Bookazine Rout Lëns 2023

ROUT LËNS

N° 3 La chronique d’un ​quartier D’Chronik vun engem Quartier

© Matic Zorman/Maison Moderne

Eric Lux (CEO) et Sandra Huber (Rout Lëns Project Director)

« En tant que chef d’entreprise, j’ai différents choix.

La première option est d’attendre, de ne pas bouger et de continuer comme on l’a toujours fait […].

Le second choix est d’attendre que d’autres fassent les premiers pas, et de s’y mettre par la suite.

Le troisième est de prendre le lead sur l’innovation et d’être précurseur en la matière […]. Notre philosophie est de chercher […] le troisième, comme pour Rout Lëns. » Interview d’Eric Lux par Céline Coubray, PaperJam (06/09/2023)

VIRWUERT

Résilience Resilienz « La crise énergétique nous a confortés dans nos choix, à savoir le développement d’un réseau d’anergie, basé à 100 % sur des énergies renouvelables produites in situ, grâce à la géothermie notamment. »

2023 aura été une année particulière pour IKO Real Estate et le projet Rout Lëns, une année charnière, avant d’entrer dans la première phase de construction, qui donnera vie à ce quartier que nous mûrissons depuis cinq années déjà.

2023 war e besonnescht Joer fir IKO Real Estate an de Projet Rout Lëns – e Schlësseljoer, nach virun der éischter Bauphas, déi dësem Quartier, dee mir scho 5 Joer laang entwéckelen, Liewen anhauche wäert.

2023 aura été également une année compliquée : crise énergétique, crise immobilière. Le monde entier subit les conséquences de la guerre en Ukraine, et le Luxembourg ne fait malheureusement pas exception. Malgré tout, nous sommes confiants en l’avenir. D’abord, parce que nous sommes fiers d’avoir déposé cette année les premiers permis, qui donneront le feu vert pour la construction en 2024 de plus de 20 000 m2. Fiers également de voir se mettre en place les infrastructures ainsi que le réseau d’anergie avec la création de Callisto. Le futur commence à se dessiner devant nos yeux.

2023 war och e komplizéiert Joer: Energiekris, Immobiliekris. D’ganz Welt leit ënnert de Konsequenze vum Krich an der Ukrain, Lëtzebuerg ass do leider keng Ausnam. Trotz allem si mir zouversiichtlech fir d’Zukunft.

Mir sinn houfreg, dëst Joer déi éischt Geneemegungen agereecht ze hunn, déi gréng Luucht fir de Bau vu méi wéi 20.000 m2 am Joer 2024 kruten. Mir sinn och houfreg ze gesinn, wéi d’Infrastruktur an den Anergiereseau duerch d’Grënnung vu Callisto opgebaut ginn. D’Zukunft hëlt virun eisen Ae Form un.

Les différentes crises que nous traversons n’ont fait que renforcer notre conviction d’avoir fait les bons choix, tant au plan environnemental qu’en matière d’énergie. Nous développons un réseau d’anergie, qui repose à 100 % sur les énergies renouvelables, produites in situ, à partir de la géothermie (à lire pp. 48-51), dont les premiers à en bénéficier seront nos futurs acquéreurs. 2023 aura été une année de transition, et nos regards sont déjà tournés vers 2024, qui marquera le début de la construction des premiers bâtiments du projet Rout Lëns.

Déi verschidde Krisen, déi mir erlieft hunn, hunn eis Iwwerzeegung bestäerkt, dass mir déi richteg Entscheedunge getraff hunn, souwuel a punkto Ëmwelt wéi och Energie. Mir entwéckelen en Anergiereseau, deen zu 100 % op erneierbaren Energië baséiert, déi op der Plaz mat Hëllef vu Geothermie produzéiert ginn (ze liese S. 48-51) – an déi éischt, déi dovu profitéieren, sinn eis zukünfteg Keefer. 2023 war en Iwwergangsjoer a mir kucken elo schonn op 2024, wann de Bau vun den éischte Gebaier vum Projet Rout Lëns ufänkt.

Sandra Huber Rout Lëns Project Director, Chief Development Officer, Member of the Executive Committee, IKO Real Estate 2023 ROUT LËNS

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SOMMAIRE

46 46

Sommaire Inhalt

Ëmdenken

06 06 06 Évènements Les principaux évènements de l’année 2023

Construire le futur

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En route vers la neutralité carbone

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Une nouvelle vie pour le Portique et les silos de la Möllerei 59

08 Les travaux d’infrastructure, le socle se construit

Des maisons pour les oiseaux et les chauves-souris

10

20 000 m2 prêts à sortir de terre 18 Résidence Liicht : 47 appartements où il fera bon vivre 24 D’Haus, casser les codes pour mieux vivre ensemble

29

Végétaliser le sol et les terrasses pour recréer des écrins naturels 36 Familles, étudiants, séniors.

Un concentré de mixité

ROUT LËNS 2023

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Certification Well Community™ : état des lieux à l’horizon 2023 56

Nodenken

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Callisto : le premier réseau d’anergie au Luxembourg

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SOMMAIRE

Ausdenken La première pierre est posée !

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Liicht en pleine lumière

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L’art du verre avec Pascale Seil

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Les Francofolies Esch/Alzette x Rout Lëns, une collaboration pleine de sens 95 Quand IKO fait du sport !

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Matdenken Expérience client : digitalisation et humain, les deux atouts d’IKO Real Estate

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Didactique et ludique, la maquette physique augmentée : une nouvelle façon de communiquer

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Rout Lëns, un atout pour le plan sectoriel logement

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Parkings : IKO Real Estate anticipe les usages de demain

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2023 ROUT LËNS

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ÉVÈNEMENTS

Évènements 2023

05-06/04 Forum de l’aménagement durable à Paris Intervention de Nathalie Tips, Senior Brand Manager chez IKO, lors du workshop « Tendance : la maquette territoriale, un outil hybride pour animer vos concertations citoyennes ».

05 05

06 06 06 08/06 Salon RE-Smart

Intervention de Sandra Huber, Chief Development Officer chez IKO, sur les défis de la construction bas carbone à l’occasion du Salon des nouvelles technologies de l’immobilier au Luxembourg.

04/05 Pré-commercialisation de Liicht

Les bureaux d’IKO à Howald ont accueilli le lancement de la pré-commercialisation des appartements de Liicht, en présence de l’artiste urbain David Soner.

08-11/06 Francofolies Esch/Alzette Partenariat entre IKO et les organisateurs des Francofolies Esch/Alzette pour la création d’une zone pop-up du Sommer Rout Lëns où les festivaliers ont pu découvrir le projet Rout Lëns et parcourir le site à bord des vélos-cab Turtle.

17/05 CIPU Colloque : énergie et urbanisme Aline Picard, Senior Project Manager chez IKO, a présenté la stratégie énergétique du projet Rout Lëns fondée sur un réseau d’anergie.

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ROUT LËNS 2023

ÉVÈNEMENTS

28-29/06 Salon Wonderfair IKO était partenaire du Salon Wonderfair, le Salon de l’exception, qui s’est tenu au Domaine de Belenhaff à Junglinster.

02/09 Sponsor du semi-marathon Kulturlaf IKO a soutenu la 17e édition du Sudstroum Escher Kulturlaf, l’évènement culturel et sportif qui se tient chaque année à Esch.

22/09 Pose de la première pierre Lancement officiel des travaux d’infrastructures et annonce de la création de la société CALLISTO S.A., joint-venture entre IKO, LuxEnergie et Encevo, qui développera le premier réseau d’anergie au Luxembourg.

10 10 10 05-08/10 Home Expo

L’ensemble du concept Rout Lëns était présenté sur le stand IKO. Les visiteurs ont pu découvrir les multiples facettes du futur quartier de manière immersive et pédagogique grâce à la présence de la maquette physique augmentée et du flipper smart building.

06/07 Conférence LIST : construction durable Sandra Huber, Chief Development Officer chez IKO, est intervenue lors d’une table ronde consacrée aux défis du secteur de la construction et à la nécessité d’intégrer des innovations dans les projets actuels.

28-30/07 Luxembourg Beach Open En tant que sponsor du Luxembourg Beach Open au parc du Galgenberg à Esch, IKO a créé un espace pop-up du Summer Rout Lëns et encouragé cet évènement sportif.

2023 ROUT LËNS

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[n’o:dæŋk n] réfléchir

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ROUT LËNS 2023

Les travaux d’infrastructure, le socle se construit

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20 000 m2 prêts à sortir de terre

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Résidence Liicht : 47 appartements où il fera bon vivre

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D’Haus, casser les codes pour mieux vivre ensemble

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Végétaliser le sol et les terrasses pour recréer des écrins naturels

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Familles, étudiants, séniors. Un concentré de mixité

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NODENKEN

Les travaux d’infrastructure, le socle se construit Après une phase de préparation (dépollution et terrassement) réalisée en un temps record, l’ancienne friche est désormais prête au lancement des travaux d’infrastructures proprement dits. La première mission consiste à mettre en place les infrastructures qui seront nécessaires à la vie quotidienne dans le futur quartier.

Elle a débuté dès la fin du mois de septembre 2023.

Aline Picard Senior Project Manager, IKO Real Estate

Sandra Huber Chief Development Officer, IKO Real Estate

La pose symbolique de la première pierre des travaux d’infrastructures de Rout Lëns a eu lieu le 22 septembre 2023 lors d’un évènement qui, à l’invitation d’IKO, a rassemblé de nombreux invités, dont les ministres Franz Fayot (Économie, Coopération et Action humanitaire), Taina Bofferding (Intérieur, Égalité des chances entre les femmes et les hommes), Henri Kox (Logement et Sécurité intérieure) et Joëlle Welfring (Environnement, Climat et Développement durable) ainsi que le bourgmestre d’Esch-sur-Alzette Georges Mischo*.

Cette cérémonie marquait aussi la transition entre la dépollution et le terrassement réalisés par l’entreprise Lingenheld depuis 2019 et le lancement des travaux d’infrastructures, qui sont désormais menés par la société momenta*Cet article a été rédigé avant la composition du nouveau gouvernement Frieden-Bettel le 15/11/2023.

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ROUT LËNS 2023

née Costantini-Sopinor. « Le site va prendre forme puisque nous allons construire la voirie et tous les réseaux nécessaires : électricité, eaux potable et usées, fibre, chauffage urbain… », explique Aline Picard, Senior Project Manager chez IKO. Le chantier avancera d’est en ouest et la première phase concernera les secteurs où seront notamment bâtis l’îlot 2 (résidence étudiants, résidence séniors, résidence de logements) et l’îlot 14 (immeubles Liicht, D’Haus et logements abordables pour le compte de la ville d’Esch). La première étape de ces travaux d’infrastructures sera aussi la plus importante sur le plan de la superficie. Deux années seront nécessaires pour la mener à bien. Puis il sera temps d’y réaliser les travaux de parachèvement avec les plantations, la pose du mobilier urbain...

Lorsque les premiers logements seront livrés, fin 2026 (date prévisionnelle), ils seront intégrés dans

un environnement qui sera équipé et opérationnel. « Les abords seront terminés, avec notamment une place publique qui sera déjà fonctionnelle, précise Sandra Huber, Chief Development Officer chez IKO. La deuxième phase des travaux d’infrastructures pourra alors débuter de l’autre côté du site, autour de la Halle des Soufflantes avec un tout nouvel accès dédié le long de la rue d’Audun. Cet accès permettra d’éviter des nuisances trop importantes pour les premiers habitants. » Toutes ces opérations se réalisent en étroite collaboration avec les différents services de la ville d’Eschsur-Alzette. Le cahier des charges a été élaboré avec la commune, afin que les équipements qui seront installés sur Rout Lëns répondent aux standards de ceux qui sont actuellement en service dans la ville. « Cela facilitera leur maintenance et leur entretien lorsqu’ils seront opérationnels », indique Aline Picard.

TRAVAUX D’INFRASTRUCTURES

Trois ans pour préparer le site Comme dans toute friche industrielle, le travail ne manque pas avant de lancer les constructions. Sur Rout Lëns, la démolition des infrastructures qui n'ont pas pu être conservées et le nivellement des différentes parties du terrain se sont achevés à l’automne 2023.

L’entreprise Lingenheld a été chargée par ArcelorMittal de la dépollution, de la démolition et de la préparation du terrain avant le début des travaux de construction proprement dits. Ce grand chantier, lancé en 2019, s’est terminé peu après la rentrée 2023. « Nous nous sommes occupés de l’intégralité des 10 ha du site, en creusant parfois jusqu’à 8 m de profondeur », avance Raymond Siebering, conducteur de travaux et responsable du chantier.

© Erwan Nonet / binsfeld

Une douzaine de machines (dont des grues de 50, 80 et 100 tonnes) œuvraient en permanence et une vingtaine de camions emportaient les matériaux sortis, après analyses et en conformité avec le concept d’assainissement, jusqu’au crassier de Differdange. Conformément aux consignes de sécurité, ils étaient rigoureusement bâchés à la sortie du site et leurs roues étaient nettoyées grâce à deux bassins spécialement installés avant de retrouver la voie publique. Le chantier était arrosé avec de l’eau puisée sur place pour éviter la dispersion des poussières.

Avant d’être transportée, toute la terre a été criblée pour la séparer des débris (béton, métal, briques, bois…).

Les analyses systématiques réalisées par le bureau d’études Eneco à partir d’échantillonnages recueillis sur l’intégralité des tas de terre excavés ont permis de constater que, comme attendu, la friche était peu polluée.

2023 ROUT LËNS

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NODENKEN

« Les fondations les plus importantes étaient celles des hauts-fourneaux, d’immenses cubes de 8 mètres de côté, très solides, réalisés avec du ciment pratiquement pur. Même avec le plus gros brise-roche existant sur le marché, il fallait une semaine pour en démolir une seule. » Guillaume Boudinet Chef de chantier, Lingenheld

Seules 2000 tonnes de terre, exclusivement extraites autour de l’ancienne station-service et contaminées aux hydrocarbures, ont dû être prélevées puis transportées jusqu’en Allemagne où elles ont été retraitées. « Ce n’est pas grandchose à l’échelle du site, relève Raymond Siebering. Pour donner un ordre de grandeur, 250 000 m3 de terre ont été déplacés au cours des travaux. » Tout le béton issu de la démolition des anciennes infrastructures a été réemployé sur le site. « Il a été concassé avant d’être utilisé pour niveler le terrain selon les cotes fournies par le bureau d’études Schroeder & Associés, notamment sur les parties qui deviendront les espaces publics », souligne Guillaume Boudinet, le responsable du chantier. Ces débris ont également été dispersés au fond des fosses dans lesquelles seront bâtis les futurs immeubles pour les mettre hors d’eau et faciliter le travail des entreprises de construction à leur arrivée.

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ROUT LËNS 2023

Et du béton, il y en avait : pas moins de 140 000 m3 ! « Les fondations les plus importantes étaient celles des hauts-fourneaux, d’immenses cubes de 8 mètres de côté, très solides, réalisés avec du ciment pratiquement pur. Même avec le plus gros brise-roche existant sur le marché, il fallait une semaine pour en démolir une seule », précise Guillaume Boudinet. Cet appareil (ressemblant à un énorme marteau-piqueur fixé sur une pelle mécanique) fonctionnait à basse fréquence pour éviter de trop importantes nuisances sonores. La démolition de la fosse dans laquelle circulait le monorail autour du silo de la Möllerei (une saignée de 14 m de profondeur consolidée par des palplanches* en acier et renforcée de béton) a également été une des grosses séquences du chantier.

*Palplanche : structure métallique utilisée pour les murs de soutènement

Quelques surprises ont émaillé l’intervention de Lingenheld, notamment la découverte d’un réseau de galeries voûtées souterraines plus dense que ce que les documents historiques indiquaient. « Elles étaient souvent utilisées pour amener l’air servant à alimenter les hauts-fourneaux et étaient suffisamment hautes pour qu’un homme s’y déplace debout sans difficulté, précise Guillaume Boudinet.

Certaines avaient même été maçonnées pour être transformées en abri pendant la Seconde Guerre mondiale. » À l’heure de passer la main aux entreprises Costantini et Sopinor pour l’installation des réseaux, Lingenheld se félicite de n’avoir connu ni accroc ni accident.

TRAVAUX D’INFRASTRUCTURES

Qu’est-ce que des travaux d’infrastructures ?

Il s’agit de l’ensemble des travaux de terrassement et des réseaux qui constituent une route. Il s’agit de creuser à des profondeurs diverses en fonction des pentes et des risques de gel, puis de poser les différents réseaux qui vont alimenter une rue, un quartier. Dans le cas de Rout Lëns, il s’agit de l’eau potable, des eaux usées, de l’électricité, du réseau d’anergie, de l’éclairage public, des télécommunications…

Requalification d’un tablier de pont existant

Construction d’un mur de soutènement en gradins Reconstruction du mur d’enceinte en moellons

Construction d’un mur de soutènement en béton armé muni d’une paroi en gabions

Et sous nos pieds, que se passe-t-il ?

Réalisation de bassins de rétention à ciel ouvert

2023 ROUT LËNS

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NODENKEN

Viabilisation du terrain Costantini et Sopinor à la manœuvre

© Simon Schmitt - www.globalview.be

Les entreprises Costantini et Sopinor, retenues par IKO Real Estate, se sont associées pour réaliser les infrastructures nécessaires à la sortie de terre de Rout Lëns. Elles seront chargées de mettre en place tous les réseaux (eau potable, eaux usées, eaux de pluie, électricité, fibre, chauffage, éclairage urbain…), mais aussi d’installer les adaptations nécessaires à la conservation des bâtiments patrimoniaux. Le plus compliqué ne sera pas le plus spectaculaire.

Zone îlot 14

Bassin de rétention

Avant de lancer la construction des immeubles, il est indispensable de réaliser tous les réseaux auxquels chaque bâtiment se raccordera.

Sur une superficie comme celle de Rout Lëns, cela représente évidemment un énorme défi. Deux entreprises du sud-ouest du pays, Costantini (Differdange) et Sopinor (Schifflange) s’y attellent depuis septembre 2023. Leur mission de-

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ROUT LËNS 2023

vrait être achevée d’ici 18 mois. Tous les plans d’exécution ont été dessinés par le bureau d’études Schroeder & Associés.

Le choix de ces entreprises par IKO a fait l’objet d’une étude approfondie. En effet, contrairement aux pratiques habituelles, le critère du prix n’est pas le seul à être pris en compte, loin de là. Le projet Rout

Lëns compte sur un engagement sociétal fort de la part des entreprises qu’il sollicite. Leurs engagements écologique (certifications ISO et SuperDrecksKëscht...) et humain (insertion sociale de personnes éloignées de l’emploi...) ont été des conditions décisives dans l’attribution de ces marchés.

