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Le Magazine de

Printemps 2014

LE GRAND ENTRETIEN MAURICE LÉVY Lancement de Moda Domani Institute EPITECH FÊTE SES QUINZE ANS

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Dossier : L’intégration professionnelle

IONIS Education Group 2, rue des Quatre Fils 75003 Paris Tél. : 01 44 54 13 06 Fax : 01 42 71 15 21 www.ionis-group.com

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IONIS INSTITUTE OF BUSINESS IONIS INSTITUTE OF TECHNOLOGY

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IONIS Education Group 2, rue des Quatre Fils 75003 Paris Tél. : 01 44 54 13 06 - Fax : 01 42 71 15 21 www.ionis-group.com Retrouvez les dernières informations du Groupe IONIS : www.ionis-group.com ionismag@ionis-group.com Tél. : 01 44 54 13 06 Imprimé sur Cocoon Offset FSC 100% recyclé Directeur de la rédaction Marc Drillech marc.drillech@ionis-group.com Rédaction Caroline Ales caroline.ales@ionis-group.com Mathias Bocabeille mathias.bocabeille@ionis-group.com Anna Drillech anna.drillech@ionis-group.com Laetitia Proudy laetitia.proudy@ionis-group.com Arnaud Rollet arnaud.rollet@ionis-group.com Correction Monique Perrot-Lanaud Conception graphique Sylvie Cognard sylvie.cognard@ionis-group.com Aurore de Cagny aurore.decagny@ionis-group.com Couverture réalisée par Alexandre Caillé (e-artsup promo 2017)

La Project Week 2014

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Lancement de MODA DOMANI INSTITUTE

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Les couvertures auxquelles vous avez échappé

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DOSSIER L’INTEGRATION PROFESSIONNELLE

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Les quinze ans d’Epitech

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TRIBUNE LIBRE

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Ils enseignent, ils publient

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PORTRAIT D’ASSOCIATION Art 24

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ENTREPRENEURS

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Au cœur des écoles

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Remise des diplômes de l’ISG

CONFERÉNCES

IONIS EDUCATION SOLUTIONS

C’EST QUOI l’idée ?

La renaissance de l’ICS Bégué

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EDUCATION GROUP

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LE Grand entretien Maurice Lévy

Nominations

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LA NOUVELLE INTELLIGENCE DES ENTREPRISES IONIS Education Group appuie sa réputation sur le savoir-faire de ses 20 écoles et entités et de leurs 2 000 enseignants, ainsi que sur la réussite de ses 62 000 anciens répartis dans tous les secteurs économiques en France et dans le monde. Depuis 1980, le groupe transmet chaque année ses valeurs : sens de l’entreprise, de l’initiative et de la responsabilité à plus de 19 000 étudiants au sein de ses écoles membres dont l’ISG, l’ESME Sudria, l’EPITA, l’ISEG Group, Epitech, l’ICS Bégué, l’IPSA, e-artsup… Parce qu’être ler groupe de l’enseignement supérieur privé en France suppose un état d’esprit différent.

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En janvier 2008 naissait le premier numéro du « IONIS Mag ». Plus de six ans après, vous tenez entre vos mains le 25e. Pour certains, ce nombre est celui des noces d’argent, pour d’autres, d'une symphonie de Mozart ou encore d’un joueur de football… Pour nous, ce numéro marque l’accomplissement d’une idée, celle de vous faire découvrir régulièrement l’actualité des écoles de IONIS Education Group, qui au fil du temps s’est étoffée, a pris de l’ampleur, pour être aujourd’hui un rendezvous trimestriel. Et, avouons-le, une fierté. Ce magazine est désormais tiré à 45 000 exemplaires. Loin d’être parfait, améliorable s’il n’en faut, il est devenu une référence dans le monde de l’enseignement supérieur, comme en témoignent régulièrement les professionnels du secteur ou le prix que nous avons reçu aux MCE Awards en 2012 pour ce projet. Cette reconnaissance, nous la devons aux écoles dont nous parlons. Ce sont elles qui fournissent la matière première de ce titre. Et s’il y a matière,

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c’est qu’au-delà de leur quête d’excellence pédagogique, il y a de la vie, des idées, des projets, de l’émulation et de l’ébullition dans nos écoles. À numéro particulier, codes particuliers. Nous avons ainsi demandé aux étudiants d’e-artsup d’imaginer une couverture originale. Vous découvrirez celles auxquelles vous avez échappé et que nous aurions pu sélectionner (p. 14). Un invité de marque nous a fait le plaisir de nous consacrer un moment pour répondre à nos questions : Maurice Lévy, PDG de Publicis Groupe (p. 4). Ses réponses sont en lien direct avec notre dossier consacré à l’intégration professionnelle (p. 18). Parmi les autres sujets à découvrir dans ce 25e numéro du « IONIS Mag », le lancement de Moda Domani Institute (p.10), ou encore les 15 ans d'Epitech (p.32)… Bonne lecture. Merci de votre fidélité ! Marc Drillech, directeur général de IONIS Education Group

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Ne faites pas de compromis sur vos envies Le Grand Entretien

Maurice Lévy

Il a fait de Publicis Groupe le troisième groupe mondial de publicité et de communication. Maurice Lévy, président du Directoire du groupe, est reconnu comme l'une des grandes personnalités du secteur de la communication. Homme d'action, il a, entre autres, présidé l'Association française des entreprises privées, fait partie du Foundation Board du Forum économique mondial ou encore cofondé l'Institut français du cerveau et de la moelle épinière. Il vient d'être nommé Chairman du Conseil des gouverneurs du Centre Peres pour la paix. Dans cet entretien, il revient sur la relation fondamentale entre l'enseignement supérieur et les entreprises, et notamment sur ce que ces dernières attendent des étudiants. 4

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Le Grand Entretien

Qu'attendent les entreprises des étudiants et que doivent attendre les étudiants des entreprises ? Les entreprises attendent avant tout un état d’esprit qui sera la marque de certaines qualités : de l’engagement, afin que l’entreprise se développe et se déploie ; la volonté de comprendre le fonctionnement de l’entreprise, de s’y développer et s’y épanouir – à titre personnel mais aussi au sein d’une équipe ; enfin, comment faire l’impasse sur l’ambition ? En trois mots, l’entreprise attend donc engagement, vraie volonté d’apprentissage et ambition. Il faut garder à l’esprit qu’une jeune recrue est, au début du moins, un coût pour l’entreprise, voire un poids – et que, par conséquent, on n’exigera pas d’elle une contribution immédiate mais au minimum une attitude positive, une curiosité de tout et une volonté de réussite. Quant aux étudiants, ils attendent d’abord et avant tout des entreprises un job et un avenir – même pour les mieux dotés d’entre eux, car l’entrée dans la vie active demande un investissement supplémentaire en cette période difficile. Idéalement, ils attendent de travailler dans un environnement qui colle avec leur éthique. C’est la fameuse génération Y, plus soucieuse de son équilibre travail/bien-être, plus encline également à exprimer ses opinions que les précédentes. Comment un jeune actif/étudiant peut-il se démarquer en entreprise? En montrant une attention aux détails et à la compréhension – des tâches qui lui sont demandées comme de la logique qui soustend le travail d’une équipe. De nouveau, il s’agit d’apprendre, de montrer un intérêt et de témoigner d’une volonté de réussir.

Un étudiant sera jugé sur son appétence à s’intégrer à l’entreprise et à s’y épanouir. En somme, c’est essentiellement une histoire d’appétit : appétit pour comprendre, mais aussi appétit pour servir. Un étudiant ne sera donc pas jugé sur un résultat mais sur son appétence à s’intégrer à l’entreprise et à s’y épanouir.

Quelle devrait être la juste relation entre l’entreprise et l’éducation ? J’ai le sentiment qu’elle devrait avant tout appartenir au registre de l’échange. Dans un sens, il s’agit de former des gens capables pour se développer en entreprise. Sont alors indispensables une solide culture générale, quelques grands repères historiques et philosophiques, mais aussi des notions précises de ce que sont l’entreprise et ses fondamentaux économiques et sociaux. Dans un autre sens, il s’agit de former des jeunes actifs à des tâches précises, pour lesquelles on

Les fonctions de production, la finance, le négoce ont toujours été mal compris et mal vécus par les Français.

attend des étudiants qu’ils aient le niveau. Je pense notamment aux langues vivantes et aux rudiments informatiques, en plus d’une spécialisation. Le but est toujours de travailler ensemble et, dans cette perspective, l’entreprise doit être à la fois la figure de l’accueil et de l’avenir. Hélas, trop souvent, on oppose l’école à l’entreprise, la soif de connaissances à la profitabilité, alors même que ces deux institutions ont un objectif intrinsèquement commun : l’avenir de la jeunesse. Comment expliquer la certaine méfiance des Français vis-à-vis de l’entreprise ? Il est probable qu’il faille remonter loin dans notre passé national pour tenter d’avancer une explication : un pays façonné par une culture judéo-chrétienne méfiante envers l’argent, une noblesse – en tant que classe ou qualité – issue de et associée à la terre, puis le service de l’état – d’abord à travers une monarchie absolue qui voyait d’un mauvais œil toute entreprise individuelle, puis une fonction publique qui envisage difficilement la création de valeur en dehors de l’état. Les fonctions de production, la finance, le négoce ont toujours été mal compris et mal vécus par les Français qui les ont longtemps considérés comme porteurs de des valeurs néga-

tives. Et ceci sans compter une aspiration viscérale à l’égalité – certains parleraient d’un égalitarisme – qui s’accommode mal de l’entreprise laquelle, par définition, génère des inégalités. Inégalités entre les entreprises elles-mêmes à travers la concurrence ; mais aussi inégalités à l’in-

Alors que le mérite à l’école est reconnu et célébré, celui réalisé au sein de l’entreprise est suspect. térieur même de l’entreprise car on y est soumis à la performance, c’est-à-dire un mécanisme qui attribue une récompense en proportion d’une contribution, d’un mérite. Paradoxalement, l’entreprise ressemble un peu à l’école : c’est le mérite qui prime. Mais alors que le mérite à l’école est reconnu et célébré, au sein de l’entreprise il est suspect : il est sanctionné par le succès, la réussite, l’argent et génère des inégalités. Les entreprises sont-elles en phase avec les aspirations et la manière de fonctionner des jeunes générations ? Oui et non. Il y a des entreprises qui ont beaucoup réfléchi sur ce thème et, ce faisant, parviennent à mobiliser et à motiver les jeunes – que ce soit quant au réchauffement climatique, la lutte contre les inégalités, l’éthique ou la responsabilité sociétale d’entreprise –, et nombre d’entre elles font des efforts importants. D’autres ont quant à elles un héritage industriel difficile à gérer ; je pense notamment au pétrole, à la chimie, aux métaux et aux mines. Ces entreprises se focalisent en priorité sur des thématiques ciblées, telles la réduction des émissions de gaz à effet de serre ou la prévention des catastrophes naturelles (marées noires, contaminations des nappes phréatiques, etc). Il est dès lors plus complexe de concilier les aspirations des jeunes avec le principe de réalité, et ce d’autant plus que la population a des préoccupations matérielles immédiates. Cela peut donc conduire à des déconvenues et des déceptions entre un idéal rêvé et une réalité vécue.

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à quoi doit servir un stage ? à tirer tous les bénéfices possibles d’une immersion, aussi profonde que possible. La raison d’être d’un stage touche à la compréhension des fondamentaux de l’entreprise. Bien sûr, un stage permet parfois d’apprendre quelques techniques ; dans un certain nombre de cas, on apprend des techniques très précises – pensons à l’ajusteur-monteur en mécanique, au profileur dans les aciers laminés ou au média planneur ou vidéaste dans la publicité. Mais un stage permet surtout de comprendre les comportements humains : les différentes cloisons, le fonctionnement de la hiérarchie, les relations horizontales, etc. à titre personnel, j’attends deux choses d’un stagiaire : une compréhension et une réflexion, afin de savoir si ce travail est fait pour lui et si ce type d’entreprise lui correspond. Pensez-vous que l’avenir est réservé à des profils « mixtes » comme le vôtre, à la fois ingénieurs/techniques et business ? Je me rappelle un commentaire qui m’avait été fait quand j’avais commencé à travailler – en tant qu’ingénieur informaticien à l’époque : « L’informatique mène à tout,

L’idée d’être a priori généraliste, spécialiste de rien et de tout, ne peut pas être un bon point de départ. à condition d’en sortir ». Le propos était juste en ce qui me concerne et j’ai le sentiment qu’il n’y a pas de réponse unique. Il existe des métiers où le multi-facettes et le caractère généraliste prennent le pas. Mais je suis convaincu que le fait de savoir et de connaître à fond un métier est toujours un élément positif. Qu’il s’agisse d’un ingénieur, d’un informaticien ou d’un juriste, il est toujours possible d’élargir progressivement ses compétences par la suite. On ne devient un réel contributeur à l’essor de l’entreprise qu’à la condition de comprendre les grands objectifs, la culture, le destin à la fois de l’entreprise et de la filière dans lesquelles on s’insère. Il importe, et probablement de manière croissante, d’avoir un sens précis de sa contribution, une responsabilité

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claire et circonscrite, qui rend possible la mesure et par conséquent le « benchmark ». Par la suite, la curiosité permet d’acquérir des compétences, au fil de l’eau, et en fin de compte de passer d’une fonction à une autre. Mais l’idée d’être a priori généraliste, spécialiste de rien et de tout, ne peut pas être un bon point de départ selon moi. Comment enseigne-t-on l’innovation ? Le secteur de la publicité et de la communication est composé d’entreprises très innovantes. Publicis a une forte culture d’innovation. Pourtant, je ne suis pas sûr que l’on puisse, à proprement parler, « enseigner » l’innovation ou le goût de la découverte. Au mieux est-il possible de préparer à un esprit, pour mieux s’ouvrir à l’innovation, à la curiosité et à la prise de risques. En ce sens, il y a véritablement éducation en tant qu’ouverture d’esprit, mais aussi assimilation des codes pour ensuite mieux les dépasser – certains diraient les casser, car l’innovation véritable est toujours une rupture. Sans relâche, on cherche des ruptures, à faire mieux, dans une ambiance de qui-vive permanent. Je pense qu’on peut cultiver cette curiosité et donner le goût du neuf et du risque. Il n’empêche, il y aura toujours des gens qui préfèreront le confort des habitudes et il me semblerait illusoire de vouloir instituer cet « enseignement » en norme. L’innovation est et restera dérangeante, et c’est en cela qu’elle est intéressante. Quels conseils donneriez-vous aux étudiants quand ils sont à quelques mois de rentrer dans la vie professionnelle ? Il y a beaucoup de conseils clichés : être ambitieux, se montrer curieux, se cultiver. Il me semble qu’il est tout de même possible de donner deux grands conseils qui ne soient pas trop galvaudés. D’abord, ne faites pas de compromis sur vos envies. Bien sûr, si la chance ou les possibilités ne sont pas là, dans un environnement qui reste difficile pour les jeunes, il faudra probablement se résoudre à tempérer son projet ; mais il est essentiel de tenter d’abord de réaliser ses rêves, en ne sacrifiant ni ne négociant ses envies. Ensuite, restez vous-même. Je sens d’ailleurs que les toutes jeunes recrues le restent peut-être davantage que leurs proches aînés.

Vous aurez toujours le temps de vous adapter aux entreprises, aux normes et à certains environnements. Vous allez passer huit à dix heures par jour dans l’entreprise et cela doit être agréable, un plaisir – autrement on s’expose à un début de vague à l’âme et, rapidement, à des frustrations. Et il ne sera que trop temps de connaître ces désagréments lors de mauvaises surprises ou à l’occasion des déceptions, voire si l’entreprise se sépare de vous. Car il faut se préparer à connaître des succès, des échecs, à changer d’entreprise, etc. La linéarité d’une carrière appartient au passé. Pourquoi l’International devient-il une obligation et dans la formation et dans les métiers? Je n’aime pas le mot « International ». C’est un chant merveilleux mais j’aime mieux le monde. On est citoyen du monde, d’un espace sans frontière, surtout dans une

On est citoyen du monde, d’un espace sans frontière. Europe totalement ouverte. Il faut tout faire pour s’ouvrir soi-même, en premier lieu être préparé à parler des langues et à interagir avec les autres. Il y a là une nécessité absolue et pressante. Aujourd’hui les jeunes voyagent, sortent des frontières, regardent des films du monde entier, lisent des succès littéraires mondiaux, goûtent une nourriture inconnue de leurs parents, sont au courant de la mode à l’autre bout du monde et, enfin utilisent la même technologie dans différentes cultures. Il ne s’agit pas là d’une obligation mais d’un impératif, d’un besoin vital. D’autant plus que les entreprises – en dehors des petites entreprises situées dans une région donnée – doivent rapidement se développer dans la mondialisation. Il est donc important d’être en mesure de comprendre comment un Chinois pense, comment un Indien négocie et comment un Africain construit son avenir. à dire vrai, je ne vois plus comment on peut vivre enfermé dans nos frontières, sauf à envisager une absence complète de curiosité – ce qui définirait bien mal la jeunesse !

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L’école et l’entreprise ont un objectif commun : l’avenir de la jeunesse. IONISMag #25 - Printemps 2014

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BIOGRAPHIE Maurice Lévy a rejoint Publicis Groupe en 1971, en tant que responsable de l’informatique. Il en a été nommé Président du Directoire en 1987, devenant ainsi le deuxième patron de Publicis Groupe depuis 1926. De 2004 à 2013, il était membre du Foundation Board du Forum économique mondial. Parallèlement, de 2009 à 2012, il a présidé l’Association française des entreprises privées qui représente les principales sociétés françaises cotées. Il est membre du Conseil d’administration de Jana, un programme mondial de fidélisation sur mobile et président du Conseil de surveillance de Iris Capital, une entreprise paneuropéenne d’investissements dans le numérique. En janvier 2014, Maurice Lévy est devenu le Chairman du Conseil des Gouverneurs du "Peres Center for Peace" et le premier Président du MEI (Média, Entertainment et Information) Conseil de surveillance, une division du Forum économique mondial. Commandeur de la Légion d’honneur française et Grand Officier de l’Ordre national du mérite, il a reçu en 2004 le prix Scopus de l’université hébraïque de Jérusalem. En 2004 et 2009, la Fondation franco-américaine de New York lui a attribué le prix Benjamin Franklin. En 2008, il a reçu le prix de Leader international de la Ligue anti-diffamation (ADL) pour son engagement en faveur de la tolérance et de la diversité. Il a été élu « Homme de l’année en communication » en 2008 et « Directeur de la décennie » en décembre 2013 par le Grand Prix des Agences de l’Année, prestigieuse récompense française. En juin 2013, l’université de Tel Aviv lui a décerné le diplôme honoraire de Docteur Philosophiae Honoris Causa. 8

La vie professionnelle et l’entreprise ont été bouleversées par les TIC, la mobilité, l’International, l’interpénétration du monde perso/pro. Selon vous comment travaillera-t-on dans dix ans ? Tout ceci est vrai. Les technologies de l’information et de la communication affectent tout, absolument tout. Les frontières traditionnelles sont brouillées par la généralisation des smartphones, des tablettes, des réseaux sociaux, des mails le weekend – et pas seulement au niveau des cadres. Le temps du travail simple, voire simpliste, où, une fois rentré chez soi, l’on pouvait

Les technologies de l’information et de la communication affectent tout, absolument tout. parfois s’entendre dire « Ferme la porte de ton bureau, tu es à la maison maintenant », est définitivement révolu, sauf dans le cas d’une organisation professionnelle centrée sur la production et le travail à la chaîne. On a rêvé de l’idée du télétravail – peutêtre est-ce possible avec le téléphone et la vidéoconférence ; ou est-ce au contraire une chimère ? Je ne sais pas. Il me semble que le travail en équipe est à la base de tout, dans la communication mais aussi dans l’industrie : pensons à l’équipe projet, au bureau des méthodes, aux équipes de recherche et développement, etc. Je crois qu’à l’horizon de cette décennie on travaillera toujours sur son lieu de travail, mais avec énormément d’aide – technologique, mécanique et électronique – car les innovations continueront de bouleverser les outils et par conséquent le travail d’exécution. Mais je n’ai pas le sentiment que le télétravail puisse permettre de s’extraire de la relation aux autres. Plus qu’envers une révolution du mode de travail, je pencherais davantage vers une plus forte flexibilité, une compétition accrue et une accélération de l’innovation. Dans un contexte mondialisé où des pays émergents seront en mesure d’envahir les pays riches d’innovations technologiques, sans doute sera-t-on amené à travailler davantage en gagnant moins, et à changer

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plus souvent d’entreprise et de métier. En somme, je parierais davantage sur une accentuation des tendances à l’œuvre que sur l’avènement du télétravail, même si les expériences se multiplieront.

Comment se préparer à exercer plusieurs métiers dans une carrière ? C’est le fameux principe d’employabilité, auquel les entreprises ont un devoir d’adhérer. Il est clair que ce qu’on fait aujourd’hui n’est que le début : les entreprises seront obligées de se repenser, de se réinventer et, pour certaines, de se restructurer voire, hélas, de fermer. Prenons l’exemple des objets connectés : les entreprises qui ne sauront pas inventer

Des changements, des ajustements et des innovations vont bouleverser nos codes et repères. des solutions et des technologies adaptés connaîtront une inéluctable perte de vitesse. Rappelez-vous Philips ou Sony, versus les Coréens ou la Silicon Valley aujourd’hui. On est indiscutablement amené à être confronté à des changements, des ajustements et des innovations qui vont bouleverser nos codes et repères. Google l’a bien compris en déboursant il y a quelques jours 3,2 milliards de dollars pour l’entreprise de domotique et d’objets connectés Nest Labs. Autant que faire se peut, il faut être prêt mentalement à faire autre chose. Et c’est un devoir pour les pouvoirs publics et les entreprises que de préparer les états d’esprit ainsi que les dimensions intellectuelles et professionnelles. Les métiers du marketing et de la communication sont déjà entrés dans l’ère des bouleversements digitaux, même si cela n’est pas toujours perçu à sa juste mesure. Le numérique envahit tout. La manière classique d’argumenter, le positionnement concurrentiel, les nouveaux produits : tout ceci a changé et changera encore rapidement, à travers de nouveaux métiers, de nouveaux circuits de distribution et de nouvelles formes d’expression. Le média

lui-même se transforme profondément – je pense par exemple à la co-création avec le consommateur, à l’émergence des réseaux sociaux et à l’avènement du mobile qui devient un véritable ordinateur. Et puis, on ne peut plus travailler sans que le comité élargi de direction soit impliqué : le marketing, mais aussi l’informatique avec l’e-commerce et les réseaux sociaux. En somme, l’organisation du XXIe siècle sera radicalement refondue, aboutissant à des transformations d’entreprises, de modes de fonctionnement ou des rôles de chacun. En quoi les digital natives vont-ils bouleverser les codes de la communication ? Les codes ont d’ores et déjà changé. Ceux du langage, ceux de la relation – avec les SMS mais aussi l’anglicisation des repères, les réseaux sociaux, le partage, la conception de l’amitié et de la pérennité avec le règne de l’éphémère. Quel sens véritable y a-t-il à avoir des centaines d’amis ? Comment expliquer l’essor fulgurant d’une messagerie éphémère où tout message s’efface automatiquement au bout de quelques secondes ? Les réflexes des digital natives sont intrinsèquement différents. Ils ont grandi avec les ordinateurs ou les tablettes, ont un rapport limité à l’écrit, pensent par arborescence. La plupart

Une mise en question permanente, fruit de l’immense pouvoir décentralisé du clic digital. s’informent à partir du Net, le journal étant relégué au rôle de support d’appoint. Quant à la télévision, elle n’a d’intérêt qu’à la demande (par Internet ou via le câble), ou lors de show live comme le sport – il est inimaginable pour ces digital natives d’être les otages passifs de programmes télévisés diffusés sur une poignée de chaînes historiques. De manière générale, la communication à l’ère des digital natives sera plus débridée, plus ouverte, transparente, et donc probablement plus respectueuse dans le fond et moins dans la forme. Car cette transpa-

rence porte en elle une mise en question permanente, fruit de l’immense pouvoir décentralisé du clic digital. Dans un tel écosystème native, il devient plus aisé – voire trop aisé – d’atteindre une réputation, une image et de provoquer une situation de crise. L’entreprise doit donc tenir compte des nouveaux codes de transpa-

Ce monde digital native apporte surtout de bonnes choses et ouvre sur un futur excitant. rence et Wikileaks a ceci de salutaire que nous sommes amenés à réfléchir à l’adéquation entre l’image, le discours et les actes : il faudra pouvoir tout justifier publiquement. Je suis convaincu que ce monde digital native, même s’il comporte quelques risques – notamment en ce qui concerne la vie privée –, apporte surtout de bonnes choses et ouvre sur un futur excitant. Enfin, j’ai le sentiment que nous n’en sommes qu’au début, que ce mouvement à l’œuvre va s’accélérer. Et ce devrait être en grande partie grâce aux digital natives pour lesquels la notion d’innovation sera encore plus centrale. Nourris de l’idée que la conjecture de Moore (le nombre de transistors des microprocesseurs double tous les deux ans et le prix est divisé par deux) s’applique en réalité à tout l’univers digital, et en particulier aux « disruptions », les digital natives questionnent beaucoup plus ouvertement le futur que nous pouvions le faire il y a seulement vingt ans. Domotiques, appareils connectés, Google Glass, habits connectés : la recherche est dorénavant tous azimuts, grand public et beaucoup plus rapide et mouvante. Qui se souvient de succès du format VHS sur son concurrent ? Qui se souvient du développement linéaire vinyle-cassette-CD-Laser Disc-DVD-Blue Ray ? Les innovations des digital natives ne seront ni linéaires ni institutionnalisées par des géants industriels mais bien plus un fourmillement d’idées, œuvre de quelques individus, qu’un investissement modeste permettra de faire éclore. Apple, Google et Facebook sont ainsi nés . D’autres suivent déjà.

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Lancement

de Moda Domani Institute Le luxe, la mode et le design ont désormais leur Business School avec la création de la 20e entité de IONIS Education Group : Moda Domani Institute. Elle se différencie des écoles de commerce généralistes par son caractère spécialisé, son lien très fort avec ses domaines, une pédagogie très actuelle, une orientation très internationale. C'est aussi un véritable « incubateur de passions ».

à la prochaine rentrée, IONIS Education Group, en partenariat avec l’ISG, lance une nouvelle école orientée vers les univers de la mode, du luxe et du design. Nouvelles technologies, nouveaux marchés, nouvelles tendances, nouveaux modes de commercialisation et de communication : ces univers vivent des transformations permanentes, profondes et durables. C’est pour répondre à ces mutations et anticiper des années futures en forte rupture que Moda Domani Institute a vu le jour. L’école accueillera ses premiers étudiants en septembre 2014 dans de nouveaux locaux de l’ISG, situés rue Saint-Marc, à Paris dans le IIe arrondissement : à deux pas des vitrines du faubourg Saint-Honoré, de la place des Victoires, du Marais, des quartiers historiques majeurs et des lieux qui créent les tendances, en parfait accord avec les univers de l’école, au cœur de la ville et de la vie.

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Une école qui allie stratégie, créativité et numérique L’école est centrée sur une triple sensibilité alliant stratégie, créativité et numérique. • Stratégie : appréhender les évolutions socioculturelles des consommateurs, maîtriser le pilotage des marques, définir les positionnements des marques, intégrer les enjeux internationaux. • Créativité : analyser les tendances, développer l’audace créative, s’investir dans des projets, connaître toutes les composantes du processus créatif. • Numérique : comprendre l’importance et le fonctionnement des nouveaux outils numériques: Big Data, cloud, CRM, e-réputation, m-commerce. Un cursus basé sur l’initiative et les projets, en lien avec les professionnels Les trois premières années généralistes du cursus allient savoirs fondamentaux, projets, workshops (18 en trois ans), séminaires internationaux (Londres et Milan) et

Moda Domani Institute s'installe dans les

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Moda Domani Institute

une expérience dans une université partenaire (États-Unis, Chine, Italie, RoyaumeUni). Puis le cycle expertise de deux ans d’acquisition de compétences globales et d’expertises spécifiques propose trois domaines au choix : Fashion business & e-business, Luxury business & e-business et Design projects & innovation. Des rencontres avec des professionnels, parties prenantes de la pédagogie, permettront aux étudiants d’être confrontés au quotidien de ces experts et de se constituer un réseau. L’école est dotée d’un comité de perfectionnement composé d’une vingtaine de professionnels de ces secteurs : dirigeants au sein de grandes marques, entrepreneurs, journalistes, blogueurs, artistes, créatifs, représentants d’institutions professionnelles, spécialistes de la presse. Enfin, l’école accueillera et soutiendra tous les projets des étudiants, qu’ils soient intégrés au cursus, initiatives personnelles ou émanant de la vie associative : défilés, collections, sites, startups, événements, blogs. …

nouveaux locaux de la rue Saint-Marc (Paris IIe)

Marc Sellam

Président-directeur général de IONIS Education Group Qu’est-ce qui a présidé à la création de cette vingtième école de votre groupe ? En premier lieu, nous avons simplement tenu parole : il y a un an, nous avions déclaré que nous souhaitions nous développer dans certains secteurs et tout particulièrement dans ceux du luxe, de la mode et du design. Nous travaillions sur le sujet depuis un moment et avons analysé les offres et les attentes des publics. Nous avons également pu croiser certaines écoles qui cherchaient à se vendre, mais l’analyse nous a conduits à proposer un modèle propre. à vrai dire, nous savions clairement ce que nous voulions et aucune proposition fondée sur un modèle de croissance externe ne nous convenait. Nous avons donc mis à exécution notre volonté en construisant cette nouvelle école, forte de certains atouts, dont le premier repose sur son lien étroit avec l’ISG, impliqué depuis des décennies dans ces univers : à travers ses enseignements, son MBA spécialisé, le dynamisme et l’initiative de l’association Moda Domani qui existe de plus de vingt ans… à cela s’ajoute naturellement la vocation internationale qui distingue l’ISG dont nombre des Anciens œuvrent dans les secteurs du luxe et de la mode.

du marché, notre expérience qui s’est enrichie au fil du temps, notre capacité, quasi obsessionnelle, à nous remettre en question et à intégrer les mutations (qui vient en grande partie de notre réussite dans les domaines des TIC avec l’EPITA, Epitech…) font que nous trouvons rarement une acquisition qui nous convienne. J’ajoute que toute croissance externe doit remplir, selon moi, trois conditions non négociables : d’une part, des marques fortes et des concepts solides, surtout pas des « Me too » lancés quand c’est (c’était) la mode de le faire dans tel ou tel domaine ; ensuite, des écoles avec une vraie personnalité et une certaine vision de ce qu’elles sont et de ce qu’elles veulent être ; enfin, pardonnez-moi cette précision mercantile, mais nous ne cherchons pas à faire du chiffre sous prétexte que nous sommes un groupe solide et dynamique. Nous ne sommes pas un fonds de pension géré à court terme avec comme seule obsession le profit. Depuis 1980, je construis avec mes équipes le premier groupe de l’enseignement supérieur privé avec une volonté d’excellence, de modernité, d’ouverture à tous les mondes. Notre modèle de croissance doit donc obéir à cette philosophie.

Existe-t-il de nouveaux secteurs dans lesquels vous chercherez à vous implanter ?

Je ne crois pas que notre croissance fonctionne ainsi. Nous avons besoin d’assurer notre croissance et celle-ci passe par l’excellence de nos écoles. Mais il ne s’agit pas uniquement d’offrir les meilleurs enseignements, les meilleurs intervenants, les meilleurs outils et les plus actuels. Nous sommes vigilants sur conditions de vie dans nos écoles et la mixité des savoirs. Nos Campus urbains vont ainsi se développer encore plus vite et de prochaines annonces viendront conforter cette priorité dans plusieurs villes. Il y a un an, nous déclarions que nous investissions dans des développements internationaux dans plusieurs pays. Là aussi, nous tenons parole et dans Vous semblez privilégier un modèle quelques semaines nous annoncerons de croissance interne, puisque cette des signatures et des ouvertures de camnaissance vient après d’autres créations pus dans plusieurs pays. Quant aux secteurs dans lesquels nous ne sommes pas (SUP’Internet, Ionis Tutoring…) ? Non, je ne crois pas que nous privilégiions aujourd’hui… Nous restons vigilants et un modèle particulier. Mais les conditions ouverts aux opportunités.

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… Un réseau, une implantation et des débouchés nombreux Le nom de l’école est une référence à Moda Domani, le concours annuel des créateurs de demain, mis en place depuis plus de vingt ans par l’ISG et son association étudiante éponyme. Ce choix symbolise l’engagement historique de l’école dans les domaines du luxe, de la mode et du design. Au-delà de la proximité permanente avec l’ISG, l’école s’appuie d’ores et déjà sur un partenariat pédagogique avec SUP’Internet, l’école supérieure des métiers de l’Internet, et e-artsup, l’école de la passion créative, toutes deux membres de IONIS Education Group. Une large ouverture professionnelle est proposée aux étudiants, avec plus de 30 métiers référencés parmi lesquels : chasseur de tendances, chef de projet événementiel, directeur commercial et réseau, entrepreneur, manager d’enseigne, responsable relations publiques ou spécialiste du merchandising digital….

