VÉLO
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ZNEX NOTSTRØM
DU COURANT EN ROULANT
Si vous utilisez votre smartphone comme GPS pour vous déplacer à vélo, vous connaissez le problème: à mi-parcours, la batterie commence à montrer des signes d’épuisement. C’est logique: les applications de navigation ont besoin de beaucoup d’énergie pour recalculer constamment votre position. Et si vous n’avez pas chargé les cartes pour un usage hors-ligne, ces applis doivent aussi télécharger de gros volumes de données. Il serait pourtant facile, pense-t-on, de prévoir un port USB sur la batterie. Le problème, c’est qu’un port USB standard n’est pas étanche à l’eau. La pluie et la neige fondante risqueraient de s’infiltrer et de perturber la batterie. Il est vrai qu’on trouve un port USB sur l’écran de certains vélos électriques, mais généralement, la puissance ne suffit pas pour recharger un smartphone. Il existe aussi des kits qui permettent de brancher un câble USB sur la dynamo du moyeu de roue, mais ici encore, la capacité est trop faible. La solution? Une powerbank, autrement dit une batterie rechargeable qui alimente votre smartphone. Où l’installerez-vous? Vous pourriez la fixer au guidon ou sur le porte-téléphone avec du ruban adhésif, mais il y a moyen de faire plus élégant. ZNEX, fabricant allemand d’accessoires pour vélos, a imaginé une solution intéressante. Le Notstrøm est une powerbank tubulaire qui se monte sur le cadre de la bicyclette. Le support en plastique inclus se visse dans les trous du porte-bidon. Il se déporte latéralement pour que vous puissiez toujours profiter du porte-bidon. Le produit est commercialisé en deux versions. Le Notstrøm normal (€ 89,95) mesure 30 cm de long, pèse 291 grammes et possède une capacité de 10.000 mAh (36 Wh). Sur le petit
Notstrøm XT (€ 69,95), la longueur est de 23,5 cm, le poids ne dépasse pas 215 grammes et la capacité diminue d’un tiers à 6.800 mAh (24,5 Wh). Pour le reste, les deux variantes fonctionnent de la même façon. Pour recharger, vous utiliserez le câble USB-C. Cela fait, il n’y a plus qu’à placer le dispositif dans son support. Le câble de connexion en Y (inclus) est muni d’une fiche micro-USB qui permet de charger directement certains appareils (comme les GPS mobiles) ainsi que d’un port USB-A dans lequel vous pourrez brancher le cordon de recharge de votre smartphone. Si vous souhaitez réduire l’encombrement des câbles sur le vélo, vous pouvez aussi vous procurer un câble de recharge spécifique (€ 12,95 à € 14,95) avec fiche USB-C, mini-USB, micro-USB ou Apple Lightning. Grâce à ce dernier accessoire, toute la chaîne résiste à l’eau, alors qu’avec le câble en Y, la connexion entre la fiche USB-A et votre propre câble de recharge constitue un point faible potentiel au niveau de l’étanchéité. C’est la raison pour laquelle je vous conseille de commander tout de suite le câble adéquat. J’ai testé le Notstrøm XT sur quelques longs déplacements à vélo, sachant d’expérience que les applis comme RouteYou et Komoot épuisent rapidement la batterie de mon smartphone. Avec le Notstrøm XT, j’ai pu me servir du smartphone pendant une durée de six heures. Et il faut prévoir environ quatre heures pour recharger via un adaptateur USB. Le Notstrøm n’est pas donné, mais la powerbank, robuste et étanche, s’intègre parfaitement au vélo.
+ Étanche, conçu pour le vélo - Prix, longue durée de la recharge Plus d’infos sur www.znex.de.
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VÉLO À
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HYDROGÈNE
L’entreprise française Pragma Industries produit des vélos électriques propulsés par une pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène. Après le marché domestique, le Pragma Alpha2.0 va être commercialisé au Benelux. Le grand avantage: quelques minutes suffisent pour faire le plein d’énergie, au lieu des heures dont le vélo électrique ordinaire a besoin pour se recharger. Côté inconvénients, l’utilisateur doit disposer de sa propre bouteille d’hydrogène ou se rendre dans une station spécialement équipée. Pragma travaille sur une solution qui permettra le ravitaillement dans une station-service auto distribuant de l’hydrogène. La Belgique en compte actuellement trois: Halle, Zaventem et Wilrijk.
BIKE TO WORK, L’APPLI EST SORTIE Bike to Work, un planificateur d’itinéraires à l’usage des navetteurs, est désormais disponible sous la forme d’une appli pour iOS et Android. Comme la version en ligne, l’application vous offre le choix parmi trois sortes d’itinéraires. La navette est une route sûre et confortable qui passe de préférence par les autoroutes à vélo pour ne pas compromettre la vitesse. La route sûre évite les axes très fréquentés au profit des pistes cyclables. Quant à la route la plus rapide, elle emprunte le trajet qui vous conduit le plus tôt à destination. Avec l’appli Bike to Work, le cycliste peut aussi signaler une voie fermée ou un accident. Ces notifications apparaissent ensuite sur l’écran des autres usagers. Autre fonctionnalité, le suivi des trajets à vélo. Les promoteurs de l’initiative espèrent s’en servir pour récolter des données fiables sur le nombre de cyclistes navetteurs.