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La formation professionnelle pour les jeunes en grande difficulté d’apprentissage et la « classe transitoire » pour les enfants avec une paralysie cérébrale, sont importantes » Fidèle Randrianirina

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Le droit à l’éducation pour eux aussi : les jeunes en situation de handicap

Malgré la situation sanitaire de 2020, l’association Fanarenana, soutenue par L’Appel, a débuté une nouvelle action, permettant à des enfants en situation de handicap d’avoir accès à leurs droits les plus fondamentaux (la santé et l’éducation). Fidèle Randrianirina, coordinateur des actions d’éducation, témoigne : La formation professionnelle pour les jeunes en grande difficulté d’apprentissage et la « classe transitoire » pour les enfants avec une paralysie cérébrale, sont importantes, car nous accompagnons les familles à trouver des solutions pour l’avenir de leurs enfants. »

Les métiers de la restauration

Depuis cinq mois 22 jeunes se forment et malgré le handicap et les difficultés, chacun a su trouver sa place et son rythme. Nirina, jeune homme de 17 ans, a choisi d’être serveur : J’espère grandir et avoir plus d’expériences dans le domaine du service en salle, avoir un diplôme et trouver un travail ».

La classe « transitoire » pour les petits

Dans la classe des petits, huit enfants, avec des séquelles de paralysie cérébrale et des troubles divers, sont accueillis quatre jours par semaine. Pour Faneva, 7 ans, les objectifs de la classe sont d’allier les soins en réadaptation et les apprentissages de base, afin qu’elle puisse, plus tard, suivre plus facilement une scolarisation dans une école ordinaire. Sa maman témoigne Faneva sait maintenant faire plein de choses, reconnait les couleurs, elle commence à dire des mots et s’exprime davantage, elle a gagné en autonomie et a vaincu la peur de l’autre et sa timidité. Avant, elle était un peu isolée, parce que les enfants ne comprenaient pas ce qu’elle disait. Aujourd’hui, comme son élocution s’est améliorée, ses camarades de jeux la comprennent mieux et tout se passe bien… ».

Un bilan positif

Après six mois d’existence, les bénéficiaires font un bilan positif de ce projet pilote de Fanarenana. Pour la maman de Faneva C’est important qu’il y ait des espaces comme ici pour les enfants. Cela leur permet de s’ouvrir au monde ». Pour Nirina « Je ne savais pas trop où j’allais, je pense que demain je pourrai trouver du travail » et Fidèle conclut « Ces enfants et jeunes sont partis de loin, les parents pensaient qu’ils n’arriveraient à rien, aujourd’hui on voit un grand changement. Le choix de notre action est la bonne, il faut continuer et donner la chance à d’autres en pensant dès maintenant à une nouvelle promotion »

Edith Ramamonjisoa Association Fanarenana Partenaire de L’APPEL à Antanarivo

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