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MESSAGE DU PRÉSIDENT SOMMAIRE
Bilan 2013
Message du président
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Horaire des Fêtes | RIC-PPE
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Profil carrière - Normand Lafortune
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Chronique innover en gestion
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Reportage à la ferme
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Chronique en production laitière
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Chronique végétale
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Chronique des grains
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Chronique en agriculture durable
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Chronique en production porcine
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Chronique avicole
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Chronique pétrole
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Quincaillerie Unimat
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Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com flickr.com/photos/coopprofidor/ JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES
450 759-4041 450 589-2221 450 439-2018 450 258-3111 450 839-3642
| 1-800-363-1768 | 1-800-925-2667 | 1-877-439-3878
Profid’Or, coopérative agricole
Tirage :
En regardant le bilan de l’année 2013, on observe que la saison végétale nous à fait vivre toute sorte d’émotion. Le printemps fut hâtif, suivie d’un mois de juin pluvieux et froid; l’été, dans la moyenne et un automne normal. Le prix des grains à la baisse, la production porcine qui se redresse, donnant de l’espoir à nos producteurs et leur permettant de voir une lueur au bout du tunnel. Nos producteurs maraîchers ainsi que ceux sous la gestion de l’offre ont vécu une année dans la moyenne. Toutes ces variantes confirment que les années se suivent mais qu’elles ne se ressemblent guère. Pour notre coopérative, les résultats financiers s’avèrent très bons et ce, dans presque tous nos secteurs d’activités. Au point de vue associatif, notre coopérative, de plus en plus visible, s’implique comme commanditaire majeur dans plusieurs activités régionales. Nous sommes de plus très actifs à vous organiser divers événements tel, le tournoi de golf, la Soirée V.I.P, la Semaine de la coopération, avec les équipes «Escouade Coop» qui vous rendent visite, le brunch de la coopérative, etc. Merci à tous nos gens pour leur implication lors de ces évènements, pour la visibilité de notre coopérative et le bénéfice de nos membres. J’aimerais vous dire une phrase qui à toujours fait du sens pour le développement de nos coopératives, qui ont été fondées par nos ancêtres il y a maintenant 100 ans, et que nous devrions transmettre à notre relève et aux générations qui suivront : « Seuls, nous allons plus vite mais ensemble, nous allons plus loin ».
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LE PROGRÈS est une publication de :
Responsable : Collaborateurs :
Mesdames et messieurs les sociétaires,
Annie Chaumont, poste 260 Jacques LeBlanc, poste 362 Annie Geoffroy, poste 203 Stéphane Payette, poste 304 1750 copies
Le genre masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.
Cet automne, La Coop fédérée et le Groupe BMR ont conclu une entente commerciale par laquelle La Coop fédérée, via sa bannière Unimat, fait l’acquisition d’une participation minoritaire dans le Groupe BMR. Cette alliance fera des deux organisations un joueur majeur dans l’est du Canada avec un réseau de près de 360 magasins dans le secteur de la quincaillerie et des matériaux de construction. L’entente entre les deux parties permettra d’atteindre des masses critiques importantes, pour le plus grand bénéfice de nos consommateurs. Je suis également convaincu que la force du réseau la Coop joint à l’expertise et à la notoriété de Groupe BMR ne peut être que profitable pour l’ensemble de nos sociétaires. À l’approche des Fêtes, au nom du conseil d’administration, je tiens à vous offrir mes meilleurs vœux de santé, de bonheur et d’amour. Que l’année 2014 soit des plus favorables pour vous, dans vos projets, vos objectifs et votre réussite. Je demeure toujours à votre écoute et n’hésitez pas à me communiquer vos commentaires.
Robert Perreault Président
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Horaire des Fêtes PRENDRE NOTE DES TEMPS D’ARRÊT DE NOS BUREAUX, QUINCAILLERIES ET DÉPARTEMENT DES MOULÉES Bureaux administratifs Joliette Du 24 décembre à midi au 26 décembre inclusivement; Du 31 décembre à midi au 2 janvier inclusivement; Quincailleries Joliette, St-Jacques, St-Lin-Laurentides, L’Assomption et St-Benoit Du 24 décembre à midi au 26 décembre inclusivement; Du 31 décembre à midi au 2 janvier inclusivement;
s du conseil re b m e m s e d rt a p la De us les to e d et n o ti a tr is in d’adm itons à a h u so s u o n s, é y lo p em clients tous nos membres etfêtes ! de très joyeuses
Station-service et dépanneur L’Assomption Le 24 décembre et le 31 janvier, fermé à partir de 20 h Le 25 décembre et le 1er janvier, ouvert de 9 h à 20 h Le 26 décembre et le 2 janvier, ouvert de 8 h à 22 h
En raison de l’horaire des Fêtes de la meunerie, veuillez planifier vos besoins à l’avance afin de vous suffire pendant les temps d’arrêt.
