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wawa Le magazine du Brabant wallon
FĂŠvrier 2016 NumĂŠro 019
Jacques Mercier Le magicien des mots et des fous-rires
Edito Voici votre nouveau Wawa Mag ! Dans cette édition, Jacques Mercier es magicien des mots et des fous rires. Du sport avec Joachim Gérard, tient-on un champion du monde ? Du voyage avec le BANFF et la Corse… De la santé avec votre recette bio… Du rêve avec l’architecte Lipszyc… Des stages pour vos bambins… Et du bien-être avec un article « Pilates »… Bienvenue dans le Brabant wallon. Bienvenue chez vous. Bienvenue chez Wawa. Jean-François de Lavareille info@wawamagazine.com www.wawamagazine.com 0479 96 60 91
Sommaire
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Le magicien des mots et des fous-rires
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Le futur numéro 1 mondial
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Un écrin incroyable créé par Daniel Lipszyc
Wawa Magazine Editeur responsable Jean-François de Lavareille Rue du Collège 114 - 1050 Bruxelles Rédaction Pierre Chaudoir Photographe Jean-François de Lavareille
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Infographie Pica Mundo sprl
Un bon bol d’enthousiasme…
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Le magicien des mots et des fous-rires Petit par la taille mais énorme par l’activité intellectuelle et surtout une formidable machine à rire. « J’adore rire. J’ai passé un an de géographie dans le couloir car le professeur détestait que je passe mon temps à rire » déclare Jacques Mercier. Un grand habitué des bêtisiers de fin d’année tant il est coutumier des fous rires.
Les plus anciens se souviennent de son duo avec Stéphane Steeman le dimanche soir dans les Dimanche Musique. Il a alors 22 ans mais déjà une carrière de journaliste durant laquelle il rencontre, à 14 ans, pour sa première interview pour le journal scout Plein Jeu : Jacques Brel. Il est rentré à la RTB, qui n’avait pas encore son F, comme spécialiste du jazz mais les circonstances du moment le poussent sur antenne en 1966. Il est même convoqué par sa direction car un auditeur lui reproche de rire sur antenne. A l’époque, ce n’était pas permis. S’ensuit une formidable épopée de plus de 45 ans dans les médias. A la radio avec le Jeu des Dictionnaires et la Semaine Infernale avec une équipe incroyable d’amis radioactifs comme Philippe Geluck, Pierre Kroll, Juan d’Oultremont, Soda, Hugues Dayez, Raoul Reyers, Laurence Bibot, Marc Moulin, Jean-Luc Fonck, …
La télévision lui ouvre ses écrans avec le Jeu des Dictionnaires, l’Empire des médias, Forts en tête (avec Armelle) et depuis 2009, on le retrouve avec son ami et complice de toujours Monsieur Dictionnaire. « Avec le privilège de l’âge et de l’ancienneté, j’avais l’occasion de déjeuner régulièrement avec Jean-Paul Philippot, l’administrateur de la RTBF, en se disant que je mourrais sur antenne. Cela ne sera pas possible. J’aurais, sans doute, ronronné… » déclare-t-il en souriant. Un retraité surbooké Une fois la page tournée de la RTBF, son ami Geluck lui impose de ne pas rester sans rien faire. Il a obéi aux injonctions du papa du chat. Il enchaîne tour à tour les émissions de Mr Dictionnaire . Il adore la langue française et il met au point un jeu Monsieur Dictionnaire. Ce sont des capsules humoristiques diffusées sur la une et TV5. Ce depuis 2009.
