Parc zoologique & botanique de Mulhouse - Dossier de presse 2015

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PARC ZOOLOGIQUE & BOTANIQUE DE MULHOUSE Dossier de presse 2015 La Nature vous livre ses secrets www.zoo-mulhouse.com


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Sommaire

P. 4

Édito de Brice Lefaux, directeur du Parc zoologique & botanique de Mulhouse

P. 6

Une identité revendiquée

P. 7

Du « parc du peuple » au rayonnement international : l’histoire du site façonne sa différence

P. 8

Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse : un expert reconnu de la conservation des espèces animales menacées

P. 12

Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse participe à la préservation des espèces dans leur milieu naturel

P. 14

Un acteur militant

P. 16

Focus sur deux projets in situ dans lesquels le Parc zoologique & botanique de Mulhouse est particulièrement investi

P. 18

2014, le Parc zoologique & botanique de Mulhouse ouvre son Espace Grand Nord

P. 20

Des espèces ambassadrices

P. 22

Des programmes dédiés à la protection du Grand Nord

P. 24

Un parc botanique de style romantique qui fait référence

P. 26

Les jardins thématiques

P. 28

Plantes menacées : préserver par la conservation ex situ des plantes au bord de l’extinction

P. 29

Projets de coopération internationale

P. 30

La pédagogie au Parc zoologique & botanique de Mulhouse

P. 32

Une multitude d’évènements et d’outils pour associer le grand public aux valeurs du Parc

P. 34

Le Parc en chiffres

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Informations pratiques

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Comment sensibiliser le public aux menaces que fait peser le changement climatique sur les espèces animales et végétales ? Dr Vétérinaire Brice Lefaux, Directeur

En tant que Parc zoologique et botanique, il importe déjà d’avoir de nombreux visiteurs pour pouvoir toucher le plus de monde possible ! Nous avons atteint ce premier but en 2014 en accueillant 400 856 visiteurs, soit une augmentation de près de 42 % de visiteurs, principalement, non mulhousiens. Ce plébiscite nous positionne comme le 3e site touristique d’Alsace. Il nous vaut également une reconnaissance de TripAdvisor qui nous a décerné un « Certificat d’excellence ». Et enfin, il nous a permis d’être le gagnant de l’Award du « Zoo préféré de l’année », organisé en France par le site Internet professionnel, Zoonaute. C’est l’ouverture de l’Espace Grand Nord, en juin dernier, qui nous a donné la possibilité de réussir ce tour de force ! Un espace dévolu aux espèces emblématiques de la faune venue du froid qui présente ours polaires, bœufs musqués, renards polaires et chouettes lapones dans des parcs immersifs et naturels.


J’en viens maintenant à la seconde condition à remplir : il faut proposer un discours de sensibilisation clair, ludique et intéressant ! Au Parc zoologique & botanique de Mulhouse, tous les moyens sont mis en œuvre pour interpeller nos visiteurs pendant leur promenade, afin de les inciter à réfléchir à leur mode de vie. En effet, selon les dernières données scientifiques sur le réchauffement climatique, prises en compte dans les objectifs du Plan climat de Mulhouse Alsace Agglomération, nous devons envisager de changer nos comportements. Pour cela, il faut modifier nos modes de déplacements, la gestion de nos déchets, nos consommations d’énergie pour nous chauffer, nous nourrir ou aller au travail... Mais, pour adhérer à ces changements, il est essentiel de comprendre. Là également, la conception innovante de l’Espace Grand Nord joue son rôle, car nos visiteurs ont la possibilité de suivre un parcours pédagogique conçu pour les informer sur les préceptes du développement durable.

En cette deuxième année de campagne internationale « Du pôle Nord au pôle Sud » nous voulons encore aller plus loin... C’est pourquoi, en 2015, nous déroulons un fil rouge avec un slogan qui fera le lien entre toutes nos manifestations de l’année : « Pour la banquise, pense à ta prise ! ». Notre souhait est de convaincre le maximum de personnes d’adhérer à nos convictions, tout en continuant à apporter le plaisir et la joie d’une visite dans notre Parc zoologique et botanique où tout est fait pour le bien-être des espèces animales hébergées et des visiteurs accueillis.

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Une identité revendiquée

le parc zoologique & botanique de mulhouse affiche des spécificités et des valeurs qui en font un parc unique.

Un expert reconnu dans la conservation des espèces animales menacées

Un écrin végétal historique

Plus qu’un objectif, c’est un credo, la démarche du Parc et toutes ses actions sont orientées vers la conservation des espèces menacées. Ainsi, celles qui sont accueillies en priorité sont en voie de disparition dans leur milieu naturel. Le discret lémurien aux yeux turquoise est donc préféré à certains grands mammifères, plus spectaculaires mais moins menacés. On trouve au Parc zoologique & botanique de Mulhouse six espèces qu’il est le seul en France à héberger et près de la moitié des autres sont rares, en danger et font l’objet de programmes d’élevage (EEP, Studbook européen - ESB - ou monitoring), dans lesquels le Parc est un référent grâce à son expertise scientifique.

En ce qui concerne la flore du Parc, l’approche est identique à celle choisie pour la faune : expertise scientifique, conservation d’espèces menacées, diversité des collections… D’arbres remarquables en jardins thématiques, l’ensemble botanique de l’établissement s’inscrit dans un site paysager unique de 25 hectares, véritable écrin de verdure, imaginé dès 1867, et qui met en valeur les animaux résidents. Depuis 2005, le Parc zoologique & botanique de Mulhouse détient le label Jardin remarquable.

Une mission pédagogique ancrée dans son histoire Le service pédagogique du Parc zoologique & botanique de Mulhouse tient une place essentielle. Dès les années 1960, l’établissement se positionne comme précurseur dans la pédagogie appliquée aux espèces animales et à la conservation. Le service pédagogique, officiellement créé en 1996, accompagne notamment des projets en lien avec les programmes scolaires de la maternelle au lycée. Il élabore également des outils innovants, intervient dans la formation professionnelle, sensibilise les visiteurs à la protection de la nature à l’aide de panneaux interactifs et en organisant des journées à thème et des visites guidées.


Du « parc du peuple » au rayonnement international : l’histoire du site façonne sa différence Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse est l’un des plus anciens zoos de France. Créé en 1868 pour « divertir la classe ouvrière », il a construit son identité sur sa double nationalité, et évolue petit à petit en devenant un parc esthétique et scientifique de tout premier plan.

1893 La ville de Mulhouse développe son Parc zoologique & botanique

1868 Le « parc du peuple » ouvre ses portes En pleine période d’essor industriel, les chefs d’entreprise locaux regroupés au sein de la Société industrielle de Mulhouse (SIM) créent le « parc du peuple », afin d’offrir à leurs ouvriers un espace de détente et de loisirs, pour un prix d’entrée modique. Dans les 4 hectares de ce parc de style romantique, on peut admirer cerfs, kangourous, oiseaux, mais aussi faire sa gymnastique ou écouter des concerts...

Très fréquenté, le Parc nécessite une gestion et des investissements auxquels la SIM ne peut faire face. La ville de Mulhouse le prend alors en charge. De nouveaux animaux arrivent, parmi eux des ours bruns et des otaries. Le Parc se dynamise et s’étend désormais sur 12 hectares, avec en particulier un kiosque pour les concerts et un restaurant. La période des deux guerres sera difficile : bâtiments endommagés, arbres abattus… L’établissement se relève grâce à une vaste opération de rénovation, qui durera jusqu’en 1948, et lui redonnera dès les années 1950 sa place parmi les plus beaux zoos de France.

1965

2005

La pédagogie entre au Parc

Bien-être animal et Jardin remarquable : une nouvelle impulsion pour le Parc zoologique & botanique

La « petite école du zoo », ouverte en 1965, tous les jeudis après-midi, et animée par des enseignants bénévoles, marque les premiers pas de ce qui deviendra plus tard le service pédagogique du Parc zoologique & botanique de Mulhouse. Un an plus tard, chaque enclos est équipé d’un panneau qui détaille les caractéristiques de chaque espèce présentée. En 1977, le jardin botanique intègre à son tour la dimension éducative en créant le parcours des arbres remarquables et la zone d’exposition florale. L’attractivité du Parc est également renforcée par la construction d’une singerie en 1968.

1980 Une autorité scientifique qui s’installe Les années 1980 marquent un tournant dans la vie du Parc zoologique & botanique de Mulhouse, qui devient progressivement une référence au sein de la communauté scientifique internationale. La faune présentée se diversifie avec l’arrivée d’animaux emblématiques. En parallèle, le Parc s’implique davantage dans la préservation de la flore locale en exposant des plantes menacées des Vosges et du Jura. Tous les végétaux sont étiquetés avec leurs noms scientifiques, et la collection botanique s’étoffe avec la plantation de nouvelles essences d’arbres et d’arbustes. Les premiers jardins thématiques sont conçus en mettant à l’honneur iris, pivoines, rhododendrons…

La recherche du bien-être animal devient une priorité pour le Parc, entraînant la rénovation de tous les enclos. La même année, le label Jardin remarquable couronne les qualités scientifique et paysagère des collections botaniques. Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse est aujourd’hui reconnu et salué pour sa mission. Il abrite 172 espèces animales, dont 80 sont menacées, et collabore à de nombreux projets scientifiques. Il est le premier site touristique du Haut-Rhin et le troisième d’Alsace.

2014 Ouverture de l’Espace Grand Nord Désireux de sensibiliser le public aux effets du réchauffement climatique, le Parc zoologique & botanique de Mulhouse décide de créer un lieu dédié à la faune arctique baptisé « Espace Grand Nord ». Hébergeant quatre espèces animales venues des grands froids - ours polaires, bœufs musqués, renards polaires et chouettes lapones - l’Espace Grand Nord bénéficie également de plantations sélectionnées par le service des espaces verts pour reconstituer des milieux proches de la toundra et de la taïga. Le public adhère massivement à ce nouvel aménagement ; presque 401 000 visiteurs sont accueillis en 2014 pour 340 000 en 2013.