Parts privilégiées 2013 RIC et/ou PPE Par Annie Chaumont, poste 260
Votre coopérative, un bon endroit où investir Chaque année, La Coop Profid’Or vous offre l’opportunité d’acquérir des parts privilégiées dans le cadre du Régime d’investissement coopératif (RIC). Ce placement vous permet d’obtenir une déduction fiscale provinciale intéressante. De plus, la coopérative vous offre un taux de rendement compétitif. DATE LIMITE LE 31 DÉCEMBRE 2013 PARTS PRIVILÉGIÉES CATÉGORIE « D » RÉGIME D’INVESTISSEMENT COOPÉRATIF (RIC) • Le RIC 2013 sera échu le 31 décembre 2018 • Le dividende annuel s’élève à 2,5 % • La déduction fiscale est à 125 % PARTS PRIVILÉGIÉES CATÉGORIE « E » (PPE) • Le PPE 2013 sera échu le 31 décembre 2014 • Le dividende annuel s’élève à 2 % • Aucune déduction fiscale Pour obtenir plus de détails, communiquez avec Annie Chaumont au poste 260. Le Progrès | DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014
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PROFIL-CARRIÈRE Normand Lafortune Gérant - Centre de machineries
« C’était naturel pour moi d’aller en mécanique » Un défi à relever
Une carrière définie J’ai grandi dans une ferme et j’ai toujours été fasciné par les tracteurs. J’ai commencé en 1973 au garage de La Coop à Joliette. Dans le temps, c’était un gros garage : on était 20 employés, la cour était pleine de tracteurs que l’on recevait par train. J’ai travaillé en machinerie agricole pendant 10 ans, jusqu’à ce que l’entreprise ferme ses portes. J’aurais alors pu être transférer à la quincaillerie, mais ce n’était pas le domaine qui m’intéressait. Je voulais rester en mécanique : c’est ce que j’aimais faire, c’était mon domaine. J’ai donc continué mon chemin en mécanique d’équipements de ferme dans un autre garage à Joliette. Après environ deux ou trois ans, il a fermé. J’ai donc encore une fois changé d’employeur, toujours en machinerie de ferme. Manque flagrant de chance, ce troisième commerce a aussi fermé après à peine un an! J’aurais bien pu décider de changer de carrière, vu l’instabilité du domaine, mais ma passion pour la mécanique était bien plus forte que ça! Je suis donc de retour à Joliette dans un garage de petits moteurs.
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Après un an au garage de petits moteurs, j’ai eu une offre très intéressante de La Coop de L’Assomption. Ils m’offraient de reprendre en main le centre de machinerie, sinon ils allaient le fermer. Le département de petite machinerie ne fonctionnait plus et l’entreprise a pensé à moi pour lui faire remonter la pente. C’était tout un défi et une opportunité pour moi. J’ai alors accepté. Au départ, le garage était dans une bâtisse indépendante de la quincaillerie. Puis, nous avons eu notre comptoir du centre de machinerie dans la quincaillerie, où il est présentement. Le centre de machinerie a beaucoup évolué. J’ai eu cette demande il y a 26 ans. Ça fait donc 26 ans que j’ai pris en main le centre de machinerie de L’Assomption et, même après toutes ces années, il roule encore! Aujourd’hui, je fais tous les postes dans ce département : je suis autant commis aux pièces, en charge de répondre aux clients au comptoir et gérant. J’aime aussi pouvoir prendre des décisions. Je suis très fier d’avoir réussi à faire en sorte que le garage soit encore opérationnel, même après plus de 25 ans. C’est une de mes grandes réalisations!
Les clients rigolos Parfois, des clients viennent me voir avec des demandes un peu farfelues. Du genre : « Je veux une pièce pour ma tondeuse. Elle est verte. Je l’ai acheté ici il y a 25 ans! » Même si ces clients apportent un plus grand défi, à cause du manque d’informations, ils nous font toujours bien rire et mettent de la vie dans nos journées!
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La chronique
INNOVER EN GESTION Par Jacques LeBlanc, agr. Coordonnateur du développement Certifié Lean Master Poste 362 jacques.leblanc@profidor.qc.ca
Nous ne sommes pas seuls ler ensemble sur la ferme. En rentrant, j’entends le silence et je me rends compte qu’il est plus tard que je pensais. Elle est déjà couchée. Un autre soir à souper seul. En réalité, ce projet d’embryons, je l’ai dans ma tête depuis plusieurs mois. C’est la solution à nos problèmes. J’ai eu plusieurs échecs dans mes autres idées et je reviens toujours à ce projet. Par contre, je ne sais pas ce qui se passe, j’ai toujours eu de l’énergie à revendre et j’ai toujours réussi ce que j’entreprends, mais... j’ai trouvé le mois de novembre dernier particulièrement difficile. C’est comme si tout le monde s’éloigne de moi. Je suis assis sur le perron avec mon café, la neige tombe et les vaches m’attendent. Pas facile ce matin... J’ai un plus gros problème que je pensais. Elle est partie avec les enfants chez sa mère. Mon projet n’est pas la solution. Long soupir, j’hésite, je remets du whisky dans mon café. La neige s’accumule, les vaches beuglent, je regarde le vide. Je me sens secoué, j’ouvre les yeux. « Jean, qu’est-ce que tu fais là, tu es entrain de geler ». En affaires, notre santé mentale est autant importante que les autres départements de l’entreprise.
