ÉDITO
Quand l’animal vecteur est… l’homme !
De tout temps, les espèces de toutes sortes — animales, végétales et fongiques — ont développé d’innombrables stratégies pour se déplacer, coloniser de nouveaux territoires, parfois en symbiose avec les habitants autochtones, parfois à leur détriment.
La semence, au cœur de ces mouvements organiques, joue un rôle essentiel et se pare, selon les espèces, tantôt d’ailes pour voler, tantôt de crochets pour s’agripper, tantôt d’une barque pour flotter ! Certaines plantes, plus ingénieuses, combinent même plusieurs modes de dissémination : c’est le cas du souci (Calendula officinalis).
Avez-vous déjà observé de près une fleur de souci séchée ? Vous y distinguerez trois types d’akènes, chacun abritant une graine fertile. Cette diversité de formes permet à l’espèce de voyager de trois manières différentes :
• Anémochorie (par le vent)
Les akènes munis de petites ailettes peuvent se déplacer avec le vent, favorisant la colonisation des zones voisines.
• Barochorie (par la gravité)
La majorité des akènes, situés au centre de la fleur, tombent simplement au sol autour du pied mère. Le souci se ressème ainsi très facilement et spontanément d’une année sur l’autre.
• Zoochorie (par les animaux)
Certains akènes, munis de crochets ou de formes recourbées, s’accrochent fermement au pelage des animaux ou aux vêtements, permettant leur transport sur de plus grandes distances.
Mais le saviez-vous ? Une des méthodes les plus rencontrées au sein des espèces végétales cultivées s’appelle, en toute logique, l’anthropochorie ! Nous, les humains, qui jardinons, multiplions, échangeons et partageons des semences, sommes aujourd’hui l’un des plus puissants vecteurs de déplacement végétal.
Alors, au fond, qui a vraiment domestiqué qui ?
Et cela ne vous aura pas échappé : certaines espèces ont largement excellé dans l’art de la colonisation ! Le maïs, le soja, le tournesol… Vous direz que nous les avons domestiquées pour leurs bienfaits nutritionnels. Pourtant, n’existait-il pas d’autres espèces tout aussi prometteuses ?
TANTELY MADAGASCAR : DES SOLUTIONS DURABLES
POUR LA PRÉSERVATION
D’UN ECOSYSTÈME
D’EXCEPTION
Les forêts sèches du Menabe : un hotspot mondial de biodiversité
Saviez-vous que plus de 80 % de la faune et de la flore de Madagascar existent uniquement sur cette île ? Notamment les forêts sèches et denses, sur la côte ouest du pays, abritent des espèces rares et uniques : des plantes et animaux endémiques dont des oiseaux, des lémuriens emblématiques, des reptiles discrets, sans oublier le majestueux baobab de Grandidier, appelé localement Reniala (la Mère de la Forêt).
L’ETHNIE SAKALAVA PROFONDÉMENT LIÉE
À SON ENVIRONNEMENT
NATUREL
La menace du Hatsaky
Cet écosystème est aujourd’hui gravement en danger ! Entre 2001 et 2023, 40 % des forêts sèches du Menabe ont disparu. Une situation dramatique pour la biodiversité et les habitants des lieux, bien que leur propre technique traditionnelle du Hatsaky — culture sur brûlis, d’une céréale comme le maïs ou le riz, destinée à assurer l’alimentation de base, mais peu adaptée à une alimentation variée et équilibrée — est à l’origine de cette destruction accélérée.

La région du Menabe héberge deux groupes de l’ethnie Sakalava, unis par la culture et les croyances, dont les modes de vie varient fortement selon leur environnement. Les Vezo, vivant sur la côte, sont traditionnellement pêcheurs et dépendent de la mer pour leur subsistance. Les Masikoro , installés à l’intérieur des terres, vivent principalement de l’agriculture et de l’élevage . Cette division naturelle a façonné des savoir-faire distincts, mais complémentaires, basés sur une dépendance profonde aux ressources naturelles qui façonnent leur culture, leur économie et leur quotidien.