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Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse : un expert reconnu de la conservation des espèces animales menacées

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e Parc zoologique & botanique de mulhouse a été l’un des premiers zoos à CHOISIR PRIORITAIREMENT D’ÉLEVER ex situ des espèces animales menacées : la recherche et la génétique sont au cœur même de sa vocation scientifique. Aujourd’hui, ses connaissances lui apportent une renommée internationale.

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L’expertise scientifique du Parc zoologique & botanique de Mulhouse s’inscrit dans la durée Depuis plus de 50 ans, on trouve un vétérinaire à la tête de l’établissement, confortant ainsi son orientation résolument scientifique, comme en attestent d’ailleurs les premiers carnets de soins datés des années 1970. Au Parc zoologique & botanique de Mulhouse, la conservation est intimement liée à la recherche scientifique en matière d’éthologie, de nutrition et de soins, afin d’améliorer le bien-être des espèces présentées. Toutes les recherches associées font

que l’approche vétérinaire est en constante amélioration ; l’équipe est actuellement en mesure de soigner sur place l’ensemble des espèces animales hébergées, de la plus petite à la plus grosse !

Une reconnaissance scientifique internationale Mieux connaître pour mieux sauvegarder ! L’équipe a développé une expertise particulière en génétique, qui lui vaut la reconnaissance de tous. Cela lui permet notamment d’apporter des précisions aux critères de distinction des espèces


Naissance rare de quatre lionceaux d’Asie et des sous-espèces, spécialement chez les oiseaux et les mammifères. Cette expertise s’exerce principalement avec les primates, et plus spécifiquement les gibbons et les lémuriens. L’établissement s’est également spécialisé dans l’élaboration de protocoles d’élevage et de nutrition, largement repris dans la communauté zoologique. En 2008 et 2009, deux manuels de nutrition ont même été édités par l’équipe scientifique du Parc. Ils font depuis référence au niveau international, tout particulièrement pour le régime alimentaire des lémuriens, pour lesquels le Parc zoologique & botanique de Mulhouse est devenu un interlocuteur incontournable.

De nombreuses naissances

Outre la rédaction et la diffusion de documents de référence et le partage de son expertise, le Parc est également sollicité dans le monde entier pour des conférences. En 2014, son équipe a ainsi donné plusieurs conférences auprès du grand public, réalisé treize présentations scientifiques devant des chercheurs et des zoologistes, et participé à sept colloques nationaux et internationaux. Le Parc encadre aussi chaque année des étudiants ; en 2014 un master a été soutenu et l’équipe zoologique a participé à une vingtaine d’études scientifiques.

La conservation ex situ, c’est-à-dire hors du milieu naturel d’une espèce, est l’une des missions des zoos.

Durant l’année 2014, on dénombre 171 petits élevés au sein du Parc zoologique & botanique de Mulhouse. Parmi eux, 111 sont issus d’espèces menacées faisant l’objet d’un programme d’élevage.

Le couple de lions d’Asie (Panthera leo persica), que le Parc zoologique & botanique de Mulhouse héberge depuis 2005, a donné naissance le 6 septembre 2014 à deux femelles et deux mâles. Il s’agit de sa troisième portée. Moins célèbre que le lion d’Afrique, le lion d’Asie présent autrefois

L’équipe est particulièrement fière des naissances rares d’un cercopithèque Roloway, d’un cercopithèque de Hamlyn, de deux panthères de l’Amour, de quatre lions d’Asie, d’un lémurien aux yeux turquoise et de deux faisans d’Edwards.

Conservation ex situ

Sur les 172 espèces représentant 1 200 animaux au Parc zoologique & botanique de Mulhouse, 80 d’entre elles font l’objet d’un programme de conservation. Cette proportion est parmi les plus importantes au niveau européen. Un choix délibéré qui positionne l’établissement comme une référence.

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sur tout le sous-continent indien de la Syrie à l’Inde orientale, ne fréquente plus aujourd’hui que les forêts du Gurujat en Inde. Classé « En Danger » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), il est en Annexe I de la Convention de Washington sur le commerce des espèces (CITES). Le dernier recensement effectué en 2010 faisait état de 411 individus sauvages.


Les Programmes d’Élevage Européens (EEP) sont des programmes de reproduction en parcs zoologiques d’espèces animales menacées. Géré par un coordinateur, un EEP recense les individus d’une même espèce présents dans les différents zoos européens. L’étude de la génétique et de l’évolution de la population mène à un programme d’élevage, assorti de recommandations pour la reproduction de l’espèce. Les échanges entre zoos au sein d’un EEP permettent de conserver la diversité génétique nécessaire à la survie – à moyen terme – de populations captives d’espèces menacées d’extinction dans leur environnement naturel.

L’équipe scientifique renseigne également les Studbooks européens (ESB). Un ESB est un document qui retrace l’historique de tous les animaux d’une même espèce, en collectant et en centralisant l’ensemble des informations les concernant : naissance, décès, transferts, pathologies, etc. Quant aux espèces ne faisant pas l’objet d’un EEP ou d’un ESB, elles sont parfois suivies par un monitoring qui permet d’éviter les dérives génétiques.

Liste des espèces du Parc faisant l’objet d’un EEP ou d’un ESB

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Espèces en EEP

Chien des buissons

Addax

Étourneau de Rothschild

(Speothos venaticus)

(Addax nasomaculatus)

(Leucopsar rothschildi)

Ara à gorge bleue

Faisan d’Edwards

(Ara glaucogularis)

(Lophura edwardsi)

Ara de Buffon

Gibbon à bonnet

(Ara ambigua)

(Hylobates pileatus)

Les EEP et les ESB directement gérés par le Parc

Atèle noir de Colombie

Gibbon à favoris blancs

L’expertise scientifique de l’équipe zoologique du Parc lui apporte une renommée internationale, tant pour sa technicité que pour ses connaissances développées notamment autour des 9 EEP et ESB qu’il coordonne : Le lémurien aux yeux turquoise (Eulemur flavifrons), le lémurien couronné (Eulemur coronatus), le lémurien à ventre roux (Eulemur rubriventer), le gibbon à favoris blancs (Nomascus leucogenys), le gibbon de Gabrielle (Nomascus gabriellae), le gibbon siki (Nomascus siki), le cercopithèque Roloway (Cercopithecus roloway) et le capucin à poitrine jaune (Cebus xanthosternos). Enfin, en 2012, l’équipe a initié l’EEP du wallaby des rochers (Petrogale xanthopus).

(Ovibos moschatus)

(Nomascus gabriellae)

Cacatoès à huppe rouge

Gibbon Siki

(Ateles fusciceps robustus)

(Nomascus leucogenys)

Bœuf musqué

Gibbon de Gabrielle

(Cacatua moluccensis)

(Nomascus siki)

Canard à ailes blanches

Hapalémur du lac Alaotra

(Cairina scutulata)

(Hapalemur griseus alaotrensis)

Capucin à poitrine jaune

Ibis chauve

(Cebus xanthosternos)

(Geronticus eremita)

Cercopithèque de Hamlyn (Cercopithecus hamlyni)

Lémurien aux yeux turquoise

Cercopithèque de l’Hœst

(Eulemur flavifrons)

(Cercopithecus lhœsti)

Lémurien à ventre roux

Cercopithèque Roloway

(Eulemur rubriventer)

(Cercopithecus roloway)

Lémurien couronné

Chat des sables

(Eulemur coronatus)

(Felis margarita harrisoni)

Lémurien mongoz

Chat manul

(Eulemur mongoz)

(Otocolobus manul)


La Maison de l’éclosion Créée en 2011, elle illustre parfaitement la démarche scientifique initiée par le Parc zoologique & botanique de Mulhouse. L’élevage des oisillons y est effectué à la main, pour améliorer leurs chances de survie. De plus, le bâtiment est conçu afin d’optimiser les études éthologiques. Équipée de panneaux ludiques et interactifs, la Maison de l’éclosion a également pour rôle de sensibiliser les visiteurs qui peuvent assister aux soins des oiseaux, suivre la croissance des poussins et, avec un peu de chance, assister aux éclosions. Par ailleurs, le bâtiment respecte les préceptes du développement durable : basse consommation énergétique, isolation thermique performante et retraitement de l’air.

Lion d’Asie

Tamarin bicolore

(Panthera leo persica)

(Saguinus bicolor bicolor)

Loup à crinière

Tamarin de Gœldi

(Chrysocyon brachyurus)

(Callimico gœldii)

Manchot du Cap

Tamarin empereur

(Spheniscus demersus)

(Saguinus imperator)

Ouistiti de Geoffroy

Tamarin-lion à tête dorée

(Callithrix geoffroyi)

(Leontopithecus chrysomelas)

Ours blanc

Tamarin pinché

(Ursus maritimus)

(Saguinus œdipus œdipus)

Panthère de l’Amour

Tourterelle de Soccoro

(Panthera pardus orientalis)

(Zenaida graysoni)

Panthère de Perse

Vari noir et blanc

(Panthera pardus saxicolor)

(Varecia variegata variegata)

Panthère des neiges

Vari roux

(Panthera uncia)

(Varecia variegata rubra)

Pélican frisé

Vautour moine

(Pelecanus crispus)

(Ægypius monachus)

Pigeon rose

Vigogne

(Columba mayeri)

(Vicugna vicugna)

Propithèque couronné

Wallaby des rochers

(Propithecus verreauxi coronatus)

(Petrogale xanthopus)

Saïmiri à tête noire

Zèbre de Grévy

(Saïmiri boliviensis)

(Equus grevyi)

Saki à face blanche (Pithecia pithecia)

Sarcelle de Bernier (Anas bernieri)

Espèces en ESB

Guib d’eau

Bharal

Maki catta

(Tragelaphus spekii gratus)

(Pseudois nayaur)

(Lemur catta)

