KRAV MAG AJL AUTOMNE 2025

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CONTENU

4 - J ournée de la P olice au L uxembourg - G ery J acoby

8 - LE B ehourd - A rt M artial M édiéval

10 - P rotégez Vous du S tress - J ean M ichel du P lantier

14 - L es clés articulaires - P ascal Tabaglio

16 - L a S elf D éfense F éminine SFJL - J acques L evinet

20 - A rnis M aharlika - F ondateur D ada I nocella

24 - L’effet D unning K ruger E n S elf D éfense - P atrick G asselin

28 - 1 er C hampionnat de C lose C ombat sur l’île M aurice

32 - P ortrait d’un E xpert de K rav M aga - Y igal A rbiv

- 34 - Tanbô - A S hort S tick S tory - F rank W eber

38 - D u S ilence des D ojos aux Terrains H ostiles - C pt L evinet

40 - C lub P hare - L e SDKMR R omorantin

46 - H istoires L égendaires des arts martiaux - S aison 1

48 - F iche Technique - Tonfa ROS sur coups de poing/pied

50 - N ouveau L ivre - 50 ans de Voie - J acques L evinet

Rédacteur en Chef

Capitaine Jacques Levinet

Photographe du magazine - Édith Levinet

Quelques impressions des démonstrations de Canne

Défense CDJL et de Selfdéfense par le Self-Défense club de la Police Grandducale du Luxembourg pendant la Journée de la Police du 9 juin 2025 au Luxembourg. Gery Jacoby

A l’occasion de la journée de la police au Luxembourg, l’efficacité de la Canne Défense CDJL a pu être démontrée ainsi que des techniques du SPK et autre self-défense.

Différentes techniques de défense en été démontrées par des pratiquants de différents niveaux et par les instructeurs/ formateurs. Les techniques de Self-Défense du SDC se basent notamment sur le Karaté, le Judo, la Canne Défense CDJL, le Self Pro Krav SPK, et l’Aïkido.

Lors des démonstrations de SelfDéfense, on a pu voir des jeunes débutants de 6 à 11 ans qui apprennent les gestes de base de la self-défense de manière ludique pour renforcer leur estime en soi, et ainsi à éviter les agressions.

Points fort, des mises en scène montrant comment réagir en cas de tentatives de kidnapping et de l’hameçonnage d’enfant à l’aide d’un petit chien, ou défense contre une tentative de viol respectivement se défendre avec un parapluie.

Notamment les différentes techniques de CDJL, possibilités de se défendre avec un parapluie ou une simple canne de marche ont suscité un certain intérêt auprès des spectateurs et ont impressionner Son Altesse royal le Grand-Duc du Luxembourg pour son efficacité cotre différentes agressions armées ou non et leurs simplicités d’utilisation. Les techniques du CDJL et du SPK sont des techniques de Self-Défense mises au point par le Capitaine Jacques Levinet pour permettre aux citoyens de se défendre en respectant scrupuleusement la législation concernant la Self-Défense.

FORMATIONS DE QUALITE

Depuis une vingtaine d’années, la Police du Luxembourg organise tous les deux ans une Journée de la Police, présentant des démonstrations, des stands d’information, des expositions de matériel et de véhicules de la Police ainsi que des animations autour de la Police luxembourgeoise.

Lors de cette journée, la Police a pu compter sur la présence de différents partenaires luxembourgeois tels que l’Armée luxembourgeoise, le CGDIS et l’Administration des douanes du Luxembourg.

Signe de la bonne coopération avec les polices et gendarmerie étrangères est que les forces de l’ordre belge, française, allemande et italienne se sont joint à l’événement.

Cette année Son Altesse royal le Grand-Duc du Luxembourg nous a fait l’honneur de sa présence.

Le Self-Défense Club de la Police Grand-ducale ASBL qui est une association sportive très renommée de la Police Luxembourg a aussi présenté plusieurs démonstrations de Self-défense.

La self-défense apprise dans le SDC a la particularité d’être en parfaite harmonie avec la législation européenne en matière de légitime défense.

DES INSTRUCTEURS

RECONNUS

Le club de Self-Défense de la Police Grand-Ducale

Le Club de Self-Défense, fondé en 1978 sous le nom de Club de Self-Défense de la Gendarmerie et rebaptisé plus tard Club de Self-Défense de la Police Grand-Ducale à la suite d’une réforme en l’année 2000, compte aujourd’hui plus de 250 membres actifs, dont jusqu’à 50 enfants entre 6 et 12 ans.

Plus que du sport

Certes, la Self-Défense est un sport, mais l’idée des fondateurs de la SDC va au-delà. Il s’agit aussi de renforcer l’estime de soi, d’éviter les agressions et enfin aussi de disposer de moyens adéquats pour pouvoir se défendre dans l’inévitable urgence tout en respectant la législation.

Particularité intéressante du SDC.

Tous les instructeurs dispensent les cours à titre bénévole pour aider les plus démunis contre les violences.

Tous les instructeurs/formateurs sont soit des Policiers actifs ou retraités ou des hauts gradués des différentes disciplines, ainsi que depuis peu quelques instructeurs formés par le SDC, et notamment depuis une dizaine d’année un instructeur formé dans l’Académie Jaques Levinet, Jacoby Gery DTN AJL Luxembourg.

D’autres activités

Le SDC soutient également diverses organisations luxembourgeoises avec des cours ponctuels.

Les formateurs sont actifs en partenariat dans diverses écoles et lycées, collectivités, hôpitaux, Femmes en Détresse, la Ligue HMC, corps enseignant des différentes écoles ou lycée ou encore la « Action d’hiver » avec des cours individuels. Le SDC propose des formations en Self-défense pour les agents municipaux, les chauffeurs d’autobus, infirmières et infirmiers, CGDIS, etc.

Le Béhourd : un art martial médiéval

Le béhourd est un art martial contemporain qui puise ses racines dans les tournois et affrontements du Moyen Âge.

Il se distingue par l’utilisation d’armures complètes en acier (20 à 35 kg) et d’armes émoussées reproduisant fidèlement les armes historiques (épées, haches, masses, hallebardes…).