Il se retrouve sur scène au TTO (théâtre de la Toison d’Or) avec, chaque semaine, un partenaire différent dans Mercie : Go home. Il s’imagine dans un home avec des intervenants issus de sa bande du Jeu des Dictionnaires. Puis avec son fils pour le centenaire du jazz, il s’embarque dans l’aventure de la boîte de jazz. Ce spectacle intimiste dans un cube noir s’établit durant 15 mois sur les places des villes et des villages. Un énorme succès. Toujours en famille mais avec sa fille cette fois, il écrit un livre sur des histoires de couples. Par sa formation de psy, sa descendante revisite l’histoire en analysant le couple. Il vient de terminer un scénario de BD sur le chocolat et il sort dans quelques mois un livre de souvenirs. Une manière de revivre sa vie comme Chateaubriand. Il se remémore les souvenirs d’enfance. Il en est à la 250ème page et il n’est qu’en 1966. C’est donc un infatigable stakhanoviste de la lettre. L’homme est casanier. Il vit essentiellement dans le calme de sa bibliothèque. Quand il sort, c’est pour aller dîner dans le cercle intime de ses amis que sont Geluck ou Adamo. Le cinéma, il vient à lui grâce à Netflix. C’est un fana des séries américaines comme Under the Dome, Once upon a time, Ricky Gervais, The Office, …
Il regarde cela en version anglaise. Musicalement, cela reste le jazz et le classique qui le font vibrer même si Zaz et son album sur Paris reste un bon moment. « Je suis un fanatique d’Amélie Nothomb. Je lis ses livres avec passion. J’ai une admiration sans borne pour son écriture » souligne-t-il. A bientôt 73 ans, Jacques Mercier poursuit son parcours. Le seul moment qu’il souhaite revivre, c’est une nuit de discussions avec Roger Vadim. Pour le reste, il remercie tout le monde d’avoir au moins ri une fois avec lui. C’est chez lui consonne et il ne voyelle… Mais pourquoi Jacques Mercier dans un magazine consacré au Brabant wallon… Et bien tout simplement parce que suite à l’arrivée de son second enfant, Monsieur Mercier s’est dirigé vers le Brabant wallon… En quittant Bruxelles en voiture il s’aventura dans les campagnes brabançonnes vers Braine l’Alleud, vers le Collège Cardinal Mercier plus précisément et en plein hiver il eut alors le coup de foudre pour une maison qu’il n’a pas quitté pendant 9 ans avant de se diriger vers Ophain où il resta également de longues années…
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Chaussée de Bruxelles 241 * 1410 Waterloo * Tél. 02 353 21 56 Parking gratuit à 50 mètres, rue du Gaz. Ouvert le lundi de 14h à 18h30, du mardi au vendredi de 11h à 18h30 et le samedi de 10h30 à 18h30. Facebook : Madame Rêve, Boutique de Charme I www.madamereve.be
Le futur numéro Dans le Brabant wallon vit un jeune homme de 27 ans qui rêve d’être le premier tennisman belge à devenir numéro un au ranking mondial en tennis à chaise. Joachim Gérard vit tranquillement à Limelette. Après avoir contracté une polio à 9 mois, il fait tout pour vivre comme les autres enfants. Certes, son parcours est parsemé d’embûches mais il y parvient. Puis à 12 ans et suite à une opération, il est immobilisé sur une chaise. Son papa l’amène à la Palestre qui est devenu depuis le club Justine Henin. Il accroche directement. Sa vocation est née. Depuis ce moment, il rêve d’être le meilleur. Il n’en est pas loin. Il a remporté le Masters à Londres et il a perdu méritoirement lors de l’Australian Open à Melbourne. 9-7 dans le troisième set. Un match passionnant et magnifique. « Je suis devenu joueur professionnel et je veux devenir numéro un avant la fin de ma carrière » déclare le conquérant Joachim. « Je travaille très fort tous les jours pour être prêt. Je ne cache pas qu’une médaille aux Jeux Olympiques à Rio lors des Paralympics fait partie de mes objectifs en 2016 » enchaîne-t-il. Il avait été éliminé au stade des huitièmes de finale en 2008 et
1 mondial
en quart de finale à Londres en 2012. Cela se rapproche donc. Croisons les doigts pour le voir atteindre les demis et plus si affinités. Casanier et globe-trotter De nature casanière, Joachim privilégie les soirées avec ses amis. Vous risquez toutefois de le voir s’enfiler une frite au Gourmet. Juste devant le terrain du stéphanois. C’est de temps en temps l’écart qu’il s’octroie pour un sportif de très haut niveau. « Le film Intouchables, c’est un peu le film de ma vie. L’idée de s’amuser. De cultiver l’auto-dérision. De vivre comme les autres. Cela m’a évidemment beaucoup touché. En handisports, on se côtoie 15 à 20 semaines par an à travers tout le monde. Nous sommes une grande famille avec toutes ses qualités et ses défauts. Mais, une fois sur le terrain, l’amitié, on la laisse au vestiaire. C’est la guerre » dit-il en éclatant de rire. « Je suis un gagneur. C’est mon métier. C’est ma passion ». Ce bel athlète de 1,83 m et de 80 kgs a déjà été 3ème mondial en simple comme en double. Il a déjà connu le podium. Les deux dernières marches sont les plus compliquées mais le garçon est obstiné