Boa de Madagascar

Nandou de Darwin

(Sanzinia madagascariensis)

(Pterocnemia pennata)

Calao terrestre du Sud

Ours brun

(Bucorvus cafer)

(Ursus arctos)

Casoar à casque

Otarie à crinière

(Casuarius casuarius)

(Otaria flavescens)

Cerf de Bactriane

Tamarin à mains rousses

(Cervus elaphus bactrianus)

(Saguinus midas midas)

Cerf du prince Alfred

Tortue rayonnée

(Cervus alfredi)

(Testudo radiata)

Chat tigre

Touraco à huppe rose

(leopardus tigrinus)

(Tauraco erythrolophus)

Cicogne noire

Touraco de Fischer

(Ciconia nigra)

(Tauraco corythaix fischeri)

Colombe de Bartlett

Touraco violet

(Gallicolumba criniger)

(Musophaga violacea)

Crocodile à front large

Tragopan de Cabot

(Osteolaemus tetraspis tetraspis)

(Tragopan caboti)

Garrulaxe du père Courtois

Vautour fauve

(Garrulax squamatus)

(Gyps fulvus)

Goura de Sclater

Vautour pape

(Goura scheepmakeri)

(Sarcoramphus papa)

Grue couronnée

Vautour percnoptère

(Balearica pavonina)

Grue de paradis (Anthropoides paradisea)

(Neophron percnopterus ginginianus)

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Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse participe à la préservation des espèces dans leur milieu naturel

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les espèces P rotéger dans leur habitat

d’origine est une act i o n f o n d a m e n ta l e d e l a c o n s e r vat i o n . Ainsi, en complément de son travail ex situ, le Parc zoologique & botanique de Mulhouse s’implique fortement dans des projets de conservation in situ.

Élevage et préservation, un tandem indissociable Afin de compléter la conservation ex situ, la conservation in situ s’intéresse aux mesures de préservation des espèces dans leur environnement naturel. Ainsi, les animaux en programme d’élevage dans les zoos sont des ambassadeurs. Ils attirent l’attention sur le statut de leur espèce et constituent une réserve éventuelle pour la réintroduction. Depuis 1983, le Parc zoologique & botanique de Mulhouse apporte son soutien et son expertise à de nombreux programmes à travers le monde.

L’établissement est par ailleurs cofondateur de plusieurs associations ayant trait à la primatologie : la Société francophone de primatologie (SFDP) – dont Brice Lefaux, actuel directeur du Parc zoologique & botanique de Mulhouse, est le président – l’Association européenne pour l’étude et la conservation des lémuriens (AEECL) et l’association West African Primates Conservation Action (WAPCA).


Le retour des cistudes d’Europe en Alsace Depuis maintenant 5 ans, le Parc zoologique & botanique de Mulhouse œuvre pour la réintroduction de tortues aquatiques, les cistudes d’Europe (Emys orbicularis). L’assèchement des zones humides en Europe, dû notamment au drainage des fleuves, les pratiques agricoles et piscicoles défavorables, la compétition avec la tortue de Floride (introduite dans les années 1950), ainsi que le prélèvement des œufs et des individus ont eu pour conséquence une diminution drastique des populations de cistudes. Autrefois réparties

dans toute la France, elles ont disparu d’Alsace au début du XIXe siècle et ne se trouvent plus actuellement que dans 11 régions françaises. En 2007, le conseil général du Bas-Rhin s’est engagé pour la réintroduction de la cistude et a mis en place différentes mesures pour protéger et réhabiliter des zones écologiques intéressantes. Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse a rejoint cette initiative afin de participer en tant que centre d’élevage d’une part, et en assurant un suivi sanitaire des animaux d’autre part.

Développement durable pour les populations locales

Une stratégie de conservation in situ menée via des actions multiples et complémentaires Recherche comportementale Le Parc possède une forte valeur ajoutée dans le domaine de la recherche. Il apporte ainsi conseils et appuis pour l’orientation et la coordination des études scientifiques, dans le cadre des projets qu’il encourage.

Le Parc accompagne les projets qu’il soutient par la mise en place de ressources économiques alternatives. Cela permet aux populations humaines locales de vivre mieux et de protéger ainsi, de la surexploitation et de la déforestation, les écosystèmes dans lesquels elles vivent.

Protection des espèces dans leur milieu naturel Le Parc finance des actions directes de protection de l’environnement.

Ainsi, en 2014, une dizaine d’œufs ont été donnés par l’établissement pour permettre une première réintroduction la même année sur le site du Wœrr, à Lauterbourg (67). Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse a également participé aux recherches scientifiques, menées par le cnrs de Strasbourg, notamment sur l’étude de la prédation des moules zébrées (espèce invasive) par les cistudes d’Europe.

La réintroduction : de belles histoires marquant l’aboutissement d’une stratégie de conservation efficace Réintroduire une espèce dans son milieu naturel est extrêmement complexe. Pour que ces initiatives soient couronnées de succès, les programmes de conservation doivent nécessairement s’appuyer sur la collaboration entre les zoos, une présence sur le terrain et une expertise scientifique.

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Un acteur militant En 2015, le Parc zoologique & botanique de Mulhouse S’implique dans 16 programmes internationaux de conservation.

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En janvier 2013, l’équipe scientifique du Parc zoologique & botanique de Mulhouse a mis en place un nouveau protocole pour sélectionner différemment les projets de conservation in situ qu’elle souhaite soutenir. Dorénavant, chacun d’entre eux devra remplir au moins l’un des trois critères suivants : concerner des espèces inscrites en eep ou en esb présentes dans l’établissement, ou des espèces dont le programme d’élevage y est géré ; inclure des recherches en écologie, en éthologie ou en ethnologie ; être axé sur la conservation des animaux et de leur environnement naturel.

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afrique de l’est : 1 programme

afrique de l’ouest : 2 programmes

1  Zèbre de Grevy : soutien financier du Grevy Zebra Trust, qui recueille et réhabitue à la vie sauvage des zèbres blessés. Comptage et identification des animaux.

2  Cercopithèque Roloway : protection et recensement des derniers individus en Côte d’Ivoire, en collaboration avec le Centre suisse de recherches scientifiques (csrs). 3  Cercopithèque Roloway et cercocèbe couronné : élevage, protection et recensement des derniers individus au Ghana, par l’intermédiaire de wapca. Étude ethnologique des relations homme / animal, en collaboration avec l’université de Barcelone (Espagne), sensibilisation des populations humaines locales et aide au développement.


amérique du sud : 3 programmes  Tamarin à pieds blancs : étude, recensement, élevage et protection de l’espèce en Colombie, par l’intermédiaire de l’association Beauval Conservation et Recherche. 4

5  Tamarin bicolore : protection, élevage et étude de l’espèce, en collaboration avec l’Universidade Federal do Amazonas (Brésil). 6  Titi des montagnes du Pérou : protection de la biodiversité péruvienne, avec un focus sur le singe titi et son habitat, par l’intermédiaire de l’association Proyecto Mono Tocón.

asie : 4 programmes 7  Cerf du prince Alfred : via l’EEP de l’espèce, élevage, étude et réintroduction de l’espèce par la Philippines Biodiversity Conservation Foundation.

Garrulaxe du père Courtois : soutien des travaux du Dr Fen Qui en Chine, par l’intermédiaire du Global Species Management Plan (GSMP) géré par le zoo de Chester (Royaume-Uni) afin de sauver l’espèce de l’extinction. 8

9  Gibbon à favoris blancs : étude de l’écologie et de la nutrition de l’espèce dans la zone protégée de Nakai-Nam Theun au Laos, dans le cadre du projet Anoulak. 10  Tigre de Sibérie et panthère de l’Amour : protection des espèces, gestion des conflits homme / animal, par l’intermédiaire de l’association Amur Leopard and Tiger alliance (ALTA) avec l’association Tigris et la Société zoologique de Londres (zsl).

europe : 4 programmes

11  Grand hamster d’Alsace : hébergement au Parc zoologique & botanique de Mulhouse d’un élevage conservatoire. 12  Tortue cistude : élevage conservatoire, sensibilisation, soutiens technique et scientifique par l’apport de soins vétérinaires au programme de réintroduction de l’espèce en Alsace mené par le conseil général du Bas-Rhin. Participation à l’élaboration du Plan national d’action. 13  Vautour fauve : élevage et réintroduction de vautours fauves, par l’intermédiaire des associations Fund for Wild Flora and Fauna (FWFF) et Green Balkans. 14  Vautour moine : élevage

et réintroduction d’oiseaux en France, par l’intermédiaire de la Black Vulture Conservation Foundation (BVCF).

madagascar : 2 programmes

15  Lémurien aux yeux turquoise : le Parc zoologique & botanique de Mulhouse est trésorier de l’aeecl, qui mène une étude sur l’espèce et la protège, grâce à l’aide au développement local et à la lutte contre le braconnage. 16  Propithèque couronné : soutien du projet Tsibahaka initié par le Muséum national d’Histoire naturelle en 2009 afin de protéger l’espèce. Recensement, protection et translocation d’animaux dans des zones protégées. Sensibilisation et éducation des populations locales.

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Focus sur deux projets in situ dans lesquels le Parc zoologique & botanique de Mulhouse est particulièrement investi ANOULAK Laos, un projet au cœur de la forêt

Anoulak est une association créée en 2014 par Camille N. Z. Coudrat au Laos. Elle a pour vocation de développer et de renforcer une approche scientifique et préservationniste de la biodiversité de la Réserve naturelle de Nakai-Nam Theun dans les provinces de Khammouane et de Bolikhamxay.