© Simon Schmitt - www.globalview.be

TRAVAUX D’INFRASTRUCTURES

Zone îlot 2

Sur un chantier de cette dimension, le travail de planification a bien sûr été très important. Une fois celui-ci réalisé, il a ensuite fallu s’assurer que les hypothèses d’études basées sur les plans se confirmaient bien sur le terrain, notamment à propos des raccordements des nouveaux réseaux à ceux de la ville d’Esch.

La construction du grand bassin enterré de 530 m3 sera une des tâches majeures, « la plus conséquente en termes d’engagement de moyens », fait savoir Tony Roger, directeur d’études en génie civil chez Costantini. Cinq autres bassins, à ciel ouvert cette fois, seront également dispersés sur le site. Leur volume de stockage des eaux de pluie atteindra

les 1 000 m3. Pourtant, si spectaculaire qu’il soit, le grand bassin ne sera pas le volet le plus complexe à réaliser. « Pour nous, la taille n’est pas forcément proportionnelle à la difficulté, souligne Tony Roger. Nous avons l’habitude de construire ce genre d’ouvrage et je dirais même qu’ici, l’environnement nous est favorable : le terrain est bien préparé, l’espace est dégagé et facile d’accès. Nous n’aurons pas beaucoup de contraintes. Nous pourrons travailler en toute sécurité et plus rapidement que sur bien d’autres chantiers en contexte urbain. »

« Nous avons l’habitude de construire ce genre d’ouvrage et je dirais même qu’ici, l’environnement nous est favorable : le terrain est bien préparé, l’espace est dégagé et facile d’accès. »

La mise en place des réseaux profonds (eau potable, eaux usées, eaux pluviales…) ne provoque pas

Tony Roger Directeur d’études en génie civil, Costantini

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NODENKEN

non plus de craintes particulières. « C’est notre cœur de métier, nous savons faire ! », sourit notre interlocuteur. La longueur totale des canalisations est pourtant, là aussi,

spectaculaire. Les eaux pluviales nécessiteront par exemple à elles seules 1 695 mètres de conduits en béton ou en polypropène de différents diamètres. Lorsque ces

« Nous ne nous considérons pas vraiment comme un prestataire, mais davantage comme un partenaire. » Tony Roger Directeur d’études en génie civil, Costantini

Un autre volet important du chantier mené par les deux entreprises sera la réalisation des aménagements requis pour l’accessibilité des espaces publics et des bâtiments historiques aux personnes à mobilité réduite, ainsi qu’au maintien et à la restauration d’éléments architecturaux anciens. « Il s’agit d’une partie conséquente, qui représente près de 20 % du contrat », précise Tony Roger. Des segments du mur d’enceinte historique de la rue d’Audun, ainsi que d’autres à proximité du Magasin TT, seront nettoyés, rejointoyés et, si nécessaire, remaçonnés afin que leur stabilité soit garantie. Toujours à côté du Magasin TT, les fondations et le tablier d’un ancien pont seront reconstruits sur une quinzaine de mètres. « Il permettra de passer au-dessus d’un bassin de récupération des eaux de pluie, autour duquel nous allons également façonner des gradins. » La réalisation des marches et de la rampe indispensable à l’accessibilité du Magasin TT sera une autre prouesse. Puisque le niveau de sol va se situer à plus de trois mètres sous l’entrée, le respect des normes en termes d’inclinaison et de paliers de repos impose un parcours savamment étudié long de 170 mètres. « Ce travail va sans doute être l’un des plus complexes pour nous, car il faudra nous coordonner parfaitement avec les différentes entreprises qui interviendront sur le bâtiment, avance Tony Roger. Et puis, il entre en ligne de compte ici une notion esthétique que nous ne retrouvons pas dans

© Erwan Nonet / binsfeld 16

maillages essentiels seront terminés, Costantini et Sopinor se chargeront de l’installation des réseaux qui seront plus près de la surface (électricité, fibre, éclairage…).

ROUT LËNS 2023

TRAVAUX D’INFRASTRUCTURES

la construction d’un bassin enterré, où nous n’avons pas besoin de travailler spécialement les finitions, par exemple. »

zone, pour les travaux d’assainissement. Plus faciles à mobiliser, des pelles à pneus viendront en appui pour le transport des matériaux.

Les entrepreneurs devront également préparer le terrain pour les forages de 200 mètres de profondeur qui seront réalisés dans le cadre de la création du réseau d’anergie très innovant qui caractérise l’avantgardisme de Rout Lëns. « Nous ne sommes pas en charge des forages, mais nous ouvrirons les tranchées à partir desquelles ils seront creusés et connectés entre eux. »

Ce grand chantier d’infrastructures enthousiasme Tony Roger. « Nous sommes ravis et fiers de faire partie de ce projet, d’autant que le contexte dans le secteur de la construction n’est pas facile en ce moment, reconnaît-il. Créer des logements est une nécessité dans le pays et participer à la création d’un nouveau quartier de cette ampleur est un beau challenge. D’ailleurs, nous ne nous considérons pas vraiment comme un prestataire, mais davantage comme un partenaire. Les volets techniques, notamment autour du réseau de chauffage ou du travail du béton, vont nous apporter une belle référence parce qu’il s’agit d’un chantier riche et intelligent. »

Selon les moments, entre 10 et 25 ouvriers de Costantini-Sopinor se trouveront sur le site. Le travail du béton demandera les plus grands effectifs. Entre deux et trois pelles mécaniques à chenilles de 25 tonnes seront constamment présentes sur

« Nous sommes ravis et fiers de faire partie de ce projet. Créer des logements est une nécessité dans le pays et participer à la création d’un nouveau quartier de cette ampleur est un beau challenge. » Tony Roger Directeur d’études en génie civil, Costantini

Infrastrukturaarbechten. Elo gëtt et konkreet! o enger laanger Virbereedungsphas sinn déi al Broochlandschaften elo prett fir den Ufank vun de N Bauaarbechten. Déi éischt Missioun besteet doran, d’Infrastrukturen opzebauen, déi fir den Alldag am zukünftege Quartier néideg sinn.

De symbolesche Grondstee fir d’Infrastrukturaarbechte gouf den 22. September 2023 op engem Evenement geluecht, fir dat den Eric Lux, CEO vun IKO Real Estate, vill Gäscht zesummebruecht huet – dorënner d’Ministere Franz Fayot an Henri Kox, d’Ministeschen Taina Bofferding a Joëlle Welfring souwéi de Buergermeeschter vun Esch-Uelzecht Georges Mischo.

Virun den eigentleche Bauaarbechten huet d’Firma Lingenheld den Terrain am Optrag vun ArcelorMittal virbereet. Eng Dose Maschinnen a ronn 20 Camionen waren am Dauerasaz. E puer Iwwerraschungen hunn d’Aarbechten awer beanträchtegt, sou wéi z. B. d’Entdeckung vun engem ënnerierdesche Reseau vu verwëllefte Galerien, déi ze dicht waren.

D’Entreprisë Costantini a Sopinor schaffen elo zesummen, fir déi ënnerierdesch Infrastrukturen ze installéieren. Si verleeën all d’Reseauen (Drénk-, Of- a Reewaasser, Stroum, Glasfaser, Heizung, Stroossebeliichtung, asw.) a passen d’Zougänglechkeet vun erhalene Patrimoinegebaier un.

Déi éischt Phas vum Chantier betrëfft déi Beräicher, wou d’Parzell 2 (Studenten- a Seniorenheem, Wunnresidenz) an de Wunnblock 14 („Liicht“, „D’Haus“ an abordabel Wunnengen) gebaut ginn.

Duerno ginn d’Baussenanlagen an Ugrëff geholl: d’Beplanzung, d’Opriichte vu Stadmobiliar, asw., – an enker Zesummenaarbecht mat de verschiddene Servicer vun der Stad Esch-Uelzecht, fir dass alles dem Standard vun der Stad entsprécht.

2023 ROUT LËNS

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NODENKEN

20 000 m2 prêts à sortir de terre La première résidence qui sortira de terre et dont les 47 logements sont déjà en vente porte bien son nom : Liicht. En luxembourgeois, ce mot signifie « lumière », mais aussi « léger ». Deux caractères qui définissent avec justesse son architecture audacieuse. Aux côtés de l’immeuble D’Haus et d’une résidence à logements abordables qui sera rétrocédée à la commune d’Esch, elle formera le premier îlot de Rout Lëns.

On ne peut pas évoquer Liicht sans rappeler sa genèse. La résidence est signée par les architectes du bureau Carta - Reichen et Robert Associés, qui a aussi accompagné IKO sur le volet urbanistique du projet. La morphologie et la stature de l’immeuble ont donc fait l’objet d’une intense réflexion, afin que la construction s’intègre parfaitement au sein du futur quartier. Son élévation progressive par paliers successifs jusqu’au 7e étage, gage d’élégance et de légèreté, représente un geste architectural fort. « Nous avions la volonté de créer un signal à l’entrée de Rout Lëns. De par sa position, Liicht sera le premier bâtiment du quartier qui sera visible lorsque l’on viendra du centre d’Esch. Nous l’avons un peu imaginé comme

un phare qui donne accès à Rout Lëns », illustre Stephan Bernard, architecte associé et président de Carta - Reichen et Robert Associés.

Liicht et les bâtiments voisins, D’Haus et une 3e résidence (qui sera cédée à la ville d’Esch-sur-Alzette), formeront un îlot dont le cœur sera végétalisé. Ces trois bâtiments résidentiels créeront la première amorce de la skyline* sur le parc des étangs. « Il s’agit d’un concept qui est très cher à Bernard Reichen, souligne Stephan Bernard. Une séquence urbaine représente un point de vue, à un endroit donné. Nous avons beaucoup travaillé pour que celui-ci soit cohérent, équilibré et harmonieux. Les *Skyline : silhouette urbaine

« Liicht sera le premier bâtiment du quartier qui sera visible lorsque l’on viendra du centre d’Esch.

Nous l’avons un peu imaginé comme un phare qui donne accès à Rout Lëns. » Stephan Bernard Architecte associé, président de Carta - Reichen et Robert Associés

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ROUT LËNS 2023

différents bâtiments, les nouveaux comme les anciens (dont le Magasin TT, juste à côté), dialogueront entre eux et ouvriront aussi, au loin, sur de plus grands paysages. Les panoramas qui seront proposés aux futurs habitants seront très intéressants. » Cette réflexion autour des meilleures proportions à donner aux constructions du quartier a été portée sur l’ensemble de Rout Lëns et elle sera totalement explicite dès que ce premier îlot de trois bâtiments sera édifié. « Ces résidences entreront en résonance à égalité les unes avec les autres. Les logements abordables du bâtiment cédé à la Ville, par exemple, seront construits avec les mêmes matériaux que Liicht. Le langage architectural sera donc commun, absolument identique. Cette condition préalable est une chance qui nous a permis de mener une grande recherche sur l’association intelligente des différents gabarits avec pour objectif d’offrir les perspectives les plus séduisantes possibles. » Visuellement, les hauteurs des trois bâtiments seront coordonnées pour mettre en scène et synchroniser une ville basse, une ville moyenne et une ville haute.

« Lorsque l’on se trouvera à l’intérieur, grâce aux grandes huisseries en bois nobles, les paysages deviendront des tableaux. » Stephan Bernard Architecte associé, président de Carta - Reichen et Robert Associés

NODENKEN

Tous les édifices de l’îlot seront répartis à partir d’un nouveau niveau de référence qui sera le sommet du parking souterrain. Ce socle reprendra les codes du grand mur de briques qui longe la rue d’Audun et qui est classé. Cette configuration, surélevée par rapport à l’ancien sol, a incité les architectes à créer des ouvertures entre les immeubles pour ouvrir les paysages. Ces trouées généreront de la transparence, même depuis le cœur d’îlot. « Avec Liicht, nous souhaitons cadrer les paysages », affirme Stephan Bernard. L’architecte définit les fenêtres surdimensionnées de la résidence comme des picture windows. « Lorsque l’on se trouvera à l’intérieur, grâce aux grandes huisseries en bois nobles, les paysages devien-

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ROUT LËNS 2023

« Les finitions seront haut de gamme avec une belle qualité de lumière et de grands espaces. » Stephan Bernard Architecte associé, président de Carta - Reichen et Robert Associés

dront des tableaux, anticipe l’architecte. Et depuis l’extérieur, le rythme donné par les surfaces vitrées déterminera le rythme de la composition des façades. » Si les pignons seront bien droits, le profil de Liicht sera épannelé. C’est-à-dire que les étages seront graduellement de plus

en plus petits, selon que l’on se rapprochera du sommet du bâtiment, à la façon d’un escalier. Au dernier étage, se trouvera ainsi un grand appartement sur une double hauteur, comme une maison perchée sur le toit de la résidence.

RÉSIDENCE LIICHT

Un gros travail a été réalisé sur la table à dessin pour que l’immeuble soit le plus léger possible au regard.

L’alternance des loggias (terrasses en creux) et des balcons en saillie offriront un rendu tout en dentelle. « Le jeu d’imbrication entre ces éléments de façade a été calé en fonction du tempo que l’on souhaitait imprimer au bâtiment, souligne l’architecte. Ça n’en a peut-être pas l’air, mais réaliser cette structure décalée a demandé un travail considérable.

Il est bien plus simple d’empiler les balcons les uns sur les autres ! » Deux types de matériaux seront mis à l’honneur sur le bâtiment Liicht.

Des panneaux d’aluminium seront installés sur la façade, « par volonté de replacer l’histoire industrielle du site », relève Stephan Bernard. Ces

panneaux d’aluminium laqué et irisé trouveront leur place entre les fenêtres. L’autre matière qui mettra en valeur la façade sera le bois. Une recherche particulière a été menée pour choisir les cadres en bois des picture windows qui seront volontairement épais. Le bois sera également présent sur la façade par des bardages en mélèze. Ils répondront aux irisations des panneaux métalliques.

Le socle et la structure de Liicht et de la résidence à logements abordables seront en béton. Une orientation qui tranchera avec D’Haus, dont l’ossature sera essentiellement en bois. Ce choix est une volonté d’IKO, comme l’explique Sandra Huber, Chief Development Officer : « Nous croyons que l’avenir réside

dans la combinaison de différents matériaux, tels que le bois et le béton, afin d’atteindre notre objectif de bilan carbone neutre pour l’ensemble du quartier Rout Lëns. » Liicht comprendra 47 logements, allant du studio à l’appartement 4 chambres avec loggia, terrasse ou jardin. Avec ses 5 300 m2 environ, il s’agira donc d’un bâtiment à taille humaine. « Les surfaces seront plutôt confortables et même généreuses avec, par exemple, des studios de 44 m2 ou des appartements de deux chambres de 75 m2 », assure Stephan Bernard. L’architecte qualifie les finitions de « haut de gamme », avec « une belle qualité de lumière et de grands espaces ».

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NODENKEN

Résidence Liicht : 47 appartements où il fera bon vivre La commercialisation des appartements de cette première rési­dence est le fruit d’une collaboration entre l’équipe de vente IKO Real Estate et deux agences externes, BRICKS Real Estate et Unicorn.

© BRICKS

Trois questions à…

Paul Fabeck Managing Partner, BRICKS Real Estate Que représente pour vous le projet Rout Lëns ? « Rout Lëns est la matérialisation d’une idée audacieuse et courageuse qui va bien au-delà des exigences minimales gouvernant aujourd’hui la construction au Luxembourg. IKO a réussi à faire partager son enthousiasme pour ce projet en ralliant les experts et les autorités publiques autour d’un grand défi : le développement d’un tout nouveau quartier à bilan carbone neutre, articulé autour de la qualité et du confort de vie de ses futurs occupants et usagers. »

Quels sont les principaux atouts de ce nouveau quartier ? « Le fait que ce projet voit le jour sur une ancienne friche industrielle lui donne un caractère unique. Les urbanistes et les architectes de renom engagés sur le programme sont parvenus à donner à chaque futur bâtiment une identité propre, tout en suivant une ligne cohérente.

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ROUT LËNS 2023

Ce fil rouge est décliné sur tous les choix conceptuels, qu’il s’agisse de la typologie des logements proposés à la vente, de l’autonomie énergétique recherchée, de l’aménagement luxuriant des alentours, de la priorité donnée aux piétons, du recyclage intelligent des déchets, sans oublier le mariage réussi entre bâtiments patrimoniaux et résidences nouvelles aux qualités architecturales esthétiques et intemporelles, le tout au top niveau des standards en matière de techniques de construction et d’équipements. La résidence Liicht, la première à être commercialisée, propose 47 logements de tous gabarits.

Les futurs occupants du quartier Rout Lëns profiteront de la revalorisation des anciens bâtiments patrimoniaux, tels le Magasin TT, la Halle des Turbines ou encore celle des Soufflantes, qui insuffleront une nouvelle dynamique et de nouvelles fonctions favorisant l’échange culturel, social, sportif et professionnel. »

Quelle est la nature de votre collaboration avec IKO et Unicorn ? « En tant qu’agence co-mandatée pour la commercialisation du projet, nous sommes fiers de participer à cette belle aventure qui consiste à développer un tout nouveau quartier où il fera bon vivre, idéalement situé, autonome, innovant, respectueux de l’environnement et unique en son genre, car résolument tourné vers l’avenir. La commercialisation a été organisée autour d’un principe de fonctionnement collaboratif, réunissant l’expérience et les compétences de BRICKS, d’Unicorn et de l’équipe de vente interne IKO, avec l’objectif commun de garantir un service optimal. »

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© Unicorn

Unicorn « Être à la ville, mais proche de la nature, c’est un très gros atout. » L’agence immobilière eschoise Unicorn est l’une des deux agences externes chargées par IKO Real Estate de la commercialisation des appartements de Liicht. Fernand Hornung, son fondateur et directeur, présente quelques-uns des atouts du futur quartier.

Esch-sur-Alzette, une ville à part « Originaire du nord du Luxembourg, j’ai appris à aimer Esch-surAlzette pour y avoir habité. J’y ai même fondé mes sociétés, dont Unicorn. Cette ville, qui a été la capitale industrielle du pays, est inspirante. On ne peut pas comprendre l’histoire du Luxembourg sans s’y intéresser. »

Rout Lëns, un projet innovant « Il s’agit d’un nouveau quartier, tout est en devenir, c’est enthousiasmant ! D’autant plus qu’IKO Real Estate souhaite y insuffler une âme qui sort du schéma classique, en développant le vivre-ensemble, en donnant la priorité à l’humain plutôt qu’à la voiture en surface, en innovant sur la notion de durabilité…

Rout Lëns est un projet particulièrement novateur qui va sûrement plaire aux jeunes primo-acquéreurs pour qui ces valeurs deviennent de plus en plus importantes. »

Des prix attrayants « Les prix des studios et des appartements sont vraiment très attractifs. Ils constituent une bonne opportunité de devenir propriétaire d’un logement neuf aux normes environnementales élevées à un coût intéressant, tout en bénéficiant de l’ensemble des infrastructures d’une grande ville. Ce n’est pas si fréquent ! D’accord, le chantier du quartier ne sera pas terminé à la livraison des appartements de Liicht, mais des travaux, il y en a d’autres dans tout le pays… Sans compter que le phasage élaboré par IKO permettra d’en limiter les nuisances. »

En ville, mais proche de la nature « Lorsque l’on sort du quartier, on se trouve à quelques centaines de mètres seulement du Hiehl et du Galgenberg qui sont de magnifiques espaces forestiers que la nature a repris à la sidérurgie. Les futurs habitants résideront dans un tout nouveau quartier, mais ils auront à

proximité immédiate de merveilleux endroits pour se ressourcer. Être à la ville, mais proche de la nature, c’est un très gros atout. »

Proche des transports en commun « Le quartier Rout Lëns se situe le long de la frontière française et sera également très bien connecté aux transports en commun luxembourgeois. La gare CFL est toute proche, le futur tram rapide qui reliera la capitale sera tout près, comme le bus à haut niveau de service. Les résidents pourront se rendre sur leur lieu de travail, à Belval ou en ville par exemple, sans aucun problème, uniquement en transports en commun. »

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Le bureau de vente IKO est ouvert !