Face à l’urgence : l’énergie engagée de Madame Tantely !
En réponse à cette situation, Tantely Madagascar , accompagne les hommes et les femmes du Menabe vers des alternatives concrètes et des solutions durables. Les actions de cette association reflètent les valeurs fondamentales de sa fondatrice Filipa Campelo, alias Madame Tantely ; respect des écosystèmes, implication directe des communautés locales et actions durables.
“Témoignage de Filipa Campelo, alias Madame Tantely
Madame Tantely aux côtés des communautés locales du Menabe, sous un baobab Grandidier — espèce endémique et symbole vivant de la région.
Après plus de dix ans d’expérience et de coordination de projets en Afrique, j’ai développé un regard critique et engagé sur les méthodes de travail et l’impact réel de la Solidarité Internationale sur les populations bénéficiaires. Ces années d’expérience sur le terrain, souvent dans des zones reculées, ont nourri en moi une volonté profonde d’agir autrement. C’est ainsi que Tantely Madagascar s’engage pour la protection des forêts sèches et denses de la Grande Île et la restauration des équilibres naturels en élaborant des solutions avec et pour les communautés locales. La préservation des ressources est aussi essentielle pour la survie de leurs traditions et de leur mode de vie, cela nécessite de trouver l’équilibre fragile entre développement, conservation et respect des pratiques locales.
Les abeilles comme moteur du changement
Au cœur de l’action de Tantely Madagascar se trouvent les abeilles. L’apiculture durable et la protection des pollinisateurs servent de levier pour sensibiliser, mobiliser et travailler étroitement avec les communautés vivant autour des aires protégées.
En valorisant les abeilles comme espèce clé de l’écosystème, l’association propose une approche innovante et concrète pour conserver et restaurer les écosystèmes forestiers en péril et vise à générer des alternatives économiques durables, dont l’apiculture, pour les populations locales, souvent en situation de grande vulnérabilité. À l’image des insectes pollinisateurs, Filipa fertilise une multitude de projets de sensibilisation et de mobilisation communautaire allant de la création de Clubs d’Éducation Environnementale à la participation à des événements et des festivals.
ASSOCIATION TANTELY MADAGASCAR
Située sur la côte ouest de Madagascar, dans la région du Menabe — localement appelée Tanindrazana, « La terre des ancêtres » — Tantely Madagascar œuvre à la croisée de la conservation de la biodiversité, du développement communautaire et de la justice environnementale , pour bâtir un avenir plus harmonieux entre l’Humain et la Nature.
>> Flashez le QRcode pour visionner la vidéo de présentation de l’association
Pour en savoir plus : facebook.com/TanteliMadagascar
Pour joindre la cause, contactez Filipa par e-mail : info.tantelymadagascar@gmail.com
A La promotion de l’apiculture offre aux familles rurales un revenu complémentaire tout en jouant un rôle crucial dans la pollinisation, le maintien des écosystèmes et la sécurité alimentaire des communautés.
Lors de la fête nationale de Madagascar, Madame Tantely chante devant les autorités, avec la chorale des militaires, une chanson malgache sur les feux de brousse.
Apis mellifera var. unicolor
“Témoignage de Filipa Campelo, alias Madame Tantely
Cette abeille endémique de Madagascar est une sous-espèce unique que l'on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde. Adaptée aux conditions spécifiques de l'île, elle joue un rôle crucial dans la pollinisation des plantes locales, contribuant ainsi à la biodiversité et à la fertilité des sols. Bien que de petite taille, cette abeille est essentielle pour la reproduction de nombreuses espèces végétales endémiques, dont certaines sont vitales pour les écosystèmes forestiers de la côte ouest. Sa survie est menacée par les pratiques agricoles destructrices et la déforestation, qui perturbent son habitat naturel. La conservation de cette abeille, au même titre que celle des autres pollinisateurs, est donc primordiale pour maintenir l'équilibre écologique de l'île et préserver ses richesses biologiques uniques.

