir jusqu’en décembre : • Du 19 au 21 octobre : La Méningite des poireaux, Frédéric Naud revient sur les débuts de la psychanalyse. • Du 26 au 28 octobre : Marcel nu, Jeanne Videau et Frédéric Naud, l’histoire vraie de Marcel Nuss. • Du 2 au 11 novembre : Container, de et avec Sigrid Bordier, spectacle poétique et drôle sur la liberté. • Les 6 et 7 novembre : Théâtre en langue des signes, un spectacle pour montrer l’étendue des possibilités d’un spectacle en LSF. • Du 16 au 22 novembre : Viva !, la Loquace cie raconte les conséquences de la grande histoire sur la petite histoire des familles.

Scène européenne, le Théâtre Garonne promeut la création contemporaine tant au théâtre qu’en danse ou en musique. Le résultat en est cette constellation d’artistes invités et de représentations, reflet du dynamisme de la création dans notre région. Sélection parmi la saison : • Ven. 10 novembre : Notes sur les diapasons invisibles, Pierre-Yves Macé et l’Ensemble Dedalus, musique. • Du 21 au 25 novembre : Que sera sera / Hitchcock Truffaut/ Cavett Godard / Pour qui pour quoi, tg STAN, théâtre. • Du 28 novembre au 1ᵉʳ décembre : La loi du marcheur, Nicolas Bouchaud et Eric Didry, théâtre. • Du 16 au 23 décembre : Sans tambour, Samuel Achache, théâtre musical. • Sam. 13 janvier : Aquaserge, concert. • Du 8 au 10 mars : Bachelard Quartet, Marguerite Bordat et Pierre Meunier, théâtre. • Du 20 au 30 mars : temps fort Philippe Quesne avec Rituel 5 : La Mort (théâtre) et Fantasmagoria (théâtre et musique). • Du 2 au 5 mai : Antoine et Cléopâtre, Tiago Rodrigues, théâtre. • Du 23 au 25 mai : Walter Benjamin, Sylvain Creuzevault et Pierre-Yves Macé, théâtre et musique. • Du 29 au 31 mai : Black Lights, Mathilde Monnier, danse. Tél. 05 62 48 54 77. theatregaronne.com


Le Kiwi

La saison 2023-2024 de l’Escale pourrait s’apparenter à un menu de fête ! Des spectacles pour tous les goûts, entre création, compagnies locales et grands noms du spectacle vivant. Pas de régime, on vous conseille de goûter à toute la carte ! Sélection : • Les 11 et 12 novembre : Là, baro d’evel, entre danse, théâtre et cirque. • Du 23 au 26 novembre : Marionnettissimo, festival de la marionnette. • Du 14 au 31 décembre : Cuisine et dépendances d’Agnès Jaoui et JeanPierre Bacri, comédie. • Dim. 14 janvier : Monte-Cristo, d’A. Dumas revu par Nicolas Bonneau et Fanny Chériaux. • Jeu. 25 janvier : Alexis HK, concert. • Sam. 2 mars : Trait(s), la cie SCoM nous entraine dans ses cercles circassiens. • Du 22 au 24 mars : BLOOM Festival, danse contemporaine. • Les 6 et 7 mai : l’Orchestre de chambre de Toulouse entraine le public en Italie. • Sam. 25 mai : Le Petit B, Marion Muzac imagine la danse pour les tous petits. • Les 14 et 15 juin : Les Excentriques de l’Escale, 3e édition de ce festival qui clôt la saison. Tél. 05 62 13 60 30. mairie-tournefeuille.fr

Repenser notre rapport au vivant Ramonville Saint-Agne

Sélection : • Sam. 21 octobre : Fête du Kiwi, spectacles et bal. • Jeu. 9 novembre : Dia de muertos, procession, concerts. • Sam. 25 novembre : La dignité des gouttelettes, théâtre optique par la cie Mercimonchou. • Sam. 2 décembre : Nos petits penchants, échappée poétique signé par la cie Des fourmis dans la lanterne. • Jeu. 25 janvier : De la Bohème à l’Italie, concert classique par l’Ensemble orchestral Pierre de Fermat. • Sam. 3 février : Salti, variations contemporaines, musicales et dansées de la

La Grainerie

La fabrique des arts du cirque

cie Toujours après minuit. • Sam. 16 mars : Les Extras, journée pour la jeunesse avec spectacles, concerts et ateliers. Tél. 05 61 73 00 48. kiwiramonville-arto.fr

Espace Roguet

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Sebastien Marque

Toulouse L’éclectisme du spectacle vivant Lieu pour le spectacle vivant et la création du Département de la Haute-Garonne, l’Espace Roguet offre une déclinaison de propositions scéniques. La saison a commencé par la commémoration du 50e anniversaire du coup d’État au Chili à travers une exposition, puis en accueillant le festival Jazz sur son 31. La suite de la saison, jusqu’en décembre : • Du 18 novembre au 1er décembre : cycle Cirque en tout genre. • Les 24 et 25 novembre : Hostes Humani Generis, nouvelle création du Théâtre du Rocher, second volet de Paysages de la contre-histoire. • Sam. 9 décembre : Oblomov le Platon en robe de chambre, d’après Oblomov d’Ivan Gontcharov, par le Collectif Intranquilles, théâtre. • Ven. 15 décembre : Aucun de nous ne reviendra, d’après l’œuvre de Charlotte Delbo, théâtre. Tél. 05 34 45 58 30. cultures.haute-garonne.fr

Théâtre Sorano

La jeune création à l’honneur Toulouse

J'accuse© F. Passerini

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F. Rodor

Balma

Labellisée Scène conventionnée d’intérêt national et Pôle européen de production, La Grainerie est l’un des piliers pour la création circassienne en Occitanie. Chaque année, le lieu diffuse et accompagne les compagnies, soit à La Grainerie, soit dans les lieux partenaires toulousains et régionaux. À découvrir à la Grainerie cette saison : • Du 10 au 22 octobre : 10ᵉ édition de L’Européenne des cirques. • Sam. 21 octobre : Ôma ou les privilèges de la patate, cie Bolbol. • Sam. 21 octobre : Le repos du guerrier, cie La Supérette. • Les 4 et 5 novembre : Cique des vins nature, salon des vins. • Du 17 au 19 novembre : 5ᵉ édition de La nuit du cirque. • Sam. 18 novembre : Projet grand-mère, cie Un loup pour l’homme. • Dim. 19 novembre : Cabaret rock, cirque Baraka. • Du 24 novembre au 17 décembre : Ocho, cirque Baraka. • Mar. 23 janvier : Boîte noire, cie SCOM. Tél. 05 61 24 33 91. la-grainerie.net

Après le succès de la 36ᵉ édition de son Festival de rue en septembre, le Kiwi et l’association ARTO poursuivent leur mission d’émerveillement et d’ouverture sur toute la saison. Cette année, le lieu invite à « repenser notre rapport au vivant, autant avec les autres, que le monde animal, végétal… ». Une thématique qui résonne comme une invitation à nous laisser porter par les spectacles au programme.

La dignité des goutelettes ©M.Bertault

Un menu appétissant de spectacles Tournefeuille

HAUTE-GARONNE

L’Escale

Cœur battant de la programmation du Théâtre Sorano, le festival Supernova revient cette année pour sa 8e édition. Un festival où la jeune création est soutenue, célébrée, montrée et interroge notre société à travers des formes théâtrales novatrices, inscrites dans leur époque. Sorano, c’est aussi une belle saison où les formes artistiques vont au-delà du théâtre. À retenir parmi la programmation : • Du 18 au 20 octobre : Le mystère du gant, Léonard Berthet-Rivière, théâtre. • Du 7 au 25 novembre : Supernova, Festival de la jeune création. • Du 5 au 8 décembre : J’accuse [France], cie Tabula Rasa, théâtre. • Les 15 et 16 décembre. Thomas joue avec ses perruques, de et avec Thomas Poitevin, seul en scène. • Ven. 19 janvier : Tatiana, de et avec Julien Andujar, danse. • Du 23 au 26 janvier : Il n’y a pas de Ajar, Johanna Nizard, théâtre. • Les 14 et 15 février : Dans ma chambre #2, MMFF – Arnaud Saury, cirque. • Du 27 au 29 février : Chœur des amants, de Tiago Rodrigues, théâtre. • Du 20 au 23 mars : La Cachette, baro d’evel, concert hybride. • Du 23 au 26 avril : Siffleurs de danse, GdRA, danse. • Du 14 au 16 mai : Plutôt vomir que faillir, Rébecca Chaillon, théâtre. Tél. 05 32 09 32 35. theatre-sorano.fr

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Fandango! ©AlainScherer

HAUTES-PYRÉNÉES

Le parvis

SCÈNE NATIONALE TARBES-PYRÉNÉES

HAUTES-PYRÉNÉES Un demi-siècle de spectacles 50 ans ça se fête ! Le Parvis célébrera tout au long de sa saison son anniversaire. Pour cela, la Scène nationale convie les artistes qui ont traversé les années avec elle : Maxime Le Forestier, Henri Texier, Jérôme Deschamps, Anne Teresa De Keersmaeker, Angelin Preljocaj, Aurélien Bory, le Groupe Merci… et d’autres ! Un festival d’invités prestigieux pour une saison flamboyante !

Parmi la saison, on retiendra :

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• Mar. 17 octobre : Peau d’âne, la fête est finie, une version du conte proposée par Hélène Soulié. • Sam. 21 octobre : ¡ Fandango !, David Coria et David Lagos réunit pour un flamenco flamboyant. • Les 6 et 7 novembre : Le lac des cygnes, Angelin Preljocaj et son ballet livrent une réinterprétation contemporaine de l’œuvre de Tchaïkovski. • Mar. 14 novembre : Cécile McLorin Salvant, une voix saisissante et inoubliable, déjà récompensée aux Victoires de la musique et aux Grammy Awards. • Les 14 et 15 novembre : M.M, Molière (premier M) et des masques (second M) au programme de cette interprétation de La Jalousie du Barbouillé, l’une des premières farces du dramaturge. • Jeu. 16 novembre : Amathia, premier volet d’un triptyque consacré à la notion de service publique, ici l’éducation nationale, de Dominique Habouzit. • Les 21 et 22 novembre : Écrire sa vie, une plongée de Pauline Bayle dans l’œuvre et l’existence de Virginia Woolf. • Sam. 2 décembre : Maxime Le Forestier, de retour plusieurs décennies après son premier passage au Parvis.

• Mer. 23 janvier : Black Lights, Mathilde Monnier propose un spectacle-manifeste inspiré de faits réels qui rend compte de la violence quotidienne subie par les femmes. • Du 25 au 28 janvier : Emile Parisien en solo, figure incontournable du jazz. • Mer. 30 janvier : La Douleur, Dominique Blanc reprend la mise en scène de Patrice Chéreau du journal d’après-guerre de Duras. • Mer. 7 février : Ombres portées, Raphaëlle Boitel créée une pièce symbolique pour laquelle elle utilise son labgae poétique et acrobatique. • Sam. 10 février : Récréations, la cie Dans6T veut réconcilier jeunesse et danse en prenant comme point de départ les nouvelles références culturelles. • Les 24 et 28 février : Block, sur scène de petits blocks hautparleurs connectés permettent à la cie La Boîte à sel de travailler le son comme un matériau concret. • Les 26 et 27 février : Invisibili, Aurélien Bory crée une pièce réunissant des artistes de cultures et d’origines différentes. • Mer. 6 mars : Daddy, Marion Siéfert mêle texte, danse, musique et jeu vidéo pour représenter les dangers du numérique.

• Les 7 et 8 décembre : Relative Calm, Robert Wilson et Lucinda Childs signent une nouvelle création ensemble partant de leur mémoire commune et du Pulcinella de Stravinski. • Les 13 et 14 décembre : J’accepte, le Groupe Merci s’attarde sur notre subordination au virtuel et aux algorithmes. • Les 19 et 20 décembre : La Galerie, le retour des circassiens québécois de Machine Théâtre avec un nouveau spectacle. • Ven. 22 décembre : Voces8, Winter Tales, l’un des meilleurs ensembles vocaux a capella dans un répertoire très varié, du jazz à la pop en passant par les mélodies traditionnelles. • Les 8 et 9 janvier : L’Avare, de Molière, un classique revu par Jérôme Deschamps. • Ven. 12 janvier : Aquaserge, un OVNI de la scène musicale internationale. • Sam. 13 janvier : O.G.R.E. / Poil Ueda, navigation musicale entre rock, expérimental, msuqiue de chambre, jazz… `

• Ven. 8 mars : l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, dirigé par Fabio Blondi et accompagné du pianiste Alexandre Tharaud retracent en musique les voyages en Italie de Mozart. • Sam. 16 mars : Pomme, l’une des dernières révélations féminines de la scène musicale française. • Les 22 et 23 mars : Exit Above, la chorégraphe internationale Anne Teresa De Keersmaeker remonte le temps de la pop occidentale pour un spectacle puissant. • Ven. 5 avril : Tiken Jah Fakoly figure majeure du reggae. • Mer. 30 avril : Institut Ophélie, ou l’évolution de la place des femmes au XXe siècle sous le regard d’Ophélie, par Nathalie Garraud et Olivier Saccomano. • Mar. 21 mai : la São Paulo Dance Company sur la scène du Parvis pour une soirée mémorable. • Sam. 25 mai : Emile Parisien cette fois accompagné d’Henri Texier.

05 62 90 08 55 parvis.net


Voix, théâtre et création contemporaine Tarbes, Hautes-Pyrénées La commune de Tarbes gère deux lieux, Le théâtre des Nouveautés, dédié au théâtre et Le Pari qui se consacre au spectacle vivant et à la création contemporaine. Ce dernier, fermé, propose ses spectacles hors les murs.

HAUTES-PYRÉNÉES

Tarbes en scène

Au Théâtre des Nouveautés Ven. 17 novembre : Mafia Thérapie, comédie de la Compagnie du Baluchon. Ven. 19 janvier : Fake News, de Burdy Production où lors d›un cambriolage, un père de famille au chômage se retrouve nez-à-nez avec un présentateur TV. Les 27 et 28 janvier : Ma distinction-Willy, par Lot et Compagnie. Wally s’épanche sur sa vie, de son enfance modeste dans les années 70 au succès médiatique… Dérision et humour sont au rendez-vous.

Voix si, voix la, tralala ©DR

Au Pari : Du 30 janvier au 4 février : Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon, de la Compagnie de l’Inutile. Deux hommes partagent la même cellule de prison, l’un pour deux ans, l’autre pour une longue peine pour meurtre… Du 27 février au 3 mars : Voix Si, Voix La, Tralala ! théâtre-musique de la Compagnie Damona. Ce trio féminin livre a capella des pièces originales de jazz, blues, slam, rythmes traditionnels… Un voyage au plus profond de la voix humaine. Du 3 au 6 avril : Et les astres d’Aphélie Compagnie. Cette pièce de théâtremusique explore le pouvoir de l’imagination et des rêves dans un monde désenchanté. Tél. 05 62 93 30 93. theatre-tarbes.fr et lepari-tarbes.fr

présente

JEU 19 OCT

20H

FLAVIA PEREZ EN TRIPLETTE

VEN 10 NOV

20H

GISELE HALIMI - UNE FAROUCHE LIBERTÉ

SAM 11 NOV

19H

MARTROR

MEC 22 NOV

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10H30 et 18h À L’OURS

VEN 1er DÉC

20H

DIMONÉ

MAR 12 DÉC

19H

CYRANO...

MAR 19 DÉC

17H30

PÉGOULADE

VEN 19 JAN

20H

CÉDRIC CHAUVEAU TRIO

JEU 25 JAN

20H

QUARTZ

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Première partie Octobre 2023 à janvier 2024

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HÉRAULT

Mues©JL Fernandez

Théâtre des 13 vents

CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL DE MONTPELLIER

HÉRAULT L’accent sur la création Lieu d’accueil pour les artistes, le Théâtre des 13 vents, dirigé par Nathalie Garraud et Olivier Saccomano, reste fidèle à ses engagements : celui d’être un lieu de partage avec les artistes. Le tout en proposant aux compagnies invitées des temps long de travail et d’échanges. La saison sera marquée dès le mois de novembre par la Biennale des arts de la scène en Méditerranée, rassemblant artistes et lieux de représentations autour de la création contemporaine. Également cette année, le renouveau des « Qui vive ! », rendez-vous mensuels en lien avec les artistes invités. Pour cette saison 2023-2024, ils adopteront une forme régulière composée d’une projection, d’une rencontre avec un grand invité et d’une invitation lancée à une jeune équipe.

La saison • Du 17 au 19 octobre : Caligula, Jonathan Capdevielle adapte le texte d’Albert Camus en mettant en avant le jeu arbitraire du pouvoir. • Du 8 au 25 novembre : Biennale des arts de la scène en Méditerrannée. • Les 9 et 10 novembre : Il Tango delle Capinere, Emma Dante nous emporte dans le tourbillon musical d’une histoire d’amour. • Les 16 et 17 novembre : Milk, Bashar Murkus présente une pièce muette dans laquelle les femmes pleurent des larmes de lait. • Les 22 et 23 novembre : Ordalie, mise en scène de Chrystèle Khodr. Quatre hommes imaginent un autre avenir pour leur pays. • Mer. 22 novembre : La Truelle, Fabrice Melquiot évoque l’histoire de la mafia de 1860 à nos jours. • Du 7 au 20 décembre : Institut Ophélie, de Nathalie Garraud et Olivier Saccomano. Après la création en 2022, voici l’occasion de voir ou revoir Ophélie naviguant à travers les représentations historiques de la femme au XXe siècle. • Du 10 au 12 janvier : Maîtres anciens (comédie), Nicolas Bouchaud et Éric Didry nous amènent à réfléchir sur la vraie façon de contempler une œuvre d’art. • Du 16 au 18 janvier : La Loi du marcheur (entretien avec Serge Daney), Nicolas Bouchaud et Éric Didry nous font redécouvrir le monde à travers l’apprentissage du visionnage de films de cinéma. • Du 31 janvier au 2 février : La Bobine de Ruhmkorff, Pierre Meunier lève les tabous sur la sexualité en partant… d’une bobine ! • Du 7 au 9 février : Bachelard Quartet, Marguerite Bordat, Pierre Meunier. Une expérience sensible pour repenser notre rapport aux éléments. • Du 6 au 8 mars : Plutôt vomir que faillir, Rébecca Chaillon se plonge sans tabous dans l’adolescence, ses moments de gènes et d’humiliations. • Du 13 au 15 mars : Mues, Marion Aubert et Marion Guerrero nous entrainent à la frontière du réel et de l’imaginaire. • Les 26 et 27 mars : Juliette et Roméo sont morts, une pièce sur la transformation de Céline Champinot • Les 3 et 4 avril : Les Pièces manquantes (puzzle théâtral), Adrien Béal explore les rapports et les décalages entre les générations. • Du 23 au 25 avril : Toute la vérité, d’Adrien Béal. Cinq gestes transgressent les interdits de la société sur la sexualité. • Du 31 mai au 9 juin : Madame l’Aventure, Lionel Dray et Clémence Jeanguillaume invitent à l’exploration en prenant pour point de départ Don Quichotte ou Le Mont analogue.

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D'un matin de printemps ©Studio Delestrade

HÉRAULT

Théâtre Molière

SCÈNE NATIONALE ARCHIPEL DE THAU • SÈTE

"Inventivité, joie et bonheur du partage " Cette saison, le Théâtre Molière promet une effusion de joie, de gaieté, et de découvertes artistiques bien entendu ! La création y tient, comme toujours, une place importante, mais il faut également souligner la volonté appuyée d’emmener le spectacle dans d’autres lieux que le théâtre. Rayonnant sur tout le bassin de Thau, la programmation s’adresse à tous, avec une attention portée sur la jeunesse. Enfin, on ne manquera pas deux principaux temps forts : la participation du TMS à la Biennale des arts de la scène en Méditerranée, en novembre, et le temps fort Alors on danse, en mai.

Parmi le riche programme • Jeu. 19 octobre : Kaldun, nouvelle création de l’artiste Abdelwaheb Sefsaf autour de trois révoltes, trois peuples et trois continents. • Du 9 au 13 novembre : La Truelle, Fabrice Melquiot de retour autour du bassin de Thau avec ce seul en scène sur l’histoire de la mafia de 1860 à aujourd’hui. • Ven. 10 novembre : Human / Chocho Cannelle, soirée jazz autour des talents d’Occitanie. • Sam. 18 novembre : Baal, le Groupe Noces fait danser des textes féministes. • Jeu. 23 novembre : Las Migas, quatuor 100% féminin autour de la musique flamenca. • Du 24 au 27 novembre : Bao Bras, un récit initiatique pour trouver sa place dans le monde. • Sam. 25 novembre : Fête de clôture de la Biennale des arts de la scène en Méditerranée. • Dim. 3 décembre : D’un matin de printemps, nouvelle création du chorégraphe Emilio Calcagno. • Mer. 6 décembre : Richard III, la tragédie de Shakespeare dans une mise en scène baroque et macabre de Guillaume Séverac-Schmitz. • Les 15 et 16 décembre : Deserance, la troupe franco-italienne Circo Zoé revient avec ses joyeuses fulgurances acrobatiques. • Sam. 13 janvier : La Nuit des temps, une fiction de Fabrice Melquiot et Sophie Berger. • Jeu. 18 janvier : Matière(s) première(s), Anne Nguyen revient aux racines de la danse à travers l’exploration des danses africaines urbaines. • Sam. 27 janvier : Histoire(s) de France, Amine Adjina interroge le récit collectif de l’histoire. • Mar. 30 janvier : Les Moments doux, Élise Chatauret

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et Thomas Pondevie abordent les manifestations de la violence dans la société. • Du 1er au 3 février : La Fabuleuse histoire d’Edmond Rostand, Philippe Car seul en scène nous invite dans l’univers du célèbre dramaturge. • Dim. 4 février : l’Orchestre national Montpellier Occitanie dirigé par Ka Hou Fan interprète Beethoven et Berio. • Jeu. 8 février : Révolte ou tentatives de l’échec, la cie Les Filles du Renard Pâle signe un manifeste circassien et acrobatique. • Jeu. 29 février : Oncle Vania, de Tchekhov repris par le directeur du CDN de Toulouse, Galin Stoev. • Jeu. 7 mars : Le Grand Bal, Souhail Marchiche et Mehdi Meghari imagine un monde dans lequel une fièvre de danse s’emparerait des corps… • Mar. 19 mars : Nuit d’octobre, Louise Vignaud revient sur le secret d’Etat entourant la nuit du 17 octobre 1961. • Ven. 22 mars : théâtre musical avec Dans la caravana, une ode à la vie signée Catherine Anne. • Les 24 et 25 avril : Les gros patinent bien, récompensé d’un Molière ce cabaret de carton porté par Pierre Guillois et Olivier Martin-Salvan nous entraine dans un voyage imaginaire. • Sam. 27 avril : La Nuit se lève, Mélissa Zehner se penche avec délicatesse sur le douloureux sujet de l’inceste. • Du 16 mai au 1er juin : Alors on danse ! Un temps fort pour découvrir la danse et ses multiples facettes. • Sam. 15 juin : Deliranza, Patricia Guerrero et son flamenco flamboyant pour clôturer la saison.

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SAISON

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QUATUOR OLYMPE Concert

SAMEDI 7 OCTOBRE • 18H • SALLE ROSA PARKS

MOON PALACE

Concert - Rose Betty Klub

SAMEDI 14 OCTOBRE • 20H • THÉÂTRE BASSAGET

GET UP ! BADABOUM ...

Cirque / Marionnette - Compagnie Rhapsodies Nomades

MERCREDI 25 OCTOBRE • 16H • THÉÂTRE BASSAGET

BOUM BOUM

Conte musical interactif - Compagnie Le Baril

SAMEDI 28 OCTOBRE • 18H • SALLE ROSA PARKS

FANTAISIE DU COMTE D’ORFRAIE

Chanson / Cabaret - Compagnie Toulouse en scène

MERCREDI 1ER NOVEMBRE • 18H • THÉÂTRE BASSAGET

À VOLONTÉ

Théâtre épicurien - Compagnie Robe de bulles

SAMEDI 11 NOVEMBRE • 20H • THÉÂTRE BASSAGET

PETITE CHIMÈRE

Théâtre visuel / Marionnette - Compagnie Les Voyageurs Immobiles

MERCREDI 15 NOVEMBRE • 10H • SALLE ROSA PARKS

AVANT MÊME L’AVENIR ÉTAIT MEILLEUR Théâtre - God Bless Compagnie

SAMEDI 16 DÉCEMBRE • 18H • SALLE ROSA PARKS

QUATUOR DE BASSONS

Concert - Opéra Orchestre National Montpellier Occitanie

DIMANCHE 17 DÉCEMBRE • 18H • THÉÂTRE BASSAGET INFOS ET BILLETTERIE SUR MAUGUIO-CARNON.COM


HÉRAULT

Scène de Bayssan BÉZIERS

One shot ©Thomas Lejolivet

Se mettre en mouvement. Lieu pour le spectacle vivant porté par le Département de l’Hérault, la Scène de Bayssan proposera cette année une riche programmation, la première portant la signature de son directeur Bruno Houlès, arrivé l’année dernière à la tête du lieu. En tout, 31 propositions composent cette nouvelle saison qui veut inscrire la culture dans un mouvement : celui du monde, celui des corps, des esprits. À noter également, trois grands temps forts : le festival de jazz en février, celui dédié à la jeunesse en mai et, pour appeler l’été, les magiques Nuits de Bayssan.

La saison • Jeu. 19 octobre : Le grand bal, Souhail Marchiche et Medhi Meghari nous entraine dans folle danse, une transe déchainée. • Mar. 31 octobre : Hiboux, la cie Les 3 points de suspension explorent les relations qui nous unissent aux disparus. • Mar. 7 novembre : Illusions perdues, Pauline Bayle s’empare de l’incroyable roman de Balzac. • Mer. 15 novembre : Youn Sun Nah et Benjamin Moussay s’associent pour une soirée jazz événement. • Sam. 18 novembre : One shot, Ousmane Sy rassemble huit femmes sur scène pour une pièce dansée d’une énergie folle. • Ven. 24 novembre : La métamorphose des cigognes, de et avec Marc Arnaud, spectacle récompensé du Molière du « Meilleur spectacle seul en scène 2022 ». • Du 22 au 29 novembre : Bateau. Quelle part d’enfant reste-t-il en nous ? C’est ce que nous demande la cie Les Hommes sensibles. • Les 28 et 30 novembre : Parpaing, Nicolas Petisoff livre son histoire. • Jeu. 7 décembre : Monte-Cristo, adaptation du roman d’Alexandre Dumas par la cie La Volige. • Les 15 et 16 décembre : Construire un feu, un récit musical et dessiné d’après l’œuvre de Jack London. • Ven. 15 décembre : Fêu, nouvelle création flamboyante et féminine du chorégraphe Fouad Boussouf. • Ven. 19 janvier : avec Gravité le chorégraphe Angelin Preljocaj défie les lois de la gravitation universelle. • Du 2 au 4 février : Jazz à Bayssan. • Ven. 1ᵉʳ mars : l’humoriste Vincent Dedienne nous entraine dans Un soir de gala à la rencontre d’une multitude de personnages. • Mar. 5 mars : Lux, la petite fille qui avait peur du blanc, un récit initiatique dansé et musical pour affronter ses peurs. • Sam. 9 mars : Eastwood by Eastwood, ou quand le talent musical d’un fils rend hommage au talent cinématographique du père. • Ven. 15 mars : #Génération(s), la Cie Le Cri Dévot met en scène les préoccupations des adolescents d’aujourd’hui. • Les 17 et 18 mars : Bob et moi, Alexandra Virapin raconte comment Bob Marley est parvenu au statut de légende. • Mar. 19 mars : concert afro-soul avec Blick Bassy. • Ven. 22 mars : L’endormi, la cie Hippolyte a mal au cœur mêle rap et récit pour raconter l’histoire d’un jeune adolescent victime d’un règlement de compte. • Du 3 au 6 avril : Olympicorama, une conférence loufoque sur différents sports portée par Frédéric Ferrer. • Du 26 au 18 avril : Ven, première création circassienne d’un duo prometteur composé de Maria del Mar Reyes et Hugo Ragetly. • Ven. 26 avril : Les gros patinent bien, récompensé d’un Molière en 2022, ce spectacle-cabaret en carton est porté par Olivier Martin-Salvan et Pierre Guillois. • Du 17 au 19 mai : festival Hérault Hérault Patapon. • Du 24 au 26 mai : concert avec Guillaume Lopez et Thierry Roques. • Mar. 28 mai : Les galets au Tilleul sont plus petits qu’au Havre, le collectif PJPP se demande avec humour comment échapper à une conversation ennuyeuse ! • Mar. 4 juin : pour ouvrir les Nuits de Bayssan, la Scène convie la fabuleuse Sāo Paolo Dance Company. • Sam. 29 juin : toujours dans le cadre des Nuits de Bayssan, Mourad Merzouki présentera en avant-première sa dernière création Beauséjour.

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04 67 28 37 32 scene-de-bayssan.herault.fr


Théâtre Jacques Cœur

Entre légèreté et gravité, la saison de l’Agora porte de grandes voix, de beaux textes, maniant avec grâce la profondeur, la poésie et l’humour. Morceaux de choix : • Jeu. 12 octobre : La fabuleuse expédition du Professeur Fergusson, inspiré de Jules Verne, la magie du savoir et du rire en supplément. • Jeu. 26 octobre : Lazuz. Un acrobate et un jongleur dans une collaboration complexe, une réciprocité pas vraiment positive. • Ven. 3 novembre : Soleo, un mariage très vibrant alliant percussions et musiques actuelles. • Ven. 1ᵉʳ décembre : Au scalpel, vision franche et massive d’une détestation fraternelle. Coupant ! • Sam. 16 décembre : La montagne, créative oscillation entre fiction et réalité. Vertigineux ! • Jeu. 21 décembre : Immersion. Destins de femmes. Sensible, profond et fort. • Ven. 19 janvier : Famille Delerm. Exclusivement artiste. Chez eux, plume et voix groupées ! • Dim. 21 janvier : La folle histoire de France. Pour élèves dissipés !

Le théâtre vu comme un voyage. C’est l’invitation du Théâtre Jacques Cœur, de la Sibérie aux calanques marseillaises… Voici quelques rendez-vous de cette programmation foisonnante : • Mer. 19 octobre : après trois ans d’attente, Le porteur d’histoire, une fable contemporaine de et mise en scène par Alexis Michalik. • Jeu. 9 novembre : Les liaisons dangereuses, adapté, mis en scène et interprété par Arnaud Denis. Avec Anne Bouvier et Salomé Villiers (révélation féminine 2022). • Jeu. 23 novembre : La Truelle de Fabrique Melquiot, interprété par François Nadin. Entre fiction et documentaire, le comédien livre un seul en scène époustouflant sur le monde de la mafia. • Mer. 20 décembre : Dans les forêts de Sibérie, d’après l’œuvre de Sylvain Tesson. De sa voix superbe, le comédien et metteur en scène William Mesguich fait revivre sur scène l’expédition de l’écrivain-aventurier. • Jeu. 11 janvier : Sylvie Testud dans Tout le monde savait, d’après l’œuvre de Valérie Bacot, mise en scène par Anne Bouvier. Récompensée par un

Théâtre et voyage Lattes

©La Truelle © M.Dutasta

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M.Forlini

Des clins d’œil à la littérature Le Crès

• Mer. 31 janvier : La servante de Proust dont le livre de Georges Belmont a dévoilé une passionnante autant qu’étonnante rencontre. • Sam. 9 mars : Django dingos. Le trio de Philippe Lafon, Bruno Granier et Laurent Clain, se piquant de revisiter la musique de Django. • Ven. 26 avril : Le Silence de la mer. Le silence est pour le cas, la pire offense. À voir absolument. Tél. 04 99 78 11 08. agora-lecres.fr

Molière 2022 dans la catégorie « seule en scène », la comédienne relève le défi de trouver le ton juste pour évoquer des faits effroyables de violences intra-familiales. • Lun. 29 et mar. 30 janvier : théâtre équin, Les Hommes bleus, mis en scène et scénographié par Toni Cafiero. Avec Jean-Marc Barr, Stéphanie Marc, Grégory Nardella et Jean Yann Verton. Tél. 04 99 52 95 00. ville-lattes.fr

Le Kiasma

Saison Résurgence

Quelques rendez-vous choisis : • Sam. 21 octobre : départ sur Aubrac express, échappée ferroviaire de la Cie Gérard Gérard. • Les 10 et 11 novembre : Larzac, une aventure sociale et collective réussie. • Les 22 et 23 novembre : Vent debout, marionnettes de la Cie Fourmis dans la lanterne. • Les 8 et 9 décembre : Jean-Pierre, lui, moi, Cie Pockett Théâtre. • Jeu. 14 décembre : Nuova Barberia Carloni, des clowns musicaux sans parole par la compagnie Necessario. • Mar. 19 décembre : Croire aux fauves, une épure, par la Cie Les Arts Oseurs. • Du 23 au 25 janvier : La conférence carnée par la Cie Gérard Gérard. Sujet général et filière assurée de Cro-Magnon à L 214 ! • Du 1er au 4 mars : Habiter le monde, faire entendre les voix de la nouvelle génération. • Ven. 22 mars : Douze femmes en colère. Contre vents et marées, taraudées par un vif besoin d’émancipation et le Collectif Ta main camarade. • Dim. 26 mai à Lauroux : Le Nez au vent, arts de la rue par La Bouillonnante Cie. Tél. 04 67 44 24 60. festival-résurgence.fr

Sur les pas de Leonard de Vinci

Une saison chasse aux merveilles, parenthèses enchantées et magiques, plaisants rencards pour aventures poétiques. Et plus encore pour des débats, des récits de vie tirés de la bibliothèque humaine, du cirque et des balades pour petits et grands, en ville ou en campagne.

Saison nature multiforme et pénétrante Castelnau-le-Lez

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Échappées culturelles, nez au vent ! Entre Lodévois et Larzac

Vent Debout©C.Fauveau

HÉRAULT

L’Agora

Creuset d’humour, de musique, de chant, de cirque, de théâtre, d’écritures contemporaines et de numérique, la saison au Kiasma à l’humeur verte, déclinant plus d’une vingtaine de spectacles posant un choix cornélien. Quelques options programmatiques : • Merc. 18 octobre : marionnettes pour Semeurs de rêve. Pas que pour les enfants ! • Jeu. 9 novembre : La panne, pièce à suspense, parabole de l’examen de conscience. • Mar. 21 novembre : Le monde du silence gueule et cela vaut une explication du fonctionnement des océans. Un gouffre ! • Mar. 5 décembre : La légende du Saint buveur, jolie vision pittoresque d’un clochard sous les ponts de Paris, adaptée, jouée et mise en scène par Christophe Malavoy. • Jeu. 14 décembre : Sur les pas de Léonard de Vinci, mise en scène de William Mesguich pour une rencontre initiatique rare, autour d’un génie. Des plus excitant ! • Dim. 7 janvier : fabuleuse partition du Concert des rois Les nocturnes de Chopin, avec le grand Bruno Rigutto au piano. • Mar. 9 janvier : Imposture et renversement. C’est L’invention de nos vies, mise en scène de Johanna Boyé. • Mar. 16 janvier : Respire, ou le combat de Romane Bohringer, postée dans le couloir d’une maternité, est bouleversant. Depuis le remarquable texte de Sophie Maurer. Une perle contre la violence et l’obscurantisme. Tél. 04 67 14 19 06. lekiasma.fr

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SAISON CULTURELLE

VILLE DE MÈZE 2023~2024

Billetterie en ligne e t re n s e i g n e m e nt s s u r w w w. v i l l e - m e ze. f r

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Théâtre Lattes - Port Ariane

! A B O N N E Z - VO U S

ville-lattes.fr

MOLIÈRE 2023 Sylvie Testud Catégorie Seule en scène

Conception Marie de Lattes - Crédits photo ©Philippe Quaisse

Saison 2023 - 24


HÉRAULT

Domaine d'O

CITÉ EUROPÉENNE DU THÉÂTRE • MONTPELLIER Création, production ou co-production le Domaine d’O s’affirme comme un haut lieu du spectacle vivant cette saison. Le théâtre sera au cœur des propositions invitant les grands metteurs en scène contemporains à présenter leurs derniers spectacles. On profitera également d’une sélection jazzy et d’un nouveau temps fort consacré au cirque, Ekilibr, tout au long du mois d’octobre.

Gisele Halimi Thomas OBrien ©

Spectacles cette saison • Les 19 et 20 octobre : Barrières, portées acrobatiques par dix interprètes de la cie Bêstia. • Du 2 au 4 novembre : L’éternel mari, libre adaptation du texte de Dostoïevski par Nicolas Oton. • Jeu. 9 novembre : Sélène Saint-Aimé, accompagnée de sa contrebasse, offre la fusion du jazz, de la chanson francophone et des percussions caribéennes. • Ven. 10 novembre : Yom, présente les titres intimes d’Alone in the night. • Ven. 24 novembre : Pixelated revolution, conférence spectacle sur les images filmées en Syrie de Rabih Mroué. • Les 27 et 28 novembre : Gisèle Halimi, une farouche liberté, Lena Paugam met en scène l’incroyable vie d’une femme qui lutta pour les autres. • Les 7 et 8 décembre : Illusions perdues, Pauline Bayle s’attaque au monument romanesque de Balzac. • Jeu. 14 décembre : jazz fusion aux influences arabes d’Abdullah Ibrahim. • Les 21 et 22 décembre : les élèves du Centre des arts du cirque Balthazar présentent leurs travaux. • Les 19 et 20 janvier : Vertiges (2001-2021), Guillaume Vincent entremêle les fils du théâtre et de l’histoire.

• Du 23 au 25 février : événement théâtral que cette création de Bérénice de Racine par le metteur en scène Romeo Castellucci avec Isabelle Huppert. • Mer. 28 février : la trompette d’Erik Truffaz résonnera. • Jeu. 29 février : Belmondo Deadjazz, les frères Belmondo font revivre ce moment où le jazz s’est électrisé aux rythmes du rock et le rock s’est libéré de la chanson par l’improvisation. • Sam. 2 mars : Rave Lucid, hommage à l’électro-dance par la cie Mazelfreten. • Du 7 au 9 mars : Extra Life, sur scène Adèle Haenel, Theo Livesey et Katia Petrowick incarnent un frère et une sœur qui se retrouvent vingt ans après un drame. • Ven. 22 mars : jazz avec Mélanie De Biasio dont les influences sont celles de Nina Simone ou Billie Holiday. • Du 3 au 5 avril : Dissection d’une chute de neige, de Sara Stridsberg. Ou comment de son lointain historique une reine suédoise pose la question des enjeux actuels du féminisme. • Ven. 12 avril : le trio Biréli Lagrène fait ses gammes avec une guitare, une batterie et une contrebasse. • Les 18 et 19 avril : Daddy, Marion Siéfert poursuit son exploration des liens entre la jeune génération et les outils numériques à travers le sujet des prédateurs numériques.

focus

Le théâtre s'invite à l'Opéra Comédie C’est la nouveauté de cette saison à Montpellier ! Après des années d’absence, le théâtre est de retour à l’Opéra Comédie. La Salle Molière accueillera ainsi plusieurs fois dans l’année le meilleur du répertoire classique réinterprété par de grands metteurs en scène. Si la saison a déjà commencé avec le cruel Othello de Shakespeare mis en scène par Jean-François Sivadier, deux autres rendez-vous attendent le public en début d’année 2024.

• Du 15 au 17 février : La Puce à l’oreille de Georges Feydeau. La troupe de la Comédie Française dirigée par Lilo Baur reprend l’un des grands classiques du vaudeville. • Du 14 au 16 mars : L’Avare de Molière dans une mise en scène majestueuse de Jérôme Deschamps qui se cache également sous le bonnet d’Harpagon.

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HÉRAULT

Montpellier Danse

Eh bien dansez maintenant ! Montpellier, Hérault

La Cigalière

Comme à son habitude, riche programmation pour la Cigalière à Sérignan avec théâtre, cirque, danse, humour, spectacles jeune public… Et une large place accordée à la musique ! Sélection de spectacles : • Jeu. 19 octobre : Albin de la Simone. • Sam. 11 novembre : Ariane Ascaride dans Gisèle Halimi, une farouche liberté. • Sam. 18 novembre : Émilie Simon • Ven. 24 novembre : Peter Pan t’es mort !, entre cirque et cinéma, par la cie Monotremata. • Ven. 1ᵉʳ décembre : Faada Freddy. • Ven. 8 décembre : Concerto pour deux clowns, de la cie Les Rois vagabonds. • Jeu. 14 décembre : Les pièces vénitiennes, de la Cie Provisoire, d’après, Le marchand de Venise et Othello de Shakespeare. • Mer. 20 décembre : la pièce pour six acrobates, Nuye, de la cie de cirque « eia ». • Ven. 26 janvier : Sarah MacCoy. • Sam. 10 février : Les Fouteurs de Joie.

Alonzo King, Deep River©RJMuna

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Sarah McCoy©A. Abrar.

Cirque, danse, musique… L’excellence Sérignan

Depuis 1981, Montpellier Danse offre le meilleur de la scène internationale de danse à travers une programmation pointue et exigeante. En témoignent les sept spectacles de la saison 2023-2024. • Jeu. 9 et ven. 10 novembre : ouverture de la saison avec la création de Nicolas Fayol. Faire fleurir, restitue la recherche du chorégraphe sur des mouvements issus de la breakdance dans un espace où l’homme ne tient pas debout.

• Mer. 28 février : Wam, de la Compagnie Wang Ramirez. • Ven. 1ᵉʳ mars : Arthur H. • Jeu. 7 mars : Empire of Flora, de la Cie Play dirigée par la chorégraphe Michèle Murray où quatre danseurs subliment un dialogue entre le mouvement et le peintre américain Cy Twombly. • Jeu. 4 avril : Tiken Jah Fakoly. • Jeu. 25 avril : Cogito, de la Compagnie Nouons-nous. • Sam. 4 mai : Puppetmastaz. Tél. 04 67 32 63 26. lacigaliere.fr

• Mar. 14 et mer. 15 novembre, : Anne Teresa De Keersmaeker et Amandine Beyer, (direction musicale). Dans, Mystery Sonatas/ For Rosa, la chorégraphe mêle ses deux passions, musique et géométrie autour de la figure de la rose. • Mer. 13 et jeu. 14 décembre : le retour du californien Alonzo King. Deep River, créé en pleine pandémie, se veut une déclaration d’amour au monde, un hymne à la paix. Et toujours la signature du chorégraphe californien, les ponts entre contemporain et classique dans une gestuelle épurée et sensuelle. • Les 11 et 12 janvier : la nouvelle création d’Hamdi Dridi, Om(s) de ménage. • Du 13 au 16 février : de Mourad Merzouki. Créé dans le cadre du Vendée Globe, Zéphyr plonge le spectateur dans un monde onirique, fait de tourbillons et de vent, porté par la musique d’Armand Amar. • Mer. 28 février : Phia Ménard et sa nouvelle création, ART.13. Ce conte dansé interroge la notion de frontière. • Les 13 et 14 mars : Hurlula, de Flora Détraz, entre musique, danse et cinéma. Tél. 04 67 60 83 60. montpellierdanse.com

Le Sillon

Un champ des possibles culturel sillonne villes et région clermontoises. Une nuée de spectacles, de Canet à Paulhan, en passant par Villeneuvette, amène avec le jeu théâtral, des déclarations d’humour, de la poésie, ainsi que de possibles émancipations. Parmi les nombreux spectacles : • Ven. 10 novembre : Hiboux, messe contemporaine, futuriste, délirante et vertigineuse. • Du 16 au 19 novembre : Decazeville – la montagne qui brûle, Nina Gazaniol Vérité imagine une pièce comme une série télé. • Du 23 au 26 novembre : Décrochez-moi-ça, un quatuor poétique chapeauté, en route pour le tréfonds de l’humanité. • Du 7 au 9 décembre : Le concert à table, Claire Diterzi livre un concert acoustique intime. • Du 18 au 20 janvier : 2 soeurs, un huis clos, une enquête, entre folie et peur, écrit et joué par Marien Tillet. • Du 26 au 27 janvier : Der Lauf, spectacle de jonglage, opération chamboule-tout. • Du 22 au 23 mars : Strip : au risque d’aimer ça, un monde mystérieux, audelà des clichés, par la Cie Libre cours. • Sam. 27 avril : Les Petits Touts, cirque tout en douceur et poésie dès 4 ans de la Cie Blabla Productions. Tél. 04 67 96 31 63. theatre-lesillon.fr

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Théâtre La Vignette

Théâtre et langues du monde Montpellier Implanté dans l’Université Paul Valéry, le Blind Runner ©B. Krieg

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Fabrice Buffard

Riches vendanges culturelles Clermont-l’Hérault

Théâtre La Vignette, Scène conventionnée, a bientôt 20 ans ! La saison 2023-2024 s’annonce foisonnante avec toujours ce mix entre langages artistiques et les langues du monde. Temps forts de la saison : • Du 28 au 30 novembre : Blind Runner, texte et mise en scène d’Amir Reza Koohestani. Pièce sur la situation politique iranienne à travers l’histoire d’un couple. • Du 12 au 14 décembre : Polaroïd, théâtre création, pièce mise en scène par Paulo Duarte, suite à sa résidence à La Vignette. • Du 5 au 7 mars : Austerlitz, théâtre, création de Gaëlle Bourges, librement inspiré de l’ouvrage éponyme de W.G. Sebald. • Les 22 et 23 avril : Une autre histoire du théâtre, pièce mise en scène par Fanny de Chaillé. • Les 31 mai et 1ᵉʳ juin : Villa, théâtre chilien, mis en scène par Guillermo Calderón. Tél. 04 67 14 55 98. theatre.univ-montp3.fr


La Bulle Bleue

Le théâtre Samuel Bassaget programme une saison remplie de moments de pure émotion à travers des spectacles vivants et variés. La saison : • Mer. 25 octobre : cirque et marionnette avec Get up ! Badaboum…, de la Cie Rhapsodies Nomades. • Mer. 1ᵉʳ novembre : Fantaisie du comte d’Orfraie, un spectacle de cabaretchanson de la Cie Toulouse en Scène. • Sam. 11 novembre : À volonté, pièce de théâtre interprétée par la Cie Robe de Bulles. • Dim. 17 décembre : Quatuor de bassons avec l’Orchestre national Montpellier Occitanie. • Sam. 27 janvier : L’Odyssée, pièce de théâtre par la Cie Tire pas la nappe.

