1 minute read

Des signes

Next Article
Chère dulcinée

Chère dulcinée

Perte de liberté

Bonjour Monsieur, Madame-Tout-le-Monde. Je m’adresse à la population en général et je parle aux gens ordinaires. Avez-vous déjà pensé qu’il n’y a pas que les prisonniers qui ne choisissent pas où ils vivent et ce qu’ils mangent ? Qui ne sont pas libre de leurs actions ? Ça n’arrive pas qu’à eux. Ça arrive aussi aux gens hospitalisés de force à Robert-Giffard, aux jeunes qui vivent en Centre Jeunesse ou en centre de réadaptation interne comme le Gouvernail. Ça arrive aussi aux personnes obligées de vivre dans des RAC (résidence à assistance continue), aux malades dans les hôpitaux ou aux personnes âgées qui vivent en résidence et en CHSLD. Ne pas avoir sa liberté, être enfermé, ça fait monter toutes sortes d’émotions : de la colère, de la jalousie, de la tristesse. Comment on fait pour vivre ça ? Discuter avec les gens autour de nous peut aider. Collaborer avec nos intervenants et intervenants, infirmiers et infirmières, gardiens et gardiennes de prison, éducateurs et éducatrices, au lieu de les envoyer promener et d’être en mode révolte peut être facilitant. Et si c’est possible de sortir de l’institution, ben, avoir de bons comportements peut faire « avancer » notre dossier. Et si c’est possible, demander de l’aide pour gérer nos comportements et éviter les débordements, c’est le mieux à faire.

Advertisement

On peut avoir un petit pouvoir personnel sur la situation qu’on vit… Et ce qui fait une grande différence c’est de toujours garder espoir que ça va finir par aller mieux. Ce que je souhaite à tous !

SÉBASTIEN,

Camelot de la rue Cartier!

This article is from: