Institut d'estudis occitans de París Documents per l'estudi de la lenga occitana N°80
Maximin D'HOMBRES & Gratien CHARVET
Dictionnaire languedocienfrançais - 2 (F-Z)
Edicion originala Alais, Brugueirolle, 1881 Document dins lo maine public numerizat per Microsoft
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FA
332
Dér. du
dans
lat.
s. f.
Évéjo,
Envie.
vif, alerte; gai;
— Voy. Énvèjo.
—
un
cat évèi,
Dér. du
il
lat.
ce dicton
:
S'aparo coumo
se défend des griffes et des ongles.
Mot nouveau
mais
:
il
v.
s. f.
cas, motif d'exemption.
Exemption;
Exempter, dans
sens
le
—
du recrutement
:
dans
coup.
Ézate, ézato, adj. Exact; parcimonieux; qui exige rigoureusement tout ce que la légalité lui accorde; qui partagerait un poil en deux pour en avoir sa quote-part.
Ézémple,
est facile
place
Se moun capèl m'aviè tout autre, préserver; défendre. pas ézanii lou co, si mon chapeau n'avait pas paré le
Eversus, renversé.
Ezan, adj. masc. Exempt ; exempté du service militaire par le conseil de révision.
pris
langage populaire.
Ézanti,
espiègle.
oto. Évéjoùs, ouso, adj. Dira. Êvéjousé, éto; Évéjousô, Envieux. Voy. Énvéjoùs. Évès, évèsso, adj. Couché sur le dos; à la renverse.
— Ne s'emploie guère que dans
le
Ézancîou,
Evangelium. Èvéïa, évéïado, adj. Éveillé;
du même genre ont
idée et beaucoup d'autres
m. Évangile; partie de l'évangile qu'on
s.
Évangile,
récite à la messe.
m. Exemple; modèle
>.
— Se
Pr'ézémple, par exemple.
tivement
de voir comment cette
Ah
Ah.' pr'ézémple.'
:
!
d'écriture.
dit quelquefois interjec-
pour
le
coup!
Ézinla, ado, adj. Exilé; proscrit; banni.
F F,s.f. F, sixième
de l'alphabet et quatrième
lettre
des consonnes. Se prononce dans l'épellation languedocienne Èfo, et prend le genre féminin.
La
classification
parmi
grammaticale des consonnes range
les Labiales, aspirée
forte, parce que,
un savant grammairien,
noncer, dit
pour
« la lèvre
la
F
pro-
inférieure
avec quelque force, et ne laisse qu'une très-petite ouverture des deux côtés do la bouche vers les dents canines ;
poumons avec une certaine énergie, s'échappe avec vitesse par ces deux issues, en produisant une
chassé des
sorte de souffle assez fort,
dont
le
bruit est tout à fait
semblable à celui que fait entendre un chat qu'on irrite. » La disposition de l'organe buccal reste à peu près la même, quoique avec un amoindrissement sensible et plus
de faiblesse, pour
V
:
c'est celle de F en II, et vice versa. Les disl'armagnac de l'amènent naturellement parprononciation positions tout où l'aspiration de II est plus recherchée. Nous, qui :
moins qu'ailleurs, nous n'en pouvons offrir beaucoup d'exemples cependant les mots Fartaïo, Fardos, Fénno, et autres que nous relevons au passage, présentent la
se retire sous les dents incisives supérieures qu'elle press e
l'air,
rencontre encore dans quelques mots de notre dialecte elle est très-répétée dans l'espagnol, et dans le béarnais et
cultivons
:
de curieux spécimens. Fa, v. Faire. Contraction de
ment pour certaines
mén
nos dialectes n'ont pas, comme le fr., des mots terminés par F, cette permutation n'apparait qu'au féminin ou dans les
tout bois.
avoir
faible, tandis
exécuté.
permutation contraire est plus fréen est résulté que, dans les recherches étymola
Fa
.
vices,
lat.
faire
Fédo, lang.
etc.
fr.
bœuf;
etc.,
et aussi
en lang. Fés, en fr. Fois; Vervex, lat. Mais une autre transformation de F se
Ou vole pus pas fa mtiou, je n'adu mal. T'ou vôou fa
dispenser de... vou'ièï
faire
lui
Va
manja
fio dé (oui bos, faire feu
dé brén,
Fôou fa jo que dure,
est pris
il
l'un et l'autre
en
Y
il
faire
l'âne
de
pour
faut faire jeu qui
—
mais quand
de rencontrer, par exemple, le lat. Vivus, donner vif au fr. m., et au lang. Viou, faisant Vivo au fém., et de voir Xôou, de Kovus ou JS'ovem, en fr. neuf , donner au fém biûou de bos, bovis,
Faire; dans
Fa, îacho, part. pass. du v. Faire. Fait, faite; achevé, Ce participe n'a point de dira, ni d'augm.;
comme
;
me
faire.
Vase pér
son.
logiques, on n'est pas surpris, à propos de notre consonne,
Kwo
le.
l'intention de
du
dure.
il
ne puis
viire, je vais te le faire voir.
composés, où une terminaison adoucie peut trouver place; et de plus, comme il est rare qu'une forte se change en quenle,
je
veux pas
vais pas
que
l'infinitif
s'emploie pas indistincte-
le verbe qu'il représente, mais seulement dans locutions, sous certaines conditions qu'il est
gué dé...,
qui explique pourquoi entre lettres ou consonnes de même organe, la permutation se fait assez volontiers. Mais comme
;
Ne
,
fa, je ne
aspirée faible
—
impossible de préciser et de citer en règle. Pode pas fa dé
et c'est ce
la labiale
Far.
d'autres dialectes
mâou
bien fa, :
Aguél drôle
sounélo, cet enfant est
personne. vilain et
adjectivement par une adjonction fa, il est susceptible de prendre
Aguél home es
mal
es bien
fâché din touto sa pér-
très-bien pris dans toute sa petite
mâou
fâchas, cet
homme
est
l'ait.
Le prvb. dit Entre lou fa et lou di y-a cent lègos dé cami, entre la promesse et l'exécution, entre la parole et :
FAC
FAB de y a cent lieues de chemin. JW fa ni fa, rien ma proposition; tout marché est rompu entre
il
l'action,
fait; je relire
nous
espèce de
:
Dér. du
lai.
Fabïargue, de
la
un
l'oniiule
mue
co
m.
n. pr.
de
lieu.
hameau
Fabiargues,
seigneurie d'Alais, en 1345
la
,
il
était
Le roman lang. était appelé Mansui de Fabayranicis. conduit par là à ïaba>yreMèfmt, qui a dattfié le mot actuel trancfornutioni déjà expliquées sous le suffixe par Argue. Ce BOB) est le même avec évidence que celui de Favérfo; même racine, même origine, même signification. les
—
Yoij. Favétlo.
Fablo, s. souvent des
Fable;
f.
pria dans
traits
—
apologue.
Le languedocien cite fables de La Fontaine
les
:
Aqud's éscrl din la fablo, c'est écrit dans le fabuliste. La Fontaine a un tel crédit dans l'opinion du peuple, non
pour
les
faits qu'il
qu'il en déduit,
rapporte
que
ses
mais pour
,
maximes sont
qu'on dit de ses œuvres
cles de foi, et
la leçon
citées
comme
morale
comme de
arti-
la Bible
:
c'est écrit.
tion.
Dér.
du
Fabula, m. sign.
lat.
Fabrariè,
s.
f.
n.
comme
Ce nom,
pr.
La
Grand'rue
d'Alais, parallèle à la
Dér. du
singulief qu'on dise
en Fabrariè,
Fabrerie,
nom
d'une rue
.
noms de
rues, dérive de
celui-ci était le
nommaient Fabres. Démoro en Fabrariè, vôou
:
habite la rue Fabrerie, je vais à la rue Fabrerie; tandis qu'on ne se sert pas également de la prép. il
en pour les autres rues qui ont une origine semblable. Ainsi on dit <i la Teissariè, à la Bouquarie , et non en en Sabalariè et Teissariè, en Bouquarie ; on dit aussi :
la Sabalariè; en carieiro Drécho, en carièïro
non « là
la carièïro Drécho, à la carièïro
Dér. du
on ne saurait rendre
do ces anomalies dont
.
n'est
plus qu'un n. pr.
du
forgeron, taillandier, dér.
:
il
signifiait
autrefois
Faber, artisan. Le for-
lat.
faber; cm a supprimé l'adj. et cet ouvrier est resté faber par excellence. Fabrégo, n. pr» d'homme et de lieu. Au fém. Fabré-
en
disait,
lat.
ferrarius
guésso; dim. Fabrêgoù, Fabrigonno. Falirègue. Dér. du la!. Fabrica, fabrique; nom qui plus tard a eron. signifié exclusivement I
Fabriqua,
Au
fig. et
v.
Fabriquer;
par e\t.
l'aire
certains ouvrages manuels.
inventer;
imaginer; lonner; tramer quelque chose en cael
Fabriquan, quanto, adj. Fabricant, ou
fait
:
magicien, qui
c'est
Jeltatore
le
:
Fascinare, fasciner, ensorceler.
lat.
—
Facho, fém. du part. pass. Fa. Voy. Fa. Fachoùs, ouso, adj. Fâcheux, en parlant des choses et non des personnes; désagréable; malheureux. Aquà
—
mé
séguè dé fachoùs, cela me fut très-désagréable, ce fut un soufflet pour moi Cette part, dé, qui est là une complète superfétation est tout à fait du génie particulier du
languedocien, el comme elle se reproduit en mille circonstances où elle joue un rôle à peu près aussi inutile, on peut la considérer comme une constante protestation contre
fabriquer.
Au
fig.
tatillon;
se mêler de tout, à fourrer le nez
intriguer;
tatil-
celui qui fabrique
intrigant;
dans tous
qui aime à
les secrets.
est
qu'on
obligé de lui
emprunter une locu-
Facinle, inlo, adj. Péj. Facinlas. Facile, aisé, qu'on peut faire sans peine, sans efforts, en parlant des choses lorsqu'on parle des personnes, on ne s'en sert qu'au péjo:
ratif
une
Aquélo drolo
:
es
facinlatso, cette jeune
Dér.
du
Facios,
amener à mal m. sign.
Faço, d'un
;
prête
elle est
.
lat. Facilis,
plur. Figures d'un jeu de cartes,
s. f.
et valet; faces des
tempes. Dér. du
fdle
aux amoureux
oreille trop docile, trop facile
aisée à séduire, à
Bdou-
Bdoubèlo.
compte, mais que l'usage prescrit impérativement Faire, »». pr. m. Au fém. Fabrésso; dira. Fabroù, Fabrouno. Fabre et Favre.
geron se
Sorcier,
on l'adjective Vn régar fachignè, un regard qui fascine; un mauvais œil.
:
Ce nom
et f.
non devin
,
tant d'autres
quartier des forgerons, qui se
Ce sont
m. et
— Quelquefois
ital.
tion.
bèlo, et
Fascis, charge, fardeau.
lat.
Fachignè, ignèïro, s. donne ou jette des sorts,
le fr., alors
non à
colère; témoigner de
Se fâcha, se fâcher; se mettre en
dans un quartier spécial (Y. BouquarièJ ; est
peine; donner de l'hu-
la
l'humeur; se chagriner.
l'époque où les différents méfiera liaient cantonnés chacun
Il
Fabrica, Fabricare, m. sign.
lat.
Fâcha, r. Ficher; faire de meur; choquer; chagriner.
.
du
Dér.
—
(Gard). Autrefois, dans
do Saint-AmbroK
cartullaire de
Fabriquo, t. f. Fabrique; manufacture; principalement Es à la fabriquo, elle est dans ce pays, moulin à soie. occupée au moulinagt de la soie. Aquflo hisinucro es dé la fabriquo, c'est un conte de votre fabrique, de votre inven-
sacramentelle.
Fuctus, facere. t.
33?
lat.
s. f.
édifice.
roi,
dame
cheveux, c.-à-d. cheveux au-dessus des
Faciès, face, figure.
Face; visage; partie antérieure de Dé faço, en face. Soun oustdou
—
faço, sa maison est vis-à-vis la mienne. Autrefois on disait Facio, mot qui n'est
la
mé
tète,
fat
plus consacré
que dans l'acception de l'article précédent c'est une des nombreuses dégénérescences que nous fait subir le fr. Dér. du lat. Faciès, m. sign. Façoun, j. f. Façon; manière de faire une chose; :
manière dont vivre
;
elle
est
tour convenable
façon d'agir, de parler, de prix de la main d'oeuvre sans
faite: ;
—
Dé façoun que..., de la matière. Sans façoun, sans façon, naturellement, sans Y-més bien la façoun, il tourne gêne, sans hésitation. la présente convenablement, ou agréablement la chose, il
égard à la nature de sorte que.
il
y prend
Au
plur.
peine.
Façouns
se
prend
comme en
fr.
pour
:
façons,
FAD
334
FAI
manières affectées, un peu minaudières civilité, recherche dans les procédés. Fagués pas tant dé façouns, ne faites faites pas prier. Ah.' que diable vous des ne pas façons, tant dé façouns.' C'est assez faire de façons et de grimaces! ;
—
Dér. du
lat. v.
Façouna,
Façonner
donner un tour gracieux à un
charger d'ornementations. Au habituer quelqu'un, lui donner de l'usage; le
ouvrage;
fig.
façonner!
le styler.
Se façouna, être maniéré prendre des airs, des manières de fatuité, de minauderie, de coquetterie. ;
affectées
adj. Cérémonieux; qui aime à se met trop d'apprêt et d'étiquette dans ses qui
Façounoùs, ouso, faire
prier;
manières; affecté; qui craint toujours de paraître indiscret.
Fada,
—
v.
Voy. Fadïa, qui est mieux.
lat.
Fadéja, dre â demi
v.
tre, et
en-
extra vaguer.
fée,
dont
le
Fagus, hêtre. ou Faïssïaïre, aïro, s. m. et f. Fagoteur; faiseur ou ramasseur et vendeur de fagots. S'applique surtout aux pauvres gens de la ville qui, les jours Fagoutiè, tièïro,
comme
1
ter.
qui tient aux fées, qui fées; badin, folâtre, qui aime à s'amuser.
v.
Charmer
fée,
ensorceler, jeter des sorts
;
un
lui a jeté
sort.
Es
l'a
tout fadïa,
;
fait
enchan-
fadïa, quelque sorcière il
est pétrifié,
il
s. f.
Dim.
soit
menu
bois,
même
— K'aï moun
Caréja à bêles fais, transporter à dos d'homme. Dér. du lat. Fascis, fagot, charge. de l'indic. du v. Faire. 3 me
—
elle fait. s.
Faï,
Faïa,
pers. sing. prés,
faï
m. Hêtre.
— Voy. Faïar.
Fêler; fendre légèrement.
v.
Il
ou
Voy. Faire.
—
Vno
une carte retournée dans le jeu. Dér. du lat. Fallere, faillir, manquer. Faïanço, s. f. Faïence, poterie de terre
carlo faiado,
fine, émaillée et
ordinairement blanche.
De
semble
sous l'empire d'un charme. Dér. de Fado.
Fado,
communaux,
dé tout aqud, j'en ai par-dessus la tête. Pichà faï et bien Qui trop embrasse mal étreint. lia, prvb. qui revient à
Faï,
caractère était badin et folâ-
— Quâouquo fachignièïro
les bois
langers renferm ent leur provision de fagots. Faï, s. m. Au plur. Faïsses. Dim. Faïssé ; augm. Fats-
:
les
faire des fagots de
chez lesparticuiers où le service des gardes- champêtres n'est pas bien fait. Fagoutièïro, s. f. Fagotière; grenier, galetas où les bou-
dans
soit
qui jetait des sorts cette dernière faculté répond à acception de Fadéja.
Fadïa,
—
où l'ouvrage manque, vont
la dernière
Fadéjaïre, aïro, adj. De
lat.
:
Badiner; folâtrer; faire l'imbécile; per-
fréq.
la tête,
Dér. de Fado,
fat
deux acceptions.
Falcius, m. sign. dans les
m. D'un. Fagouté. Fagot; faisceau de menu
s.
Fagô,
bois, de branches, etc., charge, paquet.
sas. Faix; charge; poids; fagot; paquet.
Fade, fado, adj. Péj. Fadas. Fade; insipide; nuyeux et plein de roideur. Dér. du
turelle.
Dér. du
Faclio, action, manière d'agir. ;
nalogie avec le pouvoir et l'influence des fées est plus na-
l'ital.
Faenza,
ville
de
la
Romagne où
cette poterie
fut inventée, vers l'an 1299.
Faïar ou Faï ou Fâou,
Fade'to. Fée, être fantastique,
du sexe
féminin, qu'on suppose doué d'un pouvoir surnaturel. Cette fiction des fées est sans contredit la plus originale et la plus gracieuse des créations mythologiques du moyenâge. Ces sortes de divinités jouent
un grand rôle dans les du peuple qui en con-
m. Dim. Faïardê. Hêtre,
s.
fan,
fayard, foule au, Fagus tylvatica, Linn., arbre de la fam. Cet arbre joue un grand rôle dans la des Amentacées. poésie bucolique, soit parce que c'est sous son ombre que
—
père des bergeries place la scène de sa première pastosoit aussi, je m'en doute, parce qu'en fr. il rime
le
r aie,
charmant poète des Casta-
admirablement à champêtre. Il est vrai que de nos jours, pour cause d'ahus, cette rime n'est plus admissible, au même titre que celle de guerrier et de laurier.
de nos environs, dans la Bâoumo dé las Fados, la grotte des fées, une de ses plus touchantes, comme de ses plus mélodieuses inspirations.
les variantes appellations de localités et de personnes mêmes les indiquent. La raison en est simple : cet arbre
contes, les légendes et les veillées
serve encore le souvenir. leurs légendes de fées
gnados a consacré à
:
Il
est
notre
peu de contrées qui n'aient
celles
Quand on admire un ouvrage d'un
exquis et d'une
fini
Ce mot
est
un de ceux qui
commun,
était
d'une venue remarquable, d'une grande
formes qu'il servit sous différentes
quand on
Quâouquo fado l'âoura vis, quelque fée lui aura jeté un sort, un mauvais coup-d'œil ce n'est pas des fées de la légende dont on entend c'est un retour parler
les,
vers les sorcières qu'on traduit là par Fado, à cause de la parité ue pouvoir surnaturel de ces deux espèces si diffé-
de dénommer un
rentes d'ailleurs dans leurs attributs et dans leurs actes.
trait
Fata, m. sign. Quelques étymologistes font dériver ce dernier mot lat. du v. Fari, parler; mais il semble plus rationnel de le
vité acus,
dit
:
;
:
Dér. de la bass.
faire
lat.
descendre de Fatum, destin, au plur. Fata, dont
l'a-
prêtés à des
:
merveilleuse délicatesse d'exécution, on dit Sémblo que las fados y-an bouta las mans, c'est un ouvrage de fées; mais :
mieux
se sont le
utilité
nom lat.
pour
comme
les
le
divers usages de son bois
chêne,
le
il
;
était
châtaignier,
le frêne,
loca-
etc.
Son
du celtique parait avoir été Fao, qui se rapprochait Fagus; aussi, sur ce radical similaire, quand il s'agit lieu,
un domaine où
abondance, au bout de concert avec
dans
acum, etum, qui
= ac
se rencon-
latin de
le représentait
latinité se
la
le suffixe
se trouvait en
il
le suffixe collectif celtique ec
le
roman, par
le
collecti-
exactement
trouvent naturellement
moyenne noms géographiques Faiacus, Faiacum, Fagetum,
par
naturel
aux désignations
languedocien et par
le
;
et les
traduits
français en
pour peu que
h'ay, Faï, Fays, Fey, etc., <jui signifient,
le
réunion de hêtres, uue fouligne partitif s'y joigne, une telaie, lien plante de hêtre», plus tard le nom du pro-
M
priétaire de ce domaine.
Les altérations,
sans ('écarter
beaucoup, oui crée des variante»; les aptitudes ethniques ont fait préférer œrtainee formes au Nord ou au Midi,
comme on
le
335
FAI
FAI
remarque dans tous ces noms collectifs; ou moins imprimé sou cachet sur
fluence latine a plus
l'in-
telle
serre-toi plus près. Chaquo jours de la vie. Sou-fax, souDemau fara Uiuc jours, il y aura d'ici;
t'én-çai, rapproche-toi
jour que Diou a fa, tous fusir, dit
il,
disait-il.
les
huit jours demain. Fasès voste cauu, passai votre chemin.
M'a pas soulamén
fas't 11 n'a pas pris chien ou loup. Que té faï fuï-li, c'est le Par pari refertur des latins œil pour œil, dent pour dent. A pas rés fa que uoun siègue dé faire, la
Bèstio,
ili :
peine de nie demander
tlé
que
si j'étais
:
dénomination ;i la désinence; mais la racine apavec une identité constante. Nous n'en citerons que paraît les exemples le plus prés de nous, et quelques analogues, pour rappeler ce que nuis avons dit de la composition des
il n'a rien fait de mal rien que de très-convenable. Aquél méssaje faï foço mèsires, ce valet change souvent de condition. Faï dé soii/i home, il fait l'important, l'entendu, le
noms
Faï
ou
telle
propres.
Dans
comme noms
département du Gard seulement,
le
;
Faï damo,
fier-à-bras.
elle s'habille
capi), faï tartan, elle porte des
comme
les
sa compagnie de...
d'Anduze, de Cézas et Cros, de Sumène; La Fajé, La Faget, commune de Malons-et-EIze ; Lou Fdou, Le Fau, communes d'Aujac, de Saint-Sébastien d'Aigrefeuille; Lotis Fdous, Le Faits, commune de Martin de
monde vous marche sur
de
llialet,
comme noms d'homme très-répandus, Faje, Faïé, Fage, Fages, Fayet, Fagé, Faget; donnant naissance Corconac; et
à La Fayette, Fayel, Fayclle, Fajon, Fageon, Fayon, Fayollat, Fa jolies; et sans doute à Faugiéres, Falguiéres,
même
remontant Fargeau, d'où aussi Farjon et Fargeon tous également à notre Faï, Filou, Faiar, fayard, hêtre, ;
lat. Fagus ou du celt. Fao, avec la marque plus ou moins profonde du suffixe de collectivité. De même en fr. Fay (Sarthe), en lat. de cartulaire Faia-
du
cus; Fays (Vosges), Fagetum; Les Faix (Doubs); et les nombreux Faux, Le Faux Les Faux, Fay, Faye; Fey, Feys; noms propres de lieu, et les noms communs Foute,
laie et
Fouteau, pour
Faïno,
s.
Faïoù,
s.
la pluralité et le sujet isolé.
toute autre matière
manne inflammable, dont on
la
se sert à
blé a
ce melon est trop fait,
de....
partager, être de moitié.
Dér. du
lat.
ges à dos
Facere.
v. fréq.
d'homme,
au fromage
Pésquoàla luminado, composés de brins de
bruyère sèche ou de roseaux dils Canisses : ces torches s'appellent Faïoù, sorte de dini. de Faï. Dér. de l'aï, hêtre, parce que c'était en général de menu bois de hêtre, dans nos pays où cet arbre est se faisaient les
commun, que
brandons.
il
avance en âge, vers
la vieil-
Mi
luno, la lune éclaire.
in. sign.
Porter à plusieurs reprises des charhabituellement; exercer cette
le faire
celui
ou
met
frais cette
Faïssïaïre, airo,
brandons
se
—
industrie illégale indiquée à l'art. Faïss'iaïre. Voy. c. m. Faïssèlo, s. f. Écuelle sans anses et percée de petits
Dér. du
lueur de
d'Aoubarno
Pode pas faire dé mén, impossible de me dispenser Dé que faire aqui? Que faire à cela? Faire dé mita
miel.
la
passé. L'ase
est
il
bien tard. Se faï din l'aje, lesse.
Toitmo.
à
Faï bon pas rés tâoupre, bon d'être ignorant, on
est
faguè en manjan dé pousses, l'âne du Gascon s'engraissa avec de la paille. Nous fasèn bien lard pér séména, la saison est bien avancée pour semer, je crains qu'il ne soit
nuit en guise de torche, et pour écarter par la fumée les dont on châtre les ruches ou dont on enlève le
fait
il
rendu dix pour un. M'a fa coumo un méloun, il m'a comme un juif. Aquél méloun es trop fa,
abeilles
se
pied.
trompé, flibuste
trous au fond, où l'on
dit
dames.
apprend toujours quelque chose de neuf. Aqud mé fariè gdou, voilà qui me ferait plaisir. Voué! té fasias lun, holà! si vous éclairiez un peu. Lou bla a fa d'un dès, le
la campagne, après l'avoir allumée, pour transporter du feu d'un endroit dans un autre , pour s'éclairer pendant la
La pèche aux brandons, qu'on
le
qu'on aprén toujour quicon,
Faïsséja,
—
Fouine, Mustcla foïna, Linn. Voy. Martro. m. Brandon; botte de foin, de paille ou de
f.
bèguo,
les
et des châles
dames. Se faire émbé, hanter, fréquenter, faire Faï mirhan èstre pâoure, tout vous pauvreté est une fâcheuse condition; tout le
localités, montagnes ou hameaux, la Fajo, La Fage se trouve dans les communes de Cambo, de Cruviers-Lascours,
de
comme
chapeaux
le caillé
à égoutter, et qui donne
forme sous laquelle nous l'appelons
lat. Fiscellus,
forme à
s. ni.
faire les fromages.
et f. Fagotier, faiseur
celle qui exerce l'industrie plus
de fagots; licite de
ou moins
ramasser du bois mort ou vif, gros ou menu, et d'en faire des fagots pour vendre, sans en rendre compte au propriétaire
du
bois.
—
Voy. Fagoulii'.
m. ou Pagnè-lon ou Païaron, qui semble une corruption du précédent. Panier long, sorte de manne faite de cotes de chàtaigners sauvages, deux fois plus lonFaissïâou,
s.
créer, former, produire; fabriSa signification, opérer; exécuter, etc. comme en fr., est très-étendue des exemples peuvent donner une idée des formes qu'il prend à ses divers temps,
gue que large, à bords relevés, propre à porter différentes charges sur les épaulée. Dér. de Faï, faix. Faïssiè, s. m. Porte-faix, erecheteur, dont le métier est
comme de l'emploi varié qu'en fait notre langue. Fasesvous-én-laï, recule/, un peu; poussez-vous par coté. Faï-
de porter d'un heu dans un autre Dér. de Faï, faix.
Faire,
quer;
».
Faire; agir;
—
;
:
—
les ballots
de marchandise.
FAN
FAL
336 Faïssino,
Fascines pour
s. f.
que pour ramer
les vers-a-soie.
— On
sait
vers, on emplois (ta brins de bruyère
les
s'arrondissent par qui, s'appuyant sur la table inférieure, la cime et forment le berceau au-dessous de la table supé-
Mais lorsqu'on est arrivé au dernier ou au plus
rieure.
haut étage, on ne peut suivre
même
le
procédé, puisqu'il
haut bout de
fixer le
la
n'y a plus rien au-dessus pour de sarments, ou de bruyère. Alors on prend des fagots vieux élagage de mûriers que l'on relie en bottes de la
de
grosseur
de
la
jambe
On
la table.
et
d'une longueur égale à la largeur sur celle-ci à la distance d'envi-
les place
ron soixante-et-quinze centimètres l'un de l'autre, après avoir piqué dans leurs interstices des brins de bruyère qui
Ce sont ces fascines
ainsi en se tenant debout.
s'y fixent
disposées et garnies de leur bruyère qu'on appelle
ainsi
Faïssino.
Dér du Faxina,
lat.
s.
bass. lat.
et se retire
avec
promptitude.
Ce mot parait dérivé par corrupt. du fr. Envelopper. certaines localités voisines on dit Valoupado, qui se
Dans
rapproche davantage de cette origine d'ailleurs de la labiale
— Voy.
lettre
F
simple permutation
:
F aspirée
aspirée forte, en
faible.
1".
Falour, ourdo, adj. Péj. Falourdas. Gros lourdaud; butor; grossier et inepte; sot renforcé. Formé, parait-il, par corrupt. de Fol et de Lour. adj. m. et f. Familier, qui se famiaisément; qui en use familièrement; privé, apprivoisé, en parlant des animaux. Dér. de Famïo.
Famïè, famïèïro,
liarise
Famino, s. f. Famine, disette générale de vivres, dans un pays, dans une ville, dans une place forte. Par ext. Bramo famino, il crie simplement, faim, grand'faim.
—
famine.
ou Bancèl. Terrasse ou bande de
f.
mur de revêtement
soutenue par un
—
la
botte, fagot.
Faïsso,
din.
Fasciadm, dans
Fascis, dim.
ou d'inondation, qui arrive soudainement
C'est par ce procédé, fort
Dér. du
terrain
plate-bande de jarcoûteux et fort pénible ;
Famés, Dim.
lat.
Famïo, s. m ême sang ;
in.
f.
sign.
Famïéto.
race, lignée
;
— Acampo dé famïo,
les
Famille,
tous ceux
môme
personnes d'une
du
mai-
qu'on parvient à transformer un terrain en proflancs d'une montagne, en parcelles nivelées, sur les autres seul s'étageant pour ainsi dire les unes
son.
moyen de retenir la terre de nos plantations et de nos vignes, qui sans cela serait constamment ravinée et balayée
Micocoulier, bois de Perpignan, Celtis austrulis, Linn., arbre [de la fam. des Amenlacées. Voy. Bélicouquiè.
par les grandes pluies, le terrain en étant toujours meuble à cause des œuvres qu'on est obligé de lui donner. La plupart des montagnes de nos Cévennes sont coupées ainsi en
Ne pas
terrasses disposées en amphithéâtre.
en
du
reste,
Dér. du
les
clivité,
Fanabrégou,
:
Le mot Bancèl est plus usité
Dér. du
tient
dans
lat.
les
au dialecte cévenol ou
raïol.
Faïsso
Fascia, bande, lanière.
qui ne s'émeut de rien, ou plutôt qui prend le masque de ces défauts pour faire des dupes. Dér. du lat. Fallax, trompeur. ;
insouciant
Falbala,
m. ou Bélicouquiè ou Piquopouïè.
s.
—
Celtis
nom
le
confondre avec
soit
le
l'alisier,
même; mais
nom
quoique son
générique. C'est avec les scions de cet arbre aménagé que se fabriquent à Sauve (Gard), ces fourches
taillis,
la paille et le foin
,
qui sont
;
en
faisait
des cercles de
futailles
préférables à
ceux du
chàtaigner sauvageon. Les cercles de fer battu ont dépossédé, cette industrie, et les micocouliers tendent â dispa-
chaque jour de nos contrées. Dér. du celtique Fana-bren, m. sign. Bren ou Pren est nom généra] des arbres en gallois et en breton on les
raître
au bas d'une robe, d'une jupe. Au tout ce qui constitue la toilette fanfreluches; pompons, des dames du grand ton.
le
fig.
distingue par
Quelques étymologistes assignent une origine tout à fait fantaisiste à ce mot qui aurait été imaginé par hasard et
composée d'une cage de fer, recouverte d'une toile claire, au centre de laquelle se place une chandelle.
robe;
bande
d'étoffe
accepté pour sa singularité insignifiante. Les antiquaires font remonter l'ancienneté de cet ajustement aux Parthes
aux Perses. D'autres mands Fald-plai, feuille du fr. siîiis altération. et
Falèto, adj.
f.
qu'avec Comte. Fali,
soir, lat.
Faloupado,
font venir de
plissée.
c.
m.
le
tenons
manquer; s'évanouir.
tel
alle-
quel
— Ne marche
— Jour
fait, cré-
entre chien et loup.
Fallere, tromper, s.
Nous
deux mots
Boiteuse, à demi-paralysée.
— V.
v. Faillir;
puscule du Dér. du
le
f.
lat.
ce n'est là sans doute qu'un
à trois fourchons pour remuer
m. Falbala; toute garniture au bas d'une
s.
augmente beaucoup.
supérieures à toutes les espèces fabriquées ailleurs. Autrefois cet arbre était fort estimé dans ce pays parce qu'on
environs d'Alais.
Falaï, falaïso, ailj. Péjor. Falaïsas. Nonchalant; indolent
sa famille
Familla, m. sign.
lat.
manquer.
Grosse vague; masse d'eau torrentielle
:
Fanâou,
s.
le fruit
:
arbre qui produit
m. Fanal;
Dér. du gr.
<ï>av<5ç,
Fandalado,
s. f.
de
falot;
un
micocoule.
grande lanterne d'écurie,
<I>a(vw, luire.
Plein
la
tablier.
—
très-
Les femmes du
peuple font volontiers de leur tablier un sac pour transcelles de porter du linge, des vêtements, de la soie, etc. la campagne en font leur cabas pour transporter les légu;
mes
et les herbes,
sans pour cela
le
détacher de
—
la ceinture.
Voy. Davantttow. Fandâou, s. m. Dim. Fandalé. Tablier de femme, grande pièce d'étoffe ou de toile, avec ou sans poches, que les femmes portent devant elles sur la robe,
dont
elle
le devant depuis le cou, ceinture; tablier de cuir pour cer-
recouvre tout
ou seulement depuis
la
FAO
PAN
—
tains artisans.
h
dâau,
la novio porto milo éscus din soun fanapporte mille êCBS comptant, au jour du
future
mariage, dans son tablier.
Ce mot semble une corrupt. du mot Fâondâou, qui jurait avoir existé autrefois avec
demment de Fâoudo,
la
giron
m. sign.
M
le tablier
:
çpii
étant
dérivait évile
vêtement
le- Idées 'lu
peuple, est cependant encore plus malfaisant Gripi, mais moins redoutable que le Dra, Drmipti, et surtout que la Voy. c. m. ttoumiquo el la linbarogno. Dér. du lit. Phantaitlcus, fantastique. Fantastissiè, ièïro, adj. Fantastique; qui tient du Fan-
que
au
Emp
bonrgeon, bêche, liaette, insecte du genre des Rynchytes. Ces dénominations désignent, ainsi que Fanfaroù, un
—
scarabée moins gros qu'une mouche ordinaire, revêtu d'une écaille verte, relevée d'un bout à l'autre par l'or le plus éclatant. Cecoléoptère porte
au-devant de
la tête
une espèce
de trompe, longue, armée de dents, avec laquelle il scie le pétiole de la feuille encore tendre de la vigne, qui se des;
roule autour de lui
la
il
comme un
cornet et la
tapisse d'une sorte de toile ou duvet pour y déposer ses œufs. Le cultivateur ne s'émeut pas des dégâts qu'il peut
un de ses prvb. dit L'annado ddou fanfaroù, Ion péïsan béguè prou; c.-à-d. l'année où cet insecte est abondant, la récolte du vin l'est aussi. ainsi causer, car
:
Quelquefois Fanfaroù s'applique au hanneton, melolonDér. probablement de Fanfaro, à cause ment de cet insecte en volant.
du bourdonne-
Fangas, s. m. Dim. Fangassoù. Grand bourbier; large creux plein de bourbe. Au fig. mauvaise affaire; gâchis; Es din lou fangas, il est dans le pétrin. embarras. Dér. et augm. de Fango.
—
Fangastièïros,
s.
f.
plur
Pare-crotte des charrettes, qui
une bande de cuir ou de feutre qu'on cloue au-dessus de l'ouverture intérieure au moyeu de la consiste pour elles en
roue pour empêcher. que pénètre dans la boite.
la
boue, qui tombe des jantes, ne
Dim. Fanguéto; augm. Fangasso. Fange;
*. f.
boue; crotte; vase; limon; matières corrompues des rues et des chemins, délayées par l'eau de la pluie ou des ruisseaux.
m.
m.
s.
\
—
Hêtre.
Fàou, fàousso,
Voy. Fdiar.
m.
adj.
et
f.
Faux; contraire à
la
supposé; altéré: de mauvaise foi; traître; discorlis pas fâou, phrase haqui manque de justesse.
érité; ;
—
pour confirmer un personne c'est bien vrai. bituelle
fait,
ou une opinion d'une autre
:
Dér. du
Falsus, m. sign.
lat.
Fâou ou Fôou,
v.
marida
dire, foou
Jano,
faut.
Il
impers.
la
faut marier Jeanne. C'est le lat. sens.
Fâou
bé
que sièguo vous,
— Faon
faut faire,
il
il
il
faire, fOou
faut dire,
avec
Oportet,
le
il
même
que vous soyez
faut bien
de mes amis.
Fàoucïo,
s. f.
Faucille; petite faucille qui sert à couper
du fourrage en vert, et non du blé. Fâoueïo, par un jeu de mot, se dit aussi d'une personne un peu fausse, qui câline les gens pour les duper, qui dit
des herbes,
—
blanc et jiense noir. Ce mot devrait s'écrire préférablement Fâoussïo, eu égard à son origine de Fdou, fâousso: nous le plaçons ici pour faire sentir le jeu de mot. lat.
m.
Falcicula,
Fâoudéto (Faire),
sign.
Au
jeu de la main-chaude ou de cligne-musette, c'est recevoir sur ses genoux la tête du joueur qui doit deviner, en lui mettant son tablier sur la tête
pour
v.
vue de ce qui
lui ôter la
se passe.
Fâoudo, s. f. Dim. Fâoudéto. Giron; espace de la ceinture aux genoux d'une femme quand elle est assise; génétiquement, les genoux d'une femme assise. C'est l'espèce de siège à angle droit que décrit ainsi sa taille avec ses
Pourta din sa fâoudo, porter jambes. Cependant on dit dans son tablier retroussé, en parlant d'une femme qui marche. Sus la fâoudo, sur les genoux. Fâoudo dé caréto, tablier de charrette, intervalle entre la caisse et :
—
du brancard place que prend le conducteur voyage à vide, contrairement aux règlements de
l'ouverture
quand
il
:
police.
Dér. sans doute du gus,
Fâou,
Dér. du
tha, Linn., coléoptère lamelliforme.
Fango,
—
dant
fr.
Fanfaroù,.\. m. <m Lanfaroù. Dim. Fanfaronné. Coupc-
sèche
le
tasti; ensorcelé; qui ensorcelé.
propre de cette partie du corps. Fanfaro, ». /'. Fanfare, air de trompettes martial. Par ext. tapage, bruit, train bruyant; éclat avec ostentation.
337
lat.
Fimus, d'où
la
bass. lat.
Fan-
sign.
Fangoùs, ouso, adj. Fangeux; boueux; couvert de crotte; bourbeux.
Fanguè,
s.
m.
Fantasquariè, meur.
— s. f.
Fantasti,
i,
ginaire; génie,
j.
Fantasque; capricieux;
m. Farfadet; lutin
;
pour
esprit follet; être
ima-
familier; être fantastique, qui, dans
point de couture. couture à
fausse
points
espacés. et
de Hou.
Fàou-fiô 'Faire), t. Faire faux-feu; rater, ne brûler qu'une amorce sans que le coup parte; ne pas réussir. Fâouquièïro,
illusion, chimère.
le
Faufilature;
f.
Formé de Fâmi et f.
Phaniatma, fantôme,
démon
Fàoufilo,
Bizarrerie fantasque de goût et d'hu-
bizarre; extraordinaire; bourru; qui est fort délicat son manger; qui n'a que des goûts bizarres. lat.
esp. Falda, jupe de dessous. Fàoufila, v. Faufiler; bâtir les pièces d'un habit, d'une robe, d'un ouvrage de couture, à longs points, pour les
assembler avant de leur passer Voy. l'alroun-fangxiè.
Fantasque, asquo, adj. m.
Dér. du
En
s.
f.
Bacule d'un bât;
croupière de bois
courbée en arc, fixée au bât par des courroies, ce qui l'empêche de retomber sur le cou aux descentes. Elle ne porte pas sous la queue
comme
la
croupière ordinaire, mais sur 43.
deux
les
Formé et
FAR
FAQ
338
—
Ne se dit que Faquino, s. f. Redingote, vêtement. d'un habit un peu fringant, d'un habit de dimanche c'est le costume à peu près habillé. Mais le languedocien l'em-
cuisses de l'animal qu'elle entoure complètement.
de Fifo* et de
Quuio, faux-cul,
ou bien de Fdousso
de Quiou, fausse queue, ou fausse croupière. Fâoussa, v. Fausser; faire plier; faire courber.
Au
:
un sens ironique, artisan endimanché, qui sort
ploie dans
fig.
nier: fausser sa foi, son serment, sa parole; les enfreindre,
*
les violer.
Dér. du
Fara, farado, adj. m. et f. Qui a le teint très-rouge; haut en couleur. Au fig. effaré; animé.
—
s.
Fâousso-coucho
s.