En me plongeant dans le monde de l’apiculture, j’ai eu l'opportunité de comprendre en profondeur la flore locale, de rencontrer les apiculteurs, les api-cueilleurs, mais aussi d’interagir avec les communautés rurales forestières et les acteurs locaux.
C’est à travers ces échanges que j'ai pris conscience des pratiques agricoles souvent dévastatrices et de la destruction alarmante des écosystèmes forestiers. Cette rencontre avec la nature sauvage et fragile de Madagascar m'a profondément marquée. Les abeilles, ces petites créatures si essentielles à notre écosystème, m'ont permis d'approcher d'autres réalités : celles des populations qui vivent au cœur de cette biodiversité, mais aussi celles des menaces qui pèsent sur elles. Grâce aux abeilles, j'ai eu la chance de voir de près ce que signifient réellement la conservation, les défis environnementaux, et la nécessité urgente d'agir.
Plus qu’un surnom, une mission de vie
Au fil de mes années d'actions, une figure est née, celle de Madame Tantely (Madame Abeille) un surnom qui m'a été attribué par les personnes que j’ai rencontrées sur le terrain à cause de mon engagement avec et pour les abeilles.
Semences reproductibles
et agriculture durable au cœur du Menabe
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Madame Tantely mobilise art et créativité lors des ateliers d’Éducation Environnementale dans les écoles primaires.
Lorsque j'ai commencé à travailler sur le terrain à Madagascar, je me suis rapidement rendu compte de l'impact profond des pratiques agricoles traditionnelles sur l'environnement.
L’idée de travailler avec les semences vivrières, de contribuer à la diversification de l’alimentation et d’introduire des pratiques agricoles respectueuses de la terre m’est apparue comme une évidence. Au Menabe, comme un peu partout sur la côte ouest de Madagascar, les paysans n'ont souvent pas accès à des semences vivrières, et encore moins à des semences biologiques et reproductibles. Ils sont souvent limités aux semences hybrides, distribuées par des projets externes, qui viennent avec des produits chimiques et des pesticides. Ces produits contribuent à un cercle vicieux de dégradation de la terre et de la biodiversité.


Une qualification devenue symbole de son engagement profond envers la conservation de la biodiversité et la sensibilisation des communautés. Elle incarne à la fois son amour pour ces pollinisateurs essentiels et son rôle de médiatrice entre les Hommes et la Nature. Une manière de rappeler que chaque petite action, chaque geste pour protéger les abeilles, a un impact direct sur la préservation de nos écosystèmes.
Il m'a semblé urgent de répondre à ce défi, en diffusant des semences biologiques, adaptables au climat et respectueuses de l’environnement. Celles-ci permettent de diversifier les cultures et de lutter contre la malnutrition, en introduisant des légumes et légumineuses riches en nutriments, bien loin des classiques riz, maïs ou manioc, qui sont souvent les seuls aliments disponibles sur place. Pour cela, j’ai eu l’idée de contacter l’Association Kokopelli pour bénéficier de leur soutien.
Des potagers pédagogiques
avec le soutien de Semences
Sans Frontières
C'est en écoutant les communautés locales, en étant en contact direct avec les paysans et en observant leurs besoins réels que l'idée de créer des potagers pédagogiques a émergé.
Ces jardins, installés dans les écoles à travers la création des Clubs Environnementaux, au sein des structures et des communautés locales, sont des lieux de culture et d'éducation où les enfants de paysans et les familles peuvent apprendre et expérimenter des pratiques agricoles durables, telles que la permaculture et l’agroforesterie qui permettent de cultiver des aliments sains tout en préservant la santé des sols et la biodiversité.
Sensibiliser les jeunes à la diversité des semences est essentiel pour contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à un avenir plus durable et résilient.
L’action de Tantely Madagascar est donc un processus de transition. Ce n’est pas seulement une question de semences, mais de changer les mentalités, d'éduquer, de renforcer les capacités locales, et surtout de proposer des solutions adaptées aux réalités du terrain au bénéfice de la terre, de la préservation de la biodiversité locale et des générations futures. Agir aujourd’hui c’est préserver demain !