INCUBATEUR DE PASSIONS

Pour plus d'informations : www.modadomani.fr

PASSION OUVERTURE INITIATIVE

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Moda Domani Institute

Marc Drillech

Directeur général de IONIS Education Group, en charge de la construction du modèle pédagogique de Moda Domani Institute Quels sont les fondements de Moda Domani Institute ? Nous avons décidé de créer une nouvelle business school pour les nouveaux mondes de la mode, du luxe et du design. Vous aurez donc noté la répétition de « nouveau » : il ne s’agit nullement d’une faute, mais d’un engagement. D’une part, Moda Domani Institute est une nouvelle école de business destinée à des jeunes qui ont une passion pour ces domaines mais ne se retrouvent pas dans la dimension trop généraliste des écoles traditionnelles. D’autre part, cette proposition permet de bénéficier d’un enseignement plus complet, ces écoles étant, et c’est légitime, le plus souvent orientées vers la création. Enfin, nous avons mis en place une pédagogie différente, qui s’annonce et qui s’assume ainsi, parce qu’il est hors de question de proposer une énième école de commerce fondée sur les principes des années 70 qui animent encore nombre d’entre elles.

Quelle est donc cette singularité pédagogique ? Elle tient en trois points principaux. Le premier, nous voulons faire confiance au potentiel d’activisme, d’initiative et de créativité des étudiants : plus du tiers de la pédagogie est construit sur des cours per-

sonnalisés, des workshops thématiques d’une semaine (une semaine par mois est destinée au travail actif autour d’un sujet avec des projets et des intervenants professionnels qui viennent réellement travailler avec les étudiants). Le deuxième : nous croyons à l’importance de l’International dans ces secteurs et nous le mettons en œuvre dans la pédagogie avec l’intensification de l’anglais, le choix d’une deuxième langue étrangère orientée vraiment vers les univers du business (chinois, russe, japonais…), par l’organisation d’un séminaire international de deux semaines à Londres et à Milan au cours des deux premières années, suivi d’un semestre d’expérience internationale dans une université partenaire en troisième année. Le troisième : nous construisons ce modèle pédagogique autour de ce que nous nommons le « triangle d’or ».

Que signifie ce « triangle d’or » ? En juillet 2013, Maurice Lévy, lors de l’annonce de la fusion de Publicis Groupe avec Omnicom qui donna naissance au premier groupe mondial de communication, expliquait, et je résume, que l’entreprise de demain reposera sur trois piliers : l’importance de la réflexion business et stratégique, le rôle tout aussi essentiel de la créativité et la maîtrise des fondamentaux du numérique. Ces trois piliers, nous les mettons non seulement en action dans notre pédagogie mais nous veillons à ce qu’ils agissent ensemble. Ils sont présents tout au long des programmes proposés.

Vous proposez aux étudiants trois spécialisations en 4e et 5e année ? Oui, nous croyons qu’il est important qu’à la suite d’une acquisition solide des fondamentaux de ces métiers et de leurs domaines, ils puissent disposer d’une véritable expertise et d’un passeport durable pour leur intégration professionnelle. Mais qu’il s’agisse de l’expertise Luxury business ou Fashion business, nous veillons particulièrement à ce qu’ils bénéficient d’un enseignement poussé, relatif à toutes les transformations de ces secteurs : le développement à l’échelle internationale, l’importance prise par l’e-business, le rôle essentiel de la gestion de la relation client, la réputation ou des réseaux sociaux…

Nous bénéficions pour cela du partenariat avec d’autres écoles expertes de notre groupe, en particulier avec e-artsup dans l’univers de la création ou SUP’Internet pour la sphère du Web. La troisième spécialisation, Design projects & innovations, concerne davantage des étudiants qui cherchent à s’investir dans des domaines créatifs proches de la mode, du luxe et du design : labels, créations de sites d’information, magazines, projets de festivals, boutiques et marques éphémères…

Quels sont les liens entre Moda Domani Institute et l’ISG ? Nous allons bénéficier de nombreux atouts propres à l’ISG dans un esprit de partenariat évident. Les étudiants de Moda Domani Institute seront parties prenantes de la vie associative de l’ISG. C'est d'ailleurs cette dernière qui a fait émerger Moda Domani, un défilé de jeunes créateurs devenu une référence du secteur. Les étudiants auront accès à l’ensemble des conférences et rendez-vous professionnels de l’ISG. Enfin, Moda Domani Institute s’appuie sur ISG Alumni, l’association des Anciens, pour choisir des intervenants, enrichir un comité de perfectionnement déjà très intéressant, favoriser les rencontres et développer le réseau.

L’implantation de l'école au cœur de Paris est un choix fort… Oui et cela pourrait aussi relever de la pédagogie : Moda Domani Institute est précisément implantée au centre des hauts lieux du luxe et de la mode, des bureaux de création et de presse, près de la Bourse, proche du Marais, des Grands Magasins ou du Faubourg Saint-Honoré. C’est un avantage conséquent et évident pour les étudiants.

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Ionis Mag N°25

Les couvertures auxquelles vous avez échappé

Pour ce 25e numéro du « IONIS Mag », nous avons proposé à des étudiants d’e-artsup d’imaginer une couverture. Originales, percutantes, décalées… Découvrez ici les meilleures propositions faites par plus de 60 étudiants de deuxième année (promo 2017), que nous remercions de leur participation.

Xavier Péron,

professeur d’arts graphiques et de typographie à e-artsup, gérant de l’agence Django, a encadré le projet « Les étudiants étaient mis dans des conditions professionnelles d'une émulation comme s’ils avaient un client à séduire. Ils ont très bien joué le jeu, en étant notamment très ponctuels. à la différence d’autres exercices, plus scolaires, ce challenge les mettait dans un environnement proche de la réalité avec ses contraintes, notamment techniques, dont ils ne pouvaient s’affranchir. Je leur ai rappelé que le graphiste était un artisan, dont le travail a une destinée industrielle (l'imprimerie par exemple). Donc pas le droit à l'approximation… Sur la création, ils étaient assez libres : le numéro 25, la symbolique du quart… J’ai voulu leur laisser le choix dans la technique. Il fallait qu’ils expriment graphiquement la symbolique du 25, l’événement, le numéro spécial. Ils ont vite compris qu'un des ressorts était le travail typographique. Ils et elles se sont très bien débrouillés et c’était compliqué pour eux, car ils ne sont qu’en deuxième année. La plupart ne maîtrise pas forcément l’ensemble des techniques et des contraintes d’une couverture qui se lit fermée, mais avec laquelle on installe une histoire graphique avec la 4e de couverture, une fois à plat. »

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aleXanDre caillé,

(e-artsup promo 2017), auteur de la couverture du numéro 25 du « IONIS Mag » « J’ai voulu faire une couverture efficace, assez simple et lisible. D’autant plus que les autres couvertures du ‘IONIS Mag’ sont faites ainsi : une seule couleur principalement avec le numéro assez visible. Le graphiste qui m’a le plus influencé est Michel Bouvet, qui réalise des affiches avec des couleurs très vives et des contours assez épais, un peu tremblotants ainsi qu'un effet bitmap pour les ombres. Je souhaitais quelque chose de très visible, d’où l’utilisation du jaune, qui attire l’œil. »

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Bui Julien Chi Tóan

dois Marie-Ange Ga

Iris Descatoire Merci aux étudiants de deuxième année d’e-artusp : Elias Aggoune, Manon Ales, Alexie Beneult, Yaël Berdah, Paul Besse, Léo Bruneau, Julien Chi Tóan Bui, Antoine Burnotte, Alexandre Caillé, François Carnot, Sebastiana Comis, Morgane Coville, Baptiste Danvers, Justine Deligat, Iris Descatoire, Morgane Druais, Tony Fradique, Marie-Ange Gadois, Fred Gaempio-Killy, Romain Gerardin, Melissandre Gilbert, Sandrine Gomes Cabral, Céline Gosset, Alexandre Grandi, Mickaël Guesdon, Antoine Guinet, Mathilde Hardy, Juliette Jouis De Maupeou, Jessy Kikabou-Kia-Moukala, Arnaud Lai Tham, Lucille Laude, Marine Laval, Julianne Le Floch, Rémi Leclercq-Prot, Cécile Madoz, Pauline

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Ionis Mag N° 25

di Alexandre Gran

rd Baptiste Micha

Paul Besse Maitre, Margaux Malaise, Fanny Marceau, Emile Marquès, Elora Masson, Laura Mayaudon, Godeffroy Junior Mbilisi, Fanny Mérieux, Anaïs Mersch, Baptiste Michard, Alexandra Momal, Marine Moungalla, Tangi Nguyen-Van-Giau, Vincent Pariente, Damien Patie Pelicaut, Quentin Piat, Johan Piatkowski, Lilian Pierrot, Florence Pitot, Lorraine Pochet, Mélanie Pompon, Thomas Robert, Alexandre Rosenthal, Karen Sabbe, Kevin Segon, Violaine Serugue, Lisa Sisavath, Florian Teyssou, Marvin Traore et Nickie Villa.

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L’INtéGRAtION PROfESSIONNELLE dES étudIANtS du GROuPE IONIS

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L’intégration professionnelle

oes m nt L . ide rise trep Plus év n e ’ l vail. e de le ond é du tra . emb s m s n u s h e a e e l’ arc nte ûch riqu nts udia ns du m d’emb étudia s empi ofest é atio , nce aux e pr a vie emé de l s fluctu rfois s ettent naissa de la vi nnaître e g a n a e o m l p s o s c f s se an uti vec pas es c g et e le volué a lus lon coles tr -delà d constit aider à u rs. q r a i p Les é té au r-être de les cteu ng u m n , e h t o ’ s e E l . lo es ter tale nel voi ais ne. ourd de s tout au sion damen est auj s’adap domai s les sa iants m s s e e s f s i in nt u. pr fon pro a su tud leur une ntre s étudia e obten lômés. tion e étape , le chem Group ents à ces je er les é e a r s g e t r e e ip n m s t l é h é d reus agner le diplô il des d fession L’int és de ce s année ducatio ire inh hacun mbauc b m a p a e o o c E v s t f e i i r n a m l e u à S o xp co da quelq NI savoir ttent ef air de e tr de f e IO vec IS d’ac pas un lieux d s milieu s. e a s anté N il y a dagogi nces et ransm lement . e é s e IO arrêt gi de dans l à vécu ue la s ent é e t é t e l e u i p r e p t s v e ’ è u q s n o ri es e éj La ompé s, elle pas s aract pag ts p arce u Gr écol post n c xad le ne t c des chnique e s’agi er leur tenaria lonté d de l’éco rs, des de leur ntre eu éparé, p t accom nisatio o r n t e u a r e v g e ’ a l t n o n g p t r I d p a c r e o l n i o a n s e. et à fo et tl ar m re licat acu ux l’ nell st m e de nne es p épa isen sion anouir e cultiv s tradu et l’imp ersité d au rayo s que ch l’on y e NIS pr t avec e p e t O l n t à s’é ue éco unique rmatio nt la div ticipen omen t lorsqu roupe I artagen m s r q e o Cha elation re : la f s illustr e. Ils pa ans ces quiétan les du G elle et p r è o i n n d in ill s r e i r e C ca d’Anc sans fa diants ut être e, les éc fession e. r u e u t e t l o x t s r p n s u é e e p a s it a d s el rése lication nent le ssionn réoccup gration leur réu s e L p pag t et rofe inté re p r im Leu t accom onde p peut-êt ns leur ssemen e i m a l nels e que le travai iants d épanou u d r c d Par arché urs étu re à leu , i PSA à l’I ion du m un de le écessa . o t n c vidé nisa cha réseau n CV re l'orga lo p p é u e e uir ssu a d é v e ent, et l nstr lle a

nne à co NA utem . dre rofessio . L’ E T recr diants n e e r d s p u p t e t n p e n é o a i n a bi d’ rti ux étuent inse s H u m e, un ca seils a iens et àt m e e n m e c g g nota vice sta ss o u rc ael Pa e des co reux An en face 0 h e b s c n er 80 i e R n s m t e M o o u n u in td en us d e rs t avec e l i m d l p s t x i e i s t d ’ A rtenaria x forum TM réun pides (d a permi a a S Il au és l i e n v s i u p rticipe e Ionis- s très r timer). pr pri e e e a n d r i g r u rs s p u i t g tin han n avec année. s le r qui édia S e s m a -en c n d s é a m r n d s . e e ob es tio à leu nts latio l’int sionnel ns leur Le J pour d e ques lles cett udia xemple loi » est a s re n t s s e e d t u s e é c ' e n n s c f e r d i s n a p r o fo ve ro re le di ris s serv ren essi r em utou t pa ssi , de p s élè trep ce a res prof es L t au ISG me premie ifient de -en le mon agne le oppe et locaux a n f s e n t ’ n t o s l L t i si n u p g l n t . e s e o d a e p re n e év om ide au ts olo ela renc com e carriè cherch 20, qui ent ce r tudian s. Il acc loi. Il d fession e techn i e c v v a u i r e v é o e d p e V d r c p re es Le s tre les sversal t d’em ages pr sferts iens. rvic et choix e de la alité PS lés. Ils s du Se e s n e l n c n l a c n i e rè Ces ations Guid gié sont tra stages les ma ie les tr ux d’An rson aup ents ps e it c s ent un « t de pe ortem nalisé ea o i d n e n s i r h n v l s o é o I s i o a r i e s s k s s x. omp osit u te rs o n wor bâtir erch nau tion ec le disp accès a et des c ous pe des à rech llabora ernatio troit av t s n t v e s n n s n é a o is nt et u étence rendez atio gan tudi les c aux et i en lien s or r les é s simul SME p G. n n e e l S u m o s l I i i i ' o t r r l c l’E ide na ep De de ava de a r r . à n t t e . r n e a r n t n u o é i e m o -e n io riè tivat gies tuat ions ng p jour de de ploi Car elat coachi e de mo re en si t à une r s m s é E t rg e ice ttr ipen met cha et serv sions d leur le e se e partic RH et o perm d s r Les t e e n s D g é é i e t s t d n d i t n e n é v e e t a et d V et à r r perm ère encontr nemen C u erni r aî r t n leur etien le es de d ent. Ils e tr le d’ èv d’en , les él ecrutem e, un pô a r é ri Sud crée au ette ann a C s . t n n e co utem recr

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Les évènements

Entreprises

Le dernier Forum des EIP d’Epitech a rassemblé plus d’un millier de personnes. Chaque année le FEMII de l’EPITA invite les plus grandes entreprises du secteur. Le Symposium de l’ESME Sudria organisera sa 17e édition en 2014. Tout au long des cursus, des évènements ouvrent les portesdu monde professionnel aux étudiants et invitent les entreprises à l’école permettant à chacun de mieux se connaître et se comprendre. Ils aident les étudiants à ajuster leur vision de l’entreprise à la réalité et à poser toutes les questions qu’ils souhaitent. Qu'il s'agisse de rencontres, de conférences, de semaines dédiées, ces évènements témoignent des liens forts qui existent entre les écoles et les professionnels du secteur. Ils sont l’illustration de partenariats actifs, impliqués et pérennes. Voici quelques exemples (liste non exhaustive).

année en mars, l’ISG invite *uneChaque quarantaine d’entreprises à son

éTUDIANTS

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Forum annuel. L’occasion pour elles de rencontrer les étudiants et les aider dans leur recherche de stages. L’école organise également des petits-déjeuners Cafés Métiers : un ancien élève vient présenter son métier et son secteur d'activité à un petit comité d’étudiants. Des vidéos Planète Métiers donnent aussi la parole aux Anciens, sous forme de portraits.

les deux écoles de l’ISEG Group, *lesDans étudiants à la recherche d’un job au cours de leur année universitaire profitent des Forums jobs étudiants pour décrocher un job ou une mission de longue durée. Les Forums entreprises organisés sur les sept Campus permettent à près de 300 entreprises régionales, nationales et internationales de présenter leurs offres de stages et d'emploi aux étudiants et diplômés. Des semaines dédiées sont également mises en place. Par exemple, la Semaine de la Finance plonge les jeunes dans les thèmes de la gestion, des capitaux et du patrimoine. La Semaine Publicité, Communication et Médias est déclinée chaque année en partenariat avec l’Association des Agences Conseil en Communication (AACC).

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L’intégration professionnelle

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Le FEMII est une tradition sur le Campus Technologique du Groupe IONIS : l'EPITA reçoit chaque année une cinquantaine d'entreprises qui proposent plusieurs centaines d'offres de stages et de premières embauches. Pour sa dernière édition, les étudiants ont pu découvrir des offres du ministère de la Défense, Safran, BNP Paribas, Deloitte, Orange, HP, Ysance et d’autres. Tout au long de leur scolarité, les élèves assistent également à de nombreuses interventions d’entreprises grâce aux conférences sur les métiers de l’informatique, plus de 80 en 2012-2013. Trois fois par an, des Semaines spéciales proposent des conférences de présentation technologiques ou orientées métiers.

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Les conférences de l’IPSA présentent différents métiers, l’activité de certaines entreprises, des projets de recherche industrielle… Elles contribuent à l’ouverture d’esprit des étudiants. L’école organise aussi régulièrement des visites d’entreprises qui permettent de relier la théorie et le concret et d’aborder des aspects logistiques et humains. Les Mardis de l’industrie sont un cycle de 25 conférences, pour l’année 2013-2014.

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Les Conférences technologiques d’Epitech sont l’occasion pour les étudiants d’assister aux présentations des dernières technologies, d’écouter des points de vue de professionnels sur les spécificités du marché et d’étoffer leur culture technologique. Les conférences se déroulent à Paris et sont intégralement retransmises dans les autres Epitech en région. L’école a également lancé son premier Forum de recrutement virtuel. Coachs spécialisés en recrutement IT et chasseurs de têtes donnent leur avis sur le profil professionnel des étudiants. Cet évènement a été pensé comme l'endroit le plus efficace pour prendre contact avec le meilleur panel d'entreprises technologiques, nationales et internationales, notamment américaines. Il offre la possibilité de passer un entretien « virtuel » grâce à Skype ou à la visioconférence.

diants, en dehors de l’école, pour créer ou renforcer leur réseau. Ils ont lieu une fois par mois.

La Piscine est une période essentielle du cursus de l’ETNA. Pendant cinq semaines intensives, les étudiants apprennent les bases nécessaires à leur cursus. Une journée par semaine est consacrée à l’intégration professionnelle : les étudiants sont formés à l’écriture d’un CV, d’une lettre de motivation, au personnal branding (blog, site personnel, communication) et à créer des projets professionnels.

Les Forums d'orientation d’ISEFAC Bachelor informent les étudiants. Ils y rencontrent des professionnels qui les conseillent et les encouragent. Ils peuvent également assister aux Conférences professionnelles.

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des masters classes SB Career Fair de Sup’Biotech, * à SUP’Internet, *ouvertLe aux donnent la parole à des experts, des étudiants et aux anciens élèves,

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l’école. Il permet de se créer des contacts. Les recruteurs mènent des entretiens sur place. En 2013 étaient présents Alten SIR, Altran, Cap Gemini, SFR, Steria… Le Forum métiers présente une cinquantaine de possibilités de métiers via des fiches, des posters et l’intervention de représentants de ces secteurs.

afterworks de l’ICS-Bégué sont *desLes cafés-rencontres entre Anciens et étu-

à l’ESME Sudria, les Conférences métiers sont organisées en coopération avec l’association des Anciens. Les Mardis de l’Entreprise s'adressent aux étudiants du Cycle Master. Les entreprises viennent aborder les différentes facettes de leurs métiers, de leur secteur d'activité, des évolutions de carrière offertes... Evènement majeur du cursus, le Symposium expose aux professionnels les meilleurs travaux de recherche des étudiants de dernière année.

a accueilli de nombreux organismes et sociétés du secteur des biotechnologies. Le Forum entreprises de Ionis-STM est *réservé aux étudiants et aux diplômés de

Anciens et des noms importants du monde informatique. Ils s’expriment librement devant les étudiants et partagent leurs savoirs et leurs expériences. Les conférences « Meet your startup » permettent de découvrir de jeunes entreprises en pleine expansion.

Retrouvez l'agenda du Groupe Ionis sur : www.ioniseducationgroup.com

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LES

S E G

es jeun r s s e et l leu oles ontent uver c é tro nfr des gie . Ils co nnent à réseau. o g ret éda pre ise la p ntrepr r. Ils ap tences à l’Inte e d e e et ie pé rant ois en du mét ir com France g s é t g é port e in vingt m réalit à élar ses, en p i t u r ss fé la et pa ri e rent t les dif er font plus d tences à arrière entrep IS. é f s f i e s d s n stag parfois compé oix de c grande pe ION place centra e dépo oir s e u n t d h L n v t Gro nt e es e nts plus un c e co sen t d’a pas aissanc affiner me les iants du s mette en lign étudia rises e ger et n x e p conn place, à les com les étud trepris formes tent au s entre à l’étra onde. t a s e e leur ME loc ueillent ions-en es plat perme ition d s stage vers le m s t P s Les nal, acc de rela omme d le. Elle à dispo ment de ats à tra i o n nati ervices tages, c de l’éco tivatio nt égale rtenar o a s s e s p s m s e n Le res d io de propo et des osit res f d’of s prop urs lett écoles nciens e ’A s e rent CV et l res. Le eaux d s s f s f r é o us moi leu s aux les r curs à 15 mois r ’ u u u è q d s e acc uient : jus ch : 18 is mbl ITA p nse pite 15 mo ernance • EP e ’ s l s’ap i r o is • E lt ’à

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m oi ise • IS 18 m sup : 15 entrepr ois à ’ m u 5 t n ar à1 usq • Eon e G : 6 udria : j ersi ois • IS m m S 3 m i ME ech : 1 ois + • ES t ’Bio net : 7 m p u •S ter P’In • SU

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L’intégration professionnelle

an : par s e osté nt p eprises o s s nts entr tage an udia de s t par les t r é n s a ’ a e p en offr par n’a d age 000 irectem mni fres es de st qu’elle f 5 o , u ISG tées d ISG Al es ffr 000 à l’ de 8 6 500 o trepris pos le site s u 0 l n n 0 25 viro es e oit p via 500 oup reç lecte en ndes d a et 2 r ol em EG G udria c de d s L’IS S u l E it p SM L’E reço h c e t Epi

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Témoignages

« Le point de départ de notre partenariat avec SUP’Internet, c’est notre difficulté à recruter des jeunes bien formés à Internet et non seulement des développeurs. Le projet éducatif de SUP’Internet nous correspond à 100 %. Nous avons déjà recruté plusieurs stagiaires aux profils de webmaster ou de développeur. Nous les immergeons dans un milieu entièrement dédié au web, dans un cadre de formation motivant. Nous nous impliquons dans les conférences de l’école et, surtout, nous attribuons une bourse au mérite sur concours. » Christophe Decker – Directeur général de aufeminin.com

« J’ai suivi des modules d’aide à la rédaction du CV et de la lettre de motivation durant l’été à l’ETNA. J’ai commencé mon stage en septembre, chez Alteo, une agence de communication. J’ai eu deux jours de formation sur les frameworks utilisés dans l’entreprise. Je me suis occupée de projets de plus en plus importants et j’ai pris de plus en plus de responsabilités. Je suis passée en contrat professionnel en février. J’aime être dans un environnement professionnel. J’ai plus de facilités à apprendre quand je suis en entreprise. » Edwige Berteaux (ETNA promo 2016) - Développeur Web chez Alteo

« Nous travaillons avec Sup’Biotech sur plusieurs niveaux : nous prenons des personnes en stage, en CDI et participons au Cursus Entrepreneuriat de l'école. Nous avons également eu un étudiant de Ionis-STM en stage et nous avons rencontré récemment ceux de l’ESME Sudria. Tech2Market accompagne des sociétés dans le domaine des sciences de la vie, des technologies de l'information et des sciences de l'ingénieur. Nos activités ont un socle scientifique et technique important. Nous sommes entièrement tournés vers l’entrepreneuriat et la stratégie des sociétés que nous accompagnons. Les étudiants de Sup’Biotech répondent parfaitement à cette double casquette demandée. Ils ont des compétences dans les sciences de la vie au sens large (médical, agroalimentaire, cosmétique…). Et ils possèdent ces valeurs ajoutées que sont l’esprit d’entreprendre et la valorisation de la recherche. Je suis d’ailleurs persuadé que parmi ces jeunes, notamment dans le cursus entrepreneuriat, se trouvent de futures « Pour ma dernière année d'école d'ingénieurs ESME recrues. Je cherche avant tout des Sudria, j’ai effectué un double-diplôme management, tempéraments et un dynamisme stratégie, organisation et gestion du changement, avec particulier. Dernièrement, nous l’ISG. Par le biais d’un Ancien de l'ESME Sudria, j’ai intéavons embauché en CDI un de nos gré Solucom, un cabinet de conseil en management à La stagiaires de Sup’Biotech. » Défense, pour mon stage de fin d’études. J’étais chargé du Allan Rodriguez - Founder, Partner for life sciences activities chez Tech2Market

« J’ai intégré l’IPSA en 2e année, après une année en Maths Sup’. J’ai effectué mon stage de fin d’études à Rome, pendant six mois, où j’ai travaillé sur l’élaboration d’une nouvelle génération de satellites à l’Université La Sapienza. J’ai voulu ensuite prendre mon temps : j’ai été prise en CDD dans mon ancien lycée en tant qu’enseignante en sciences physiques. à la suite de cette expérience et après quelques recherches d’emploi, j’ai intégré Airbus Defence and Space (anciennement Astrium) en tant qu’ingénieure analyse structures. Je m’occupe de l’étude et de la construction de modèles ainsi que des tests et de la validation de composantes du lanceur Ariane V. étudier à l’IPSA est un avantage : on travaille sur du concret. J’étais par exemple déjà familiarisée avec de nombreux logiciels utilisés dans l’industrie. Cela permet de gagner du temps et d’être opérationnel tout de suite. »

suivi budgétaire et managérial d'une équipe de consultants au sein de la banque d'investissement du Crédit Agricole. J’ai souhaité ensuite partir en province. Embauché en tant que consultant chez Eurogiciel, je travaille avec eux comme project planner (planificateur de projets) pour Amadeus, à Sophia-Antipolis. Je planifie et suis les activités d'une centaine de développeurs et testeurs, forme les managers à l'utilisation de Microsoft Project, consolide des reportings d'avancement et de risques au sein d'une PMO (Project Management Office) dédiée. Enfin je participe à l'amélioration des outils internes. Ce que j’ai appris lors de mon double-diplôme à l'ISG me sert tous les jours, en particulier la gestion du changement et la conduite de réunions. Ma formation d’ingénieur m’est également très utile, puisque je dialogue quotidiennement avec les informaticiens et ingénieurs. Comprendre leur language est un réel avantage. »

Marine Ciesla (IPSA promo 2012) - Ingénieure analyse structures chez Airbus Defence and Space

Thomas Lorineau (ESME Sudria promo 2012 et MBA Spécialisé ISG) - Project Planner chez Amadeus IONISMag #25 - Printemps 2014

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« Former la nouvelle intelligence des entreprises », c’est aussi former des créateurs. L’entrepreneuriat est une valeur essentielle des écoles du Groupe IONIS. Des incubateurs mettent à disposition des ressources : un lieu, des outils et des contacts. Des cursus y sont dédiés et accompagnent les créateurs de demain. De nombreux projets individuels ou en groupe donnent également aux étudiants l’occasion de mettre en pratique leurs compétences et de faire preuve de responsabilité, de professionnalisme, de réalisme et de créativité.

* L es Epitech Innovative Projects (EIP) C'est une étape cruciale du cursus d'Epitech : elle fait passer du statut d'étudiant à celui de professionnel à part entière. Chaque année, les équipes travaillent en groupe sur un projet visant à améliorer le bien-être des individus et des collectivités, à mieux diffuser le progrès technique, à ouvrir de nouveaux horizons aux passions et à rendre plus efficaces les outils au profit des entreprises. Ils innovent année après année. Le Forum des EIP présente l’ensemble de ces réalisations à plus d’un millier de personnes, entreprises, organismes et particuliers. Il est l’occasion de décerner les Trophées des EIP aux meilleurs projets, selon des critères d’innovation et d’entrepreneuriat. http://eip.epitech.eu

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* C reative Valley, l'incubateur d'Epitech Présent sur le Campus Technologique du Kremlin-Bicêtre, il héberge et accompagne des startups issues de toutes origines. En plus de la mise à disposition des lieux, la structure propose différents services et prestations techniques de pointe (fibre optique, hébergement sur serveurs sécurisés, téléphonie…). Creative Valley s’appuie sur une communauté de professionnels expérimentés et compétents. Une antenne de l’incubateur se situe sur le Campus d’Ivry-sur-Seine. www.creative-valley.fr

* L e Club des partenaires de SUP’Internet Il regroupe une vingtaine d’entreprises, grands groupes ou startups, qui s’illustrent dans le domaine de l’Internet. Il participe au conseil de perfectionnement de l’école et à la formation. Il s’implique lors de la Semaine de conférences entreprises. Les entreprises accueillent des stagiaires et les futurs jeunes diplômés. Le club a également un rôle de mentor auprès des étudiants.

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L’intégration professionnelle

L’entrepreneuriat * S tartUp 42, accélérateur de l’EPITA C’est une structure à but non lucratif qui accompagne les débuts de startups technologiques. StartUp42 est soutenu par l’EPITA et par un réseau d’entreprises et de professionnels. Les jeunes entrepreneurs y développent leurs projets, trouvent des financements et profitent de l’expérience d’experts dans divers domaines (technologie, financement, gestion, communication…). StartUp 42 est ouvert à tous, gratuitement et sans prise de participation. www.startup42.org

* Les ETNA Innovative Projects

* L e cursus Entrepreneuriat de l’ISG

Ils sont destinés aux étudiants de 2e et 3e années. Le but est de réaliser un projet utilisable dans le monde professionnel. Il doit avoir son mode d’emploi pour les utilisateurs et une notice technique pour pouvoir être repris par une autre équipe. C’est un travail d’entreprise complet : imaginé, conçu, développé, formalisé, finalisé, présenté et, souvent, vendu ! Le résultat de ce travail est présenté lors du Forum des EIP ETNA, organisé chaque année à la rentrée, qui offre une tribune d'expositions aux étudiants.

Il développe l’esprit d’initiative, les capacités d’analyse et la créativité des étudiants et leur enseigne les outils et les méthodes nécessaires à tout entrepreneur. Les enseignements sont transversaux (introduction à l’entrepreneuriat, marketing management, gestion de projets…). Les étudiants se confrontent également à des mises en situation et doivent construire un projet. Ils bénéficient des conseils de professeurs et de professionnels tout au long du projet. Les étudiants qui souhaitent créer leur entreprise peuvent être accompagnés par un tuteur et le projet de création peut se substituer au stage de 3e année.

* L e challenge Open ISEG et l'incubateur d'été

* L e cursus Entrepreneuriat de Sup'Biotech

Il offre chaque année aux étudiants et aux jeunes diplômés la possibilité de soumettre des projets personnels à un jury de professionnels, qui juge de l’originalité, de la faisabilité et de la qualité des documents et de la présentation. à l’été 2013, l’ISEG Group a inauguré la première session de son Incubateur d’été : pendant trois mois, dans les locaux de l’ISEG Group – Campus de Paris et Campus de Strasbourg, un espace dédié au co-working a permis aux jeunes entrepreneurs de développer leurs projets, majoritairement nés lors du challenge, et de profiter des conseils d’intervenants de l’école sur la stratégie, l’aspect législatif, les outils marketing, le business plan, les modes de communication, l’image de marque…

Les étudiants développent des projets innovants en biotechnologie : les Sup'Biotech Innovation Projects (S.B.I.P). L’école propose également un Cursus Entrepreneuriat centré sur la création d'entreprises spécialisées dans les biotechnologies. Il offre aux étudiants porteurs de projets un réseau de professionnels et une formation aux outils théoriques et pratiques pour la mise en œuvre de leurs projets (plan financier, brevet, propriété intellectuelle, statuts de société, environnement d’accompagnement en biotechnologie).

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2 AI, l'Association des *Anciens de l’ISEG Group

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Elle travaille à réunir un maximum de diplômés et à développer des actions en direction des étudiants. Tous bénévoles, les membres participent aux différentes initiatives : petits-déjeuners des Anciens, soirées networking, workshops. Il en existe dans chaque secteur et différents pays. Le Club des entrepreneurs regroupe des Anciens, créateurs d’entreprise et entrepreneurs.

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2 AE, l'association des Anciens EPITA

Elle répond aux besoins et aux attentes des diplômés en développant ses relations avec les différents partenaires du monde professionnel (cabinets de recrutement, sociétés du monde de l'informatique…). Elle permet aux diverses promotions de faire évoluer les objectifs de l'école et offre aux entreprises des moyens de communication directe avec les anciens élèves de l'EPITA. Elle assure la communication entre les élèves actuels, futurs et le marché du travail.

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ISG Alumni, l'association des diplômés de l’ISG

L'ISG Alumni a été créé en 1971. Plus de 19 000 diplômés sont sortis de l’école. Elle a pour mission de favoriser les relations entre Anciens. Elle facilite l’insertion, le perfectionnement et la progression de ses membres dans la vie professionnelle. Il mène des actions pour faire la promotion du diplôme ISG et contribue au développement de l’enseignement. ISG Alumni est très active : newsletter, annuaire des Anciens, délégations dans le monde entier, clubs thématiques

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r g.f e s i s.

Les Anciens du Groupe IONIS représentent plus de 60 000 diplômés. Ils sont impliqués dans la vie de chaque école à travers différents réseaux et associations. Ils partagent leurs parcours et expériences avec les étudiants et constituent un lien privilégié entre l’entreprise et l’école. Ils témoignent dans chaque entreprise des compétences et des valeurs transmises par chaque école.

