Gestion immobilière - volume 13 numéro 2

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RENCONTRE AVEC

NORMAN MALLETTE RESPONSABLE TECHNIQUE DU CHUM

OUI À LA DÉCARBONATION MAIS LE PLAN SOULÈVE DES QUESTIONS

ADOPTER UN ROBOT POUR AUGMENTER LA LOCATION DE SES LOCAUX

RÉFECTION DE TOITURES PAS TOUJOURS NÉCESSAIRE DE TOUT ARRACHER

VOLUME 13 | NUMÉRO 2 12,00 $ PP 41614528

GESTION INTÉGRÉE DE LA MAINTENANCE

PRODUITS D’ENTRETIEN

SERVICES D’ENTRETIEN MÉNAGER

NETTOYAGE DE TAPIS

LAVAGE DE VITRES

ASSAINISSEMENT ET DÉSINFECTION

COMPLETS

DÉNEIGEMENT & ENTRETIEN PAYSAGER

NETTOYAGE APRÈS

CONSTRUCTION

GESTION TECHNIQUE D’IMMEUBLES

SERVICES EN EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

ÉNERGIES RENOUVELABLES

SERVICES REFROIDISSEURS

SERVICES MÉCANIQUE ET PLOMBERIE

SERVICES DE CVCA

SERVICES ÉLECTRIQUES

AUTOMATISATION DE BÂTIMENTS

BORNES DE RECHARGE DE VÉHICULES ÉLECTRIQUES

Pour tous vos besoins en entretien d’immeubles, vivez l’expérience des solutions intégrées de GDI

ÉDITEUR

Jacques Boisvert

RÉDACTION

Journalistes :

Foulques Delbar, Suzanne Gagné et Nathalie Vallerand

Responsable de la qualité des contenus et adjointe à l’éditeur :

Céleste Carpentier

COLLABORATION

À CE NUMÉRO

Cynthia Aubert, Éric Bernard, Andrée De Serres, Brigitte Dupuis, Linda Plante et Hélène Sicotte

RÉVISION ET CORRECTION D’ÉPREUVES

Christine Barozzi, Céleste Carpentier, Catherine Faucher et Anne­Marie Trudel

PRODUCTION

Supervision : Edith Lajoie

Conception graphique, mise en page et annonces publicitaires : Carole Bordeleau pour Carbodesign

PHOTOGRAPHES

Denis Bernier, Laëtitia Boudaud, Éric Carrière, Éric Gauthier et Roxane Paquet

PHOTO EN PAGE COUVERTURE

© JBC Média par Éric Carrière

PUBLICITÉ

Claire Boisvert

Conseillère en publicité

Montréal Québec

450 670­7770 418 317­0669

ADMINISTRATION

Edith Lajoie

Directrice générale

COMPTABILITÉ

Catherine Faucher

Philippe Bérubé CPA

ENVOI DE POSTE — PUBLICATIONS

Convention n PP 41614528

ADRESSE DE RETOUR

70, rue De La Barre, bureau 120 Longueuil QC J4K 5J3

ABONNEMENTS

Fatima Reynel Gracia

Responsable des abonnements abonnement@jbcmedia.ca

www.jbcmedia.ca

Dépôts légaux — Bibliothèque et Archives Canada et Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009. Toute demande de reproduction doit être adressée par écrit à l’éditeur. Si elle est acceptée, elle doit indiquer clairement la source de la façon suivante : Tiré du magazine Gestion immobilière. Le nom de l’auteur et / ou du photographe doit également apparaître.

L’éditeur se réserve le droit de refuser l’insertion de toute publicité.

ISSN 1925­7988

Jacques Boisvert Éditeur

jacques.boisvert@jbcmedia.ca

GESTION TECHNIQUE, DÉVELOPPEMENT

DURABLE ET INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Norman Mallette, à la une de ce numéro, est responsable du bon fonctionnement du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) depuis trois ans. Il s’est confié à la journaliste Nathalie Vallerand sur son parcours professionnel formidable et atypique, qui l’a conduit de fil en aiguille jusqu’à la direction des services techniques d’un mégahôpital et d’un centre de recherche.

Le développement durable, sous différents angles, est bien présent dans nos pages. Nous vous offrons notamment un excellent article du journaliste Foulques Delbar sur le sujet de l’heure en immobilier à Montréal, la décarbonation des immeubles, en lien avec les objectifs de la Ville de Montréal. Si les principaux acteurs concernés sont unanimement d’accord sur la nécessité de décarboner les immeubles, la mise en place du programme proposé soulève toutefois plusieurs questions qui méritent réflexion.

Notre collaboratrice experte invitée, Brigitte Dupuis, s’intéresse pour sa part à l’arrivée de robots ultraperformants, les chatbots, qui répondent avec efficacité aux besoins des agences qui offrent des services en immobilier.

Le magazine Gestion immobilière est publié par JBC Média inc.

Président : Jacques Boisvert

70, rue De La Barre, bureau 120

Longueuil QC J4K 5J3

Téléphone : 450 670­7770

Sans frais : 1 866 446­3185

Télécopieur : 450 670­7771 info@jbcmedia.ca

Partenaire de : www.jbcmedia.ca

Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada

En terminant, j'aimerais rappeler que le Gala des Prix BOMA a souligné récemment la contribution de divers acteurs de l’industrie. J’ai moi­même accepté un prix au nom du magazine Gestion immobilière, une reconnaissance pour la presse spécialisée encore très appréciée cette année. Plusieurs grands propriétaires et gestionnaires d’immeubles y ont reçu fièrement leur nouvelle certification environnementale BOMA BEST. Nous vous proposons d’ailleurs un retour en photos sur cette prestigieuse soirée.

Bonne lecture !

Jacques Boisvert Éditeur

GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 3 MOT DE L'ÉDITEUR : :
JBC MÉDIA PAR LAËTITIA BOUDAUD

3 MOT DE L'ÉDITEUR

Ge stion technique, développement durable et intelligence artificielle

5 RENCONTRE AVEC NORMAN MALLETTE

Veiller au fonctionnement technique d’un mégahôpital

Par Nathalie Vallerand, journaliste

11 DÉCARBONATION DES IMMEUBLES

Le secteur de l’immobilier face au défi de la décarbonation

Par Foulques Delbar, journaliste

16 PHOTOREPORTAGE

Tournoi de golf du Cercle 13

17 TENDANCES ET INNOVATIONS

Adoptez un robot pour augmenter la location de vos locaux

Par Brigitte Dupuis, experte invitée x

20 DÉFI ÉNERGIE

De s initiatives gagnantes en développement durable

Par Foulques Delbar, journaliste

22 LE SAVIEZ-VOUS ?

MultiRés

Un nouveau programme pour décarboner le s bâtiments de taille moyenne

23 DOSSIER SPÉCIAL – RÉFECTION DE TOITURES

Il n’est pas toujours nécessaire de tout arracher

Par Suzanne Gagné, journaliste

Réfections partielles de toitures

Pour les économies et pour le respect de l’environnement

33 GESTION DU BÂTIMENT DURABLE

Portrait des pratiques en gestion de bâtiment durable des gestionnaires de propriétés immobilières institutionnelles

Par Andrée De Serres, Hélène Sicotte et Cynthia Aubert

38 MOT DE LA PRÉSIDENTE DE BOMA QUÉBEC

La SQI, leader de la transformation des milieux de travail dans le marché immobilier actuel Par Linda Plante, experte invitée

40 PROFESSION CHASSEUR DE TÊTES

Braconnage ou recrutement ?

Par Éric Bernard, expert invité

43 GALA DES PRIX BOMA

Remise des certifications BOMA BEST

Les lauréats de la 18e édition

46 PHOTOREPORTAGE

5 à 7 de l'AESEQ

CONTENU COMMANDITÉ

15 CONTROLNET MISE SUR LA TECHNOLOGIE

Isabelle Morissette à la tête du conseil d’administration de l’AMCQ

Place aux femmes !

Chape au aux membres de l’AMCQ pour leur excellence !

Selon les produits Rolland sélectionnés, en comparaison à la moyenne de l’industrie pour des produits faits à partir de papier vierge, nos sauvegardes environnementales sont :

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4 GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023
: : SOMMAIRE
100 % ÉCO-CALCULATEUR
tonnes métriques de bois kg CO2 kg COVNM 5 2052 10 9 55 31 arbres 8 175 km parcourus en voiture 9 911 km parcourus en voiture 93 douches de 10 minutes en Amérique du Nord 251 969 ampoules 60W pendant une heure
GJ

RENCONTRE AVEC NORMAN MALLETTE

VEILLER AU FONCTIONNEMENT TECHNIQUE D’UN MÉGAHÔPITAL

Il dirige avec brio la gestion technique d’un bâtiment de 4,3 millions de pieds carrés, fréquenté par des centaines de visiteurs par jour et où travaillent plus de 18 000 personnes. Rencontre avec Norman Mallette, directeur des services techniques du CHUM.

Norman Mallette est aux commandes de la gestion technique du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) depuis trois ans. Mais qui croirait qu’il a commencé sa carrière dans le réseau de la santé comme cuisinier ? C’est pourtant bien le cas. Après l’obtention en 1986 d’un diplôme d’études professionnelles en cuisine, il a occupé des postes de cuisinier dans des CHSLD de Longueuil pendant une dizaine d’années. Il est ensuite devenu chef adjoint des services alimentaires, puis chef de ces services.

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NORMAN MALLETTE
CHUM JBC MÉDIA PAR ÉRIC CARRIÈRE
Directeur des services techniques
PAR NATHALIE VALLERAND, JOURNALISTE
ENTREVUE : :

« Mon premier mandat de gestionnaire a été d’implanter une production alimentaire dans un CHSLD qui avait auparavant recours à de l’impartition, relate ­ t­ il. Il faut croire que je me suis bien débrouillé puisque la gestion des services techniques s’est ensuite ajoutée à mon rôle. » Norman Mallette a certainement fait ses preuves, en effet, car il a plus tard été promu chef de la production alimentaire à l’Hôpital PierreBoucher tout en continuant de diriger les services techniques et alimentaires du CHSLD !

« Je me suis alors découvert un intérêt pour la gestion des équipes. Humblement, je pense que c’est ma grande force », dit celui qui a par la suite obtenu le poste de chef des biens meubles et immeubles de l’Hôpital Pierre­Boucher. À l’époque, il avait gagné du galon comme gestionnaire, mais avait beaucoup à apprendre en matière de technologies du bâtiment, surtout dans un hôpital :

« C’était très différent d’un centre d’hébergement ! Je me suis pour ainsi dire " greffé " sur mes équipes pour comprendre comment fonctionnait un hôpital. »

Et il a eu la piqûre. Si bien qu’après cinq ans à ce poste, il a traversé le fleuve pour occuper des fonc tions similaires à l’Hôpital Notre ­ Dame.