Bien que moderne dans son organisation, il conserve l’âme et l’esthétique des combats médiévaux.

Le béhourd est un art martial médiéval moderne, où des combattants s’affrontent en armure avec des armes non tranchantes, combinant force, endurance et stratégie.

1. Origines et essence

Historiquement, le béhourd désignait des mêlées ou joutes, souvent à cheval, servant d’entraînement aux chevaliers. Aujourd’hui, il s’est transformé en une discipline sportive codifiée, mêlant combat de contact total et reconstitution historique.

Contrairement aux arts martiaux comme le judo ou le karaté, il n’a pas pour but premier l’éducation morale ou philosophique, mais bien la performance physique et l’efficacité en combat armé.

Le béhourd : des combats médiévaux grandeur nature, avec de vraies armures, de vraies armes, et surtout de vrais guerriers. Force, stratégie et adrénaline garanties !

Protections indispensables

Le Béhourd : Art de combattre comme au Moyen Âge, avec la rigueur du sport moderne

2. Similitudes avec les arts martiaux modernes

Malgré ses différences visuelles et matérielles, le béhourd partage plusieurs fondements avec les sports de combat plus « classiques » :

Codification stricte : comme en judo ou en taekwondo, il existe un règlement précis, des arbitres et un système pour valider la victoire.

Engagement physique intégral : l’intensité du combat est comparable à celle du MMA ou de la lutte, avec un mélange de frappes, de saisies, de projections et de corps-à-corps.

Travail mental et stratégique : la lecture de l’adversaire, le contrôle du rythme et la gestion de la distance sont des points communs avec la boxe, le kendo ou le karaté.

Entraînement pluridisciplinaire : comme les combattants de MMA qui s’entraînent dans plusieurs styles, les béhourdeurs pratiquent souvent la musculation, la lutte, la boxe et l’escrime pour compléter leurs compétences.

3. Spécificités qui le rendent unique

C’est là que le béhourd s’éloigne radicalement des disciplines modernes :

Le poids et la contrainte de l’armure : alors que le gi ou le short de MMA n’entravent pas les mouvements, l’armure oblige à économiser ses forces et à développer une explosivité spécifique.

Le combat en équipe : certains formats sont duels, mais les compétitions en mêlée (5 contre 5, 10 contre 10, parfois plus) transforment le combat en bataille tactique où l’on doit protéger ses alliés, coordonner les charges et isoler les adversaires.

Les armes médiévales : l’utilisation d’armes émoussées change complètement la nature du combat. Les frappes visent à déséquilibrer, fatiguer et mettre au sol, plutôt qu’à infliger des blessures létales.

Dimension patrimoniale : contrairement à un dojo moderne, l’équipement et les techniques s’inspirent de sources historiques, offrant une immersion culturelle unique.

AJL WKMO IPC TOULOUSE

Auto-défense facile : Protégez-vous sans stress

Cet article vous montre comment allier des méthodes d’auto-défense simples et accessibles à des techniques de gestion du stress pour rester calme, concentré et efficace face aux situations de danger. Apprenez à transformer la tension et l’anxiété en confiance et en vigilance, afin de protéger votre corps et votre esprit au quotidien.

A gauche l’auteur de l’article

Les techniques de base d’auto-défense qui sont pratiques et accessibles à la plupart des gens comprennent :

Les frappes : Des frappes efficaces sur les zones vulnérables comme les yeux (en utilisant un coup de doigt ou une «griffure»), le nez (coup de paume), la gorge (frappe avec les doigts), l’aine (coup de genou) et les jambes (coups de pied aux tibias ou aux genoux) peuvent créer une opportunité de s’échapper. Des coups de poing simples (coup de poing direct ou coup de poing marteau) et des coups de paume au nez ou au menton sont également efficaces.

Les blocages et les parades : Apprendre à bloquer les coups entrants à l’aide des avant-bras ou des mains et à parer les attaques pour les dévier loin du corps sont des compétences défensives fondamentales.

Les manœuvres d’évasion : Les techniques pour se libérer des saisies et des étreintes, comme l’utilisation de la technique du «bouclier-éperon» pour créer de l’espace, sont cruciales pour créer une opportunité de fuite. Cela implique de créer une barrière et de frapper simultanément pour regagner de la distance.

L’auto-défense verbale : Utiliser une voix ferme et assurée pour dire «Non!» ou «Arrêtez!» peut parfois dissuader un agresseur. Crier à l’aide («Au Feu!» est suggéré car cela peut susciter une réaction plus forte que «À l’aide!») peut également attirer l’attention et décourager une attaque.

-
Jean Michel Du Plantier avec son assistantChristian Watek

L’essentiel est de se concentrer sur des mouvements simples et instinctifs qui peuvent être exécutés sous stress, plutôt que sur des techniques d’arts martiaux complexes.

L’auto-défense de base se concentre sur des techniques pratiques et faciles à apprendre qui peuvent être efficaces dans des situations réelles, en mettant l’accent sur la rapidité et le ciblage des zones vulnérables.

Dans une rencontre stressante, les mouvements complexes d’arts martiaux peuvent être difficiles à se rappeler et à exécuter. Des techniques simples et directes qui utilisent les mouvements naturels du corps et ciblent les points vulnérables sont plus susceptibles d’être efficaces pour les personnes ayant une formation limitée.

L’auto-défense pour les femmes met souvent l’accent sur des techniques qui exploitent la mécanique corporelle et ciblent les zones vulnérables, plutôt que de s’appuyer sur la force du haut du corps. Cela comprend la concentration sur les frappes aux yeux, au nez, à la gorge et aux genoux.

Apprendre à se dégager des prises et des étreintes courantes est également crucial. Les programmes d’auto-défense autonomisante pour les femmes intègrent souvent une formation à l’affirmation verbale et des stratégies pour établir des limites

Bien-être et force : Quand la gestion du stress rencontre l’auto-défense

De la tension à la confiance : La synergie stress & auto-défense

Trouver l’équilibre

La gestion du stress et l’autodéfense se complètent en renforçant santé, sécurité et confiance.