La fabrique artistique La Bulle Bleue, animée par une équipe composée de comédiens, jardiniers, cuisiniers et techniciens en situation de handicap, programme des représentations pluridisciplinaires. À noter, la participation du lieu à la Biennale des Arts de la Scène en Méditerranée en novembre. À découvrir ces prochaines semaines : • Sam. 11 novembre : Workshop Restitution, fruit du travail de la cie de La Bulle Bleue et du metteur en scène palestinien invité Bashar Murkus. • Mer. 22 novembre : La Truelle de Fabrice Melquiot, interprété par François Nadin. L’auteur dévide le fil de ses origines italiennes en fouillant dans les archives de la mafia. Enquête, conférence, réflexion ? Une plongée documentaire captivante dans le monde du crime organisé, • Du 28 au 30 novembre, Radio Fuoco, danse contemporaine à travers trois soirées expérimentales (radio chorégraphique, danse et musique) avec les danseurs de la Compagnie Futur Immoral, des invités et des amateurs de L’Esat (établissement d’aide par le travail) Ateliers Kennedy. Tél. 04 67 42 18 61. labullebleue.fr

Futur Immoral

Mafia et danse expérimentale Montpellier

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Marc Ginot

Une saison haute en couleurs et en émotions Mauguio

• Sam. 3 février : Landing, duo de cirque-danse avec la Cie Abderzak Houmi et la Cie X-Press, sur le thème de l’envol et de la chute. • Mer. 14 février : Oui Futur ! , concert rock’n’roll et interactif de la Cie Bat et les Chats. • Mer. 21 février : La ferme des animaux, théâtre d’objets de la Cie La fleur du boucan. • Sam. 9 mars : La panne, pièce de théâtre jouée par la Cie Les Têtes de bois. • Mer. 10 avril : Feuilles, pièce chorégraphique à l’univers poétique de la Cie KD Danse. • Mer. 17 avril : Bien sûr !, spectacle conté de la Cie Avec le sourire. • Sam. 27 avril : Back to The 90’S, concert Rock’n’Toys de la Cie Les Wackids. Tél. 04 67 29 65 35. mauguio-carnon.com

Écritures contemporaines de la danse Montpellier

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Franck Alix

L’Institut Chorégraphique International, CNN Montpellier - Occitanie/Pyrénées offre une programmation reflet de l’éclectisme des formes d’écritures contemporaines. C’est également l’occasion de partager des processus de création avec le public dans le cadre des FSR, Fenêtre sur Résidence. La saison : • Jeu. 26 octobre : La Zampa, avec Magali Milian et Romuald Luydlin. • Lun. 20 novembre : Second body, avant-première, création 2023 d’Ola Maciejewska. • Jeu. 7 décembre : Monstrare et/ou Monere, création 2021 de Milø Slayers. • Jeu. 11 janvier : Faux départ, de Mariana Viana. • Mer. 27 janvier : Ambre et pourpre avec Vania Vaneau. • Jeu. 8 février : Unisson de Yaïr Barelli. • Mer. 27 février :Janet on the Roof, avec Pierre Pontvianne. • Jeu. 14 mars : Batterie solo pour Maya Deren avec Didier Ambact. • Jeu. 20 avril : Mille Shake avec Pauline L. Boulba. • Mar. 23 avril : Bless This Mess avec Katerina Andreou. • Lun. 6 mai : Matter avec Anat Bosak et Nina Traub. Tél. 04 67 60 06 70. ici-ccn.com

Saison Sud-Hérault

Chanson, théâtre, cirque et danse Hérault

Sous le poids des plumes©N.Soira

ICI-CCN

HÉRAULT

Théâtre Samuel Bassaget

La Communauté de communes SudHérault apporte la culture dans ses 17 villages à travers sa programmation de théâtre, cirque et danse. Des spectacles de qualité pour tous. La saison : • Sam. 21 octobre : Un crime Farpait, théâtre d’improvisation avec trois comédiens du Grand I Théâtre. • Mer. 25 octobre : Membre fantôme, jonglage et illusions d’optique de la Cie Longshow. • Sam. 18 novembre : No Limit, comédie douce-absurde de Romain Goupil. • Sam. 9 décembre : Daphné, en concert. • Dim. 17 décembre : La crise de l’imagination, cirque, danse et marionnettes avec la Cie Rauxa. • Dim. 28 janvier : Quâtrames, concert de l’Orchestre national de Montpellier Occitanie. • Sam. 3 février : Nuances, Stand-up et humour avec Félix Dhjan. • Ven. 9 février : Sous le poids des plumes, danse hip-hop, burlesque et théâtre d’objets de la Cie Pyramid. • Mer. 21 février : Polar, théâtre d’objets et rock’n’roll, interprété par la Cie La Clinquaille. • Ven. 1ᵉʳ mars : Quand je serai grande, je serai Patrick Swayze, un seule-enscène avec Chloé Oliveres. • Sam. 23 mars : L’autre, cirque avec la Cie Puéril Péril. • Ven. 5 avril : Les Femmes savantes, d’après Molière, pièce de théâtre interprétée par la Cie du Détour. • Ven. 26 avril : Manu Payet, humour. • Ven. 24 mai, Sòmi de Luzt, concert de voix occitanes et espagnoles avec Guillaume Lopez et Thierry Roques. Tél. 04 67 62 36 26. lasaison-sudherault.com

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HÉRAULT

Théâtre de Béziers

La Chocolaterie

Riche et prometteuse, la saison du Théâtre de Béziers promet de beaux et grands rendez-vous. Les têtes d’affiche sont nombreuses et l’on pourra ainsi venir voir et écouter Nathalie Dessay, Yvan Cassar, Catherine Ringer, Liane Foly, Kirk Lightsey, André Dussolier et bien d’autres ! Enfin, l’arrivée du printemps sera, comme toujours, synonyme du festival de flamenco qui embrasera la ville. Sélection parmi la programmation : • Jeu. 19 octobre : Dessay chante Nougaro, accompagnée par le pianiste Yvan Cassar. • Sam. 21 octobre : La délicatesse, d’après le roman de D. Foenkinos, une comédie touchante. • Mer. 22 novembre : Dance me, musique de Leonard Cohen, les Ballets Jazz Montréal rendent un hommage musical et dansé au poète et musicien canadien. • Mar. 28 novembre : L’érotisme de vivre, Catherine Ringer donne vie à la poésie d’Alice Mendelson. • Mar. 5 décembre : La Galerie, la cie Machine de cirque envahit de ses

C’est l’un des lieux incontournables de l’humour montpelliérain, La Chocolaterie embarque le public pour une nouvelle saison de rires ! Entre comédies loufoques et seuls en scène déjantés, prenez vos billets pour une bonne séance de rigolade ! Les prochains spectacles : • Du 23 au 27 octobre : Enfantillages, trois personnages découvrent, au cours d’une de leurs fantaisies, une chaise et une malle pleine à craquer d’objets en tout genre… • Les vendredis et samedis du 20 octobre au 25 novembre : Escape Game, trois inconnus se retrouvent prisonnier d’un espace clos. Le seul moyen de sortir ? Résoudre une énigme… • Les mercredis 13 décembre, 14 février, 10 avril et 12 juin : Les Schnock dans le décor. Le public choisit le titre de la pièce, le théâtre installe un décor que les improvisateurs découvrent à la dernière minute, et c’est parti ! • Les jeudis 14 décembre, 8 février, 11 avril et 13 juin : No limit, laissez-vous emporter dans l’univers décalé de Karo entre personnages délirants et punchlines affûtées.

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Comédie et rires ! Saint-Jean-de-Védas

© La Chocolaterie

la galerie machine de cirque

40 spectacles et des têtes d’affiche Béziers

acrobaties une salle d’exposition. • Sam. 9 décembre : surnommée « la princesse de la guitare classique », Liat Cohen fera résonner sa guitare. • Dim. 7 janvier : un Concert du Nouvel An aux couleurs de l’Amérique latine avec l’Orchestre de La Lyre Biterroise. • Ven. 19 janvier : Sens dessus dessous, André Dussolier, seul en scène, véritable magicien des mots. • Jeu. 1er février : Kirk Lightsey Trio invite Lionel Belmondo, une soirée jazz mémorable ! • Mar. 5 mars : La fabrique, théâtre de papier et de poésie de la cie Sans soucis. • Du 14 au 23 mars : Festival flamenco. • Ven. 5 avril : La maison de Bernada Alba, huit clos incandescent de F. Garcia Lorca mis en scène par Yves Beaunesne. • Les 26 et 26 avril : 20 000 lieues sous les mers, embarquez à bord du Nautilus ! • Ven. 3 mai : Liane Foly rend hommages à ceux qui ont marqué le répertoire du jazz. • Ven. 17 mai : Rodin, le chorégraphe Julien Lestel met en mouvement les œuvres du célèbre sculpteur. Tél. 04 67 36 82 82. ville-beziers.fr

Itinérante et pluridisciplinaire, l’Hivernale, saison de la Communauté de communes du Grand Orb, invite à la découverte en famille ! Les spectacles : • Dim. 12 novembre : L’eau de la vie, cie Carêvelle, théâtre et musique. • Jeu. 16 novembre : 5, de la rue Courtin, musique. • Mar. 5 décembre : Les Tigres, cie L’arborescence, théâtre d’ombre. • Mer. 13 décembre : C’est au fond du puits que l’on voit les grenouilles, cie du Léon, marionnettes et chansons. • Sam. 20 janvier : Une étoile filante, Cie Du Vent sous les semelles, théâtre, danse, et chanson. • Ven. 9 février : Hip-Hop(s) or Not, Cie Daruma, fausse conference dansée. • Ven. 16 février : Tant qu’on est pas tous ensemble il manquera toujours quelqu’un, Cie Les faiseurs de rien, théâtre. • Sam. 2 mars : Bourougnan speaks Molière, Daniel Villanova, humour. • Sam. 23 mars : L’école de musique fait son cirque, cirque et musique. • Ven. 5 avril : Imperméable, Cie Le cri dévot, portrait autobiographique, théâtre. Tél. 04 67 23 78 03. grandorb.fr

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Le spectacle pour les enfants Montpellier

Nicolas Maillet

Une saison à découvrir en famille Hérault

Théâtre La Vista

Dédié au spectacle vivant pour le jeune public, le Théâtre La Vista présente toute une saison à destination des enfants, et des adultes aussi ! Une multitude de propositions pour tous les âges permettant aux tous petits comme aux ados de découvrir des spectacles à leur hauteur.

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Hivernale Grand Orb

• Chaque dernier mercredi du mois, d’octobre à mai : Choc-Impro, trois troupes d’improvisation s’affrontent à partir des sujets proposés par le public. Tél. 06 46 92 99 18. lachocolaterie.org

À découvrir cet hiver : • Sam. 21 octobre : Chaque jour est une petite vie, cie Méli Mélodie, théâtre musical, dès 3 ans. • Sam. 11 novembre : Au creux de l’oreille, cie Pic & Colegram, chanson et musique dès 1 an. • Ven. 24 novembre : La vie est un son, Sigismond, Tchoutchak Cie, théâtre dès 11 ans. • Mer. 29 novembre : Nina et les adieux, cie Platform 88, théâtre mime contemporain dès 10 ans. • Les 8 et 9 décembre : Molière d’Oc, cie La Rampe TIO, théâtre bilingue dès 12 ans. • Sam. 16 décembre : Le zarbi zoo, cie Poussin Music, théâtre musical dès 6 ans. • Sam. 13 janvier : Versus, cie Les Dissipateurs, théâtre clown dès 10 ans. • Sam. 20 janvier : Minòt, cie La Rampe Trio, théâtre dès 6 ans. • Sam. 27 janvier : La Panne, cie Les Têtes de bois, théâtre tragi-comédie dès 12 ans. Tél. 04 99 52 99 31. theatrelavista.fr


Scène en Grand Pic Saint-Loup

Une nouvelle scène pour le spectacle vivant Saint-Gély-du-Fesc

La diversité et le partage des imaginaires sont l’ADN du Théâtre Jean Vilar, sans oublier l’exigence artistique et son engagement pour le mieux-vivre ensemble à travers ses actions. Avec cette année, l’ouverture aux musiques du monde. La saison : • Jeu. 19 octobre : La Chica, concert électro-pop de la chanteuse franco-vénézuélienne. • Jeu. 9 novembre : théâtre, La nouvelle comédie de Molière (saison 1), de la Cie Le Coeur à barbe. • Les 22 et 23 novembre : danse, Sakinan göze çöp batar (c’est l’œil que tu protèges qui sera perforé), solo pour Kerem Gelebek et interprété par Christian Rizzo. • Jeu. 8 février : le quartet Derya Yildirim & Grup Simsek, concert de néo-folk d’influence turque. • Les 28 et 29 février : théâtre, SuffRage, création de la Compagnie Les Grisettes. • Du 6 au 8 mars : théâtre Plutôt vomir que faillir, de la Cie Dans le ventre, mise en scène par Rébecca Chaillon. • Jeu. 14 mars : théâtre, Jean Zay, l’homme complet, de la Cie Théâtre en

le club des 4

La Chica ©Adriana Berroteran

Musiques du monde en beauté Montpellier

La saison : • Sam. 21 octobre : Lou Tavano & Alexey Asantcheeff, concert jazz. • Ven. 27 octobre : Boobs, cie Lovely, théâtre. • Samedi 4 novembre : Thomas Poitevin joue ses perruques, seul en scène l’humoriste déploie une galerie de portraits drôles, tragiques et tendres. • Ven. 17 novembre : Gabor et les chapeaux rouillés, spectacle musical et familial. • Mardi 21 novembre : Troubles, lecture-concert événement avec Béatrice Dalle, Virginie Despentes, Casey et le groupe Zëro. • Sam. 2 décembre : l’Orchestre symphonique universitaire de Montpellier interprète Brahms, Franck et Verdi. • Ven. 19 janvier : Dimoné, seul en scène musical. • Ven. 2 février : Hamlet en 30 min, la cie Bruitquicourt fait le pari réussi d’une

fusion. • Les 21 et 22 mars : Souki, conte dansé de la Cie l’Individu. • Mar. 30 avril : Liraz, concert pop-électro de la chanteuse-comédienne israélienne, d’origine iranienne. • Jeu. 16 mai : cirque, MΣMM, au mauvais endroit au mauvais moment, interprété par Alice Barraud et Raphaël de Pressigny. Tél. 04 34 46 68 38. theatrejeanvilar.montpellier.fr

version accélérée de l’œuvre de Shakespeare. • Du 8 au 11 février : Festival Puppets Circus. • Ven. 15 mars : Je suis tigre, le Groupe Noces associe danse et acrobaties. • Sam. 16 mars : l’Orchestre national Montpellier Occitanie nous entraine vers l’Amérique latine. • Mar. 2 avril : #Génération(s), une pièce de théâtre pour comprendre les adolescents d’aujourd’hui. • Jeu. 4 avril : Festival We Are The Champions. • Ven. 17 mai : Fauve, un conte dansé merveilleux signé par la cie Marie-Louise Bouillone. Tél. 04 67 66 53 38. grandpicsaintloup.fr

Les Théâtrales

Le meilleur du théâtre parisien partout en France. Pour sa saison 2023-2024, Les Théâtrales de Montpellier accueillent six pièces au sein de l’Opéra Comédie.

Théâtre de L’Ardaillon Opérette, humour et cabaret Vias

Guillaume Meurice©DR

1983 ©JL. Fernandez

Le meilleur du théâtre parisien Montpellier

Cette saison : • Mer. 25 octobre à 20h : Berlin, Berlin, de Patrick Haudecoeur et Gérald Sibleyras dans une mise en scène de José Paul. Cette comédie récompensée par deux Molières en 2022, revisite le mur de Berlin des années 70 de manière loufoque et joyeuse. • Dim. 26 novembre à 16h30 : grand retour de Chantal Ladesou dans, 1983, une comédie des années 80 écrite et mise en scène par Jean-Robert Charrier. L’histoire : une figure de la mode s’enferme en 1983 pour trouver l’inspiration jusqu’à sa sortie dans le monde en… 2023. Un choc ! • Jeu. 11 janvier à 20h : autre pépite, Je préfère qu’on reste ensemble, la nouvelle comédie de Laurent Ruquier avec Michèle Bernier et Olivier Sitruk. Humour et tendresse au programme. • Ven. 23 février à 20h30 : Sens dessus dessous, conçue et réalisée par André Dussolier et la magie des mots. • Dim. 10 mars à 16h30 : Les pigeons, une comédie de Michel Leeb avec Francis Huster et l’auteur. Un duo à étincelles… • Dim. 21 avril à 16h30 : Le jour du Kiwi, pièce de Laetitia Colombani mise en scène par Ladislas Chollat. Pour la première fois ensemble au théâtre, Gérard Jugnot et son fils Arthur Jugnot dans cette comédie inédite et hilarante. Tél. 01 53 20 00 60. les-theatrales.com

Nouvelle venue parmi les théâtres héraultais, la Scène en Pic Saint-Loup dévoile sa première saison ! Imaginée par Muriel Palacio, la programmation se veut rassembleuse et exigeante. Le public découvrira des concerts, pièces de théâtre, spectacles pour les plus jeunes. Il profitera aussi de deux temps forts : l’un consacré au cirque et l’autre au sport, à l’occasion des Jeux Olympiques Paris 2024.

HÉRAULT

Théâtre Jean Vilar

C’est parti pour une nouvelle saison, entre rires, intrigues théâtrales et ambiance cabaret… Tous à Vias. À noter cette saison : • Ven. 10 novembre : J’aime les gens, humour avec Caroline Estremo. • Dim. 26 novembre : Les hommes préfèrent mentir, pièce de théâtre d’Éric Assous jouée par la Compagnie du Jeu’Dit, mise en scène de François Escobar. • Sam. 16 décembre : Cette fois-ci je prends de l’élan ! Humour avec Guillaume Meurice. • Dim. 28 janvier : Douce France, spectacle de cabaret et de music-hall avec des standards de la chanson française. • Ven. 9 février : Scène de corps et d’esprit, humour avec Antonia de Rendinger. • Ven. 1ᵉʳ mars : The Nola Sound, jazz de la New-Orleans avec le Big Band Brass. • Dim. 7 avril : Heure exquise qui nous grise…, opérette française et allemande. • Ven. 31 mai : À cœur ouvert, humour avec D’JAL. Tél. 06 47 01 89 06. theatre-ardaillon.vias-mediterranee.fr

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HÉRAULT

Entretien

L’Atelline

Une nouvelle scène conventionnée d’intérêt national Juvignac

avec Marie Antunes

L’obtention du titre de Scène conventionnée d’intérêt national, est-ce une reconnaissance du travail mené par l’Atelline ? Pour nous, c'est un vrai symbole ! Ce label, c’est la reconnaissance de la singularité DIRECTRICE DE L’ATELLINE et de la pertinence du projet que l’on mène et d’années de travail. Il faut préciser que SCÈNE CONVENTIONNÉE D’INTÉRÊT NATIONAL l’on a obtenu la mention Art et création. En effet, l’Atelline défend un projet résolument ART ET CRÉATION pluridisciplinaire axé sur la création. Les arts en espace public n'appartiennent pas à un champ disciplinaire. Ils sont une "Ce L’Atelline, lieu d’activation art & espace public à adresse, une façon de dialoguer avec des terrains de jeu label, c’est la Juvignac, a obtenu, en juin dernier, l’appellation Scène qui ne sont pas dédiés a priori au spectacle. Notre enjeu, reconnaissance conventionnée d’intérêt national – Art et c’est de défendre l'idée que si de la singularité du jouer, créer des œuvres création. Une reconnaissance du travail pour l'espace public est un engagement politique, projet que l’on mené par la structure qui soutient et alors soutenir les artistes et diffuser leurs œuvres mène." diffuse la création des arts dans l’espace en espace public, l'est aussi. C’est aussi faire que l'espace public. Marie Antunes, directrice du public soit un lieu non pas dédié au flux, au commerce, mais à la rencontre lieu, revient sur l’obtention de cette avec l'altérité, la beauté, la réflexion, la création. appellation et les projets de l’Atelline. Que signifie la mention « Art et création » ? Nous avons été cherchés ce label. Je souhaitais que l’on maintienne le volet « Fabrique de la création » avec l’accueil en résidence. Nous avons élaboré un projet pluriannuel qui part de deux constats. Le premier, c'est que les changements de paradigme à l'œuvre dans notre société sont fulgurants et polarisent les postures. Les artistes, comme nous, sont touchés par ces changements. Il faut leur proposer des endroits qui prennent soin du processus de création, du renouvellement des écritures, des formes. Notre projet pluriannuel est fondé sur l'idée de prendre soin des artistes et de la façon dont on entre en dialogue avec un territoire, avec des publics. Pour cela, nous avons une feuille de route avec quatre items. Le premier, c'est le fait de se tenir à la lisière, d'avoir un regard décalé. Ensuite, il y a le fait de prendre soin, de favoriser l'expérimentation et de permettre le doute. Enfin, le dernier item, c'est de garder trace et mémoire des aventures artistiques partagées. Quels sont les projets de l’Atelline ? D’abord de mener à bien nos missions ! Chaque accueil en résidence, chaque diffusion, pour nous, c'est toujours une aventure. En novembre, nous participerons à la Biennale des arts de la scène en Méditerranée avec trois propositions : le projet de Nicolas Heredia, qui vient nous vendre du temps libre. Le très beau film de la chorégraphe Danya Hammoud. Et enfin, la création de la compagnie 1Watt, Nous impliquer dans ce qui vient, une ode à la lutte et à la à la joie. Dans la seconde partie de la saison, on inaugurera une collaboration avec ARTCENA et d’autres acteurs culturels nationaux. Et puis bien sûr, poursuivre notre mission d’accueil qui est primordial. Recueilli par Eva Gosselin Programme • Sam. 11 novembre : Nous impliquer dans ce qui vient, création festive et poétique de la cie 1Watt. • Ven. 17 novembre : La Fondation du rien, Nicolas Heredia, sortie de résidence. • Sam. 18 novembre : Poreux, un film de Danya Hammoud, projection. • Sam. 2 décembre : Les Ailes, sortie de résidence de la cie La Hurlante. • Sam. 16 décembre : Road movie sur place & sans caméra, collectif Xanadou, sortie de résidence. Tél. 04 99 54 69 07. latelline.org

Chai du Terral

Feuilles ©A. Scherer

Arts mixtes et cultures croisées Saint-Jean-de-Védas

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Pluridisciplinarité sera le maître-mot de cette saison 2023-2024 au Chai du Terral. Les disciplines s’y mêlent, créant des spectacles aux multiples facettes. De la danse à la musique, du jonglage au théâtre chacun devrait trouver dans ce programme une œuvre à découvrir ! Le programme cet hiver : • Ven. 20 octobre : Elazen, cie La Seconde vie, théâtre. • Mar. 7 novembre : Festival Koa Jazz, piano avec Shaï Maestro. • Jeu. 16 novembre : Dimoné (chanson) et Jean-Christophe Sirven (piano). • Mar. 21 novembre : Runa, Lali Ayguadé, danse. • Mer. 6 décembre : Feuilles, cie KD Danse, danse picturale. • Jeu. 14 décembre : Der Lauf, Le cirque du bout du monde, jonglage et équilibre. • Mer. 20 décembre : Alpheus Bellulus, CollectiHiHiHif, clowns et arts numériques. • Ven. 19 janvier : Le Murmure des songes, Kader Attou, rêverie hip-hop. • Jeu. 25 janvier : Fair-Play, Patrice Thibaud, comédie Olympique. • Ven. 2 février : Cabaret contemporain, musique électro-acoustique. • Du 8 au 11 février : Festival Mardi Graves, musique. Tél. 04 67 82 02 34. chaiduterral.com


Saison culturelle de Mèze

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Complètement jetés

Du Théâtre agathois au Palais des Congrès du Cap d’Agde, la saison culturelle agathoise promet de beaux moments. Une programmation où danse, théâtre et comédie se complètent et offrent au public un bel éventail de propositions. Ne reste plus qu’à choisir ! À voir cet hiver : • Dim. 22 octobre : The Opera locos, la cie Yllana offre un comic opera show déjanté pour toute la famille. • Dim. 5 novembre : Complétement jetés ! Danseur étoile de l’Opéra de Paris, François Alu offre son autoportrait à travers 15 solos de danse. Un spectacle à la fois drôle et émouvant où il interprète seul une multitude de personnages. À ne pas manquer ! • Ven. 17 novembre : Colorature, de Stephan Temperley. Une pièce sur l’histoire de Mrs. Foster-Jenkins, riche héritière new-yorkaise persuadée d’avoir des talents de cantatrices qui connu un beau succès tout en chantant comme une casserole ! • Jeu. 30 novembre : Au scalpel, Davy Sardou et Bruno Salomone campent deux frères qui règlent leurs comptes…

Découvrir le monde Mèze

Et voilà ©Marc-Ginot

Entre émotions et rires Agde

• Sam. 9 décembre : Un pas après l’autre, théâtre et émotions pour cette pièce de Fabio Marra qui nous entraine dans le Naples des années 50 à la rencontre de trois sœurs ruinées. • Mer. 31 janvier : Sélectionné, seul en scène avec Amir Haddad sur le destin tragique du nageur olympique Alfred Nakache. • Dim. 11 février : Lorsque l’enfant paraît, comédie avec Catherine Frot, Michel Fau, Maxime Lombard et Agathe Bonitzer. Tél. 04 67 94 65 80. saisonculturelle-agde.fr

Chauvet. • Ven. 1er décembre : Tourette, théâtre avec Mathilde Lefèvre. • Ven. 8 décembre : Écoute ! [Léo Ferré], concert de la cie Provisoire. Tél. 04 67 18 30 30. ville-meze.fr

TRAC

Castelnau-le-Lez Une petite salle et de grands spectacles

Saison culturelle de Pézenas

Cyrano ©Guy Labadens

Tant qu'il y aura des...

La saison des découvertes Pézenas

Avec sept créations sur neuf spectacles présentés, ce début de saison à Pézenas offrira sans nul doute de belles découvertes. De la danse au théâtre en passant par la musique, le choix est large ! À découvrir jusqu’en janvier : • Jeu. 19 octobre : Flavia Perez en triplette, un trio « classico-jazzifiantbrasiliophile ». • Ven. 10 novembre : Gisèle Halimi, une farouche liberté, Lena Paugam met en scène la vie engagée de cette grande avocate et militante. • Sam. 11 novembre : Martor – la Fèsta dels Mòrts, rituel festif déambulatoire, création du collectif Temporadas. • Mer. 12 novembre : À l’ours, la cie la Fabrique sauvage part à la recherche d’un doudou perdu. • Ven. 1er décembre : Dimoné dans une nouvelle création musicale et en solo. • Mar. 12 décembre : Caché dans son buisson de lavande, Cyrano sentait bon la lessive, la cie Hecho en casa revisite l’historie de Cyrano dans une version japonisante et illustrée. • Ven. 19 janvier : Cédric Chauveau Trio, concert jazz. • Jeu. 25 janvier : Quartz, création dansée de la cie KD Danse. Tél. 04 67 32 59 23. ville-pezenas.fr

Partage, échange et découverte seront les maîtresmots de cette nouvelle saison à Mèze . Construite par thématiques, elle invite le public à rire, voir au-delà des différences, traverser les frontières, et finalement rester « Vivants absolument ! ». La saison jusqu’en décembre : • Ven. 20 octobre : Delta(s), concert autour de la frontière des Pyrénées, précédé la veille d’une projection du film documentaire éponyme. • Mar. 24 octobre : Les quatre loups et Le loup de Marlaguette, deux spectacles jeune public • Ven. 27 octobre : Djamra, musiques d’Afrique du Nord avec Simoh Bouchra et Boualem Fedel. • Sam. 4 novembre : Le Delirium du papillon, de et avec Emmanuel Gil, cirque • Jeu. 9 novembre : Faire rire (si possible), théâtre clown de et avec Philippe Goudard. • Dim. 12 novembre : La Truelle, de Fabrice Melquiot, théâtre. • Mar. 21 novembre : Et voilà notre théâtre, d’après Tchekhov, mise en scène Julien Guil, théâtre. • Sam. 25 novembre : Urtzu, voyage musical avec Coline Linder et Clément

HÉRAULT

Saison culturelle Agde

TRAC c’est une école de théâtre, mais c’est aussi une salle de spectacles ! Un lieu intime et convivial où l’on peut découvrir de jolies pépites entre rire et émotions. Sélection de ce début de saison : • Du 19 au 21 octobre : Je n’aime pas rire, ça me rappelle le boulot, de et avec Albert Meslay qui s’interroge sérieusement sur le rire. • Les 20 et 21 octobre : Baptiste Tinel dans Baptiste, stand up. • Du 26 octobre au 5 novembre : Mozart vs Mozart, un voyage décalé dans la vie du compositeur de Christophe Gillis, Bernard Vancraeynest. • Du 9 au 18 novembre : Tant qu’il y aura des coquelicots, un regard d’adulte posé sur l’enfance de Cliff Paillé. • Les 17 et 18 novembre : Tapas, une soirée skectches avec Jean-Chris et Lidia Mata. • Du 23 au 25 novembre : Des chèvres en Corrèze, une réflexion sur notre société de et avec Dimitri Lepage. • Du 30 novembre au 9 décembre : Grosse fringale, festin de fables, une célébration autour de Jean de la Fontaine. • Du 14 au 23 décembre : Le roi bohème, un homme est à la poursuite d’un amour insaisissable. • Du 14 au 23 décembre : Le mardi à Monoprix, un seul en scène émouvant sur la question de l’identité et du genre. • Du 28 au 31 décembre : Le complexe de la fougère, de Sophie Bonneau, l’histoire de l’évolution, d’une révolution. • Les 26 et 27 janvier : Hamlet solo, Bruno Such se lance le défi d’interpréter les vingt personnages de la pièce de Shakespeare. Tél. 09 74 97 02 15. trac-theatre.fr

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LOT

DANS LE L’Astrolabe

Lot

L’Usine

Poésie, jazz et humanité Saint-Céré, Lot

Hippocampe

La saison donne une vision très contrastée de la scène contemporaine, entre pas de côté et montée sur un fil. Solidement assurée, en tout cas !

À découvrir : • Ven. 13 octobre : Juliette. Phénoménale ! • Jeu. 19 octobre : Tu te souviendras que j’étais ici nulle part. Cécile Grassin après éclipse. • Du 28 au 29 octobre : Un pas de côté. Et en plein voyage musical sans une note en trop. • Ven. 10 novembre : comment Bob Marley est capable de changer la vie de quelqu’un, dans Bob et moi. • Ven.17 novembre : Migrando. Thème très actuel : l’accueil de migrants, proposé par les auteurs, Carla Bianchi, Moktar Guimane et Francesco Bonomo. • Sam. 18 novembre : Norma(le). Norma, seule en scène. Une traversée du désert entre rire et larmes. • Mer. 22 novembre : comme un jeu de société grandeur nature, Sur le fil. • Sam. 25 novembre : de l’antidote musical, Jeanne Added, tout en concept et voix • Jeu. 30 novembre : Nouveaux voisins, nouveaux amis. Rencontre entre Merlot et les résidents du centre d’hébergement d’urgence pour familles migrantes, géré par Emmaüs Solidarité. • Jeu. 7 décembre : Parpaing. Poids et matériau de construction. Métaphorique ! • Ven. 8 décembre : Manu Théron/ Le cri du Caire. Veillée entre répertoire occitan et mélopées • Ven. 19 janvier : Voodoo Party À se transir ! • Sam. 27 janvier : Hippocampe. Animal par la Cie Les Bestioles. • Ven. 2 février : Ma distinction. Sous l’ombre tutélaire de Bourdieu. Tél. 05 65 34 24 78. astrolabe-grand-figeac.fr

Antonio Lizana©V.Slider

Spectaculaire patchwork Figeac, Lot

Esthétique et répertoire baladeurs, en route cette saison pour des voyages pleins d’émotions, captant des sujets de société. Belle saison musicale pas mal jazzy. Sans oublier les grands interprètes qui font vibrer les planches théâtrales, les spectacles jeune public à partager en famille, le cirque avec Baro d’evel, l’émouvant Martin Palisse ou la Cie Rasposo. Que du choix : • Sam. 14 octobre : Tous les marins sont des chanteurs, François Morel et son équipe le prouvent. • Mer. 18 octobre : perdre P.I.E.D dans le format de poche. • Ven.10 novembre : du jeu dans En apparence, mais surtout dans l’au-delà des apparences. • Sam. 18 novembre : Flamenco, Antonio Lizana Quintet de frapper fort du talon. • Ven. 24 novembre : John a-dreams, un texte sur mesure de Serge Valetti pour Patrick Pineau. • Mar. 28 novembre : Mise à nu. La Cie 36 du mois dialogue avec un grand singe. • Ven. 1er décembre : Camille Laïly. Crépuscule clair et puissant. La poésie du chant. • Vendredi 8 décembre : Histoire(s) de France par la Cie Le double. • Jeu. 14 décembre : La Cachette par Baro d’evel. Idéale, musicalement parlant. • Mar. 19 décembre : Time to Tell, Martin Palisse divinement christique. • Ven. 19 janvier : Sur le cœur fantasmagorie post Me too. • Samedi 27 janvier : Obradović et Tixier Duo. Une exquise pointe de jazz. • Vendredi 2 février : Giselle, exploration d’une figure tragique par François Gremaud. Tél. 05 65 38 28 08. theatredelusine-saintcere.com

Saison culturelle

L'ombre des choses ©Tobias Tonjes

Têtes d’affiche solides Cahors, Lot

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Une offre programmatique diverse et variée tout au long de la saison. Belle découverte de ce qui va donner vie à la culture dans le territoire. Cette année, grande première : la délocalisation d’un spectacle dans un quartier isolé de Cahors, la Rosière. Rien à jeter, programme bien concocté. Trois coups bien frappés. On retiendra : • Ven. 27 octobre : Prochaine sortie obligatoire. Sortie de résidence pour la cie 11H11. • Mar. 7 novembre : Affaires sensibles, Fabrice Drouelle. Complice Clémence Thioly. • Jeu. 16 novembre : Abîme, Cie Tric-tip / Violette Guillarme. Intimité conjugale, amour et violence. • Mer. 22 novembre : L’ombre des choses. L’univers de la marionnette, collectif Tangram. • Jeu. 23 novembre : Gisèle Halimi, une farouche liberté. Ariane Ascaride et Philippine Pierre- Brossolette, magnifiquement triomphantes ! • Mer. 28 novembre : Machine de cirque, mise en scène Vincent Dubé. • Ven. 15 décembre : Exaltez Bach. Par l’Ensemble baroque de Toulouse. • Mar. 9 janvier : Monte-Cristo d’après Alexandre Dumas. • Mar. 16 janvier : Le champ de bataille de Jérôme Colin. Des sentiments à l’os ! • Sam. 20 janvier : Sens dessus dessous. En virtuose solitaire, le grand André Dussollier. • Jeu. 25 janvier : Mythologies, Théâtre du corps, Cie Pietragalla-Derouault. Tél. 05 65 20 88 60. mairie-cahors.fr


EN

Théâtre de Mende

DU 8.11 Au 25.11 2023

Au boulot ! Mende, Lozère

WARNING ©Vincent Muteau

Les Petits Bonnets ©Gilles Dantzer

Performance dansée et expérience acoustique Lozère Créées en 2000, Scènes croisées en Lozère propose des spectacles d’art vivant sur un large territoire en théâtre, danse et musique. Et provoquent des rencontres salutaires et éveillantes entre artistes et habitants. Un modèle à suivre… Sélection : • Sam. 25 novembre : Un après-midi… à regarder mourir les dinosaures, performance pour douze adolescents et un gymnase. Avec la Compagnie BallePerdue. • Sam.16 décembre : Bruits blancs #13, performance de musique de Franck Vigroux et Michel Simonot. • Ven. 12 janvier : L’Asymétrie des baratins, conférence dessinée sur l’habitabilité. Avec Nicola Delon et Benoît Bonnemaison-Fitte. Mise en scène de Ronan Letourneur. • Sam. 24 février : Que pense la terre la nuit ? Performance, création unique et immersive proposée par la Compagnie GdRA. • Ven. 15 mars : Les petits bonnets, opéra intime et spectaculaire avec le groupe Les Elles. • Jeu. 25 avril : Illusions perdues, pièce de théâtre, d’après l’œuvre éponyme de Balzac, mise en scène par Pauline Bayle. Tél. 04 66 65 75 75. scenescroisees.fr

LOZÈRE

Scènes croisées de Lozère

Lozère

La programmation 2023-2024 du Théâtre de Mende prouve encore une fois à quel degré l’art résonne avec l’actualité sociale et politique contemporaine. Avec, en fil rouge de cette saison, le travail, vu sous le sens de labeur, où des vies de femmes et d’hommes sont anéanties. Des pièces qui donnent à réfléchir. La saison en quelques spectacles : • Ven. 17 novembre : Warning, expérience collective spectaculaire avec le Cirque Inextremiste. • Sam. 9 décembre : Via Injabulo, danse des townships sud-africains, avec la cie Via Katlehong. • Sam. 27 janvier : À la ligne (feuillets d’usine), pièce du Caliband Théâtre, d’après le livre éponyme de Joseph Pontus. Adapté, mis en scène et interprété par Mathieu Létuvé. • Dim. 4 février : Giselle, conférence dansée de la 2b Company et François Gremaud. • Du 15 au 17 mars : Les petits bonnets, fiction circassienne par Le Cirque du Docteur Paradi. • Ven. 29 mars : Supersoliste en lumière, concert avec l’Orchestre National Montpellier Occitanie, sous la direction Ka Hou Fan. Tél. 04 66 49 85 88. theatredemende.fr

à montpellier et à l’entour

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SCÈNE NATIONALE DE PERPIGNAN

PYRÉNÉES-ORIENTALES

Entretien

avec Jackie SURJUS-COLLET Fraîchement nommée directrice de la Scène nationale de Perpignan (en juillet dernier) Jackie Surjus-Collet connait néanmoins parfaitement les lieux. Et pour cause ! Perpignanaise depuis de longues années, elle a d’abord occupé plusieurs fonctions au conservatoire de musique de la ville puis au Centre Art Musique avant de rejoindre l’Archipel. Au sein de la Scène nationale, elle a notamment développé le Festival Aujourd’hui Musiques. Forte de ces différentes expériences, elle souhaite développer une programmation diversifiée pour la Scène nationale. Entretien.

Vous avez officiellement pris la direction du Théâtre de l’Archipel en juillet dernier. Quels sont vos projets pour la Scène nationale ? Faire de l’Archipel un lieu pour tous les publics, porté par un projet fédérateur et collaboratif. Un théâtre n’existe que dans sa relation à la cité et je mets la rencontre avec les publics et le geste artistique au cœur de mes priorités. Œuvrer à la décentralisation au-delà des cages de scène, mieux faire circuler les œuvres, avoir une adresse renforcée vers la jeunesse sont des axes forts. Je crois à la démocratisation de l’art et à la modernisation de ses codes. Sur nos plateaux, dans l’arrière-pays comme au cœur des quartiers prioritaires, nous agirons dans ce sens. Ensuite, il faut réinventer un modèle économique et artistique plus soutenable pour les artistes et les équipes. Ici encore, il s’agit de créer ensemble et d’insuffler du sens et du rythme à nos saisons. Quels sont les atouts du Théâtre de l’Archipel selon vous ? L’Archipel est un outil d'exception qui offre des conditions idéales pour les résidences, la fabrication des spectacles et l’accueil des artistes comme des publics. Il est composé de deux équipements avec le Médiator, davantage dédié aux musiques actuelles, grâce auquel nous pouvons mieux croiser esthétiques et publics. La pluridisciplinarité est un accélérateur de curiosité ! Enfin, l’Archipel se situe sur un territoire transfrontalier riche de cultures à valoriser. Pouvez-vous nous donner les temps forts de cette saison 2023-2024 ? Ces temps forts sont autour de la marionnette, du cirque et des danses urbaines dans une démarche partenariale pour faire de l’Archipel un lieu-ressource. S’y ajoutent le festival Aujourd'hui Musiques et son corolaire le FAM Numérique. Nous accueillons des artistes de renom et engagés qui posent un regard intense sur les grondements du monde et ses contradictions. C’est une programmation diversifiée et exigeante qui sait aussi s’ancrer en Occitanie où nous avons des artistes très inventifs. C’est ce genre de propositions que je développerai pour rythmer la programmation et créer du partage et de l’expérience collective. Recueilli par Eva Gosselin

Les spectacles à ne pas manquer • Du 21 octobre au 1er novembre : L’Absolu, performance circassienne de Boris Gibé dans un silo à grain. • Jeu. 26 octobre : Dimoné, création d’un solo de textes et musiques inédits. • Jeu. 2 novembre : Philippe Jaroussky, accompagné du violoniste Julien Chauvin et Le Concert de la loge pour une plongée dans la musique baroque du XVIIIe siècle. • Du 3 au 19 novembre : Festival Aujourd’hui Musiques. • Les 30 novembre et 1er décembre : Incandescences, d’Ahmed Madani, paroles d’adolescents. • Mar. 5 décembre : Casse-Noisette, de Bianca Li, adaptation hip-hop du chef-d’œuvre de Tchaïkovski. • Du 17 au 23 décembre : En attendant le grand soir, cie Le Doux supplice. • Dim. 17 décembre : André Manoukian Trio et les Balkanes. • Jeu. 11 janvier : l’Orchestre national du Capitole de Toulouse célèbre la nouvelle année, dirigé par Kazuki Yamada. • Du 18 au 21 janvier : J’entends battre son cœur, Lou Broquin nous convie à un voyage au centre de la mère. • Les 25 et 26 janvier : Stéréo, création rock’n’roll signée Philippe Decouflé. • Du 30 janvier au 1er février : Le Tartuffe, de Molière, mise en scène Guillaume Séverac-Schmitz. • Les 28 et 29 mars : Au non du père, l’histoire d’un périple sur les traces des origines paternelles. • Les 4 et 5 avril : Welfare, Julie Deliquet adapte un documentaire de Frederick Wiseman. • Du 5 au 15 mai : L’Archipel fait son cirque ! • Les 1er et 2 juin : la São Paulo Dance Company mêle danse contemporaine et énergie brésilienne.

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04 68 62 62 00 theatredelarchipel.org

Jackie Surjus Collet ©JCMilhet

P RÉNÉES ORIENTALES

Théâtre de l'archipel


Théâtre Jean Piat

Belle programmation pour le théâtre de Cabestany avec du théâtre et un spectacle jazz. Belle part à la représentation jeunesse également. La saison : • Ven. 27 octobre : Dans la peau de Cyrano, théâtre de la Cie qui va piano, texte de et interprété par Nicolas Devort, mise en scène de Clothilde Daniault. • Ven. 17 novembre : La visite de la vieille dame, de la Cie Les Têtes de Bois. Mise en scène de Mehdi Benabdelouhab. • Sam. 25 novembre : Poule mouillée, spectale jeune public de la Cie Mélodrames. • Ven. 1er décembre : Les Précieuses ridicules, d’après Molière, revisite de la Cie Art’scenic. • Ven. 26 janvier : Marcus et les siens, théâtre avec la Cie Point Basta. Pièce écrite et mise en scène par Charif Ghattas. • Dim. 4 février : Id’Îles, théâtre et musique jazz avec la Cie Pulcinella, spectacle de Ferdinand Doumerc et Audrey Spir. • Ven. 1ᵉʳ mars : Nos rêvoltes, théâtre de la Cie Les Petites Gens, mise en

Le Théâtre Jean Piat a concocté une saison pétillante avec de grands moments d’émotion. À noter la présence sur scène de Laura Smet, Jean-Pierre Daroussin, Marie Gilain… La saison : • Sam. 21 octobre : 15ᵉ Journées Brassens avec deux concerts, Pascal Mary et Les Copains de Brassens Sextet. • Mar. 14 novembre : Le principe d’incertitude, pièce de théâtre de Simon Stephens, mis en scène par Louis-Do de Lencquesaing, avec Jean-Pierre Daroussin et Laura Smet. Un duo d’acteurs impeccable. • Jeu. 20 novembre : L’étranger, d’après le livre éponyme d’Albert Camus, mise en scène par Stéphane Battle et avec Laurent Collombert. • Dim. 26 novembre : concert de la Sainte-Cécile, avec l’Orchestre symphonique de Canet Roussillon Méditerranée. • Sam. 2 décembre : Voyage de l’Europe romantique à la Méditerranée avec le Chœur de Chambre de Perpignan, Clémence Dehay au piano et Aude Barrère au violoncelle. • Dim. 14 janvier : concert, La musique des Amériques. • Mar. 30 janvier : Le prénom, pièce de théâtre interprétée par la Cie Cléante

scène de Muriel Sapinho. • Sam. 16 mars : Le Petit sorcier à l’arc musical, dès 6 ans, par la Cie Ijika. • Ven. 5 avril : Le champ de bataille, théâtre du Théâtre de poche de Bruxelles, adapté d’un texte de Jérôme Colin et mis en scène par Denis Laujol. • Sam. 27 avril : L’univers a un goût de framboise, de et avec Zoé Grossot, dès 8 ans. Tél. 04 68 66 36 07. ville-cabestany.fr

De grands moments d’émotion Canet-en-Roussillon, Pyrénées-Orientales Le principe d'incertitude © F.Rappeneau

Le champ de bataille©D.Termonia

Quand Cyrano aide à passer le cap de l’enfance Cabestany, Pyrénées-Orientales

P RÉNÉES ORIENTALES

Théâtre de Cabestany

et mise en scène de Grégory Bourut. • Mar. 5 mars : humour avec, Plaire - Abécédaire, de et avec Jérôme Rouger. • Jeu. 14 mars : Un soir chez Renoir, comédie historique écrite et mise en scène par Cliff Paille. • Ven. 29 mars : Sur la tête des enfants, comédie de Salomé Lelouch, avec Marie Gillain, Pascal Elbé… • Les 12 et 13 avril : Saturnales : l’heure bleue, soirée musicale. Tél. 04 68 86 72 60. canetenroussillon.fr

Théâtre de l’Étang

Chanteur célèbre et humour Saint-Estève, Pyrénées-Orientales

©

A. Marouani

Pour sa saison 2023-2024, le Théâtre de l’Étang a choisi la gourmandise comme fil conducteur à travers soixante spectacles de musique, de théâtre, d’humour, de danse… Au menu de cette programmation alléchante : • Sam. 14 octobre : le chanteur Dave et ses tubes iconiques, Vanina, Du côté de chez Swan. • Ven. 17 novembre : le ballet Madame Butterfly de François Mauduit, ex-danseur de Maurice Béjart. • Dim. 26 novembre : Les 7 Fables de La Fontaine, récitées par Gisèle Vacher et Daniel Tosi, mises en musique par l’Orchestre Perpignan Catalogne. • Dim. 17 décembre : Le Coco Bongo, un spectacle de Noël détonnant entre cirque et musique. • Sam. 20 janvier : Le Point Virgule fait sa tournée, humour. • Ven. 9 février : le ténor de variétés françaises et de pop lyrique Amaury Vassili. • Ven. 29 mars : spectacle humoristique avec le Marseillais Zize. • Sam. 27 avril : le show déjanté et jubilatoire Les Franglaises. • Sam. 4 mai : Tutu, un spectacle de danse. • Ven. 24 mai : la comédie, Avé César, où un couple fête ses 25 ans de mariage, entre confessions intimes, pleurs et fous-rires. Et aussi des conférences, des représentations pour enfants, du cinéma, des rencontres littéraires… Tél. 04 68 38 34 95. theatre-de-letang.fr

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UN HAMLET DE MOINS ©JeanLouisFernandez

TARN

Scène nationale d’Albi RENOUVEAU ET OUVERTURE

TARN Cette saison sera la première imaginée par Nathalie Besançon, arrivée à la direction de la Scène nationale d’Albi à l’automne 2022. Une saison imaginée en différents temps fort, donnant ainsi un rythme à une riche programmation. Enfants et famille seront invités au théâtre mi-octobre tandis que le jazz résonnera en janvier pour l’incontournable Albi Jazz Festival. En tout, 56 spectacles et autant de découvertes !

