12 juillet 2022 Risque de crise alimentaire
Sans hydrocarbures, nous serons obligés de faire ceinture !
La forte hausse du prix du pétrole et du gaz sort ses effets, nombreux et inattendus. Que cette crise nous serve au moins à nous rendre compte de ce que nous ne nous passerons pas d’eux et que les énergies renouvelables n’aideront pas à résoudre le problème énergétique. C’est vrai dans beaucoup de domaines et, en particulier, dans l’agriculture. Voici pourquoi sans pétrole et gaz nous aurions une grave crise alimentaire. Avec Samuel Furfari Lorsqu’en avril 2020, le prix du pétrole est passé en territoire négatif, les idéologues écologistes ont tenté de faire croire aux naïfs que l’ère du pétrole était enfin terminée. Maintenant que le prix du pétrole brut a régulièrement dépassé les 110 dollars le baril ($/b), le souci est de continuer à approvisionner le marché européen, l’UE ayant décidé de se passer du pétrole russe livré par voie maritime. Depuis le premier choc pétrolier de 1973, on dit que l’on va réduire la consommation de pétrole et l’on a fait exactement le contraire. La production mondiale en 1973 était de 58 millions de barils par jour (Mb/j) et, en 2019 (avant la Covid), elle était de 95 Mb/j et en 2021, selon les dernières statistiques publiées par BP la semaine dernière, la consommation de pétrole a augmenté de 5,3 millions de barils par jour (b/j). Nous sommes tellement habitués à entendre dénigrer les combustibles fossiles que nous ne réalisons pas leur rôle indispensable et incontournable dans tous les domaines de notre vie. /