« C’était alors le plus grand hôpital du Québec. Je suis passé de 25 employés à 75. Plusieurs corps de métier étaient représentés. Je me souviens d'avoir été impressionné par la compétence technique de l’équipe. »

UN BÂTIMENT INTELLIGENT

En 2018, Norman Mallette a fait le saut au nouveau CHUM en tant que directeur adjoint de la Direction des services techniques (DST). Il a pris la tête de ce service de 800 employés en mars 2020. Dans le cadre de ses fonctions, il est aussi responsable de la gestion technique du Centre de recherche du CHUM (CRCHUM) ainsi que de l’Hôtel­Dieu de Montréal, un hôpital qui fait partie du CHUM et qui est aujourd’hui utilisé pour héberger des personnes en situation d’itinérance.

« Je m’occupe de la gestion technique du plus vieil hôpital de Montréal et du plus récent, s’amuse le gestionnaire d’expérience. Le bâtiment actuel de

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JBC MÉDIA PAR ÉRIC CARRIÈRE : : ENTREVUE

l’Hôtel ­ Dieu, qui date de 1861, a besoin de beaucoup d’amour. D’ailleurs, des travaux de réfection de la maçonnerie et des tunnels sont en cours. »

Le nouveau CHUM, de son côté, est à la fine pointe de la technologie. Que ce soit pour l’alimentation électrique, le contrôle de la température ou le traitement de l’air, tous les circuits sont autonomes. Le système de gestion du bâtiment veille au grain grâce à quelque 125 000 points de contrôle qui produisent des milliards de données.

L’hôpital est doté de 41 centrales de traitement de l’air qui assurent un apport d’air neuf à 100 %. « Ça veut dire qu’il n’y a pas de mélange d’air, précise Norman Mallette. Tout l’air vicié est évacué à l’extérieur et l’air frais est filtré HEPA [High-Efficiency Particulate Air]. La qualité de la ventilation a été un allié de taille pendant la pandémie, nous permettant de mieux contrôler la contamination, voire les éclosions. » Le bloc opératoire est l’endroit où l’air est le plus pur : il y a 30 changements d’air à l’heure !

Le système électrique en impose également : il comprend trois réseaux distincts. Le premier fournit l’alimentation électrique courante, le second est un réseau d’urgence fonctionnant avec des génératrices, et le troisième est un réseau d’alimentation sans interruption UPS (Uninterruptible Power Supply). « S’il y a une panne d’électricité, le réseau UPS prend le relais pendant quelques secondes, le temps que les génératrices du réseau d’urgence se mettent à fonctionner, explique Norman Mallette. Après deux minutes, le réseau principal se branche à son tour sur les génératrices et peut reprendre son rôle. Cela fait en sorte, par exemple, que le patient sous respirateur artificiel ne subit aucune coupure d’oxygène. »

Un autre élément distinctif du CHUM, c’est son armée de robots. La livraison des plateaux de repas, des médicaments et des fournitures médicales est en effet effectuée par des véhicules autoguidés. Ceux­ci sortent même les déchets ! « Et ils arrêtent d’eux­mêmes aux stations de recharge et de nettoyage », ajoute le directeur des services techniques de qui relève la maintenance de ces petites merveilles de la technologie.

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« La qualité de la ventilation a été un allié de taille pendant la pandémie, nous permettant de mieux contrôler la contamination, voire les éclosions. »
– Norman Mallette
: :
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DE L’ACTION TOUS LES JOURS

Au nouveau CHUM, Norman Mallette chapeaute plusieurs volets : mesures d’urgence ; sécurité et stationnements ; technologies du bâtiment ; installations matérielles ; hygiène ; salubrité et gestion des déchets biomédicaux ; gestion des espaces ; gestion des projets en énergie ; santé environnementale et carboneutralité. On s’en doute, ses journées sont variées et c’est justement ce qu’il aime de ses fonctions.

« Il y a toujours de l’action, des problèmes à régler, des défis à relever. Une journée, je discute avec la Ville de Montréal d’enjeux politiques, comme la question du stationnement. Le lendemain, je fais le suivi de l’installation d’un équipement d’imagerie médicale qui nécessite le passage d’un évent cryogénique du cinquième sous­sol jusqu’au deuxième étage. Une autre journée, je suis occupé par des enjeux de ressources humaines. J’ai aussi des casse­têtes financiers à résoudre, car la DST réalise énormément de projets. Bref, mon travail n’est jamais routinier. »

Sans surprise, plusieurs des projets concernent le volet des installations matérielles. Par exemple, le CHUM remplace chaque année un ou deux appareils d’imagerie médicale qui ont atteint leur durée de vie utile. « Comme les nouveaux appareils sont plus performants, il faut s’assurer d’avoir une capacité électrique suffisante et assez d’eau pour les refroidir. Il importe aussi de vérifier le soutien structural des planchers parce que ces équipements sont très lourds. Et il faut sortir les vieux appareils. Tout cela est très complexe », détaille Norman Mallette en ajoutant qu’il se trouve chanceux de pouvoir compter sur une équipe dévouée et aguerrie.

Le gestionnaire s’occupe par ailleurs des relations avec les partenaires dans le cadre du partenariat public­privé (PPP) mis en place pour l’exploitation du CHUM et du CRCHUM. Une responsabilité qui prend une grande partie de son temps et qui exige doigté et agilité : « Les partenaires effectuent tout l’entretien du bâtiment. Au terme du contrat, ils ont l’obligation de remettre l’hôpital au gouvernement dans le même état qu’au début. De mon côté, je dois m’assurer qu’ils remplissent leurs obligations contractuelles. Cela entraîne beaucoup de négociations et de discussions. Ce n’est pas simple, un PPP. Je dois rendre des comptes quant à la performance du bâtiment, mais on est plusieurs à avoir les mains sur le volant. »

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JBC MÉDIA PAR ÉRIC CARRIÈRE JBC MÉDIA PAR ÉRIC CARRIÈRE
: : ENTREVUE
JBC MÉDIA PAR ÉRIC CARRIÈRE

L’objectif du CHUM d’atteindre la carboneutralité d’ici 2040 est un autre dossier qui relève de la DST et qui s’avère lui aussi complexe en raison du nombre d’intervenants concernés. « La carboneutralité, ça touche tous les services de l’hôpital », souligne Norman Mallette. Il donne en exemple les services alimentaires qui devront repenser les menus pour favoriser des aliments dont la production émet moins de gaz à effet de serre ; le service d’anesthésiologie qui devra trouver des substituts aux gaz qui appauvrissent la couche d’ozone ; ou encore le bloc opératoire qui devra diminuer l’utilisation de matériel jetable.

« Il va falloir interpeller beaucoup de monde. La tâche est colossale. Ce sera un travail de longue haleine », anticipe le directeur dont l’équipe s’est déjà mise à l’ouvrage.

PAS

LE DROIT À L’ERREUR

Quelle est la différence entre la gestion technique d’un centre hospitalier et celle d’un autre type d’immeuble ?

« Dans un hôpital, tu n’as pas le droit à l’erreur, répond Norman Mallette. Si la ventilation d’un immeuble de bureaux cesse de fonctionner, c’est un inconvénient. Mais si ça survient dans un hôpital, les conséquences

sont beaucoup plus graves, allant même jusqu’à nuire à la santé des gens. » Il donne l’exemple d’un bloc opératoire où les fournitures doivent être maintenues dans un environnement contrôlé, sinon leur stérilité est compromise. « Quand je travaillais dans un autre hôpital, il a fallu annuler des opérations parce qu’on avait dû jeter d’énormes quantités de matériel à la suite d’une panne des ventilateurs et des refroidisseurs. »

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JBC MÉDIA PAR ÉRIC CARRIÈRE
: :

En décembre 2021, un dégât d’eau majeur est survenu à l’urgence du CHUM. « On avait 35 civières en moins pendant le nettoyage et les réparations. Imaginez l’impact ! Dans un hôpital, tout est névralgique. Quand un événement semblable arrive, on ne peut pas attendre l’accord de l’assureur pour reconstruire. Il faut faire les travaux et s’entendre avec l’assureur par la suite », poursuit le gestionnaire.

Les travaux exigent d’ailleurs des précautions extrêmes, dont le cloisonnement des chantiers et le maintien de pressions négatives. « On veut éviter que des bactéries se dispersent dans l’hôpital, explique­t­il. Pour les gros chantiers, on fait même des contrôles quotidiens de bactéries et de qualité de l’air pour protéger la santé des gens. »

Diriger la gestion technique d’un hôpital s’accompagne souvent d’un sentiment d’urgence, ce que

18 500 employés

4,3 M de pie ds carrés (400 000 m2)

772 chambres individuelles

39 salle s d’opération

Près de 700 salles d’examen

17 clinique s de consultation externe

723 place s pour vélos

852 place s de stationnement souterrain

Amphithé âtre de 356 places

Bibliothèque sur 2 étages

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LE CHUM EN CHIFFRES
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LE SECTEUR DE L’IMMOBILIER FACE AU DÉFI DE LA DÉCARBONATION

Désireuse de se fixer des objectifs ambitieux en matière de réduction des gaz à effet de serre (GES), la Ville de Montréal cherche à élaborer un cadre réglementaire permettant l’atteinte de ces cibles. Le secteur de l’immobilier est l’un des premiers concernés par cet important changement de cap.

la suite de l’annonce en mai 2022 de la Feuille de route montréalaise vers des bâtiments zéro émission dès 2040, un vaste processus de consultation publique mené par une commission d’élus municipaux a abouti à une série de recommandations pour la décarbonation du parc immobilier. Si l’encadrement des émissions de GES dans les nouveaux bâtiments ou la divulgation des données énergétiques font plus ou moins consensus au sein de l’industrie, il n’en va pas de même concernant le rythme d’application des différentes mesures et les seuils de performance à atteindre.

La communauté immobilière s’oppose aussi à un éventuel affichage public des données relatives aux émissions de GES. « L’affichage d’une cote GES revient à se tirer une balle dans le pied, surtout pour les petits et moyens propriétaires » , avance Bruno Meunier, président du comité Gestion technique intégrée chez BOMA Québec. Les propriétaires et gestionnaires craignent en effet que leurs locataires se détournent des immeubles affectés par une cotation négative en cette période

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PAR FOULQUES DELBAR, JOURNALISTE BRUNO MEUNIER Président du comité Gestion technique intégrée BOMA Québec
À
ISTOCK PAR PGIAM : :
JBC MÉDIA PAR ROXANE PAQUET

où le renouvellement des baux de location constitue pour eux un enjeu majeur. Ils réclament en outre l’établissement d’une procédure de cotation adéquate, ce que la municipalité affirme avoir pris en compte : un dispositif adapté aux caractéristiques et aux types d’utilisation des bâtiments montréalais est actuellement à l’étude.

UN BESOIN DE COHÉRENCE ET DE PRÉVISIBILITÉ

À l’heure actuelle, la réglementation montréalaise vise les bâtiments de 2 000 mètres carrés et plus. Les seuils de performance graduels pour l’atteinte de la carboneutralité opérationnelle d’ici 2040, tout comme la méthodologie précise et l’affichage public des cotations, ne sont pas adoptés et font toujours l’objet de discussions, indique Jonathan Théorêt, chef de division – Transport, Énergie et Bâtiment au Bureau de la transition écologique et de la résilience de la Ville de Montréal. On retrouve en revanche de tels objectifs dans le Plan pour une économie verte 2030 du gouvernement québécois. « Il faut s’attendre à ce que ça s’en vienne. Les cotes de performance sont prévues pour être affichées au moins deux ans après la première divulgation obligatoire. On travaille main dans la main avec le gouvernement du Québec là­dessus », déclare M. Théorêt, pour qui l’échelon provincial pourrait bien prendre l’initiative sur ce volet.