Extrait de saison • Mar. 17 octobre : Oumou Sangaré, cette icône afro-planétaire revient avec l’album Timbuktu. • Jeu. 19 octobre : Betty devenue Boop ou les anordinaires, marionnettes et acteurs incarnent une fable animalière sur l’amitié, l’hospitalité, la résilience. • Sam. 21 octobre : Globule, ombres et images projetées pour ce spectacle du Clan des Songes. • Les 21 et 22 octobre : Dans moi, atelier-spectacle pour découvrir l’ogre qui sommeille en soi. • Sam. 21 octobre : Through the Grapevine, un duo masculin invente une langue corporelle aux frontières de la danse et du cirque. • Les 8 et 9 novembre : Travol’Time, et si la ruralité était une success story à l’américaine ? C’est ce que pense Adeline Fontaine. • Du 10 au 12 novembre : Le Lac des cygnes, Angelin Preljocaj revisite le chef-d’œuvre de Tchaïkovski. • Les 17 et 18 novembre : Les Vagues, marionnettes, théâtre et danse donne corps au texte éponyme de Virginia Woolf, par Elise Vigneron. • Du 17 au 25 novembre : Time to tell, le récit d’une vie, celle du jongleur Martin Palisse. • Mar. 12 décembre : J’accuse, le portrait de la société française dressé par cinq femmes, mise en scène Sébastien Bournac. • Du 20 au 22 décembre : Corps extrêmes, Rachid Ouramdane invite deux champions de l’extrême, un « highlineur » et une grimpeuse, à rejoindre huit acrobates pour créer une communauté aérienne. • Mar. 9 janvier : La Douleur, Dominique Blanc fait résonner les mots de Marguerite Duras.

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• Du 20 au 27 janvier : Albi Jazz Festival #5. • Les 1ᵉʳ et 2 février : Doreen, David Geselson imagine et met en scène les mots de Doreen Keir et ceux d’André Gorz, le dernier jour de leur vie. • Du 5 au 10 février : Un Hamlet de moins, qu’aurait à dire les personnages d’Hamlet s’ils vivaient aujourd’hui ? Nathalie Garraud et Olivier Saccomano répondent. • Mar. 6 février : Waré Mono, éloge de la fragilité de l’enfance de la chorégraphe Kaori Ito. • Du 29 février au 2 mars : Les gros patinent bien, un cabaret de carton Molière 2022 du « meilleur spectacle de Théâtre public » de et avec Pierre Guillois et Olivier Martin-Salvan. • Jeu. 7 mars : l’Orchestre national du Capitole de Toulouse dirigé par Fabio Bondi, avec le pianiste Alexandre Tharaud, autour de Mozart. • Mar. 19 mars : Anne Teresa De Keersmaeker porte sa nouvelle création chorégraphique Exit Above et remonte aux racines de la musique du XXe siècle. • Ven. 5 avril : la chanteuse brésilienne, Flavia Coelho, fera résonner son répertoire aux accents brésiliens et caribéens. • Ven. 3 mai : Le Roi Lear (chronique), deux femmes et deux hommes incarnent les principaux rôles de ce drame de Shakespeare revu par Julien Guill. • Les 27 et 28 mai : Faire fleurir, nouvelle création du danseur Nicolas Fayol. • Mar. 29 mai : Fanny de Chaillé propose Une autre histoire du théâtre. • Mer. 5 juin : fin de saison en musique avec Chants de l’Est. Aux instruments : Vincent Peirani (accordéon), Paul Lay (piano), Miklós Lukács (cymbale) et Mátyás Szandai (contrebasse).

05 63 38 55 56 sn-albi.fr


Théâtre municipal

Saison de découvertes artistiques Castres, Tarn

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M(Art)ha

Une cinquantaine de rendez-vous parsèment cette nouvelle saison, affichant un programme toujours éclectique, fidèle à ses engagements de qualité et d’accessibilité. Rares seront ceux qui ne seront pas comblés. Tout a été pensé pour satisfaire un large public. Quelques belles soirées choisies : • Sam. 28 octobre : Oh Oh. Le genre clownesque revu et bien corrigé. Entre tendresse et maladresse, l’humanité en scène. Par la Cie Baccala. • Dim. 12 novembre : concert d’un pianiste lumineux et généreux Jonas Vitaud, avec au programme : C. Franck, E. Greg, G. Fauré, H.Dutilleux. • Ven. 17 novembre : L’affaire de la rue de Lourcine d’Eugène Labiche, une adaptation qui pousse à bout l’extravagance et l’absurdité. Rire assuré ! • Mer. 22 novembre : Don Giovanni, drame joyeux, juste oxymore pour cette œuvre emblématique du répertoire lyrique. • Mer. 29 novembre : Dis Horatio… par la Cie 21. D’après Hamlet de Shakespeare, narration et vagabondage, pour évoquer le grand classique. • Dim. 3 décembre : quatuor Hermès porteur talentueux des notes fougueuses et sensibles de Janacek, Fauré et Beethoven. • Ven. 8 décembre : Boule de suif par la Cie Les moutons noirs. Seul en scène Yannick Laubin revoit à la lorgnette contemporaine la nouvelle de Guy de Maupassant. Tél. 05 63 71 56 58. ville-castres.fr

Saison culturelle Gaillac

Si loin si haut

L’âme des objets inanimés Gaillac, Tarn

Une saison émotionnellement forte, qui fait magnifiquement transiter la culture par le théâtre d’objets, poétique porte d’entrée qui enrichit, mobilise, interpelle souvent profondément. Parmi les spectacles au programme : • Ven. 20 octobre : théâtre d’outre-tombe humoristique avec La mort sûre. • Ven. 10 novembre : continuer d’applaudir le célèbre Lac des cygnes interprété par le Ballet Preljocaj. • Ven. 24 novembre : Time to tell, Martin Palisse et son parcours sublime. Bien au-delà de la jonglerie, bouleversant. • Dim. 26 novembre : L’univers a un goût de framboise, la poésie de la science par Zoé Grossot. • Ven. 15 décembre : Lettres non écrites, du théâtre qui ose et sait pallier ce manque d’écriture. • Dim. 17 décembre : Si loin, si haut, du théâtre d’objets par la Cie Rouge les anges. • Ven. 12 janvier : Rhizottome, concert de musique trad-jazz. • Dim. 14 janvier : La Finta Nonna. Théâtre et magie, une version italienne librement inspirée du conte du Petit Chaperon rouge. • Ven.19 janvier : Complots industries, théâtre participatif, autour de la question : pourquoi l’être humain croit-il à des fictions ? • Dim. 28 janvier : la fenêtre, passage fondateur du Dedans, dehors. Tél. 05 63 81 20 19. gaillac-culture.fr


TARN ET GARONNE

DANS LE

Théâtre Olympe de Gouges

Saison culturelle de Castelsarrasin

Haut lieu du spectacle vivant de Montauban, le Théâtre Olympe de Gouges fournit une saison faite de théâtre, musique, spectacles d’humour et rendez-vous pour les plus jeunes. Parmi les spectacles de la saison : • Ven. 20 octobre : Les Fourberies de Scapin, Emmanuelle Besnault revisite le classique de Molière dans l’esprit du théâtre de tréteaux. • Mer. 15 novembre : Ouni, une histoire qui sort du papier de Christophe « Cécil » Coronas, Jérôme Cury & Ode Rosset. • Dim. 26 novembre : humour avec Fary. • Dim. 17 décembre : Anny Duperey et le Trio George Sand retrace la vie de l’écrivaine Colette dans un concert-lecture. • Ven. 12 janvier : Monte-Cristo, Nicolas Bonneau et Fanny Chériaux adapte librement le roman d’Alexandre Dumas. • Dim. 21 janvier : André Dussolier livre une performance Sens dessus dessous. • Sam. 10 février : Jarry revient avec son spectacle Bonhomme. • Mar. 27 février : Olympe, Firmine Richard interprète un monologue composé de textes d’Olympe de Gouges. • Ven. 8 mars : François-Xavier Demaison, mêle confidences et personnages humoristiques. • Mar. 14 mai : Venga ya !, flamenco avec Céline Daussan et Lucas «El Luco». Tél. 05 63 21 02 40. spectacles.montauban.com

Domaine d’O 2023 - 1-L-R-20-3326 ; 1-L-R-20-3329 ; 2-L-R-20-3327 ; 3-L-R-20-3328

Saison 2023 • 2024

domainedo.fr

Culture de proximité Tarn-et-Garonne

Entre les pages ©Cie en Filigrane

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MonteCristo

Pluridisciplinaire et pour tous Montauban, Tarn-et-Garonne

Cité européenne du théâtre Domaine d’O Montpellier Pôle de création

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Tarn et Garonne

Loin des grandes villes, la culture s’installe aussi dans les territoires. C’est ce que prouve la saison de Castelsarrasin, offrant accessibilité et excellence pour tous les publics. À voir cet hiver :

• Ven. 20 octobre : Une peau plus loin, la Farouche Compagnie, théâtre. • Sam. 4 novembre : Jonathan Dassin entonne des titres inédits et les incontournables de son père, Joe, musique. • Sam. 11 novembre : Le tableau du peintre juif, lecture musicale de Benoît Déverac et Jean-Paul Raffit (guitare). • Dim. 10 novembre : Misa Criolla, voyage vers les musiques d’Amérique latine. • Mer. 29 novembre : Entre les pages, marionnettes et chanson par la Cie en Filigrane. • Sam. 2 décembre : James Bond Mania, soirée musicale autour des musiques des films du célèbre agent 007. • Dim. 17 décembre : Les Indes galantes, adaptation originale d’après la composition de l’opéra-ballet de J-P. Rameau. • Mer. 24 janvier : Contes à l’enfant pas sage, marionnettes et musique. Tél. 05 63 32 78 10. ville-castelsarrasin.fr


theatre cinema

SON SAI

Scène nationale Grand Narbonne

SCÈNE NATIONALE DE PERPIGNAN

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SAISON 23 24

musique

mar 14 nov.

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20h

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Ensemble Contraste et Rosemary Standley photo © Mrs.Custom’sPics

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Quand la musique de chambre rencontre la chanson

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théâtre

Baptiste Amann Cie L’Annexe photo © Pierre Planchenault

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salle des fêtes

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Fresque théâtrale d’aujourd’hui

billetterie → 04 68 90 90 20 www.theatrecinema-narbonne.com club mécènes

Licences d’entrepreneur du spectacle PLATES V – R – 2020 – 009663 / V – R – 2020 – 009664 /V – R – 2020 – 011926

www.theatredelarchipel.org

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MUSIQUES CLASSIQUES

SAISONS

Opéra Grand Avignon

classiques et lyriques

Orchestre national Avignon Provence Saison de plein retour Avignon, Vaucluse

« Du conte de fée à l’émerveillement du spectacle, il n’y a qu’un grand pas que nous franchirons aisément. » Tels sont les mots de Frédéric Roels, directeur de l’Opéra Grand Avignon pour décrire la saison 2023-2024. Un voyage surprenant, de répertoires en ailleurs musicaux, souvent accompagnés par l’Orchestre national Avignon Provence.

Partitions à découvrir : • Jeu. 19 octobre : I Solisti dell’Accademia Rossiniana. Fameux crescendo de Rossini. Mélancolie, doutes, espoirs, euphorie. • Les 20 et 21 octobre : Les nuits d’été, Berlioz et le septième poème de Laurier Rajotte, avec Anna Reinhold (mezzo-soprano). • Dim. 22 octobre : Musiques de film italiens. Nino Rota, Ennio Morricone. • Mar. 24 octobre : en sextet, Romain Leleu à la trompette et direction artistique. De la musique savante à la musique populaire, sans barrières de style, d’époque. • Ven. 27 octobre : Au crépuscule…, Tchaïkovski et Lücjja Garüta, chef de file de la musique lettone. Renversant voyage initiatique. • Mar. 31 octobre : Bal des Vampires. Tenue de monstre, pour valser en diable ! • Jeu. 2 novembre : Grupo Compay Segundo, fine fleur de la musique cubaine. • Sam. 4 novembre : les Gloria d’Antonio Vivaldi et Francis Poulenc, œuvres magistrales, en une soirée. • Ven. 17 novembre : Explosif, polyphonie originale et inventive. • Du 24 au 26 novembre : L’heure espagnole et L’enfant et les sortilèges. Livret de Colette. Réconciliées, les deux parties opératiques de Maurice Ravel. • Sam. 25 novembre : la soprano Maïlys de Villoutreys. À la harpe, Clara Izambert-Jarry. Petits bijoux musicaux, au programme. • Ven. 1ᵉʳ décembre : Ève et Adam. Trois mille ans de couacs. La musique s’applique ici à ne plus les faire entendre. • Sam. 2 décembre : Roméo et Juliette, combat contre le temps et la fatalité, dans un hommage paradoxal à la vie. • Sam. 9 décembre : La Esméralda, opéra qui ne détourne pas, rare, la note cruelle d’une situation de harcèlement. • Mar. 12 décembre : Les Talents Lyriques, Christophe Rousset et Sandrine Piau. • Ven. 15 décembre : CCN Ballet de Lorraine. Un plaisir ! • Sam. 16 décembre : Jean-François Baron, baryton, et Ayaka Niwano au piano. • Sam.16 décembre : Célia Oneto Bensaid au piano, magique ! • Mar. 19 décembre : la Famille Milstein embarquée sur partitions de Schubert, Fauré et Smetana. • Vendredi 22 décembre : Colorature, Mrs Jenkins et son pianiste. Popularité de Florence Forster Jenkins qui laisse sans voix ! • Du 29 au 31 décembre : Ô mon bel inconnu, opéra dirigé par Samuel Jean. • Du 20 au 21 janvier : Une Flûte enchantée. Qui souffle la paix ! Tél. 04 90 14 26 40. operagrandavignon.fr

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Melisse Brunet

Romeo et Juliette ©P.Hanula

Avignon, Vaucluse La magie de la musique

Au programme, les concerts symphoniques dans la belle maison d’Opéra de la Cité des Papes, mais aussi la décentralisation hors les murs de la ville, afin de faire profiter tous les publics de la magnifique programmation. Que l’orchestre devienne l’orchestre de tous et toutes, celui de l’ensemble des habitants du territoire. Quelques dates : • Du 28 octobre au 28 novembre : l’Orchestre s’éclate en ville. En novembre, les musiciens sillonnent le territoire en musique.. • Les 7 et 8 décembre : Au rythme du tango sous la direction de Samuel Jean avec Richard Galliano, au bandonéon, maître d’œuvre du concert, inspiré par Astor Piazzolla. • Dim. 17 décembre : Quatuor Girard pour un hommage au centenaire de la naissance de René Girard philosophe, historien et anthropologue, né à Avignon. • Ven. 26 janvier : Le charme français sous la direction de la cheffe Mélisse Brunet et la rencontre avec le violoncelliste Xavier Philips pour des œuvres de Debussy, Fauré, Marie Jaëll et Ravel. • Sam. 3 février : un bestiaire des plus célèbres, Le carnaval des animaux de Saint-Saëns. • Ven. 9 février : Incantations sous la baguette de Jean-François Verdier avec la belle tessiture de la mezzo-soprano Eugénie Joneau. • Sam. 17 février : L’île des jamais trop tard, conte musical en forme de fable animalière. • Les 22 et 23 février : le violoniste Alexandre Conunova, à la direction Debora Waldman pour servir Mozart et Tchaïkovski. • Ven. 15 mars : Rêveries, l’alchimie impressionniste de Debussy, le lyrisme de Prokofiev, le néoromantisme d’Olivier Penard. • Ven. 19 avril : Métamorphoses de Richard Strauss, mais également au programme, Clara Schumann et Brahms. • Ven. 24 mai : Enchantement de l’ouverture de la Flûte enchantée et à connaître, la compositrice Guirne Creith, Robert Schumann. • Ven. 31 mai : Brandebourgeois direction et clavecin, Kenneth Weiss et l’intégrale de Bach. • Du 14 au 16 juin : Le monarque Boris Godounov, valait bien ce fameux opéra en 7 sept tableaux, livret de Modeste Moussorgski, d’après l’œuvre d’Alexandre Pouchkine. Tél. 04 90 85 22 39. orchestre-avignon.com


MUSIQUES CLASSIQUES

Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie Folies parisiennes et bicyclette Montpellier, Hérault

©

Vincent Pontet

© Clelia-Cafiero ©DR

Exigeante, populaire et ouverte au plus grand nombre. La saison 2023-2024 de l’Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie met le ton dès la rentrée avec des propositions éclectiques, notamment une ouverture aux musiques du monde. Une programmation portée par le désir de se rapprocher le plus possible des publics éloignés de la culture. À ne pas manquer, la redécouverte des grands classiques comme Offenbach et Puccini et Philippe Jaroussky pour la première fois aux commandes de l’Orchestre national Montpellier Occitanie. Également, une soirée Dark Halloween, une Winter Party électro ou encore la Gospel Symphonic Experience avec le rappeur français Youssoupha.

RENDEZ-VOUS SYMPHONIQUES

OPÉRAS

• Les 27 et 28 octobre : Mozart, l’enfant prodige. Direction Philippe Jarrousky, soprano Marie Lys. • Ven. 17 novembre : Rêves d’hiver, direction Ainārs Rubikis. • Ven. 8 décembre : Entre deux mondes, avec un programme original russoaméricain, direction Roderick Cox. • Les 31 décembre et 1ᵉʳ janvier : Concert du nouvel an, dirigé par Clelia Cafiero. • Ven. 12 janvier : Ainsi parlait Zarathoustra, direction Lukasz Borowicz. • Ven. 9 février : Ode à la joie, direction Michael Schønwandt. • Ven. 15 mars : Étoiles, direction Diego Ceretta. • Ven. 5 avril : Scintillements, direction Karen Kamensek autour d’Anna Clyne, Reinhold Glière et Sibelius. • Ven. 31 mai : Génies, direction Michael Schønwandt, avec la soprano Cyrielle Ndjiki.

• Du 20 décembre au 4 janvier : un opéra savoureux et pétillant, La vie parisienne, de Jacques Offenbach dans la mise en scène luxuriante et colorée de Christian Lacroix. Dir. musicale Romain Dumas. • Ven. 26 janvier : Grande Messe en ut, direction Marc Korovitch. • Sam. 9 mars : Gloria !, direction Victor Jacob. • Du 5 au 10 avril : création française, Negar, théâtre musical engagé, écrit est mis en scène par Marie-Éve Signeyrole. Ce conte documentaire dépeint la vie à Téhéran sous un régime autoritaire. • Du 22 au 26 mai : La Bohême, de Puccini, mis en scène par la Britannique Orpha Phelan, direction musicale Roderick Cox. Une histoire d’amour bouleversante entre deux étudiants pauvres. Un opéra universel et intemporel.

MUSIQUES D'AILLEURS

MUSIQUE DE CHAMBRES ET BAROQUES

• Les 8 et 9 novembre : Jasser Haj Youssef, Chœur et Orchestre, direction Eduardo Strausser. • Du 10 au 18 novembre : Festival Corée d’ici • Ven. 24 novembre : Samah Mustafa, chanteuse qui mixe chant classique oriental et rythmes modernes. • Sam. 2 décembre : Youssoupha, Gospel Symphonique Experience. Une rencontre inédite entre le rap de Youssoupha, le gospel et des musiciens classiques ! • Dim. 7 avril : Golnar Shahyar. En marge de l’opéra, Negar, la chanteuse- autrice-compositrice combine jazz, racines persanes et sa propre écriture. • Sam. 1ᵉʳ juin : Israel Fernández, chant gitan.

• Dim. 12 novembre : Beyond, avec le contre-ténor Jakob Josef Orlinski. • Jeu. 23 novembre : le violoncelliste Jean-Guilhen Queyras et le pianiste Alexandre Tharaud interprètent des œuvres de Marin Marais, Claude Debussy et Francis Poulenc. • Ven. 2 février : Cantates italiennes, direction et contre-ténor Philippe Jaroussky avec l’ensemble Artaserse. Autour du thème du tourment amoureux. • Sam. 2 mars : Le Sacre du printemps, version pour deux pianos. Avec David Kadouch et Guillaume Bellom. • Lun. 18 mars : Conversations, duo formé par la flûtiste à bec Lucie Horsch et Thomas Dunford au théorbe. Un visage rafraîchissant de la scène classique. • Mer. 20 mars : La Passion selon Saint-Mathieu de Jean-Sébastien Bach, direction Francesco Corti. • Sam. 13 avril : Dorota Anderszewska invite… Rare programme chambriste sous forme de balade musicale gourmande à travers l’Europe. • Sam. 25 mai : Trio Sōra. Violon, violoncelle et piano pour des œuvres de Kelly-Marie Murphy et de Johannes Brahms. • Sam. 8 juin : Quatuor Arod & Alexandre Tharaud. Œuvres de Beethoven et Fauré.

04 67 60 19 99 opera-orchestre-montpellier.fr

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MUSIQUES CLASSIQUES

Opéra national du Capitole de Toulouse

Orchestre du Capitole de Toulouse

La-Sylphide ©Julien Benhamou

Une invitation au voyage, à l’imaginaire, tel est le sentiment lorsque l’on se penche sur la nouvelle saison de l’Opéra national du Capitole. Une programmation qui nous entrainera dans des contrées lointaines, imaginées il y a déjà longtemps, mais qui résonneront avec notre époque contemporaine grâce à des artistes d’aujourd’hui. Si les opéras et ballets occupent la grande partie du programme, on ne manquera pas les récitals et concerts également

Une nouvelle page s’écrit pour l’Orchestre national du Capitole. Après quatorze ans à la direction musicale le Russe Tugan Sokhiev laisse sa place à un nouveau visage. Il s’agit de celui de Tarmo Peltokoski, jeune finlandais de 23 ans qui prendra ses fonctions en 2024-2025. Un vent de nouveauté devrait alors souffler sur l’Orchestre ! En attendant, la saison 2023-2024 promet de beaux rendez-vous et accorde une belle place aux concerts pour les enfants.

proposés ! Enfin, on remarquera l’arrivée, en septembre, à la direction de la danse de Beate Vollack.

À découvrir cet hiver :

Les opéras • Du 24 novembre au 3 décembre : Boris Godounov, nouvelle production de cet opéra signé Modeste Moussorgski en sept tableaux. Direction Andris Poga, mise en scène Olivier Py. • Du 25 janvier au 4 février : La femme sans ombre, de Richard Strauss. Direction Frank Beermann, mise en scène Nicolas Joel. • Du 27 février au 7 mars : Idoménée, de W. A. Mozart. Direction Michele Spotti, mise en scène Satoshi Miyagi. • Du 29 mars au 7 avril : Cendrillon de Gioachino Rossini. Direction Michele Spotti, mise en scène Barbe & Doucet. • Du 17 au 26 mai : Pelléas et Mélisande, de Claude Debussy. Direction Leo Hussain, mise en scène Eric Ruf. • Du 20 juin au 2 juillet : Eugène Onéguine, de Piotr Illitch Tchaïkovski. Direction Gábor Káli, mise en scène Florent Siaud. Les ballets • Du 20 au 29 octobre : La Sylphide d’Auguste Bournonville, restitution Dinna Bjørn. • Du 21 au 31 décembre : Feux d’artifice avec des chorégraphies de Lifar, Kylián et Robbins. • Du 19 au 25 avril : Le chant de la terre, de Gustav Mahler, chorégrpahie John Neumeier. • Du 15 au 18 mai : Paysages intérieurs, de Carolyn Carlson et Thierry Malandain. • Du 12 au 16 juin : Toiles étoiles, Picasso et la danse, d’après les rideaux de scène de Picasso, chorégraphies d’Antonio Najarro, Honji Wang et Sébastien Ramirez, Cayetano Soto. Tél. 05 61 63 13 13. opera.toulouse.fr

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Dernière saison avant le renouveau Haute-Garonne

Tarmo Peltokoski ©Romain Alcaraz

Mondes enchanteurs et pays lointains Haute-Garonne

Les concerts événements : • Les 24 et 26 novembre : Sportif par amour (College) de Buster Keaton, cinéconcert dirigé par Timothy Brock. • Jeu. 14 décembre : Paris – Saint-Pétersbourg, avec le Quatuor Elika. Ravel, Tchaïkovski. • Du 29 au 31 décembre : Concerts du Nouvel An avec Hervé Niquet à la direction. • Sam. 27 janvier : Leprest en symphonique, direction Dylan Corlay. Les grands concerts symphoniques : • Les 26 et 27 octobre : Immortel Requiem, dirigé par Ton Koopman. Mozart, Hummel et Bach. • Jeu. 9 novembre : Symphonie « pathétique », direction Joseph Swensen. Camille Pépin, Brahms, Tchaïkovski. • Sam. 2 décembre : Splendeurs visionnaires, direction Tarmo Peltokoski, avec Renaud Capuçon (violon). Schoenberg, Wagner, Strauss. • Les 7 et 8 décembre : Le Testament d’Orphée, dirigé par Tugan Sokhiev, au piano Maria João Pires. Beethoven, Brahms. • Ven. 12 janvier : Marbre et lumière, dirigé par Kazuki Yamada. Fauré, Bartók et Saint-Saëns. • Ven. 2 février : Trois étoiles, direction Nathalie Stutzmann. Mozart, Brahms, Wagner. • Jeu. 15 février : L’amour masqué, dirigé par Petr Popelka avec Truls Mørk au violoncelle. Dvorak, Chostakovitch, Prokofiev. • Jeu. 29 février : Mozart de A à Z, direction Roberto Gonzales-Monjas. Les concerts en famille : • Dim. 19 novembre : Ma mère l’oye, direction Lucie Leguay, conte musical d’après Ravel. • Sam. 23 décembre : La première chanson de Tinouga, dirigé par Christophe Mangou, conte musical. • Dim. 21 janvier : L’enfant qui entendait les étoiles, conte musical d’Elodie Fondacci. Tél. 05 61 63 13 13. onct.toulouse.fr


SCÈNE NATIONALE DE

PERPIGNAN

L’ARCHIPEL

Théâtre Molière ! Sète

IVA L F EST CRÉATION SONORE ET VISUEL LE

3 > 19 NOV

2023-24

2023

INSTALLA TION EXP ÉRIENCE IMMERSIVE

DERNIÈRE MINUTE

ART VISUEL INSTALL ATION DANS L’ESPACE PU

Adrien M & Claire B

THÉÂTRE MUSICAL LES CAHIERS DE NIJINSKI Denis Lavant, Gaspar Claus & Matthieu Prual THÉÂTRE MUSICAL QUI M’APPELLE ? Maguelone Vidal - Intensités Création 2023

8 ANS ET + CONTE MUSICAL ET PICTURAL

RÉCITAL VIOLONCELLE CONCERTS AU LEVER ET AU COUCHER DU SOLEIL Coquille Artiste d’Occitanie

CONCERT PERCUSSIF MUSIC FOR 18 MUSICIANS DE STEVE REICH Ensemble Links | Rémi Durupt MUSIQUE & INSTALLATION VISUELLE PIANO PIANO Adrien Mondot & babx Création 2023 CONCERT & INSTALLATION SONORE ET VISUELLE DIFFRACTIONS, VOYAGE DE L’ÉCOUTE Ensemble TM+ | Marc Desmon & Justine Emard MULTIMÉDIA |PERCUSSION ÉLECTRONIQUE | VIDÉO LEVEL 1 A. Schubert & G. Nouno Ph. Spiesser Création 2023

JEUDI... ÉLECTRO Queer Falafel / Anthony Kmeid et Souzo / Patrick Pereira Création 2023 Artistes d’Occitanie

CONCERT EN APARTÉ TENTE DE CHANTIER Gwen Rouger PERFORMANCE, DANSE, MULTIMÉDIA CHUTES Franck Vigroux Compagnie d’autres cordes Création 2023 Compagnie d’Occitanie

POLYPHONIES SACRÉES ANCIENNES ET MODERNES MÉDITERRANÉE SACRÉE Joël Suhubiette Ensemble Les éléments

graphisme : Manu Clabecq

x le collectif Brest Brest Brest

Compagnie d’Occitanie

Compagnie d’Occitanie

BLIC

FAU NE Adrien M & Claire B

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CRÉATION

samedi 25 novembre 18h

Ensemble d’Occitanie

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tmsete.com


des scènes de musiques actuelles

Art’Cade

Crit’Art

Big Red

Au cœur de l’Ariège, la Scène de musiques actuelles Art’Cade offre au public la possibilité de vivre la musique. Le live est effectivement au cœur du projet de la salle de concerts qui mêle dans sa programmation tous les genres musicaux ! Artistes en résidences et actions en faveur du public complètent la proposition du lieu qui croit en la musique comme un vecteur de lien social. Les concerts jusqu’en janvier : • Sam. 21 octobre : Techno Brass + Human Pattern, electro brass. • Sam. 28 octobre : Panbéle + Bamako-Bogota, transe et danse. • Jeu. 9 novembre : Oré, pop. • Ven. 1er décembre : La Cafetera Roja, musique sans étiquette + Okarimbo, live dansant. Tél. 05 61 04 69 27. art-cade.fr

Lieu de création et de rencontres artistiques Auch, Gers

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TechnoBrass Divulgatio

La musique pour rassembler Ariège

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SCÈNES DE MUSIQUES ACTUELLES

SAISONS

Le Club

Jeune Scène de musiques acuelles Rodez, Aveyron

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Cocanha

Labellisée en 2021 Scène de musiques actuelles, Le Club poursuit ses missions d’accompagnement à la création et de diffusion. Une place particulière est donnée à la scène locale avec la présence d’artistes départementaux et régionaux aux côtés d’artistes nationaux et internationaux.

Les Docks

Cultures urbaines Cahors, Lot

H.Burns ©DR

La scène de musiques actuelles Le Rio Grande, orpheline de scène, propose ses spectacles hors les murs, avant sa reconstruction prévue en 2026. À noter Les Dérives Sonores, des mini-live filmés de concerts dans de petites jauges. Le début de saison : • Mer. 18 octobre : H-Burns Duo, folk-rock. • Sam. 21 octobre : Gregg Weiss, pop-folk. • Mer. 8 novembre : Irwin Gomez, piano jazz-électro-pop. • Jeu. 16 novembre : Eli Winter, guitare primitive. • Ven. 24 novembre : I me mine, pop anglaise. • Jeu. 30 novembre : Transparaître encore, avec Séverine Daucourt, pour un projet hybride, littéraire et musical. Dans le cadre du festival Lettres d’Automne à Montauban. Tél. 05 63 91 19 19. rio-grande.fr

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Pop, rock, folk et projet hybride musique-littérature Montauban, Tarn-et-Garonne

Kiaralagarrigue

Les concerts : • Jeu. 9 novembre : Alltta + Tibobo + DJ Rwose, électro. • Ven. 17 novembre : Cocanha + Möng, trad’. • Sam. 25 novembre : Furax Barbarossa + 2 Be Schlag + DJ Poulou, rap. • Ven. 1er décembre : Wailing Trees + Mirkadub + DJ Pedrosa, reggae. • Ven. 22 décembre : Le Père Noël est un rockeur. Tél. 05 65 42 88 68. leclubrodez.com

Le Rio Grande

Plus qu’une salle de concert, le Cri’Art est un lieu de rencontre, d’expression et de création autour de la musique. Le lieu a ainsi toujours considéré le soutien et la valorisation des pratiques amateurs et professionnelles comme une priorité de son action artistique. Outre ces actions, le Crit’Art propose une belle programmation de concert pour ce premier trimestre de la saison 2023-2024 ! • Ven. 20 octobre : Capsula, rock garage psyché + Oslo Tropique, rock garage + Los Sharknados, lucha libre rokanroll. • Mar. 31 octobre : Morphée + Hefka + O.Luck + Okin, techno. • Ven. 17 novembre : Big Red + Le Rêm, reggae. • Sam. 25 novembre : Chapelier Fou Ensemb7e, electro de chambre. • Mer. 29 novembre : Jamy & Poupette, concert jeune public. • Ven. 1er décembre : Black Bomb A + Les projets d’Athéna, métal. • Ven. 15 décembre : Les Baltringues + Todo Match + Branlarians Sound System, rock. Tél. 05 62 60 28 28. imaj32.fr

Véritable temple des cultures urbaines, les Docks célèbrent l’expression des pratiques artistiques qui puisent leur inspiration dans l’espace urbain. Allant des musiques actuelles au graffiti en passant par le skate, la danse et le hip hop, les projets sont nombreux et réunissent de nombreux acteurs. Le lieu offre aussi une belle saison musicale à découvrir ! Les concerts jusqu’en décembre • Ven. 20 octobre : Caminaires#1, musique trad’. • Ven. 27 octobre : Pogo Car Crash Control + Kos, rock. • Jeu. 9 novembre : Swanglo, chanson française. • Sam. 18 novembre : GRinCH, electro. • Ven. 24 novembre : Virginie Despentes, Béatrice Dalle, Casey & Zëro + Michel Cloup, concert-lecture. • Sam. 2 décembre : Les Humanophones + Cocanha. • Ven. 8 décembre : Punish Yourself + Krav Boca, métal. • Jeu. 21 décembre : Bül Bül, soundsystem électronique. lesdocks-cahors.fr


Victoire 2

Marie Flore

Paloma offre une large palette musicale aux oreilles des Nîmois. Une petite salle où l’intimité permet de se rapprocher des artistes. Côté programmation, les styles sont multiples, naviguant du rap à la folk, du rock au jazz… À noter, la salle propose aussi des ateliers, quelques dates humour et des spectacles pour le jeune public. Sélection : Sam. 21 octobre : Mauvaise Bouche, hip hop. Sam. 28 octobre : 47 TER + Robin, rap. Sam. 4 novembre : Las Sevillanas, Paco Candela, musique espagnole. Mer. 8 novembre : Emile Londonien, jazz + J-Silk, soul. Ven. 10 novembre : Rodrigo y Gabriela, flamenco rock. Ven. 17 novembre : Broken Back, pop folk. Ven. 24 novembre : Louis Bertignac, rock.

Soutenir et diffuser les artistes Saint-Jean-de-Védas, Hérault

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Broken Back©J. Chiron

Jeune scène et talents confirmés Nîmes, Gard

SCÈNES DE MUSIQUES ACTUELLES

Paloma

Avec six studios de répétitions et une salle de concert de près de 700 places, Victoire 2 est une grande parmi les petites salles ! À chaque saison, elle propose une programmation de découvertes musicales, soutenant des artistes locaux, nationaux et internationaux. Des ateliers pour se professionnaliser sont également organisés. Dates à retenir : • Ven. 20 octobre : Techno Brass + Full Tükan, techno brass. • Sam. 28 octobre : Zed Yun Pavarotti + Moody, rap. • Jeu. 9 novembre : Urban place, concours rap local.

Ven. 2 février : Favé, rap. Mar. 13 février : Dionysos, rock. Sam. 24 février : Benjamin Biolay, pop-rock. Jeu. 21 mars : Eddy de Pretto, pop. Jeu. 23 mai : H-F. Thiéfaine, rock. Tél. 04 11 94 00 10. paloma-nimes.fr

• Sam. 25 novembre : Zaho de Sagazan, chanson electro. • Mer. 29 novembre : Maire-Flore, pop. • Jeu. 7 décembre : Gogo Penguin, jazz electro. • Jeu. 14 décembre : Hedena + Töfie, electro pop. • Mer. 17 janvier : Abbath + Toxic + Holocaust + Hellripper, métal. • Jeu. 7 mars : Slimka, rap. Tél. 04 67 47 91 00. victoire2.com

Lo Bolegason

La Gespe

Métal, électro et pop-folk Tarbes, Hautes-Pyrénées

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Remy Sireix

Renaud Monfourny

Musiques actuelles en majesté Castres, Tarn

Ouvert en 2011, Lo Bolegason, scène de musiques actuelles labellisée, propose une sélection éclectique de musique, soul, reggae, jazz-blues, hiphop, musique électronique, traditionnelle… Avec une belle touche de solidarité et d’engagement. Une saison qui s’annonce lumineuse et surprenante ! Ce début de saison : • Du 2 au 4 novembre : 9ᵉ festival Les Primeurs de Castres, une scène dédiée aux premiers albums avec quinze groupes ou artistes solos. • Sam. 18 novembre : Les Bolegers ont du coeur, avec Brotherwood (rock alternatif), 19 rue de l’Étoile (pop alternative) et Bleu Nage (pop française atmosphérique). • Sam. 25 novembre : Robert Finley (blues-funk) + Baboucan & the Fine Asses (néo-soul). • Sam. 9 décembre : Lucie Antunes et son nouvel album, Carnaval, (musique électronique) et Lazärr, un duo d’électro organique. • Sam. 16 décembre : bal trad avec Laüsa, groupe de musiques traditionnelles de Gascogne et du Languedoc. Tél. 05 63 62 15 61. bolegason.org

La Gespe, scène de musiques actuelles labellisée depuis 2000, possède une salle de 1000 places, des boxs de répétition et propose une programmation musicale intense et éclectique. Les rendez-vous de l’automne : • Mar. 24 octobre : concert pop-folk de Mélanie Lesage. Avec The Fabulons Courette (rock) en première partie. • Ven. 3 novembre : La P’tite Fumée, concert électro. En première partie, le duo de rock explosif Roots Zombie. • Mar. 7 novembre : Nalie, concert de chansons et guitare acoustique et électrique. • Sam. 18 novembre : soirée métal avec Napalm Death et Grave Pact en première partie. • Mar. 21 novembre : musiques du monde avec Cuarteto Tafi (Argentine). • Ven. 1ᵉʳ décembre : rock avec Romain Humeau, avec Marc Minelli en première partie. • Jeu. 14 décembre : Le père Noël est un rockeur, soirée caritative avec un répertoire de la soul au rock. Tél. 05 62 51 32 98. lagespe.com

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AGENDA CONCERTS

AGENDA

Zénith • Toulouse Mar. 31 oct. à 20h: Paranormal Festival Ven. 3 nov. à 20h : Zola Mar. 7 nov. à 20h: The Wall – The Pink Floyd’s... Ven. 10 nov. à 20h : Etienne Daho Sam. 11 nov. à 20h : Jain Dim. 12 nov. à 18h : Claudio Capeo Mer. 15 nov. à 20h : Ibrahim Maalouf Jeu. 16 nov. à 20h : Lomepal Ven. 17 nov. à 20h : Disney 100 ans Sam. 18 nov. à 20h : Casse-Noisette Dim. 19 nov. à 20h : Djadja & Dinaz Mer. 22 nov. 20h : Rock Symphony Sam. 25 nov. à 20h : M. Pokora Dim. 26 nov. à 20h : SAEZ Mar. 28 nov. à 20h : Michel Sardou Jeu. 30 nov. à 20h : Sofiane Pamart Sam. 2 déc. à 20h : Shaka Ponk Dim. 3 déc. à 18h : Christophe Mae Ven. 15 déc. à 20h : Nej’ Sam. 30 déc. à 20h : Harry Potter en concert Ven. 26 jan. 2024 à 20h : Calogero Ven. 2 fév. 2024 à 20h : Christophe Mae Jeu. 8 fév. 2024 à 20h : ERA

des concerts Sam. 17 fév. 2024 à 20h : The Australian pink Floyd... Jeu 22 fév. 2024 à 20h : Michel Sardou Ven. 23 fév. 2024 à 20h : Michael Gregorio Dim. 25 fév. 2024 à 19h : Freeze Corleone Mer. 28 fév. 2024 à 20h : Ninho Ven. 1er mars 2024 à 20h : PLK Sam. 2 mars 2024 à 20h : Grand Corps Malade Jeu. 7 mars 2024 à 20h : Veronique Sanson Ven. 15 mars 2024 à 20h : 500 voix pour Queen Sam. 23 mars 2024 à 20h : Goldmen Mar. 2 avril 2024 à 20h : Hoshi Jeu. 4 avril 2024 à 20h : Stars 80 Sam. 6 avril 2024 à 20h : Patrick Fiori Mar. 9 avril 2024 à 20h : Johnny Symphonique... Sam. 20 avril 2024 à 20h : Slimane Jeu. 2 mai 2024 à 20h : The World of Hans Zimmer Sam. 4 mai 2024 à 20h : Patrick Bruel Sam. 1er juin 2024 à 20h30 : Gospel pour 100 voix Ven. 7 juin 2024 à 20h : M.Pokora Ven. 11 oct. 2024 à 20h30: The Rabeats Jeu. 21 nov.2024 à 20h : Shaka Ponk Sam. 30 nov. 2024 à 20h : Vitaa Sam. 08 fév. 2025 à 20h : Bolero

Tél. 05 62 74 49 49. zenith-toulousemetropole.com

Le Rex Toulouse Ven. 20 oct. à 19h30: Warhaus Ven. 20 oct. à 19h30: Meet the Beat/ Terra … Sam. 21 oct. à 19h30: Samir Flynn – Release Party … Sam. 21 oct. à 23h55: Techno bunker W/ Popof … Ven. 27 oct. à 20h: NES Ven. 27 oct. à 23h55: Kosen Label Night Mar. 31 oct. à 22h: Boiler Bou Hallowen Edition 2023 Jeu. 2 nov. à 19h30 : Drac party IV Sam. 4 nov. à 20h : Bekar Lun. 6 nov. à 20h : Brass Against Mer. 8 nov. à 19h30 : 3.130P (original party) Jeu. 9 nov. à 20h : Prattseul Sam. 11 nov. à 23h55: Techno Bunker W Dim. 12 nov. à 19h30 : Nneka Jeu. 16 nov. à 20h30 : Clara Ysé Ven. 17 nov. à 21h : Lynda Lyndream Tour Sam. 18 nov. à 19h30 : Soufrance Dim. 19 nov. à 19h30: Villagers of Ionnina city Jeu. 23 nov. à 20h30: KIK Ven. 24 nov. à 19h30 : Rakoon Sam. 25 nov. à 20h: Broken Back Sam. 2 déc. à 20h30 : Sokuu Ven. 8 déc. à 19h30: Novelists & The dali T... Dim. 7 jan. 2024 à 19h30: giant Rooks Dim. 28 jan. 2024 à 19h30 : Suffocation & Entreprise ... Sam. 3 fév. 2024 à 19h30 : Maelle Sam. 16 mars 2024 à 19h30 : Rouquine Dim. 31 mars 2024 à 19h30 : Lord Apex Tél. 05 61 38 57 71. lerextoulouse.com

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Metronum • Toulouse Jeu. 19 oct. à 20h : Matt Elliot + Morjane Ténéré Sam. 21 oct. à 20h: Sixun + Haruko Mer. 25 oct. à 20h: Andy Shauf Du ven. 27 oct. au sam. 28 oct : Urban Discipline Sam. 4 nov. à 20h : Mouss & Hakim – Origines Controlées... Jeu. 9 nov. à 20h : Fear Factory + Butcher Babies Ven. 10 nov. à 20h : TIF + Specy Men Sam. 11 nov. à 19h30 : Ghetto Kumbé + La Revuelta … Mer. 15 nov. à 20h : Les Mamans du Congo & RROBBIN … Jeu. 16 nov. à 20h : The Strangers + Samir Flynn Ven. 17 et sam. 18 nov. à 20h : Jwles + Mairo… Du ven. 24 nov. au dim. 25 nov : Girls Don’t Cry Festival Mer. 29 nov. à 19h : Apéro – Concert d’Hiver Jeu. 30 nov. à 20h: Silly Boy Blue + Joanna … Ven. 1er déc. à 20h : Focus d’Opus : Mélys + Galim Atias … Sam. 2 déc. à 20h : Bianca Costa Dim. 3 déc. à 20h : Alice Phoebe Lou Mer. 6 déc. à 20h : Lebanon Hanover + Soror Dolorosa Jeu. 7 déc. à 20h : Winnterzuko Sam. 9 déc. à 19h30 : BO$$BITCH Ven. 15 déc. à 19h30 : Twende Pamoja x Club 404 … Sam. 16 déc. à 20h30 : YUZMV Jeu. 25 jan. 2024 à 20h : Eagle-Eye Cherry Sam. 27 jan. 2024 à 20h: Charlotte Cardin Jeu. 7 mars 2024 à 20h : Zaoui Ven. 15 mars 2024 à 20h : Isaac Delusion Sam. 16 mars 2024 à 20h : Lescop Tél. 05 31 22 94 17. lemetronum.fr

Connexion live • Toulouse Ven. 30 nov. à 19h30 : It t Anita Sam. 4 nov. à 19h30 : Conan + Lord Dying Mer. 8 nov. à 19h30 : Hasver + Affenpinshers Jeu. 9 nov. à 19h0 : Equinoxe + Helm + Le Brew Ouie Jeu. 16 nov. à 20h : Ko Ko Mo

Sam. 25 nov. à 20h: Thahomey Mer. 29 nov. à 20h: Man on Man Sam. 2 déc. à 19h30: The Guru Guru Mer. 6 déc. à 20h : Junior BVNDO … Jeu. 4 avril 2024 à 19h30 : Princesses Leya + Tom…

Tél. 05 34 41 62 88. connexionlive.fr

Le Bijou • Toulouse Jeu. 19 et ven. 20 oct. à 21h30 : Nawel Dombrowsky Du mer. 25 oct. au jeu. 27 oct. à 21h30 : Mymytchell Mar. 31 oct. à 21h30 : Osons le tremplin Du jeu. 2 nov. au ven. 3 nov. à 21h30 : Sylvain Cazalbou Mar. 7 nov. à 21h30 : Marie Amali Mer. 8 nov. à 21h30 : Soleynia Du jeu. 9 nov. au ven. 10 nov. à 21h30 : Contrebrassens Du jeu. 16 nov. au ven. 17 nov. à 21h30 : Wally... Du mar. 21 nov. au mer. 22 nov. à 21h30 : September Cohen Du jeu. 23 nov. au ven. 24 nov. à 21h30 : Garance Mer. 30 nov. et jeu. 1er déc. à 21h30 : Happy Ends Tél : 05 61 42 95 07 / 05 61 42 08 69. le-bijoux.net

Mer. 6 et jeu.7 déc. à 21h30 : Govrache Du mar. 12 au mer. 15 déc. à 21h30 : Cuarteto Taff Jeu. 21 déc. à 21h30 : Alice Bénar Mer. 10 jan. 2024 à 21h30 : Hervé Peyrard Jeu. 11 jan. et ven. 12 jan. 2024 à 21h30 : La Femme d’Hector Du jeu. 18 jan. au ven. 19 jan. 2024 à 21h30 : Sten & Chardon Du mer. 24 jan. au jeu. 25 jan. 2024 à 21h30 : Délinquante Ven. 26 jan. 2024 à 21h30 : Arbas Mar. 30 jan. et mer. 31 jan. 2024 à 21h30 : Oscar Les Vacances Du jeu. 1er fév. au ven. 2 fév. 2024 à 21h30 : Dans L’Shed Sam. 3 fév. 2024 à 20h30 : Batlik