Le tout nouveau bureau de vente IKO présentant le quartier Rout Lëns, et plus particulièrement les résidences Liicht et D’Haus, vient d’être installé à l’entrée du futur quartier, près du rond-point de la rue d’Audun. « Nous avions la volonté d’accueillir les personnes intéressées sur le site dès le lancement des travaux de construction, c’est pourquoi nous avons choisi la solution d’une structure itinérante », explique Cécile Leyval, Commercial & Client Experience Director (Résidentiel) chez IKO Real Estate.

La mini-maison du projet a ainsi pris la forme d’un lodge conçu sur mesure, qu’il est possible d’installer partout. Souhaitant travailler avec un fabricant régional utilisant essentiellement le bois et des artisans locaux, l’équipe Sales & Marketing IKO s’est tournée vers la société belge

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BeLodge, basée à Bourdon, à moins de 150 km d’Esch-sur-Alzette. La firme est une référence européenne dans la conception et la construction de ces structures entièrement personnalisables et modulables. « Le bureau de vente est constitué de deux éléments superposés créés sur mesure, il n’en existe pas deux comme

celui-là », avance Bertrand Marot, gérant et fondateur de BeLodge.

Ils possèdent une charpente métallique galvanisée à chaud qui offre toute la rigidité nécessaire au transport du lodge. Le reste de son ossature est en bois de résineux issu de la scierie luxembourgeoise Brever (Huldange), qui travaille des arbres provenant de la Grande Région.

« Nous avions la volonté d’accueillir les personnes intéressées sur le site dès le lancement des travaux de construction, c’est pourquoi nous avons choisi la solution d’une structure itinérante. » Cécile Leyval Commercial & Client Experience Director (Résidentiel), IKO Real Estate

RÉSIDENCE LIICHT

L’espace au rez-de-chaussée permet d’accueillir les visiteurs dans les meilleures conditions avec, notamment, un bureau privatif, une toilette et aussi une cuisine ! Des éléments en bois, comme le sol et les meubles, véhiculent une sensation de confort et de bien-être. Une fenêtre panoramique avec assise dans la salle de réunion est un clin d’œil à l’architecture de Liicht. On y retrouve la maquette immersive du quartier et le flipper SMART Building didactique. Tous les aménagements ont été réalisés spécialement pour IKO, à l’image du bureau dont le pied reprend le logo. À l’étage, le deuxième module est une terrasse végétalisée qui permet d’observer l’évolution du chantier. Elle est accessible par un escalier extérieur.

D’Liicht vu Rout Lëns en Numm vun der éischter Residenz, déi gebaut gëtt, passt perfekt: Liicht. Hir grouss Fënsterflächen an D d’Liichttuermform vum Gebai ënnersträichen net nëmmen d’Bedeitung vum Liicht, mee och d’Liichtegkeet vun der gewot lëfteger Architektur.

D’Residenz gouf vum Architektebüro Carta - Reichen et Robert Associés entworf, déi och d’Stadplanung fir de ganze Projet Rout Lëns entwéckelt hunn.

D’Gebai soll haaptsächlech aus Aluminium an Holz bestoen an op ronn 5300 m2 Plaz fir 47 Wunnenge bidden, déi vu Studioe bis hin zu Appartementer mat 4 Zëmmer reechen.

Duerch d’Positioun vun der Residenz, wäert „Liicht“ dat éischt Gebai am Quartier sinn, dat ee gesäit, wann ee vun Esch-Uelzecht kënnt. Et wierkt wéi e Liichttuerm, deen ee bei de Site Rout Lëns féiert.

D’Ofwiessele vu Balkonen, déi erausstinn, a Balkonen,

déi no banne ginn, ënnersträicht dës Form. „Liicht“ soll d’Landschafte ronderëm ervirhiewen, wat déi iwwerdimensional Fënstere vun der Residenz, déi den Architekt Stephan Bernard och als „picture windows“ bezeechent, erméiglechen. Duerch déi grouss Rummen aus Edelholz huet een d’Gefill, op e Bild vun enger Landschaft ze kucken.

De gesamte Wunnblock, deen aus „Liicht“, „D’Haus“ an enger drëtter Residenz besteet, wäert domat och déi éischt sougenannten urban Sequenz vu Rout Lëns sinn. Si representéiert d’Kohärenz vun de Gebaier an déi harmonesch Aussiicht vum Site.

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D’HAUS

D’Haus, casser les codes pour mieux vivre ensemble Juste à côté de la résidence Liicht, IKO Real Estate va réaliser un immeuble qui alliera une architecture audacieuse signée Tatiana Fabeck et un mode de construction innovant. D’Haus sera en effet l’un des plus grands bâtiments d’habitation au Luxembourg avec une structure en bois. Intimement connecté à l’histoire du site, il donnera aussi les clés d’un mode de vie plus communautaire à ses futurs habitants.

Voilà une résidence qui ne ressemblera à aucune autre. Avec ses volumes originaux, notamment marqués par ses petites maisons avec jardins posés sur le toit ainsi que ses larges coursives qui permettront d’accéder aux appartements côté cour, face au soleil, D’Haus sera un immeuble doté d’une forte personnalité. « Chaque choix – esthétique, fonctionnel ou social – est relié à l’histoire du site », s’enthousiasme l’architecte Tatiana Fabeck, qui a pris beaucoup de plaisir à s’investir sur ce projet. « En conséquence, et contrairement à beaucoup d’autres immeubles d’habitation qui se ressemblent et que l’on croise un peu partout dans le pays, D’Haus ne ferait aucun sens ailleurs que sur Rout Lëns. Il sera l’exact contre-pied d’une résidence anonyme ! »

Parmi les plus originaux, comment passer à côté des duplex au rezde-chaussée, dont l’entrée se situera directement sur les jardins en cœur d’îlot ? « Avec leur mezzanine, j’imagine très bien que des artistes viennent y installer leurs ateliers », sourit l’architecte. Coiffant le niveau intermédiaire de la résidence, aux 4e et 5e étages, les petites maisons individuelles libres sur trois côtés constitueront véritablement la signature D’Haus. Elles attireront obligatoirement le regard, tant on

ne s’attend pas à trouver de telles structures placées en hauteur, sur l’horizon. Les futurs habitants de ces duplex pourront profiter de leur propre terrasse avec jardin, ouvert sur une vue imprenable. « Nous avons pensé ces habitations atypiques comme un hommage aux anciennes maisons ouvrières que l’on trouve beaucoup dans le Minett et qui d’ailleurs sont souvent très belles. Avec elles, nous rappelons l’histoire de la sidérurgie, si importante pour la région et le pays. »

« Nous avons pensé ces habitations atypiques comme un hommage aux Le nom D’Haus, imaginé par IKO, a inspiré les architectes qui ont cher- anciennes maisons ouvrières ché à concevoir le cadre d’une vie confortable pour tous les profils que l’on trouve beaucoup d’habitants. « Chacun pourra trouver son logement idéal, puisque dans le Minett. » nous avons créé plusieurs formules, dont beaucoup qui n’existent nulle part ailleurs », assure Tatiana Fabeck.

Tatiana Fabeck Architecte, Fabeck Architectes

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« Les enfants pourront y jouer sous la surveillance des parents, on aura l’occasion d’y faire pousser ses herbes aromatiques et, puisqu’elles seront tournées vers le soleil et le cœur paysager de l’îlot, ce sera un endroit très agréable pour prendre l’apéritif entre voisins ! » Tatiana Fabeck Architecte, Fabeck Architectes

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D’Haus proposera des logements allant du studio au grand appartement de quatre chambres. « Le bâtiment comptabilisera 95 unités au total, réparties sur sept étages et près de 9 000 m2 », précise Charlotte Hancart, Project Developer chez IKO. Cette diversité des biens appellera une grande mixité des habitants – des étudiants aux personnes âgées, en passant par les jeunes travailleurs et

les familles –, mais aussi des propriétaires puisque IKO souhaite « une bonne répartition entre les investisseurs et les acheteurs qui en feront leur résidence principale. » L’immeuble sera d’ailleurs exclusivement réservé aux logements et ne comptera ni commerces ni bureaux. Ceuxci seront situés juste à côté, dans d’autres bâtiments.

L’originalité de la résidence D’Haus repose également sur un mode de vie davantage orienté vers la communauté. Plusieurs configurations architecturales vont ainsi laisser la possibilité aux futurs habitants de se rencontrer plus facilement. Le choix de distribuer les appartements jusqu’au 4e étage grâce à des coursives extérieures plutôt qu’à des couloirs en est une démonstration forte. « Afin que ces coursives ne

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est, la philosophie innovatrice de ce programme immobilier va permettre à tous les partenaires de progresser ensemble. IKO démontre son envie d’avancer avec son temps, dans un plus grand respect de la planète. » Effectivement, atteindre d’excellents critères environnementaux revêt une importance capitale pour IKO, comme l’explique Charlotte Hancart : « Nous avons identifié les bâtiments de Rout Lëns qui seront classés en “haute performance énergétique” et en “très haute performance énergétique”, souligne-t-elle. Or D’Haus a été le premier à être ciblé pour la catégorie la plus élevée. Son niveau d’émission carbone devra donc être inférieur de moitié à celui d’un bâtiment classique. Nous serons vigilants sur tous les aspects, jusqu’au transport des matériaux par exemple. C’est pourquoi le bois qui servira à la construction proviendra de la Grande Région*. » soient pas uniquement des zones de passage, nous les avons élargies pour qu’elles puissent être utilisées en tant que terrasses communes aux habitants d’un même étage, précise Tatiana Fabeck. Les enfants pourront y jouer sous la surveillance des parents, on aura l’occasion d’y faire pousser ses herbes aromatiques et, puisqu’elles seront tournées vers le soleil et le cœur paysager de l’îlot, ce sera un endroit très agréable pour prendre l’apéritif entre voisins ! » À la manière des résidences intergénérationnelles, d’autres espaces seront pensés pour renforcer les opportunités de convivialité. Au rezde-chaussée, une salle polyvalente pourra ainsi être réservée par les résidants qui pourront venir y célébrer les fêtes et les réunions de famille dans les meilleures conditions. Au 5e étage, une toiture végétale sera

également réservée à un potager communautaire que les habitants pourront se partager. Une grande terrasse avec une petite salle polyvalente se situera juste à côté.

Mais peut-être que l’aspect le plus spectaculaire de D’Haus sera celui qui se verra le moins. En effet, la structure des sept étages du bâtiment sera essentiellement réalisée en bois, ce qui en fera l’un des plus hauts immeubles du pays construit dans ce matériau (cf. article p. 32).

Ce bois, justement, sera apparent au plafond des salles de séjour et des chambres des appartements. « IKO nous a donné quelques prérequis très motivants, apprécie Tatiana Fabeck. Construire en bois n’est pas une demande classique, mais je trouve que cela convient très bien ici, car cela renforce le caractère emblématique du site. Qui plus

Les travaux de la résidence doivent démarrer en juin 2024. Les engins commenceront par creuser le parking souterrain qui couvrira 14 000 m2 sur deux étages. Il faudra parallèlement mettre en place le réseau de géothermie, soit 200 forages. Côté stabilité des fondations profondes seront réalisées à l’aide de 400 pieux insérés dans le sous-sol.

La commercialisation des appartements sera lancée, quant à elle, dans le courant de l’année 2024. Les premières livraisons sont d’ores et déjà prévues pour début 2027. *La Grande Région est un territoire transfrontalier regroupant 5 régions de 4 pays : le Luxembourg, l’Allemagne (la Sarre et la Rhénanie-Palatinat), la France (Lorraine), la Belgique (la Wallonie, la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Communauté germanophone de Belgique). Elle couvre 65 401 km2 et regroupe 11,8 millions d’habitants.

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Trois questions à…

Olivier Steitz revient sur le choix original et ambitieux d’utiliser massivement le bois dans la structure D’Haus. Cette décision demande un savoir-faire bien particulier qui permet de limiter grandement l’impact environnemental de la résidence.

« Je ne dirais pas que ce mode de construction est contraignant, plutôt que c’est une nouvelle façon de faire et qu’il faut parfois réfléchir autrement ! » Olivier Steitz Senior Project Manager, IKO Real Estate

Pourquoi avoir choisi le bois Cette matière vous pour créer la structure D’Haus ? impose-t-elle davantage « D’abord, pour le volet écologique. de contraintes que le béton ?

de bois de résineux (sapin, épicéa, douglas…).

Le bois est une ressource renouvelable qui emprisonne le carbone, il est facilement recyclable… Il ne manque pas d’atouts.

Je ne dirais pas que ce mode de construction est contraignant, plutôt que c’est une nouvelle façon de faire et qu’il faut parfois réfléchir autrement ! Nous avons par exemple beaucoup travaillé sur l’acoustique pour éviter les bruits de choc comme les bruits aériens, et nous avons trouvé des solutions innovantes qui procureront un parfait confort aux

Ensuite, ce type de construction permet de nous démarquer, car il implique de maîtriser des compétences spécifiques. »

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« Tout d’abord, il faut préciser que, pour des raisons techniques et de pérennité, le rez-de-chaussée ainsi que les cages d’escalier et d’ascenseur seront en béton. Ces éléments renforceront la stabilité du bâtiment. Mais tous les murs et les planchers seront en CLT (cross laminated timber), c'est-à-dire des planches collées et croisées issues

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habitants. Finalement, les exigences les plus nombreuses viennent du fait que le pays n’a pas encore finalisé une législation propre à la construction de bâtiments résidentiels en bois. Nous sommes donc constamment en contact avec le CGDIS (Corps grand-ducal d’incendie et de secours) qui nous indique les préconisations à respecter. Elles sont d’ailleurs très strictes, ce qui est une excellente chose pour la sécurité des futurs occupants. »

D’Haus sera le premier bâtiment à structure bois de Rout Lëns, d’autres sont-ils prévus ? « Oui, nous capitalisons sur notre expérience, d’autres bâtiments à structure bois verront le jour. L’école fondamentale du quartier, qui sera réalisée par la ville d’Esch, sera également en bois. Mais pas uniquement : comme pour D’Haus, certains éléments tels la cage d’escalier seront construits en béton bas carbone. »

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D’Haus – en neie Standard fir e bessert Zesummeliewen irekt nieft der Residenz „Liicht“ baut IKO Real Estate e Gebai, dat eng D gewoten Architektur vum Tatiana Fabeck an eng innovativ Baumethod matenee verbënnt. Als eent vun deene gréisste Wunngebaier zu Lëtzebuerg mat enger Holzstruktur bitt „D’Haus“ Raum fir e gemeinschaftlecht Liewe fir seng zukünfteg Awunner.

Dës Residenz gëtt wéi keng aner. Hir originell Alentouren, déi virun allem duerch seng kleng Haiser mat Gäert um Daach gepräägt ass, wéi och hir breet Passagen, mat Zougang zu den Appartementer vum Bannenhaff

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aus, maachen „D’Haus“ zu engem Gebai mat enger staarker Perséinlechkeet.

Dat weist och den Numm „D’Haus“, deen d’Architekten inspiréiert huet, e komfortabelt Liewe fir all Awunner ze gestalten. Op bal 9.000 m2, iwwer 7 Stäck, huet d’Residenz am Ganze 95 Eenheeten, déi vu Studioe bis hin zu grousse 4-Zëmmer-Appartementer reechen.

D’Struktur soll haaptsächlech aus Holz bestoen a verstäerkt domat den nohaltegen an naturnoe Charakter vum Site. Verschidden Elementer, wéi z. B. d’Trapenhaus, wäert aus CO2-aarmem Beton gebaut ginn.

Excellent Ëmweltkrittäre spillen eng grouss Roll. Dofir goufen déi Gebaier vu Rout Lëns identifizéiert, déi an d’Kategorie „héich Energieleeschtung“ an „ganz héich Energieleeschtung“ falen – an „D’Haus“ war dat éischt, dat fir déi héchste Kategorie a Fro koum. Säin CO2-Niveau ass also hallef sou héich, wéi dee vun engem konventionelle Gebai. Am Juni 2024 fänken d’Aarbechten an d’Vermaartung vun den Appartementer un. Déi éischt fäerdeg Wunnenge si scho fir Enn 2026 an Ufank 2027 geplangt.

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Végétaliser le sol et les terrasses pour recréer des écrins naturels Pourquoi aller chercher ailleurs ce que l’on a déjà sous la main ? L’approche paysagère de Rout Lëns mettra à l’honneur les différents milieux naturels qui se trouvent tout autour du quartier : la forêt, les sous-bois et les pelouses calcaires*. Un parti pris qui permet de valoriser une richesse locale insoupçonnée.

*Pelouse calcaire : végétation basse sur sol pauvre, sans arbres ni arbustes, mais écologiquement très riche.

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« Nous développons l’idée d’un chemin forestier densément peuplé d’essences locales. » Matthieu Théaudin Paysagiste, concepteur et designer associé, Phytolab

La place du végétal sera prépondérante dans le quartier Rout Lëns. « Il s’agit d’un projet généreux où le vivant tiendra un rôle essentiel », explique Matthieu Théaudin, paysagiste, concepteur et designer associé de l’agence de paysage et environnement Phytolab, basée à Nantes, dans l’ouest de la France, chargé de concevoir les espaces verts sur les anciennes friches. « Le végétal a toute son importance dans un programme comme celui-ci, il participe au cadre de vie, mais incitera aussi des usages bienveillants », ajoute-t-il. La nature prendra donc place sous différentes formes, selon l’endroit où on la trouvera.