Il faudrait bien que je rentre... Elle vient de m’appeler pour me demander si je soupe avec eux. À chaque fois, c’est la même rengaine, c’est comme si elle ne comprenait pas; je n’ai pas le choix. Pourtant, elle le sait, je ne peux pas mettre les vaches en attente et finir la traite demain. Généralement, c’est à ce moment qu’elle me sort ses grands projets, « Jean, tu pourrais engager un employé », c’est facile à dire, mais elle oublie que je l’ai déjà fait. Au final, je l’ai mis à la porte et j’ai dû travailler encore plus fort pendant trois mois pour rétablir le niveau de production. La solution, je l’ai! Nous sommes déjà une ferme reconnue dans la région pour notre productivité. Je démarre un projet de génétique pour vendre des embryons. Avec cet argent, nous pourrons réaliser notre rêve des débuts; travail-
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N’attend pas, appelle... 1 866 APPELLE (277-3553) Centre de prévention du suicide. Liste des organismes de santé du nord de Lanaudière : http://www.csssnl.qc.ca/VotreReseau/RessComm/Pages/ SanteMentale.aspx
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Reportage à la ferme
FERME MILANEAU Par Stéphane Payette, t.p. Expert-conseil • végétal
Plus de confort, meilleure qualité de vie Ainsi, les bébés grandissent pendant deux mois dans des enclos individuels; entre deux mois et 14 mois, les taures prennent le chemin des stabulations libres; une fois en âge d’être saillies, les futures productrices laitières prennent une place attachée. Ces changements ont apporté non seulement une meilleure régie de troupeau, mais aussi plus de confort pour les artisans. « Nous avons économisé une heure et demi par jour. Ça peut paraître banal, mais au bout d’un an c’est plus de 300 heures que nous pouvons investir ailleurs », indiquaient les frères Lanoue. Leur père Michel, toujours impliqué dans l’entreprise, l’apprécie grandement lui aussi. Les travaux se sont étalés sur quelques années avec la construction de l’étable neuve en 2011. Par la suite, la ventilation a été changée en 2012 dans la vacherie ainsi que les néons en 2013.
Efficacité et productivité Les travaux dans la vacherie pour améliorer l’éclairage, les logettes et la ventilation assurent aux vaches de Simon et Stéphane un confort accru. La productivité du troupeau a suivi le mouvement.
Le grand rang de Saint-Jacques-de-Montcalm a longtemps vu passer une remorque artisanale de la Ferme Milaneau avec quelques bêtes Holstein à son bord. Un rituel presque quotidien dans la vie jacobine. Ce va-et-vient coûtait temps, argent et énergie aux frères Lanoue. Doté d’un bâtiment A1 depuis 2011, le voyagement se fait exclusivement dans une étable qui allie confort et efficacité. Au cours de l’entretien, Stéphane Lanoue a précisé sa pensée. « Nous n’avons pas construit parce que nous détestions transporter des animaux. Nous l’avons fait par soucis d’améliorer le confort des animaux et le nôtre. Nous avons du même coup une meilleure qualité de vie. » Stéphane et Simon devaient parcourir passablement de distance pour prendre soin des animaux de la relève. Une marche de 1000 pieds pour les jeunes animaux et quelques promenades motorisées pour les autres. Les performances au niveau de la détection des chaleurs n’étaient pas au goût des entrepreneurs agricoles. En plus, la gestion était complexe. L’idée était claire dans la tête de Stéphane : il voulait des groupes d’animaux précis. Les taures de 0 à 15 mois sont libres et les 16 mois au vêlage sont attachées. Le mandat a été confié à Yves Choinière qui leur a proposé un plan répondant à leurs besoins.
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Le bâtiment destiné à la relève a aussi permis aux Lanoue de se pencher sur la ventilation. Un aspect qu’ils ont amélioré autant du côté des vaches que des taures. Pour le bâtiment neuf, qui abrite la relève et les vaches taries, ils
Simple et efficace. Stéphane Lanoue assure que lui et son frère ont économisé plus de 300 heures par année avec leur nouvelle structure. Soigner les taures se fait en quelques minutes maintenant.
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Le bâtiment construit en 2011 a permis aux Lanoue de rapatrier tous les animaux sous le même toit. Les mouvements d’animaux se font plus facilement et la régie a été grandement simplifiée, ce qui a amélioré la qualité de vie des taures et de leurs propriétaires.