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Les réseaux d’Anciens


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L’intégration professionnelle

l’association *desA AEIPSA, anciens élèves de l’IPSA

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Elle a pour but la création et le maintien des liens de solidarité et d’amitié entre les Anciens et les élèves actuels. Elle facilite l’accès à certains emplois, promeut la notoriété de l’école, crée et gère des œuvres sociales au profit des Anciens. Une commission « Entreprendre » accompagne les porteurs de projets dans leur démarche de business plan, de financement, de formation…

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*

L ’Aiesme, l’association des Anciens de l’ESME Sudria

Elle se répartit en cinq pôles. Le pôle notoriété, dont fait partie le Club des dirigeants et créateurs d’entreprises (CDCE), permet de créer, de reprendre ou de céder une activité. Le pôle professionnel est une structure d’aide à l’emploi. Le pôle communication est la vitrine et le lien entre l’Aiesme, les diplômés et l’extérieur. Le pôle de fonctionnement assure la gestion courante de l’association. Enfin, le pôle géographique s’occupe des réseaux régionaux et étrangers et du congrès annuel des Présidents.

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*

L e réseau des Anciens Epitech

Véritable communauté, il fédère, suit et conseille les diplômés. Il est présent en France et dans le monde, avec plus de 2 100 Anciens répartis aux quatre coins de la planète. Sont mis en place des conférences pédagogiques, des afterworks thématiques, des soirées networking et d’autres évènements plus informels (barbecues…).

.fr tech o i pb su s e est l'Association *desD SBdiplômés de Sup'Biotech

Elle rassemble les Anciens et dynamise l’intégralité du réseau de l'école. Le réseau facilite l’insertion professionnelle et la formation des jeunes diplômés. Des rencontres interprofessionnelles ou entre diplômés sont organisées tout au long de l’année ainsi que de nombreux autres évènements tels que les DSB Days.

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A2MI, l'association des anciens élèves de Ionis School of Technology and Management

Elle est constituée de plus de 1 000 diplômés. Elle organise plusieurs fois par an des conférences professionnelles, sous forme de tables rondes. Les Cafés Carrières se déroulent une fois par mois, pendant des semaines thématiques. Un diplômé de l'école est invité à présenter son parcours, expliquer ce qu'il fait au quotidien, témoigner de son retour d'expérience et conseiller les étudiants. Le Club des entrepreneurs rassemble des professionnels, des Anciens et des étudiants autour de projets de création d’entreprise ou de consulting. Une cellule de suivi des carrières se charge de la mise à jour des statistiques de sortie et de l’évolution de l’annuaire des anciens élèves.

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« Notre partenariat avec l’Epitech a plus de cinq ans. Tout a débuté par une conférence que nous avons faite à l’école sur des sujets i-tech. Les étudiants étaient à l’écoute, intéressés et les questions posées pertinentes. Certains sont restés discuter avec nous une fois la présentation terminée. L’école m’a proposé de renouveler l’expérience et le partenariat s'est approfondi. Nous avons pris des stagiaires Epitech et certains ont été embauchés par la suite. Epitech réunit et forme des passionnés à qui elle donne les moyens d’aller plus loin. Pour le laboratoire dont je suis responsable, j'apprécie les étudiants qui veulent maîtriser leur sujet. Ils sont des « teigneux » de la technologie, tenaces et prêts à se casser la tête pour trouver une solution. Nous apprécions également leur esprit d’équipe, ce qui facilite grandement l’intégration lorsqu'ils doivent prendre le rythme de l'entreprise. Je cherche d’ailleurs toujours des stagiaires très motivés ! »

« Nous développons nos partenariats avec les écoles d'ingénieurs depuis quelques années déjà. Avec sa dominante aéronautique, l’IPSA propose des profils qui correspondent aux métiers d’AKKA Technologies. Nous recrutons des stagiaires, mais suivons les élèves sur le campus, nous participons à des projets de recherche et des conférences, sur les drones, par exemple. Nous ne sommes pas simplement des recruteurs, mais essayons d’établir une relation durable et confiante avec les étudiants de l’IPSA. Ce sont de très bons ingénieurs et ils ont cette capacité à très bien s’intégrer au sein d’une entreprise. Ils savent s’investir, comme ils l’ont montré lors de la dernière édition du Challenge AKKA. Ce sont des éléments moteurs, motivés et dynamiques, préparés au monde professionnel en France comme à l’International, ouverts d’esprit et polyvalents. »

Gabriel Kepeklian – R&D manager chez AtoS France

« Calis Conseil est une société de conseil et d’expertise auprès des banques. Nous souhaitions renforcer nos dispositifs d'intervention sur le terrain, en Anne Chamarande – Responsable communicanous entourant de jeunes collaborateurs, démarche qui se résume souvent tion recrutement chez AKKA Technologies à gérer la contrainte du profil et donc de sa formation : les profils sont soit trop techniques soit trop universitaires. Par le biais d’un Ancien Ionis-STM, nous avons participé au forum Entreprises de l’école et recruté plusieurs étudiants en stage. Leur force ? Nous n’avons pas besoin de leur expliquer ce qu’est un système d’information ou le système de gestion de base de données Oracle, par exemple. Ils connaissent le monde de l’informatique, savent intégrer une équipe, prendre la parole et comprendre l’environnement technique. On ne leur demande pas d’être experts immédiatement mais ils savent s’adapter rapidement au contexte. Cette transmission du savoir et de l’expertise est fondamentale pour notre activité car elle aide nos entreprises à grandir et à pérenniser notre savoir-faire. » Franck Sannier - Responsable du pôle conseil de Calis Conseil

essionnels

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« Rattaché au siège du groupe à Bezons (95), j’ai intégré Atos en février 2013 en tant que stagiaire pendant six mois, avant d’être embauché en CDI. Mon intégration s’est faite progressivement et a nécessité une première phase d’observation et d’écoute. En effet, doté d’un background commercial, j’ai dû monter en compétence sur la partie technique de ce métier afin d’avoir plus de légitimité pour vendre des prestations d’ingénieurs informaticiens. Ma tutrice, Natacha Rau, a largement contribué au succès de mon intégration et de ma prise d’indépendance au travail. Je prends conscience aujourd’hui des avantages à intégrer un grand groupe de 77 000 personnes, présent dans 47 Pays. Il faut néanmoins savoir s’adapter et développer son image interne en cultivant son réseau pour pouvoir évoluer « J'ai connu l'entreprise par le biais du forum recrutement, auquel Abisco participe tous les ans. au sein de l’entreprise. L’ISG Après avoir réussi l’entretien, j’ai été tout de suite intégrée à l’équipe. J’ai pu être autonome et m’a apporté tous les outils néavoir des responsabilités dès le début. J’ai travaillé à la création d’un de leurs sites Internet, j’en cessaires pour appréhender le gérais d’autres (production de textes, veille concurrentielle, nouveautés) et je participais à la rémonde de l’entreprise et pour daction du catalogue et des outils marketing. Après un entretien dans un cabinet de recrutement, trouver ma place au sein de cet je suis aujourd’hui assistante marketing pour Abisco. L’entreprise est de taille humaine, j’ai donc écosystème complexe. » des responsabilités et une réelle autonomie. » Stéphane Touroute (ISG

Paroles

Leslie Perrin (ISEG Group promo 2013 Campus de Strasbourg) - Assistante chef de produit chez Abisco

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promo 2013) - ingénieur commercial chez Atos

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L’intégration professionnelle

« Dès le début, j’ai été séduit par le projet SUP’Internet. Le secteur a besoin de personnes polyvalentes, capables d’être à la fois efficaces techniquement et inspirées créativement. Nous cherchons des profils « hybrides ». Nous intégrons des étudiants de SUP’Internet au sein de l’entreprise WNP (exNapkin). Pierre Virlogeux (promo 2015) y effectue actuellement son stage de 3e année. Ce que j’aime chez ces étudiants, c’est qu’ils ne sont pas à la recherche d’habitudes et de confort. Ils savent s’adapter, ils ont l’expérience des semaines immersives et ils ont déjà eu un rapport direct avec les entreprises et les professionnels lors des master classes. Ils ont la culture de la débrouille. » Fred Volhuer – Managing Director and Entrepreneur chez WNP (ex-Napkin)

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d Paroles « J'ai eu un job étudiant pendant mes quatre premières années d'école. Pour trouver des offres de stages, j'ai fait des recherches sur l'intranet de l'école. J'ai effectué le premier chez SPIE Batignolles, une entreprise de travaux publics, au poste d'assistant responsable d'affaires. J'ai beaucoup apprécié cette expérience et l'entreprise m'a proposé d'effectuer mon stage de fin d'études chez elle, avec une possibilité d'embauche par la suite. L'avantage de notre formation, c'est que l'on sait s'adapter. Personnellement, si travailler pendant mes études n'a pas toujours été facile, je ressens aujourd'hui l'avantage d'avoir eu plusieurs expériences professionnelles. »

« Après ma 4e année, j’ai décidé de faire une année de césure et de travailler dans le secteur de la banque. Je me suis forgé mes premières expériences et je suis revenu effectuer ma dernière année plus motivé que jamais. Un fois mon diplôme obtenu, je suis parti en volontariat international en entreprise (VIE) à Londres. C’est une expérience unique, qui permet un vrai vécu international et qui est valorisante sur un CV. Elle donne également l’occasion de côtoyer les professionnels du secteur et d’enrichir son réseau. Mon maître de stage était d’ailleurs une Ancienne de l’ESME Sudria. Depuis un an, je travaille chez HSCBC, à Londres et dans un mois, ce sera à mon tour de former un VIE. » Marc Da Calva (ESME Sudria promo 2011) - FO TOOLS IT Equity Derivatives chez HSBC

« Avant ma sortie de l’école, à la fin de ma 3e année, j’ai décroché un stage d’un an pour Apple France, aux états-Unis, dans l‘équipe internationalisation. J’ai travaillé sur la gestion de projets, booké des traducteurs par exemple. Je me suis également penché sur MeRuby. C’est un projet open source de développement de nouvelles implémentations, pour créer des applications Mac sur Ruby. On m’a confié plusieurs tâches pour me tester et l’on m’a proposé d’effectuer mon stage de fin d’études chez Apple. J’ai adoré l’expérience, mais je voulais tester une autre mentalité, un autre cadre de travail. Je suis retourné en France, embauché chez Backelite, une entreprise qui construit des plateformes mobiles et nouveaux écrans. Mon embauche a été faciTarek Msadek (ESME Sudria - promo 2014) litée par un Ancien qui y travaillait. J’y ai appris beaucoup - étudiant de choses. Puis Skype m’a envoyé une offre d’emploi. J’ai « J’ai débuté chez Yves Rocher par un stage de six mois, pendant lequel passé un test de code, puis trois entretiens et l’on m’a inj'ai réalisé des déclarations auprès de la Commission européenne. J’ai vité à Tallin (Estonie) rencontrer l’équipe. Microsoft venait obtenu ce stage par candidature spontanée. L’intégration s’est faite d’acheter Skype. J’ai été le premier ingénieur officiel du assez facilement. Depuis août 2013, je suis en CDI en tant qu'expert bureau de Londres, en mars 2012. L’expérience est excelrèglementaire. Je m'assure de la sécurité du produit au travers de lente et les conditions de travail très agréables en Anglesa formule, de la constitution de son dossier et de la validation des terre. J’y suis, j’y reste. » supports de communication. Durant ces expériences dans le secThibault Martin-Lagardette (Epitech Promo 2010) - Mac teur règlementaire des cosmétiques, j’ai appris à m’adapter, à être Developer chez Skype flexible et à compter sur mes compétences et sur celles, transverses , acquises à Sup’Biotech. » Morgane Elmorjani (Sup’Biotech promotion 2013) – Expert réglementaire produits finis Groupe Yves Rocher

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L’intégration professionnelle

L'INtéGRAtION PROfESSIONNELLE dES écOLES du GROuPE IONIS : LES cHIffRES cLéS ISG 86 % des étudiants en poste 4 mois après l’obtention de leur diplôme 36 500 € salaire moyen hors primes des jeunes diplômés

ISEG Business & Finance School

IPSA 90 % d’actifs dès l’obtention de leurs diplômes 77 % des diplômés travaillent dans les secteurs de l’aéronautique et du spatial 35 000 € salaire moyen brut annuel

20 % des diplômés ont trouvé un premier emploi à l’étranger

Epitech

65 % des diplômés ont une fonction à dimension internationale

96 % des étudiants sont embauchés directement en CDI

31 000 à 35 000 € fourchette moyenne du premier salaire en France

38 300 € salaire brut moyen annuel

ISEG Marketing & Communication 85 % trouvent un emploi dans les 6 mois suivant l’obtention 32 % des étudiants sont recrutés à l’issue de leur stage d’intégration 30 000 à 34 000 € fourchette du premier salaire

C

Sup’Biotech 68 % de la promo 2012 ont obtenu un emploi dès la sortie 32 000 à 35 000 € salaire moyen annuel brut

DU

>C SC

ICS Bégué

e-artsup

89 % des étudiants sont embauchés après leur stage ou alternance

62 % des étudiants sont embauchés immédiatement

• To

2 mois temps de recherche moyen d’un emploi

25 000 à 40 000 € fourchette de la rémunération annuelle à la sortie de l’école

• De to

32 000 € salaire moyen à la sortie

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ISEFAC 50 % des étudiants continuent leurs études au bout de 3 ans 78 % des étudiants trouvent un emploi dans les 3 mois suivant la sortie de l'école

EPITA 98 % des diplômés de la promotion 2011 étaient déjà intégrés en entreprise le jour de leur sortie 20 % des étudiants font le choix d’un début de carrière à l’étranger 30 000 à 45 000 € fourchette du salaire moyen à la sortie de l’école

ESME Sudria 88 % des étudiants ont signé un contrat avant le diplôme ou dans les 2 mois suivants. 38 000 € salaire moyen à la sortie de l’école 44 953 € salaire moyen à la sortie de l’école à l’étranger

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IONIS School of Technology & Management

• Co le

80 % des étudiants embauchés immédiatement (95 % dans les 6 mois)

• St le

30 % de femmes dans les filières TIC et informatique 37 600 € salaire annuel de sortie moyen

ou Ba

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100 % des diplômés sont cadres 100 % des diplômés ont un emploi à la sortie de l’école 35 000 à 40 000 € fourchette du salaire annuel moyen

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ations ales inform e les princip n iants. on d d u ét er si es Ce dos nnelle d io ss fe ro p tion ous sur de l’intégra ls, rendez-v ai ét d e d s lu Pour p écoles. différentes es d s te si s le

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COACHING ET RÉUSSITE SCOLAIRE

DU PRIMAIRE AU SUPÉRIEUR

SPÉCIAL TERMINALES

> COURS PARTICULIERS : L’EXCELLENCE SCOLAIRE À DOMICILE

• Objectif Mention Bac • Programme Excellence • Prépa Concours • Week-ends de la Réussite au bac (Mai - Juin 2014)

• Toutes matières du Primaire au Supérieur • Des coachs-enseignants ou des Professeurs, tous rigoureusement sélectionnés. > COURS COLLECTIFS : LA DYNAMIQUE DE L’ENSEIGNEMENT EN PETITS GROUPES • Cours hebdomadaires le soir après l’école, le mercredi, le samedi • Stages intensifs pendant les vacances scolaires

3e, 2nde, 1re : LA PERFORMANCE • Programme complet d’accompagnement hebdomadaire • Et stages pendant les vacances

- PRINTEMPS : du 14 au 18 avril ou du 22 au 25 avril 2014* Bacs Blancs les samedis 19 et 26 avril

La garantie qualité du Groupe IONIS,1er groupe français d’enseignement supérieur privé (ISG, Moda Domani Institute, EPITA, ISEG Group,ESME Sudria, Epitech…)

- PRÉ-RENTRÉE 2014 / 2015 : du 18 au 22 août ou du 25 au 29 août 2014

* 50% de réduction d’impôt sur les cours suivis à domicile et 50% capitalisés à long terme dans le cadre du “Capital Crédit Enseignement IONIS” (CCEI) que vous avez la possibilité de récupérer si votre enfant intègre après le bac l’une des Écoles du groupe IONIS.

*Pas de cours le 21/04

PARIS 16e

BORDEAUX

PARIS 15e

123, rue de Longchamp 75016 Paris 01 47 04 20 00

28, cours du Maréchal Foch 33 000 Bordeaux 05 56 56 42 62

111, rue de Lourmel 75015 Paris 01 53 98 73 73

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Epitech fête ses quinze ans Epitech a vu le jour autour d’un modèle pédagogique innovant, en rupture avec l’enseignement traditionnel, notamment en informatique : immersion, ouverture aux autres, travail collaboratif... L’école d'informatique a développé sa singularité à travers une pédagogie par projets qui continue de faire sa renommée en France et à l’International. En quinze ans, Epitech a accompagné des milliers d’étudiants vers la réussite. Aujourd’hui présente dans 12 villes de France et à la rentrée en Chine, elle compte de 4 400 étudiants. Son directeur général et le vice-président exécutif de Ionis Education Group nous parlent de cette école originale.

« La démarche "apprendre à apprendre" est au cœur de notre pédagogie » Emmanuel Carli, directeur général d’Epitech Quelle a été l'évolution de l’école en quinze ans ? L’école est passée de quelques centaines d’étudiants à Paris à 4 400 en France, en s’appuyant sur deux éléments convergents. Le premier est la pédagogie de l’école qui permet aux étudiants de devenir acteurs de leur réussite et de s’adapter aux environnements technologiques. Le second est en rapport avec le marché du numérique luimême qui, en quinze ans, a permis d’identifier la valeur ajoutée réelle de la maîtrise

La Cité de la Mode et du Design (Paris) a accueilli la soirée d'Epitech fin janvier

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des technologies et, par conséquent, celle de nos étudiants. Epitech est passée d’une école avant-gardiste à une école de référence dans la formation des experts du numérique et des innovateurs de demain, intégrée aujourd’hui à de nombreux écosystèmes. Comment se situent les Anciens au sein des entreprises ? Les Anciens forment déjà une communauté de 2 100 membres, reconnue et présente dans les plus belles entreprises du monde entier — Google, Microsoft, SAP, ministère de la Défense, Société Générale, Facebook, Skype… et les startups les plus innovantes. Tous ces beaux parcours valident la pertinence de notre pédagogie. Cet enseignement permet à travers stages et part-time de s’immerger dans l’entreprise, de faire face à toutes les situations professionnelles et de s’adapter aux problématiques nouvelles – rappelons que la démarche « apprendre à apprendre » est au cœur de notre pédagogie par projets. Cette méthode infuse un véritable esprit d’entreprise au sein de nos promotions d’étudiants.

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Les quinze ans d'Epitech

Notamment via les Epitech Innovative Projects (EIP) qui donnent la possibilité de créer sa propre startup pendant son cursus et, désormais, l’Epitech Innovation Hub qui vise à répondre à la demande croissante des entreprises, confrontées aux difficultés de la décentralisation de l’innovation et aux métamorphoses incessantes du marché.

Un anniversaire autour de l’Art ludique Pour célébrer les quinze ans de sa naissance, Epitech a reçu plus de 350 invités pour une soirée au Musée Art ludique (Cité de la Mode et du Design), à Paris le 30 janvier. Entreprises partenaires, Anciens et membres de l’équipe pédagogique ont pu visiter, de façon exclusive, l’exposition consacrée aux 25 ans d’animation du studio Pixar.

Quelles aptitudes souhaitez-vous développer chez les étudiants ? Leurs trois premières années doivent être autant le temps de leur apprentissage qu’un champ d’expérimentation totale qui transformera leurs connaissances en compétences pour, ensuite, développer non seulement leur sens entrepreneurial mais aussi leur leadership. Notre réseau national de douze écoles nous permet de mailler le territoire français et d’être au contact de tous les bassins locaux de l’innovation et de leurs plus grands acteurs. Le déploiement progressif de notre Innovation Hub en régions sera le nouveau pivot de ce réseau. Comment se dessine l'avenir de l'école ? Même si Epitech est désormais reconnue par tous comme une institution leader, nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers - même si nous venons d’ouvrir des partenariats avec deux prestigieuses universités chinoise et japonaise, portant le nombre de ceux-là à 40 et même si nos Anciens continuent encore et toujours d’alimenter par leurs réussites la chronique de l’écosystème IT international. En quinze ans, le monde numérique a changé de paradigme : le secteur logiciel, longtemps considéré comme une matière annexe, a pris un rôle central. Cette évolution a été rendue possible par l’émergence et le développement de l’Open Source créant des communautés internationales de développeurs ayant pour seule volonté de proposer des nouveaux outils, performants, accessibles et au moindre coût. L’innovation n’est plus attendue des bureaux d’études, elle est partout, ouverte, sans frontière géographique ni limite d’âge. La jeunesse est loin d’être une barrière : nos étudiants doivent en prendre une conscience aiguë.

15 ans de réussites 1999 - Création d’Epitech. La première promotion compte 160 élèves 2002 - Première promotion sortante : ceux qui étaient entrés directement en 3e année 2004 - Première promotion sortante ayant suivi la totalité du cursus 2007 - Le titre de l’Epitech entre au Registre national des certifications professionnelles (RNCP), au niveau I 2007 - Ouverture des Epitech de région : Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Strasbourg et Toulouse 2008 - Ouverture d’Epitech Montpellier, Nancy et Nice 2009 - Ouverture d’Epitech Marseille et Rennes 2012 - Les entrants en 1re année en France atteignent les 1 200 élèves 2013 - Mise en place d’une nouvelle équipe de direction, destinée à consolider Epitech dans son statut de grande école innovante et à mettre en place le développement international

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« Epitech a inventé en France la pédagogie par projets »

Fabrice Bardèche, vice-président exécutif de IONIS Education Group Quelle place occupe Epitech au sein du Groupe IONIS ? Epitech a été créée en 1999 au cœur de la vague Internet, qui n’était pas encore la bulle. Cette école résulte directement de la nouvelle culture issue de ce nouveau monde. Son rôle précurseur ne peut se comprendre qu’à partir de là. Le moment où nous avons créé cette école correspond à la marche de l’EPITA vers le statut d’école d’ingénieurs, ce qui a réorienté sa pédagogie. Epitech va donc garder une part de la tradition de l’EPITA en amplifiant encore la place, déjà très importante, que cette dernière accorde à la réalisation de projets. S’ensuit la définition d’un nouveau paradigme, en rupture avec tout ce qui avait été fait jusque-là en France dans les écoles supérieures. Comme chaque fois qu’une révolution s’opère quelque part, si elle est fondée, tout ce qui gravite autour en est impacté, transformé. C’est le cas de l’ensemble des écoles du groupe qui ont profondément évolué en fonction des innovations mises en place à Epitech. Qu’est-ce qui fait sa singularité parmi les écoles d’informatique ? On peut dire qu’Epitech a inventé en France la pédagogie par projets. Les projets existaient dans toutes les écoles d’ingénieurs mais comme exercices d’application, pas comme moteur. La différence est colossale. Le projet met en action un ou plu-

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sieurs étudiants autour d’une réalisation. Si, au lieu de commencer par inculquer les notions ou le modèle qui doit être reproduit, vous commencez directement par mettre le projet entre les mains d’élèves vierges de tout savoir, vous voyez bien qu’on n’est plus du tout dans la même optique. C’est même tellement bouleversant que les professeurs se demandent comment c’est possible : cela peut apparaître comme une « négation » de leur rôle traditionnel. Il faut bien dire qu’une telle approche était favorisée par deux éléments. En premier lieu, l’informatique, même si elle a des fondements scientifiques, repose, pour l’essentiel de l’activité industrielle, sur une pratique et une expertise. Pour la très grande majorité des processus en jeu, la connaissance scientifique du système est inutile, voire nuisible car elle introduit de la complexité là où des solutions simples peuvent aisément être trouvées. En deuxième lieu, le développement rapide d’Internet mettait sur la Toile un nombre considérable de sources d’information, encore plus d’ailleurs dans le domaine de l’informatique, et élargissait la communauté de ceux auprès de qui on pouvait trouver des éléments de solution. Le contexte d’Internet transformait les étudiants qui y étaient incités en agents actifs de leur formation, en découvreurs de solutions, en acteurs hyperactifs : fini le temps du radiateur au fond de la classe, il n’y avait plus de classe ! Encore aujourd’hui, on est loin d’avoir tiré vraiment les conséquences de cette révolution. Le poids des habitudes, la remise en cause du professeur-roi, le statut des enseignants sont des freins considérables dans toutes les structures constituées de longue date : on verra bien d’autres initiatives, touchant jusqu'à la façon d’apprendre les sciences dures et rendant enfin au professeur sa vraie place, qui est celle d’un maître au milieu de sa troupe, partageant avec elle les découvertes communes, la progression, le dialogue, l’émerveillement. Voilà les portes ouvertes par Epitech. Un autre avantage, c’est que, dans un monde marqué par les mutations rapides et l’innovation, apprendre à chacun à ne pas être

surpris par la nouveauté, mais au contraire en faire le moteur de sa propre construction, ce n’est peut-être pas si idiot. à quoi pourrait ressembler Epitech dans cinq ans ? à quoi ressemblera Internet dans cinq ans ? C’est justement parce que personne ne peut répondre à ce genre de questions de façon certaine qu’Epitech existe et que son modèle se répand. Toutes les portes sont ouvertes. Dans les choses que l’on peut prédire, il est certain que nous aurons totalement fait notre « coming out » vers l’International. Nous envoyons actuellement tous nos étudiants pendant un an à l’étranger dans un pays anglophone. Bientôt, c’est l’école qui proposera son modèle dans d’autres métropoles. Mais ce qui est vrai pour Epitech est vrai pour bien d’autres écoles du Groupe.

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Les quinze ans d'Epitech

Une école d’entrepreneurs Chaque année, plus de 10 % des étudiants créent leur entreprise à la sortie d’Epitech. On peut par exemple citer Alexandre Malsch et Jérémy Nicolas (promo 2009) qui ont fondé Melty, devenu le premier média Web sur l’actualité, le divertissement et les tendances à destination des 18-30 ans. Ou bien Bruno Lévêque (promo 2007), créateur de Prestashop, solution e-commerce leader dans son domaine. Ou encore, Solomon Hykes (promo 2006) qui, avec Sébastien Pahl (promo 2009), a lancé DotCloud puis levé 10 millions de dollars et aujourd’hui créé Docker, qui vient de boucler un tour de table de 15 millions de dollars. Citée dans la Silicon Valley comme la prochaine norme de la « conteneurisation » des données, Docker vient de lever 15 millions. Julien Barbier (promo 2006 et fondateur de While42, réseau des « French tech’ » à l’étranger) en est le directeur marketing.

Marc Sellam, PDG de IONIS Education Group

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La renaissance de l’ICS Bégué Reprise par le Groupe IONIS il y a dix ans, l’ICS Bégué occupe à nouveau la place qui est la sienne, celle d’une des principales écoles de formation d’expertscomptables de France. Installée dans des nouveaux locaux, l'école s’appuie sur un réseau de plus de 5 000 Anciens, très attachés à son histoire débutée en 1957, qui participent activement à sa pédagogie et sa vie. L’ICS Bégué forme aujourd’hui des professionnels polyvalents et spécialisés dans les domaines de la comptabilité, la gestion, la finance et l’audit, notamment via l’alternance depuis deux ans.

« Nous avons fait le choix très fort du parcours individualisé » Siham Ben Salem, directrice de l’ICS Bégué Pourquoi peut-on parler de renaissance ? L’école a été reprise par IONIS Education Group en 2004. Après deux années de réorganisation, en raison de la réforme des diplômes de comptabilité et de gestion qui fut effective en 2006, l’école renaît

réellement de ses cendres sur de nouveaux fondamentaux académiques. Cela a été notre première priorité. Nous avons ensuite travaillé sur un réseau historique existant qui fait la force de l’ICS Bégué : ses Anciens. Aujourd’hui, près de 60 % des experts-comptables d’Île-de-France sont issus de l’école. Nous nous sommes beaucoup appuyés sur ces derniers pour reconstruire. Sur les 5 000 Anciens identifiés, plus de la moitié nous ont suivis et encouragés dans notre démarche pour faire ré-émerger l’une des principales et des plus anciennes écoles d’expertise-comptable de Paris. Aujourd’hui, l’école a clairement repris sa place. Nous sommes, avec les Anciens, très attachés à l’histoire de cet établissement afin de lui rendre la notoriété qui était la sienne. Ses nouveaux locaux vont en ce sens, en la replaçant dans son histoire parisienne, puisqu’elle retourne dans le XIe arrondissement, quartier qu’elle occupait auparavant. à quoi ressemble l’école aujourd’hui ? L’école compte aujourd’hui 320 étudiants. Ils seront 500 d’ici deux ans. Notre force a été de ne pas uniquement nous appuyer

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La renaissance de l'ICS Bégué

sur les diplômes comptables, mais d’évoluer vers les marchés de la gestion, de la finance et de l’audit, des ressources humaines et du patrimoine, avec la mise en place de bachelors et de titres à bac +5. Cela a apporté une nouvelle dynamique professionnelle. L’alternance a également été un autre moteur de cette dynamique. Elle a été mise en place il y a deux ans, face à la demande croissante du monde professionnel. Là encore, les Anciens ont été les premiers à nous accompagner dans cette voie, en étant partenaires des embauches de nos étudiants.

Qu’est-ce qui caractérise la pédagogie de l’ICS Bégué ? Nous avons fait le choix très fort du parcours individualisé : l’étudiant n’est pas seul face à ses études. Nous l’accompagnons, à son rythme, vers le diplôme. C’est un immense travail réalisé au quotidien par les équipes pédagogiques. C’est aussi un élément de différenciation par rapport aux autres écoles. Nous avons également fait le choix d’avoir de nombreux enseignants qui sont des professionnels en activité et qui peuvent ainsi partager leur expérience avec les étudiants.

L’école prépare à des métiers d’avenir… C’est une réalité. Nous sommes dans un secteur d’activité qui permet à chaque étudiant d’avoir l’assurance de travailler dès la fin de ses études. D’une part, nos parcours contiennent de nombreux stages, de la présence en entreprise et des journées d’alternance qui font que les étudiants possèdent à la sortie une très bonne expérience et un solide réseau. D’autre part, il existe un vrai différentiel entre l’offre et la demande, d’ailleurs crucial, qui bénéfice largement à nos étudiants.

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« Nous sommes indispensables à l'économie » Jean-Luc Scemama, (ICS Bégué promo 1973) président-fondateur du cabinet Expertise & Conseil et président de l’association des Anciens, ICS Bégué Alumni Quel regard portez-vous sur l’évolution de l'ICS Bégué ? Quels changements observez-vous ? L’ICS Bégué a été une grande école de formation des experts-comptables avant de connaître de grandes difficultés. Le Groupe IONIS a été inspiré de la reprendre - un pari audacieux car, la nature ayant horreur du vide, d’autres écoles l’ont peu à peu remplacée. Néanmoins, l’investissement des dirigeants de l’ICS Bégué et du Groupe IONIS, la qualité des enseignants et l’adaptation des formules d’enseignement aux besoins des étudiants et des entreprises ont per-

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mis à l’ICS Bégué de reprendre, année après année, de meilleures couleurs ; il n’est qu’à voir l’évolution du nombre d’étudiants. Le transfert des locaux de la rue Lucien Sampaix à la rue du Chemin-Vert, avec un nombre de salles de cours conséquent, un aménagement moderne et des espaces de travail pensés pour les étudiants, est un témoignage concret de la « renaissance » de l’ICS Bégué. Quel rôle joue l’association des Anciens ? L’Association des Anciens est au service des Anciens, des étudiants et de la direction de l’ICS Bégué. Pour les Anciens, nous avons relancé en 2013 l’Annuaire, lequel ne sortait plus depuis 1995, nous avons créé des occasions de rencontres annuelles, en complément de la newsletter, des cafés rencontres trimestriels et des conférences sur des thématiques d’ac-

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La renaissance de l'ICS Bégué

tualité où les intervenants sont des Anciens. Pour les étudiants, invités à ces conférences, nous travaillons avec le Président du BDE au sein du Conseil d’administration d’ICS Alumni. Nous les aidons à trouver des stages et des ressources, à travers la taxe d’apprentissage des entreprises dans lesquelles les Anciens travaillent. Enfin, avec la Direction, nous travaillons à la réflexion sur l’avenir de l’ICS Bégué, à la pédagogie, aux stages de façon adaptée aux besoins des entreprises et des cabinets d’expertise comptable.

Le recrutement de collaborateurs de cabinets ne faiblit pas et de belles carrières s’offrent dans cette profession aux multiples facettes. L’expertise comptable et le commissariat aux comptes sont des professions réglementées qui sécurisent les entreprises. La conjoncture économique nous oblige à être constamment en recherche de solutions innovantes

et pertinentes, à utiliser fortement les nouvelles technologies et anticiper les tendances des besoins des entreprises. Une crise, c’est aussi une chance, selon le s i d é o g ra m m e s c h i n o i s . N o u s sommes indispensables à l’économie et le secteur public lui-même fait de plus en plus appel à nous ; une reconnaissance que nous apprécions.

Les métiers de la finance, de la gestion, de l’expertise-comptable et de l’audit représentent toujours de belles opportunités de carrière ? Ces métiers constituent toujours un secteur offrant un réel potentiel de recrutements. Les contrôleurs de gestion deviennent des cadres très recherchés par les entreprises. L’expertise comptable voit son périmètre s’élargir et de nouvelles missions sont proposées aux clients des cabinets.