Ensemble, elles favorisent équilibre, sérénité et meilleure qualité de vie.

L’entraînement à l’auto-défense adapté aux femmes reconnaît les disparités physiques potentielles et se concentre sur leur autonomisation grâce à des techniques et des stratégies mentales efficaces pour améliorer leur sécurité. Reconnaissant que les femmes peuvent être confrontées à différents types de menaces et peuvent avoir des forces physiques différentes de celles des agresseurs masculins, des programmes d’auto-défense spécialisés les dotent de compétences ciblées et d’exercices de renforcement de la confiance pour accroître leur capacité à réagir efficacement à divers scénarios d’agression.

Les objets du quotidien peuvent être utilisés comme armes improvisées pour l’auto-défense. Des clés tenues dans le poing peuvent être utilisées pour frapper ou griffer un agresseur. Des stylos ou des crayons peuvent être utilisés pour cibler les zones vulnérables. Des sacs ou des sacs à dos peuvent être balancés comme une barrière ou une arme pour créer de la distance. Même un magazine roulé ou un parapluie peuvent être utilisés pour frapper ou bloquer. Apprendre à être conscient des outils potentiels dans son environnement et à les utiliser peut offrir une couche de protection supplémentaire. L’ingéniosité dans l’utilisation d’objets facilement disponibles peut améliorer considérablement les capacités d’auto-défense dans des situations inattendues.

Face à une menace soudaine, avoir la conscience et l’état d’esprit nécessaires pour utiliser des objets du quotidien comme outils défensifs peut offrir un avantage crucial. Cela nécessite de penser de manière créative et de comprendre comment les objets courants peuvent être utilisés pour créer de la distance, dissuader un agresseur ou infliger une incapacité temporaire.

EL’usage des clés articulaires en Self Pro Krav

n Self Pro Krav (SPK), nous ne nous canalisons pas notre étude sur l’application des clefs, et nous spécifions qu’elle ces clefs ne font partie que d’un panel technique pour les passages de grades.

S‘il nous est possible d’appliquer une clef et de contrôler un individu lors d’une agression, nous privilégions, quant à nous, les percussions et la fuite.

Les membres des forces de l’ordre eux-mêmes interviennent à plusieurs lors d’une neutralisation d’individus agressifs et dangereux. C’est pour cette raison que les clefs sont enseignées au ROS (Real Operational System pour les forces de l’ordre), en vue de leur application réelle lors d’une intervention sur un individu, notamment pour sa neutralisation ou son évacuation par la douleur qu’elle va lui générer, mais aussi :

- Immobilisation et contrôle de l’individu (si celui-ci est isolé - dans un contexte et un environnement sous contrôle),

- Amoindrir psychologiquement un groupe cohérent et uni qui agresse en détruisant rapidement et brutalement un membre (bruits de fractures, hurlements) d’un des attaquants.

Sur le plan technique :

Comme je l’ai écrit plus haut, les clefs sont enseignées en SPK à titre de connaissances techniques. Lors de mes cours, beaucoup de mes élèves, ou stagiaires (mêmes pros), veulent appliquer LA clef, pour neutraliser le partenaire. Ils s’étonnent qu’elle ne ‘’passe pas’’ et me disent, pour certains, qu’elle n’est pas efficace. Si on n’oublie les fondamentaux qui sont, ADP (AttitudeDistance-Positionnement) ainsi que Protection et Riposte, je leur réponds qu’ils ont raison et qu’elle ne fonctionnera que par la gentillesse à jouer le jeu de leur partenaire.

Pour qu’une clef fonctionne sur le plan technique, il faut : Que l’individu ne soit pas contracté (la riposte le détendra), Qu’on ait un minimum de connaissance anatomique (les articulations), Qu’on sache appliquer une clef dans n’importe quelle position (assis, au sol etc.),

Personnellement comme exercice, je leur fait appliquer une clef hélicoïdale, ils se laissent entrainer au sol par le partenaire, ils doivent continuer à verrouiller la clef au sol (soit avec le corps, soit en s’aidant avec le sol) et se relèvent en main de la mariée.

Autre exercice que je leur demande, c’est d’enchaîner des clefs simples avec leurs poings fermés (comme s’ils avaient des gants) ceci afin qu’ils ne soient pas tentés d’agripper et d’être prisonniers de leurs saisies (ce qui fera intervenir les gros muscle).

Toujours garder à l’esprit qu’une clef à toujours son contre. Il suffit de connaître le mouvement du corps qui annulera la pression subie par l’articulation avant que la clef ne soit verrouillée.

Sur le plan réflexif, agression proche de la rue et agression réelle :

Dans le cadre d’une altercation réelle, le stress en augmentant va diminuer les capacités du corps à exécuter des tâches complexes², des actions de motricités fines, mais va permettre des mouvements lourds.

Par Pascal Tabaglio - 4e dan Kravmaga

Autres éléments que nous n’avons pas en entraînement traditionnel dans un dojo ou sur un ring, le stress va provoquer chez certains des tremblements, de la sudation, est ce qu’il fait nuit ? Est ce qu’il pleut ? L’individu est peut être sous substances le rendant temporairement insensible à la douleur, est-il seul, nos mains vont glisser car sous le stress elles sont moites, elles peuvent rater leur saisie etc… Ces éléments sont trop nombreux pour que notre clef articulaire soit réellement efficace.

Juste pour terminer, pour ceux et celles qui ont passé leurs grades, repensez à votre état de stress, lors de votre passage devant la commission des grades à Montpellier (pourtant vous ne risquiez pas votre vie), êtes-vous certains(es) que vos clefs ont été toutes réellement efficaces ?

Votre faux agresseur (vrai partenaire) quant à lui et sachant ce que vous alliez lui faire, était-il un peu plus relâché lors de la clef pour amoindrir la douleur et jouait-il le jeu pour ne pas vous handicaper dans votre passage de grade ?

Pour ces raisons, nous préférons lors de drills réflexifs, utiliser la motricité globale.