ont deux systèmes. Le premier avec des trappes au plafond, contrôlées par des vérins électriques, fonctionne l’automne et l’hiver. Le second, fonctionnant le printemps et l’été, procure un oasis de fraîcheur dans les bâtiments en transformant les ventilateurs et les panneaux coulissants en une ventilation tunnel. Le même système prévaut dans la vacherie : « Quand il fait 35 °C, les animaux sont biens mieux ici. Même si elles avaient un arbre pour s’abriter, les vaches ne seraient pas aussi bien qu’ici. Même pour nous, c’est plus agréable. La traite ne devient pas une corvée harassante. Nous sommes très confortables. C’est certain que les chaleurs sont plus évidentes. Pour l’alimentation aussi c’est meilleur, elles consomment plus. C’est difficile à chiffrer, mais la productivité est accrue, c’est évident. Lors des grosses canicules, les vaches ne baissent pas, contrairement à avant. » L’éclairage a aussi été amélioré par les Lanoue. Une opération qui leur rapporte des dividendes également. Tout a été mesuré avec Guy Pelletier et Isabelle Guay, respectivement directeur des productions laitières et expert-conseil chez Profid’Or jusqu’en 2012. Une aide appréciée. L’expertconseil Jean-Samuel Bacon a pris la relève d’Isabelle en 2012 pour le suivi du troupeau. Simon a œuvré longtemps dans le domaine de la construction, ce qui a aidé dans l’édification du bâtiment neuf et dans les rénovations. Il a exécuté l’ensemble des travaux tout en conciliant les tâches de la ferme. Stéphane a pu voir à la gestion et rechercher les subventions disponibles et maximiser les heures destinées à la construction. Il y avait passablement de Lanoue dans ce bâtiment dont ils sont pleinement satisfaits. « C’est à mon goût. Si je passais au feu demain, je rebâtirais la même chose », concluait Stéphane.
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LES TRAVAUX À LA FERME MILANEAU 1972 : Construction de l’étable des vaches. 2008 : Aménagement de la vacherie avec des stalles modernes. 2011 : Construction de l’étable neuve pour les taures. 2012 : Installation de ventilation dans la vacherie. 2013 : Modernisation de l’éclairage dans la vacherie.
L’ALIMENTATION DU TROUPEAU • Ration totale mélangée (RTM) • 13 kg d’ensilage de maïs • 22 kg d’ensilage de foin • 8 kg de maïs humide • 2,8 kg de supplément Synchro 40-55 Taures de 16 à 24 mois • Ensilage de foin de première coupe en balles carrées humides • Minéral VT 03C Taures 12 à 15 mois • Ensilage de foin de première coupe en balles carrées humides • Minéral 15-5C Génisses de 6 à 12 mois • Ensilage de foin de première coupe en balles carrées humides • Goliath Expo Génisses naissance à 6 mois • Petit foin doux • Goliath 21 Deccox
Le bâtiment destiné à la relève a aussi permis aux Lanoue de se pencher sur la ventilation. Un aspect qu’ils ont amélioré autant du côté des vaches que des taures.
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La chronique en
PRODUCTION LAITIÈRE Par Mario Picard, agr. Conseiller technico-économique, La Coop fédérée
Les objectifs; essentiels pour s’améliorer et bien performer objectif, professionnel ou personnel, soit partagé avec un entraineur, un conseiller ou une personne de l’entourage. La divulgation d’une cible devient une forme d’engagement qui oblige en quelque sorte la personne à mettre l’effort pour arriver à ses fins. Donc, un athlète mesure ses performances, il se fixe des objectifs avec son entraineur. Puis, il en fait un suivi, ce qui lui permet de voir s’il s’améliore ou se détériore. L’athlète se compare continuellement avec ses pairs, ce qui lui sert de motivation et augmente le goût de se dépasser.
Les bonnes performances n’ont rien à voir avec la chance. Les personnes qui réussissent le mieux, peu importe le secteur, sont celles qui travaillent plus, qui mettent des efforts et de l’énergie que les autres ne sont pas prêts à investir pour être les meilleurs. Si vous parlez à n’importe quel entraineur d’athlètes de haut niveau, il vous le dira. La règle numéro 1 d’un processus de gestion de performance est le désir de s’améliorer, de faire des changements. Deuxième règle d’or, si vous voulez améliorer quelque chose, vous devez trouver le moyen de le mesurer. Par la suite, il faut fixer des objectifs. L’objectif par définition est un but à atteindre, une cible, une mission que l’on se donne. On doit fixer des objectifs à court, moyen et long terme. Les cibles à court terme sont souvent de petites étapes à franchir qui sont essentielles pour réaliser les objectifs à moyen et long terme. Il est important qu’un
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Ces principes s’appliquent pour vous dans votre entreprise. Qu’ils soient techniques ou économiques, vous devez trouver comment mesurer les points que vous voulez améliorer. Pour ce faire, le réseau La Coop offre à ses producteurs un outil performant qui regroupe les indicateurs clés en production laitière, c’est-à-dire le tableau mensuel. Que ce soit des résultats regroupés pour avoir une image globale de l’entreprise ou des résultats segmentés pour une interprétation ou une analyse ciblée, le tableau mensuel est l’outil qu’il vous faut. C’est un outil simple à générer pour le producteur puisqu’il ne nécessite de sa part aucune collecte d’information ou de compilation de données. Les résultats obtenus sont très complets et incluent même les aliments produits à la ferme tels que les fourrages et les grains. Il permet une intervention rapide puisqu’il est produit entre le 15 et le 20 de chaque mois et il donne les résultats du mois précédent. Comme sa mise à jour est mensuelle et qu’il contient jusqu’à 18 mois de données, il permet de suivre l’évolution et la progression des résultats de l’entreprise de façon régulière. Pour faire de ce tableau mensuel un outil de travail encore plus performant, nous y avons ajouté le suivi des objectifs des producteurs (figure 1). L’expert-conseil et le producteur se rencontrent annuellement pour établir les objectifs de l’entreprise et les points à améliorer. Ce travail est primordial pour un expert-conseil qui veut collaborer à l’évolution des performances des producteurs et qui veut satisfaire les attentes de ce dernier. Ceci étant fait, l’ensemble des personnes impliquées dans l’entreprise peut travailler dans le même sens.