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La forêt tropicale recouvrant les monts Annamites, au Laos, constitue l’un des 34 hotspots de la planète, c’est-à-dire l'un des écosystèmes les plus riches en matière de biodiversité mais également les plus en danger du fait de l’activité humaine, notamment le braconnage. On y trouve de nombreuses espèces animales et végétales endémiques, comme le calao bicorne - gros oiseau au bec spectaculaire, appartenant à la famille des Bucerotidae - le saola, un bovidé découvert il y a seulement une

vingtaine d’années et pourtant déjà proche de l’extinction - et le gibbon à favoris blancs, l'un des 25 primates les plus menacés sur Terre. Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse, en tant que coordinateur de l'EEP du gibbon à favoris blancs, est très impliqué dans Anoulak. Depuis la création de l’association, l'établissement soutient les actions de Camille N. Z. Coudrat et travaille avec elle sur des projets de recherche. Aujourd’hui, Anoulak œuvre selon quatre axes principaux : • La recherche scientifique. Les populations animales et végétales vivant dans la réserve naturelle sont peu connues. Les différentes espèces rares que l'on y trouve font l'objet d'études ayant conduit à plusieurs publications dans des revues spécialisées. • La formation de futurs scientifiques et biologistes locaux. L’association accueille chaque année un stagiaire, afin de l’aider à monter et à mener un projet d’étude dans la réserve de Nakai-Nam Theun. • L a protection des écosystèmes. Des patrouilles ont été mises en place par l’association pour veiller sur les 3 445 km2 que couvre la forêt.

• L’éducation environnementale et l’engagement des populations locales. En mettant en place des projets avec les écoles de NakaiNam Theun, Anoulak fait découvrir aux populations locales la richesse de leur forêt avec pour but de faire naître des vocations parmi les enfants.

Résultats 2014 et projections 2015 • En termes de recherche scientifique. Une étude a été menée en 2014 sur l’écologie du gibbon à favoris blancs, espèce « En danger critique d’extinction » selon l’UICN et en Annexe I de la CITES, et un comptage des groupes présents dans le parc national a été effectué. En 2015 Anoulak et le Parc zoologique & botanique de Mulhouse lancent une étude sur la nutrition de ces primates, afin de déterminer si le sex ratio des petits est dépendant de la quantité et de la qualité des ressources alimentaires. • En ce qui concerne la protection du site. Les patrouilles de surveillance dans la forêt ont été menées avec succès en 2014, et seront reconduites en 2015. • Q uant à l’éducation environnementale. Elle est concrétisée par un projet d’alphabétisation des enfants de la zone lancé en 2014, qui se poursuivra en 2015.


L’AEECL Madagascar, protéger les lémuriens

Afin de mieux connaître les lémuriens dans le but de les protéger, le Parc zoologique & botanique de Mulhouse a participé il y a plus de 30 ans à la création de l’Association Européenne pour l’Étude et la Conservation des Lémuriens (AEECL). Brice Lefaux, directeur du Parc zoologique & botanique de Mulhouse, mais également vétérinaire et spécialiste des primates, est aujourd’hui trésorier de l’association qui compte parmi ses membres plus d’une trentaine de parcs zoologiques et d’établissements de recherche. Endémiques de Madagascar, les lémuriens sont des primates extrêmement menacés. La destruction et la fragmentation de leur habitat, dues essentiellement à la déforestation, ainsi que la chasse, en sont les causes principales. Les activités de l’AEECL sont aussi nombreuses que variées mais l’objectif de l’association est clair : « Promouvoir la connaissance et la conservation des lémuriens de Madagascar par la recherche scientifique, la reproduction en captivité et la protection de leurs habitats naturels ». Ainsi, l’association agit en coopération avec le peuple malgache en s’investissant sur trois axes forts : • La recherche scientifique. L’association initie des actions de recherche en cytogénétique, en systématique, en écologie (distribution dans l’habitat, régime alimentaire) et en conservation. • Le développement durable. L’association agit en aidant au développement local.

•L a protection des écosystèmes. Celle-ci passe par la lutte contre le braconnage et la déforestation. Un parc national a même été créé en 2007 afin de protéger la population de lémuriens aux yeux turquoise dans la région de Sahamalaza, au nord-ouest de la Grande Île.

Résultats 2014 et projections 2015 •P our la recherche scientifique. En 2014, deux études sur l’écologie alimentaire et la prise quotidienne d’énergie des lémuriens aux yeux turquoise dans les forêts dégradées de Sahamalaza ont été menées par des étudiants de master de l’Université de Bristol et de l’Université de Mahajanga. Leurs conclusions nous permettent d’orienter le choix des espèces végétales à planter dans les années futures dans le cadre de l’activité de reforestation de l’AEECL. En 2015, Benoit Quintard, vétérinaire et directeur adjoint du Parc zoologique & botanique de Muhouse, va se rendre à Sahamalaza afin de lancer une étude de faisabilité pour la construction d’un centre de réhabilitation pour les lémuriens aux yeux turquoise. De plus, une étude de génétique des populations

sur les lépilémurs endémiques de Sahamalaza (Lepilemur sahamalensis) menée par une équipe mixte anglo-malgache de chercheurs et de vétérinaires, va démarrer au début du mois de mars. • E n termes de développement durable. L’AEECL a pris part en 2014 à des manifestations locales et nationales destinées à sensibiliser les populations à la protection de la forêt et des lémuriens (festival des lémuriens, participation à la journée mondiale de l’environnement, interviews dans les radios locales, etc.). L’association a également financé le salaire de 62 instituteurs, afin de scolariser un grand nombre d’enfants de cette région pauvre de Madagascar, ainsi que des bourses pour l’éducation d’enfants issus de milieux particulièrement défavorisés. En effet, l’éducation est l’une des clés essentielles de la protection de l’environnement. Pour finir, une mission d’écotourisme est également en cours de mise en œuvre, avec l’achèvement de la construction d’une première maison d’accueil. Toutes ces actions seront poursuivies, voire renforcées, en 2015. • En ce qui concerne la protection des écosystèmes. En 2014, les rangers issus des villages du parc national, financés et entraînés par l’AEECL ont réalisé des kilomètres de transects pour éviter les démarrages de feux et lutter contre les coupes illégales et le braconnage. En 2015, comme tous les deux ans, une campagne de plantation de 50 0000 plantules sera effectuée avec la participation de 17 pépinières réparties sur la zone.

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2014, le Parc Zoologique & botanique de Mulhouse ouvre SON ESPACE GRAND NORD

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d i é à l a fa u n e D éarctique qui subit

actuellement de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique, cet espace de 10 000 m 2 a pour VOCATION de permettre de comprendre LES ENJEUX CLIMATIQUES ET D’APPRÉHENDER LES ACTIONs à mettre en œuvre pour sauvegarder les ours polaires et les autres espèces du grand nord.

La genèse du projet L’enclos des ours polaires construit en 1974 ne permettant plus d’héberger de façon satisfaisante les animaux, Mulhouse Alsace Agglomération (m2A) et la direction du Parc zoologique & botanique prennent alors la décision de lancer un chantier d’envergure. Celui-ci a pour buts non seulement de réhabiliter cette zone, mais également d’en faire le seul espace en France dédié au Grand Nord et aux espèces animales qui y vivent.

Ainsi est né l’Espace Grand Nord, regroupant les parcs des ours polaires et ceux des animaux originaires du froid, le tout servi par un parcours pédagogique innovant. Grâce à une très forte mobilisation de la population et à sa générosité lors du marché de Noël de 2008, l’étude de faisabilité est réalisée en 2009. Le budget de la rénovation de l’infrastructure destinée aux ours est voté la même année. Le projet architectural prend forme courant 2010, et les travaux débutent en novembre 2011 pour s’achever en avril 2014.


Des aménagements zoologiques exceptionnels Les nouveaux aménagements intègrent un parcours paysager plongeant les visiteurs en immersion dès leur entrée dans l’Espace Grand Nord. Le sol des enclos est majoritairement composé de substrats naturels : rochers, galets, écorces, sable… Pas moins de 87 arbres et 2 950 autres végétaux ont été plantés pour reconstituer un environnement proche de celui qui caractérise la taïga et la toundra. Plusieurs milliers de tonnes de roches en provenance d’une carrière vosgienne ont été réparties autour du parc des bœufs musqués, afin d’édifier une barrière naturelle. Un filet tendu à 10 mètres au-dessus des 600 m 2 de l’espace arboré hébergeant les renards polaires et les chouettes lapones, permet à ceux-ci d’évoluer en toute quiétude. Le secteur dédié aux ours polaires est organisé autour d’un bâtiment et de deux grands espaces paysagers de 1 000 m2 chacun, comportant deux bassins de 3 mètres de profondeur et d’une superficie de 70 m2 pour l’un, et de 200 m2 pour l’autre, donnant aux animaux la possibilité de s’immerger totalement, comme ils le font dans la nature. L’ensemble permet d’accueillir jusqu’à cinq individus et surtout, en cas de reproduction, de laisser en paix la mère et ses petits pendant les trois mois qui suivent leur naissance. Devant l’un des bassins, une immense paroi en méthacrylate, d’une épaisseur de 16 centimètres et mesurant près de 4 mètres de hauteur sur 10 mètres de largeur, offre aux visiteurs la possibilité d’observer les ours sous l’eau. L’eau des bassins est traitée mécaniquement grâce à des filtres à sable, pour limiter les intrants organiques. Les algues et les bactéries sont éliminées à l’aide d’une légère chloration (taux de chlore 10 fois inférieur à celui d’une piscine) et d’un traitement par ultraviolets.

Un parcours pédagogique innovant L’adhésion du Parc zoologique & botanique de Mulhouse au Plan climat territorial en 2007 témoigne également de la volonté de conférer à ce projet une ambition plus vaste. Un parcours pédagogique innovant et ludique permet de comprendre les enjeux et les actions à mettre en œuvre en faveur de la sauvegarde des ours blancs et des autres espèces polaires. En entrant dans l’Espace Grand Nord, le visiteur devient le membre d’une expédition scientifique, investi d’une mission d’observation et d’analyse. Muni d’un cahier de notes, il est chargé de récolter des indices, dont la recherche facilitera son immersion progressive dans la zone qu’il explore. Petit à petit il est ainsi sensibilisé à la nécessité de protéger l’écosystème fragile qu’il découvre.