tout comme son coach Marc Grandjean. « Marc, c’est un peu mon deuxième papa. Il me suit depuis 10 ans. Il a parfait mon éducation. Nous passons énormément de temps ensemble. C’est un homme formidable » déclare-t-il. Lors des tournois, il croise tous les cadors du tennis mondial belge mais Joachim est un homme discret donc il va assez peu vers eux. C’est sa nature. Lors de ses périodes de temps libre, il lui arrive d’aller jouer au golf à Rigenée en voiturette. Ce sont ses moments de ressourcement. Toujours en discrétion. Il a été le sportif paralympique belge de l’année 2013 et remporté les mérites sportifs de la Fédération Wallonie Bruxelles en 2013 et 2015. C’est donc devenu, bien malgré lui, le leader de la catégorie. Donc Joachim. On chante… Si tu vas à Rio, n’oubliez pas de chanter là-haut…. sur la plus haute marche du podium. Le site web de la Fédération : www.itftennis.com/wheelchair/home.aspx Le site web du golf de Rigenée : www.rigenee.be
Aaah…
La Corse… La Corse, avec ses plages de sable blanc, sa végétation luxuriante et sauvage, ses eaux cristallines et ses villages pittoresques, mérite amplement son appellation d’ «Île de Beauté». Laissez-vous tenter par ses charmes et passez vos vacances d’été dans l’un des Clubs Belambra de la région par exemple…
Une nature préservée entre mer et maquis Située en plein cœur de la mer Méditerranée, entre les côtes toscanes et la Côte d’Azur, la Corse est une île aux mille visages ; criques, falaises, maquis, forêts, montagnes sont autant de paysages à découvrir. Terre de paradoxes où se côtoient reliefs abrupts et plages de sable fin, austérité de certains décors et parfums enivrants, vos vacances d’été en Corse vous laisseront un souvenir indélébile. Région Corse : une terre de culture et de traditions La Corse bénéficie du métissage des civilisations et des cultures du bassin méditerranéen. Son patrimoine riche, témoin d’un passé quelquefois violent, côtoie les traditions ancrées dans l’âme du peuple de l’île de Beauté.
L’authenticité des insulaires Île de rencontres, la Corse est une terre de fêtes, de festivals, de foires, de marchés...autant d’occasions de se réunir et de partager. L’identité forte de ce peuple, forgée par leur isolement, leur histoire et une nature rude dans certaines parties de l’île, laisse place à des hôtes chaleureux et des habitants amoureux de leur terre. Le seul bémol de la Corse concerne sans doute son hôtellerie qui gagnerait grandement d’être rénovée. L’offre étant largement inférieure à la demande, il en résulte une situation peu bon-marché, lors des périodes estivales les plus touristiques. Mais il existe une solution !... Réservez vos vacances d’été en Corse dans un Club Belambra et profitez de
cette destination idéale pour un séjour en famille ou entre amis, placé sous le signe de la détente et des activités sportives. Conseils : prenez-y vous bien à l’avance pour réserver vos billets d’avion ; les prix peuvent augmenter très rapidement, à l’approche de la date de départ.
Sur la côte Est, à Borgo, vous apprécierez les richesses exceptionnelles du Cap Corse : la vieille ville de Bastia, le charmant port de St-Florent, la plage noire de Nonza, ou le parc naturel régional de Corte et ses cours d’eau rafraichissants.
Il en est de même pour la planification de vos déplacements sur place : les voitures de locations sont très demandées ! (Astuce : consultez Belambra et bénéficiez d’une offre spéciale sur certaines locations)
À découvrir dans le sud : Visitez Propriano, au travers d’excursions de villages situés près des falaises de Bonifacio. Quel que soit le site de découverte que vous privilégiez, l’Île de Beauté n’usurpe pas son nom : elle propose de nombreuses merveilles naturelles authentiques et de caractère.
À voir dans le nord : À Calvi, vous découvrirez des paysages à couper le souffle ; troupeaux de chèvres et vaches sauvages en liberté,… À visiter dans cette région : la baie de Girolata, les calanches de Piana, l’île Rousse, ou encore les villages de Pigna et Sant’Antonio.