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FIGURE 1 | Suivi des objectifs du producteur (Pour obtenir un tableau en couleur demandez à votre expert-conseil.)
Par la suite, ces données sont importées dans le rapport mensuel des producteurs. Donc, le producteur aura, tous les mois, un suivi de ses résultats, son positionnement par rapport à ses objectifs. Il pourra aussi se comparer à la moyenne des producteurs ainsi qu’aux 25 % plus performants. De façon plus concrète, il y a sept objectifs qui apparaissent sur le rapport mensuel. Les trois premiers sont communs pour tous les producteurs et les quatre derniers sont ceux qui seront identifiés comme les plus importants pour chaque entreprise. Chaque objectif est affiché sur la base d’un indice 100. Le résultat du dernier mois est le chiffre écrit sur le bâtonnet au premier plan pour chacun des objectifs. Si le bâtonnet est vert, c’est que l’objectif est atteint et s’il est rouge, c’est que le résultat est inférieur à l’objectif. La flèche à la base du bâtonnet représente la tendance dans les performances; l’amélioration, la détérioration ou la stabilité. La partie supérieure du bâtonnet en arrière-plan (en mauve) représente le résultat des 25 % plus performants et la ligne noire entre la partie bleu et mauve représente la moyenne. La partie inférieure du document (tableau) vous informe de l’objectif, du résultat du dernier mois et de la moyenne des 12 derniers mois. Si le texte est en rouge, c’est que cet objectif n’est pas atteint. Donc, cet outil très visuel vous permettra de faire un suivi mensuel de vos résultats, de valider votre progression vers
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l’atteinte de vos objectifs et de comparer vos résultats avec ceux des autres producteurs. Les athlètes de haut niveau qui désirent s’améliorer s’entourent généralement des meilleurs entraineurs. Ces derniers ont des méthodes de travail et des outils permettant aux athlètes d’aller toujours plus loin et de se dépasser. Le réseau La Coop a l’intention de continuer à améliorer le tableau mensuel pour qu’il demeure l’outil d’analyse technico-économique le plus complet et le plus performant auquel vous ayez accès. Dans un contexte de production laitière de plus en plus difficile, de marges bénéficiaires qui diminuent et des niveaux d’endettement tels qu’on les connait aujourd’hui, comment peut-on se passer de ce genre de suivi? Et souvenez-vous que la réussite n’a rien à voir avec la chance. Vous pensez rentabilité, nous aussi!
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Guy Pelletier Chantal St-André Olivier Roy-Tanguay Jacques Bérard Jean-Samuel Bacon
La règle numéro 1 d’un processus de gestion de performance est le désir de s’améliorer, de faire des changements.
450 759-4041, poste 207 514 772-9304 450 759-4041, poste 8 450 916-6606 450 602-6827
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La chronique
VÉGÉTALE Par Stéphane Payette, t.p. et Stéphane Perreault, agr. Conseiller spécialisé végétal, La Coop fédérée
La chrysomèle version 2013, redoutable quatrième a été touché dans certains champs. Les racines étant pratiquement détruites; elles ne peuvent plus acheminer l’eau et les éléments nutritifs aux plants. La verse sera observée au début d’août et les plants tombent facilement, n’ayant plus de support.
Les chrysomèles attaquent les racines du maïs au stade larvaire, vers la fin mai. Les dommages peuvent être considérables. Le système peut être pratiquement éliminé, laissant les plants avec peu de ressources.