Dans l’espace central formé par les résidences Liicht et D’Haus ainsi que le bâtiment pour la Ville, c’est une vraie petite forêt qui s’annonce ! Cet espace offrira une végétation qui rappellera la forêt du Gaalgebierg, située à quelques centaines de mètres à vol d’oiseau. « Nous développons l’idée d’un chemin forestier densément peuplé d’essences locales comme le chêne, le merisier, l’érable, le sorbier, le tilleul, le cormier… uniquement des espèces que l’on retrouve dans les forêts luxembourgeoises », précise Matthieu Théaudin. Ces arbres pourront être élagués ponctuellement pour garantir la sécurité des passants et l’accessibilité aux pompiers, mais

© Phytolab

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ils ne seront jamais taillés dans le but de leur donner une forme particulière. L’idée est qu’ils poursuivent leur croissance le plus naturellement possible.

Des tables de pique-nique seront installées au centre de cette forêt qui sera comme un poumon pour le cœur d’îlot, apportant de l’ombre à la belle saison et favorisant la biodiversité. Elles seront une invitation à passer un bon moment en famille ou entre voisins, rappelons qu’à l’exception des véhicules de secours pour lesquels des voies d’accès seront bien sûr prévues, aucune voiture ne circulera dans la majorité de

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Rout Lëns. Les chemins piétonniers plus larges, qui relieront les différentes parties du quartier (à l’image de l’allée de la Culture industrielle), seront réalisés en briques. Une végétation rase pourra s’épanouir dans les interstices de chacune d’entre elles.

La végétation gagnera également plusieurs toitures intermédiaires qui vont être aménagées sous différentes perspectives. Des jardins d’agrément communautaires seront par exemple créés dans la continuité des terrasses privatives. On y découvrira une végétation de sousbois, qui sera maintenue comme une forêt dans ses premiers stades de développement. Les bosquets qui pousseront librement côtoieront des massifs de plantes vivaces.

Au sommet des immeubles, Phytolab fera renaître des pelouses et des landes calcaires similaires à celles qui se trouvaient sur le site, avant les travaux. « Ces biotopes sont caractérisés par des sols très pauvres en nutriments, mais dans lesquels se plaisent de très nombreuses espèces à croissance lente qui se trouveront à l’abri des plantes invasives, précise Matthieu Théaudin.

Les orchidées, comme les orchis pyramidaux qui ont été trouvés dans

les friches, apprécient particulièrement ce milieu. » Ces pelouses calcaires si prisées par les papillons n’auront pratiquement pas besoin d’entretien. Une à deux fauches par an, dont les dates seront déterminées de manière à ne déranger ni la faune ni le cycle des végétaux, seront suffisantes pour ne pas occulter les panneaux solaires.

On le voit, le système paysager qui verdira Rout Lëns sera très varié et axé sur la richesse du patrimoine naturel local. « L’idée n’est pas de proposer un jardin horticole, mais une extension de la végétation environnante, synthétise le paysagiste. Rout Lëns se situe à la jonction de différents espaces, comme la forêt du Gaalgebierg, dont 1 000 hectares sont classés en zone Natura 2000, le parc des Étangs ou les pelouses calcaires des friches industrielles. Ce sont des environnements tellement intéressants que les mettre en valeur au cœur du nouveau quartier était une évidence. » IKO prévoit également d’implanter progressivement une végétation dite « du voyage », issue de latitudes plus basses et adaptée au réchauffement climatique.

« L’idée n’est pas de proposer un jardin horticole, mais une extension de la végétation environnante. » Matthieu Théaudin Paysagiste, concepteur et designer associé, Phytolab

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La terre et l’eau Tout a été prévu pour que les espaces verts de Rout Lëns soient autosuffisants. L’îlot 14 en sera un parfait exemple. « La collecte de l’eau de pluie se fera sur l’ensemble des toitures et sera dirigée vers un bassin de 88 m3, un dimensionnement qui couvrira tous les besoins en arrosage », garantit le concepteur des espaces verts du quartier Matthieu Théaudin (Phytolab). Les pelouses en toiture, peu gourmandes en eau, seront équipées d’un système d’arrosage de précision qui ne délivrera que les quantités nécessaires.

Un autre défi de taille sera de recréer des sols vivants partout où ce sera nécessaire. Une grande partie de la surface sera en effet occupée par la dalle en béton qui recouvrira le parking souterrain. Puisque différents types de végétations seront proposés, il faudra adapter chaque sol à sa future destination. Les plus pauvres, ceux des pelouses calcaires, ne mesureront pas plus d’une dizaine de centimètres. Mais l’épaisseur du substrat dans lequel devront être plantés les sous-bois et les massifs forestiers pourra atteindre ponctuellement une profondeur d’un mètre environ. « Nous travaillerons sur la construction de sols vivants et les dynamiques des milieux naturels associés, qui seront des composantes essentielles du projet paysager du quartier », promet Matthieu Théaudin.

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Familles, étudiants, séniors.

Un concentré de mixité Les trois bâtiments du second Îlot, situés le long de la rue Barbourg et en face du futur arrêt BHNS, promettent un vrai brassage de population. D’autant qu’ils seront érigés juste à côté de l’école du quartier et de la Halle des Turbines.

« L’emplacement est très intéressant, puisqu’il se situe au centre de Rout Lëns et à proximité immédiate des services (école, BHNS, piste cyclable, Halle des Turbines). C’était l’endroit idéal pour créer le plus de mixité possible ! » Frédéric Noir Senior Project Manager, IKO Real Estate

Rout Lëns a pour vocation d’être un quartier cosmopolite, au cœur duquel les habitants de tous âges et tous horizons se croiseront quotidiennement. Le deuxième îlot, au nord-est de la lentille, en est une parfaite illustration. Trois bâtiments aux fonctions bien distinctes y seront construits : un immeuble de logements, une résidence étudiants et

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une résidence d’appartements pour séniors. On trouvera également un parking souterrain, sur deux niveaux (14 000 m2, +/- 440 places) qui sera accessible à tout public, les résidents (par abonnement) ainsi qu’aux visiteurs (tarif horaire).

RÉSIDENCES ÉTUDIANTS ET SÉNIORS

« L’emplacement est très intéressant, puisqu’il se situe au centre de Rout Lëns et à proximité immédiate des services (école, BHNS, piste cyclable, Halle des Turbines), explique Frédéric Noir, Senior Project Manager chez IKO Real Estate.

C’était l’endroit idéal pour créer le plus de mixité possible ! » Pour renforcer ce caractère, un petit supermarché (environ 1 000 m2) et un Pôle Santé compléteront l’offre de services.

L’immeuble de logements proposera environ 70 appartements, allant du studio au trois chambres. « Leur typologie sera variée pour que chacun puisse trouver celui qui lui convient », promet Charlotte Hancart, Project Developer chez IKO.

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« La conception intérieure, notamment les liaisons entre ces lieux d’échanges et les logements, sera un challenge pour l’architecte. » Charlotte Hancart Project Developer, IKO Real Estate

Qui seront les architectes ?

Résidences étudiants et séniors vendues à la ville d’Esch-sur-Alzette Les résidences étudiants et séniors seront réalisées pour le compte de la ville d’Esch, qui en sera le propriétaire et l’exploitant. Un cahier des charges précis a été défini conjointement par IKO et la ville.

La résidence séniors, elle, occupera une superficie de 10 000 m2 et offrira une centaine d’unités d’habitation comportant une ou deux chambres. « Il n’y aura pas de personnel médical sur place, la résidence sera réservée à des locataires autonomes, dont l’éligibilité sera définie par la ville d’Esch », souligne Charlotte Hancart. En revanche, différents espaces communautaires (salle polyvalente, zones de rencontre…) seront spécialement créés pour faciliter le contact entre les habitants. « La conception intérieure, notamment les liaisons entre ces

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lieux d’échanges et les logements, sera un challenge pour l’architecte », reconnaît la Project Developer.

Privilégier le modulaire Quant à la résidence étudiants, son mode de construction sera plus étonnant. « Nous réfléchissons à l’utilisation de modules fabriqués en usine et assemblés sur site », avance Frédéric Noir, Senior Project Manager chez IKO. Il s’agira d’une première pour IKO, qui prévoit toutefois de renouveler l’expérience sur d’autres projets.

L'hypothèse serait donc d'utiliser des modules construits en usine, où seraient assemblés cloisons, plafonds, sols et équipements techniques, voire même aménagements intérieurs. « Ils arriveraient par camion, il ne resterait plus qu’à les superposer et effectuer les raccordements techniques. » Particulièrement adaptée aux constructions répétitives, cette

Les bureaux qui vont imaginer la résidence étudiants et l’immeuble de logements ont déjà été sélectionnés. Il s’agit de deux firmes parisiennes ayant déjà l’habitude de collaborer avec IKO : l’Atelier WOA et Vincent Lavergne Architecture Urbanisme. Grands spécialistes de la construction en bois, ils avaient déjà participé pour Rout Lëns au concours du lot 29b et, s’ils n’étaient pas sortis vainqueurs à l’époque, leur proposition avait fortement séduit le jury.

Le concours pour désigner l’architecte chargé de concevoir la résidence séniors a été lancé en septembre 2023.

Plusieurs bureaux luxembourgeois ont été invités à remettre leurs propositions et le lauréat sera choisi en février 2024.

RÉSIDENCES ÉTUDIANTS ET SÉNIORS

solution permettrait de gagner un certain temps sur site. Reste à savoir quels seraient les matériaux choisis pour la structure. Le bois est prioritairement recherché, mais les études sont toujours en cours et l’équipe Rout Lëns reste ouverte à différentes options.

Les chambres comprendront un lit, un bureau, une salle de bain et des WC. Une ou deux cuisines com-

munes seront proposées à chaque étage, chacune avec un salon et une terrasse. Un espace de coworking sera installé au rez-de-chaussée.

construction proprement dite est planifié à la suite et la livraison des trois bâtiments pourrait avoir lieu fin 2028.

La finalisation des études pour cet ensemble d’immeubles est attendue pour mi-2025, tandis que les premiers travaux de terrassement (dont le terrassement des deux sous-sols du parking) devraient être lancés début 2026. Le début de la

Une école tout en bois

© Fabeck Architectes

C’est à la pointe nord-est de Rout Lëns que sera prochainement implantée l’école du quartier, réalisée par la ville d’Esch-surAlzette. À proximité du cœur de la ville, l’établissement sera voisin d’une grande place publique.

IKO Real Estate et la ville d’Esch ont collaboré à l’établissement d’un cahier des charges précis et ont organisé un concours pour sélectionner le bureau d’architecture chargé de

concevoir l’école du quartier. C’est celui de Tatiana Fabeck qui a été sélectionné : « Nous nous sommes inspirés de l’âme du site pour imaginer l’école, en travaillant aussi

sur le dynamisme de Rout Lëns, explique-t-elle. Le bâtiment sera tout en rondeur, avec des formes qui rappelleront celles d’un engrenage mécanique qui illustrera le passé industriel de la lentille. » L’école fondamentale sera totalement construite en bois, à l’exception de la cage d’escalier faite en béton. Haute de deux étages, elle sera conçue pour accueillir environ 300 élèves. Elle disposera de ses propres équipements sportifs.

La cour de récréation sera située le long des rails de chemins de fer (qui céderont leur place au BHNS*) et, sur les toits, une serre pédagogique sera aménagée pour initier les enfants à la nature. *Bus à Haut Niveau de Service : bus circulant dans un corridor réservé, à l’écart des autres moyens de transport

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[ mdæŋk n] changer sa façon de voir les choses

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Callisto : le premier réseau d’anergie au Luxembourg

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Construire le futur

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En route vers la neutralité carbone

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Certification Well Community™ : état des lieux à l’horizon 2023

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Une nouvelle vie pour le Portique et les silos de la Möllerei

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Des maisons pour les oiseaux et les chauves-souris

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Callisto Le premier réseau d’anergie au Luxembourg Le 22 septembre dernier, IKO Real Estate a dévoilé son programme énergétique pour Rout Lëns : un réseau d’anergie qui permettra à lui seul d’approvisionner les logements en eau chaude sanitaire, en chauffage et en rafraîchissement. Le tout à des prix stables et plus abordables pour les résidents et, surtout, compatible avec les objectifs de neutralité carbone à l’échelle du quartier.

Fruit d’une joint-venture entre IKO et deux acteurs majeurs de la production et de la distribution d’énergie au Luxembourg – LuxEnergie S.A. et Encevo S.A. –, la société Callisto S.A. aura en charge la gestion et la maintenance du tout premier réseau d’anergie luxembourgeois.

Depuis trois décennies, IKO a toujours mis un point d’honneur à s’engager en faveur de l’environnement.

Aussi, dès les débuts du projet Rout

« Par rapport aux réseaux de chaleur traditionnels, la technologie anergie permet une distribution quasi sans pertes de la chaleur. » Paul Weis Managing Director, LuxEnergie

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Lëns en 2019, la société s’est lancé un challenge : celui de développer un programme énergétique innovant, qui ne reposerait pas sur les énergies fossiles et dont l’empreinte carbone serait moindre. IKO s’est positionné en précurseur, en s’engageant dans la voie d’une solution innovante, durable et économiquement stable.

Un réseau d’anergie, c’est quoi ?

Par réseau d’anergie, on entend un réseau froid qui permettra de fournir à tous les logements du quartier du chauffage, de l’eau chaude ainsi que de l’air froid capable de rafraîchir les bâtiments en été. Ce système innovant repose sur une vaste boucle bidirectionnelle qui fonctionne en vase clos, alimentée par des sondes géothermiques installées sous les parkings – « de façon à ne pas perturber les aménagements en surface », précise Delphine Desgurse, Innovation Director chez IKO. À l’intérieur de cette boucle reliant l’ensemble des bâtiments circule un fluide calo-

porteur* qui alimente les différentes pompes à chaleur. Concrètement, les sondes géothermiques installées à 200 m de profondeur puiseront la chaleur emmagasinée dans le sol pour fournir aux logements *Un fluide caloporteur est un liquide (ici, de l’eau glycolée) utilisé pour transporter de la chaleur d’un point à un autre.

ANERGIE

du quartier de l’eau chaude et du chauffage en hiver. A contrario, en été, ces mêmes sondes serviront à absorber le froid du sol afin de rafraîchir les logements. « Par rapport aux réseaux de chaleur traditionnels, la technologie anergie, associée aux pompes à chaleur décentralisées, permet une distribution quasi sans pertes de la chaleur et de tirer profit d’effets de lissage des consommations en fonction des périodes et besoins des différentes activités dans les bureaux, les commerces ou les habitations », explique Paul Weis, Managing Director chez LuxEnergie.

Rout Lëns constitue le terrain idéal pour l’application d’une telle technologie. En effet, créer un réseau d’anergie présuppose un site de grande envergure : le réseau d’anergie de Rout Lëns repose sur cinq stations de production commune interconnectées qui sont réparties sur l’ensemble du quartier. Il leur incombera d’assurer le maintien des températures et le flux des énergies au cœur même du réseau. Des panneaux photovoltaïques installés sur la moitié des toits du quartier produiront quant à eux l’électricité nécessaire au fonctionnement du réseau et des pompes à

chaleur. En cas de surplus, l’électricité pourra être utilisée en faveur des résidents, pour les communs des bâtiments ou des bornes de recharge électriques, par exemple.

Des avantages concrets pour les futurs habitants On le sait, le bien-vivre est au cœur du projet Rout Lëns, et ce réseau d’anergie y contribuera fortement.

D’abord parce qu’il permettra aux résidents de bénéficier tout au long de l’année d’une prestation de qualité sans jamais risquer la pénurie. En effet, l’air puisé est ensuite réinjecté

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dans le sol : le système fonctionne en continu et en autosuffisance, garantie d’une stabilité et d’une sécurité énergétique.

Ensuite, cette stabilité se retrouvera également dans les prix, qui ne seront soumis à aucune variation, ou presque. « Les résidents auront un contrat avec Callisto S.A., comme ils auraient pu en avoir un avec n’importe quel fournisseur d’énergie fossile présent au Luxembourg », précise Delphine Desgurse. « Notre unique objectif est de satisfaire le client final par une production d’énergie de qualité et à un prix modéré. C’est notre leitmotiv et nous y tenons », ajoute Emmanuel La Fonta, Chief Financial Officer d’IKO.

Une joint-venture équilibrée, pensée pour durer Résolument, il y aura un avant et un après Rout Lëns. Pour IKO, il ne s’agit plus simplement de penser et de développer des projets résidentiels, mais bel et bien de créer des lieux de vie avec toutes les composantes que

cela implique. Ainsi, quand il a fallu concevoir un système énergétique performant et innovant, compatible avec les objectifs bas carbone du futur quartier, tout en permettant une maîtrise des charges d’exploitation des immeubles pour les futurs acquéreurs, il est apparu évident de collaborer avec des partenaires experts et qualifiés. IKO a donc lancé un appel d’offres, afin de trouver des partenaires pour mener ce projet à son terme. « Notre métier n’est pas le chauffage urbain ; il était donc tout naturel d’aller chercher quelqu’un dont c’est la spécialité. Pour autant, nous avions un autre impératif : celui de travailler avec un acteur prêt à s’engager sur ce projet dans le temps et s’impliquer financièrement. Deux options s’offraient à nous : soit nous restions propriétaires du chauffage urbain et nous souscrivions un contrat de maintenance, ce qui signifiait d’en assumer tous les risques financiers ; soit nous contractions une association avec un tiers. Les risques et les investissements seraient alors partagés. De ce fait,

« Notre unique objectif est de satisfaire le client final par une production d’énergie de qualité et à un prix modéré.

C’est notre leitmotiv et nous y tenons. » Emmanuel La Fonta Chief Financial Officer, IKO Real Estate

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Encevo et LuxEnergie, par leur poids économique, mais aussi et surtout pour leur connaissance et leur maîtrise du sujet, se sont imposés comme des partenaires privilégiés pour nouer cette joint-venture », explique Delphine Desgurse. De leur côté, LuxEnergie et Encevo y ont tout de suite vu un projet de grande envergure, en adéquation avec leurs valeurs : « Nous nous sommes positionnés avec l’envie de développer une collaboration stratégique avec un promoteur et aménageur dans le domaine des quartiers durables et interconnectés orientés vers l’avenir », affirme Paul Weis.

De cette joint-venture à parts égales (réparties comme suit : 50 % pour IKO Real Estate ; 40 % pour LuxEnergie et 10 % pour Encevo, soit 50 %, NDLR) est ainsi née la société Callisto S.A. Cette dernière aura en charge l’exploitation et la maintenance de ce réseau unique d’échange d’énergies proposant du chauffage et du rafraîchissement dans tous les logements.

Une collaboration qui s’inscrit dans un esprit de développement sur le long terme et une dynamique d’amélioration continue et d’innovation fondée sur la recherche et le développement. Quant à dupliquer ce réseau d’anergie sur de nouveaux projets ? « C’est une possibilité, mais pour le moment, nous restons concentrés sur Rout Lëns. Il serait dommage de brûler les étapes.