Découvrez les petits villages qui dominent le Golfe de Valinco ainsi que Sartène - “la plus Corse des villes corses”. Filitosa et ses nombreux sites préhistoriques vous ravira. La région de l’Alta Rocca et ses forêts préservées de chênes, d’oliviers et
de pins n’attend que vous. Pour les moins téméraires, Porto Vecchio et Bonifacio vous apporteront le confort nécessaire et le luxe tout en réussissant à y trouver la tranquillité recherchée. Les clubs Belambra vous proposent de superbes formules pour un séjour sur mesure de qualité. Trois sites peuvent vous accueillir sur l’Île de Beauté, que ce soit au nord ou au sud, n’hésitez pas à éveiller votre curiosité. Consultez leur site web: http://www.belambra.be
Un écrin incroyable créé par
Crédit photos Lpszic : Fabienne Gillet
Daniel Lipszyc
Il existe à Braine l’Alleud un véritable chef d’œuvre architectural. A proximité du bois de Foriest pour les initiés. C’était la maison qu’avait construite pour sa famille Daniel Lipszyc. Un architecte belge d’origine polonaise. Il a laissé une série de biens incroyables d’avant-gardisme en Belgique mais aussi un hôtel à Ibiza : Hacienda Na Xamena. C’est donc, en 1957, que Daniel Lipszyc entame la transformation de cette carrière. « Lorsque mon père a acquis ce terrain, toute la famille s’est attelée à la tâche. Nous dormions dans la conciergerie et pas une minute n’était à perdre. Pas question de rester sans rien faire. Nous devions planter une cinquantaine d’arbres avant de pouvoir jouer. C’est devenu une zone d’intérêt paysager » déclare Catherine, la fille de Daniel Lipsyc, qui a travaillé avec lui tout au long de sa carrière. Le jardin de 3 hectares est un véritable arboretum.
CrĂŠdit photos Lpszic : Fabienne Gillet
Crédit photos Lpszic : Fabienne Gillet
Tout est conçu de façon écologique et inspiré par un maître du genre, Avar Aalto, un architecte et designer finlandais. Un véritable adepte du fonctionnalisme et de l’architecture organique. Tout est imaginé pour être fonctionnel, pratique et accessible. La piscine est réchauffée par un feu de bois, l’eau est purifiée par trois filtres naturels et la propriété n’est toujours pas reliée à l’eau. Le PEB incroyable de ce bien en est une preuve indéniable.
Musée des amis La maison de plus de 600 m2 est un véritable petit musée avec des vitraux de Jacques Colpaert et des fresques murales dessinées par Jean-Marie Strebelle. Rien que le bureau où sont archivés tout le travail voire l’œuvre de Daniel Lipsyc. Bien que modeste, ce génial architecte, décédé en 2009, avait conçu une maison pour y recevoir ses amis. « Les pierres gardent encore le souvenir du passage de Georges Brassens, par exemple, qui ne voulait plus quitter les lieux alors qu’il était attendu pour un enregistrement de la RTBF » se remémore sa fille Catherine. Cette maison hors norme n’attend, selon les volontés de ses descendants, que les futurs propriétaires y soient heureux. La famille Lipszyc y a connu de formidables moments. C’est la transmission finale souhaitée. Etre aussi épanouis qu’eux. Une plaque marquée Domek vous y attend. Cela signifie Petite Maison en polonais.
Ce mois-ci, Rubrique insolite spéciale mariage… Noces de ?
1 an : Coton
2 ans : Cuir
3 ans : Froment
5 ans : Bois 6 ans : Chypre
7 ans : Laine 8 ans : Coquelicot 10 ans : Étain
9 ans : Faïence 11 ans : Corail
12 ans : Soie 13 ans : Muguet
14 ans : Plomb 15 ans : Cristal
16 ans : Saphir
17 ans : Rose 18 ans : Turquoise 19 ans : Cretonne
20 ans : Porcelaine 25 ans : Argent 30 ans : Perle 35 ans : Rubis
40 ans : Emeraude
50 ans : Or
45 : Vermeil 55 ans : Orchidée
60 ans : Diamant 65 ans : Palissandre
70 ans : Platine
75 ans : Albâtre 80 ans : Chêne 85 ans : Morganite 90 ans : Granite 95 ans : Adonsonia 100 ans : Eau
Un bon bol d’en
thousiasme‌
La montagne, cela nous gagne. C’est le slogan d’une campagne publicitaire vantant les séjours en station de sports d’hiver. Voilà qui colle bien au Festival du Film de Montagne Banff. C’est une véritable ode à l’aventure humaine. Importé en Belgique par un hédoniste, Patrick Toby, dont le principal message consiste à transmettre les belles valeurs de l’adrénaline. C’est 2h30 de sensations, d’humour, d’émotions et d’admiration. Au départ, Banff, c’est une petite ville nichée dans les magistrales rocheuses. Un décor parfait pour voir naître, il y a 40 ans, ce qui est considéré comme le plus grand et le plus prestigieux festival de films d’aventure et de de montagne du monde.