Du côté des gestionnaires et propriétaires, on est avant tout en demande d’un cadre plus clair et cohérent afin de pouvoir se projeter. Or les signaux envoyés de la part des différentes administrations sont parfois source de confusion pour les acteurs concernés. « Il n’y a pas assez d’échanges entre les différents paliers de gouvernement.

12 GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 : : DÉCARBONATION DES IMMEUBLES
JONATHAN THÉORÊT Chef de division – Transport, Énergie et Bâtiment Bureau de la transition écologique et de la résilience Ville de Montréal
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Le gouvernement fédéral a des objectifs, le gouvernement provincial en a d’autres, de même que la Ville de Montréal. En tant que propriétaires, si nous voulons décarboner, il faut que nous ayons des plans quinquennaux sur nos investissements en capital. L’immobilier, c’est du long terme. C’est difficile de savoir ce qu’on va prioriser si on n’a pas de cibles communes », souligne Bruno Meunier

RÉPONDRE À L’URGENCE CLIMATIQUE

À la Ville de Montréal, on estime que la stratégie municipale vise précisément à aider les acteurs de l’immobilier à mieux planifier leurs activités. « On donne de la prévisibilité avec la feuille de route, soutient

Jonathan Théorêt. […] Le signal à envoyer doit permettre à un investisseur ou à un gestionnaire immobilier avisé de se dire que la réglementation existe et qu’il va pouvoir s’y référer pour ses choix de gestion, d’investissement ou de projet de rénovation. » Pour M. Théorêt, il est tout à fait légitime que la municipalité se penche sur les enjeux liés à l’urgence climatique : « C’est le rôle de tout le monde, personne ne peut se permettre de rester en retrait. La Ville agit en fonction de sa capacité d’intervention. […] Il y a sans aucun doute du travail à faire, un terrain à occuper », insiste­t­il.

Chez BOMA Québec, on rappelle que le secteur de l’immobilier n’a pas attendu la mise en place de politiques publiques pour prendre le sujet en main, notamment en se conformant à des programmes de certification environnementale tels que LEED ou BOMA BEST. « Nous voulons décarboner, c’est aussi notre priorité en tant que citoyens et nous faisons notre part pour l’environnement. Les propriétaires et gestionnaires d’immeubles sont très engagés sur ce sujet », explique Bruno Meunier, qui cite à titre d’exemple les importants projets d’économie d’énergie ayant permis de réduire de moitié les émissions de GES du complexe Place Bonaventure au cours des cinq dernières années.

UN MARCHÉ À MATURITÉ

Largement sensibilisée aux enjeux de développement durable, l’industrie a pris conscience de l’impact important de ses activités (en 2018, le secteur des bâtiments résidentiels, commerciaux et institutionnels représentait 26 % des émissions de GES de la collectivité montréalaise). La transformation vers des comportements plus vertueux à cet égard est en cours, comme en témoignait l’adoption en septembre 2021 du Règlement sur la divulgation et la cotation des émissions de GES des grands bâtiments. « Le fruit est mûr, les bons joueurs interviennent déjà. Les joueurs qui ont de la difficulté à intervenir ou qui ne le souhaitent pas, qui sont davantage en arrière de la parade, auront sans doute besoin d’un petit coup de pouce pour se mettre en mouvement », note Jonathan Théorêt

Concernant les incitatifs financiers ou les éventuelles taxes pouvant être activés à cet effet, les acteurs de l’immobilier eux­mêmes jugent pertinent le principe pollueur­payeur. « Ça inciterait les propriétaires à faire

GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 13
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ISTOCK PAR A&J FOTOS

« De l’offre et du soutien financier, il y en a énormément et à différents paliers, mais il faut être habile à les trouver. Le défi pour un gestionnaire immobilier, c’est de savoir à quel programme il a accès et comment il peut améliorer la performance de son immeuble. C’est à ça qu’on veut s’attaquer, pour s’assurer d’aider les propriétaires à trouver la solution adaptée à leurs besoins. »

des projets d’économie d’énergie, ce qui est une bonne chose, car ça coûterait aussi moins cher côté opérations », juge Bruno Meunier, pour qui les stratégies d’efficacité énergétique sont au cœur des enjeux de réduction des émissions de GES. Le tandem électricité­gaz naturel est sans doute à privilégier dans cette optique. À la Ville de Montréal, on assure d’ailleurs ne pas chercher à mettre de côté ou à imposer une énergie en particulier. Jonathan Théorêt rappelle à ce propos que l’intention municipale n’est pas de régir l’énergie, mais bien d’atteindre les objectifs en se basant sur « un cocktail de solutions ».

VERS UN ACCOMPAGNEMENT CIBLÉ

Relativement aisée à mettre en œuvre dans les nouvelles constructions, la décarbonation représente un défi autrement plus relevé dès lors que l’on considère le cadre bâti. « Pour les bâtiments existants, c’est dispendieux de faire des rénovations et ce n’est pas toujours possible. À Place Bonaventure par exemple, nous avons 2 millions de pieds carrés. C’est tellement vaste que ça nous coûterait une fortune de remplacer nos systèmes. Il y a quand même un aspect économique à prendre

en compte », précise Bruno Meunier. Une décarbonation à grande échelle ne pourrait donc être envisagée qu’au travers d’un soutien financier approprié de la part des gouvernements, d’autant plus dans un contexte de grande incertitude pour le marché immobilier, dont les acteurs se montrent encore réticents à démarrer des projets d’envergure.

La Ville de Montréal se propose donc de mettre en place des mesures d’accompagnement ciblées. Les services municipaux travaillent ainsi avec Énergir et Hydro­Québec à l’élaboration d’une solution informatique visant à faciliter la divulgation annuelle des données d’énergie. Un guichet unique consacré à la décarbonation des bâtiments devrait également voir le jour. « De l’offre et du soutien financier, il y en a énormément et à différents paliers, mais il faut être habile à les trouver. Le défi pour un gestionnaire immobilier, c’est de savoir à quel programme il a accès et comment il peut améliorer la performance de son immeuble. C’est à ça qu’on veut s’attaquer, pour s’assurer d’aider les propriétaires à trouver la solution adaptée à leurs besoins », conclut Jonathan Théorêt Entretien

Nouveaux taux horaires

Pour le personnel d’entretien d’édifices publics, en vigueur à compter du 4 septembre 2023 :

Classe A - Travaux lourds : 20,47$

Classe B - Travaux légers : 20,30$

Classe C - Travaux en hauteur : 21,05$

14 GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 : : DÉCARBONATION DES IMMEUBLES
AUGMENTATION
d’édifices publics Région de Montréal
DES TAUX DE SALAIRE
REER
La contribution au REER collectif demeure à 0.45$ de l’heure payée.

CONTROLNET

MISE SUR LA TECHNOLOGIE

Fidèle à son engagement d’offrir un service de qualité pour assurer des environnements sains et sécuritaires, Controlnet amorce cette année un important virage technologique et implantera progressivement les technologies immobilières de la firme québécoise ValkarTech, qui détient une expertise unique en gestion de l’hygiène et de la salubrité.

UN INVESTISSEMENT RENTABLE

Ces technologies permettront d’améliorer la qualité de l’entretien ménager tout en réduisant les coûts d'exploitation. Par exemple, en utilisant le logiciel HBscan pour suivre l’itinéraire des équipes sur le terrain, il sera possible de valider l’exécution des travaux de même que la présence des employés (ou des remplaçants) et le temps passé sur chacun des sites. Les données recueillies serviront à structurer les opérations et faciliteront aussi la facturation des travaux.

LES CONTRÔLES DE QUALITÉ

Les nouvelles attentes de propreté de la clientèle représentent un réel défi à l’heure de la pénurie de main ­ d’œuvre. Pour des contrôles plus rigoureux de la salubrité, Controlnet utilisera le Flash Control afin de mesurer la qualité de l’entretien ménager en se basant sur des indicateurs normalisés (norme européenne EN 13549:2001). Les données d’inspection seront comptabilisées et les résultats, transposés en graphiques afin d’obtenir des rapports complets et détaillés qui aideront à suivre l’évolution de la qualité et surtout, à cibler les sites les plus problématiques.

LE PERFECTIONNEMENT DES EMPLOYÉS

La plateforme de formation en ligne de l’Académie ValkarTech permet de profiter de formations qualifiantes standardisées et de garantir le professionnalisme des

employés, puisqu’elles sont offertes par des microbiologistes reconnus par l’ISSA (International Sanitary Supply Association). Cet investissement dans la technologie et la formation amènera les employés à être mieux outillés et donc plus performants. Ainsi, Controlnet sera en mesure de maintenir une profitabilité tout en offrant un service amélioré à ses clients, et cela, malgré la rareté de la main­d’œuvre.

En mettant la technologie de l’avant, Controlnet prend part, avec d’autres pionniers, à la transition progressive vers l’immeuble intelligent dans le but d’améliorer la qualité globale des environnements et le bien ­ être des occupants.

GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 15
REPORTAGE PROMOTIONNEL
JBC MÉDIA PAR DENIS BERNIER
Maurice Supino, président

TOURNOI DE GOLF DU CERCLE 13

Le 23 mai dernier, à Saint­Jean­ s ur­ R ichelieu, les membres du Cercle 13 se réunissaient au prestigieux Club de golf Pinegrove, une belle occasion pour discuter avec les professionnels de l'immobilier autour de cocktails et de bouchées.

JBC MÉDIA PAR ÉRIC GAUTHIER
16 GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023

ADOPTEZ UN ROBOT POUR AUGMENTER LA LOCATION DE VOS LOCAUX

Le temps est à l’intelligence artificielle avec l’arrivée de robots ultraperformants pour répondre avec efficacité aux besoins des agences immobilières, de courtage, d’hypothèque et autres services immobiliers. Ce type de robot, aussi nommé chatbot (robot ou agent conversationnel), tel ChatGPT, deviendra un outil incontournable pour accroître la rétention de clients, les ventes et l’augmentation des revenus en ligne. Il permet de répondre instantanément à des usagers, par exemple à un visiteur qui cherche un espace en lui proposant les locaux qui répondent à ses critères de sélection en temps réel.

DES RÉPONSES RAPIDES

Le chatbot doit être perçu comme un outil marketing. Souvent intégré au site Web de l’entreprise immobilière, il permet un dialogue en temps réel avec le client. Certaines compagnies offrent un service externe, via leur plateforme, sous une formule de paiement mensuel. Les entreprises ne peuvent se permettre d’avoir des employés disposés à répondre au client 24 heures sur 24 ; le client, s’il n’obtient pas réponse à ses questions au moment de sa recherche d’espace, pourrait opter pour des locaux d’un compétiteur. Un message téléphonique laissé à un agent peut nécessiter un délai de réponse supérieur à 24 heures. Le chatbot permet de répondre sans tarder aux questions courantes du client, qui poursuivra ou non ses démarches.

