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RETOURS EN IMAGES DE PROJETS QUE VOUS AVEZ SOUTENUS !
CAMPAGNE SEMENCES SANS FRONTIÈRES, VERS L’AUTONOMIE SEMENCIÈRE DES POPULATIONS
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FICHE TECHNIQUE : TOURNESOL
EN CHEMIN VERS L’AUTONOMIE ALIMENTAIRE ET SEMENCIÈRE
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AU FIL DES SAISONS : LE CYCLE DES
LES ESSENTIELS DES PLANTES
Retours en images de projets que vous avez soutenus !
Campagne Semences Sans Frontières, vers l’autonomie semencière des populations
Récoltez et transformez les fleurs du souci
calendula ............................................
Campagne “Cultivons-Nous 2025 ! Pour la Libération des Plantes
Médicinales”
Fiche Technique : Tournesol
En chemin vers l’autonomie alimentaire et semencière
Au fil des saisons : le cycle des plantes
Les essentiels des plantes
Bulletin d’information réalisé par l’Association Kokopelli – juin 2025 Forêt de Castagnès – route de Sabarat – 09290 Le Mas d’Azil Imprimé sur papier recyclé FSC. Fabrication Printteam – Nîmes.
La Beauté, quelle belle forme de Résistance !
Chères toutes, chers tous,
La beauté — quand elle perce de ses éclats arc-en-ciel les nuances de gris persistantes et les tendances de nos quotidiens d’homme moderne — n’est-elle pas la plus belle forme de résistance ? À l'image des cotylédons qui percent le bitume pour trouver la lumière du soleil, elle réveille nos sens endormis et colore nos émotions d’insouciance et de gaieté !
Semer la beauté, cultiver la joie
Et en parlant de sens, avez-vous pensé à semer cette année de nombreuses fleurs pour égayer vos allées ? Car la beauté, les senteurs et les couleurs ne nourrissent pas uniquement vos sens : elles apaisent, elles relient, elles donnent envie de sourire, de créer, d’espérer. Elles nous aident à traverser les épreuves de la vie avec plus de légèreté et de joie.
Notre administratrice Leentje, également en charge de nos campagnes de solidarité internationale, me confiait récemment : « Nous devrions intégrer la Beauté dans l’objet social de Kokopelli ». Et bien évidemment, elle a raison. Moi qui incarne parfois le stéréotype du militant débordant d’un insupportable réalisme — et parfois même d’une pointe de cynisme — face aux misères du monde, n’estil pas essentiel, plus que jamais, de nous entourer de belles personnes, de belles idées, de belles plantes aux fleurs multicolores ou discrètement resplendissantes ? Pour résister. Pour respirer. Pour vivre et non plus survivre, tout simplement. Cela donnerait donc : « Kokopelli, pour la libération des semences, de l’humus et de la beauté du monde ! ». Qu’en pensez-vous ?
La beauté au service de la générosité
Et la beauté s’accompagne souvent d’espoir. C’est pour cette raison que, depuis 2002, Kokopelli s’évertue à soutenir — en offrant des semences libres et reproductibles aux communautés rurales dans le besoin — des milliers de projets à travers le monde. Et toutes ces actions sont menées à bien grâce à vous, cheres adhérentes et chers adhérents ! Grâce à vos dons et grâce à vos cotisations. Ainsi, en accompagnant ces populations vers des conditions de vie meilleures — vers ce qui, demain, représentera peut-être leur survie face aux sociétés occidentales avides de ressources, de territoires et de pouvoir — nous avons l’ambition d’apporter au monde, à notre échelle, la plus belle forme de beauté : la générosité.
ANANDA GUILLET, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION KOKOPELLI
Merci pour votre précieux soutien !
Nous sommes heureux de vous compter parmi nos adhérents.
La moitié des fonds collectés via les adhésions est attribuée au fonctionnement de notre campagne "Semences Sans Frontières".
À travers celle-ci, nous offrons depuis 2002 des semences biologiques et reproductibles — accompagnées de fiches techniques sur l’agroécologie et la production de graines — à des communautés rurales dont l’autonomie alimentaire et semencière est menacée.
Votre adhésion est ainsi non seulement un acte de solidarité, mais également de résistance : il nous permet d’agir pour la libre circulation des semences — que ce soit en Asie, en Afrique, dans les Amériques ou en Europe — et pour le droit des peuples à en disposer et à les multiplier, à les échanger et à les partager, sans entraves.
