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Les plus récentes pharmacies PJC Jean Coutu misent sur des rayons élargis et une très large gamme de produits parapharmaceutiques et de consommation. Normand Messier, premier vice-président, exploitation réseau du Groupe Jean Coutu.
André Belzile, premier vice-président, finances et affaires corporatives du Groupe Jean Coutu.
Parallèlement à ses gains et à l’amélioration de ses installations canadiennes, le Groupe poursuit son expansion sur le marché américain, principalement au moyen d’acquisitions tout au long des années 1990. En 1994, l’achat de 221 pharmacies Brooks situées dans le nord-est des États-Unis, puis de 30 pharmacies Rite Aid en 1995, consacre le virage américain du Groupe. En 2004, celui-ci complète la transaction la plus considérable de son histoire. Il acquiert de J. C. Penney Company inc. les actions relatives à 1 549 pharmacies Eckerd réparties dans l’est, le centre et le sud des États-Unis. Toutefois, le marché pharmaceutique américain se révèle bien différent du marché canadien, et plus difficile que prévu. « La majorité des ordonnances aux États-Unis est contrôlée par de grands intermédiaires au service des compagnies d’assurances et des employeurs, explique André Belzile, premier viceprésident, finances et affaires corporatives. L’évolution du marché américain nous a convaincu qu’il valait mieux nous associer avec un partenaire stratégique afin de maximiser les synergies découlant d’une plus grande taille. » Le Groupe Jean Coutu, qui ne se voit plus comme un « opérateur » de pharmacies sur le marché américain, change son approche et entame des discussions avec Rite Aid Corporation. Grâce à une entente complétée en 2007, l’entreprise échange son réseau de points de vente contre une prise de participation de 32 % dans Rite Aid. « Nous avons ainsi remboursé les dettes reliées à nos acquisitions aux États-Unis et sécurisé nos activités canadiennes », ajoute André Belzile. PUBLICOMMERCE — Groupe Jean Coutu (PJC) — Mai/Juin 2009
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