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Le site pĂŠdagogique de la brand culture 40

www.ionisbrandculture.com

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Paroles d'Anciens

Fabrice Domange

Directeur général pour la France de AIG Property Casualty Ce globe-trotter (ISEG Business & Finance School promo 1997) revient sur sa carrière atypique alors qu’il vient d’être nommé General Manager pour AIG en France. ce poste en France, même en interne. Rien ne vient tout seul, il faut aller de l’avant.

Comment se différencie-t-on ?

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ? Je suis parti à Londres tout de suite après mes études, puis à Dubaï. J’ai vécu dans cinq pays différents. Ma force, c’est d’avoir pu intégrer de grands groupes qui m’ont encouragé dans cette mobilité. Je suis d’ailleurs persuadé que je dois en grande partie mon poste actuel à mon expérience internationale. J’ai aussi fait le choix de travailler dans des secteurs différents : le parapétrolier, le médical, l’industrie, l’assurance…

Quelles sont les qualités les plus utiles dans une carrière ? Il faut être ouvert d’esprit et ne pas hésiter à aller chercher les choses sans les attendre. Je me suis battu pour chaque poste. On ne rentre pas facilement au sein de grandes sociétés, il faut s’en donner les moyens. Je n’ai pas hésité à faire une multitude de stages de longue durée. Les recruteurs s’intéressent moins au diplôme qu’à l’envie d’apprendre et de se surpasser. On recherche également des gens flexibles, qui trouvent des solutions. Le comportement est essentiel, même lors d'entretien. On donne le job à quelqu’un qui le veut vraiment. à tous les niveaux d’ailleurs : j’ai dû me battre pour

Quand j’ai commencé, je voulais être directeur financier. J’ai fait plusieurs postes pour apprendre le contrôle de gestion, dans différents domaines. J’ai « coché toutes les cases de compétences » que demande le métier de directeur financier. J’ai fonctionné de la même manière pour mon poste au siège européen d’AIG à Londres, puis à la direction générale de la succursale française à Paris. Il faut que les étudiants se demandent : « Où est-ce que j’ai envie d’être dans dix ans ? Quelles sont les « cases à cocher » pour être toujours dans la meilleure position lors des entretiens ? » On est perpétuellement en interview pour le next job, tout au long de sa carrière. Il faut cultiver l’ensemble des compétences qui permettent de bien se positionner sur le prochain poste.

N’est-ce pas parfois difficile d’avoir une carrière à l’International ? Nos grands-parents et nos parents connaissaient une mobilité intra-nationale. Aujourd’hui, les nouveaux modes de communication nous facilitent une mobilité internationale. Je n’aurais jamais eu la même carrière sans ces expériences à l’étranger. Mon épouse est également diplômée de l’ISEG Group et directrice commerciale monde pour Wrigley (groupe Mars). Nous étions à l’école ensemble, nous vivons désormais ensemble et pourtant nous avons toujours réussi à mener notre carrière à l’International et à monter en grade. Je suis tout de même ravi d’être revenu en France après treize ans. C’est un pays aux nombreux atouts. Le challenge est de ne pas se reposer sur ses acquis mais de s’adapter et de faire preuve de flexibilité.

sa carrière en dates 2011–2013

Senior Vice President - Head of FP&A EMEA - AIG (Londres)

2010 – 2011

CFO Emerging Markets - AIG (Madrid)

2008 – 2010

CFO Europe Middle-East Africa - Checkpoint Systems (Madrid)

2007 – 2008 Europe Finance Manager - GE Capital Solutions Europe (Londres) 2006 – 2007 Europe FP&A Manager - GE Fleet Services (Londres) 2002 – 2006 GE Healthcare (Milan) 2000 – 2002 Finance Planning and Analysis Service - GE IT Solutions France (Paris) 1999 – 2000 Financial Analyst Europe – BIC (Paris) 1997 – 1999 Schlumberger (Dubaï)

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Remise des diplômes de l'ISG

43e cérémonie de remise des diplômes de l’ISG Le 25 janvier, les étudiants de la promotion 2013 de l’ISG étaient réunis à l’Unesco (Paris VIIe) pour recevoir leurs diplômes. Ceux-ci leur ont été remis par l’ensemble du corps enseignant et l’administration ainsi que par Marc Sellam, présidentdirecteur général de IONIS Education Group, et le Dr Jean Mader, doyen du corps professoral de l’école. Une soirée à laquelle étaient conviés les familles et les proches des étudiants et qui fut l’occasion de mettre à l’honneur les différents cursus de l’école, comme le réseau des Anciens ISG Alumni, lequel compte plus de 19 000 membres très présents à l’International.

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Marc Sellam, président-directeur général de IONIS Education Group « Chers diplômés, vous avez entre les mains un titre de haut niveau et dans la tête, des rêves et des envies. Que faire avec tout cela ? Vous avez déjà fait vos premiers pas. Mais après, quel bagage emporter ? Ayez l’envie d’entreprendre et pas seulement dans le sens de la création d’entreprise, mais au sens le plus large. C’est cette envie qui vous incite à vous donner totalement à ce que vous faites, cette envie qui transforme le projet qui vous est assigné en votre projet. C’est important car le regard que vous portez sur votre travail au quotidien détermine la dynamique dans laquelle vous vous installerez. Quel est le secret des grandes réussites ? Elles sont portées par des gens qui ne calculent pas, contrairement à ce que l’on pense. L’envie d’entreprendre est contagieuse ; elle entraîne les autres. »

Anne-Marie Rouane, directeur général de l’ISG « Cette célébration est toujours un moment fort, qui marque la concrétisation d’années de challenges et de réussites. Je tiens à vous rendre honneur pour votre enthousiasme, votre engagement, votre authenticité et l’investissement que vous portez dans vos nouveaux défis. Votre réussite et votre envie de vous accomplir nous mobilisent et nous renforcent dans notre volonté de rendre chaque jour l’ISG plus performant. Je veux également remercier les familles et les parents pour leur confiance en l’institution et, pour certains d’entre eux, pour l’accompagnement dans la pédagogie et l’expertise professionnelle. »

Christophe Estivin (ISG promo 1987), président d’ISG Alumni « Quand on se donne pour un projet, même si l’on n’est pas le patron, il faut se donner sans compter et c’est comme cela que l’on peut réussir. Vous allez l’apprendre au fur et à mesure de votre carrière professionnelle : le réseau est essentiel. être accompagné par des collègues d’un même réseau est très important pour se soutenir et mener des projets à bien. Sachez que la plupart des anciens élèves se tiennent à la disposition des plus jeunes, pour partager leur expérience et vous accompagner dans votre parcours. Vous pouvez compter sur nous ! »

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Remise des diplômes de l'ISG

Fabrice Bardèche, vice-président exécutif de IONIS Education Group

Le Doyen Mader

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LES CONFÉRENCES DU GROUPE IONIS : ISEG Business & Finance School

Les Carrefours Culturels Depuis deux ans, l’ISEG Business & Finance School organise de grandes conférences sur des thèmes de société tels que l’art, la littérature, l’environnement ou la politique. Données dans une ville et retransmises en direct dans les six autres campus, elles offrent la parole à des personnalités d’influence qui viennent partager leur regard sur les scénarios à venir avec les étudiants de l’ISEG Group et le grand public.

Au premier semestre de l’année universitaire 2013-2014, l’école a reçu : Dominique David, directeur exécutif de l’Institut français des relations internationales, le 15 octobre 2013, Christian Saint-Étienne, économiste et homme politique, le 19 novembre 2013 et Claude Revel, déléguée interministérielle à l'intelligence économique, le 4 décembre 2013. Retour sur ces conférences.

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états-Unis, Russie, Europe : que reste-t-il de la puissance dans le paysage international actuel ? En remarques liminaires, Dominique David s’interroge sur deux problématiques déterminantes pour le XXIe siècle : se dirige-t-on vers un nouveau rapport de puissance ? Le système international est en mutation, mais vers quoi ? Il est écartelé entre une dynamique d’ouverture, d’unification (notamment avec les nouvelles technologies) et, d’autre part, une dynamique de repli et de division (crise étatique en Europe, recherche d’identité en Afrique…). Le système international est instable, car il est très peu gouverné. Se dirige-t-on vers la fin de la domination occidentale avec une plus grande implication des puissantes émergentes ? • Nouvelle donne. Les états-Unis sont toujours la puissance dominante et font référence sur la scène internationale grâce à leur « smart power » (économie, culture, mais aussi militaire). Cependant, leur leadership est chaotique et les fragilise (inadaptation de la puissance mili-

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L’amphithéâtre de l’ISEG Group – Campus de Paris

taire aux conflits non classiques, blocage du système institutionnel, vulnérabilité économique). La Russie possède une « capacité de nuisance » (retour en force sur son « étranger proche », Géorgie, Ukraine, Syrie…), mais sa puissance est limitée malgré une diplomatie active. L’Union européenne reste, quant à elle, assez absente de la scène internationale, notamment en raison de son manque de diplomatie européenne offensive : les 28 états membres n’ont pas de vision commune d’une politique étrangère et traversent une crise de confiance.

Finalement, les problématiques de demain concernent : les enjeux démographiques (liés à l’enjeu alimentaire) avec neuf milliards d’humains en 2050, les ressources naturelles (notamment énergétiques), la prolifération des armements, le contrôle et la diffusion des technologies, les dynamiques de renfermements identitaires et nationalistes. Nous nous dirigeons vers un monde complexe et diversifié, où aucun de ces problèmes ne peut être résolu en ordre dispersé, sans action collective.

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Les conférences du Groupe IONIS

pour sortir de la crise *Pour L’Iconomie Christian Saint-Étienne , les deux 1

premières révolutions industrielles (1780, avec la découverte de la machine à vapeur et 1850 avec celle de l’électricité) ont encouragé des modèles économiques favorables à la France. La troisième (débutée en 1980 avec la découverte et la montée en puissance de l’informatique et du numérique) n’a quant à elle pas débouché sur les mêmes succès. Le nouveau système industriel mis en place s’est focalisé sur deux axes majeurs : la consolidation des industries existantes et l’investissement dans les technologies clés sur le long terme. • La révolution technologique et productive. De son côté, l’informatique a modifié en profondeur le système productif français, avec une intégration de plus en plus forte, de la commande-client jusqu’à la production. Cette Iconomie qui s’installe favorise un écosystème entrepreneurial dans lequel se côtoient des capital-risqueurs, des chefs d’entreprise, des ingénieurs ou encore des chercheurs. Cette révolution technologique transforme nos comportements, entraînant une disjonction entre la rapidité scientifique (comme la voiture électrique) et la lenteur de l'évolution des comportements humains. La France vit actuellement une mutation historique de son modèle économique basée sur deux points essentiels : l’informatique et les grappes d’innovation ; la métropolisation de la croissance mondiale. D’ici à 2030, elle pourrait surprendre positivement l’Europe, à l’exemple des mutations engendrées par le développement du Grand Paris qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle globalisation orientée sur la métropolisation.

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’influence, nouvelle règle du jeu L Pour Claude Revel2, le terme « influence » est à la fois stratégique et opérationnel. Il recouvre quatre grandes acceptions : le lobbying ou l’advocacy, la diplomatie

d’influence, la diplomatie économique et la diplomatie d’entreprise. Dans ce cadre, les états-Unis ont développé, depuis longtemps déjà, une véritable culture de l’influence. La France, pour sa part, développe une « ingénierie de l’influence professionnelle » adossée aux problématiques transversales actuelles de Responsabilité sociale des entreprises (RSE), mais aussi de réciprocité et de propriété intellectuelle. • Agir sur l’image et la perception de la France. Dans ce même ordre d’idées, en termes d’applications professionnelles, il s’agit d’influence publique, tant l’influence représente le meilleur vecteur légal pour modifier, en sa faveur, les règles normatives internationales, sans violence ni corruption. Cela consiste à agir sur l’image et la perception de la France à l’extérieur, en élaborant des stratégies d’influence reposant sur des principes et des concepts, puis de les diffuser par tous les relais et canaux à disposition au niveau international (lobbies, instituts, think tanks, réseaux et réseaux sociaux, ONG, organisations professionnelles internationales, chambre de commerce internationale, fondations, entreprises, alliances…). Claude Revel précise : « l’influence sur ces règles du jeu internationales est une composante essentielle quoique peu visible de la compétitivité des entreprises et des États. Elle est aussi une composante du "soft power", cette attractivité des États qui peu à peu pénètre les esprits et forge les opinions. » Toutefois, des dérives peuvent découler de l’influence : trafic d’influence, manipulation, instrumentalisation ou déstabilisation. Pour parer à ces débordements, il convient de mettre en interrelation l’influence et l’intelligence économique. En effet, l’influence est un pilier et un outil de l’intelligence économique qui s’appuie sur trois axes majeurs : la veille, la sécurité économique et l’influence proprement dite. Cette dernière consiste, d’une part, à agir sur son environnement, sans le subir, en

le connaissant et en l’anticipant, afin d’influencer l’environnement des entreprises ; d’autre part, l’influence amène à travailler son image afin d’optimiser sa crédibilité. • De l’intelligence économique. Elle vise « à collecter, analyser, diffuser et protéger l’information économique stratégique ». Outil d’aide à la décision, au profit de l’ensemble des acteurs économiques (entreprises, établissements de recherche, ministères, régions), elle se décline en plusieurs axes : la pédagogie (sensibiliser les acteurs sur les objectifs et les méthodes), l’anticipation et l’accompagnement des évolutions (par la veille stratégique), la sécurité économique (prévention des risques, notamment immatériels) et le travail d’influence de long terme sur l’environnement économique (régulations internationales et gouvernances). Concrètement, l’influence repose sur trois étapes : la séduction, la conviction par l’argumentation et la démonstration dans un esprit de respect de l’intérêt général. Pour Claude Revel, « le culturel, l’économique, le juridique, bref tout ce qui contribue à former les cerveaux et les futures élites, à animer et faire prospérer des réseaux, se trouve concerné par l’influence et le "soft power". La géopolitique doit prendre en compte ces pouvoirs, lesquels, s’ils sont discrets, n’en sont pas moins redoutablement efficaces. Il appartient aux étudiants d’apprendre à décrypter le dessous des cartes des relations internationales, en comprenant bien comment s’articulent les nouveaux rapports de force. » Viviane du Castel directeur pédagogique de l’ISEG Group, docteur en sciences politiques Les Carrefours Culturels se poursuivent au second semestre de l’année. De nouvelles interventions sont au programme, notamment celle de Pierre Gattaz, président du Medef, qui sera reçu le 25 mars à l’ISEG Business School.

1 « L’Iconomie pour sortir de la crise » de Christian Saint-étienne (Odile Jacob), (2013) 2 « Développer une influence normative stratégique internationale pour la France » de Claude Revel, rapport remis à Nicole Bricq, ministre du commerce extérieur (2013)

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IPSA

éric Boullier (IPSA promo 1999) : « Fier de l’école » L’ancien directeur de l'écurie Lotus F1 Team, éric Boullier, vient d'être nommé directeur de course de McLaren. Il était l’invité d’une conférence organisée par l'IPSA sur le sport automobile, le 21 janvier.

L'organisation avait choisi de retransmettre la conférence en direct dans les locaux de l'IPSA Toulouse, mais également de l'ESME Sudria Paris-Montparnasse, afin de permettre à un maximum d'étudiants de profiter de ce rendez-vous privilégié. Qu'ils aient été présents sur place ou devant un écran à distance, les aspirants ingénieurs ont tous été conquis par éric Boullier, ancien étudiant de l'IPSA. Les étudiants ont profité de sa présence pour lui poser des questions portant aussi bien sur l'ingénierie que sur les différents corps de métiers qui composent une écurie. IPSA, spécialisée dans les sports automobiles ? Pour Sylvie Guigou, Directrice Déléguée aux relations entreprises, cette conférence était d'autant plus importante qu'elle permettait aux étudiants de voir « qu'ils pouvaient aussi intégrer le secteur de la compétition automobile », même si l'IPSA est davantage reconnue pour son expertise aéronautique et spatiale. « C'est un enjeu majeur que souhaite développer l'IPSA. L'école est déjà présente dans tout ce qui est matériaux, conception, et électronique embarqué, or ce sont des domaines qu'on retrouve également dans la compétition auto », ajoute-t-elle. Une conférence qui fait rêver Présents dans l'amphithéâtre, Baptiste Mendoza (promo 2014) et Romain Auguy (promo 2015) ont particulièrement apprécié la conférence. Le premier est l'ancien secrétaire de l'association IPSA Kart

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peut être possible. C'est ce qu'il nous a démontré. »

éric Boullier

et le second occupe le poste de président de l'association IPSA Motorsport. « Le fait d'avoir rencontré Eric Boullier, c'est une opportunité qu'on attendait depuis un moment, explique Baptiste, passionné par le sport automobile et l'aéronautique depuis son enfance. C'est porteur d'espoir : on est dans l'école qui lui a permis d'être à la tête d'une équipe de F1, qui est pour nous une sorte de cathédrale, le plus haut niveau qui puisse être atteint. Alors, forcément, on se dit pourquoi pas nous. Ça nous motive à continuer sur cette voie et à motiver notre école et tous les nouveaux étudiants pour essayer de faire en sorte que demain, à l'IPSA, le sport mécanique soit plus reconnu qu'aujourd'hui. » Romain se montre tout aussi enthousiaste : « C'est la passion automobile qui m'a poussé à rejoindre l'IPSA. Le fait d'avoir rencontré un exemple comme éric Boullier, c'est vraiment important pour moi. Mon rêve pourrait être de fonder un jour ma propre écurie de F1, c'est quelque chose de très ambitieux mais ça

Un Ipsalien plein de fierté Quand on demande au nouveau directeur de course de McLaren ce qu'il pense de l'évolution de l'IPSA depuis son diplôme de 1999, il ne manque pas d'enthousiasme : « Le regard que je porte sur l'IPSA est plein de fierté. Entre l'école que j'ai connue et celle d'aujourd'hui, ça n'a plus rien à voir. L'IPSA est devenue une grosse machine, avec deux sites, et je crois que c'est un bon succès. » Toujours attaché à l'école, il s'amuse d'être désormais devant plutôt que derrière un pupitre : « Cela fait quinze ans que je n'étais pas revenu - et encore, je n'étais pas dans ces locaux, à l'époque l'IPSA était à Bagnolet. Quelque part, je me vois encore sur les bancs de l'école donc ça fait un peu bizarre de venir devant des étudiants et présenter ce qu'on a fait ! Mais si mon expérience peut aider ou éclairer certains, c'est génial. C'est tout simplement le but. »

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Les conférences du Groupe IONIS

EPITA

Des objets Intelligents pour un monde meilleur Le 23 janvier, l’EPITA organisait à l’école une conférence intitulée « Objets Intelligents, un monde programmable » avec un panel de professionnels qui ont abordé tous les aspects du sujet. En parallèle, les étudiants de la majeure Multimédia et Technologies de l'Information (MTI) de l'EPITA présentaient leurs projets de fin d'études. Les objets intelligents sont plus que des objets connectés : ils récoltent toujours les données mais vont plus loin en les traitant en temps réel afin d'influer de manière intelligente sur leur environnement. L'aube d'une nouvelle révolution ? Liés à l'Open Data et aux Big Data, ces objets d'un genre nouveau peuvent révolutionner l'économie actuelle. C'est ce que souligne Henri Verdier, directeur d'Etalab, organisme qui s'occupe de la question de l'open data pour le gouvernement français : « Les objets communicants pétris d'intelligence représentent potentiellement l'avenir industriel de la France. » Les data, meilleure que le pétrole ? Intervenant sur la place de la data dans la société en préambule de la conférence, Henri Verdier conçoit les objets intelligents et le travail sur les données comme un réel « projet de société, de civilisation », en prenant notamment l'exemple de Handimap : « une appli réalisée par deux ingénieurs afin de calculer les itinéraires en fauteuil roulant grâce à la récupération des cadastres mis en ligne par les communes ». Il réfute l'idée reçue selon laquelle « la donnée, c'est le nouveau pétrole » : « Je hais cette métaphore : le pétrole, il prend de la valeur quand on le stocke et en perd quand on l'utilise, alors que la donnée, c'est le contraire ! » L'invasion a commencé Une table ronde modérée par le journaliste Cédric Ingrand de LCI s'est ensuite tenue

La gamme de produits Philipps Acte Living

devant un public composé d'étudiants et de professionnels. Ugo Dessertine, ingénieur de Sen.se, soutenait que les objets intelligents deviendraient incontournables : « Ils vont se répandre dans tout notre environnement. Demain, les cafetières, les matelas ou les portes seront connectés. Les objets connectés, ce sont des objets avec des capteurs. Les objets intelligents retravaillent les données captées pour en sortir une information vraiment utile. Par exemple, si un capteur est posé sur une porte, l'objet connecté vous dira que la porte est soit ouverte, soit fermée. L'objet intelligent, lui, vous dira si la porte est ouverte alors qu'elle ne devrait pas l'être. C'est ça la différence. » L'EPITA déjà impliquée « Ces entreprises montrent que les technologies issues de France se portent bien, s'exportent, et qu'il y a des marchés encore fabuleux à conquérir », estime Joël Courtois, directeur général de l'EPITA. Comme lui, l'auditoire a particulièrement apprécié la qualité des échanges. Des

étudiants d'EPITA d'aujourd'hui, comme Thibault Chevrin (promo 2014) qui va « faire un stage dans ce domaine-là », ou d'hier, comme Jeremy Marc (promo 2008) qui est « en train de monter un site web pour aider dans le secteur de l'alimentation, et du bienêtre, dans lequel on peut penser ajouter des objets connectés sportifs ou nutritionnels », ont ainsi pu obtenir de nombreuses informations et s'ouvrir à de nouvelles idées.

Un des intervenants, Gildas Henriet, Technical Marketing Manager chez STMicroelectronics

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ISG

Collection Stimulo : les fins de la Bourse et d’Internet L'ISG a reçu Amir Rezaee, professeur permanent à l’école, et Boris Beaude, chercheur au sein du laboratoire Chôros de l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne. Ils sont les auteurs des deux derniers ouvrages de la collection Stimulo, respectivement intitulés « La fin de la Bourse » et « Les fins d’Internet ». Cette collection est co-éditée par l'ISG en partenariat avec FYP éditions.

Amir Rezaee est titulaire d'un doctorat en sciences de gestion et l’auteur d'une thèse consacrée au marché obligataire à la Bourse de Paris. Il enseigne la finance de marché. Ses travaux portent notamment sur le développement en longue durée des activités boursières. Il est membre de plusieurs projets de recherche relatifs aux rôles et aux régulations des marchés financiers. Et si la Bourse disparaissait ? Le 14 janvier, Amir Rezaee a livré aux étudiants une analyse rigoureuse et accessible du long mouvement de transformation qui a conduit à la disparition de la Bourse de Paris en tant que marché au service de l'économie. Selon lui, celle-ci est devenue incapable de remplir sa fonction initiale et pourtant fondamentale d'allocation de ressources aux entreprises. « Depuis une dizaine d’années, nous assistons à la dérégulation des marchés financiers, imposée par les instances nationales ou supranationales et à des méthodes de trading de certains spéculateurs qui transforment la Bourse à leur guise, explique Amir Rezaee. La Bourse a été créée dans le Nord de l’Europe, aux Pays-Bas, pour financer l’économie. Dès le départ, il y avait une notion de spéculation liée à sa création, mais petit à petit elle était devenue, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, une manière de financer l’économie réelle. Cette fonction a disparu et la Bourse que nous connaissions encore dans les années

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Amir Rezaee

Les nouveaux défis d’Internet Le 11 février, Boris Beaude était invité à l’ISG. Il a expliqué aux étudiants qu'Internet ne peut continuer à exister sous la forme que nous lui connaissons actuellement : il est aujourd'hui confronté à de nouveaux défis et à des revendications contradictoires, publiques, privées, individuelles et collectives. Créé comme un espace de liberté, le Web est aujourd'hui soumis à un contrôle et à une surveillance d'une ampleur inédite. Les nobles présupposés de l'intelligence collective sont ébranlés par une exploitation commerciale croissante. Une poignée d'entreprises se partage la majeure partie des pratiques numériques. Même la robustesse d'Internet est affectée : les failles se multiplient et un grand nombre d'entreprises, de gouvernements et d'individus sont exposés à des attaques informatiques.

Boris Beaude

1980 a disparu. » Dans son livre, Amir Rezaee explore les solutions concrètes pour drainer et assurer la liquidité d'une épargne longue dédiée aux petites et moyennes entreprises, notamment via la restauration des bourses régionales. « La collection Stimulo permet aux étudiants d’acquérir des notions liées à différents sujets d’actualité, notamment d’innovation, poursuit-il. Et j’espère que mon livre en fait partie ! »

Boris Beaude a insisté sur l'impact d'Internet sur la société et sur le débat politique nécessaire qui est à mener sur ce qui constitue probablement le lien principal que l'humanité ait en commun. Suite à son intervention, il a échangé avec les étudiants de l'ISG sur de nombreux sujets : invention du Web par Timothy John Berners-Lee, déclaration d'indépendance du cyberespace, Darknet, l’affaire Snowden...

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ESME Sudria

La guerre électronique au cœur de l'Histoire Le 4 février, dans le cadre des Mardis de l'ingénieur, l'ESME Sudria Paris accueillait Olivier Terrien, auteur du livre « Les 36 stratagèmes de la guerre électronique ». Le public a pu se familiariser avec l'électronique grâce à l'approche didactique de cet invité, membre de l'Association française de guerre électronique (Guerrelec) et auditeur de l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN).

Olivier Terrien

Quel a été votre but en écrivant cet ouvrage sur la guerre électronique » ? « Ce livre1 était en fait mon quatrième projet en tant qu'auteur et mon premier comme éditeur. L'idée de ces projets est toujours la même : aller au-devant de personnes qui ne connaissent pas ou peu des domaines techniques et susciter leur intérêt pour ces sujets au départ abscons. Le monde technique est extrêmement intéressant et passionnant - j'adore ça - mais souvent difficile à aborder pour des personnes qui ne baignent pas dedans. Pour y parvenir, mon approche utilise l'Histoire : je démarre du besoin initial - la raison pour laquelle existe tel ou tel métier, tel ou tel produit, etc. - et progressivement j'introduis des évolutions en les reliant à des événements

Féru d'histoire, Olivier Terrien transmet sa passion au plus grand nombre au travers de nombreux exemples choisis dans les cent ans d'existence de l'électronique. Auteur de nombreuses publications dans la presse internationale sur la stratégie et l'histoire militaire, il rend accessible le monde électronique et compréhensible son influence dans les conflits du XXe siècle, comme en témoigne le livre dont il est venu parler. S'il souhaite ouvrir ce domaine aux néophytes, il n'en oublie pas moins que les aspirants ingénieurs présents dans la salle, ceux-là mêmes qui penseront l'électronique de demain. « Venir devant

les futurs ingénieurs de l'ESME Sudria répond à une conviction personnelle, explique-t-il. Quand j'étais moi-même en école d'ingénieurs, j'ai eu la chance de vivre ces rencontres, d'écouter des gens passionnés nous raconter leur métier et nous inciter à réfléchir. C'est ce que je trouve intéressant de reconduire pour les nouvelles générations d'élèves. Ces conférences sont de véritables déclencheurs d'échanges. Les retours sont toujours très riches avec les étudiants. Au-delà de la conviction de l'utilité de cette démarche, c'est donc avant tout ce plaisir qui me motive ».

que connaissent les gens. Les images des matériels de la Seconde Guerre mondiale, des avions de la guerre du Vietnam ou encore des opérations du Golfe appartiennent à notre mémoire collective. En utilisant ces souvenirs, je mobilise l'attention du public. En y brodant des éléments électroniques, je suscite autant l'intérêt que la compréhension du sujet évoqué. Mes « 36 Stratagèmes » partent de cette même idée : grâce à 36 situations classiques et connues, j'introduis 36 aperçus didactiques de ce que sont l'électronique des radars, radios, téléphones, ordinateurs, virus, etc ».

la reproduction de ce que l'Homme fait depuis des siècles : une envie de dominer à laquelle s'oppose celle de se défendre. L'imagination humaine étant sans limite, cette opposition des volontés se renouvelle sans cesse pour dominer ou pour se protéger de l'autre. C'est ainsi qu'à toute mesure existera ensuite une contre-mesure, qui elle-même sera dépassée par une contrecontre-mesure, etc. Derrière ces termes modernes, c'est une notion très simple : la reproduction dans un environnement électronique du conflit éternel entre le glaive et le bouclier, entre l'épée et la cuirasse ».

Peut-on dire que la guerre électronique est une guerre sans fin ? « Quelque part, la guerre électronique est

1. « Les 36 stratagèmes de la guerre électronique » (Éditions JePublie). www.36stratagemes.fr

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Établissement d’enseignement supérieur privé. Cette école est membre de 52

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MODA DOMANI INSTITUTE École supérieure après Bac en 5 ans créée par l’ISG 24 rue Saint - Marc 75002 Paris / Tél. : 01 40 20 17 71

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1er groupe d’enseignement supérieur privé en France.

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UTE ’ISG 17 71

ni.fr

Les conférences du Groupe IONIS

Sup’Biotech

Santé humaine et animale : une union plus que jamais nécessaire Devant un parterre d'étudiants de Sup'Biotech et de professionnels, la conférence organisée le 11 février à l'Institut Mutualiste Montsouris offrait un éclairage sur les liens étroits qui unissent santé humaine et santé animale.

La conférence à l'Institut Mutualiste Montsouris

Soixante pour cent des maladies de l'homme sont transmises par l'animal par voie alimentaire, vectorielle ou par simple contact. Un chiffre éloquent qui a poussé Vanessa Proux, directrice de Sup'Biotech, à organiser une conférence « Santé humaine et animale : même combat ! ». « Le sujet porte sur les axes de convergence entre deux mondes qui travaillent déjà ensemble mais ont la possibilité d'établir encore plus de passerelles, annonce-t-elle. Il y a donc de nombreuses cartes à jouer très intéressantes pour les étudiants qui, s'ils ont des intérêts pour cette thématique-là, peuvent y trouver leur projet professionnel. » Face au phénomène grandissant de biorésistance (quand les antibiotiques ne font plus effet sur les bactéries) qui affecte les humains comme les animaux, les experts sont catégoriques : seule une approche

préventive, cohérente et globale peut améliorer considérablement le système de santé actuel. Le directeur d'Oniris, l'école nationale vétérinaire présente le programme innovant MAN-IMAL basé sur ce concept et piloté par son école : « Le but est de décloisonner les santés animale et humaine en transformant les étudiants pour qu'ils aient une vision moins sectorisée des problématiques mondiales entre biologistes, enseignants, chercheurs, ingénieurs et médecins. Par exemple, si un polluant venu de Chine tue deux personnes dans la Creuse, une meilleure communication entre les différents secteurs permettra de mieux comprendre ce mécanisme. » La biorésistance : 23 000 décès par an aux états-Unis Jean-Winoc Decousser, docteur en laboratoire de bactériologie-hygiène, Florence Séjourné, PDG de la société privée de biotechnologies Da Volterra, et Marie-Anne Barthelemy, directrice des affaires techniques et réglementaires au Syndicat de l'Industrie du Médicament et du réactif vétérinaire (SIMV), soulèvent eux aussi le problème de la biorésistance en n'oubliant pas de revenir sur ses causes et conséquences. « Il n'y a pas de nouvelle classe d'antibiotiques depuis quarante ans, alerte JeanWinoc Decousser, docteur en laboratoire de bactériologie-hygiène. Quinze compagnies sur les dix-huit plus grandes du marché ont arrêté cette recherche car ce n'est pas assez rentable. Ils gardent des antibiotiques de réserve au cas où, mais on peut penser que cette démarche est suicidaire. »

Florence Séjourné, PDG de Da Volterra, va plus loin en se posant la question de l'utilité des antibiotiques à l'heure actuelle après que le rapport Global Risks 2013 a révélé que « 23 000 morts humaines aux états-Unis sont liées chaque année à la biorésistance ». Un chiffre qui fait froid dans le dos mais qui n'est rien en comparaison du « taux de décès de 70 % en Chine » dû aux mêmes causes. Si elle se réjouit de l'initiative « One Health » (un programme global de collaboration interdisciplinaire), elle n'en oublie pas le paradoxe réglementaire actuel : « Quand on a un antibiotique qui marche, on ne peut pas le vendre car il développera une résistance... Et quand on en trouve un qui marche sur l'homme, il ne faut pas le lancer en vétérinaire pour ne pas lui permettre de résister ! » A la recherche du nouveau Pasteur ? Une table ronde se tient ensuite en conclusion de cette conférence. En tant que grand témoin, Gilbert Lenoir, professeur et vice-président de Cancer Campus, explique que « la culture de l'innovation et la culture d'entreprendre doivent devenir incontournables dans ces deux médecines. De plus, le futur des nouveaux médicaments ne passera pas forcément par les grandes entreprises », soutient-il en prenant pour exemples le cas de Louis Pasteur, « un chimiste entouré de médecins et de vétérinaires qui a abordé tous les problèmes des grande pathologies » ou la création du vaccin BCG, vétérinaire au départ. Des rapprochements de structures, porteurs de nouveaux métiers et d’emplois.

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PREMIèRE édItION dE LA PROjEct WEEK Impliquant quatre écoles du Groupe IONIS (ISEG Marketing & Communication School, Epitech, e-artsup et SUP’Internet) au sein de sept campus (Paris, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Strasbourg et Toulouse), la Project Week 2014 a rassemblé plus de 1 000 étudiants dans le cadre d’un challenge mené en équipes hybrides autour d’un sujet lié au mobile et à la satisfaction client. Ensemble, ils devaient réfléchir à une solution innovante et opérationnelle. Retour sur une première édition réussie.