Ven. 20 oct. à 23h55: Plein Phare: Release Party Sam. 21 oct. à 19h30: The Sisters of Mercy + The Virginmarys Sam. 21 oct. à 23h55 : A*S*Y*S + Dica & Teokad … Dim. 22 oct. à 18h : Sunday Time French Touch: Braxe… Mar 24 oct. à 19h30 : Blind Guardian Mer. 25 oct. à 19h30 : Ziak Jeu. 26 oct. à 19h30 : Punish Yourself + Shaârghot … Ven. 27 oct. à 19h30 : Peter Doherty & Frederic Lo Ven. 27 oct. à 23h55 : Barbi(e) Turix Sam. 28 oct. à 19h30 : November Ultra + Alex Montembault Sam. 28 oct. à 23h55 : Maasai : Luis M + Jossie Telch... Dim. 29 oct. à 18h: La Gayguette Mar. 31 oct. à 19h30 : Jungle + La Priest Jeu. 2 nov. à 19h30 : dEUS Ven. 3 nov. à 19h30 : Johan Papaconstantino + Edouard Bielle Ven. 3 nov. à 23h55 : Rave On : Alignement + Biia … Sam. 4 nov. à 20h : Bekar@Le Rex Sam. 4 nov. à 22h : Dub Club : Alborosie + Manudigital … Dim. 5 nov. à 19h30 : Rodrigo y Gabriela Lun. 6 nov. à 19h30 : Larkin Poe Lun. 6 nov. à 20h : Brass Against Mar. 7 nov. à 19h30 : Hamza Mer. 8 nov. à 19h30 : Alltta Jeu. 9 nov. à 19h30 : Favé Jeu. 9 nov. à 20h: Fear factory + Butcher babies … Ven. 10 nov. à 20h : Etienne Daho

Ven. 10 nov. à 19h30 : Luidji + Tuerie Ven. 10 nov. à 19h30 : Hilight Tribe + Iroots … Sam. 11 nov. à 19h30 : Zaho de Sagazan Sam. 11 nov. à 20h : Jain Dim. 12 nov. à 19h: Archive + October Drift Dim. 12 nov. à 20h: Nneka Lun. 13 nov. à 19h30: Little Big Mer. 15 nov. À 20h : Ibrahim Maalouf Jeu. 16 nov. à 19h30 : Hervé Jeu. 16 nov. à 20h : Lomepal Jeu. 16 nov à 20h30 : Clara Yse Ven. 17 nov. à 19h30 : Adé Ven. 17 nov. à 20h : Wknd Hiphop : Jwles + Mairo Sam. 18 nov. à 19h30 : Souffrance Sam. 18 nov. à 19h30 : Kid Francescoli Sam. 18 nov. à 20h : Wknd Hiphop Coelho + Moji x Sboy Sam. 18 nov. à 23h55: Fury : N Vitral + Rebelion... Sam. 18 nov. à 18h: Sunday Time : Radio Cargo + Didi Han … Mar. 21 nov. à 19h30: Christine and The Queens Mer. 22 nov. à 19h30 : Troubles Jeu. 23 nov. à 19h30 : Izïa + Terrier Jeu. 23 nov. à 20h30 : Kik + Nochka Ven. 24 nov. à 19h30 : Bertrand Belin + Lisa Ducasse Ven. 24 nov. à 20h30 : Rakoon Ven. 24 nov. à 23h55 : ED Banger XXParty : Busy P b2b… Sam. 25 nov. à 19h: Krav Boca + Johnny Mafia…

Sam. 25 nov. à 20h: Broken Back Sam. 25 nov. à 23h55 : soirée 90’s vs 2000 Dim. 26 nov. à 20h : Saez Lun. 27 nov.à 20h : Chilly Gonzalez Mer. 29 nov. à 20h: Man on Man Jeu. 30 nov. à 19h30 : Zoufris Maracas Jeu. 30 nov. à 20h : Sofiane Pamart Ven. 1er déc. à 19h30 : Molécule Sam. 2 déc. à 19h30 : Realo + H JeuneCrack Sam. 2 déc. à 20h : Bianca Costa Sam. 2 déc. à 20h30 : Sokuu Sam. 2 déc. à 23h55 : LB aka LABAT Dim. 3 déc. à 19h30 : Blonde Redhead Dim. 3 déc. à 20h : Alice Phoebe Lou Mar. 5 déc. à 19h30 : Loic Nottet Mer. 6 déc. à 19h30 : Faada Freddy Mer. 6 déc. à 20h : Junior Bvndo Mer. 6 déc. à 19h30 : Giant Rooks Jeu. 7 déc. à 19h30 : French 79 Jeu. 7 déc. à 20h : Winnterzuko Ven. 8 déc. à 19h30 : Les Fatals Picards + Igloo Banana Ven. 8 déc. à 23h55 : Sam Paganini Sam. 9 déc. à 19h30 : Pierre de Maere Mer. 13 déc. à 19h30 : Hoshi Sam. 16 déc. à 19h30 : Georgio

Dim. 26 nov. à 18h : Didier Barbelivien Dim. 3 déc. à 18h : Michel Jonasz Mar. 5 déc. à 20h30 : La Zarra Mar. 12 déc. à 20h30 : Bonnie Tyler Live Mar. 19 déc. à 20h30 : Deedee Daniel Jeu. 11 jan. 2024 à 20h30 : Michel Jonasz Dim. 21 jan. 2024 à 15h : Opéra Gala `

Dim. 11 fév 2024 à 15h : Chantal Goya Dim. 25 fév. 2024 à 18h : Frederic François Dim. 31 mars 2024 à 18h : Sheila Mer. 3 avril 2024 à 20h30 : I Muvrini Mer. 10 avril 2024 à 20h30 : The Musical Box Mar. 1er oct. 2024 à 20h30 : Mania Jeu. 14 nov. 2024 à 20h30: The World of Queen

AGENDA CONCERTS

Le Bikini • Toulouse

Tél. 05 62 24 08 50. lebikini.com

Casino Barrière • Toulouse Dim. 5 nov. à 15h : Hugues Aufray Mar. 7 nov. à 20h30 : Louane Mer. 8 nov. à 20h30 : Garou Mer.15 nov. à 20h30 : Roch Voisine Jeu. 16 nov. à 20h30 : Jean-Baptiste Guegan Dim. 19 nov. à 15h : Enrico Macias Jeu. 23 nov. à 20h30 : Christophe Willem Tél. 05 61 33 37 77. casinosbarriere.com

Narbonne Arena Sam. 25 nov. à 20h30: The World Of Queen Ven. 26 jan. 2024 à 20h30 : Michel Jonasz Ven. 2 fév. 2024 à 20h : So Floyd Ven. 16 fév. 2024 à 20h : Shaka Ponk Mar. 27 fév. 2024 à 20h : Patrick Bruel Sam. 23 mars 2024 à 20h30 : The Rabeats Ven. 5 avril 2024 à 20h : Queen Extravaganza Dim. 14 avril 2024 à 17h : Frédéric François Ven. 26 avril 2024 à 20h : Calogero Dim. 29 sept. 2024 à 18h : L’héritage Goldman Ven. 6 déc. 2024 à 20h : Les Comédiens Musicales Tél. 04 48 84 85 86. narbonne-arena.fr

Pasino • La Grande Motte Ven. 17 nov. à 20h30 : Roch Voisine Dim. 19 nov. à 17h : Stéphane Lellouche Mer. 31 jan. 2024 à 20h30 : La Zarra Jeu. 28 mars 2024 à 20h : Le lac des Cygnes Ven. 7 juin 2024 à 20h : Les comédies musicales

Salle Nougaro • Toulouse Mar. 7 nov. à 20h30 : Albin de la Simone Mar. 14 nov. à 20h30 : Robert Finley Jeu. 16 nov. à 20h30 : Laurent Coulondre Mar. 28 nov. à 20h30 : Yom Jeu. 30 nov. à 20h30 : Florent Marchet Mer. 6 et jeu. 7 déc. à 20h30 : Catherine Ringer

Mar. 16 janv. à 20h30 : La Chica y el Duende Mar. 30 jan. 2024 à 20h30 : Barcella Mar. 6 fév. 2024 à 20h30 : Amaury Faye Mer. 28 fév. 2924 à 20h30 : Gabi Hartmann Ven. 8 mars 2024 à 20h30 : Âmes sœurs Jeu. 25 avril 2024 à 20h30 : Arnaud Dolmen

Tél : 05 61 93 79 40. sallenougaro.com

Victoire 2 • Saint-Jean-de-Védas Lun. 20 oct. à 20h : TechnoBrass Sam. 28 oct. à 20h : Zed Yun Pavarotti Jeu. 9 nov. à 20h : Urban Place Ven. 10 nov. à 20h : Omar Pene Jeu. 23 nov. à 20h : Talisco Ven. 24 nov. à 14h : Peace & Lobe

Sam. 25 nov. à 20h : Zaho de Sagazan Mer. 29 nov. à 20h : Marie-Flore Sam. 2 déc. à 19h : Les états généraux du métal Jeu. 7 déc. à 20h : Gogo Penguin Jeu. 14 déc. à 20h : Tour de Chauffe Mer. 17 jan. à 20h : Abbath

Tél. 04 67 47 91 00. victoire2.com

Tél. 04 67 56 46 46 casino-grandemotte.partouche.com

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AGENDA CONCERTS

Le Rockstore • Montpellier Jeu. 19 oct. à 19h30 : Alee et Mourad + Sidi Watcho Sam. 21 oct. à 19h30 : Dombranche Mer. 25 oct. à 19h30 : Capleton & The Prophecy Band Jeu. 26 oct. à 19h30 : BCUC Ven. 27 oct. à 19h30 : The Psychotic Monks Mar. 31 oct. à 19h30 : J.E Sunde Mer. 1er nov. à 19h30 : Lee Fields Ven. 3 nov. à 19h : bekar + Nayra + Sigma Sam. 4 nov. à 19h : Nahir + Coelho + Maïcee Mer. 8 nov. à 19h30 : Bandit Bandit Ven. 10 nov. à 19h30 : Mass Hysteria + As a new revolt Sam. 11 nov. à 19h30 : MadeinParis Mar. 14 nov. à 19h30 : Ko Ko Mo Mer. 15 nov. à 19h30 : The Strangers Jeu. 16 nov. à 19h30 : Protomartyr Ven. 17 nov. à 19h30 : Flavien Berger

Secret Place à Montpellier Sam. 18 nov. à 19h30 : Ludwig Von 88 Jeu. 23 nov. à 19h30 : Kid Francescoli Ven. 24 nov. à 19h30 : Acid Arab Sam. 25 nov. à 19h30 : KIK Jeu. 30 nov. à 19h30 : Charlie Winston Ven. 1er déc. à 19h30 : Yanns Jeu. 7 déc. à 19h30 : Vulves Assasines Sam. 9 déc. à 19h30: Roultaboul Love Club Sam. 20 jan. 2024 à 19h30 : NES Jeu. 8 fév. 2024 à 19h30 : Leto Dim. 11 fév. 2024 à 18h : Ange Jeu. 15 fév. 2024 à 19h : Sniper Ven. 16 fév 2024 à 20h : Ycare Sam. 2 mars 2024 à 20h : Une touche d’optimisme Ven. 8 mars 2024 à 19h30 : Zaoui Ven. 5 avril 2024 à 19h30 : Marcel et son orchestre

Tél. 04 67 06 80 00. rockstore.fr

Ven. 20 oct. à 19h: Blooming Discords + 2 supports Sam. 21 oct. à 19h: High School Motherfuckers … Ven. 27 oct. à 19h : Nature Morte + Montagne Sam. 28 oct. à 19h: The Metallics + basket case Dim. 29 oct. à 19h : Soirée Hallowen de l’école de Musique Jeu. 2 nov. à 19h: The Warlocks Ven. 3 et sam. 4 nov. à 23h55 : Undead festival Ven. 10 nov. à 19h: Hard Buds + Pub Jack … Sam. 11 nov. à 19h: Belore Sam. 18 nov. à 19h: Dirty Black Summer + Nawar Dim. 19 nov. à 19h: Ajeeb + 40 days without water Ven. 24 nov. à 19h: K.+ Blackbrid + Judith Angot Sam. 25 nov. à 19h: Haedeth + Varkodya + Everrise Dim. 26 nov. à 19h: Jo Carley & The old dry skulls Mer. 29 nov. à 19h: Lord Friday the 13th + The cracked... Jeu. 30 nov. à 19h : La Taff & Boomerang Mer. 6 déc. à 19h : The Casualties Ven. 15 déc à 19h: Gérard baste & The slip squad Tél. 09 50 23 37 81. toutafond.com

Le Corum Montpellier Mer. 18 oct. à 20h30 : Marcus Miller Dim. 5 nov. à 19h30 et à 21h 30 : Candlelignt Orchestre Sam. 11 et dim. 12 nov. : Casse-noisette Dim. 19 nov. à 17h : Musiques des films de Miyazaki Dim. 26 nov. à 18h : Pomme Sam. 9 déc. à 20h30 : Arthur H Dim. 10 déc. à 19h30 : Candlelignt Danse Mar. 26 déc. à 20h : Grease is The Word Sam. 27 jan. 2024 à 20h : Michel Jonasz Sam. 17 fév. 2024 à 16h et 20h : Casse-Noisette Sam. 24 fév. 2024 à 20h : Renaud Sam. 6 et dim. 7 avril 2024 : Le Lac des Cygnes Sam. 23 et dim. 24 nov. 2024 : Casse-noisette Tél. 04 67 61 67 61. corum-montpellier.com

Zénith Sud • Montpellier Jeu. 26 oct. à 20h : Jain Mar. 31 oct. à 20h: F*ckf Hallowen

Sam. 2 mars 2024 à 20h : PLK Ven. 8 mars 2024 à 20h : Flashdance

Jeu. 9 nov. à 20h: The Wall Mer. 15 nov. à 20h: The rock symphony orchestra Jeu. 16 nov. à 20h : Ibrahim Maalouf Sam. 18 nov. à 20h : Disney 100 ans Mar. 5 déc. à 20h : Obispo Ven. 8 déc. à 20h : Christophe Maé Sam. 9 déc. à 18h : Ziak + Dinos + Bushi … Ven. 15 déc. à 20h : Slimane Sam. 13 jan. 2024 à 20h30: One Night Of Queen Sam. 10 fév. 2024 à 20h : Nej’ Ven. 16 fév. 2024 à 20h : The Australian Pink Floyd Show Mer. 28 fév. 2024 à 20h : Starmusical Jeu. 29 fév. 2024 à 20h : Lords of the Sound

Sam. 9 mars 2024 à 20h30 : Gospel pour 100 voix Jeu. 14 mars 2024 à 20h : Hoshi Mar. 19 mars 2024 à 20h: The bootleg beatles Jeu. 21 mars 2024 à 20h : Mika Dim. 7 avril 2024 à 18h : Patrick Fiori Sam. 13 avril 2024 à 15h et 20h30 : Les 10 commandements Sam. 8 à 20h et Dim. 9 juin 2024 à 15h : Bernadette de Lourdes Mar. 1er oct. 2024 à 20h : L’héritage Golman Sam. 12 oct. 2024 à 15h et 20h30 : Molière – L’Opéra urbain Ven. 22 nov. 2024 à 20h30 : The Rabeats Sam. 30 nov. 2024 à 20h : Je vais t’aimer Dim. 1er déc. 2024 à 18h : Vitaa

Tél. 04 67 61 67 61. zenithsud-montpellier.com

Arena Sud de France • Pérols

Sam. 4 nov. à 20h30 : Sheila Sam. 11 nov. à 20h : Renaud Dim. 19 nov. à 14h30 : Chantal Goya Jeu. 23 nov. à 20h30 : Les retrouvailles Sam. 27 jan. 2024 à 15h30 : Les souliers rouges Sam. 24 fév. 2024 à 20h : MC Solaar Ven. 3 mai 2024 à 20h : Liane Foly

Mer. 18 oct. à 20h : Albin de la Simone Jeu. 19 oct. à 20h: Hervé Sam. 21 oct. à 15h : Mauvaise bouche Sam. 21 oct. à 20h: Not Scientists + Supermunk … Dim. 22 oct. à 18h: The Murder Capital Jeu. 26 oct. à 20h : Vacra Ven. 27 oct. à 20h: Celsuis Club # 6 Sam. 28 oct. à 20h : 47Ter Mar. 31 oct. à 14h : Black Bones Mer. 1er nov. à 20h : Jungle Jeu. 2 nov. à 20h : Johan Papaconstantino Ven. 3 nov. à 20h : The Inspector Cluzo Mer. 8 nov. à 20h : Emile Londonien + J-Silk Ven. 10 nov. à 20h : Rodrigo y Gabriela Ven. 10 nov. à 21h : Howlin’Jaws. Pearl Earl Mer. 15 nov. à 20h : Kalash Criminel Jeu. 16 nov. à 20h : Molecule Ven. 17 nov. à 20h : Emilie Simon Ven. 17 nov. à 20h: Broken Back Sam. 18 nov. à 20h : Adé Mer. 22 nov. à 10h : Qui sonne par le collectif agité

Tél. 04 67 36 76 76. ville-beziers.fr

Tél. 04 11 94 00 10. paloma-nimes.fr

Dim. 22 oct. à 20h : Bigflo & Oli Sam. 11 nov. à 20h : Michel Sardou Sam. 18 nov. à 20h: Matt Pokora Ven. 8 déc. à 20h : Shaka Ponk Sam. 20 jan. 2024 à 20h: Calogero Ven. 16 fév. 2024 à 20h : Ninho Ven. 1er mars 2024 à 20h : Grand Corps Malade Jeu. 23 mai 2024 à 20h : Patrick Bruel Tél. 04 67 17 68 17. suddefrance-arena.com

Zinga Zinga Béziers

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Paloma à Nîmes Jeu. 23 nov. à 20h: Tsew the Kid Ven. 24 nov. à 20h : Louis Bertignac Sam. 25 nov. à 20h : Ed Banger XX Party Jeudi 30 nov. à 20h : We Renoi Ven. 1er déc. à 21h : Meule + Neurotics Strangers Sam. 2 déc. à 20h : Pierre de Maere Mer. 6 déc. à 20h : Georgio Jeu. 7 nov. à 19h : Apéro Techno Ven. 26 jan. 2024 à 20h : Kid Francescoli Ven. 2 fév. 2024 à 20h : Favé Lun. 5 fév. 2024 à 20h : IAM Sam. 10 fév. 2024 à 20h : Maëlle Mar. 10 fév. 2024 à 20h : Dionysos Ven. 23 fév. 2024 à 20h : Luidji Sam. 24 fév. 2024 à 20h: Benjamin Biolay Ven. 1er mars 2024 à 20h : Elgrandetoto Ven. 8 mars 2024 à 20h : Lescop Sam. 9 mars 2024 à 20h : Roméo Elvis Jeu. 14 mars 2024 à 20h : Hervé Sam. 16 mars 2024 à 20h : MC Solaar Mer. 20 mars 2024 à 20h : Faada Freddy


VA R I O N P R É S E N T E

On m’appelle

MARSEILLE Redouane Bougheraba Ceci n’est pas un film mais un stand-up.

R E S E R VAT I O N S : P O I N T S D E V E N T E H A B I T U E L S

Michael Gregorio

15 oct. 2023

3 nov. 2023

CASSE NOISETTE

World of Queen

LE cirque d’Ukraine sur Glace

ÉLODIE POUX

14 nov. 2023

25 nov. 2023

19 DÉC. 2023

19 JAN. 2024

MICHEL JONASZ

Les Chevaliers du fiel

So floyd

JÉRÉMY FERRARI

26 jan. 2024

28 JAN. 2024

2 février 2024

10 Fév. 2024

Shaka ponk

Patrick Bruel

FlashDance

The Rabeats

16 Fév. 2024

27 Fév. 2024

7 mars 2024

23 mars 2024

Soprano

01/09 PRO 2023

GRAMME

mise à jour

Redouane Bougheraba

29 sept. 2023

Virsky Grandiose 5 et 6 oct. 2023

GÉR A RD D R O U OT PR O D U CTI ONS PRÉSENTE

CALOGERO

2024 LIVE

A.M.O.U.R TOUR

Billetterie

EXTRAVAGANZA A 2024 ROCK TRIBUTE IN THE ROYAL TRADITION

dans les points de vente habituels

P RO DU I T PA R RO G E R TAY L O R & B R I A N M AY LE SEUL GROUPE HOMMAGE OFFICIEL DE QUEEN•QUEENONLINE.COM/QUEX

INFOS & RÉSERVATIONS SUR GDP.FR ET POINTS DE VENTE HABITUELS

QUEEN EXTRAVAGANZA

Frédéric Francois

Le Lac des Cygnes

CALOGERO

5 AVR. 2024

14 avr. 2024

16 avr. 2024

26 AVR.2024

Carrefour, Cultura, FNAC, Géant Casino, Auchan, E. Leclerc, etc.

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5 AVRIL 2024

NARBONNE – ARENA

“ Fermez les yeux et vous êtes avec ABBA” Sky News By Richard Walter Productions

Roméo et Juliette

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LES COMÉDIES MUSICALES

CASSE-NOISETTE

25 mai 2024

4 oct. 2024

6 DÉC. 2024

20 DÉC. 2024

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SAMUEL DUCROS PRODUCTIONS PRÉSENTE

ÉE

EN TOURN

27/10 TARBES (65) LE SET 28/10 LAGRAVE (81) SALLE DES FÊTES 4/11 MONTPELLIER (34) LE CORUM - SALLE PASTEUR 18/11 NÎMES (30) NOVOTEL ATRIA 7, 8, 9/12 TOULOUSE (31) LA COMÉDIE DE TOULOUSE 12/1 QUISSAC (30) SALLE DÉSIRÉ ROUSSET 13/1 SAINT-GILLES (30) PAVILLON DE LA CULTURE 17/2 CARAMAN (31) CTRE CULTUREL DE ST-EXUPÉRY 29/3 SAINT-ESTÈVE (66) THÉÂTRE DE L’ÉTANG 21/4 CAP D’AGDE (34) PALAIS DES CONGRÈS

BILLETTERIE : POINTS DE VENTE HABITUELS TOUTES LES DATES SUR SAMUELDUCROS.COM /Zizeofficiel

/SamuelDucros et zizeofficiel.fr


AGENDA HUMOUR

AGENDA

humour

Arènes de Palavas

Casino Barrière à Toulouse

Narbonne Aréna

Ven. 15 déc. à 20h30 : Jarry

Mar. 24 oct. à 20h30 : Laura Felpin Jeu. 26 oct. à 20h30 : Kheiron Ven. 27 oct. à 20h30 : Philippe Lellouche Sam. 28 oct. à 20h : Eric Collado Sam. 28 oct. à 21h : David Voinson Ven. 3 nov. à 20h30 : Paul Taylor Sam. 4 nov. à 21h : Phillipe Lellouche Dim. 5 nov. à 18h : Philippe Lellouche Jeu. 9 nov. à 20h30 : Laura Laune Ven. 10 nov. à 20h30 : Philippe Lellouche Sam. 11 nov. à 21h : Les hommes se cachent pour mentir Jeu. 16 nov. au 22 mars 2024 : Mado fait son cabaret Ven. 17 nov. à 20h30 : Jarry Ven. 17 nov. à 20h30 : Philippe Lellouche Mar 21 nov. à 20h30 : Thomas Marty Mer. 22 nov. à 20h30 : Jamel comedy club Sam. 25 nov. à 20h : Anthony Joubert Dim. 26 nov. à 18h : Max Boublil Mar. 28 nov. à 20h30 : Le Miggess de Guyguess II Mer. 29 nov. à 20h30 : Naïm Jeu. 30 nov. à 20h30 : Elodie Da Silva Ven. 1 déc. à 20h30 : Baptiste Lecaplain Dim. 3 déc. à 16h : Artus Dim. 3 déc. à 16h : Chantal Ladesou Mer. 6 déc. à 20h30 : Jerome Niel Sam. 9 déc. à 20h30 : Patrick Sébastien Dim. 10 déc. à 18h : Jarry Dim. 10 déc. à 18h : Artus Dim. 17 déc. à 18h : Phillipe Lellouche

Ven. 3 nov. à 20h : Michael Gregorio Ven. 19 jan. 2024 à 20h : Elodie Poux Sam. 10 fév. à 20h : Jéremy Ferrari

Tél. 04 67 50 39 56. vincentribera-organisation.com

Auditorium de Nîmes Du sam. 28 oct. au dim. 29 oct : Les Darons Ven. 3 nov. à 20h: David Castello-Lopes Ven. 10 nov. à 20h : 60 minutes avec Kheiron Sam. 18 nov à 20h30 : Zize Sam. 16 déc. à 20h30 : François-Xavier Demaison Dim. 17 déc. à 18h : Jérôme Niel Dim. 17 déc. à 18h : Elodie Da Silva Sam. 6 jan. 2024 à 20h: Seb Mellia Jeu. 11 jan. 2024 à 20h : Seb Mellia Sam. 13 jan. 2024 à 20h30 : Zize Jeu. 1 fév. 2024 à 20h30 : Laurent Baffie Tél. 04 66 76 56 56. montpellier-events.com

Corum à Montpellier Jeu. 19 oct. à 20h : Roman Frayssinet Sam. 4 nov. à 20h30 : Zize Dim. 26 nov. à 18h : Paul Taylor Dim. 3 déc. à 18h : Djimo Sam. 9 déc. à 20h : Jamel Comedy Club Sam. 16 déc. à 20h : FX Demaison Dim. 17 déc. à 18h : Elodie Da Silva Dim. 17 déc. à 18h : Jérôme Niel Sam. 6 jan. 2024 à 20h: Seb Mellia Sam. 13 jan. 2024 à 20h30: Artus Sam. 13 jan. 2024 à 20h30 : David Voinson Dim. 14 jan. 2024 à 18h : Amine Radi Dim. 28 jan. 2024 à 18h: Booder Sam. 10 fév. 2024 à 20h30 : Franjo Ven. 1er mars 2024 à 20h : Vérino Sam. 2 mars 2024 à 20h : Laura Laune Dim. 3 mars à 18h : Chantal Ladesou Sam. 9 mars à 20h : Thomas Angelvy Sam. 9 mars à 20h30 : Davis Castello-Lopez Dim.10 mars à 18h : Fary Dim. 17 mars à 18h : Anthony Kavanagh Sam. 23 mars 2024 à 20h : Pierre Thevenoux Sam. 30 mars 2024 à 20h30 : Pablo Mira Sam. 6 avril 2024 à 20h30 : Sebastian Marx Sam. 20 avril 2024 à 20h : Véronique Gallo Sam. 25 jan. 2025 à 20h : Laurie Peret

Tél. 05 61 33 37 77. casinosbarriere.com

Zinga Zinga Béziers Ven. 20 oct. à 20h30 : Laura Laune Dim. 3 déc. à 18h : Sellig Ven. 8 déc. à 20h30 : Booder + Rebecca Ven. 9 déc. à 20h30 : NaÏm Jeu. 14 déc. à 20h30 : Jarry Ven. 19 jan. 2024 à 20h30 : Amine Radi Sam. 20 jan. 2024 à 20h30 : David Voinson Dim. 21 jan. 2024 à 16h : Roland Magdane Jeu. 1er fév. 2024 à 20h : Artus Ven. 1 mars 2024 à 20h30 : Vincent Dedienne Ven. 15 mars 2024 à 20h30 : Pierre Thevenoux Ven. 29 mars 2024 à 2030 : Edgar-Yves – Solide Jeu. 25 avril 2024 à 20h : Anne Roumanoff Jeu. 19 déc. 2024 à 20h : Laurie Peret Tél. 04 67 36 76 76. ville-beziers.fr

Tél. 04 67 61 67 61. corum-montpellier.com

La Cigalière

Zénith Sud Montpellier

Sam. 4 nov. à 20h30: Aymeric Lompret Ven. 19 jan. 2024 à 20h30 : Daniel Villanova

Ven. 22 mars 2024 à 20h30 : Les Chevaliers du Fiel Ven. 5 avril 2024 à 20h30 : Alban Ivanov Sam. 6 avril 2024 à 20h : Véronic Dicaire

Tél. 04 67 32 63 26 lacigaliere.fr

Tél. 04 67 61 67 61. zenithsud-montpellier.com

Tél. 04 48 84 85 86. narbonne-arena.fr

Pasino à la grande motte Jeu. 9 nov. à 20h30 : Kheiron Mer. 7 fév. 2024 à 20h30 : Naïm Mar. 20 fév. 2024 à 20h30 : Manu Payet Jeu. 21 mars 2024 à 20h30 : Max Boublil Ven. 5 avril 2024 à 20h30 : Mado Jeu. 11 avril 2024 à 20h30 : Marie s’infiltre Jeu. 18 avril 2024 à 20h : Ahmed Sylla Tél. 04 67 56 46 46. casino-grandemotte.partouche.com

Zénith de Toulouse Sam. 28 à 20h et dim. 29 oct. à 18h : Maxime Gasteuil Jeu. 23 nov. à 20h : Florence Foresti Ven. 24 nov. à 20h : Florence Foresti Sam. 20 jan. 2024 à 20h : Veronic Dicaire Jeu. 25 jan. 2024 à 20h: Caroline Estremo Mer. 13 mars 2024 à 20h30 : Alban Ivanov Jeu. 21 mars 2024 à 20h : Jeff Panaclol Ven. 22 mars 2024 à 20h30 : La nuit du printemps Ven. 11 avril 2025 à 20h : Jarry Tél. 05 62 74 49 49 zenith-toulousemetropole.com

Zize En tournée Ven. 27 oct. à 21h • Tarbes - Le set Sam. 28 oct. à 20h30 • Lagrave Salle des fêtes Sam. 4 nov. à 20h30 • Montpellier Le Corum, Salle Pasteur Sam. 18 nov. à 20h30 • Nîmes - Novotel Atria Du jeu. 7 au sam. 9 déc. à 20h30 • Toulouse La comédie de Toulouse Ven. 12 jan. 2024 à 21h • Quissac Salle désiré rousset Sam. 13 jan. 2024 à 20h30 • Saint-Gilles Pavillon de la culture Sam.17 fév. 2024 à 20h45 • Caraman Centre culturel de St Exupéry Ven. 29 mars 2024 à 20h30 • Saint-Estève Théâtres de l’étang Dim. 21 avril 2024 à 18h • Cap d’Agde Palais des Congrès zizeofficiel.fr

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30 septembre / 29 octobre 2023 Dans la métropole de Montpellier

domainedo.fr

36 festival e

du cirque actuel 20 > 27 OCTOBRE 2023 / AUCH

Illustration © Elza Lacotte

Domaine d’O 2023 - Photo : Traversée d’Assas ©GuillaumeBonnefont51 - Cie Basinga

FESTIVAL DE CIRQUE


FESTIVALS

festivals DOSSIER

Brame Cie Libertivore © Ian Grandjean

AUTOMNE 2023

Brame Festival du cirque actuel Auch (p.80)

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FESTIVALS

FESTIVALS

THÉÂTRE DE L’ARCHIPEL

Perpignan, Pyrénées-Orientales

Ekilibr

Ouverte à la création musicale la programmation du festival Aujourd’hui Musiques propose de découvrir une musique vivante, curieuse, avide de transversalité. Concerts d’ensembles, récitals, spectacles musicaux, installations numériques et sonores, le festival invite le public à des rencontres singulières avec l’expérimentation musicale. En plus des spectacles, deux installations immersives d’art numérique seront présentées par le duo Adrien M. & Claire B. Les spectacles : • Jeu. 9 novembre : Les Cahiers de Nijinski, d’après le texte du chorégraphe Vaslav Nijinski, avec Denis Lavant. • Ven. 10 novembre : Qui m’appelle ?, nouvelle création de Maguelone Vidal, une expérience sensorielle, collective, musicale et performative. • Sam. 11 novembre : Music for 18 musicians, l’Ensemble Links interprète l’une des œuvres majeures de Steve Reich sous la direction de Rémi Durupt. • Dim. 12 novembre : Piano piano, rencontre entre l’univers sonore du pianiste et compositeur éclectique babx et l’univers visuel d’Adrien Mondot. • Mar. 14 novembre : Diffractions, un projet poétique mêlant une sculpture mobile de Justine Enard et la musique de l’Ensemble TM+. • Mer. 15 novembre : Level 1, œuvre multimédia pour percussion électronique et environnement vidéo. • Jeu. 16 novembre : récital violoncelle par Coquille, concert au lever et au coucher du soleil. • Jeu. 16 novembre : Jeudi…Électro, set électro réunissant Queer Falafel, Anthony Kmeid, Souzo et Patrick Pereira. • Ven. 17 novembre : This is America !, Vanessa Wagner et Wilhem Latchoumia jouent à quatre mains. • Du 17 au 19 novembre : Tente de chantier, performance pianistique et participative de Gwen Rouger. • Sam. 18 novembre : Chutes, opéra électronique de Franck Vigrou. • Dim. 19 novembre : Méditerranée sacrée, polyphonies sacrées par l’Ensemble Les Éléments. Tél. 04 68 62 62 00. theatredelarchipel.org

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MONTPELLIER ET LA MÉTROPOLE

Du 3 au 19 novembre

Hérault

Jusqu’au 29 octobre

Ekilibr, c’est le nouveau festival du cirque contemporain de la métropole de Montpellier et du Domaine d’O. L’événement joue le dynamisme du cirque contemporain, une culture pour toutes et tous, dans l’équilibre des territoires. Les spectacles se déploient dans sept communes, avec l’envie de vibrer, rêver, découvrir joyeusement les arts de la piste. Au programme : • Dim.15 octobre à Pérols : Ici et ailleurs et Tout ça pour ça. Un après-midi en deux spectacles. • Mer. 18 octobre à Vendargues : Voyage en absurdie. Laure Garny aux prises avec l’imaginaire. • Mer. 18 octobre et sam. 21 octobre à Beaulieu : Grasshoppers. L’herbe maltraitée. • Les 19 et 20 octobre au Domaine d’O : Barrières. Visibles ou invisibles. • Sam. 21 octobre à Vendargues : Cabaret Procirk. Dans l’univers des acrobates. • Dim. 22 octobre à Vendargues : Perséphone au bout du fil. Comment franchir des limites ? • Du 27 au 29 octobre à Cournonterral : Le cabaret renversé, renverse les a priori. Tél. 0800 200 165. domainedo.fr

Dernier cri MONTPELLIER Et en région

Luca Ruiz©DR

Aujourd’hui Musiques

d'automne

Du 31 octobre au 4 novembre Le Festival Dernier Cri revient pour sa 8ᵉ édition entre Montpellier et Carcassonne. House, techno, electronica, disco, drum and bass, Dernier Cri explore les courants qui irriguent les musiques électroniques aujourd’hui et met à l’honneur les artistes et les lieux de diffusion qui les font vivre sur le territoire.

Mar. 31 octobre • de 18h à 19h, ESBA MO.CO : performance audiovisuelle et expo de Gaëlle Scali. • de 00h à 6h, Le Rockstore : LW2, Jiddybruh. Jeu. 2 novembre • De 19h à 20h, MO.CO. Panacée : conférence de Gaëlle Scali artiste inter-média. • De 19h à 1h, Halles du Lez : La Kollective invite Bassline - Hugo Moreno. Ven. 3 novembre : • De 18h à 20h, Cinéma Diagonal : Sonic Impact : a history of drum and bass, projection en présence de Laurent Pasquier. • De 20h à 00h, Ô Saloon : Before Barbare By Baston, Pepitas Bravas, Baston Creative, Gotis. • De 00h à 5h, l’Antirouille : Dernier Cri Résidents Night, Lamalice, Luca Ruiz B2b Ogwax. Sam. 4 novembre : • De 14h à 18h, Le Discopathe : les rencontres Dernier Cri & Technopol, « Artistes émergents : comment vous professionnaliser ? ». • De 00h à 6h, Dieze Warehouse : Sama Abdulhadi, Nikita, Charlotte Newman. Mar. 7 novembre : • De 18h à 20h, Tribe Carcassonne : « La rémunération des artistes dans les musiques électronique ». facebook.com/festivalderniercri


FESTIVALS

Entretien

avec Nathalie GARRAUD &Olivier SACCOMANO

CO-DIRECTEURS DU THÉÂTRE DES 13 VENTS Événement pour le spectacle vivant, la deuxième édition de la Biennale des arts de la scène en Méditerranée se déroulera sur tout le mois de novembre dans quinze lieux de l’Hérault et du Gard. Organisée par le Théâtre des 13 vents, la Biennale est l’occasion de dépasser les frontières maritimes et de découvrir la création contemporaine méditerranéenne. Nathalie Garraud et Olivier Saccomano, co-directeurs des 13 vents, nous en disent plus sur cette édition 2023. Pouvez-vous rappeler le propos la Biennale des Arts de la Scène en Méditerranée ? Elle est née du désir de rassembler des artistes travaillant autour du bassin méditerranéen, aussi bien en France qu’à l’étranger, de faire découvrir leurs œuvres. La Méditerranée, pour nous, n’est pas une thématique mais un espace géographique concret où vivent et travaillent des gens, où ils créent des histoires et des formes. On peut y observer les contradictions du monde contemporain, mais aussi y inventer des solidarités. C’est aussi une expérience de coopération inédite, puisque 15 structures culturelles du territoire en sont les constructrices actives : elles discutent collectivement des pièces, ateliers, rencontres qui seront proposés pendant la Biennale. Cette édition est la deuxième. Y a-t-il eu des changements par rapport à la première ? De nouveaux partenaires nous ont rejoint (notamment l’Opéra-Comédie où aura lieu la soirée d’ouverture) et le programme de rencontres et d’ateliers accompagnant les spectacles s’est considérablement étoffé. Un exemple parmi d’autres : l’École éphémère qui rassemblera des étudiants en école d’art d’Athènes, Barcelone, Beyrouth, et des habitants de Montpellier de toutes les générations. Ensemble, ils vont voir les pièces, rencontrer les artistes, organiser des temps de discussion. Et puis cette année, en écho à la candidature Capitale européenne de la Culture, la Biennale commencera à Montpellier et finira à Sète. La Biennale réunit de nombreux artistes venant de toute la Méditerranée, d’où viennent-ils, elles, cette année ? Permettre au De Palestine, d’Espagne, du Liban, d’Italie, de Grèce, du public de découvrir Maroc, et de Tunisie, mais aussi de France. L’idée est de un panorama permettre au public de découvrir un panorama de la création de la création méditerranéenne mais aussi de favoriser les possibilités de contemporaine collaboration futures entre les différentes équipes artistiques… Peut-on dégager dans leurs multiples propositions des axes communs ? À des échelles très différentes selon les pays, beaucoup d’artistes font face à des situations critiques, marquées par le fait que l’Europe, ces dernières années, est moins hospitalière que par le passé. Face à cette urgence, on a le sentiment que les artistes se ressaisissent patiemment de leur histoire politique, artistique, ne se limitent pas à l’actualité immédiate, mais tâchent de remonter à la source. Donc, on pourrait dire : un souci de l’Histoire. Parmi la très large programmation, quels seront les temps forts ? Les temps forts seront ceux où les gens, artistes et public, trouveront de la force. Ce sera pour certains à la vision d’un spectacle libanais, pour d’autres dans un atelier avec un chorégraphe, pour d’autres encore dans la rencontre avec un étudiant athénien. Impossible de les déterminer à l’avance.

Biennale des arts de la scène en Méditerranée DU 8 AU 25 NOVEMBRE

Dans l’Hérault et le Gard LE PROGRAMME : À Montpellier : • Les 8 et 9 novembre, Opéra Comédie : Réminiscence, Jasser Haj Youssef avec le Chœur et l’Orchestre national Montpellier Occitanie, concert-lecture. • Les 9 et 10 novembre, ICI-CCN : Faire fleurir, Nicolas Fayol, danse. • Les 9 et 10 novembre, Théâtre des 13 vents : Il tango delle capinere, Emma Dante, théâtre. • Sam. 11 novembre, Plan Cabannes : Nous impliquer dans ce qui vient, cie 1Watt, art vivant en espace public. • Sam. 11 novembre, Hangar Théâtre : restitution de workshop de Bashar Murkus avec la Troupe de La Bulle Bleue, théâtre. • Du 13 au 15 novembre, La Vignette : RRRRRight now, de Paola Stella Minni et Konstantinos Rizos, danse. • Mer. 15 novembre, Théâtre J. Vilar : Delta(s), Pierre et Patrice Soletti, musique, poésie et vidéo. • Mer. 15 novembre, Centre Rabelais : L’art et la culture en Méditerranée : des liens solides entre deux rives ? Conférence de Giovanna Tanzarella. • Les 16 et 17 novembre, Théâtre des vents : Milk, Bashar Murkus, théâtre. • Ven. 17 novembre, MO.CO. : La Fondation de rien, Nicolas Heredia. • Sam. 18 novembre, Cinéma Diagonal : Poreux, Danya Hammoud, projection. • Sam. 18 novembre, Théâtre des 13 vents : Qui vive ! avec rencontre, performance, projection et DJ set. • Les 22 et 23 novembre, Théâtre J. Vilar : Sakinan Göze Çöp Batar, Christian Rizzo, danse. • Les 22 et 23 novembre, Théâtre des 13 vents : Ordalie, Chrystèle Khodr, théâtre. • Ven. 24 novembre, Domaine d’O : Pixelated Revolution, Rabih Mroué, concérence spectacle. • Ven. 24 novembre, Opéra Comédie : concert de Samah Mustafa. Ailleurs : • Du 9 au 23 novembre, en itinérance : La Truelle, Fabrice Melquiot, théâtre. • Sam. 18 novembre, Théâtre Molière à Sète : Baal, Groupe Noces, danse. • Lun. 20 novembre, Zepetra à Castelnau-le-Lez : À chaque pas que je fais je laisse une empreinte dans le paysage, Nadine O’Garra, cirque. • Mar. 21 novembre, Chai du Terral à Saint-Jean-de-Védas : Runa, Lali Ayguadé, danse. • Jeu. 23 novembre, Théâtre Molière à Sète : concert de Las Migas, musique flamenca. • Sam. 25 novembre, Théâtre Molière à Sète : clôture de la Biennale. Tél. 04 67 99 25 00. 13vents.fr

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FESTIVALS

36e Festival de Jazz

©A.Manoukian ©Antoine Jaussaud

Aude

Cinemed Du 4 novembre au 1 décembre

Le petit village de Conilhac, a fait le choix du jazz pour l’inscrire dans sa volonté de politique culturelle comme facteur de structuration, de communication et d’ouverture sur l’extérieur. Le jazz représente, en effet, un élément dynamique de vie, dans un espace rural qui pourrait tendre à un repli sur son clocher. L’accord avec l’ADDMD 11 a de plus, permis d’implanter sur la commune les premiers Vendredis du Jazz, une mise en valeur les groupes musicaux audois. Au programme : • Sam. 4 novembre : André Manoukian, pianiste et exégète de la note, qui propose un parcours érudit et des plus harmonieux de l’histoire musicale. • Sam. 11 novembre : entre jazz et soul, Robin McKelle 4tet, la chanteuse américaine, accompagnée au piano par Jonathan Thomas, à la basse par Blake Meister, à la batterie par Diego Ramirez. • Sam. 18 novembre : Blue Roots Family, une famille musicale, surtout instrumentale pour les grands orchestres des années 30. Portée par de grands vocalistes. • Sam. 25 novembre : Rolando Luna Trio, l’un des pianistes les plus intégrés dans la musique cubaine. À ses côtés, Denis Leoge à la contrebasse Jordi Leoge à la batterie. • Ven.1ᵉʳ décembre : un habitué du festival, Nico Wayne Toussaint, au chant et à l’harmonie. Un grand moment d’énergie et de joie communicative ! jazzconilhac.fr

Vyacheslav Iroshnikovl ©

Du 20 au 28 octobre

Le Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier, pour tous devenu Cinemed, est un rendez-vous annuel entièrement consacré au cinéma du pourtour méditerranéen. Des films divers et variés sont à découvrir, du documentaire au court-métrage, un ensemble de 200 œuvres environ. Pour sa 45ᵉ édition, le projecteur est axé sur la vitalité et la créativité du cinéma catalan qui connaît un véritable renouveau et un rayonnement international ces dernières années, 7ᵉ art qui fait place aux femmes, Carla Simon en cheffe de fil de la nouvelle génération. Par ailleurs la transmission s’est faite entre Mohammad et Saleh Bakri père et fils, présents à Montpellier pour échanger sur leurs carrières respectives. C’est le réalisateur Ettore Scola à qui est consacrée la rétrospective de cette 45ᵉ édition. Avec lui, on entre dans l’âge d’or du cinéma italien avec des comédies réconfortantes, tendresse et humour plein l’écran : Nous nous sommes tant aimés, Une journée particulière, Affreux sales et méchants, sont de goûteuses madeleines cinématographiques ! Yolande Zauberman, autre invitée, travaille, elle, toutes les formes : documentaire, fiction, long métrage Moi Ivan, toi Abraham et court-métrage, vidéo, propose une création toute personnelle un corpus de films qui suscitent de vifs débats sinon des controverses. Tél. 04 99 13 73 73. cinemed.tm.fr

Festival du film espagnol Gard

CIRCA

Du 20 au 27 octobre Ouvert à tous les passionnés du cirque, et les curieux, le Festival du cirque actuel est un événement incontournable de l’automne. Cette 36e édition, dans

le même esprit que toutes autres, donnera à voir un aperçu varié de la création contemporaine circassienne, explorant les limites et les nouveautés d’une discipline toujours en mouvement. Sélection parmi les spectacles : • Du 21 au 24 octobre : A ciel ouvert, la cie Aïtal vous invite dans sa caravane. • Du 25 au 27 octobre : Art.13, Phia Ménard interroge dans un solo la notion de frontière. • Du 20 au 22 octobre : Boite noire, la cie SCOM, manifeste féministe. • Du 21 au 23 octobre : Brame, Fanny Soriano poursuit son exploration des rapports humains. • Du 23 au 25 octobre : Cécile, collectif Sinking Sideways, sur une plateforme, trois acrobates évoluent en territoire difficile. • Les 26 et 27 octobre : Désenfumage 3, cie Raoul Lambert. Entre cirque et magie. • Les 26 et 27 octobre : Exit, cie Circumstances, quatre individus se propulsent, marchent, se heurtent, s’équilibrent à travers une surprenante installation. • Les 25 et 26 octobre : Inertie, Underclouds cie, une sculpture géante mise en mouvement par deux funambules. • Du 24 au 26 octobre : Le premier artifice, par le Cirque Queer. • Les 24 et 25 octobre : L’oiseau-lignes, Chloé Moglia fait d’un tableau noir son terrain de jeu. • Du 24 au 26 octobre : Réfugions-nous, la Mondiale générale. Tél. 05 62 61 65 00. circa.auch.fr

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Hérault

AU CINÉMA CGR DE NÎMES

36e Festival du cirque actuel Auch, Gers

MONTPELLIER

er

Yolande Zauberman

CONILHAC,

Du 17 au 20 octobre

Au programme de la première édition de ce festival dédié au cinéma espagnol, des films cultes, des rencontres avec les acteurs Martin Lamotte, Gérard Hernandez, le compositeur de musique de film, Laurent Perez Del Mar et le réalisateur Christophe Barratier. À ne pas manquer, la soirée du 21 octobre, hors-festival, pour l’avant-première du film Comme par magie de Christophe Barratier, suivi d’un débat avec le réalisateur. La programmation : Mardi 17 octobre • De 17h30 à 20h : rencontre avec Martin Lamotte et projection de Papy fait de la résistance de Jean-Marie Poiré. • À 20h30 : cérémonie d’ouverture et avant-première de La passion selon Nîmes - Flamenco y toros de Roé ainsi que projection du célèbre, Le charme discret de la bourgeoisie de Luis Buñuel. Mercredi 18 octobre : • À 14h : avant-première de BRO’ de Charlotte Lacour et débat. Puis projection de Josep d’Aurel. Enfin, rencontre avec Gérard Hernández. • À 20h : projection de Princesa, court-métrage de Cecilia Gessa et El buen patron de Fernando Léon de Aranoa. Débat avec Rafa Castejon et Cecilia Gessa. Jeudi 19 octobre • À 17h30 : projection de La tortue rouge et rencontre avec Laurent Perez Del Mar. • À 20h : court-métrage Dolores de Violette Barratier. Soirée épouvante avec Rec de Paco Plaza et Jaume Balaguero. • Vendredi 20 octobre • À 17h30 : projection Le temps des secrets et rencontre avec Christophe Barratier. • À 20h30 : cérémonie de clôture. Court-métrage Despierta de Cecilia Gessa puis Maixabel (Les repentis) de Iciar Bollain. Débat avec Urko Olazabal et Cecilia Gessa. ffen.fr


RENTRÉE

2023/2024

A R T S

V I V A N T S

E N

E S P A C E

P U B L I C

L'ATELLINE SCÈNE CONVENTIONNÉE D’INTÉRÊT NATIONAL - ART ET CRÉATION

PREMIÈRES EN OCCITANIE

THÉÂTRE / MARIONNETTES

CIRQUE

D’APRÈS LES VAGUES DE VIRGINIA WOOLF /

LES FILLES DU RENARD PÂLE JEUDI 9 NOV 19H - VEN 10 NOV 20H30

LES VAGUES

RÉVOLTE OU TENTATIVES DE L’ÉCHEC

ÉLISE VIGNERON / THÉÂTRE DE L’ENTROUVERT VEN 20 OCT 20H30

OCT 23 - MARS 24 DIM 1 OCT NEBULA CIE ARRANGEMENT PROVISOIRE MER 11 OCT MENTIR LO MÍNIMO CIE VEN 27 OCT MURMURATION[S] COMP. ALTA GAMA TOILES CIRÉES* SAM 11 NOV NOUS IMPLIQUER DANS CE QUI VIENT CIE 1 WATT VEN 17 NOV LA FONDATION DU RIEN LA VASTE ENTREPRISE* SAM 18 NOV POREUX DANYA HAMMOUD SAM 2 DÉC LES SAM 16 DÉC ROAD MOVIE AILES CIE LA HURLANTE* SUR PLACE & SANS CAMERA COLLECTIF XANADOU* DIM 17 DÉC CONVERSATION(S) #3 RENCONTRE PUBLIQUE & INTERPROFESSIONNELLE LUN 11 MARS LES INDICIBLES GK COLLECTIVE *sorties publiques de résidence ER

COMPAGNIES RÉGIONALES

THÉÂTRE

THÉÂTRE

OBJET NOCTURNE N° 29

WILLIAM SHAKESPEARE / GUILLAUME SÉVERAC-SCHMITZ / [EUDAIMONIA] MAR 28 ET MER 29 NOV 19H

RICHARD III

J’ACCEPTE

CHARLES ROBINSON / JOËL FESEL / GROUPE MERCI ME 22 ET VE 24 NOV 20H30 - JE 23 NOV 19H

lecratere.fr - 04 66 52 52 64

WWW.LATELLINE.ORG

FACEBOOK.COM/LATELLINE INSTAGRAM.COM/LATELLINE TWITTER.COM/L_ATELLINE LINKEDIN.COM/COMPANY/L’ATELLINE

04 99 54 69 07


Domaine Départemental ~ Montpellier

pierresvives.herault.fr

expo

© Alain Ernoult

Alain Ernoult, la sixième extinction

« Le Département est

particulièrement conscient des dangers que rencontre la biodiversité partout dans le monde. Nous travaillons, à notre échelle, à sauvegarder la faune et la flore héraultaise. Les œuvres édifiantes de l’exposition qui se tient cette année à Pierresvives donnent encore plus d’ampleur à cette problématique aujourd’hui universelle. Kléber MESQUIDA, Président du Département de l’Hérault

Du 6 octobre 2023 au 27 janvier 2024, le domaine départemental de Pierresvives à Montpellier accueille l’exposition « La sixième extinction » du photographe international Alain Ernoult. Alain Ernoult est un artiste photographe et grand reporter de renommée internationale. Il fait partie de ces personnes qui semblent avoir vécu mille vies, mille destins, et qui, dans tout ce tourbillon, se battent encore pour ce en quoi elles croient. Comme poussées par l’élan de la passion, la force de la conscience. Associant ses passions, l’aventure, les animaux et la photographie, il explore le monde à la recherche de clichés toujours plus étonnants par leur beauté et leur sincérité. Témoignant aussi bien de la vie sauvage que de la nature, le photographe de l’extrême nous offre des images chargées en émotions. Il invite également le spectateur à prendre conscience de la dégradation de l’environnement et notamment de l’extinction des espèces sauvages.