Motricité Fine : Actions motrices impliquant les muscles de petites tailles comme ceux des doigts, et demandant une grande précision et habileté en cordonnant Muscle/ Cerveau (Ecrire, découper…),

Motricité Complexe : Actions motrices associant au moins 3 composantes motrices unitaires coordonnées entre elles, combinaison de plusieurs mouvements simples dans laquelle de grosses masses musculaires travaillent dans des directions différentes. Les arts martiaux enseignent les techniques reposant sur cette motricité complexe (judo),

Motricité Globale : Action motrice simple impliquant de grosse masse musculaire (DorsauxPectoraux-Cuisse-Bras) dans des mouvements simples (Pousser-Tirer-Agripper).

L’application d’une clé provoque un retrait réflexe pour éviter la douleur ; la verrouiller par un point fixe bloque ce mouvement.

Agir face aux violences faites aux femmes

Dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes, il était pour moi impératif, fort de mon double parcours dans les arts martiaux et les forces de l’ordre, de concevoir une méthode réellement adaptée aux réalités du terrain. Face aux agressions modernes — souvent brutales, soudaines et imprévisibles — il fallait élaborer un modus operandi clair, simple, réaliste et immédiatement efficace pour protéger cette population vulnérable sans la placer dans une logique de confrontation inégale.

C’est dans cette optique qu’est née la Self Défense Féminine Jacques Levinet (SFJL), une méthode spécifique dérivée du SPK (Self Pro Krav), adaptée aux besoins concrets des femmes confrontées à différentes formes d’agressions, qu’elles soient physiques, verbales, psychologiques, opportunistes, domestiques ou urbaines.

La SFJL repose sur trois piliers essentiels :

*L’efficacité, pour neutraliser rapidement et proportionnellement la menace ;

* La simplicité, afin que les techniques soient accessibles à toutes, indépendamment de l’âge, de la morphologie ou de la condition physique ;

* Le réalisme, avec des mises en situation proches de celles rencontrées dans la vie quotidienne.

Cette méthode s’articule autour de techniques ciblées et fonctionnelles :

• Libérations de saisies

• Frappes défensives

• Gestes de protection

• Ripostes légitimes et proportionnées.

Sonia et Geoffrey

Ces techniques sont intégrées dans un cadre pédagogique progressif, respectueux de l’intégrité physique et émotionnelle de chaque participante.

Loin des approches militarisées ou sur-technicisées, la SFJL privilégie la maîtrise de réflexes simples mais décisifs, enseignés dans un environnement bienveillant et non intimidant.

L’objectif est double :

* Renforcer la confiance en soi, en développant une posture mentale d’affirmation et de contrôle,

* Offrir des outils concrets, directement applicables en cas d’agression, selon les trois phases fondamentales : avant (anticipation et posture), pendant (gestion et défense), et après (prise en charge émotionnelle, légale et psychologique).

Créée par Jacques Levinet, cette méthode s’inscrit dans une démarche de prévention active, d’autonomie, et de réappropriation de son corps et de son espace. Elle s’adresse à toutes les femmes, quel que soient leur âge, leur histoire ou leur niveau de pratique, et rejette fermement les stéréotypes ainsi que les techniques inadaptées, souvent inefficaces dans les contextes réels d’agression.

Pour accompagner cette démarche, des supports pédagogiques — ouvrages, vidéos explicatives et modules de formation — ont été développés. Ils permettent un apprentissage progressif, autonome ou guidé, et prolongent la pratique audelà des cours.

Une solution concrète pour lutter contre les violences faites aux femmes.
Céline et Christine

Dada Inocalla : Fondateur de l’Arnis Maharlika

Identité et parcours

Nom de naissance :

Herbert Villafria Inocalla, dit Mestre Herbert “Dada” Inocalla. Originaire de Labo, dans la province de Camarines Norte sur l’île de Luzon, aux Philippines

Formation variée :

Enfance marquée par le scoutisme et les arts martiaux dès l’âge de six ans. Il a également exercé comme Lieutenant Colonel dans les forces militaires philippines (PMT — Philippine Military Training). Architecte de formation (institut Mapua Institute of Technology), il est aussi instruit en tant que monastique et enseignant spirituel (“Acarya”) au sein de l’école Ananda Marga, formé sous la supervision directe du fondateur Shrii Shrii Anandamurti, en Inde, au Népal et aux Philippines.

Dada et Jacques au Brésil

Création de l’Arnis Maharlika

Système martial fondé avec sa famille

Le système Arnis Maharlika a été conçu pour restaurer les valeurs traditionnelles des arts martiaux philippins, en alliant dimension physique, mentale et spirituelle

Les fondateurs sont Datu Shishir Inocalla, son frère, Mestre Herbert “Dada” Inocalla, et leur sœur Dr. Madhuree Inocalla

L’inspiration principale provient de leurs parents (Vicente Luna Inocalla et Beatriz Villafria Inocalla) mais aussi d’autres maîtres comme Remy Presas (Modern Arnis), Shrii Shrii Anandamurti (Ananda Marga), le maître Woo (Being Tao) et d’autres figures spirituelles ou martiales

Représentation et diffusion

Ambassadeur principal au Brésil : Mestre

Dada est l’unique représentant d’Arnis

Maharlika au Brésil, où il enseigne et diffuse ce système martial complet

Portée internationale

Il a également donné des conférences et enseigné en Italie, Allemagne, Amérique du Sud (Argentine, Uruguay, Paraguay), ainsi qu’aux États-Unis, Canada, et bien sûr au Brésil.

Herbert “Dada” Inocalla est bien plus qu’un praticien :

Il est l’un des co-créateurs de l’Arnis Maharlika, réunissant disciplines martiales traditionnelles et dimensions spirituelles.

Théoricien et praticien, il incarne ce système au Brésil tout en intervenant à l’international.

Son parcours témoigne d’un engagement profond envers une transmission holistique et authentique des arts martiaux philippins.

LLOYD & DAVIS LUXURY en partenariat avec N1 France Espagne Prestige Immobilier

La Self Défense et l’effet Dunning-Kruger

Si une bonne évaluation de ses compétences est importante dans beaucoup de domaines, elle est vraiment essentielle quand il s’agit de self-défense. Mal débattre peut avoir des conséquences fâcheuses, faire une erreur de plomberie créer un joli dégât des eaux, mais mal mener une action de défense physique risque fort d’assombrir son propre avenir. Aussi vaut-il mieux que la confiance en soi, qui peut nous pousser à l’action, soit corrélée à ses capacités. C’est pourquoi il est utile de comprendre l’effet Dunning-Kruger.