Lancement de la Project Week au Campus IONIS Education Group - Kremlin-Bicêtre

La Project Week a démarré le 28 janvier au soir via une rencontre informelle entre tous les participants au sein de sept Campus IONIS Education Group. Le lendemain, les 1 000 étudiants concernés répartis en 124 équipes de sept à neuf étudiants et encadrés par les directeurs pédagogiques, des professeurs et des professionnels, devaient travailler sur la question : « Mobile et connecté, le public est-il satisfait ? ». Autrement dit : « Comment savoir que le public (individus, consommateurs, citoyens) mobile et connecté, est satisfait en temps réel ? ».

PulseMe, le projet gagnant du campus lillois

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Créer un esprit de collaboration La solution qu’il était demandé aux étudiants de développer devait être applicable dans des lieux publics extérieurs, intérieurs et des commerces. L’idée était d’imaginer un projet innovant susceptible de satisfaire les entreprises et les utilisateurs. La question posée nécessitait une analyse de fond des tendances et des comportements des consommateurs, la proposition d’un concept innovant (ex. : une application, un dispositif de capteurs, etc.) ainsi qu’une réflexion sur le développement technique de l’idée retenue. Le sujet a été conçu de telle façon que les étudiants quelle que soit leur spécialisation (business, design numérique, informatique) puissent se l’approprier. Mobilisation nationale Le 2 février, à l’issue de cinq jours de travail, chacune des équipes a remis un dossier complet présentant les caractéristiques à la fois marketing (marché visé, positionnement) et techniques (dispositif retenu et supports utilisés) de la solution retenue. Après une étude approfondie de tous les dossiers, la direction pédagogique de chaque Campus en a sélectionné 20 %. Les projets retenus devaient ensuite être développés jusqu’à leur soutenance, devant un jury, le 13 février. Chaque Campus a désigné un finaliste. C’est finalement le projet PulseMe, proposé par une équipe de Lille

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La Project Week 2014

de ces équipes hybrides en stimulant la créativité et l’innovation. Les idées nouvelles constituent en effet des sources de projets utiles pour l’avenir professionnel des étudiants.

Armelle Baïdouri, directeur pédagogique national délégué de l’ISEG Marketing & Communication School, coordinatrice de la Project Week Les étudiants nantais au travail

qui a remporté le challenge. Leur proposition était centrée sur une application de partage d’avis basée sur les fréquences cardiaques de l’utilisateur, via un bracelet. L’édition 2014 de la Project Week avait pour objectif d’impliquer les étudiants dans un contexte différent de leur école d’origine et de les familiariser au travail en équipes hybrides. L’enjeu était également de créer un esprit de collaboration entre les cultures informatiques, techniques, Web, numériques, marketing et communication, dans l’esprit des Campus du Groupe IONIS. Mission accomplie… Rendez-vous l’année prochaine pour la Project Week 2015.

Comment est né ce projet ? Il existait déjà de nombreuses collaborations informelles entre écoles dans les différents Campus. Mais la Project Week est le premier projet développé au niveau national au sein du Groupe IONIS. Le premier objectif est de mobiliser les compétences des étudiants, de leur apprendre à travailler ensemble et de les familiariser avec d’autres modes de réflexion et méthodes de travail. Le second objectif majeur était de faire émerger des idées innovantes à partir

Quel bilan tirez-vous de cette première édition ? Il y a eu une très forte adhésion au projet. Les étudiants se sont beaucoup impliqués. Les meilleurs projets ont été proposés par les équipes qui ont su rapidement identifier les compétences et les atouts des uns et des autres. Nous avons été également agréablement surpris par le professionnalisme des participants, notamment en ce qui concerne le respect des délais. Les soutenances étaient d’un très bon niveau, bien que dans l’ensemble les étudiants manquent encore de créativité et du sens de l’innovation. Globalement, cette première édition de la Project Week a très bien fonctionné. A partir du bilan établi, nous allons réfléchir à des pistes d’amélioration pour l’édition de 2015, en invitant notamment des entreprises à y participer. Elles seront une source de stimulation supplémentaire pour les étudiants.

Le campus toulousain (à gauche) et Epitech Paris (ci-dessus) mobilisés IONISMag #25 - Printemps 2014

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Les ingénieurs à la française : pourquoi ça marche ? C’est un fait : les ingénieurs formés en France ne connaissent pas la crise. Très appréciés des grands groupes comme des startups, ils s’exportent très bien. En témoigne le nombre d’entre eux qui sont recrutés chaque année à l’étranger. Si, en France, nous avons le don de nous pencher sur ce qui ne marche pas, prenons pour une fois le temps de comprendre pourquoi nous formons chaque année des ingénieurs que les pays étrangers nous envient.

Par Joël Courtois, directeur général de l’EPITA

Il existe bien une particularité de la formation des ingénieurs à la française, avec un schéma qui est aujourd’hui observé par de nombreux pays et qui s’en inspirent. Notre modèle combine à la fois connaissances scientifiques générales et connaissances liées à l’entreprise (gestion de projets, management, finance…) avec une composante technique forte. Ce schéma diffère de celui proposé par les formations universitaires scientifiques en France et à l’étranger comme par les écoles de commerce. Il s’agit bien d’une singularité française. Si l’on regarde les autres pays, les formations sont souvent en silos, avec un cloisonnement marqué entre les disciplines, sans la transversalité qui existe dans la formation d’ingénieur à la française.

L’innovation intégrée au cursus Prenons l’exemple de l’informatique. Elle nécessite à la fois des compétences scientifiques, techniques et pratiques. C’est un domaine où l’on peut maîtriser la théorie sans être capable de la

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mettre en œuvre pratiquement. Cette composante pratique fait justement partie de la formation de l’ingénieur. Même s’il n’y a pas que les écoles d’ingénieurs qui forment à la pratique de l’informatique, dès qu’il s’agit de projets d’envergure, de la gestion d’équipes, de projets avec des aspects financiers et marketing, la formation d’ingénieur ressort comme la plus pertinente, en raison de sa dimension transversale. à cela s’ajoute le remarquable effort fait par les écoles depuis plusieurs années pour intégrer l’innovation dans les formations, comme fil directeur des enseignements. C’est particulièrement vrai dans le domaine informatique, où la révolution des technologies est perpétuelle : sans innovation, on se fait très vite dépasser. L’EPITA a ainsi été parmi les premières écoles à intégrer la dimension de la pédagogie par projets. Aujourd’hui de nombreuses autres écoles le font. Elle a aussi été la première à intégrer l’innovation et la dimension internationale dans son enseignement dès les classes préparatoires.

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Tribune libre

Tous ces éléments rendent nos étudiants particulièrement attractifs. Aussi bien pour les startups, qui voient en eux des éléments dynamiques, curieux et innovants, prêts à affronter les révolutions technologiques, que pour les grandes sociétés, confrontées à un renouveau des méthodes de travail et de leurs domaines d’applications, qui peuvent ainsi recruter des acteurs pour négocier ce virage et s’ouvrir à de nouveaux marchés.

Une formation à l’inconnu L’une des particularités de la formation d’ingénieur, et ceci est encore plus vrai en informatique, est de préparer les futurs diplômés à des changements qui sont en cours ou n’ont pas encore eu lieu. Les futurs ingénieurs travaillent parfois sur des technologies qui seront obsolètes à la fin de leurs études et doivent simultanément être prêts à mettre en œuvre celles qui n’existent pas encore ! Adaptabili- L'aptitude à gérer té, réactivité et innovation l’innovation ne se sont des caractéristiques décrète pas, c’est un état inscrites dans leur ADN. d’esprit qui s'acquiert Comment alors bien se pré- dans la durée. parer et savoir anticiper ? Nous nous attachons à leur retirer toute inhibition face à l’inconnu, en les faisant travailler dans des environnements incertains, en leur transmettant une solide connaissance des fondamentaux du domaine tout en leur faisant découvrir la volatilité de certains environnements techniques. Finalement, c’est stimulant de ne pas toujours savoir où l’on va. Les étudiants ne doivent pas se mettre en position de retrait ou de défense face à l’inconnu. Cette aptitude à gérer l’innovation ne se décrète pas, c’est un état d’esprit qui s’acquiert dans la durée. à l’EPITA, cela commence dès les premières années du cursus et après cinq années d’études, l’ingénieur a acquis des réflexes qu’il gardera toute sa vie.

Faire grandir les talents L’école a pour mission d’accompagner et de faire émerger ce qu’il y a de meilleur chez les étudiants qu’elle accueille. Au sein du processus d’admission, il s’agit déjà de sélectionner les plus prometteurs. Notre mission est ensuite de leur offrir un terreau fertile avec des enseignants, des équipements et L’encadrement est l’accès aux connaissances fondamental et le les plus pointues pour leur parcours repose permettre de grandir, ain- sur une progression si que des tuteurs pour les réfléchie, sans carcan guider. L’encadrement est et qui laisse place fondamental et le parcours à l’initiative. repose sur une progression réfléchie, sans carcan et qui laisse place à l’initiative. Le processus d’apprentissage, d’innovation et de création est fait d’allers-retours entre réussites et échecs. Le rôle des encadrants est de savoir guider les étudiants, notamment dans l’échec : le système d’apprentissage qu’ils ont connu jusqu’au lycée ne laisse pas de grande place à la valorisation de l’erreur. Or il faut faire des erreurs pour trouver les bonnes solutions. Demandez donc aux grands entre-

preneurs s’ils n’ont pas appris de leurs échecs ! C’est précisément une caractéristique de l’ingénieur à la française : savoir imaginer des solutions quand ça ne marche pas, une vertu tant appréciée des entreprises, en France comme à l’étranger.

Des écoles en veille, ouvertes sur le monde Face à ce (beau) constat, il serait trop facile de penser que la France continuera à former parmi les meilleurs ingénieurs du monde sans savoir se remettre en cause. La force d'une école d’ingénieurs est d’être en veille et en observation permanente du monde qui l’entoure. En lien avec le monde professionnel, elles sont à La force d'une école l’écoute des dernières évolutions. Quand une nouvelle d’ingénieurs est méthode d’apprentissage d’être en veille apparaît, les écoles sont les et en observation premières à l’expérimenter, permanente du monde l’adopter et étoffer leur offre qui l’entoure. de formations. Le numérique a offert de nouveaux outils, performants. La plupart des enseignements des écoles s’enrichissent de ces nouveaux usages. Toutefois nous devons veiller à ce que les nouvelles technologies ne conduisent pas les aspirants ingénieurs à se replier sur eux-mêmes, enfermés dans leur laboratoire. Car dans la définition de l’ingénieur, l’aptitude à travailler en équipe et à savoir écouter l’autre sont des points essentiels. Les nouvelles technologies doivent nous permettre au contraire d’imaginer de nouveaux modes de travail en équipe.

Et demain ? L’ingénieur de demain aura accès à une connaissance encore plus large qu’aujourd’hui. L’échange de savoir sera encore plus grand, car les mises en commun d’enseignements entre écoles se renforceront. De façon inévitable, les cartes seront redistribuées entre les enseignements dispensés au sein des écoles ou à distance. Notre rôle en qualité de formateurs est aussi de prendre en compte l’évolution des méthodes de travail des jeunes que nous accueillons et leur aptitude à se créer de nouvelles compétences. Ils ont été habitués à avoir un accès facile à une masse de connaissance qui n’a jamais été aussi vaste mais, en parallèle, ils ont souvent perdu leur autonomie dans la recherche de solutions originales à un problème. Ils ont fréquemment été formatés à apprendre des cours et à ne traiter que des exercices dont les réponses étaient incluses dans ces cours. Or nous devons les placer dans un contexte de recherche et d’innovation. Il y a donc une rupture forte entre le secondaire et l’école d’ingénieurs. Nous mettons alors en place un accompagnement dans l’acquisition des compétences par une relation forte entre étudiants et enseignants. Même si l’école est amenée à changer, de par son environnement et ceux qu’elle accueille, elle restera toujours le lieu privilégié pour le partage et la transmission des compétences. u    Cette tribune n’engage que son auteur. Avec cette rubrique, IONIS Education Group souhaite offrir un espace de dialogue et de réflexion sur l’éducation.

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ils enseignent, ils publient De quoi traite votre article ?

« Synergistic synthetic biology: units in concert » Jean-Yves Trosset est docteur en physique/ chimie et responsable du laboratoire de recherche en bio-informatique de Sup’Biotech, le BIRL. Il a coécrit l’article « Synergistic synthetic biology: units in concert », publié dans la revue « Frontiers in Synthetic Biology ».

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Cet article de revue coécrit avec le Dr. Pablo Carbonell (Institut de Biologie Systémique et Synthétique de l’université d’évry-Val d'Essonne), publié dans la revue « Frontiers in Synthetic Biology (Nature Publishing Group » a un double objectif. Le premier est de porter à l’attention de la communauté scientifique que les processus biologiques ne sont pas indépendants et qu’ils agissent de manière concertée - parfois, la somme de 2+2 n’est pas forcément égale à 4. L’autre objectif est plutôt un clin d’œil pour montrer le bénéfice d’une synergie entre les sciences de l’ingénieur et la biologie. Sur le plan scientifique, cet article présente les endroits, dans les théories physiques, où la synergie est présente et dans quelle mesure on peut étudier la synergie en biologie de façon théorique. Ce qui nous intéresse en particulier ce sont les synergies d’actions de médicaments afin d’augmenter leur efficacité, de réduire leur toxicité et de limiter le risque de résistance. Notre objectif est donc de chercher, in silico, les protéines qui marcheraient de concert pour lutter contre une pathologie particulière. Pour cela, il faut comprendre les synergies inhérentes à la cellule pour les cibler avec une multi-thérapie, c'est-à-dire un cocktail de médicaments. Une approche expérimentale a déjà montré son efficacité dans le domaine du

cancer : la recherche de gènes synthétiques (synergies) létaux (mortels). Les généticiens se sont rendus compte qu’une seule mutation n’avait pas de conséquence, mais que deux mutations de concert rendaient la cellule non viable. Pour nous, il s’agit de mimer cette interaction génétique en éteignant la fonction des protéines exprimées par ces gènes avec deux médicaments qui réguleraient ces protéines de manière simultanée. Ces deux médicaments toucheraient deux voies essentielles qui fonctionneraient de concert et auraient une efficacité amplifiée : quand A est inhibé l’effet est moindre, et de même si B est inhibé, mais si A + B sont inhibés alors l’effet est très important. La niche stratégique dans laquelle nous nous positionnons est l’étude in silico de la synergie dans les réseaux biologiques. Cet article est d’ailleurs une première !

Qu’est-ce que la bioinformatique ? La bioinformatique est la rencontre des technologies de l’information avec la science du vivant, c'est-à-dire à la croisée des chemins entre la biologie, la chimie, la physique, les mathématiques appliquées et l’informatique. u    « Synergistic synthetic biology :

units in concert », de Jean-Yves Trosset et Pablo Carbonell, in « Frontiers in Synthetic Biology ».

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Ils enseignent, ils publient

Présentez-nous votre parcours

Dici Conseil & Design Emmanuel Thouan intervient à l’ISEG Group – Campus de Nantes en design. Il publie, via sa société Dici Conseil & Design, un ensemble de livres à destination des entreprises et du grand public.

À retenir • Les outils et métiers du design, accélérateurs de l’innovation et la diversification par le produit. • Les outils et métiers du design permettent d’augmenter la valeur perçue et les marges des entreprises. • la créativité au service de la performance, la preuve par l’exemple.

J’ai suivi mes études à l’école de design de Nantes – Atlantique où les liens entre l’entreprise et le design m’ont été inculqués très tôt. J’aime l’art, j’ai été formé à son histoire et ses applications mais ce qui m’intéresse, c’est son insertion dans le monde économique : comment la créativité peut aider la productivité et l’efficience. Le design est un outil de performance et non une démarche exclusivement artistique et créative. Durant mon cursus, je suis parti en échange universitaire en Corée du Sud, mon associé est parti en Inde. Á notre retour, nous avons eu l’idée de monter notre société. Nous avons débuté par la création d’une structure associative pour tester la viabilité de notre projet. Puis nous avons créé la société, déposé les statuts et réalisé notre stage de fin d’études dans notre propre entreprise. La société a aujourd’hui neuf ans. Le but de départ était de « faire du design », sans positionnement particulier pour tester notre créativité. Nous avons assez vite décidé de rassembler nos compétences pour utiliser le design comme outil à destination des entreprises, et vrai levier de stratégie marketing et commercial. Nous sommes en relation directe avec des décideurs de PME, de TPE et d’entreprises de taille intermédiaire.

Sur quoi portent vos différents ouvrages ? Nous sommes impliqués dans différents réseaux de développement du design en France - nous avons même été consultés par la mission design du ministère du Redressement productif et le ministère de la Culture et de la Communication. Notre

démarche, débutée sur support livret, est avant tout pédagogique. Les chefs d’entreprise ont souvent une culture d’ingénieur centrée sur les innovations technologiques, ou une culture de la vente. L’idée est d’expliquer en quoi le design a un impact positif sur l’économie de l’entreprise. Nous avons listé les points d’influence, afin d’avoir un réel retour sur investissement : l’image, la notoriété, la rationalisation des coûts de production et de marketing… Au départ guides méthodologiques et plaquettes, ces réflexions sont finalement devenues des livres suite à de nombreuses demandes. Notre premier guide, « Les sept clés de la croissance pour les PME », présente les sept leviers qui sont impactés par le design global et ses outils. Notre deuxième ouvrage était centré sur les marques et l’ensemble de leur support : le design traduit la marque en termes physiques. Actuellement, nous travaillons sur le prochain, qui met en relation le marketing et la propriété intellectuelle. Je pense que la France est en retard sur le sujet : le design est enseigné au lycée au Royaume-Uni et au collège en Suède, la Corée possède un ministère du Design… Nous sommes trop centrés sur les brevets et innovations technologiques au détriment des innovations d’usage.

Que vous apporte l’enseignement ? J’aime rester au contact des étudiants pour prendre la température de leur motivation et de leurs intérêts, notamment à propos du design. Si l’on s’oriente vers le marketing ou la communication, on est en lien avec les designers et il est toujours bon de comprendre et de savoir quelles sont leurs missions. Je n’enseigne plus en école de création pour me centrer sur les écoles de commerce et d’ingénieurs, afin de former les futurs décideurs à l’intérêt de la créativité.

u    Aux éditions dici design, de Tiphaine

Igigabel et Emmanuel Thouan : « Les 7 clés de croissance des PME ou comment le design sert l'entreprise » « La marque, l’actif performant des PME » « Le mini-book 2013 »

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Quelle est la genèse de ce livre ?

L’agressivité au travail comme conséquence du burnout : un modèle théorique Narjes Sassi est enseignante-chercheuse à l’ISG en management et comportement organisationnel. Elle a co-rédigé un chapitre du livre « Épuisement professionnel ».

À RETENIR • Burnout : c’est un stress devenu chronique et face auquel l’individu perd toutes ses ressources et n’est plus capable d'affronter la menace qui plane sur son bien-être. • Burning-out : c’est le processus qui amène au burnout et sur lequel les managers ont encore la possibilité d’intervenir puisque les salariés ne sont pas au stade ultime d’épuisement de leurs ressources. • Agressivité au travail : elle englobe l’ensemble des comportements intentionnels pouvant causer un préjudice (physique, moral, psychologique…) aux individus ou à l'organisation.

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Ce livre est né à l’initiative de deux enseignants de l’école des Mines de Paris, Philippe Zawieja et Franck Guarnieri, qui travaillent sur la problématique des risques psychosociaux. Ils ont organisé un colloque autour de ces questions, en impliquant différents publics : des enseignants chercheurs, que ce soit en management ou en comportement organisationnel, des médecins du travail, des psychologues, des sociologues, des DRH… J’ai envoyé une contribution qui a été acceptée. Au regard de la qualité des participations et des manuscrits, ils ont décidé de publier un livre, recueil de ces travaux. L’originalité de cette journée, et donc de l’ouvrage, est son approche pluridisciplinaire qui offre une lecture complète des risques psychosociaux au travail et plus particulièrement de l’épuisement professionnel.

De quoi parle votre chapitre ? Avec mon ancien directeur de thèse, le professeur Jean-Pierre Neveu, nous avons proposé un chapitre théorique qui présente un modèle de compréhension de l’association possible entre des situations de burnout ou d’épuisement professionnel et l’occurrence de comportements d’agressivité au travail. Si l’on observe l’évolution de la pensée autour de ces deux notions, il y a un vrai passage d’une importance accordée quasi exclusivement à la fragilité de l’individu et à ses traits de personnalité vers davantage de prise en compte de la responsabilité de l’entreprise dans la genèse de ces maux du travail et dans la gestion et la prévention du stress, du burnout et de l’agressivité en situation de travail. Nous avons remarqué qu’il y avait peu de propositions de lecture dynamique et globale de l’association entre épuisement professionnel et agressivité au travail. Le modèle proposé intègre à la fois des facteurs individuels et ceux relevant de l'entreprise qui interviennent dans cette association. En ce qui concerne les premiers, nous ne sommes pas tous égaux face aux risques psychosociaux car nos traits de caractère influent sur notre perception de l’environnement de travail. Les facteurs du contexte de travail peuvent-être la charge de travail, la perception de l’équité, les relations interpersonnelles, qui peuvent fragiliser

ou faire peser une menace sur l’individu. Lorsque celui-ci se retrouve démuni face à ces menaces, la motivation vers des comportements d’agressivité est plus importante. C’est le moyen auquel certains individus peuvent avoir recours pour extérioriser cette tension qu’ils ressentent. Cela se traduit par des comportements que l’on nomme comportements d’agressivité, au sens large du terme puisqu’on y inclut des actes de violences, de déviance, de contre-productivité… Nous avons essayé d’apporter une clarification conceptuelle à cette notion et de la spécifier en fonction des cibles de ces comportements : soit des individus en interne (collègues ou supérieurs hiérarchiques), soit des personnes externes (clients, usagers) soit encore l’organisation en tant que telle, au travers de la détérioration de ses biens, d’actes de vandalisme ou de vols… Le modèle intégrateur que nous proposons permet surtout d’attirer l’attention des chercheurs et des praticiens sur la nécessaire gestion et prévention de ces deux risques psychosociaux. Leur association est aisément envisageable dans un contexte de travail et, surtout, préjudiciable pour la performance économique et sociale de l’entreprise.

Comment vos recherches contribuent-elles à vos cours ? J’enseigne le management et le comportement organisationnel, notamment les notions de risques psychosociaux, les émotions et les comportements d’agressivité. Mes travaux de recherche influencent particulièrement mes cours puisque je me sers des modèles que je développe : je parle à mes étudiants de résultats concrets, comme les analyses que j’ai pu par exemple mener auprès des infirmières et des aides-soignantes. u    « épuisement professionnel. Approches innovantes et pluridisciplinaires », sous la direction de Philippe Zawieja et Franck Guarnieri, Editions Armand Colin.

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Ils enseignent, ils publient

Pourquoi 1440 minutes ?

Les 1 440 minutes Damien Fournier intervient à l’ISEG Group – Campus de Nantes. Son livre est une formation à la gestion du temps. Le second volume est en préparation.

À RETENIR • 1 440 minutes c’est ce que nous avons tous, chaque jour : 60 minutes x 24 heures = 1 440 minutes. • Mieux s’organiser, c’est apprendre à gérer ses e-mails, sa concentration et son équipe. • C’est aussi organiser une réunion efficace, être innovant et connaître ses outils

J’écris un blog depuis quelque temps sur la gestion du temps et du développement professionnel. Au départ informaticien, j’ai assisté aux évolutions de l’informatique en entreprise. Je me suis dit que je pouvais transmettre et mettre par écrit ces expériences acquises. J’ai repris une partie des articles du blog pour ce livre : des trucs et astuces pour gagner du temps dans le milieu professionnel mais aussi dans l’environnement personnel. 1440 minutes correspondent à une journée. Nous avons donc tous 1440 minutes à vivre chaque jour. Le livre s’ouvre sur le début de la journée et accompagne le lecteur jusqu’au soir. Je pose différentes questions : doit-on allumer sa messagerie dès son arrivée au travail ? Comment rendre les réunions plus efficaces ? Quelles sont les priorités ? Je mets l’accent sur l’utilisation de la messagerie et sur l’importance de l’organisation personnelle. J’ai également écrit quelques passages sur la manière dont on développe son réseau. Un bon réseau permet de gagner du temps, que l’on soit une société importante ou un particulier.

Qu’enseignez-vous aux étudiants ? Pendant mes études, on ne m’a jamais expliqué comment gérer mon temps, je l’ai appris par moi-même. L’accent avait été mis sur le savoir-faire au détriment du savoir-être en entreprise, ce que les anglo-saxons appellent les « soft skills ». J’essaye donc de l’apprendre aux étudiants. Je leur explique tout d’abord que le multitâche est inefficace, toutes les études le montrent : si vous travaillez en regardant la télé, en écoutant de la musique, en répondant aux SMS, tout en regardant Facebook, vous

allez passer énormément de temps en plus que ce que vous auriez passé en vous concentrant sur une ou peu de tâches. Une manière de gagner du temps, c’est de séquencer ces tâches. On n’est pas plus efficace si l’on fait plus de choses. On l’est si l’on fait mieux chacune d’entre elles. Il faut aussi savoir s’isoler, couper les flux d’informations et se concentrer sur ce que l’on produit et non sur les données que l’on « ingurgite ».

Comment peut-on, par exemple, améliorer sa prise de notes ? Il y a plusieurs types de prises de notes. Celle que les étudiants ont connue jusqu’au bac : un enseignant qui écrit sur un tableau et des élèves qui recopient. Celle des études supérieures, où les professeurs utilisent Power Point, fonctionnent sous forme de discussions et où l’on identifie soi-même le savoir que l’on doit retenir. Enfin, en entreprise, on ne se concentre pas sur la capture du savoir, mais sur l’action : il ne sert à rien de prendre des notes s’il n’y a pas d’action par la suite. Les supports de prise de notes jouent aussi un rôle important. Sur ordinateur, elle n’est pas forcément productive puisque notre cerveau enregistre des images de mots et d’idées. On peut gagner du temps simplement en utilisant un papier et un crayon ! Faire travailler sa concentration permet d’être plus efficace. Je forme aussi à l’utilisation de différents outils numériques, comme Evernote, que certains de mes étudiants apprécient particulièrement. u    Les 1440 minutes», Damien Fournier, Kindle Editions. u    the1440minutes.com/fr/

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ARt24, L’ARt dANS tOuS SES étAtS Lancée à la rentrée 2013-2014, l’association Art24, aussi nommée le bureau des arts (BDA) de SUP'Internet, se construit petit à petit et ne manque pas d’ambitions. Son objectif ? Ouvrir à d’autres horizons les promotions actuelles et futures de l’école. Un beau programme qui doit beaucoup à l’implication de ses membres.

Quelques semaines à peine après son lancement, Art24 organisait son premier évènement en novembre 2013 : une excursion au Salon de la Photo de Paris qui réunissait une dizaine d’étudiants. Depuis ce premier succès encourageant, cette cousine artistique du BDE s’active fortement en coulisse pour préparer l’avenir. Et ce n’est pas Wendy Jarry (promo 2015), sa pétillante présidente, qui dira le contraire. Un projet par membre « Le BDA souhaite élargir la culture artistique de tous les étudiants de SUP’Internet, qu’ils soient spécialisés en design, développement ou e-business, précise Wendy, à l’origine du BDA et grande passionnée d’art et de dessin depuis l’enfance. Le but, c’est qu’ils puissent aller vers l’artistique, se forger une nouvelle culture à laquelle ils n’ont pas forcément accès via l’école. » Pour s’acquitter de cette noble mission, Wendy, épaulée par la vice-présidente Louise Chabot (promo 2015), « une photographe amateure limite professionnelle », n’a pas hésité à renforcer la structure avec de nouveaux membres, aussi passionnés que sur-motivés. « Chaque membre du BDA a un projet qu’il défend et souhaite mener à bout. Et si quelqu’un souhaite nous rejoindre, il a la possibilité de proposer un nouveau projet et

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d’en devenir le porteur officiel ! », s’enthousiasme-t-elle. Au-delà de son ambition purement artistique, l’association souhaite également se pérenniser : « Le but étant que, dans dix ans, l’association tourne encore avec des gens impliqués comme nous le sommes aujourd’hui. » Des films cultes, des concerts… Sont donc en incubation des ateliers de photographie (« le gros point d’action » d'Art24, notamment grâce à la passion débordante de Louise à ce sujet) et de dessin, mais aussi des activités tournant autour du cinéma et de la musique. Côté 7e art, Art24 compte ainsi organiser au sein de l’école des projections de « films cultes ou représentatifs de différents courants et pas des films d’action comme on peut voir au cinéma » ; côté musique, elle souhaite mettre en place « des concerts, des visites de musées ou des expositions » sous l'impulsion d'un « étudiant d’e-business passionné de musique » qui a rejoint récemment l’association dans cette optique. …et un week-end aussi festif que culturel Autres nouveautés à venir prochainement : la réalisation d'un mur de photos au deuxième étage de l’école et des sorties, dont un week-end de visite aux alentours de Paris. « Le but de ce mur

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photos, c’est d’offrir une vue directe sur le BDA et sur le travail réalisé par les étudiants de SUP’Internet, précise Wendy. Il y aura une trentaine de photos prises par les 1res années dans le cadre de leurs cours de Web design. Toutes les deux semaines, ils devront suivre un thème et poster le résultat sur Flickr. Puis, en collaboration avec le professeur, on fera un tirage

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Portrait d'association

L'équipe d'Art24

Ils en font déjà partie Wendy Jarry (présidente), Louise Chabot (vice-présidente), Jérémy Neveu (trésorier), François-Xavier Costanzo (secrétaire), Monia Huet (organisatrice events), Claudine Amonis (co-organisatrice events), Emmeric Royer (développeur art24.fr), Jérémy Barbet (web designer art24.fr), Sabrina Lamon (responsable mur photos), Mathieu Cailloux (responsable soirée 7e art), Isaure Sacerdot (community manager), Aryan Manalai (nouveau membre, poste à définir).

Art24 au salon de la Photo de Paris 2013

des meilleures photos qu’on accrochera sur ce mur. » Quant au week-end prévu dans les environs de la capitale, il devrait avoir lieu en mai : « On n’a pas encore vu le lieu mais ce sera en rapport avec le design, le graphisme, la photo. » D’une certaine manière, ce périple en Île-de-France permettra aux étudiants de SUP’Internet de rattraper le temps

perdu. « Ça remplacera un peu le week-end d’intégration que nous n’avons pas eu… en plus culturel ! », espère Wendy avec le sourire. Pour suivre et contacter le BDA : www.facebook.com/BdaArt24 www.twitter.com/BDA_Art24 (compte utilisé pour le live-tweet durant les salons)

Art24, main dans la main avec le BDE et l’école Malgré son jeune âge (à peine quelques mois au compteur), l’association souhaite déjà devenir incontournable au sein de SUP’Internet au même titre que son « grand frère » le BDE. Pas étonnant donc de voir le BDA donner un coup de pouce à ce dernier sur son projet de YearBook, ces « albums de promotion » incontournables aux états-Unis mais encore peu développés en France. Si le BDE passe par l’organisme 1Year1Book pour sa production, c’est bien le BDA qui s’occupe de poster la plupart de ses photos et réalisera sa première de couverture. Il s’agit d’une nouvelle preuve de l’implication de l’association qui, à côté de ses activités, couvre chaque évènement interne à SUP’Internet pour construire une solide base de données photographiques et donner envie aux étudiants de rejoindre l’école supérieure des métiers de l’Internet.

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c'est quoi l'idée ?

Ecolille Une application pour optimiser le circuit des déchets

Cinq étudiants d’Epitech Lille et une élève de l’Université de Technologie de Compiègne ont remporté l’appel à projet lancé en mai 2013 par la Ville de Lille en partenariat avec le pôle d'excellence économique Euratechnologies. Leur projet, EcoLille, est un site web corrélé à une application Smartphone, développée sur les plateformes iOS, Windows et Android. Ce projet écologique facilite la vie des Lillois en simplifiant les données et leur accès en matière de traitement des déchets ménagers et encombrants. Il améliore le tri, les circuits de ramassage et la logistique de l’ensemble du circuit. Le système permet de géolocaliser les différentes déchetteries de la région lilloise et d’organiser le ramassage des encombrants. L’application envoie des rappels via des notifications push, SMS, mails. Pédagogique, elle aide à comprendre le tri sélectif et sa mise en place. Les données sont personnalisables et permettent de créer son propre « chemin de déchet ». Elle offre aussi la possibilité de signaler des décharges sauvages, des problèmes de ramassage des ordures ou de détérioration des poubelles. En cours de développement, EcoLille est en phase de création de contenu et les étudiants récupèrent toutes les données nécessaires auprès de la Ville, des institutions publiques et des prestataires privés. Une fois que ces données seront stockées, analysées et « prêtes à l’emploi », débuteront les phases de développement des applications et du site Internet.

Florian Dewulf, Gery Baudry, Maxime Sauvage, Maxime Wojciak, Kevin Lansel - (Epitech promo 2016), Héloïse Fulpin (UTC 2015)

Projet GMH

Dans le cadre du Défi H (le Trophée des Grandes écoles et des Universités au service du handicap), neuf étudiants de l’ETNA ont développé le projet Give Me a Hand (GMH). Divisé en deux parties, un site web à vocation de réseau social et une application pour Smartphone participative, GMH doit faciliter la vie et les déplacements des handicapés moteurs. Le site permet de mettre en relation ses différents membres et donne accès à de la documentation et des informations. L’application aide à anticiper l’arrivée en gare RATP et à accélerer la prise en charge des personnes. Elle permet aussi d’envoyer des notifications à l’ensemble des membres pour demander une aide personnalisée (faire ses courses, se rendre dans une administration…). Les étudiants travaillent actuellement à récupérer les données auprès de la RATP, à développer leur communication et au design du site (maquette).