Depuis 2022, l’utilisation des chatbots n’a cessé de croître et leurs fonctionnalités s’améliorent à un rythme exponentiel. Selon une étude1 , environ 88 % des clients ont eu au moins une conversation avec un chatbot au cours de l’année précédente. Le sondage révèle que 62 % des clients ont exprimé leur volonté d’utiliser un agent conversationnel plutôt que d’attendre qu’un représentant du service client prenne leur appel. Ce qui se révèle encore plus impressionnant, c’est que 69 % des clients ont évalué leur dernière expérience avec un chatbot comme satisfaisante. Seul un client sur dix a rapporté une expérience négative. Ces résultats positifs

mettent en évidence l’importance croissante des chatbots dans le domaine du service client. Leur capacité à fournir des réponses rapides et précises, leur disponibilité en tout temps ainsi que leur capacité à gérer un grand nombre de requêtes simultanément en font un outil inestimable pour les entreprises soucieuses de fournir un service client de qualité. Cependant, malgré ces avancées, il est essentiel de continuer à améliorer les chatbots. Les développeurs doivent travailler sur des algorithmes plus sophistiqués pour améliorer la compréhension du langage naturel, la capacité de contextualisation et la

GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 17
Brigitte Dupuis, directrice de projet chez Groupe Brivia, a fait sa marque en gestion des actifs, BIM, efficacité énergétique et développement durable. Brigitte Dupuis Experte invitée
TENDANCES ET INNOVATIONS : :
https://www.tidio.com/blog/chatbot-statistics/?a_bucket=sem&a_type=new&a_source=google.com&a_v=2&a_g_campaignid=19916779887&a_g_ keyword=&a_g_adgroupid=&a_g_creative=&utm_term=&utm_campaign=19916779887&utm_source=google.com&utm_medium=cpc&utm_content=& gclid=CjwKCAjw67ajBhAVEiwA2g_jEKUYSlPbZq_lHPmUNS5p5Nknit2KLRWXZbgVufnZh6NJ5fccqaXrWhoChjoQAvD_BwE
1. Fokina, M. (2023). The Future of Chatbots: 80+ Chatbot Statistics for 2023.The Future of Chatbots: 80+ Chatbot Statistics for 2023 (tidio.com).
ISTOCK PAR USERBA011D64_201

pertinence des réponses fournies. L’intégration de l’intelligence artificielle et du machine learning permettra également d’améliorer leurs performances.

UNE RECHERCHE SELON DES CRITÈRES

La majorité des chatbots utilisent toujours la logique de l’arbre de décision et non l’intelligence artificielle réelle. Dans le futur, le chatbot répondra aux questions courantes de qualification et permettra à l’agent de se concentrer sur les questions à valeur ajoutée. L’outil est idéal pour les agents d’expérience qui ont un carnet de commandes rempli. Par contre, un nouveau venu dans le marché qui a beaucoup plus de temps pourrait préférer parler directement à tous ses clients. Il est possible également de lier le chatbot à un CRM (Customer Relationship Management ou gestion de la relation client). Ainsi, l’assistant virtuel peut collecter les informations lors du dialogue dans le CRM et fixer un rendez­vous avec l’agent sans intervention humaine. Le chatbot peut gérer les informations recueillies lors de la conversation avec le client, ce qui permet à l’agent de mieux comprendre où ils en sont dans leur parcours de vente. Certaines formules disponibles sur le marché offrent la possibilité de faire des réservations et d'effectuer des dépôts et des paiements sans intervention humaine.

Avec une simple liste des besoins, le robot peut proposer un local. Ainsi, le client peut inscrire les critères suivants pour faire une requête concernant un local : « Je suis à la recherche d’un local commercial de 10 000 pi2 au centre­ville de Montréal, loyer double net, budget de 8 à 9 $ / pi2 annuel, avec des plafonds d’une hauteur libre de 14 pi, à moins de 10 minutes d’une autoroute ou d’une station de métro, avec une entrée électrique de 50 MW. » Dès que le bouton du clavier est pressé, le robot présente la liste des locaux qui répondront aux critères de recherche. Le robot

18 GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 : : TENDANCES ET INNOVATIONS
13_FirstOnSite Restoration.pdf 1 2021-11-23 15:44
ISTOCK PAR KHANCHIT KHIRISUTCHALUAL

assiste donc l’usager qui visite un site Web pour en faire un client potentiel sérieux.

Les chatbots sont également en mesure de répondre aux questionnements des usagers en leur transmettant des renseignements précis sur le local, tels que l’emplacement, la taille et la disposition, le coût, l’accessibilité, les services au bâtiment (Wi­Fi, système mécanique, serrures intelligentes), la durée du bail, le montant prévu pour les améliorations locatives et toute autre information pertinente. Le robot agit comme premier filtre avant la prise en charge du client par un courtier immobilier. Le chatbot est donc utile autant pour le futur client que pour le locateur. Il permet en outre au client de minimiser les pertes de temps liées à la recherche d’espace en éliminant les locaux qui ne correspondent pas à ses critères de sélection.

LE ROBOT NOUVEAU GENRE

Afin de bien encadrer l’assistant virtuel chatbot, il faut développer le script de base du programme et le lier à la source d’information qui le nourrira des spécifications techniques requises. Vient ensuite la formulation des questions générales et de qualification. La première étape consiste généralement à capturer dès le départ le nom et le courriel du visiteur, suivis d’une série de questions sur la localisation de l’espace désiré et le budget. Afin de faciliter la qualification de clients potentiels, les questions peuvent ressembler à celles­ci : Souhaitez­vous acheter, vendre ou êtesvous simplement à la recherche d’information ? Dans combien de temps désirez­vous prendre

possession de l’espace ? Travaillez­vous déjà avec un courtier immobilier ? Êtes­vous actuellement locataire ou propriétaire de votre local ?

En exploitant intelligemment les chatbots, les courtiers immobiliers peuvent améliorer considérablement leur évaluation des clients potentiels et la hiérarchisation de leur pipeline de ventes, tout en offrant des informations de haute qualité répondant aux attentes des clients. Les chatbots se révèlent être de véritables générateurs d’opportunités qualifiées, car ils permettent d’échanger des informations et d’établir la position d’un client potentiel dans son processus d’achat. De nos jours, il est de plus en plus difficile de distinguer les vrais acheteurs parmi les nombreux contacts. Les chatbots permettent de répondre instantanément aux questions des clients et réduisent également les erreurs humaines. Avec le développement de cette technologie, la conversation avec un robot sera des plus agréables.

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DES INITIATIVES GAGNANTES EN DÉVELOPPEMENT DURABLE

BOMA Québec se veut une pionnière en matière de gestion environnementale et de performance énergétique des immeubles. L’association de propriétaires et de gestionnaires immobiliers a lancé deux programmes phares qui illustrent l’implication de l’industrie.

Le 27 avril dernier, BOMA Québec organisait une rencontre sur le thème de la transition écologique et de la décarbonation du secteur du bâtiment. On trouvait parmi les entreprises conviées certains grands noms de l’industrie immobilière, exploitant pas moins de 1 000 immeubles et 40 millions de pieds carrés au Québec. Un chiffre qui reflète bien l’ampleur des transformations en cours et le poids important des acteurs mobilisés autour de cette cause.

UN ENGAGEMENT DE LONGUE DATE

L’engagement de BOMA en faveur de l’environnement ne date pas d’hier, comme en témoigne le succès du programme BOMA BEST. Créée en 2005, cette certification environnementale est destinée aux propriétaires et aux administrateurs d’immeubles commerciaux soucieux d’inscrire leurs actions dans une perspective de développement durable. Régulièrement mise à jour en collaboration avec l’industrie, BOMA BEST regroupe

aujourd’hui plus de 4 000 bâtiments labellisés dans divers pays du globe et « se veut une plateforme d’éducation, inclusive et inspirante », selon Jacques ­Yves Bouchard, directeur des opérations BOMA BEST, venu présenter le programme qui en est actuellement à sa quatrième version.

Comportant deux volets de certification (immeuble unique ou portefeuille), BOMA BEST est accessible aux gestionnaires de différentes classes d’actifs. Yan Ferron, directeur Éconergie et associé chez Pageau Morel et associés inc., également vérificateur local de la certification, a énuméré les conditions gagnantes d’une stratégie de décarbonation tout en esquissant les grandes lignes du processus de vérification. Si les avantages d’une telle certification sont évidemment nombreux, il n’en reste pas moins que les projets de décarbonation sont encore largement conditionnés par l’impératif de rentabilité propre à tout investissement immobilier.

20 GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023
JACQUES-YVES BOUCHARD Directeur des opérations BOMA BEST YAN FERRON Directeur Éconergie et associé Pageau Morel et associés inc.
: : DÉFI ÉNERGIE
MARIO POIRIER Directeur du programme Défi énergie en immobilier BOMA BEST

UN DÉFI À RELEVER

Apparu en 2018, le Défi énergie en immobilier est une compétition visant à réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre (GES) des bâtiments commerciaux, institutionnels et multirésidentiels du Québec. Il est envisagé comme un élément complémentaire à BOMA BEST. « Avec le Défi, nous recherchons la continuité et la reconnaissance du travail dans la durée », a souligné Mario Poirier, directeur du programme dont la deuxième édition a débuté en 2022. L’événement organisé par BOMA Québec a été l’occasion de présenter les lignes directrices du défi ainsi que les améliorations apportées à cette nouvelle version. Les ajustements concernent notamment les émissions de GES, désormais au centre des préoccupations, et l’arrimage avec les réglementations récentes.

En conclusion de cette matinée, Geneviève Gauthier, directrice nationale chez Econoler, est revenue sur les principaux enjeux liés à la décarbonation des bâtiments. Il a notamment été rappelé que l’électricité n’était qu’un levier parmi d’autres et que le gaz naturel renouvelable restait une source d’énergie à développer dans le cadre d’un mix énergétique efficace et durable.

Mme Gauthier a exposé les grandes étapes de réalisation d’un projet de décarbonation en immobilier, se référant notamment au guide intitulé  La décarbonation et l’atteinte de la carboneutralité en entreprise, publié par le Conseil Patronal de l’Environnement du Québec (CPEQ). Les participants ont été encouragés à poursuivre leurs efforts dans le but d’instaurer une véritable culture de la gestion de l’énergie à l’échelle de l’industrie.

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Plus de 800 immeubles multirésidentiels chauffés au mazout et 2 400 immeubles chauffés avec du gaz naturel pourraient être admissibles au nouveau programme MultiRés, qui vise à décarboner les bâtiments entre 6 et 50 unités dans la Communauté métropolitaine de Montréal.