Son projet sur la sixième extinction est fait pour souligner la richesse de notre écosystème. Ce n’est pas uniquement une question d’esthétique. Il s’agit d’une conviction de la force de l’image. Récompensé plus de 100 fois pour ses photographies, auteur de 26 livres, le grand reporter français a reçu le premier prix du World Press Photo et a publié plus de 15 mille pages dans les plus prestigieux journaux (National Geographic (U.S), The New York Times (U.S), The Daily Telegraph (U.K.), The Sunday Times et bien d’autres). Il a également été élevé au grade d’officier de l’ordre national du Mérite en 2021.

Tout public Gratuit

pour en savoir plus

pierresvives.herault.fr


R É G I O N O C C I TA N I E / PY R É N É E S - M É D I T E R R A N É E

CAHIER SPÉCIAL • AIDES À L'ART CONTEMPORAIN

Cahier spécial

L’art de soutenir la création contemporaine

Naomi Maury, Aloni pendenti, 2022 ©Daniele Molajoli

E N R É G I O N O C C I TA N I E

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E N R É G I O N O C C I TA N I E

Territoire de création artistique, le région Occitanie est la seconde, après l'Ile-de-France, à compter le plus de centres d'art contemporain selon le Ministère de la Culture. De Toulouse à Montpellier, de Nîmes à Albi ou de Cajarc à Céret, la région est riche de lieux dédiés à l'art contemporain à la pointe des nouvelles tendances de la création française en matière d'arts visuels. Centres d'art, résidences d'artistes, musées, galeries, artists run space, l'éco-système de l'art contemporain compte une pluralité de lieux de diffusion et de production. L'art en Occitanie est partout.

Mazaccio & Drowilal ©Elise Mazac

CAHIER SPÉCIAL • AIDES À L'ART CONTEMPORAIN

L’art de soutenir la création contemporaine

L’Occitanie : terre d’accueil pour les artistes L’Occitanie est la troisième région de France en nombre d’artistes-auteurs. Un chiffre qui a triplé depuis 2017 et qui confirme l'excellente vivacité créative portée par les artistes locaux ou venus de tous les horizons, aimant créer en Occitanie. Ces travailleurs indépendants souffrent du manque de reconnaissance de leur métier et de leur statut fragile. En 2019, le rapport Racine du Ministère de la Culture pointait la dégradation de leurs conditions de travail. Un contexte aggravé par la crise sanitaire de 2020 : 20% des artistes-auteurs vivent sous le seuil de pauvreté. Des chiffres plus contrastés en Occitanie où le pourcentage est de 68% selon les données des déclarations de l'enquête sur les artistes plasticiens. Dans ce contexte, la Région Occitanie porte une politique d'aides directes aux artistes régionaux, soutien qui s'ajoute à celui apporté aux lieux de diffusion de l'art contemporain.

Du Gers au Gard, des Hautes-Pyrénées à l’Aveyron, chaque département de l’Occitanie compte sur son territoire des lieux d’expositions et de résidences pour l’art contemporain. Un dynamisme qui se remarque donc mais ne doit pas occulter les difficultés fragilisant le secteur.

Une enquête inédite sur les artistes plasticiens dévoilée en novembre

• Nourrir des pistes de réflexion pour favoriser la structuration du secteur. • Identifier les spécificités de la population artistique. • Objectiver les forces et les freins rencontrés à la professionnalisation et à l’activité des artistes. • Accompagner la décision publique et la construction d’une politique culturelle en faveur des arts visuels. Elle permettra de nourrir des réflexions collectives et adaptées au territoire pour améliorer les conditions d'exercice des plasticiens. Les résultats seront communiqués au public le 29 novembre au MO.CO, à Montpellier.

airdemidi.org

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Jérôme Souillot©Mónica Leyva Bellido

Le réseau Air de Midi, réseau des structures professionnelles de la filière art contemporain, a mené une enquête inédite sur la situation professionnelle des artistes plasticiens d'Occitanie. Cette étude, financée par la Région, a plusieurs objectifs :


L E S A I D E S D E L A R É G I O N O C C I TA N I E

Créer en toute liberté

Promouvoir son art et exposer

Le dispositif d’aide à la production permet de soutenir les artistes dont la pratique relève des arts plastiques ou de la photographie résidant sur le territoire régional en leur accordant des moyens dédiés à la production d’œuvres d’art et de livres d’artistes.

L’aide à la mobilité apporte un soutien pour la valorisation d’artistes régionaux lors de salons ou foires en France ou à l’étranger accompagnant les artistes dans leur projet de résidences hors région. En 2023, cinq artistes ont bénéficié de l’aide à la mobilité pour un montant total de 15 000 euros. Une femme et quatre hommes ont ainsi pu utiliser cette aide pour des résidences en France, en Europe, en Amérique du Sud et au Canada.

En 2023, 23 artistes ont été soutenus pour un montant total de 135 000 €. 13 femmes et 10 hommes.

Parmi les artistes bénéficiaires :

Elise Mazac, Villefranche-de-Rouergue, Aveyron Elise Mazac alias Mazaccio travaille en duo avec Robert Drowilal. Ensemble, ils ont réalisé le livre d’artiste Debunking Mazzacio & Drowlilal, dans lequel ils ont imaginé une auto-fiction parodique des figures médiatiques de l’athlète, de l’artiste et de l’entrepreneur.

Chloé Viton, Montpellier, Hérault Dans l'univers artistique de Chloé Viton chargé d’esprits, peuplé de personnages ésotériques, sans visage et nongenrés, qui vaquent à leurs rituels et rythmes quotidiens pendant des heures, les formes que l'artiste extrait de son imagination et de ses recherches pointent vers la tentative incessante de l’humanité de donner sens au monde et à ses phénomènes, qu’ ils soient visibles ou non, à travers la narration et la fabrication des fables.

Lucile Martinez, Toulouse, Haute-Garonne Ses peintures se nourrissent de voyages et de divers moments de rassemblements. Dans le travail de Lucile Martinez, le bien commun devient motif, les sujets sont des personnes rencontrées, des moments de vie, des scènes vues. Ce sont des témoignages.

Anna Meschiari, Saint-Pierre-de-Trivisy, Tarn Les projets d'Anna Meschiari naissent du dialogue intrinsèque existant entre image et texte et de l'aspect flottant de tout contenu visuel. Son livre d'artiste intitulé Flying carpet sur le thème de l'iconographie du tapis volant est présenté jusqu'au 24 novembre au centre de documentation de Carré d'Art à Nîmes.

CAHIER SPÉCIAL • AIDES À L'ART CONTEMPORAIN

Art contemporain

Focus sur le Prix Occitanie Médicis Depuis 2018, la Région organise le Prix Occitanie-Médicis, dont

monde, futur ou fictionnel. Naomi Maury permet ainsi à des formes de

l’objectif est de découvrir, promouvoir et soutenir les talents émergents d’Occitanie sur la scène internationale. Le lauréat du concours bénéficie d’une résidence de trois mois à la Villa Médicis, d’un prix de la Région Occitanie de 10 500 € et de la prise en charge par la Région de son hébergement à l’Académie de France à Rome – Villa Médicis. Ce prix permet d’accompagner les artistes régionaux sur la scène internationale. Il est un réel tremplin dans la carrière des artistes de la région. Naomi Maury, lauréate 2022 L'artiste présente Exoskeletlight, sa première exposition personnelle d’envergure au Musée régional d’art contemporain (Mrac) à Sérignan. Naomi Maury propose une immersion physique et sensorielle à travers un ensemble d’œuvres pour la plupart inédites situées aux frontières de l’expérience et de la fiction. Elle plonge le visiteur dans une grande installation immersive composée de sculptures et de halos lumineux colorés. L’exposition propose une hybridation entre les êtres et esquisse une mythologie des temps présents, des récits nourris de sensibilités, d’attentions et de dignités renouvelées, réfléchissant à un autre

vie inconnues, invisibles, éteintes, d’éclater dans une expérience méditative. Alice Brygo, lauréate 2023 Alice Brygo est née à Montpellier en 1996. Ses œuvres filmiques mêlent cinéma fantastique et travail documentaire. Ses films ou installation vidéos témoignent d’une incertitude générationnelle dans une époque fragile. En résidence à la Villa Médicis d’octobre à décembre 2023, l’artiste développe un nouveau film qui porte sur le tourisme de masse et le pouvoir de fascination des ruines. L’exposition au Crac Occitanie à Sète fin 2024 sera l’occasion de présenter une première étape de cette recherche.

laregion.fr ©

Naomi Maury, Halo#2 et Exosquelettes#6, 2022. Photo : Paul Herment

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CAHIER SPÉCIAL • AIDES À L'ART CONTEMPORAIN

Au MRAC

04 67 17 88 95 146 av. de la plage • Sérignan mrac.laregion.fr

M U S É E R É G I O N A L D 'A R T C O N T E M P O R A I N

Naomi Maury, Ghost Member, 2021

Anne-Marie Schneider, Sans-Titre(i building#1), 2018 ©F.Kleinefenn

Aurélie Piau, Roger love in prolo, 2022 © P.Rosen Cros

Naomi Maury

Anne-Marie Schneider

Aurélie Piau

Lauréate du Prix Occitanie Médicis 2022, Naomi Maury expose pour la première fois dans un musée. Née à Bédarieux en 1991, elle vit et travaille à Sète. Au Mrac, Naomi Maury rassemble des œuvres pour la plupart inédites, à la frontière de l’expérience et de la fiction. Elle réalise ainsi ce qu’elle nomme des « familles de sculptures » : des installations composées d’un halo lumineux et d’une ou plusieurs sculptures en tube de métal rehaussées d'une ou plusieurs prothèses et/ou orthèses de métal tissé. Immergé dans cette réalité fantasmée, le visiteur découvre des Exosquelettes qui le dominent et entretiennent avec lui un rapport familier. Au centre de l’exposition, le nouveau film de Naomi Maury, The Meaning of Light, tourné en 2023 à Carberolles dans l’Hérault. Une réflexion cinématographique et énigmatique sur notre monde et son futur.

Artiste d’envergure et pourtant discrète, AnneMarie Schneider s’inspire à la fois de son quotidien, de l’actualité ou des contes. Pour autant, les images qu’elle produit ne réfèrent à rien de connu, de tangible. L’abstraction de ses œuvres réside dans le fait qu’elles ne représentent rien de reconnaissable. L’exposition met en évidence les associations mentales et les jeux de correspondance entre différents groupes de formes, objets et corps, avec le cercle comme motif récurrent : visages, bulles ou sphères. Si l’exposition réunit une importante partie de la production d’AnneMarie Schneider, elle n’est pas conçue comme une rétrospective ou comme une exposition d’œuvres récentes. L’accrochage proposé offre plutôt « un ensemble de figures plus ou moins obscures, plus ou moins absurdes, souvent réduites à un trait, y ébauche une philosophie de l’existence aussi profonde que simple. »

Installée à Montpellier depuis les années 2000, Aurélie Piau inaugure dans le Cabinet d’arts graphiques un nouveau projet du Mrac en partenariat avec le Lycée Marc Bloch à Sérignan. L’artiste a été invitée par le musée à proposer une double exposition. La première, Mouiller le maillot, a été présentée au lycée suite à sa résidence d’un mois au sein de l’établissement scolaire. Un temps durant lequel elle a échangé avec les élèves et professeurs, a mené des ateliers et a produit des pièces pour l’exposition. Artiste engagée, Aurélie Piau s’intéresse pour cette exposition au monde du sport. Si son travail évoque d’abord le décor d’un club-house ou d’un bar de supporters, elle fait voler en éclat les apparences pour dénoncer les dérives de l’économie libérale. Un regard critique et sensible sur notre société et ses dysfonctionnements.

Exoskeletlight Du 14 octobre au 10 mars

Le cercle est le monde Du 14 octobre au 10 mars

Va y’avoir du sport Du 14 octobre au 7 janvier

L'AG E N DA D U M R AC • Sam. 14 octobre à 18h30 : vernissage gratuit et ouvert à tous. • Dim. 15 et 22 octobre : visite découverte de l'exposition des collections • Mer. 25 octobre de 10h à 11h : Atelier ludique et sensoriel autour du Tapis TOC-TOC, un objet poétique et singulier pour faire vivre aux tout-petits des expériences ludiques et sensorielles (2 à 5 ans) gratuit. • Mer. 25 octobre de 10h à 17h : parcours ludique du Mini musée (2 à 6 ans) accès libre, gratuit. • Jeu. 26 et ven. 27 octobre de 10h à 12h(5 à 7 ans) et de 15h à 17h (8 à 12 ans): Mes vacances au musée + Après l’effort le réconfort, atelier de l’artiste Aurélie Piau. Création d’un poster personnalisé aux motifs géométriques à l’aide de pochoirs. • Dim. 29 octobre à 15h : visite ludique en famille des expositions temporaires (à partir de 5 ans). Voir aussi textes de BTN p. 108, 109

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• Dim. 5 novembre et 3 décembre à 15h : Atelier-goûter en famille (à partir de 5 ans) gratuit. • Dim. 12 novembre à 14h : Atelier d’initiation à la sérigraphie avec l’artiste Julie Legrand, gratuit. • Dim. 19 novembre, 10 et 17 décembre à 15h : Visite découverte des expositions temporaires. • Dim. 26 novembre à 15h : Visite VIP par l’artiste Aurélie Piau de l’exposition Va y’avoir du sport, gratuit. • Mer. 27 décembre à 10h : Atelier en famille du Mini musée (2 à 4 ans). • Mer. 27 décembre à 15h : visite ludique en famille (à partir de 5 ans).

: sur réservation !


Au CRAC C E N T R E R É G I O N A L D 'A R T C O N T E M P O R A I N Katinka Bock

Silver Jusqu’au 7 janvier Katinka Bock imagine des sculptures de bois, de métal, de pierre ou de céramique qui tissent des liens avec le lieu dans lequel elle expose. Il peut par exemple s’agir de son architecture, mais aussi de la ville dans lequel il s’inscrit : son contexte culturel, son histoire… À Sète, Katinka Bock s’est laissée porter par le fil de l’eau, produisant pour l’exposition un film tourné à la caméra super 8. On y découvre la ville depuis les canaux, manière de se placer « au bord ».

CAHIER SPÉCIAL • AIDES À L'ART CONTEMPORAIN

04 67 74 94 37 26 quai Aspirant Herber • Sète crac.laregion.fr

Une position de la caméra qui en dit beaucoup sur les notions abordées par l’artiste dans son œuvre : celles de la limite, de la périphérie, mais aussi celle du rapport du corps dans et à l’espace. Avec l’œuvre One Meter Space, elle s’intéresse à la façon dont nous appréhendons tous différemment les distances. L’artiste a demandé à plusieurs centaines de personnes d'estimer avec leurs mains un mètre de distance. L'évaluation de la mesure a été marquée d'un nœud sur une corde. Le résultat est exposé au Crac : une corde de cent mètres, où chaque distance est différente... Le travail de Katinka Bock évoque aussi le langage, l’absence, la disparation ou

Katinka Bock, Silver still life, 2023

encore l’impermanence, la précarité, le déséquilibre. Après plusieurs expositions d’envergure, en 2018 et 2019, dans diverses institutions européennes (Institut d’art contemporain, Villeurbanne ; Mudam, Luxembourg ; Kunst Museum Winterthur, Suisse, Lafayette Anticipations et Centre Pompidou à Paris), ce nouvel accrochage, dans une institution française, est l’occasion de découvrir un corpus d’œuvres important de Katinka Bock, produites au cours des cinq dernières années ainsi que de nouvelles productions (film, photographies et sculptures).

L'AG E N DA D U C R AC • Dim. 15 octobre de 16h à 17h : Un dimanche en douceur : visite chorégraphique par Maud Chabrol. Au cœur de l’exposition, la chorégraphe proposera de mettre en mouvement les ressentis que suscitent les œuvres de Katinka Bock (à partir de 12 ans). • Jeu. 19 octobre à 18h30 : rencontre avec Vinciane Despret autour de son livre Les morts à l’œuvre. • Les 23, 25 ,26 et 30 octobre, les 1er et 2 novembre, les 27 et 28 décembre et les 3 et 4 janvier de 16h à 16h15 : les Visites Flash abordent différemment les œuvres en proposant un focus visuel et sensible. • Mer. 25 et jeu. 26 octobre de 14h à 16h : Mes vacances avec l’artiste Damien Fragnon, qui invite à créer un paysage en céramique dans le cadre d’un stage en deux séances pendant les vacances scolaires (à partir de 7 ans, accompagné d'un adulte). • Ven. 27 octobre, 3 novembre, 29 décembre et 5 janvier de 16h à 17h : Atelier Cric Crac. Des visites-ateliers pour les enfants à la découverte du travail de Katinka Bock (de 7 à 12 ans). • Dim. 29 octobre et le 17 décembre de 16h à 17h : Visite en famille, (à partir de 4 ans, accompagné d'un adulte). • Les 1er et 2 novembre de 14h à 16h : Mes vacances avec l'artiste Peter Lökös (à partir de 7 ans, accompagné d'un adulte). • Ven. 10 novembre à 18h30 : vernissage de l'exposition Des drapeaux pour mon quartier, le Crac et la médiathèque André Malraux de Sète s'associent en l'honneur des 50 ans de l'île de Thau.

: sur réservation !

tous les événements du Crac sont gratuits ! • Dim. 19 novembre de 16h à 17h : Un dimanche en douceur : visite sophrologique par Crystel Labasor. Une véritable expérience pour accueillir pleinement et différemment ce que l’œuvre d’art éveille en nous (à partir de 12 ans). • Sam. 25 novembre de 14h30 à 17h30 : Au fil de l’eau : visite théâtralisée et atelier en famille. Entre visite, théâtre et atelier textile, le Crac et la médiathèque François Mitterrand à Sète s’associent pour proposer un événement commun autour de l’exposition Silver de Katinka Bock. • Dim. 26 novembre de 16h à 17h30 : Visite avec l’artiste Katinka Bock, traduit en LSF. Une visite exceptionnelle avec l’artiste et la directrice du Crac, Marie Cozette. • Sam. 2 décembre de 14h30 à 16h30 : Atelier Art action avec Pascale Ciapp pour les adolescents. • Dim. 3 décembre de 14h à 16h : Atelier Des messages portés par le vent avec Maïa Amiel et Claire Shneider • Ven. 8 décembre à 18h30 : SPLACH rencontre autour de l'œuvre de Monique Wittig • Dim. 10 décembre de 16h à 17h : Un dimanche en douceur : visite sensitive par Julie Laporte. Explorer les œuvres à travers le sens du toucher et la perception du corps dans l’exposition (à partir de 12 ans). • Mer. 13 décembre de 14h30 à 16h30 : Visite Les sens du regard.(Public aveugle et malvoyants) • Ven. 15 décembre de 18h30 à 20h : Concert de flûte expérimentale Violetta Azevedo • Mer. 3 janvier de 16h à 17h : Au Crac avec ton doudou (de 2 à 6 ans, accompagné d'un adulte).

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CAHIER SPÉCIAL • AIDES À L'ART CONTEMPORAIN

Journées des Ateliers d’Artistes d’Occitanie 6 ÈME É D I T I O N

Les 14 et 15 octobre en région Événement majeur pour les artistes régionaux, les Journées des Ateliers d’Artistes d’Occitanie sont une occasion unique de découvrir autrement les lieux de la création artistique. Pendant deux jours, les ateliers s’ouvrent aux curieux pour échanger et découvrir le processus créatif d’une œuvre d’art. Pour cette 6e édition 669 artistes ont souhaité ouvrir les portes de leurs ateliers, qu’ils y travaillent seuls ou en collectifs. Ainsi 590 ateliers dans 278 communes seront à explorer pendant deux jours. C’est la nouveauté cette année, les Journées des Ateliers d’Artistes se dérouleront désormais sur un week-end entier. Une décision prise face à l’engouement des précédentes éditions. 20 000 visiteurs s’étaient déplacés dans les ateliers l’année dernière. Un temps plus long qui permettra également au public de découvrir plusieurs lieux et artistes près de chez eux. Qu’ils soient plasticiens, graffeurs, graveurs, dessinateurs, vidéastes, photographes, chaque artiste aura l’occasion de montrer son travail et les étapes menant à la création d’une œuvre. Plus qu’une invitation à visiter un atelier, ces Journées sont une invitation à entrer dans des univers singuliers et originaux et, pourquoi pas, à acquérir une œuvre d’art ! Pour la Région Occitanie, l’organisation des Journées des Ateliers d’Artistes permet d’offrir aux artistes deux jours de visibilité et d’identifier l’Occitanie comme une terre de création. Toujours dans cette logique de soutien, la conception de l’affiche a été confiée aux artistes Jérôme Souillot et Fred Nicolau.

Idées de visites

EN RÉGION

La filature du Mazel au Val d’Aigoual, Gard

Christian Durante à Plaisance-du-Touch, Haute-Garonne

Ce tiers-lieu labellisé Pôle d’Innovation Territoriale accueille tout au long de l’année des artistes en résidences. On pourra y rencontrer les artistes : Céline Pialot, Viviane Dalles, Marc Granier et Fanny Vierne.

Inspiré du white cube, l'atelier de Christian Durante invite à la méditation et à la contemplation des matériaux naturels qu'il utilise pour questionner l'impermanence et la fragilité des formes et du cycle de vie..

Lise Chevalier à Sète, Hérault

LineUp à Montpellier, Hérault

Lise Chevalier explore dans ses œuvres la nature et les mythologies. Son atelier se situe dans l’ancien logement de fonction de l’école Eugénie Cotton. Elle a créé en 2017 la résidence A.T.E.N.A qui

Cet atelier collectif de 600m² réparti sur 3 niveaux réunit des artistes issus de la scène urbaine et graffiti comme Asto, Mara, Mathieu Lucas et Frank Noto aka Zest.

accueille chaque année des femmes artistes européennes. Cette année, elle invite dans son atelier : Ulrike Bernard (Italie), Olympia Gauguet (Grêce), et Kathrin Köster (Allemagne).

Akiko Hoshina à Jézeau, Hautes-Pyrénées Dans le village de Jezeau dans la vallée d’Aure et du Louron dans les Hautes-Pyrénées, l’artiste japonaise Akiko Hoshino vous ouvre son atelier de céramique situé dans le tiers-lieu éco-créatif et culturel de Montagne La Soulane.

Ces deux artistes originaires de Paris ont installé leurs ateliers dans la même rue, l’un en face de l’autre. Le premier occupe un ancien atelier de vitrail, l’autre une galerie. Pierre Fisher jongle entre peinture, collage et sculpture dans un univers post minimaliste qui flirte avec la culture pop. Clément Bailleux développe, lui, une production foisonnante mêlant iconographie populaire et motifs architecturaux.

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LineUp

Pierre Fisher et Clément Bailleux à Cahors, Lot

Pour découvrir tous les artistes participants :

laregion.fr/JAA


Saison

3 RENDEZ-VOUS À NE PAS MANQUER

23/24 À RETROUVER SUR onct.toulouse.fr 05 61 63 13 13

26 et 27 octobre, 20h

Requiem de Mozart TON KOOPMAN DIRECTION CHŒUR DE L’OPÉRA NATIONAL DU CAPITOLE

7 et 8 décembre, 20h

Beethoven Concerto pour piano n° 4 Brahms Symphonie n° 4 TUGAN SOKHIEV DIRECTION MARIA JOÃO PIRES PIANO

29, 30 et 31 décembre, 20h

Concerts du Nouvel An – Réveillonnez avec Hervé Niquet ! HERVÉ NIQUET DIRECTION

Conseils en décoration

AMÉNAGEMENTS D’ESPACES POUR PARTICULIERS & PROFESSIONNELS

28 rue de la Citadelle - Béziers / 5 rue Montmorency - Béziers 04 67 36 26 87 • contact@archi-truc.com FERMOB - LAGO - CASSINA - USM - GERVASONI - GUFRAM - KARTELL • KNOLL - POLTRONOVA - ZANOTTA - MOOOÏ - HAY - FLOS - ARTEMIDE - FATBOY



expos DOSSIER

AUTOMNE 2023

Gilles Favier

IMAGES SINGULIÈRES (p.117)

sommaire

Événements artistiques ..........................92

Synthèse BTN ......................................... 110

Au cœur des musées ..............................98

Expos Photos ........................................... 117

Arts Plastiques........................................ 103

Expositions artistiques .......................... 120


Du 16 au 19 novembre Hall B2 du Parc des expositions de Montpellier Pérols, Hérault

Avec 13 000 visiteurs en 2022, la Foire méditerranéenne des arts contemporains, Art Montpellier, est l’un des événements incontournables de l’automne. 70 galeries ont répondu présente pour cette 7e édition dont la thématique sera « Lumières et transparences ». Didier Vesse, directeur artistique de la Foire, nous en dit plus sur le programme et les nouveautés qui attendent le public du 16 au 19 novembre.

Entretien

avec Didier VESSE

Des nouveautés pour cette 7ᵉ édition de la foire ? Comme chaque année, nous avons revu la scénographie en renouvelant la forme des stands et le bar à champagne, particulièrement travaillé cette année. Nous souhaitons faire de la foire un événement où il est agréable de se promener. La soirée des arts sera aussi revue et animée par Parcelle 773, musée d’art contemporain et de street art de Montpellier.

Le thème de cette édition est « Lumières et transparences ». Pourquoi ce choix ? Comme chaque année, nous avons essayé de trouver une thématique qui a de la résonance. La raison principale de ce choix, c'est tout simplement l’environnement, le paysage dans lequel évolue la Foire. Nous sommes dans le sud où la lumière Peut-on en savoir plus sur les galeries présentes cette est particulière, elle amène la joie et l’apaisement. année ? C’est elle aussi qui incite les artistes à vivre dans C’est une réalité, d’une année à l’autre, certaines "On cette région. Dans cette lumière, il y a aussi la galeries changent. Cela permet de découvrir de souhaite que transparence et la façon dont les artistes jouent nouvelles choses et c’est important ! Ce que l’on la foire soit un avec. Je pense notamment au travail sur les vitraux a pu remarquer c’est le souhait des galeries d’avoir lieu ouvert à d’art contemporain : ceux de Soulages à Conques, des stands plus grands. Cinq d’entre elles auront un tous" de Claude Viallat à Aigues-Mortes, de Jovhanna espace de plus de 80 m2 ! Autre choix marquant, 20 Rutvanowska à Lattes… Les artistes s’intéressent donc % des galeries proposeront des solo shows. 70 galeries réellement à ce travail entre lumière et transparence. seront présentes cette année, deux tiers viennent du sud de la France et, parmi elles, un tiers sont du Gard et de l’Hérault. Quels événements pourra-t-on découvrir en lien avec ce thème ? Je compte également celles venant d’Espagne, quatre, et une Trois expositions de prestige seront présentées en lien avec d’Italie. Les autres sont originaires du nord et il faut aussi noter la notre thématique. D’abord celle de la galerie Bacqueville avec présence de deux galeries japonaises. un solo show extraordinaire de Delage + Olson. Ensuite, Art Absolument présentera quatre artistes qui relient transparence, L’une des volontés de la Foire, c’est de s’ouvrir à tous les publics. lumière et Méditerranée. Enfin, Vincent Cunillère exposera les Comment y parvient-elle ? photographies des vitraux réalisés par Soulages à Conques. Pour Effectivement, l’un des fondamentaux de la foire, c’est d’être que cette thématique imprègne vraiment la foire, on pourra lire accessible à tous les publics : du collectionneur au connaisseur, des textes de l’écrivain d’art Christian Noorbergen à différents du curieux au néophyte en passant, et c’est très important, par les endroits du parcours. Et puis, certaines galeries exposeront en enfants. Ce que l’on souhaite c’est que la foire soit un lieu ouvert lien avec la thématique, douze cette année. à tous, où l’on vient pour découvrir, poser des questions aux galeristes. La foire présente toutes les Le programme de conférences et de projections aura-t-il lieu ? formes d’art ! Oui ! Il y aura une première conférence de Christian Noorbergen. Une autre de l’architecte François Fontès qui expliquera comment la lumière et la transparence s’appliquent à l’architecture. Enfin, Éléonore Peretti, directrice du Musverre, musée le plus important de France sur le verre situé dans le Nord, proposera une conférence sur l’histoire du verre et sa place dans l’art contemporain. Concernant les projections, il y en aura deux, toujours en partenariat avec le Mifac, Marché international du film sur les artistes contemporains qui se déroule à Angoulême.

Recueilli par Eva Gosselin

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Didier Vesse ©Guilhem Canal

ART MONTPELLIER

7e Foire méditerranéenne des arts contemporains Art Montpellier


ART MONTPELLIER

Lumières et transparences 3 expositions de prestige

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En 1986, après avoir refusé plusieurs projets pour différents édifices, Pierre Soulages accepte avec enthousiasme la proposition du ministère de la Culture de réaliser cent-quatre nouveaux vitraux pour l’église Sainte-Foy de Conques située près de Rodez, sa ville natale. Photographe officiel de Pierre Soulages et galeriste, Vincent Cunillère, à la tête de la Galerie C.V à Rodez, présentera sur Art Montpellier une série exceptionnelle des photographies des vitraux de l’artiste – cette exposition inédite faisant écho à la thématique e l’événement « Lumières et Transparences ». L’exposition prestige des photographies des vitraux de Conques présentée par la galerie C.V. aux visiteurs d’Art Montpellier sera l’occasion de découvrir notamment un tirage photographique à taille réelle de l’un des vitraux ainsi que plusieurs clichés d’un même vitrail sous différentes luminosités extérieures, témoignant ainsi de la parfaite symbiose entre le matériau et la lumière naturelle extérieure.

Vincent Cunillère

Photographies – Les vitraux de Soulages présenté par la Galerie CV, Vincent Cunillère

Solo Show - Delage + Olson présenté par la Galerie Bacqueville

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formes principales : d’une part des tableaux en volume dans lesquels le duo articule texte (des mots, des phrases ou des adresses directes au regardeur, à l’humour parfois caustique), formes géométriques et photographies existantes glanées au détour de voyages ; et d’autre part, des tableaux renfermant une pleine image en noir et blanc issue de l’iconographie chrétienne. Dans les espaces signifiants qu’ils construisent, la lumière devient un élément essentiel, “éclairant” au sens propre comme au figuré : pour sublimer un détail, illuminer la matière textuelle ou encore révéler une image. Cette présence subtile de la lumière, qui rythme et rend précieuses et précises leurs œuvres, aiguise la curiosité du regardeur, appelé à s’approcher pour apprécier les détails et les messages éclairés. La lumière leur permet également de diffuser une certaine sérénité ou d’inviter à la contemplation même lorsqu’il s’agit de sujets plus sensibles.

Tom Sam

L’univers de Delage + Olson se concentre dans des boxes sous deux

Nasser Al Aswadi - Sandra Ghosn - Laila Muraywid - Tom Sam présenté par Espace Art Absolument L’Espace Art Absolument, crée en 2017, dans la continuité de la revue, a depuis sa création à cœur de mettre en avant des artistes de générations et d’horizons différents. Nasser Al Aswadi, artiste yéménite, imagine des sculptures et des peintures prenant pour base l’écriture calligraphique qu’il agrège dans ses compositions. Ses sphères de mots laissent passer la lumière à travers elles soulignant l’importance du vide et de la transparence dans son travail. L’artiste libanaise Sandra Ghosn, quant à elle, travaille le dessin, au graphite, à la pierre noire et à l’encre de Chine. Elle développe une œuvre introspective toujours recommencée, et laissant percer la lumière dans ses compositions par les réserves du papier, instaurant plusieurs couches de sens par la multiplication des motifs.

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Delage + Olson

L’artiste syrienne, Laila Muraywid par ses photographies, dissimule en dévoilant, rendant ses sujets désirables autant qu’elle crée une distance inaccessible entre le regarder et les femmes qu’elle représente. L’usage des voiles et des masques. dans son « écriture de la lumière ». cachent autant qu’ils révèlent les corps. Enfin, la peinture de l’artiste Tom Sam fait référence à son propre vécu, à ses souvenirs, à ses rencontres. Il peint sa famille, s’inspirant de photos qu’il a souvent prises lui-même, d’images qui ont en commun le fait qu’il ressent pour elles une proximité. Cette résolution autobiographique est un point de départ empathique qui lui permet de remettre en suspension les émotions du vécu. Sa palette et ses couleurs franches relèvent des lumières du Sud de la France où il réside et travail.

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ART MONTPELLIER

Entretien avec

Vincent CUNILLÈRE PHOTOGRAPHE Vincent Cunillère a franchi, il y a trente ans, le seuil de l’atelier de Pierre Soulages, lieu où l’artiste est passé maître. Un atelier réellement ou fantasmatiquement impénétrable, qui traduit plus qu’il ne trahit, les ressorts d’une œuvre. Le photographe, de son côté, attend, observe, des heures ou des jours entiers, jusqu’à ce qu’il appréhende ce monde clos, mais ouvert vers le creux des rêves, le noyau de la création, le « secret initial ». Mis à l’honneur par la Foire méditerranéenne des arts contemporains, où il expose les clichés des vitraux de Pierre Soulages, Vincent Cunillère revient dans cet entretien sur son lien avec le peintre et son travail sur la lumière. Comment et pourquoi cette rencontre avec Pierre Soulages ? Quel tissage, croisement, entre peinture et photo ? La rencontre avec Pierre Soulages était désirée, attendue. La première prise de contact, alors que j’étais toutefois inquiet et plein d’interrogations, fut étrangement, des plus faciles, étonnamment fluide. L’accueil de Pierre Soulages à Paris fut chaleureux, assuré dans un accompagnement bienveillant et confiant. J’ai tout de suite éprouvé la force d’une vraie rencontre, que je n’ai

de la lumière. Il a joué sur le contraste. À l’extérieur, le verre est brillant, sans nécessité de nettoyage. À l’intérieur, il doit être sans reflet. Dans la tête de Soulages, la couleur doit arriver normalement. En hiver, la lumière est faible. Il semble qu’il ne se passe pas grand-chose mais petit à petit, tout change, le soleil dore le spectre. Le côté bleu arrive ensuite à l’ombre. Puis les deux couleurs se réchauffent jusqu’à la disparition du bleu. Le soir avec moins d’intensité, on entre dans la subtilité. Il y a un changement avec la réflexion de la tour. Il faut avoir envie de découvrir un autre monde pour se laisser pénétrer par cette profonde perception. Mais il faut prendre le temps, attendre que les couleurs naissent et s’éteignent. Je me suis ainsi engagé dans cette voie infinie car c’est la lumière qui guide vers l’infini. Rappelons que les églises sont orientées Est-Ouest. Toute la spiritualité tourne autour de la lumière et Soulages a eu un tel besoin de mettre la lumière en valeur ! Quant à moi, j’étais dans la position d’un apprenti et Soulages me demandait, quelle surprise et quel honneur, d’aller à Conques, faire les photos des vitraux de l’abbaye. C’était, tout de même, une sacrée, c’est le cas de le dire, responsabilité. J’ai

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Vincent Cunillère

cessé d’approfondir par la suite. beaucoup appris, mis en pratique cette proposition de Soulages, « regarder À partir de cette forme de révélation, par des actes progressifs et avec les yeux plutôt qu’avec les idées ». La lumière du vitrail tente de complexes, j’entrai dans une phase de progrès continu. Pierre rendre visible l’invisible. Le vitrail est le lieu par excellence où la Soulages m’encourageait, même dans une façon contemplative, matière se fait transparence. J’étais allé à Conques pendant un à grandir. En photo, on pourrait appeler cela, révélateur. "La lumière du mois, observant la rotation de la lumière au cours de la journée vitrail tente de qui donnait aux vitraux de multiples teintes en fonction de la Quel regard portiez-vous sur l’œuvre ? rendre visible position de soleil. Le vitrail capte parfaitement l’atmosphère, Je me suis laissé attirer, absorber, par ces grands formats qui l’invisible" la luminescence, les vibrations naturelles. Soulages a ressenti sont un révélateur, toujours ce terme de photo. Les croisements mon attachement à ces essentiels détails qui donnent toute la sont aussi là, toiles mesures d’une rare « efficacité » pour recevoir profondeur et la puissance. cette lumière particulière, qui transparaît dans l’ensemble des toiles, On voit, c’est fascinant, l’embrasement, le scintillement du vitrail. Tout une base qui poussant vers le noir, mais somme de couleurs matière, ne cela a un sens et lorsque l’on se trouve sous l’ombre tutélaire d’un artiste cesse d’éclairer, de donner ampleur et plénitude, dégageant la souveraineté de cette hauteur, la subtilité du moindre détail apparaît dans sa majesté. Avec de cet éclair original, particulier, fondateur. À travers cette contemplation, j’ai le numérique, la plage d’erreur pourrait être importante mais je peux affirmer travaillé avec le plus grand intérêt la complexité. qu’il n’y a qu’une bonne prise. Il ne s’agit que de justesse. La photo qui est bonne, non seulement on la voit, mais on la ressent. Pour moi, la qualité Les vitraux de Conques participent de cette expérience : le saisissement de la ne doit pas se gérer. L’imperfection est intéressante et enrichissante. Le transparence et de la lumière ? travail extraordinaire sur la lumière des vitraux de Conques est passé par un À la base, l’abbatiale était vide. Il y avait des baies immenses. On était dans tâtonnement inspiré, un cheminement vers une transparence qui semblait le roman pas encore dans le gothique. Il y avait juste du vélin pour laisser aussi porter son existence, une spiritualité jaillie du fond des âges. passer la lumière. Les vitraux ont été créés pour laisser entrer pleinement la lumière. C’est Pierre Soulages qui a tiré le verre blanc fait le calibrage des billes Propos recueillis par Marijo Latorre pour faire varier en douceur la teneur lumineuse. Quand on est à l’extérieur, ce Interview complète sur lartvues.com sont les seuls vitraux au monde que l’on voit. Il a fait un vitrail positif négatif


STAND MEDI'ART n°C01

Evénement sur le stand de Médi’Art à Art Montpellier ! Après CharlElie Couture, À L'ENTRÉE À Titouan Lamazou, Michel GAUCHE Soubeyran et Miguel Chevalier, cette année c’est l’artiste sètois Marc Duran qui sera à l’honneur avec une exposition intitulée « Symphonie de lumières »*

Partition

STAND RÉGION n°B00

À L'ENTRÉE À GAUCHE

ART MONTPELLIER

À voir à ART MONTPELLIER Stand Médi'Art à Art Montpellier LA SYMPHONIE DE LUMIÈRES de Marc Duran

Symphonie car la musique est, pour Marc Duran, le miroir de son âme, elle recèle aussi ses émotions. En plus d’être un artiste peintre, il a toujours été musicien dans l’âme. Il fait d’ailleurs partie du groupe « Les Sans Pattes » de Robert Combas qui s’est remarquablement illustré lors d’un concert mémorable (le 28 septembre dernier) sur le plateau la Scène Nationale de Sète dans le cadre des 350 ans de la ville. Dans une autre vie, il fût également le compositeur d’un opéra sur les Cathares... C’est vous dire l’inspiration qui l’anime ! De lumières car ses œuvres sont des partitions de notes et de croches de couleurs ! Elles explosent littéralement au visage comme un feu d’artifice de la plus variante des palettes. Proche de l’univers de la figuration dans lequel il baigne depuis toujours, Marc Duran ne conçoit pas l’harmonie dans le sens d’une sérénité neutre mais en accordant des forces antinomiques. Dans ses toiles au « pointillisme » si particulier qui les caractérise, il orchestre savamment les couleurs et les formes, les pleins et les vides, l’écriture et les signes, pour faire naître un univers alliant fiction et réél. L’art est de nature divine, Marc Duran a entendu sa musique intérieure, son esprit en est rempli et ses tableaux traduisent la découverte de sa vraie nature, ce sont ces espaces particuliers qui abritent sa véritable inspiration. Marc Duran décrit son univers comme un organisme, un corps individué vivant et respirant. À découvrir sur le stand Médi’Art du 17 au 19 novembre.

*Cette année la thématique générique de la Foire Art Montpellier est « Lumière et transparence ».