L’effet Dunning-Kruger

Décrit en 1999 par les psychologues américains

David Dunning et Justin Kruger, ce biais cognitif désigne la tendance des personnes les moins compétentes dans un domaine à surestimer leurs capacités, tandis que les plus compétentes ont tendance à les sous-estimer légèrement.

En self-défense, au début de l’apprentissage, la confiance en soi peut être étonnamment élevée malgré une faible compétence, atteignant le « pic de la stupidité » ou le sommet de la « montagne de l’ignorance ».

A mesure que l’apprenant progresse et prend conscience de ce qu’il ignore, sa confiance chute et le plonge dans la « vallée de l’humilité ».

C’est souvent à ce stade que certains abandonnent. Seuls ceux qui persévèrent et continuent à apprendre et à s’entraîner remontent vers un niveau de compétence élevé, accompagné d’une confiance en soi réaliste et justifiée. Ils évoluent alors sur le « plateau de compétence » ou « plateau de la consolidation ».

Surestimer ses compétences en self-défense : un risque majeur

En self-défense, le danger n’est pas de manquer de force, mais de surestimer ses compétences

Par Patrick Gasselin

L’illusion de compétence en self-défense : danger assuré

La courbe ci-dessous est indicative, elle peut varier selon les domaines, mais montre bien toutes les étapes.

Certains psychologues ont nuancé l’interprétation de cette distorsion cognitive et soulignent que les débutants se surestiment et sont en excès de confiance mais ne pensent pas forcément être plus compétents que des experts.

Les conséquences en self-défense

Un débutant avec quelques techniques de base pourrait se sentir faussement en sécurité là où un pratiquant avancé, conscient de la complexité et de l’imprévisibilité d’une agression, pourrait parfois douter. Un débutant peut ne pas soupçonner l’étendue de ses lacunes et la difficulté des situations réelles. D’autant que certains instructeurs (mais bien sûr pas à l’AJL), pour des raisons commerciales, peuvent être

BY-SA 4.0)

tentés de donner l’illusion d’une progression très rapide, certes réelle par rapport aux arts martiaux traditionnels, mais tout de même avec ses limites. Les risques sont alors de baisser la garde face à des signaux de danger, de prendre des décisions risquées comme celle d’intervenir dans une altercation sans y être prêt, de dédaigner la fuite ou la désescalade en croyant à tort pouvoir gérer la situation.

(Graphique : Arjuna Filips — Travail personnel, CC

La Self Défense et l’effet Dunning-Kruger

Le réflexif : la préparation au réel

La simple mémorisation de mouvements et leur exécution isolée dans une salle d’entraînement ne sauraient garantir une efficacité réelle face à une agression.

Il faut sortir de l’illusion en connaissant ses limites et son niveau de compétence, augmenter ses capacités en s’entraînant. L’apprentissage des techniques et l’acquisition de réflexes conditionnés sont fondamentaux mais pas suffisants.

Il faut savoir sortir du confort et du calme relatifs offerts par l’entraînement en salle avec des partenaires bienveillants. La solution est de se confronter à la réalité des agressions, mais il n’est ni vraiment recommandé ni légal d’aller trouver de telles occasions dans la rue. Dans les sports de combat, la rencontre sur le ring permet l’évaluation des compétences, normalement déjà évaluée lors de bons sparrings.

En self-défense c’est là que les exercices de réflexif trouvent toute leur pertinence, avec des exercices de défense contre des menaces ou attaques inattendues, les plus proches possibles de la réalité de la rue.

La confiance sans compétence en self-défense, c’est jouer avec sa sécurité.

Par Patrick Gasselin

Le réflexif : la préparation au réel

Le réflexif introduit des situations variées de stress et de pression déclencheurs d’adrénaline, des effets de surprise avec des actions aléatoires menant à une nécessaire improvisation, loin des stéréotypes, en variant les angles d’attaque et les objets utilisés.

Une montée en intensité est indispensable dans l’avancement de l’apprentissage.

Comme en musculation, la progression se fait non seulement dans la difficulté mais aussi dans l’échec. Les bons partenaires sont là pour repousser les limites, aider à identifier les erreurs et les points à améliorer, afin de prendre conscience de sa performance réelle.

D’où l’intérêt de la systématisation de telles séances de réflexif à la suite de l’acquisition d’une ou plusieurs techniques.

Toutefois, n’oublions jamais que le réflexif, le plus engagé soit-il, ne permet que d’approcher la réalité mais pas de l’atteindre, les plus crédibles partenaires n’étant pas des agresseurs. Deux salles, deux ambiances.

L’ennemi le plus redoutable en self-défense ? L’illusion de savoir.

Patrick Gasselin est instructeur 3e dan de Kravmaga SPK dans son club de Savoie

En conclusion, si l’engagement physique est le dernier recours, il faut que la confiance soit corrélée à la compétence pour que la défense fonctionne efficacement. La traduction sur la courbe confiancecompétence est un début de trajectoire linéaire, effaçant ou atténuant fortement les pics et les vallées. La réussite préalable de mises en situation réalistes aura placé le pratiquant dans les meilleures conditions, en ayant renforcé de manière tangible et légitime sa confiance en soi. Sans cette dernière, difficile voire impossible de se défendre. Bref, il faut deux éléments pour une riposte réussie: y croire, et avoir les compétences. Allez, il reste toutefois une difficulté : concilier humilité et confiance.

Au fait, en ce qui vous concerne, où pensez-vous vous situer sur la courbe Dunning-Kruger?

1er Championnat de Close Combat Ile Maurice

La Fédération de Close Combat de l’île Maurice est une organisation dynamique et innovante, qui s’inscrit dans le cadre plus large de la Fédération de self-défense et de police training AJL.