Annoncé à l’occasion du Sommet Climat Montréal le 9 mai dernier par le Fonds Climat du Grand Montréal et Efficiency Capital, le programme MultiRés, rendu possible grâce à un don généreux de 5 M$ de la part de la Fondation familiale Trottier, offre un financement flexible pouvant atteindre 100 % des coûts de rénovation occasionnés par la décarbonation des immeubles chauffés avec des combustibles fossiles, ainsi que d’autres mesures pour atténuer les ennuis financiers et administratifs.

Cette noble initiative devrait permettre une diminution de CO2 de plus de 25 000 tonnes par année. Au cours du cycle de vie des rénovations réalisées, cela représentera des économies nettes de 220 000 tonnes d’émissions de CO2, ce qui implique aussi des économies en pétrole allant de 497 000 barils à 1,8 million de barils. Les propriétaires et les résidents peuvent obtenir de plus amples renseignements ou exprimer leur intérêt à participer au https://fondsclimatmontreal.com/multires.

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DOSSIER SPÉCIAL RÉFECTION DE TOITURES

IL N’EST PAS TOUJOURS NÉCESSAIRE DE TOUT ARRACHER

GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 23
AMCQ

RÉFECTIONS PARTIELLES DE TOITURES

POUR LES ÉCONOMIES ET POUR LE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT

Lorsqu’il est question de toitures, il y a plusieurs familles de matériaux, mais le Québec est particulièrement friand de membranes élastomères, notamment en raison de l’efficacité de ce produit ; en outre, les maîtres couvreurs de la Belle Province ont développé une expertise à cet égard. Mieux encore, dans certains cas, les gestionnaires d’immeubles peuvent réaliser des économies substantielles en effectuant une réfection partielle de ce type de toiture, sans lésiner sur la qualité. Allons­y voir !

PAR SUZANNE GAGNÉ, JOURNALISTE
C OMM ER CIA L—I NDU STR IE L INS TI TUT I ONN EL— RÉ SIDE NT IE L www.toitures4s.com 445, rue des Canetons, Québec (Québec) G2E 5X6 Téléphone : 418 527-1314 Télécopieur : 418 527-1148 : : DOSSIER AMCQ AMCQ

La réfection partielle est une solution intéressante, pertinente et économique, affirme Marc Savard, directeur général, Association des Maîtres Couvreurs du Québec (AMCQ). Elle permet de réaliser des économies et de pouvoir affecter ces sommes à d’autres composantes du bâtiment. Également, dans un contexte de conscience environnementale, nous pouvons préserver des composantes et diminuer la quantité de déchets qui vont à l’enfouissement. »

La pertinence d’effectuer une réfection partielle de la toiture ou de la refaire à neuf dépend surtout de son état, de son infrastructure, de la durée de vie prévue du bâtiment et du coût des travaux. Ainsi, il est possible d’opter pour un enlèvement complet de la membrane, de l’isolant et du parevapeur, pour un enlèvement de la membrane et la conservation de l’isolant non touché en remplaçant seulement l’isolant contaminé, ou de conserver les matériaux sains.

DES ÉCONOMIES SUBSTANTIELLES

Un bon exemple de ce type de travaux remonte à 2013, alors qu’Hydro­Québec souhaitait refaire la toiture du centre de services Jarry I, à Montréal, d’une superficie de plus de 38 000 m2. « L’architecte nous a consultés, car il estimait que certaines parties de la toiture étaient saines, explique M. Savard. Nous avons alors préparé un bulletin technique pour détailler la marche à suivre dans le but d’évaluer l’état de la toiture. »

GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 25
MARC SAVARD Directeur général Association des Maîtres Couvreurs du Québec JBC MÉDIA PAR ÉRIC CARRIÈRE
« SERVICES TOUT-EN-UN • INSPECTION TRADITIONNELLE ET PAR THERMOGRAPHIE • RÉPARATION • INSTALLATION • SUIVI APRÈS TRAVAUX • GARANTIE, ETC. 525, rue Saint-Elzéar Saint-Pascal QC G0L 3Y0 Info@cvdionne.com 1 418 492-6409 TOITURECVDIONNE.COM Toujours à l’affût des nouvelles façons de faire : :

Ainsi, l’équipe responsable a procédé à 29 essais de résistance à la traction, à une analyse hygrométrique de 50 des bassins de la couverture et à 37 coupes exploratoires, vérifiant ainsi la nature des matériaux, la présence d’eau et l’adhérence des membranes. Le tout s’est déroulé sur une période de 30 jours afin de ne pas retarder l’appel d’offres.

Dans ce cas précis, la toiture était effectivement une bonne candidate pour un resurfaçage, ce qui a permis à Hydro­Québec de réaliser d’importantes économies, tout en évitant d’envoyer des tonnes de matériaux à l’enfouissement.

« Nous faisons régulièrement ce genre de travaux et nous avons raffiné nos méthodes en fonction

« Nous offrons une garantie de 10 ans sur ces toitures, du pare-vapeur jusqu’à la membrane, quand elles sont resurfacées selon notre méthode. »

des nouveaux produits arrivés sur le marché, comme les membranes liquides et l’installation de membranes à froid », indique M. Savard.

DES TRAVAUX GARANTIS

Selon lui, lors d’un resurfaçage bien réalisé, même un œil averti ne saurait distinguer la partie neuve de celle qui est restée en place. L’AMCQ s’assure de la compatibilité des membranes. « Nous offrons une garantie de 10 ans sur ces toitures, du pare-vapeur jusqu’à la membrane, quand elles sont resurfacées selon notre méthode », affirme Marc Savard.

L’an dernier, l’AMCQ a fait une tournée des donneurs d’ouvrage pour parler de réfections partielles de toitures ; la réaction du marché a été excellente selon le directeur général : « En présentant cette solution, nous avons vite compris que plusieurs donneurs d’ouvrage et architectes ne la connaissaient pas. Nous avons répondu à beaucoup de questions. Les gestionnaires d’immeubles apprécient les économies. »

En fait, l’AMCQ croit tellement à cette solution qu’elle a décidé d’entreprendre une réfection partielle de la toiture de 3 000 pi2 de son propre bâtiment, à Laval. Un gage de confiance !

Depuis plus de 60 ans, la compétence de notre main-d’œuvre et le choix de nos matériaux nous permettent d’atteindre notre premier objectif ; l’assurance d’une qualité est d’un travail bien fait !

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158 membres répartis partout au Québec : experts maîtres couvreurs, fabricants et distributeurs, firmes d’inspection et sociétés offrant des services professionnels

Membres œuvrant dans un domaine qui enregistre des recettes d’environ 1 milliard de dollars par année, à 80 % dans le s domaines institutionnel et commercial

Rigoureux programmes de préqualification et d’assurance qualité

Travaux assortis de la Garantie Maître Plus de 10 ans (bonification à l’étude)

Dossiers prioritaires pour 2023 : pénurie de main-d’œuvre, sécurité, formation et changements climatique s

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ISABELLE MORISSETTE À LA TÊTE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’AMCQ

PLACE AUX FEMMES !

Elles se font plutôt discrètes dans l’industrie de la toiture, ne comptant que pour 1,5 % de s effectifs, mais on voit néanmoins de plus en plus de femmes exerçant le métier de couvreuses, d’estimatrices, de chargées de projet, de cheffes d’entreprise… et même de présidente du conseil d’administration de l’Association des Maîtres Couvreurs du Québec.

En effet, en janvier dernier, Isabelle Morissette, coprésidente du Groupe Pentagone, a été nommée à ce poste. Il s’agit de la troisième femme à exercer cette fonction à l’AMCQ.

Mme Morissette a débuté dans le milieu à la faveur du départ d’un estimateur dans l’entreprise de toiture mise sur pied par son père et deux de ses oncles. « À l’époque, j’avais 22 ans, je travaillais pour une ville et j’étais mère d’un garçon d’un an, raconte­t­elle. Mes oncles m’ont demandé si ça m'intéresserait d'apprendre le métier. Mon père ne voulait absolument pas : il disait que c’était un monde d’hommes et que ce serait trop difficile, mais j’avais envie de relever le défi. »

C’est d’ailleurs ce qu’elle a réalisé avec brio puisqu’en 2015, elle reprenait les rênes de l’entreprise, mais le cheminement ne s’est pas fait sans heurt : « Quand j’ai commencé, explique­t­elle, il n’était pas rare qu’on me raccroche au nez simplement parce que j’étais une femme ou qu’on me dise de

retourner à mon lave­vaisselle ! C’est plutôt rare aujourd’hui. Le milieu est beaucoup plus inclusif, même s’il est difficile d'y attirer les femmes. La plupart des jeunes ne se tourneront pas vers ce métier, sauf si quelqu’un dans leur famille l’exerce déjà. »

En fait, depuis quelques années, elle remarque que de plus en plus de femmes, partout au Québec, reprennent l’entreprise de toiture mise sur pied par leur père. « Elles sont intelligentes et passionnées, et il faut les intégrer dans les comités de l’association », dit­elle. Pour y parvenir, elle compte leur rendre visite au cours des prochains mois avec Marc Savard, directeur général de l’AMCQ.

En outre, cette année, dans le cadre de la Semaine nationale des couvreurs, qui se déroulait du 5 au 9 juin dernier, l’AMCQ a décidé de rendre hommage aux femmes tout au long de la première journée en présentant des photos des femmes qui exercent différents métiers dans ce secteur d’activité. Un métier qui change !

28 GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 : : DOSSIER AMCQ
PAR SUZANNE GAGNÉ, JOURNALISTE
Fier membre de l’AMCQ depuis plus de 44 ans LacasseetFi ls.com
: : ISABELLE MORISSETTE Coprésidente du Groupe Pentagone Présidente du conseil d’administration Association des Maîtres Couvreurs du Québec (AMCQ) ww w.atlas-apex.com 514 387-8463 SPÉCIALISTE EN RÉFECTION DE TOITURES COMMERCIALES, INDUSTRIELLE ET INSTITUTIONNELLES DE TOUTES SORTES Toits en asphalte et gravois Toits en bitume modi é SBS Toits de membrane TPO ou EPDM Toitures en métal Toitures de revêtements liquides UN SERVICE À LA CLIENTÈLE À LA FINE POINTE APPUYÉ PAR 90 ANS D’EXPERTISE

CHAPEAU AUX MEMBRES DE L’AMCQ POUR LEUR EXCELLENCE !

PRIX D'EXCELLENCE EN TOITURE CLAUDE-JACQUES

TOITURE À FORTE PENTE

Cette année, dans la catégorie des toitures à forte pente, ce prix a été remis à Couverture Montréal­Nord pour son projet de restauration de l’hôtel de ville de Westmount. Construit en 1922, ce bâtiment centenaire inspiré par le style néo­Tudor se démarque par son imposante façade. Couverture Montréal­Nord a eu la tâche de refaire la toiture complète, dont plusieurs parties sont en ardoise et cuivre, ainsi que de restaurer différents éléments, tout en préservant le cachet de l’époque. La toiture d’ardoise comportait deux grandeurs de tuiles différentes et il était important que les dimensions demeurent semblables. Pour imiter le motif original, l’équipe a eu recours à des tuiles d’ardoise de trois couleurs différentes. La manutention et l’entreposage des tuiles sur les différents bassins ont rendu le projet encore plus complexe. Chapeau !