Stand Région Occitanie à Art Montpellier LES MONDES MERVEILLEUX EN TROIS DIMENSIONS

de Frédéric Durieu et Nathalie Erin

La Région Occitanie accueillera sur son stand deux artistes dont le travail est particulièrement captivant et s’inscrit dans l’ère du temps artistique à travers des œuvres en plusieurs dimensions. Une sorte de carte blanche originale qui devrait susciter un vif intérêt de la part des visiteurs du 16 au 19 novembre au Parc des expositions de Montpellier. Frédéric Durieu est certes un artiste mais il est aussi un polytechnicien, il crée de l’art avec des mathématiques et du code depuis plus de 35 ans. Pionnier dans ce domaine, il a déjà exposé ses œuvres interactives dans des centres d’art contemporain. Nathalie Erin, musicienne et artiste, a une grande sensibilité du monde qui l’entoure. Sa passion est celle de l’écriture et de la scénographie. Ce duo d’artistes crée des œuvres issues de leurs univers, essentiellement ceux de la nature et de la féminité. Ce sont pour la plupart des tirages en éditions limitées et réalisés en ultra haute résolution. Elles peuvent être regardées de trois manières différentes : de loin nous verrons un paysage ou un portrait, de près on découvre un microcosme composé de milliers d’éléments de la nature et enfin avec son smartphone, le Soleil rouge 2 spectateur est invité à entrer dans le monde vivant du tableau grâce à l’application gratuite de réalité augmentée « Artivive ». Les œuvres deviennent alors animées et musicales. Ils sont aussi les co-créateurs de “Poésie Masculine”, le premier simulateur pédagogique au monde sur le thème du harcèlement. Une œuvre interactive monumentale qui permet de prendre conscience notamment du quotidien des femmes. Présenté dernièrement à Montpellier, ce projet sociétal et éducatif a remporté un vif succès et est actuellement en tournée en Belgique. fredericdurieu.com poesiemasculine.com

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26e Salon des artisans créateurs

PARC DES EXPOSITIONS

Du 4 au 12 novembre

Salon des créateurs et de l’art contemporain, Nimagine est organisé par la CCI Gard. Depuis plus de 50 ans, cet événement met en avant la création et les Métiers d’Art à travers un rendez-vous pour tous les publics. Pendant neuf jours, 170 créateurs et artistes venus de toute la France se retrouvent et offrent au regard les tendances et nouveautés en mode et décoration. Héritiers de savoir-faire souvent très anciens, ils sont aujourd’hui de véritables créateurs, à l’inspiration toujours renouvelée, plus proches des stylistes ou des designers que de l’image un peu passéiste des artisans d’art. Les collections originales et contemporaines présentées sur le salon s’articulent autour de deux univers : la maison (mobilier, art de la table, luminaires…) et la mode (bijoux, accessoires et textile). Enfin, un espace Art Contemporain propose aux collectionneurs, amateurs d’Art et au grand public des œuvres puissantes, colorées et émouvantes grâce à une sélection rigoureuse de 30 artistes, tous professionnels, et qui vendront en direct. Deux nouveautés à retenir pour cette édition : un espace dédié à la jeune création avec des artistes accueillis pour la première fois et sélectionnés par un jury. Également, le vendredi 10 novembre, une nocturne gratuite et musicale. Tél. 04 66 84 93 39. expo-nimes.com

Biennale d ’A r t c o n t e m p o r a i n SERVIAN à Du 4 au 18 novembre 2023

ème

8 édition

Invités d’Honneur

GÜNTHER. K¨

Anne De CRECY

Hérault

Du 23 au 26 novembre Quatre jours d’expositions et une soixantaine d’artisans créateurs invités, voici le programme alléchant de cette 26e édition du Salon

Œuvre de Sylvie Olivé

Nîmes, Gard

DE LODÈVE

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ÉVÉNEMENTS ARTISTIQUES

Nimagine

des créateurs de Lodève. Événement à taille humaine, il propose de rencontrer le meilleur de l’artisanat. Cette année, le salon a décidé de mettre à l’honneur l’artiste Sylvie Olivé. Travaillant pour les scénographies de théâtre ou les décours de cinéma, elle a également imaginé des créations pour le monde de la publicité. Aujourd’hui, c’est à travers le travail du verre et de la céramique qu’elle s’exprime. Elle travaille ainsi sur la relation entre les deux matières, fascinée notamment par la transparence du verre et la dimension tactile de la céramique. Le salon des artisans créateurs de Lodève c’est aussi des événements au cours du salon : tables rondes, démonstrations, ateliers, et des visites. Tél. 04 11 95 01 40. lodevoisetlarzac.fr

8e Biennale de Servian LA PARENTHÈSE Servian, Hérault

Du 4 au 18 novembre

Organisé par le Cercle littéraire et artistique de Servian, la Biennale de Servian est de retour 2023 pour une 8e édition. Au fil des éditions, elle est devenue un rendez-vous incontournable des peintres, sculpteurs, et plasticiens de la région, et même de toute la France. Une envergure dépasse même les frontières européennes puisque des artistes de dix nationalités figurent au programme (russe, arménien, finlandais, américain...). Outre les soirées d’ouverture et de clôture, la Biennale sera rythmée par plusieurs événements dont deux conférences. Le vendredi 10 novembre, Jean-Marc Barrier présentera : « Image et texte deux versants d’une même vallée ». Il mettra à l’honneur la poésie et la création picturale, et surtout leur complémentarité pour créer l’émotion. Deuxième conférence, celle de Jules André Robert, le mercredi 15 novembre, racontera les derniers mois de la vie de Van Gogh à Auvers sur Oise. Enfin, on ne manquera pas la proclamation du Palmarès de la Biennale le 10 novembre. alagna.jean@sfr.fr

Conception : Günther K¨

Salon ouvert de 14 h 30 à 19 h sauf les week-end de 14h30 à 19h30

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Créateurs de notre temps Cercle Littéraire et Artistique de Servian


SÈ T E présente

160 ans après le chef d’œuvre, le Réservoir réunit pour la première fois, les œuvres de 50 artistes autour du Déjeuner sur l’herbe d’Édouard Manet Infos Mardi 14.30 - 18.30 Mercredi au samedi 10.00 - 13.00 •15.00 - 19.00

45 - 46 quai de Bosc 04 67 19 39 04 lereservoir-art.com


MUSÉES

AU CŒUR

Perpignan, Pyrénées-Orientales

ESPACE BRASSENS

Jusqu’au 31 décembre

À l’occasion du premier festival Les Méditerranées de Peprignan, le musée Hyacinthe Rigaud met en lumière une vingtaine d’œuvres, restaurées pour l’occasion, et restées dans le secret des réserves jusqu’alors. Clair-Obscur. L’Italie du XVIIᵉ siècle dans les collections du musée Rigaud, présente ainsi 17 œuvres qui interrogent sur l’intérêt des artistes catalans pour la peinture italienne. On pourra y découvrir les peintres José di Ribera, Mattia Preti, Carlo Maratti, Annibal Carrache, Guido Reni… Les écoles italiennes les plus prestigieuses sont ici représentées Venise, Florence, Gênes, Rome ou encore Naples - traitant ainsi de thèmes et sujets récurrents chez ces grands maîtres. Autre intérêt d’un tel accrochage, connaître les goûts des collectionneurs de l’époque, en particulier pour les maîtres italiens ! Une exposition qui s’affiche jusque dans les rues, à travers l’habillage des vitrines de la façade du musée. Tél. 04 68 66 19 83. musee-rigaud.fr

Sète, Hérault Parsus, Espace G. Brassens, Sète.

MUSÉE HYACINTHE RIGAUD

Pierre Parsus

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Clair-Obscur

des musées

Brésil, identités MUSÉE DE LODÈVE Hérault

Trois regards contemporains sur le camp de Rivesaltes

d’un art libre et inventif, la collection montre les multiples facettes de l’identité brésilienne, une diversité fantastique des formes d’expression. La peinture, ancrée dans un territoire, ne manque pas d’évoquer des espaces symboliques, oniriques ou religieux. Une cinquantaine d’artistes, près de la moitié sont des femmes, illustrent leur rapport intime avec un territoire qui les a marqués. Nature exubérante ou aride, rassemblements autour de la samba, du football ou des processions religieuses, imaginaires mêlés de culture indienne. Les découvertes sont nombreuses : La baie de Botafogo de Lia Mittarakis, La plage de Silvia de Leon Chalreo, une des fondatrices de l’art spontané. Maria Auxiliadora est l’une des plus créatives et originales de l’art naïf brésilien. Toilette témoigne du genre. La samba de Gafieira est représentée de manière très pittoresque par Alba Cavalcanti ainsi que Le match de football de Rosina Becker de Valle. Écrins d’un riche bestiaire, Le défilé d’animaux sauvages d’Antônio Poteiro, Le poisson volant de Chico da Silva, le monde inconnu des Animaux que Dieu n’a pas créés d’Isabel de Jesus, brillent de mille couleurs. Ivonaldo en a chargé le marché de Caruaru. Le cavalier de José Antonio da Silva est plein d’allure, les façades de Madeleine Ribeiro Bonnet Colaço fascinantes. Les migrants de Theresa, le Domaine des grands aras d’Edvaldo Barbosa de Souza révèlent un art spontané, nourri de l’identité du pays à taille de continent, présentant différences et contrastes. Tout cela se reflète dans la réalité sociale du pays, sa culture et magnifiquement, dans sa peinture. Tél. 04 67 88 86 10. museedelodeve.fr

MÉMORIAL DU CAMP DE RIVESALTES

Salses-le-Château, Pyrénées-Orientales

©Domergue

Chico da Silva ©

Artiste d’une longévité exceptionnelle, Pierre Parsus a les honneurs estivaux de l’Espace Brassens. Un éditeur comme on n’en fait plus, André Philippe, avait eu la riche idée, du vivant du chanteur, de rapprocher le peintre du poète. Ainsi le gardois illustra-t-il de ses lithographies les chansons du sétois, et notamment les plus célèbres… Le graphisme est nerveux, la composition dynamique et les angles d’attaques sont multiples. Parsus a cherché à restituer le caractère subversif des textes retenus, sans fausse pudeur ni volonté d’atténuer les audaces. Les lithos ont été extraites de leur précieux écrin afin d’enrichir les diverses étapes du parcours biographique proposé par l’Espace. Ainsi, certains aspects de la personnalité de Brassens, sont-ils mis en exergue : sa méfiance vis-à-vis des engagements forcenés (Mourir pour des idées), la tendresse derrière la grivoiserie (Au bois de mon cœur), le rejet de toute soumission (Le petit joueur de flutiau)… Brassens a approuvé cette édition. Ainsi, la quête spirituelle du peintre apporte-t-elle une inflexion significative et inattendue au parcours de vie du poète, tel que le propose l’Espace, son Espace. BTN Tél. 04 99 04 76 26. espace-brassens.fr

14 octobre au 21 avril Le musée de Lodève présente une collection exceptionnelle d’art brésilien du XXe siècle. Large palette

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Jusqu’au 6 novembre

19 octobre au 28 janvier

Pour son exposition hivernale, le Mémorial de Rivesaltes convie trois artistes contemporains à poser leur regard sur le camp. Nissrine Seffar, artiste plasticienne, s’intéresse depuis 2012 au camp de Rivesaltes et à son histoire douloureuse. elle prend des photographies, réalise des dessins qui témoignent de l’érosion de ces habitations sommaires. Elle complète ce travail par des recherches historiques et documentaires. Deuxième artiste présenté, Philippe Domergue explora la matérialité de l’image à travers la photographie, le dessin, l’assemble et l’installation. Pour cette exposition, il a prélevé des restes de lattis abandonnés au sol dans les ruines des baraques du camp de Rivesaltes pour les réparer, les « relever » et en faire la matière même de ses œuvres. En les combinant avec des photographies, il crée une alchimie troublante entre supports et images, matière et mémoire. Enfin, le Perpignanais Nicolas Cussac, nous entraîne dans une déambulation très personnelle au sein du camp et du Mémorial de Rivesaltes. De ces errances naissent des dessins retraçant l’histoire d’un regard, comme une méditation exploratoire de ce lieu de mémoire. Tél. 04 68 08 39 70. memorialcamprivesaltes.eu


Énigmatiques roches gravées en Cévennes

Millau, Aveyron Jusqu’au 30 décembre

Alès, Gard

Du 20 octobre à 28 janvier

En parcourant les Cévennes depuis plus d’un siècle, les chercheurs ont révélé les preuves matérielles des passages et de l’occupation de l’Homme. Parmi leurs découvertes : des pétroglyphes, rochers gravés retrouvés sur les reliefs de la montagne cévenole, précieux témoins, au même titre que les nombreux vestiges de menhirs, sépultures en dolmens ou coffres et chemins antiques. Depuis plus de dix ans, les prospecteurs du Groupe Alésien de Recherche Archéologique (GARA) font l’inventaire de ces milliers de gravures, avec l’autorisation du Service Régional de l’Archéologie (SRA), valorisant ainsi le potentiel archéologique cévenol au carrefour du Gard, de l’Ardèche, et de la Lozère. Cette exposition rassemble les résultats actuels de leurs travaux, permet de découvrir ces roches gravées qui intriguent encore les archéologues. Elle a

L’objectif du musée de Millau et des Grands Causses pour son exposition, Épidermique - Des Causses aux gants, est d’abolir la distance entre le visiteur et l’objet présenté. Pour cela, elle présente des œuvres emblématiques de messigerie-ganterie de ses collections (la messigerie est le tannage des peaux) en vis-à-vis d’œuvres contemporaines de la filière cuir et peaux de neuf artistes locaux. On découvre également les photographies des Causses de Philémon d’Andurain et les clichés d’Éric Bourret sur le Larzac ; les silhouettes humaines stylisées de Christian Cerisola ; les dessins, installations et sculptures de Nicolas Daubanes ; les œuvres plurielles, aquarelles, peintures, réalités augmentées, virtuelles et mixtes, d’Alain Marc ; les vidéos documentaires et fictionnelles de Brice Morel ; les peintures et dessins de Guillaume Paps et les dessins au stylo du céramiste Jean-Michel Prêt. À travers leurs créations, ils offrent des clés de compréhension sur les transformations écosystémiques actuelles. Le musée devient ainsi plus qu’un lieu de conservation et d’exposition, mais également d’expérimentation et de débats. Se transformant en carrefour, créant des ponts entre collections, œuvres récentes d’artistes, collectifs et récits. Pari réussi pour cette exposition captivante. Tél. 05 65 60 11 37. mumig.fr

également pour objectif de sensibiliser le grand public à ce fragile patrimoine commun et à la nécessité de le préserver. L’énigme des signes rupestres et des questionnements qu’ils suscitent quant à leurs origines et leurs significations sont au cœur de cette présentation. Tél. 04 66 86 30 40. museeducolombier.fr

Quelle histoire ! 200 ans de collections

Sex-appeal - La scandaleuse vie de la nature

Albi, Tarn

Toulouse, Haute-Garonne

MUSÉE TOULOUSE-LAUTREC

Charles Laval ©cliché S. Pioch Musée Toulouse-Lautrec Albi

MUSÉE DU COLOMBIER

MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE

Du 21 octobre au 21 janvier

Le musée d’art Toulouse-Lautrec se consacre principalement aux œuvres d’Henri de ToulouseLautrec, peintre, dessinateur, affichiste et illustrateur français né à Albi. À travers l’exposition, Quelle histoire ! 200 ans de collections, il valorise les trésors engrangés depuis sa création et retrace l’histoire du lieu en trois sections. La première se penche sur les collections d’avant la donation de Toulouse-Lautrec en 1922. Ce fond initial, rarement montré, est composé d’œuvres d’ethnologie locale, d’archéologie et d’histoire naturelle. Outre la donation de Toulouse-Lautrec avec 1 924 dessins, peintures, lithographies et affiches de l’artiste albigeois - ce qui fait de ce site la plus grande collection publique au monde des créations de ToulouseLautrec - la deuxième section expose des œuvres en réserve et provenant d’ailleurs. À ne pas manquer, des planches de deux herbiers des collections du musée, en dépôt à l’Université de Montpellier, exceptionnellement visibles au Palais de la Berbie. Enfin, la troisième section atteste du basculement du musée vers les beaux-arts et l’art moderne depuis les années 30. Sur les murs, des œuvres d’artistes ayant connu Toulouse-Lautrec, uniquement des tableaux et sculptures conservés en réserve et qui n’ont pas été présentés au public depuis longtemps. L’exposition incontournable de cette fin d’année. Tél. 05 63 49 48 70. musee-toulouse-lautrec.com

Du 14 octobre au 7 juillet

Desmans des Pyrénées ©F. Pons- Muséum de Toulouse

Nicolas Daubanes ©Juliette Belleret

MUSÉE DE MILLAU ET DES GRANDS CAUSSES

MUSÉES

Épidermique - Des Causses aux gants

Le muséum d’histoire naturelle de Toulouse met en lumière la sexualité des plantes et des animaux à travers, Sex-appeal - la scandaleuse vie de la nature. Une présentation transversale faisant appel aux domaines de la zoologie, biologie, éthologie, botanique, histoire de l’art, entomologie… L’exposition débute par une plongée au cœur de la naissance du vivant il y a 4 milliards d’années et questionne l’origine de la sexualité en tant que moteur de la biodiversité. Puis la déambulation se décline en deux zones. La première, Une sexualité discrète, évoque celle des végétaux. La seconde, Une sexualité bestiale, aborde les techniques d’approche et de séduction jusqu’à la rencontre animale liée à la procréation. L’occasion pour le muséum de présenter ses collections de zoologie, notamment un ensemble d’os péniens datant des XIXe et XXe siècles, montré pour la première fois. Tél. 05 67 73 84 84. museum.toulouse-metropole.fr

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MUSÉES

Le temps de Giacometti

Au temps des gallo-romains NARBO VIA

Toulouse, Haute-Garonne Jusqu’au 21 janvier

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Cet hiver, le musée Narbo Via présente une nouvelle exposition intitulée Au temps des Gallo-Romains : secrets de fabrication d’un livre jeunesse, en partenariat avec les éditions du Cabardès et Occitanie Livre & Lecture. Cette exposition dévoile les secrets de fabrication d’un livre jeunesse à travers l’ouvrage Au temps des Gallo-Romains, publié par les éditions du Cabardès. Une exposition adaptée aux enfants qui pourront remonter le temps et comprendre le quotidien des Gallo-Romains. Le parcours fera également découvrir les procédés de fabrication d’un livre pour enfants, des premières esquisses réalisées par l’auteur et l’illustrateur, aux dessins définitifs. Ouvrage signé par l’auteur Michel Piquemal et l’illustrateur Philippe Archer, Au temps des Gallo-Romains raconte le quotidien des habitants de la Gaule romaine, et notamment celui des enfants. Amateurs d’histoire, les auteurs entraînent le jeune lecteur dans l’Antiquité romaine pour lui faire découvrir le monde galloromain : habitudes, vêtements, nourriture, intérieurs des maisons, distractions, manières de se soigner, thermes, gladiature… Au cours de l’exposition, les visiteurs pourront observer les dessins originaux, en grand format, témoignant de la précision du travail de l’illustrateur. C’est ainsi tout le processus de fabrication du livre qui sera présenté, de la recherche documentaire à la mise en couleur, en passant par les premières esquisses et le cheminement d’un projet éditorial. Tél. 04 68 90 28 90. narbovia.fr

Alberto Giacometti, Simone de Beauvoir, 1946 © Succession Alberto Giacometti /Adagp, Paris 2023

Du 18 octobre au 7 janvier

Illustration de Philippe Archer

Narbonne, Aude

LES ABATTOIRS

Exposition exceptionnelle pour un artiste hors du commun. À travers, Le temps de Giacometti, le musée toulousain Les Abattoirs parcourt de manière inédite l’art et la vie de cet artiste dans le contexte de l’aprèsguerre jusqu’à sa disparition en 1966. La personnalité de ce sculpteur, peintre et graphiste majeur du XXe siècle est d’une grande singularité. Né en 1901 en Suisse, Alberto Giacometti s’installe à Paris en 1922 et rejoint la fin du mouvement cubiste. Puis il adhère au Surréalisme qu’il représente parfaitement à travers ses sculptures. À partir des années 35, il abandonne le Surréalisme pour s’approprier un style très personnel, celui de la figuration, se créant une voie inimitable. Toutefois, il créé ses œuvres les plus connues à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ses silhouettes longues et élancées symbolisent les souffrances que vient de vivre l’humanité, les massacres de masse de la guerre et l’effroi du nucléaire. La présentation compte une centaine d’œuvres, sculptures, peintures, gravures, photographies et archives. Ces dernières aident grandement à explorer le monde des années 50 et à comprendre les mutations artistiques et intellectuelles de cette période foisonnante. Une partie contemporaine clôture l’exposition et met en vis-à-vis Giacometti et des artistes d’aujourd’hui autour de la pérennité et de l’universalité de la figure de, L’Homme qui marche, questionnant ses échecs et ses espoirs. Sublime. Tél. 05 62 48 58 00. lesabattoirs.org

Alain Kieffer

MUSÉE D’ART BRUT

Montpellier, Hérault

Jusqu’au 31 décembre

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Alain Kieffer

Alain Kieffer qui vit aujourd’hui à Essertine-en-Donzy est un artiste d’intuition. Peintre et sculpteur, ses débuts dans le monde artistique se font d’abord au travers du prisme de la musique. À 25 ans, sa compagne lui offre un pain de terre dont il tire le meilleur. Ainsi naît son travail de sculpteur, créateur de personnages. Artiste singulier autant que multiforme, il fait sa première exposition en 2001, au salon de la céramique contemporaine de Villeurbanne. Pratiquant peinture et musique, il participe à des performances artistiques, précisant qu’il « modèle et peint sur trois accords ». Il signe des sculptures d’inspiration surréaliste, narratives, où se mêlent mystère et mysticisme. Depuis 2012, il se penche sur le thème de la beauté universelle en réunissant des signes d’origines, de civilisations et de cultures diverses. Tél. 04 67 79 62 22. musee-artbrut-montpellier.com

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14 oct. 2023 → 10 mars 2024

Le cercle est le monde

Exoskelet light

→ 7 jan. 2024

Musée régional d’art contemporain Occitanie/Pyrénées-Méditerranée 146 avenue de la plage, 34410 Sérignan — 04.67.17.88.95 — mrac.laregion.fr museedartcontemporain@laregion.fr — Fb, Tw & In: @mracserignan

Va y’avoir du sport


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Le peintre et le poète

20 octobre 2023 au 28 janvier 2024

Musée du Colombier rue Jean Mayodon 30100 Alès www.museeducolombier.fr MuséeColombier Alès - Tél. 04 66 86 30 40

Petite suite d’esquisses, de dessins et de tableaux pour l’illustration de l’oeuvre poétique de Georges Brassens Du 12 mai au 6 novembre 2023 Espace Georges Brassens 67, Bld Camille Blanc - Sète

Direction de la Communication - Alès Agglomération - 09/2023 • FL - © Graphisme - Céline Chip


Eva Jospin

PALAIS DES PAPES

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Eva Jospin

Avignon, Vaucluse

plastiques Jusqu’au 7 janvier.

De Dubuffet à Yan Pei-Ming, en passant par La Beauté ou Les Papesses, le Palais des Papes nous a gâtés depuis trois décennies. Le cru 2023 ne déroge point à la tradition grâce à l’intervention exceptionnelle d’Eva Jospin dans ce Palazzo, principalement dans la Grande Chapelle, et aussi dans la salle des festins, la chambre de parement, la grande cuisine, ou parmi les fresques de la chapelle Saint Martial. D’une part, elle érige des constructions plus ou moins monumentales en recourant à un matériau pauvre, que l’on n’attendait pas sous ces voutes chargées d’histoire et de pompe : le carton, qu’elle détourne de ses fonctions usuelles. Elle en exhibe la richesse intérieure et l’explore pour ses qualités de stratifications, qui rappellent la structure de la terre sur laquelle nous vivons ; elle exploite ses vertus plastiques se prêtant à la gravure, ou à des repentirs raisonnables ; et elle adopte l’unité de ton qu’il propose et qui fournit à son œuvre une cohérence et une identité parfaitement reconnaissables. De ce point de vue, les trois œuvres les plus spectaculaires sont indéniablement celle intitulée Côté Cour Côté jardin, qui fait un clin d’œil au théâtre, lequel se joue dans la cour d’honneur toute proche, puis Les Nymphées qui rappellent combien nous sommes, et les Papes bien avant nous, pétris de culture classique et notamment romaine ; enfin le Cénotaphe géant qui ancre la mort comme pierre de touche des religions de toutes confessions et souvent à leur insu, des activités humaines. Le travail, qui ne lésine pas sur le détail ni sur le décoratif, est délicat, rigoureux, fragile et donne paradoxalement une impression de force que le matériau contredit. Il y est donc quelque part question de trompe-l’œil et de critique des illusions humaines soumises à la sacro-sainte vanité. Eva Jospin nous renvoie finalement à l’origine de toute habitation, la grotte, dont on connaît les richesses intérieures. Elle revisite également, le style rocaille, rococo, baroque qui a égayé l’art décoratif de nos siècles les plus illustres; quelque part enfin, elle flirte avec l’art singulier ou fantastique que l’on dit brut, sauf qu’elle a fait des études aux Beaux-Arts, et que

Elsa Brès

CHÂTEAU D’ASSAS

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Elsa Bres, Le Vigan

Le Vigan, Gard

Jusqu’au 10 novembre

Les Sanglières, à distinguer des laies, envahissent en images le château d’Assas alors que les chasseurs fourbissent leurs armes. Tout un symbole puisque les femelles dirigeant la harde « marcassine » incarnent le mépris des frontières tracées par les possédants, notamment depuis la féodalité et son héritage capitaliste. On sait les dégâts causés par les sangliers dans les cultures, qu’envahir les faubourgs urbains ne les dérange pas outre mesure, et combien ils sont unanimement condamnés par les hommes qui territorialisent et cartographient le réel. La filmographie d’Elsa Brès, originaire des Cévennes, de ses forêts denses, de sa faune sauvage, brasse quelque peu ces thématiques résistantes. Celles-ci prennent, si l’on peut dire, la forme de l’eau que l’on a des difficultés à suivre dans ses méandres et caprices. C’est le thème de Sweat, tourné dans le delta, faulknerien, du Mississipi) ; des paysages postindustriels du Nord de la France (Love Canal, où un groupe récolte des vestiges apocalyptiques dans un environnement désolé mais qui ne demanderait qu’à revivre, avec d’autres critères de valeur) ; la force du groupe de résistants, à l’instar des Sanglières, ou des sorcières cévenoles,

ses orientations sont à la fois objectivées et assumées. Si les œuvres relèvent, par leur monumentalité, de l’architecture, Eva Jospin les traite également dans leur dimension murale, toujours à base de carton, afin de figurer de denses et profondes forêts, cauchemar des contes enfantins des temps jadis. La Galleria, chambre de parement, est impressionnante par ses dimensions et son sens du détail proche d’un travail d’orfèvre ou de dentellière. Justement, et c’est l’autre part, la seconde partie du travail conçu pour le Palais épiscopal, dans le grand Tinel, il se présente sous forme de longiligne broderie à base de fil de soie, d’une extrême complexité digitale, renvoyant aux motifs habituels de l’artiste (Forêt et Monuments, Nature et Culture, végétal et humain). L’exposition se clôt de manière documentaire par un film sur l’artiste au travail, entourée de ses assistants, à l’instar des maîtres de la Renaissance qui œuvraient collectivement à partir d’un atelier. Et sur des photos de Laure Vasconi, en noir et blanc, qui nous plongent davantage encore dans les coulisses du travail du point de vue subjectif d’une photographe. Le sous-sol de la Collection Lambert accueille des œuvres de moindre dimension, non conçues pour un in situ, contrairement au Palazzo. On peut ainsi les aborder de façon plus intime. On y retrouve les trois aspects soulignés ci-dessus, les constructions plus modestes de monuments et de grottes, le thème de la forêt en relief et les tapisseries sur soie. Il faut y ajouter des broderies présentées

ARTS PLASTIQUES

ARTS

en rouleaux déroulables, tel un film rudimentaire, ou tel qu’on le met en scène à Bayeux. Parfois encadrées de bois, à l’instar de peintures de soie, au mur. On y trouve aussi des paysages sous vitrine qui paraissent encore plus fragiles puisqu’ils sollicitent le calque. Un film nous plonge dans une forêt numérique sans fin. On peut voir aussi de délicats dessins, certains en relief, des travaux sur résine en triptyque donnant l’impression de paroi minérale. Les sculptures sont de formes complexes, mais portant plutôt sur l’horizontale, à l’instar de cette crayère empruntée à l’économie champenoise, qui relève d’un véritable travail de fourmi, et exhibe la complexité rapprochée de ses strates géologiques. Cette production, accessible, ne peut que séduire tant les petits que les grands, les petits qui y retrouveront les décors de cinéma et l’univers des contes parfois effrayants auxquels ils sont habitués, les grands qui s’étonneront de la dextérité de ce travail digne des compagnons des temps antérieurs, maîtres, et donc ici maîtresse, de son matériau de prédilection : ce carton qui, allié au bois ou au papier coloré, accède, tout pauvre qu’il est, au royaume des yeux. Tél. 04 32 74 32 74. palais-des-papes.com et qui rejoignent les luttes ou révoltes des animaux, lesquels subissent sans contrepartie les décisions humaines car aucun d’eux n’a le droit d’intervenir sur les territoires qu’on leur a usurpés. On aura compris, à travers ces trois exemples de courts métrages, que le travail d’Elsa Brès se veut engagé, solidaire des causes qui ne se satisfont pas des valeurs actuelles, si l’on peut dire, et que la notion de tribu à la recherche de nouvelles lois y joue un rôle non négligeable. Les Sanglières rejoignent ainsi les Guerrillères et leur modèle utopique d’un matriarcat autonome (d’où on ôte l’homme…). Son combat pour une redéfinition des dominations et pouvoirs rejoint la cause Queer. Des personnages apparaissent dans ses films qui témoignent d’une recherche et d’une solidarité prospective. On peut considérer qu’il s’agit d’une voie à suivre, comme l’on peut suivre le modèle des Sanglières, sans abuser d’anthropomorphisme qui tend à fausser la vision du non humain. Le titre de l’exposition, pas très cévenol, Every peak is a crater, tend à signifier ce renversement des points de vue. Il faut ajouter qu’Elsa Brès développe aussi des réalisations plasticiennes, à l’instar de cette installation intitulée Sculptural Theater et qui vise à renouveler l’espace même de projection. Car sa narration filmique se veut hors norme, dans son rythme comme dans ses surprises. Elle réclame la même patience qu’il lui a fallu pour guetter l’inattendu. Elle se veut respectueuse de la nature, et ses habitants, et s’insurge contre sa destruction. Comment lui donner tort ? L’enfant du pays a des choses importantes à nous montrer. gard.fr

Par BTN

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ARTS PLASTIQUES

Samir Mougas CACN

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Samir Mougas, au CACN

Nîmes, Gard

Jusqu’au 24 février

Pissevin, dans la banlieue de Nîmes, ce n’est pas seulement un lieu de violences urbaines qui font le quotidien des médias : ce sont également bons nombres d’initiatives qui éclairent la vie d’un quartier d’un jour nouveau. Le CACN y contribue. Et cette nouvelle exposition de Samir Mougas y concourt d’autant plus qu’elle s’appuie d’une part sur une observation très fine du quotidien (visières ou casques, capot automobile, écran…), d’autre part parce qu’elle interroge sur les effets de l’Intelligence Artificielle (I.A.) dans le champ de l’art contemporain, au moment même où scénaristes et acteurs commencent à s’inquiéter. La spécificité du lieu, constitué de petites pièces, se prête à un parcours à même de réserver des surprises. L’exposition est composée de deux parties : une actuelle, tournée vers l’avenir, rythmée par des papiers peints en dégradés de lumière et de gris, de valeurs au fond, obtenus grâce à des calculs algorithmiques, l’autre revenant sur ses réalisations passées, et plus disparates en apparence. Dans la première partie, il est question de distributeurs de nourriture, en matériaux non nobles ou modernes, et réalisés à partir de l’I.A. Il s’agit d’énoncer à l’I.A. des phrases complexes sur la machine à laquelle pense l’artiste et de se servir du résultat obtenu pour réaliser les œuvres, dont on ne s’étonnera pas qu’elles aient à la fois un aspect mécanique, industriel et sophistiqué. La monochromie est de rigueur et les formats sont censés relever de l’humain. Associée au papier peint, chaque sculpture (en carton, polystyrène et résine) murale passe pour une peinture en relief. Chaque pièce, y compris le hall et le corridor, présente ainsi ces prototypes conçus par l’I.A. sur proposition humaine et fabriqués en gardant en tête l’œil ouvert à des analogies décoratives ou au design raffiné des objets. Samir Mougas soigne ainsi la finition, avec une prédilection pour les courbures et formes arrondies, plus humaines et attrayantes. Dans la seconde partie, la présentation se fait hétéroclite : une sorte de tondo, en fibres et isolants, sobre et géométrique, autant dire abstrait, et facteur d’unité, sert de transition et dit adieu au papier peint sous-jacent. Plusieurs périodes de l’activité du sculpteur nous sont alors proposées. L’une où il conçoit des émojis géants, en matière artificielle qui trompe nos sens. Il s’agit de signes qui ne demandent qu’à trouver leur signification et que chacun interprète ainsi qu’il l’entend. Le procédé rappelle l’écriture, le trait en volume, et les débuts muraux de l’ancien tagueur. Ce dernier s’est également essayé à la peinture acrylique, en usant à la fois de grilles répétitives et d’accumulation de points, suscitant un impact sur l’œil du regardeur, de couleurs différentes, donnant naissance parfois à une contre-forme blanche à la découpe complexe. Il s’est également intéressé à la céramique et au grès, dont trois spécimens donnent un exemple, plus ou moins compacts, plus ou moins aérés, plus ou moins modelés. Ils sont déposés sur une table de bois, éclairés par une lampe futuriste. L’artiste ne se limite pas aux murs. Il part aussi à l’assaut de l’espace. Enfin, l’œuvre qui ponctue l’exposition s’apparente à une console ou étagère. Les points se sont faits creux, même si la couleur demeure et l’on revient ainsi au point de départ : les machines à nourriture. Ainsi, les œuvres du passé, formellement assez proches, que l’on peut interroger pour elles-mêmes, prennent-elles une orientation différente à la lumière des préoccupations plus présentes de l’artiste : comment concilier l’humain et la machine ? Mougas se situe dans le présent et anticipe sur le futur, mais il s’enracine dans des postures ancestrales : communiquer, faire signe, progresser, embellir, assembler. Le mot Sérendipité lui convient comme un gant, car les formes qu’il obtient sont toujours inattendues. L’exposition vise à concilier créativité individuelle et exploitation du robot en montrant que l’intervention humaine demeure prépondérante. En tout cas, la question est posée dès à présent. Ce seront aux prochaines générations d’en mesurer les limites ou excès. Tél. 09 83 08 37 44. cacncentredart.com

Jean Denant,

GALERIE GAGLIANO

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Jean Denant

Nîmes, Gard

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Jusqu’au 25 novembre

Un pur Sétois, qui a laissé déjà des traces dans son port d’attache (le pont des Arts, à l’entrée sud de Sète, et une Méditerranée, en inox poli, sur la Corniche), part à l’assaut de la forteresse nîmoise. Juste retour des choses pour cet ancien étudiant du lycée Camargue (Hemingway) et qui vécut trois années consécutives dans le quartier Pissevin, près de l’actuel CACN. Jean Denant expose, en effet, chez Laurie Gagliano, place d’Assas, face à la fontaine chère à Martial Raysse. Jean Denant, pour ceux qui le découvriront, ce sont des dessins à la gouge sur bois de coffrage, le procédé consistant à prélever de la matière pour réaliser de sombres paysages de sous-bois ou de lumineuses villes modernes en chantier. Les formats sont alors imposants de manière à submerger le spectateur qui semble à même de pénétrer dans l’œuvre. Jean Denant, c’étaient naguère des images portuaires projetées sur des reliefs de plâtre de petites dimensions, et qui prenaient corps et contours, là où on les connaît plates et communes. L’image était à portée de main, pas seulement des yeux. Chez L. Gagliano, il conserve le procédé, mais à partir de photos prises en Crète, de vases et de petits clins d’œil à la Maison Carrée et aux ruines antiques, que l’artiste représente avec des matériaux et procédés de reproduction modernes. On ne peut penser à Sète sans évoquer la Méditerranée, métonymie du port sétois ouvert au voyage marin. Sa forme en creux a beaucoup inspiré notre artiste, jouant à la fois sur la lumière et sa réflexion, créatrice d’images à la dimension du monde environnant, mais sur le vide qui finalement fait le plein. L’image reflétée rendait ainsi la pierre quasi intelligente dans sa capacité à réfléchir ce qui l’entoure. Chez L. Gagliano, il leur préfère les mappemondes. L’idée d’ouverture portuaire est toutefois la même. On se souvient de sa fresque de planisphère à La Rochelle, réalisée au marteau, directement dans la rue. Elle a fait des petits en Placoplatre, en référence à l’architecture. Les œuvres sur bois usinés, imposantes ont la double capacité d’exploiter un matériau pauvre et urbain, lequel se suffit à lui-même, et de fixer une image en creux, qui plus est, de constructions éphémères, telle la vie toujours en métamorphose. Le travail est sobre, le matériau fournit la couleur et le support, lequel ne demande qu’à s’animer. Dernièrement, il semble s’être intéressé à la nature morte et aux motifs floraux, davantage picturaux, mais avec une technique moderne, si particulière, à partir du ciment liquide et de poussières de brique, sur papier. Cela lui permet de recourir à un geste plus direct que dans les bois usinés qui supposent un long travail préparatoire. Et de traiter du caractère éphémère des choses humaines selon le principe des Vanités anciennes. Pourtant le clou de cette exposition, en référence aux monuments de la ville romaine, c’est la présence d’une amphore imposante, à partir de briques cassées et de ciment, matériaux urbains. L’amphore, les images crétoises, une scène taurine permettront au public non averti de se familiariser avec cette œuvre cohérente et en perpétuel mouvement. Rappelons qu’elle est visible en permanence au Réservoir, à Sète, qui produit la plupart de ses œuvres. Et qu’à Faugères, dans les Haut Cantons du Languedoc, on peut se mirer dans un immense paravent ou polyptyque, qui joue avec le paysage, en pleine nature, et brouille nos repères, lesquels font trop confiance à l’œil souverain. Le paysage aussi réfléchit… Tél. 06 60 29 53 23.


CHAPELLE DU QUARTIER HAUT

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Lise Chevalier

Sète, Hérault

Du 14 octobre au 5 novembre

Initiée par la structure associative A.T.E.N.A, résidence pour Femmes artistes européennes, l’exposition Lisières restitue les travaux 2020-2023 de cinq d’entre elles (une Italienne, une Allemande, une Grecque, une Japonaise et sa fondatrice, la Française Lise Chevalier), en résidence à Sète. Si les cinq intervenantes sont unies par l’écoféminisme, outre la thématique plurielle de la lisière (ou plutôt des lisières), elles divergent dans les modalités de présentation choisies. La performeuse Ulrike Bernard utilisant les mots sur étoffe de façon à favoriser la rencontre, Lise Chevalier recourant à la peinture sur papier et au triptyque végétal, Yuka Matsui à la calligraphie traditionnelle, Olympia Gauguet à la vidéo tandis que Kathrin Koster, outre le dessin, privilégie la poterie ancestrale qu’elle n’hésite pas à enraciner comme pour donner vie à la matière. Kristell Loquet montre bien, dans son texte de présentation, la relation que chaque artiste entretient avec la riche notion de Lisières, elle-même polyphonique : seuil à franchir chez l’une, orée forestière chez l’autre, interrogation sur l’au-delà pour une troisième, dualité montré/caché ou sec/ humide chez la quatrième, entre deux étendues aquatiques d’une part, entre figure et abstraction de l’autre pour la dernière. Ulrike Bernard brode des mots sur tissu monumental : ouverture sur l’espace de l’ancienne chapelle, ils incitent au don et à la réception et conçoivent donc l’intervention artistique comme un échange, en principe équitable, ainsi que le prouve son usage du motif de la balance. Cette artiste ne cache point son engagement qui pourrait se résumer en la formule « Giving.Talking » avec, en filigrane, le sous-entendu Donner plus et moins Prendre. Solution somme toute aussi efficace en matière environnementale que sociale et affective. Plonger dans l’univers de Lise Chevalier, c’est accéder aux portes d’un rêve éveillé qui conjugue approche du réel sensible, accession à un espace mental d’ordre intime, et ouverture sur le mythe à la fois personnel et universel. Son immense triptyque nous immerge dans ce qu’elle intitule une Genèse végétale où toute la gamme des verts est déclinée comme autant d’effets de la lumière sur bon nombre de plantes autochtones, les plus dissimulées, celles que l’on ne recherche pas de prime abord. Il y a chez elle une volonté de sublimer les petites choses et de les donner à voir, comme disait Eluard. De les faire émerger de l’ombre et du monde chtonien qui leur donne vie. Elle rejoint ainsi le mythe de Perséphone et nous offre l’utopie d’un printemps que l’on aimerait voir perdurer. L’engagement débouche sur l’espoir, pas sur l’aigreur. Olympia Gauguet, travaillée par le deuil et la disparition, ne s’est point privée de rendre visite au Cimetière marin, jadis célébré par son illustre « résident » : Paul Valéry. Dans sa vidéo, elle mêle des images sétoises ou gréco-rhodiennes à celles d’autres lieux et activités, qu’il s’agisse de rites funéraires dansés, des propos d’un thanatopracteur ou d’une entreprise de pierre tombale. Passage d’une activité à l’autre sous la tutelle fédératrice de la vision artistique. Avec en arrière-plan, la fragilité de nos projets humains face à l’inéluctabilité de nos destins individuels et collectifs, lesquels devraient nous inciter à la modestie, plutôt qu’à la vanité. À ce propos, Kathrin Koster nous invite à mieux nous situer, et au fond à nous régénérer, par la nouvelle union de la terre et de l’eau. Elle présente ainsi des jarres à vocation irrigatrices, enterrées afin de donner vie aux plantes. Et à elles-mêmes par la même occasion. À les regarder de plus près, on y décèle des parties du corps à reconstituer. C’est ainsi qu’Isis ressuscita Osiris (Soit L’eau, notre Terre). Cette évocation du corps morcelé, on la retrouve quelque peu dans les 36 vues du mont Saint-Clair (on reconnaîtra la référence à Hokusai), réalisées au dessin avec des matériaux nippons (encre sumi, papier Washi, structure en bois…) par Yuka Matsui. À l’unité centripète du mont, correspond la nécessité du déplacement corporel, et donc la multiplicité des postures et cadrages. On a ainsi l’impression que les relations sont inversées, le mont imposant sa pérenne majesté et nous renvoyant à notre finitude. Comme si le mont nous observait… Les cinq travaux se rejoignent ainsi dans l’attention extrême portée à la nature et dans la volonté d’esquisser des solutions à la mesure de l’humain dans ce qu’il a de fragile. Les Éditions Méridianes présenteront un portfolio collectif dont Pierre Manuel a le secret. L’idée de jardin, et son pendant la cabane, qui serait le microcosme de notre planète, a germé également dans le cerveau fertile des membres du Collectif. On peut en avoir un aperçu dans les locaux de la résidence sétoise, une école (Eugénie Cotton, mis à disposition par la ville de Sète), les travaux s’avérant visibles lors de la Journée Portes ouvertes, du côté du Château vert… Comme par hasard… Sachant que le vert est la couleur de l’espérance… Tél. 04 99 02 87 62. sete.fr

ARTS PLASTQIUES

Lisières

David Ryan

MAISON SALVAN

©David Ryan, Maison Salvan, Labège

Labège, Haute-Garonne

Du 18 octobre au 16 décembre

David Ryan est un artiste franco-irlandais qui s’est inventé un personnage, dont il joue le rôle, dans des fictions filmées et des dessins au feutre ou stylo bille. La couleur verte semble une nécessité chez lui et il se proclame Chasseur de trèfles, symboles de l’Irlande. Couvert de feuilles de manière à se camoufler, il vit ainsi diverses aventures, qui lui permettent petit à petit de retrouver ses origines, et des enfants qui parlent le gaélique et incarnent l’espoir, de réconciliation, de dialogue renoué. L’exposition s’intitule d’ailleurs Civil Hope, et parie sur l’optimisme, même si elle suscite des souvenirs douloureux. La grève de la faim fatale à Bobby Sands par exemple. David Ryan pratique en outre le dessin, de format modeste, qu’il présente par série de 12. La plupart sont figuratifs : des portraits, des références au Chasseur, des scènes de violence, quelques tentatives abstraites aussi. Le Chasseur de trèfles après tout, c’est l’intrus, l’impérialiste, celui qui veut imposer sa loi, sa religion, sa langue… L’artiste nous entraîne dans ses pérégrinations, sa quête personnelle, une sorte de voyage initiatique à portée universelle car nous sommes tous les victimes de forces qui nous dépassent… On est tous en butte à l’adversité et on a tous besoin de mieux comprendre qui l’on est et d’où l’on vient. Il faut entrer dans l’univers de David Ryan et son inséparable parapluie à biches, qui imagine des dialogues champêtres avec les êtres qu’il rencontre, qu’ils se fassent passer pour Jésus ou usurpent l’identité de la Vierge Marie. Qu’ils adoptent l’attitude rituelle d’une danseuse sacrée, d’un groupe d’émigrés désireux de s’informer sur Dieu ou d’un bûcheron belliqueux. Ou encore qu’il s’identifie à Robinson en butte à une route à intense circulation. À l’alouette visant un point fixe tels ces herbiers qui imaginent la possibilité d’une rencontre authentique, sur fond sonore approprié, et donc d’un espoir pour tous. Pour cette occasion, il a sollicité à son accoutumée des comparses, la photographe Ninon Lacroix, Elouen Bernard et une certaine COLE. Au mystère qui se dégage de cet univers impliqué dans les luttes brûlantes, on peut ajouter celui qui éteint le feu et s’épanouit dans le titre : L’eau qui fend les pierres avec l’herbe. Comme on dirait Portrait de groupe avec dames. Ou Portrait d’après Nature avec Chasseur. Tél. 05 62 24 86 55. maison-salvan.fr Par BTN