Des champs où les plants de maïs étaient couchés à 80 %, des épis de petites dimensions pollinisés à 70 % et des récoltes à 50 %, ça vous rappelle de mauvais souvenirs? Une des principales responsables est la chrysomèle des racines du maïs. Ce petit coléoptère a pris les champs québécois d’assaut cette année. Les raisons peuvent varier. Jetons un œil sur le cycle de cette redoutable bestiole. Tout d’abord, il y a deux types de chrysomèle. Celle du Nord, verte avec de petites lignes noires sur le dos. Celle de l’Ouest, dorée avec deux belles lignes noires sur le dos. Cette dernière a fait passablement de dégâts dans la région. Des pertes de 30 % à 50 % des récoltes. Son mode d’action est complexe et elle peut s’adapter pour arriver à ses fins. Tout d’abord, la chrysomèle de l’Ouest pond plus de 1000 œufs dans les sols où pousse le maïs. Les larves se développent au printemps et se nourrissent des racines du maïs, attirées par le CO₂ produit. Plus l’infestation est sévère, plus les racines seront affectées et la verse importante. Les plants touchés seront reconnaissables au fameux col d’oie. Les dommages peuvent être confondus avec ceux occasionnés par les vers gris et fil de fer. La chrysomèle creusera des tunnels dans les racines des trois premiers nœuds. Cette année, le
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La rotation des cultures est un excellent moyen de lutte contre la chrysomèle. Elle permet de diminuer le nombre d’insectes car les larves ne se nourrissent que des racines du maïs. Par contre, l’ennemi a su s’adapter. La chrysomèle du Nord a développé un œuf qui, pondu dans le maïs, demeurera en dormance l’année suivante dans le soya. Il se développera en larve quand le maïs sera semé deux ans plus tard. Aussi, les chercheurs ont observé des plants de maïs spontanés pousser en quantité importante dans des champs de soya, ce qui a pu attirer des chrysomèles adultes. Eh oui, la chrysomèle adulte peut se nourrir de différents pollens : luzerne, trèfle, soya, tout ce qui côtoie le maïs. Si les rotations ne suffisent pas ou si vous ne pouvez en faire, il y a les produits BT chrysomèle offerts avec différents hybrides Élite. L’équipe des productions végétales chez Profid’Or vous offre le E48A29 VT3P (2300 UTM), le E59L19 GENV3P (2700 UTM), le 19A30 GENSS (2700 UTM), le E67D10 GENSS (2900 UTM), le 44S29 VT3 (2900 UTM). N’hésitez pas à nous consulter; les pertes pourraient être regrettables en 2014.
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Stéphane Galarneau Claude Grégoire Stéphane Payette Charles Coutu Philippe Therrien Jean-François Villemaire
450 753-0122 450 755-0616 450 756-7623 450 760-1890 514 220-7052 514 947-8444
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La chronique des
GRAINS Par Jean-Pierre Aumont, t.p. Directeur service des grains Poste 401 jp.aumont@profidor.qc.ca
Long hiver en perspective de variabilité de la qualité tant par l’humidité à la récolte que par la variation du poids spécifique qui oscillait entre 62 et 70 kg/hl.
1er décembre 2013. Après une récolte de fève soya exceptionnelle où les rendements et quantités ont été vivement au rendez-vous en Amérique, c’est au tour du Brésil d’ensemencer des superficies encore en augmentation cette année. Une chance que la Chine continue d’apprécier cette oléagineuse et d’en être le principal pays importateur, afin de soutenir le prix et procurer aux producteurs un soutien fantastique aux prix de tous les grains. Localement, nos producteurs ont eu la chance de bénéficier d’une température adéquate au moment de la moisson et ont pu épargner plusieurs dollars en frais de séchage puisque la majorité de la récolte c’est faite sous les 13% d’humidité, du rarement vu. La récolte de maïs, quant à elle, fut beaucoup plus variable en raison de plusieurs facteurs. Après avoir connu une période de semis assez propice, la température de mai et juin n’a pas permis au maïs de prendre d’avance. Ensuite, malgré une période de pollinisation correcte, la première date où nous avons eu du gel au sol, soit le 17 septembre, n’aura fait plus de peur que de mal mais il s’en ait fallu de peu pour que cela ne se transforme en catastrophe. Ainsi, lors du début des battages, nous pouvions déjà constater la gran-
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Comme énoncé plus tôt cette année, nos voisins du sud ont, quant à eux, engrangé une récolte record de maïs de 13,8 milliards de boisseaux, soit au-dessus de 25% de plus que l’an dernier, ce qui représente 89 millions de TM de plus. Les cours du marché boursier ont répondu graduellement à ce fait, soit d’avoir une récolte qui dépasse largement la demande, et ont dégringolé jusqu’à atteindre le seuil de 4,20$ / boisseau en comparaison à 7,60$ l’an dernier. Localement, le prix correspond à environ 170$ / TM en comparaison à 250$ l’automne dernier. Il est difficile de prévoir présentement les tendances pour les prochains mois mais la situation se présente fort différemment des dernières années. La demande pour l’éthanol, bien que toujours bien présente, ne tire plus le marché aussi fortement puisque de nouvelles sources d’énergie, comme le gaz de schiste, font désormais partie de l’échiquier. La demande animale reste relativement stable et on espère que la demande à l’exportation puisse être la bouée de sauvetage. Pour ce faire, les prix doivent être alléchants. Où trouvera-t-on l’équilibre entre avoir un prix assez bas pour réaliser des ventes, mais assez cher pour que cela soit intéressant de produire, compte tenu du coût de production qui a été contraint d’augmenter ces dernières années pour répondre aux besoins de l’énergie et de la compétition?
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La chronique
AGRICULTURE DURABLE Par Pierre-Luc Brouillette, agr. Conseiller en agroenvironnement Poste 219 pl.brouillette@profidor.qc.ca
Dose optimale d’azote dans le maïs :
une question de météo et de texture
Rendement t/ha
La détermination de la dose appropriée de fertilisants azotés à appliquer aux cultures fait l’objet de nombreuses recherches en raison de ses implications économiques et environnementales. Bien qu’il soit admis que la source, le placement et le moment de l’application soient importants, la dose constitue de loin le facteur le plus critique. Or, la réponse des cultures aux applications de fertilisants azotés est complexe, notamment parce qu’elle est grandement influencée par les caractéristiques des sols en interaction avec la pluviométrie. Ceci peut être particulièrement vrai cette année, où les précipitations répétées de juin ont entrainé des pertes d’azote, par lessivage ou par dénitrification. Les pertes d’azote par lessivage des nitrates et par dénitrification peuvent grandement être augmentées pendant des périodes prolongées durant lesquelles les sols demeurent trop humides. Il peut en résulter des carences importantes d’azote pour l’ensemble des cultures, autant celles semées ou plantées hâtivement que tardivement, le bilan total de l’azote ayant été modifié à la baisse par ces conditions prolongées d’humidité extrême.