L’Espace Grand Nord en chiffres Coût de l’opération 3 671 720 € TTC Maître d’ouvrage : m2A, Parc zoologique & botanique de Mulhouse Maître d’œuvre : m2A, Bureau d’étude et d’aménagement du territoire

Financements m2A : 2 671 720 € Conseil général du Haut-Rhin : 500 000 € - Contrat de territoire de vie Conseil régional : 500 000 € Convention intégrée de développement durable (CIDD)

Mécénat De nombreux mécènes ont accompagné le projet de l’Espace Grand Nord notamment Atlas, la Corporation des Professionnels des Pâtissiers-Confiseurs-Glaciers, 19 Fly, France 3 Alsace, les Glaces Erhard, MacDonald’s, PSA Peugeot Citroën, les Sources de Soultzmatt Ainsi que : GrDF : 18 000 € pour le financement d’une partie du parcours pédagogique Lyonnaise des Eaux : mécénat de compétence estimé à 30 000 € pour une étude de consommation d’eau Recette de la vente des peluches du Parc au marché de Noël depuis 2008 : plus de 160 000 €


Des espèces ambassadrices Choisies pour leur charisme et leurs PARTICULARITÉS, les QUATRE espèces présentées dans l’Espace Grand Nord du Parc zoologique & botanique de Mulhouse sont les porte-PAROLE d’un écosystème en péril.

L’OURS POLAIRE Ursus maritimus

Ambassadeur de la lutte contre le réchauffement climatique

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L’expertise scientifique de l’équipe zoologique du Parc, l’engagement de m2A au sein du Plan climat territorial et la volonté de faire de l’ours polaire le symbole de la protection d’une biodiversité mise à mal par les changements climatiques ont permis au Parc zoologique & botanique de Mulhouse d’être sélectionné par les plus hautes instances zoologiques européennes pour accueillir un couple d’ours reproducteurs. Sesi, une jeune femelle née le 24 novembre 2010 au zoo de Rhenen aux Pays-Bas et Vicks, un mâle né le 6 décembre 2010, également aux PaysBas au zoo de Rotterdam, sont arrivés au Parc zoologique & botanique de Mulhouse en novembre 2014. Ils y ont rejoint Tina, 28 ans. Actuellement , 19 populations d’ours polaires, totalisant 20 000 à 25 000 individus, sont présentes dans cinq pays de la zone arctique (du grec Arktos signifiant « ours », antarctique signifiant « sans ours »). Ces pays sont le Canada, qui abrite les deux tiers de toute la population, les États-Unis, la Norvège, le Danemark et la Russie.

L’ours polaire est le plus grand prédateur terrestre. En effet, ce carnivore peut atteindre une taille moyenne de 2,5 mètres et un poids avoisinant 500 kilos pour les mâles, et de 2 mètres et environ 250 kilos pour les femelles. Animal solitaire vivant sur la banquise, ce chasseur redoutable se nourrit presque exclusivement de phoques. Classé « Vulnérable » par l’UICN, Ursus maritimus fait l’objet d’un EEP et figure en Annexe II de la CITES, ce qui implique un commerce international strictement réglementé, mais qui autorise le négoce de certains produits issus de l’animal, tels que peaux, pattes, crânes et crocs. Soumise à des quotas plus ou moins stricts dans les pays où réside l’espèce, la chasse tue environ 800 ours par an. Le braconnage serait

à l’origine de la mort chaque année de 200 individus supplémentaires. Près de la moitié alimente le commerce en produits dérivés, afin notamment de satisfaire la demande croissante des marchés asiatiques. Pour les Inuits, qui l’appellent « Nanuq », l’ours polaire fait partie intégrante de leur culture et représente une source de revenus qu’ils affirment être vitale pour leur survie économique (via l’export de produits artisanaux) et le maintien de leur mode de vie. Le 5 décembre 2013, lors du Forum international sur la conservation des ours polaires, en présence des cinq pays concernés, de l’UICN et de nombreuses ONG, un vote a validé le renforcement des mesures de protection de cette espèce d’ici 2015.


LE BŒUF MUSQUÉ Ovibos moschatus

LE RENARD POLAIRE Alopex lagopus

Un couple venu de Rotterdam aux Pays-Bas partage la volière des chouettes lapones, où il se reproduit régulièrement avec succès. Le renard polaire habite les régions du cercle polaire arctique et fréquente la toundra. Bien que globalement considérée comme non menacée, l’espèce est cependant protégée en Suède, en Norvège et en Finlande. Pendant longtemps victimes de la chasse pour leur fourrure, les renards polaires souffrent désormais du réchauffement climatique.

LA CHOUETTE LAPONE Strix nebulosa

Formé en 2004, le couple de chouettes lapones du Parc zoologique & botanique de Mulhouse se reproduit chaque année. Il est composé d’un mâle, né en 1987 au Tierpark de Bern (Suisse), et d’une femelle, née en 2003 au Parc zoologique de Paris. Classée « En préoccupation mineure » par l’UICN, la chouette lapone demeure cependant très sensible aux perturbations anthropiques et à la destruction de la forêt boréale.

Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse est le second zoo en France à présenter cette espèce. Olympas, un mâle âgé de 10 ans appartenant à la sous-espèce moschatus, vient du zoo de Kaunas (Lituanie). Il a été rejoint le 16 septembre 2014 par Namiippunga en provenance de GaiaZOO aux Pays-Bas. Âgée de 10 ans elle aussi, cette femelle a déjà donné naissance à plusieurs petits auparavant. Il reste environ 80 000 bœufs musqués en milieu sauvage. Bien que l’espèce ait souffert de la chasse par le passé, elle est à l’heure actuelle principalement menacée par le réchauffement climatique, qui entraîne le dégel du pergélisol et l’augmentation des pluies auxquelles les bœufs musqués ne sont pas adaptés. Le redoux encourage également l’arrivée de nouveaux prédateurs tels que les grizzlis. Ovibos moschatus fait l’objet d’un EEP depuis 1991.

De lourdes menaces Le réchauffement climatique

Le 16 septembre 2012, la fonte de la banquise a atteint un record, avec une surface résiduelle de seulement 3,37 millions de km². En 1979, date des premières mesures satellitaires, la glace couvrait environ 7 millions de km². Cette division par deux s’observe très clairement à l’est de l’océan Arctique, au large du continent eurasien, là où les glaces sont les plus minces et donc les plus fragiles. De plus, la banquise ne rétrécit pas seulement en superficie, mais aussi en épaisseur (de l’ordre de 40 %, soit 3,1 à 1,9 mètres

entre 1950 et 1997 contre 1,9 à 1 mètre entre 2001 et 2007). Cette diminution menace directement les populations d’ours polaires.

la prospection et l’exploitation pétrolières

Les opérations maritimes provoquent d’inévitables pertes, fuites et déversements d’hydrocarbures. Si la fourrure de l’ours polaire est un bon isolant, un simple contact avec du pétrole suffit à la priver de ses propriétés, obligeant l’animal à consommer davantage d’énergie pour maintenir une température corporelle suffisante.

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Les polluants organiques persistants (POP)

D’origine anthropique, les POP ont pour caractéristiques d’être bioaccumulables, toxiques et mobiles. Ainsi, la consommation de proies contaminées met gravement en danger l’ours polaire. Ces polluants attaquent l’organisme des animaux et les fragilisent, affectant leur croissance, leur reproduction et leur capacité à résister aux infections. De plus, si le lait maternel contient des concentrations élevées de polluants, il devient toxique.


Des programmes dédiés à la protection du Grand Nord Du pôle Nord au pôle Sud Chaque année l’Association Européenne des Zoos et Aquariums ( EAZA ) , à l a q u e l l e a p p a r t i e n t le Parc zoologique & botanique de Mulhouse, organise une campagne de conservation qui vise à mobiliser ses 345 adhérents autour d’une problématique d’actualité. En 2013/2014, l’EAZA lance la campagne « Du pôle Nord au pôle Sud ». Cette vaste opération de sensibilisation axée sur la protection des écosystèmes arctique et antarctique est prolongée jusqu’en septembre 2015. L’ours polaire en est le principal ambassadeur. Dépendante de la banquise, l’espèce est directement menacée par les changements climatiques. Selon les spécialistes, elle aura complètement disparu de la surface du globe dans moins de 50 ans.

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La campagne « Du pôle Nord au pôle Sud » a pour objet d’attirer l’attention des 130 millions de visiteurs annuels des zoos européens sur la manière dont leurs choix de consommation énergétique impactent le climat. Son but est de montrer que de petits efforts quotidiens tels que baisser le thermostat du chauffage et mettre un pull supplémentaire, préférer le vélo à la voiture pour parcourir de petites distances, éteindre la lumière quand on quitte une pièce, ou planter un arbre, sont des gestes à la portée de tous. Additionnés, ils diminuent d’autant les émissions des gaz à effet de serre, principales causes des désordres climatiques actuels. Dans le cadre de cette campagne de sensibilisation, les zoos et les aquariums sont fortement incités à montrer eux-mêmes l’exemple, en modifiant leurs modes de consommation, ce que fait le Parc zoologique & botanique de Mulhouse depuis quelques années, en œuvrant au quotidien pour une éthique environnementale.

m2A et le Plan climat Depuis 2003, avec son Agenda 21, m2A agit en faveur du climat en faisant le choix d’une politique économique, sociale et environnementale, dont les objectifs sont d’assurer la qualité de vie, la solidarité entre les générations et la cohésion sociale. Nourrie de cette ambition, l’agglomération mulhousienne s’est fortement mobilisée au travers de son Plan climat. Décidé en 2006 et approuvé en 2007, il repose sur cinq axes : acheter et consommer durablement, aménager et gérer le territoire pour les générations futures, construire et rénover pour demain, transformer de manière pérenne les modes de transport, informer et sensibiliser. La création de l’Espace Grand Nord au sein du Parc zoologique & botanique de Mulhouse s’inscrit dans une démarche de préservation et de sensibilisation qui s’intègre complètement dans le Plan climat de m2A.