Une application au service des handicapés moteurs

Prep'ETNA (Promo 2018) : Chefs de projet : Vikram Sanath Koumar Radja, Sofiane Gaaloul ; Développeurs : Pascal Poulle, Hicham Bouffi, Abdou Ghansum, Yann Assah, Christophe Neto Paradela. Reporters/Presse : Sophie Nguyen, Hama Mohamed Mahmoud

www.facebook.com/givemeahand twitter.com/gmh_etna

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C'est quoi l'idée ?

L'édition 2013 du Student Award d’Usaire avait pour sujet : « En 2040, y aura-t-il un pilote dans l'avion ? Les applications drones civiles et militaires ». L’association Usaire regroupe plus d’une centaine de représentants de l’industrie américaine et européenne du secteur aéronautique. Elle pro« En 2040, pose chaque année ce concours y aura-t-il un pilote qui donne l’occasion aux étudiants dans l'avion ? » de faire une étude de prospective sur l’industrie aéronautique. Après une première sélection Kévin Humbert et Michaël en juin, les participants devaient Boisard (IPSA promo 2014) remettre un dossier de dix pages ont remporté le Student en septembre. Le dossier rendu Award 2013 d'Usaire. par Kevin et Michaël a fait l'unanimité auprès des membres du jury, séduits par l'aspect complet de leur travail et leur traitement du sujet. Ils ont soulevé des problématiques pertinentes et appréciées. Ils ont imaginé un support « IPSA – Drones Chronicles », publié en 2040, à la fois état des lieux et prospectives de l’aviation en 2040 : avions sans pilotes, drones, aéronefs, analyse financière, infographie et chiffres clés, géostratégie, sécurité, consommation énergétique…

« Open Source Day 2013 » Antoine Jackson et Vincent Lefebvre (EPITA promo 2014)

La quatrième édition de l’Open Source Day s’est tenue le 15 décembre 2013. Cette journée, ouverte aux étudiants et au grand public, est dédiée à l’Open Source, un modèle économique et une pensée politique promouvant le partage des connaissances, alternative à l’économie de brevets et à la propriété intellectuelle. L’évènement a été organisé par Antoine et Vincent dans le cadre de leur majeure Multimédia et Technologies de l'Information (MTI). Ils se sont chargés de la prospection et du choix des participants, de la logistique, de la campagne de communication (via twitter notamment)... Six conférences se sont succédé, donnant la parole à différents experts venus de tous les horizons : Stéphane Ribas, OSS Project Manager à l'INRIA ; David Pilato, Technical Advocate d’Elasticsearch.com ; Robin Berjon, expert en standardisation du World Wide Web Consortium (W3C)…

TED Pierre Chavot, intervenant à l’ISEG Group – Campus de Bordeaux et speaker lors de la conférence TEDx www.tedxbordeaux.com/ Pierre Chavot enseigne l'histoire des idées à l’ISEG Marketing & Communication School de Bordeaux. Passionné, historien de formation et auteur d’une cinquantaine de livres, il a participé à la dernière conférence TEDx Bordeaux le 30 novembre, en qualité de speaker. Les conférences TED donnent la parole à des acteurs locaux ou nationaux, et experts de tous horizons, autour d’un thème défini : cette année, le rêve. Pierre Chavot a bâti son discours sur l’idée que l’utopie n’est pas une chimère. Au contraire, elle a participé et continue de participer à l’élaboration de nos sociétés. À commencer par la Révolution française qui, s’étant nourrie d'un courant utopiste, a bouleversé le paysage français et influencé les civilisations. Pierre Chavot s’est également interrogé sur notre monde d’aujourd’hui qui, dans cette lignée, peut aussi produire des utopies. Notamment sur la manière dont on peut rapprocher les générations et éviter d’agrandir un fossé déjà très présent, tout en reconnectant la population avec sa classe politique. Il a proposé la création d’une maison des rêves dans toutes les villes : si les jeunes savent faire usage de tous les outils technologiques, ils sont aussi très près du réel. Réintroduisons l’imagination dans nos vies !

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ENtREPRENEuRS Depuis près de trente ans, le Groupe IONIS est animé par la volonté de former la nouvelle intelligence des entreprises. Un tel engagement se traduit par des cursus bâtis autour de l’esprit d’initiative. Pour certains étudiants et diplômés, cet épanouissement débouche sur la création d’activité, c’est-à-dire la transformation d’une idée en une entreprise.

Comment devient-on entrepreneur ?

Vaylon

Jérémy Foiche IPSA promo 2010 cofondateur de Vaylon

www.vaylon.fr

Vaylon est une entreprise de construction automobile et aéronautique qui développe le projet de voiture volante Pégase.

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En 4e année à l’IPSA, lors des projets d’innovation et de recherche (PIR), j’ai rencontré le porteur du projet Pégase, Jérôme Dauffy. Très « terre-à-terre », il m’a expliqué qu’il ne s’agissait pas de construire la voiture de James Bond, mais bien un moyen de transport innovant répondant à des besoins opérationnels spécifiques. Mon PIR a été consacré au développement de cette idée et j’ai poursuivi ce travail lors de mon projet de fin d’études, en 5e année. Une fois mon diplôme en poche, en 2010, Jérôme Dauffy m’a proposé de créer une entreprise avec lui, pour développer cette voiture : Vaylon est née en janvier 2010. Nous nous somme inscrits dans une démarche de jeune entreprise universitaire (JEU), un statut qui nous permet de nous appuyer sur une école, l’IPSA, et qui requiert qu’un certain pourcentage de la structure soit détenu par des étudiants (10 % minimum). Oséo (banque publique d’investissement) nous a aidés pour le financement, ainsi que certains de nos partenaires privés et sous-traitants. La présentation

du premier démonstrateur au Forum DGA Innovation, qui s’est déroulée au sein de l’école polytechnique en novembre dernier, a permis d’élargir notre couverture médiatique et d’accélérer notre campagne de communication : reportages sur France 3, TF1 et articles dans « Air & Cosmos », « Le Monde », « Le Parisien », « Les échos »…

Où en est le projet Pégase ? Pégase est le projet de conception et de développement d’un véhicule de transport alternatif et novateur. C’est un buggy (véhicule léger tout-terrain), disposant d’une hélice et d’une voile souple, de type parapente, permettant de faire « décoller » la voiture à tout moment. Le prototype vient juste d’arriver et nous allons démarrer la phase d’essai et de tests du véhicule. Puis, nous démarrerons la phase d’industrialisation, après avoir fini celle de prospection des investisseurs potentiels. Nous externalisons beaucoup notre développement, du fait de la taille réduite de notre structure (deux salariés) mais également pour travailler avec des professionnels réputés pour leurs compétences dans ce domaine. Fin 2013, nous avons procédé au premier démarrage moteur : un succès ! En 2014, nous débutons les essais dynamiques au sol (roulage...) et le premier décollage est prévu pour le deuxième trimestre de cette année. Notre partenaire privilégié, la DGA, est notre premier client et elle a déjà acquis un véhicule pour pouvoir le tester.

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Entrepreneurs

Comment avez-vous créé Medicapp Connect ?

Medicapp Connect

Medicapp Connect est une entreprise d’édition de logiciels dans le domaine de la santé

www.medicappconnect.com

Maya Eder ISEG Group promo 2011 cofondatrice de Medicapp Connect

Je suis passionnée par l’informatique depuis mon adolescence et mes parents travaillent dans le domaine de la santé et de l’industrie pharmaceutique. En cinquième année (MBA) à l’ISEG Business & Finance School, j’ai créé, pour mon mémoire de fin d’études, le business plan d’un projet d’éditeur de logiciels dans le domaine médical, prémices de Medicapp Connect. J’ai réalisé une étude de marché approfondie pendant cette dernière année. Puis j’ai créé l’entreprise à ma sortie de l’école en 2011, grâce notamment à l’un de mes professeurs, qui nous a aidés à financer la création d’un premier prototype. Il est devenu notre premier business angel. Nous avons été très bien accompagnés lors de notre développement. L'incubation s'est déroulée chez Paris Pionnières, spécialiste de l’entrepreneuriat féminin et nous allons bientôt intégrer l’incubateur Boucicaut à Paris, une pépinière qui accompagne les entreprises dans l’e-santé et le design en développement. Nous attachons beaucoup d’importance au design et nous avons créé beaucoup d’innovation autour de lui : nous avons été finalistes du Grand Prix de l’innovation de la Ville de Paris, mention design. Nous avons également reçu une subvention d’Oséo (p.66). Récemment, nous avons remporté le concours « Créatrices d’avenir » dans la catégorie innovation.

Qu’est-ce que Kineapp ? Medicapp propose une solution mobile centrée sur le dossier médical du patient, connectée à un Cloud Santé. Le concept est unique en France. Notre première application, Kineapp, s’adresse aux kinésithérapeutes et aux ostéopathes. Conçue exclusivement pour fonctionner sur tablette tactile, elle donne accès aux données médicales en trois clics maximum. Elle est

universelle : y sont proposés tous les services liés à la gestion de dossier médical et à la gestion de cabinet, jusqu’à la télétransmission. La conception fonctionnelle en rupture et la mobilité représentent des avantages uniques pour les professionnels, qui ne sont plus limités dans l'usage de l'informatique et leur permet d'en tirer productivité et qualité. Prochainement, nous lançons, en partenariat avec le leader du marché (projet confidentiel pour l’instant), un système de gestion de la carte Vitale sur appareils mobiles. La prochaine application en développement est à destination des infirmières. Nous aimerions élargir notre public. Le design actuel dans le domaine de la santé est un frein à l’utilisation de logiciel par les médecins. Pour changer les mentalités et les inciter à utiliser des applications pour noter les informations sur leurs patients, nous proposons une interface ergonomique, efficace et qui leur parle. Nous avons aujourd’hui plus de 2 500 utilisateurs.

Que souhaiteriez-vous dire aux futurs entrepreneurs ? J’ai choisi d’être entrepreneuse pour pouvoir être indépendante. À l’ISEG Business School, j’ai pu suivre des cours de marketing, de finance, de comptabilité, de gestion… L’entrepreneuriat me permet de toucher à tous ces domaines et d’en apprendre d’autres. Pour Medicapp Connect, je m’occupe à la fois de la communication, du marketing et également de la recherche de fonds. On ne peut pas être expert partout ; il faut savoir être polyvalent. Il faut également ne pas hésiter à se renseigner sur les financements publics et les subventions. Je conseille d’être accompagné et encadré notamment par des pépinières et des incubateurs, où des professionnels vous conseillent sur des domaines spécifiques. Et surtout, de profiter de l’échange avec d’autres entreprises : on travaille sur des projets différents mais on a les mêmes besoins et obligations en tant que jeunes entreprises. Ne pas hésiter à profiter de son temps à l’école pour demander des conseils à ses professeurs. Mon dernier conseil, c’est de ne pas être superstitieux : plus on en parle, plus on communique et plus on fait vivre son projet et on le rend crédible. Enfin, c’est toujours mieux de ne pas se lancer seul !

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Quel est votre parcours professionnel ?

US

François Antuori e-artsup promo 2009 cofondateur de l’agence US

www.us-paris.com

Cofondadeur avec d’autres anciens d’e-artsup, d'une agence de communication spécialisée en design graphique, éditorial et en image de marque, située à Paris.

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J’ai effectué plusieurs stages dans de grosses agences de publicité et en studios de création pendant mon cursus, période durant laquelle j’ai aussi monté un collectif avec d’autres camarades d’e-artsup, afin de développer des projets professionnels pour des clients. C’est un fantasme commun à beaucoup d’étudiants que de vouloir créer sa propre agence une fois diplômé, même si cela peut effrayer ! C’est après avoir remporté une compétition pour un important client dans le luxe que nous avons décidé de lancer notre agence au début de l’année 2011, malgré les propositions d’embauche.

Parlez-nous de US… Nous continuons de travailler principalement pour le secteur du luxe ainsi que pour des clients premium. Nous développons l’identité des marques et les conseillons dans leur communication : quels sont les outils à utiliser ? Quand ? Comment ? Sur quel ton ? Etc. Aujourd’hui, 80 % de nos clients viennent de notre réseau ou du bouche-à-oreille. Nous commençons à faire de la prospection mais nous démarchons assez peu, d’où l’importance de ce réseau que nous avons commencé à étoffer dès l’école. Nous avons également gardé contact avec des directeurs d’agence et de création dans les entreprises où nous avons travaillé ou été stagiaires. De même, nous retrouvons aujourd’hui d’anciens

étudiants d’e-artsup qui travaillent maintenant en agences et avec lesquels nous restons en contact.

Quels conseils donneriez-vous à de futurs entrepreneurs ? L’école nous a excellemment formés pour toutes nos activités de création : nous sommes professionnels et polyvalents. Mais lorsque l’on monte son agence, le champ d’action s’élargit, il faut alors avoir une vision stratégique plus globale et savoir s’adapter. L’entrepreneuriat se vit 24h/24. La motivation est primordiale : il faut garder son objectif en tête tous les jours et redoubler d’effort. Mais c’est en même temps extrêmement gratifiant et motivant. Il faut également s’intéresser à tout, le graphisme est le nerf de la guerre mais ne représente que 30 ou 40 % de ce que l’on fait. Les parties stratégique, commerciale ou encore administrative sont aussi très importantes. être plusieurs est également un avantage. Seul, on ne reste qu’un free-lance. À plusieurs, on devient une structure, qui a un nom, de la crédibilité, qui nous renforce et nous fédère. On peut se répartir les rôles et les tâches pour gagner en efficacité. C’est à ce moment-là que les talents peuvent vraiment s’exprimer. Pour finir, je dirais qu’il n’y a pas que les agences de pub à la sortie d’e-artsup et qu’il ne faut écarter aucune possibilité, écouter ses envies et se faire plaisir.

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Entrepreneurs

LE VOYAGE LYRIQUE

Julia Le Brun ISEG Group promo 2007 créatrice du Voyage Lyrique

En quoi consiste votre activité ?

www.levoyagelyrique.com

Le Voyage Lyrique propose et organise des évènements autour de la découverte de l’opéra, à destination des entreprises et des particuliers.

Le Voyage Lyrique est une micro-entreprise d’initiation et de formation au monde de l’opéra. Je travaille avec les comités d’entreprises, les universités et les Grandes écoles. L’idée est d’apporter un plus culturel : si l’opéra paraît un art élitiste, il est pourtant également une porte d’entrée vers un milieu artistique particulier. Il attire comme il fait peur. J’ai créé un blog via lequel j’essaye de mieux faire connaître cette musique. J’ai aussi mis en place un certain nombre d’activités et de formules d’initiation à l’opéra. Elles prennent principalement la forme de conférences, stages ou week-ends à thème avec des extraits vidéo. J’interviens par exemple dans le cadre des Universités du Temps Libre. Les conférences portent sur l’histoire de l’opéra en général et sa découverte. Je leur fais écouter Verdi, Puccini… Cela permet à chacun de mettre en avant ses propres connaissances - nous en avons tous ! J’ai aussi mis en place, avec une agence de voyage, des présentations de certains opéras avant leurs représentations. Et une conférence avec une chanteuse est prévue afin d’aborder d’autres aspects de cet art.

Pourquoi avoir choisi le statut d’auto-entrepreneur ? En tant que salariée, j’ai un peu cherché ma voie en multipliant les expériences. Je suis depuis toujours passionnée par l’opéra. J’ai fait Sciences Po Paris puis j’ai

perfectionné ma formation à l’ISEG Group – Campus de Paris. Je cherchais un emploi dans la communication culturelle mais il est très compliqué de trouver un poste dans ce secteur. Je me suis dit qu’il fallait que je valorise mes compétences et mes connaissances particulières. J’ai donc eu l’idée de lancer Le Voyage Lyrique et de le développer en tant qu’auto-entrepreneuse. Le processus est simple. Ce statut permet de tester la fiabilité de l’activité sans avoir à supporter dès le début les complications et risques liés à la création d’une société. Mon but, à terme, est de créer une entreprise plus grande, plus pérenne. être auto-entrepreneur est un tremplin à l’entrepreneuriat « plus classique ». Il faut également savoir que si l’on n’a pas un salaire suffisant avec son activité, on ne cotise pas pour sa retraite. C’est donc réellement un statut de transition. Il est spécialement tourné vers les activités de services, qui ne demandent pas d’apport important.

Que conseilleriez-vous aux étudiants ? Je pense qu’il faut à la fois savoir donner du fond et développer de bonnes capacités de communication. Lorsque l’on développe son activité seul, il faut avoir des gens autour de soi qui vous aident, vous conseillent et vous accompagnent dans ce que vous n’êtes pas capable ou n’avez pas le temps de faire. Mais avant tout, je pense qu’il faut être sûr de pouvoir communiquer sur sa propre activité. C’est essentiel !

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EPITA est membre de

Paroles d'Anciens

StéphanIe Laroque Directrice commerciale France d’American Express Cette diplômée (ISG promo 1992) revient sur sa carrière et son évolution au sein d’« Amex ».

Vous avez fait toute votre carrière chez American Express. Pourquoi ? J’ai commencé à travailler chez American Express lors de ma 3e année à l’ISG, en alternance. J'y suis entrée en tant que stagiaire, à un poste de marketing et fidélisation pour les cartes gold. J’ai été embauchée une fois mon diplôme obtenu et je suis restée au département B to C pendant trois ans. J’ai eu l’opportunité de travailler au Mexique, où je suis restée presque trois ans. Mon activité était plus centrée sur le B to B. J’étais en charge de trois équipes : pour la vente des cartes Corporate, des voyages d’affaire et pour les relations avec les agences de voyages (Disney, Royal Carribean). De retour en France, toujours au département B to B, je me suis occupée des cartes Corporate France. On m’a donné successivement la responsabilité de l’Espagne puis de l’Italie, en plus de la France. J’ai également pris en charge le partenariat entre American Express et Air France, Accor et le Crédit Lyonnais. Ce partenariat global se composait d’une offre grand pu-

blic et d’une autre, professionnelle. J’ai été détachée sur cette activité pendant trois ans : lancement du programme, positionnement, distribution, gestion… J’ai approché l’ensemble des aspects marketing. Cela reste l’un des plus beaux souvenirs de ma carrière. On m’a ensuite demandé de reprendre l’intégralité du poste marketing et j’ai été nommé directeur. J’ai également eu en charge les Pays-Bas (via un partenariat avec KLM). Depuis le mois d’août, j’occupe un poste à responsabilités en vente, toujours dans le département Corporate. J’ai à ma charge un peu plus de trente commerciaux et je m’occupe de la distribution de nos produits. J’ai donc « switché » de marketing à vente et j’en suis ravie !

Avez-vous une anecdote sur l’ISG ? J’ai passé mon baccalauréat à Castres. Je ne cherchais pas réellement à intégrer une Grande école. La visibilité de l’orientation après-bac n’était pas la même qu’aujourd’hui. Mon père me répétait de faire une école de commerce, mais je ne

savais pas forcément ce où je souhaitais aller. Un jour, je reçois un dépliant de l’ISG par courrier. Je l’ai lu et j’ai été très intéressée par le cursus et les expériences à l’étranger, assez uniques à l’époque. à la rentrée, j’étais en Classe Préparatoire à l’ISG à Paris. Grâce à un concours de circonstance assez étonnant, un courrier a changé le cours de ma vie professionnelle ! J’ai adoré mon expérience à l’école, qui a toujours été reconnue chez Amex. J’y ai développé mes compétences, des capacités d’adaptation et une vraie culture de la débrouille.

Quels conseils donneriez-vous aux diplômés ? La première chose que je conseille, c’est d’être opportuniste. Il faut à la fois provoquer et saisir les perches que l’on vous tend. Il ne faut pas avoir peur. Tentez toutes les expériences que vous souhaitez. Une expérience ratée reste une expérience et l’on apprend toujours de ses échecs. Ce qu’il faut, c’est savoir rebondir, s’adapter et être flexible.

sa carrière en dates... 2013 Directrice Commerciale France pour les Cartes Corporate American Express France 1999 - 2013

arketing & Partnership Director Corporate Cards - American M Express France, The Netherlands and the Nordics

1995 - 1998

arketing & Partnership Manager - American Express France, M Spain & The Netherlands

1992 - 1995

Marketing Manager - American Express Mexico

1991 - 1992

Marketing Exec Fidélisation - American Express Carte France

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Au cœur des écoles du Groupe IONIS

La rentrée de la première promotion de l’ESCF

ISG Simulation de négociations internationales Au mois de décembre 2013, les étudiants de 2e année du Master Grande école en International Track se sont prêtés à un exercice de négociations internationales sur le thème du renouveau de l’Union pour la Méditerranée. Organisé dans le cadre du cours de géopolitique d’Alireza Khalili, cet évènement fut l’occasion pour les étudiants de rencontrer Alexandre Adler, journaliste, écrivain, politologue et historien de renom.

En janvier, la première promotion de l’École Supérieure des Cadres Finances (ESCF) a fait sa rentrée sur le Campus de Bourse de l’ISG. L’ESCF est un dispositif de formation interne de la SNCF, un programme construit avec l’expertise de l’ISG, sur le modèle d’un MBA professionnel. L’ESCF permet à des collaborateurs de la SNCF de profiter d’un processus de promotion interne pour devenir cadres, développer leur potentiel et bénéficier d’une mobilité professionnelle.

La 1re promotion de l’ESCF

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www.isg.fr

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www.iseg.fr

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www.isth.fr

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www.ics-begue.com

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www.isefac.org

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www.epita.fr

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www.esme.fr

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www.ipsa.fr

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www.epitech.eu

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www.supbiotech.fr

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www.e-artsup.net

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www.ionis-stm.com

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www.supinternet.fr

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www.etna-alternance.net

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www.ionis-tutoring.fr

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www.ionis-el.com

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Semaine « Nouveau Monde » Les 2 années en pleine négociation es

Yournetwork, l’association « réseau » de l’ISG Yournetwork est un projet associatif fondé en janvier et conduit par des étudiants des différents parcours du Master Grande école de l'ISG. Son objectif : créer une dynamique coopérative entre les différents programmes et promotions de l'ISG en France et à l'étranger. Il cherche à faciliter l'insertion professionnelle, mettre en relation les étudiants en échange international et améliorer la communication au sein de l’école.

Du 20 au 24 janvier, l’école a organisé une semaine thématique « Nouveau Monde » destinée aux élèves de Classes Préparatoires de l'ISG et de l’AFIG. Lors de conférences, les étudiants ont échangé avec des auteurs, économistes, sociologues, professionnels… La semaine s'est accompagnée d’un programme de cours spécifiques, conçu pour l’occasion par les professeurs de l’ISG.

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Au cœur des écoles

L’ISG au 4L Trophy Du 13 au 23 février, Marion Pelché (ISG promo 2015) a représenté l’ISG lors de la 17e édition du 4L Trophy. Les participants concourent à bord d’une Renault 4L, uniquement équipés d’une boussole et d’une carte, tout au long des 6 000 km de parcours dans le désert marocain. 4L Trophy est le premier évènement sportif et humanitaire étudiant d’Europe. u w  ww.4ltrophy.com

La Renault 4L représentant l’ISG

Le Forum Entreprises 2014 Le 4 mars a eu lieu la dernière édition du Forum Entreprises de l’école. Ce rendez-vous annuel est l’occasion pour les étudiants de rencontrer des professionnels et de préparer leur recherche de stages ou de premier emploi. De nombreux ateliers et conférences sur le thème de l’insertion professionnelle sont également proposés.

Business & Management est un cursus en cinq ans, qui permet d’acquérir l’expertise pour diriger et encadrer à haut niveau des fonctions stratégiques en entreprise.

La Prep.ISG coache les Terminales Les 17 et 18 février, l’école a invité des élèves de terminale à deux journées de préparation au bac. Ce fut l’occasion pour eux de découvrir le Master Grande école proposé par l’ISG. Au programme : des cours de révision en philosophie, anglais, mathématiques ou économie. Les professeurs de Prep.ISG ont encadré les élèves et les enseignants-chercheurs de l’ISG leur ont proposé une initiation au marketing et à la finance, afin de les initier à la vie d'une Grande école.

ISEG Group Les Semaines Thématiques de l’ISEG Group Chaque année, l’ISEG Group organise des semaines thématiques sur ses sept Campus, l’occasion pour les étudiants d’assister à des conférences, des ateliers, des tables rondes et de participer à diverses activités. En décembre, lors la Semaine des Nouveaux Métiers du Marketing et de la Communication, professionnels et décideurs locaux ont présenté aux étudiants les métiers, les nouvelles pratiques, les outils innovants et les opportunités à venir en marketing et en communication.

S’entraîner pour le programme Business & Management L’ISG propose aux élèves de terminale des sessions d’entraînement au concours d’admission de son programme Business & Management. La dernière a eu lieu le 15 février. Pour se préparer, les élèves passent le test Page post-bac et des entretiens blancs de motivation et d’anglais. Créé il y a deux ans, le programme

ont reçu Philippe Houzé, PDG des Galeries Lafayette et parrain de cet évènement. À Bordeaux, ils ont rencontré Laurent Aigon, découvert par Google et qui a fait

Philippe Houzé, PDG des Galeries Lafayette, parrain de la Semaine de l'Entrepreneuriat

le buzz avec le cockpit d’avion qu’il a lui-même construit. La Semaine de l’Innovation et des Marques a eu lieu en février pour les étudiants des ISEG Marketing & Communication School. Ils ont découvert de nouvelles formes de stratégie de marques et échangé avec des experts de l’innovation marketing, tels que Charlotte Cochau à Lyon, responsable de la communication de Michel et Augustin, ou Martine Abraham, responsable régionale d’Unilever France à Nantes.

À Toulouse, Pierre Dissaux, directeur de la communication Sud-Ouest de Veolia, a rencontré les étudiants et à Lille, Florent Fabrice, fondateur de MademoiZelle.com, a animé la conférence « Web et réputation ». En janvier, la Semaine de l’Entrepreneuriat s’est invitée dans les ISEG Business & Finance School. Les étudiants de Paris

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L’ISEG Group représenté à l’APACOM Le conseil d’administration de l’Association des professionnels aquitains de la communication (APACOM) a élu au poste de présidente de son nouveau bureau Béatrice Vendeaud, directeur des partenariats entreprises et du Réseau des Anciens de l’ISEG Group. u www.apacom-aquitaine.com

Lille : un futur champion de France de natation ? En décembre, Geoffrey Gras (ISEG Group – Campus de Lille promo 2018) a participé au championnat académique de natation. étudiant à l’ISEG Business School, il était engagé sur trois courses, le 50 m nage libre, le 50 m papillon et le 100 m nage libre et il a terminé dans les trois premiers à chaque fois ! Il s’est qualifié dans ces trois catégories pour la suite de la compétition, qui aura lieu à Dijon en mai.

Geoffrey Gras

Toulouse : l’entrepreneuriat à l’honneur Le Campus de Toulouse met l’entrepreneuriat à l’honneur. En décembre, à l’occasion de la Semaine Projet, trois étudiants de l’ISEG Group – Campus de Toulouse ont lancé leur entreprise, Take Care Company. Leur objectif est d’alerter et d’informer les établissements scolaires sur les dangers du harcèlement sur les réseaux

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sociaux. Ils souhaitent également former les parents. Le 26 décembre, Sylvain Soffiati, l’un des créateurs, était interviewé par Sud Radio à propos des moyens à mettre en œuvre pour protéger sa vie privée. En janvier, l'Incubateur de MidiPyrénées et l’ISEG Marketing et Communication School Toulouse se sont rapprochés dans le cadre des projets Expertises Par l'Action (EPA), réalisées en 4e année. Il est proposé aux étudiants ayant choisi les expertises Stratégie Digitale et Communication Manager de travailler pour deux start-ups incubées (Wimha et BluePuppies), dont le lancement effectif est imminent.

Sylvain Soffiati (ISEG Marketing & Communication School) et son associé, Clément André (ISEG Business & Finance School) (de gauche à droite)

ActifRéso, un nouveau partenaire bordelais Mi –décembre, l’ISEG Group Campus de Bordeaux a signé un partenariat avec ActifRéso une structure innovante qui propose des formations ayant pour objectif d’aider et d’apprendre aux professionnels, aux salariés mais aussi aux étudiants à « réseauter ». Ce partenariat est né d’un constat commun, explique Catherine Sarnow, le rôle déterminant du réseau pour

Frédérique Rossi, responsable des relations entreprises du Campus, Catherine Sarnow, co-fondadrice d'ActifRéso, Véronique Duprey, consultante RH, et Véronique Bonnet, directeur de l’ISEG Group – Campus de Bordeaux (de gauche à droite)

réussir aujourd'hui sa vie professionnelle. Nous avons également des objectifs en commun comme celui de former les futurs professionnels ; leur transmettre les outils et les méthodes qui leur permettront d'être en capacité de construire efficacement leur carrière. Le réseau en fait partie et apprendre à l'utiliser à bon escient durant ses études est essentiel.

Strasbourg : lancement de l’incubateur Le campus de Strasbourg a inauguré son incubateur de création d’entreprises, Stras’Up. La première séance plénière s’est déroulée le 16 décembre sur le thème « savoir-être de l’entrepreneur» en présence d’une douzaine d’étudiants de l’ISEG Group et d’Epitech. Benoît Dorard, Ancien et créateur d’entreprise (metal@home), a parlé de son expérience et a conseillé les participants, de même que Vivien Lazarus, Ancien d’Epitech et de l’ISEG Group, dans le cadre d’un espace de coworking mis en place par Stras’Up.

Twitter France : le DG à Paris

Le 17 décembre, l’association des Anciens 2AI et l’Executive MBA Epitech ont reçu Olivier Gonzalez, directeur général de Twitter France, pour une conférence sur « Twitter et le marketing ». L'événement a rassemblé des profils business et technologiques sur le Campus de Paris. Olivier Gonzalez a parlé de la plateforme et de son usage personnel, professionnel et informatif. Il a mis l’accent sur l’importance du dialogue entre les marques et leurs consomm a t e u r s s u r le ré s e a u . L’évènement a permis de découvrir de belles réussites marketing sur Twitter.

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Au cœur des écoles

ISTH

gain de plus de 3 400 € en deux mois. La remise des prix aura lieu le 10 avril.

S’informer par le web collaboratif

Son Excellence Shri Arun K. Sing

L’ambassadeur de l’Inde au Campus de Lyon

Nantes : Forum Entreprises 2014

Le 27 janvier, l'ISEG Group Campus de Lyon a invité dans ses locaux son Excellence Shri Arun K. Singh, ambassadeur de l'Inde en France, pour une conférence sur l'économie indienne. Plus de 200 personnes sont venues assister à l’évènement. L'ambassadeur a pris la parole afin de donner des clefs pour comprendre la complexité de l'économie indienne, entre réalité démographique et volonté forte de croissance. Il a présenté les grands axes économiques et les enjeux de ce pays en fort développement.

Le 29 janvier, le service des relations entreprises de l’ISEG Group – Campus de Nantes a organisé l’édition 2014 de son Forum Entreprises. Ce fut l’occasion pour les étudiants de rencontrer des professionnels et de passer des entretiens de recrutement individuels. étaient notamment présents : Unilever, Eram, DirectLabo, Pernod, Lagardère Publicité, Nestlé, IKEA, Décathlon…

Le Medialab ISTH est un projet de rédaction numérique étudiante, piloté par Jean-édouard André et Anne-Clémentine Larroque, professeurs du département Journalisme de l’école. Le blog conçu par l’équipe est entièrement alimenté par des étudiants. Les articles sont soumis à un comité de rédaction, également composé d’étudiants. L’objectif du Medialab est la maîtrise des enjeux organisationnels du travail journalistique, des méthodologies des épreuves de concours, de l’analyse au sein des chambres de rédaction et de la communication avec les différents publics. u www.medialab-isth.com

ICS Bégué ICS Capital, champion d’île-de-France

Les étudiants face aux entreprises

Du 1 er au 31 octobre, trois équipes étudiantes de l’ICS-Bégué, en 3 e année de DCGBachelor option Finance & Patrimoine, se sont affrontées dans le cadre du concours européen « Apprendre la Bourse ». O rg a n i s é p a r l a C a i ss e d’épargne et son association « Finances et Pédagogie », le concours visait à gérer un portefeuille fictif de 100 000 €. L’équipe ICS Capital est arrivée première en île-de-France et neuvième au rang national. Pour leur première participation, Bastien, Moussa et Kévin (promo 2014) ont remporté un

Mobilisation pour le don du sang Comme chaque année, l’ICS-Bégué se mobilise pour l’établissement français du sang. Le 19 décembre, une navette a été spécialement dépêchée pour effectuer les allers retours entre l’école et l’Hôpital Saint-Louis et amener les donneurs sur les lieux. Plus de 26 étudiants ont donné leur sang cette année. La prochaine journée de mobilisation est prévue le 27 mars. u www.dondusang.net

étudiants et solidaires

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Les rencontres d’ISEFAC Bachelor Lyon

ISEFAC ISEFAC Bachelor Bordeaux en visite Le 21 novembre, les étudiants du Bachelor Management et Marketing du Luxe de 2e année se sont rendus à l’exposition « Alessi, Utile et Ustensile », au Musée des arts décoratifs de Bordeaux. Alessi, fondée en 1921, est une entreprise renommée de métallurgie qui fabrique des produits en argent, cuivre et nickel et fait appel aux plus grands designers. Le 4 décembre, les étudiants sont retournés au musée dans le cadre d’une thématique sur les arts de la table au XVIIIe siècle. Ils ont (re)découvert l’art du savoir recevoir à l’époque de Marie-Antoinette, une salle à manger et un couvert dressé selon les usages du XVIIIe siècle. Le 5 décembre, les étudiants se sont rendus sur deux des plus beaux sites de la région bordelaise : les sources de Caudalie, un hôtel spa de luxe cinq étoiles, et le Château Smith Haut Lafitte.