30 GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 : : DOSSIER AMCQ
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PRIX D'EXCELLENCE EN TOITURE CLAUDE-JACQUES TOIT PLAT

Dans la catégorie des toits plats, le lauréat de cette année est Truchon Toiture et Imperméabilisation pour son projet Humaniti, situé au centre­ville de Montréal. Il s’agit là de la toute première « communauté verticale évoluée », un projet architectural audacieux et distinctif conçu pour favoriser le bien­être de ceux qui y vivent. L’équipe avait pour mandat de collaborer à l’élaboration des détails jusqu’à l’exécution, mais aussi de réaliser les toitures des différents secteurs du bâtiment. Plusieurs systèmes ont été mis au point. De plus, l’équipe a participé à l’élaboration des plans d’ancrage et de ballast dûment approuvés par les professionnels afin de prévenir le soulèvement par le vent selon les normes en vigueur. Parmi les défis liés à ce chantier, mentionnons la logistique de la livraison et de l’installation ainsi que la coordination avec les divers intervenants pour l’ordonnancement des travaux. La mise en place des dalles sur plots a été particulièrement exigeante vu la précision demandée par le client. Bravo !

GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 31 : : Chaque année, l’AMCQ accorde des prix à ses membres pour souligner l’excellence de leur travail. Nous vous présentons ici les lauréats de cette année. CENTRE DE SERVICE 4955, rue Brock, Montréal QC H4E 1B5 ENTREPÔT - SAINT-LUC 19, rue Saint-Gérard, Saint-Jean-sur-Richelieu QC J2W 1P3 514.937.3275 I 1 877 MURPHCO www.produitsmurphco.com › SPÉCIALITÉ DRAINS DE TOITURES DE TOUS GENRES › CYLINDRE DE CONTRÔLE DE DÉBIT D’EAU ACCESSOIRES DE TOITURES, MÉTAL EN FEUILLES LOGICIEL DE DÉBIT CONTRÔLÉ EXCLUSIF PRODUITS QUÉBÉCOIS › DRAIN DE TOIT ULTRA MEK DUO PROCAST DRAIN DE TOIT ULTRA MEK DUO PROCAST

JEAN-LUC-POULIN

Le prix Jean­Luc­Poulin, qui vise à souligner le travail exceptionnel d’un membre qui a contribué de façon importante au développement et au rayonnement de l’AMCQ, a été remis cette année à l’ingénieur Pascal Lapierre, président de Lacasse et Fils, Maîtres Couvreurs. Président du conseil d’administration de l’AMCQ à deux reprises, il a notamment fait preuve d’une intelligence et d’une efficacité à toute épreuve pour aider l’AMCQ et ses membres à composer avec la pandémie. Humain, disponible, à l’écoute, proactif, généreux de son temps pour aider les membres, il sait aussi mesurer les répercussions des problèmes et trouver des solutions intéressantes pour les résoudre. Félicitations !

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MAXIME LABRECQUE
: : DOSSIER AMCQ
PRIX

Andrée De Serres, Ph. D., professeure, titulaire de la Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier et directrice de l’OCVI2

Hélène Sicotte, Ph. D., professeure et chercheuse à la Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier et à l’OCVI2

PORTRAIT DES PRATIQUES EN GESTION DE BÂTIMENT DURABLE DES GESTIONNAIRES DE PROPRIÉTÉS IMMOBILIÈRES INSTITUTIONNELLES

Le développement et l’opérationnalisation de pratiques innovatrices en gestion de bâtiment durable se sont imposés au cours des dernières années. Les gestionnaires d’immeubles et de portefeuilles d’actifs immobiliers ont dû s’adapter à ces innovations et à ces changements en concevant des pratiques nouvelles pour soutenir un développement plus durable et lutter contre les changements climatiques. Dans cette étude, nous nous sommes intéressées particulièrement aux gestionnaires d’immeubles publics, aussi désignés sous le vocable d'immeubles institutionnels, car ils sont des acteurs incontournables à mobiliser pour réussir la transition vers des bâtiments plus durables en tant que grands propriétaires d’immeubles appelés à démontrer l’exemplarité de l’État.

Cet article présente quelques résultats découlant d’un projet de recherche visant à brosser le portrait des pratiques utilisées en 2022 par les gestionnaires de portefeuilles de propriétés immobilières institutionnelles au Québec dans le but de contribuer à l’étude des spécificités de ce secteur d'activité1. Quelque 88 gestionnaires d’immeubles institutionnels ont répondu à un sondage de 188 questions établies sur la base d’une revue de littérature exhaustive sur le concept de bâtiment durable réalisée par l’équipe de recherche de la Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier de l’ESG UQAM. Le sondage a été diffusé au Québec et au Canada entre décembre 2021 et mars 2022.

RÉSULTATS

L’analyse des réponses a permis d’obtenir un portrait des pratiques et des nouvelles tendances en gestion de bâtiment durable, en gestion de propriété, en gestion des impacts environnementaux et en gestion des impacts sociaux dans quatre secteurs d’activités : le secteur scolaire, le secteur de l’éducation supérieure, le secteur de la santé et des services sociaux ainsi que le secteur administratif.

L’analyse des réponses est illustrée dans la figure en page suivante.

ESG UQAM

GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 33
Cynthia Aubert, étudiante à la maîtrise en économie et assistante de recherche (École des sciences de la gestion, Université du Québec à Montréal)
Ph. D.
Sicotte Ph. D.
Andrée De Serres
Hélène
Cynthia Aubert
GESTION DU BÂTIMENT DURABLE : :
ISTOCK PAR BIM
1. Pour plus d’informations, voir De Serres, A., Sicotte, H. et Aubert, C. (2022). Portrait des pratiques en gestion de bâtiment durable des gestionnaires de propriétés immobilières institutionnelles Rapport de recherche. Collection Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier, École des sciences de la gestion, Université du Québec à Montréal, 234 p.

CLASSEMENT DES PRATIQUES EN GESTION DE BÂTIMENT DURABLE LES PLUS OPÉRATIONNALISÉES

SELON LES GESTIONNAIRES DU SECTEUR INSTITUTIONNEL

Gestion des risques relatifs à la gestion de propriété des bâtiments

Gestion du bien-être (aménagement des espaces) et du confort (thermique, acoustique et visuel) des locataires, occupants et usagers

Gestion de la santé (physique et mentale) et de la sécurité des locataires, occupants et usagers

Gestion des déchets

Reconnaissance des bénéfices des pratiques en gestion de bâtiment durable

Gestion des relations avec les parties prenantes internes des bâtiments

Évaluation de la satisfaction des locataires, occupants et usagers

Intégration des caractéristiques patrimoniales des bâtiments dans les pratiques en gestion de bâtiment durable

Gestion des émissions de GES

Prise en compte du cycle de vie des bâtiments, des équipements et des installations en gestion de propriété

Gestion de l'eau

Gestion énergétique

Prévision des budgets nécessaires aux pratiques en gestion de bâtiment durable

Gestion des risques environnementaux (subis et causés par les bâtiments)

Proposition de formations en gestion de bâtiment durable

Recours à l'achat local dans la chaîne d'approvisionnement des bâtiments

Respect de standards et de normes de performance durable dans le processus d'achat et d'approvisionnement (des équipements et fournitures)

Évaluation des impacts SEE sur la communauté locale et le quartier

Gestion des relations avec les parties prenantes externes des bâtiments

Obtention de certifications en bâtiment durable

Recours à des sources d'approvisionnement locales pour la gestion des matériaux et des équipements des bâtiments

Gestion de la biodiversité

Utilisation de technologies numériques pour gérer les bâtiments

Intégration de l'impact des changements climatiques dans le processus de gestion des risques environnementaux pour renforcer la résilience des bâtiments

Mise en place de pratiques d'économie circulaire dans la gestion des matériaux et des équipements des bâtiments

Intégration de clauses de durabilité sociales et environnementales dans les relations contractuelles

Gestion des risques sociaux

Prise en compte de la valeur de la tonne carbone (dans les projets de construction, de rénovation et dans les relations contractuelles avec les fournisseurs)

Gestion des itinérants

Utilisation du BIM pour concevoir, rénover ou gérer les bâtiments

34 GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 : : GESTION DU BÂTIMENT DURABLE

Ce portrait révèle aussi des pratiques plus spécifiques. En voici quelques­unes.

• L’ensemble des répondants considère que leurs pratiques en gestion de propriété et en gestion des impacts sociaux sont mieux intégrées dans leurs opérations que leurs pratiques en gestion des impacts environnementaux. On remarque aussi une tendance à privilégier la gestion des impacts environnementaux et sociaux internes touchant les bâtiments, leurs locataires, occupants et usagers, par rapport à la gestion des impacts pouvant influer sur les parties prenantes externes ou sur l’environnement et la biodiversité.

• La gestion des émissions de gaz à effet de serre (GES) et la gestion de la consommation d’énergie font partie, sans surprise, des pratiques les plus déployées pour contrer les impacts environnementaux. Cependant, l’évaluation des émissions de GES de portée 3, soit les émissions indirectes engendrées par les activités qu’accueille le bâtiment, n’est pas encore effectuée. L’utilisation d’indicateurs analytiques détaillés de la performance et de la consommation énergétique des bâtiments fait aussi partie des pratiques les moins utilisées. Le mazout demeure la principale source d’énergie pour alimenter les réseaux de redondance. Les pratiques en gestion des déchets et de l’eau sont les

plus utilisées aux fins de gestion des impacts environnementaux des bâtiments.

• Les risques relatifs à la gestion de propriété sont évalués et gérés par 90 % des répondants, ce qui en fait la pratique la plus implantée. Seulement 50 % d’entre eux estiment que le diagnostic des risques environnementaux (causés et subis par les bâtiments) est efficace. Quelque 56,3 % des répondants déclarent gérer les risques sociaux, 48,4 % gèrent les risques de gouvernance et 62,5 % s’attardent aux risques majeurs et découlant de la survenance de catastrophes. Ces risques sont parmi les moins contrôlés en gestion de propriété. La prise en considération des changements climatiques dans le processus de gestion des risques environnementaux est effectuée par 43 % des répondants.

• Les pratiques en gestion des impacts sociaux font partie des pratiques les plus implantées, notamment en ce qui a trait à la gestion de la santé, de la sécurité, du bien­être et du confort des locataires, occupants et usagers ainsi qu’à la gestion des relations avec ces parties prenantes internes. L’optimisation du confort thermique, comme pratique spécifique, est l’affirmation ayant obtenu la plus forte moyenne en gestion des impacts sociaux, suivie d’une gestion rigoureuse de la qualité de l’air.

GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 35
entrepreneur en mécanique du bâtiment
: :

• Les clauses de durabilité sociale et environnementale sont intégrées dans les relations contractuelles avec les fournisseurs et les partenaires par 39 % des répondants, ce qui en fait l’une des pratiques les moins implantées. Elle constitue pourtant un pilier pour la mise en place efficace des pratiques de gestion en bâtiment durable. Le respect de standards et de normes de performance durable dans le processus d’achat et d’approvisionnement des bâtiments est exigé par 52 % des répondants.