C’est en interaction avec l’ensemble des acteurs du territoire que le Parc zoologique & botanique de Mulhouse s’engage par des actions concrètes, en intégrant la notion de conservation dans son fonctionnement interne : • Les bâtiments du Parc (Boutique, Maison des tortues et Maison de l’éclosion) sont conçus pour diminuer leur empreinte carbone : géothermie, chaudière à bois, triple vitrage, isolation intérieure, toitures végétalisées, panneaux photovoltaïques, conception bbc. • Les déchets animaux et végétaux sont valorisés (compost). • Le foin, la paille et les légumes sont fournis par des producteurs locaux. • La gestion de l’eau est rationalisée. • Le personnel du Parc se déplace en véhicule électrique ou en vélo. • Le Parc agit en faveur du rapprochement de l’urbain et de la nature en délivrant un message de protection de la biodiversité, rendant ainsi les visiteurs plus attentifs et plus impliqués dans le développement durable.

Polar Bears International Polar Bears International (PBi) est un organisme mondial créé en 1992. Il a pour objectif de recenser toutes les données scientifiques concernant les ours polaires et leur habitat, la banquise. Ces études permettent d’évaluer le statut et la condition de l’espèce, et de mesurer l’impact du réchauffement climatique sur sa survie. PBI soutient de nombreux programmes dans plusieurs domaines : recherche scientifique (études démographiques, éthologie, écologie, impact des activités anthropiques…), éducation environnementale (sensibilisation à la réduction des émissions de co2…) et actions sur le terrain (télémétrie, observations…). PBI œuvre aussi à la mise en place de solutions pour la sauvegarde de l’ours polaire et la préservation de son milieu naturel. Dans le cadre de la création de l’Espace Grand Nord du Parc zoologique & botanique de Mulhouse, PBI a demandé à l’établissement de devenir un Centre ambassadeur de l’Arctique (AAC).

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Un parc botanique de style romantique qui fait référence

3 500 espèces et variéA vec tés de végétaux, dont 837 d’arbres et d’arbustes, le Parc zoologique & botanique de Mulhouse présente un paysage diversifié, coloré et accueillant.

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Les arbres remarquables Quelque 17 arbres remarquables ponctuent la promenade dans les allées du Parc zoologique & botanique de Mulhouse. Plantés en 1867 par le paysagiste Geiger Père, ils sont devenus aujourd’hui de véritables monuments :

Arbre aux quarante écus

Érable palmé pourpre

(Ginkgo biloba)

(Acer palmatum ‘Atropurpureum’)

Calocèdre

If à drupes

(Calocedrus decurrens)

(Cephalotaxus harringtonia var. drupacea)

Chêne chevelu (Quercus cerris)

Pin noir d’Autriche

Chêne pédonculé

(Pinus nigra)

(Quercus robur)

Sapinette d’Orient

Cryptoméria du Japon

(Picea orientalis)

(Cryptomeria japonica)

Saule pleureur doré

Cyprès de Sawara écailleux

(Salix X chrysocoma)

(Chamæcyparis pisifera ‘Squarrosa’)

Séquoia géant (Sequoiadendron giganteum)

Épicéa bicolore

Sophora du Japon

(Picea alcoquiana)

(Sophora japonica)

Épicéa en forme de nid

Thuya géant

(Picea abies ‘Nidiformis’)

(Thuja plicata)

Épicéa inversé (Picea abies ‘Inversa’)


LE CRYPTOMÉRIA DU JAPON ET SON BALAI DE SORCIÈRE

L’ÉPICÉA BICOLORE

LE THUYA GÉANT

Cet arbre est l’un des plus vieux d’Europe, où l’espèce a été introduite en 1861. L’épicéa bicolore est présent dans le Parc zoologique & botanique de Mulhouse depuis 1867, date de sa création. Il tire son nom de la couleur bitonale de ses aiguilles : vert sombre dessus et vert glauque au revers. Il porte bas ses longues branches étalées sur le sol.

Le plus grand des thuyas trône fièrement dans le Parc, avec ses 22 mètres de hauteur et plus de 25 mètres de diamètre. Ses branches basses, couchées sur le sol, peuvent s’enraciner et se redresser pour former un nouveau tronc, donnant ainsi à l’arbre l’aspect d’un bosquet.

Le cryptoméria est un grand arbre de la famille des cyprès, qui atteint les 60 mètres de hauteur au Japon, mais pas plus de 30 mètres en Europe. L’exemplaire du Parc présente une singularité : une croissance anarchique d’origine pathologique a provoqué l’apparition d’une masse dense de feuillage sur une branche. Une curiosité à découvrir sur le chemin situé à droite des flamants rouges.

Les arbres et arbustes de collection

Un étiquetage scientifique

Le visiteur se promène dans le Parc zoologique & botanique de Mulhouse comme dans un arboretum. Depuis 1980, de nouvelles introductions ont lieu régulièrement. Chaque aménagement des jardins est l’occasion d’acclimater des végétaux rares : collections de Ginkgo biloba et de conifères nains dans le jardin des pivoines, assemblages d’érables japonais et de cornouillers dans celui des rhododendrons, assortiments d’arbres à écorce décorative dans le Jardin de tous les sens et de Rosacées (Sorbus, Cratægus, Malus) autour de la prairie...

Comme dans tout jardin botanique, l’ensemble des végétaux est identifié. Plus de 3 500 étiquettes jalonnent ainsi le Parc pour renseigner le visiteur. Concernant les arbres et arbustes, sont mentionnés, le nom vernaculaire, le nom latin, le nom d’auteur, la famille et la zone géographique d’origine. Les plantes vivaces sont présentées avec leurs noms latin et vernaculaire et les collections florales uniquement avec le nom du cultivar.

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Les jardins thématiques

six jardins thématiques sont répartis dans le Parc zoologique & botanique de Mulhouse. Ils sont appréciés des visiteurs pour leur richesse variétale, les senteurs qui en émanent et leurs floraisons tout au long des saisons.

LE JARDIN DES IRIS LE JARDIN DES PIVOINES

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Pivoines herbacées ou pivoines arbustives, leurs fleurs s’épanouissent de mai à juin. On admire leurs camaïeux de rose ou de jaune. La pivoine est utilisée en Chine depuis plus de 14 000 ans comme plante médicinale et aromatique. Composée de 259 variétés de pivoines, la collection est visible depuis l’entrée du Parc.

LE JARDIN DES RHODODENDRONS Ce jardin créé en 2005 fleurit de fin avril à mi-juin. Il est composé de différents massifs à la structure paysagère très naturelle, ponctuée d’imposants blocs de grès. La collection regroupe 408 espèces et cultivars de rhododendrons, ainsi qu’un ensemble de 35 cultivars d’érables du Japon et de 12 espèces et cultivars de cornouillers, tous assujettis à un milieu acide. Les rhododendrons botaniques qui composent la partie centrale de ce jardin sont pour la plupart originaires de l’hémisphère Nord, notamment d’Asie.

Ce jardin aménagé grâce à la donation d’un botaniste et horticulteur passionné réunit 526 variétés d’iris. Toutes les couleurs de l’arc-enciel s’y déclinent quand les fleurs éclosent entre fin avril et début juin. Le jardin des iris exhale des senteurs gourmandes de citron, de vanille, de chocolat et de rhubarbe. C’est l’une des plus belles collections de tout l’Est de la France.


LE JARDIN DE TOUS LES SENS

LE JARDIN DES TULIPES & DES DAHLIAS : un jardin d’exposition florale Aménagé en 1968, pour le centenaire du Parc, cet espace accueille deux expositions par an : en avrilmai fleurissent 45 000 tulipes, narcisses, jacinthes, et de septembre à fin octobre, plus de 100 variétés de dahlias. La multitude des formes et des couleurs confère à ce jardin une originalité et une beauté exceptionnelles.

Aménagé au début de l’année 2000, le jardin de « tous les sens » met en valeur la diversité des couleurs, des odeurs, des saveurs et des sensations tactiles dans le monde végétal. L’espace de 4 000 m² présente plus de 200 espèces d’arbres, d’arbustes et de plantes vivaces réparties dans quatre secteurs : couleur, senteur, goût, toucher. Ce jardin permet de sensibiliser les écoliers aux richesses botaniques.

LE JARDIN DES PLANTES D’ALSACE Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse accueille dans des jardins de rocaille 300 espèces appartenant à la flore d’Alsace. Ces jardins thématiques reconstituent les milieux naturels des plantes sous-vosgiennes (collines du vignoble), riediennes (prairies inondables) ou jurassiennes (collines calcaires du Jura). Parmi elles, des espèces menacées font l’objet d’un travail de conservation.

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Plantes menacées : préserver par la conservation ex situ des plantes au bord de l’extinction

Une unité conservatoire depuis 1993

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De nombreux végétaux sont en péril parce que leurs écosystèmes se modifient ou disparaissent. La ville de Mulhouse a mis en place au sein de son service des espaces verts le Conservatoire botanique mulhousien (cbm). Cette cellule créée en 1985 a pour vocation de sauvegarder des espèces autour de trois thématiques : la flore d’Alsace et des régions voisines, les plantes d’intérêt aromatique ou médicinal, et les espèces végétales de valeur internationale. Le cbm s’occupe de la conservation ex situ : recherches scientifiques autour des plantes menacées, prélèvements de graines et de plants dans la nature, culture des espèces et conservation des graines au froid. Il fait également don de graines ou de plants aux structures régionales en charge de la conservation in situ, afin de leur permettre de renforcer sur le terrain les populations en danger.

Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse possède une expertise reconnue dans le domaine de la conservation des animaux. En collaboration avec le Service des Espaces Verts de Mulhouse, il s’implique également dans la conservation des végétaux.