Continuons à œuvrer pour que les semences reproductibles — garantes de l’autonomie et de l’autodétermination de toutes les populations et leurs générations futures — soient accessibles à tout un chacun ! Une fois de plus merci pour votre générosité et la confiance que vous nous accordez !
Découvrez nos textiles militants sur notre site marchand : KOKOPELLI-SEMENCES.FR
1. La promesse d’un jardin abondant entre les mains
Sur son passage — de Ha Noi à Hô Chi Minh — au Viêt Nam, Loïc offre des graines reproductibles aux paysans les plus démunis. Nombre d’entre eux lui témoignent la valeur inestimable d’une graine reproductible dans cette région où l’accès à ce gage fructueux est quasiment inexistant.
2. L’excitante découverte de nouvelles variétés de tomates
L’Association Aventure Kacila réunit les femmes de différents villages du Cachemire en Inde pour les sensibiliser à la terre nourricière et les plantes médicinales. Elle apporte de la diversité dans les assiettes et accompagne les femmes sur le chemin de l’autosuffisance alimentaire.
3. Les pois ailés sont prêts à être savourés
Manu et Suwan cultivent sur une ferme de plusieurs hectares de terres agricoles, dans les campagnes de l’Issan — près des berges du Mékong en Thaïlande — dans le respect de la vie du sol. Ils accueillent à Suwan Organic Farmstay des personnes souhaitant découvrir la permaculture.
4. Des jardinières fières des fruits de leurs efforts communs
L’association Vivre le Népal et son partenaire Global Fellowship Népal co-construisent avec les agriculteurs et villageois de Mallaj des actions de développement liant l'écologie, le social et l'économie. Celles-ci s'inscrivent dans le sillage de la permaculture et de l'agroécologie. Elles visent à renforcer l'autonomie des populations locales, bénéficiaires directes des activités menées ensemble, en s'appuyant sur les connaissances des acteurs locaux et les structures en place.
5. Kibuti veille à sa pépinière de semis
L’ONG Nepalko Sathi "Amis du Népal" œuvre pour un développement durable dans les vallées retirées du Népal afin de limiter l’exode des populations tout en protégeant l’environnement des montagnes sacrées et en respectant les traditions bouddhistes et le patrimoine. Tous les projets sont amenés par les habitants du Khembalung et s’articulent autour de 4 thématiques : éducation, mobilité, confort de vie et agriculture.
6. Le bonheur de la récolte à la ferme pédagogique du Centre Fiers & Forts
Ce centre d’accueil héberge les enfants défavorisés de Tamesloht , ville dortoir située à quelques kilomètres de Marrakech au Maroc. La ferme nourricière permet au Centre d’augmenter la diversité cultivée et l’autonomie alimentaire de la cantine pour nourrir les enfants sainement, les sensibiliser à l’écologie, leur donner le goût du travail de la terre et créer une pharmacie vivante avec des plantes médicinales.
7. La finesse des gestes lors du semis
À travers le lancement de l'activité de maraîchage à Silinkine au Sénégal , l’association Burok, crée une oasis de prospérité, de bien-être et de fierté pour que la population locale puisse se nourrir dignement.
8. La joie de cultiver ses propres aliments
L’association Tsiky a mis en place le jardin vivrier de l’école d’ Ampitolova à Madagascar. Graines et conseils sont apportés aux enseignants et élèves pour répondre au besoin de repas diversifiés et nutritifs.
©SamuelBitton
9. Le sourire d’un homme heureux qui s’apprête à faire ses premiers semis de potagères
Après s’être concentré sur la plantation d’arbres afin d’apporter ombre, fruits et vie au sol, Madani Hanana — un ancien nomade qui depuis une quinzaine d’années reverdit l’Oasis Source de Vie aux portes du désert à M’hamid el Guizlane au Maroc — souhaite devenir autonome en légumes et en semences.
10. Des multiplicateurs de semences fort reconnaissants du soutien de Kokopelli
Avec son projet SavannaBel-Bush Gourmet, Annabel et son équipe promeuvent l'agriculture durable tout en préservant les forêts indigènes du Kalahari en Zambie . À Livingstone , ils créent des jardins familiaux biologiques au sein des communautés locales, mettent en œuvre les forages ainsi que l’irrigation solaire et enseignent des techniques de culture régénératrice.
11. Heureuse à la perspective de pouvoir créer son propre potager
Face à la perte de plus de 70 % de la diversité des semences natives au sein des communautés locales d’ El Cairo en Colombie , L’ONG Corporación Serraniagua porte un projet d’agriculture familiale dans le but d’améliorer la souveraineté alimentaire de la population locale.