Nous y allons pas à pas et c’est très bien. Nous avons déjà des réflexions sur d’autres sujets ; les actionnaires se sont mis ensemble pour pouvoir développer Rout Lëns et, peut-être à terme, s’engager sur d’autres opportunités. Chaque chose en son temps ! », temporise Emmanuel La Fonta, sans pour autant cacher son enthousiasme face à l’avenir. À suivre, donc !

ANERGIE

Quels sont les avantages pour les résidents ?

Avantages santé : • Confort quotidien où l’utilisateur garde la main sur son chauffage et le rafraîchissement de son logement.

• Meilleure qualité de l’air local avec une installation à la pointe de la technologie et des énergies renouvelables ne générant aucun rejet sur le site (poussières, CO2, etc.).

Avantages environnementaux : • Solution énergétique à la pointe de la technologie.

• Énergies renouvelables réduisant les émissions de CO2 du quartier et donc son empreinte carbone.

• Un seul réseau permettant d’offrir de la chaleur, mais aussi du rafraîchissement de manière écologique.

Avantages économiques : • Stabilité des prix : Installation indépendante vis-à-vis des fluctuations des prix des énergies (notamment fossiles).

• Sécurité énergétique sans dépendance.

Avantages commerciaux : • Service complet livré clés en main.

Service dépannage 24 h/24, 7 j/7.

• Maintenance et exploitation chez un même prestataire.

Callisto – Den éischten Anergiereseau zu Lëtzebuerg I KO Real Estate huet am September hiren innovatiivste Projet presentéiert: en Anergiereseau, deen all d’Haiser vum Site ouni weider Ënnerstëtzung mat Waarmwaasser, Hëtzt a Frëschloft versuergt. Dat alles zu bezuelbare Präisser fir d’Awunner – a virun allem am Aklang mat den CO2-Neutralitéitsziler.

Duerch eng Zesummenaarbecht tëscht IKO, LuxEnergie S.A. an Encevo S.A. ass d’Coentreprise Callisto S.A. entstanen, déi zoustänneg fir d’Gestioun an den Ënnerhalt vum alleréischten Anergiereseau zu Lëtzebuerg ass.

Dësen innovative System baséiert op engem bidirektionale Kreeslaf, dee vu geothermesche Sonde versuergt gëtt. An dësem Kreeslaf zirkuléiert eng Flëssegkeet, déi d’Wäermt vun engem Punkt op en aneren transportéiert an domat déi verschidde Wärmepompelen approvisionéiert. D’Sonden notzen déi gespäichert Hëtzt aus dem Buedem, fir den Haiser am Quartier waarmt Waasser an Hëtzt ze liwweren. Am Summer huelen se d’Keelt aus dem Buedem op, fir d’Haiser ofzekillen.

Rout Lëns ass den idealen Terrain fir esou Technologien, well de Site esou grouss ass. Op der Hallschent vun den Diecher si Photovoltaikanlagen installéiert, déi de Stroum fir de Reseau an d’Wäermepompele produzéieren. Am Fall vun enger Iwwerproduktioun kann de Stroum z. B. fir Gemeinschaftsraim oder Bornë genotzt ginn.

De System leeft permanent an eegestänneg, wat d’Stabilitéit an d’Energiesécherheet garantéiert. D’Awunner kënnen also dat ganzt Joer iwwer vun engem qualitative Service profitéieren, ouni jee en Engpass ze riskéieren.

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Construire le futur Depuis janvier 2021, IKO est labellisé Entreprise Socialement Responsable (ESR) par l’Institut national pour le développement durable et la responsabilité sociale des entreprises (INDR).

Ce label distingue les pratiques exemplaires en matière environnementales, sociales et de gouvernance.

Le projet Rout Lëns, tout particulièrement, s’intéresse à deux piliers : l’environnement et le social. La préservation des ressources et de la nature, tout comme l’objectif zéro carbone, sont au cœur même de la conception de l’écoquartier. « Cela se traduit concrètement dans la façon dont nous appréhendons nos projets. Dans le palier environnement, nous avons plusieurs axes : préserver les ressources, protéger la nature et réduire l’impact carbone.

C’est pourquoi nous avons élaboré une véritable stratégie carbone, avec des cas concrets d’applications sur les premiers bâtiments du quartier », explique Julie Wattiaux, Marketing Director chez IKO, en charge de la RSE. Pour ce faire, IKO a donc mis en place différentes actions en amont de la construction – comme le choix de matériaux bas carbone –, mais également à plus long terme avec des actions de compensation (des arbres replantés dans les forêts de la Grande Région), qui lui permettront d’atteindre son objectif de neutralité carbone à l’horizon 2035.

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ROUT LËNS 2023

« Notre stratégie RSE repose aussi sur un volet social important qui englobe la cohésion sociale, l’impact territorial, la préservation de la santé et du bien-être, en accord avec la certification Well CommunityTM. In fine, notre approche du quartier favorisera le vivre-ensemble, en garantissant la proximité des habitants. Il y a vraiment beaucoup de thématiques de Rout Lëns qui sont intrinsèquement liées à notre stratégie RSE globale », conclut Julie Wattiaux.

Julie Wattiaux Marketing Director, IKO Real Estate

« In fine, notre approche du quartier favorisera le vivre-ensemble, en garantissant la proximité des habitants. » Julie Wattiaux Marketing Director, IKO Real Estate

STRATÉGIE CARBONE

En route vers la neutralité carbone D’ici 2035, IKO Real Estate s’est fixé pour objectif de réduire de moitié l’empreinte carbone des constructions sur l’ensemble du quartier Rout Lëns. Pour ce faire, il a choisi d’être conseillé et accompagné par le bureau d’ingénieurs-conseils Energie et Environnement. Entretien avec Delphine Desgurse, Innovation Director chez IKO.

Pourquoi IKO a-t-il choisi de s’engager dans la certification « Carbon Footprint Neutral » d’Énergie et Environnement plutôt qu’une autre certification environnementale ? « Dès le début du projet, nous avons convenu d’un objectif partagé avec la ville d’Esch-sur-Alzette, à savoir la neutralité carbone sur l’ensemble du quartier Rout Lëns. À partir de cette promesse initiale, il a ensuite fallu trouver un engagement concret, qui passait par une certification adaptée. Nous nous sommes alors lancés dans une étude comparative des différentes certifications environnementales existantes sur le marché afin de trouver celle qui était en harmonie avec nos valeurs et nos objectifs. Nous voulions vraiment rester focalisés sur la réduction de l’empreinte carbone à l’échelle de tout un quartier.

En parallèle, Energie et Environnement, notre bureau d’études environnementales qui nous a aidés dans nos recherches, nous a proposé des référentiels luxembourgeois afin de certifier notre démarche. Nous avons travaillé ensemble de manière à établir une méthodologie applicable à l’ensemble du quartier. »

« Dès le début du projet, nous avons convenu d’un objectif partagé avec la ville d’Esch-sur-Alzette, à savoir la neutralité carbone sur l’ensemble du quartier Rout Lëns. » Delphine Desgurse Innovation Director, IKO Real Estate

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« Diminuer le poids carbone des m2 construits d’au moins 50 % à l’horizon 2035. » Delphine Desgurse Innovation Director, IKO Real Estate

Vous avez donc cocréé cette nouvelle certification spécialement pour Rout Lëns ? « En quelque sorte, oui. Avec les ingénieurs-conseils d’Energie et Environnement, nous avons retravaillé les différents aspects de la certification afin de définir une méthodologie qui nous permettrait de valider l’ensemble des mesures pour un projet tel que Rout Lëns. Ils sont nos garants pour attester que nous avons pris des mesures significatives pour réduire nos émissions de carbone conformément aux normes du marché, de manière à obtenir une certification. Ensuite, lorsque nous devrons compenser nos émissions pour atteindre la neutralité carbone, ils nous aideront à valider cette démarche. »

Pouvez-vous nous parler de votre trajectoire vers la réduction de l’empreinte carbone ? « Elle repose sur deux dimensions.

La première concerne le carbone incorporé, à savoir la mesure de

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l’empreinte carbone des matériaux de construction des bâtiments que nous élaborons. Pour ce faire, nous nous sommes basés sur un outil appelé l’« Analyse de Cycle de Vie » (ACV ou LAC, Life Cycle Assessment en anglais) qui permet de quantifier les impacts environnementaux d’un bâtiment sur l’ensemble de son cycle de vie, depuis l’extraction des matières premières qui le

« Pour compenser nos émissions restantes, nous passerons par des actions de compensation ; par exemple, le financement de la reforestation dans la Grande Région. » Delphine Desgurse Innovation Director, IKO Real Estate

STRATÉGIE CARBONE

composent jusqu’à sa rénovation ultérieure. Le résultat de l’ACV du bois est ainsi particulièrement bas – voire négatif –, puisqu’on compte le carbone absorbé par le bois lors de la croissance de l’arbre. En fin de construction, l’ACV prend aussi en considération les possibilités de réutilisation des matériaux. Par exemple, les planchers ou les châssis aluminium peuvent être recyclés.

Tous ces critères nous permettent de comptabiliser le bilan carbone d’un matériau et, par extension, de notre bâtiment sur son cycle de vie. À partir de ces réflexions-là, nous avons enfin fixé notre objectif, à savoir diminuer le poids carbone des m2 construits d’au moins 50 % à l’horizon 2035. »

Ce n’est pas trop ambitieux comme objectif ? « Oui, c’est ambitieux et cela passe par une recherche pointue et constante de matériaux innovants, comme du béton bas carbone, de l’acier bas carbone et du bois évidemment, qui est le matériau qui pèse le moins lourd en carbone.

Sur la question du béton bas carbone, nous sommes allés voir les cimentiers afin de les challenger sur leurs offres. Certains faisaient déjà quelque chose, mais clairement pas de façon industrielle.

D’ici à 2035, de nombreux matériaux seront sur le marché et pourront nous aider à atteindre cet objectif de diminuer le poids carbone d’au moins 50 %. Sur ce sujet, la technologie, la recherche et l’innovation sont très dynamiques, mais il faut aussi envisager des surcoûts. »

Grâce à tous ces efforts, vous pourrez donc espérer atteindre la neutralité carbone ? « Pas exactement, et c’est justement le second volet de notre trajectoire.

La neutralité carbone signifierait zéro carbone ; or, à l’heure actuelle, cela est impossible. La seconde dimension de notre trajectoire carbone repose plutôt sur la neutralité carbone opérationnelle. Cela signifie que le carbone généré par la construction et l’exploitation d’un bâtiment est compensé par l’utilisation d’énergies renouvelables ou d’autres actions visant à réduire le carbone dans l’atmosphère. Sur ce point, Energie et Environnement nous a bien soutenus ! Ils ont en effet défini un niveau exigeant en spécifiant que la neutralité carbone correspondait à 100 % des besoins primaires d’un bâtiment. C’est-àdire que le chauffage, l’électricité des communs, etc., tout doit être issu des énergies renouvelables.

Nous atteindrons déjà 60 % des énergies renouvelables produites sur site grâce à la géothermie combinée au photovoltaïque ; le reste relèvera d’un contrat en power purchase agreement, c’est-à-dire un contrat de livraison d’électricité verte conclu à long terme.

Enfin, pour compenser nos émissions restantes, nous passerons par des actions de compensation ; par exemple, le financement de la reforestation dans la Grande Région. »

Quel sera le premier bâtiment certifié « Carbon Footprint Neutral » ? « C’est l’ensemble des bâtiments du quartier qui, mis ensemble, bénéficieront de la certification « Carbon Footprint Neutral ». Cela représente un sacré défi parce que les parkings sont forcément en béton classique, or c’est le matériau qui pèse le plus lourd en carbone. Pour faire baisser notre empreinte, nous privilégierons donc des matériaux bas carbone, et notamment le bois comme pour la structure de la résidence D’Haus par exemple. Et globalement, pour l’ensemble du quartier, notre stratégie consistera à utiliser un mix de construction béton et bois. »

100 % des besoins énergétiques du quartier Rout Lëns seront fournis par des énergies renouvelables et

60 % seront directement produits sur site.

Le quartier Rout Lëns sera le premier en Europe à intégrer de la géothermie à une telle échelle.

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Certification Well Community™ : état des lieux à l’horizon 2023 En 2022, le quartier Rout Lëns était le premier projet urbain à décrocher la pré-certification Well CommunityTM à l’échelle européenne, avec 50 crédits déposés. Une fierté pour IKO Real Estate, mais surtout une évidence : les dix piliers sur lesquels repose la certification Well CommunityTM étaient en effet en parfaite adéquation avec les valeurs inhérentes au projet Rout Lëns.

En 2023, IKO a continué à progresser avec un seul objectif en ligne de mire : la certification globale du quartier. « Une certification comme Well CommunityTM est un projet de longue haleine qui se construit au fur et à mesure. L’année dernière, nous avons déposé une liste des critères sur lesquels nous nous engagions pour la pré-certification.

En 2023, notre travail a été de répartir ces critères sur chacun des bâtiments, chacune des infrastructures qui constituent Rout Lëns. Par exemple, nous avons fait le choix d’insérer des espaces verts dans les cours intérieures », explique en préambule Rebecca Abdo, Project Manager en développement urbain chez IKO, en charge de la certification Well CommunityTM.

« Une certification comme Well CommunityTM est un projet de longue haleine qui se construit au fur et à mesure. » Rebecca Abdo Project Manager en développement urbain, IKO Real Estate

grer la santé et le bien-être de ses occupants à des projets immobiliers ou urbains.

Aller toujours plus loin Pour rappel, la certification Well CommunityTM a pour objectif de définir les lignes directrices pour inté-

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ROUT LËNS 2023

Si la pré-certification est validée, la certification définitive, elle, n’interviendra qu’à la livraison intégrale du

quartier. « La pré-certification garantit que nous avons atteint les objectifs que nous nous sommes fixés au fur et à mesure de l’avancement du projet, c’est quand même important de le souligner », précise Sandra Huber, Chief Development Officer, chez IKO.

WELL COMMUNIT Y™

« La pré-certification garantit que nous avons atteint les objectifs que nous nous sommes fixés au fur et à mesure de l’avancement du projet. » Sandra Huber Chief Development Officer, IKO Real Estate

Pour autant, pas question de se reposer sur ses lauriers, IKO travaille assidûment pour aller toujours un peu plus loin dans son souci d’exigence. « En approfondissant nos recherches, nous nous sommes rendu compte que la certification Well CommunityTM imposait un nombre de toilettes publiques supérieur à ce que nous avions prévu. Nous avons donc repensé les infrastructures urbaines afin d’ajouter des espaces pour ces toilettes publiques supplémentaires. Cela demande également de réfléchir sur différents points annexes, comme des panneaux pour apprendre à bien se laver les mains, ou encore l’ajout d’une fontaine d’eau potable à proximité », développe Rebecca Abdo.

Autre point qui a évolué dans l’organisation des espaces publics, les arrêts de bus, avec un travail autour de la structure des abribus et

des différents équipements nécessaires. « L’intérêt de la certification Well Community™ est qu’elle englobe de nombreux sujets qui, tous, concernent l’ensemble de la population. La certification Well CommunityTM s’intéresse à l’inclusivité sur l’espace public, à l’accès pour tous à des services et des commerces de proximité… Ce sont des sujets divers et variés qui ont tous trait au quotidien : comment puis-je améliorer le bien-être de quelqu’un dans un quartier ? Ça peut être en lui proposant l’accès à des services sportifs, ou même l’informer sur la qualité de l’air, comme cela se fait déjà sur les autoroutes. Ainsi, les gens peuvent sortir faire leur séance de running en toute sécurité. C’est tout cela, la certification Well CommunityTM », explique Sandra Huber.

Bientôt de nouvelles preuves déposées IKO Real Estate ne perd pas son objectif : la certification. Pour ce faire, les équipes ont réfléchi aux nouveaux aménagements à mettre en place. « Nous avons déjà défini une liste des critères sur lesquels nous nous engagerons. Mais nous prenons notre temps : nous sommes encore dans un processus de peaufinage, afin de définir si nous souhaitons y apporter des modifications. Chaque critère est longuement réfléchi. » La certification Well CommunityTM est un véritable travail de fourmi qui prend du temps et demande de la maturation.

2023 ROUT LËNS

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Les bâtiments D’Haus et Liicht : de la théorie à la pratique En 2026, les bâtiments D’Haus et Liicht ainsi que la résidence à logements abordables seront sortis de terre. Ils apportent déjà quelques exemples concrets de la certification Well CommunityTM.

Confort thermique :

Activité physique :

Bon à savoir

Des surfaces végétalisée, destinées à apporter de la fraîcheur, seront créées sur les toitures en profitant des surfaces sous les panneaux photovoltaïques techniques des toitures. Les espaces verts, tout comme les éléments de végétalisation choisis dans le cœur d’îlot pour Liicht, D’Haus et la résidence de la ville, répondent aux critères de la certification pour modérer le climat local tout au long de l’année.

Le quartier a été pensé pour inciter ses habitants à privilégier la marche et les mobilités douces. Les parkings mutualisés – c’est-à-dire des parkings dans lesquels les besoins en stationnement de plusieurs usagers sont regroupés afin d’optimiser le temps d’occupation – contribuent notamment à cette vision. Dans cette optique également, les espaces extérieurs ont été pensés pour être agréables à vivre et susciter l’envie d’aller se promener. L’accès aux bâtiments Liicht et D’Haus et à la résidence à appartements abordables se fait ainsi via un chemin végétalisé qui rejoint l’allée de la Culture industrielle, axe névralgique du quartier.

Pour accentuer son engagement envers la certification Well CommunityTM, IKO Real Estate s’est engagé à certifier a minima trois bâtiments en qualité de « Well Building ». Les bâtiments en question seront la future résidence séniors, l’école publique ainsi qu’un bâtiment destiné à accueillir des bureaux.

Lumière : Les luminaires des espaces publics et des entrées de bâtiments ont été choisis afin de consommer le moins d’énergie possible et d’éviter la pollution lumineuse nocturne.

Esprit : L’intégration de verdure dans le cœur d’îlot et aux alentours des bâtiments a vocation à apaiser l’esprit des futurs habitants.

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MÖLLEREI

Une nouvelle vie pour le Portique et les silos de la Möllerei

© Philippe Roguet, 2021

La question de la sauvegarde du patrimoine industriel a été identifiée très tôt comme un enjeu majeur dans le développement du projet. Le Portique et les silos de la Möllerei, s’ils ne sont pas classés, participent à la mise en valeur du patrimoine du futur quartier.

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© Henri Goergen (mars 2023)

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C’est un immense paquebot blanc immaculé qui se tient debout, sur le flanc sud-est de la friche en reconversion. Sous les bâches hermétiquement scellées, le Portique et les silos de la Möllerei sont en cours de rénovation. La Möllerei était un long bâtiment rectiligne de près de 260 mètres de long, dans lequel on entreposait et préparait le mélange de coke* et de minerai de fer destiné à alimenter les hauts-fourneaux.

Contrairement à la Halle des Soufflantes, la Halle des Turbines, le Magasin TT, le Poste d’Aiguillage et le mur d’enceinte, le Portique et les silos de la Möllerei n’ont pas été classés par le ministère de la Culture.