Viendrait-il de Faro, ou bien peut-être du lat. bête fauve, exprimant toute l'extension du sens?
avortement;
Fausse-couche;
f.
,
accouchement prématuré.
Fàousso-mounédo
s.
,
f.
Fausse - monnaie
monnaie
;
i.
Faragousto, framboisier.
contrefaite.
ou Chabrolo. Framboise, fruit du n'est pas usuel dans nos plaines
f.,
Queue postiche; allonge d'une
où
la
les
hautes Cévennes où
s.
,
f.
dans
Fàousso-sièfro
,
s.
f.
tenancé; sans gêne et un peu niais.
cheval de
charrette, qui est la contre-partie de la Sièfro (V. c. m.).
Farandouna, Farandouno,
langage usuel des charretiers, on la nomme simplement la Fdousso. Fâoutèrno, s. f. ou Pantèrno. Aristoloche champêtre, le
commune dans nos
:
vignes, et qui, dit-on, lors-
qu'elle n'est pas extirpée avec
une saveur amère
au vin
communique — Comme nous ne
soin,
et désagréable.
comme pour
s'en perd aujourd'hui et
La
Son nom, d'après Sauvages, est formé d'une des appelque la nomenclature lui donne, Fel terra, de
Fàouto règle;
,
s.
f.
Faute
imperfection,
racine de ce
manquement contre une loi, une manque; absence de jugement, d'or;
ténço, j'ai rerai.
Es dé ma
manque. Ai fa
la fdouto,
la faute, je ferai la
fdouto, c'est
ma
Farcéja,
faraïlapéni-
pénitence,
je la
répa-
m. Dim. Fdoululé; à bras avec un dossier.
siège
Corrupt. du
et
péj. Fâoutulat. Fauteuil;
f.
Petit-maitre
;
—
est
un emprunt évident au
fr.;
singulier adoucissement de signification.
est
s.
f.
Farcire, m. sign.
— :
Aqud's bien farço, c'est bien drôle, bien plaisant. Que siès farço, péraquàf Pourtant, que tu es plaisant, comique!
élégant;
recherché dans sa mise.
Ce mot
lai.
il
Farce, bouffonnerie, niche; plaisanteries. Mélange de viande hachée menu, avec ou sans herbes. On le dirait pris adjectivement dans ces locutions
Farço,
fr.
Faquin, quino, adj. m.
folâtrer; faire le badin,
en quelque sorte l'augm., et ne se prend d'ailleurs qu'en bonne part. Farci, v. Farcir; bourrer; gorger; remplir jusqu'aux bords; remplir d'un hachis.
manquer.
s.
;
—
que Farceur, dont
Dér. du
Fàoutul,
Faire des farces
des niches bouffonnes.
ou à
sa famille. Fallere,
lang. Faro,
Farcéjaïre, aïro, adj. Farceur; jovial; qui aime à faire Il a un sens un peu plus étendu dire des farces.
faute, tant pis
fdouto, je vais te mettre dans ton tort. Aquél home fara bien fdouto, la mort de cet homme fera un grand vide dans lat.
v. fréq.
le railleur; faire
pour moi. Vendrai sans fdouto, je viendrai sans manquer. Es mort fdouto dé préne, il est mort d'inanition, faute de soutenir ses forces par une nourriture quelconque. Té vôou métré en
Dér. du
parait être le vieux
une troupe de danseurs liés ensemble, a été aussi Nous la relevons pour ne rien laisser perdre.
sente
proposée.
— Se prend souvent adverbialement pour mar-
commis
pour cause.
mot
prévoyance.
la privation, le
mot
un brandon. Le fr. nous a évidemment emprunté qu'il a accommodé au génie de sa prononciation. L'étymologie du gr. «li^ayS, phalange, et AoOXo;, esclave, Farandouno ou Farandoulo repréassujéti, parce que la ce
dre, d'économie; maladresse, sottise, bêtise, imprudence, im-
quer
les réjouissances
portaient
à cause de sa grande amertume.
la terre,
dans
phare, torche, brandon, parce que probablement cette danse s'exécutait jadis aux flambeaux, ou que les acteurs
nombreuses.
lations latines fiel
la farandole.
f.
publiques et politiques que cette danse avait lieu. L'usage
toutes ses sœurs, d'énumérer
ses vertus curatives qui paraissent
Danser, sauter
Farandole, sorte de danse d'origine c'est une longue fde de jeunes gens des deux s.
et passes différentes. C'était surtout
fai-
un cours de botanique médicale, nous nous
ici
abstiendrons,
v.
provençale sexes qui se tiennent par la main, ou plutôt par le bout d'un mouchoir, et sautent en cadence par les rues et les champs, au son du tambourin, en exécutant mille figures
Aristolochia clematitis, Linn., plante de la fam. des Aristoloches, fort
Chabrolo.
lat.
;
jeu de billard, fausse queue.
Sous-ventrière d'un
— Voy.
les bois.
Flagrare, sentir bon. Farandèl, èlo, adj. Péj. Farandélas. Niguedouille dégingandé; sans tournure, sans manières; gauche et décon-
:
Au
framboise est rare et exotique ; il lui est donné dans le framboisier vient spontanément
Dér. du
point de vanité de la porter longue et fournie aujourd'hui les femmes usent fort du mot et de la chose avec l'ampli-
tude de leurs chignons.
Fera,
— Ce nom
queue de cheveux, fort en usage pour les hommes, quand il était de bon ton et de mode de porter la queue, et un
Fàousso-quuïo
sons pas
se moquer d'un du costume ordinaire de sa
classe.
Falcare, plier comme une faux. des deux genres. Voy. Fâoucio.
lat.
Fàoussïo,
Dans
comme pour
mais avec un i
Dans la première acception, l'étym. du lat. Farsum, supin de Farcire, farcir, est aussi certaine que daus la seconde. La bass. lat. avait fait le mot Farsa, tiré du
FAR même où
FAR
pour désigner certaines pièces dramatiques mêlaient non-seulement les lazzis burlesques et les
verlie,
se
plus hasardées, mais aussi toute sorte de lanlà des pièces qu'on appelait
qu'ils sont
339
au naturel au moyen de quelque pnx'édé phyle vulgaire appelle la poudre de |>erlinpinpin.
sique et que
Dans
farcies,
pays on appelle l'action de sortilège F.mbloui, cette hypothèse, FarfantHo aurait été l'éblouissemcnt fantastique produit par le charlatan Farfan-
de cuisine dans
taïre; et son acception se serait plus tard élargie.
De
Fargnè, fargnèïro, adj. Qui sert à la farine. fargnè, sac à farine.
facéties les
gages et d'idiomes. C'étaient
par ressemblance et par comparaison avec les pièces le hachis desquelles entre un peu de tout. le rapprochement des deux mots et des deux sens.
là
m. Farcin, maladie cutanée des chevaux. lit. l'arriminum, m. sign.
Farcin, Dér. du
i.
Farçur, çurdo, adj. Farceur; plaisant; bouffon; qui aime à faire des farces. Farda,
dérive de Far dos.
au
reste
une
du
l'idée
du mot Fard, qu'on
celtique ffard, m. sign., semble avoir du v. Farda, par ext. dans
signification
Aquù mi fat farda, phrase suivante très-bien reçue cela me fait enrager, me met hors des gonds. Il est évident la
:
que
rouge de
c'est le
la
colère qui
monte au
visage. Cette
association d'idées et de mots est curieuse.
Fardétos,
». f.
plur. Layette, trousseau d'un enfant nou-
veau-né; linge, lange, maillot, béguins, etc. Fardos, ». f. plur. Ilardes de toute espèce, habits, linge, É$robes; bagage; trousseau d'une nouvelle mariée.
—
poussa las fardât, au
fig.
secouer les puces, étriller quel-
qu'un.
Ce mot parait emprunté au
H
F
en
ainsi
Hordes, en changeant métaplasme fréquent dans le dialecte gascon,
,
le
que
Farèlo,
vice-versà.
s. f.
dim. Petite tour.
fr.
— Voy. Faro.
Farfantaïre, s. m. Charlatan; batteleur; tout individu de cette gent nomade, qui hante les foires et les places publiques pour montrer un spectacle quelconque. Ce mot est sans doute un réduplicatif formé du lat. Fart, parler, donnant au part. prés, inusité Fans, fantis, comme pour désigner un grand parleur, un braillard. L'ital. Far-
qui signifie fripon, doit avoir la même origine. Comme en fr. juif est synonyme d'usurier, en ital. char-
fanie,
latan peut bien s'étendre à fripon, faiseur de dupes. Farfantéja, ». Wq. Faire le charlatan, l'empirique; hàbler; faire le discoureur.
Farfantèlo, ». f Berlue, éblouissement passager, qui semble taire danser et sautiller les objets devant les yeux.
— Mous
ièls
me fan
farfantilo, j'ai la berlue, j'éprouve
un éblouissement n'est
11
taïre, cri
pas impossible que ce mot vienne de Farfanait une racine commune avec lui; c|ii'il
ou du moins
éblouissement étant pareil à celui que procurent cerempiriques qui font voir les objets différents de ce
tains
Faribouléja,
v.
fréq.
Dire des fariboles; s'amuser de
».
Fariçrnèïro,
f.
Grande
caisse, coffre
à tenir
la
pro-
vision de farine et de blé suivant le cas.
Farinèl, èlo, adj. Dim. Farinélé; péj. Farinélat. Farila nature de la farine; blafard. Au fig. niais,
neux; de
—
Péro farinèlo, poire de espèce à pulpe grossière, âpre et farineuse. Son acception figurée vient évidemment de l'usage admis
niguedouille, Gille, Jean-farine.
Par une extension singulière, déteint sur
— Sa
niaiseries; folâtrer: fariboler.
Si farda, mettre ses habits de dimanche; s'atifer; soigner sa mise; se laver la figure comme font les chats qui se débarbouillent le museau du bout de leur patte. Ce dernier sens du v. est emprunté au fr., le premier
dit venir
Dans
Faribolo,* /'. F'aribole; parole légère et oiseuse; choses raines et frivoles; niaiserie; sornettes. Dér. du lat. Fart, parler, et Bulla, bulle de savon.
Habiller; équiper; parer; ajuster; faire enra-
».
ger; frissonner.
ce
éblouir.
la vallée,
dans
comédie italienne de barbouiller de farine
la
la figure
des pierrots et des gilles.
Farinéto, ». f. Bouillie faite de farine de maïs, assaisonnée d'huile, quelquefois de sel seulement, comme la Polenta des Italiens.
Farino, ». lement pour
Farine, grain réduit en
f.
faire le
pain.
poudre, principa-
—
Passa la farino, bluter,
nom
d'une sorte de blé qu'on
sasser la farine.
Dér.
du
lat.
Far,
farts,
employa d'abord pour faire de la farine. Farloquo, ». f. Faribole. Voy. Faribolo. Dér. du lat. Fari et Loqui, m. sign. redoublés
—
l'un et
l'autre: parler.
Farluqué, quéto, adj. Freluquet; pctit-maitre,
petite-
maitresse.
Emp. au la
par
fr.
m. Breuvage épaissi par la farine, surtout farine de châtaignes blanches, dont on empâte les
Farna,
s.
porcs que l'on engraisse
Farnoùs, ouso,
;
buvée de
adj., au plur.
farine.
Famouses. Dim. Far-
nousé; péj. Farnousas. Blanc de farine; sali par de la comme un sac ou l'habit d'un meunier; couvert de
farine,
farine.
— Éndèrvi farnoùs,
Lorsque velle
peau
dartre farineuse.
les vers-à-soie sortent
est plissée, blafarde et
de leurs mues, leur noud'une couleur farineuse.
Cette dernière qualité est un signe de santé; au contraire une peau lisse, tendue et luisante, dénote une constitution adémateuse qui tourne bientôt à la dissolution. C'est donc
quand Ions magnas sortou lotîtes famouses. du vieux lang. Dim. Faréto. Phare; tour de Le Languedoc était semé de ces tourelles, qui
très-bon signe
Faro, signal.
s.
—
f.
liaient destinées à prévenir le pays de l'approche de l'ennemi. Vers le milieu du XIV e siècle, et durant la captivité
du
roi Jean, le
vicomte de Marbonne, capitaine général de
Langue d'Oc,
la
FAT
FAT
340 fit
construire un
grand nombre de ces
tours dont quelques-unes subsistent encore et ne paraissent pas, par leur isolement, avoir servi à d'autres usages.
Beaucoup de noms pr. de lieux et de personnes ont conservé ce nom, et même son diminutif La Fare, La Farelle avec ou sans l'article. Dér. du gr. <I>ipo;, nom d'une ile d'Egypte proche d'Alexandrie, où Ptolémée Philadelphe fit élever une tour :
—
Se dit d'un mets trop dégoûtant; ennuyeux; importun. gras ou trop sucré; même d'une terre trop humide ou trop
molle pour pouvoir être travaillée. Fata, v. Envelopper d'un linge faire une poupée à un doigt qui a quelque bobo; étouper, calfater, étancher une ;
futaille
qui fuit. Dér. de Fato.
Fataïre, aïro, s. et adj. Chiffonnier; crieur de vieux drapeaux, de chiffons; qui les achète pour les revendre aux
servant de phare, qui prit le nom de l'île et fut classée au nombre des sept merveilles du monde.
papetiers.
Faro, s. f. Figure rubiconde; face enluminée; visage réjoui, haut en couleurs.
aveugle, parce que les chiffonniers font leurs criées à grands éclats de voix, quand ils crient par les rues Dé fatos, dé
;
m.
Trèfle
à fleur
pourpre,
Trifolium
bon
Fatéto,
probablement une altération de Farouge, venant de Farrago, foin sauvage, donnant Féraje. est
Fartaïa, v. Cueillir et parer verts d'un potager; les laver et
les
herbages, les
légumes
disposer pour la vente. Herbes; réunion de plusieurs sortes d'herles
—
femme, ramassé à
l'insu
le
du mari, parce
que d'ordinaire elle le cache dans un peloton de chiffons, afin que si on le découvre on ne se doute guère du magot qu'il renferme.
artificiel.
Ce mot
comme un
m. Laurier-thym. Voy. Eavéloù. f. Dim. de Fato. Petit chiffon. C'est aussi
s.
s.
pécule secret d'une
rubent, Linn. Plante de la fam. des Légumineuses;
fourrage
Fatamol,
;
de campagne, endimanché.
fataïre, crier
:
Faro, roto, adj. Dim. Farouté. Qui a une mise élégante, à la mode élégant d'une toilette campagnarde petit maitre s.
Bada coumo un
fère vièl, dé véïre rou.
Dér. de Fara, adj.
Farouche,
—
au
fig.
— Amassa
sas fatétos, faire son paquet, et
être à l'agonie, faire son paquet
pour l'autre monde.
—
Et Fatigue; lassitude; préoccupation. en grand' fatigo , il fait de grands préparatifs, il est en t.
Fatigo,
f.
grand travail.
Fartaïo, s. f. bes et de légumes verts; jardinage. Ne s'emploie que relativement à la vente de ces mêmes objets, ou à leur consommation dans une ferme ou un ménage. Par ext. on
Le verbe est Afatiga (V. c. m.), et non Fatiga, barbarisme franchiman. Dér. du lat. Faligatio, m. sign.
l'applique à la réunion de toute sorte de menus ustensiles en bon et mauvais état et pris collectivement.
est aussi,
—
Au
sens positif, ce
mot
même que
est le
que nous employons indifféremment mais partenir à deux dialectes différents. L'un ;
Hortus
Hourioulato,
ont dû apet l'autre ont ils
H
en changements de F, comme nous l'avons remarqué, étant très-communs et dans le génie propre du dialecte gascon proprement dit. leur racine dans le lat.
:
les
—
N'est guère emFasti, s. m. Dégoût; répugnance. Faï véni lou fasti, ou ployé que dans la phrase suivante dotw lou fasti, cela est dégoûtant, cela soulève le cœur. :
Dér. du Fasti,
Fasiidium, m. sign. Dégoûter; répugner; causer de l'aversion, de
lat.
v.
l'horreur, de la répulsion.
que
le
signifie
—
subst. précédent, dont
au besoin
mé
faï fasti, cela
va
t'en, tu fais
Aquà faï
:
11 il
a
un peu plus d'extension
n'est
indigner, exciter
que le
le
composé
mépris.
,
et
— Aquo
me répugne. Lèvo-té d'aquiqué fas fatll, peur et horreur. On dit proverbialement :
fasti et régoulije, cela soulève le
cœur, lorsqu'une personne se conduit ridiculement, ou qu'elle veut prendre des airs qui ne conviennent ni à son rang ni à sa fortune. Il n'est pas nécessaire de faire remarquer le déplacement de la syllabe tonique dans le substantif et dans le verbe, l'un sans accent sur Vi final, l'autre portant l'accent grave,
qui a pour effet immédiat à la prononciation de rendre brève ici la première syllabe, et là de la faire longue. Fastigoùs, ouso, adj. Au plur. Fastigouses. Fastidieux
;
Fato,
s. f.
Dim.
En
Fatéto.
provençal, on dit Paio, qui
dans quelques-uns de nos cantons cévenols, adopté comme variante. Chiffon; vieux drapeau; linge à panser une plaie petits coupoiis d'étoffe dont les enfants habillent ;
leur poupée.
— Fato
magnassier
petit sac
ver-à-soie
:
pendant
la
dé magnaguiè, nouet ou sachet de
où
l'on tient
couvée.
au large
On en
du
la graine
emploie un grand
nombre pour que
la graine soit plus divisée, et qu'il soit plus facile en la remuant souvent de la faire participer également à un même degré de chaleur. On ne met guère
que deux onces de graine par chaque sachet. Acampa sas fatos, ramasser ses guenilles. A dé mans dé fato, il a des tout lui échappe des mains. Et un home un homme délaissé, sans force, sans courage. loujour uno fato que trémpo, l'doulro que té bagno, il est
mains de beurre
;
dé fato, c'est
A
il n'a toujours empêtré ; il trouve des anicroches à tout jamais le temps de rien. A pér dous iars dé mdou, pér cinq tôous dé fato, il fait grand bruit pour peu de mal. Fato ;
crémado, linge brûlé, de
la
mèche, sur laquelle on bat
le
du feu. Ealo-brulo, jeu innocent, où celui qui cherche un objet ou un gage caché, est dirigé par un des joueurs en suivant l'indication fato-brulo, ou brido pas, suivant qu'il approche ou s'éloigne du but, briquet pour avoir
jusqu'à ce qu'il
l'ait
découvert.
Chaquo fato a toun sén : dicton qui revient trop souvent pour mériter une explication. Le mot à mot est chaque chiffon a son sens ; la signification: rien ne se fait sans :
motif, tout à
un
secret motif; et cela se dit
quand on voit
FAT quelqu'un l.i
FAV
M
quelque chose dont on
faire
saisit
Ce mot
pas bien
un augm. de Futo, et il est probable que que s'est formé le mot fr. Fuiras, quoiqu'il aujourd'hui une signification plus métaphorique. de
c'est
portée.
supposer que le mot Vato, à cause de H ressemblance de oanflguration.vienl du lat Vattom, grandi' l'antique Destin, Canné lui-même de fart, pane qu'il était Si l'on [loiivail
on dirait que ses oracles qui avaient le même dont il s'agirait ici, quelque obscurs qu'ils fussent d'habitude, n'en avaient pas moins un sens, une
fort bavard,
nom, Fata,
et
ait
est
lui
Fatrassado,
bos, brassée d'herbes.
fr.
chant qu'on
seulement qu'ils achètent des guenilles, du vieux fer et du verre cassé. Prenons donc Fato dans son humble condition, sans nous occuper de son étymologie, qui n'est nullement nécessaire jiour expliquer notre dicton.
Un
—
chiffon,
dames attachent cliiffon
si
Fatrassariè,
;
:
je ne parle pas de ceux auxquels les un justement une grande importance,
—
ordinaire est de bien mince valeur, sans impor-
tance aucune, une vétille,
un
rien, et qui dit l'un dit l'au-
Chaquo fato a soun sén doit donc s'interpréter, se traduire ainsi la moindre chose a sa portée, la plus' futile
tre.
:
pour
la
tribue à la faire
marcher
:
une montre
Chaquo fato a sou» sén. du mot, nous sommes fort tenté
petite aiguille n'était pas à sa place
Quant à
la
dérivation
s'arrêterait si la plus
:
comme une corruption de Pato, et comme de même origine que l'anglais Patch, pièce, morceau. Il en est de même du mot Pétas qui est évidemment de la même famille et que le fr. nous a à coup sur emprunté comme racine du verbe Rapetasser. Cet emprunt
au pot au
Fatoù,
s.
guenille,
du vieux
m. Facteur de
la
;
C'est l'augm. de Fatras, ticipe
chiffon, personne
malingre.
pr. et
ressentant les unes des autres par
com-
d'origine.
Favarôous,
—
mounjétos.
s.
m. plur. Fèves sèches de haricots
Voy.
c.
dits
m.
Favédo, n. pr. masculin ou féminin, suivant qu'il est un homme ou qu'il s'applique à une localité, et
porté par
dans notre pays
Ses analogues se
hameau de
la
:
en
fr.
traduit par
Favède ou
trouvent dans Fa/nargue, Fabiargues, de Saint-Ambroix (Gard), dit Fa-
commune
bayranicœ, en 1345, par une transformation de désinence dont nous avons cité beaucoup d'exemples; et dans les n. pr. d'homme, Fabier, Favier; et de lieux, Le Favarol et
Le Faveirol, ruisseaux, Faveirolles, hameau, commune de
commune d'AiguesFavier, de Saint-André de Majencoules ; Les Favières, de la Rouvière ; auxquels la différence des suffixes Saint-Marcel deFontfouillouse; Favet,
mortes
;
n'a point enlevé les signes de parenté qui les font tous re-
même
forme du suffixe de col-
la
poste; facteur de camion,
un champ Favéloù ou Fatamol ou Tassignè,
mal mise, mal tenue; indolente;
fig., qui même parFatrassiè, toutes ces
au
Èdo
près
fr.,
au
un peu quelquefois au sens de
monter à
;
même
;
lectivité
Fatras, s .m. Dim. Fatrassoù. Mauvaise pièce de linge; grande loque déchirée, mise en pièces écouvillon de four de boulanger; haillon. Au fig. avec le sens à peu du
tout,
Fatrimèl, èlo, s. et adj. Péj. Fatrimélas. Longue loque de linge déchirée barde quelconque en lambeaux et qui perce de tous cotés dégingandé, mal vêtu ; mou, indolent, avachi.
linge.
de roulage; agent; intendant. Emp. au fr.
main à
tier; tatillon; tracassier.
fort usité
une
la
Fatrassiè, ièïro, adj. Dim. Fatrassièïré ; péj. Fatrasde paquets; commère; cancanier; chipo-
La Favède.
chiffon,
qui se
sièïras. Faiseur
celui-ci
qui prétendent faire descendre Rapetasser du gr. Pijrteiv, coudre, ravauder, rapiécer. Il nous semble donc plus rationnel de croire Pato formé d'une racine commune avec l'anglais Patch. Après cela, les uns et les autres pourraient bien venir vraiment du gr. Bnfcv, fouler aux pieds, d'où n£n)|ia, chose vile et abjecte, sans consistance, comme un
niaiseries;
homme
feu.
de considérer Fato
ne peut être douteux pour nous qui connaissons le mot Pétas et qui ne pouvons faire aucun état des étymologies
médisance;
des autres dans ses propos; mettre
munauté
ne doit être négligé faire réussir, tout concourt à l'ensemble, tout condétail
l-'atrasserie;
Fatras, qui lui-même est emprunté à notre idiome. Fatrasséja, v. fréq. Baguenauder; dire des niaiseries; semer des cancans; faire des paquets; s'occuper beaucoup
significations se
aucun
affaire,
f.
mêle de tout ce qui ne le regarde pas. Ce mot, ainsi que les deux suivants, nous viennent du
mais dans une
:
t.
défaut d'un tatillon, d'un
le
en apparence peut avoir et a souvent son utilité. Suit le vous ne comprenez pas ce que je fais, ni pourquoi je le fais; vous le jugez insignifiant et inutile,
commentaire
vieilles bar-
—
modestes industriels, Fataires, qui crient dans nos rues le sait, ne débitent point d'oracles, pas même la bonne aventure, et leur inharmonieuse mélopée avertit
le
Tas de vieux haillons, de
f.
île
tracasserie;
car
;
j.
laques usées, en lambeaux. Par SXt. quantité considérable d'objets réunis pèle-mèlc, en désordre. Fatrassado dé papiis, gros fatras de paperasses. Fatrassado d'hèrdes,
Destin ne parlait pas pour ne rien dire alors l'étymologie serait toute trouvée, et elle sonnerait assez bien; mais Fato n'a pas de si hautes prétentions les signification
341
est
souche.
Ici la
parfaitement saisissable, pour indiquer de fèves. Voy. Édo, suffixe, et passim.
—
s. m. Laurier-thym, Viorne-laurier-thym, Yiburnum tinus, Linn. Arbrisseau de la fam. des Caprifoliacées, commun dans nos jardins,
toujours vert, donnant des fleurs vers
Favéto,
s.
f.
la fin
de l'hiver.
Fèverolle. gesse tubéreuse, I.athyrus tube-
rosus, Linn. Plante de la fam. des
Dim. de Favo.
Légumineuses
;
petite fève.
FAV
•342
Favièïro,
s.
f.
Champ semé
Dér. de Favo, avec
le
FE
de fèves, abondant en fèves.
suffixe collectif ièïro.
— Voy. Fa-
védo.
Faviôou,
s.
m. Dim. Favioulé.
Haricot, Phaseolus, Linn.
Plante de la fam. des Légumineuses.
Faviôou
est le
nom
variétés et espèces
:
lou faviôou rouje, dont la plante n'est
meilleurs haricots en vert; pas grimpante et qui forme les mounjétos, haricot blanc ou haricot proprement dit; le
manger en
haricot bigarré, grossier à
mais en très-grande estime à la campagne, parce qu'il produit énormément en vert; faviôous prountes, haricots fève,
qui donnent des cosses bonnes à manger an bout de quarante jours après la semaille ils sont de couleur olive, hâtifs,
:
roux
aplatis par les
et
bouts; faviôous sans fiou, ainsi
parce que la cosse n'a pas comme dans les autres une fibre épaisse et dure sur la jointure de la cosse, espèces leur fève est peu ce qui les rend plus délicats en vert
nommés
:
estimée.
Au
scindant,
semble en
Faviôou, qui s'adjective très-bien en Faviolo,
nigaud, benêt, niais, imbécile, simple. Dér. de Favo, dont il est un dim. et une variété. Favo, s. f. Dim. Favéto; péj. Favasso. Fève, fève des :
marais, Vicia faba, Linn. Plante de la fam. des Légumineuses. Manjo-favos, bredouilleur, qui a toujours la
—
bouche empâtée. Aï ou avès prou manja dé favos,
est
un
de ces dictons qui se répètent à chaque instant, qui se comprennent aussi vite, mais dont l'origine n'est pas facile à trouver. Dans
mâchonner à vide entre
L'anecdote
c'est.
que
Dér. du
s'est
répandue,
et la
locution est restée.
Faba, m. sign. Favoù, s. f. Faveur; action, bienveillance purement gratuite, en accordant à quelqu'un plus qu'il n'a mérité. lat.
Ce mot est un pur emprunt au fr. que notre langue n'admet qu'assez difficilement, et dont il n'est pas bon d'abuser aussi a-t-elle repoussé le verbe et l'adjectif com:
posés.
adj. m. Favori. une exception franchimande, proscrite au fém., à peine tolérée au masc. dans le sens du fr. s. et
C'est encore
Fazéïre, fazéïro, adj. Faiseur; grand faiseur; qui un peu de tout.
fait
et sait faire
Dér. de Faire.
—
Mot du Fazéndos, s. f. plur. Industrie; savoir-faire. vieux lang. qui ne s'est conservé que dans cette phrase Fôou réndos ou fazéndos, il prvb. assez souvent citée :
faut être riche ou être industrieux,
ma
plus loin, d'être obligé de le dire justement à propos de l'origine de ce dicton. S'il s'agissait de fèves sèches et
à bredouiller? El depuis,
les dents,
:
déjà trop souvent, non point je jette ma langue au chat, ce qui serait tout à fait la même chose, mais aï prou manja dé favos. Je crains même, sans aller
—
fait
l'ai
man-
donnes-tu ta langue au chat ? et Aï prou manja dé favos, j'ai assez cherché, je ne trouve pas, j'y renonce; dites ce
faire.
je ne
bredouiller ou
d'une manière générale, qu'il y ait ou uon bredouillement, As prou manja dé favos? signifie as-tu assez cherché,
jeu que nous entreprenons à la piste des origines, plus d'une je suppose la partie acceptée fois, après avoir longtemps et vainement cherché une énigme qu'on appelle étymologie, il m'arrivera de dire, si le
—
essayant d'arranger des effet
ger des fèves. Un jour un sphinx, voyant son Œdipe faire ainsi, et voulant lui donner enfin le mot qu'il ne trouvait As-tu assez mangé de fèves, comme cela à pas, dut lui dire
Favouri,
fig.
signifie
répétant,
chiffres, des mots, et
:
générique qui s'applique à plusieurs
tas
faviôous garèls,
marmotte,
il
faut avoir
ou savoir
Dér. de Faire, ou du lat. Faciendus. Fé, s. f. Foi vertu théologale, croyance, confiance en ;
Dieu; bonne fé
!
ma
sur
sincérité, confiance;
foi, foi
!
Y-aï pas la
fé, je
—
croyance.
n'y
ai
Pér
pas confiance,
je n'en crois rien.
Dér. du
Fé,
s.
lat.
m.
Fides, m. sign.
Péj. Fénas. Foin, herbe fauchée et séchée, qui
sert à la nourriture des
animaux.
—
Vira lou
faner
fé,
le
crues, qui doivent être aussi peu faciles à mâcher, à avaler et à digérer que les pois de frère Tuck, je comprendrais qu'on en eût bientôt assez. Mais il n'est pas question dans
foin, le retourner avec la fourche pour le faire sécher. Cacho pas lou fé, dit-on d'un vieux cheval qui se fait
celte circonstance de les
du rapprochement de ces deux que les homonymes parfaits, tant pour la prononciation que pour l'orthographe, sont ce qui est une preuve de rifort rares en languedocien chesse qui manque bien à son rival. Quant au mot sui-
manger
ainsi, car
on
l'aurait dit:
manière ordinaire, si je ne m'explique pas l'antipathie de Pythagore, je ne vois pas non plus qu'il
et assaisonnées
y
à
la
à les préférer aux lentilles et
ait
aux
haricots.
Il
faut
donc
chercher ailleurs que dans nos potagers, et je pense qu'une locution vulgaire, qui vient d'être rappelée, nous viendra
en aide.
On
appelle manjo-favos, mange-fèves,
un
bredouilleur,
en parlant semble avoir la bouche pleine on suppose que c'est de fèves, crues cette fois, ce qui n'est pas commode pour bien articuler. Or, on a du remarquer
celui qui
que
si
l'on
:
donne un problème à résoudre, une charade à
deviner, par exemple;
chercheur, machinalement, tandis que son esprit est occupé ailleurs, parle entre ses dents, le
rosse, et n'a plus
de dents pour mâcher.
On remarquera
mots, Fé,
foi, et
à propos
Fé, foin,
:
—
vant, quoique avec les mêmes lettres, son accentuation distingue suffisamment.
Dér.
du
lat.
Fenvm, m.
sign.
Fè,s. m. Fait; action; chose
un
fè, c'est
par
fait,
un
fè,
fait
fait, c'est
le fait,
pour ce qui
pâou
un est
en
effet.
de cela.
accomplie.
fè
— Aquà's Dé
fé,
de
fè d'aquà, à l'égard de cela,
Pér
En
aquà's pichà fè,
faite,
évident, hors de doute.
le
dé
c'est
..
une
en matière bagatelle,
de...
une
Aquà's vétillle,
de peu d'importance. Surtout dans l'appréciation
FÈG d'un marché, cette locution est fort employée
une
fi, c'est
pkhà
petite différence qui
Aïçô's
:
nous sépare, cela
ne vaut pas la peine de marchander. Dér. du lat. Factum.
Fèbre,
s.
déréglé, circulation
du sang avec fréquence de pouls, chaleur Las fèbre», fièvre intermittente; accès de
—
Trambla
las fèbres, avoir des accès
aquélos fibres?
ment
comment va
et par antiphrase a
do
lièvre.
et frisfièvre.
Coumo van
cette fièvre? dit-on familière-
une personne très-fraiche
et
d'une
même
nature que la précédente, et qui a la môme portée. Toumba dé fèbre en mâou cdou, prvb., tomber de fièvre en chaud mal, de Carybde en Scylla. Dér. du
lat.
Febris,
m.
homme travail
journdou
fébriè,
énliè,
prvb., à la mi-février,
d'un journalier est entière, c.-à-d. que
les jours
ou à un
effort
Fémélan,
compensent
la
Dér. du
Fén,
un terme de
».
autres espèces de bétail. Dér. de Fédo.
—
bélier.
bis
f.
comptée
le
Dér. du
lat.
Fédoù,
s.
loup la mange. Fêta, pleine, qui porte des petits.
m. Sauvages prétend que ce mot
comme
son
contraire
nom
mule
un jeune poulin, une jeune pouliche, cheval ou
tiré
,
former et
des pâturages natifs de la montagne, pour le Au reste, son nom est entré dans une
l'élever.
seule locution, qui ne fournit pas de
ments
dont
et
très-usitée.
tomber à
On
terre
l'intelligence est
dit
:
Faire
«.
grands éclaircisse-
difficile quoiqu'elle
soit
Péta dou sôou coumo un fédoù, pour et avec bruit. A coup sur, ce
lourdement
—
—
sign.
les foins. arij.
—
—
Voy. Afénaïra.
Voy. Afénaïraïre.
—
v. Mettre un champ en pré. Voy. Afénassa. Fénassiè, ». m. Fenassier, celui qui reçoit chevaux et mulets dans son écurie, et leur fournit le foin, sans loger
Fènassa,
les
voyageurs.
». f. Graine de foin; qui se traduit volontiers par Fenasse, mais qui n'emprunte pas pour cela le sens
Fénasso, fr.
Dér. de Fé, foin.
Féndascla, Féndasclo,
signifie petit
dérision ou de mépris.
il
Fimus, m.
lat.
Fendre; fendiller; diviser, séparer.
v.
— Au
crevassé légèrement, fendu.
part. pass. fêlé,
diminutif semble l'indiquer. Cependant un agneau ne se dit jamais ainsi. Fédoù est au
agneau,
Dér. du
du
Dim. Fédéto; péj. Fédasso. Brebis, femelle du Fédo countado, lou loup l'a manjado, prvb., bre-
s.
Fédo,
détracteur
m. Fumier; excrément des animaux, et en géaux terres. Li faï «Are lou
Fênairaïre, aïro,
les
le
engraisse sa terre bien faiblement, Voy. Fumii. y jette le fumier avec une fronde.
sign.
Fédaïro (La), ». f. La gent des brebis prise collectivement et par comparaison ou plutôt par distinction d'avec
—
Fcemina, m. sign.
lat.
Fénaïra,
prédisposent.
un
à une maladie ter-
néral tout ce qui sert d'engrais
lon-
Fébroùs, ouso, ailj. Fiévreux, tant pour les personnes qui ont la fièvre que pour les choses ou les pays qui y
soit
Femelle d'un animal; femme; mais dans
/'.
ce dernier cas c'est
il
la sieste
d'un
:
au printemps, époque où
travaille plus longtemps, le
surhumain,
prend qu'en mauvaise part, ou en faisant du beau sexe tout à fait style narquois.
fén ènd'uno floundo,
s'il
diable, dit-on
se
longs pour pouvoir remplir sa journée autant qu'en été et
nombre des repas, des repos et gueur du temps. Dér. du lat. Februarius, m.
ddou
tous féjes
m. La gent, l'espèce femelle, surtout en C'est un terme de dérision qui ne
».
parlant des femmes.
la
journée sont assez
A
très-robuste et qui résiste soit à une fatigue, a
Fémèlo, »
—
foie.
rible.
sign.
Fébriè, s. m. Février, second mois de l'année, composé de 28 jours, et de 29 dans les années bissextiles. Miè
ils
:
du
s'agisse pas
sauté incontestable. Fèbre gaïoufardo, fièvre goulue est une
expression prvb. de
— Se
de l'estomac.
sont toujours prêts à se dévorer, ils se mangeraient le blanc des yeux. A tous féjes ataquas, il a un vice organique quelque part il se dit bien qu'il ne
manjarièou tous fejes,
accélérée
son.
commencement du printemps; usage pratiqué en Pwwa, Féjes, ». m. plur. Foie, organe sécréteur de la bile, situé sous le diaphragme, au-dessus
mouvement
Fièvre;
f.
m
FÉN
».
Petite fente; crevasse; fêlure.
f.
Formé de deux mots qui ont à peu près V. c. m. Féndo et Asclo.
—
la
môme portée
:
Féndo, ». f. Fente; crevasse; fêlure. Fendre, v. Fendre; diviser, disjoindre sans couper, mais avec des coins ou par un effort. Se fendre, se fendre,
—
s'entr'ouvrir, se gercer, se fendiller.
Fendu, udo, Dér. du
lat.
part. pass.
de Fendre. Fendu, ue.
Findere, m. sign.
Fénéstrièiro, orfjf. fem. Qui aime d'être, ou qui est souvent à la fenôtre. Fio troutièïro ou fénéstrièiro, ra-
—
terme de comparaison ne désigne pas un agneau, mais il ne caractérise pas davantage la lounleur de |,i chute d'un
rester à sa fenêtre fait rarement
poulin, si tant est môme qu'il tomba plus lourdement qu'autre chose. Nous ignorons de la manière la plus complète à quoi peut tenir le mot et son acception dans cette
nage. Je crois que ce proverbe est le seul où ce mot soit employé. Les proverbes inventent souvent ainsi des mots
phrase.
Fégnèïro, laisse
qui aime à courir et à une bonne femme de mé-
fille
pour donner plus de concision à s.
foin construite
qu'on
ramén bono méïnajèïro, prvb.,
f.
Fenil. grenier a foin;
avec art pour
le
grande meule de préserver de la pluie et
passer l'hiver sur le pré pour le vendre
au
gers à l'idiome,
s'ils
facile intelligence
pittoresque
et
se
,
la phrase; quoique étransont accommodés à son génie et d'une
ces créations sont toujours d'un
retiennent
aisément.
effet
La Fontaine
et
FEN
FÉN
344 Molière ont enrichi
fr.
le
du même
sion en appartient tout entière à la langue et ressort du ce sont ces formules vives, ce tour pittoresdictionnaire
Fenêtre,
que que nous voulons faire remarquer l'esprit, la malice, le bon sens, la raison de ces proverbes viennent presque
de bien des locutions qui sont
restées; notre langue d'Oc a bien
le
droit d'user
que Fénèstro,
privilège
s.
/'.
Mfl».
Fénèslrélo, fénéslroù.
ouverture faite dans un mur pour donner du jour Se dit à la fois de la dans une maison, un bâtiment. baie ou ouverture, et de la fermeture, bois ou vitrage, qui croisée
—
;
la garnissent.
Fenestra, m. sign., qui vient lui-même briller. diaphane, de <ï>a(vw, luire,
du
Dér.
lat.
gr. <I>aiv(S;,
Fénéstroù,
—
fenêtre.
Féni,
s.
est
Il
m. Dim. Finéstrouné. Lucarne;
du
la langue ne répond que de ses œuvres, qu'on excusera plus aisément le défont de galanterie et de délicatesse qui pourraient parfois s'y faire trop sentir; nous n'y voulons voir que le moyen de
toujours d'ailleurs;
et c'est
pour
cela
donner une plus juste idée du langage qui a mis chet
le
Fini.
son ca-
là
plus original.
petite
Proverbes sur les femmes.
lui-môme un dim. de Fénèstro.
Finir.— Voy.
v.
:
:
les maîtres.