• Le cycle de vie des bâtiments, de leurs équipements et de leurs installations est pris en compte dans le processus de gestion de propriété de 62 % des répondants, ce qui en fait l’une des pratiques en gestion de propriété les plus implantées.

• Les technologies numériques permettant de suivre la performance durable des bâtiments et de soutenir la prise de décision sont utilisées par seulement 44 % des participants au sondage. Le BIM (Building Information Modeling) demeure

peu employé, tant dans la conception que dans le suivi de la performance des bâtiments. Seuls 6 % des répondants y ont recours.

• L’insuffisance de ressources budgétaires constitue un frein à la transition vers des bâtiments institutionnels plus durables. Quelque 72 % des répondants citent le manque de personnel, 55 % mentionnent le manque de budget pour l’optimisation de la performance des bâtiments et 57 % soulignent le manque de budget pour l’entretien et le maintien des bâtiments. L’insuffisance de formations en gestion de bâtiment durable a été évoquée par 34 % des répondants ; la formation figure d’ailleurs parmi les pratiques les moins répandues.

Dans cet article, nous avons présenté les résultats globaux de l’ensemble des répondants à notre sondage. Les résultats spécifiques à chaque secteur d’activité seront dévoilés dans des articles complémentaires à paraître dans les prochains numéros.

36 GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023
: : GESTION DU BÂTIMENT DURABLE
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LA SQI, LEADER DE LA TRANSFORMATION DES MILIEUX DE TRAVAIL DANS LE MARCHÉ IMMOBILIER ACTUEL

Le 30 mai dernier, nous avons eu le grand plaisir d’accueillir Mme Caroline Bourgeois, présidente ­ directrice générale de la Société québécoise des infrastructures (SQI), dans le cadre d’une grande conférence BOMA Québec qui affichait complet. Près de 125 professionnels se sont réunis au Hilton Québec afin d’en apprendre davantage sur les orientations stratégiques et corporatives de la société d’État, au regard de l’évolution du marché immobilier et des actions qu’elle entend poser comme important propriétaire et locataire. Je profite de cette publication pour faire un bref retour sur cette belle conférence au bénéfice des professionnels qui n’ont pu y assister.

titre d’expert immobilier du gouvernement du Québec, la SQI occupe un rôle d’avant­plan dans les domaines de la gestion de projets et de la gestion immobilière au Québec. Sa mission lui confère par ailleurs le rôle de porteur des orientations et des pratiques exemplaires gouvernementales, notamment en ce qui a trait à la transformation des milieux de travail et au développement durable, dans ses champs d’intervention.

La SQI a comme mission de soutenir les organismes publics dans leurs projets d'infrastructures selon les meilleures pratiques de l’heure, ce qui en fait un acteur incontournable de l'industrie de la construction au Québec. Les projets confiés sous gestion ont connu une forte croissance, passant d’une valeur de 7,1 milliards de dollars en 2018 à 34,8 milliards de dollars aujourd’hui. Il en est de même pour les projets en association, lesquels se chiffrent aujourd’hui à quelque 22 milliards de dollars.

La SQI assure aussi la gestion immobilière d’un parc de près de 3,2 millions de mètres carrés, dont elle possède 55 % en propriétés réparties dans toutes les régions du Québec et occupées à plus de 98 %. Plus précisément, elle est propriétaire de plus de 350 immeubles et signataire de plus de 830 baux auprès de propriétaires privés.

Cela en fait évidemment un acteur de première importance dans l’industrie. À titre de gestion­

naire des immeubles et des espaces du gouvernement du Québec et des organismes gouvernementaux, la SQI se doit d’être exemplaire sur le plan des meilleures pratiques, notamment en matière de valorisation d’actif, d’optimisation des espaces et de développement durable.

Comme dans toutes les organisations, la transformation marquée des milieux de travail est au cœur des réflexions actuelles de la SQI, qui entend réduire ses espaces en location et optimiser ceux­ci pour plus de performance. Trois axes la guident dans cette évolution : l’occupation dynamique et optimisée de l’espace pour des milieux propices à la collaboration et à la socialisation, la création de milieux de vie favorisant la santé et le bien­être et contribuant à l’attraction et à la rétention des talents, et bien sûr, les environnements responsables répondant aux principes de développement durable. Les propriétés en location seront notamment fortement encouragées à se doter de certifications environnementales, notamment BOMA BEST.

En tant que locataire, la SQI sera donc de plus en plus exigeante envers les propriétaires privés, afin que leurs espaces satisfassent à ces critères précis. Je mentionne que le plan de développement durable 2023­2028 de la SQI paraîtra sous peu et sera disponible pour consultation.

38 GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 : : MOT DE LA PRÉSIDENTE DE BOMA QUÉBEC
Linda Plante est présidente du conseil d'administration de BOMA Québec Possédant une vaste expérience à titre d'administratrice et gestionnaire de grands immeubles, elle occupe le poste de directrice principale à la gestion immobilière au Fonds immobilier de solidarité FTQ. Linda Plante
À
Experte invitée

Transformation des milieux, pérennisation du travail hybride, optimisation des espaces, réduction de l’empreinte d’occupation et création d’opportunités pour un portefeuille d’immeubles varié et stratégique. Telles sont les grandes priorités et orientations de la SQI comme société d’État dans les années à venir. Si ce n’est pas déjà le cas, je vous invite à suivre les nouvelles de cette importante organisation partenaire sur LinkedIn et sur le Web.

TOUT LE MONDE DEHORS !

Avec l’été arrivent les activités vélo et golf de BOMA Québec. Comme à chaque saison, toute l’équipe travaille très fort pour vous proposer des moments mémorables entre collègues de l’industrie. Nous vous attendons donc nombreux à la Classique BOMA Québec du 22 août, au Golf Québec métropolitain du 29 août et au tour cycliste du 13 septembre prochain. Pour les détails et l’inscription, visitez www.boma­quebec.org. J’en profite pour remercier tous les bénévoles qui s’impliquent généreusement dans BOMA Québec l’année durant. Vous comptez beaucoup dans le succès de tous ces rendez­vous.

Je vous souhaite à tous un magnifique été et de belles vacances estivales !

GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 39 : :
BOMA QUÉBEC BOMA QUÉBEC

Éric Bernard est chasseur de talents immobilier chez Recrutement Performance depuis 2019. Passionné de culture et bien-être au travail, il met à profit plus de 30 ans comme professionnel de l’immobilier commercial dans des rôles de gestionnaire, de courtier, de prêteur et de responsable du développement des affaires. Il possède une vaste connaissance des différents métiers de l'immobilier et de la construction non résidentielle.

BRACONNAGE OU RECRUTEMENT ?

En immobilier comme dans d’autres industries, la pénurie de main­d’œuvre est bien présente. Lorsque vient le temps de pourvoir un poste vacant, les entreprises peuvent attendre longtemps avant de voir se présenter des candidats qualifiés. Mais comment entamer une conversation avec quelqu’un qui a déjà un emploi ? Pourrait­on voir cela comme du « braconnage » ?

Le braconnage a mauvaise réputation, probablement parce que le nom fait référence à des pratiques de chasse défendues. Mais le braconnage de talents n’est pas illégal. En fait, il s’avère remarquablement courant. Si vous recherchez un employé possédant des compétences très spécifiques, il est logique que vous regardiez chez des concurrents. Toutefois, le braconnage a encore une connotation négative, et plusieurs s’en méfient. Les entreprises ont peur que leurs employés soient pris en chasse et qu’elles soient considérées au sein de leur industrie comme des « braconniers ».

Mais s’assurer que son entreprise dispose des meilleurs talents possibles n’est pas quelque chose dont il faut avoir honte. Il est tout à fait possible de tracer la ligne entre un « recruteur »

professionnel et respecté et un « braconnier » sans éthique.

UN PROCESSUS QUI DEMEURE ÉTHIQUE

Le braconnage est un terme chargé d’émotion qui fait référence à une pratique commerciale consistant à aller intentionnellement voir une personne qui est déjà employée et à la convaincre de quitter le navire pour votre entreprise. Naturellement, les entreprises craignent que leurs employés partent pour des pâturages plus verts. Peu importe la façon dont vos employés vous préparent à leur départ, le travail sera probablement arrêté, ou du moins un peu chaotique, pendant que vous cherchez des remplaçants. C’est aussi frustrant lorsque les employés ne cherchaient pas un nouvel emploi, mais que plus d’argent ou des avantages sociaux alléchants les ont

40 GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023
Éric Bernard
: : PROFESSION CHASSEUR DE TÊTES ISTOCK PAR CHAMPPIXS
Expert invité

attirés ailleurs. Cela peut vous mettre en colère contre l’autre entreprise ou même contre les employés ayant quitté votre organisation.

Le recrutement est une pratique d’embauche qui n’a vraiment rien de nouveau. Les entreprises veulent que les meilleurs des meilleurs travaillent pour elles, mais ces personnes se trouvent rarement sans emploi. Vous êtes aussi en concurrence pour attirer les meilleurs talents. Inviter directement les gens à en apprendre davantage sur votre entreprise n’est pas quelque chose que vous devriez craindre.

Le braconnage peut être gênant pour les entreprises, mais il ne franchit généralement pas une limite éthique. Les recrues doivent être des personnes qui, selon vous, conviendraient parfaitement à votre entreprise en raison de leurs compétences et de leur personnalité. Si c’est ainsi que vous abordez le processus, vous ne faites pas de braconnage, vous ne faites que du recrutement.

DES STRATÉGIES DE RÉTENTION

Si vos employés proviennent tous de la même entreprise, cela pourrait sembler contraire à l’éthique. Au lieu de cela, concentrez­vous sur des ensembles de compétences et variez vos sources de recrutement. De cette façon, vous pouvez rassembler de grands talents sans qu’un concurrent se fâche contre vous pour avoir spécifiquement « volé » ses employés.

Si une entreprise offre à votre employé un salaire plus élevé, le plus simple serait de lui présenter une contre­offre ; en réalité, si ce n’est qu’une question de salaire, vous achetez probablement du temps avant un départ. Si votre politique salariale n’est pas compétitive, vous devriez considérer cet aspect attentivement. Si vous ne pouvez toucher aux

LE COMITÉ PARITAIRE AVISE LES EMPLOYEURS ET LES SAL ARIÉS ASSUJETTIS AU DÉCRET que de nouveaux taux horaires seront en vigueur à compter du 1er novembre 2023

Catégorie « A » 20,57 $

Catégorie « B » 20,40 $

Catégorie « C » 21, 14 $

Chef d’équipe : Nombre de salariés à sa charge Prime horaire 5 et moins 0,64 $ 6 à 11 0,97 $ 12 et plus 1,29 $

Dès le 1er novembre 2023, l’employeur devra contribuer à un REER avec le Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.). La contribution sera de 0,05$ pour chaque heure travaillée. Le salarié pourra contribuer de façon volontaire.