Ils faisaient auparavant partie d’une *Le coke est obtenu à partir de charbon de qualité et utilisé dans les hauts-fourneaux pour la fabrication de la fonte.

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construction plus vaste, les Keeseminnen (accumulateurs à minerai), qui n’ont pas pu être préservés. « La conservation du Portique et des silos de la Möllerei n’était pas une obligation, c’était un véritable choix du cœur », explique Aline Picard, Senior Project Manager chez IKO. « Malheureusement, le reste du bâtiment était devenu trop fragile après des décennies d’abandon. Il a déjà fallu le stabiliser avant de pouvoir le désamianter. » L’amiante, voilà la raison de l’emballage façon Christo de cette relique de l’ère industrielle sur Rout Lëns. « La peinture qui recouvre l’intégralité de la structure contient de l’amiante et du plomb » souligne Aline Picard. « À partir du moment où nous avons décidé de conserver le Portique, il fallait prévoir de gros

travaux d’assainissement. » Un processus qui s’avère onéreux : plus de deux millions d’euros.

Depuis septembre 2022, le Portique est enveloppé dans une bâche thermosoudée absolument hermétique et dans une atmosphère dépressurisée grâce à des compresseurs, ce qui empêche toute propagation de fibres à l’extérieur.

Toute la machinerie fonctionne à plein temps, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, jusqu’à la fin de l’opération qui devrait s’achever au premier semestre 2024. Elle est installée côté chantier, et non pas vers la rue Barbourg, pour éviter aux riverains les nuisances sonores inhérentes à cet appareillage. ArcelorMittal, maître d’ouvrage de ces travaux très pointus, les a attribués, en accord avec IKO, à l’association

MÖLLEREI

Une sécurité très encadrée

« La conservation du Portique et des silos de la Möllerei n’était pas une obligation, c’était un véritable choix du cœur. »

Avec l’amiante, il ne faut prendre aucun risque, et ce chantier fera référence au Grand-Duché, puisque la méthodologie de sablage appliquée est un modèle du genre. Un dossier détaillant précisément la méthodologie de dépollution choisie et les mesures de sécurité mises en place a été remis à l’Inspection du travail et des mines (ITM). La constitution de ce document administratif, volumineux et complexe, et surtout son instruction ont été chronophages, ce qui a eu pour conséquence de repousser le début des opérations.

Le diagnostic de la situation initiale a été réalisé par Luxcontrol, puis les entreprises en charge des travaux ont proposé leur plan de retrait des matières toxiques qui a été approuvé par l’institut de certification. Depuis, Luxcontrol vérifie quotidiennement la bonne conduite de la dépollution et validera la libération de la zone une fois le Portique remis à neuf.

Aline Picard Senior Project Manager, IKO Real Estate

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© Philippe Roguet, 2021

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© Henri Goergen (mars 2023)

MÖLLEREI

« La structure sera ainsi protégée pour 30 ans. » Aline Picard Senior Project Manager, IKO Real Estate

momentanée Xardel / LTS et à l’entreprise italienne Tia, leur sous-traitant.

Sous l’autorité de Luxcontrol, cette dernière a même dû former spécialement vingt-cinq employés aux techniques et aux règles de sécurité luxembourgeoises propres à ces travaux de dépollution.

L’élimination de l’amiante et du plomb s’opère selon la technique du sablage.

Les surfaces sont nettoyées mécaniquement via une sableuse mécanique par projection d’un abrasif, capable

de passer dans tous les recoins de la structure métallique (boulons, plis…).

Une fois que cette phase sera achevée, Luxcontrol viendra vérifier l’absence absolue de toute particule nocive dans l’air contenu dans le volume confiné sous la bâche. Si les filtres de contrôle sont conformes, Luxcontrol actera la libération de la zone et IKO pourra alors profiter des échafaudages en place pour entamer les travaux de conservation et d’embellissement en recouvrant le

Portique et les silos de la Möllerei d’antirouille et de peinture gris clair. « La structure sera ainsi protégée pour 30 ans », affirme Aline Picard.

Comme tout le patrimoine historique conservé sur Rout Lëns, la structure sera pleinement intégrée au quartier.

Il s’agira d’un véritable espace de vie ouvert à tous, qui pourra accueillir différentes manifestations. Il est même question de s’en servir pour faire pousser le houblon qui pourrait être ensuite utilisé dans la microbrasserie qui occupera un autre bâtiment patrimonial : le Magasin TT. De la fonte à la bière, le Portique connaîtrait une auguste reconversion !

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Des maisons pour les oiseaux et les chauves-souris Au fil des années, la vie sauvage s’était développée sur Rout Lëns. Dès le début des travaux, tout a été mis en œuvre pour la préserver au mieux. Après la délocalisation de plus de 900 lézards des murailles sur un site proche, ce sont les oiseaux qui sont désormais protégés.

Cela peut paraître contre-intuitif, mais même sur une friche industrielle, la vie sauvage foisonne. À Rout Lëns, elle est libre de s’y épanouir depuis 1977 et ne s’est pas privée de coloniser ces espaces qui lui étaient auparavant interdits en raison de l’activité industrielle.

Ainsi, avant d’entamer la construction du nouveau quartier, une évaluation des incidences sur l’environnement (EIE) a été rédigée à partir de 2018 par les bureaux d’ingénieurs-conseils Luxplan (LSC Engineering Group) et Milvus. Pendant près de deux ans, les experts ont identifié les espèces animales et végétales présentes, décrit les biotopes et mesuré les efforts écologiques à mener pour que les travaux les affectent le moins possible. C’est ainsi qu’entre 2019 et 2021, 906 lézards des murailles et 63 orchis pyramidaux (une variété d’orchidées) ont été transférés sur des sites de compensation appartenant à ArcelorMittal, tout près de Rout Lëns. Ces mesures sont prévues sur le long terme puisque les espaces qui accueillent aujourd’hui les es-

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ROUT LËNS 2023

pèces déplacées sont hypothéqués pour 25 ans.

Pour compenser les habitats qui seront perdus pour la faune et la flore le temps que dureront les travaux, des vergers ont également été plantés près de Rout Lëns ainsi qu’à Belvaux. Des nichoirs y ont aussi été installés. « Le monitoring avait permis de constater la présence de moineaux domestiques, de rougequeues à front blanc, de faucons crécerelles ainsi que de plusieurs chauves-souris sur la friche », explique Aline Picard, Senior Project Manager chez IKO et ingénieure en génie de l’environnement. Des nichoirs avaient alors été installés pour que les espèces qui vivaient dans des bâtiments démolis ou des arbres abattus durant les travaux préparatoires puissent rester sur le site.

Pour permettre la réhabilitation prochaine du Magasin TT, les nichoirs qui y avaient déjà été installés ont été transférés sur la Halle des Soufflantes. Ce secteur qui ne sera pas aménagé avant 2028 ou 2029 sera bien plus calme.

50 nichoirs installés

NICHOIRS

© Istock

Nichoirs installés sur la façade de la Halle des Soufflantes

Rougequeue à front blanc, Phoenicurus phoenicurus

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© Istock

La cinquantaine de nichoirs présents sur le site Rout Lëns ne sont pas uniformes. Bien au contraire, ils sont adaptés aux besoins de chaque espèce. Toutefois, leurs occupants ne sont pas toujours ceux qui étaient attendus. En effet, des oiseaux se sont ainsi installés dans des nichoirs prévus pour les chauves-souris ! « Le choix de leur implantation est complexe, car il faut prendre en compte les habitudes de vie et de vol de chaque espèce », ajoute Aline Picard.

Ce travail de terrain est réalisé par IKO en collaboration avec les services du ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement durable et Luxplan. On le voit, la protection de la nature est un sujet qui est pris très au sérieux. IKO prend en charge ces dossiers avec beaucoup d’engagement. « C’est vrai que les procédures sont nombreuses, mais elles sont légitimes », assure Aline Picard. « Travailler sur une friche industrielle est complexe, mais passionnant. Ce sont des endroits qu’il faut urbaniser en priorité. Non seulement cela permet de préserver les terres agricoles, mais ces anciennes friches sont bien souvent idéalement situées, proches des villes et au cœur de réseaux, notamment logistiques, bien établis. Rout Lëns en est un excellent exemple. » Favoriser la présence d’oiseaux sur le site Rout Lëns est ainsi devenu un enjeu pris au sérieux. À tel point qu’il est désormais acté que des nichoirs seront intégrés dans la structure même des futurs bâtiments. « Nous les installerons en bordure de toit et dans l’épaisseur des murs de façade », assure Aline Picard. Humains et oiseaux pourront ainsi cohabiter.

© Istock

Faucon crécerelle, Falco tinnunculus

Pipistrelle commune, Pipistrellus pipistrellus

NICHOIRS

© Istock

Bilans environnementaux avant et après travaux

Moineau domestique, Passer domesticus

« Nous collaborons donc avec des bureaux d’ingénieurs-conseils spécialisés et le ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement durable pour qu’à la livraison du futur quartier, nous ayons restitué un maximum d’habitats et de biotopes. » Aline Picard Senior Project Manager, IKO Real Estate

Avec la loi sur la protection de la nature et des ressources naturelles de 2018, toute nouvelle construction est soumise à un système numérique d’évaluation qui permet de compenser les éventuelles pertes en matière environnementale. Avant le début des travaux, un bilan est élaboré. Ce catalogue qui reprend tous les éléments favorables à la biodiversité (espaces verts, arbres, biotopes…) justifie l’attribution d’un certain nombre d’éco-points. Plus le projet est respectueux de l’environnement, plus il obtient de points.

Un nouveau bilan est ensuite réalisé une fois le programme achevé. Selon le même principe, des éco-points sont alors accordés. Si le bilan est défavorable, l’aménageur doit y remédier : soit en prenant des mesures compensatoires sur d’autres sites à proximité, soit en payant une taxe écologique. « Sur le projet Rout Lëns, notre objectif est que le futur quartier capitalise le plus d’éco-points, sachant qu’ils ne sont comptabilisés que sur les futurs espaces publics. Nous collaborons donc avec des bureaux d’ingénieurs-conseils spécialisés et le ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement durable pour qu’à la livraison du futur quartier, nous ayons restitué un maximum d’habitats et de biotopes », explique Aline Picard.

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[m’atdæŋk n] participer à la réflexion

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Expérience client : digitalisation et humain, les deux atouts d’IKO Real Estate

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Didactique et ludique, la maquette physique augmentée : une nouvelle façon de communiquer

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Rout Lëns, un atout pour le plan sectoriel logement

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Parkings : IKO Real Estate anticipe les usages de demain

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Expérience client : digitalisation et humain, les deux atouts d’IKO Real Estate Alors que le secteur immobilier subit de plein fouet les répercussions de la crise mondiale, accompagner, fidéliser et rassurer les clients est – plus que jamais – le mot d’ordre pour IKO Real Estate. Pour ce faire, les équipes IKO collaborent main dans la main pour répondre aux attentes des clients et des prospects. Au cœur de cette démarche, la digitalisation joue un rôle prépondérant, mais elle n’est pas la seule.

Le Customer Relationship Management (CRM)*, levier incontournable pour le secteur immobilier Le projet Rout Lëns représente un challenge à bien des égards et l’activité de commercialisation ne fait pas exception à la règle. La vente en l’état futur d’achèvement (VEFA) n’est certes pas nouvelle, mais à l’échelle d’un quartier, c’est un véritable défi.

Meilleur atout des équipes commerciales de Rout Lëns, la digitalisation s’illustre sous différents aspects, à commencer par un CRM qui a non seulement pour objectif de fluidifier les échanges entre IKO et ses clients, mais également entre les différentes équipes chargées de la vente du projet. Pour Rout Lëns, IKO a en effet *Gestion de la relation client (GRC)

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choisi un système de commercialisation particulier – en mode multivendeur : « L’idée est effectivement de regrouper une force de vente interne, ce qui est tout à fait nouveau pour nous, le tout soutenu par des agences externes, afin d’avoir également des retours de terrain », explique Cécile Leyval, Commercial & Client Experience Director (Résidentiel), avant de préciser : « In fine, cela nous permettra d’avoir des actions concertées et coordonnées qui viennent se compléter. » À terme, Unlatch – le CRM français avec lequel IKO a choisi de travailler à la suite d’un appel d’offres – permettra de fluidifier les relations et les échanges entre toutes les parties prenantes : les commerciaux internes et externes, mais également le client. « Pour l’instant, seuls les commerciaux en contact avec les

Cécile Leyval Commercial & Client Experience Director (Résidentiel), IKO Real Estate

« Le CRM est là pour faciliter l’expérience client, mais nous aurons toujours besoin de contacts humains. »

EXPÉRIENCE CLIENT

« Nos clients ou prospects rencontreront toujours un commercial en chair et en os. » Ketty Dorla Project & Data Manager, IKO Real Estate

prospects et les clients ont été formés, soit environ douze collaborateurs, dont quatre externes de chez Unicorn et BRICKS. Nous avons également des personnes de référence sur l’outil en interne qui sont en charge de veiller à la bonne prise en main du logiciel », précise encore Cécile Leyval. Ketty Dorla, Project & Data Manager chez IKO, poursuit : « Unlatch a pour but de nous épauler dans notre démarche à chacune des étapes de la commercialisation.

Cela commence dès l’entrée en relation, lors d’évènements, de salons ou de rendez-vous particuliers. C’est une porte d’entrée afin de récolter les données sur les attentes et besoins de nos futurs acquéreurs. Par la suite, ce CRM permettra de gérer tant l’administratif, une fois la vente signée, que de suivre l’avancement des travaux, pour le commercial comme pour le client. Il est en effet possible de combiner d’autres solutions digitales, comme un outil qui permet de modifier l’agencement des murs. »

À la question « le CRM pourrait-il remplacer l’humain ? », Ketty Dorla répond clairement : « Nous privilégierons toujours l’humain, et nos clients ou prospects rencontreront toujours un commercial en chair et en os. » Cécile Leyval renchérit : « Le CRM est là pour faciliter l’expérience, mais nous aurons toujours besoin de contacts humains, parce que ce vers quoi nous tendons, c’est de consolider notre communauté IKO. Tout l’enjeu se situe dans la satisfaction client et porte sur la qualité et la fluidité de la relation ainsi que le niveau de confiance, et donc l’engagement avec les clients tout au long de leur parcours d’achat et de leur expérience. Cependant, il est important de noter que la satisfaction client dépend de nombreux autres facteurs, tels que la qualité du produit ou du service, la communication, la gestion des attentes et la résolution des problèmes éventuels. Le CRM peut être un outil précieux pour améliorer la satisfaction client, mais il ne garantit pas nécessairement une satisfaction totale à lui seul. »

Fédérer Actif depuis 1989 sur des projets emblématiques, IKO bénéficie d’ores et déjà d’une belle communauté, qui est le premier atout dans un projet comme Rout Lëns. « L’idée est de toucher des publics et des profils très différents. Pour ce faire, il est indispensable de se diversifier. C’est pourquoi nous soutenons l'offre culturelle eschoise en participant à différents évènements tout au long de l’année 2023, à l’instar du festival Les Francofolies Esch/Alzette, en juin ; du Luxembourg Beach Open Air, le plus grand tournoi de volleyball de la Grande Région, en juillet ; ou encore de la Wonderfair, Salon de l’exception, fin juin à Junglister autour du Golf. Évidemment, il y a également Home Expo, le Salon du logement, évènement incontournable pour IKO, qui se déroule tous les ans, en octobre. Cela nous permet d'intégrer le projet Rout Lëns dans les initiatives culturelles et sportives et de rentrer directement en contact avec des personnes intéressées par

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« Une étape importante consiste à venir à Rout Lëns, sentir l’ambiance, se projeter dans ce lieu qui porte une histoire riche. » Sonia Bellissimo Sales Coordination Officer, IKO Real Estate

le projet, car on ne retrouve pas le même type de population sur chaque évènement. C’est important pour nous, car cette mixité et cette diversité sont au cœur du projet Rout Lëns », précise Sonia Bellissimo, Sales Coordination Officer chez IKO. « Pour le projet Rout Lëns, cela se matérialise par des opérations découvertes, des avant-premières, destinées notamment à nos clients exclusifs. Ces clients sont déjà bien engagés et ont démontré leur intérêt pour les biens en VEFA et la plupart nous suivent dans nos communications et notre actualité. Ces évènements leur permettent d’être en contact avec les équipes, avec nos partenaires, avec les architectes : on vient vraiment créer un moment

Cécile Leyval Commercial & Client Experience Director (Résidentiel) Sonia Bellissimo Sales Coordination Officer Maximilien Kenis Client Relationship Officer, IKO Real Estate

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particulier, de proximité entre eux et nous. Ils bénéficient ainsi des informations en avant-première, et nous pouvons en discuter avant que le marché ne soit ouvert à tous.

Nous sommes attentifs, car ils sont, quelque part, nos premiers ambassadeurs. Créer une communauté IKO, soigner le parcours client, la fidélisation, c’est ça notre travail », renchérit Cécile Leyval.

Montrer du concret Résolument, la digitalisation n’a de raison d’être que parce qu’elle vient soutenir le travail des équipes sur le plan humain. C’est dans cet esprit

qu’un espace de vente vient d’ouvrir ses portes au cœur du chantier. « Une étape importante consiste à venir à Rout Lëns, sentir l’ambiance, se projeter dans ce lieu qui porte une histoire riche », intervient Sonia Bellissimo. Avant même de commencer à vendre, les commerciaux sont là pour raconter le projet, suggérer ce que pourra être la vie au cœur d’un quartier comme Rout Lëns. En trois mots : susciter le désir.

Mais comment montrer un quartier qui n’existe pas ? C’est là tout le rôle de la maquette immersive (voir l'article ci-contre).

MAQUET TE PHYSIQUE AUGMENTÉE

Didactique et ludique, la maquette physique augmentée : une nouvelle façon de communiquer Comment présenter au public un quartier qui n’existe pas ? Pour répondre à cet enjeu, IKO Real Estate s’est associé au studio Hoopp et à Virtual Building pour développer un outil novateur : la maquette physique augmentée. Explications.

« La digitalisation est quelque chose de formidable, on peut vraiment aller très loin ; malgré tout, l’être humain a besoin d’avoir du concret. De pouvoir se projeter », annonce Nathalie Tips, Senior Brand Manager chez IKO. Partant de ce constat, IKO a donc réfléchi au média parfait. Celui qui lui permettrait de raconter l’histoire à l’origine de Rout Lëns, mais surtout, qui permettrait de donner à voir concrètement au public, et notamment aux futurs acquéreurs, la vie qui les attend dans ce nouveau quartier.