— Finiras lèou? Auras-tu
gner une très-jeune femme qui est mariée fort jeune et qui a encore les allures, la vivacité ou la mignardise d'une jeune fille. Fénnasso, péj., grosse et laide femme, sans trop
— Aïgo, fun, michanto fénno fan l'home dé — Aï! que vaï màou, quand galino lou gâou — A candèlo dono pu — A fénno coumo à barquo toujour y-a à quàouquo —A as pès counouï, dono, quftou — Amour dé bé dé caréssos dé p. dé fémélan noun durou pas passât un — Aou mes dé fénno — Après jours s'anuïo dé fénnos, dé — Aqui ount'és lou gàou fôou pas que galino — bé dé campano noun dé fénno grano. — Argén Bèlo à candèlo, lou jour ou gasto — Bèlo fénno, michanto éspigno. — Bèlo fénno, mirai dé — Bèouta dé fénno, mirai dé — Bèlo fénno, fachoùs révéïo-matl.
d'égard à la taille, le plus souvent. Dans toutes les langues, par tous les pays, de tous les
bèstio;
et fiô,
bientôt fini?
gent féminine, en général mais c'est plus particulièrement l'ensemble des femmes d'un pays, d'un lieu déterminé. Le mot n'est pas très-
Fénna,
s.
m. Le sexe féminin,
la
;
révérencieux.
— Voy. Fémèlan.
Mouïè, en lat. Jiïulier, épouse, moitié (V. c. m.); femme, en général; dame, autrefois Dono, Domina, inusité.
aussi
— Lorsqu'on
appelle
on
Fénno/ Digas, fénno/
prenne que
:
une femme dont on ignore et
qu'on en veut, on
c'est à elle
le
nom,
pour qu'elle comla
désigne par ce
ou ce qu'elle vend fénno cldou pagne, fénno das iôous, hé! la femme au panier, la femme aux oeufs! Fénnéto et surtout fénnoù se disent moins d'une femme de :
qu'elle porte
très-petite taille
que comme .termes
d'amitié,
ou pour
dési-
temps, les femmes ont été le sujet le plus riche, le plus fécond de proverbes, d'aphorismes, de maximes, de sentences c'est hommage rendu à la place et au rôle qu'elles
nagé
la flatterie et les
éloges et insisté au contraire sur le
dénigrement et la moquerie. La plupart des proverbes s'en vont donc répétant, depuis que le monde est monde, plus de mal que de bien sur dit, et la S'il
meilleure moitié
la
plus belle moitié,
y a injustice ou abus, ce
n'est pas à ce point de
moment
le
qui ont
d'hostes et
l'on
plèjo.
cante.
la
flouris ni
et
tout.
la
nècis.
fol.
—
—
Bono fénno, marido tèsto; bono miolo, michanto bono tèro, rnichan cami. Coussél dé mouïè es pichô, que noun Ion prén es un
cho.
— Coutèl —
que noun
taïo,
fénno que noun vaïo, se lous
perdes noun t'en chaïo. Dàou tén que la fénno es malàouto, y-a dos pôous à l'oustâou, l'uno que morie, l'àoutro qu'éscape.
— Dé bèlo fénno
et
dé flou dé mai, en un jour
la
béouta
s'en vaï.
— Dé dos fénnos dins méïsoù, dé mita gn'a — Dé marido fénno gardo-té dé bono noun — Dono fougassièïro cap dé manjo la
la
et
— Dono
bien
plus de cours. L'expres-
gaïo
mé
plaï bé
t'en fises.
la
sa bérquièïro.
l'an
al
,
mais que jamaï noun
siègue ré.
mé
— Dono que noun manjo, lou béoure mantén. — Dono viano que lous éfans sans home. — Doulou dé fénno morto passo pas — Doulou dé mouïè, doulou dé couïde. — Dous bèous jours à l'home sus quan prén mouïè, la
faï
la porto.
notre but a été de réunir le
ni caoulé.
juïè, ni
très
preuve en rapprochant des citations ou même seulement en traduisant. Nous ne l'essaierons pas ici, peut-être l'avonsnous fait et le ferons-nous encore sous le mot principal de
mais pour
vièlan,
an.
et fé
vue
tendance générale partout uniforme et constante, sans en rechercher la cause. Il serait facile d'en avoir la
;
ses.
.,
.
proù.
la
les dictons populaires
se
courtisan,
:
chacun
faire
la
la tèsto et
il faut psychologique que nous avons à examiner le fait s'en tenir à constater que le fonds se trouve partout le
même,
!
bèlo.
es
la
rén.
comme on
du genre humain.
faï
la
la
:
occupent dans le monde. Mais on croirait que partout on a voulu le leur faire payer chèrement, tant on leur a mé-
fugi
iô.
la
f. Dim. Fénnéto, fénnoù; péj. Fénnasso. Fénno, Femme, compagne de l'homme; femme mariée, qui se dit s.
lui crie
tout
tèro,
et
quan
l'éntèro.
FÉN
FÊN
—
nouri dé vi, fénno que parlo
Éfan
jamaï bono
—
fi
U
riche sa fénno
mourls, émb'un
li
minlo.
— — — Fénno daourado es lèou counsoulado. — Fénno dé bé dé mino, noun vaï pu iuèn que
En grans caloùs, se m'en vos créïre, quito la fénno et prou lou rtfre. Fénnos éncéntos et poule, Aou niés d'aoùs an toujour fré.
liono
et
— Fénno — Fénno
et vi faï
étnhriaïgou lou pu
d'or.
et
saludes.
— Ouinhro d'home vôou cent fénnos.
— ParAoulos dé — Pér avé
pèses din
siè grosso,
et
Fénno qu'a un bon mari Aou
— Pér vioure ségu, préngues pas pu grando que — Plous dé fénnos soun lèou — Qu'a grando padèlo prin tamis fénno déspénlié
se
t-ou vôou.
—
Grando sartan pér f ri cassa, émbourdo primo pér an lèou vouïda uno tamisa, uno mou'iô déspénsièïro ,
pagnèiro.
— Las fénnos soun courno dounmaï on dounmaï smui — La mort d'uno fénno courno un co Aou couïde. — La bousso fournido dono éstourdido. — La dono pot àouso quan soun mari — La fénno màou caousis à candèlo. — La fénno lou en aïgo — La fénno courno castagno, bèlo dédin magagno. — dinc un oustaou. La fénno un màou las coustélétos,
téndros.
las bat,
es
faï la
la lAouso.
et
se
et la tèlo et
la
se nouris.
ris
la
es
— L'aïgo gasto lou
es
déforo,
vi, las carétos lous
camis et
las
et
lous éfans soun tàous que lous
— Que — Que
d'home rèstrequé dé
sa fénno
noun
iiiéstre.
n'a résoù ni bon-sén qu'à sa fénno faï tout
L'home, quan-t-é» pla manda, sa pas ce que Diou douna. et
fénnos a vendre,
i-a
fan prendre.
— Luno
mèrorndo, fénno béeudo, dé cent en cent ans
— Mandas n'an qu'un
— Hovgo parlo
lati,
— Nàou — Noun
las fénnos.
se
niés dé
boa
tén.
j
a
fi.
et
tréntanios.
fiô
et
païos.
mai'
soun très maridos
fou-
bôslios.
— Vôou maï un que dos — Voulès arésta capèl un carga-li uno fénno Aou coïfos.
— Y-a
fol,
gés dé vices que las fénnos et las
col.
mouninos noun
sachou.
du
Femina, m.
lat.
sign.
Court de Gebelin et
Nodier pensent, non sans raison très-plausible, que le mot Femina est dérivé de JTomo, hominis: on a dû dire homina
au fém., delà Femina, par en F. En
Hembra, m.
ilal.
valu
la
permutation ordinaire de catal. Femna; en esp.
Femmina; en
sign.
n. pr. Fenoudeille, par traduction litd'un quartier au territoire d'Alais il lieu couvert de fenouil; et cette circonstance lui a
en
térale
sa
fr.
s. f.
Nom
:
dénomination. C'est la corruption de l'ancien lanavait la même acception tirée de
Fénouïèïro, iv,
toujour à refaire.
podou counouisse dé iuèn lous mélouns
las éstou-
,
Fénoiil.
que danso, laoulo que braado, fénno que fénno,
fiô
Vénouiatio, qui
faguérou jamaï bono et
et
véïre.
signifie
gn'a trop d'uno.
es pas sans péno. quinze sôous es gran dAoumaje
mouïè noun honoro él mémo se déshounoro. vôou réloje mantène, vièl oustàou éntrétène,
Fénoudéïo,
miel courou, miel se
et
sa
flatéjas
H
.
Limassos
sàoumo méno fénno
pos.
Dér. es éndigne
quan-
— Sajo fénno, ournamén d'oustAou. — Se fénnos à goutos, boutas lou — Toutes lous maris que soun counténs dansarièou sus lou quiou d'un — Trénto cabros trénto fénnos soun dos — Un dé fénno véouso, uno brouquéto dos — Un home qu'es màou marida voudriè que gues néga. — Uno bono fénno, uno bono cabro, uno bono miolo,
lous fan.
— L'home — L'home
chi es contro naturo,
jouïno fénno counténta et pAoures paréns ajuda, es toujour à récouménça.
fénnos
homes
un
dé l'argén.
l'home.
fénnos
et
carièïro.
es pér avanturo.
— Que fénno — Que perd sa
nécéssari
es
lèbre prén
lié
et
folo
et faï
— —
ta.
mostro lou quiou nus pér
— Quan-t-uno
ou porto pér
visaje
— Fénno coï ou énrajado. bugado es mièjo — Fénno queplan, fénno sédôou, fénno es malàouto quan-
salx'-n
ni capé-
lans.
t-uno fénno faï
éscrl.
.'s
fénnos, liessinos d'ase.
l'oustaou né tout l'an ni fénnos,
sièïro,
— Fénno malàouto que a un das — Fénno mudo fougue jamaï batudo.
— Las
et fénno
— Home dé païo vôou fénno — Home rous fénno barlmtlo jamaï dé près noun lous
et
fi.
ou désfaï l'oustaou.
la fosso.
la
podou counouïsse bèn bon méloun
se
éssus.
la galino.
—
— Noun dé bèn.
.
Kmh'un home
pàour'liome
faguérou
lati,
345
et
s.
f.
ou Fèou dé tèro ou Fumotèro. Fa-
l'umiiria n/ficinalis, Linn., plante de la fam. des
Papavéracéos, commune dans les champs. eette plante appliqué sur les Pline dit que le sno >1 \vu\ les fait larmoyer, umlè nome», de là son nom lat.
u.
FER
FER
34G
Karv^ç, fumée, à cause du même effet fumée; mais elle a aussi un goût de fumée
et gr. t'apnos et la
produit par
assez prononcé, ce qui peut avoir contribué à la faire dé-
nommer. Quant
Fèou dé
de
enceinte en fer à cheval s'ouvre devant les arrivants.
On
ménage une entrée au moyen d'une barrière pour laisser passer un seul bœuf a la fois il s'y précipite, et l'un des ;
la terre,
toréadors qui l'attend à l'extrémité opposée, l'abat en le terrassant par les cornes. Sitôt l'animal abattu, on lui
m. Fenouil, anet doux, anis sauvage, Aneihum faniculum, Linn., plante de la fam. des Ombelli-
applique le fer rouge avec dextérité et sans remise, car il se remettrait bientôt sur pied. A peine touché, il s'élance par l'issue qu'on tient ouverte à cet effet, et court se pré-
tèro, fiel
de son amertume.
elle lui vient
Fénoul,
a la variante
s.
qui croit dans les terrains pierreux. Dér. du lat. Fœnum, à cause de son odeur de foin.
fères,
Fénta,
tout des animaux.
Fèou, sert
cipiter
Fienter, jeter son excrément, en parlant sur-
v.
m.
s.
vésicule où
Fiel,
comme en
fr.
toute saveur amère.
se
secrète la bile.
—
coumo lou
amer comme
fèou,
il
dans
le premier courant, la première flaque d'eau, regagne bientôt et sans guide ses pâturages pater-
nels. Il
de terme de comparaison trôs-usité de
Ama
d'où
Féraje, s m. Action de ferrer mise et d'entretien de ces fers.
le
m. Fourrage
s.
Féraje,
fromentacées,
fiel.
Dér.
du
lat. Fel, s.
Féouse,
f.
s.
m. En
ital.
On
Fêla; en esp. Hiel.
Fougère, Polydium
filix,
Linn., plante de
l'appelle
contenu dans
Ce mot n'a donc pas
les
cendres de ce végétal entrait dans la fabrication du verre Ana à las feouses, aller à la recberche ou
s'étend à toute sorte
—
à la cueillette de la fougère, qui croit en grande quantité dans les châtaigneraies et fournit une litière saine et fraiche
en
même
temps qu'un bon engrais. s. f. Lieu couvert de fougères. Formé du radical Féouse avec le suffixe de collectivité Féousièïro,
ïèïro.
donne aussi ce dans lequel
les
nom au seau
a anses qui est en cuivre étamé, femmes portent l'eau sur la tête. Ce dernier
nomme également Jèrlo ou Séïo (Y. c. m.); mais ces deux derniers noms s'appliquent au même usten-
ustensile se
sile
quand
il
est
en bois, tandis que celui de Fera ne coniVe bojo à pies
vient dans ce cas qu'au seau de cuivre. feras, il pleut à seaux
—
.
—
en
vert.
du fr. Fourrage, qui d'herbes sèches ou vertes servant à la la portée générale
nourriture des chevaux. Les plantes qu'on emploie le plus dans ce pays pour produire lou féraje, sont un mélange d'orge et de vesce noire, si l'on sème avant l'hiver, d'avoine et
de vesce blanche, en mars.
du
Dér.
Farrago, mélange de plusieurs céréales
lat.
coupées en herbe.
Féraménto,
Fera, 5. m. Dim. Fératé; augm. Féraïas. Seau à puiser l'eau, ordinairement en bois relié par des cercles de fer. On
de
par des plantes
qu'il soit produit par les plantes ci-dessus coupées
fam.de Fougères; cryptogame.
blanc et vert.
vert, produit
frais
comme orge, avoine, vesce, escourgeon. ainsi même lorsqu'il est mangé sec, pourvu
la
L'alcali
chevaux;
les
compose
s.
Ferrure, garniture de fer; tout ce qui d'un meuble, d'une porte, d'une fenêtre,
f.
la ferrure
etc.; vieille ferraille.
Féramio,
s.
f-
Bête fauve,
dans
le
principe;
aujour-
d'hui, fantôme, loup-garou.
Ce mot, qui
est d'origine
gasconne, dér. du
lat.
Fera,
bête fauve.
Férâou, s. m. n. pr. d'homme. Féraud. Ce nom, originaire du Velay, signifie dans le dialecte de ce pays, une sorte de basalte ou pierre volcanique d'un
Dér. du v. Fera, parce qu'il est cerclé en fer. Par la permutation constante et fréquente dans les langues où l'aspiration est plus sensible comme en esp., on dit Herada,
gris d'ardoise,
et
ressemblera du
fer.
mune dans
seau.
haute Auvergne, est
montagnes du Vivarais, du Velay et de la taillée par les mains de la nature en
Fera, v. Ferrer; ferrer un cheval, une charrette, un meuble quelconque; cercler en fer; marquer un animal
prismes pentagoniques subdivisions à l'infini.
avec un fer rouge. Dér. du lat. Ferrum.
cette pierre offre tant d'analogie.
Férado,
Camargue
s. f.
les
sa
que
couleur
et
sa
Cette pierre, qui est
,
et
conserve cette forme dans ses
Le nom provient sans doute de Fère,
Ferrade, fête agricole fort en honneur en de la Méditerranée, dans le dé-
et sur le littoral
Fératado,
t.
f-
consistance font
extrêmement com-
fer,
avec lequel
Contenu d'un seau, plein un seau.
Dér. de Fera.
partement du Gard. L'objet en est la marque au fer chaud des jeunes taureaux sauvages qui paissent dans les marais. Comme ces animaux sont fort sauvages, difficiles à con-
Fère, s. m. Dim. Fèré. Fer, en général, métal fort dur, compacte, peu malléable, d'un gris argenté ou noirâtre; Es un bon fère, se dit irofer à repasser. fer à cheval
duire et à terrasser, cette fête est
par antiphrase pour c'est un homme de peu de consistance et de valeur, un homme peu loyal et peu
un second spécimen de
Des jeunes gens, enrôlés volonrecherche des taureaux dans les marais, à
la course des taureaux. taires,
vont à
la
cheval et armés tions, ils
du
trident; à force d'adresse et d'évolu-
parviennent à
gné où toutes
les
les
acheminer vers un point
populations voisines se rassemblent.
dési-
Une
—
;
niquement franc,
un
Dér. du
et
:
piètre sujet. lat.
Fère-blan,
Ferrum, m. sign. m. Fer-blanc, fer en
s.
a été recouvert d'étain.
feuilles
minces qui
FÈS Fère-blantiè
j.
,
m. Ferblantier, ouvrier qui travaille
en fer-blanc
Fèrén, énquo, adj. Ferrugineux; qui contient du se dit que îles terrains, dei DOOCtet minérales.
— No
Fère-vièl,
m. Vieux
s.
ferraille.
fer,
— Se
fer.
joint d'or-
pour former le cri des chiffonniers autoehioiics qui aobèteol In visu chiffons, de la ferraille et du ferre eëace. Au fïg. on donne ce nom à toutes sortes dinaire à vetre rou,
de
de loques, d'oripeaux et à d'antiques raba-
vieilleries,
Pâques ou de Noël, qui duraient trois jours chacune avant le concordat. Passa las fèslos, fêter les fêles de Pâques OU
NoA
île
en famille.
nelle. l,ou loti fol
est assez ordinaire
jour dé sa
jour de sa
fèsto, le
mon
membres
Après la fèsto
fêle.
Moun
chi
mi mon
retour.
Dér. de
lat.
Festitm, m. sign.
Fésuso, s. f. Tailleuse de robes; couturière en robes. Empr. au fr. Faiseuse de robes on retranche le mot :
Ut
Firmus.
comme
robe,
si c'était la
faiseuse par excellence.
Fêta, ado, adj. Futé; rusé; adroit.
din mas cambos,
Fétiblamén, adv. Effectivement; en Corrupt. du fr. Effectivement.
—
Corrupt. du
Corrupt. du
des inquiétudes dans les jambes. Frénésie.
j'ai
fr.
Férnétégoùs, ouso, adj. Chatouilleux;
— Se
irritable; qui a
d'un jeune chien, d'un jeune chat, d'un jeune cheval, qui ont l'impatience, l'inquiétude de leur âge, qu'ils traduisent par des passes, des voltes des tics nerveux.
dit
nerveuses.
fr.
effet; réellement.
Fin; bout; extrémité; par ext. mort, fin de la A la fin finalo ses arhu, fi, à la longue. enfin, à la fin des fins vous êtes arrivé. Cette expression a i. f.
Fi,
vie.
dû
—A
être
longo
empruntée au vieux fr., chez lequel elle était reçue au mot Fin qui n'est pas languedocien la :
cela se voit
Ferai, v. Frémir; éprouver une horripilation; trembler Mé fa* dans sa peau ; avoir chair de poule de frayeur. le danger auquel sa il m'effraie hardiesse, par par férni,
—
s'expose, par l'histoire qu'il il se hasarde.
il
les
chien, par ses caresses, fête
Férnétégo, s. f. Frénésie; impatience; démangeaison, Aï dé férnetégot envie démesurée de dire ou de faire.
où
que
joie, l'ennui.
la
rèslo, prvb., après
bé dé fèstos,
faï
udv. intcrjectif. Ferme! Allons, courage! frap-
Ferme,
Il
d'une famille qui sont dispersés, à une distance peu éloignée, se réunissent à cette époque dans la maison pater-
cheries.
pez fort! Dér. du
347
FIA
me
raconte, par l'entreprise
:
locution a été prise en bloc. Vole faire fi dé iéou, je veux mettre fin à mes jours, me tuer. A fa pâouro fi, il a fait une triste fin, une fin misérable. A la fi, té taïsaras saïque? te tairas- tu
Dér. du
enfin?
de frisson; horripilation. Féroù, s. m. Dim. Férouné. Ferret d'aiguillette ou de lacet, ordinairement de fer-blanc, de cuivre ou même d'ar-
m. sign. Dim. Fine; péj. Finas. Fin; délié; rusé en affaires; adroit; subtil; menu; lisse; poli; doux au Pesa fi, peser extrêmement toucher; soyeux; délicat. ce qui annonce de la juste sans que la balance trébuche parcimonie et peu de loyauté chez le vendeur. Es pas d'a-
gent.
quéles tant finasses,
Fremere, m. sign. Férnimén, s. m. Frémissement; émotion; tremblement
Dér. du
lat.
Dér. de Fère, dont
Féraro,
semble un dim.
il
Ferrure; tout
t. f-
le fer
s. f. Fois,
qui entre dans
—A
temps des cluses, des actions. autre; un après l'autre. Dé fés, en
fés, à la fois,
où
elle vint.
dos
même
la
fes, ceci fait la
Dér.
du
lat.
seconde
m.
Vices,
qui court, qui aime Dér. de Fislo. Féstéja,
i'.
les
;
;
bèlos fés, de
temps à
A
la
que vénguè, le jour une fois. Aquù faï las
fois.
fêter;
chômer;
de
—
—
:
au temps des
fêtes
de
En
lui faire patte
teuton
de velours.
Fein; en angl. Fine;
v.
ma
mère, car je
file
assez fin pour cela. Cette locu-
prvb. se rapporte à l'époque où la quenouille était l'occupation presque exclusive des femmes après les soins tion
L'habileté à ce travail était donc une des qua-
requises pour former une bonne ménagère; et quand une jeune fille était arrivée à filer assez fin pour se passer de professeur, elle était apte à se marier. lités
Dér. de Fiou,
Fialaduro,
sance publique ou particulière dans les grandes occasions. Faire fèsto, fêter, chômer une fête. Pér las fèslos, sui-
Finis, fin.
Filer à la quenouille ou au rouet, et non filer qui se dit Tira, ni filer pour marcher, décamper. Marida-mé, ma mèro, gué tant prin fiale , prvb., mariez-
frais
signifie
n'est pas des plus lurés. Faire fini
la soie,
moi,
faire fête à
s. f.
vant l'époque de l'année,
il
Fino.
Fiala,
festiner.
Fête; solennité; jour consacré au culte, en mémoire d'un mystère ou en l'honneur d'un saint; réjouis-
Fèsto.
ital.
lat.
du ménage.
qui appartient aux fêtes; fêtes; qui prend des airs de fête. fête;
fréq. Festoyer;
quelqu'un se régaler Dér. de Festo.
Dér. du
quantité, le
sign.
Féstadiè, ièïro, adj. De
:
gar-
fés
était
il
fes,
—
en la
parfois, quelquefois.
La
temps.
Y-aviè uno
nombre,
le
qui désigne
Finis,
Fi, fino, adj.
à qudouquus, cajoler quelqu'un,
niture d'un meuble ou d'une fermeture.
Fés,
lat.
du
fil.
*. f.
filage;
Action de
matière à
filer;
filer
profession de fileuse;
et matière
filée.
—
Prin
vin sôous de fialaduro, elle fait payer son filage vingt sous la livre.
Autrefois on disait d'une servante
pour exprimer qu'en sus de était pour elle. qu'elle gagnait en filant es
pér
élo,
ses
:
la fialaduro gages tout ce
Fialaïre, aïro, adj. Fileur, fileuse: ce qui ne s'applique
ni
F1C
FIA
348 aux
(lieuses àe
soie,
l'inqui se disent Tirairos, ni à filature de soie à ses risques
marcher une
dustriel qui fait
qui se dit Filur. Fialandièiro, ». f. Filandière; fileuse de profession au
et fortune,
Fïastro, s. f. Belle-fille; fille d'un autre lit. Roquefort dit que les deux mots qui précèdent sont formés du lat. Filius, ou Fitia allerius; leur terminaison se prête à cette interprétation étymologique.
rouet ou au fuseau. Filet de chasse
s.
Dér. de
F ion.
fils
sa fialousado,
elle
a achevé sa tache, sa que-
est quelquefois subst.
Il
mauvais penchant, passion
pal,
Frêne pér soun il
a
s.
f.
délicate;
Quenouille; bâton ou roseau auquel on Fialouso émboutido, attache la filasse qu'on veut filer. quenouille pansue, ventrue, faite en roseau refendu pour filer les cocons de graine en filoselle.
sens de Debilis.
Dér. de Fiou,
Fïan, ». m. La gent masse, collectivement. Dér. de Fio,
fillette;
les
filles
considérées en
fille.
—
Vous donne en ami, en toute confianço, je fiance. Prénès aquél cadis à fianço, prenez ce cadis en toute sûreté, je vous le garantis. Dé grano à fianço, de la Fianço,
s. f.
Confiance; sûreté; foi; assurance.
ou doue à
vous
le
graine de vers-à-soie de confiance, c.-à-d. celle qui a été soignée et confectionnée par quelqu'un qui présente des garanties tant pour la sélection et la qualité des cocons destinés au grainage, que pour l'attention scrupuleuse et consciencieuse donnée à leur bonne éclosion et à ce travail délicat. Hélas!
depuis bien des années que l'invasion de maladies inconnues ravage nos chambrées de vers-a-soie, que les importations et la spéculation ont envahi l'industrie
des grainages, la graine de confiance est devenue c'est le rara avis in terris. Cependant des
mythe
un
:
expériences poursuivies avec science, intelligence et succès ont enfin appris quelques procédés qui relèvent un peu l'espoir de nos contrées séricicoles quand ces procédés se seront :
vulgarisés davantage, il n'est pas douteux oublié dans la langue des éducateurs de
que
le
mot
grano dé fianço ne
revienne etne trouveencore
comme autrefois son application
.
Grammaticalement on aura remarqué que Fianço ne forme que deux syllabes comme tous les autres mots où se rencontre la diphthongue ia, prononcée en une seule émission de voix, à cause de
l'accentuation imprimée par Partout où se rencontre au contraire 11 tréma avant
voyelle a ou autre, il y a séparation. qui a été dit à l'art. Acén (V. c. m).
Dér. du Fïastre,
lat. s.
Nous rappelons
Fidentia, confiance.
m. Fillàtre; beau-fils;
Dér. de Fil,
fils.
fils
de
la
femme.
l't.
faible
ou du
fible,
faible.
de caractère, de conduite;
force,
mauvais penchant. Dér. du
lat. Flebilis,
employé dans
la bass. lat.
Ficela, f. Ficeler; entourer, lier avec de la équiper; organiser avec soin, avec élégance.
dans
ficelle.
le
Au
fig.
Ficèlo,
—
tordus.
fil.
un
A un
Faiblesse; faible; défaillance; action in-
manque de
Fialousèïo, s. f. Filoselle; soie grossière et commune, qui provient des côtes ou des cocons de graine cardés et filés au rouet ou à la quenouille.
—
faiblesse,
—
irrésistible, coté faible.
prendre par son faible.
fible,
du penchant, une
Fiblèsso,
s. f.
manque de courage ou de au physique comme au moral. au masc. pour; défaut princi-
Fible, fiblo, adj. Faible; qui
nouillée.
Fialouso,
lâcher; plier; mollir; s'affai-
blir.
nerf; qui n'a pas de force,
Fialousado, s. f. Quenouillée, raatteau de chanvre ou de lin dont on garnit en une fois une quenouille ; quantité de matière à filer dont peut être chargée une quenouille.
— A acaba
v. Faiblir; fléchir;
Fibla,
ou de pèche; réseau, enlacés pour prendre des animaux ou des poissons.
m.
Fialas,
s. f.
Ficelle; petite corde formée de
Alounga la
ficèlo,
au
fig.
deux brins
différer, prolonger.
Dér. du
lat. Fidicula, petite corde à boyau. Ficha, v. Donner; jeter; lancer; mettre; appliquer. Ficha un co dé poun, donner un coup de poing. Mé souï ficha doit sôou, je me suis laissé tomber. Ficha lou camp,
—
décamper, s'enfuir. Ficha'n cuire pour ficha en entre, veut dire
:
fatiguer,
ennuyer, scier le dos, et aussi contrarier, vexer, ficher malheur, ce dernier verbe mis par amendement, bien entendu, comme dans le lang. Maintenant Cotre a plusieurs significations, selon
l'occureuce
—
reau du jeu de cartes.
Il
coin, sens, côté et car-
:
n'est pas
absolument impos-
que la locution vienne d'une partie de cartes, dans laquelle un joueur aurait été obstinément poursuivi et battu
sible
par
couleur carreau. Cependant,
la
il
y a une autre
expli-
cation, assez
simple, assez naïve, si ce n'est davantage, pour être tout aussi vraisemblable. Lorsqu'un enfant n'est pas sage, on l'envoie en pénitence dans un coin de la
chambre, où il doit rester, jusqu'à l'expiration de sa peine, debout, sans bouger et tourné vers le mur. Il est clair que cela doit l'ennuyer, le vexer, lui ficher
malheur,
si
vous
voulez. Ces souvenirs d'enfance restent en grandissant, et, quoique plus sage alors, on a pu, si on éprouve quelque contrariété, quelque ennui, quelque vexation, les assimiler à ceux du jeune temps, quand on vous flanquait dans un coin pour punition, et les appeler du même nom en salant
tant soit peu l'expression.
Mais
il
ne faut rien garder sur
la
nière explication, qui
ce
qu'elle
me
conscience. Cette der-
ne peut être acceptée que sous bénéfice d'invenest exclusivement languedocien et de vieille
taire.
Le dicton
date.
Ceux qui
font les dictons étaient, en matière d'édu-
cation, pour l'ancienne
même
la
revenait assez, je dois convenir
qu'ils le sont
méthode de M. Cinglant,
toujours
:
comment
et je crois
auraient-ils fait
FIE
F1K sur une
celui-ci
depuis
nouvelle pénalité
dam
seulement
i'i
ÉM
n'a
«pii
édictée
que
aalonal Ceal
coda dai
le
h
sê pciid,
bn\
atoqoer;
m'en soucie
— Ëtà»
er; mépriser.
peu; je m'en
fiche
i>é,
Se ficha di aMtottquus, moquer de quelqu'un , le narguer, en faire peu de cas. C'est le lénilif ilu verbe malséant P ... qu'on emploie
je
dans
fort
mêmes
les
acceptions en
fiche.
fr.
Dér. probablement du lai. Fij-are ou Figere, mais singulièrement détourné dans quelques unes de ses acceptions.
Fichan, anto, aij. Fichant; contrariant désagréable; Il est du dépit, du désapoinlement encore un ténitif. ;
fâcheux.; qui cause
.
—
Fichouïro, s. fi. Fichure, espèce de bident ou de trident avec lequel on darde le poisson dans l'eau. Dér. du
Fixorius clavus, fiche. Fidèl, dèlo, adj. Fidèle; exact a garder sa
ou plutôt de fiance,
Es
dans
à rem-
foi,
principalement de
la fidélité
pmbité îles domestiques on gens de consens de l'attachement; probe et intègre.
la le
—
est probe,
il
fidèl,
dit
ne toucherait à rien de ce qui ne
il
lui appartient pas.
du
Dér.
lat.
m. sign.
v. m. Vermicelle, sorte de macaroni pour potage. fabrique avec la farine de riz qu'on teint le plus souvent avec une décoction de safran. On lui donne cette
forme de
ou de
fils
petits vers en le faisant passer, à l'aide
d'un piston, à travers
trous d'une
les
filière.
On
dit en
esp. Fideos.
du
Dér.
Fièïa,
Pousser des feuilles; se garnir, se couvrir de
r.
m. Feuillage; quantité de feuille de mûriers Y-a un for fièajc dîne aquél que contient un domaine. mas. il y a une grande quantité de feuille de mûriers dans s.
Fièïaje,
—
Cette métairie.
Fièïas,
Coucha
w. Amas de
i.
(loi/
fitïas
:
dans
feuilles les
couchent dans des amas de
comme
ailleurs
—
ral.
dans
Dim.
sèches pour
Cévennes
feuilles
les
litière.
—
ferme
valets de
sèches de châtaigniers,
la paille.
s.
fi.
Fièïètn. péj.
la feuille par excellence, celle du mûrier. Or, le mûrier, pris ainsi au singulier, ne signifie pas seulement an individu de l'espèce, mais la récotte en entier: c'est
cicoles,
pOU
cela qui
déjà
bèlo.
mdou,
la
la gelée.
et
1
la
Fiëia participe à eette extension. feuille
feuille
est
fiein
I.a
!
déjà
a souffert;
Acheta à
dé papié, feuille de papier.
Dèr.
du
elle est
fait
des
fino es a prés
tachée ou
morlo, acheter de
sur l'estimation qu'on
I.a fu'in
la
arbres;
bronie par feuille en hiver c'est
aussi
la
retenir et archer en hiver sur l'estimation nu pesage qui en
m
Folium, m. sign. m. Champ de foire pour
lat.
Fièïrâou,
s.
— Ne s'applique pas aux lieux où
menu.
marchandises en temps de t>. fréq. Acheter à
Fièïréja,
plettes; fréquenter les foires. je crois
que
fièïréja,
il
j'aurai
seront faits a l'époque de sa maturité. Faire maty'a c'est faire une éducation de vers-à-soie avec la feuille qu'on
s'étalent les au-
foire.
la
faire
y — Crése qu'ûouraï foire,
lot
eu mariage
;
il
des em-
bien fiiiréja,
un ton marché. Au
fait
un bon
a eu
bétail gros et
le
a bien
fig.
a rencontré
une
mérite.
Fièïro, s. fi. Foire, grand marché public qui se tient à des époques fixes. C'étaient autrefois certains jours de
—
ou de
pendant lesquols tous les droits de lods, d'entrée, de péage étaient suspendus, ce qui attirait la foule des acheteurs et partant celle des vendeurs. Faire fériés
fêtes patronales,
acheter à
Té dounaraï ta fièïro, je t'achèles cadeaux à l'époque des foires,
la foire.
un cadeau à
la foire
:
comme
les étrennes du jour de l'an, sont d'un usage ancien commence à s'effacer; on les fait aux enfants, aux amis intimes, aux domestiques un peu anciens dans la maison. Vrr un éscu né véïrés la fiièïro, pour un écu vous en serez
qui
ou vous pourrez vous Pagaraï à la fiièïro, cela
quitte,
satisfaire.
dit
signifie
:
le
:
A
Alais, lorsqu'on
je paierai
24 août, qui est
la
à
la foire
plus considé-
rable, la foire par excellence.
supprimer Fiel,
s.
lat.
le
Feriœ mundina, m. sign.
On
n'a
fait
dernier mot.
m.
Feuillet d'un livre; feuille de papier.
que
— Yiro
fiel, mettre Grabièl, passons à autre chose, à un autre disloc. prvb. cours tournons la page Dér. du lat. Folium, feuille. :
:
Fier, fièro, adj. Fier; superbe; orgueilleux; arrogant; Foi dé soun fier, il prend des airs. altier.
hautain
Fier,
Fiaasso. Feuille, en généFtcw, tout court, lignifie, dans nos cultives séri-
Fièïo,
Fiéfio
tres
scie.
d'hdnubnï, anche de haut-bois.
Dér. du
en parlant des arbres.
feuilles,
lame d'une
» dé rèsso, allumette,
/
de Saint-Barthélémy,
Fides, corde d'instrument de musique.
lat.
4m
litière.
Fiè'to
terai
le
Ami à la fièïo, aller cueillir de la feuille de à (m fièïos, aller ramasser des feuilles sèches
fitiïo.
avarier.
pour
fiièïro,
Fidelis,
Fidèou,
On
touto su
femme de
lat.
— 8e engagements.
plir ses
possède: c'est dit par opposition à celle qu'un Olfjd en Faire tout ou en partie; dans ce cas, on emploie aussi :
à arranger, et il faillira ans doute revenir à noire de cartes, au risque da la perdre encore.
difficile parti''
:U5)
—
;
fièrto,
adj.
Grand;
considérable;
fameuse dimension; hien étrange.
—
fort;
Aqud's uno
d'une fièrto
cdoaso, voilà qui est bien étrange, bien extraordinaire; c'est une bien singulière affaire. Un flèr home, un terrible
homme. Un
malhur, un bien grand malheur. Vna une cruelle malice. ne s'emploie que devant le substantif avec
flèr
flèrlo'michantiso,
Cet adjectif lequel
il
s'accorde.
Dér. du
lat.
Férus,
fier,
intrépide.
Fièramén, adv. Fièrement; avec orgueil; beaucoup; en Et fièramén bo, c'est bien giand nombre; très; fort. bon, d'une très-grande bonté. Fièramén iuèn, excessivement loin. Siès fièramén abésti, tu es grandement sot»
—
ignare, grossier, impoli.
FIO
FIG
350
m. Espèce de châtaignier
s.
Figaré,
puisse déterminer
Le
hâtif.
figue, sans qu'on
Ce mot vient sans doute de Figo,
motif de cette origine.
le
Figaréto, ». f. Fruit du Figuré, châtaigne hâtive, bonne, elle fine, de moyenne grosseur. Elle tombe des premières ;
est
de vente facile,
bien
se dépouille
et
lorsqu'elle
est
sèche. faire
v.
petit -maître,
le
faire
le
Fignoula, Fignoler; beau; se pavaner: prendre des manières affectées, un ton prétentieux. Dér. de Fi, fin, avec la terminaison et adj. Petit -
maître
prétentieux, Fignoulur, urdo, muscadin populaire; élégant vulgaire. ;
affecté; beau-fils;
Diin. Figuélo; péj. Figasso. Figue, fruit
f.
Au
nez
d'homme ou de
chien.
— Dé
du
fîgos pér fig. loun nas, des figues pour ton nez ce n'est pas pour toi que le four chauffe. C'est par contraction de cette phrase
figuier.
:
qu'on dit interjectivement Figos! IS'enni! Les variétés sont nombreuses nous les indiquons sous leur dénomination spéciale. :
:
Dér. du
lat.
oiseaux
plumage un de nos plus beaux d'un jaune d'or; une tache entre le bec et l'œil, par son
C'est :
queue noires, mais celle-ci terminée de jaune; bec rougeàtre iris d'un beau rouge longueur 24 centimètres. Sa chair est fort estimée, surtout à l'époque de les ailes et la
;
;
son second passage, dans
Le
loriot
premiers jours de septembre. vit en cage, mais plus difficilement que le merle les
et l'étourneau.
Ce
nom
donne
la
vient probablement de sa sève celle
du
figuier.
Dér. du Fil, s.
Figura, m. sign.
lat.
m. Dim.
— garçon.
Fît1
fïoù
,
;
péj.
Fias. Fils; enfant mâle;
I'iclw-fil, petit-fils, le fils
par rapport à brave garçon.
Figure;
Figurasso.
ou à
l'aïeul
lat.
l'aïeule, lis
m.
Filius,
du
fils
un
brave
ou de
la fille,
de Lôouriôou, comme celui lat. Oriolus, que lui nomenclature scientifique, dér. du lat. Aureotus,
couleur d'or, à cause de la couleur de son plumage. Le mot Figo a été ajouté en lang. parce que cet oiseau est
sign.
décamper; cheminer; marcher vite. Filum, fil, par métaphore dévider son fil, quenouille se dit Fiala ; mais l'étymologie
Fila, v. Filer; lai.
fuir. Filer à la
est la
même.
Fin, finto, adj. Extrême; jusqu'à la
fin.
— Ne
s'em-
ploie guère que joint aux mots Foun ou Soun, C'imo ou Ciméto. Aou fin foun, au plus profond. A la finto cimo, à la cime extrême. Fin-z-et un digne, jusqu'au dernier
une obole.
denier, sans rabattre
Dér. du
lat.
Fin». En
ital.
Fino, jusque.
Finablamén, adv. Finalement; en dernier
résultat;
Dér. du
Finalis, de Finis.
lat.
Finamén, adv. Délicatement; tendrement; doucement.
— Se
prend souvent ironiquement en antiphrase Y-vai finamén, émbé touto la banastado, il n'y met ni délicatesse, ni finesse, ni précaution il n'y va pas de main morte. :
:
Dér. de Fi, fino.
— Ce mot
s. f.
Finanço,
mot
n'a
rien de
commun
avec
rang, de haute position.
Canta sus
comme
dames, chanter l'ariette chansons populaires.
messieurs et
les
romance
non
et
les
les airs et
la
finanço,
chanter et
Finèsso,
Fini, v. Finir; achever; terminer; cesser; prendre
Figuier, figuier
Dim. Figuièïréto ;
f.
Figuieïrasso. Ficus carica, Linn., arbre de la
commun,
péj.
—
fam. des Urticées, cultivé de temps immémorial. FiguUïro-Cabrôou, figuier sauvage, dont les fruits avortent sans mûrir.
La
figuieïrasso est
sienne pour désigner
le fort
une expression tout
alai-
d'Alais qui sert de prison.
On
voyait, il y a quelques années encore, un immense figuier sur le préau de la citadelle, au-dessus de la porte qu'on appelait le
petit
poste
de là l'allusion.
:
Mounta à
la
figuikïrmso, c'était simplement aller en prison. Dér. du lat. Ficaria venu de Ficus.
Figuièïroù, d'Aaron,
s.