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ARTS PLASTIQUES

Sol ! La Biennale du territoire

Ce que disent les plantes

LA PANACÉE • Du 14 octobre au 28 janvier

LE GRENIER À SEL

Huma Bhabha

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Huma Bhabha, Moco

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D’un côté, le fantôme du marquis de Sade, qui aurait découvert le modèle de sa Justine à Montpellier, de l’autre une femme artiste, originaire du Pakistan, à la recherche de formes universelles... Manifestement, du côté du MO.CO. on cultive le paradoxe, on ne se laisse pas enfermer dans des morales restrictives, et l’on se sent tout à fait à même de rapprocher des contraires qui, au fond, peuvent bien s’accorder quelque part. La Biennale du Territoire s’agrandit et, à côté de nos régionaux, incorpore des artistes qui se sont installés dans notre région (la famille Crumb, Johan Creten, Paul Maheke…) ou y ont fait leurs études (Samuel Spone, Lou Masduraud, Soufiane Ababri…). La référence littéraire sert surtout à poser la question des déclinaisons, toutes générations confondues, de nouvelles approches du corps, à une époque où il n’a jamais été autant question de Titane, d’hybridité, de mutation vers le transhumanisme, et de pratiques qui auraient été perçues comme transgressives jusqu’au cœur brûlant du XXᵉ siècle. La question n’est plus d’ailleurs : faut-il brûler Sade ? Mais que reste (ra)-t-il du divin marquis ? Or, comme les prophètes ont l’art de se tromper, contentons-nous d’analyser brièvement ce qui nous est offert. Une vingtaine de propositions artistiques touchant un peu à tous les genres traditionnels ou devenus tels. Que les chères bonnes âmes se rassurent. L’exposition ne devrait ni déclencher des émeutes victimaires de courants féministes ni attirer, en ces locaux chargés d’études, la fine fleur raffinée de la perversion mondiale… Même si Robert Combas exhibe le somptueux fessier d’une certaine Louise XV, en habit d’époque SVP ! Et même si la vidéo d’Enna Chaton caresse les corps nus autant qu’elle ne les filme, l’artiste n’hésitant d’ailleurs pas à payer de sa personne, quitte à se faire parfois peur. On est là pour faire le point, réfléchir et tenir compte du point de vue original des artistes sur des questions brûlantes qui touchent aux marginalités, aux identités et à l’érotisme à venir. Les œuvres sont plus allusives que sulfureuses. Des cheveux synthétiques et du velours dans l’installation ensorcelée de Chloé Viton, des vêtements et chaussures soufrés de Jean-Michel Othoniel, des bulles en verre soufflé de Sofia Lautrec, une calligraphie au henné de Marion Mounic, et nous voici embarqués pour un univers de secrets chuchotés dans la moiteur des alcôves, des mystères et de portes ouvertes sur l’imaginaire. En témoigne la BB/Camille perçue par Sylvain Fraysse revisitant Godard et les blasons du corps marotiques. On saura sans doute alors pourquoi le Soleil est dit triste…. Les œuvres de l’artiste d’origine pakistanaise, Huma Bhabha recourent immanquablement à la figure même si l’on a du mal, et c’est la particularité de son propos, à identifier leur origine et leur sexe tant elles visent l’universalité. D’un côté, elles rejoignent un certain primitivisme, on pense à des totems, ou à des divinités hiératiques ; de l’autre, on considère la diversité des matériaux utilisés, une manière tout à fait actuelle de les combiner, l’obsession si contemporaine de l’hybridité et l’on se rend compte que cette artiste, adoptée par les États-Unis, est une pionnière en son genre. Au MO.CO., une cinquantaine d’œuvres de toutes sortes nous initieront à cette esthétique qui peut paraître grotesque, voire brute, en tout cas figurative. Chacun y trouvera son compte car elle brasse l’histoire de l’art statuaire et pictural. De l’Antiquité, et bien avant, à Rauschenberg, et sans doute au-delà, quand on connaît la fascination de l’artiste pour les romans et le cinéma de science-fiction. Une humanité souvent inachevée, comme si nous n’étions pas encore au monde, qui semble figée et masquée, ou du moins parée pour une cérémonie effrayante, dont le mystère échappe et fascine à la fois. Tél. 04 99 58 28 00. moco.art

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Enna Chaton, La Panacée

Montpellier, Hérault

Donatien Aubert, Grenier à Sel

Avignon, Vaucluse

MO.CO. • Du 18 novembre au 28 janvier

Jusqu’au 22 décembre

En ce lieu, remodelé par J.M. Wilmotte, proche des remparts et du fameux pont d’Avignon, les expositions s’avèrent immersives, insolites et souvent prospectives. Celle de cet automne, rendant hommage au naturaliste JeanHenri Fabre, ne dérogera guère à la règle. Des herbiers traditionnels, ou cinématographiques, un atlas racinaire, des photos de végétaux ciselés comme des sculptures, un film d’anthologie sur le Miracle de fleurs… sont confrontés aux œuvres inventives et spectaculaires de nos artistes contemporains. Trois axes ont été retenus : Célébrer (les plantes), Conserver (c’est entre autres le rôle des herbiers, traditionnels ou numériques, et parmi ceux-ci celui d’aurece vettier, lequel convoque l’I.A. pour aligner ses feuilles inédites peintes sur toile) et Recréer (ce n’est pas pour rien qu’une sculpture 3D de Donatien Aubert se nomme Disparues). En ces temps où les questions liées au maintien de la biodiversité préoccupent les consciences les plus averties, les artistes apportent leurs contributions esthétiques, souvent plus efficaces que les slogans actions iconoclastes parce qu’elles touchent à ce qui donne sens à la vie : la beauté, l’harmonie universelle du monde, l’organisation miraculeuse qui préside au vivant. Huit ont donc été conviés, à grand renfort de réalité virtuelle, de sculpture interactive ou de dispositif sonore. Miguel Chevalier sait l’art de manier les algorithmes et de maîtriser la machine de manière à nous plonger dans un monde merveilleux, métamorphique, impressionnant de gigantisme et de capacité à se renouveler, dont nous avons grand besoin en ces périodes d’angoisses et de doutes accentués par les médias. Sa vidéo « s’expanse » tel un univers naturel recombiné à l’infini. Les pièces de bois collectées dans diverses forêts de France puis remodelées par Benjamin Just et posées sur le sol reprennent vie au rythme de pulsations concentriques, telles des entités vivantes, ou des pages que l’on effeuille, tandis qu’un écran, qui leur est connecté, rend sensible les progrès de la déforestation. La réalité virtuelle, avec casque et manettes, selon Jérémy Griffaud, dans son Origine des Choses, dépeint une nature soumise aux innovations perverses de l’homme et contrainte à se révolter, dans un monde pictural voué à clamer la nécessité d’une réaction urgente. Si les amateurs d’art trouveront de quoi s’étonner des prouesses techniques qui viennent régulièrement enrichir nos valeurs et certitudes esthétiques, le grand public, et les enfants, seront émerveillés et on l’espère touchés. Notamment par la série des Floralia de Sabrina Ratté qui nous fait assister en images à la recréation ex nihilo de plantes du futur, alors disparues et conservées dans des archives virtuelles. On peut les percevoir sous toutes leurs facettes, les décomposer, les pénétrer plus intimement dans un climat propice, sonore et sous-marin. Les œuvres ne sont pourtant pas toutes monumentales. Dès l’entrée, Laurent Pernot leur attribue une dimension picturale en congelant plus ou moins ironiquement des fleurs censées témoigner de l’éternel amour. Thierry Cohen fait confiance à la photo pour nous rappeler le rôle des arbres et forêts célestes dans le captage naturel du arbone. L’herbier spatial, sur couverture de survie, de Valère Costes, anticipe sur nos nourritures à venir. Fabrice Hyber évoque, en vidéo, la vallée où il sema jadis des milliers de graines avec son père, sauvant ainsi un territoire du désastre, y trouvant la source de son fameux vert. L’avenir est fait aussi d’espoir, sous l’impulsion des artistes. C’est ainsi que s’interprètent, au-delà inquiétudes légitimes sur la nuisance humaine, les Chrysalides de Donatien Aubert, extraites de ses Jardins cybernétiques, sensibles à l’approche humaine et donc interactives. Et l’on conçoit pourquoi Betty Bui met l’accent sur l’importance de la Respiration végétale. La nature est vivante et pas seulement faite pour le plaisir esthétique de nos yeux gavés. Ce que disent les plantes doit bruiter jusqu’à nos oreilles d’individus sur-occupés. On peut le dire avec violence dans les rues. On peut aussi écouter les artistes, leur sensibilité et leur intuition. Ça se passe au Grenier à Sel. Un lieu magique. Tél. 04 32 74 05 31. legrenierasel-avignon.fr

Par BTN


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ARTS PLASTIQUES

Anne-Marie Schneider | Naomi Maury |Aurélie Piau MRAC

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Film Ghost member

Sérignan, Hérault

Jusqu’au 10 mars

L’automne se décline au féminin, au Mrac, grâce à la présence de trois artistes : Anne-Marie Schneider, l’ainée, née dans les années 60, reconnue sur le plan institutionnel et national ; la deuxième, Naomi Maury (Mécènes du Sud, Abattoirs, Sète…) , née il y a un peu plus de trente ans, en notre région, bien partie pour une carrière honorable ; la troisième, enfant des seventies et du Nord, qui a choisi Montpellier comme ville d’adoption et commence à faire parler d’elle (Le Vigan, N°5, Aldebaran…). Si ces trois artistes se distinguent par la singularité de leur démarche, on ne saurait cependant nier quelques points communs : l’emploi obsessionnel du dessin non conventionnel, une fascination pour l’hybridité, un refus de demeurer indifférent(es) aux drames humains qui caractérisent notre époque et notre système économico-politique. Anne-Marie Schneider, en retrait du monde, recourt à la feuille de papier pour y inscrire des notes au quotidien, en fonction de l’actualité télévisuelle ou de ses pérégrinations urbaines. C’est sa manière à elle de rejoindre le monde. Elle conçoit l’exposition telle une déambulation géante dans son univers intime et confidentiel composé d’archipels graphiques disposés par thèmes plus ou moins imposants. Naomi Maury s’en sert plutôt comme travaux préparatoires à ses surprenantes installations ou sculptures dynamiques et organiques. Les dessins deviennent les contrepoints muraux de problématiques qui se jouent dans l’espace, la dimension colorée en plus. Aurélie Piau, dans le cabinet d’art graphique, adopte une attitude résolument offensive afin de traiter, du point de vue de sa modeste activité, des causes honorables qui l’indignent ou la travaillent. Le dessin, rehaussé et comme sciemment inachevé, lui va comme un gant mais aussi le recours ironique à la céramique. Pour le second point, Anne-Marie Schneider propose des séries davantage tournées vers le mystérieux que vers la réalité brute et qui font appel à l’imaginaire ou à l’onirique, lequel ne s’embarrasse guère des clivages rationnels, et pratique ce que Freud appelait condensation, et les poètes métaphore. On est alors proche de l’étrangeté célébrée par les surréalistes mais en plus spontané, du moins dans la facture. Naomi Maury développe, dans l’espace, de drôles d’associations de matériaux et d’espèces, qu’il s’agisse de l’humain couplé à la plante, à la machine ou à l’animal, ou de la nature combinée à l’industriel. Ses ensembles immersifs donnent une impression de fragilité liée à leur temporalité relative, ce qui ne l’empêche pas de chercher des références du côté de l’Antiquité romaine, et des premières femmes gladiateur(es). Mais aussi du côté de l’univers d’anticipation ayant donné naissance aux cyborgs, aux vertus supposées des prothèses, et à la redéfinition probable et imminente de l’humain en général. Par son geste artistique qui l’aide à supporter les injustices de tous ordres, Aurélie Piau intègre et accueille l’autre. Les formes hybrides lui permettent de préférer l’addition à l’exclusion. Elle mêle ses thèmes de prédilection, les pieds de biche, les poulets, les images du présentateur vedette Roger Gicquel (« La France a peur… »)… à des éléments venus des traditions africaines ou des mythologies latino-américaines. C’est déjà le troisième point, qui caractérise une partie non négligeable de la production contemporaine en France et dans les pays émergents : l’artiste, au féminin, ne conçoit plus l’art comme dégagé du réel. Au contraire, il/elle contribue à dénoncer les injustices imposées aux plus faibles, victimes et dominés, mais l’exprime avec sa sensibilité qui recourt à des formes, des matériaux, un langage codé, celui de l’art avec lequel elle prend des libertés. Aurélie Piau, non sans humour, dénonce les experts plus ou moins vendus, les complicités liées au maintien du pouvoir au pouvoir justement. Elle se sert de l’enfance comme d’un critère de pureté que l’art tend à maintenir le plus intact possible. Chez Anne-Marie Schneider, et son amour du trait enrichi de couleurs au fil du temps, on ressent une impression de solitude physique, d’impossibilité pour le corps de s’épanouir, le format de la feuille l’en empêche, de maltraitance corporelle également, de la part des machines inventées par l’homme et qui finissent par l’aliéner. Le monde ne tourne pas comme il le faudrait et l’artiste rend compte de ce mal-être qui vaut comme une accusation. Les recherches filmiques de conciliations intergénérationnelles de Naomi Maury, ou son exploration des contraires (Naturel des coraux ou du bois mêlé à l’artifice du cuivre ou du plastique) critique en creux le manque de fluidité et de légèreté dans les rapports humains ou entre l’humain et le non-humain. De même, les matériaux sont souples, jamais réguliers. Des murs, des vitrines, des objets, des installations, des films aussi, de quoi s’immerger dans trois univers singuliers, de générations différentes, mais qui quelque part se complètent ou se répondent. Tél. 04 67 17 88 95. mrac.laregion.fr

Christian Astor A+ART

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Astor, Art + Art

Montpellier, Hérault

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Jusqu’au 17 novembre

Grâce aux bons soins du peintre Pierre Bendine-Boucar, cette agence vouée à l’architecture inventive, située aux confins de la ville, près du Mas de Lafeuillade, est devenu un des lieux incontournables du paysage artistique montpelliérain. Parce qu’il accorde une place prépondérante, dans ses tableaux, à la construction et à l’espace, l’artiste invité en ce début d’automne s’inscrit tout naturellement dans ces locaux. Les formats que propose Astor dans sa série Le temps scellé sont imposants, car l’homme est capable de se dépasser lui-même. Chacun peut y projeter son propre imaginaire. Christian Astor recourt donc à une sorte de prosodie ou si l’on préfère, à un espace structuré, à l’instar d’un poète qui canalise le flux verbal que son inspiration lui soumet. Le peintre, en effet, s’efforce de rendre concrète, voire lisible dans la matière l’énergie qui le travaille et le pousse à l’action, une énergie primaire ou comme il le dit lui-même fossile. Cette dernière s’inscrit dans l’espace que le peintre maîtrise mais prend sa source bien au-delà. On peut même dire que le peintre ne saisit que quelques fragments du cosmos dont il fait partie et qu’il tente de circonscrire. C’est ce qu’il nomme Le temps scellé car ce que nous percevons sur la toile est le résultat de divers moments mais suspendus. La peinture a la propriété de proposer de nouveaux espaces. Astor les démultiplie sur ses grandes toiles car il ne saurait les limiter à la symbolique de la fenêtre ouverte sur le paysage. D’où cette compartimentation qui fait, dans ses grandes réalisations, qualifions-les de surhumaines, sa spécificité. Par là, il rejoint la démarche des architectes : il ne se limite pas au mur qui entoure la fenêtre, mais multiplie les espaces et les cloisonne. Les tableaux d’Astor ont donc toute leur place dans cette agence. À y regarder de plus près, car le regard est fondamental pour aborder cette œuvre qui s’est qualifiée naguère d’Errance colorée, on remarquera que l’artiste use tout autant d’une abstraction gestuelle, par et dans l’investigation de la matière, que dans des références figurales, non perspectivistes. Je pense à sa façon de ressusciter, sur les côtés, au premier plan, dirons-nous, sa série de poires inlassablement répétées. À cette dualité abstraction/figure s’en ajoute une autre Cosmique/ réel ou si l’on préfère Inconnu/référencé. C’est à l’exploration d’un univers intime, d’un monde à la mesure de l’artiste, que nous convie Astor, sachant que l’homme est lui-même traversé par cet infini dont le Temps lui permet l’expérience. On sait que l’espace et le temps sont faits pour s’entendre. C’est ce qui justifie dans le tableau l’inscription du temps dans les espaces. De diverses captations du temps dans la matière, mise en espace. C’est en ce sens que l’on peut parler de temps scellé. Mais ce sceau ou cette fermeture est ouverte à toutes les interprétations, à tous les imaginaires, un peu comme en architecture : l’architecte ne choisit pas forcément ses habitants. Nous sommes les habitants temporaires des tableaux définitifs scellés par Astor, l’un des rares à bénéficier d’une expo perso dans ces lieux, plutôt voués aux propositions collectives. Bonne pioche, donc, pour A+Art. Bendine a encore eu le nez creux. e aplusart34 Par BTN


CRAC

FONDATION GGL, HÔTEL RICHER DE BELLEVAL

Jusqu’au 7 janvier

Ceux qui n’ont pas encore visité cette exposition estivale, sans doute la plus originale de la saison, ont jusqu’à la fin de l’année pour se rattraper. Elle a pour beau titre, Silver, à l’instar du film qui rend hommage aux jouteurs en chaussettes blanches et aux nombreux canaux caractérisant l’île sétoise prise entre deux eaux. Dès l’entrée, Katinka Bock donne le ton et, durant six salles avant l’étage, nous naviguons de surprise en surprise, qu’il s’agisse d’œuvres suspendues (un curieux poisson volant en bronze et alu, en forme de cuiller, face à une toile ouverte sur l’horizon ; des nuages d’écorces moulées), d’objets sculpturaux inattendus tel ce mât-métronome en chêne qui s’élève jusqu’à six mètres, de photographies intimistes au mur (nuques familiales, genoux blessés, citron solaire), ou encore, plus loin, d’un simple fil de coton qui court le long des murs et renvoie aux différentes conceptions du mètre/maître-étalon… Nous traversons un univers domestique (louche, peigne, balai, aspirateur, le couteau en clin d’œil à Valentine Schlegel…), ou liés au corps vulnérable (écu, casque, armure en céramique, savon). En la salle 3, sont juxtaposées au sol des dizaines de briques nuancées, aux dimensions pédestres ou manuelles, au centre desquelles, telle une île sur l’immensité de la mer, émerge un radiateur en bronze, surplombé d’un objet protecteur. À interpréter librement. Une cuiller géante y traverse en outre le mur telle une double gargouille incertaine. Des horizontales de céramique ou d’alu rappellent en permanence la mer extérieure, aux reflets d’argent, et la ville-hôtesse… Beaucoup de matière(s) à interrogations, et parfois au sourire, offerte par cette artiste allemande, adoptée par la France, et qui allie la sobriété des matériaux divers (céramique, métaux, bois et hybridations diverses…) à une occupation surprenante du lieu, parfaitement maîtrisée. (Texte intégral publié dans le n°août-septembre 2023). Tél. 04 67 74 94 37. crac.laregion.fr

Montpellier, Hérault

©Thierry et The Beatles

Crac 2023 Katinka Bock

Sète, Hérault

Marlène Mocquet

Du 27 octobre au 27 avril

Jolie surprise que nous fait, une fois encore, la Fondation GGL en invitant dans son espace artistique de la Canourgue, en cœur ancien de ville, l’un(e) des artistes inscrites à présent dans le patrimoine montpelliérain : Marlène Mocquet. Son œuvre pérenne, Longue-vue, demeure en effet visible pour qui lève les yeux dès l’escalier d’apparat de l’ancienne mairie devenue hôtel et restaurant de prestige. Cette exposition est l’occasion de découvrir plus profondément cette artiste qui s’est fait un nom grâce à ses peintures originales, complexes et énigmatiques, très proches à la fois du Jardin des Délices et de l’univers, onirique, de l’enfance mais aussi pour ses céramiques, ses sculptures, ses installations. On retrouvera un peu de tout cela dans cette sélection qui a pour titre Différent Parfois, Libre toujours. Marlène Mocquet s’est inspirée des bustes à caractère antique présents dans le bâtiment pour modeler, dans le grès émaillé et la dorure requise, les artisans de la Fondation qui auront contribué à la rénovation du prestigieux bâtiment. Hommage fraternel est dès lors rendu à ces personnes actives, plus obscures que les artistes, qui donnent leur vie pour la cause de l’art mais sont souvent oubliées par le grand essorage de l’histoire. Ils auront ainsi leur temps de gloire, qu’après tout un achat en institution pourrait pérenniser, tout en rappelant la fragilité des choses humaines, thème traditionnel s’il en est, dans les vanités notamment. Ils sont représentés, plutôt joyeux, accompagnés de leurs attributs emblématiques : la chouette du chai, les Beatles… Marlène Mocquet fait également référence au restaurant tout proche en concevant un Banquet imaginaire, en trois dimensions, et que l’on peut dire immersif, à déguster avec le corps et les yeux. Enfin, on pourra découvrir son univers, reconnaissable entre mille, dans ses peintures généreuses, qui ne lésinent pas sur la diversité des créatures hybrides, comme si la peinture réactivait sans cesse la genèse d’un nouveau monde, assorti d’un éternel enchantement des yeux. Mais d’une inquiétante étrangeté, qui le rend profond tel le mystère. fondation-ggl.com

ARTS PLASTIQUES

Katinka Bock

Aurore Murcia

ABBAYE DE FONTFROIDE Aude

Jusqu’au 19 novembre Se mesurer, jeune artiste issue des Beaux-Arts de Montpellier, à un monument historique d’une telle ampleur ne coulait pas de source. Aurore Murcia a pourtant géré la difficulté avec la sobriété qui sied à la vie monastique tout en se référant au Génie du lieu, lequel précisément convoque le thème de l’eau décelable en son nom de Fontfroide. Elle a donc, dans le cloitre, l’abbatiale et la salle capitulaire, installé des formes circulaires emplies d’eau, renvoyant aux oculis et à la rosace qui s’y réfléchit. L’une d’entre elles illustre clairement le titre de l’intervention : À la source, la lumière. L’élément est ainsi rappelé à notre mémoire, lui qui commence à tant manquer en notre région. Les animaux ne se privent guère d’en profiter. Ils peuplent chacune des deux vidéos, l’une consacrée aux chauves-souris hantant les lieux jadis occupés par la communauté cistercienne, l’autre à toute une faune aviaire ou aquatique, à des insectes ou aux végétaux, dans une observation patiente de l’environnement et de la biodiversité En attendant la pluie, Chapelle des morts (sous les vitraux de Kim En Joong). Enfin Aurore Murcia propose des photos prises en cours de résidence, où l’architecture fait bon ménage avec la végétation et, bien sûr, la lumière. Elles soulignent discrètement le mutisme des pierres et la spiritualité quelque peu dissipée… Qu’une telle intervention, limpide, re-suscite. Tél. 04 68 45 11 08. fontfroide.com Par BTN

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ARTS PLASTIQUES

ET POUR QUELQUES

expos de plus !

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JP Loubat

Chaque saison a son lot de mauvaises nouvelles dès lors qu’il s’agit de disparitions. Celle de Patrick Saytour nous touche d’autant plus qu’il habitait depuis fort longtemps notre région : à Aubais, où il exposa l’année dernière (cf. L’art-vues juin et août), avec la complicité de son ami Claude Viallat (à l’honneur dans ce numéro). Région en laquelle il a d’ailleurs enseigné, aux Beaux-arts de Nîmes et de Montpellier. Nous suivions avec intérêt sa carrière depuis plusieurs décennies et il est sans doute le moins bien connu des grands noms de Supports-Surfaces, de sorte qu’il mériterait une rétrospective de grande ampleur. Dans les années 70, il prête son attention à la trace du support sur la surface par le biais des plis. Très attentif aux matériaux le plus souvent dédaignés, il s’adonnait à de curieux assemblages soit muraux, soit en volume qui accordaient une place prépondérante à la forme tout en interrogeant la notion de mauvais goût. Son intérêt pour le spectaculaire lui vient de sa formation théâtrale. S’il fallait retenir quelques œuvres majeures, je citerais ses brûlages répétitifs de toile cirée dans les années 70, ses tapis orientaux chamarrés et décalés, des années 80, ses Trophées en carton et contreplaqué, ses cerceaux enserrant des filets et autres objets inattendus, ses paysages, chinés, sous-verre dépoli… Patrick Saytour n’hésitait pas à revenir sur des œuvres passées et à les réinterpréter à la lumière du temps écoulé. Il va bien sûr beaucoup manquer… Bon nombre d’amis – et d’hommages émouvants - lors de ses obsèques. Qui ne demandent qu’à honorer sa mémoire et faire vivre son œuvre… La galerielibrairie Pannetier, qui l’exposait régulièrement, et tout dernièrement encore, continuera de présenter ses œuvres, dans son espace nîmois. Autre disparition, celle de la fondatrice du Lait d’Albi, et de Cimaises et portiques, Jackie Ruth-Meyer : on ne compte plus le nombre d’expositions qu’elle a rendues possibles, en 35 ans, dans cette ville qui l’a très vite adoptée et où elle militait pour les droits de la femme. Les moulins albigeois en particulier ont permis à la ville tarnaise de se faire connaître en Europe pour la qualité et l’ampleur de ses projets artistiques menés à bien. De Buren à des vidéos de stature internationale en passant par Michel Blazy, Yayoï Kusama, Claude Lévêque alors en état de grâce, Claudio Parmigianni, le sculpteur Skoda, Jeanne Susplugas, des dizaines d’autres. La vie continue, et Le Lait donc, après la retraite de sa créatrice, dont elle n’aura pas beaucoup profité.

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DANS L’HÉRAULT Commençons par saluer un retour au premier plan. Du côté de Béziers, à la Galerie Tokonoma, on re-découvrira du 18 octobre au 4 novembre, avec surprise, les nouvelles toiles de l’ex-nîmoise Dorothée Clauss(1), que l’on a pu voir récemment chez Clémence Boisanté. Axée à l’origine sur la cause animale d’un côté, sur la souffrance humaine de l’autre, Dorothée Clauss demeure fidèle à son époustouflante maîtrise du dessin, qu’elle conjugue à présent avec la technique ancienne des grands portraitistes. Les visages, voire les corps des modèles, qu’elle décline sur toile ou sur bois, sont choisis parmi les êtres de chair qui font partie de son cercle intime. De ses êtres chers si l’on préfère, ceux que l’on a le temps d’observer de plus près, que leurs singularités fascinent. Ils sont déréalisés, abstraits du monde qui les entoure, afin de mieux trouver leur place dans l’univers pictural, après un voyage dans l’espace et le Temps de l’art. Les visages retrouvent alors une chair, une carnation, d’un autre ordre, dans la matière picturale et colorée qui détermine leur nouvelle apparence, une chair sans doute plus pérenne que l’ancienne, dite périssable. Dé-contextualisées, les physionomies se voient dès lors insérées dans une pénombre improbable. Un peu comme dans le procédé alchimique ou même dans la révélation photographique qui préside à l’apparition de l’image. Elles sont ainsi re-figurées selon la tradition du genre, en des pauses académiques, d’une autre dimension. Ne nous y bernons pas toutefois : quelques coups de pinceaux rebelles - et modernes démasquent la pieuse référence au passé. En fait, Dorothée Clauss dépouille ses sujets de ce fond figural qui les ancrerait dans une histoire, une anecdote, en recourant au Clair Obscur, si cher au Caravage et autres La Tour ou Le Nain. Les figures acquièrent ainsi de ce mystère qui caractérise chaque individu, sans doute parce que le peintre y projette ses sentiments. En ce sens, on peut parler d’hybridité. L’apparence des uns, les modèles, se mêle au contenu, le monde intérieur, de l’autre : l’artiste, sa mélancolie, son mal-être, son angoisse existentielle dont certaines attitudes, contorsions et occultations voire dissimulations (le visage caché par des objets), donnent une idée. Les couleurs sourdes, l’atmosphère que l’artiste parvient à créer, intimiste au demeurant, les valeurs contrastées, concourent à cette expression. C’est au fond la dualité humaine : claire en apparence, obscure en réalité, et le plus souvent les deux en même temps, qui la captive. La lumière est mise en évidence, et la manière dont la peau et la chair réagissent par rapport à elle. Dans ce qu’elle a de fugitif comme dans ce qu’elle a de pérenne, quand elle tend à s’estomper et efface les objets, nous plongeant dans l’inquiétante étrangeté des ténèbres. Or Inquiéter, au-delà du savoir-faire, ça, Dorothée Clauss a toujours su le faire. On s’en apercevra avec ses natures en feu, tempêtes et autres paysages mais ceci est une autre 3 histoire...

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L’exposition automnale de l’ukrainienne Maryna Dzerkalnaya(3), en la MaisonGalerie-Borromée, quartier des Aubes, à Montpellier, dans un contexte tragique, instille un peu d’espérance. Éloignée de son pays natal, l’artiste exilée entend peindre pour renouer avec la vie, qui malgré tout continue. L’un de ses thèmes de prédilection est l’univers et ses galaxies, manière de prendre du recul avec nos conditions trop humaines. Les formats modestes donnent l’impression de nous en rapprocher jusqu’à portée de main, à l’instar d’une prise de recul et de relativisation du monde sensible. Et justement parce qu’il est sensible et à portée de main, Maryna Dzerkalnaya ne se contente pas de couvrir la toile de couleurs à l’acrylique. Elle introduit toutes sortes de substances qui donnent du relief au tableau, un peu de cette matérialité que le voyage dans l’espace-temps pourrait leur faire perdre. Elle entend s’abstraire du réel mais il suffit de regarder ses toiles intitulées Calme, Pluie acide, Océan ou Grand bleu pour se rendre compte combien l’idée de paysage la hante, même dépouillé, en particulier de présence humaine. Certes ce monde est avant tout intérieur, ainsi que le prouvent des tableaux comme Esprit ou Sentiment. Il n’empêche qu’il sert de trait d’union avec les autres et le réel. Il est espace de transition, un au-delà entre la réalité quittée, dont ne nous parvient que le Lointain reflet (titre de l’expo et nom de l’artiste). Cela suppose l’espoir d’une réconciliation avec ce monde plein de fureur et de bruit. Telle est la vocation ou la mission de l’art et plus concrètement la peinture. Lui succèdera, en novembre, Sylvie Mir(4), qui vit à Fabrègues, dans l’Hérault. Pas facile de parler de cette production minimaliste et abstraite (mais un trait ou un tracé n’est-il pas concret en tant que tel ?) qui s’appuie sur une conception fragmentaire de la peinture, un découpage en strophes, une respiration. Cette fragmentation justifie le titre Peintures posées décomposées. Sylvie Mir aime associer des petits tableaux par diptyques ou triptyques. Au Point-LigneSurface, qui définissait la modernité en peinture début de XXe, elle substitue une autre triade qui résume l’histoire de la peinture contemporaine non figurative : toile brute encollée (pour rappeler le caractère réceptif et donc sensible comme en photo de la toile), dépôt de gesso blanc (comme une page blanche qui s’ouvre à tous les possibles dans une action picturale radicale), tracé aérosol (apparition du geste libre et scriptural, associant le dripping aux actuels tags urbains). Une autre triade vient à l’esprit : œil, griffe et fenêtre. Informalité, geste et apparition des angles et donc de la géométrie qui redouble le cadre et détermine la surface. Le premier sollicite le visuel, le second le toucher, la dernière à la fois le corps et la symbolique picturale, l’affirmation du tableau comme espace à peindre. Sylvie Mir procède par rapprochement

et superposition, quasiment par collage, sur la même toile, de temporalités picturales disposées dans l’espace et rendues sensibles par la matière. Ses toiles ne brillent ainsi pas par la recherche de prouesse technique ou le savoirfaire tonitruant. L’artiste s’est fabriquée au fil des ans un dictionnaire à son usage, pour parler comme Montaigne, un ABC qui ne cherche ni à éblouir ni même à séduire. En revanche il favorise une grande variété de permutations et permet de la sorte des lectures différentes. Sa peinture donne à réfléchir, à éprouver, à souffler un peu dans ce monde sursaturé d’informations et de complexités de tous ordres. Cette rigueur, cette application et au fond cette modestie caractérise ses toiles. À les parcourir du regard qui nécessairement sur le tableau circule (comme l’artiste circule parmi ses toiles avant de les redresser sur le mur), on finit par se rincer l’œil de toutes les scories le détournant de la simplicité foncière des choses de la vie.

ARTS PLASTIQUES

Du côté de Sète, la Pop Galerie réussit un brillant coup de force en présentant du 27 octobre au 25 novembre, l’une des indéniables surprises dans la série Immortelle du MO.CO. : Christine Guinamand(2). Très à l’aise dans le grand format, lequel immerge ou submerge le spectateur, elle privilégie le tableau qu’elle aime à recouvrir totalement comme pour y déverser un trop plein d’énergie, d’angoisses et de références personnelles. Façon de rappeler que les capacités physiques et mentales dépassent sa finitude apparente. Elle y déploie une offrande lyrique de couleurs et y mêle les éléments figuratifs aisément reconnaissables, et qui lui viennent de cette Nature dont elle est si proche (originaire de Haute-Loire dans le milieu rural), et des gestes plus abstraits qui ne dépareillent pas avec l’ensemble. Mais il ne s’agit pas d’une Nature idyllique. Le paradis est perdu comme l’enfance, que la pratique artistique permet pourtant, par fragments, de retrouver. Les œuvres de Christine Guinamand peuvent paraître chaotique mais c’est parce que, tout comme dans un rêve, ou une vision primitive, voire enfantine, les figures et espaces qui la composent sont rendues compossibles sur le même plan. On n’est pas dans une vision perspectiviste et impeccablement dessinée, mais dans une proposition d’ensemble qui force l’intérêt par sa force dynamique laquelle correspond bien à l’esprit de notre temps qui a du mal à réfréner les conséquences de ses actes. Toutefois ne nous y bernons pas : l’huile réclame du temps et l’impression de spontanéité qui semble régir l’ordonnancement complexe des toiles fonctionne en trompe l’œil. Le regard se perd dans cet ensemble très riche un peu comme nous nous perdons dans la complexité du moindre phénomène, d’où l’individu tend à être exclu. Un monde qui n’est déjà plus le nôtre, titre l’expo.

On avait découvert les panneaux publicitaires ou enseignes lumineuses de la coréenne Mona Young-Eun Kim, galerie Al/ma à Montpellier(5), où se posait et solutionnait la question des traductions immédiates des langages en pays hôte pour de nouveaux résidents. Elle revient, jusqu’à la fin octobre, pour dénoncer une aberration écologique : la menace que font peser les matières plastiques, sur la planète et sur le devenir de l’homo sapiens actuel. L’exposition est composée de sculptures/objets de résine incluant le produit nocif. Il s’agit d’organes, à échelle naturelle, censés être phagocytés ou contaminés, posés sur des tables lumineuses de radiologistes ce qui renforce leur 5 caractère médical voire anatomique. L’artiste inscrit son inquiétude dans un récit dystopique inspiré de la mauvaise gestion des déchets de ce produit artificiel surconsommé. Dans le même ordre d’idée, des vitraux sont conçus à partir de molécules de PVC, P.E.T, et polystyrène. Répulsion certes mais aussi fascination car les réalisations sont esthétiquement belles, et avant tout prévention. Agnès Fornells lui succèdera de fin octobre à début décembre. On connaît son travail de céramique appliquée à des objets du quotidien combinés à des images de la réalité mexicaine, plus particulièrement au féminin. Un travail sur l’objet dans l’espace et la manière dont nos sens nous trompent. La confrontation également à d’autres visions du monde. Chez Al/ma seront convoqués des objets, toujours en céramique, à échelle 1, et incluant la couleur d’origine, relatifs au quotidien de l’artiste. Au sol, dans l’espace, à partir du mur… Il peut s’agir de toutes sortes de chaussures comme des outils présents dans l’atelier. Tout ce qui fait son monde à la fois artistique, pratique et féminin même si on les associe au masculin (tournevis, règle…) : des objets reproduits et singularisés par leur choix même, privés de leur fonction pour devenir sujets de contemplation. Accompagnés, sur les murs, de dessins au cyanotype, procédé archaïque de reproduction et qui, évidemment, ne s’est pas banalisé comme la photo. Réhabilité donc. Au Bleu, d’un temps révolu, qui ne demande qu’à reprendre du service.

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ARTS PLASTIQUES

Toujours à Montpellier, N°5 Galerie, revient sur l’érotisme avec un choix de 26 artistes et la seconde édition de No prohibida, pour un public comme on dit averti, pour qui rien de ce qui est humain ne doit nous être étranger. Il s’agit moins de susciter le désir que de témoigner en images, ou par le biais des matériaux, des différentes manières de le susciter : avec la langue pour AE, sur peaux tendues pour Julie Dalmon, sur papier brûlé pour Mme S (tous 3 présents lors de la première édition) ou en recourant au latex pour MarieCharlotte Nouza, au sac après minuit pour Atty Bax, à la broderie coquine chez Yasmine Blum, à la sculpture suggestive et molle pour Dominique Lonchampt, au collage légendé et drôle chez Dominique Nicolas, tandis que Gilles Griffaut griffonne de drôles de dessins… Laure Boin revient dans ses dessins sur le côté sombre de l’innocence, Peter Lokos martyrise un corps souffrant, Nathalie Sapin photographie l’ambiguïté sexuelle sur fond d’affirmation d’une identité, Olivier Rebufa pose aux côtés de la canonique Barbie, Tamina Beausoleil revient sur notre animalité caudale, Catherine Reigert sur l’érotisme ancestral en associant peinture et cliché, Celine Achourt sur l’inquiétante étrangeté de la bonne vieille fessée pour adultes consentants, Vincent Puren(6) sur les débuts d’histoires d’amours fanées… Il y en a un peu pour tous les goûts toutes les couleurs, dans des formats des plus intimes, on s’en doute.

DANS LE LOT Pendant ce temps, la MAGCP de Cajarc ne demeure point inactive. L’artiste présenté jusqu’au 26 novembre, Mathis Collins(8), se singularise par son refus de se subordonner au soutien étatique, et par sa volonté de s’appuyer sur des formes ancestrales d’expression, qu’il s’agisse des spectacles de rue, de l’univers forain ou, dans le domaine des arts plastiques, de la sculpture en panneaux sur bois polychrome. En témoigne sa conception et réalisation d’une sorte d’orgue de Barbarie, assorti d’éléments enfantins, avec son carton imprimé et sa musique primaire, qui a pourtant éduqué l’oreille de milliers de nos ascendants. On comprendra que l’apprenti compositeur, Mathis Collins se veuille un fervent défenseur de la culture populaire, mais c’est pour lui restituer ses lettres de noblesse, la faire entrer au royaume des élites et élus, sans se priver des vertus de l’autodérision et du grotesque. Il joue, en effet, à la fois le rôle du gendarme et celui du saltimbanque et sans doute rappelle-t-il ainsi la dualité des artistes, irrévérencieux d’un côté et contraints de se conformer aux règles sociales en vigueur de l’autre. Le souffle continu, c’est certes celui de l’orgue, analogue à la voix humaine : c’est surtout celui de l’énergie subversive qui anime les artistes, cette énergie qui les fait se battre pour la fraternité et redéfinir au fil du temps, grâce à l’art, l’éternel humain.

DANS LE GARD

Dernière minute : La galerie-vitrine nîmoise 4, Barbier, nous prévient qu’après la réflexion plastique à partir de Soleil Vert, film culte de SF dans les années 70, proposée par Grégoire Fabre, lequel ne cache pas son inquiétude sur l’avenir de notre humanité, c’est Pascal Fancony(9) qui, dans un tout autre genre, occupera les lieux à partir du 8-11, de façon plus métaphysique et contemplative avec ses toiles hautes en couleurs. Une expérience sensorielle par le biais de tableaux ou d’installations, où le jaune, le rouge et le bleu, combinés ou superposés, n’en finissent plus d’enrichir notre phénoménologie de la perception. Le caractère intime du lieu devrait nous les rendre plus proches encore, plus aptes à la découverte. Ensuite, un peu avant Noël et pour traverser la nouvelle année, de nombreux artistes seront conviés à réaliser Carrément, chacun une œuvre au carré, selon des consignes bien définies, dans des petits formats. Comme tous les ans, des peintures et objets, des dessins et volumes. Toujours des surprises et toujours des petits bonheurs, à regarder et à acquérir.

À Nîmes, dans l’ancien couvent des Ursulines, le restaurant Flan Coco, près de la Maison Carrée, accroche, jusqu’à Noël et ses cadeaux, les œuvres de Jean-Louis Beaudonnet(7), ancien enseignant aux Beaux-arts de Montpellier. Après une période surréaliste, une relecture des grands peintres renaissants, l’exploration du thème de la porte, puis des arbres et de grands paysages dépourvus de présence humaine, Beaudonnet s’est polarisé sur une des formes géométriques de l’absolu mis 8 à portée de main, le cercle qui finit par se décupler en planètes ou boules, suivies en satellite pas leur ombre portée. La sphère, à la fois figure hautement culturelle d’unité mais également naturelle puisqu’on la trouve en l’espace comme en la nature maniée par certains animaux. Même s’il arrive qu’il en pose seule une dans l’espace du tableau, voire qu’elle pénètre le paysage imaginaire, afin d’affirmer le plan, Beaudonnet privilégie plutôt les séries de même taille, disons en constellations, ces jeux implicites de mathématiques spatiales. Elles ferment le tableau puisqu’elles apparaissent au dernier moment, comme pour le clôturer avant le redressement mural, mais l’ouvrent également puisqu’elles prêtent dès lors à toutes les interprétations en fonction du milieu, du fond sur lequel le peintre les dépose, les dispose, et les fait flotter. Cet arrière-plan peut tout aussi bien passer pour abstrait que pour un paysage aérien, tantôt de nature géographique, tantôt visiblement inspiré de paysages lunaires. Les couleurs sont alors sourdes, en vue aérienne, comme si l’on mettait l’immensité à portée de main, la boule par sa dimension représentant, métonymiquement, la préhension tactile (Bachelard assimile la rondeur à la caresse). Au demeurant, le peintre recourt tantôt à des formats impliquant le corps, verticaux ou carrés, où les boules peuvent respirer et assurer leur vocation géométrique et ludique, tantôt à des tout petits formats qui focalisent sur le détail, la richesse des matières, les phénomènes lumineux. Car la peinture, et notamment les couleurs, dépendent de la lumière. Les boules permettent de nous le rappeler puisqu’elles la reçoivent et se l’approprient, mais exhibent en même temps la face cachée des choses, la part de l’ombre. Enfin, Beaudonnet a inventé une façon originale de dessiner dont il présente quelques portraits d’apparitions quasi spectrales, fruit du hasard et de la technique éprouvés. Une autre façon de sonder l’inconnu.

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DÉCOUVREZ L’ESPACE ART CONTEMPORAIN ! Dédié à la peinture, la sculpture et à la photographie Rencontrez les 170 artistes & créateurs en direct

En semaine: 12h-19h Week-ends et 11 nov. : 10h-19h Nocturne gratuite & musicale vendredi 10 nov. : 18h-22h

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ARTS PLASTIQUES

ÉVÉNEMENT

Claude Viallat CARRÉ D’ART

Du 27 octobre au 11 février

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JP Loubat

Nîmes, Gard

Rares sont les artistes prophètes en leur pays, du moins en France. Claude Viallat célébré à Carré d’art est ainsi un événement majeur qu’il nous faut saluer, à la hauteur de l’importance nationale prise par cet artiste que beaucoup s’imaginent connaître alors qu’ils en restent aux stéréotypes, à la caricature ou à la plus extrême simplification. L’œuvre de Viallat est diverse, en perpétuelle expérimentation et elle fait flèche de tout bois comme de tous supports, textiles en particulier. Si le tissu demeure, depuis des décennies, le support de prédilection du peintre, il est rare, dans les productions les plus récentes qui seront proposées, qu’il se limite à une seule surface. Viallat aime à le combiner, l’associer à d’autres d’une autre nature, pratiquant au fond ce que l’on nomme de nos jours l’hybridité. Les petits formats en particulier lui permettent d’expérimenter l’impact de sa forme usuelle dans sa dimension mesurée, modeste et intime. Les objets récupérés favorisent de curieux assemblages, parfois amusants, voire ironiques, les supports et les surfaces finissant par se dissoudre et se confondre dans la notion de bricolage, prise au sens noble et ethnologique du terme. Car ce que cherche au fond Viallat c’est retrouver des gestes ancestraux, qui peuvent paraître élémentaires, mais qui sont le fruit des millions d’années de relations que l’homme aura entretenu avec son environnement : nouer, assembler, relier, suspendre, abouter… La couleur est l’autre grande composante de cette œuvre immense. Chez Viallat, elle est déterminée par le support, récupéré après usage et abandon… Quand on parle de recyclage et d’écologie… Et puis, bien sûr, il y a la forme qui s’est profondément modifiée depuis sa découverte fortuite. Sa répétition, régulière et mécanique, évite au peintre de se poser des problèmes de composition afin de se concentrer sur l’expérimentation des couleurs, dans leur matérialité, leur réaction aux résistances du support. Parfois même de vérifier l’effet de la forme sur son environnement immédiat, à savoir la « contre forme » qui ne manque pas d’apparaître. Tout geste a une conséquence sur ce qui l’entoure. Encore une leçon d’actualité. Viallat aime à utiliser des matériaux aisément identifiables, quelquefois naturels, même s’il ne manque jamais une occasion de s’amuser des goûts bourgeois. Chez lui, le simple, redressé sur le mur, a droit au royaume des yeux. Ses objets sculpturaux, faits de bric et de broc, semblent tenir par miracle, mais c’est parce qu’il a conscience de la précarité de la condition humaine, et de la place de l’homme dans l’univers qui porte à l’humilité. À l’instar de ses filets qui certes renvoient à une activité primitive, mais surtout explorent le maillage, lequel participe à la confection du tissu. Un pan de surface démesurément agrandi et qui laisse une grande part au vide, comme dans la constitution de l’univers. L’intérêt de Viallat pour les activités taurines relève de cette fascination ethnologique pour des traditions dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Si l’œuvre est diversifiée, elle est cohérente, ce que devrait prouver cet hommage de sa ville natale à cet artiste qui aura tant fait pour la renommée de cette dernière. L’exposition s’étale sur deux niveaux, ce qui était pour le moins le minimum au vu de son importance. Elle s’adresse au public nîmois, mais aussi à tout le monde et au monde entier. Et c’est bien que, pour une fois, ce soit l’un d’ici s’adresse à l’autre, aux autres, et pas seulement les autres qui s’imposent à nous, les gens d’ici. Tél. 04 66 76 35 70. carreartmusee.com ©

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JP Loubat

Par BTN


avec... Claude VIALLAT

Dans quelle mesure peut-on dire que votre peinture est, entre autres, méditerranéenne, notamment par son insistance sur la couleur ? Je ne le dirai pas. Ma peinture, c’est ma peinture. En revanche, je ne peux nier que ma culture est méditerranéenne et camarguaise. Elle est faite de ce que je suis, du lieu où je vis mais aussi de ce que j’ai lu. La couleur, je la prends dans sa matérialité, dans sa fluidité, dans sa valeur et dans la manière dont elle est restituée par le support qui l’absorbe. Je n’effectue pas une recherche volontaire de couleur, étant donné que le principe de mon travail va à contrario de celui du peintre académique, qui fait ce qu’il sait et qui sait ce qu’il cherche. Je sais seulement ce que je fais. Spontanément, j’accepte toujours le résultat. J’inverse l’ordre des choses. L’accident, le négatif, devient positif. J’essaie de m’en tenir à cette règle. Ma gamme de couleurs devient conséquente certes, dans la mesure où le support la modifie. Ce n’est pas un savoir que je mets en œuvre, mais l’acceptation d’un résultat. D’une expérimentation. Et Pourtant si…

ARTS PLASTIQUES

Entretien

Et qu’en est-il des supports ?

ubat

Quand l’évidence de la forme qui vous a rendu célèbre s’est-elle imposée à vous ? En 1964. Je me rends compte, lors d’une exposition collective à la Fondation Maeght que je suis en train de faire une sorte de salade niçoise de toutes les peintures que je vois. Je ne pouvais pas continuer comme ça... À ce moment-là, portés par la lecture du Dernier Tableau de Nikolaï Taraboukine, on se posait la question de comment continuer à peindre après la mort de la peinture. J’ai choisi de déconstruire le tableau, de penser la peinture autrement à partir des moyens qu’elle nous donnait et d’essayer de repartir des origines… de l’Histoire, des connaissances en général. Je me suis souvenu alors d’une technique employée par les peintres en bâtiment pour peindre une cuisine : avec une éponge ou un chiffon, ils tamponnaient les murs chaulés blancs, avec de la chaux rose ou bleue, faisant ainsi une sorte de papier peint du pauvre. Cette idée m’intéressait beaucoup car elle comporte un côté répétitif, mécanique et all over. Or, il fallait quelque chose pour porter cette idée de répétition. La première forme, que je dessine, dans une plaque de mousse d’emballage,

Ce sont souvent des supports déclassés, vieillis, usés. Certains sont somptueux. C’est tout ce que je peux récupérer. Ce n’est pas un choix. Les choses arrivent de manière aléatoire et alternative.