IKO a collaboré pour ce projet. Il précise : « Des vidéo-projecteurs – soit suspendus, soit accrochés à la structure – viennent projeter ce qu’on a envie de faire dire à la maquette en 3D, ce qu’on veut lui faire raconter. En complément, un écran de diffusion permet de compléter les informations, créant comme une légende du projet. Notre idée était de reprendre le concept du mapping*, et de le mettre à l’échelle d’une maquette. Elle relève vraiment du storytelling. »

« Une maquette physique augmentée est la combinaison d’une maquette physique réalisée en impression 3D, sur laquelle on vient projeter des animations », explique Issam Chekir, co-créateur du studio Hoopp, basé à Lyon, avec lequel

Si la maquette physique seule présente l’avantage d’être simple d’approche, la projection vient décupler son potentiel en accrochant l’œil

Nathalie Tips Senior Brand Manager, IKO Real Estate

« La digitalisation est quelque chose de formidable, on peut vraiment aller très loin. »

*Animations vidéo projetées sur une structure en relief

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du spectateur. « On peut ainsi venir souligner les flux de circulation, par exemple les pistes cyclables. Signaler si un couloir de bus croise ces pistes.

Puis ce sont les espaces végétalisés qui vont être mis en lumière, etc.

Tour à tour, la maquette physique augmentée donne à voir tout ce qui composera le futur quartier Rout Lëns », développe Issam Chekir.

Un éventail de possibilités En outre, les projections permettent de créer une infinité de scénarios pour raconter le projet mis en lumière. « Nous avons choisi différents scénarios afin de pouvoir donner aux gens une vision à 360° du projet Rout Lëns », explique encore Nathalie Tips.

« Un concerne la mobilité, un autre le bâti, un autre encore présente l’histoire et la conception du quartier.

Enfin, un dernier scénario raconte les différents modes d’habiter. Cela nous permet d’expliquer vraiment comment le quartier a été pensé, la mixité des bâtiments, les zones vertes, les différentes infrastructures… »

L'innovation comme valeur centrale de Rout Lëns Lorsqu’elle a été dévoilée sur le Salon de l’immobilier 2022, la maquette physique augmentée a créé un petit évènement en soi. Au terme du Salon, celle-ci a d’abord été exposée dans les locaux d’IKO pour rejoindre, depuis quelques semaines, le bureau de vente du quartier Rout Lëns. « Cette maquette a tellement plu que notre Facility

Hoopp, une collaboration naturelle La collaboration ne s’est pas faite par hasard. Depuis le début, IKO collabore avec Virtual Building qui a eu en charge de développer la maquette 3D du quartier Rout Lëns. Quand IKO est parti en quête d’un média innovant, Virtual Building les a mis en relation avec le studio Hoopp, l’une de ses filiales. Ensemble, les trois parties prenantes ont réfléchi à un média unique en son genre, dédié à Rout Lëns.

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MAQUET TE PHYSIQUE AUGMENTÉE

Officer, Sabine Perignon, était désolée de la voir quitter le hall de nos bureaux », plaisante Nathalie Tips. « Cette maquette était un super moyen de faire patienter les visiteurs tout en les informant sur notre projet. » Une maquette ludique et didactique, destinée à être vue par le plus grand nombre : cela a également représenté un défi supplémentaire pour Hoopp. « La maquette physique augmentée que nous avons pensée pour IKO est la deuxième que nous avons créée. La première – pour la ville de Dreux – était destinée à rester toujours au même endroit.

C’était challengeant de réaliser une maquette plus facilement transportable. Elle se compose donc de volumes figés sur une plaque en plexiglas, elle-même au-dessus d’un écran sur lequel est projeté une maquette », explique Issam Chekir.

Pour ce projet, quatre personnes ont travaillé deux mois durant.

« Le véritable atout de ce média est qu’il s’adresse à tout type de public. Chacun trouve dans notre maquette physique augmentée une porte d’entrée pour comprendre le projet. » Nathalie Tips Senior Brand Manager, IKO Real Estate

Une maquette accessible et unique « Le véritable atout de ce média, explique Nathalie Tips, est qu’il s’adresse à tout type de public. Que ce soient des enfants, des adolescents ou des adultes, des gens ayant un intérêt pour le secteur du bâtiment ou des novices, les politiques,

chacun trouve dans notre maquette physique augmentée une porte d’entrée pour comprendre le projet. » Avant de conclure que la seule contrainte de cette maquette est qu’elle n’existe qu’en un seul exemplaire. « Toutes nos agences commerciales partenaires adoreraient en avoir une dans leurs locaux ! »

Découvrez le projet Rous Lëns en réalité augmentée, en téléchargeant l’application IKO AR et en scannant l’image ci-dessus.

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Rout Lëns, un atout pour le plan sectoriel logement Depuis les prémices du projet Rout Lëns, la ville d’Esch-surAlzette ne cache pas son enthousiasme face à l’éclosion de ce nouveau quartier proche du centre-ville. La modernité et l’innovation inhérentes au projet vont dans le sens de la vision du collège échevinal. Ce dernier, porté par son bourgmestre Georges Mischo (CSV – Chrëschtlech-Sozial Vollekspartei), entend agir à son échelle pour répondre à la demande de logements qui peine à être honorée. C’est pourquoi la ville d’Esch-sur-Alzette s’est engagée en octobre 2022 au titre du plan sectoriel logement à acheter 30 % de la surface dédiée au résidentiel sur le projet Rout Lëns. L’objectif ? Proposer des logements abordables.

Depuis dix ans, le Luxembourg connaît une accélération très nette de la crise du logement, avec 387 habitations pour 1 000 habitants, contre 468 pour 1 000 habitants dans les autres pays de l’OCDE. À ce titre, la commune d’Esch-sur-Alzette ne fait pas exception à la règle, d’autant qu’elle se caractérise par une situation démographique plutôt tendue : la seconde ville économique du pays connaît une forte expansion depuis plusieurs années, avec une population qui ne cesse de croître. « À l’heure actuelle, Esch-sur-Alzette compte 37 000 habitants. D’ici à 2040, nous serons 55 000, voire 60 000 habitants. Pour autant, le territoire reste le même, nous ne pouvons pas en repousser les

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limites à l’infini. C’est un véritable défi pour une commune comme la nôtre, et notamment en termes d’infrastructures, car il faut certes bâtir de nouveaux logements, mais ce n’est pas tout. Il faut aussi penser à l’énergie, la voirie, etc. Nous devons également prévoir des infrastructures culturelles, sportives, etc. », explique Georges Mischo*, qui voit dans Rout Lëns une superbe opportunité pour créer du logement au sein de sa ville, mais pas seulement.

En effet, le 30 septembre 2022, c’est donc à l’unanimité que le conseil communal a voté l’acquisition de *Cette interview a été réalisée avant la composition du nouveau gouvernement Frieden-Bettel le 15/11/2023.

« Avec un quartier comme Rout Lëns, qui a été pensé pour créer de la proximité entre ses habitants, nous mettons à l’honneur une idée qui nous tient à cœur : celle du vivre-ensemble. » Georges Mischo bourgmestre de la ville d’Esch-sur-Alzette

PLAN SECTORIEL LOGEMENT

Un bâtiment de logements abordables prévu pour la phase 1 de livraison Les logements abordables seront parmi les premiers à sortir de terre, à l’horizon 2027 sur l’îlot 14, qui se composera de trois bâtiments sur un socle de parking commun. La décision de regrouper ces logements a été prise conjointement par IKO Real Estate et la ville d’Esch-surAlzette, car non seulement sa programmation et son cahier des charges seront propres à ce projet, mais également dans le but d’optimiser sa gestion par le Service Logement. Ce bâtiment comprendra 43 logements.

© Carta - Reichen et Robert Associés

321 logements dans le quartier Rout Lëns. Avec cette décision, la ville d’Esch-sur-Alzette a ainsi non seulement revendiqué le caractère fondamental de son rôle sur la question du logement, mais bien plus : elle a envoyé un signe fort pour le plan sectoriel logement. « Nous sommes très fiers d’avoir pu acheter ces logements dans le quartier Rout Lëns.

Mais maintenant, un autre challenge nous attend : celui de les gérer.

Cela va nous demander des aménagements au sein de notre Service Logement, et sûrement des embauches. Ce projet n’est pas anodin, il nous coûte de l’argent, mais c’est un pari concret sur l’avenir.

On ne se regarde pas en chiens de faïence en se demandant comment

nous allons pouvoir endiguer à moyen et long terme cette crise du logement. Nous agissons », affirme avec conviction Georges Mischo.

Et d’assurer que la ville a trouvé en IKO Real Estate un partenaire de confiance avec lequel elle partage une vision de ce que doit être la vie en communauté.

a eu une influence considérable sur l’évolution des prix, et notamment pour le locatif. Et ceci même sur le marché privé. Plus que jamais, c’est le rôle de la commune d’encadrer les logements pour, in fine, assurer la qualité de vie de nos concitoyens. »

pement urbain, renchérit : « Pour moi, c’est très clair : nous avons dans nos mains l’une des clés les plus importantes pour répondre à la crise du logement qui touche tout le pays ; investir dans la construction de logements abordables. On a pu le voir à Vienne, en Autriche, qui détient 15 à 20 % du marché. Cela

Le plan sectoriel logement a été imaginé dans le but de délimiter des territoires prioritaires afin d’y construire des espaces de vie. D’y créer de la vie, tout simplement. « Le plan sectoriel logement préconise le développement de nouveaux quartiers pour répondre à la demande croissante de logements. Cela peut

Des logements abordables et de la mixité sociale : l’enjeu du Meris Sehovic, échevin au Dévelop- plan sectoriel logement

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inclure la création de zones dédiées à la construction de logements abordables, des logements sociaux, des logements pour les étudiants, etc. », explique Cécile Leyval, Commercial & Client Experience Director (Résidentiel), avant de poursuivre : « Une seconde mesure promeut la mixité sociale dans les nouveaux développements, au moyen d’incitations à intégrer différents types d’habitations dans un même quartier, favorisant ainsi la cohabitation entre personnes de profils différents. En résumé, le plan sectoriel logement au Luxembourg vise à assurer un développement équilibré et durable du secteur du logement, en répondant aux besoins actuels et futurs de la population, tout en promouvant des principes tels que la durabilité environnementale, ou encore la mixité sociale. » Sur le sujet, le quartier Rout Lëns coche toutes les cases. IKO a toujours inscrit le projet dans une démarche d’inclusivité et de mixité sociale, pour le bien-être de la population eschoise, avec la vocation de montrer que tout (ou presque) est possible quand on s’en donne les moyens. « C’est un pendant de notre responsabilité en tant qu’aménageur et développeur, a fortiori dans un quartier comme Rout Lëns, qui accueillera à terme près de 1 486 logements pour 3 000 habitants. Rout Lëns va considérablement impacter le territoire eschois.

C’est également, et surtout, une réponse aux besoins et au manque de

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logements », affirme Cécile Leyval. « La mixité sociale fait d’autant plus sens dans un quartier tel que Rout Lëns, dont la conception et la programmation sont fortement orientées résidentiel, avec différents types de logements, des équipements, des commerces et des services de proximité afin de permettre aux occupants d’y vivre facilement, mais également d’être tournés vers le quartier de Hiehl, le centre-ville d’Esch et la rue de l’Alzette. C’est un nouveau quartier qui se développe, mais qui sera ouvert sur son environnement proche. »

Esch-sur-Alzette, une histoire marquée par la mixité Les quelque 137 nationalités qui se côtoient au quotidien sont une véritable richesse culturelle et constituent l’un des socles de la ville. « La mixité culturelle et sociale est très importante ; nous l’éprouvons depuis plusieurs décennies. Mais il faut également inclure la mixité intergénérationnelle dans notre raisonnement. Depuis la crise sanitaire, nous avons pris d’autant plus conscience de l’importance fondamentale de prendre soin de nos aînés. Avec un quartier comme Rout Lëns, qui a été pensé pour créer de la proximité entre ses habitants, nous mettons à l’honneur une idée qui nous tient à cœur : celle du vivre-ensemble », explique Georges Mischo.

Une vision que partage IKO : une résidence séniors fait ainsi partie

de la programmation du site, de même qu’une résidence étudiants, toujours dans l’idée de favoriser les liens entre les générations et des profils différents. « Cela faisait partie de deux scenarios travaillés avec la ville d’Esch-sur-Alzette pour positionner les logements abordables sur des résidences spécifiques, répondant aux besoins et attentes des personnes âgées et des jeunes, deux publics qui peuvent avoir des difficultés à se loger sur le marché classique. Nous apportons ainsi une dimension d’inclusion sociale sur une programmation de quartier transgénérationnel, que nous avions d’ailleurs imaginée dès sa conception initiale. Cela permet également de diversifier et d’élargir les profils des locataires, et donc des futurs habitants de Rout Lëns », conclut Cécile Leyval.

PLAN SECTORIEL LOGEMENT

Trois questions à...

Martin Kox ancien échevin à la ville d’Esch-sur-Alzette, en charge du développement urbain

© Emile Hengen / Ville d’Esch-sur-Alzette

Martin Kox, ancien échevin à la ville d’Esch-sur-Alzette, en charge du développement urbain, a accompagné le projet Rout Lëns depuis ses débuts. Il revient sur sa collaboration avec IKO Real Estate.

Quelles ont été vos premières impressions lorsqu’IKO vous a présenté son projet ?

« Le projet « Le projet m’a de suite plu pour m’a de suite son caractère volontariste et innovant. Un terrain industriel en friche plu pour son depuis plus de quarante ans allait – enfin – être assaini pour se transcaractère former en un lieu de vie où les futurs habitants pourraient évoluer volontariste dans un espace où la nature serait résiliente. IKO s’était aussi engagé à et innovant. » sauvegarder l’ADN du site en préserMartin Kox ancien échevin à la ville d’Esch-sur-Alzette, en charge du développement urbain

vant plusieurs éléments essentiels de son patrimoine bâti… Comme on dit aujourd’hui, le projet cochait toutes les cases, d’autant qu’il était également question, dès le départ, d’y implémenter des solutions effi-

cientes, notamment au niveau des techniques de construction, de la mobilité et du volet énergétique.

Je me souviens d’une réunion que nous avions eue, à l’époque, avec Bertrand Piccard, qui venait de lancer sa fondation Solar Impulse visant à promouvoir des solutions contre le changement climatique : lui aussi avait directement été conquis par Rout Lëns et suit d’ailleurs son développement avec beaucoup d’intérêt ! Il y a énormément de friches industrielles dans notre pays et dans la Grande Région. Rout Lëns a vocation à devenir une source d’inspiration, un exemple à suivre pour d’autres projets, au Luxembourg et, qui sait, au-delà de nos frontières. »

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« Rout Lëns est aujourd’hui le premier projet à s’inscrire dans le cadre du Plan Sectoriel Logement et jouera donc pleinement son rôle dans le contexte économique actuel. » Martin Kox ancien échevin à la ville d’Esch-sur-Alzette, en charge du développement urbain

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Pourquoi était-ce fondamental que la ville d’Esch achète des espaces d’habitation sur le quartier Rout Lëns ? « IKO a toujours veillé à une forte implication de la ville mais pas seulement d’un point de vue financier – quand bien même l’acquisition de logements par la commune était souhaitée dès le départ. Avec 30 % de la superficie totale dédiée aux logements abordables, Rout Lëns est aujourd’hui le premier projet à s’inscrire dans le

cadre du Plan Sectoriel Logement et jouera donc pleinement son rôle dans le contexte économique actuel.

Il faut un partenariat intelligent entre le public et le privé. La collaboration avec IKO a été très positive, dès le premier jour. Les services de la ville ont affaire à une équipe très investie, disposant de l’expérience et des compétences nécessaires pour s’atteler à une tâche d’une telle ampleur.

Les synergies sont nombreuses et en cas de difficultés – il y en a toujours –, ils essayent de les résoudre

ensemble. Les quelque 320 logements abordables acquis par la commune répondront aux mêmes standards qualitatifs que les autres habitations du site. Ne pas faire de distinction est un critère essentiel en faveur de la mixité, au même titre que la construction de l’école, de la maison des étudiants, de la résidence séniors ou encore des infrastructures sportives et culturelles. L’accessibilité aux personnes à mobilité réduite est également au cœur des préoccupations. »

Quatre ans après le début des travaux, quel regard portez-vous sur ce projet ? « Je suis très heureux et fier d’avoir pu participer à la genèse de ce tout nouveau quartier qui, aujourd’hui, s’apprête à sortir de terre. Il est étonnant de voir ce que l’on peut accomplir quand la volonté et la compétence de tous les acteurs sont omniprésentes ! »

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Parkings IKO Real Estate anticipe les usages de demain Pour se déplacer, les habitants de Rout Lëns vont pouvoir compter sur la mobilité douce, grâce à une offre qui promet d’être très complète. Les voitures, quant à elles, resteront dans les parkings souterrains, gérés de manière novatrice.

Aujourd’hui, un quartier en développement doit s’adapter aux nouveaux usages en matière de mobilité, et donc de stationnement. Surtout lorsqu’il a la chance de se trouver au cœur d’une ville. À l’intérieur de Rout Lëns, par exemple, la voiture sera invisible : on ne s’y déplacera qu’à pied ou à vélo. Les véhicules n’auront leur place que dans les cinq parkings souterrains.

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L’emplacement des parkings a été déterminé pour limiter au maximum leur impact environnemental. « Plutôt que de creuser et d’enlever de la terre saine pour construire les parkings, nous avons profité des terrassements déjà réalisés dans la cadre de la dépollution du site », explique Aline Picard, Senior Project Manager et ingénieure en génie de l’environnement chez IKO.

cise Delphine Desgurse, Innovation Director chez IKO. Les habitants et les personnes travaillant à Rout Lëns qui profiteront d’un contrat de location annuel ou d’une convention de longue durée (pour les entreprises, par exemple) disposeront d’un usage mais pas d’un emplacement fixe. Les visiteurs pourront également profiter des places libres, moyennant un tarif horaire comme un parking classique, ouvert au public. La même place pourra ainsi être utilisée par un résident, un étudiant qui emménage ou une famille qui rend visite à ses grands-parents dans la résidence séniors. Le parking situé sous les bâtiments D’Haus, Liicht et la résidence à logements abordables sera opérationnel fin 2026 et en attendant l’ouverture du parking mixte en 2028, ses 383 places seront également à disposition des usagers de Rout Lëns.

Quatre des cinq parkings seront partagés entre les habitants des immeubles du quartier qui pourront disposer d’une place attitrée s’ils souhaitent en faire l’acquisition. « Le cinquième, d’environ 441 places et proche de l’école et de la supérette, sera mixte, c’est-à-dire partagé entre les résidents et les visiteurs », pré-

IKO prévoit déjà également les infrastructures nécessaires à l’électromobilité. Ainsi, les emplacements privatifs seront pré-équipés pour l’installation de bornes électriques.

En outre, des bornes de recharge rapide payantes seront à disposition dans le parking ouvert au public. Le partage de voitures sera facilité par

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la présence d’une station jusqu’à huit emplacements, allouée à un partenaire exploitant.