Arum
,
Linn., plante
de
la
Dér. du
Finesse; astuce; ruse; artifice.
cessez, assez, laissez donc.
lat.
Finissanço,
— Voy. Féni
fin.
Finire, de Finis. s.
/.
Fin d'un
livre,
d'un écrit, d'une
scène.
Fino, finoto, adj. Finaud; rusé; qui finasse. Finocho, t. m. Finasseur; madré compère; rusé. Dér. de Fi, fino. Finto, s. f. Feinte; ruse; emploi d'un moyen apparent Finto capour masquer le but occulte qu'on poursuit. traduit du ludo, ruse de guerre à certains jeux d'enfants
— :
fam.
des
Aroïdes. Sa racine est sèche, elle
s. f.
— Finisses,
lat.
m. Arum, ou pied de veau, ou verge vulgare
la
Dér. de Fi, fino.
figuiers. s.
le
Finance. C'est une espèce de jeu de mots pour désigner la finesse, l'élégance de manières. Vaï sus la finanço, il est vêtu comme un prince, comme les personnes de haut fr.
très-friand de ce fruit, et qu'on l'aperçoit souvent sur les
Figuièïro,
un
c'est
fil,
enfin; à la fin.
Ficus, figue.
Figo-lôouriôou, s. m. Loriot, Oriolus galbula, Linn., oiseau de l'ordre des Passereaux et de la fam. des Conirostres.
lui
comme
Figuro, s. f. D'un. Figurélo; péj. visage; forme extérieure d'un corps.
Dér. du s.
s.
de FigvièCroù
Dér. du réduplicative et
augmenta tive.
Figo,
nom
laiteuse et caustique
caustique quand elle est fraîche; est un bon cordial. La colocase d'Egypte et le
chou caraïbe sont des variétés de l'arum, bonnes à manger.
Callida,
rusée.
Ana pér
fourberie; ne pas aller
employer droit son chemin. finto,
la
feinte, la
Dér. du
lat. Fingere, au supin Fictum. m. Dim. Fiouqué; augm. Fioucas. Feu, principe Faï fia, allume lumière et de la chaleur; chaleur.
Fiô,
de la
s.
le feu, fais
—
du
feu.
Y-a
fia
énco dé...,
il
y
a
un incendie
FIO chez... Fid
Y-a lou
FIO
— Fïo sans crénto vôou pa'n brou dé ménto.
dèjoïo,de Sén-Jan, feu de joie, de Saint-Jeanihu bla, le blé 881 d'une grandi' cherté. Et é'
fid
que y-a mes /ou
fiù, c'est
lui
qui
a
rendu
fait
— Fïo k marida, entrai — Fïo coumo élévado,
k vendre.
rir cette
Fïo,
5.
lat.
f.
Fiéto, Fioù; péj. Fiasse. Fille; enfant,
personne du sexe féminin par rapport à
femme non
— — Fïos — Las
Fucus.
l)im.
—
mariée.
BMo-fto,
du
fio, petile-fille, fille
fils
ses
bclle-lille,
ou de
la
fill<'
pure et mère; bru. Pichoto-
— M trop — Nose,
par rapport à
mot Fio
les
principaux dictons que la malice, l'esprit d'observation, la sagesse aussi des âges passés leur a consacrés. Ces petits proverbes n'ont point de date ils ne
— Pan — Pàou vignos, pàou
Dér. du
sont pas non plus particuliers à notre dialecte, ni même à langue d'Oc, qui n'y ont mis le plus souvent que le vivacité de
équivalents dans
les
l'expression.
On
autres langues et dans
qui
se pique cependant de
raffiner la galanterie. Us ne représentent donc pas la civilisation d'une époque ou d'un pays. Mais, puisqu'ils se sont reproduits et qu'ils se conservent,
sont encore souvent cités et appliqués, il sera les rassembler à peu près tous dans
puisqu'ils
curieux de
peut-être la
même
vue de
la
page, et de les apprécier au moins au point de linguistique, sans y mettre autrement de malice
ni de commentaire.
Proverbes
—
relatifs
aux
filles.
ton ou
fïo
vèn, bé s'en
vaï.
— pouméla, fardado, soun dé courto durado. — Entre capôlans sabou pas ounté manjaran lus pan. — Entre éscoubïos, pourièn pas èstre trop iuèn Ciel
fïo
fïos et
fïos et
dé l'oustàou.
— Fïo, — Fïo — Fïos d'hoste
léntïo et
pan caou soun la ruino dé l'oustàou. raramén bono maïnajèïro.
— Fïo d'hoste dé cantoù soun pu lèou maduros que — Fio coumo bèlo quan-t-és éscloso (pour ènclâouso) — Fïo madnro porto à cénturo. — Fïo pàou dé — Fïo poulido sans maï de que dé maris. — Fïo qu'agrado mita maridado. — Fïo que prén, vén. — Fïo qu'éscouto, que parlaménto, soun lèou présos. — Fïos que soun marida, mkshao cabâou à garda. — Fïo que vôou présado, et figo
dé sésoù.
es
la roso, es
l'ôfan
la
réquisto.
habls,
caligna'ïres
es
sô
vilo I
èstre
ai visto, ni \isilado.
le
parrain; œille-
fille, la
tordue en brin délié et continu;
marche que
affaire
même comme
le
un instrument tranchant,
lui
l'interloqua.
Dé
l'interrompit,
cela ne
tient qu'à
il
un
donner
lat.
(ion dé
fil,
morfil. Li coupé Tèn pas qu'émb'un
le
à rien, à piesque rien.
fiou en aguïo, d'une chose, d'un propos à
en aiguille. Fiou dé richar,
en
cours, suite
rivière. A trop lou fiou, il lou fiou, aiguiser, émoudre
la
Douna
lou fiou, fiou,
fil,
— Lou
Aquà vaï à fiou d'atgo, un charme; elle va d'elle-
c'est
courant de
est trop rusé, trop fin.
il
Fil; filasse laine, etc.,
cours de l'eau.
le
fil,
l'œil-
tranchant d'un outil;
de certaines plantes; courant d'eau; de choses, d'une affaire, d'un discours. fibre
l'aigri, le
:
pupille de la souche-mère.
m. Dim. Fioulé. Au plur. Fiousses. lin, du coton, de la soie, de la
i.
Fîou,
fil
un
autre, de
d'archal, de laiton, passé à la filière
fère,
fil
Fiou dé vigno,
de fer; fiou d'aran, fil d'archal. ou mains de la vigne.
vrilles
Fiousses dé majoufo, traînasses des fraisiers, par où se
:
Auricalchus.
Fiou dé
ils
provignent d'eux-mêmes. Dér. du lat. Filum, m. sign.
Fioucado, durée,
.
visto es
dont on est
drageon enraciné du talon d'une
du chanvre, du
—
té siè.
sign.
filleule d'artichaut;
leton étant à vrai dire la
et figos dé cami, se noum soun tastados dé vèspré ou soun dé matl. Fïo d'hoste et dé bouché, agués pas gaou que rés
noun
m.
<l>iiXet,
Filleule, celle
plante qu'on arrache pour transplanter. Dim. de Fio, dans l'un comme dans l'autre sens
fil
troutièïro et fénéstrièïro
sign.
Fiole, petite bouteille de verre blanc.
f.
s. f.
Fiolo,
cette
Bé vèn quan garçoù naï, s'uno
s.
Fiolo,
bé téngudos.
fïos, et
m.
lat. Filia,
Dér. du gr.
rencontre leurs le français,
fïos, ni
désèr.
la
la
noun siégue
fïo,
:
tour et
fio
trop vignos. castagno, sa rAoubo cubrls la magagno. frés, prou fïos et nos vèr boutou l'oustàou en
ou à l'aboie. Fis dé timbra, femme de chambre. Comme nous l'aroni fait à l'art. Fénno, nous réunissons le
soun tmijour en dan-.-. fôou pas que parlou que lou
et véïres fïos
acata.
l'aïeul
sous
éatoapo coumo é.> Bafedo. Fïo laido, bien parado. Fïo malgro émbé dot gras, à cade jouïne-home plas. es
—
ttTcfaandiae.
Dér. du
351
fig.
tel
s. f.
que
vivacité
;
Feu de
paille
;
feu passager et de courte
qu'on produit avec mie bourrée. mouvement passager de colère. celui
Au
Dér. de Fid, feu.
Fioula,
t-.
Siffler la linotte; boire
à longs traits; siroter.
Ce mot nous vient peut-être de Fiolo,
du gascon Fioula, Fioun, prendre. venable.
».
m. Adresse;
—A
Peut-être
lou fioun,
n'est-il
ses acceptions.
fiole,
peut-être aussi
siffler.
biais; il
sait
habileté;
donner
la
manière de s'y tournure con-
qu'une corrupt. de F'iou dans une de
FLA
FLA
352
Dér. du
adroitement quel-
faire entrer
Fiqua, v. Placer dedans; que chose.
Fisa, v. Fier; confier une chose à quelqu'un. se reposer sur quelqu'un avec Se fisa, avoir confiance ;
sûreté.
pas
fisarièï
moun
la quuïo dé
ase, dit-on en
ne lui conparlant d'un médicastre, d'un empirique je fierais pas la vie de mon chien. Mé fi se sus él, je me repose :
lat. Fisum, supin de Fidere, m. sign. Fisable, ablo, adj. Qui mérite toute confiance; à qui on peut se fier; personne sure et fidèle.
Dér. du
Ah
Fiso-té-li, phr. faite interjective.
voir
s'ils
viennent, Jean
Fissa, v. Fixer ses
Fiez-vous à
!
regards;
bien oui! va t'en
!
s. f.
Gardes de
houille
la
comme
;
est
de
la
noire, le
plus
l'ardoise,
nature du charbon
;
mais
elle est
peu poreuse et
brûle mal. Sauvages la nomme en fr. Fisse, mot qu'on ne rencontre pas dans les dictionnaires, et c'est sans doute
un emprunt qu'il fait à l'idiome local; mais dans la langue parlée aux mines de houille même, on emploie le mot Ficho, qui s'est francisé en Fiches, lesquels n'ont certaile vrai languedocien Fisso,
nement pas d'autre origine que
plus ancien et meilleur, venant foncée.
Fissoù, Dér. du
s.
m. Aiguillon
du
lat.
Fixa, plantée, en-
de guêpe, de frelon.
d'abeille,
insensible.
—
diable!
Juron.
peste! dame! à l'adoucissement d'un mot
Fichtre!
Ressemble fort
certes!
un juron aussi de plus belle maille. Fïun, s. m. La gent fille, la généralité des jeunes filles d'un endroit donné. Ne se prend qu'en mauvaise part, c.-à-d. en style narquois. grossier,
—
Fia, flaquo, adj.
Dim. Flaque;
mou; sans vigueur; lâche; sans
péj.
Flaquas. Flasque; indolent.
force;
—
Dé
coumo la flaquos, flasques, bano d'un bidon, par antiphrase pour exprimer une vigueur à toute épreuve. Fia coumo uno tèlo, coumo uno simousso,
cars
chairs
sans force,
mou comme de
molasses.
Fia
lat. Flaccus ou mieux Flaccidus, m. sign. Flaira, c.o. Flairer; sentir par l'odorat au fig. pressentir, prévoir; et v. n. Fleurer; avoir de l'odeur; exhaler une :
— Flairas
Flamber, jeter de
v.
ruiner.
perdre;
perdu, ruiné. Dér. du lat.
la
Soitï
flamme, des flammèches flamba, je suis flambé,
Flamma. v- fréq.
Flambéja,
—
Flamboyer;
flamme, un
jeter de la
vif éclat. v. fréq.
Flamber, commencer à flamber; prodonner fig. être irrité, enflammé;
Au
duire des flammes.
mon
—
Moun
dé
doigt est brûlant d'irritation.
Flame-nôou, flame-novo, adj. Tout neuf, entièrement neuf; tout battant neuf; qui n'a jamais servi.
En
esp.
on
dit
dans
le
même
sens Flamante; cela signi-
qui est dans tout son lustre, qui flamboie de lustre et de nouveauté. fie
:
Dim. Flaméto; augm. Flamasso- Flamme, du feu. Dér. du lat. Flamma, m. sign. En bas-breton, Flam. Flan, s. m. Crème faite avec du lait et des œufs, qui a Flamo,
s. f.
partie subtile et lumineuse
la consistance
d'une gelée.
Flâner; ne rien faire; se promener par désœuvrement perdre son temps par les rues, en déambu-
Flâna,
—
v.
;
C'est,
avec un résultat identique, presque
posé de Duga, qui suppose
la
l'op-
flânerie sans la locomotion.
Flandrin, drino, adj.Pèy Flandrinas. Flandrin; grand efflanqué, paresseux el indolent. Plus usité
au fém., grande
femme sans maintien, sans
grâce; lâche; nonchalante; à qui tout traîne par indolence ou maladresse; une marieIl est probable que ce mot est dérivé de Flandre, et a désigné autrefois ses habitants. Flandrouïo, s. f. Péj. Flandrouïasso. C'est un augm.
de Flandrino, avec une certaine aggravation de mauvaise tenue.
—
Lénitif Flanqua, v. Flanquer, donner un coup, jeter. d'un mot plus énergique, comme Ficha. Flanur, urdo, s. et adj. Flâneur; musard; paresseux;
qui se promène par désœuvrement. Dér. de Flâna.
Flâougnar, gnardo, adj. Flagorneur; enjôleur; cajoleur; courtisan; patelin; chien-couchant.
la chiffe.
Dér. du
odeur.
fig.
chiffon.
fr.
Fistre, inierj.
—
Flamba,
lant.
lat. Figere, piquer. Fistra, v. Filtrer; distiller goutte à goutte; suinter; s'écouler comme en passant par un filtre, ou par une fuite
Corrupt. du
feu vif et clair, tel que celui Flamado, f. qu'on produit avec de la bourrée, des sarments, du menu Caire à la flamado, faire rôtir à la flamme. bois, etc.
jlaméjo, pierre
qui forme les assises filons de charbon, et quelinférieures des et supérieures quefois se trouve intercalée dans le bloc lui-même. Elle
souvent feuilletée
Flamme;
une vive ardeur, causer une inflammation.
qu'un; piquer, enfoncer un aiguillon. Dér. du lat. Fiœus de Figere. Fisso,
—
Flaméja,
yeux sur quel-
les
v.
s.
lui, à cela.
fixer
—
Flamber, produire ou donner de la flamme. Flamber, pris activement, ne se dit pas Flama, mais bien Vscla ou Chabuscla. Voy. C- m.
Au
sur lui en toute confiance.
m. Flair; odorat.
t.
Flama,
lat. Figere, piquer, fixer.
— Li
Flaire,
aquél bouqué, sentez cette fleur. jlairo pas bo, cela ne sent pas bon. Dér. du lat. Flagrare, m. sign.
Aquo
Dér. du
lat.
Flare,
souffler, enfler
de vent, parce
que
les flatteries enflent la vanité.
Flâougnardariès,
s.
f.
plur.
Flattorrie;
flagornerie;
chatteries; patelinage.
Flàougnardéja, flagorner.
v.
fréq.
Flatter; faire des
chatteries;
FLO
FLE m. Caractère
s.
Flâougnardije,
que s.
Flàousino,
on
les f.
propos
un but de
Coutil, toile croisée I larges raies, dont
l'ait les lits de plume et les laies d'oreiller. Ce mot doit sans doute son origine à une circonstance
anecdotique ou à quelque
nom
fr.
de cette
étoffe,
I.
et
f.
ont la infime origine du ht.
flegmatique. s. f.
Fléquo,
Paquet de chanvre ou de laine cardée, tel mèche de cheveu*.
qu'il est posé sur la quenouille: boucle, v.
Flaqua,
Faiblit!
fléchir
force; mollir; devenir flasque.
de faiblesse; manquer de
— Mas cumbos mé ftaquou,
Flétoù,
faiblissent sous moi.
jambes
force,
Ne s'emploie qu'avec
s. f.
Faire.
v.
le
—
Faire flaquéto, faiblir; s'affaisser; flageoler.
m. Faiblesse; indolence; mollesse; lassitude. Flaquije, Flaquo-lamo, phr. faite. Lâche au travail; sans éners.
Flasquo,
Flasquou,
s.
goulot terminé en entonnoir; génériquement, toute bouteille !i via Flasquou païa, flacon qui est en verre blanc.
—
clisse.
interj. l'lic-flac
1
:
jeté-battu.
onomatopée pour imiter
—
plein, des vagues sur le rivage.
lopin,
m. Dim. Flouque; augm. Flouquas. Morceau, pièce de quoi que ce soit; flocon de soie ou de laine; s.
houppe de bonnet,
bouffetle.
— Au
moyen
âge, c'était
la bass.
ht. Fluscus ou Flasca, Fiasco,
m.
sign.
équipages et
les
s.
f.
faible, sans énergie
Couverture de
laine.
Au
fig.
homme
morale; poule-mouillée, qui, cédant à
toute pression, se laisse facilement
aller et
retourner. La
—
Flascouverture aussi est essentiellement molle, flasque. sado vient en effet du ht. Flaccida, et son radical hng. Fia a la même signification; elle se hisse aisément
—
tourner et retourner, et l'on comprend que, par une juste comparaison, pour l'homme en question l'on es uno flassado, lorsque c'est son caractère habituel, dise plier, rouler,
:
et a fa la flassado, lorsqu'il a fait
comme
occasion particulière. Dans la bass. ht. Flassada ou Flasciata, traction de Filassata.
Flata, v ceur, et
non
de
là
les
:
l'expression italienne in flochi, qui est passée telle
quelle dans le
Fiasco.
ital.
Flassado,
En
elle
dans une
ni. sign.,
con-
csp. l'racala.
Flatter; caresser de la dire des flatteries.
main;
— Flata
traiter
l'aïgo,
avec dou-
ne pas trop
On
appelle
fr.
particulièrement Flo,
houppe de laine
la
qu'on hisse sur les plus beaux moulons et les agneaux lors de la tonte et qu'on teint en rouge ou en vert c'est fou ftou emporto lou flo, la couture le luxe des bergers. :
—
emporte ou déchire
la pièce.
Aque'.o ésl:[o s'en vuï
va par loques.
flos, cette étoffe s'en
ceau de pain. Très-certainement
le
Un
flo
primitif s'écrivait
encore dans quelques dialectes, que
le
de pan,
à
bêles
un mor-
Floc, conservé
notre, qui a horreur
ne peut admettre que final dans h prononciation, l'étymologie indique et qui se retrouve d'ailleurs dans les
du C
composés. Dér. du ht. Floccus, flocon de hine. Flcousouno, s. f. Espèce de tirle à la crfime, qui n'est autre que du fromage liais de ceux «;ui sent nommés Tourna,
contrarier le courant d'une rivière en faisant des digues ou fascines pour la réparation des propriétés riveraines. Flata
qu'on renferme dans une légère pale de farine et qu'on cuire au four si as sucre.
sans application ce que font les fripons pour allécher leurs adversaires. Cependant on ledit bien dans un certain sens de dissimuler, leurrer;
et à l'Aveyr
jo, jouer lâchement,
vanter
:
Vota ni
fiait
:
pus, je ne vous
Se flata, se dorlotter, se choyer à
le
la
—
dissimule point.
moindre incommo-
dité.
Dér. peut-être du ht.
du
l'iare.
Flatare, souffler, donner
m. Flegme, impassibilité; lenteur; Flèoume, Ne s'emploie qu'au fig lence.
—
C'est
.«
indo-
un mets
Floto,
».
et
un nom qui appartiennent à
h
fait
Lozère
m.
f.
Dim.
telle qu'elle est
Flnutéto.
dévidée à
la
Crand écheveaude
soie ôcrue
filature sur la roue
du tour a
poignée de chanvre peignée; mèo'ie di cheveux. Dér. de la bass. lai. Flotta, m. sign., pris du lat. Fluclus,
filer;
flot,
parce que
comme
vent.
un
haquenées de main d'un nombre infini de houppes, surtout en Italie chez les cardinaux et les princes de Eglise, en très grande cérémonie luxe d'orner
I
Dér. de
la
Flisquo-flasquo, interj. Augm. du mot piécédent, plus S'applique encore au énergique et plus imitalif que loi. bruit que fait un liquide secoué dans un vase a moitié Flo,
Poire à poudre, exclusivement. m. Flacon, bouteille de verre blanc à large
sépare
bruit d'un soufflet qu'on applique sur l'une et l'autre joue.
gie; nonchalant; indolent; poltron; lâche. s. f.
h jointure qui
:
plier, tourner.
m. Terme de danse,
s.
Flin-flan
de courage; lâcher;
en parlant des jambes.
fléchir; flageoler,
Flaquéto,
Fli-fla,
Manquer de
v. fréq.
Flaquéja,
m. Boulet d'un cheval
f.
du paturon. Dér. du ht. Flectere,
le tibia
Dér. du ht. Fluccilus.
En
deux mots m.
s
Phlegma, du gr. tliypa, pituite, parce qu'on croit que l'abondance de celle humeur est la cause du tempérament
qui a
disparu.
les
l'économie animale.
d'un séducteur.
!iy]>erl>oliques
Flegme, pituite; glaire; humeur qui est un grand rôlo dans
t. f.
qualifiée de froide, et qui, dit-on, joue
neur, complimenteur doucereux. Flàoujos, 5. f. ]>!ur. Contes, sornettes dans flatterie, tels
Flèoumo,
flatteur, patelin, flagor-
353
les flots
Flou,', générique
f.
Floto est ondôJ lorsqu'elle est libre,
la
de
la
mer.
Dîa. Flourito;
comme
e".
fr. et
péj. Flo'rassn.
qui prend
la
Fleur; terme
plupart de ses ac-
FOL
FLO
354
Flouri, d. Fleurir; être en fleur; orner de fleurs.
d'une indiviceptions figurées. Cependant lorsqu'il s'agil dualité du genre des fleurs, on dit plutôt un bouqué c.
(Y.
fleurs.
la
:
— Au
crème;
la
partie
La flou dé la pruno, plus précieuse d'un tout. se forme sur la prune à petite poussière qui
le
duvet,
vous cette la
—
Cette expression rend Se flouri, moisir, chanoir. d'une manière plus explicite que le fr. cette opération de la décomposition des corps; la moisissure indique l'efflo-
un jurdi plé dé bouqués, un jardin plein de Coumo apélas aquèl bouqué? Comment nommez-
m.)
fleur ?
m.
Flos,
.at.
la fleur; la
l'état
rescence qui se forme en poussière blanche et ressemble dans tous les cas, elle a beaucoup de à une végétation avec celle de toutes les espèces de fungus, qui rapport n'est aussi qu'une efflorescence causée par l'humidité et un
na-
;
au contact.
turel, et qui se déflore
Dér du
fig.
sign.
commencement de décomposition dans
Gambiller; jouer des jambes, en le dos, comme font les enfants sur renversé corps ayant au maillot, lorsqu'on leur enlève momentanément les enè,
Floundéja,
fréq.
Flourido,
le
—
pierres.
— Longtemps
les enfants d'Alais se sont battus à la fronde, et
ainsi des
fort
campagnes
Flouridun,
:
Fronde à lancer des
s. f.
il
se faisait
curieuses, souvent très-savantes
en stratégie, quelquefois sanglantes. Vno floundo dé quatre, une fronde tressée à quatre brins, était alors la plus re-
Funda, m.
lat.
sign.
v. Garnir de houppes; orner, parer de houptondre un mouton en lui laissant des houppes de laine.
Flouqua, pes
;
Dér. de Flo.
Flouquaran, arando, adj.
Péj.
Flouquarandas. Très-
sans grâces. grand, très-élevé, mais sans tournure, Dér. de Flo, c.-à-d. un très-grand morceau d'homme
une
très
grande
taille n'étant
contact immédiat.
Flouroun,
pas toujours
le
type de
s. m. Féodiste, qui exeraujourd'hui perdue, délire, de déchiffrer, de traduire, d'expliquer les vieux titres, les anciens actes.
çait la profession,
La variante, dérivant de Frâoudo, est inspirée par une sorte le premier qui n'est qu'une corr. du fr.
nom
de Fulcrans,
flusso, soie plate,
du
Couper menu, en petits morceaux
t
;
—
s.
f.
quelconque; élite de plus délicat.
Premier choix; fleur d'une marchandise de ce qu'il y a de meilleur, de plus fin,
—
Y-an leva
la flourado,
on a déjà enlevé
qui avait le plus de prix. Aï prés pas que la dé sous moutoùs, j'ai acheté tous ses plus beaux flourado moutons. la fleur, ce
Flouré,
s.
m. Padou, ruban de
fil
ou de coton.
—
Voy.
Cabïù.
Flouréto, Yuy. Flou.
s.
f Dim. de Flou,
Petite fleur; fleurette.
—
musique à vent, en
Foço, adv. Beaucoup; ; extrêmement.
en grande quantité; en grand
Contraction de Força.
Y.
—
m.
c.
—
Fougue; presse; ardeur; empressement. La fogo das magnas, l'époque où les vers-à-soie occupent le plus activement, c.-à-d. quand ils sont en fraise. La Fogo,
s. f.
mâou, au
fort
fogo, laisser ralentir le
Dér. du
Floura, ado, atj. Fleuri; vermeil; velouté comme un Es floura, il a qui a conservé son duvet, sa fleur. un teint de lys et de rose, comme on disait.
Flourado,
Fluio. Flageolet; octavin.
Flûte, instrument de
Fluto, f. forme de tuyau.
.
fruit
Sédo
Fluxus, mou, lâche.
m. Dim. de
,
t.
fogo dâou
Dér. de Flo, flocon de laine.
déch ique cr
a
—
qui n'est point tors.
non tordue.
nombre
crottins.
;
lat. -
Fluté,
comme
:
Flouquéja,
Fil
Flus, flusso, adj.
Flouquariè, s. f. Loquettes, crottins ou flocons de rebut d'une toison, qui ne font pas corps avec la toison entière c'est la laine du ventre et des cuisses, toujours chargée de
morceler
m. Furoncle, clou, flegmon enflammé,
Flurdalisto ou Frâoudulisto,
:
la
d'où ce sobriquet aurait été formé.
«. fréq.
s.
abcès très-douloureux.
Dér.
épithète ironique
m. Moisissure, chancissure.
de jeu de mots avec
Ce mot peut venir aussi du n. pr. Fulcrand, qui est celui d'un saint évêque de Lodève, patron de l'église de cette ville. H n'est pas impossible qu'à Montpellier on :
s.
Flouriè, s. m. Charrier; drap de toile grossière qu'on étend sur le linge rangé dans le cuvier d'une lessive, et qu'on charge de cendres pour séparer le linge de leur
grâce.
désignât les Lodéviens sous le
les corps ligneux. Fleuraison; saison, époque de la forma-
f.
Flurdalis, s. f. Fleur de lis, considérée comme armes de France. Altération en un seul mot de Flou dé Us.
cherchée.
Dér. du
s.
tion des fleurs.
Se dit aussi leva las floundos, traves de leurs langes. tout à fait synonymes. dé las floundos; jouga
Floundo,
pousser des fleurs;
Foïre,
ou à
la
lat.
v.
houe
de
la
premier empressement.
non à
la
la terre, la
remuer à
dans tous les sens, fig. prendre quelqu'un retourner pour le décider à quelque chose.
mai ana
foire, j'aimerais
Dér. du
lat.
la
mare
bêche, luché; car on dit alors luchéta.
Au le
la
Focus, feu, foyer.
Marer, houer, fouir et
maladie. Laissa passa
mieux bêcher avec
le
tourner et
— Aïmarièï
les
dents.
Fodire, fouir, bêcher.
Fol, folo, adj.
Dim.
Foulé; augm. Foulas. Fou; en-
— Un
ragé; atteint de la rage; insensé, qui fait des folies. chi fol, un chien enragé. Un foulas n'est point un
fou,
femmes appellent Fo:dassas,
celui
mais un écervelé;
les
qui se porte envers elles à quelques privautés dont elles aiment mieux rire que se fâcher.
Dér. du
lat. Follis,
ballon à vent.
FOU
FOK Fon,
s.
Dim. Fountéto. Fontaine, source
f.
naturellement de
i|ui tort
la tejie
eau vive
;
Pér
on d'un rocher.
Les dénomination* de lieux et ensuite de personnes sont très -nombreuses, dans lesquelles est entré ce mol, soit
forme latine au noinin. précédé ou non de ou celle de l'accus. marquée du T, soit com-
simple avec l'article,
la
et s'ailiant
posée
en
Il
jectif.
situations caractérisées par l'ad-
à des
dont nous indiquerons
est résulté des variétés
principales, et qui, pour ne former mot, n'en laissent pas moins apercevoir leur
quelques unes
qu'un seul
îles
— Fons,
commune de Saint-Mamerl; Fons-surLussan; Las Fons, commune de Molières; la Fons, ruis-
origine.
La Font, Cambo, de Laval, de Rogues;
seau, a Saint-Julien de Valgalgues; à la Salle; et
dans
les
communes
d'Arre, de
La Fous, près le pont du Gard; sans compter les noms Lafont, Fontanes, Fontaine, La Fonpropres d'hommes :
puis, en composition, avec ou sans séparation, Fountarano, ruisseau, Fons arenœ; Fountarécho, Fontarèche, Fons erectus, fontaine élevée; Fonniâoubo, Fontaine;
Fons albut;
taube,
Font-Bouillant
Fon-bouién,
,
Fons
Foncâmtdo, Font-cbaude, Fons calidus; FounFont-Cluze, Fons Fclausus; oncouvèrto, Fonl-Cou-
ebulliens; cluso,
Fons coopertus ; Founfrédo, Fonfrède, Fons frigidus; Fons foliosns , feuillue , Founfouïouso Font-Fouillouse ombragée; Fcunmagno, F"onmagne, Fons tnagrws ; Fonvivo verte,
,
,
Fonvive, Fout vivus,
Fôou, faut.
— Fôou
Fôou fais.
dire,
il
est aussi la
1
— Fàou
Fôoure,
etc.
indic.
prés, de Foudre.
du
pers. indic. prés,
pas gu'ana
et
v.
Faire. Je
véni, je ne fais qu'aller et venir.
m. Provisions; bardes; bagage,
s.
Il
faut dire. rc
ustensiles de
—
ménage, d'une maison; le nécessaire, ce qu'il faut. Récuta soun fôoure, soigner, renfermer ses provisions, ses
For,
du t.
V.
Fondre ou Foure,
m. Fort;
falloir.
citadelle; lieu fortifié.
—A
où
l'ancienne citadelle a été convertie en maison d'arrêt et de justice,
il
signifie prison.
Mounta âou
for, mettre
en pri-
Dér. du
lat.
—
sulistant., le fort, la partie principale, le
vi for,
du vin tournant a
l'aigre.
plus haut degré.
Aquélo cébo
es
d'un goût fort et piquant. Aou for dé au plus fort de l'été.
forto, cet l'estiou,
oignon
est
Se faire for, se prévaloir; s'engagera; cautionner; réSi fat for qu'es cousi d'un tdou, pondre pour quelqu'un.
—
il
la bass. lat.
Fortia ou Forcia, m. sign.
Forço, adv. eu Foço. Beaucoup; extrêmement; en Yoy. Foço. gr and ncmbie; en grai.de quantité. Forjo, j. f. Dim. Fouijelo; pej. Fourjusto. Forge, lieu
—
où
de forgeron. m. sign. .venant de Fabrica. Dim. Fourmelo; pej. Fvurmasso. Forme,
l'on fond le fer; atelier
Dér. de
la bass. lat. Forg'.a,
Formo,
s. f.
configuration des corps; manière d être d'une chose; forme de soulier, morceau de bois façonné de manière à représenter le pied; embouchoir de bottes. Dér. du
lat.
Forma, m.
se prévaut de la parenté d'un tel.
Forço, s. f. Force du corps; vigueur; énergie; solidité; Forço tné légué, force me fut, je fus bien puissance. forcé de... Forço île né f«ire, à force d'en faire. Vous sera
—
forço, force vous sera.
sign.
Foro, adv. Dehors; hors d'aïci'n
d'ici;
— Ou
loin d'ici.
Y-anarén
foro, je vois cela d'ici.
vése
d'aïci'n foro,
nous irons en sortant de
Aquà't foro
man,
là et sans désemparer. D'aïci'n D'hivii en foro, à partir de ce jour. cela est hors de portée, en dehors de la
main. Foro
visto,
hors de vue.
foro, de ce pas ci.
Dér. du
lat.
Foras, dehors.
du
Fos, Fosso; au plur. Fosses, Fnstos, part. pass. Labouré, creusé, foui. Yoy. Foire.
—
v. Foire.
s.
Fosso, velir
f.
Fesse, lieu creusé dans la terre pour ense-
un corps mort.
— Nous
ti
'enregistrons ce
mot que
par souvenir d'un prvb. cité a propos des femmes n'est pas de notre dialecte, qui ùit < ros ou Tidou; mais est reçu en provençal, d'où m.us vient aussi le prvb. Dér. du
lat.
Foucho!
il il
Fossa, m. sign.
interj.
Dim. Foiichéto! Peste! Diantre! FoinI est aussi un déguisement anodin.
— Juron qui Malpeste! Fouchouïra,
v.
Ravauder; mettre sens dessus dessous,
sans Lut, sans nécessité eu à contre temps.
Foué,
s.
v.
irrég. Falloir, Être de néces-
imp. — Foudre mouri,
m. Fouet,
être obligé de mourir.
lanières de cuir tressées et attachées
—
à un bâton peur fouetter; verges à châtier. l'aï coumo un foué, il va comme le vent; il lait vite et bien. Faire faire l'important; faire
Partit, fort.
For, forto, adj. Dim. Fourté; péj. Fourlat. Fort; robuste; qui a de la force, de la consistance; de hautSe prend quelquefois fi'iùi, acre, piquant; extraordinaire.
Dé
faire?
péta soitn foué, faire claquer son fouet, au prep. et au
son, parce que le fort est élevé au-dessus de la ville.
—
Dans
sité, d'obligation.
Alais,
—
forço tout pénjou, par force on les pend; que voulez-
vous y
Foudre ou Foure,
hardes.
Dér.
forço, adv. Forcément, par force, par contrainte.
:
mc impers. 3 pers.
v.
Pér
355
fig.
grand Iri.a.
Dér. peut être du lat. Fagut, e,ui a donné le vrai mot Fouteau, Fan, hêtre, parce que c'était, dans l'origine, des verges ou houssinesd» I. être dent en se servait prur fouet.
Fouétéja,
v. fréq.
Jouer du
f<
vent; agir plus du fouet que de
uot. le faire claquer soula
voix pour conduire un
atelage.
Fougasso, s. f Dim. Fougassi"o; augm. Fovgassasso. Fouace; gâteau; galette; espèce de pain trrs-aplali. cuit au four; morceau de pâte très-mince et découpé en différentes figures qu'en place dans le four avant d'y mettre le pain, afin d'en éprouver le degré de chaleur : pile mal cuite, indigeste et peu économique. Aussi le prvb. dit il : Fénno
fcugassifïro, pdnuro tnHnajiXro, lettes est
It
n nie qui
lait
des ga-
une pauvre femme de ménage. Par exl. Fougasso
FOU
FOU
356
s'applique à toute sorte de gtteaux au beurre, au gras et an sucre. Fougasso dé rèïs, gâteau des Rois. Dé la
—
bono fougasso à moun fiôou, large courroie. Vous rendrai pan pér fougasso, je vous rendrai la pareille avec usure. Fuir* dé fougasso, en terme d'agriculture, effleurer seulement la pusto dé
moun
coumpa'iie,
Fouïè, 3 me pers. sing. de Fouïétéja, les bouchons.
terre avec
houe, ou en laisser une certaine longueur ensuite avec de la terre
la
fouiller, et la recouvrir
la
remuée pour qu'il n'y paraisse pas. Faire fougasso, c'est éprouver une averse de pluie pendant les travaux de l'aire, après qu'on a foulé le blé et avant que le grain soit nettoyé.
du
Focus, foyer, parce que, dans le principe, cette galette se cuisait sous la cendre. Fougna, v. Bouder; faire la moue à quelqu'un ; être Dér.
lat.
de mauvaise humeur.
— On dit d'une souche, d'un arbre,
boude, lorsque, sans être mort, sa sève est Fovgno, engourdie, et qu'il pousse des bourgeons beaucoup plus tard que les autres de son espèce il se dit également d'une il
s. f.
Fougnadisso,
mot vient du
le
humeur appa-
rente; mécontentement manifesté.
la fougno,
il
ou
elle
me
regarde de mauvais œil
la
— me
;
que de litre 0,48. Ce mot est emprunté au
soient fort différentes d'importance
nant
part. pass.
du
v. Èstre, et
pers. sing. prêté, défini
du
du
v.
v. Èstre.
Il
ou
—
Le mot pourrait avoir
lat.
Focus, dont v.
il
est
un dim.
Cuire, ressentir une cuisson, des
fréq.
élancements de douleur; éprouver ou causer une douleur âpre, aiguë, brûlante.
bouche en
—
Ma
gorjo
mé
fouguéjo,
j'ai
la
du lat. Focus ou de Fcgo. Fouï, fouisso, adj. Trouble, louche. Voy. Fous. Fouïa, v. Fouler; écraser; enlever la fraîcheur et la
—
fleur d'un fruit délicat en le
sans précaution,
murs
— Ne
comme se dit
maniant ou
les raisins, les
le
transportant fruits
fraises, les
que d'un acte involontaire
:
lors-
qu'on veut parler d'un fruit qu'on écrase à dessein, on se V. c. m. sert de Es fouïa
—
Dér. de
la bass.
lat.
Fullare, fouler, fait
du
lat.
clas-
sique Fullo, foulon.
Fouïè,
».
Folie;
—
.
Es
bé fouï}, c'est peine perdue, c'est inutile.
Dér. de
Fouïo-mèrdo
la bass. lat. Follicia, fait
formé du
lat.
Fugere; mais imiter la
,
m. Escarbot, scarabée
t.
Scarubœus
stercoraire,
pillularis, Linn., in-
secte de l'ordre des Coléoptères, et de la fam. des licornes.
— On
Lamel-
connaît ce scarabée, assez désigné par son
nom, qui fait de si singulières boulettes pour loger sa progéniture, et qui, dit-on, déteste la rose, dont l'odeur le fait de dire cependant que si son goût est beaucoup moins.
est vrai
Il
Fouïra,
v.
— Voy. s.
f.
Ésfouïra, s'ésfouïra. Produit d'une décharge de ventre
liquide et en diarrhée.
Fouïro,
». f.
diarrhée;
Foire,
—
cours de ventre; selles
emploie la même expression au fig. en parlant d'une personne qui a toujours quelque mal en poche, un faux prétexte pour se dispenser d'une corvée .
Foria, m. sign. Fouïta, ado, adj. Terme de tailleur et de couturière,
de Follis.
lat.
étriqué; affamé; qui v.
Fouïta, fouet.
Au
manque d'ampleur. Fouetter; battre de verges; fesser; donner agiter,
fig.
crépir avec
un
balai.
purifier.
Aquù
—
fotiïto lou
Fouïta uno
le
bastisso,
sang, cela fouette et
purifie le sang.
Dér. de Foué.
Fouïtado,
s.
f.
Coups de fouet correction à coups de Ne s'applique guère qu'aux
fouet ou de verges; fessée.
enfants
démence;
extravagance; passion Faire dé fouïfo, faire des folies, des extraexcessive. vagances. Èstre en fouïè, être en chaleur, en rut, en parlant de certains animaux dans la saison de leurs amours f.
été
plus probable qu'il descend de Fouine,
Dér. du
feu.
Dér.
très
est
On dit d'une personne malingre fréquentes et liquides. et d'une santé chancelante: A loujour pél ou fouïro. On
.
Fouguéja,
cette dernière conte-
:
44 pintes de Paris, soit 438 litres 25. Fouïna, v. S'enfuir lâchement; reculer devant un danFouiner est pop. ger, une menace; fuir; s'esquiver. en fr., mais l'Académie l'enregistrera. 1
Fouïralado,
Fougue, v. impers, prêt. déf. du v. Foudre. Il fallut. Fouguéïroù, s. m. Foyer d'une cheminée; àtre; fourDér. du
les
certain, son antipathie l'est
Foudre.
elle fut.
neau
une deux mesures
Feuillette, qui est aussi
fr.
mesure de capacité du vin, quoique
mourir.
boude.
Fougu, udo, m* Fougue, 3
fallait.
—
pillulaire, fouille-merde,
Fougnaïre, aïro, alj. Boudeur; renfrogné; qui fait moue; qui fait mauvaise mine. Fougno, ». f- Mine boudeuse; grise mine; moue. Fat
Il
les cabarets,
fouine.
celtique.