Pour le maïs, une carence prématurée d’azote en août dans le maïs-grain sera responsable d’une baisse importante de rendement et de qualité du grain. Par conséquent, même si les recommandations en azote excèdent en général les doses optimales, elles limitent parfois considérablement le rendement selon les saisons et ceci est d’autant plus vrai dans les sols à texture fine. Le régime des précipitations a un effet important sur la réponse en azote dans cette classe de texture du sol comme
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En conclusion, malgré les efforts considérables déployés en matière de recherche, peu de progrès ont été réalisés sur le terrain pour s’approcher des doses optimales. Des résultats récents (Tremblay et al. 2012) ont été obtenus. Ils clarifient et généralisent les relations critiques et permettent d’envisager des doses adaptées aux caractéristiques des sites et des saisons. Cette approche permet d’envisager l’ajustement des doses tant aux échelles régionales qu’intra-champs avec les bénéfices qui peuvent en être tirés, essentiellement des rendements maintenus avec des doses d’azote variables selon les saisons. Il s’agit maintenant de développer des outils adaptés pour le Québec afin de réaliser un plan prévisionnel de fertilisation azotée comme il existe ailleurs dans le monde.
Source : http://www.lebulletin.com/actualites/trop-de-pluie-plus-assez-dazote-49892 http://www.agrireseau.qc.ca/grandescultures/documents/Tremblay_Nicolas.pdf
Au semis + N fractionné (kgN/ha)
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le démontre le graphique ci-joint. Ces résultats pourraient être utiles pour le développement des algorithmes de fertilisation qui prescrirait la bonne dose d’azote en tenant compte de la pluviométrie et de la texture du sol, ce qui conduirait à une meilleure rentabilité de la culture et de réduction des impacts environnementaux.
L’équipe des conseillers en agroenvironnement offre, entre autres, le service de réalisation de : - Plan agroenvironnemental de fertilisation (PAEF) - Plan d’accompagnement agroenvironnemental (PAA) - Plan agroenvironnemental de recyclage (PAER)
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Certificat d’autorisation Avis de projet Bilan phosphore Autres services, consultez le www.profidor.qc.ca
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La chronique en
PRODUCTION PORCINE Par Martin Choinière, dmv. Centre de services des deux rives
La diarrhée épidémique porcine Quel a été le principal sujet de discussion, cet été, en production porcine en Amérique du Nord? Évidemment, c’est la diarrhée épidémique porcine, aussi appelée DEP ou PED. La fébrilité autour de ce sujet est causée par l’apparition de cette maladie aux États-Unis au début du mois de mai environ. Cette grave infection digestive, causée par un virus, était jusque-là absente de notre continent. La forme sévère qui affecte présentement les porcs chez nos voisins du sud est présente depuis 2010 environ dans les fermes porcines asiatiques. La cause de l’apparition de la maladie aux États-Unis est encore à élucider. Des quatre premiers cas confirmés en mai, il y a maintenant plus de 600 cas et plus d’un million de porcelets morts! Au moment d’écrire ces lignes, le Canada était toujours exempt de DEP. Le virus causant la diarrhée épidémique porcine est de la même famille que celui responsable de la gastro-entérite transmissible du porc dans les années 80-90. Les signes cliniques des deux maladies sont aussi semblables. Donc, en maternité : courte période d’incubation de deux à trois jours suivie par des signes cliniques sévères de diarrhée chez les porcelets sous les mères. Ils sont tous affectés et le taux de mortalité peut se situer entre 30 et 100 %. Chez les sujets plus vieux, le taux de mortalité et les signes cliniques sont inversement proportionnels à l’âge de l’animal; donc, chez les sujets en engraissement et chez les adultes, nous allons surtout remarquer de l’anorexie et de la diarrhée liquide à pâteuse. Comme la majorité des infections digestives, la prévention de la diarrhée épidémique porcine passe par la biosécurité des élevages et des transports, tant au niveau de votre ferme qu’au niveau de notre pays. Chez vous, assurez-vous de bien respecter les mesures de bases de biosécurité tel qu’expliqué lors des formations de Conseil canadien de santé porcine données l’an dernier; entre autre, l’utilisation d’une entrée danoise en trois zones, des camions de transport qui