Près du Portique de la Möllerei, un emplacement est déjà réservé pour un sixième parking, en cas de besoin. « Nous allons d’abord étudier le remplissage des premiers, car nous préférerions nous en passer et construire à la place de nouveaux logements ou des bureaux », soutient Aline Picard. « Ce parking sera notre variable d’ajustement. » S’il s’avérait indispensable, il serait construit en superstructure (élévation) et de manière réversible. « Peut-être qu’après 10 ou 15 ans, il deviendra inutile parce que les usages auront changé », anticipet-elle. « Lorsque le bus à haut niveau de service et le tram rapide seront opérationnels, beaucoup de personnes pourront certainement se passer d’une voiture. » Car voilà une autre caractéristique du site, Rout Lëns se situera au cœur de nombreux réseaux de transports en commun. Outre le fait que, dès aujourd’hui, seules 15 minutes de marche soient nécessaires pour se rendre à la gare CFL

PARKINGS

d’Esch, le quartier est aussi bordé par la ligne du futur couloir à haut niveau de service. Celui-ci circulera dans un corridor réservé entre Micheville (en France) et Belvaux, distribuant Audun-le-Tiche, Rout Lëns, la gare d’Esch, Metzeschmelz (friche d’Esch-Schifflange), le futur Südspidol et Belval. L’arrêt de Metzeschmelz sera un pôle d’échange d’où l’on pourra prendre le tram rapide qui reliera Luxembourg-ville en 14 minutes et Belval en 8 minutes.

Le 13 septembre 2023, le ministre du Développement durable et des Infrastructures François Bausch a annoncé que le tram rapide arriverait à Esch (Metzeschmelz) en 2032.

Quant au bus à haut niveau de ser-

vice, il est inscrit dans le plan national de mobilité 2035, et est donc espéré pour cette date. Les premiers habitants de Rout Lëns, eux, emménageront fin 2026.

La pratique du vélo sera également encouragée puisque Rout Lëns se situera au carrefour entre la piste cyclable qui filera d’Audun-le-Tiche à Esch-Centre et la voie vélo express qui permet déjà de se rendre d’Esch à Belval, via la plus longue passerelle cyclable d’Europe. En outre, deux stations de Vël’OK, le service de vélo en libre-service d’Esch, seront présentes dans le quartier. Chaque immeuble bénéficiera d’un local à vélo sécurisé et des arceaux-vélos seront disposés à travers tout Rout Lëns.

« Lorsque le bus à haut niveau de service et le tram rapide seront opérationnels, beaucoup de personnes pourront certainement se passer d’une voiture. » Aline Picard Senior Project Manager, IKO Real Estate

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La première pierre est posée !

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Liicht en pleine lumière

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L’art du verre avec Pascale Seil

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Les Francofolies Esch/Alzette x Rout Lëns, une collaboration pleine de sens

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Quand IKO fait du sport !

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La première pierre est posée !

© Daniel Fragoso / Black Magic Tea

Le 22 septembre 2023 est à marquer d’une pierre blanche. En compagnie de plusieurs partenaires et d’élus venus nombreux – dont les ministres Franz Fayot (Économie, Coopération et Action humanitaire), Henri Kox (Logement et Sécurité intérieure), Joëlle Welfring (Environnement, Climat et Développement durable), Taina Bofferding (Intérieur, Égalité des chances entre les femmes et les hommes) et le bourgmestre d’Esch-sur-Alzette Georges Mischo –, le CEO d’IKO Real Estate, Eric Lux, a donné le coup d’envoi des travaux d’infrastructures pour le nouveau quartier Rout Lëns. L’évènement s’est tenu sous une grande tente montée à l’entrée du site, sur la terrasse du Summer Rout Lëns.

Martin Kox (ancien échevin d’Esch-sur-Alzette), Joëlle Welfring (ministre de l'Environnement), Franz Fayot (ministre de l'Économie), Taina Bofferding (ministre de l'Intérieur), Meris Šehović (échevin à la ville d’Esch-sur-Alzette), Paul Weis (Managing Director de LuxEnergie), George Mischo (bourgmestre d’Esch-sur-Alzette), Henri Kox (ministre du Logement) et Eric Lux (CEO d'IKO Real Estate)

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© Daniel Fragoso / Black Magic Tea

Espace didactique sur les infrastructures et le réseau d'anergie sur le seuil du Magsin TT

© Daniel Fragoso / Black Magic Tea

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Les invités à l'entrée de l 'évènement

Eric Lux insérant une des pièces qui composent l’œuvre et symbolisent les futures textures du sol de Rout Lëns Ce reportage a été réalisé avant la composition du nouveau gouvernement Frieden-Bettel le 15/11/2023.

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Orlando Pinto (CEO de Sopinor), Henri Kox (ministre du Logement) et Eric Lux (CEO d'IKO Real Estate)

© Jean Huot / binsfeld

Chaque invité a reçu une boite à cookies habillée par Organe K. L'artiste s'est inspirée de la pause tea time, intronisée lors de la révolution industrielle.

Géraldine Gij (Maison Moderne) et Julie Wattiaux (IKO Real Estate)

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PREMIÈRE PIERRE Joëlle Welfring (ministre de l'Environnement) et Delphine Desgurse (IKO Real Estate)

© Daniel Fragoso / Black Magic Tea

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Taina Bofferding (ministre de l'Intérieur)

© Daniel Fragoso / Black Magic Tea

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George Mischo (bourgmestre d’Esch-sur-Alzette)

Franz Fayot (ministre de l'Économie), Taina Bofferding (ministre de l'Intérieur) et George Mischo (bourgmestre d’Esch-sur-Alzette) Ce reportage a été réalisé avant la composition du nouveau gouvernement Frieden-Bettel le 15/11/2023.

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Nabil El Hamoumi (Sopinor), Jose Arantes (Sopinor), Orlando Pinto (CEO de Sopinor), Geoffrey Kuchler (Costantini), Eric Cera (Costantini) et Tony Roger (Costantini)

Le tea time autour du chou en sucré/salé tel un bijou

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© Daniel Fragoso / Black Magic Tea

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LIICHT

Nadia Djenadi, Sonia Bellissimo, Cécile Leyval, Charlotte Hancart, Sandra Huber, Julie Wattiaux, Olivier Steitz et Nathalie Tips (IKO Real Estate)

Liicht en pleine lumière Le 4 mai 2023, IKO Real Estate a organisé dans Well 22 à Howald un évènement pour lancer la pré-commercialisation des appartements de Liicht, le premier bâtiment à voir le jour à Rout Lëns.

Les premiers acquéreurs ainsi que plusieurs ambassadeurs du futur quartier et de nombreux partenaires ont pu découvrir en avant-première, les tout nouveaux visuels de la résidence Liicht de même que les prix des différents appartements.

Pour célébrer l’occasion, IKO avait invité David Soner à réaliser une création autour du thème de la lumière.

L’artiste urbain a choisi de customiser une très grosse ampoule à l’aide d’un marqueur indélébile. « Je l’ai personnalisée en utilisant le mouvement

qui caractérise le plus mon style : la courbe, dans toute sa simplicité », explique-t-il. Il a également travaillé sur des dizaines de LED connectées de plus petit format qui ont été vissées sur un mur lumineux en cosse de riz de façon à écrire « Rout

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Lëns ». « Chaque invité a pu repartir avec la sienne en cadeau, chaque pièce lumineuse était unique comme Liicht », indique Nathalie Tips, Senior Brand Manager chez IKO. Ce n’est pas la première fois que David Soner collabore avec IKO. L’artiste français basé au 1 535° de Differdange depuis 2017 avait réalisé le 4 novembre 2021 une performance au cours de laquelle il avait peint un graffiti à l’esprit newyorkais des années 1980 sur un mur de disques vinyles. Cette fois, les invités s’étaient vus remettre un des disques en cadeau.

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« Je l’ai personnalisée en utilisant le mouvement qui caractérise le plus mon style : la courbe, dans toute sa simplicité. » David Soner Artiste urbain

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L’art du verre avec Pascale Seil L’artiste verrière, dont l’atelier se trouve à Berdorf, dans le Mullerthal, a réalisé pour IKO Real Estate une série de 50 lampes en verre en édition limitée.

« Je trouve que le travail moderne du verre se prête très bien à l’âme de Rout Lëns. » Pascale Seil Artiste verrière

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« IKO m’avait demandé de leur faire trois propositions et – j’en suis très contente – celle qui a été retenue était aussi ma préférée ! », sourit l’artiste Pascale Seil. Et elle n’a pas cherché la facilité, puisque ces pièces complexes ont nécessité la mise en œuvre de techniques différentes exigeant chacune un haut degré d’expertise. Le résultat est à la hauteur de ses attentes : l’objet parvient parfaitement à illustrer l’esprit dans lequel a été conçu l’ensemble du quartier, et la résidence Liicht dessinée par les architectes de Carta - Reichen et Robert Associés en particulier. « Je trouve que le travail moderne du verre se prête très bien à l’âme de Rout Lëns », confirme Pascale Seil.

La base du luminaire est faite d’un socle en verre soufflé, irisé à l’aide de pigments iris violet qui ont été chauffés. « La teinte obtenue, dans les tons rouges, rappelle la couleur du métal. Il s’agit bien sûr d’un hommage à l’histoire du site, marqué par la sidérurgie. L’irisation n’était pas si facile à réaliser puisqu’il faut disposer exactement la bonne quantité de pigments pour obtenir le résultat escompté », précise Pascale Seil.

La skyline du futur quartier Rout Lëns et le logo d’IKO ont été sérigraphiés sur cette pièce, selon un processus d’une infinie minutie au cours duquel chaque geste a compté. Cette étape a demandé beaucoup de temps de préparation et le sablage qui a permis de révéler le dessin des futurs immeubles a nécessité une grande précision.

Sur cette base est installée une boule de verre, également soufflée, mais cette fois sablée et de couleur blanche. Le respect du bon diamètre était un impératif absolu pour qu’elle

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puisse être fixée sur son socle. Cette sphère a ensuite été percée afin d’y insérer l’ampoule.

Le four où est chauffé le verre est maintenu continuellement à la température de 1 140 °C, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, la température de fusion de ce matériau étant de 1 230 °C. Une fois que les formes désirées ont été obtenues par soufflage, Pascale Seil les a enfournées à nouveau toute une journée à 495 °C, avant de les refroidir progressivement. C’est à ce prix que l’on peut éviter tout choc thermique.

Les 50 lampes qui ont été offertes aux partenaires du projet ont été réalisées en trois semaines environ. « Cette commande était un challenge très intéressant, apprécie l’artiste. Et cela me conforte dans l’idée que rien n’est difficile, tant que l’on trouve les bons moyens pour y parvenir ! »

MUSIQUE

Les Francofolies Esch/Alzette x Rout Lëns, une collaboration pleine de sens IKO Real Estate s’est associé avec les Francofolies Esch/Alzette, qui ont eu lieu du 8 au 11 juin 2023 dans le parc du Galgenberg, à quelques centaines de mètres de Rout Lëns. L’occasion pour Loïc Clairet, le directeur d’un festival qui ne cesse de grandir, d’évoquer ce partenariat.

Rout Lëns se situe tout près du Galgenberg, où ont lieu les Francofolies. Est-ce un avantage pour mettre en place des synergies ? « Bien sûr ! Rout Lëns et les Francofolies partagent plusieurs points communs : nous sommes tous les deux un nouveau projet eschois, tout près de la frontière française et avec une volonté de porter la culture et l’ouverture au monde. Le futur quartier va permettre de développer un nouveau territoire, cela résonne avec nos ambitions parce qu’à notre échelle, c’est aussi un objectif. »

Comment qualifieriez-vous les relations que vous avez nouées ? « Il ne s’agit pas d’un simple sponsoring, nous avons mené ensemble une vraie réflexion pour imaginer l’espace occupé par IKO sur le site

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du festival. Cette dynamique collective bienveillante a débouché sur la création d’une zone de repos qui, au vu de sa fréquentation lors des trois jours qu’ont duré les Francos, était très réussie. Les gens se sont emparés de cette bulle de calme, où ils ont pu se reposer sur les grands coussins et les transats… Et aussi découvrir le projet Rout Lëns, c’était aussi le but ! »

Cette collaboration est-elle vouée à durer dans le temps ? « Oui, IKO sera encore présent à nos côtés en 2024. Nous avons signé un partenariat de deux années, pour voir comment les choses prenaient, mais j’espère que nous irons au-delà ! D’autant que, comme le futur quartier, les Francofolies n’ont pas fini de grandir. Pour la prochaine édition, le site va continuer à s’étendre. Nous aurons trois scènes au lieu de deux et nous accueillerons 35 000 personnes sur les trois jours, contre 25 000 en 2023, ce qui était déjà exceptionnel. Nous aurons encore de très belles affiches et nous commencerons à dévoiler les premiers noms à la fin de l’année. »

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MUSIQUE

Quand IKO investit les Francos C’est sur une butte couverte d’herbe sous de grands arbres, un peu à l’écart des deux scènes, qu’IKO Real Estate avait installé sa chill zone.

On pouvait y souffler entre deux concerts, mais aussi se faire dessiner des tatouages éphémères réalisés par Organe K., déjà auteure des visuels du Summer Rout Lëns 2022.

Mais la star de l’endroit, bien sûr, était le futur quartier que l’on pouvait découvrir grâce à plusieurs perspectives affichées sur un mur géant, ainsi que sur différents panneaux didactiques. Plusieurs représentants d’IKO étaient également présents pour répondre à toutes les questions.

IKO proposait aussi de faciliter l’accès au site en mettant à disposition des vélos-cab Turtle venus spécialement de Paris. Ces vélos avec chauffeur, équipés pour l’occasion de grands baffles, permettaient de transporter gratuitement jusqu’à deux adultes et un enfant entre la sortie de la passerelle de la gare et l’entrée sur l’aire du festival. Un moyen idéal d’éviter de monter une bonne côte à pied ! « Pour nous, mettre ces moyens de mobilité douce à disposition des festivaliers avait un sens. Rout Lëns sera un quartier sans voitures en surface et nous voulions montrer que des solutions alternatives existent ! », souligne Nathalie Tips, Senior Brand Manager d’IKO.

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SPORT

Quand IKO fait du sport !

IKO Real Estate est le partenaire de plusieurs manifestations sportives eschoises, comme la Kulturlaf ou le Luxembourg Beach Open. Avec pour objectif de faire découvrir Rout Lëns, bien sûr, mais aussi de participer activement à la vie locale.

Esch-sur-Alzette compte 92 associations sportives et organise de nombreux évènements de première importance au niveau national. « Le sport fait partie de la vie de beaucoup d’Eschois et IKO va devenir un grand acteur de notre ville, expose Georges Mischo, député-maire de la deuxième ville du pays. Son soutien à ces évènements sportifs est une très bonne initiative ! » Partenaire de la Escher Kulturlaf au début du mois de septembre, IKO l’est également du Luxembourg Beach Open, le plus grand tournoi de beach-volley de la Grande Région qui s’est déroulé du 28 au 30 juillet 2023. « Chaque dernier week-end de juillet, 400 athlètes répartis en 70 équipes se rencontrent sur les terrains en sable installés au Gaalgebierg, dans une ambiance toujours très conviviale », apprécie Steve Faltz, président du club.

Le Luxembourg Beach Open va fêter son trentenaire en 2025. « La volonté de créer le tournoi est née lorsque le beach-volley est devenu olympique, aux JO d’Atlanta de 1996 », souligne l’organisateur.

Chaque année, les matches sont suivis par 5 000 à 6 000 spectateurs sur les deux jours, tandis que les concerts en soirée attirent jusqu’à

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4 000 personnes. La fédération nationale en profite même pour organiser les demi-finales et la finale de la Coupe de Luxembourg.

IKO s’est lié au tournoi en 2023. « Ils sont venus nous voir et nous étions ravis de cette initiative, sourit Steve Faltz. IKO nous prête notamment des infrastructures qui permettent d’installer un deuxième beach bar et un beach lounge. Bon… compte tenu de la météo de 2023, nous n’avons pas pu en profiter comme on l’aurait voulu, mais j’espère bien que tout le monde y passera du bon temps l’année prochaine ! » « Ce partenariat est une chance, explique le président du club. Nous apprécions que les entreprises installées à Esch nous aident. Nous sommes un petit club, et sans ce week-end-là, nous ne pourrions pas acheter nos maillots ni payer nos entraîneurs toute l’année. Leur soutien est essentiel à la vie de notre association. D’ailleurs, quand le quartier sera construit, on pourra presque voir les immeubles depuis les terrains ! » En tant que sportif et professeur de sport, Georges Mischo ne peut que porter le même message : « La vie sportive associative ne peut pas se passer de ces entreprises. Encore

plus aujourd’hui, où la situation financière de beaucoup de clubs est compliquée, car le sponsoring est le premier poste de dépense à disparaître lors des périodes difficiles.

Mais je crois aussi que partager les valeurs du sport est toujours une bonne idée ! »

La Kulturlaf bientôt à Rout Lëns ?

La Kulturlaf se félicite de compter IKO Real Estate parmi ses sponsors depuis 2023, car comme l’explique le viceprésident de la course pédestre Marc Willière, « l’épreuve a toujours valorisé le passé industriel, qui fait partie de la culture eschoise. Elle est passée par la Halle des Soufflantes de Belval et les hauts-fourneaux restaurés lors de l’année culturelle 2007, puis la Metzeschmelz en 2022. Peut-être qu’un jour, avec Rout Lëns, un autre ancien site industriel pourra être intégré dans le parcours de la Escher Kulturlaf ? ».

Une plongée dans le futur

Il est toujours difficile de s’imaginer vivre dans un quartier qui n’est pas encore sorti de terre. Pour faciliter cette vision, IKO Real Estate a réalisé une vidéo qui permet de se projeter dans le futur quartier. « Nous voulons que le public s’imprègne de Rout Lëns, c’est pourquoi nous avons scénarisé une histoire intergénérationnelle entre un jeune garçon, qui habite la résidence Liicht avec ses parents, et sa grand-mère, qui vit dans l’immeuble D’Haus, explique Nathalie Tips, Senior Brand

Manager d’IKO. Tous les décors sont des images en 3D, mais ce sont de vrais acteurs qui évoluent dans ce cadre virtuel. » On peut regarder le garçon envoyer, depuis le cœur du premier îlot de résidences, un avion en papier à sa grand-mère et se faire ainsi une bonne idée de la skyline de Rout Lëns dans son environnement eschois en se rendant sur la chaîne YouTube d’IKO Real Estate.

Éditeur : IKO Real Estate, 22, rue des Bruyères, L-1274 Howald, T. (+352) 26 18 87-1 Crédits photographiques : © 2023 IKO Real Estate, sauf indication contraire près des photos. Toutes les images 3D sont des images non contractuelles. Conception, rédaction et réalisation : binsfeld - Décembre 2023