720, rue d’Everell, bureau 200, Québec (Québec) G1C 0N2

Téléphone : 418 667-3551 | Sans frais : 1 888 667-3551

info@cpeep.com

cpeep.com

GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 41 : :
Le respect du décret, l’affaire de tous.

salaires, il existe d’autres pratiques que vous pouvez mettre en œuvre pour améliorer la satisfaction de vos employés et augmenter votre taux d’engagement. Les employés qui croient avoir un travail formidable répondent moins aux recruteurs.

Vous pouvez aussi penser à votre culture d’entreprise. Comment faites­vous pour vous assurer que vos employés se sentent célébrés et accueillis ? La flexibilité constitue également une préoccupation majeure. En fait, de nombreux employés donnent la priorité à la flexibilité plutôt qu’à un chèque de paie plus important. Autorisez­vous les employés à travailler à distance au besoin ? Peuvent­ils adapter leurs heures de travail afin d’aller chercher les enfants à l’école ? Si vous êtes en mesure d’adopter certaines de ces meilleures pratiques, vous pourriez réduire la perte d’employés. Si vous ne sondez pas régulièrement vos employés sur ces sujets, vous manquez une occasion importante d’amélioration.

DE L’ENCADREMENT À L’ACCEPTATION

Si vous aviez l’idée de convenir avec vos concurrents de ne pas recruter de personnel entre vous ou de vous entendre sur des salaires ou d’autres conditions d’emploi, sachez que d’importantes modifications à la Loi canadienne sur la concurrence canadienne 1 ont été apportées et entreront en vigueur le 23 juin 2023. Elles visent à encadrer les accords de non­débauchage et de fixation de salaires entre employeurs. Dans un marché libre, les entreprises se font concurrence pour offrir les meilleurs produits ou services aux prix les plus compétitifs, mais aussi pour recruter des employés qui bénéficient de meilleures conditions.

La concurrence doit exister sur le plan des salaires et des conditions d’emploi. Tout échange ou toute entente directs et indirects limitant les employés en ce sens pourraient s’avérer problématiques. Les employeurs doivent faire preuve de prudence dans la communication et l’application de certaines politiques salariales. Ce sujet important peut nécessiter de se référer à ses conseillers juridiques pour en connaître la portée et les exceptions.

Les employés ont parfaitement le droit de choisir l’entreprise où travailler et de prendre les meilleures décisions pour eux­mêmes et leur famille. Ce peut être frustrant pour un employeur, mais si aucune règle n’est enfreinte, il n’y a pas de raison de devenir émotif par rapport à la situation ou de parler de braconnage. Le roulement des emplois fait simplement partie du fonctionnement d’une entreprise. Souhaitez bonne chance à l’employé qui vous quitte, ayez un solide entretien de départ pour savoir comment vous auriez pu le garder. Plusieurs ne trouvent pas le terrain plus vert ailleurs et reviennent au bercail.

Sinon, mettez­vous au travail pour trouver son remplaçant. Ce sera peut­être à votre tour de recruter un employé vedette que vous aviez à l’œil.

42 GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 : : PROFESSION CHASSEUR DE TÊTES
1. Gouvernement du Canada. (2022). Guide des modifications apportées en 2022 à la Loi sur la concurrence. https://ised-isde.canada.ca/site/bureau-concurrence-canada/fr/ comment-nous-favorisons-concurrence/education-sensibilisation/publications/guide-modifications-apportees-2022-loi-concurrence ISTOCK PAR PEOPLEIMAGES

GALA DES PRIX BOMA 2023 - 2024

REMISE DES CERTIFICATIONS BOMA BEST LES LAURÉATS DE LA 18e ÉDITION

Plus de 350 propriétaires et gestionnaires de l’industrie immobilière étaient réunis le mercredi 10 mai au Cabaret du Casino de Montréal dans le cadre du Gala des Prix BOMA 2023­2024 de BOMA Québec. Le prestigieux événement, organisé tous les deux ans, vise à reconnaître l’excellence en gestion immobilière, et marque le point de départ d’un parcours qui pourrait mener les organisations gagnantes à se mesurer aux meilleurs de l’industrie à l’échelle nationale, puis internationale.

LES LAURÉATS 2023-2024

LE PRIX IMMEUBLE DE L’ANNÉE est la plus prestigieuse reconnaissance de l’industrie de l’immobilier commercial en Amérique du Nord. Il récompense les organisations qui se démarquent pour l'excellence globale de leur gestion, la qualité de leurs opérations et leur performance environnementale. L’entreprise lauréate est :

995, BOUL . ALPHONSE-DESJARDINS (Groupe immobilier Desjardins) – Catégorie Immeuble de 100 000 pi2 et moins

LE PRIX PINACLE souligne l’excellence en matière de service à la clientèle. Les entreprises reconnues sont celles démontrant une prestation de service de qualité supérieure, un grand sens de l’innovation, de la constance, de la créativité et de l’intégrité dans leur approche. Les lauréats sont :

ENGLOBE – Catégorie Service à la clientèle

CONTROLNET SERVICE D’ENTRETIEN D’IMMEUBLES

Catégorie Innovation

GROUPE PETRA – Catégorie Service exceptionnel

LE PRIX BOMA BEST – une nouveauté 2023 – honore les immeubles certifiés entre le 1er avril 2022 et le 31 mars 2023 et ayant obtenu le meilleur pointage dans leur catégorie. Les lauréats sont :

KIRKLAND 17101 CHEMIN SAINTE-MARIE (SmartCentres)

Catégorie Vente au détail

COMPLEXE MULTIFONCTIONNEL DE LOTO-QUÉBEC (Loto-Québec)

Catégorie Universel

CA LAVAL – 1881 MICHELIN (Hydro-Québec)

Catégorie Industriel léger

GALERIES D’ANJOU (JLL)

Catégorie Centre commercial fermé

CDM DE MONTRÉAL INC.

700, rue Wellington et 75, rue Queen (Allied Properties)

Catégorie Bureaux

GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 43
LOUIS-CHARLES DUMAIS

LE PRIX DE LA PRÉSIDENTE ET LE PRIX BÉNÉVOLE EXCEPTIONNEL

Le prix de la Présidente, décerné à un membre bénévole s’étant démarqué par sa grande contribution, son engagement et son dévouement envers l’organisation, a été remporté par Mme Annik Desmarteau, présidente sortante de BOMA Québec et vice­présidente, Bureaux, Québec, Ivanhoé Cambridge. Le prix Bénévole exceptionnel, qui souligne l’engagement de bénévoles s’étant particulièrement illustrés au cours de la dernière année, a été décerné à M. Jean­Michel Champagne, membre du comité Gestion technique intégrée, et responsable du développement durable et chargé de cours à HEC Montréal, ainsi qu’à Mme Danielle Jacques, présidente du comité Golf Québec métropolitain et directrice Gestion immobilière chez Groupe immobilier Desjardins. Ce prix qualifie automatiquement les deux récipiendaires pour représenter le Québec au prix Member of the year de BOMA Canada à l’automne.

Rappelons que tous les lauréats 2023 se qualifient pour le concours national qui aura lieu dans le cadre de BOMEX, du 26 au 28 septembre, à Edmonton. Bonne chance à tous !

REMISE DES CERTIFICATIONS BOMA BEST

Lors de cette soirée, BOMA Québec a également reconnu les plus récents récipiendaires de la certification environnementale BOMA BEST :

NIVE AU CERTIFIÉ

FIERA RELA ESTATE / COLLIERS

520­534, rue McCaffrey

4041, rue Seré

4060­4150, rue Seré

77, boul. Brunswick

2­4­6, rue de l'Hôtel­de­Ville

65, avenue Liberté

888, boul. Industriel

4085­4155, rue Griffith

380­410, rue McCaffrey

JLL

IMMOSTAR

7210, rue Frederick­Banting

2800, avenue Marie­Curie

7150, rue Frederick­Banting

7170, rue Frederick­Banting

1660, rue Eiffel

290, av. Guthrie

2400, av. Watt

44 GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 : : LES NOUVEAUX IMMEUBLES CERTIFIÉS BOMA
LOUIS-CHARLES DUMAIS LOUIS-CHARLES DUMAIS LOUIS-CHARLES DUMAIS LOUIS-CHARLES DUMAIS

NIVEAU ARGENT

ALLIED REIT

5445, av. de Gaspé

5455, av. de Gaspé

5505, boul. Saint­Laurent

BGIS Centre Bisson

CADILLAC FAIRVIEW CF Promenades Saint­Bruno

COMINAR

GROUPE PETRA

GROUPE WESTCLIFF

4, place Laval

5, place Laval

3400, av. Jean­Béraud

1060, boul. Robert­Bourassa

1100, boul. Robert­Bourassa

Galeries Terrebonne

Promenades Drummondville

Galeries de Granby

LES IMMEUBLES POLARIS

SOCIÉTÉ GALION

NIVEAU OR

BGIS

DESJARDINS

1253, av. McGill College

Le 1611 Crémazie

Édifice fédéral – 100 Lafontaine

6125, boul. Wilfrid­Carrier

JLL Galeries d’Anjou

KEVRIC

600, rue De La Gauchetière Ouest

1100, av. Atwater

LOTO-QUÉBEC Salon de jeux de Trois­Rivières

SOCIÉTÉ DES CASINOS DU QUÉBEC Hilton Lac­Leamy

NIVE AU PLATINE

ALLIED REIT

Cité du Multimédia – 111, boul. Robert­Bourassa

Cité du Multimédia – 75, rue Queen et 700, rue Wellington

Cité du Multimédia – 50, rue Queen

Cité du Multimédia – 80, rue Queen et 87, rue Prince

BGIS Édifice fédéral Réal­Caouette – 151, av. du Lac

FONDS IMMOBILIER DE SOLIDARITÉ FTQ Édifice Louis­Laberge

GROUPE PETRA Le 1000 De La Gauchetière

Place Victoria

SOCIÉTÉ DES CASINOS DU QUÉBEC Casino Lac­Leamy

NO UVEAU : BOMA BE ST SMART – NIVEAU ARGENT

À la suite d’un projet pilote de BOMA Canada pour la nouvelle certification BOMA BEST SMART, trois immeubles recevront la certification cette année, dont un tout premier au Québec, de niveau argent :

IVANHOÉ CAMBRIDGE Place Ville Marie

GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023 45
LOUIS-CHARLES DUMAIS LOUIS-CHARLES DUMAIS
: :
LOUIS-CHARLES DUMAIS

5 à 7 de l' AESEQ

Le 21 juin dernier, les membres et les partenaires de l’AESEQ ont eu l'occasion de se rencontrer dans une ambiance décontractée sur la terrasse du bar de l'hôtel Le St­Martin à Laval.

JBC MÉDIA PAR DENIS BERNIER
46 GESTION IMMOBILIÈRE : : ÉTÉ 2023
BOMA Québec est le plus important regroupement de propriétaires et de gestionnaires d’immeubles commerciaux de la province. Il rassemble des professionnels passionnés, visionnaires et engagés à bâtir l’expérience immobilière de demain. boma-quebec.org À nous de saisir les opportunités
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