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arrivent à votre ferme propres et finalement l’utilisation d’une quarantaine en TPTV (tout-plein tout-vide) pour les maternités. Certaines recherches récentes tendent à suggérer la possibilité que le coronavirus responsable de la diarrhée épidémique porcine soit transmissible par aérosol. À suivre... Au niveau provincial et national, une sensibilisation est effectuée auprès des transporteurs voyageant des porcs aux États-Unis. En cas de doute de contamination de votre élevage par la DEP, il est PRIMORDIAL de contacter très rapidement votre vétérinaire afin de confirmer et circonscrire le plus rapidement possible le foyer d’infection, pour ainsi éviter sa propagation aux élevages environnants. Un plan d’urgence est déjà élaboré par l’Équipe québécoise de santé porcine du Québec (EQSP) et tous les vétérinaires œuvrant dans le domaine y sont sensibilisés. Le succès de ce programme dépendra de la rapidité des producteurs à déclarer tout cas suspect et aux vétérinaires d’y répondre rapidement. Même s’il n’y a pas de vaccin disponible, la pathogénie de la maladie est connue et il est possible de l’éliminer assez facilement dans les élevages en site 1 ou en TPTV. Pour plus d’information sur la diarrhée épidémique porcine, n’hésitez pas à communiquer avec votre vétérinaire ou à consulter le site web suivant : www.santeporcine.ca
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La chronique
AVICOLE Par François Lefebvre, agr., M.Sc. Expert-conseil • Avicole Poste 361 francois.lefebvre@profidor.qc.ca
La résistance ou la charte des valeurs Je ne me souviens plus de qui ça vient, mais il y a quelqu’un qui disait que la politique était là pour amuser le peuple. Il faut comprendre l’image que, souvent en politique, on lance des ballons ou on crée des parades pour « distraire » ou « amuser » le peuple pendant que d’autres décisions, qu’on ne veut rendre publique, sont en train de se prendre. Le ministère de la Santé fédérale est probablement très inquiet, non sans raison. Il semble bien qu’il y ait une augmentation assez importante de la résistance de bactéries pathogènes (nuisibles, dangereuses) aux antibiotiques et que cette situation mette la vie des gens en danger. Celui-ci semble en avoir parlé à l’ACIA (agence canadienne de l’inspection des aliments). L’ACIA a pensé à sortir un programme de contrôle: le PASAF ou programme d’assurance salubrité des aliments à la ferme. Aucune utilisation d’antibiotiques, qu’on appelle de première ligne, ne sera bientôt permise. C’est normal. C’est la suite logique des choses sans qu’on y regarde de plus près. On veut bien que l’humain qui tombe malade par une infection ait la possibilité d’être traité et guéri par quelque chose qui fonctionne, voire par les antibiotiques. S’il y a résistance, il y a possibilité que la personne meure suite à une infection sérieuse. Il serait terrible que par l’utilisation d’antibiotiques pour traiter une maladie chez les animaux, il en résulte une déchéance de l’humain. Personne ne veut cela. Mais l’ACIA va plus loin. Elle semble vouloir dicter une charte des valeurs où aucun signe ostentatoire ne sera permis : le PSA ou PST (programme de soins aux animaux ou troupeaux). C’est ici qu’il semble y avoir une parade politique qui cache autre chose... On veut dicter aux éleveurs une façon de faire très précise d’une façon « sine qua non » (c’est ça ou tu es dehors...). L’ACIA semble répondre à une commande dictée d’ailleurs (ou plusieurs commandes). Elle semble très forte, car elle approche en plus avec des contraventions monétaires très sévères. Plusieurs ont très peur, avec raison, car ça peut coûter très cher. Mais la peur de payer et de tomber en déficit de revenus engendre des réactions et des façons de faire pas toujours logiques. Elle menace même la fierté d’être producteur et de nourrir la population. Est-ce ce qu’on veut? Peut-être lorsqu’on regarde qui sont ceux qui exercent du lobby auprès des instances gouvernementales...
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En tant que professionnel scientifique sur le terrain, je peux mettre en doute plusieurs règlementations distordues imposées. Il y a souvent des dictats imposés basés sur un manque de connaissance de la réalité des choses. Je veux bien travailler avec les producteurs à améliorer les pratiques de régie des troupeaux et pratiquer et appliquer de bonnes mesures de biosécurité. Je veux dire en même temps qu’il se fait de la « maudite » belle « job » chez nos producteurs du Québec. Les gens aiment leurs oiseaux et veulent que ça aillent bien. J’ai voyagé pas mal et je peux dire qu’on n’a pas à avoir honte de la manière dont nos volailles sont élevées ici, au contraire. Je suis même à comparer à ce qui se fait du côté du secteur de la santé humaine. Il serait intéressant que le ministère de la Santé prenne conscience de ce qui se fait dans sa propre cour pour l’application des mesures d’hygiène et de biosécurité. Je ne parlerai pas de lavage et de désinfection des hôpitaux qui sont souvent laissés pour compte par compression budgétaire semble-t-il? Je parlerai certainement, par contre, de la situation régulière et commune où je vois du personnel d’hôpital manger dans les restaurants autour de leur lieu de travail ou voyageant dans les transports publics affublés de leur vêtement de travail. Qui est-ce qui transporte les maladies, je vous le demande? On devrait mieux regarder les producteurs agricoles. Ils nourrissent le monde et sont de véritables professionnels. Il faut en être fier!
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