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Vague
La vague
Elle s’appelle Vague en attachant ses lacets elle offre des cadeaux et des clins d’œil à la lune et au soleil
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Pendant que les rubans se déroulent en spirales la lune joue la comédie des rires d’enfants et Vague fait la guerre aux usines en crachant des couteaux de sel elle crée, détruit, recrée. elle dit, en colère, qu’elle perd l’harmonie du bonheur.
Sans s’inquiéter, son rythme au soleil, joue de la flûte et doucement elle chante son accueil aux oiseaux malgré la tempête, ses meilleurs amis matinaux danse au fond avec les algues, sous son ballet
Mais ça, c’est encore pour très longtemps le chemin sous mes pieds me mène en sens contraire, car je m’incline à elle Cet hommage à Vague me vient de mon amour pour mes défunts parents qui remonte à la surface en coulant dans mes veines
J’en ai tellement besoin que je bois trop d’eau et me mets des pincées de sel dans la bouche en les appelant par leurs noms: Papa! Mama!
Le sentiment de détresse, d’être abandonnés je le croise régulièrement dans le regard des plus démunis, dans la rue
Et seulement, par la poésie, j’offre ma compassion en proposant une solution se permettre de rêver en couleur Et de retrouver son tout premier regard d’émerveillement devant la beauté, De la danse d’une Vague.