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RWANDA

Le parrainage garantit les droits des filleuls.

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Quand tout manque, que tout se dérobe et que l’enfant vit dans une trop grande pauvreté, il n’est plus question de droits mais de survie* ! »

Ces enfants, ici dans leurs habits de tous les jours, sont méconnaissables quand ils vont à l’école, par dizaines, le long des routes, tôt le matin. Impeccables, en uniforme, chaussures aux pieds, cartable sur le dos, ils discutent avec entrain. L’action de l’Appel permet aux 80 filleuls de bénéficier de leurs droits : Droit à l’éducation tout d’abord puisque les enfants qui avaient dû abandonner l’école peuvent reprendre leur scolarité. Droit à une alimentation équilibrée et à la santé puisque les repas des élèves et leur assurance santé sont financés ; des problèmes de santé liés à la malnutrition sont ainsi réglés. Droit d’être protégé de la violence et de la maltraitance alors que nombreux sont les enfants pauvres au Rwanda qui finissent à la rue, sont exploités, se prostituent, volent pour survivre et se retrouvent battus par la justice villageoise jusqu’à en être handicapés. Droit de jouer puisque quand ils sont pensionnaires, l’école leur offre également la possibilité de jouer, de faire du sport après les cours au lieu d’aider à la maison, aux travaux des champs et d’aller chercher de l’eau. Droit à l’expression et la participation puisqu’ils s’informent, apprennent à s’exprimer et à donner leur avis de futur citoyen. Droit d’avoir une famille, d’être entourés et aimés, puisque l’équipe de L’Appel Rwanda prend régulièrement de leurs nouvelles, les rassemble pendant les vacances et leur permet ainsi de se sentir importants et pris en considération. De même la construction des maisons et de réseaux d’eau propre vise à améliorer la santé, la sécurité et les conditions de vie des enfants.

Nadine Lalande L’APPEL Isère

* L’article 6 de la CIDE dit « Tout enfant a un droit inhérent à la vie (…).

Les états assurent dans toute la mesure possible la survie et le développement de l’enfant.

Partage et solidarité

Comme le Monsieur Jourdain de Molière « fait de la prose sans le savoir », à L’Appel nous pratiquons depuis plus de cinquante ans les Droits de l’Enfant sans le savoir. Prenez la liste des actions, toutes sont en accord avec les dix articles principaux de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Tous nos pays d’intervention l’ont ratifiée. Dès la fondation de notre association cette idée de base s’est imposée : à travers le monde tout est affreusement mal réparti. Dans les pays riches, l’enfant est protégé dès la naissance. En cas de maladie grave, par exemple, tout l’édifice social et sanitaire se met en branle, recherche médicale, mise au point de techniques nouvelles, soins et chirurgie de pointe… Des prouesses sont faites. Le plus souvent, des systèmes de protection sociale en garantissent l’accès à tous. A l’inverse, dans de multiples pays pauvres ou en guerre, combien de tragédies accablent l’enfance, cette période essentielle. Ce que nous recherchons sans cesse pour nos propres enfants, ne devonsnous pas tout faire pour que les enfants du monde en reçoivent un jour leur part ? Notre but à L’Appel est le partage et la solidarité entre familles françaises et familles vivant à des milliers de kilomètres, dans des conditions difficiles, souvent même dramatiques. Ce qui nous guide, c’est l’entente, l’analyse de la situation de chacun et chacune dans son propre environnement. Espérant ainsi, de tout cœur, que tout enfant inclus dans nos projets, établis en commun, pourra s’épanouir au mieux parmi les siens.

Jacques Lalande L’APPEL Ile-de-France

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