Forte de ses valeurs de discipline, de persévérance et de dépassement de soi, elle s’engage à promouvoir les arts martiaux de combat rapproché sur l’île Maurice.

Récemment, cette fédération a marqué une étape importante dans son développement en organisant le tout premier championnat mauricien de close combat.

Cet événement a rassemblé des combattants de tous horizons, venus tester leurs compétences et démontrer leur maîtrise des différentes techniques du close combat.

Par Jean Didier Ameer

Le close-combat est une technique de combat rapproché, conçue initialement pour un usage militaire et aujourd’hui adaptée à la pratique civile. Voici les points essentiels à retenir :

*Définition

Le terme signifie littéralement combat rapproché. Il s’agit d’un affrontement à très courte distance, généralement sans armes (ou avec armes improvisées), centré sur l’efficacité et la rapidité.

*Origine et histoire

Élaboré au début du XXe siècle par un commandant d’artillerie français. Introduit en France en 1943. Son développement majeur a eu lieu pendant la Seconde

Guerre mondiale, quand les forces alliées avaient besoin de former rapidement des commandos pour neutraliser l’ennemi en silence et en peu de temps.

*Caractéristiques

Enchaînements rapides pour surprendre et neutraliser. Immobilisation de l’adversaire, sans le blesser dans la version civile.

Utilisation des équilibres naturels du corps pour maximiser l’efficacité.

*Discipline et contrôle : malgré son efficacité, il s’inscrit dans la philosophie des arts martiaux (respect, canalisation de la violence).

*Objectifs en pratique civile

- Renforcement physique et psychologique.

- Canalisation de la violence et maîtrise de soi.

- Développement de la résistance physique.

- Combinaison de sport et esprit stratégique.

1er Championnat de Close Combat Ile Maurice

Le championnat a débuté par une phase de parcours d’obstacles, conçue pour tester l’agilité, la rapidité et la coordination des participants.

Ensuite, une épreuve de self-défense a permis d’évaluer leur capacité à réagir face à une situation réelle d’agression, en utilisant des techniques efficaces du Self Pro Krav adaptées aux situations de la vie quotidienne.

La compétition s’est conclue par un combat complet, intégrant des phases pieds-poings, des projections, du contrôle au sol et des soumissions.

Ce format multidisciplinaire a offert aux combattants l’opportunité de démontrer l’étendue de leurs compétences et leur capacité à s’adapter à différents styles de combat.

Cet événement a pris jour par l’initiative du Directeur AJL WKMO IPC de L’Océan Indien, Jean Didier Ameer et de son équipe.

Close combat à Maurice : un championnat, mille talents, une passion !

Par Jean Didier Ameer

La fédération franchit une étape majeure dans son développement en organisant le tout premier championnat mauricien de close combat, un événement inédit qui a rassemblé des combattants venus de tous horizons pour mesurer leurs compétences, démontrer la richesse et la diversité des techniques de cette discipline, promouvoir l’excellence sportive, renforcer les liens entre pratiquants et contribuer au rayonnement du close combat à l’échelle nationale tout en suscitant un engouement croissant pour cette pratique à l’île Maurice.

Close combat à Maurice : force, maîtrise et passion réunies !
« Rassemblement des talents, démonstration de maîtrise : le close combat mauricien s’impose !

Portrait d’un expert international de Krav Maga

Yigal Arbiv est un expert reconnu en Krav Maga et en sécurité professionnelle, connu pour son rôle de leader dans le système Gidon de Krav Maga.

Parcours et compétences

Il vient d’obenir le haut grade de 6e dan en Krav Maga de la méthode Haïm Gido, fondateur de l’IKMA (Israeli Krav Maga Association) en Israël. Il est l’un des instructeurs les plus expérimentés du Grand Maître Haim Gidon, avec 37 ans d’expérience. Yigal Arbiv est un expert reconnu en Krav Maga et en sécurité professionnelle, connu pour son rôle de leader dans le système Gidon de Krav Maga.

Il exerce comme professionnel de la sécurité et instructeur, enseignant dans plusieurs écoles en Israël et à l’international.

Il anime régulièrement des séminaires pour les forces de l’ordre et les civils à l’étranger.

Spécialiste de la défense contre armes, il a été mis en avant dans des publications spécialisées et a reçu des félicitations spéciales de plusieurs agences de police américaines.

Membre des comités de développement technique et de notation au sein de l’International Krav Maga Association (IKMA).

Yigal Arbiv - 6e Dan IKMA

IKMA Israel & Leadership Fitness

Il développe des programmes innovants qui combinent condition physique et autodéfense, avec une approche intense et personnalisée.

Ses programmes s’adressent à tous les publics : femmes, recrues militaires, policiers, agents de sécurité, unités spéciales (SWAT, forces d’élite).

Programmes populaires : Krav & Fit, Bootcamps tactiques, Escort Program.

Actif sur les réseaux sociaux avec le slogan : “Wolf Pack – Entraîne-toi dur. Bats-toi intelligemment. Dirige avec force.”

Récemment, il a intégré la FIMA (Federation of International Martial Arts) en tant que représentant à Netanya, Israël, avec 37 ans d’expérience en arts martiaux.

Remise du 6e dan par le fondateur
IKMA Haïm Gidon
En 2004 en Israël avec le Capitaine Levinet
“TANBO” a short stick story!

anbo-Jutsu is a traditional Japanese martial art taught primarily for selfdefense. It is a distinct style practiced with a short, hardwood stick (less than (and diameter between 2,5 – 3 cm).

There is no official length for a tanbo as different Ryu use tanbo of various

Fundamentally, the training is comprehensive, meaning the entire body is activated, utilized, and employed. In addition to specific topics, cross- style content from Kyushu-Jutsu, Bo-Jutsu, and Jiu- Jitsu is also taught.

It complements the unarmed training of other martial arts. Originated before the Meiji Restoration (from 1868).

These military-oriented arts are also known as Koryu Bujutsu-Budo or Kobudo. The primary goal is to defend oneself with various weapons, sometimes even unarmed. This clearly distinguishes Tanbo-Jutsu from modern, athletic martial arts.