Formation des jeunes de Morondava à l’agroécologie pour un avenir plus juste et harmonieux entre l’Homme et la Nature.
Offrons à tous l’opportunité de retrouver l’autonomie semencière, alimentaire et médicinale !
Pour bénéficier de notre campagne de solidarité, nous soutenir ou vous impliquer activement, rendez-vous sur le blog, rubrique Semences Sans Frontières :
SEMENCES DE CALENDULA : RÉCOLTEZ-LES ET CONSERVEZ-LES !
Depuis le mois de juillet, certaines de vos fleurs de souci ont peut-être déjà perdu leurs pétales colorés pour laisser place à des graines brunes et sèches. Tout l’été, et jusqu’aux premières gelées, c’est le moment idéal pour les récolter !
LE SAVIEZ-VOUS ?
Graines allongées, arquées et pourvues de crochets recourbés
Chaque capitule de souci offre trois types de graines. Les plus périphériques sont allongées, arquées et pourvues de crochets recourbés, ou bien lisses et élargies par deux expansions ailées. Les premières s’accrochent au pelage des animaux, tandis que les secondes sont entraînées par le vent. Enfin, les graines centrales, petites et bien arrondies, tombent directement au sol.
Graines lisses et élargies par 2 expansions ailées
arrondies
Petites graines bien
Chaque année, nous mettons à l’honneur une plante médicinale en distribuant gratuitement ses semences ainsi que les connaissances et les expériences liées à son utilisation.
La campagne Cultivons-Nous ! 2026 se prépare chez Kokopelli ! Rendez-vous en février pour découvrir les vertus de la plante sélectionnée pour cette nouvelle édition !
retrouvez toutes les informations sur cette campagne en consultant notre blog: :
BLOG.KOKOPELLI-SEMENCES.FR/CVN
Lors d'une journée ensoleillée, prélevez à la pincée les graines brunes des capitules totalement secs. Étalez-les sur un tamis, une claie ou un drap, puis laissez-les sécher quelques jours dans une pièce chaude et bien aérée. Triez les éventuels déchets des graines à l’aide d’un tamis, d’une passoire ou par ventilation.
Conservez enfin les graines bien sèches dans un récipient hermétique ou un sachet en papier et dans un lieu abrité des variations d’humidité et de température.
Récolte des graines du capitule de souci
Poireau
Siegfried
Famille : Alliacée
Genre : Allium
Espèce : Allium porrum
Tous les poireaux appartiennent à la famille botanique des Alliacées et au genre Allium. Ils comptent 3 espèces principales :
Allium ampeloprasum, le poireau perpétuel ;
Allium polyanthum, le poireau des vignes ; Allium porrum, le poireau cultivé.
Semis :
0,5 cm 10-23 °C 7 à 21 jrs
pleine terre caissette/ godet en ligne
Culture : exposition besoin en eau espacement (en cm)
Multiplication :
Cycle : bisannuel
Pollinisation : allogame1, entomophile2
Nombre de porte-graines nécessaires à la reproduction : min 50, plus idéalement
Faculté germinative des semences : 2 ans
Calendrier des semis et des récoltes :
1 Fécondation croisée entre deux plantes distinctes
2 Pollinisation par les insectes
Le poireau cultivé compte une multitude de variétés différentes — "Bleu de Solaize", "Monstrueux de Carentan", "Géant d’Hiver", etc. — communément séparées en 4 grands groupes :
• les poireaux d’été : ces variétés précoces se sèment en février et en mars et se récoltent de juillet à octobre ;
• les poireaux d’automne : ils se sèment en mars et en avril pour une récolte d’octobre à décembre ;
• les poireaux d’hiver : résistants au gel, ils se sèment en avril et en mai et se récoltent de janvier à avril ;
• les poireaux "baguettes" ; semés vers la miaoût, ils se plantent en octobre et poussent au printemps suivant avant de se récolter en mai et début juin.