Bouderie; mauvaise
Foudre.
La fouïéto qui équivalait à la double pinte de Paris. répond à la chopine de Paris et contient en mesure métri-
il
Astruc prétend que
v.
Fouïétéjaïre, aïro, alj. Ivrogne; qui aime à gobelotter; qui aime et fréquente les tavernes. Fouïéto, ». f. La quatrième partie d'une pinte du pays,
:
ente paresseuse.
du
Dér. de Fouïéto.
prvb., du cuir d'nulrui
sans
t'irnp.
Chopiner; siroter; hanter
v. fr.
;
—
.
Fouïtéja, v. fréq. de Fouïta. Fustiger; fouetter rudement et à plusieurs reprises.
Fouïto,
s. f.
lénitif peut-être.
Le
—
même que Voy.
Fouïtado, avec un peu de
cm.
Foulas, asso, alj Augm. de Fol. Folâtre; qui aime à folâtrer; plaisant grossier, lourdaud et maussade, en .
FOI
FOU mauvaise part; mais suivant
ton, badin.
le
— Qui
siès
—
fréq. Folâtrer; batifoler.
t>.
incar-
ànerie:
bêtise;
Voy. Fou-
Foulastrije,
».
Étourderie; habitude de folâtrer, de
f.
batifoler.
Foulé,
m. Tourbillon de vent;
f.
qui tourne en volute et enlève feuilles saches. Dér. de Fol, dans foliet, etc
le
même
trombe
petite
le sable, la
d'air
poussière et les
sens que esprit-follet, feu-
Fouligâou, àoudo, adj. Folâtre; écervelé; volage; enjoué. Dér. du lat. Volaticus, léger, insouciant de V en F, assez fréquente.
cadis m'a fait
s. f.
Jeux
t'oli
folâtres
;
étourdi;
davantage dans Empr. au fr.
Founçuro, pièces qui en
poêle que l'huile
la
du pays
bas.
s. f. Enfonçure d'une futaille; ensemble des composent le fond mairin, l»is scié et des;
aux enfonçurcs de futaille. Founda, v. Faire fond: compter sur; se fier; donner de On po pas U founda, on ne l'ampleur à un vêtement. peut pas faire du fond sur lui, compter sur lui Té foundes
—
.
pas aqu\, ne :
permutation
pas à cela, ne compte pas là-dessus.
te fie
v. Creuser, établir, bâtir les
Foundaménta,
d'une construction en maçonnerie,
acte d'etourderic.
Foundaménto,
t. f.
Fondement d'une
bâtisse, la partie
hait pas les folies.
faire liquéfier. v. fréq.
Faire
le
fou; sauter; gambiller;
s.
,
f.
Étourderie;
folàtrerie;
caractère-
léger et turbulent.
Foumme,
interj.
encore un voile sur
Foun,
s.
Juron qui ressemble à Fichtre.' le
m. Fond;
mot la
—
Fondre;
— Au —
C'est
partie la plus basse d'une chose
Foundre, F .
culinaire.
nature du terrain
refond
.
Foundur,
chandelle fond.
Juron édulcoré et mal déguisé du mol
interj. .
part. pass.
du
v.
m. Fondeur d'étain; Par ext.
t.
foun, c'est du terrain excellent. Dé bi foun, du bien fond, un fond de terre. SiCï din moun foun, je suis chez moi,
les
ma
propriété. lat.
Foun, 3 me elle
Fundns, m. sign.
pers. sing. indic. prés,
du
v.
Foundre.
Il
ou
fond.
s.
Fountagnè,
potier ambulant, qui
un jeu de mots mange son blé en herbe,
les cuillers d'étain.
ironique on appelle ainsi celui qui qui fond son beurre.
Dér. du
Foundre. Fondu.
Fondue, œufs brouillés, préparation
f.
qu'au fond. Aqui lou fnin del'afaïic, voilà le point important de la question, le fond de l'affaire. Aquà's dé bon
dans
mettre en fusion;
—
la
Foundu, udo, Foundudo, s.
mais dans celte acception on dit mieux Soun (Y. c. m.). Fond ou enfonçarc d'un tonneau, d'une cuve; ampleur d'une robe, d'un habit; fond de terre; propriété; allant jus-
fondre;
ruiner, se ruiner; démolir, dé-
A tout fovndu, il s'est ruiné, il a tout soun bure, il a mangé son avoir. Si foundre, fondre; se liquéfier; se consumer. La
grossier
creuse;
faire
fig.
A foundu
candtlo se foun,
grossier.
— A foun, adv., à fond, eu
v.
truire; dissiper.
dévoré.
folâtrer; batifoler.
Fouligâoudije
Foundre,
fondements
donner un bon pied.
lui
qui est bâtie sous terre en assises sur la rue. Dér. du lat. Fundamentum, m. sign.
,
Fouligàoudéja,
:
un long usage, l.'oli de piïs fut mai dé found'en bas, l'huile de pays foisonne, se gonfle
asso, adj. Augm. de Fouligâou. Le superlatif de Folâtre: volage; enjoué; souvent flatteur, surtout adressé à un jeune homme par une femme qui ne
Fouligâoudas
—
tiné
.
Fouligâoudariè,
volume.
Fonction; profit; usage;
f.
par sa bonté et ses qualités nutritives il épargne beaucoup d'autres aliments. Moun cudis m'a bien fa founciou. •
ciou (/ue
.
.1.
fu ï foço founciou, ce pain est très-nourrissant
Aquél pan
que tu es sot! Foulastrado, s. f. Balourdise; tade; trait d'etourderic, de iolic.
foulât.'
Foulastréja, ligâowlij a
Fonncion,
:»r.7
et par
m. Fontainier; qui cherche ou qui creuse
particulièrement, celte espèce d'empiriques qui courent les campagnes avec la prétention de découvrir les sources cachées à l'aide d'une branche fourchue de
sources;
coudrier ou de figuier sauvage.
Ils
sortilège de baguette divinatoire,
une sorte de théorie bâ-
ont, à l'appui de leur
Founça, ado, adj. De couleur foncée, sombre, chargée. Founça, «. Creuser profondément; foncer, mettre un fond à un tonneau, le démonter pour reformer le jable ou
tarde sur les courants magnétiques qui n'a rien de commun avec la belle théorie géologique de l'abbé Paramelle.
réparer les douves, ou seulement
Fountaniou, s. m. n. mot porte évidemment
pour
le
nettoyer et res-
serrer les cercles; donner, mettre des fonds, contribuer de
Dér. de Fon.
même
pr.
d'homme. Fontauieu.
—
Ce
la marque diminutive du radical Fontenille, Fonlettes, FonFontenelle, que
son argent; débourser. Dér. de Foun.
Fon, de
Founciè, cièïro, <r'j. Propriétaire foncier ou d'immeuNe s'emploie guère qu'en parlant d'une femme bles.
que lesn.pr., coin m uns dans partiennent notre pays, de Fountano, Fontanes; Fountugna, Fontagnac;
mariée dont
Founsanjo,
—
la
fortune ne consiste pas en constitutions biens fonds, eu immeubles, eu d'une
tanouille, qui indiquent tous à la même famille
dotales, mais en
Founlanés,
rente, d'une pension.
Fontenay
Dér. de Foun.
;
Fonsange Fontanes;
Fontézy
primitifs, dont les
;
une
autrefois
petite
fontaine.
Fonsanche;
Ils
ap-
Fontaine;
Fountaré, Fontaret ; Fountanaï, tous formés des mêmes éléments etc ,
conditions, les situations diverses ont
FOU
FOL-
358 amené
les variété!
désinences. Ce sont de nouveaux
ilo
exemples à joindre à l'étude des transformation des suffixes.
Founzâou, Fond,
l'action et
de
la
Éviter; esquiver;
v.
Fourbia,
changer de route, de Fourbia
un danger, un importun.
direction pour éviter
Founzalas.
fond d'un vallon; terre plus
fourbia toun ase, détourne ton àne.
Formé du
Foras viam, hors
lat.
naissance aussi au
basse que les autres.
Fourça,
Augm. de Founzo. Founzélu, udo, aiij. Creux; profond; ventru; qui a une certaine profondeur, en parlant d'un ustensile, d'un Sièto fouuzéludo ou crouséludo, assiette creuse, engin.
—
—
rencontre. Fox
qudouquus, éviter quelqu'un, esquiver sa
Dim. Fowizalé; augm.
»»•
s.
bas; Las-fond;
lieu
noms, de
fr.
Forcer;
v.
la
route, qui a
donné
Fourvoyer. contraindre;
—appuyer
avec force;
à un ouvrage. Fourça tino cldou, tordre les dents d'une clé. Un ouiïs fourça, un outil quelconque en fer qui a été faussé par un effort.
employer
ses forces
Dér. de Força.
assiette à soupe.
Fourcado.
—
même pour
Fotirqualo, et de
les
Dim. de Founzu, qui a plus d'extension. Founzïo, s. /". Effondrilles du vin ou de tout autre et reste au fond d'un vase; liquide; lie. marc qui tombe
autres mots où se trouve
sédiment, dépôt d'une liqueur. Founzo, t. f. Bas-fond; terrain creux,
Fourchétado, s. f. Quantité d'aliments qu'on peut prendre en une fois avec la fourchette.
—
deur.
— Se
dit
bas et profond s.
Fouquo,
.
f.
bas que
plus
ceux qui l'avoisinent. Voy. Founzâou. Founzu, udo, adj. Creux, profond, qui a de
de tout ce qui a un fond
génériquement — Voy. Founzélu.
/•'«-
Linn. Cet oiseau est aquatique, quoiqu'il n'ait pas entièrement pieds palmés; il est sédentaire et très-abondant dans les étangs de notre département. On peut le conserver en domesticité dans une basse-cour. Sa chair les
On
à ce qu'on dit, réputée aliment maigre par les Canons. en fait des chasses vraiment royales, où il s'en tue
deux
quelquefois au-delà de
mille dans
une journée. Ces
expéditions renommées s'appellent chasse à la macreuse,
mais à tort
:
la
macreuse, canard macreuse, Cinas nigra, différent, rare dans notre pays, de
un oiseau
Linn., est
dix-huit pouces de longueur, ayant le bec à sa base sur-
monté d'une protubérance arrondie,
et
dont tout
le
plusans exception est d'un beau noir profond et velouté.
mage La Foulque, au contraire, plus petite, a la tête et le cou d'un beau noir, la queue et le dessus du corps ardoisés, le dessous d'un cendré verdMre avec une plaque blanche sur le front. La Foulque ne doit pas être non plus confon-
due avec Dér.
la Poule-d'eau.
du
Four,
four.
—
à pain;
en rond et ouvert par devant, où l'on fait cuire La gorjo <lâou four, la bouche, l'entrée du
—
Lou fandâou
la
Mou
du
four, la tablette, l'autel
c'est la pierre
qui en forme
four,
le seuil et
porte-bouchoir sur laquelle s'appuie la pelle lorsqu'on enfourne le pain. On dit d'une personne très-grosse Sémblo un four; le point du similitude n'est pas facile à saisir, si ce n'est par ;
:
rapport à l'i'iir
la
rotondité de l'une et de l'autre forme.
d'ucâou, four à chaux, four à briquit. à
pâlit,
four
à briques, à tuiles, etc. Dér. du
lai.
Foura ou Foudra, Il
3 me
faudra
pers.
sing.
fut.
du
v.
impers.
par force; obligatoirement.
Fourchette, ustensile de table, en forme
f.
membre; qui a
force; bien
beaucoupde force, soit en parlantdes personnes, soitde choses solidement établies et qui présentent une bonne résistance. Dér. de Forço.
Foure ou Foudre,
v.
impers. Falloir.
—
Voy. Foudra.
Fourèje, èjo, adj. Farouche; intraitable; peu mal apprivoisé; sauvage. Dér. du
lat.
civilisé;
Fera, bête fauve; ou de Furor, fureur.
Fourél ou Fousél, s. m. Cocon de ver-à-soie. Ce terme lient à l'idiome vivarais, qui s'étend aux pays circonvoisins, les cantons de Saint-Ambroix et de Barjac.
— Voy. Fousél.
m.
s.
Fourés,
vince de France.
chandiso ou
peu solide
et
n. pr. de lieu.
—
I\e
Le Forez, ancienne pro-
s'emploie que dans ce sens
:
Mar-
Traval dé Foures, marchandise de pacotille, fabriquée en masse à bas prix; tels sont les
ouvrages de serrurerie, de coutellerie, qu'on fabrique à Saint-Étienne et dans la plupart des villages du département de la Loire. s.
m. Foret,
outil d'acier servant à percer des
trous dans des corps durs. Dér. du lat. Forare, percer.
Fouréso, adj. fém. Grosse femme ou et grossièrement
santes.
chez
—
les
C'est
charpentée,
aux formes
un terme de comparaison du Forez.
fille
robustemenl
carrées et puispris sans doute
habitants
Fourfouïa,
».
Farfouiller; fouiller en mettant tout sens
dessus dessous; brouiller avec désordre en furetant.
Fourfoul, s. m. Fouillis; plus particulièrement, foule en désordre; cohue; grand rassemblement tumultueux; pêle-mêle d'individus ou d'animaux, comme les abeilles, les insectes, etc.,
Viiinus. m. sign.
Fuure ou Foudre.
s
;
de petite fourche. Dim. de Fourquo.
Fourés,
Voy. Poulo-d'aïgo. Fuligo, noir de fumée.
m. Dim. Fourni; augm. Fournas. Four
s.
lieu voûté le pain.
lat.
C dur, exprimé par Qu.
Fourçu, udo, adj. Taillé en
Foulque, Morelle, Foulque, Mairoule,
lica alra,
est,
le
Fourçaraén,o/t). Forcément
Fourchéto, la profon-
Voy.
en masse compacte et embrouillée.
Fourgnè, ièïro, s. et alj Foumier; boulanger, qui tient un four public pour cuire le pain des particuliers et Sa fourgnè, sac à pain. qui n'en vend pas.
—
FOU Il
a donné naissance à quelques noms propres, tirés de Former, Fournier.
cette profession
Der. du
lat.
Fourjoù, qui fourre
s.
étouffer au four les chrysalides dans leurs on Autrefois c'était le seul procédé connu pour cette opération. Aujourd'hui l'étouffage à la vapeur est un procédé à
signifie
:
Furnurius, ouvrier de four. m. Remuant inquiet et inquiétant;
nez et
le
Fonrjouna, v. Fouiller avec un bâton ou un outil quelconque là où la main ne peut atteindre, ni («inétrer.
—
fig.
remuer; brouiller; mettre sens dessus dessous.
Corr. et exl.
du
plus prompt, plus économique, et il éloigne le danger de brûler le brin de soie par une chaleur trop forte et trop sèche, qui se produisait souvent par l'ancienne pratique à la moindre étourderie, oubli ou inadvertance de celui qui présidait à l'opération.
Fourné,
fr.
Mercuriales; registre municipal où sont constatés par des préposés les divers prix des denrées dans
Fourlèou,
:
la fois
tatillon;
les doigts partout.
'
Au
».
marchés publics. Fourma, v. Former.
les
359
FOI!
m. Fourneau, principalement celui qui des-
qui n'est plus usité que chez
—
un procédé
C'est
les particuliers et les
paysans produit de leur propre récolte. Dans les filatures à la Gensoul, qui sont généralement adaptes! dans
qui font
— Ce
s.
bassines de filature de soie.
sert les
filer le
mot qui serait du mauvais languedocien dans cette acception générique, est tout à fait technique pour désigner, chez le ver-à-soie, le moment où,
Celui-ci est
après avoir jeté les premiers fils d'attache de son cocon, il commence à former son orbe et à tracer sa forme. Cette
sur une grille et surmonté d'une bassine en fonte ou en cuivre : au fond du fourneau s'élève une cheminée coni-
première enveloppe, étant encore fort légère, est assez
que, haute d'environ trois mètres. Dans les campagnes, dans les Cévennes, on rencontre partout autour des habi-
transparente pour qu'on voie l'architecte
travailler inté-
rieurement, quoiqu'on juge très-bien extérieurement de la forme du vaisseau Coumt'nçou à fourma, les vers commencent à former leurs cocons.
Fourma
est absolu et se dis-
pense fort bien du régime cocon, qui reste le plus souvent, sinon toujours, sous entendu.
Fourmén, barbe.
m. Froment barbu, à
ue faut pas
Il
ment
dit,
qui a
le
ment
5.
épi gris et à longue
confondre avec
le
le froment propreTousèla (V. c. m.). Le premier,
ici
qui s'appelle grain plus gros et plus grossier, sert particulièreà faire ce qu'on nomme lou Gruda. V. c. m.
—
Dér. du
lat.
Frume.iium. m. sign. Dim. Fourmélo. Grand
fromage d'Auvergne qui est pétri en très-gros pains pesant jusqu'à 25 Ce fromage, qu'on appelle aussi Froumaje dé kilog.
Fourmo,
*. f.
—
la fabrication
en grand, la vapeur a remplacé lou Fourné petit fourneau carré en maçonnerie, placé .
un
tations, ces grossières constructions
ou
la
trace de leurs
ruines.
Fourné
est
encore
le
fourneau, œil de bœuf, où l'on
brûle la houille dans les appartements.
Dim. de Four. Fournèl, *. m. Fourneau de gazon écobué. Fournéla, v. Écobuer; construire des fourneaux, Fourné/*, en forme de voûte avec des mottes de terre garnies de gazon, séchées au soleil, et qu'on garnit intérieurement de bourrée sèche. Ces fourneaux brûlent très-lentement, le feu ne trouvant pas d'issue ni de courant d'air et consumant petit à petit la terre du gazon, qui réduite ainsi en
cendre volcanique, elle,
fertilise
singulièrement
le
terrain
on
est répandue.
pàoure, parce qu'il est grossier, débeurré et d'un prix trèsmodique, est le dessert de la classe ouvrière dans nos pays.
Fourni, ido, alj. Au propre, personne qui a un embonpoint raisonnable, dont les membres sont bien fournis en
La fourméto dé Baro
chair.
est
un fromage de forme beaucoup
plus petite qui se fabrique dans une partie de la Lozère il a la prétention d'imiter le Roquefort, dont il a à peu près :
forme, mais non la qualité. Il est sec, friable, débeurré, fait avec du lait de vache, tandis que le Roquefort est le fromage rouergat, tout fait de lait de brebis. la
Fourmo seau où
il
surplus, le
Au
fig.
Fournigo,
nipé; équipé; pourvu. s.
f.
—
Vctj.
Prouvési.
Dim. Fourniguélo. Fourmi, Formica,
Linn., insecte de l'ordre des Hyménoptères et de la fam. des Formicaires ou Myrinèges, dont il y a beaucoup d'espèces.
Fourmis parait constituée à peu près à Il y a les fourmis mâles et fourmis femelles, qui toutes deux sont ailées et ne s'oc-
La
société des
une corrupt., du fr. Forme, à cause du vaisprend sa forme et qu'on appelle Formo. Au
l'instar
mot Fromage a
cupent que de voler et de reproduire l'espèce. Puis vient le peuple nombreux des fourmis ouvrières; celles-ci n'ont
est
la
même
origine.
Foumado, 1. f. Fournée de pain; cuite; quantité de pains qu'on enfourne à la fois, ou celle que peut contenir aï trét fournados pèr jour, il fait trois cuites Je four.
—F
de pain par jour. Fournaje, s. m. Droit du fourniersur
le
pain qu'il
cuire; prix qu'il est en droit d'en exiger.
Fournéja,
».
Cuire
le
laites
fourniras'.'
Qiiaml
vous votre
fouine:' de
fait
—
Cewrs pain au four; enfourner. vous cuire du pain; quand faites-
méO
En tenue de magnanerie ou de
les
de celle des abeilles.
point d'ailes et ce sont celles qu'on nous propose comme des modèles de diligence et de prévoyance. Les fourmis, restant engourdies pendant l'hiver, n'ont point besoin de
pour le temps où vient la bise; les grands convois de vivres qu'on les voit continuellement charrier, ne sont que la nourriture d'un jour, d'elles et de faire des provisions
réduit de moitié filature
de
soie,
Fournéja
donc leur mérite
leurs sœurs dispensées de travail. Voilà :
diligentes, elles le sont
saison; prévoyantes, inutile qu'elles
le
pendant
soient
si
la belle
ce n'est
FOU
FOU
860
acciquelques jours au plus eu cas de mauvais temps dentel. Ainsi l'on voit que si la cigale était venue, pendant l'hiver,
emprunter à sa voisine
dépourvue qu'elle môme. Dér. du lat. Formica, m. sign.
Fourniguéja,
fréq.
Fourmiller;
démanger;
et chair.
s.
Fournimén, appartement
Fourqua,
—
m. Torcol, oiseau. Voy. Bénouri. m. Fourniment d'un soldat, ses armes,
Donner un coup de fourche; frapper,
t>.
radis.
Chercher fortune, aventure ; s'inIl se prend en mauvaise
fréq.
le
—
un commerce de gagne-petit; vivre au
faire
:
jour d'exj édients. s. f. Fortune; richesse; biens; hasard; bon-
—
La bono fourtuno, la heur; état, condition où l'on est. bonne avenlure. rér fourtuno, par hasard; par bonheur. En ital. Forlunache heureusement que. Dér. du lat. Fortuna, m. sign. .
Fous, fousso,
;
;
v.
Fourtuno,
tout ce qui constitue l'ameublement d'un trousseau d'une fille à marier.
ses vêtements
part pour
jour
Fourniguiè, s. m. Fourmillière; retraite des fourmis. de personnes. fig. foule innombrable; multitude
Au
*.
ou du
est
Fourtunéja, faire
.
.
.
arlj.
Dér. du
pi-
—
Fuscus, sombre, obscur.
lat.
Fouségu, udo, part. pass. du deux branches
;
se
Foire. Cultivé; tra-
v.
— Voy. Faire un cocon, terme Fouséïa, — An émbruga an Foire.
vaillé.
v.
bifurquer.
Fourquado,
s-,
Coup de fourche; fourchée, quantité
f.
de fourrage ou de paille que l'on peut piquer et emporter en une fois avec la fourche.
Fourquaduro,
s. f.
seul sens.
on a mis
tro cla,
la
cocon dans
bruyère trop clair-semée,
technique dans ce fovseïa din lou jas, les vers
ont
fait leur
la litière.
Dér. de Fousél.
Fourchuredes branches d'un arbre;
— Voy. En fourquaduro, m.
bifurcation.
.
Louche, qui n'est pas clair; trouSe dit du vin et de la vue.
ble; nébuleux; couvert.
quer avec une fourche. Se fourgua, se diviser en fourche, en
du vin; rancissure de
Aigreur, acidité
f.
génier à gagner quelque chose.
éprouver des fourmillements; picoter entre cuir Dér. de Fournigo.
Fourniguiè,
s.
Fourtuna, ado, ailj. Riche; qui vit dans l'aisance; qui au dessus de ses affaires; qui a de la fortune. Dér. du lat. Fortunulus.
plus petit vermisseau,
le
dont par parenthèse elle n'avait nul hesoin, attendu qu'elle ne mange point, elle l'aurait trouvée endormie et aussi
v.
Fourtoù,
l'huile; piquant de l'oignon
Fouséïre,
sign.
s.
m. Journalier qui
travaille à la mare, à la
Fourquas, par une seule bote; fourchure d'un arbre; fourche en fer à deux pointes, emmanchée d'un très-long manche, avec laquelle on charge le foin sur une charrette ou sur une meule, et on garnit de fagots un four déjà allumé; étai de bois ter-
pioche, à la houe.
miné en fourche pour supporter une branche qui menace de s'écuisser ou de rompre sous le poids de son fruit
quement et lorsqu'il s'agit de la récolte entière; on se sert du mot Fousél en parlant d'un individu ou de l'espèce, ou d'un grand nombre considérés comme individus. Loui
i.
m. Charrue à brancard,
tirée
(V. FourquHoJ ; pieu fourchu, dont on se sert pour fixer les claies d'un parc à moutons. V. Gudos.
—
Fourquéja, en
le
v. fréq.
Remuer à
retournant à la fourche
;
la
fourche; faner
piquer avec
les
le foin
pointes
d'une fourche.
soutenir les
s. f.
gent et font plier; étai de bois en forme de fourche.
Dim. Fourquèlo; augm. Fourquasso. Fourche, instrument de bois ou de fer, composé d'un manche et terminé par deux ou trois pointes, nommées fourchons. La fourche à fourrage, dans ce pays-ci, est un trident en bois à branches recourbées fait d'une seule pièce avec une pousse de micocoulier; elles viennent toutes de Sauve ou de ses environs (Voy. Fanabrêgou). La fourche à fumier est un trident en fer, garni d'une douille où s'emmanche un manche en bois légèrement
Fourquo,
s.
f.
—
.
incliné.
Dér.
du
lat.
Fourtéja, acide.
— Ne
Fousél, ver-à-soie. et
v. Foire. s.
Furca, m. sign.
v. fréq.
se dit
Tournera
que du vin.
Dér. de For, forlo.
l'aigre;
prendre une saveur
m. Dim. FouséU;
— Dans ce pays-ci, on
péj.
dit
Fouséïas. Cocon
du
indifféremment Fousél
Coucou; cependant on emploie ce dernier plus généri-
coucous séran chers, les cocons seront chers; aqub's uno poulido formo dé fouséls, c'est une belle forme pour les cocons .
Fousésoù,
Étançon fourchu qu'on emploie pour branches d'un arbre que les fruits surchar-
Fourquèlo,
du
Dér.
différentes
s.
f.
Œuvre, labour
façons qu'on demie à
à la pioche, à la houe; terre saison de ces
la
;
œuvres. Dér. du v. Foïre.
Foussaje, à la pioche;
s.
m. Action do labourer
frais
de ce travail.
la terre à la
houe ou
— Y-a dès journailos dé
il y a dix journées de travail. Foutèso, s. f. Minutie; niaiserie; chose de peu d'importance ou de peu de valeur; bêtises.
foussuje,
La racine de ce mot
et des suivants, sur lesquels
il
fau-
dra bien s'expliquer, est certainement de celles qu'on doit traiter avec le plus de réserve et de circonspection; mais il ne faut pas la tenir, sur la simple ôtiquelte, pour aussi abominable que de méchantes allusions l'ont faite. Notre langue vulgaire l'a fait entrer dans beaucoup d'expressions
pittoivsquernent composées et énergiques sans peut-être trop songer à mal; et notre lexique, snns vouloir les réhabiliter
absolument, ni en conseiller l'usage trop répété, ne
FOU
FOU
une affecpouvait néanmoins les passer sous silence par tation trop timorée qui eut donna lieu à des interpréta-
Genin ne
être le vrai et plus compromettante* que n'en doit Voy. Foulrânu. simple commentaire. Foutésqué, csquo, csquéto, mlj. Dim. Foutriquet;
philologiques, a
tions
—
cogne fétu; trotte-menu; qui l'occupe de
vétilles,
de
petits
de niaiseries, »>. fréq. Yétiller; s'occuper minuties; perdre son temps à des bagatelles; baguenauder.
Foutésquéja,
de
Foutimar, ardo,
a'Ij.
Indécis,
Ne
se dit guère
cbancelant
dans ses
une décision tranchée.
que négativement
:
8M
suis Irès-decidé; je ne vais pas par quatre
—
pas foutimar, je chemins.
Déranger; mettre sens dessus dessous; inquiéter; tourmenter, Au passif: être inquiet, malingre, SovH tout foutimassa, je suis mal à l'aise, indisposé. mal en train.
Foutimassa,
v.
—
Foutimasscja,
—
v- fréq.
Baguenauder; niaiser; s'amuser
même
de trop pour nous aider
É débrouiller cette généalogie, lui qui, dans ses Récréations
habilement et
si
si
heureusement réhabilité
quelques expressions analogues. Son succès dans cette œuvre réparatrice doit encourager à en tenter une pareille. Je souhaite pour
Pour moi, qui ne
détails et exagère leur importance.
idées; qui ne sait jamais prendra
serait certainement pas
361
il
faut que je
me
la
justice qu'elle réussisse aussi
bien.
heureux, ni surtout si habile, contente de protester contre une médi-
suis ni
si
sance, de signaler une
injustice,
en appelant un autre
vengeur.
La preuve, en tous cas, qu'aucun sens honteux ne se cache, ni de près ni de loin, derrière la locution traduite du latin, classique ou barbare, Fatuus, peut-être, et tant la vérité, c'est son application même. autre chose qu'une ironie, aurait-elle servi
peu déformée à
soit
Si elle était
dans cette phrase par exemple dâou pu foutràou n'an fa lou baile, du plus sot on a fait le commandant, qu'on :
prétend avoir été souvent si bien méritée? Puis encore, le diminutif aurait-il trouvé place dans ce surnom de
la différence qu'il est actif et
Foutralé dé Bésiis, sobriquet donné aux habitants de Béziers, que leur sottise ne distingue nullement et qui ne
Dans
l'accepteraient pas sans doute
à des riens.
ce cas,
a
Il
se
il
la
acception que Foutésquéja, à
prend souvent un régime. rapproche davantage de Foutimassa et
signifie: déranger, bouleverser; tarabuster.
Foutràou, rra/as, a*so.
s.
m.
etailj.
Dim. Foutralé, éto; péj. Fouau simple et dans ses
— Adj. disons-nous,
composés dim.
et
comme
péjor., qui,
bien d'autres, passe
substantif dans l'occasion.
Ce mot signifie simplement niais, nigaud, niguedouille, imbécile, pauptr spiritu, et pas autre chose. Nous avions bien raison de remarquer que ce mauvais garçon n'était :
pas aussi diable qu'il en avait l'air; tant est vrai,
comme
on dit encore, que rien ne ressemble plus à un fiipon qu'un honnête homme. Ce vocable fort bien porté est, va sans dire, très en usage;
cela
l'emploient
une
il
n'en est
pas un
mais parmi ceux qui
peut-être qui ne croie dire
sottise en s'en servant; c'est os qui fait son
malheur.
même
avec l'atténuation des
malins du moyen-àge? Ce que je dis de l'adjectif regarde également le substantif devenu et restant invariablement masculin dans une
un foutràou dé co, un foutràou autre acception. On dit dé gigà, un foutràou dé miracle, un foutràou d'home et même un foutràou dé fénno, ce qui se rend exactement par :
:
un énorme gigot, un étonnant prodige, un colosse d'homme et un colosse de femme; car le fr. applique aussi sa désignation masculine aux deux genres. Ce sens n'a rien de commun, ce semble, avec le premier,
un
terrible coup,
à moins qu'on ne suppose qu'on veut exprimer ainsi une grosseur, une grandeur, une forme hors de l'ordinaire,
exagérée, excessive, folle, insensée, déraisonnable en un et qui n'a pas de bon sens, comme on dit vulgaire-
mot
Ce que voyant, un dictionnaire est la, à éprouver toujours une certain hésitation pour l'admettre dans ses colonnes
ment, Fatua, dirait le latin. Bien que ce soit un peu tout cela que l'on veut dire, je
Sauvages n'en fait pas mention et c'est grand tort que l'on ne nous en veuille point de ne pas partager ces scrurla parce qu'on croit que l'expression pules. Car \> ni
ne
:
:
i
appartient, et elle semble en effet appartenir à
une famille
de mois grossiers que repousse la bonne compagnie. Cependant je suis sur qu'il n'en est rien. Les
choses ne se pussent
qu'entre gens
:
pas différemment entre mots
une ressemblance physique
seule une parenté entre eux.
Ici cette
sans doute, mais c'est tout. Je crois
n'établit
pas
ressemblance existe
même que
le fr.
nous
a gâta celui-ci et en a perverti le sens pour son compte d'abord, puis en l'aggravant d'une fâcheuse allusion. La signification précise du mot en lang., qui ne peut être, qui
jamais déterminée, exclut en effet toute possibilité pour lui d'une origine compromettante. Mais d'où vient-il alors s'il ne vient pas de là, d'où vous pensez peut-être?... n'est
sais pas si mon explication paraîtra satisfaisante et sera suffisante; mais je ne crois pas non plus qu'il y ait moyen de donner davantage à ce dernier mot la fameuse racine
dont
il
est question.
mon
Il
faut doncaussi lui en, chercher une
la bonne; et il en a été dit assez pour indiquer au moins la voie et rétablir la réputation d'un terme, à tort ou à raison, fort répandu.
autre
si
étymologie latine n'est pas
Foutrassâou,
s.
m.
Péj. Foutrassàoudas, asso.
—
C'est
l'augmentatif du précédent dans toute son étendue, qui a
lui-même son amplificatif également
usité. Celui-ci seule-
ment
n'a cours qu'adjectivement, tandis que le premier et son correspondant restent le plus souvent substantifs.
Mais Foutrassâou a encore une acception, que prend au Foutràou, surtout employés l'un et l'autre au pluriel, et il signifie coups, coups de bâton, de poing; resta quelquefois
:
volée.
—
Y-a agu dé foutrassAous pér
toutes, 46.
il
y eut des
FRA
FRA
362
1 coups, dos éclaboussures pour tous. Quintes foutrassdous Quelle distribution de bois vert! El zou.' foutrassdou ou
fouir Aou sus sa fénno
!
Et en avant
!
de rosser sa femme
:
ce sont les procédés caressants de Sganarelle. Ce dernier sens des deux mots est de nature, parait-il,
à lever
doutes sur leur radical, qui n'est point tel que ferait croire, et à réconcilier avec lui, sinon tout à
les
le fr. le fait
bonne compagnie et sa langue un peu prude, au
la
moins
parler vulgaire et courant.
le
Foutre,
».
v. et interj.
m.,
Mot, juron grossier et bas, sur
revelequel il a été assez et même trop dit pour n'y plus nir. C'est le radical de la famille plus ou moins honnête
qui précède.
Foutringuèlo,
interj.
Juron diminutif ou plutôt con-
Foutringo !
interj. Juron qui correspond à Diantre
,
Malpeste
!
!
Foutu, udo, adj. Perdu; déconfit; mort. Fracha, Dér.
du
v.
Rompre;
Dim. Frachéto. Brèche; fente; fissure; cassure; défaut dans une pièce de menuiserie ou de charpente trou, cavité scorie dans une pierre de taille écornure; crevasse dans un mur. Au fig. fente; accroc à l'hons.
f.
;
;
;
neur, à la probité; frasque. Dér. du lat. Fractus, de Frangere. s.
Frai,
Arbre de
—
Dér.
la
Toscane, on
tire la
manne des pharmaciens
incision faite à l'écorce.
du
lat.
Fraïrastre,
Fraxinus, m. sign. m. Frère d'un autre
s.
lit;
frère utérin
ou
Fraïre, s. m. Frère, qui est né du même père et de la mère. Par ext. pareil, semblable.
Ce terme, qui n'est usité exclusivement que dans les hautes Cévennes, dans son acception usuelle, est encore ici employé dans le style pittoresque et poétique, surtout en genre goguenard. c.
On
dit
dans
le
style ordinaire, Frèro.
m. lat.
m.
:
La langue d'Oil et le français suivent la môme voie au-delà de la Loire, à l'est et à l'ouest, la consonnance du :
suffixe rappelle quelquefois son origine, d'autres fois elle s'en éloigne davantage ; la forme surtout, ou mieux l'or-
thographe obéit à d'autres tendances. Ce que, au midi,
nous exprimons par
finales é, té,
les
ée,
ei,
oy, etc.;
ey, oi, oie, ois,
ii.
Ho,
itïro, etc.,
au nord, par ai, aie, nous avons signalé
signes de collectivité, est représenté,
sur
le
mot
actuel, parce
et plus directe.
Il
sa composition est plus simple
que
donc de
résulte
là.
d'abord, une nou-
preuve de l'équipollence des suffixes de même ordre dans les deux langues; puis, que les mots terminés par velle
comme
une de ces syllabes, en lang.
les objets
qui se montrent
le
en
fr.,
représentent
plus fréquemment en collec-
nence l'origine régionale de bien des noms de famille, quand ces mots deviennent noms propres d'homme. C'est le profit le plus intéressant de ces curieuses études sur ta composition des noms, sur les suffixes et sur une ressemles étymologies. 11 n'y a pas à s'y tromper blance de physionomie existe sans doute entre tous ces
en définitiv
:
que comme nom propre d'homme ou de
lieu, rendu par de se rendre compte l'analysant, des procédés et des combinaisons qui ont servi à former les dénominations. Nous venons de voir le radical Fraï ou il
est facile
Fraïsse, abrégeant le lat. Fraxinus et le reproduisant, qui veut dire Frêne, écrit autrefois Fresne. Maintenant il s'agit
d'une collection de ces arbres, d'un bois où
ils
sont plantés
Midi, les autres
comme
le
cachet de race les distingue être nés sous le ciel du
uns pour élevés dans
et les fait reconnaitre, les
sign.
—
En
adopte dans sa
Fraxinetum répond a Fruïssiné, comme Fraxinus lui avait donné Fraïel Fraïsse: la désinence romaine disparait, mais le caractère tonique et collectif du mot se consimplicité
mots, frères d'origine, mais Fraler,
Fraïssiné, s. m. Frênaie, lieu planté, couvert, abondant en frênes. Ce mot, qui a existé longtemps avec cette acception dans la langue d'Oc, n'est plus employé Fraissinet.
tranchement des finales lalines, notre langue était arrivée à se donner des formes et à imaginer des combinaisons propres à son génie, à ses aptitudes de prononciation.
tion; enfin, qu'il est possible de déterminer par la dési-
même
Dér. du
qui nous sert d'exemple. Nous avons au surplus indiqué ailleurs par quels procédés rapides de contraction et de re-
presque toujours une idée collective, alors surtout qu'ils dérivent d'un nom d'arbre, les arbres étant de leur nature
consanguin.
— Voy.
:
Frênaie. Sans vouloir insister davantage, celte succession ou mieux les divergences se dessinent nettement sur le mot
déjà ces différences. Elles sont peut être plus frappantes
dans nos pays, fournit d'excellent bois de charronage. C'est d'une variété de cette famille que, dans la Calabre et aux par une
langue d'Oil et en langue d'Oc s'accuse peu à peu et devient tout à fait tranchée; celle-ci reste plus fidèle au type latin et sa déformation parait moins sensible de là Fraïssiné et
ay,
m., ou Fraïsse. Frêne, Fraxinus exeelsior, Linn. fam. des Jasminées. Cet arbre, commun
la
maremmes de
simple. Dans le roman, les deux idiomes du Nord et du Midi restent longtemps confondus; mais la séparation en
serve.
briser; casser; fendre; ébrêcher.
Frangere, briser.
lat.
Fracho,
:
Ici c'est le suffixe collectif latin qu'elle
centratif de Foutringo.
Peste
en grand nombre le suffixe latin elutn s'ajoute au radical et donne Fraxinelum. Celte marche du mot est bien
le
Nord. Les désinences
chacun d'acte de naissance
servent, pour ainsi dire, à
et
les localisent.
Quant à l'orthographe
du corps du mot lui-même,
elle offre aussi ses variétés; si elle est fixe
même
dans
en lang.,
il
n'en
reproductions en fr. Peut-être trouverait-on encore là quelque indication mais est pas tout à fait
de
les
;
elle
nous parait un peu subtile
et pas assez certaine
pour
autre chose qu'une altération dialectale. On jugera mieux au surplus de ces observations en mettant en paraiêtre
FRA
FRA appellations identique» , avec leurs formes diverses
lèlo 1rs
et leurs altérations ethniques.
Ainsi, pour nous et chus
plus
Gard, lou Fraïssiné se ren-
le
contre dans cinq on six communes; dans celle de Bordeznc, il est nommé, en 1251, Fraissenelitm, Int.; dans celle
du Vignn.cn 4381, Mansusde Fraysseto ; en 14i4, Frayssinelum
;
en 1518,
Mansus
aujourd'hui uniformément rare de voir,
emparé*,
les
quand
de Fiaxineto: 1-e
traductions
le
Wtaiubtêt; mais
noms propres
les
d
fr. les il
homme
écrit
s'en
sont
fantaisistes Fraycinct, Fressinet,
la
autres. Malgré ces nuances qui prononciation, la formation méridio-
nale est trop saisissante, pour ne pas apporter la pleine certitude que tous ces noms désignent des localités, des individus, (!• s familles originaires du Midi. Au contraire,
on peut être assuré que jamais ne comme noms de lieux ou d'hommes, logues qui suivent,
ou
le
lui
ont
une mise ou un point. adj. Français, habitant de la France, né en France; qui appartient a la France; langue franLou parla francés, ou simplement lou francés, çaise. Francés, éso,
s. el
—
le français, le
Dér. du
lat.
langage français.
Francus.