12. Laitues et choux-fleurs en abondance dans les Walipinas des Cités de la Bonté
L’association Voix Libres œuvre depuis 28 ans pour l’amélioration des conditions de vie des personnes vivant dans les mines, les rues ou les ordures de Bolivie. L’autonomie alimentaire fait partie des objectifs. Ainsi, la population locale est accompagnée dans la culture de potagères et céréalières et la création de serres semi-souterraines (Walipinas) aux trois "Cités de la Bonté" dans les campagnes de Cochabamba , La Paz et Potosí.
13. Une alimentation équilibrée comme remède naturel
Bérengère, médecin ayurvédique en Inde, apporte une grande diversité de semences potagères et médicinales aux Indiens Arhuacos de la cordillère des Andes, dans la Sierra Nevada de Santa Marta en Colombie, en vue de diversifier leur alimentation et d’enrichir leur pharmacopée. Tout le monde peut se procurer une alimentation saine dans le jardin communautaire mis en place à cette fin.
Rougeurs, irritations, gerçures, écorchures ou encore petites coupures ? Le calendula regorge de bienfaits et offre la solution idéale pour tous les soins de l’épiderme.
Afin de bénéficier de l’ensemble de ses propriétés médicinales, cueillez toute l’inflorescence avec le réceptacle vert et les sépales.
Au quotidien, cette plante médicinale maîtresse peut s’utiliser pour l’ensemble de ses actions remarquables dans les affections de la peau et des muqueuses ainsi que dans le traitement des plaies.
En infusion, en cataplasme, en huile, en baume, en teinture mère, etc., les fleurs de calendula protègent la peau, calment et apaisent toutes les inflammations ou irritations cutanées, et accélèrent les processus de cicatrisation des blessures.
Elles s’utilisent ensuite aussi bien fraîches que sèches et se transforment en infusion, en cataplasme, en macérat ou encore en baume pour soulager et guérir de nombreuses affections courantes.
Récoltez les fleurs
Dès le début de l’été, puis tout au long de la saison, récoltez les fleurs du souci bien épanouies, de préférence en fin de matinée avant les heures les plus chaudes, lorsque la plante aura évacué un maximum d’humidité de la nuit, mais n’aura pas évaporé ses huiles essentielles.
Cette campagne met à l'honneur, chaque année, une plante médicinale en distribuant ses semences gratuitement, tout en partageant les connaissances et les expériences liées à son utilisation.
Recevez votre sachet de Calendula, Souci en mélange, sur simple demande ou lors de votre commande sur notre boutique en ligne !
Retrouvez toutes les informations sur cette campagne en consultant notre blog :
Préparez un baume de souci
À la fois apaisant, anti-inflammatoire, cicatrisant, nourrissant et protecteur, le baume de souci est un indispensable des trousses à pharmacie. Outre sa polyvalence d’usage, il convient également à toute la famille et peut se transporter aisément partout.
Pour réaliser ce baume, commencez par confectionner une huile de calendula :
• remplissez un bocal en verre de fleurs de calendula bien sèches et tassez légèrement ;
Ingrédients :
20 g de beurre de karité ; 20 g de cire d’abeille, exempte de tout polluant ; 50 ml d’huile de calendula ; 15 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie.
• recouvrez-les totalement avec une huile d’olive biologique ;
• protégez l’ouverture du bocal par un tissu élastiqué ;
• disposez le tout au soleil pendant au moins un mois, tout en remuant le mélange de temps en temps.
Filtrez ensuite la préparation à l’aide d’un linge : déposez un tissu propre à mailles pas trop serrées dans un saladier, versez la macération dessus, puis repliez-le avant de filtrer l’huile en essorant par torsion.
Conservez enfin cette huile dans un récipient en verre, dans un endroit à l’abri de la lumière et des variations de température, ou bien utilisez-la directement pour réaliser un baume.
Placez le beurre et la cire dans un bol résistant à la chaleur. Installez-le, au bain-marie, dans une casserole d’eau bouillante et remuez régulièrement jusqu’à ce que tout soit fondu. Retirez le bol et attendez quelques minutes que le mélange tiédisse avant d’ajouter l’huile de calendula et l’huile essentielle de lavande. Fouettez vigoureusement afin de bien incorporer l’ensemble. Versez immédiatement dans des petits pots. Laissez refroidir avant de fermer le tout.