De la conservation à la réintroduction, retour dans la nature La réintroduction des espèces végétales dans la nature après leur sauvetage au Conservatoire botanique est délicate mais possible. L’opération la plus importante et la plus innovante en termes de renaturation à laquelle le Conservatoire ait participé est la sauvegarde de la végétation du Grand Ballon dans le massif vosgien. Ce site abrite de nombreuses espèces d’altitude rares, dont certaines sont endémiques. Le Conservatoire a la responsabilité de six espèces qu’il détient toujours, parmi elles l’androsace carnée (Androsace carnea) dont l’effectif sur site est tombé à 11 individus, et le trolle nain (Trollius europæus var. humilis). En octobre 1996, 4 500 graines d’androsace carnée produites dans l’unité technique ont été semées in situ, et connaissent aujourd’hui un développement très prometteur.

Une vitrine de la sauvegarde des espèces végétales menacées d’Alsace Au Parc zoologique & botanique de Mulhouse, les visiteurs peuvent découvrir la flore sauvage d’Alsace dans les jardins de rocailles situés près de l’étang. Les espèces menacées de la région, étudiées au cbm, y sont présentées et des panneaux pédagogiques informent le promeneur sur leur origine géographique, les causes de leur raréfaction et leur statut de protection national et / ou régional. Par cette vitrine des espèces menacées d’Alsace, le Parc zoologique & botanique de Mulhouse participe aux missions du nouveau Conservatoire botanique d’Alsace créé en 2011, et qui coordonne les structures qui œuvrent pour la sauvegarde du patrimoine floral d’Alsace.


Projets de coopération internationale LA PERVENCHE DE MADAGASCAR Catharanthus roseus

des vertus médicinales préservées Le Conservatoire botanique de Mulhouse cultive plusieurs espèces de pervenches rapportées de Madagascar. Les souches ont permis la découverte des molécules actives (deux alcaloïdes aux propriétés antimitotiques) à l’origine de traitements anticancéreux. Le Conservatoire les élève avec grande précaution pour éviter les hybridations. Les graines produites sont conservées au froid et constituent un matériel fiable pour la recherche. Cinq variétés de pervenches de Madagascar, dont la souche utilisée par le professeur Pottier pour l’obtention des médicaments, sont sauvegardées à Mulhouse.

depuis les années 1990, Le Conservatoire Botanique de Mulhouse, en partenariat avec le Conservatoire Botanique National de Brest et le Muséum national d’Histoire naturelle, participe à divers plans de sauvetage et de reconquête d’espèces végétales au bord de l’extinction dans leurs milieux naturels.

NORMANIA TRIPHYLLA une réintroduction réussie à Madère Espèce endémique de la grande île de Madère, Normania triphylla a disparu de son milieu naturel à cause d’une maladie. Cette plante est d’ailleurs si rare, qu’elle n’a pas de nom usuel ! Certains représentants de l’espèce ont pu être sauvés in extremis grâce à des graines collectées en 1995 et expédiées au Conservatoire botanique national de Brest (CBNB). Pour assurer leur survie, le CBNB en a adressé des échantillons au Conservatoire de Mulhouse, qui les a multipliés. En 2009, des graines issues des cultures de Mulhouse ont été semées à Madère avec succès.

LE TOROMIRO Sophora toromiro

un arbuste disparu de l’île de Pâques sauvegardé L’espèce a disparu de son biome en 1962. Quelques spécimens ont survécu dans des jardins botaniques. En 2005, 2 grammes de graines récoltées par Philippe Danton, botaniste attaché au Muséum national d’Histoire naturelle, furent confiés à Mulhouse pour un essai de culture. En 2014, le Conservatoire botanique de Mulhouse est le seul en France à posséder huit spécimens de Sophora toromiro en culture. La floraison est attendue avec impatience ! Une réintroduction dans le milieu d’origine est en cours, sous l’égide du Toromiro Management Group, regroupant les jardins botaniques britanniques de Kew et le jardin botanique suédois de Göteborg.

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La pédagogie au Parc zoologique & botanique de Mulhouse

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en maP récurseur tière d’éducation

e n v i r o n n e m e n ta l e , le Parc zoologique & botanique de Mulhouse a pour objectif d’accompagner, d’informer et de transmettre.

Une vocation éducative ancrée dans l’histoire du Parc La mission pédagogique du Parc zoologique & botanique de Mulhouse a émergé très tôt. Dès 1960, le naturaliste local Daniel Daske intervient et anime, à partir de 1965, les « jeudis pour les enfants ». Dès la fin des années 1980, le service des espaces verts propose des expositions dans la petite serre du Parc, ainsi que des visites guidées à thème pour

découvrir la richesse des collections botaniques. En 1996, le Service éducation et information (sei) est créé grâce à l’aide financière du conseil général du Haut-Rhin. C’est l’un des tout premiers à voir le jour dans un parc zoologique. Sa mission est de sensibiliser les visiteurs à la nature et à l’environnement. Il forme également les professionnels de l’éducation (autres zoos et futurs professeurs des écoles). En 2012, il est rebaptisé service pédagogique.


Les projets éducatifs, une approche unique Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse est le seul zoo dont la mission pédagogique s’appuie sur des projets à grande échelle. En effet, outre l’accueil à la journée, un système de projets annuels a été mis en place avec les scolaires. Chacun de ces projets peut, au choix, être lié uniquement au programme de science de l’année, ou bien à un ensemble de disciplines telles que la musique, les arts plastiques, etc. L’initiative rencontre un tel succès, que les établissements ayant déposé leur candidature doivent faire l’objet d’une sélection.

Chaque année, 500 groupes d’élèves, soit environ 4 000 participants aux projets, sont suivis. Approximativement 12 000 enfants sont donc accueillis tous les ans dans ce cadre, car trois sorties par groupe au minimum sont préconisées pour aiguiser leur curiosité et leur donner envie d’aller plus loin dans leurs découvertes. Tous les niveaux sont admis, de la classe passerelle (2-3 ans) à la terminale. Les classes peuvent fonctionner de façon encadrée ou en toute autonomie. Dans le cas d’un projet scolaire, le service pédagogique du Parc exerce un rôle de conseil et d’accompagnement. Il opère en véritable partenaire avec les enseignants pour élaborer leur projet. Les centres de loisirs et périscolaires bénéficient également de supports, tels que des ateliers et du prêt de jeux ou de mallettes pédagogiques.

Les outils de la pédagogie : un panel varié, complet, adapté à tous les niveaux Le service pédagogique du Parc zoologique & botanique de Mulhouse a mis au point des outils pour dispenser son savoir avec une approche ludique : dossiers pédagogiques, mallettes, panneaux et classeurs pour les visites autoguidées, jeux susceptibles d’être apportés en classe… Il dispose notamment d’une médiathèque et d’un chalet éducatif pouvant accueillir une quarantaine de personnes. L’atout premier est la possibilité de travailler avec une grande diversité de pièces anatomiques (crânes, squelettes, carapaces, plumes, poils, écailles…) en salle et sur le terrain pendant les observations sur le vivant. Le service pédagogique s’inscrit dans une démarche naturaliste : observer, toucher, analyser et comparer.

Formation professionnelle : transmettre le savoir Conférences, cours, accueil de chercheurs… le Parc zoologique & botanique de Mulhouse est particulièrement engagé dans la formation. Il s’agit d’une démarche volontaire qui ne doit rien au hasard. En effet, le service vétérinaire, historiquement intégré au Parc est, avec celui du Parc zoologique de Paris, précurseur en France. Sur le terrain ainsi qu’en amont, deux vétérinaires et un interne interviennent sur la prophylaxie et les régimes alimentaires. Le service pédagogique et les vétérinaires forment de nombreux professionnels : • Soigneurs animaliers : intervention en Centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA),

Le Parc possède également des espaces pédagogiques botaniques, comme le Jardin de tous les sens, permettant de sensibiliser les enfants au monde végétal en sollicitant le toucher, l’ouïe, l’odorat, la vue et même le goût. Ainsi ils découvrent, grâce à des jeux, la beauté des plantes et leurs propriétés curatives et nutritives. En 2013, trois livrets sur les jardins des pivoines, des rhododendrons et des iris sont publiés. Ces fascicules d’une dizaine de pages décrivent les origines de chaque plante, tous les trucs et astuces à connaître pour les cultiver, ainsi que les principales caractéristiques des collections présentées dans le Parc.

• Étudiants et chercheurs en éthologie et en biologie de la conservation, • Internes des écoles vétérinaires, • Intervenants pédagogiques, • Enseignants : interventions en master 2 Enseignement pour les professeurs des écoles ou les professeurs des sciences de la vie et de la Terre et formation continue, • Accueil d’un à deux stagiaires par an : master 2 et brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS), Le service des espaces verts de la ville de Mulhouse propose des sorties et des visites pédagogiques aux étudiants en aménagements paysagers et aux pépiniéristes.

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Une multitude d’évènements et d’outils pour associer le grand public aux valeurs du Parc

Susciter une émotion par la beauté d’une plante ou d’un animal. sensibiliser en douceur… le Parc zoologique & botanique de Mulhouse transmet ses valeurs dans le respect de chacun.

Les temps forts de l’année

Madagascar en fête

Marché aux plantes

Très impliqué dans la conservation des lémuriens, et pour attirer l’attention de ses visiteurs sur la biodiversité unique et menacée de Madagascar, le Parc zoologique & botanique de Mulhouse se met à l’heure de la Grande Île pendant un week-end. De nombreuses animations malgaches destinées aux petits et à leurs parents sont organisées, et le travail de différentes associations impliquées à Madagascar y est présenté.

11 - 12 avril 2015

Focus sur la botanique ! En avril, le Parc propose un marché aux plantes, avec des espèces rares ou nouvelles, la vente de végétaux cultivés localement… Diverses animations, dont des conseils de jardinage rythment également cette journée.