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JP Lo

un peu spongieuse, est oblongue de 50 cm environ. Je la presse chargée de peinture noire cinq, six fois sur une toile crue posée au sol. J’essaie de nettoyer cette éponge de son noir et je la laisse une nuit dans un seau avec de l’eau de javel. Le lendemain, je la retire, elle part en morceaux et le plus gros est celui qui est devenu la forme. La première, que j’avais voulue quelconque, je l’avais dessinée, mais cette seconde était issue d’une manipulation totalement hasardeuse et elle me convenait mieux. Je me suis dit : je vais travailler quelques jours avec cette forme-là pour voir et expérimenter. Ainsi, j’ai commencé en pressant cette forme, trempée dans de la couleur, sur la toile. La forme est venue comme ça. J’ai commencé à travailler en répétition ou en numérisation (deux formes placées au hasard). La première toile que j’ai réalisée juxtaposait la forme dessinée et la nouvelle, la forme avant et la forme après. Je me suis vite rendu compte qu’il y avait des possibilités et j’ai continué à travailler sur ce schéma. Cela m’intéressait parce que l’idée de répétition partait d’un système banal et universel, que l’on utilise un peu pour tout, la forme n’étant ni géométrique, ni figurative, ni représentative, ni symbolique, ni vraiment décorative. Elle était ce qu’elle était. C’était une forme pour toutes les formes. Par la suite, cette forme a évolué… La forme a évolué comme elle a voulu, à sa manière. Celle que j’utilise actuellement n’est pas forcément la forme initiale. La dimension est restée peu ou prou la même. Je me sers de pochoirs, sans doute par référence aux empègues, à Aubais. C’est donc une technique très populaire. Il faut que les choses soient les plus simples, immédiates et évidentes possibles. Qu’il n’y ait pas de savoirs particuliers. Pas d’appel à une maîtrise technique… Peut-on dire que vous avez évolué depuis la création de Supports/Surfaces ? Je ne pense pas avoir évolué. C’est la quotidienneté du travail qui a fait que certaines choses ont changé. À partir du moment où je partais et pars toujours du support, le tissu brut sans apprêt et sans encollage, le tissu travaille la couleur et fait ce qu’elle devient. Le tissu est toujours à l’origine du tableau. Par sa forme, sa qualité, sa dimension, son épaisseur, la manière dont il absorbe la couleur, la restitue, la capillarise. Il y a eu aussi tout le travail sur la déconstruction de la toile par le nœud, les cordes à nœuds, les quadrillages, l’échelle, les filets, les raboutages… Tout cela entre en ligne de compte et fait que les choses au cours des années se sont modifiées, mais ce n’était pas un objectif. C’est le temps qui passe qui accumule les différences. J’apprends au fur et à mesure, j’essaie de me rendre disponible, de rester attentif à ce qui se passe, de ne pas vouloir, mais d’être en position d’accepter…

Parlons un peu du projet de Fondation ? Pour l’instant, elle n’existe pas. Je ne sais pas exactement de quoi il s’agira. C’est un lieu-dit. Rien n’est commencé, car le lieu n’est pas encore approprié et doit être transformé. Ce ne peut pas être un musée puisqu’il n’y a pas la place. Ni une fondation, car mon travail ne doit pas être accroché ad vitam aeternam. Il faudra quelque chose qui bouge, qui soit en accueil. Là, je ne sais pas pour l’instant où je vais… Les deux étages de Carré d’Art ne montreront-ils que des œuvres récentes ou s’agira-t-il d’une rétrospective ? Pas de rétrospective, car on l’a faite au musée Fabre. Seront montrées des pièces réalisées après 2014 et Montpellier. J’ai fait un inventaire et des choix, au feeling, en étroite collaboration avec Matthieu Leglise, le commissaire d’exposition, parmi des peintures, des objets, muraux ou au sol, associant matériaux durs et souples, bois et tissu, et renvoyant à des procédés simples ou universels : l’arc, la cale, le fil à plomb, le contrepoids, le fait de nouer, de coudre… Il y aura aussi des filets, des rideaux, des toiles très fines, certainement des tauromachies, tout ce qui fait mon travail au quotidien. Tous les va et vient entre une chose et une autre. Je ne fais pas de maquette, je verrai comment organiser tout cela en fonction de l’espace. On a néanmoins essayé d’installer des grandes toiles entre le hall et l’escalier, toiles qui existaient déjà, et qui font 40m de long. Le résultat est très positif… Étant donné le nombre de salles et l’espace, je tâcherai de donner une cohérence à l’ensemble. Qu’est-ce que cela représente d’être exposé à Carré d’Art, sur le plan personnel ? Le plaisir d’être à proximité du lieu, ce qui est un avantage. Si c’est réussi… Ce qui m’intéresse, c’est le déplacement : du travail et face au travail, face au résultat. Au fond, être transgressif, c’est faire un pas de côté, trouver le bon angle de vision, c’est-à-dire déplacer les choses. Par petits glissements. Je devrais me déplacer mais pas loin. Ce sera le cas ici. Je vais utiliser mes toiles comme moyen de remplir des espaces et donner du sens à tout cela. Mais tout est à venir.

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17 novembre - 31 décembre.

PLEIN SUD FOCALISATIONS ESPACE ART ET RENCONTRES ROGER BRONCY PORT LA NOUVELLE

Également sur rendez-vous Atelier/Galerie 13 rue Casimir Péret - Béziers 06 81 41 64 98 Huile sur toile " Canal du Midi " 146 x 114 cm


EXPOS PHOTOS

EXPOSITIONS Panorama de la Jeune Photographie Européenne

IMAGESINGULIÈRES Sète, Hérault

Jusqu’au 11 novembre

Organisé par la Transpyrénéenne Photographique, le Panorama de la Jeune photographie européenne est un projet porté par trois acteurs transfrontaliers (Céret, Barcelone, Minorque) reconnus dans le champ de la photographie contemporaine. L’événement réuni ainsi les clichés de jeunes photographes issus de ce territoire entre France et Espagne. Photographe toulousaine, Elena Godefroy propose un travail entre surréalisme et absurde en prenant pour sujet les personnes âgées. De son côté, Thelma Garcia tente de mettre à jour le regard que nous portons sur certaines situations, passées et actuelles, se trouvant au seuil de la perception. Le Barcelonais Sergi Orovio Vergès évoque lui dans ses clichés en noir et blanc les étapes, parfois difficiles, de la jeunesse. Né à Gérone, en Espagne et désormais basé à Arles, Jonàs Forchini est un photographe et artiste visuel dont le travail est axé sur les questions environnementales en milieu marin. Enfin, Irene Monteagudo Tudela utilise son projet photographique pour comprendre comment la perte de son père, à quatre ans, a influencé sa vie. Tél. 04 30 82 73 30. lumieredencre.fr

Jusqu’au 23 décembre

Ce sera la dernière occasion de découvrir une exposition au sein du Centre photographique de Sète. Le monde d’en face, exposition consacrée à celui qui est aussi le directeur artistique d’ImageSingulières, Gilles Favier, signe la fin des activités du festival et de ses expositions. Un ultime accrochage qui permet de découvrir un itinéraire photographique original et éclectique. Membre de l’Agence VU’ pendant 30 ans, fidèle du journal Libération, Gilles Favier incite à porter un autre regard sur notre société, saisissant avec empathie des tranches de vies qui pourraient presque paraitre familières. Cette rétrospective présente notamment ses travaux sur le conflit nord-irlandais à Belfast, le tournage du film La Haine, sa vision de Valparaiso, les quartiers nord de Marseille ou encore les traces du monde ouvrier à SaintEtienne. Tél. 04 67 18 27 54. imagesingulieres.com

Antoni Campañà. Icônes cachées PAVILLON POPULAIRE Montpellier, Hérault

Sandra Mehl Octon, Hérault

Du 14 octobre au 5 novembre

Cet automne, l’association PARC accueille, au Village des Arts à Octon, la photojournaliste Sandra Mehl pour son exposition Louisiane : les premiers réfugiés climatiques des États-Unis. Présentée en septembre à Visa pour l’Image, elle suit l’histoire des quelques familles restants sur l’Isle de JeanCharles dans le Golfe du Mexique avant leur évacuation. Les ouragans à répétition et l’inexorable montée des eaux ont contraint les habitants à fuir le territoire qui les a vus naître. Sandra Mehl a suivi le destin de ces premiers réfugiés climatiques des États-Unis jusqu’à leur relocalisation. Leur destination ? Un ancien champ de canne à sucre situé à Gray, à 70 km au nord. Fin 2022, après six années de réflexions et de travaux ponctués de complications administratives, la parcelle est devenue un lotissement, et les habitants de l’île ont commencé à intégrer leurs nouvelles maisons, toutes cédées gracieusement. La trentaine de foyers ainsi réinstallés constituent la première communauté du pays à bénéficier d’un programme fédéral de relocalisation du fait du changement climatique. En ce sens, ils sont considérés comme les premiers réfugiés climatiques officiels des États-Unis. vam-octon.org

Arxiu Campaña 1936

VILLAGE DES ARTS

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Jonàs Forchini

Céret, Pyrénées-Orientales

Le monde en face

©Gilles Favier

LA CAPELLETA

photos

Jusqu’au 10 décembre

Antoni Campañà. Icônes cachées – Les images méconnues de la guerre d’Espagne (1936 – 1939) retrace, à travers l’œuvre photographique du Barcelonais Antoni Campañà, les étapes et les marques laissées par la Guerre d’Espace à Barcelone. Un témoignage émouvant qui ne cherche pas à prendre parti. Il y a quatre ans, dans une maison près de Barcelone, deux boîtes rouges sont retrouvées. Elles contiennent 5 000 photographies sur la guerre d’Espagne (1936-1939) prises par Antoni Campañà i Bandranas (1906-1989), l’un des plus grands photographes catalans du XXᵉ siècle. Un secret en négatif que le photographe n’aura jamais souhaité dévoiler de son vivant. Pourtant, c’est bien armé de son seul appareil photo qu’il parcourra les rues de Barcelone dès le début de la guerre d’Espagne sans jamais prendre parti pour l’un des camps qui s’opposaient. Son appareil photo est synonyme de complexité. Il n’a pas photographié une ville en guerre, il a photographié sa ville en guerre, comme un pays se photographiant lui-même. Loin d’utiliser ses clichés pour une cause idéologique, il s’en est servi uniquement pour exprimer sa propre douleur. L’exposition présente pour la première fois près de 200 clichés qui tissent le difficile récit d’une guerre aux multiples facettes. Tél. 04 67 66 13 46. montpellier.fr

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GALERIE DU CHÂTEAU D’EAU

Jusqu’au 7 janvier

Raymond Depardon, Magnum ©David Burnett, Contact Press Images

Toulouse, Haute-Garonne

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EXPOS PHOTOS

Depardon et Burnett

Pour marquer les 50 ans du coup d’État contre le gouvernement populaire au Chili, la Galerie Le Château d’Eau organise une exposition qui réunit les regards du photographe français Raymond Depardon et du photographe américain David Burnett sur le pays à cette époque. C’est à l’occasion du premier anniversaire de l’élection du président Salvador Allende, en 1971, que Raymond Depardon découvre le Chili, accompagné du secrétaire de rédaction du magazine Zoom, son ami Robert Pledge. Un contexte agité, mais pour lequel il prétend qu’il « n’a jamais été si heureux ». En 1973, l’Américain David Burnett couvre le coup d’État du général Pinochet, qui précipite le pays dans une dictature militaire sanglante. De la prise du Palais de la Moneda aux funérailles de Neruda, ses images constituent avec celles de Depardon un reportage collectif, qui remporte à New York la Robert Capa Gold Medal, la plus haute distinction du photojournalisme. Des clichés, véritables témoignages historiques, à découvrir donc cet automne à Toulouse ! Tél. 05 34 24 52 35. chateaudeau.toulouse.fr

2023

18 / 19 NOVEMBRE

Salon du 3ème édition

livre

Salle Teissier - Vendargues

10h - 17h

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Vanités

ESPACE D’ART CONTEMPORAIN

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Thierry Gabriel

Bédarieux, Hérault

artistiques

Fluxus avant garde

RÉSIDENCE ALBARIC SALLE GANDHI Nimes, Gard Du 11 au 25 novembre

Du 24 octobre au 29 novembre

« Se promener dans une œuvre c'est se promener dans la vie », déclare le peintre Thierry Gabriel qui expose sa superbe série des Vanités à l’espace d’art contemporain de Bédarieux. La vanité, représentation allégorique de la fragilité de la vie humaine, la fatuité de l’être humain, son vain attachement aux choses terrestres. Plus simplement une vanité une croyance. Thierry Gabriel qui a un parcours atypique fait découvrir à travers cette thématique, ses peintures les plus récentes, une somme. Inscrit dans des couleurs éclatantes, l’œuvre est assez stupéfiante. Baignant dans un soleil éclatant, les Promesses qui rendent les enfants joyeux ou Le fardeau donnent une idée de la fragilité de l’homme, de ses faiblesses. Dans La nuit, Eden,Tout va très bien, Colombes, le mouvement, la danse, peuvent colorer quelques illusions. Mais très vite, la peinture remet L’homme sous les étoiles, face à un univers infini, hors de sa portée. Une découverte ! Tél. 04 67 95 48 27. bedarieux.fr

Sur la thématique de la soumission, Guy Duzinski pose artistiquement les diverses formes qu’elle prend la manière de lutter contre, philosophie associant l’intention à l’action. L’installation, soutenue par un design sonore original, traverse plusieurs espaces et matériaux de natures diverses : peinture, textile, métal. Une exploration de différentes formes de barbarie qui peuvent toucher les êtres humains, à tous âges de la vie, qui est centrée sur les sources d’inspiration de Kokoro Gatari, résident de l’atelier d’artistes Etant donné. Il déclare travailler la question : « comment vivre sereinement avec tous ces souvenirs, images, sons, objets accumulés ad libitum depuis le premier souffle ? » Les installations s’accompagnent d’activités en forme d’ateliers créatifs ouverts aux publics scolaires de la ville de Nîmes, qui creusent le thème : la soumission de l’homme par l’homme. kokorogatari.fr

Keiko Ogawa

GALERIE DE L’ANCIEN COURRIER

Rémi Groussin

CENTRALE HYDROÉLECTRIQUE D’ARTHÈS

Du 13 octobre au 10 novembre

Tarn

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Rémi Groussin

LaMaisonJaune, ÎlesCanaries

Montpellier, Hérault

EXPOSITIONS

EXPOSITIONS

Pour la première fois, la Galerie de l’Ancien Courrier propose une exposition personnelle consacrée à l’artiste Keiko Ogawa. La peintre à l’univers onirique mêle dans ses œuvres ses racines japonaises et son quotidien actuel en Méditerranée. Elle aime créer des atmosphères où rêve et réalité pourraient se confondre. Des espaces baignés d’une lumière irréelle, des personnages en suspens, et parfois un halo de touches saccadées de couleurs, participent à la construction mentale du songe. Ayant tout d’abord suivi à Tokyo les enseignements du professeur Suguita dans un style à mi-chemin entre abstraction et figuration, c’est en s’installant à Barcelone que l’œuvre de l’artiste s’est progressivement dirigée vers un réalisme intimiste. Tél. 04 67 60 71 88. galeriedelanciencourrier.com

Invité par le centre d’art Le Lait et EDF, l’artiste Rémi Groussin a imaginé une proposition sur mesure pour la centrale hydroélectrique d’Arthès, dans le Tarn. Prenant la forme d’un paysage d’enseignes lumineuses, l’œuvre, intitulée L’Espace au centre, propose une extension de l’architecture, un signal dans le site grandiose de Saut de Sabo, détournant les fonctions et les activités du lieu. Depuis quelques années, Rémi Groussin réemploie des éléments d’enseignes publicitaires destinés aux rebuts et conçoit des installations artistiques qui s’adaptent au contexte du lieu, en regard de sa géographie, son architecture ou encore sa fonctionnalité. Les maîtres mots de ce projet sont les notions d’assemblage, de paysage, de recyclage, d’évolution et d’adaptation. Tél. 09 63 03 98 84. centredartlelait.com

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EXPOSITIONS

Claudine Ducaroir et Claire Charpentier

Glass Finlandia

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Susanne Koskimäki, Tulikone

Claret, Hérault

ESPACE DES ARTS

Le Boulou, Pyrénées-Orientales Cet automne

Jusqu’au 26 novembre

La Halle du Verre, lieu dédié à l’art du verre, présente Glass Finlandia, exposition atypique sur l’art du verre finlandais des années 1930 à nos jours. Un moment historique, extraordinaire et rare qui rassemble les œuvres des plus grands artistes et créateurs contemporains de ce pays, dont une majorité issue des collections du musée du Verre de Riihimäki. L’exposition offre un formidable accès à ces trésors d’inventivité de près d’un siècle de créations, permettant la compréhension des liens tissés entre contextes artistiques, économiques, et évolutions plastiques et esthétiques. Une belle manière d’intégrer l’influence de la nature, l’importance des proportions et des principes de géométrie élémentaire, lesquelles suivent les lignes et les formes, en relation avec le Scandinavian design, le rôle du Studio Glass selon les propositions et expérimentations plus contemporaines. Le musée de Riihimaki en Finlande a prêté 163 œuvres d’exception. Une visite

En-pensées

HALLE DU VERRE

des plus intéressantes, où l’on apprend l’évolution de la fabrication du verre à travers les âges, que ce soit le verre « vitre », le verre de boisson ou encore les objets d’art en verre, sublimés dans leur vision poétique. Tél. 04 67 59 06 39. halleduverre.fr

Deux artistes se succèdent cet automne à l’Espace des arts du Boulou. Jusqu’au 4 novembre, Claire Charpentier est la première à découvrir. Installée dans l’Aude, elle réalise ses peintures à l’acrylique y incluant des morceaux de bois. Dessins, gravures, s’ajoutent aux techniques qu’elle pratique. Dans ses œuvres, quelque chose de contemplatif se glisse, qui a trait à l’eau, la nature, le soleil. À partir du 10 novembre, et jusqu’au 21 décembre, place à la peintre Claudine Ducaroir qui concentre sa pratique artistique sur la représentation des corps. Plus que la matérialisation d’un être, bien que fait de chair ; c’est son essence, son aura en quelque sorte et le paysage intérieur qui transparaissent dans chaque individu, homme ou femme. Il y a, dans les courbes sensuelles et le mouvement du corps, l’espace et le temps d’une vie. Tél. 04 68 83 36 32. espacedesarts.pro

Yasuhiro Chida, Light as space PONT DU GARD Gard

Jusqu’au 5 novembre

Torreilles, Pyrénées-Orientales

En octobre Cet automne, découvrez l’artiste Beus à la Galerie La Distillerie 66. Également connu sous le nom de Docteur Bille, cet artiste manie le stylo BIC comme personne. Plus qu’un simple instrument d’écriture, c’est l’outil magique qui donne vie à ses créations artistiques. Originaire de la région parisienne, il a posé ses bagages en Bretagne en 2014, où il a découvert sa passion pour les dessins au stylo bic et en a fait son métier. En véritable autodidacte, Beus

considère son art comme un moyen de communication unique. Chaque tracé est définitif, ce qui renforce sa détermination à relever tous les défis artistiques qui se présentent à lui. Avec une minutie exceptionnelle, Beus peut passer de 20 à 200 heures sur un projet, soignant chaque détail pour créer des œuvres saisissantes. Il explore une grande variété de sujets, laissant libre cours à son inspiration du moment, ce qui lui permet d’exprimer une diversité riche et captivante dans ses créations. Tél. 06 51 17 26 31. la-distillerie66.fr

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GALERIE LA DISTILLERIE 66

Site du Pont du Gard Light as space

Beus

Le Pont du Gard, en partenariat avec L’Échangeur 22 (Marie Cécile Conilh de Beyssac), immerge cette année, ses innombrables visiteurs, dans un espace au noir, pour une expérience unique, ou plutôt temporaire. L’artiste japonais Yasuhiro Chida les plongera dans des ténèbres compartimentées, d’où émerge la féérique lumière. L’immersion s’effectue en plusieurs étapes, et mobilise des kilomètres de fils, de polyester, dorés ou fluorescents, blancs ou bleutés, parfois de pêche. Au-delà des phénomènes visuels, c’est le corps qui se voit sollicité, et aussi nos habitudes mentales, celles qui émanent de la perception usuelle. Ainsi, si l’extérieur émerveille pour les solides constructions de nos ancêtres, sous le soleil du midi, et son éternité qui fascinait tant Camus, cette plongée dans l’obscurité lumineuse fait prendre conscience de notre modeste passage en ces lieux et sur terre, des limites de notre conscience associée à nos sens, et de notre finitude, car ces espaces maîtrisés nous donnent un aperçu de l’infini. La commissaire, Viviana Birolli, définit l’artiste en tant que « sculpteur de lumière, musicien de l’espace et maître tailleur de temps ». C’est dire l’ambition de cette œuvre qui entend certes émerveiller le public par la richesse sensorielle de ses propositions, au protocole sciemment simple (projecteur, fils, mouvement vibratoire, eau, pierres), mais aussi l’ébranler dans son attitude physique et mentale. BTN pontdugard.fr


« Vanités »

A . T. E . N . A

Atelier Temporaire Européen de Navigation Artistique Résidence de femmes artistes européennes à Sète

Ulrike Bernard . Lise Chevalier . Olympia Gauguet Kathrin Köster . Yuka Matsui

Exposition du 24 octobre au 29 novembre 2023

LISIÈRES

CHAPELLE DU QUARTIER HAUT - SÈTE DU 14 OCTOBRE AU 5 NOVEMBRE 2023 TOUS LES JOURS 10H-18H FERMETURE LE MARDI

ESPACE D’ART CONTEMPORAIN Maison des Arts - Espace Henri Pujol 19, avenue Abbé Tarroux - 34600 Bédarieux Tél 04.67.95.48.27 culture@bedarieux.fr

PIÈCES UNIQUES OBJETS DE DÉCORATION MODE ET ACCESSOIRES

..............................................

Invitée d’honneur : Sylvie Olivé Démonstrations • Ateliers adultes et enfants Pass visites à la journée Espace Lutéva, jeudi 17 hh-21 21h, h, vendredi 10 10hh-20 20h h samedi et dimanche 10 10hh-19 19h h ............................................

... Et aussi exposition du Centre de l’Imaginaire Scientifique et Technique

Organisé par l’Office de Commerce, de l’Artisanat et de l’Agriculture du Lodévois et Larzac Salon des artisans créateurs de Lodève #salonArtisansLodeve

www.jeanmarcbarrier.fr

BÉDARIEUX

Thierry GABRIEL


EXPOSITIONS

Entretien

avec Gilbert GANIVENQ & Sandra Christelle MASSOUNGA

Visibles

LE RÉSERVOIR MONTPELLIER Hérault

À partir du 20 octobre au 19 janvier

Le Réservoir Montpellier rouvre ses portes avec un nouveau projet ! Désormais, la galerie présentera une sélection d’artistes contemporains africains, une première en Occitanie. Un accrochage à découvrir dès le 20 octobre. Pour l’occasion, Gilbert Ganivenq, fondateur du Réservoir Sète et Montpellier, et Sandra Christelle Massounga, responsable de la galerie montpelliéraine, nous expose leur projet.

Comment est venue l’idée d’ouvrir Le Réservoir Montpellier à l’art

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Daouda Traoré

contemporain africain ? Gilbert Ganivenq : Les deux galeries de Sète et Montpellier présentaient les mêmes artistes et cela ne se justifiait pas. Il fallait trouver une idée et un thème particulier pour l’espace de l’Arbre Blanc. Et tout est parti d’une rencontre avec Sandra Christelle Massounga lors du Sommet AfriqueFrance en 2021. Sandra Christelle Massounga : On a beaucoup discuté, notamment d’art contemporain africain. Et, en mars dernier, Gilbert m’a proposé de collaborer à ce nouvel élan pour la galerie. Comment avez-vous travaillé pour trouver les artistes exposés ? G. G. : La particularité de notre démarche est d’avoir organisé un voyage pour partir à la rencontre des artistes et des galeries. Nous travaillerons principalement en direct avec les artistes, une autre de nos spécificités. S. C. M. : Ça été un voyage extraordinaire de quinze jours à travers cinq pays : le Cameroun, le Togo, le Burkina Faso, le Bénin et le Mali. J’ai été extrêmement bien accueillie par des artistes qui n’ont pas l’habitude que l’on vienne les rencontrer. Une trentaine d'artistes m'ont ouvert les portes de leurs univers et de leurs ateliers. On s'aperçoit qu’ils travaillent dans des conditions loin d’être confortables. Ils créent avec leur imagination, les éléments qu’ils trouvent.

Que dit cette sélection de l’art contemporain africain ? S.C.M. : En ouvrant une galerie dédiée à l’art africain contemporain à Montpellier, nous sommes pionniers. En discutant avec les artistes, j’ai compris qu’ils sont lassés d’être stigmatisés. Je souhaite que l’on abandonne l’adjectif « africain » pour parler uniquement d'art contemporain. Ensuite, pour les artistes, l’ouverture de la galerie est une belle opportunité. En Afrique, contrairement à l’Europe et l’Occident, il n’y a pas ou peu de volonté politique pour organiser, développer la visibilité des artistes. Pourtant, les talents sont nombreux ! Qui sont les artistes présentés pour cette première exposition et quelles sont les caractéristiques de leurs œuvres ? G.G. : Nous présenterons 14 artistes et une trentaine d’œuvres. Les artistes travaillent de manière brute, avec des matériaux comme le cuir, les métaux. Par exemple Tesprit, qui est connu dans le monde entier, recouvre ses toiles avec des semelles de tongs. Il y a aussi Mohamed Diabagaté dont le travail de collage est vraiment particulier. Il y a une épaisseur, une densité qui se dégage. On peut aussi citer Arnold Fokam, Daouda Traoré… Recueilli par Eva Gosselin

Tél. 04 48 79 84 70. lereservoir-art.com

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Nicolas Daubanes

Les Matelles, Hérault

Manon Damiens ESPACE MOLIÈRE

Jusqu’ au 26 novembre

Autant que faire se peut, c’est le nom choisi pour la nouvelle exposition temporaire de la Maison des Consuls. Ce titre sonne comme une once d’espoir. En d’autres termes, si jamais il est possible de faire quelque chose, alors faisons ce qui est en notre pouvoir pour y parvenir ! Dans cette exposition, vous découvrirez que la création est partout, tout le temps, et que tout est une question de point de vue, de positionnement et de regard. C’est par des propositions en lien avec la valorisation de la matière que les artistes vont tenter d’apporter, soulever, des réflexions et questionnements sur ce sujet. À travers un parcours ponctué de créations diverses, vous assisterez, salle après salle à des propositions construites telle une ambition commune et forte : celle du faire soi-même. Il y a une volonté d’expérimenter la matière, appréhender son rapport aux gestes, aux modes de vie, à la mutation au moyen d’outils, techniques, expériences, savoir-faire ou interventions variées. Le public retrouvera des œuvres de Nicolas Daubanes, Lucie Laflorentie, Clément Philippe, Maxime Sanchez, Agnès Fornells, Anita Molinero. Tél. 04 99 63 25 46. grandpicsaintloup.fr

Agde, Hérault

Jusqu’au 4 novembre

Interconnexion détail©J.Bosc

MAISON DES CONSULS

EXPOSITIONS

Autant que faire se peut

Passée par le théâtre et le cinéma en tant que scénographe, Manon Damiens présente une exposition de sculptures sur métal à l’Espace Molière d’Agde. Installée à Narbonne, Respirations rassemble des œuvres composées de laiton, cuivre, acier. S’il s’agit de matériaux durs, il se dégage paradoxalement une légèreté des œuvres de Manon Damiens. L’artiste joue sur les courbes, les volumes, elle entremêle les matières pour donner vie à ses sculptures. On y observe également des références poétiques à la nature, l’organique, l’eau. Loin d’être figée, les œuvres de Manon Damiens semblent vivantes, bouger avec l’air. À l’occasion de cette exposition, elle mènera des ateliers artistiques et culturels. Elle proposera également une œuvre évolutive qu’elle construit au fil de l’exposition, permettant au public d’observer son travail. Tél. 04 67 94 60 00. ville-agde.fr

photographies

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Schamama

Lodève, Hérault

En permanence

Lodève, ville d’Art et d’Histoire pittoresque du sud de France, est actuellement le centre d’une exposition artistique fascinante qui célèbre l’art visionnaire des peuples d’Amazonie. Située au cœur de ville, la galerie Ô Marches du Palais nichée dans les remparts s’est installée dans l’ancienne Chapelle des Pénitents Blancs de 1861 à Lodève. À l’origine lieu de culte, il est depuis 2007 consacré à la culture. L’exposition permanente, intitulée Onanyati, Art Visionnaire d’Amazonie, est une exploration immersive de la créativité humaine dans toutes ses formes et expressions. Une exposition imaginée par commissaire d’exposition, Jean-Michel Gassend, en collaboration avec les galeristes Fatna, Jean-Christophe. Ils ont uni leurs forces pour présenter un mélange étonnant d’art visionnaire contemporain et de mémoires traditionnelles des peuples premiers du bassin amazonien. L’une des pièces maîtresses de l’exposition est l’œuvre intitulée La Sachamama, une création envoûtante qui évoque des éléments de mystère et de spiritualité. L’artiste a utilisé des techniques élaborées pour donner vie à cette œuvre, utilisant des couleurs vibrantes et des formes organiques afin de capturer l’imagination des visiteurs. Ce qui rend cette exposition encore plus spéciale, c’est la diversité des couleurs et l’unité des styles artistiques présentés par les artistes issus de peuples différents. Les Déesses et les Dieux de l’Amazonie ancestrale ont enfin un visage dans cette exposition unique au monde dont un extrait sera présenté au musée du quai Branly-Jacques Chirac à Paris du 14 novembre au 26 mai. Tél. 04 67 88 03 31. omarchesdupalais.fr

- 7 JANV. 2024

Septembre au Chili, 1971/1973

© Raymond Depardon _ Magnum photos

GALERIE Ô MARCHES DU PALAIS

© David Burnett _ Contact Press Images

L’Art visionnaire et les peuples premiers

Raymond Depardon David 11 SEPT. Burnett 2023

1, place Laganne - Toulouse - 05 34 24 52 35 - chateaudeau.toulouse.fr

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EXPOSITIONS

Papiers Japon

DOMAINE DÉPARTEMENTAL DE PIERRESVIVES

Jusqu’au 19 novembre

Cet automne, rendez-vous pour un voyage au Japon à la Cinémathèque ! Au hasard de dons de collectionneurs et grâce au travail de catalogage s’est constitué un fonds de documents japonais originaux : affiches japonaises de films japonais ou de productions étrangères comme les célèbres Barry Lyndon de Stanley Kubrick et Casanova de Federico Fellini. Aussi un support visuel spécifique au Japon : le Chirashi, sorte de mini pressbook de format 18 × 26 cm, avec l’affiche imprimée sur le recto, et des informations complémentaires au verso. Et même des pages découpées de revues japonaises des années 1950. Au-delà des représentations nipponnes incontournables que sont geishas, samouraïs, mangas et même sushis, peut-être un art sophistiqué de

Montpellier, Hérault

Pour sa grande exposition hivernale, le Domaine départemental de Pierresvives s’empare d’un sujet brûlant de l’actualité : les espèces menacées. Intitulée La sixième extinction, l’accrochage est constitué des clichés du photographe et grand reporter Alain Ernoult. Associant ses passions, l’aventure, les animaux et la photographie, il explore le monde à la recherche de clichés toujours plus étonnants par leur beauté et leur sincérité. Témoignant aussi bien de la vie sauvage que de la nature, le photographe de l’extrême nous offre des images

la composition ou comment mêler calligraphie et montages photographiques complexes. Et pour vous, spectateurs occidentaux, le jeu de deviner au travers de lettrages aussi élégants qu’incompréhensibles le film illustré. Tél. 05 62 30 30 10. lacinemathequedetoulouse.com

chargées en émotions. Il invite également le spectateur à prendre conscience de la dégradation de l’environnement et notamment de l’extinction des espèces sauvages. On croisera d’ailleurs dans l’exposition des clichés du buffle d’Afrique, du gorille des montagnes, du Harfang des neiges, du zèbre de Grévy… Certes, ce projet sur la sixième extinction souligne la richesse de notre écosystème, mais il ne s’agit pas uniquement d’esthétique. Il s’agit de la conviction de la force de l’image. Tél. 04 67 67 30 00. pierresvives.herault.fr

Ye Xin et Esteban Rousseau-Bilbao

Déjeunons sur l’herbe

Déjeunons sur l’herbe ! Telle est l’invitation lancée par Le Réservoir, à Sète en ce début de saison automnale. Le lieu s’offre une galerie de revisites contemporaines du célèbre tableau d’Édouard Manet : Le Déjeuner sur l’herbe. De Viallat à Combas, de Ben à Deleuze les grands noms seront de la partie tout comme le nouveau visage de la scène artistique sétoise. En tout, une cinquantaine d’artistes sont réunis. À l’origine de ce pari pictural, une première commande de Gilbert Ganivenq (fondateur du Réservoir) et de son ami Yves Faurie, passée en 1994 à 25 artistes. De Ben à Claude Viallat en passant par Robert Combas et Hervé Di Rosa, elle sera présentée à Sète et à Paris. Trente ans plus tard, Le Réservoir met en scène une nouvelle exposition intitulée cette fois Déjeunons sur l’herbe. Constituée d’une sélection de la collection particulière de 1994 et de nouvelles productions d’artistes nationaux et internationaux, elle s’inscrit dans la continuité de la première. Parmi la quarantaine de nouveaux artistes on citera Clara Castagné, largement inspirée par le sujet, mais aussi Florie Adda, Johanne Cinier, Jean-Pierre Formica, Rafiy Okefolahan, Akane, Melissa Streicher… Tél. 04 67 19 39 04. lereservoir-art.com

Johanne Cinier ©

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Bages, Aude

Jusqu’au 6 décembre

Du 17 novembre au 21 décembre

Esteban Rousseau

Hérault

MAISON DES ARTS

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LE RÉSERVOIR SÈTE

Jusqu’au 27 janvier

Ernoult

Haute-Garonne

La sixième extinction

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CINÉMATHÈQUE DE TOULOUSE

Deux artistes se partagent les murs de la Maison des Arts pour la fin de l’année. Un duo d’artistes composé de Ye Xin et Esteban Rousseau-Bilbao. L’œuvre de Ye Xin suit la facture traditionnelle chinoise (papier, encore, peinture,...) tout en abordant des thèmes contemporains. La calligraphie s’accorde avec des vignettes proches de la BD. Les légendes, la poésie et aussi le rêve nourrissent son inspiration. Esteban Rousseau Bilbao, tout jeune artiste de 17 ans, dessine sans cesse ses impressions sur le monde dans un style hybride mêlant formes humaines et abstraction. Son dessin est proliférant, ces formes se génèrent les unes les autres dans une sorte d’écriture automatique inconsciente, comme l’explique l’artiste. Tél. 04 68 42 81 76. bages.fr


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EXPOSITIONS

DES EXPOS

encore et toujours L’Esthèque et le pinceau Jusqu’au 12 novembre Galerie Terra Viva ST-QUENTIN-LA-POTERIE, GARD galerie-terraviva.com

Artistes Hors Normes Jusqu’au 29 novembre Ostal Occitan Narbonès NARBONNE, AUDE autourdelart1@gmail.com

Michel Gelly Du 17 novembre au 31 décembre Espace R. Broncy PORT-LA-NOUVELLE portlanouvelle.fr

Abstractions Jusqu’au 28 octobre Galerie Madadayo ALÈS, GARD Tél. 06 12 42 34 36

Chili 50 ans Jusqu’au 24 novembre Galerie Negpos NÎMES, GARD negpos.fr

Paillettes & Mimosa Jusqu’au 9 décembre Espace culture Jean Jaurès VAUVERT, GARD vauvert.com

Nicole Barondeau Jusqu’au 30 novembre Musée Ethnographique de l’Étang de Thau BOUZIGUES, HÉRAULT archipel-thau.com

Nos corps anarchiques Jusqu’au 6 janvier Mécènes du Sud MONTPELLIER, HÉRAULT mecenesdusud.fr

Les doubles discours Jusqu’au 12 novembre Galerie La Forestière CAUNES-MINERVOIS, AUDE infos.laforestiere@gmail.com

Nachave Jusqu’au 18 novembre Espace Louis Feuillade LUNEL, HÉRAULT lunel.com

Ernest Dükü Jusqu’au 7 janvier Espace Dominique Bagouet MONTPELLIER, HÉRAULT montpellier.fr

Placide Zephyr Jusqu’au 29 octobre ARPAC CASTELNAU-LE-LEZ, HÉRAULT arpac.nomadi.fr

Sena Locco Jusqu’au 22 octobre Espace Saint-Ravy MONTPELLIER, HÉRAULT montpellier.fr

Yoriyas Jusqu’au 5 avril Galerie L’Art est public MONTPELLIER, HÉRAULT unisons.fr

Les Arts en balade Jusqu’au 25 novembre Galerie 3.1 TOULOUSE, HAUTE-GARONNE cultures.haute-garonne.fr

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La maison carrée

Un monument unique au monde inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco Le 18 septembre dernier, la 45e session élargie du Comité du patrimoine mondial, réunie à Riyad en Arabie Saoudite, a prononcé l’inscription de la Maison Carrée de Nîmes sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Cette distinction est l’aboutissement d’un long parcours pour faire reconnaître la valeur exceptionnelle universelle du temple romain parmi les mieux conservés au monde. Une consécration pour Nîmes et pour la France entière. La Maison Carrée de Nîmes est l’unique et plus ancien représentant de l’ordre corinthien Augustéen toujours en élévation, ayant conservé intact l’ensemble de son décor. Avec son exceptionnelle frise ornée d’enroulements de rinceaux de feuilles d’acanthe, elle est aussi avec le Panthéon à Rome le temple le mieux conservé du monde romain, constituant ainsi l’un des témoignages les plus importants de l’architecture et de la diffusion du culte impérial dans les provinces de l’Empire. La valeur universelle exceptionnelle de ce bien repose sur la démonstration que la Maison Carrée de Nîmes, édifiée du vivant de l’Empereur Auguste au premier siècle de notre ère, représente l’une des plus anciennes expressions et des mieux conservées d’un temple romain consacré au culte impérial. Elle est un monument d’une qualité architecturale remarquable qui, par les circonstances historiques de sa création, par l’importance politique de sa consécration et des choix stylistiques qui ont présidé à son édification, témoigne des valeurs de paix durable, de concorde et de prospérité que promut et chercha à garantir l’Empire romain.

La Maison Carrée 9e monument d’Occitanie inscrit à l’UNESCO Avec l’inscription de la Maison Carrée au patrimoine mondial de l’UNESCO, la région Occitanie compte désormais 9 lieux remarquables. Patrimoine naturel ou érigé par l’homme, ils sont une vitrine mondiale des richesses de notre territoire. Les 8 autres sites et monuments

Chemins de Saint-Jacques de Compostelle Les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, inscrits en 1998, ont joué un grand rôle dans les échanges humains, l’architecture et la culture de l’Europe médiévale. Ils témoignent de l’influence considérable de la foi chrétienne à cette époque.

Cirque de Gavarnie Le cirque de Gavarnie fait partie de l’ensemble « Pyrénées - Mont Perdu » classé par l’Unesco en 1997. Il est l'un des rares sites au monde à avoir la double classification (naturelle et culturelle).

Cité épiscopale d’Albi Le patrimoine exceptionnel d'Albi a été reconnu par l’Unesco en 2010, avec l'inscription de sa cité épiscopale au patrimoine mondial. D’abord pour son caractère historique mais aussi pour son authenticité et sa remarquable unité architecturale.

Cité médiévale de Carcassonne Carcassonne représente l’archétype de la cité médiévale telle qu’on l’imagine à travers le monde. Inscrite au patrimoine mondial par l’UNESCO en 1997, elle vous invite à fêter chaque jour avec elle ses 1 000 ans d’architecture militaire.

Le Canal du Midi Vieux de 350 ans d'histoire cet ouvrage d'art unique au monde vous propose un cocktail de fabuleux voyages, de jolies villes à visiter, de balades à vélo et bien sûr de balades en bateau, de guinguettes, de paysages aux accents méditerranéens, et d'événements très conviviaux à partager. Il a été classé par l’UNESCO en 2017.

Fortifications de Vauban Les Pyrénées-Orientales vous donnent rendez-vous avec le Roi Soleil et son ingénieur militaire préféré : Vauban. Dans un fabuleux décor de montagnes, partez à l’assaut de la cité fortifiée de Villefranche-deConflent, du fort Libéria et de la citadelle de Mont-Louis, inscrits au patrimoine mondial par l’UNESCO en 2008.

Causses et Cévennes À la pointe sud du Massif Central, les Causses et Cévennes révèlent une richesse naturelle exceptionnelle à travers les différents ensembles qui la composent : immensités des plateaux calcaires des causses, montagnes des Cévennes, gorges du Tarn et de la Jonte. Les Causses et les Cévennes ont été distingués par l’UNESCO en 2011 comme étant « un paysage culturel, évolutif et vivant, typique de l’agro-pastoralisme méditerranéen ».

Pont du Gard Le Pont du Gard, inscrit au patrimoine mondial par l’UNESCO en 1985, est le monument symbole du génie architectural romain. Perdu dans la garrigue entre Nîmes et Avignon, il fascine les humains depuis 20 siècles.


LES ÉVÉNEMENTS AILLEURS

notre sélection

Dalí. Le Christ de Portlligat Théâtre-Musée Dalí Figueres, Espagne

Albert Gleizes

Albert Gleize

« Le merveilleux quotidien » de Robert Doisneau

Mark Rothko

Nice, Alpes-Maritimes

Paris 16e

Musée de la Photographie Charles Nègre

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Maison Gainsbourg

Ouverture Paris 7e

Mark Rothko, Black on maroon ©

Atelier Robert Doisneau

Conçue en collaboration avec l’Atelier Robert Doisneau, cette exposition regroupant 110 photographies se décline en deux temps. D’un côté, elle nous entraine dans le Paris des années 30 à 70. De l’autre, on voyagera vers Palm Springs 1960, reportage réalisé par Robert Doisneau sur la construction de golfs en plein cœur du désert du Colorado. Une exposition pour découvrir ou redécouvrir l’œil vif de Doisneau ! museephotographie.nice.fr

Maison Gainsbourg

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Fondation Louis Vuitton

Du 14 octobre au 18 janvier

Jusqu'au 23 décembre

Albert Gleizes et son épouse Juliette Roche acquièrent en 1926 le domaine des Méjades à St-Rémy-deProvence. Sous leur impulsion, le lieu devient un pôle de création, aussi bien pour le couple que leurs amis artistes. On pourra découvrir des œuvres de Anne Dangar, René et Jacqueline Dürrbach, Josep Franch Clapers, Baltasar, Aurélie Dürrbach. musee-estrine.fr

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Fundació Gala-Salvador Dalí

L’exposition Dalí. Le Christ de Portlligat, veut déchiffrer les aspects transgressifs que l’artiste utilise à travers une icône religieuse et classique. L’artiste se pose des questions conceptuelles et techniques que cette exposition veut élucider. Mais, surtout, cette exposition est une occasion unique de découvrir l’œuvre Le Christ qui n’a pas été vue en Espagne depuis 1952. salvador-dali.org

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Musée Estrine St-Rémy-de-Provence, B-du-Rhône

Du 25 octobre au 30 avril

Du 18 octobre au 2 avril

Première rétrospective en France consacrée à Mark Rothko depuis celle du musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 1999, l’exposition présentée à la Fondation Louis Vuitton réunit quelque 115 œuvres provenant des plus grandes collections institutionnelles et privées internationales. Se déployant dans la totalité des espaces de la Fondation, selon un parcours chronologique, elle retrace l’ensemble de la carrière de l’artiste depuis ses premières peintures figuratives jusqu’à l’abstraction qui définit aujourd’hui son œuvre. fondationlouisvuitton.fr

Depuis le 20 septembre Inaugurée le 20 septembre dernier, la Maison Gainsbourg a ouvert ses portes. L’occasion pour tous ses fans de pousser les portes de son univers, lieu resté en l’état depuis son décès le 2 mars 1991. Une visite intime et émouvante guidée par la voix de sa fille, Charlotte Gainsbourg. maisongainsbourg.fr

Picasso sculpteur. Matière et corps Musée Guggenheim Bilbao, Espagne

Jusqu’au 14 janvier Consacrée au travail sculptural de Picasso, cette exposition retrace soixante ans de création et constitue une approche unique de l’histoire de l’art à travers le cubisme, l’abstraction, le primitif ou l’objet trouvé. guggenheim-bilbao.eus

Vertigo of Color: Matisse, Derain, and the Origins of Fauvism The Met - New York, États-Unis

Du 13 octobre au 21 janvier

Henri Matisse et André Derain (entament à l’été 1905 un partenariat créatif qui changera le cours de la peinture française. Les deux peintres ont audacieusement expérimenté des éclats énergiques de couleurs, de formes et de structures, dont le résultat a conduit à un nouveau langage artistique audacieux connu sous le nom de fauvisme . Cette exposition présente, pour la première fois aux États-Unis, l’héritage de cet été légendaire. metmuseum.org André Derain ©2023 Artists Rights Society (ARS), New York / ADAGP Paris

Cabeza de mujer 1962© RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris)/Adrien Didierjean/Mathieu Rabeau ©Sucesión Pablo Picasso, VEGAP Madrid 2023

Némo

Biennale internationale des arts numériques Île-de-France

Jusqu’au 7 janvier

5e édition de ce temps fort dédié aux arts numériques qui dure trois mois et s’étend à 22 lieux de l’Île-de-France. Parmi les temps forts, l’exposition collective Je est un autre ?, qui présente des œuvres aux esthétiques spectaculaires. biennalenemo.fr


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r u o f e r Au car s e r i a n i g a m i de nos Pour construire collectivement de nouveaux récits, M28 invite chacune et chacun à partager ses imaginaires. Le lien constitue la clé de voûte de cette aspiration collective à un futur commun désirable, à l’échelle de notre territoire comme à celle de l’Europe. En 3 concepts (RELIER, ACTER, CÉLÉBRER) et 3 axes (L’Eau qui nous relie, Futur en série, Trans ?), son projet artistique résonne avec cette ambition. Le lien y est imaginé en 3 composantes : le lien à l’espace et au territoire, le lien au temps et au futur et le lien à l’autre.

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