Luxury Event à Paris ISEFAC Paris a organisé en décembre la première Luxury Week, à destination des étudiants de 3e année du Bachelor Luxe. Par groupes, ils ont travaillé sur des problématiques différentes : le co-branding de deux marques dans le vin, la gastronomie et l’hôtellerie (Grand Marnier, Le Negresco et Petrossian) ; l’organisation évènementielle dans le secteur de la mode pour des entreprises telles que Dice Kayek, Hussein Chalayan ou Patrizia Pepe ; les protocoles de vente de la joaillerie et de l’horlogerie pour Boucheron ou Mellerio dits Mellers. Un défilé de mode a clôturé la semaine.

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Dans les coulisses du défilé de la Luxury Week

Don du sang, AIDES : les étudiants lillois solidaires Le 5 décembre, de nombreux étudiants de l’école se sont rendus au centre du don de sang du Lille. Beaucoup d’entre eux ont franchi le pas et sont devenus donneurs. Une action solidaire à l’image de l’implication de l’école dans d’autres belles causes. Tout au long de l’année, ISEFAC Lille se mobilise pour récolter des fonds en faveur de l’association AIDES, qui lutte contre le VIH/sida et les hépatites virales. Les étudiants se sont joints aux autres écoles du Campus pour apporter leur soutien au Sidaction grâce notamment à des ventes et l’organisation de tournois de Futsal et de soirées à thème. Un peu plus de 800 € ont été récoltés. u www.aides.org

Le 7 décembre, dans le cadre de la XVe édition de la Fête des Lumières, le BDE Isefactory a invité Marc Largent, directeur et cofondateur de Magic Monkey, à rencontrer les étudiants. Expert en communication monumentale, il leur a expliqué les méthodes de Magic Monkey : une pixellisation de l’environnement au moyen d’installations audiovisuelles et connectées. Le 23 janvier, les étudiants de 3 e année en Communication Chef de projet évènementiel ont échangé avec Dominique Abadie, responsable des partenariats et des relations entreprises du Festival Jazz à Vienne, l’un des plus importants en Europe. L’objectif de cette conférence était d e co m p re n d re l’ é co n o mie des grands festivals et l’importance des relations publiques.

création, de fabrication, des relations clients et la veille permanente du marché. Il a offert aux étudiants un panorama des marques et du fonctionnement de la distribution de ce secteur

Nice : les étudiants chez Fragonard En janvier, les étudiants en 3e année Luxe ont visité l’usine historique de Fragonard, un parfumeur renommé. Ces locaux ont abrité une fabrique de parfums dès leur origine en 1782. C’est en 1926 que cette usine, qui compte parmi les plus anciennes de Grasse, prend le nom de Parfumerie Fragonard, en hommage au peintre JeanHonoré Fragonard. Elle produit aujourd’hui parfums, cosmétiques et savons.

Les 3es années devant l’usine Fragonard à Grasse En pleine Fête des lumières

Conférence sur la haute lunetterie à Nantes

Les Lillois mobilisés sur le campus contre le sida

Le 22 janvier, les étudiants du Bachelor Marketing et Management du Luxe de 3 e année ont assisté à la conférence de Pierre Maîche, directeur de MB Production. Il leur a présenté son métier, la haute lunetterie, et a défendu le savoir-faire à la française dans ce secteur spécifique et haut de gamme. Pierre Maîche a abordé les étapes de

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Au cœur des écoles

EPITA

Plateau de jeu de Diplomacy

L’équipe EPITA gagnante au symposium GreHack

L'EPITA prend la 1re place française au GreHack Les 15 et 16 novembre, le L a b o ra to i re S é c u r i t é e t Système de l'EPITA (LSE) a participé au challenge sécurité organisé par l'école nationale supérieure d'informatique et de mathématiques appliquées de Grenoble (Ensimag), dans le cadre du GreHack, le symposium international de recherche en hacking. Pour clôturer les conférences et keynotes de cette deuxième édition du GreHack, l'Ensimag a organisé une compétition de hacking de type Capture the Flag (CTF). C’est une véritable épreuve de fond sur la durée, où toutes les disciplines de la sécurité informatique sont passées en revue. Pour sa deuxième participation, l'équipe du LSE s'est à nouveau illustrée en remportant la première place devant une quarantaine d'adversaires. u www.grehack.org

Championnat de France de Diplomacy Les 7 et 8 décembre, l'école a accueilli dans ses locaux la 29e édition du Championnat de France de Diplomacy. Célèbre jeu de simulation historique sur plateau se déroulant dans l'Europe du début du XXe siècle, Diplomacy truste depuis un certain nombre d'années les salles et tables de l'EPITA.

Conférence « Chiffrement et anonymat » Le 17 janvier, dans les locaux de l'EPITA, l'association étudiante GConfs a organisé une rencontre sur un sujet plus que jamais d'actualité : « Chiffrement et anonymat : reprenez le contrôle de votre vie privée ». GConfs travaille à faciliter et initier l'organisation de diverses conférences. u www.gconfs.fr

Cybersécurité : l'EPITA lance SecureSphere Le 21 janvier, lors de la première journée de l’édition 2014 du Forum International de la Cybersécurité (FIC) de Lille, l'EPITA a annoncé le lancement de SecureSphere, un centre de formation continue en cybersécurité. Une manière de répondre à l'attente en matière de sécurité qui accompagne le développement du numérique, de ses nouveaux usages et des nouvelles technologies tels que le cloud ou les Big Data.

Certifiées par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), les formations SecureSphere permettent aux entreprises de sensibiliser, d'initier ou d'affiner les compétences de leurs collaborateurs en matière de cybersécurité. Destinées à la direction générale, aux cadres dirigeants, aux experts métiers ou à l'ensemble du personnel, elles s'adapteront aux profils concernés (en fonction de leurs acquis, de leurs besoins et de l'organisation hiérarchique de l'entreprise) et seront dispensées par un conseil d'orientation et de programme en sécurité composé d'experts reconnus : Christian Aghroum, Alain Doustalet, Didier Gras, Adel Jomni, Philippe Leroy, JeanY ve s Po i c h o t te , M y r i a m Quéméner, Luc-François Salvador, Anne Souvira et Jean-Philippe Teissier. Parmi eux se trouve également le général Bernard Fesquet, directeur de la sûreté du Groupe Michelin, pour qui une politique de sécurité doit avant tout être « pertinente » : « Elle doit impliquer l'ensemble des collaborateurs et être pratique, adaptée aux besoins et aux évolutions du contexte, qu'il soit technique, juridique ou règlementaire ». Pour lui, les formations proposées par SecureSphere « répondent à cette triple exigence ».

http://www.epita.fr/formation-securite-informatique-securesphere.aspx

StartUp42 célèbre sa 2e saison Le 27 janvier s’est achevée la deuxième saison de StartUp42, l'accélérateur de startups numériques sponsorisé par EPITA. Une Prototype Fiesta, organisée pour l’occasion, a permis aux investisseurs, partenaires et professionnels de découvrir des projets innovants à fort potentiel. u www.startup42.org

ESME Sudria HP et l’ESME Sudria à l’assaut des Big Data En janvier, l’école a officialisé une nouvelle chaire, directement liée à la compréhension et l’exploitation des Big Data. Une unité d’enseignement, composée de consultants HP, partage son expertise avec les promotions 2014, 2015 et 2016 des étudiants M2 de la majeure « Ingénierie du système des traitements de l’information ». La chaire offre un accès au Data Center de Grenoble ainsi qu’une formation à différentes

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plateformes (HP Vertica, Autonomy IDOL et Hadoop), qui permettent l’analyse en temps réel d’importantes quantités de données. HP propose également aux étudiants M1 des présentations d’initiation aux Systèmes d’Information, dont un module sur l’introduction aux Big Data.

Optionnelle, cette démarche connaît déjà le succès auprès des étudiants. Les cours sont conçus différemment selon les sujets abordés et sont dispensés tous les trois à quatre semaines. Ils suivent deux objectifs principaux : préparer les étudiants à être capable de suivre un discours scientifique en anglais et élargir le cadre du cours. Après la thermodynamique et l'électricité, les prochains cours porteront sur l'électromagnétisme et les ondes acoustiques. Toutes les séances sont enregistrées au format mp3 et disponibles sur l'intranet de l'ESME Sudria.

CEM. Parmi les autres questions traitées, celle de l'energy harvesting, c’est-à-dire l'alimentation sans contact. Elle concerne aujourd’hui certains téléphones haut de gamme sans bloc d'alimentation externe. Ce séminaire fut l'occasion d'apporter de vraies solutions techniques aux futurs ingénieurs de l'ESME Sudria tout en aiguisant leur curiosité.

Une représentante de HP et le directeur général de l'ESME Sudria, Roger Ceschi

Un nouveau visiting professor Sur le Campus de Paris, du 13 au 17 janvier, l’ESME Sudria a reçu Cesar de Prada Moraga, professeur et directeur du laboratoire d’ingénierie des systèmes et contrôle automatique à l’Université de Valladolid – Ecole d’ingénierie industrielle, en Espagne. Il a donné quatre conférences aux étudiants de Master 1 et 2 : Control structures (cascade, feedforward, ratio, override, selective...) and Control design, Predictive Control, Dynamic optimization et Model identification and validation. Le programme de visiting professors est en place à l’ESME Sudria depuis 2012 et permet de recevoir chaque année de grands professeurs étrangers.

Do you speak Physique ? Sur le Campus de Lyon, l’ESME Sudria a mis en place des cours scientifiques en anglais, destinés aux 1res années.

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Tout savoir sur les nouvelles énergies

IPSA Forum entreprises à l’IPSA Le Forum entreprises de l'école s'est tenu le 5 décembre sur le Campus d'Ivry-sur-Seine. Il a regroupé cette année une trentaine de sociétés telles qu’Akka Technologies, Dassault Data Services, EADS Seca, Eurocopter, la Marine nationale et beaucoup d’autres. Plus de 200 étudiants sont allés à la rencontre des professionnels pour passer un entretien ou simplement échanger et poser des questions. Les associations I tech (conception de drones), IPSA Motorsports (association automobile de l'IPSA) et l'association « Elles bougent » se sont aussi présentées aux professionnels, toujours prêts à découvrir et aider des projets étudiants.

Les Handballeuses de l'ESME Sudria Des étudiants bientôt bilingues ?

Séminaire sur les énergies embarquées Le 30 janvier, le laboratoire S y st è m e s E m b a rq u é s & é le c t ro n i q u e d e l ' E S M E Sudria a consacré son premier Séminaire technologique de 2014 aux « Alimentations à découpage : enjeux et optimisation des énergies embarquées ». Organisée en relation avec Würth Elektronik et l'association Jessica France / Cap'Tronic, cette journée ouverte au public était d'abord destinée aux étudiants. Fut notamment abordée la comptabilité électromagnétique (CEM), avec Eric Coeuret d'Emitech, l'un des leaders en France de la certification

Créée en 2012, l’équipe féminine de handball de l’ESME Sudria compte cette année plus de seize membres. Composée de 1res et 2es années, l’équipe participe régulièrement à des matchs inter-écoles. Inscrites au Comité régional du sport universitaire, les joueuses s’entraînent le plus souvent possible et ont déjà concouru dans plusieurs tournois.

L’équipe féminine de handball de l’ESME Sudria

Projection du film sur la PAF Le 7 janvier, les étudiants de l’IPSA Paris ont eu la chance d’assister à une projection privée du film « La Patrouille de France », dont l’école est partenaire. 700 IPSAliens sont venus au cinéma Pathé d'Ivry-sur-Seine pour admirer des images de vol inédites et époustouflantes. éric Magnan, réalisateur, François-Olivier Robin, producteur, et deux ex-membres de la PAF, Thierry Forest (ancien chef mécanicien) et

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Au cœur des écoles

Semaine du Vol 2014

Sylvain Pillet (ancien pilote), ont répondu aux nombreuses questions des étudiants. u www.patrouilledefrance.fr

Exposition : « Travail. Femme d’Airbus » Du 27 janvier au 7 février, l’IPSA Paris a accueilli l’exposition photos Airbus « Travail. Femme d’Airbus », réalisée par Malgosia Magrys. à l’initiative du constructeur aéronautique, cette exposition montre la volonté du groupe d’entreprendre des actions de sensibilisation pour lutter contre les stéréotypes. Dix-sept portraits de femmes, ingénieures au sein d’Airbus, ont été exposés dans toute l’école. Le 5 février, Patrick Scharnitzy, docteur en psychologie sociale, professeur à l’ESCP Europe et consultant, a tenu une conférence intitulée « Les stéréotypes femmes/ hommes : tous acteurs, tous victimes ».

Lancée en 2011, la Semaine du Vol 2014 s’est déroulée du 17 au 28 février dans les locaux de l’IPSA Paris. Cette année, trois concepteurs et propriétaires de simulateurs ont été invités : Laurent Aigon (connu du grand public grâce à la pub Google Stories sur la réalisation de son simulateur de Boeing 737), Gérard Gaillard (créateur d'un simulateur d'A320) et Bruno Léger (possesseur d'un simulateur d'hélicoptère jet Ranger Bell 206). Le 20 février, ils ont tenu une conférence sur le thème « Concevoir un simulateur : faire décoller son rêve autrement ». Gérard Gaillard et Bruno Léger ont également mis à disposition leur simulateur, pour les étudiants comme pour les visiteurs extérieurs à l'école. Cette nouvelle Semaine du Vol est une expérience unique que n’ont pas manqué les passionnés d'aviation.

Les étudiants s’essayent au simulateur de vol

Recruter à l’ère digitale Epitech a inauguré son premier forum de recrutement virtuel, du 15 au 17 janvier. Mis en place pour tous les étudiants, qu'ils soient en recherche d'un stage, d'un temps partiel ou d'un emploi, cet outil a permis une connexion directe avec plus de 22 entreprises technologiques, nationales et internationales. L’évènement a été conçu en partenariat avec Seekube. L’organisation par guichet unique a permis aux étudiants de transférer leurs profils LinkedIn ou Viadeo, d’ouvrir leur CV-Kube, de profiter des services d'un coach spécialisé en recrutement IT et de rencontrer les entreprises partenaires via un rendez-vous en visioconférence.

Les étudiants d’Epitech remarqués au FIC

Epitech Naissance de l’Epitech Innovation Hub Les portraits des ingénieures d'Airbus dans les locaux de l’école

franchit une nouvelle étape et crée son Innovation Hub. Dans cet espace de co-working, les étudiants développeront un nouvel esprit d'entreprendre, encadrés par les tech'mentors de cinq grands domaines stratégiques : le Big Data, le Cloud, l'Embedded, la Digital Security et la Virtuality. Nouvelle interface entre les forces vives de l’école et les cellules innovation des entreprises,l'Epitech Innovation Hub vient d'ouvrir à Paris. Il sera progressivement déployé dans le réseau national des onze autres écoles.

Reconnue pour son rôle dans le développement de l'excellence au sein de la filière numérique française, Epitech

La sixième édition du Forum International de la Cybersécurité (FIC) s‘est tenu à Lille les 21 et 22 janvier. Le FIC s’inscrit dans une démarche de réflexion et d’échanges visant à réunir l’ensemble des acteurs et des décideurs du monde de la cybersécurité. Des étudiants d’Epitech Lille et Paris ont animé deux modules de

démonstration. L’un portait

sur « l'écoute passive », soit la récolte d'informations personnelles dont l'utilisateur n'a pas conscience, et l’autre sur « la porte sécurisée », soit la sécurisation d'un accès physique par authentification forte. Philipe Lucas, étudiant à Epitech Lyon (promo 2015), a remporté deux concours autour du forensic (investigation numérique), organisés pendant l’évènement, dont l’un en solo face à des équipes composées de professionnels réputés. u www.forum-fic.com

Le Global Game Jam, pour l’amour du jeu vidéo Le temps d'un week-end, du vendredi soir 24 au dimanche 26 janvier, Epitech Paris, Toulouse et Nancy ont accueilli pour la première fois la Global Game Jam (GGJ). Cet événement se déroule pendant 48 heures partout dans le monde - une sorte d'hackathon sans prix ni jury, conçu pour le seul amour du développement de jeux vidéo. Le but de ce challenge est de remettre un prototype le plus abouti possible en ce laps de temps très court, fruit d'un travail d'équipes improvisées réunissant développeurs, game & sound designers, graphistes, etc. L'édition 2014 a réuni 488 sites répartis entre plus de 70 pays et plus de 20 000 participants, dont 90 à Epitech. « Nous ne voyons pas les choses telles qu'elles sont, nous les voyons telles que nous sommes »

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était le thème retenu cette année, que les participants ont découvert au début de la compétition. Richard Lemarchand, game designer reconnu, a rappelé en visioconférence que le but de cette GGJ était, comme pour les éditions précédentes, de ne pas décliner des jeux déjà édités ou de genres bien identifiés. Au contraire, les participants sont incités à sortir des sentiers battus et à penser « out of the box ». La bonne humeur contagieuse de l'événement s'est poursuivie, malgré la fatigue, jusqu'à la remise des projets dimanche soir. Pour voir les projets : http:// globalgamejam.org/2014/jamsites/epitech-paris/games

Viens Créer ton Jeu 2014 Les 25 et 26 janvier, Epitech Paris a accueilli la finale nationale de Viens Créer Ton Jeu 2014 (VCTJ), un concours réservé aux lycéens de 16 à 19 ans, en partenariat avec la chaîne télé Game One. Pour la troisième fois, des présélections ont eu lieu dans les douze Epitech de France. Il fallait démontrer un minimum d'aisance sur Unity, un des logiciels phare de conception 3D. Les 42 finalistes ont concouru

dans les locaux du GameDevLab (GDL), encadrés par les Pandas, des étudiants actifs et investis, membres du GDL. Julien Tellouck, journaliste et animateur sur Game One, a tenu à encourager les participants et a essayé tous les prototypes, finalisés en moins de 48 heures. u www.vienscreertonjeu.fr

Sup’ Biotech

JPO virtuelle à Montpellier Lors de la Journée Portes Ouvertes d’Epitech Montpellier, le 11 février, les étudiants ont présenté leur « visite virtuelle », une autre manière de découvrir leur école. À partir du célèbre jeu Minecraft et de son esthétique, Coriolan Bataille, Julien Beguier, Valentin Pinilla, Steve Cohen, Estèphe Bouvet, Lambert TeisserencBonesteve (promo 2016) ont créé un équivalent numérique très fidèle des locaux de l’école, proposé en ligne en même temps que la Journée Po r te s O u ve r te s ré e l le . Ce fut une expérience de d é co u v e r t e m o d e r n e e t ludique. Le serveur est resté accessible après le 11 janvier, pour que les futurs étudiants puissent continuer à profiter de cette visite virtuelle. u http://apps.facebook.com/ jpo-vir-epitech/vir

DBS et SBConsult’ s’associent Diplômés Sup'Biotech (DSB), l'association des Anciens, et Science & Business Consult' (SBConsult’), l'association entreprise de Sup'Biotech, ont signé un partenariat qui permettra aux deux entités de joindre leurs forces. « DSB s'engage à apporter à SBC des contacts qualifiés afin de développer des contrats entre les deux parties », explique Emmanuel Chaplais (promo 2011), président de DSB. Pour Camille Hetez (promo 2014), présidente de SBC au moment de l'accord : « L'idée est d'apporter à DSB un support logistique pour tout ce qui est organisation d'évènements et d'augmenter leur visibilité auprès des étudiants. DSB va aussi pouvoir amener des missions à Science & Business Consult', qui travaille comme un cabinet de consulting et est toujours à la recherche de nouveaux contacts et de nouvelles missions. » u www.diplomessupbiotech.fr u www.sbconsult.fr

Fluigent et Pharma Biot’Expert, nouveaux partenaires

Viens Créer ton Jeu : un concours réservé aux lycéens

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Début 2014, Sup'Biotech a officialisé deux nouveaux partenariats avec Fluigent et Pharma Biot'Expert, des PME françaises de biotechnologies.

À travers le recrutement de stagiaires et diplômés, toutes deux collaboraient déjà étroitement avec l'école. Les conventions signées portent sur une durée de trois ans et se basent sur plusieurs axes de collaboration : des interventions pédagogiques régulières, l'organisation (et l'animation) conjointe d'évènements, une présence au forum Stages & emplois de l'école (le SB Career Fair) ou encore la mise en place de groupes de travail sur les programmes de Sup'Biotech et sur les besoins en compétences des professionnels du secteur biotechnologique.

Lutte contre la malnutrition avec Nustriset Depuis novembre, Sup'Biotech a officialisé son partenariat avec l'entreprise Nutriset. Cette collaboration permet aux étudiants de travailler sur des projets agroalimentaires innovants. Nutriset est une entreprise agroalimentaire ayant vocation à répondre aux problèmes de malnutrition infantile dans les pays en voie de développement. Dans le cadre de leurs Sup'Biotech Innovation Projects (SBIP), deux équipes d'étudiants, encadrées par Agnès SaintPol, enseignant-chercheur à Sup'Biotech, travaillent avec Nutriset. Le premier projet porte sur la maîtrise du taux

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Au cœur des écoles

d'aflatoxine - une molécule nuisible potentiellement cancérigène - dans les matières premières végétales ; l'autre concerne l'hydrolyse des fibres végétales. Nutriset fournit le matériel, les consommables et les matières premières nécessaires à ces SBIP.

membre de l'Institut de Biologie Systémique et Synthétique (ISSB). Le Bio Club travaille actuellement à renforcer les liens avec les autres écoles du Groupe IONIS, à travers notamment la création d’une section bio-informatique avec les étudiants d'EPITA et Epitech et la participation en équipe mixte à l’International Genetically Engineered Machine (iGEM), un concours de biologie synthétique mondial où la finale se passe au MIT. @LeBioClub

lui demander des dédicaces à la fin de la conférence.

Un étudiant 2e du championnat de France du développement mobile

Marc Caro, une passion à partager

FabLab : e-artsup Lille se joint à l'ESME Sudria

e-artsup Des projets agroalimentaires innovants (© Michaël Zumstein / Agence Vu)

Le Bio Club : faire découvrir la biologie Le Bio Club est une jeune association de Sup'Biotech qui regroupe des étudiants passionnés de biologie souhaitant enrichir leurs connaissances à travers des activités sur différentes thématiques de la biologie. La structure travaille plusieurs idées parmi lesquelles des débats et des conférences. Le premier rendez-vous se tiendra début mai sur la biologie de synthèse, avec François Képès, directeur de recherche au CNRS,

Les Lundis d’e-artsup à Nantes : Marc Caro En novembre à Nantes, dans le cadre des Lundis d’e-artsup, l’école a reçu Marc Caro, co-réalisateur avec Jean-Pierre Jeunet des films Délicatessen et la Cité des Enfants Perdus. Marc Caro a partagé sa passion du dessin et de la narration avec les étudiants. Il a raconté ses débuts dans l’illustration et la bande dessinée (chez Métal Hurlant notamment) et a expliqué comment se crée un film d’animation. Artiste indépendant et protéiforme, il se situe à la croisée de la tradition numérique, du motion design et du design interactif. Les étudiants ont profité de sa présence pour

L'évènement se déroulait d’ailleurs un vendredi 13…

En décembre a eu lieu la 1re édition du FabLab, le workshop commun des campus lillois d'e-artsup et de l'ESME Sudria. Cette expérience permet aux aspirants ingénieurs et aux étudiants en création graphique d'associer leurs compétences sur une thématique unique, le temps d'une journée. Cette première édition a réuni une cinquantaine de personnes. Tous les projets avaient pour contrainte d’être en relation avec le chiffre 13.

à l'occasion de la première édition du Championnat de France du développement mobile (CFDM), Romain Gerardin (e-artsup promo 2017) a remporté la deuxième place du Grand Prix du design. Créé à l'initiative de l'Association française pour la promotion du développement mobile, cette compétition de 24 heures s’est déroulé les 23 et 24 novembre. L’objectif pour les participants : concevoir des applications mobiles dans quatre modules distincts : Android, iOS, Windows Phone et design.

Romain Gerardin, 2e Grand Prix du design

FabLab : e-artsup Lille se joint à l'ESME Sudria

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Les étudiants lyonnais à l’unisson d’Angoulême

Pour la deuxième année consécutive, les étudiants d’e-artsup Lyon ont participé aux 24 heures de la bande dessinée d’Angoulême, organisées les 28 et 29 janvier, qui a réuni plus de 380 participants. Les participants devaient réaliser un récit en bande dessinée à partir de 90 photos, choisies pour l’occasion sur l’instagram de l’auteur Boulet. Les participants font face à certaines contraintes telles que l’obligation d’intégrer des récitatifs imposés, des personnages, des situations… Le temps d’une nuit, les étudiants d’e-artsup se sont constitués en studio de création, sous l’égide d’Alex Mottier (alias Xael), illustratrice et coloriste.

à l'Indie Game Play 2 le 24 février à Paris, un évènement organisé par l'agence Event for Games pour promouvoir le « jeu indé » made in France.

Café Carrière : chef de produit pharmaceutique éléments visuels du jeu Yrminsul

Ionis-STM Le Club des jeunes entrepreneurs

Yrminsul : e-artsup Bordeaux aux manettes En janvier 2013, Adrien Forestier, enseignant de Game Design à l’école et directeur créatif du studio Black Flag, a démarré un nouveau projet de jeu vidéo nommé Yrminsul. Il a proposé à deux étudiantes, Louise Mercier (promo 2016) et Oluwakemi Afilaka (promo 2017) de l’aider dans le développement du jeu vidéo. Mêlant stratégie et Tower Defense dans un univers persistant, Yrminsul a été sélectionné pour participer

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Olivier Rozenkranc, directeur de la technologie numérique, et Olivier de Galzain, les deux créateurs de BeThink Funding, ont inauguré le Club des jeunes entrepreneurs. Au cours d’un cycle de conférences, débuté en octobre et poursuivi en janvier, les intervenants ont partagé leurs expériences et livré des conseils pour bien démarrer une startup. L'objectif est d'accompagner les étudiants futurs créateurs d'entreprise dans la mise en place de leur projet et de leur financement.

Ionis-STM a noué un partenariat avec BeThink Funding, une structure qui accompagne les entrepreneurs dans leur business plan et le financement de leur entreprise, afin de fournir à ses étudiants les clés de la création d’activités. Pour honorer cette toute nouvelle collaboration,

Pour le dernier Café Carrière de 2013, Michaël Setton, diplômé en management et biotechnologies (promo 2011), est intervenu auprès des étudiants. Il a discuté de son poste de chef de produit dans l’industrie pharmaceutique. Ce secteur porteur en pleine restructuration, offrant de nouvelles perspectives numériques, professionnelles et humaines, regroupe plus de 102 000 employés et plus de 240 sociétés en France. Plus d’une quarantaine d’étudiants étaient présents.

Comment dynamiser la mise sur le marché de nouveaux produits ? Dans le cadre de ses Rendezvous de la double compétence, Ionis-STM recevait, le 20 février, Richard Pilsudski, docteur et vice-président des affaires réglementaires de Sanofi Pasteur pour une conférence. Il est revenu sur les mécanismes qui conduisent à l'arrivée de nouveaux médicaments et vaccins sur le marché : lancer un nouveau produit peut ressembler à un véritable parcours du combattant. Richard Pilsudski, a détaillé l'évolution du secteur et, à travers la présentation d'études chiffrées, pointé clairement du doigt la problématique principale rencontrée par les professionnels du secteur : tandis que le développement d'une molécule peut nécessiter jusqu'à douze années de travail et un coût estimé entre 0,5 et 2 milliards d'euros, le temps d'autorisation et de mise sur le marché qui en découle équivaut de deux à dix ans en fonction des pays concernés. Il existe cependant différents types de dérogations, comme par exemple l'Autorisation de mise sur le marché (AMM) sous circonstances exceptionnelles, comme ce fut le cas pour le vaccin contre le virus H5N1.

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Au cœur des écoles

Big Data : SUP'Internet et Ysance tournés vers l'avenir

SUP’ Internet Startups recherchent étudiants motivés Le 16 décembre, à l'initiative de Cédric Giorgi, co-fondateur de Cookening et intervenant à SUP'Internet, une quinzaine de startups sont venues rencontrer les étudiants pour présenter leurs projets, proposer des stages et plus si affinités. Sport, jeux en ligne, e-commerce, fooding, emploi, voyages, autant de domaines concernés par les entrepreneurs venus à SUP'Internet. Les startups présentes sont nées d'une idée simple mais ont réussi à en tirer le maximum de fonctionnalités pour proposer un service complet. Comme Tripnco qui propose, par exemple, de connecter les passionnés pour vivre ensemble leur passion, ou Jogg.in qui cherche à motiver les amateurs de running à courir ensemble.

Un café connecté pour l'Internet de demain Les étudiants des trois Bachelors de la promo 2015 étaient rassemblés du 6 au 10

Cinq jours pour réaliser un objet connecté

janvier pour une nouvelle semaine immersive dédiée à l'Open Data et aux objets connectés. En équipe, les étudiants de 2e année ont réalisé un objet connecté en « hackant » une machine à café Jura grâce à des composants électroniques (Arduino ou Raspberry Pi) et des jeux de données Open Data. Ils devaient réfléchir à un modèle économique pour l'exploitation de leurs prototypes. Ils étaient encadrés par Catherine Ertzscheid (référente du Bachelor business et marketing Internet, fondatrice et CEO de Nunalik), Gaël Musquet (chargé de mission Open Data pour La Fonderie) et Sébastien Pigné (coach en communication et méthodologie projet et deputy manager au sein de l'agence Yellowdotcomm).

Le 16 janvier, Christophe Lefrançois (chargé de recrutement d’Ysance) et Jean-Baptiste Vidalat (chef de projet Big Data & Business Intelligence d’Ysance) sont venus animer une Master Class devant les étudiants de SUP'Internet. Agence de conseil spécialisée en stratégie digitale cofondée par Laurent Letourmy (EPITA promo 1996), Ysance développe une grande partie de ses activités sur les Big Data. Après une courte (mais ludique) présentation de la société, Christophe Lefrançois est revenu sur l'évolution de l'entreprise, ses secteurs majeurs et sur les qualités que recherche Ysance chez ses nouvelles recrues. Gaëtan Ciceron (SUP'Internet promo 2014, Web design), actuellement en stage chez Ysance, est venu témoigner de son expérience. JeanBaptiste Vidalat a lui posé les bases de ce à quoi peuvent servir le traitement et l'exploitation des Big Data pour les entreprises. u www.ysance.com

sif de HEC au cours duquel des étudiants de différentes écoles s’associent pour créer une agence digitale et répondre à la demande d’un client. Cette année, les étudiants ont mis en place un plan d’action digital marketing pour L’Oréal. Les Académies HEC sont des séminaires thématiques qui mêlent cours théoriques, ateliers pratiques, études de terrain et travaux de groupes avec des élèves issus de différentes écoles auxquels participent depuis deux ans Epitech, e-artsup et SUP’Internet.

Les différents groupes ont répondu aux besoins de l’entreprise quant à l’image de son shampoing Fructis. Le groupe composé de Gaëtan Pecqueux (SUP’Internet), Jonathan Balaine (Sup’Internet) et trois étudiants de HEC, a terminé lauréat de l’exercice.

Jean-Baptiste Vidalat en Master Class sur les Big Data

Académie Agence Digitale HEC

Les composants Arduino utilisés par les étudiants pour hacker la machine à café

Du 9 au 27 janvier, plusieurs étudiants de SUP’Internet ont participé à une nouvelle édition de l’Académie Agence Digitale. Il s’agit d’un programme inten-

Le projet retenu par L'Oréal

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ETNA

TEChnologiEs Technologies web

Prep’ETNA : lancement des Codes Camps

wEb du 14 au 20 janvier 2014

PRogRammE CODE CAMPS

u mardi 14 janvier 2014 :

Conférences u De mercredi à dimanche :

mode projet u lundi 20 janvier 2014 :

Jury projets

Réalisation de projets

IONIS Tutoring/ Math Secours

Enjeux du web moderne

nariat avec le Collège Sévigné, les cours hebdomadaires et les stages pendant les vacances scolaires se dérouleront dans l’annexe du Collège Sévigné, 39 rue Henri Barbusse, 75005 Paris. Pour plus d’informations coursllg@ionis-tutoring.fr

Création d’outils web 2.0

Ouverture à Paris Ve en partenariat avec le collège Sévigné

L'équipe de vainqueurs du premier Code Camp

Les deux premiers Code Camps de Prep'ETNA ont eu lieu du 14 au 20 et du 21 au 27 janvier. Ce système d’apprentissage met les étudiants en condition de rush pendant une semaine, afin de les confronter aux conditions réelles de l’entreprise. Des conférences animées par des professionnels du secteur viennent compléter ces sept jours intensifs. Lors du Code Camps initial, Midrange et lelivrescolaire.fr ont lancé les premiers défis. Selon un cahier des charges précis, les différents groupes ont développé un outil de création d'exercices interactifs en ligne, destinés aux collégiens, ou créé un outil de gestion de ressources humaines. Pour le deuxième Code Camp, d'autres groupes ont réfléchi au développement d'une application Windows Phone. Le troisième Code Camp s’est tenu du 18 au 24 février, consacré à la technologie Apple Cocoa pour le développement d'applications OS X. Parmi les cinq prochains Code Camps prévus jusqu’au mois de mai, une « startUp week » sera consacrée à l’entrepreneuriat. Une dizaine de Code Camps est prévue dans l'année, de plusieurs jours ou semaines.