Ce baume se conserve 1 an à l’abri de la lumière et des variations de température.
Tournesol à fleurs Red Sun
Famille : Astéracée
Genre : Helianthus
Espèce : Helianthus annuus
Le genre Helianthus comprend plus de 60 espèces, toutes mellifères, dont une douzaine sont annuelles. Certaines vivaces se cultivent à des fins ornementales comme Helianthus maximiliani et une seule est connue pour ses tubercules alimentaires, Helianthus tuberosus : le topinambour.
Semis :
1-2 cm 20-25 °C 7 à 14 jrs
pleine terre /godet à l’unité en poquet
Culture : exposition besoin en eau espacement (en cm)
Multiplication :
Cycle : annuel
Pollinisation : allogame1, entomophile2
Nombre de porte-graines nécessaires à la reproduction : min 20 à 50, 100 idéalement
Faculté germinative des semences : de 4 à 7 ans
Calendrier des semis et des récoltes :
1 Fécondation croisée entre deux plantes distinctes
2 Pollinisation par les insectes
Bien que le tournesol s’imagine généralement comme une grosse fleur jaune au bout d’une longue tige, cette espèce compte pourtant des centaines de variétés différentes sélectionnées le plus souvent pour leurs graines ou pour leurs fleurs ornementales. Elles mesurent de moins de 30 cm à plus de 6 m de hauteur et peuvent porter une seule inflorescence, appelée capitule, ou en développer toute une myriade. Outre ces différences, la couleur de leurs pétales se décline du jaune au rouge, en passant par des nuances d’orange, de brun, de rose, etc.
Les tournesols se divisent habituellement en deux catégories :
• Les tournesols à graines
Sélectionnés pour leurs grosses graines riches en huile, ils portent un capitule unique de grande taille.
• Les tournesols à fleurs
Ces variétés ornementales développées à des fins horticoles, la plupart du temps ramifiées, offrent une multitude de capitules, simples ou doubles, aux divers coloris de jaune citron, de brun, de rouge, de rose pâle, etc.
Les différents noms du tournesol font tous référence au soleil : "sunflower" en anglais et "sonnenblume" en allemand signifiant littéralement "fleur soleil", en raison de son inflorescence semblable à cet astre entouré de rayons lumineux. En Français et dans d'autres langues d'origine latine, son nom est en lien avec la propriété de cette plante à tourner pour suivre le soleil : "tournesol", "girasol".
Le tournesol aime la chaleur et préfère un emplacement bien ensoleillé ainsi qu’un sol fertile et suffisamment drainé. Si toutes les variétés se cultivent en pleine terre, celles de petite taille se plaisent également en pot.
Semez en godets, 2 à 3 semaines avant la mise en place, et recouvrez les graines de 1 à 2 cm de terreau. Plantez les jeunes tournesols, avec la motte, au stade de 4 vraies feuilles après les dernières gelées et espacez-les de 40 à 50 cm en tous sens. Le repiquage, bien que délicat en raison de leur racine en pivot, permet toutefois d’obtenir une floraison plus précoce.
Pour les semis directs au jardin, attendez que le sol soit bien réchauffé et semez un poquet de 3 à 4 graines tous les 40 à 50 cm. Recouvrezles de quelques centimètres de terre, pressez pour les mettre en contact avec le substrat, puis protégez-les des limaces et des escargots, particulièrement friands des petites pousses.
Maintenez ensuite les semis humides jusqu’à la levée et éclaircissez les semis en poquet, si nécessaire, quand les plants mesurent de 10 à 12 cm, de manière à conserver seulement les plus vigoureux. Paillez les pieds des plantes pour garder le sol frais et apportez de l’eau en cas de sécheresse.
Supprimez les fleurs fanées au fur et à mesure, pour encourager l’apparition de nouvelles, dans le cas des cultures destinées à des fins ornementales et non à la production de graines. Tuteurez éventuellement les plus grandes variétés, aux larges inflorescences, car elles peuvent s’affaisser sous l’effet du vent et de leur propre poids.
Le tournesol produit une substance inhibitrice de la croissance des autres végétaux ; il est dit allélopathique. Éloignez-le alors des cultures d’un bon mètre, car il laisse peu de chances à ces voisins de se développer harmonieusement.
La “fleur” du tournesol est en réalité une inflorescence, composée d’une myriade de fleurons réunis sur un même réceptacle. Les fleurons ligulés, à la périphérie, offrent de grands pétales colorés et remplissent un rôle d’attraction des insectes pollinisateurs. Ils entourent un disque central constitué de quelques centaines à plusieurs milliers de fleurons tubulés, hermaphrodites (un fleuron unique porte à la fois les organes reproducteurs mâle et femelle) et nectarifères.