Franchiman, ando,
s. et adj. Français d'outre-Loire, langage: nom, épithète un peu ironique, subst. ou adj., que nos Languedociens donnent a la fois à ce français dont le peuple du Nord a fait une sorte
soit l'habitant, soit le
de jargon
et qui est son patois, et à celui que nos comrapportent de leurs voyages ou de leur séjour dans les garnisons d'outre- Loire et qu'ils affectent au
patriotes
retour de
mêler,
non sans emphase, à l'idiome
natal.
En consacrant un terme
particulier
au parler qui
n'est
d'Oc a voulu, semble-t-il, marquer plus expressément sa séparation avec la langue d'Oïl. Quand on la qualifie de patois, elle riposte par l'épithète pas
sien, notre langue
le
de franchiman; et ce mot a, dans son vocabulaire, une c'est l'altération, la corruption de pareille signification :
noms d'hommes, Fray, Du Fray, Fraisse, comme Frnissinet. viennent de source méridio-
sa langue par l'immixtion de la langue étrangère qui cherche le plus à l'envahir. Ces distinctions entre les deux
du Nord, sont sortis les Dufrêne, Du Fresne, Du Du Fresny, F renée, La Frenay, Lafrenais, Freney,
idiomes rivaux et leurs patois, trouveront à se développer davantage aux articles Lénguo et Patouès, auxquels nous renvoyons et qui nous paraissent le complément nécessaire
parmi
Dufraisse,
les
Fresnoy, et
le
plus éloignée de ses
argot défiguré soit par leur ignorance, soit par leurs prétentions au beau langage.
nelum.
:
pièce se rapproche le
que signifiant aussi une frênaie domaine remarquable par ses frênes:
F ren. lit (Belgique), Frenoy(Douhs), Frcsnais(lle et Vilaine), Fresnay (Auhe), Fresnaye (Sarthe), Fresney (Calvadcs), Fresnoy (Aisne), ré|iondant au lat. parle même moiFraxi-
nale
la
la dalle, et est
L'expression s'applique également à ceux qui parlent cet
Franois (Poubs), Frenai (Orne), Fresnay (Seine-Inférieure), Frenay (Loiret), Freney (Savoie), Frenois (Côte d'Or),
Et,
Le joueur dont
appartenu, ana-
les appellations
l.ien
propriétaire d'un
dalles.
du centre de
lignes de jointure, a gagné
n'est pas
Freyssinet, Freycinet, et
ne changent pas
grandes
:îC3
une foule
d'
ntres.
Ces distinctions par zones, qui établissent la démarcation de l'idiome, en remontant à la source commune, nous
de ce que nous avons à dire du Franchiman. Nous voudrions ici reprendre quelques-unes de nos observations
ont paru utiles à noter eHei pourraient être reproduites sur une foule de dénominations semblables, mais il suffira
préliminaires, appuyer sur certains traits du tableau, et, puisqu'enfin il passe en force de chose jugée que les dia-
:
d'indiquer les analogies et sur les détails.
—
les
concordances sans revenir
FraïsEinéto ou Pimparèlo,
*.
Voy. Pimparèlo. Fran, t. m. Franc, monnaie.
— Ce mot
f.
Pimprenelle, plante.
n'a pas attendu système décimal pour être national et
promulgation dn exclusivement employé dans son acception actuelle. On ne s'est jamais servi du mot livre a sa place; toujours on a la
mit» fnins. un éscu dé xii'i frans, et non tnilo liouros, un éscu dé tiH liouros, comme eu fr.
dit
:
Fran, franquo, wlj. Dim. Franqué; augm. Franquas. Franc; sincère; loyal; de bonne foi. Fran coumn un bi>mi, fran eoMiM un rin/uo/ioi'u, franc comme un lwhême,
—
franc
comme un
facilement
la
expliquer. Dér. du
lat.
croc à puits, cou Ire vérités; on comprend première; la dernière est plus dilficile a
méridionaux ont mérité l'ostracisme, apprécier les motifs de la sentence et avoir le signalement des cou-
lectes
pables. Il n'y a pas d'illusions patriotiques à se faire ni à exagérer pour être une langue contemporaine du français, issue de la même source que lui, pour avoir partagé l'em:
pire avec lui, notre langue d'Oc est loin d'avoir eu d'aussi brillantes destinées; mais elle en est entièrement distincte. Si
la
perte de sa nationalité
l'écart et
en arrière,
elle
ne
l'a
laissée
lui a rien ôté
quelque peu a au fond de son
caractère et ne lui a point fait abdiquer son génie. Elle a été moins favorisée par les circonstances; elle est déchue
de sa condition sociale; et cependant, avec le sentiment de son infériorité, elle n'a pas voulu rester immobile, parce il lui a été qu'elle n'entendait point mourir; et, quand donné de prendre la parole et de se faire entendre, elle a
Francus, Franc, peuple de Germanie, qui
protesté de son éternelle jeunesse, de sa verve harmonieuse, de sa vigueur, de son abondance, avec tant de vitalité et
Fran-carèou, s. m. J<*u d'enfant qui consiste à jetar en une pièce de monnaie qui retombe sur un pavé de
d'entrain, qu'elle a étonné la littérature et fait envier ses richesses et ses ressources. Elle s'est classée au moins; et,
signifiait libre.
l'air
FRA
364
FRA
maintenant, bien qu'elle n'aspire point à reprendre son sceptre provincial, elle restera dans sa dignité et méritera
comme un monument
encore d'être étudiée et conservée
notre gloire nationale. historique, toujours debout, de
A part le rôle littéraire qu'elle remplit et qui lui a valu tant de faveurs dans ces derniers temps, la langue d'Oc, avec
la variété infinie
de ses dialectes, est toujours parlée
comprise dans le tiers de la France. L'attacliement du peuple méridional à son vieux langage prouve au moins il en vit et il qu'il le croit bon et suffisant à ses besoins et
:
s'en sert. Sa persistance
démontre encore que
cette langue
même
des popul'esprit lations, et qu'elle a mesuré sa marche à celle des idées qu'il leur convenait d'exprimer. Une foule de termes nou-
ne
pas plus immobilisée que
s'est
veaux sont devenus nécessaires se trouvaient
ils
qu'il
y
;
a à se plaindre
fallait les
prendre où forcés.
emprunts
pas de cet accroissement seulement elle a voulu en appro-
et ce n'est ;
prier les formes à son génie
de l'adoption en
il
s'enrichir de ces
et
Elle n'a point hésité
:
:
elle leur
a imprimé
sceau
le
façonnant suivant ses aptitudes ; elle les a naturalisés languedociens en les soumettant à ses les
imposant son cachet de race et de famille. Ce n'est pas non plus d'avoir usé de ce droit règles d'accentuation et leur
souverain qu'elle peut être blâmée, tant elle y apportait d'ailleurs de réserve et de discernement et mettait de délicatesse à en
pas
là faire
ménager l'exercice et les procédés. Ce n'était du patois ou du franchiman, mais simplement
dances.
L'ordre social,
le régime politique, les divisions la éprouvé de profonds changements langue a suivi l'impulsion. A ne les considérer qu'au seul point de vue de la linguistique, les révolutions qui ont
ont
territoriales
:
passé sur notre pays, ne pouvaient manquer d'exercer la plus grande influence sur l'idiome. Le français est devenu le maître il a commencé par se rallier les hautes classes et la bourgeoisie; le peuple l'a subi et force lui a bien été :
d'en adopter aussi une certaine nomenclature d'expressions techniques, sous peine de rester en dehors de tout mouve-
ment
et
de se taire sur des
instant à l'ordre
du
matières portées
à chaque
jour, et qui remuaient toutes les
âmes
et tous les intérêts.
De
là
sont venues
concessions
ces
à
politique, à
la
au système décimal, à la qui ont créé ces séries de mots, d'abord
l'organisation administrative,
procédure,
comme
patrioto, assigna, aristocrate, sans-culoto, émigra,
massimoun,
distri, etc.; puis préfè, sous-préfi, couscri,
azouèn, etc., et après charlo, députa, prougramo, éléciou, las cambras, et lou mèslre, un ézanti, réforma, otrouè,
litre,
un
kilà,
camï vicinàou,
tendre à toutes les époques
sustitu, etc.
fallait
Il
s'en-
languedocien ne dérogeait pas, ne se convertissait pas, en imitant le français luimême et en lui prêtant en même temps ses termes d'agriculture, par exemple
et le
;
magnanerie, canisse, mort-flac,
:
flâcherie, araire, etc.
C'était bien encoie;
abandonnée
car la langue d'Oc,
monter au niveau du progrès qui amène toutes les langues à se transformer, et se tenir au courant des idées nouvelles
depuis longtemps comme langue officielle, avait cependant conservé assez de son prestige pour se mêler, disions-nous,
en s'emparant de mots nouveaux, qu'elle s'assimilait.
aux
bon
Celte élaboration naturelle se faisait à
que
la
escient
;
alors
langue d'Oc était la bienvenue dans toutes les admise à tous les foyers, reçue dans
classes de la société,
toutes les relations.
En
plein crédit dans sa province, ses
emprunts n'éprouvaient aucune peine à être légalisés et à prendre cours. A tous les degrés et dans tous les rangs, le monde s'entendait avec le même idiome, et l'introduction ou la mise en circulation d'un vocable étaient
tout
soumises au contrôle de tous, des lettrés et des ignorants, du peuple ; de telle
des grands seigneurs, des bourgeois et sorte qu'aucune innovation n'aurait
pour
si
pu
s'impalroniser,
peu qu'elle eût été en désaccord avec
l'esprit
relations privées et familières du grand et beau monde qui n'en connaissait guèrj d'autre, et à celles du populaire et des villageois qui n'entendaient que ce langage. Sans
doute, elle n'avançait pas vers les perfectionnements et n'y tendait par aucun sérieux effort littéraire; pourtant
son culte n'était pas tout à
fait délaissé,
témoignage de Sauvages,
y
désignait
Nord
que
et celui
franchiman, au
a une centaine d'années, ne
différence d'accent entre
la
du
il
langage du
le
Midi.
Le mot garde toujours ce sens, mais il a pris plus d'exil signifie aussi une altération de la langue
tension; car
méridionale par un autochtone servant du parler maternel, de
même
qui affecte, en se prononcer à la mode dans le tour de phrase. le
général et l'instinct natif qui maintenait et caractérisait la langue. Ce fut cet état de choses que vint sanctionner
et française, dans l'intonation Cette définition n'est malheureusement
Sauvages dans son Dictionnaire avec
sa
mal a empiré
le
l'idiome, par une mixtion informe et inintelligente des anciennes racines romanes et des déformations du franc lis
l'autorité de
science de linguiste et d'observateur judicieux.
pur languedocien de son temps, idées et des besoins
l'avait
tel
fait,
que
le
Il
fixa
mouvement des
dans son individualité
qui
s'infiltre
et
il
attaque
le
fond
même,
que la
insensiblement dans ses veines;
juste.
Le
substance de
et cela sans
propre et originale; et il le fit avec le dessein arrêté de ne pas le laisser confondre avec le français, dont il voulait
regarder aux antipathies qui les séparent. Le franchiman actuel est une corruption du languedocien et du français à
surtout protéger et sauvegarder la diction.
la fois;
Mais une langue vivante ne s'arrête point au milieu do populations vivantes et indépendantes, puisqu'elle représente nécessairement leurs mœurs, leur esprit, leurs ten-
il est produit par une alliance journalière, par un frottement incessant des intérêts et des rapports des deux
il pense en français, il traduit oralement en languedocien, et il apporte dans celui-ci la physionomie, la
langages;
FRA
FRA du premier,
construction,
le
ses formules
parasites;
génie
et jusqu'à la plupart de
môme
à peine
les
si
désinences
866
qu'avec une rudesse affectée de prononciation ils ont de les souligner oralement, pour qu'on ne les coui ;
l'air
de
pas avec le reste de leur phraséologie; et quand ils n\ e unent à celle-ci, ils ont grand soin de signaler la différence
notre temps une intensité sans frein et sans vergogne, contre laquelle il ne faut cesser de s'élever. Depuis que le
par un redoublement de sifjQoterie, de syllabes susurrantes et de vocalisation emmiellée.
conservent leur cachet d'origine.
La dégénérescence
français est
devenu
peut-être fatale
était
la
:
elle a pris
langue universelle, depuis qu'il
La seconde espèce de
s'est
vulgarisé davantage, qu'il passe pour être seul de bonne compagnie, et qu'à ce titre il est reçu parmi les classes
ginelle et le cachet
élevées et la bourgeoisie, qui veulent faire preuve par là d'instruction et d'éducation, il est de bon goût de renier
quoiqu'en petit vent être du crû,
l'idiome natal
comme un
des patois barbares du
français
et de n'en faire qu'une de ses corruptions viciées, au lieu d'une langue originale. Sur cette idée fausse, le dédain et l'abandon et c'est ce qui nous rappelle une de ces spiri-
patriote
du maître, quand
il
représentait au
vif les
causes de la décadence de sa langue tant aimée et faisait le portrait de nos franchimans. Ce qu'il y a de plus fâcheux
en cela,
disait-il, c'est
que
l'exemple est
donné de haut en
bas; de bas en haut la séduction serait moins à craindre.
Ce
hommes qui
ont reçu ce sont, parmi peuple, commencement, j'allais dire cette fausse couche d'éducales
le
type particulier de notre siècle; ce sont le» militaires voyageurs qui ont puisé à toutes les sources, à tion, qui est le
tous les jargons, à tous les baragouins
;
ce sont les demoi-
de magasin qui se pincent la bouche en cœur et lèchent leurs paroles sur leurs lèvres, pour ne pas être confondues avec la classe des taveleuses, race vive, alerte, selles
un peu
débraillée, andalouse
du
pied jusqu'à l'œil; ce sont les demi-savants dis campagnes, tribuns du conseil
puristes est plus logique et plus
tient à conserver à l'idiome sa pureté
ori-
de son indépendance ; elle se compose, nombre, de gens instruits, mais ils doi-
l'homme du
là
c'est
une condition exclusive, car
terroir peut seul avoir la chaleureuse affection
qui pousse à défendre une cause juste, mais d'avance. C'est là le bataillon sacré.
Viennent ensuite
:
tuelles boutades
elle
:
les vrais
condamnée
autochtones du pays
:
culti-
vateurs ou petits propriétaires, et les habitants, non déclassés, des communes rurales. Les puristes dans cette classe sont fient aussi
particulièrement ceux que leurs voisins gratititre, d'avoucas. Bien différents des premiers
du
que nous avons déjà signalés par cette appellation, ceux-ci se préoccupent quelque peu de codes , de législation et de politique générale;
ils
sont surtout un recueil vivant des
théorèmes, des apophthegmes de la sagesse du vieux temps. Leurs codes sont Pierre Larrivay, Mathieu Lausberg; leur doctrine, les recueils des dictons ou pro v erbes agricoles, as:
tronomiques et météorologiques leur politique, ladiplomatie municipale, ou quelque boniment en vue d'élection. La race ;
menaçait de s'en perdre ; mais les événements ont formé quelques élèves non moins prétentieux, qui s'exercent dans les clubs ruraux. Ceux-là sont les savants de l'endroit, les
municipal, qui ont appris le français dans le code de procédure; c'est toute cette petite aristocratie populaire qui déforme notre pur languedocien pour en faire le laquais
fortes têtes, les importants, les discoureurs diserts, frottés
brodé du français. Aussi distingue-t-on deux
comme classes
bien
tranchées de
puristes franchimans dans notre idiome. La variété dont il vient d'être question, forme ce que le bas-peuple appelle
très-logiquement d'uvoucas.
Ceux-ci reculent devant un
technique pur languedocien et font des détours risibles pour tourner la position; ils craindraient, par l'emploi d'un terme authcnliqucment du cru, de déroger à leur dignité de citadins et d'elle saluésde l'épithète de raïvous, la plus tléirissaulc
reui quand
ils
des injures à leurs yeux; ils sont heuamen r à bien et colloquer conve-
peuvent
MMement
de lecture et d'instruction primaire. C'est par eux que l'antagonisme du français se maintient vif et constant,
tive est
torturer, à la défigurer, à la rendre méconnaissable pour
des oreilles
ainsi
le lit
françaises.
de Pmcuste,
pour
I,.
mieux, encore sur une de ces phrases Faites et p qui abondent dans l'idiome, ils ae les lâchent alors qu'en les accompagnant d'un sourire sardonique ou dédaigneux,
celui de
ils
prunt de quelque expression inévitable, ils mettent une sorte de coquetterie maligne, de raffinement instinctif à la
appuient glorieusement dessus, ils le renflent d'une accentuation sentencieuse, et semblent n'y accoler qu'à regret la désinence languedocienne. Inutile de dire que la construction est toujours française ou à peu près. Qu'ils tombent, par hasard, sur un technique bien local, ou
comme dans
n'évitent pas sans peine tout retour vers la pensée française inculquée par leur journal, et lorsque les besoins du moment les contraignent à l'em-
sur
!
dans leur génie particulier,
langue elle-même;
la
an technique bien français qu'ils ont recueilli dans leurs rapports avec bon ton; ils
Home
et Cartilage. Grands parleurs d'ordiune certaine énergie, leur pensée de l'image, leur phrase de la métaphore; la forme compara-
entre
naire, leur verbe a
le seul
la
plaisir
Quelquefois même ils retendent mutilent ou retirent, suivant les
de
faire affront à l'académie; c'est
que des mots bibliothèque, locomotive, cartouche,
pour ne parler que des plus innocents, comotivo, carlaloucho.
ils
ont
fait Oliolèquo,
A on degré
on peu plus élevé, se rencontrent les puristes entérites, rédacteurs de correspond'affaires, de pétitions el me ne de mémoires; et au-
lins, t
praticiens
les poètes de l'endroit, faiseurs d'épithalames ou de chansons charivariquee, aux locutions fantaisistes et sou-
dessus
FRA
FRA
366 vent originales
comme
gories professent
comme
Or, tisme,
il
leur orthographe. Toutes ces caté-
au fond
le
tout purisme est toujours entaché do fanaquelquefois des excès que le bon
s'en est suivi
goût doit condamner, quand ils s'avancent sur le terrain littéraire, mais qui n'en restent pas moins liés indissolublement aux destinées de l'idiome. Montrer trop de sévé-
pour leurs créations déformées ou dissimulées aurait pu n'être pas toujours justice. Le français n'a-t-il pas
rité
bien
pire quelquefois dans ses emprunts grecs ou latins pour ses classifications scientifiques, et dans son anglomanie pour toutes ses industries depuis ses vêtements jusfait
qu'aux chemins de fer, pour sa langue parlementaire et son argot commercial? L'omnipotence et l'impunité, l'exemple et l'initiative ne sont pas des droits
mais on s'en
,
sénilité
:
cependant
elle
n'en a pas moins enrichi la littéharmonieux chefs-d'œu-
rature nationale d'admirables et
respect de la langue.
est
vre de poésie. Mais n'est-ce pas là ce qui lui donne le fière de sa pénurie, de refuser l'aumône en fausse monnaie qu'on lui jette, de repousser la livrée et le droit d'être
vasselage qui l'humilient, de vouloir être rendue à ellemême? Ces levées en masse chez le voisin, qu'on lui conseille et
et hâter
qu'on lui amène de force, ne feraient que la trahir sa déchéance. Il est sans doute des auxiliaires
dont
le concours lui a été utile et qu'elle a accueillis; mais ces recrues exotiques, hybrides, à constitution peu saine,
raccolées un peu partout, au hasard, que, pour la vanité du nombre, on essaie d'affubler de quelque lambeau de
costume provincial, et qui se croient déguisées sous la cocarde d'une désinence caractéristique, une consigne inexorable
toujours servi depuis qu'il y a au monde des forts et des faibles; et en dernière analyse, il faut bien accepter, sous
doit les bannir à jamais des rangs
bénéfice d'inventaire toutefois, quelques-unes de ces locu-
lexique? Rien de plus que faire de l'histoire. La langue d'Oc et ses dialectes n'ont pas pour eux l'avenir, en ce sens que l'avenir ne peut rien leur donner et qu'ils en ont
tions qui ne heurtent pas trop le génie de la langue.
Les néologismes de cette sorte ne sont pas les plus à redouter; et ce n'est pas contre eux que l'auteur des Castagnados eût dégainé, se
comme
il
disait,
Ce qui a jeté les premiers et les plus dangereux ferments de décomposition dans l'idiome méridional, est venu de
même
tant sur le
avaient cependant la l'une, n'étant
que
que deux langues, coexis-
gardant certaines affinités d'origine, même nature et le même caractère ;
sol,
que
l'altération
de l'autre,
la
plus vul-
gaire et la plus pauvre devait prendre modèle sur la plus élégante et se vêtir de ses ajustements; que forcer les
rappro-
chements
serait avoir raison d'antipathies inconciliables.
mélange on n'est arrivé qu'à la confusion les plus habiles ne savent plus ni la langue française ni la certes, il n'y a pas à se vanter du résultat. langue d'Oc Mais par
le
:
:
On
a été plus
loin
du langage courant, qui
:
se livrait à
tous ces amalgames inconscients et souvent inintelligibles, le mal est passé et s'est propagé dans les livres, les traités,
compositions écrites, où l'on n'a pas craint de professer hautement l'assimilation du français et du languedocien.
les
C'est contre ce
débordement qu'on ne saurait trop protester, en creusant plus profondément que jamais la ligne de démai ation qui sépare les deux langues. Des principes, des natures, des types disparates et oppo-
sés ne
ne
l'a
laire
peuvent évidemment se concilier et point vu, on n'y a point songé
ne saurait être
le
:
commun aux deux
se
fondre.
même
On
vocabu-
idiomes. Mais la
langue d'Oc dépérit, dit-on soit; et cela ne l'empêche pas de servir encore d'instrument de relations à huit ou dix :
millions
d'hommes;
elle
est
pauvre
:
nissement en leur insufflant un esprit nouveau, antipathique à leur génie natif, mais à revivifier leurs éléments
c'est l'acte
cette erreur qui a fait imaginer
vivront en se souvenant d'avoir vécu
cer-
de leur légitimation. A l'article Patouès nous signalerons les motifs qui leur ont fait trouver grâce et les raisons qui ont du faire proscrire les autres. :
Ils
ces intrus font tache.
leur raison d'être est d'avoir été. C'est pour cela qu'il y a un si grand intérêt, non pas à tenter un impossible rajeu-
garda dâou franchiman. Dans la que nous suivons, il en a été enregistré un
nombre
tout à craindre.
où
ces circonstances se proposer notre
son grand sabre pér nomenclature qu'il a
laissée et
tain
Que peut donc en
et
inféconde dans sa
d'origine et leurs principes vitaux
en
les
retrempant à
leur source pure et vraie.
A deux époques
critiques dont nous venons d'indiquer eu cette rare bonne fortune
l'influence, notre dialecte a
que deux maîtres. Sauvages et La Fare-Ai.ais, ont dressé l'inventaire de son entier et légitime patrimoine. Le dernier contrôle a dû nécessairement écarter les archaïsmes hors d'usage, atteints de désuétude, comme il a dû consacrer les acquêts récents, avec un savoir et une autorité incontestables.
Dans
cette classification se trouve la règle,
et elle est si bien la loi,
qu'elle sanctionne est
que tout ce qu'elle embrasse de notre langue, son
l'état
et ce
seul
avoir, sa propriété véritable; tout le reste ne serait pour elle
que du bien mal acquis, dont elle ne veut pas. Notre l'a adoptée, sera donc à ce titre pur langue-
lexique, qui
docien et non franchiman; sa devise sera parlons notre Voy. Lénguo et l'alouès. langue et non son patoisFranchimandéja, v. fréq. Imiter grotesquement la pro:
—
ce qui arrive au peuple du Midi nonciation française il veut se mêler de parler français, surtout aux :
quand
militaires du terroir, retour des garnisons d'outre- Loire, qui prétendent faire croire avoir oublié l'accent natal.
Françouès, n
pr.
m. Au
féin.
Françouèso. François,
Françoise. n. pr. de
Françoun, çoise,
dont
il
est
femme. Dim. Françounélo. Fran-
lui-même un dim.
Franja, ado, aâj. Frangé, orné de franges; bordé d'une frange.
Corrupt.
du
fr
FRE
FRÊ Franjo, des
filets
».
Bord; bordure; frange, tissu d'où pendent
f.
Corrupt.dufr. qui vient lui-même dulat. Fimbria,m. sign. Franquéta, ». f Franchise; loyauté. Dér. de Fran, adj. f.
Espèce de figue hâtive et de
Frauder; employer des moyens détournés pour frustrer quelqu'un de ce qui lui appartient, pour éviter les droits de régie ou d'octroi; sophistiquer le vin u.
ou autre marchandise.
Fràoudo,
».
soustraire certains objets soumis
sance des employés à la perception Dér. du lat. Fraus, fraudis.
Fràoudulisto,
m.
».
Féodiste.
;
contrebande.
—
Voy. Flurdalisto.
—
Ce mot est une corruption du vieux terme fr. auquel le peuple a voulu attacher ironiquement une racine injurieuse tirée
Frâoudur, d'octroi
ou de
Corrnpt. du
du
celui
fait
et
fr.
il s'agit du bois, du fromage, etc. m. Froid, froidure; hiver. Fat un fré que ploumo, il fait un froid à faire tomber les ongles. Un parofré, un vêtement bien chaud, un manteau. Un pisso-fré, un homme sans vigueur, sans énergie; flegmatique; indifférent; indolent. Un fré, un catarrhe, un rhume, toute espèce d'indisposition causée par une transpiration arrêtée. Fré dé pèses, froid aux pieds. Fré se prend aussi adverb. pour froidement, d'une
moulu, quand
—
».
—
manière froide, sèche, glaciale. Batre fré, battre froid, recevoir froidement, sans démonstration amicale. Fré, fréjo, adj. Dim. Fréjé; augm. Frèjas. Froid, qui a perdu sa chaleur, qui est à une température peu élevée. fig.
pour ceux qui l'aiment; qui n'a ni de chaleur de cœur.
froid, indifférent
pas d'entrailles Dér. du lat. Frigiilus, m. sign. Fréchan, ». m., ou Fréchïo, ».
Fressure d'agneau ou
campagnards, qui mangent rarement de
Dér.
du
lat.
Fréchïo,
mère.
— Voy.
Il
la
même
Fraïre.
— Lous Frèros,
les frères
de
la
Doctrine chrétienne. Lou
qui dirige spécialement ou l'école ou la classe. est probable que, avec l'établissement des frères de la le frère
Doctrine chrétienne dans nos pays, a commencé la substitution du mot Frèro à celui de Fraïre, du moins l'habitude
de ne parler que français aux enfants, de n'employer que le français dans leurs classes, a-t-elle contribué pour une
la
viande.
Frixum, supin de Frigo, frieasscr. ou Fréchan, ». m. Même mot que
»./".,
— Faï
fraicheur.
le
pré-
—
est glacée. Pèïro- fréjâou, pierre froide, pierre calcaire. C'est par une exception bizarre
qu'ici l'adj. ne s'accorde pas
en genre avec son subst.
temps
est frais
Prène lou
frés, se
frais.
Dér. du
Jat. Frescum, supin de Frigeo. Frésïa, sïado, adj. Crêpé; crépu; frisé comme feuilles d'un certain chou qu'on appelle chou frisé. Dér. de Frisa.
Frèso,
».
f.
Fraise, fruit
du
fraisier,
les
qui «e dit techni-
quement Majoufo (V. c. ta.)', ris de veau, fraise; fraise de collet, ornement du cou, plissé et empesé. Dér. du lat. Fraga, m. sign. Frèso, ». f. Frèze, temps du plus grand appétit des vers-à-soie. Ce redoublement d'appétit, qui précède
—
chaque mue, croit à chaque âge proportionnellement à grosseur du ver.
la
Frésquaïroùs, ouso, adj. Frais, humide, en parlant d'un site, d'une maison, d'un appartement, où l'on respire la fraicheur. v. fréq.
Reverdir; être verdoyant; se cou-
vrir de verdure, de fraicheur.
Frésquièïro, ». f- Fraicheur; temps frais. Au fig. froiPréne la frésquitïro, prendre le deur; indifférence.
—
Las frésquièïros arivou, les premières fraicheurs de l'hiver arrivent. Faï frésquitïro, il fait frais, presque froid, humide.
Frésquoù,».
Fréjâou, âondo, adj. Qui est d'une température, d'une Aquélu cambra es exposition de site froide, glaciale.
chambre
frés, le
mettre à la fraicheur, au
frais.
cédent.
bien fréjâoudo, cette
—
Frésquéja, f.
de chevreau; ensemble du cœur, des poumons, de la rate et du foie de ces animaux. C'est un friand morceau pour les
vent aux premiers jours du printemps. Frèro, t. m. Frère, né du même père et de
plu» sou-
une grosse mère bien fraiche et pourvue d'embonpoint. Pris subst. ou adv. au masc. Frais; froid agréable;
régie.
t>. Ilavir, brûler, dessécher, brouïr par le brouillard, en parlant des feuilles des arbres; rendre ver-
Au
froid
fait ressentir
pratique qui fraude, surtout en matière de droits
et les interprètes
Fràoumina,
Fré,
Redoublement de froid;
la température, le vent, l'eau, le vin, soit pour la fraîcheur des fruits, légumes, viandes, poissons, étoffes, et pour le teint des personnes. Frésquasso, en parlant d'une femme,
m. Fraudeur, la
f.
recrudescence de l'hiver qui se
droit
du mot Frâoudo. Le peuple
habituellement
;
grande part à ce changement tout à fait passé dans la langue. Frés, frésquo, adj. Dim. Fresque, élo; augm. Frésquas, asso- Frais, fraiche, dans toutes ses acceptions, soit pour
féodal n'étaient pas fort amis. ».
intense
Frèro,
Fraude; tromperie cachée à l'effet de aux droits à la connais-
f.
».
Fréjoulado, ».
couleur grise.
Frâouda,
». f. Au propre, douleurs rhumatismales, cacausé par le froid; au fig. froideur, indifférence; air froid, sérieux et composé. Dér. du lat. Frigus, frigoris.
Fréjou,
tarrhe
servant d'ornement.
Franquo-païardo,
367
fraicheur
du
f.
Fraîcheur; froidure; fraicheur de l'eau;
teint.
m. Odeur de viande fraiche. -* Cette aux habit.ints des Cèvenncs, qui, accoutumés à une vie frugale et aux assaisonnements au
Frésquun,
odeur
porc
».
est insupportable,
salé,
ont du dégoût pour
la
viande fraîche
et le
potage
FR1
FRI
368
même temps
de cette viande, en
porc un peu renée, qu'ils
grand cas du
nomment sabourun.
Frotter; essuyer;
v.
Fréta,
qu'ils font
oindre; enduire.
au
battre, rosser quelqu'un; lui gagner son argent
Au
fig.
—
ils
sont bien houspillés,
se
Dér. du ht. Fricare, m. sign. Frétado, f. f. Coups; rixe; volée de coups de poings ou
Frétadoù,
s.
m. Frottoir;
sert à
linge qui
à
frotter,
Fréto, ». f. Terme de charronnerie, ou virole autour du moyeu d'une roue. porc, mêlé du fressure et
frette,
lien
de fer
des caillettes, quelquefois avec et qui n'a rien de commun avec ce
ris
le foie,
et
qu'on entend en fr. par Fricandeau. Lou fricandèou se façonne en boules de la grosseur d'une pomme, qu'on recouvre avec une enveloppe de cette
membrane
graisseuse
que les anatomistes appellent épiploon, et qu'on nomme ici en terme de ménage créspino. Ces sortes de godiveaux, l'on fait cuire
se conservent
Fricâou,
dans
la graisse et
quelquefois en terrine,
longtemps et sont fort estimés. iricâoudo, adj. Dim. Fricâoudé.
Gentil;
Un moure
fricâou,
ragoûtant; délicat.
éveillé; friand;
—
un minois friand. Ce mot est plus usité au dim. fém. Fricâoudélo. Friquet, le nom du moineau, n'aurait-il pas une origine commune
—
à cause de ses qualités? Dér. du lat. Fricalus, frotté, nettoyé.
Fricassa, à la poêle.
A
Fricasser;
t>.
Au
Fricassèïo,
il
faire cuire
—
folles dépenses.
morceaux, cuit à
la poêle;
galimafrée. Dér. du lat. Fricare.
Fricô, repas de
m. Dim. Fricouté. Ragoût; mets
s.
cuit; régal;
v. fréq. Fricotter;
fréquenter les guinguettes; avoir l'habitude des repas de tavernes. S'entend aussi des petits repas d'amis et de gourmands.
m. Gargotier; cuisinier de taverne. Fricoutur, s. m. Gourmand; qui aime les bons morceaux; qui fréquente les gargotes. Frigoi loùs, s. m. Terre en friche remplie de thym. s.
Fricoutiè,
Frigoulo,
s.
f Dim.
Frigouléto.
Thym, Thymus
garis, l,inn., plante de la fam. des Labiées, fortifiante,
dont on parfume
en en frottant
les
vul-
aromatique
et
de magnanerie, soit planches et les traverses, soit en la failes agrès
sant brûler dans l'atelier.
Dér.
du
gr. <t>aX£YY l0v -
parents. Le terme Parla à. la
.
.
recherche pour
bon motif. Dér. du
lat.
Fringultire, frétiller, jaser, coqueter. s.f., ou Fringaje. Action de faire sa cour;
temps où
l'on se fréquente
Fringaïre,
avant
le
mariage.
m. Au fém. Fringaïro,
s.
—
subst.
Amant;
amoureux; galant; soupirant. Yoy. Calignaïre. Fringaje, s. m. Voy. Fringadisso.
—
Fringarèl, èlo, adj. Qui a le cœur disposé à l'amour; qui aime à coqueter auprès des femmes; d'humeur amoureuse; l'amoureux des onze mille vierges.
Fringo, s. f. Dim. Fringuéto. Bande; lanière d'étoffe une grande pièce. Fringo dé tèro, lisière, lande terre. gue
—
prise sur
Dér. du
lat.
Fimbria, frange, ou mieux de Frangere,
diviser, déchirer.
Fripa,
Friper; gâter; chiffonner ses bardes, ses habits;
v.
gaspiller, dissiper sa fortune.
Fripariè, s. f. Friperie; magasin de vieux habits; boutique de bric-à-brac; commerce de friperies. s.
m. Au fém.
bric-à-brac; qui fait habits.
Fripièïro. Fripier; marchand de commerce de vieux meubles, de vieux
Fripoun, ouno, adj. Dim. Fripouno, oto. Fripon; On ne se sert trompeur; qui vole avec adresse; fourbe. dim. dans le sens de galant du oto, Fripouno, guère que
ou coquette, éveillé ou luronne, appliqué à une personne jeune ou à son air et à ses manières. Fripouna,u.Friponner; escroquer; dérober par adresse; attraper par fourberie.
gourmand.
Fricoutéja,
yeux des
—
Fricassée, gibelotte.
Ragoût de viande en
les
encore plus explicitement consacré à
Fripiè, frire;
a tout dévoré, tout flambé.
s. f.
s. f.
Fricasso,
accommoder;
manger son bien en
fig.
tout fricassa,
est
Fringadisso,
m. Hachis ou godiveau de viande maigre
s.
Fricandèou,
que
:
le
essuyer; essuie-main.
— Se prend en général en
bonne part et pour le bon motif, du moins en apparence c'est une fréquentation qui s'opère en public et la plupart
du temps sous
de bâton.
la
—
Te Frimousso, s. f. Mine; air du visage; trogne. cope ta frimousso, je vais te souffleter. Fringa, v. Faire l'amour; faire la cour; avoir des fréquentations en vue du mariage.
pelottés, battus.
du
;
frime.
jeu.
Se pela, hanter; fréquenter; avoir à faire; se faire des Se fréta dé quâouquus, fréquenter frictions; se battre.
quelqu'un. Se souri bé frétas,
—
Tout Frimo, s. f. Frime; semblant; mine; feinte. aquù's uno frimo, dé frimo ou pér la frimo, tout cela n'est que semblant, que jeu, que vaine apparence bon pour la
plante salutaire contre les venins.
Fripounariè,
s.
f.
Friponnerie; action,
manœuvre de
fripon.
Frisa, v. Friser;
crêper; boucler en
parlant des che-
veux; raser, toucher superficiellement; broyer, pulvériser, ameublir la terre; émietter. part. pass. Frisé, crépu; émietté. cheveux bouclés par le fer. Frisure; f. plur. Frisoun, s. m. Terme de filature de soie, frison; filasse
Frisa, ado, adj.
Frisos,
et
s.
de soie mêlée et brouillée que l'on tire en mèche avant d'obtenir le brin pur soie. Plus la soie qu'on file est fine, plus elle doit être purgée du frison. Le frison diffère des côtes en ce que celles-ci sont formées de la bave du cocon, qui s'enlève par longues filasses.
FKO qu'on carde ensuite et dont on lieu
que
quelle
il
fait
du
au
fleuret grossier;
contient beaucoup de bonne soie à laest mêlé et qu'on ne peut purger à cause d'un le frison
agglutinement trop considérable. Fron, ». m. Dini. Frotmté; péj. Frounias. Front, partie du visage qui s'étend d'une tempe à l'autre et depuis le cuir chevelu jusqu'aux sourcils. Lorsque lo mot Front
Frounziduro,
est
au
dialecte le
Dér. du
—
Froumaje,
».
de
fait
m. Dim. Froumajoù. Fromage, lait caillé, Le fromage des Cévennes est le plus
—
de chèvre;
lait
est
il
f.
Froncis;
ride;
plis;
Frucba,
<-.
Fractifiof;
—
porter du fruit.
la
la vigno a
beaucoup de
a /iiichii >:<juést'an. la vigne a fait
bit
rides de
raisins
cette année.
Dér. du
lat.
Fruchè,
».
Frvges ou Fructus.
m. Arbre
fruitier;
fruitier,
d'arbres à fruits; lieu où l'on serre
jardin planté
le fruit.
Fruchè, fruchèïro, udj. Qui porte beaucoup de fruits; On le dit aussi par qui aime beaucoup le fruit; fertile. ext. et ironie de qui aime le fruit défendu.
—
Frons, frontii, m. sign.
lat.
ôgoutté et salé.
souvent
effronterie, notre
pour exprimer hardiesse, V. c. m. rend par Froun. fig.
».
peau.
—
fr.
369
l-UM
du volume
de
et
la
Frucho, vement.
s. f.
Fruit en général; les fruits pris collecti-
— Souï pat
for à la frucho, je ne suis pas très-
forme du fromage du Mondor. Quand il est frais, on l'appelle Toumo; quand il est demi-sec et gras, Froumaje adraqua; quand il a subi une opération de fermentation
amateur de
le nomme Péraldoù, espèce très-appréciée mais des indigènes seuls. Au surplus la réputation du fromage de nos montagnes date de loin Pline, dans son Histoire naturelle, affirme
Emp. franchiman au français. m' Fu, 3 pers. sing. du prêter, défini. Il ou elle fuit. Variante ou contraction du v. Fugi, Fugis. Dâou lin qui
on
particulière,
et fort estimée,
:
fromage le plus vanté et le plus recherché à Rome, ce rendez-vous général de tous les produits du monde, provient de la contrée de Nimes, de la Lozère et du pays des Gabales, le Gévaudan, bien que son mérite supérieur le
que
ne dure qu'autant gauloise lui Romce, ubi provinciis,
que sa préparation donne une saveur médicamenteuse Laus caseo qu'il
est
frais
et
Frui,
à
Semausensiprœcipua, Lesurœ Gabaliciquepagi
:
sed brevis, ac musleo tantùm commendatio...
nam
Gallia-
rum
m. Fruit, production des végétaux, arbres
et
arbustes, servant à leur reproduction.
—
lou chi pisso, la lèbre fu, prvb., pendant que
guenaude,
le lièvre fuit.
On dit
aussi
:
le
chien ba-
S'cn-fu pour
:
il
s'en
fuit.
Fugi,
«.
Fuir; prendre
la fuite;
courir pour se sauver;
passer rapidement. Dér. du lat. Fugere, m. sign.
Fugidis, isso, adj. Fugitif; proscrit; qui est obligé de
:
omnium gentium bona cominùs judicanlur
».
fruits.
se cacher; qui passe vite.
Fugido, de
t.
f.