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Speed Recruiting : cinq minutes pour convaincre Le 15 janvier, les étudiants de l’ETNA (promo 2015 et 2016) ont participé à une session de speed recruiting au sein de l’école. 25 entreprises partenaires ont répondu présentes, chacune d’entre elles ayant plusieurs postes à pourvoir. Les étudiants devaient convaincre les professionnels en cinq minutes. Près de 400 entretiens ont été réalisés durant cette aprèsmidi et nombre d'étudiants en ont obtenu un second, avec de grandes chances d'aboutir sur une embauche.

En partenariat avec le Collège Sévigné, IONIS Tutoring et Math Secours sont de retour dans le Ve arrondissement de Paris. Ils organisent un suivi hebdomadaire et des stages de vacances spécialement dédiés aux élèves des lycées Louis-Le-Grand et Henri IV ainsi qu’aux meilleurs élèves des lycées parisiens et d’Îlede-France (après sélection sur dossier). Tous les cours sont dispensés par une équipe de professeurs agrégés et normaliens dont certains sont issus du lycée Louis-Le-Grand. Ces stages spécifiques permettent un approfondissement des programmes et une réelle ouverture aux classes préparatoires. Dans le cadre du parte-

Stages intensifs et Préparation au bac Pendant les vacances scolaires, des stages sont organisés pour tous les élèves du collège et du lycée dans toutes les matières, en groupes restreints et encadrés par des professeurs. Ils permettent aux élèves de se perfectionner et de revoir les notions déjà acquises au cours de l’année. En parallèle, les week-ends de réussite au bac offrent aux élèves de 1re et de terminale plusieurs programmes de préparation, démarrant d’un mois à une semaine avant l’épreuve, en mathématiques, physique-chimie, SVT, SES, philosophie, français et histoire-géographie. Ces programmes permettent d’accompagner les élèves dans leurs révisions du bac, de les aider à s’organiser, de leur donner des conseils de méthode, de rédaction et de gestion du stress le jour de l’examen et de les entraîner sur un maximum de sujets de type bac dont ceux susceptibles de tomber. Les cours ont lieu à Paris et sur le Campus IONIS Education Group de Bordeaux, encadrés par des professeurs expérimentés. u www.ionis-tutoring.fr u www.math-secours.com Retrouvez les actualités des écoles du Groupe IONIS sur www.ionis-group.com

Quatre cents entretiens lors du Speed Recruiting de l'ETNA

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Nominations

dERNIèRES NOMINAtIONS en partenariat avec

GUILLAUME BAQUé u ISEG Group promo 2012 économiste Europe émergente du groupe Coface Après l’obtention de son diplôme en 2012, il suit le Master de diagnostic économique de Paris Dauphine. BENJAMIN BIARD u ISG promo 2005 Directeur général délégué en charge du développement et du marketing d'Amiral Gestion Il intègre la Société Générale avant de rejoindre, en 2006, les équipes commerciales de Tocqueville Finance et OTC AM en qualité de responsable commercial. Il est promu en 2009 directeur de la distribution France de Tocqueville Finance. En 2012, il rejoint Amiral Gestion en tant que directeur du développement. CHARLINE BINKLY u ISEG Group promo 2013 Attachée de presse de l’agence Comme LM Elle débute sa carrière en effectuant un stage pour la confiserie Rohan au poste d’assistante marketing et communication.

L’année de l’obtention de son diplôme, elle devient assistante chef de publicité à Publicis Activ à Strasbourg. VALENTIN BOISE u IPSA promo 2013 Manager officier de Dassault Systèmes Il débute sa carrière à Tokyo chez Dassault Data Services en tant que manager de projet. Il est par la suite Ingénieur Business Controller chez Investance. GILLES BRAZEY u ISG promo 1983 Directeur général délégué France de SPIE Il débute sa carrière en occupant les postes d’ingénieur d’affaires, de chef d’agence, puis de directeur de région au sein de plusieurs groupes du secteur multitechnique entre 1985 et 1999. Puis il rejoint le groupe SPIE comme chef d'agence, puis directeur de la filiale STEPE. En 2002, il est promu directeur du développement commercial et de la stratégie de SPIE Sud-Est, puis directeur régional Val-deSeine de SPIE Île-de-France

Nord-Ouest en 2003 et directeur de l'activité électricité tertiaire en 2005. Il rejoint SPIE Communications en 2008 au poste de directeur général. CYRIL CABELLOS u ISEG Group promo 2005 Head of editorial and image de Kering PR pour Dior Homme, il devient global press coordination & special projects manager pour Yves Saint Laurent en 2007. Il est promu en 2012 global communications director pour Carven. LAURENT CAYATTE u EPITA promo 2003 Président et fondateur de Metsys Il débute sa carrière comme ingénieur pour @marie.net, puis devient ingénieur R&D pour Sagem. En 2003, il intègre Avanade au poste de consultant puis Pre-Sales Consultant en 2005 et EMEA Technical Manager chez Netpro en 2007. Il rejoint Nelite, en 2008, en tant que directeur commercial puis devient Manager Entreprise Market pour Varonis. En parallèle, il crée « Publimag » en 2006 et Metsys en 2012.

DOMINIQUE CORNEILLO u ISG promo 1985

Directeur général France d'InterMune France Après l’obtention de son diplôme, en 1985, elle intègre successivement la Prévoyance Sociale, les Laboratoires Raspail, la société Lederie et enfin le groupe AstraZeneca. En 1997, le groupe Bristol-Myers Squibb la nomme Director Marketing Europe. En 2006, elle rejoint UCB France en qualité de Franchise General Manager Immunology puis est promu Country Managing Director de Human Genome Sciences en 2010. OLIVIER COMTE u ISG promo 1995 Directeur général du groupe Ankama Il débute sa carrière en 1998 chez l’Oréal en tant que chef de produit. En 2000, il rejoint Atari au poste de directeur marketing puis de vice-président en 2008. Il intègre en 2009 le groupe Namco Bandai Partners en qualité de vice-président puis est promu directeur général France en 2011.

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SÉBASTIEN DANET u ISG promo 1988 Global managing partner de ZenithOptimedia Worldwide de ZenithOptimedia Après l’obtention de son diplôme en 1988, il intègre la société Havas Dentsu Marsteller en travaillant notamment sur les budgets L'Oréal, Crédit Agricole et Chanel. En parallèle il est directeur media international pour Euro RSCG. En 1995, il devient directeur des clients internationaux chez Carat. Il rejoint, en 1997, le groupe Zenithmedia France comme président, puis Zenith Optimedia comme vice-président en 2002 et président France Benelux en 2007. En 2012, il devient président France de VivaKi Performance. PHILIPPE DAUGER u ESME Sudria promo 1981 Directeur commercial de Volkswagen Group China En 1982, il intègre le groupe Merlin Gerin Singapour comme responsable logistique de la filiale Far East. Il rejoint le groupe Renault en 1984 où il occupe différents postes, notamment celui de directeur régional Rennes réseau Ouest (1997), de directeur commercial pièces et services France (1999) et directeur général Portugal (2001), puis Italie (2003). En 2008, il devient directeur des services et de la stratégie réseau groupe et responsable du projet de transformation de la direction commerciale monde. En 2010, il rejoint le groupe Volkswagen en qualité de directeur pièces et services.

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Olivier DAUNIS EPITA promo 2003 Directeur de projet à la Société Générale Il intègre la société MessierBugatti-Dowty du groupe Safran en qualité de Network & Security Main Engineer. En 2007, il rejoint la Société Générale où il occupera le poste de Technical Account Manager puis de chef de projet senior en 2012.

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CATHERINE DELAGE u ISG promo 1982 Présidente du directoire de Magforce International Elle intègre la société Sodexho après son diplôme. En 1989, elle devient directeur France Ouest de Vedior, directeur réseau de Triange (1993) puis directeur général des opérations de Sin & Stes (1995). Elle rejoint Euristt en 1998 comme directeur des grands comptes, puis Prosegur en 2003, comme directeur commercial. En 2005, elle intègre Brinks, comme directeur commercial et deviendra directeur commercial de l'ensemble des filiales du groupe Derichebourg. De 2008 à 2013, elle est directeur général délégué de Magforce. KÉVIN DESBORDES u ISEG Group promo 2011 Business Analyst chez ADI Strategies Il débute sa carrière en 2010 au poste d’analyste et contrôleur financier international de TBWA\Europe, jusqu’à l’obtention de son diplôme. En 2012, il devient gestionnaire de projet chez Nissan Europe

CARINE DEVOS ISG promo 1980 Responsable du développement Paris GYRO France Elle débute sa carrière comme chargée de plan média chez CLM BBDO, puis rejoint le groupe FCB au poste de chargée d’études média en 1982. En 1984, elle intègre ECOM International (Havas) comme chef de groupe média. En 1987, elle rejoint Lintas Paris au poste de directeur média adjoint puis est promue directeur conseil. En 1993, elle intègre l’agence Com Quotidien comme directeur de clientèle (1993), directeur marketing opérationnel (1994), directeur commercial (1995) puis directeur général adjoint commercial (2004). En 2011, elle entre au « Nouvel Économiste » comme directeur commercial et marketing. u

FABRICE DOMANGE u ISEG Group promo 1997 Directeur général d’AIG France Il débute sa carrière chez S c h l u m b e rg e r L o n d re s comme Controller Assistant European Africa Financial Coordinator. Puis, il est promu Business Analyst Middle East Area Controller en 1998. Il devient Financial Analyst Europe chez BIC, en 2000. Puis il intègre le groupe GE au poste de Finance Planning and Analysis Service. En 2007, il est Europe Finance M a n a g e r d e G E C a p i ta l Solutions Europe. En 2008, il rejoint Checkpoint Systems comme CFO Europe Middle East Africa. Le groupe AIG le nomme CFO Emerging Markets en 2010 puis senior vice président - Head of FP&A EMEA en 2011.

SALIM ELAKOUI u EPITA promo 2008 Directeur de projet chez Fullsix Au cours de sa carrière, il intègre différentes sociétés comme Boonty, Siemens, Smile, les Editions Francis Lefebvre ou l’Ag2r La Mondiale. En 2011, il rejoint Alfa comme de chef de projet. ANTOINE ERLIGMANN u ISG promo 1992 Directeur général adjoint EMEA de Nelvana Enterprises Il rejoint Paridoc comme chef de produit junior. Il devient chef de produit Arts de la table pour Carrefour en 1995, puis est promu chef de groupe international à la direction marchandises, en 1998. Il intègre Times Warner en 2001 comme responsable commercial sur les licences Warner Bros. En 2003, il devient directeur commercial Europe de Warner Bros. En 2004, il est directeur des licences du groupe pour Smoby-Majorette avant de rejoindre Nelvana Entreprises où il devient vice-président licences et marketing d’Europe, en 2008. éRIC FAUVARQUE u EPITA promo 1995 General Manager d’Owandy Radiology Il débute sa carrière en 1996 en tant que chef de produit marketing chez Kodak. En 1999, il est promu directeur général Italie. Il intègre en 2005 la société Owandy au poste de directeur général Italie puis, en 2008, il devient directeur commercial et marketing groupe.

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Nominations

JÉRÔME FEUVRIER u ISEG Group promo 1990 Vice-President Global Services & Key Account Industrial & Healthcare d’Ansell Healthcare Il rejoint le groupe Beiersdorf comme Sales Representant & Regional Key Account. En 1995, il devient Regional Sales Manager du groupe Infonie, puis Regional Sales Manager de Rubis Energy. Il intègre GE Healthcare comme Sales Manager France North, en 2000. Il est promu Customer Service Manager en 2001. Le groupe Ansell le nomme EMEA Master Black Belt Sales & Marketing (2004), Head of Market Development Central & Eastern Europe, Russia & Cis Medical Division (2006), Sales & Marketing Director Australia & New Zealand Industrial (2008), puis Vice-President Sales EMEA, Industrial Solutions & Specialty Markets (2010). LUDOVIC FRANCOIS u EPITA promo 2003 Consulting Engineer chez Stealth Mode Il débute sa carrière en 2003 au poste d’administrateur système d’Elektronik Utbildnings Center AB en Suède. En 2004, il intègre Thales comme ingénieur système, puis DataDirect Network toujours comme ingénieur système, en 2005. JEAN-LUC GALLICÉ u ESME Sudria promo 1988 Directeur général adjoint de Devoteam France Il débute sa carrière comme consultant réseaux pour France Telecom. En 1993, il rejoint Apogée Communications comme ingénieur réseau, puis est promu en 1995 manager agence sécurité et réseaux et directeur filiale Asthea Ingénierie. En 2003, il rejoint le

groupe Devoteam en tant que directeur de la Business Unit Sécurité, puis devient directeur des secteurs finance-industrie-services, branche expertise, en 2008. JESSICA GRIDEL u IPSA promo 2011 Ingénieur thermodynamique de la Snecma Elle débute sa carrière comme stagiaire technique à Airbus. Après l’obtention de son diplôme en 2011, elle devient ingénieur d’études chez Altran, dans le service de développement et intégration de modèles moteurs ATA 7x. PIERRE GUYOT u ISG promo 1986 Conseil d'administration de SpineGuard Depuis l’obtention de son diplôme, il a occupé différents postes de direction chez Becton Dickinson, Johnson & Jonhson, et Boston Scientific. En 2007, il rejoint le groupe Mölnlycke Health Care en tant que directeur général et administrateur. Patrick HUREL u ISG promo 1993 Directeur des activités digitales de NextRégie Il débute sa carrière au poste de directeur de clientèle pour le « Figaroscope ». En 1999, il rejoint Interdéco (Lagardère) comme directeur de la publicité pour le magazine « Terre Sauvage ». Il devient directeur de la publicité de sports.com (CBS Sportsline) en 2000. Il est promu directeur délégué de la régie Internet des groupes Figaro et Express Roularta Services, Zefir Web, en 2003. Il intègre ensuite FigaroMedias comme directeur général adjoint.

KIRS HUYNH u Ionis-STM promo 2007 Consultant financier chez Accenture Hong-Kong Il débute sa carrière en tant que Business Analyst au sein de la société Axessio. Il intègre, en 2007, le groupe CSC comme consultant senior. En 2011, il devient consultant financier pour Accenture France. VALÉRIE ISABEL u ISG promo 1994 Directeur du pôle biens de consommation d’Experis Executive Elle débute sa carrière en exerçant des fonctions marketing et managériales en France puis en Europe pour Danone, Paco Rabanne et Newell Rubbermaid. En 2007, elle rejoint le groupe Batenborch où elle est nommée chargée des secteurs des biens de consommation. RÉMI LAFFAILLE u Ionis-STM promo 2012 CHC Product Manager Benelux de Sanofi Il débute sa carrière en 2011 chez Sanofi comme chef de projets marketing de clientèle. Il est promu, en 2012, chef de projets trade marketing pour Oenobiol et Novasante. STÉPHANIE LAROQUE u ISG promo 1991 Directrice commerciale France d'American Express cartes et solutions Corporate Elle intègre le groupe American Express France après son diplôme. En 1993, elle rejoint le département Corporate et voyages d'affaires d'American Express au Mexique où elle devient responsable marketing. Elle est ensuite chargée du marketing de l'Espagne et de la France (1995), directrice mar-

keting de l'ensemble du portefeuille des cartes et solutions Corporate American Express pour la France et l'Espagne (2002), puis pour les Pays-Bas à partir de 2010. MAIDER LATASTE u IPSA promo 2010 Manufacturing Engineer de Dassault Falcin Jet Elle débute sa carrière en effectuant son stage de fin d’études chez Dassault Falcon Jet. Elle est ensuite promue Associate Engineer Industrialisation aux États-Unis. NICOLAS LE MAGOARIEC u ISEG Group promo 1996 Directeur général de Polytuil France Il débute sa carrière 1996 chez Arcelor Mittal en tant que chef de marché couvertures photovoltaïques industrielles. Il sera nommé ensuite chef des ventes Grand-Ouest toitures et bardages métalliques, puis deviendra responsable comptes clés internationaux. HICHEM MAKHLOUF u Ionis-STM promo 2012 Consultant AMOA SI chez Talan Après l’obtention de son diplôme, il devient consultant décisionnel junior chez Business et Décisions à Tunis. Puis il intègre la société Micropole en tant que consultant décisionnel junior. FRANÇOIS MALLET u IPSA promo 2012 Ingénieur bureau d’études chez Safran Engineering Services Il débute sa carrière au poste d’Engineering Intern pour Aéroports de Paris, puis occupe le même poste pour Thales Avionics. En 2012, il rejoint Renault Sport F1, toujours comme Engineering Intern.

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JOSEPH MANUEL u ISG promo 1995 Responsable département contrôle & reporting et gestion locative d’AEW Europe (Groupe BPCE) Il débute sa carrière en 1996 dans le groupe Valeo en qualité de contrôleur financier. En 2001, il intègre Axa Investment Managers comme contrôleur financier, puis est promu en 2004 contrôleur des fonds paneuropéens d’Axa Real Estate. Il rejoint AEW Europe en 2010, en qualité de directeur adjoint de l’administration des fonds français. LUDIVINE MARTINELLI u Ionis-STM promo 2009 Regulatory Affairs Officer chez Quintiles Après l’obtention de son diplôme en 2009, elle intègre l a s o c i é t é L N A co m m e Regulatory Affairs Associate about the Readability Test. En 2013, elle devient Regulatory Affairs Officer chez Quintiles. ANTONIO MOURA u ISEG Group promo 2001 Responsable équipe Île-deFrance de Jones Lang LaSalle Après l’obtention de son diplôme, il rejoint le groupe Cushman & Wakefield comme négociateur en charge du pôle Île-de-France Est et Ouest, puis en 2006 il est promu directeur adjoint. En 2007, il devient directeur adjoint Île-de-France Ouest pour le groupe DTZ, puis directeur associé en 2012. NICOLAS MUSELET u EPITA promo 2002 Associate Manager chez Accenture Technology Solutions Après l’obtention de son diplôme, il rejoint le groupe Accenture Technology. Depuis 2002, il évolue et est devenu chef de projet.

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XAVIER MUSSEAU u ISG promo 1992 Directeur général Investment Management de Hines France Il débute sa carrière au Crédit Lyonnais où il occupe différents postes dans les domaines de Corporate Finance puis des financements immobiliers. En 2000, il intègre Hines France et y évolue pendant dix ans, pour devenir directeur des financements et des acquisitions. YVES N’DA u EPITA promo 2001 Project Engineer du groupe Total Après l’obtention de son diplôme, il est ingénieur d’études pour Sopra Group. En 2005, il intègre SunGard en tant que consultant, puis comme chef de projet en 2006. En 2011, il devient directeur commercial chez Kaleos et est en parallèle consultant senior pour FullSIX. CLAUDE NAHON ISG promo 1996 Président de Mood Media International Il débute sa carrière en tant que chef de publicité pour « Le Journal de l'Auto » puis devient chef de publicité grands comptes pour NRJ Régies. En 2000, il prend la vice-présidence du groupe MTV Networks France et devient parallèlement directeur de MTV Publicité en 2005. En 2007, il prend la direction de M6 Publicité Digital. Il rejoint le groupe Mood Média en 2009, au poste de directeur général France et Méditerranée puis en prend la présidence Europe en 2011. Il est promu, en 2013, directeur général France de HighCo Shopper. u

éVELYNE NGUYEN u ISG promo 1984 Directeur administratif et financier de Nicox Après l’obtention de son diplôme, elle débute comme Budget Manager pour The Coca-Cola Company, puis devient Business Planning Manager pour Orangina Schweppes (1985) et pour Bristol-Myers Squibb (1987). En 1992, elle intègre le groupe Saur au poste de Business & Financial Director, puis LFB SA en 1997 comme CFO - SVP Finance and Strategy. Elle est promue, en 2010, Executive Vice President Development & Biomanufacturing de LFB Biotechnologies. En 2013, elle rejoint ANM Partners comme Operational Business Intelligence & Interim Management. ARNAUD PERNOT u Ionis-STM promo 2012 IT Project Manager chez Eurovent Certita Certification Il débute sa carrière comme administrateur réseau chez Exco Secafi en 2005 puis il est promu, en 2006, ingénieur système et réseau. En parallèle, il devient co-président commission NT de Réseau Exco (2007). Après l’obtention de son diplôme en 2012, il rejoint Eurovent Certification en qualité de responsable projet systèmes d'informations (IT Project Manager). FRANCK PERRIER u ISG promo 1985 Directeur ventes & marketing de la division sécurité de la personne de 3M France Il débute sa carrière en 1992 chez 3M France en tant que directeur du développement au sein de la division audio vidéo pro Europe. Il est promu, en 1996 , directeur ventes et mar-

keting de la division signalisation du trafic, puis chargé de projets stratégiques pour l'activité européenne protection, hygiène et sécurité en 2001. Il devient, en 2004, directeur ventes et marketing de la division Papeterie. SÉBASTIEN PORRET u ISG promo 2002 Directeur marketing de DevisProx Il débute sa carrière, en 2004, en tant que responsable de crédit à la consommation de Meilleurtaux.com. Il est promu responsable des partenariats en 2006. Il rejoint Empruntis en qualité de responsable business développement et marketing direct, en 2008. RACHID RESSANI u Ionis-STM promo 2005 PDG d’IT Road Group Après l’obtention de son diplôme, il intègre la Société Générale comme architecte des systèmes d’informations puis entre, en 2006, à la Banque française de développement des PME comme chef de projets techniques. Il rejoint, en 2009, le groupe Moniteur comme chef de projet technique et architecte. En 2010, il est promu directeur de projets techniques puis directeur technique Web en 2011. ALAIN RIGAULT u EPITA promo 1995 Contract & Performance Manager chez Euromaster Après l’obtention de son diplôme, il débute sa carrière en 1996 en tant que responsable téléphonie de Leroy Merlin. En 2006, il intègre Euromaster au poste de Telecom Manager.

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Nominations

CLÉMENT ROEDER u Ionis-STM promo 2011 Account Manager Sales et Services chez IMS Health Il débute sa carrière en 2010 en tant que chef de produit export chez Boehringer Ingelheim. En 2011, après l’obtention de son diplôme, il intègre les laboratoires Takeda au poste de chargé d’études de marchés. Il rejoint, en 2012, les Laboratoires Majorelle comme chargé de support commercial et financier. JEAN-PHILIPPE ROMERO u ISEG Group promo 1993 Président de la Compagnie Fiduciaire Il débute sa carrière en 1996, en intégrant le bureau de La Teste (33) et devient expert-comptable er commissaire aux comptes. CHRISTOPHE ROUDAUT u ISEG Group promo 1989 Directeur général du groupe Gras Savoye Sénégal Il débute sa carrière en 1991 en tant que responsable du service commercial assurances particuliers du groupe Gras Savoye France. En 1995 il est promu directeur général adjoint du groupe Gras Savoye Côte d’Ivoire. En 2000, il est directeur délégué chargé de la réouverture de la filiale du groupe Gras Savoye Congo. En parallèle, il devient directeur général adjoint de la société Gras Savoye Gabon en 1999. CHRISTOPHE SELZèRE u IPSA promo 2011 Ingénieur BE Opérations d’Aigle Azur Il débute sa carrière en tant qu’ingénieur chez Eurocopter. Après un mastère spécialisé Aeronautical Maintenance & Support, il rejoint XL AirwaysFrance en qualité d’ingénieur bureau technique.

CYRIL SIMONNET u EPITA promo 1996 Sales Director de Varonis Il débute sa carrière à Alcatel CIT Morocco en tant qu’IT Manager. En 1997 il rejoint Netsecure Canada au poste de Managing Director, puis Intrinsec comme Account Manager en 2001. Il devient ensuite Security Services Sales Manager pour Symantec puis Managing Director pour Qualys en 2005 et CEO De Keross en 2008. En 2010, il est Cloud & Security Sales Director pour Verizon puis est promu Cloud & Security Strategy & Entreprise Development – EMEA. HERVÉ SOLDAN u ISG promo 1998 Directeur commercial local de JCDecaux Il débute sa carrière au sein de la régie publicitaire de mobilier urbain JCDecaux, en tant qu’attaché commercial à Lyon. En 2000, il devient directeur commercial régional AuvergneLimousin. Il est nommé, en 2001, directeur de clientèle, à la direction des ventes nationales mobilier urbain. Il est promu directeur de pôle au sein de la direction des marques. VINCENT TARONT u EPITA promo 2008 CTS Senior Consultant chez TIBCO Software Inc. Après l’obtention de son diplôme, en 2008, il intègre la société Ysance en tant que software developper, puis BNP Paribas Wealth Management e n ta n t q u e C o n s u l ta n t Business Analyst. En 2010, il rejoint Société Générale Securities Services comme co n s u l t a n t , p u i s T I B C O Software Inc. au même poste. Depuis 2008, il fait également

partie de Lipton Informatique Conseil. FLORENT THOUMIE u EPITA promo 2005 Operations Engineer de Facebook Après l’obtention de son diplôme en 2004, il intègre les entreprises Celeste et Unix comme System Engineer avant de rejoindre, en 2010, la Reliability Operations Team de Facebook à Dublin. En 2013, il intègre Facebook Californie comme Operations Engineer. Il est aussi membre de l’équipe de gestion au sein de The FreeBSD Project depuis 2005. JULIEN TONON u ISEG Group promo 2000 Service Governance Manager Asie-Pacifique de BristolMyers Squibb Il débute sa carrière comme comptable unique pour North Atlantic et collaborateur comptable pour Sogeni. En 2003, il devient responsable de portefeuille pour Cogeral et assistant confirmé de la société Mazars, en 2004. Il intègre Bristol-Myers Squibb au poste de comptable senior en 2007, puis est promu responsable de la comptabilité opérationnelle en 2010.

PAUL YOUNÈS u ISG promo 1984 Directeur général délégué, directeur commercial de l’Union financière de France Il débute sa carrière comme chargé d’études, puis comme chef de projet pour l’Institut français de démoscopie. Il rejoint le groupe AGF en 1989 où il occupe différents postes : adjoint du responsable des études de marché, chargé de mission auprès du directeur commercial (1994), responsable de la stratégie et des projets (1996), chargé d'une mission de développement commercial des réseaux au Brésil (2001), directeur du réseau des agents généraux (2003) et directeur commercial courtage (2005). Il intègre en 2007, Cardif comme directeur de la zone Afrique du Nord et Moyen-Orient. En 2009, il intègre l’Union financière de France au poste de directeur marketing et offre financière. Il est ensuite promu directeur général adjoint (2010), puis directeur commercial (2012).

CAMILLE VACELET u ISEG Group promo 2007 Chef de marque international de Namco Bandai Games Europe Après l’obtention de son diplôme, il devient chef de produit pour Atari France en 2008. Il intègre, en 2007, le groupe Namco Bandai Games Europe en qualité de chef de produit international.

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AGENDA Mars

Avril

TOUTES LES ÉCOLES – DU 7 AU 9 MARS u Salon de l’étudiant de Paris – L’Étudiant Toutes les écoles du Groupe IONIS sont présentes à ce salon de l’enseignement supérieur. Parc des expositions - Porte de Versailles - Paris 15e

IPSA – 1er AVRIL u Conférence de Guy Boyet Rôle stratégique des souffleries aéronautiques dans le cycle de développement des avions modernes. IPSA – Ivry-sur-Seine

EPITA – 13 MARS Conférence TIC et Géopolitique « Gouvernance d’Internet : vers un retour de la guerre des blocs ? ». Campus technologique Groupe IONIS - Kremlin-Bicêtre

ISEG MARKETING & COMMUNICATION SCHOOL – DU 1er AU 4 AVRIL u Semaine Publicité Communication Médias Les sept ISEG Marketing & Communication School organisent une semaine dédiée à la publicité, à la communication et aux médias, en partenariat avec l’AACC. Dans les sept campus de France de l’ISEG Group.

u

ISEG BUSINESS & FINANCE SCHOOL - DU 17 AU 31 MARS ET Débute le 31 mars à paris u Semaine de l’International La Semaine de l’International est un événement organisé dans chaque ville par un groupe d’étudiants de 2e année. Cette semaine propose conférences, tables rondes et rencontres avec des experts du domaine. Dans les sept campus de France de l’ISEG Group. ISC BÉGUÉ – 19 MARS u Conférence des Anciens « Cash Management » ICS Bégué – Paris 11e Ionis-STM – 19 MARS u Rendez vous de la Double compétence « Organisation et métiers les grands bouleversements » Ionis-STM – Ivry-sur-Seine ESME SUDRIA – 14 MARS u Lab’s Day « Robotique et humanoïde ». ESME Sudria – Ivry-sur-Seine TOUTES LES ÉCOLES – Du 20 AU 31 MARS u Printemps du sang L’ensemble des étudiants et des collaborateurs du Groupe IONIS se mobilisent pour ce partenariat solidaire et citoyen avec l’Établissement français du sang. Tous les sites du Groupe IONIS ISG – DU 24 AU 28 MARS (à confirmer) u Semaine thématique « La réussite professionnelle ». ISG – Paris 16e Ionis-STM et Sup Internet – 31 MARS u Workshop Google au NUMA En partenariat avec Google, 80 étudiants plongeront dans l’univers Google le temps d’un atelier, en alliant problématique d’entreprise et enjeux technologiques. NUMA Paris – Paris 2e

ESME SUDRIA – 1er AVRIL u Les Mardis de l’ingénieur ESME Sudria Montparnasse - Paris 15e ISG – 8 AVRIL (à confirmer) u Conférence Stimulo « Anonymous, la construction d’un mythe contemporain » Avec Camille Gicquel, consultante chez Spintank. ISG - Paris 16e ISTH – 9 AVRIL u Les Jeudis de l’orientation « Culture et travail ». ISTH – Paris 16e ISEG GROUP – 10 AVRIL u Colloque International de l’ISERAM Le laboratoire de recherche de l’ISEG Group organise son colloque international annuel sur le thème : « Le Big Bang de l’économie numérique : désordre et normalisation ». Maison de l’Europe - Paris 3e EPITA et ESME SUDRIA – 11 AVRIL u Remises des titres Unesco – Paris 7e ICS Bégué – 23 AVRIL u Conférence des Anciens ICS Bégué – Paris 11e

Mai ESME SUDRIA – 6 MAI u Les Mardis de l’ingénieur ESME Sudria Montparnasse - Paris 15e ISEG GROUP – 16 MAI u Remise des diplômes La cérémonie rassemblera les étudiants de la promotion 2013. ISG – 22 MAI (à confirmer) u Café Métier ISG – Paris 16e

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IONIS INSTITUTE OF BUSINESS IONIS INSTITUTE OF TECHNOLOGY

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IONIS Education Group 2, rue des Quatre Fils 75003 Paris Tél. : 01 44 54 13 06 - Fax : 01 42 71 15 21 www.ionis-group.com Retrouvez les dernières informations du Groupe IONIS : www.ionis-group.com ionismag@ionis-group.com Tél. : 01 44 54 13 06 Imprimé sur Cocoon Offset FSC 100% recyclé Directeur de la rédaction Marc Drillech marc.drillech@ionis-group.com Rédaction Caroline Ales caroline.ales@ionis-group.com Mathias Bocabeille mathias.bocabeille@ionis-group.com Anna Drillech anna.drillech@ionis-group.com Laetitia Proudy laetitia.proudy@ionis-group.com Arnaud Rollet arnaud.rollet@ionis-group.com Correction Monique Perrot-Lanaud Conception graphique Sylvie Cognard sylvie.cognard@ionis-group.com Aurore de Cagny aurore.decagny@ionis-group.com Couverture réalisée par Alexandre Caillé (e-artsup promo 2017)

La Project Week 2014

P. 10

P. 56

Lancement de MODA DOMANI INSTITUTE

P. 14

Les couvertures auxquelles vous avez échappé

P. 18

DOSSIER L’INTEGRATION PROFESSIONNELLE

P. 32

Les quinze ans d’Epitech

P. 36

TRIBUNE LIBRE

P. 58

Ils enseignent, ils publient

P. 62

PORTRAIT D’ASSOCIATION Art 24

P. 64 P. 66

ENTREPRENEURS

P. 72

Au cœur des écoles

P. 42

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Remise des diplômes de l’ISG

CONFERÉNCES

IONIS EDUCATION SOLUTIONS

C’EST QUOI l’idée ?

La renaissance de l’ICS Bégué

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EDUCATION GROUP

P. 54

LE Grand entretien Maurice Lévy

Nominations

P. 90 AGENDA

LA NOUVELLE INTELLIGENCE DES ENTREPRISES IONIS Education Group appuie sa réputation sur le savoir-faire de ses 20 écoles et entités et de leurs 2 000 enseignants, ainsi que sur la réussite de ses 62 000 anciens répartis dans tous les secteurs économiques en France et dans le monde. Depuis 1980, le groupe transmet chaque année ses valeurs : sens de l’entreprise, de l’initiative et de la responsabilité à plus de 19 000 étudiants au sein de ses écoles membres dont l’ISG, l’ESME Sudria, l’EPITA, l’ISEG Group, Epitech, l’ICS Bégué, l’IPSA, e-artsup… Parce qu’être ler groupe de l’enseignement supérieur privé en France suppose un état d’esprit différent.

www.ionis-group.com 22 IONISMag IONISMag#20 #23- -Hiver #25 Automne Printemps 2012 2013 2014

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Printemps 2014

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Printemps 2014

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