La plupart des tournesols présentent des mécanismes d’auto-incompatibilité au sein de l’inflorescence, mais également au niveau de la plante. Dans ce contexte, cultiver plusieurs plants ensemble est indispensable pour permettre une bonne pollinisation entre les différents capitules des divers plants.
Les variétés de tournesols peuvent naturellement s’hybrider entre elles. Pour conserver la pureté variétale, deux méthodes d’isolement peuvent être mises en place :
Fleurons tubulés d'une inflorescence de tournesol
• L’isolation spatiale
Éloignez les variétés de 700 mètres à quelques kilomètres. Cette distance varie en fonction de la topographie du lieu et du champ d’action des insectes pollinisateurs, car ils peuvent transporter du pollen sur plus de 5 km dans les milieux pauvres en ressources alimentaires. Même en cultivant une seule variété, il apparaît très difficile de savoir si un autre jardin abrite des tournesols ou s’il y a une grande culture dans un rayon de 5 kilomètres. Ainsi, la pollinisation manuelle reste le meilleur moyen pour conserver la pureté variétale.
• L’isolation physique — avec une pollinisation manuelle Isolez chaque capitule dans un sac en tulle robuste avant que les fleurons s’épanouissent. Au moment de la floraison, enlevez le sac de deux plantes relativement proches et frottez avec délicatesse les inflorescences l’une contre l’autre. Replacez immédiatement les sacs, puis répétez cette opération tous les jours durant les 5 à 10 jours. Laissez enfin le sachet jusqu’à la récolte des graines.
FLEURON LIGULÉ
Fleurons ligulés
Fleurons tubulés
Après pollinisation, chacun des fleurons fécondés laisse place à une graine. Il y a donc autant de graines que de fleurons tubulés sur un même capitule.
Pour obtenir des semences de meilleure qualité, il est toujours préférable de les laisser murir le plus longtemps possible sur pied. Lorsque les plantes sont entièrement sèches :
• coupez chaque inflorescence ;
• placez-les, graines vers le haut, dans un lieu protégé et veillez à choisir un endroit où les oiseaux, très friands de ces graines, ne pourront pas entrer ;
• patientez jusqu’à complet séchage.
Stigmates
Anthères
FLEURON TUBULÉ
Récolte des inflorescences
Frottez ensuite vigoureusement les capitules bien secs l’un contre l’autre, ou avec les mains, pour détacher les semences. Récupérez-les et étalez-les sur un tamis ou un carton avant d’installer le tout à l’abri de la lumière et des souris. Brassez tous les jours jusqu’à ce qu’elles soient assez sèches avant leur stockage définitif.
Conservez enfin les graines dans un sachet en papier, préalablement annoté du nom de la variété et de l’année de récolte, dans une boite hermétique disposée à l’abri des variations de température et d’humidité.
Retrouvez la fiche technique complète sur le blog, rubrique Réussir ses Cultures :
Séchage
Semences sèches de tournesol
Au rythme de la lumière, de la terre, de l’eau et des saisons, chaque plante effectue son cycle de vie — de la germination à la production de graines — véritable fil conducteur de son existence.
Cependant, toutes les plantes ne vivent pas à la même vitesse et si certaines meurent au bout de quelques mois, d’autres semblent éternelles.
Quand le temps façonne le cycle de vie des plantes
Les saisons et le climat déterminent les conditions de vie d’un lieu précis. Si les durées de jour et de nuit sont égales toute l’année au niveau de l’équateur, elles diffèrent de plus en plus en s’écartant de cette latitude et ces variations entrainent ainsi des changements importants au cours de l’année ainsi que de forts contrastes saisonniers.
Pour les plantes annuelles, tout se joue en une année et ainsi leur cycle de vie ne dépasse pas un an. Elles germent au printemps, se développent et fleurissent en été, puis fructifient et produisent leurs semences en automne avant de mourir en hiver.
À partir de ces conditions, les plantes peuvent suivre 3 cycles :
• annuel
• bisannuel
• vivace
Toutefois, ces cycles ne sont pas fixés : une même espèce peut se comporter comme une plante annuelle ou comme une vivace selon les conditions climatiques où elle se trouve ainsi que les pratiques culturales.