Depuis, 350 à 400 films entrent chaque année en lice pour décrocher le droit d’être diffusé à travers le monde. Un jury de professionnels retient 80 films engagés alors en compétition officielle. A l’issue de ce concours, les meilleurs films partent en tournée à travers le monde pour y être présentés dans 42 pays. Cela représente 800 soirées et ses 600.000 spectateurs. En Belgique, c’est via la société Cap Mundo, qui organise depuis quelques années ce feu d’artifice d’aventures. Près de chez nous La tournée commence fin février pour se clôturer fin avril à Luxembourg Ville. C’est chaque année « boumvol » comme on dit chez nous. Il y a une date dans le Brabant
Wallon, le samedi 19 mars au Collège Cardinal Mercier. Endroit un peu décalé mais top. C’est surtout un des seuls endroits où il restait de la place à l’heure où l’on boucle votre magazine adoré. On vous fait le « pitch ». Vous pourrez y voir : • Le photographe Reuben Krabbe chercher à capturer la photo de sa carrière • Le kayakeur Rafa Ortiz affronter les chutes du Niagara • Alex Honnold et Tommy Caldweld dominer « The Fritz Traverse » en Patagonie. • Trois ultra-marathoniens lors de la pré-
paration pour l’Ultra Rail du Mont Blanc • Des skieuses de génie défier les neiges de l’Alaska • Un fils parcourir les chemins de son père Natasha Brooks nager nue, toute l’année, dans les lacs froids des montagnes du pays de Galles. • Des riders en Mountain Bike épouser des paysages magnifiques Et puis, c’est une présentation de folie avec des jeux. Une véritable fête. Un must à la sortie de l’hiver bien terne que nous connaissons. Ne traînez pas. Les places partent comme des petits pains
LOUNGEATUDE Place Polyvalente (Derrière La Ferme du Biereau) 1348 Louvain-La-Neuve +32 10 45 64 62 www.loungeatude.be Fermé le samedi midi et dimanche toute la journée
Soi-même... en mieux! Parmi toutes les méthodes de (re)mise en forme, nombreuses sont celles qui ont fait l’objet d’un engouement passager... pour retomber aussi vite dans l’oubli. Loin des approches douloureuses dispensées dans les centres de fitness traditionnels et des effluves de sueur qui les accompagnent, le Pilates et le Body Balance proposent deux alternatives tout en douceur. Arrivées chez nous il y a une dizaine d’années et popularisées par des stars, ces disciplines complémentaires ont traversé l’effet de mode et font toujours plus d’adeptes. Pour en finir une fois pour toutes avec un mot que tout le monde connaît sans trop savoir ce qu’il signifie, d’où vient le nom ‘Pilates’? C’est Joseph Pilates, concepteur allemand de la méthode éponyme, qui lui a donné son nom. Né fin du 19e siècle de père gymnaste et de mère natu-
ropathe, Joseph est un enfant rachitique. Ce ‘détail’ a toute son importance, car Pilates consacrera sa vie à chercher des moyens d’améliorer la santé mentale et physique, qu’il pense étroitement liées. Sportif accompli une fois adulte, c’est en Angleterre, où il déménage en 1912 et est fait prisonnier en tant qu’ ‘étranger ennemi’, qu’il mettra au point la méthode qui porte son nom. Et ça marche! Non seulement sa méthode améliore la santé de ses compagnons de cellule, mais il semble également qu’elle jouera un rôle déterminant auprès de ceux qui résistèrent, à l’époque, à l’épidémie de grippe mortelle qui toucha la population. Pilates et Body Balance, késako? Le principe de base des Pilates est de renforcer le caisson abdominal (abdos, bas du dos, fessiers et hanches), considéré comme étant le centre du corps. L’idée est d’utiliser son esprit pour contrôler les muscles