Frank Weber - Instruktor (Ryukyu Kobudo Renmei )

International Ryukyukai Martial Arts Association

The special advantages of this training, especially Tanbo-Jutsu:

Falling techniques

Evasive and evasive movements

Striking, thrusting, and blocking techniques Leverage techniques (with and without a stick), as well as defense against other weapons.

Tanbo-Jutsu is taught according to three existing training methods.

1.Traditional techniques orinating from ancient Japanese schools, Nihon Kobudo Tanbojutsu

2.Applied technique from the Japanese police self-defense method, Nihon Taiho Jutsu, using the Tanbo as an auxiliary police weapon, Keibo Soho

3.Self-defense techniques using the Tanbo and other everyday objects…… Tanbo Goshinjutsu

“TANBO” a short stick story!

s it varies from school to school, it seems to be a endless applicable story

Surely worth to show some interest and training. One of the major aspects is the short length and ease of hiding it.

This solid and hard wood stick will be a surprise for anyone. Attacker and defender!!

Anyhow the usage require also a consistant training in basics and applicational work.

It is also to see from the point of development.

A fantastic defense tool, wich effect the usage of non-violent and less harmful technique in a short and middle range.

Frank Weber - Instruktor (Ryukyu Kobudo Renmei )

International Ryukyukai Martial Arts Association

Caractéristiques du Tanbō

En savoir plus sur le Tanbô

Longueur : environ 45 cm (entre 40 et 60 cm selon l’école).

Matériau : bois dur (souvent chêne blanc japonais).

Origine : Japon, utilisé en Kobudō et en techniques de self-défense traditionnelles.

Arts martiaux qui utilisent le Tanbō

Tanbō-jutsu (art spécialisé dans le bâton court).

Présent dans certains ryū classiques (koryū) comme le Shintō Musō Ryū.

Techniques de base

Tsuki (coup d’estoc).

Uchi (frappes circulaires ou descendantes).

Barai (balayages).

Kansetsu waza (techniques articulaires avec levier).

Désarmement d’adversaire armé d’un sabre ou d’un couteau.

Utilisations

Similaire à un bâton de défense (comme le bâton de police ou le tonfa sans poignée).

Apprentissage des angles d’attaque (diagonales, horizontales, verticales).

Très utile pour la self-défense (format compact).

Nouveau livre - 50 ans de Voie

Ce livre raconte un voyage hors du commun. Celui d’un homme pour qui les arts martiaux ne sont pas un simple sport, mais une véritable école de lucidité, de responsabilité et d’action. Tout commence dans un dojo traditionnel, au milieu des saluts, des katas et des enseignements séculaires. Là naît une passion exigeante, un art de vivre basé sur la rigueur, le respect et la quête de perfection. Mais très vite, l’auteur, le Capitaine Jacques Levinet, se heurte à une question essentielle : que valent ces principes, ces techniques, lorsqu’ils sont confrontés à la brutalité du réel ?

Du silence des dojos à la réalité des terrains les plus hostiles

La tradition face au réel : un choc fondateur

Formateur pour des unités d’élite et expert internationalement reconnu, l’auteur a vu ce que peu voient. Il a observé, expérimenté, corrigé. Il a emmené les arts martiaux là où ils n’étaient pas censés aller : au cœur des missions, dans des environnements où l’incertitude et le danger dictent leurs lois. Chaque geste, chaque décision pouvait avoir des conséquences immédiates et irréversibles. À travers des récits vécus et des situations extrêmes, il partage ce que signifie agir dans des contextes où l’échec n’est pas une option. Il démontre comment les valeurs martiales – respect, discipline, maîtrise – peuvent devenir des ressources vitales pour garder la lucidité nécessaire et prendre les bonnes décisions sous pression.

Du

silence des dojos à l’adrénaline des zones à risque, voici le récit d’un parcours hors normes.

Une voie d’exigence, une école de dépassement

Ce témoignage n’est pas seulement celui d’un expert. C’est aussi un message universel : les arts martiaux sont une voie d’accomplissement qui dépasse les tatamis et les ceintures. Ils apprennent à se connaître, à se maîtriser, à assumer la responsabilité de ses actes. Ils forgent des individus capables d’agir avec justesse, que ce soit dans la vie quotidienne ou dans les situations les plus extrêmes.

Entre réflexions profondes, enseignements issus du terrain et rencontres marquantes, ce livre s’adresse à ceux qui refusent la facilité, à ceux qui cherchent dans les arts martiaux autre chose qu’un simple loisir : un chemin de vérité et de dépassement.

Parce que dans un monde en perpétuel mouvement, il n’y a pas de place pour l’illusion. Seule compte la réalité. Et c’est là que les arts martiaux révèlent toute leur puissance.

Reconnaissance à tous les instructeurs cités.

Ce livre est aussi le vôtre.

Club phare - SDKMR

En septembre 2015, deux instructeurs FFKDA ayant plus de 30 ans de pratiques martiales Bruno Piget et Maurice Girard élèves de Guy Sauvin et Stéphane Fauchard décident, après de nombreux stages auprès d’experts de diverses méthodes, de créer une section Kravmaga Self-Défense nommée SDKMR.

Immédiatement les inscriptions sont au rendez vous avec une parité qui caractérise le Kravmaga Self-Défense, une mixité essentielle pour garantir le réalisme des techniques enseignées, l’actualité fait peur et une majorité de personnes éprouvent le besoin d’apprendre à se protéger et à protéger leurs proches.

L’ouverture d’esprit est indispensable pour progresser dans sa pratique, en utilisant le meilleur de chaque enseignement, quel que soit le style.

Bruno Piget

Krav Maga Romorantin - Bruno Piget et Maurice Girard

Liste des intervenants avec qui nous avons partagés des stages :

En Systema

Expert Français - Jérôme Kadian, Aziz Drabia, Nicolas Ho, Julien Micollet, Benoît Auray, JP Péres

Experts internationaux - Mikhael Ryabko, Konstatin komarrov ,Paul Genge, Alex Kostic, Arend Dubbelboer, Kwang Lee, Ryo Onishi,Vladimir Vasiliev, Emmanuel Manolakakis, Andrey karimov, evgeni Matkoswski, Martin Wheeler

En Kravmaga et autres disciplines de Self-Défense

Emmanuel Ayache, Patrick Vincent, Philippe Briand, Alain Formaggio, Greg MMA, Fred Mastro, Franck Ropers, Kathy krocker, Charles Joussot, Robert Paturel

En nous excusant pour ceux que nous aurions omis de mentionner.