Fuite ou déchargeoir d'un moulin
;
canal
fuite.
sapor medicamenti vim obtinet. se dit d'une sorte de préparation de lait caillé fermentée. assaisonnée fortement de poivre, d'eau-de-
Fulobro, adj. de tout genre. Dim. Fuloubrilo. Paresseux; fainéant; qui craint la peine toutes les fois qu'il faut la subir dans un but utile.
ou de vinaigre, qui se conserve dans les campagnes en comme une bouillie, d'un goût très-piquant, et qu'on appelle aussi Rubarbo (V. c. m.). Viro-froumaje, espèce
Fuma, «. Fumer, jeter de avec du fumier; fumer du
Froumaje cacha
Composé des deux mots Fu,
vie
pots
de saut périlleux qui s'exécute en se tenant suspendu par les poignets.
Les étymologistes donnent des origines diverses à ce
mot, qui, selon les uns, viendrait du celt. Fourmaich, m. sign.; suivant d'autres, du gr. <I>op|jwiç, natte, panier
de jonc où l'on met égoutter
le
fromage
sa forme, d'où la bass. lat. aurait tiré
mago , changé en Fromago Forma
,
par
et qui
lui
donne
Formaticum, For-
métathèse
,
du
lat.
Fromagerie, lieu où l'on fait et où fromage grand panier en forme de cône s.
l'on
où
conserve l'on
le
;
magère, femme de lement en ville les
Froun,
».
impertinence.
Frounzl, Dér.
f.
met sécher
du
et égoutter le la
fromage du pays;
v.
fro-
campagne qui vient vendre journelfromages frais dits Toumos.
petits
m. Front; hardiesse;
—
effronterie;
audace;
Voy. Fron.
Froncer; rider; plisser; faire un froncis.
frontu, front, par imitation des rides et plis qui s'y forment lorsqu'on fronce les sourcils. lat.
Ferons,
il
fuit, et l'obro, le travail.
fumée; engraisser
tabac.
Au
fig.
être vexé, ce qu'on appelle vulgairement,
—A lies
la terre
s'impatienter;
fumer sans
pipe.
qui fumou, vite, aux châtaignes bouiltoutes chaudes, qui fument. las cdoudéios
Dér. de Fun.
Fumado, ». f. Dim. Fumadito; augm. Fumadatso. Fumée, vapeur épaisse que le feu ou la chaleur fait exhaler. Las Fnmados, les Fumades, n. pr. d'un hameau et de sources minérales dans la commune d'Allègre, où l'on
—
une piscine antique, des monnaies romaines, des vases, patères, tuiles gallo-romaines. Ce nom est encore a découvert
.
Froumajèïro,
la
celui de plusieurs
localités
dans
le
Gard, ruisseaux, mon-
tagnes ou quartiers.
Fumadisso, » f. Grande fumé?, persistante, incommode. Fumarésto, s. f. Grande et épaisse fumée, comme celle d'un four ou des fourneaux d'écobuage, des herbes et des racines qu'on fait brûler sur la terre. Fumé, s. m. Hirondelle de mer, l'ordre des
mouette, oiseau de
—
et de la fam. des
Palmipèdes Longipennes. Les espèces de ce genre d'oiseau, qui vit autour des étangs, 47.
FUR
370
FUS
il se repose sans nager, sont assez nomdésigne principalement, tout en s'appliquant
sur l'eau desquels
Fumé
breuses.
aux
aussi
autres, l'espèce la plus
mer à
rondelle de
tête
commune
qui est
l'hi -
mer
noire ou Gachet, hirondelle de
épouvantait, Sterna nigra, Linn., tête et partie postérieure du cou d'un noir profond, poitrine d'un blanc pur, le reste du corps noir cendré ou bleuâtre, bec noir, vingt-quatr e
centimètres de longueur; ainsi leur enfumée. Voy. Gabian
—
nommée
à cause de sa cou-
m. Femme,
s.
—
femelle,
;
petit
charbon à
Fumèlo, tient
s. f.
Femelle, compagne
au sexe féminin.
—
du mâle;
— Appliqué à femme,qui — Voy. Fémèlo. la
appar-
c'est
un
terme de mépris ou d'ironie.
Fuméto, i. f. Camouflet, bouffée de fumée; niche qu'on à un dormeur, en lui soufflant de la fumée dans le nez Fumiè, s. m. Fumier, mieux dit Fén (V. c. m.) trou fosse à fumier. Fàou traire aquo doit fumiè, il faut jeter fait
.
;
—
cela
au fumier, dans
Dér. du
tement;
s.
f.
Fumée
,
à fumier.
s.
f.
nalis, Linn., plante de la
mune dans ses
les
champs.
—
un appar-
officinale,
Fumaria
ofpci-
fam. des Papavéracées, comVoy. Fénoudéio, qui est un de
noms.
s. m. Fumée, vapeur plus ou moins épaisse qui d'un corps brûlant. Faire foço fun, faire l'important, faire claquer son fouet. D'aqui mounié déou sourti
Fun,
—
s'élève
lou lun, sor lou fun, prvb., ceux qui devraient donner le bon exemple sont les premiers à scandaliser. Un fun dé
mounde, une
une
de personnes. tètio, un étourdissement, un éblouissement Dér. du lat. Fumus. foule,
infinité
Un fun dé
.
Fur,
s.
m.
—
Fura, fourmis.
v.
une maison opérée municipale ou de police pour découvrir un
Ronger en dedans, comme font
— Fura
v. fréq.
Furétéja,
Mus
Faire
la
chasse au
furet.
Au
fig.
pour savoir
Furga, v. Fouiller; chercher dans les poches, au fond d'un trou, d'un lieu bas et où l'on ne peut pénétrer qu'avec les
mains ou un
outil
quelconque.
En espag. Burgar, m. En bas-bret. Furyuein.
sign.,
F
permutation de
en H.
Furgaïre, aïro, adj. Fouillour; fureteur; qui aime à à mettre la main à tout; tatillon.
agitation
;
Fus,
vers ou les
d'acdou, faire fuser la chaux
,
c.-à-d.
en poudre en y jetant une petite quantité d'eau Pèïro furado, pierre gercée, calcinée, rongée en dedans Dér. du lat. Forare, percer, faire un trou, forer.
.
.
Furé, s. m.Aufém. Furéio. Furet, Mustela furo, Linn., mammifère onguiculé do la fam. des Digitigrades ou CarIl est trop connu des chasseurs (et qui n'est pas chasseur?) pour le décrire. Le furet ne peut subsister chez nous qu'en domesticité; c'est ce qui le distingue notamment du Putois, Pudis, avec qui on pourrait lui trou-
f.
Fureur; emportement violent;
ou du
fr.
rage
;
violente
.
Furor, m. sign. Fusas. Fuseau, instrument Tout aquù apouncho quenouille. lat.
m. Dim. Fusé;
s.
pôj.
qui sert à filer à la pa'n fus, dicton, mot à mot
un fuseau;
—
;
tout cela n'apointisse pas tout cela est bien inutile;
ce qui signifie: en vain que vous cherchez, que vous vous escrimez, que vous voulez démontrer quelque chose, tout cela ne c'est
rien.
prouve
La
corrélation entre ces idées et cette locu-
qui revient souvent, est difficile à saisir n'empêche nullement de comprendre. tion,
Dér. du
Fusa,
v.
lat.
:
ce qui
Fusus, m. sign.
Terme de chasse ou d'armurerie,
faire long feu; fuser; brûler lentement, en parlant d'une amorce. Se fusa, se consumer à petit feu, se calciner. lat.
Fusum, supin de Fundi,
—
se répandre, s'é-
tendre. s. f. Fusée; quantité de fil qui peut se dévider fuseau; épi de mais; pièce d'artifice.
Fusado,
un
v. Fusiller;
Fusïa, les
s.
passion excessive
Empr. au
sur
la réduire
nivores.
est le rat souris,
fureter; chercher à découvrir; courir partout des nouvelles ; s'introduire partout.
Dér. du
Fouille; recherche dans
par l'autorité Faire fur, faire des recherches. Dér. de Furga.
vol.
Furé
partout.
Furoù,
qui se répand dans
Fumeterre
générique de ces rongeurs; celui-ci qui
fouiller partout,
incommode.
Fumotèro,
nom
le
Furé, s. m. Furet, pris au fig., curieux; qui s'enquiert de tout dans l'intérieur des familles qui fourre son nez
qu'on voit dans les claies ou séchoirs à fumée déviée de son cours ordinaire et qui
;
—
s'appelle le plus ordinairement
celle
châtaignes
lat.
s.
qui est
Fimus, m. sign.
lat.
Fumièïro,
la fosse
Furo, m. sign. m. Souris de la plus petite espèce. C'est en quelque sorte mie classification par taille, de manière qu'une souris qui grossirait un peu trop deviendrait lia,
Furé,
;
ou plutôt femmes en en mauvaise part.
Se dit ironiquement et Voy. Fémélan, qui est le même mot.
général.
Dit. du
musculus, Linn.
.
Fuméïroù, s. m. Fumeron ; flambart demi consumé qui jette de la fumée.
Fumélan,
ver d'autres rapports soit de l'orme, soit quelquefois de pelage, mais qui ne vit qu'à l'état sauvage.
aux jambes;
ce
que
passer par les armes. l'ait
Au
fig.
un vendeur de mauvaise
tirer
foi vis-
à-vis d'un chaland qui ne peut se passer de l'objet qu'il
demande, ni
se le procurer ailleurs. Fusïado, s. f. Fusillade; plusieurs coups de fusil tirés à la fois, soit dans une bataille, soit à la chasse par amusement.
Fusil,
.s.
m. Dim. Fuiié;
péj.
Fusïas. Fusil; arme à
feu composée d'un canon allongé, d'une platine ou batteAvant l'invention de rie, d'un fût et d'une baguette.
—
la
poudre,
le
fusil
n'était
qu'un briquet,
et ce
mot
était
emprunté à l'ilal. Focile qui a la môme acception. Lorsqu'on donna ce nom au mousquet, au fusil à chien, c'était
G la manière identique d'y mettre feu, par opposition à l'arquebuse qu'on allumait avec une mèche. Le fusil a percussion, à piston, le chassepot du nom de l'inventeur, à longue portée, le fusil à double canon, sont
».
Fusto,
pour indiquer
solive; tenir
371
Dim. Fustéto; augm. Fustasso. Poutre;
/'.
grosse pièce de boil 4s charpente qui sert à soules toitures, les planchers, à former les échafau-
dages.
des perfectiniiiicinents successifs qui n'ont pas encore dit
Dér. du
leur dernier mot.
Futa, futado, adj. Futé; rusé; adroit, plus que ne
m.
Petite cuiller en
lat.
Fuslis,
m.
sign.
par extension toute cuiller d'enfant ou à café, qu'elle soit en étain ou en
comporte
argent.
perchent et fréquentent les
s.
Fusté,
Dér. du
lat. l'usiis,
Fustiè,
s.
m. Au
bois, et
bâton, baguette de bois. fém. FustUïro. Charpentier, artisan
qui travaille le gros bois
;
tonnelier.
d'homme, vendu littéralement en
fr.
—
Il
est
devenu
Dér.
plus
du
Fustis, bâton, par allusion
lat.
aux oiseaux qui
bois, et qui sont plus
rusés,
à attraper que ceux qui n'ont pas encore
difficiles
quitté leur nid.
n. pr.
par Fustier.
le
la probité.
Futur, uro,
t. et
adj. Futur, future
;
futurs
époux
et
l'un d'eux.
Emp. au
Dér. de Fusto.
fr.
G 6, s. m. G, septième lettre de l'alphabet, cinquième des consonnes. Isolément se prononce Gé. Les grammairiens le
rangent dans
le
C
la classe
des Palatales, qui comprend aussi
et le /.
Le G n'existait pas dans l'ancien alphabet latin; il n'avait pas. avant la première guerre punique, de caractère spécial qui le distinguât du C, et ce fut Spurius Carvilius qui inventa la figure par laquelle
il
est représenté;
ce qui toutefois n'empêcha pas les deux lettres d'être souvent confondues dans leur prononciation. Au contraire les
idiomes celtiques l'avaient toujours admis, et il était une de leurs articulations naturelles. Cette prédilection se manifeste dans les langues néo-celtiques, et dans notre dialecte
comme dans
français, ce qui prouverait
le
une
fois
de plus leur primitive et originelle attache. Le bas breton en effet, ne trouvant pas dans leurs aptitudes
et le gallois,
de
à articuler
facilité
le
V, lui ajoutent
un G pour adou-
une aspiration trop forte: du lat. Vélum, ils font Gwél; de Vinum, Gwin; de Ventus, Gwent; de Viridis, Gwer; de Yanus, Gtcan;de Vacuus, Gicaj/de Y'erus, Gwir, etc.; comme nous avons fait, sur une pareille flexion, Gas, cir
Gué,
du
fr.,
lat.
rencontre
en
fr.
du
:
Tadum; Gardoù
lat.
a rdo
TT
ou Vardo.
le lat.
Gyrare
A est
et ses dérivés,
La vérité, l'efiel
Gardon,
inverse se
devenu pour nous Vira,
et
Virer; Gyrus, en fr. Virole; etc., etc. le C chez les Grecs, les Romains et les Gaulois,
Comme le
G
avait toujours le son dur devant
Mais quand
la
langue se renouvela,
toutes le
les voyelles.
roman, qui cher-
chait à se dégager de l'oppression du latin, tout en utilisant ses débris et ses altérations devenues barbares, obéit
à
un
désir instinctif d'adoucissement dans la prononciation,
autant qu'à des préférences d'organisme vocal, à des influences clitnatériques peut-être, que rien ne comprimait plus.
La
force
ou
la faiblesse
des voyelles agit sur
la
nature
des articulations et particulièrement sur celle du G et du C, selon qu'ils étaient suivis d'un A, d'un O ou d'un V, voyelles au son grave et plein on les prononçait différem;
ment que
suivies d'un
E
ou d'un/, voyelles
faibles; et le
doux, prononcé comme J, n'imprima plus à l'E et à 17 de consonnance rude qu'à la condition d'interposer un t»
G
(Gu), entre
lui et ces dernières voyelles.
Cette affinité des deux Palatales les portait facilement à se substituer l'une à l'autre (V. lettre C); mais les per-
mutations qui amènent le G, de beaucoup mieux connu, sont aussi plus fréquentes. N'est-ce point pour cela que les désinences de tant de noms propres et do noms com-
muns en au
anicus, enicus, inicus. onicus, presque toujours
pluriel fém. anicœ, enicœ, inica, onicœ,
sonnant en ha
à la finale, furent changées des premières par la langue romane en anègues, énègues, intgues, onégues, d'où le C latin avait disparu? Cependant cette combinaison présentait encore deux flexions antipathiques au nouveau langage, celles de A' et de G durs; mais elle mettait presque en contact les lettres séparées seulement par un / faible. 11 est permis de croire que ce rapprochement rappela une ancienne articulation celtique qui manquait an latin et que le roman
deux
se hâta de reprendre par une mouillure nasalisée avec liance
du Gn;
et l'on voit
en
effet les
l'al-
appellations latines
Marliniunicœ, répondant eu roman Mmiinianègues, devenir en lang. Martignargues, en
IV. .Mai -lignai-, Martignan, Sa\ ignargnes. SalvaSalvinianica; Salvantgues, Martigny; etc. Si l'idi.mie méridional affecte gnae, Sauvigny, Sa\igné,
GAB
372 ces terminaisons d'une forme particulière, rude encore,
ce
qu'un souvenir étymologique du latin dans la Narbonaise, où il fut plus cultivé que dans le reste de la Gaule mais la permutation ne s'en fait pas moins sentir n'est peut-être
vation d'un
naison, sans l'ériger en principe d'orthographe.
Gabiaïre, s. m. Fabricant ou marchand de cages. Dér. de Gabio
;
;
et ce n'est pas notre dialecte qu'on peut accuser de négliger
du G»
cette vocalisation caractéristique
Au une
légère inversion, celle
G
sur laquelle l'adoucissement du
par
gaulois.
que cette forme amena, par du NG avec toutes les voyelles,
est probable
il
reste,
fut encore plus
marquée
en ange, enye, inge, onge, oungs, qui n'é-
les finales
aux précédentes,
que des variantes identiques
du sens ou le besoin de mieux in diquer la dérimot nous paraîtront nécessiter cette combi-
la clarté
.
Gabian, s. m. Hirondelle de mer; mouette; goéland; nom commun à un certain petite mouette des rivières ;
nombre d'oiseaux aquatiques du genre Larus, Linn., de l'ordre des Palmipèdes et de la fam. des Longipennes ou Macroptères. Voy. Fumé.
—
et
Autrefois,
qui passaient par une permutation déjà expliquée, en anche, enche, inche, onche, dérivant toutes du même prin
grement qui
taient
cipe.
—
Voy. Àgno,
nourgo, et Tel est
mots Canounge, La
les
suff.,
Ca-
chemin qu'a parcouru
G
le
et les transfor-
mations par lesquelles il a passé pour venir dans notre alphabet. Le son qui lui est propre est guttural devant les voyelles fortes a, o, u, ou, Gant, Gonle, Gulo, Gounèl .
en
Devant
les voyelles
fr. et
la
prend
peu près comme
faibles e et
même J
le
fr.
«',
il
comme
se modifie
prononciation que le J, c.-à-d. à précédé d'un D : Géngivo qui se
prononce Djéndjivo, et en ital. Geronimo, Gurgio Devant la consonne iV, lorsque celle-ci est suivie d'une .
voyelle, le
G
comme en
fr., c.-à-d.
ne se
qu'elle aurait
si elle
qu'il
On
en
ital.
lation dure et gutturale,
s'il
Âgnello, Ignado, Ogni.
le
même
G
les voyelles e et
» :
intercalation pour être guttural. Le fr. la supprime le plus souvent; mais nous avons éprouvé quelque hésitation à
appliquer cette règle générale. Le languedocien, qu'on
préposés.
pourrait ne pas saisir de prime-abord la parenté entre l'infinitif terminé en a et le prétérit défini au milieu du-
avant ces terminaisons, comme Carga même de la plupart des mots
un
en serait de
Il
e
aussi
du temps, sur une
pour surveiller
la
fraude de
—
a de
même
ses matelots gabiers, et
en
mot Gabeloux, pour désigner les mêmes L'analogie fut facile entre eux et ces oiseaux le
que l'on voyait, comme les commis, sans cesse allant, venant sur la plage, et Gabian devint le nom générique de ces hirondelles de mer, de ces mouettes dont les espèces
qui ont des dimin. en élo: Fournigo, Fourniguéto, etc. Ces considérations nous ont frappé, sans nous déterminer absolument. Nous n'adopterons donc l'intrusion de cet u parasite que comme une exception et toutes les fois que
Mouette se
aussi naturellement.
Gabian
dit
en
lat.
n'y a qu'un pas. Ce serait alors l'oiseau qui aurait donné son nom au douanier qui venait, concurremment, avec lui, s'établir sur le bord de la mer. là à
Gavia; de
il
Cette étymologie est sans doute certain qu'à son défaut
l'autre
la
bonne
aurait
;
mais
il
pu utilement
est la
remplacer, et dans aucune troupe il n'est pas ordinaire de voir une utilité approcher autant du premier rôle. loge en
s. f.
fil
de
Dim. Gabiéto; augm. Gabiasso. Cage, petite ou d'osier pour les oiseaux, en fer pour
fer
—
les animaux et les captifs. Gabio dé manéchal, travail de maréchal, espèce de cage où l'on enferme une bête
rétive pour la ferrer
ou pour
lui faire
subir une opération
douloureuse.
Dér. du
lit
moins familière aux yeux,
a besoin, pour l'intelligence de certains mots, de rappeler leur racine, leur étymologie, et leurs rapports de famille. Dans les divers temps d'un même verbe, par exemple, on
et Carguère.
fr.
terme populaire
Gabio,
D'après ce principe, il faudrait absolument bannir la voyelle u de tous les mots où le g serait suivi des lettres a, o, u; car pour eux le g n'a nullement besoin de cette
quel intervient
— Le
fut tiré.
Guéto, Guiché, Guènche, Guingoi, etc.
et dont l'orthographe est
comme
plus loin, ces employés avaient des cahutes élevées, sortes de hunes ou gabies, ou bien gabios, cages, d'où leur nom
doit conserver l'articu-
devant
en ce cas, on place un « entre cette voyelle et le g, ce qui est usité aussi en fr., Langue, Guerre, Guider, et on écrit
moins
mettre à l'abri des injures
se
plage déserte,
se présente
mouille 1'»
y avait Cougné, Mignù, Ségnur, Ganta, Paniè, Counié, Minib, Séniur, Vinioù, tous dis
comme
fermes, douaniers de
prononce Gagna, Pagnè,
il
la
Vignoh, comme
Dans beaucoup de mots,
commis aux
prononciation d'un / se liant avec elle,
donne
lui
était suivie
sans former deux syllabes.
syllabiques, et
posés de la gabelle,
comme appellation de déninom de Gabian aux pré-
le
conservée,
sont très-nombreuses et qu'on appelle encore Fuim,Yanèlo ou Guféto, appliqués à peu près indifféremment à toutes. Une autre étymologie, la contre -partie de la première,
pas sentir, mais
fait
peuple donna,
s'est
l'époque, qui exerçaient sur nus côtes de la Méditerrai
Pour
la lettre JV. le
le
en
G
et
lat.
du
Gabre,
t)
s.
en
Cavea, m. sign., par la permutation du b. En ital. Gabbia.
m. Dim. Gabroii;
péj.
Gabras. Jeune
C
fille
mot Gabre s'applique indifféremment aux deux sexes et aux choses Autrefois on inanimées pour folâtre, étourdi, effronté. effrontée, garçonnière et étourdie.
le
—
:
appelait Gabre les
Par ext.
perdrix mâles. L'épithète actuelle bien là avoir pourrait pris naissance. En syriaque Gaber signifie force , virilité ; homme : vieilles
homme ou puissance de Dieu. Tout cela annonce notre mot Gabre actuel tient à l'idée de Virago, de que fille ressemblant à un mâle. Ce que nous avons dit des Gabriel,
permutations du
G
ne
fait
pas obstacle à ce que ce mot
G AL
GAI ne soit
latin
patron exact sur lequel
le
le
s'est
lang.
formé.
m. Gloutcron, plante, de
t.
Grateron, auquel
Lampourdo
Voy.
Gaféto,
il
la
même km. que
ressemble beaucoup, Arapo-man.
et Tiro-piou.
Mouette, hirondelle de mer.
s- f.
— Voy.
—
Fumé,
Gafo,
en bois le
Tirtoir de tonnelier, compose d'un
». f-
et
d'un
mobile
fer
et recourbé,
cercle d'une futaille pour
le faire
manche
avec lequel on tire entrer au-dessus des
douves.
dn vieux nom Gaf,
Dér.
Gafoù,
j.
crochet.
m. Dim. Gafouné. Gond, morceau de
la penture d'une (>orte, d'une fenêtre. Dér. du gr. rôjiçoç, coin, clou, d'où le lat. m. sign., ou de Kuçiis, courbé.
fer qui
soutient
Gomphus,
un gain; attraper; obtenir; se Dé que gagno aquél varie'.' quels sjnt les diriger vers... gages de ce valet? Aï gagna un fie, j'ai altrappé un rhume. Gagna lou 1ère, se diriger vers la montagne. Gagna tou grès, se sauver, décamper pour éviter un danger ou la Gagna,
t>.
Gagner;
—
faire
que font les déserteurs, repris de justice. Que gagno tén, gagno le temps on vient à bout de tout
prison
En
:
c'est ce
les
proscrits, les
avec
tout, prvb.,
1.
—
On
dit Gaï d'un
ressort,
d'un tenon, d'un crochet, qui
jouent librement. Dér. du lat. Gavisus, m. sign.
en pleine liberté; sans gêne.
vigoureux; bien porPar ext. beau et joli. Robuste;
ailj.
frais.
Ce mot employé au subst. répond au Gaillard, Es un gaïar, c'est un gaillard, un franc luron.
Augm. de tion
l'histoire.
l'adj.
connue du
G
Ga't.
Le
fr.
—
lat.
Validus, par la permutasubstitué au V, pourrait bien ne pas y
de veau, d'agneau; la partie glanduleuse qui se trouve sous la gorge au haut de la poitrine de6 animaux de boucherie. s. f.
Itiz
Ce mot ne s'emploie qu'en terme de cuisine ou de bou-
;
Contraction de
s. f.
.
Quartier de noix, cuisse de noix.
JVouoaïo,
:
menai une
Galhafa, joie, réjouissance
Gaïoutardo (Fèbre),
là ».
mendeux sens
vie de
les
:
reproduits. Fièvre goulue, maladie feinte
f.
ou légère qui n'ôte rien à l'appétit. Ce mot parait dérivé de Gaïnfo. Sauvages répèle, dans une tradition, qu'il est composé de deux mots de l'ancien
roman, Galiou, avale, et Fardo, victuaille. Nous revendrons volontiers aux termes esp. et port, cités à l'article précédent, qui nous paraissent fournir une origine tout aussi probable.
Gaïre, adv. Guère, peu, pas beaucoup, presque point. gaïre, il n'y en a guère, il n'y eu a pas beau-
— Gn'a pas
coup. Sou gaïre? Sont-ils S'en manqua pas dé gaïre, il
s'en
On
manque de peu
nombreux? Gaïre il
bé, presque. ne s'en faut pas de lwaucoup,
.
les plus savants de l'ancien haut-allemand pour arriver à lui faire signifier: beaucoup; exactement le contraire de l'acception
est loin d'être
lixésur l'étymologic
:
la tirent
Autant vaudrait,
et
mieux, peut-être, faire déri-
ver Cuire de
Caire par permutation Caire, quartier, morceau, partie de quelque chose, fraction, fragment, plus
petit
:
que»le tout, moins, c.-à-d. pas beaucoup, ou peu. la bonne volonté, ce rapprochement est admis-
Avec de sible.
Gairoutos,
s. f.
plur. Gesse cultivée à fleur rouge,
thyrus cicera, Linn., plante de la fam. des
La-
Légumineuses,
Gaja, v. Imposer sans jugement une amende ou une indemnité a quelqu'un surpris en maraude ou qui a com-
mis un dégât quelconque; dresser procès- verbal contre lui eu qualité de garde-champêtre. Dér. de Gaje. Gaje,
m. Gage, ce qu'on
».
dépôt; objet déposé au jeu
livre
pour sûreté d'une
qui a dû exister autrefois,
comme
nantissement,
punition; salaire; ap-
pointement; gagesd'un domestique, qui s'emploie au sing. en lang. Gagno un bon gaje, il reçoit des gages con-
—
sidérables.
Métré en gaje, engager, déposer en nantisse-
ment. Dér. de la bass.
lat.
Yadium, venu du
lat.
Vas, vadis,
caution.
Gajé,
Barbe de coq, petites membranes rouges que les coqs et les poules ont suspendues sous la tête. Par ext. menton à double étage; trogne; embonpoint visage frais Dér. de Gai. ». f.
Gaïo dé nose,
esp. Gatlofa signifie
i>ort.
de notre mot se troment
cherie.
Gaïo,
En
dette, d'une promesse, d'un engagement;
être étranger.
Gaïéto,
en
;
bonne pour fourrage.
Gaïamén, alv. Gaiment, de bon cœur; joyeusement; Gaîar, gaîardo, tant; qui a le teint
—
—
actuelle.
Gazagnar ; en liai. Guailagnare. Gaï, gaïo, alj. Dim. Gaie, éto. Gai; réjoui; joyeux; Lou mes dé mai frais; plaisant; libre, pis trop serré. frés et gaï, le mois de mai frais et vif. Un tén gaï, un temps serein, un air frais. Ou es ouï dinc aquéto vèsto, on est au large, on a les mouvements libres dans cet habit. v.
voit par son dim. tSougaïoù, qui est resté.
Gaïofo, t. m. Gros réjoui; viveur ; b&Uti Dér. de Gaïo. Sauvages se demande s'il ne pourrait pu être une corruption de Guelfe, parti politique fameux dans diant
Gabian.
le
m.
c.
Voy.
Gafaro, le
comme on
373
s.
m. Dim. de Gas, Geai,
petit
geai
ou
petit
du
Cependant il s'emploie peut-être plus communément encore que Ga» pour signifier l'oiseau adulte. Voy. Gas. Gai, s. m. Dim. Gaïé ou Gale; péjor. Gaïas. Coq, mâle geai.
—
la poule, Phasianus Gallus, Linn., oiseau de l'ordre des Gallinacés et de la fam. des Domestiques ou Alectrides.
de
— Lou gai
cantè, ségui jour, iéou m'en anère,
au point
GAL
374
GAL
c'est la formule du jour le coq chanta et je m'en fus terminale des sornettes et contes de veillées, qu'on suppose durer toute la nuit et finir à l'aube comme les contes de :
On
emploie cette formule également et par ironie, quand on entend un récit quelconque, pour témoigner qu'on le croit fabuleux et qu'on le tient pour sorShéérasade.
nette.
comme en
Gai, lage.
Aupr.
il
fr.,
signifie
s'applique au
encore
tranchante et sert à
fig. pour Coq de vilpanne d'une pioche qui est
la
les
couper
:
racines et les souches
maison sous
Dér. du
m.
lat. Gallus,
sign.
Gala, v. Cocher, se dit de l'acte du coq qui couvre une Un iôou gala, un œuf fécondé et susceptible poule.
—
Par ext. logement délabré
toit.
Dér. suivant
uns, de l'hébreu,
les
Galavar, ardo,
ailj.
Gourmand;
lavardas.
absorbent une quantité d'assaisonnement. Le lat. Gula doit avoir servi de base à
la
:
Galavardije, ». f. Gourmandise sans goût; goinfrerie. Gale, s. m. Garrot d'un cheval cochet, jeune coq dim.
soupirant amoureux d'une fille. -— On le prend indifféremment en bonne et en mauvaise part, tandis que le Fringaïre est presque toujours supposé amené par le bon motif. Les nourrices et les
Galan,
».
m. Galant ; amant
;
;
bonnes d'enfant appellent leur poupon terme d'affection et de caresse.
:
moun' galané,
Galéja, v. fréq. Coqueter; lever
Dér. de Gai
:
gallum agere,
—
aux
s.
et
adj. Galérien; forçat;
condamné
Galèro, s.f. Galères; peine des travaux forcés. Au fig. condition désagréable; situation pénible, tourmentée. Comme le fr. s'emploie souvent au plur. Coundanna à las
—
condamné aux
galèros,
galères. Sourll d'en galèro, libéré
galèro,
il
est
au supplice dans
nom
Galèro est aussi le
qu'aux
— Voy. Couacho.
sa maison, c'est
une vraie
galère.
pour l'élégance de sa
oiseau.
Galant; plaisant; badin;
galères.
dont on se sert dans
fleur.
faire le coq.
adj.
moqueur; goguenard.
Galantino, s. f. Ancolie; églantine, Aquilegia vulgaris, Linn., plante de la fam. des Uenonculacées, commune dans les terrains pierreux, cultivée comme plante d'ornement
m. Bergeronnette,
galan-
:
Galanga, s. m. Baudroie, raie pécheresse, poisson de mer. Voy. Bdoudrot.
s.
et
s.
Galéjaïre, aïro,
la crête; faire le
des galères. Èscapa d'en galèro, injure grossière échappé des galères; vaurien; mauvais sujet. Soun ouslâou es uno
Dér. de Gai.
Galapastre,
:
;
Galérien, ièno,
réjouir.
composition
Galavardéja, v. fréq. Goinfrer; manger beaucoup et avidement, sans délicatesse.
tin; plaisanter; badiner.
Ce mot est composé comme son correspondant fr. de Bon-temps, qui s'est conservé dans son intonation, auquel on a ajouté Gala, qui dans le vieux roman signifiait se
Ga-
esp. Galavardo, prodigue.
sans-souci, qui fréquente les cabarets et les tavernes.
;
péj.
—
Pèses goulu; glouton. galavars, pois goulus. Las trufos soun bien galavardos, les pommes de terre sont fort gourmandes; elles exigent, goinfre;
de Gai. Par ext. du premier sens, cou, nuque. Dér. de l'hébreu Gharon, gosier.
—
mal-
Galisalh, selon les
chambre haute. Dim. Galavardoù, ouno;
que ne font point les œufs des poules renfermées dans les maisons sans commerce avec le coq, et qu'on Y. c. m. appelle Glatiè. Galabountan, s. m. Roger-Bontemps un réjoui, un d'éclore, ce
et
autres de l'arabe Valata,
du mot. En
mortes.
le
propre.
aux sol.
brebis et agneaux
de cette sorte de râtelier double
pour donner à manger barreaux en sont plus serrés
les bergeries :
les
râteliers ordinaires, et on les place au niveau du S'applique également, en terme d'agriculture, à cet
Le languedocien a purement formé ce nom son père, vieux roman, disait Gala, pour se réjouir, et le latin, son grand-père, lui a transmis de la main à la main Pasire,
instrument nommé du môme nom en fr., qui est un grand râteau ou ratissoire employé, après le fauchage, pour recueillir tout le foin. Ces deux dernières acceptions
de son Pattor. Par ses
les
nous paraissent avoir fourni la dénomination d'une des rues du vieil Alais, La Galèro. Au temps où la ville n'a-
berger, à qui elle fait une
vait pas encore toute l'étendue qu'elle a acquise depuis,
:
le
la
familiarité,
couleurs, sa gentillesse, sa
jolies
Bergeronnette-Lavandière, qui
troupeaux, ne réjouit-elle pas fidèle et aimable compagnie?
le
aime
c'était là peut-être
Dim. Galarièïréio. Galerie, terrasse couf. verte attenant à une maison. Au fig. lieu que l'on fréLou café et quente, ou l'on fait ses tenues habituelles. Galariè,
—
s.
—
que
communal, venaient le four banal, le
les
troupeaux, au retour du pacage
se remiser, et
moulin banal,
commune.
que
se trouvait,
la Galèro
comme
banale dans la
ne fréquente que ces en-
encore que, à cette épochacune leur quartier, il avaient corporations se trouvât là des fabricants de ces sortes de râteliers, ou
Les étymologistes le font dériver de l'allem. Wallen, en G marcher, se promener permutation fréquente du sur le subst. Walleria.
l'un d'eux plus habile que les autres ou plus achalandé, qui eussent donné le nom des instruments agricoles en question à une rue qui éprouvait le besoin d'être connue et d'être remarquée. Les choses ont bien changé depuis,
lou eabaré,
aquù soun sas
galariès, le café et le cabaret
sont ses galeries habituelles,
il
droits-là.
W
:
Galatras ou Pus-âou,
s.
m. Galetas;
les
combles d'une
bergerie
que où
mais
le
11
se pourrait
les
nom
rappelle toujours les traditions.
GAL
(i\M
j. m. Galignèïré. Poulailler; lion où les poules couchent, se juchent et pondent. Propre coumo la baro ildou galiyiir, antiphrase, sale comme un juchoir à
Galignè,
—
se
s'accorde avec
DéT. du
lat.
Galiné,
s.
Callinarium, m. sign.
m. Coquet
qui
:
fait
galantin auprès des
le
:
l'ordre des Coléoptères et de la fam. des Trimérées; petit scarabée hémisphérique, dé ta grosseur d'une lentille, dont les êlytres sont rouges et marquées de Il a des frères semblables à lui, excepté qui est jaune ou brune, ou tachetée de rouge est le plus joli et le préféré des enfants,
sept points noirs. la couleur,
blanc; mais
le
qui en font leur jouet et non point leur victime cette fois, car ils ne cherchent qu'à le faire envoler au refrain d'une
chanson qui est composée pour lui. Galino, s. f. Dim. Galinéto; péj. Galinasso. Poule, femelle du coq eu général; en particulier, poule quia déjà pondu; la jeune poule se
de
nomme
Poulo.
— Êmbé
las
quand
Dér. du
couchent.
les poules se
lat.
Gallina,
Galinolo,
».
s. f.
— Voy.
champignon de
la
tribu dos
Clavariées ou Clavaires coralloïdes. Son tronc est épais et se divise en un grand nombre de rameaux glabres, cylindriques, la
en branches de corail et
fragiles, taillés
pleins,
surface est
comme
ondulée. Sa couleur est d'un
jaune pâle. On en distingue de plusieurs variétés ou sousespèces, dont la couleur est tantôt flavescente, jaune, blanchâtre, tantôt incarnat
Ce champignon
se
ou d'un rouge orangé, améthyste. trouve en automne dans les châtai-
gneraies, surtout dans
les
saine, et devient,
les
bruyères (Brousses) ; sa chair est blanche, cassante, d'une saveur agréable, d'une odeur légère de champignon; elle. fournit une nourriture très-
ou dans
pour
paysans qui savent
la conserver
piquette ou dans l'eau salée souvent renouur l'hiver. velée, une ressource pr la
Galipian, ando, adj. Ëcerrelé; indiscipliné; un polisson un bélître. :
—
A Galô, s. m. Galop d'un cheval allure précipitée. gran dé gala, au grand galop, ventre à terre; au 8g., avec ;
grande rapidité.
du
gr. kàXnrj, trot
du cheval.
Galoï, galoïo, adj. Réjoui, de bonne
humeur; plaisant;
divertissant; aimable.
Eu vieux
fir.
on
disait
dans
ou du
Galoubé,
lat. t.
le
même
du
gr.
dallas, coq, galant.
m. Galoubet;
flageolet
d*>
Provence, qui
cor-
—
.
Galoper, aller au galop. Par ext. aller courir çà et là. Galoupado, s. f. Temps de galop; course précipitée; course déréglée. très-vite
;
Galoupaïre, airo, alj. Qui aime à courir; qui ne reste jamais en place; qui va constamment d'un paysà un autre sans s'y arrêter.
Galoupin, ino, alj. Dim. Galoupinb; péj. Galoupinas. Galopin; batteur de pavé; polisson.
Galoupina,
v. Battre l'estrade;
bonder. Par ext. fainéanter par
Galoupinéja,
v. frêq.
les
courir çà et là; vagarues et places.
du précédenl
.
—
Gama, v. Donner des goitres; rendre goitreux. Aquà gamara pas, tu n'en tateras pas, cela ne te fera pas mal
aux
dents.
Gama, ado, Ce
solution.
mouton ou
adj. et part. pass. Se dit d'un
\ ice
le foie est
n'est
sensible et apparent
attaqué
point
pour
les
qui menace de dis-
et
est
rédhihitoiro, parce qu'il
connaisseurs
:
laine des
la
individus attaqués est plus blanche et plus matte, l'orbe l'œil est pâle et sans reflet, et privé absolument de ces
de
filets
mal.
de
sont
dans
sang qui y toujours — Es gama, en parlant des personnes, injectés
il
a
l'état
un
nor-
goitre.
Ce mot dériverait-il, comme on l'a dit, du lat. Camelus, chameau, à cause des bosses que cet animal porte sur le dos? Allusion par similitude.
Gamachado ou Gamatado, s. f. Augée, plein nne auge de mortier; contenu d'une auge de maçon. Gamacho ou Gamato, ». f. Auge de maçon, espèce de caisse non couverte dans laquelle les manœuvres viennent p
le
mortier qu'ils apportent sur la planche ou dans
l'oiseau, et
Dér. du
où lat.
Gambéja,
les maçons gâchent aussi le plâtre. Gabala ou Camélia, jatte, écuelle.
Gambiller; remuer
v. fréq.
les
jambes de coté
et d'autre; aller clopin-clopant.
DéT. de Camtin, par permutation. Gambïo, adj. de tout genre. Boiteux; bancal; cagneux; qui marche à cloche-pied.
Game
ou Larda, il
».
m- Espèce de raisin blanc hàtif
est très-fertile
sens Gallois, déri-
TcX».). rire, se ré-
ou
v.
part sa précocité,
vés sans doute l'un et l'autre jouir;
qu'on subdi-
chacun de ses trous à moitié, au
Galonner, orner on border de galons.
t>.
d'une brebis dont
Coralloïde,
/.
Torpille, poisson.
ou de coton
Galouna,
té
m. sign.
Galino ou Dourmïouso, Dourmïouso.
fil
Galoupa,
galinos on aprén à grata, prvb., avec les poules on apprend à gratter. Se couja coumo tas galinos, se coucher de bonne
Dér.
trous et
trois
m. Dim. Galouné. Galon, passement de soie, laine. Dé galoun, du fleuret, galon
s.
d'or, d'argent, de
insecte de
la plus
que
ou au quart. Par. du gr. raXepi;, gai, joyeux, et Oubé, dim. rupt. de Âouboï, haut-bois. Galoun,
Galinéto dàou bon Diou, ». f. Bêle à Dieu oïl vache à Dieu en terme de naturaliste, Coccinelle, Coccinella, Linn.,
dont
n'a
11
à la dix-septième, parce
vise ses sons en fermant
femmes; petit-maitre.
heure,
tambourin.
le
monte quelquefois tiors
poules.
pour
375
et .