et sentir ce qui se passe dans son corps; Joseph Pilates appelait d’ailleurs sa méthode ‘contrôlogie’. Mis au point par l’athlète néo-zélandais Leslie Roy «Les» Mills, le Body Balance est un condensé de tai chi (pour se déconnecter de ses soucis extérieurs), de yoga (pour le bien-être), de Pilates (pour les abdos) et de relaxation. Eric Dewael, coach spécialisé au Club Kineo de Limelette, donne ce cours depuis plus de dix ans. Et son enthousiasme est intact: Je trouve la méthode magnifique. Tout le monde peut suivre ce cours, qui s’accompagne généralement de musique assez douce. On y fait beaucoup d’exercices de tonification, en terminant toujours par des étirements afin de préserver les muscles. C’est essentiel pour éviter les courbatures et conserver sa souplesse. Suivre le bon cours... Aujourd’hui ces disciplines sont pratiquées un peu partout mais ne font toujours pas l’objet d’un accès à la profession. Ceux qui l’enseignent ne sont donc malheureusement pas toujours bien formés, regrette Eric Dewael. Chez Kineo, tous les coachs sont sélectionnés pour leur sérieux et leurs compétences. J’ai moi-même suivi une formation en Stott Pilates, une école canadienne dont les piliers sont d’une part la respiration et d’autre part le bon placement du dos, des épaules, de la cage thoracique et de la tête. L’idée est de prendre pleinement conscience de ce qui se passe dans son corps afin de travailler en profondeur. Pour les abdos par exemple, on travaillera sur le transverse, qui est le muscle profond des abdominaux, celui qu’on ne voit pas mais qui maintient le bas du dos et permet d’adopter une belle posture... Pas la ‘tablette de chocolat’, donc! On agit à la fois sur la tonification musculaire et
Le Body Balance se fait en musique et propose des exercices plus variés, ce qui constitue un attrait certain pour ceux qui veulent faire de leurs heures de remise en forme un moment de détente et d’évasion.
sur la souplesse de la colonne vertébrale. Et une colonne souple, c’est la jeunesse éternelle! [rires] L’impact sur la santé est extraordinaire. Entre les deux, mon corps balance... Chaque discipline a ses bienfaits, à chacun de choisir la sienne en fonction de ses besoins, explique Eric Dewael. Les cours de Pilates demandent une grande concentration; il faut donc être prêt à s’y investir totalement. On en sort généralement fatigué, pas tant par les exercices que par la concentration qu’ils demandent. Mais les effets sur la santé sont spectaculaires: on se sent mieux, on respire mieux, on améliore la souplesse de la colonne vertébrale, on renforce le centre du corps en profondeur... Si le corps n’est pas suffisamment solide, le reste ne suivra pas. Je recommanderais tout spécialement cette discipline à quelqu’un qui n’a pas pratiqué de sport depuis longtemps!
Le point commun entre les deux disciplines: toutes deux sont axées sur le renforcement (assouplissement et tonification) en profondeur, poursuit Eric Dewael, non sans insister sur ce dernier mot. Chacun peut les pratiquer à son niveau, l’une et l’autre s’adressent donc à tous sans restriction. On est loin des méthodes d’entrainement qui visent l’esthétique, les fameuses ‘tablettes de chocolat’ et autres signes extérieurs d’efforts intensifs: ici, c’est la santé que l’on privilégie. J’ai des horaires souvent très serrés et pas forcément le temps de suivre un cours régulier... Cette fois, ce ne sera plus une excuse! Le Club Kineo de Limelette propose 4 cours de Pilates et 3 cours de Body Balance par semaine. L’abonnement permet de suivre ces cours et bien d’autres ‘à la carte’, en fonction de son emploi du temps. Il donne en outre un accès illimité à la salle de fitness, à la piscine, aux cours collectifs en salle et en piscine, au sauna, au hammam et au jacuzzi. Parce qu’après l’effort... On connaît la suite! Demain je m’y mets! Infos et horaire des cours sur www.kineo.be
Chez Kineo, pour vous, on est aux petits oignons...
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Rue Alfred Haulotte 56 - 1342 Limelette 010 41 11 56 - www.kineo.be