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Vêtements

Vêtements (du latin vestimentum), comprenant les vêtements de dessus, opposé à sous-vêtements qui eux sont en dessous. Pour ce qui est des chaussures, elles ne sont pas considérées comme telles, mais plutôt comme un élément à part.

Le vêtement est loin d’être dans les premières inventions de l’homme. Le but fondamental de couvrir son corps était pour se protéger du froid. Probablement envieux ou jaloux d’observer certains animaux à fourrure s’amuser à cœur joie dans la neige, l’homme décida de s’emparer de son pelage. Mais déshabiller un animal pour en habiller un autre n’avance pas à grand-chose. Dans les climats chauds de notre sphère, l’être humain vivait nu. Il élabora très tard les tissus lorsqu’il découvrit les fibres naturelles de certaines plantes comme le coton, de certains animaux comme la laine des moutons et le crin de cheval qui pouvaient se tisser. Jusqu’à la fibre fabriquée par le vers à soie, celle-ci s’utilisa en Orient avant de conquérir le reste de la planète. De ces produits, il fit d’abord des éléments décoratifs, puis des pièces plus grandes pour se couvrir. Enfin pour les purs et durs de la nature et les écologistes, ces derniers optent tous pour la laine, le coton, le lin, le crin, la soie, le chanvre, la jute qui servent à de nombreuses confections vestimentaires sur le marché.

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Outre les fibres naturelles, le 20e siècle a apporté à nos civilisations les fibres synthétiques pour la confection des vêtements, les plus employées étant le polyester, la viscose, le nylon, l’acrylique, le lycra, l’élasthanne, et le spandex. À partir des fibres naturelles, des fibres synthétiques, ou un mélange des deux, nous pourrons obtenir des tissus pour la confection des vêtements. Les principaux tissus sont la flanelle, le denim, le satin, la serge, le tulle, le velours et le tweed.

Presque toutes les civilisations de toutes les époques ont fabriqué des vêtements. Et en vérité, toutes les grandes civilisations ont eu leur heure de gloire, c’est-à-dire que leur pouvoir temporel marquait une façon de faire à bien des niveaux pour le reste de l’univers. Les façons de porter les vêtements étaient influencées par la cour, certains tissus étaient réservés à des classes particulières, et il en était de même pour certains coloris, tout était question de rang. Sur ce qu’il convient d’appeler le vêtement, il y aurait une encyclopédie à écrire tellement il y a de choses à considérer, mais je m’en tiendrai simplement à quelques-unes que je trouve importantes. Dans toute cette saga de l’historique vestimentaire, il y a trois catégoC ourtoi sie: Phili ppe Bouchard ries principales, le costume civil, le costume religieux, le costume militaire, et bien entendu une autre section que je place à part, c’est-à-dire le vêtement professionnel utilisé lors d’une fonction précise (p. ex., la toge d’un avocat). Les principales influences vestimentaires que nous avons eues au Canada nous venaient principalement de la France et de l’Angleterre. Dans les deux cas, ce sont deux pays à têtes couronnées. Mais le 20e siècle a permis à des personnes qu’on appelle designer de mode d’influencer le marché du vêtement, il y en a pour tous les goûts. Mais à la vitesse qu’on présente les nouvelles collections, le mot mode inclut à la même vitesse ce qui se démode.

Le 21e siècle dans lequel nous sommes apportera à ce niveau de grands changements. Mais avant les grands, on s’attaque aux petits, en exemple nos élus après consultations passent à l’attaque concernant les signes religieux, pour certains ça inclut aussi le costume. On discute de tout, mais personne ne remonte à la source. Pour ce qui est du vêtement militaire, à la vitesse du développement des missiles avec lesquels nous risquons d’être attaqués, nos braves soldats n’auront même pas le temps de revêtir leur costume pour riposter.

En ce qui concerne le vêtement civil, certains spécialistes travaillent présentement à mettre au point un vêtement avec contrôle s’adaptant à toutes les situations météorologiques. Ce costume, genre combinaison moulante, serait muni d’un dispositif pour garder une température régulière du corps humain, peu importe les degrés chauds ou froids de l’extérieur.

Confortablement,

PHILIPPE BOUCHARD