Ainsi, en choisissant judicieusement les variétés, il est possible d'avoir des poireaux tout au long de l'année.
PLANTES COMPAGNES
Les poireaux sont de bons compagnons des céleris et des oignons. Ils sont également bénéfiques aux carottes dont ils améliorent la saveur tout en éloignant la mouche de la carotte.
PLANTES
Les différents types de fleurs
Selon la combinaison des pièces fertiles et stériles, quatre grands types de fleurs se distinguent :
• La fleur hermaphrodite [schéma 1] Elle possède à la fois les organes reproducteurs mâle (androcée) et femelle (gynécée), elle est donc bisexuée.
• La fleur unisexuée mâle [schéma 2]
• les pièces stériles, aussi appelées enveloppes florales. Elles comprennent le calice — ensemble des sépales — et la corolle — ensemble des pétales — et ont un rôle de protection ou d'attraction ;
• les pièces fertiles. Ce sont les organes reproducteurs, constitués de l’androcée — l’organe mâle — et du gynécée ou pistil — l’organe femelle.
Cette architecture, commune à la plupart des plantes à fleurs, peut pourtant présenter de grandes variations à l'origine de la diversité des fleurs.
Elle renferme uniquement l’organe reproducteur mâle, appelé androcée. Il se compose d’étamines formées d’un filet portant une anthère qui contient les grains de pollen (gamètes mâles).
• La fleur unisexuée femelle [schéma 3] Elle renferme uniquement l’organe reproducteur femelle, appelé gynécée ou pistil. Il se compose de carpelles, constitués d’un ovaire, d’un style et d’un stigmate. Les stigmates ont pour rôle de capter les grains de pollen et l’ovaire contient un ou plusieurs ovules (gamètes femelles) contenant les vraies graines.
• La fleur stérile [schéma 4]
Elle peut se rencontrer au sein d’une inflorescence et elle ne porte aucune pièce fertile (ni androcée ni gynécée).
SCHÉMATISATION D'UNE FLEUR "TYPIQUE"
Corolle (ensemble de pétales)
Stigmate
Style
Carpelle
Ovaire Filet
FLEUR HERMAPHRODITE de tomate
Pièces stériles
Calice (ensemble de sépales)
Pièces fertiles
FLEUR STÉRILE de tournesol
FLEUR UNISEXUÉE FEMELLE de courge
FLEUR UNISEXUÉE MÂLE de courge
Quatre fleurs, une infinité de combinaison
Si une plante peut porter seulement des fleurs uniques, hermaphrodites ou unisexuées, elle peut aussi être constituée d’un ensemble de fleurs réunies en inflorescences. Et cette inflorescence peut être composée seulement de fleurs hermaphrodites, ou d’un mélange de fleurs hermaphrodites, de fleurs unisexuées ou de fleurs stériles.
Par exemple la tomate est une plante qui porte seulement des fleurs individuelles, hermaphrodites, la courge porte seulement des fleurs unisexuées mâles et femelles, la carotte présente une inflorescence composée de fleurs hermaphrodites, de fleurs mâles et d'une fleur stérile au centre, etc.
LES DIVERSES COMBINAISONS DE PLANTES
Cette diversité de fleurs et d’inflorescences influe directement sur la stratégie de reproduction des plantes pour assurer leur survie.
En effet, si à priori une fleur hermaphrodite peut s’autoféconder - puisqu’elle porte à la fois les organes mâle et femelle – les fleurs unisexuées quant à elles nécessitent obligatoirement un vecteur pour se rencontrer et permettre une fécondation.
Observer ces structures, c’est déjà comprendre une partie des mécanismes de reproduction : la manière dont elles se fécondent et donnent naissance aux fruits contenant des graines.
Plante à fleurs unisexuées
Plante à fleurs hermaphrodites
Plante polygame
Fleur femelle
Fleur mâle
Fleur hermaphrodite
TYPE DE FLEURS DES PRINCIPALES PLANTES POTAGÈRES
Espèce
Aubergine
Concombre
Fève
Laitue
Oignon
Poivron