Lancement de la campagne « Pour la banquise, pense à ta prise » 25 avril 2015

Pour alerter sur le réchauffement climatique, le Parc zoologique et botanique s’installe sur la Place de la Réunion à Mulhouse. Au programme, de nombreuses animations et une marche éco-citoyenne !

1er - 2 mai 2015

Journées thématiques

Cinéma sous les étoiles 25 août 2015

Comme chaque année une soirée cinéma en plein air sera dédiée à un beau film animalier.

Journée découverte 13 septembre 2015

À la date anniversaire du zoo, l’entrée est au tarif réduit de 3,50 €. La somme est intégralement reversée à des programmes de conservation des espèces animales menacées soutenus par le Parc.

2e édition du Festival « 200 photographies pour la nature »

20 - 21 & 27 - 28 juin 2015

19 - 27 septembre 2015

Durant deux week-ends de juin, l’équipe scientifique et pédagogique du Parc propose des animations pour interpeller les visiteurs sur les thématiques mises en avant dans la campagne annuelle de l’EAZA. Cette année dans le cadre de la campagne « Du pôle Nord au pôle Sud », qui fait écho à la création de l’Espace Grand Nord du Parc zoologique & botanique de Mulhouse, le public sera sensibilisé à la préservation des zones polaires et au changement climatique avec le slogan « Pour la banquise pense à ta prise ! » qui sera décliné tout au long de l’année.

200 images grand format (1 x 0,75 m et 3 x 2 m) réalisées par quelques-uns des plus célèbres photographes de nature sont présentées dans les 25 hectares du Parc. À travers ces photographies, les visiteurs découvrent un large panorama de la biodiversité raconté par l’image. Des ateliers et des conférences avec les photographes animeront les journées du festival.

Conférence sur le Grand Nord 6 novembre 2015

Cette conférence sur le Grand Nord est tenue par Yvon le Maho, directeur du Centre d’écologie et physiologie énergétique (CEPE) de Strasbourg et Rémy Marion, photographe et explorateur spécialiste de l’ours polaire.


Visites Privilège (prix Initiatives touristiques d’Alsace 2012) Visites guidées thématiques Toute l’année

Les visites thématiques permettent de découvrir le Parc zoologique & botanique de Mulhouse sous un angle différent : biologie, botanique, intelligence animale…

Visites guidées à la demande Toute l’année

Ces visites payantes sont organisées à la demande pour les comités d’entreprises, les associations…

Lever des animaux Juin 2015

Le Parc organise des visites guidées au lever du soleil, afin d’observer le réveil des animaux et de prendre son

petit-déjeuner en écoutant le chant des oiseaux et les cris variés des pensionnaires qui s’éveillent. Sur réservation.

Soirées privilège Juin 2015

Les soirées privilège se tiennent après la fermeture du Parc. Accompagnés d’un vétérinaire, les visiteurs accèdent aux coulisses. Sur réservation.

Visites guidées nocturnes

18 & 25 septembre 2015 Durant deux soirées exceptionnelles, les visiteurs accompagnés par l’équipe du Parc pourront découvrir les lieux après la fermeture. Sur réservation.

Les enfants et le Parc Repas des animaux et animations Toute l’année

Ours polaires, manchots, loups, pélicans, lémuriens et Maison de l’éclosion : les repas des animaux sont des moments forts dans la vie du Parc zoologique & botanique de Mulhouse et permettent de délivrer une information immédiate.

Ateliers des enfants 8, 15, 22 & 29 juillet 2015

En plus de tous ses ateliers et projets avec les scolaires, durant l’année, le service pédagogique propose les mercredis après-midi du mois de juillet, des ateliers de deux heures pour les enfants de 4 à 12 ans. Sur réservation.

nourrissage des animaux de la ferme 1er mai - 31 août 2015

Le mécénat : investir dans une institution ancrée dans son territoire Depuis 2008, le Parc zoologique & botanique de Mulhouse encourage les entreprises à s’engager pour la préservation de la biodiversité. Mécène d’un projet spécifique ou partenaire à la carte, l’entreprise bénéficie de nombreux avantages et devient actrice de la vie du territoire. Au delà du soutien apporté pour la réalisation et l’ouverture de l’Espace Grand Nord, plusieurs d’entre elles ont développé un partenariat avec le Parc, et l’accompagnent sur divers projets (Barrisol, EDF, France 3 Alsace, les Glaces Erhard, GrDF, les Sources de Soultzmatt, Lyonnaise des Eaux, PSA Peugeot Citroën, Wehr...). Plus simplement, mais de manière toute aussi engagée, des agriculteurs offrent une partie de leur récolte, ou encore des particuliers participent à l’achat de bancs sur lesquels ils peuvent faire apposer une plaque avec la phrase de leur choix. Le partage des valeurs communes liées au respect de la nature est à la base de l’engagement collectif.

Association des amis du Zoo : soutenir les projets d’aménagement et de conservation Fondée en 1947, l’Association des amis du Zoo s’investit dans le financement de supports pédagogiques, de projets liés à l’aménagement du Parc zoologique & botanique de Mulhouse et dans des plans de conservation d’espèces menacées d’extinction auxquels participe l’établissement.

Tous les mercredis à 15 heures, les enfants peuvent nourrir les chèvres naines avec un soigneur animalier.

Les panneaux interactifs et l’étiquetage Chaque enclos comporte un panneau descriptif ludique qui renseigne le public sur l’espèce animale présentée et le sensibilise, si celle-ci est en danger.

De la même manière, les végétaux du Parc sont étiquetés, ceux des jardins thématiques, tout comme les arbres remarquables.

Application En 2015, le Parc zoologique & botanique de Mulhouse lance son application « Zoo Mulhouse ». Téléchargeable sur tous les smartphones, elle offre en temps réel un accompagnement à la visite et permet égale-

ment de se tenir informé tout au long de l’année de l’actualité du Parc.

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Le Parc en chiffres

4O1 OOO visiteurs en 2014

80 172 Sur les 172 espèces animales présentes dans le Parc, 80 sont inscrites à un programme de conservation.

232 000 Le service pédagogique du Parc a accueilli 232 000 scolaires depuis sa création en 1996.

créé en :

1868   le Parc compte parmi

301

les plus anciens zoos de France.

840

301, c’est le nombre de tonnes de nourriture nécessaires chaque année pour nourrir les animaux du Parc.

espèces et variétés d’arbres

1 200 le zoo compte 1 200 animaux répartis dans un environnement privilégié de 25 hectares de verdure.

10 millions d‘euros consacrés depuis 2005 aux rénovations et aux réalisations de nouveaux enclos.

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1

er

Le Parc est le 1er site touristique du Haut-Rhin et le 3e d’Alsace.

17 3 500 ESPÈCES Le parc abrite 3 500 espèces et variétés d’arbres et de plantes, dont, au sein de son jardin de rocaille d’Alsace, plusieurs exemplaires de végétaux menacés.

Avec 6 jardins thématiques… et 17 arbres remarquables, le Parc possède le label Jardin remarquable.

16 Le parc participe à 16 programmes internationaux de conservation in situ d’espèces animales, c’està-dire dans leur milieu naturel.


Informations pratiques

Niché sur les hauteurs du rebberg, à côté de la forêt du tannenwald, le Parc zoologique & botanique de Mulhouse jouit d’un environnement privilégié qui en fait un véritable poumon vert de 25 hectares, à quelques minutes seulement du centre-ville. Accès au Parc

Tarifs

Boutique

en voiture

Du 21 mars au 31 octobre : 14,50 € Du 1er janvier au 20 mars : 8,50 € Du 1er novembre au 31 décembre : 8,50 €

Conçue selon les principes du bbc, la Boutique s’inscrit dans la démarche du Parc en faveur de l’environnement. On y trouve de nombreux produits éthiques. La Boutique est accessible même sans pénétrer
dans l’enceinte du Parc.

Depuis l’A36, sortie Mulhouse centre, suivre centreville, direction gare, puis zoo. Parking gratuit.

en bus

Prendre la ligne 30 depuis la gare.

en tram

Prendre la ligne 1, station Gare, puis le bus ligne 30.

en train

Gare TGV de Mulhouse à 2 h 42 de Paris et à 2 h 50 de Lyon, puis bus ligne 30. L’accès au Parc se fait à l’adresse suivante : 111, avenue de la 1re Division Blindée, Mulhouse.

Horaires d’ouverture le parc est ouvert tous les jours de l’année

Groupes (15 pers. min.) : 11,50 € Tarif réduit (6-16 ans, + de 65 ans, étudiants…) : 8,50 € Carte Bozoo (5 entrées non nominatives) : 57,50 € Le Parc propose également des formules d’abonnement individuel ou familial, ainsi que des tarifs spécifiques (CE, groupes, scolaires…).

Animations Les journées sont rythmées par les temps forts que sont les repas des animaux. Animés par les soigneurs, ils permettent d’apporter une information en direct sur la vie et les habitudes des animaux.

Décembre, janvier & février : 10 h à 16 h

Restauration et services

Mars, octobre & novembre : 9 h à 17 h

Une zone de pique-nique ombragée et une aire de jeux agrémentent la visite du Parc. La restauration est également possible sur place.

Avril & septembre : 9 h à 18 h Mai, juin, juillet & août : 9 h à 19 h

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CONTACT PRESSE :

Urban Nomad

presse-zoo@mulhouse-alsace.fr +33 (0)1 43 72 08 00

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Rédaction : Urban Nomad — Design : jean-w.fr — Imprimé avec des encres végétales sur un papier issu de forêts gérées de manière durable. Imprimeur en cours de certification Imprim’vert. Crédits photos : AEECL, Michel Foos, Luc Gallé, Guilhem de Lépinay, Mulhouse Alsace Agglomération, Benoit Quintard, Service des espaces verts de la ville de Mulhouse, Claude Thouvenin, Dominique Villiseck.

PARC ZOOLOGIQUE & BOTANIQUE

51, rue du Jardin Zoologique 68100 mulhouse – france

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