Le Kravmaga self-défense nécessite une adaptation de l’approche et des techniques. En se concentrant sur les 9 principes que nous avons retenus pour notre enseignement inscrit sur nos tee-shirts qui sont :

Défense / Anticipation / Confiance / Analyse / Sang-froid / Se déplacer / Maitrise / Renforcement musculaire et Réagir

En s’adaptant aux compétences de chaque individu, vous pouvez développer une approche pratique et efficace pour vous protéger dans des situations réelles.

Il est essentiel de s’entraîner régulièrement et de s’exercer dans des scénarios réels pour maximiser ses chances de réussite en cas de situation réelle.

Le karaté est un art martial traditionnel qui valorise la discipline, la technique et la maîtrise personnelle.

Néanmoins, en ce qui concerne le Kravmaga selfdéfense, les objectifs et les approches évoluent de manière radicale.

Quels sont les principes clés à prendre en compte pour passer du karaté au Kravmaga self-défense ?

Maurice Girard

Krav Maga Romorantin - Bruno Piget et Maurice Girard

Comprendre les Différences

Le karaté est un art martial qui vise à développer les capacités physiques, mentales et spirituelles d’un pratiquant.

Le Kravmaga self-défense, en revanche, est une approche pratique qui vise à se protéger contre une agression ou une menace. Les deux ont des objectifs différents et nécessitent des approches distinctes.

Notre formation en karaté nous a donné la capacité d’adapter certaines techniques pour les intégrer dans notre entraînement de Kravmaga self-défense.

- Objectif : Le Kravmaga Self-défense vise à se protéger soi-même ou une tierce personne contre une agression ou une menace. L’objectif est de neutraliser l’attaquant et de se mettre en sécurité.

- Approche : Le Kravmaga Self-défense met l’accent sur des techniques pratiques et efficaces pour se protéger dans des situations réelles. Les pratiquants apprennent à réagir rapidement et à utiliser leur environnement pour se défendre

- Réponse instinctive : Les techniques doivent être instinctives et automatiques.

- Neutralisation rapide : L’objectif est de neutraliser l’attaquant le plus rapidement possible.

- Utilisation de l’environnement : Le Krav Maga Self-défense encourage l’utilisation de l’environnement pour se défendre.

- Pratiquez des scénarios réalistes : Le Krav Maga Self-défense se concentre sur des scénarios réalistes. Pratiquez des scénarios qui simulent des situations réelles d’agression.

- Efficacité : Le Krav Maga Self-défense est conçu pour être efficace dans des situations réelles.

- Simplicité : Les techniques du Krav Maga Selfdéfense sont simples et faciles à apprendre.

- Adaptabilité : Le Krav Maga Self-défense peut être adapté à différents niveaux de compétence et d’expérience.

- Utilisez des mouvements naturels : Le Krav Maga Self-défense privilégie les mouvements naturels et instinctifs. Essayez de simplifier vos techniques pour les rendre plus instinctives.

Recyclage des instructeurs AJL

Histoires Légendaires des Arts Martiaux

Miyamoto Musashi – Le sabre du destin

L’art de la ruse et de la stratégie

La Légende

Sous un ciel brumeux du Japon féodal, Miyamoto Musashi s’avance sur la plage, face à Sasaki Kojiro. Avec un simple bokken taillé dans une rame, il défie l’homme réputé invincible pour son sabre. Le vent souffle, les vagues frappent le sable, et d’un mouvement fulgurant, Musashi frappe avant même que Kojiro n’ait le temps de lever son sabre. La victoire est éclatante. Les spectateurs retiennent leur souffle. Le jeune homme silencieux devient la légende des duels invaincus.

La Réalité

Miyamoto Musashi (1584–1645) a effectivement remporté de nombreux duels, mais certains détails comme le bokken taillé ou le duel sur la plage ont été romancés avec le temps. Son véritable génie résidait dans sa stratégie, son adaptabilité et son mental, qu’il a consigné dans Le Livre des Cinq Anneaux, référence toujours étudiée dans les arts martiaux.

Saison 1 - Musashi / Bodhidharma / Oyama

Bodhidharma

Le souffle des moines Shaolin

Quand méditation et force se rencontrent

La Légende

Un moine indien arrive au monastère Shaolin, ses yeux étincelants d’une sagesse mystérieuse. Les moines, maigres et fatigués, le regardent sceptiques. Avec calme, Bodhidharma montre des mouvements qui semblent danser entre méditation et puissance. Peu à peu, les corps se redressent, les muscles se raffermissent, et les esprits s’éveillent. Naît alors la légende du Kung-Fu Shaolin, un art où corps et esprit fusionnent.

La Réalité

Bodhidharma est un personnage historique dont l’arrivée en Chine est attestée au VIe siècle. L’idée qu’il ait « inventé » le Kung-Fu est un mythe : il a cependant inspiré des pratiques physiques et spirituelles, et les moines Shaolin ont progressivement développé leurs arts martiaux.

Masutatsu Oyama

Le karaté face au taureau La puissance incarnée

La Légende

Masutatsu Oyama s’avance dans un champ, seul face à un taureau furieux. Sans arme, il frappe, esquive, et finit par briser les cornes de l’animal à mains nues. Le souffle court, la poussière flotte autour de lui. La légende raconte que ce jour-là, Oyama a prouvé que le karaté n’était pas seulement un art de combat, mais une démonstration de courage et de puissance mentale.

La Réalité

Oyama (1923–1994), fondateur du Kyokushin, réalisait des démonstrations extrêmes de force et de karaté, mais les récits de taureaux sont très probablement romancés pour marquer les esprits. Son vrai héritage réside dans son karaté puissant et ses entraînements rigoureux.

Remerciements à Sonia et Geoffrey de la PM de St Jean de Védas

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