Toutefois, parmi ces plantes, certaines accomplissent naturellement leur cycle en un an, tandis que d’autres nécessitent une intervention pour y parvenir. En effet, certaines espèces comme la tomate ou l’aubergine ont un cycle de vie assez long et nécessitent beaucoup de chaleur pour se développer. Ainsi, pour les cultiver et profiter de leurs fruits dans les régions tempérées, il est nécessaire de les semer assez tôt sous abri et au chaud pour gagner du temps dans la saison.
La tomate, le piment, le basilic ou encore l’aubergine sont des plantes vivaces dans leurs aires d’origine.
D’UNE PLANTE ANNUELLE
Exemple du haricot
Si les plantes annuelles effectuent leur cycle de vie en seulement un an, les bisannuelles quant à elles le font sur deux. Ces plantes ont réussi à s’adapter aux conditions hivernales difficiles et ont la capacité de les traverser à des stades précis de leur développement.
Si au potager ces plantes se consomment généralement la première année de culture, elles en nécessitent une seconde pour
continuer leur développement et produire leurs graines.
Les plantes bisannuelles accumulent des réserves nutritives dans leurs parties souterraines (racines, bulbes, tubercules) pendant la première année, avant que le gel détruise leurs parties aériennes. Après une phase de repos en hiver, elles puisent ensuite dans leurs provisions pour fleurir et fructifier.
Exemple de la carotte
CYCLE D'UNE PLANTE VIVACE
Exemple de la mélisse
ANNUEL OU BISANNUEL ?
Pour certaines espèces, tout n’est pas si simple comme pour la laitue par exemple. Est-ce une plante annuelle ou bisannuelle ? Et bien, elle peut être l’une ou l’autre. En effet, si certaines variétés se cultivent sur une même saison, d’autres en revanche se sèment en fin d’été ou en automne avant de produire un légume, puis des semences, la seconde année. Ces variétés, particulièrement résistantes au froid, passent l’hiver sous forme de rosette avant de reprendre leur croissance au printemps suivant.
CYCLE DE VIE, EN ZONE TEMPÉRÉE, des principales plantes du potager
Espèce Cycle
Carotte bisannuel
Tomate annuel
Courge annuel
Courgette annuel
Radis* annuel / bisannuel
Laitue* annuel / bisannuel
Aubergine annuel
Poivron et piment annuel
Betterave bisannuel
Elles sont donc considérées comme des variétés bisannuelles, car elles effectuent leur cycle de vie à cheval sur deux ans.
Dans le cas des plantes vivaces, chacune vit plusieurs années et leurs différentes parties se sont adaptées aux variations saisonnières. Ainsi, parmi elles, certaines voient leur feuillage disparaitre en hiver et seules leurs parties souterraines traverseront les hivers. D’autres en revanche ne présentent pas d’organe de réserve, mais transforment une partie de leur partie aérienne en bois pour résister au froid, ou bien présentent un feuillage persistant.
Haricot annuel
Chou* annuel / bisannuel
Épinard bisannuel
Melon et pastèque annuel
Concombre annuel
*selon les variétés
Bien souvent ces plantes développent différentes stratégies pour se multiplier. L’artichaut par exemple ne se contente pas de produire des graines, mais s’étend également par rejets d’œilletons. La consoude ou la mélisse se déploient à l’aide de leurs rhizomes souterrains, etc.
Liste non exhaustive. Retrouvez l'ensemble de nos salons et les informations sur le blog, rubrique "Kokopelli sur les routes".
• Du 6 au 7 septembre • Folie des Plantes NANTES (44)
• Du 13 au 14 septembre • Festival de la Tomate CHÂTEAU DE LA BOURDAISIÈRE MONTLOUIS-SUR-LOIRE (37)
• Du 19 au 21 septembre • BiObernai OBERNAI (67)
• Du 26 au 28 septembre • Fête des Plantes CHÂTEAU DE SAINT-JEAN DE BEAUREGARD (91)
• Du 14 au 16 mars • Vivre Autrement PARIS (75)
• Du 24 au 26 octobre • Artemisia MARSEILLE (13)
• Du 21 au 23 mars • Primevère LYON (69)
au Mas d'Azil (09)
Découvrez l’univers de Kokopelli ! Animations, conférences, ateliers, jeux d’enfants, marché artisanal, restauration, musiques et autres surprises agroécologiques...
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• Du 7 au 11 novembre • Marjolaine PARIS (75)
• Du 26 au 30 novembre • Naturissima GRENOBLE (38)
• Du 12 au 14 décembre • Asphodèle PAU (64)
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