:
à
donne beaucoup de sont blancs, ronds,
conserve longtemps. La feuille est assez grande, pas trop découpée; le bois rond et tendre. On fait rarement du vin de Garni seul, parce qu'on en tire croquants;
il
se
GAO
GAN
376
meilleur parti en vendant
comme
cette espèce
raisins de
table.
Le Camé nègre, variété, est un cep des plus robustes. demande un bon terrain. Il est bon de le connaître à la taille et de le charger beaucoup en bois; alors il donne de Il
très-belles grappes fleuris.
les
;
grains sont gros, noirs, ronds, bien
donne un vin très-foncé. Beaucoup de
Il
dre, très-coudé
les
:
yeux sont
gros, feuille
grande aussi,
d'un vert très-foncé.
et
peu découpée
bois, ten-
Gamégno, s. f. Grive rouge-aile, mauvis, roselle, Turdus Hiacus, Linn., oiseau de l'ordre des Passereaux et de la farn. des Crénirostres. Cette grive, la plus petite de la une des meilleures à manger. Le dessus du
famille, est
ailes et flancs
corps gris olivâtre ; couverture inférieure des de rougeâtres; ventre blanc pur; vingt-deux centimètres en novemn'arrive automne disparaître pour long; qu'en bre. Cette espèce
Gamèlo,
s.
f.
voyage par bande et par vols. Gamelle; grande soupière de paysans.
Manja à la gamèlo, puiser au même plat dats être à l'ordinaire des soldats.
comme
—
les sol-
Camélia, grand vase de bois.
lat. s.
Gamije, maladie du
Gamme
f.
chez
foie
les
ou game, goitre des moutons; moutons; commencement de dis-
qui coupe â angle droit une route, pour des eaux pluviales dans les fossés latéraux.
Gandouèso,
Gama. f.
Gamme,
f.
—
notes, des
échelle des
tons et des
—
vas entendre tes vérités. Li cantè uno gamo,
il
lui
chanta
A
Faribole; sornette;
déversement
gaillardise;
dis-
Assez; en assez grande quantité; passa-
ailv.
Gandré, blement.
— Es gandré iuèn,
c'est assez loin.
Secouer; ébranler; agiter fortement.
v.
Gangassa,
Dér. du lat. Cnnquassare, m. sign., par de l'articulation C en fi.
Gangassado,
la
permutation
Secousse; ébranlement; frottée; mau-
.<. /'.
vais traitements.
Gani, s. m. Canif, instrument tranchant, à lame étroite, qui sert à tailler les plumes.
du
fr.
Faire une ganse;
retaper les chapeaux tricornes, seuls portés autrefois, à qui on faisait prendre et !'.
forme au moyen de petites agrafes et ganses Par ext. empoigner; saisir; arrêter. L'an
tenir cette
gansa, on
Se prend au fig. dans quelques locusons en musique. Té vôou dire ta gumo, tu tions qui existent aussi en fr.
s. f.
le
cours un peu graveleux. Se ressent dans son étym. de l'idée de Gandar.
—
intérieures.
Dér. de
d'un torrent desséché; gondole, en et fort adoucie
le serait le lit
Gansa,
solution.
Gamo,
comme
terme de ponts-et-chaussées, rigole pavée
Corrupt.
;
Dér. du
Gandi (Se), v. Arriver; être rendu au but d'un voyage, d'une course; se rendre; toucher au but. Gandolo, s. f. Terrain plus bas et à bords relevés,
l'a arrêlé,
Ganso,
.v.
écroué.
Ganse,
f.
nœud de
ruban, boucle ou anneau
d'un cordon, d'une agrafe. Dér. du lat. Ansa, anse, poignée. Ganto, s. f. Oie sauvage, Anser segelum,
Temm
.
Oiseau
pa$ la gamo, il n'a pas le fil, il manque de savoir-faire, il n'a pas de ruse. Âvédre la gamo, connaître la rubrique, avoir la clé, le
aquatique, de l'ordre des Palmipèdes et de la fam. des vivant par troupes dans le Serrirostres; plumage cendré Ce nom Nord de passage rapide dans nos contrées.
truc.
Vôou mai un s'applique aussi à la grue et à la cigogne. doussèl à la man qu'uno ganto en l'air, prvb., mieux vaut
une gamme,
lui débita des injures.
il
Empr. au
Gamme, m.
fr.
mais bien reçu
sign.;
et bien
—
—
la main qu'une grue qui vole. Ganto, qui n'est plus guère connu sous cette acception, l'est encore beaucoup dans le style bas et ordurier comme
moineau dans
vu.
Gan, . m. Dim. Gané. Gant, vêtement qui couvre
main
;
,
la
et les doigts séparés.
Dér. du
lat.
Ganacho,
s.
Vagina, gaine. f. Longue robe de laine ou de
synonyme de femme de mauvaise tricot, sorte
de chemisette, que les femmes portent par-dessous, et les enfants de paysans par-dessus, jusqu'à un âge souvent
avancé
et ridicule
Dér. de
pour
la bass. lat.
Gâou,
— Aqub
Guanacum,
pas gâou,
la
tunique des anciens
je suis
Ganaro,
s.
f.
Dim. Canaréto;
péj.
Ganarasso. Ivresse;
état d'ivresse, de délire, de demi-aliénation
que produisent
des libations prolongées. Dér. d lat. Ganea, cabaret. 1
Gandaia,
v. Battre le
pavé; faire
le
fainéant, le
marau-
deur.
Dér. probablement de
té
l'ital.
Andare,
aller.
joie; plaisir; aise;
Gama; ou
hasard heureux.
faï gâou, cela te donne envie. L'arjén mé [ai l'argent ne me tente pas. Rés mé faï pas gâou,
dégoûté de tout; rien ne
morceaux me sont
me
sourit;
les
meilleurs
Aguèn gran gâou dé n'èstre dèforo, nous fumes fort heureux d'en être dehors. Manjan dé pan bru et grand gâou dé n'avé, nous mangeons du pain bis et fort heureux d'en avoir! Dér. du
s.
fastidieux.
Gaudium,
lat.
Gâoubi,
Gandar, s. m. Dim. Gandardé, Gandardoù ; pejor., Gondardas. Batteur d'estrade; gamin renforcé; dévergondé; maraudeur.
m. Envie;
s.
les petits garçons.
Gaulois.
vie.
Pline dit que les Germains appelaient les oies Hanta!. En allem. Ganz, oie.
m.
Biais;
joie.
adresse;
maintien.
—
Voy. Èn-
gâoubi.
Gauche; maladroit! gêné; un corps sphérique ou cylinLa gâoucho. circonférence est fausse.
Gâouche, gàoucho, contraint
;
taillé
drique dont
la
atlj.
de travers
;
—
CAO
CAR
main gauche. A gdoucho, à gauche. A
la
mon
gdottcho,
du
côté gauche.
Dér. du gr. Vmaôi, oblique.
Gâouchè, gâouchèïro, adj. Gaucher; qui se sert de la droite, dans les préférence de la main gauche au lieu de exercices des bras et des mains.
Ouïes des poissons
s. f.
Gâougno, de l'homme;
les
oreilles
parotides.
On
— Voy. ;
mot
ce
que
propre rendu en fr. par Gavjoux. Gàoujouso, *. f. Voy. Gàoujouno. Gâoula, t. Jabler un tonneau; faire le jable des douves. Gâoule, s. m. Jable d'un tonneau, d'une cuve; rainure
les
—
des douves dans laquelle le fond s'enchâsse.
Ce mot
était ligurien, et d'autres celtique;
et Pv^Oo;, joue, grec a Tlwt, menton, mâchoire, mâchoire, bouche; et le lat. Gêna, joue. Viendrait-il aussi de là; et ne l'avons-nous que de troisième main?
mais
nom
glandes derrière les
Par ext. trogne, visage.
a dit
Gâoujoùs, t. m. Espèce de châtaignier qui produit la châtaigne dite Gàoujouso. En vieux lang. ce mot était adj. formé de la bass. lat. Gaudiosus, joyeux, enjoué, gai, agréable; il est devenu
Dréehè.
parties latérales des joues,
377
le
Gàouja, s. m. n. pr. de lieu. Gaujac; nom commun dans le Gard à plusieurs localités, notamment dans les cantons d'Anduze, de Bagnols, de Beaucaire, de Vézenobres, du Vigan. Le latin des cartullaires anciens désignait uniformément ces quartiers, ces agglomérations devenues
est
une corrupt. du
commune avec
fr.
Jable,
ou
il
a
une origine
lui.
Gàoutaru, udo, adj. grosses joues rebondies.
moufflard; qui a de
Joufflu,
Dér. de Gdouto.
Gâoutas, s. m. Soufflet; coup sur la joue. Gàoutiè, n. pr. d'homme. Au fém. Gâoulièiro. Gautier. En langue romane, signifiait bûcheron, forestier de la bass. lat. Galterius; en v. fr. Gaultier, homme des bois,
—
:
des communes, par le nom de Gaudiacum. La forme Gàoujargue, Gaujargnes, hameau du canton de Cavillargues, représentée par le lat. en 924, par Ananica, et en 965, par
venant de Gault ou Gaude, forêt, qui était chez nous Gâoudo. On voit la pépinière qui s'est formée et les va-
une variante remarquable à rapprocher Agnaniga, de Gâouja. Ce que nous avons dit du mode d'emploi et
Gaude, Waltier, Walter, etc. Le radical primitif est dans le saxon Gaud ; en allem. Wald , en angl. Wood, bois,
des fonctions des désinences suffixes simplifie beaucoup ce des qu'il y aurait à rappeler au sujet de la transformation
forêt.
Villa
est
—
ont passé du latin au roman et du roman au languedocien. Ici l'identité est sensible et les terminai-
noms quand
ils
sons offrent de frappantes analogies. Le radical Gdou traduisant le lat. Gaudium, que vient adjectiver la finale a, argue ou ac, du lat. Gaudiacum, Gaudianiea, formés de
Gavisus, Gaudiosus, indique le caractère significatif des dénominations. Mais ces variétés de désinences se confondant
dans
la signification,
il
semble que l'ingénieuse interpréta-
tion de argue par le lat. Ager, et toutes ces origines patriciennes qu'on en voulait déduire, se trouvent singulière-
ment
écartées.
Nous en
citerons d'autres exemples
:
celui-ci
méritait qu'on s'y arrêtât. Nous nous contenterons même de la remarque, sans chercher les analogies avec d'autres
noms propres qui
paraissent aussi venir de la
même
source,
que représente au moins la même appellation latine Gavisus ou Gaudiosus, comme Gdoussén, Gaussen, Gaus-
et
saint
;
Jaujac, Gaiac, Gailhac, etc.
Gàoujé, s. m. Souci des champs. Caliha arvensis, Linn., plante de la fam. des Composées Corymbifères, commune
dans
les
champs.
Son nom
est sans
doute une altération ilimin. de Gâou-
chè, qui n'est pas droit, parte
que
les
semences du centre
Ac su fleur sont courbées en arc.
Gàoujouno ou Gàoujouso, plus abondante et
vennes, mais
et
craint
les
pas
». f. Botte de châtaigne, la plus productive dans les basses Cé-
plus retardée
la
d'humidité
la
aime
qu'elle est sèche
les vallons,
se
près des ruisseaux; ne
dépouille facilement lorsfeuilles arondies ou ovales.
brouillards; :
moyenne grosseur; a besoin
:
riétés
analogues, Gaulthier,
Gauthier,
Gautier,
Galtier,
—
Gâoutimas, s. m. Gros soufflet sur la joue. Appartient au dialecte gascon; mais très-bien reçu comme augm. de Gdoutas.
Gâouto,
t.
f.
Dim. Gâoutéto;
péj.
latérale de la figure; aspect d'une
côté
Gdoutasso. Joue, partie
montagne d'un certain
penchant particulier d'une terre. Tvifloç, mâchoire, bouche, ou du lat. Gêna, joue. En ital. Guancia, m. sign. Gâoutu, udo, adj. Joufflu; qui a de grosses joues; ;
Dér. du gr.
moufflard.
Gara, s. m. Dira. Garaché; augm. Garachas. Guéret, jachère; terrain labouré pour être ensemencé; terrain en Li fôou donna un bon gara, il faut donner un jachère.
—
labour bien profond. Aquil Aoubre a pas prou dé gara, cet arbre n'est pas labouré assez au large, c.-à-d. le rond, le carré
ou
l'allée
de terrain qui doivent être labourés autour
ne sont pas assez larges. Laissa en gara, laisser une terre en jachère. de
son
pied
Dér. du
—
lat.
Varatrum, m.
sign.
Oter; enlever; tirer; prendre garde; garantir. Garo-té d'aqui, ôte-toi de là. Garo davanl Gare devant,
Gara,
t>.
prends garde à ce qui est devant. Il est évident que l'impér. fr. Gare, gare, comme le nôtre Garo! garo! vient de Gara et non de garer ni de garde, ainsi que le prétendent certains académiciens.
Garacha,
v.
Garafata,
v.
Garafo,
s. f.
— Voy. Agaracha. — Voy. hngarafata. Carafe,
bouteille de verre
blanc, à large
gouleau, destinée à contenir de l'eau.
Empr. au
fr.
48.
GAR
GAR
378
encore en style fam., et
$. f. Expression populaire et fort ancienne, dire Péis dé garavésso, pays qui est usitée seulement pour
Garavésso,
n'a pas disparu
:
Champagne Pouil-
de la Corrupt. de Gallovèse, canton
dont
leuse,
de craie et
le terrain est
les habitants
fille;
misé-
Garbéja, v. fréq. Être abondant en gerbes; engerber; ramasser les gerbes, les apporter du champ. Aquélo tèro a bien garbéja, cette terre a fourni beaucoup de Dér. de Garbo. réseau dans lequel en Espagne, et
Garda
la partie
haute.
Garda
l'éscampi, avoir la clé des champs, être Aï garda un an las fibres, j'ai eu la fièvre d'accès pendant une année. Dion vous en garde, Dieu vous en préserve. Dé marido fénno gardo té, et dé la bono noun
.
t'en pses,
m.
ne
m. Grabuge
querelle
;
;
La pôou gardo
la sûreté.
Garba, m.
m. Grabuge.
s.
est
mieux
et très-
s.
au guet;
Empr. et corrupt. du fr. que son inversion franchimande déguise mal et qui a cependant trouvé grâce auprès de
muns
—
Gardiano, .
.
,
marie son
fils.
Garçounas. Gar-
la richesse et la fortune
garçons que de
filles
des
et
fait
.
.
.
—
le lang.
au contraire
fait
la distinction
Warda, Gardia, Guardia, Wardia, Wardum, qui ont
fourni le verbe et les divers composés subst. ou adj. Comme n. pr. il désigne donc les localités, assez
Bé vèn quan gar-
çoù vèn, s'uno fïo naï, bé s'en vaï, dicton qui
Dim. Gardianéto. Bonne ou garde d'en-
deux genres. Quoi qu'il en soit, il appartient à cette famille qui a donné le suivant et ceux qui précèdent, qui se retrouvent dans la bass. lat. avec la variante de Garda
—
tel
s. f.
forme du pluriel;
çon, enfant mâle; fils; garçon de café, d'hôtel ou d'auFaire lou garçoà, faire le viveur. Vn tdou maberge.
un
guet; avoir l'œil
Gardio n pr de lieu et de personne Gardies en f r traducLe mot prend presque toujours en fr. cette
des
rido soun garçoù,
le
fant.
première signification. péj.
de Garda. Faire
les
tion littérale.
m. Dim. Garçonne;
de
surveiller.
fém. de Garçoù, et il avait la même dérivaque tion; mais, comme en fr., il a perdu son innocence et sa s.
frais
s. m. Gardien; qui garde aux pâturages comchevaux, les mules d'un village; gardien des chevaux et bœufs sauvages des marais; gardeur.
le
Garçoù,
lat. Wardare, m. sign. m. Action de garder un troupeau;
Gardian,
Garço, s. f. Dim. Garcéto. Expression injurieuse pour une femme, sans qu'elle spécifie cependant contre elle une accusation déterminée. Ce mot, dans l'origine, n'était
T'en gardaraï bé, je saurai bien t'en
v. fréq.
Gardéja,
pur.
quelques-uns.
bonne
cette garde; particulièrement, pâturage, paccage.
sign.
— Garbil
garde-toi et à la
Dér. de la bass.
Gardaje,
la bass. lat.
femme
las vignos, prvb., la défiance est
faire passer.
et lié.
Garbuje,
prvb., de mauvaise
te fie.
mère de
noise.
Guarbuglio, m. sign. Garbo, s. f. Dim. Garbéto. Gerbe, petit faisceau de blé ital.
Dér. de
las cabros,
haut de
fugitif.
Garbièïro, s. ( Dim. Garbièïroii. Gerbier en général; spécialement ceux qui sont montés en forme de pyramide Les gerbiers construits sous forme do prisme se nomment
coupé
prendre sous sa garde;
:
Tarido, pour faire passer toute son eau par cette ouverture assez étroite, fermée entièrement par ce filet.
s.
tenir, avoir,
au jeu de la balançoire, c'est être au qui est élevée, et y être retenu par votre associé, qui pèse sur le bas pour vous faire garder cette position au fig. faire sécher d'impatience; tenir la dragée
et qu'on place à l'issue de la rigole de fuite d'un ruisseau après qu'on l'a endigué au moyen de ce qu'on nomme une
Garbil,
Garder;
s'éloigner.
;
En
Garçonnière; se dit d'une jeune qui en a les manières.
Se garda, se conserver; se donner de garde; s'abstenir,
les femaujourd'hui en France comme autrefois, parait-il, mes renferment leurs cheveux nasse, espèce de filet ou de poche à double capuchon dont l'un entre dans l'autre
c.
v.
f.
les garçons,
rester.
s. f. Résille,
— Voy.
Garçonner, en parlant d'une jeune
conserver; préserver; garder un troupeau; surveiller, garder une propriété en qualité de garde-champêtre; ne pas quitter; ne pas perdre; ne pas se dessaisir; ne pas révéler;
gerbes.
Cavale.
s.
qui fréquente
Garda,
—
régime Garçon. Toute difficulté
fréquenter, aimer les garçons.
Garçounièïro, fille
rables.
Garbèlo,
v. fréq.
Garçounéja,
sec, aride, stérile.
le
l'incertitude reste.
:
consister
nom-
breuses partout et dans notre département en particulier, La Garde-Mage, appelées encore La Garde, Les Gardelles,
paysans à avoir plus de
.
:
on a invoqué le celtique Garcio, m. sign.; l'allem. Karl, grand, fort, vigoureux l'espag. Yaro, homme, formé du lat. Viro, ablatif de Vir. Autrefois on écrivait Warçou, la permutation s'est
La Gardette, La Gardie, Les Gardies, La Gardiole, qui
L'arabe dit Car, gari, pour jeune homme vaillant, audacieux, d'après Court de Gébelin; en persan, Garan signifie fille et femme; en bas-breton, Guerc'h,
de semblables établissements sur
L'étymologie est très-con testée
:
devaient être des postes d'observation, auxquels cette distinction et leur situation élevée avaient fait appliquer ce
;
nom
jeune
fille.
En vieux
fr. le
nominatif était Gars, conservé
On
que très-anciennement c'était par les hauteurs que le pays on ne pouvait choisir que des élévaveillait à sa défense tions pour correspondre ou observer de plus loin. Les deux
laite depuis.
significatif.
sait
:
I
idées de
et garde et de hauteur devaient se confondre,
GAR
GAR
s'exprimaient par le même radical. Ce radical primitif devait d'abord représenter la situation, avant de s'infléchir à ce que comportait cette situation même. En effet,
elles
Gart ou Carth en celtique veut dire sommet, cime, Heu escarpé et élevé dans les idiomes néo-celtiques, il en est :
;
même
de
est
le
Gart, mont,
le
point
sommet, en bas
sur, dessus; Bar, lîarr,
War,
:
breton; Oarth,
roc,
en
gallois.
observer
favorable pour
plus
L'élévation et
pour
garder.
demment identique cette
et de
trahit
et
même
la
a-t-elle
affinité
Ward,
Garih,
pu sommet, hauteur,
celtique,
ses sources? Ces
s.
sinon de roc,
Garl,
montagne; où le
lieux élevés
rapprochements sont assez
noms
autorisés par la similitude des
Gardo,
origine radicale.
lui venir,
l'indication caractéristique des
Gardon prend
et très-rationnels.
m. Garde; garde-champêtre; tout fonction-
naire préposé à la garde de quelque
chose; sentinelle;
Gardo,
$. f.
conservation, protection, surveil-
Garde;
lance; guet; défense; force armée qui fait la garde; milice Se prend dans presque toutes les acceptions multiples du fr. A la gardo dé Diou, Dieu merci;
à ce préposée.
—
—
grâces à Dieu; va, j'y consens, liasins dé gardo, raisins qui se conservent. CIU dé gardo, chien de garde. A la gardo.'
guet.
au secours! Souna la gardo, appeler
Mounta
la gardo, faire
faction, surveiller,
service de milice
le
guet,
Mounta citoyenne. Davala guetter.
la
garde,
le
attendre, être de
sa gardo, taire son la gardo, descendre
garde; mourir, trépasser. Li mountè uno gardo, il lui de vifs reproches. Prén gardo/ prends garde! fais atten-
la
tion.
rivière
;
—
:
lou valu sémblo
un Gardoù,
rivière. Ces expressions sont
même
alors
le
ruisseau semble une les indigène» veulent parler
employées par
qu'ils sont dépajlftl et qu'ils
de rivières fort éloignées du Gardon. Sauvages nous a transmis une naïveté curieuse d'un domestique céve-
mm
nol qu'il avait
emmené à Rome,
et qui, étant resté dehors plus qu'il ne devait, répliqua pour sa justification AvièX toumba moun capèl din Gardoù, j'avais laissé tomber mon
Gardo-manja,
m. Pot de
s.
l'orifice,
comme une marmite,
Éstoufa. Ce n'est qu'en signification
Il est inutile de parler du Pont du Gard à propos du Gardon. Personne n'a besoin de nouvelle description de
cette merveille archéologique et personne n'ignore qu'il est
placé sur
Ce
toile,
déviant de
sa vraie et légitime en est venu à se dire aussi
Armoire, grande ou petite, en forme linge; sorte de ou de robe par-dessus, que l'on met aux s. f.
enfants sur leurs habits
pou
les
protéger.
Gardoù, ». m. n. pr. de rivière. Le Gardon ou le Gard, qui a donné son nom à notre département. Il se compose de divers affluents, partant tous des Cévennes, qui, sous la désignation de Gardon de Mialet, Gardon de Saint-Jean,
Gardon d'Anduze et Gardon d'Alais, au pont de Ners et vont se jeter dans de
la
commune de Comps.
Gardon.
a subi plusieurs variantes dans son orthographe. Sidoine Apollinaire l'appelle Vardo; Uuricius Guardo;
Théodulphe, Gardo M. Germer-Durand
dans
et
Wardo;
cite
un
Catel, le
grand Guerdon. Notre-Dame de
cartullaire de
porte, en
l'Histoire
984, Quardonei; en 1096, Galdone, du Languedoc, Vardo, en 4150; Gartum,
en 1156, Gardo, en 1262, dans la Gall. chriit. C'est cette dernière forme qui a prévalu. Voy. pour l'étym. Gardio. Gardounado, t. f. Inondation, débordement du Gardon. Les inondations du Gardon sont malheureusement trét-
—
—
il ne se passe presque pas d'année sans qu'une crue subite, à la suite d'un orage ou de pluies dans les montagnes au nord d'Alais, ne fasse déborder ses eaux qui
fréquentes
:
envahissent et ravagent les riches prairies sur ses rives. Mais le torrent ne cause pas toujours des désastres; et on ne conserve la mémoire que des plus terribles Gardov-
nados, qui ont sinistre,
le il
caractère de malheurs publics.
faut
inscrire celle
Dans cette du 10 septembre 1604,
cinq
ment d'eaux,
reprise d'icelle et peste qui y a esté. » L'invasion de la rivière qui a laissé
venir dans toute
se le
le ter-
plus profond sou-
.
On
Dan
la population, fut celle
la désigne
la
nuit
encore sous
et si le
le
nom
du 3 au 4 octobre 1768,
faubourgs furent encore envahis. Du 29 au 30 septembre 1815,
débordement des eaux
le fléau fut
la ville et ses
plus terrible,
n'atteignit pas tout à fait le
niveau de 4741, les ravages dans la ville furent plus considérables, car la prospérité y était plus grande; les propriétés rurales souffrirent beaucoup. et 1834 ont offert à peu près niveau. Elles ont été dépassées par l'inondation 20 septembre 1846, dont le souvenir néfaste ne s'effa-
Les crues de 4826, 1827
trouvent réunis Ilhône sur
le
du 15 septembre de Déluge d'Alais. Les eaux atteignirent les premières marches de l'escalier du perron, sous le clocher de l'église cathédrale. 1741
buffet, destinée à serrer les bardes, le
ritoire
le
nom
heures, et par lequel * déluge, ravage et desbordeles habitants de la ville ont plus souffert de pertes qu'ils n'ont fait durant les guerres civiles, prise et
il
châssis garnis de canevas pour conserver les aliments.
fourreau de
un pont du
qui, au rapport des chroniques municipales, dura environ
bas et large, dont
pour Garde-manger, qui s'entend d'une espèce de cage ou
Gardo-ràoubo,
qu'il était sur
un
à qui
que Gardo-manja
Gardon, tandis
le
ayant ordinairement des
terre,
et
ressemble beaucoup, pour pouvoir èlre chauffé par-dessous ; il sert à faire des étuvées de viande, du bœuf à la mode, que l'on appelle pieds,
chapeau dans Tibre.
liste
couvercle emboîte
de
nyme
Nimcs qui
gardien.
fit
plupart des Cévenols, Gardon est devenu synoAna en Gardoù veut dire aller à la
la
de rivière.
:
Mais on va remarquer dans un autre nom propre, celui de Gardoù, Gardon, les mêmes nuances de composition, en lat. Guardo, Wardo, Gartum, Gardo. Le mot est évi-
D'où
Pour
379
le
du
même
GAR
GAR
380
Dans la Grand'Rue, les eaux, atteide maisons. Le papremier étage de beaucoup une longueur de sur fut des États emporté rapet du Quai et par cette large brèche, le torrent cent de mètres, près dans le Marché et dans la moitié de la furieux se cera pas de longtemps. le
gnirent
précipita
malheurs à déplorer fuient énormes; et tous les dommages ne sont pas encore réparés. Gardounéja, v. fréq. Laver du linge; aller à la rivière. Les pertes et
ville.
un sens générique. Gardon c'est le nom vallée du Gardon d'Anduze,
Cette expression est prise dans Gardounénquo, s- f- Vallée du
Garèl, èlo, adj. péj. Garélas. Bigarré, Se dit parmarqué de plusieurs couleurs, noir et blanc. ticulièrement des pourceaux. Dini.
du
Clapier; petit clos
f.
le
domestiques;
lapins
—
Varius, m. sign.
lat. s.
Gardé;
trou,
le
où
l'on nourrit
des
que creuse
cet
terrier
Dér. de l'allem. Warende, lieu gardé ou clos, où l'on enferme des animaux .
Gargaïado, le
s.
f.
les
crible;
le
qui déprécient mêlés. s
Gargaïariè,
f.
— Voy. Rafataïo.
du blé; blé fort chargé qui reste mauvaises graines, le blé enveloppé, beau grain lorsqu'ils s'y trouvent
Fretin
Babioles; fretin; niaiseries; bagatelles.
Gargalisa, v. Gargariser et se gargariser; se laver la le gosier avec un liquide quelconque, un garga-
—
Le lang. emploie volontiers le mode actif. Ce Gargamèl, s. m. Crieur public; crieur de rue. mot a vieilli comme l'usage des crieurs eux-mêmes, qui
—
ne font plus, hormis dans quelques clamations qu'à son de trompe.
villages, leurs
pro-
,
Gargaté,
s.
m. Entrée du gosier;
Dér. ainsi que
les trois
Gargato (à Béoure;
c'est
;
s.
Gari,
grabuge
.
m. Large lampée.
cuisinier. ;
hésitation;
— Béoure
irrésolution
;
soun gari, boire
son saoul. s.
Gari,
m. Gros
rat; rat
mammifère onguiculé de
de grenier,
Mus
de
la
et est
Provence ; mais
il
Gari,
Guérir; rendre
—
d'une infirmité.
.
nous vient
il
a pris ses lettres de naturalisation V. c. m.
devenu l'équivalent de Ra. v.
ratius, Linn.,
fam. des Rongeurs, bien connu greniers et dans les magnaneries la
par ses ravages dans les Ce mot n'est pas de notre dialecte local,
—
la santé; être délivré
d'un mal,
Gari, gari.' j>asso pér aqui, formule
qu'on emploie avec les enfants qui poussent de grands cris pour un léger bobo; on leur passe la main sur la blessure en soufflant dessus, et il est rare qu'ils ne s'apaisent en
la),
mot suivant, du
adv. Ne se dit qu'accompagné du v.
tomber
faire
le
à la régalado (V. c. m.), liquide d'un vaisseau dans la
celui-ci
,
à
la différence
de
la
manière
qu'on traduit par s'amoura et qui consiste à appliquer les lèvres en adhérence à l'ouverture du pot ou du vase quel-
conque ou au goulot
même
:
ce qui n'est ni propre, ni
convenant. des avantages de boire à la gargato, est de mieux de rafraîchir plus complètement l'inté-
satisfaire sa soif et
du
s.
f.
Dim. Gargoutéto;
péj.
lat.
Curare, dont
la
bass.
lat.
avait fait, par
permutation, Garire, qui nous a été transmis. Garïas, s. m. Bourbier; flaque d'eau bourbeuse; mare
bourbeuse; gâchis boueux. Garigo, s. f. Lande; vaine pâture; friche; terre inculte composée de collines et de légères gorges. Dér.
du
celte Gari, d'où la bass. lat. avait tiré Garigia,
sign.
Garijes,
aux glandes
plur. Inflammation
s. f.
et
aux
amygdales. Dér. de Garo.
Garipou,
s.
les journaliers
leurs souliers
m.
Baloire,
couvrent
morceau de vieux
feutre dont
leur cou-de-pied et l'entrée de
ou sabots pour empêcher
la terre
d'y pé-
Ce mot ne semble-t-il pas formé de Gara, préserver, et d'une corrupt. de Pè, pied, à propos de laquelle, même pour l'assonance, nous nous garderons bien de rappeler pied? Garito, s. f. Guérite, petite loge où se place une sentinelle à couvert.
Dans
Gargoutasso. Gar-
la bass. lat. Garila,
Garlopo,
s. f.
m.
sign.
Varlope, grand rabot de menuisier, pour
polir et unir le bois.
En
esp. Garlopa,
m.
sign.
Garloupa, v. Varloper; polir, unir avec la varlope. Garni, «.Garnir; remplir; assortir; préparer; fournir. Garni l'énsalado, assaisonner la salade. Garni sa fialouso, coiffer sa quenouille. Garni dé cadiïïros, empailler
—
des chaises. Garni lou lun, remplir d'huile la lampe. Se garni, s'habiller; s'endimancher
En
palais.
Gargoto,
Dér. du
boire au galet,
bouche sans toucher à
rieur
embarras
mauvais
m. Barguignage
le gr. IIou;, m>S6;,
luette.
précédents et le
gr. TapYapEwv, gorge.
Un
s.
Garguil,
nétrer.
Gargamèlo s. f. Gorge, gosier ; trachée-artère ; œsophage; conduit par lequel les aliments et les boissons passent de la bouche dans l'estomac .
c.-à-d.
cabaretier; tavernier;
m.
bouche, risme.
Gurgustium, m. sign. m. Au fém. Gargoutièïro. Gargotier;
s.
entendant cette incantation lénitive et caressante.
animal.
sous
iat.
Gargoutiè,
:
donne à la de Ners ou de depuis Saint-Jean du Gard jusqu'au dessous Brignon. Ce territoire comprend environ vingt-cinq communes, et à peu près douze mille habitants.
particulier qu'on
Garéno,
Dér du
les
—
Dér.
gote; mauvaise taverne; cuisine détestable; mauvais petit cabaret, où l'on sert à boire et à manger.
Guarnire, m. sign. Garnimén, j. m. Garniture de
;
se vêtir.
ital.
lit;
tenture, rideaux,
GAV
(AS courtines, ciel de
draps
etc.
lit,
— Ne
se dit point des
matelas,
couvertures.
et
Garnimén,
m. Garnement, mauvais
».
sujet;
libertin
;
méchant garnement. Garnos, ». f. plur. Tranches de pommes ou de poires séchêes et l'insiivns l'hiver pour tisane. ».
f.
—
Garo, interj. Gare prenez garde, laissez passer. Contraction de Gara-vous, ôtez-vous de là, ou impér. du v. Gara. :
Garos,
s.
tumeurs à
froides
avec
aux glandes.
la gorge,
Par allusion
humeurs
Écrouclles,
plur.
f.
tirée
Garu, garudo, adj. Fort; robuste; grossièrement, mais solidement charpenté. .Ne se dit que des personnes. ». Terre ou bois garni de buissons, de Garussièïro, f.
—
aux
dinaire
Dôr. du
x.
— A manqua
on abandonne
cul-
la
Garigo, dont celui-ci
rivière, endroit
lou gas, au
où
elle est
guéable.
a fait fausse route;
fig. il
il
est
empêtré, embourbé. Dér. du la t. Vadum, m. sign.
Gw iskull.
m. Dim. Gajé;
—
bas dinc aquél ousidou,
—
dont
Gastadije, tard
Gasto-sàousso, marmiton.
nomme
pampre. En lang. Gavèl signifie à la fois cette les fagots qu'on en forme après qu'on a taillé la Lou bon Diou a mes un gavèl dé mai : c'est ce
—
vigne.
et qu'il
gag; onomatopée de
Gasa,
Gaséto,
on
lit
cela
.«.
m. Gazetier, journaliste
s.
— AquiYs din
Gazette; journal.
f.
dans
les
le
mais qui
lang.,
nécessité, puisque ce qu'il représente est
Gaspéja.
v.
fréq.
— N'a que
;
ré-
la Gasèto,
journaux.
Mot nouveau dans
lait.
;
Fournir
me
est devenu une une puissance.
certains quantité de petit
cette acception.
Gaspièïro. adj. /cm. seulement. Chèvre ou vache dont contient trop de petit lait. s. f.
Petit lait:
sérosité
du
lait
qui
s'en
sépare
Dans
le
bas-bret. Guipad, lait
tiver. les
;
y
jette
Émpuro
d'été
on
feint
simplement quelques sarments pour l'acle sarment sous
lou gavèl, amorce, pousse
bûches.
dérivation.
en port. Gaspa, crasse,
v. Javeler, fagoter
Gavéla,
des sarments, les mettre en
javelle.
—
Gavélaïro, s. f. Javeleuse ou fagoteuse de sarments. Les femmes seules sont employées à ce travail. Gavo, gavoto, ». et adj. Dim. Gavoulé; péj. Ga voûtas. Lozérien ou Lozerot; habitant du Gévaudan.
—
C'est un surnom de dénigrement ou plutôt de rancune de voisinage;
car les habitants de la Lozère ne
le prennent pas euxsupportent plus ou moins patiemment et s'en
le
fichent quelquefois. Cependant l'origine n'en parait nulle-
ment
offensante
:
elle vient
habitant du Gévaudan.
donnent
lorsqu'on le fait cailler. ordure.
où
le soleil chauffe nn peu plus de croire ainsi que Dieu entretient son vaste foyer comme nous nos humbles cheminées
mêmes,
le lait
Gaspo,
un jour
là veille;
Ce mot passe pour celtique Gavella, m. sign. En esp. Gavillia, javelle. Le fr. Javelle est certainement de même
cri.
v. Passer à gué; traverser à pied en guéant. Gasaïre, ». m. Qui passe à gué; qui fréquente les eaux qui a de longues jambes.
—
;
,
gorge et couverture de la queue d'un blanc pur; longueur trente-cinq centimètres.
;
m. Gâte-sauce, mauvais cuisinier;
».
». Gavèl m. Sarment Le fagot de sarments. sarment ne désigne guère en fr. la pousse d'une vigne que quand elle a acquis la consistance du bois; avant, elle se
que
Gasétaïre ou Gasétié, daoteur d'an journal.
Gâterie; caprice, défaut d'enfant gâté. ». m. Paresseux; fainéant: qui se lève
ironique.
l'on dit
bass. lat. Gaius, gaia,
éfan gatta, un
qui reste longtemps et volontiers au lit. ». m. Personne chauve, par antiphrase
;
fort
la
». f.
Gasto-lénsôou,
que
;
Dér. de
Un
souvent termes de cajolerie caressante. Dér. de lat. Vastare, pour les premières acceptions.
a toutes
il
les
son
bois
méttiè, gâterie métier; livrer
à trop bon compte une marchandise. enfant gâté, trop dorloté, trop flatté.
habitudes: son plumage est roux, vineux et cendré deux rangées de plumes bleues sur l'aile tête huppée ;
pie,
consomme beaucoup de
se
il
dans cette maison. Gasta lou
Le
Corvits
geai est le cousin germain de la
première langue. En bas-
v. Gâter; dégrader; endommager; user; détécorrompre; gâter un enfant, avoir trop d'indulGasio un parti dé souïès pér gence, le trop caresser. mis, il use une paire de souliers par mois. Se gasto foço
pousse et
».
la
pressoir à vendange.
riorer;
péj. Gajas. Geai, Geai glandigarrutus ou glandivorus, Linn., oiseau de l'ordre des Passereaux et de la fam. des Plénirostres.
Gas,
vore,
certainement ancien, et sa racine
Gasto-pénchc,
variante".
m. Gué d'une
est
il
:
ne peut que se trouver dans bret.
au pâturage des bestiaux.
Gari, qui a formé
celt.
une sorte de
Gas,
c'est ce qui arrive d'or-
terrains maigres, dont
ture et qu'on livre
est
:
—
dm notre pays
Gasta, ado, dans ce dernier sens, part. pass. ou plutôt adj., a son dim. Gasiaié, et son augm. Gastadas, le plus
de Garo, grosse joue enflée.
broussailles, qui ne s'élèvent pas
Gasquièl, t. m. n. pr. d'homme. Au fém. Gasquièio ; dim. Gasqtiièïé. Gascuel. Ce nom est assez répandu
Gasta,
Mâchoire; grosse et large mâchoire: joue enflée par inflammation des amygdales; bajoue, partie delà Se dit d'un cochon. tête depuis l'oeil jusqu'à la mâchoire.
Garo,
381
le
Il
nom de Gavacho
autrefois, allaient faire la
avaient fait
du
lat.
est vrai
à ces
Gabalum, Gabalitanus. que
les
mêmes
Espagnols qui individus qui,
moisson jusqu'en Espagne, en et de mépris qui existe
un terme de haine
GIA
GEN
382
même dans nos contrées, pour et d'allures une certaine grossièreté de manières exprimer en général, on se sert de cette épithôte; mais ce sont des encore chez eux, et que,
racine du mot
déviations dont la
qui ne préjugent rien sur habitants des montagnes.
le
et
n'est
pas responsable caractère et les mœurs des
ne faut point, quoi qu'il en
Il
comprendre dans cette dénomination de Gava, les Lozériens des versants sud de la chaîne de la Lozère ceuxsoit,
ci
— V.
sont Raïâous.
:
m.
c.
nom
d'une espèce de danse, dont l'air a deux reprises, chacune de quatre, de huit ou de On croit plusieurs fois, quatre mesures à deux temps.
Gavoto,
Gavotte,
». f.
—
que
danse ont été inventés par
l'air et la
les
montagnards
—
Lozère, de la montagne. Mas gens.' espèce d'interj., de juron innocent, qui revient a Dam! Coumo las gens, Z'éncc'n», prvh., selon les poissons, la
Gazai, n. pr. d'homme. Au fém. Gasafsso; dim. GaGazaix, en fr. Signifiait en vieux lang. métayer à
—
zàïssé.
Ce
cheptel.
bail de bestiaux qui consistait
ture et entretien
Gazaïo, de
bass. lat.
la
Par où
biens, richesse.
noms propres
moitié des
s'appelait
profits,
Gasalia, dérivant
du
nourri-
lat.
Gaza,
se font apercevoir les analogies des
:
importuner; embarrasser. Se géïna, se gêner; se mettre à la
embarrassé dans ses
est gêné,
la
Gazan, Gazagne, Gazagnon, etc. Gêner; serrer; presser; comprimer; ennuyer;
v.
Géïna,
la
pour
en
— Es géxna, gêne.
affaires.
il
Vous géïnés pas, ne
vous dérangez pas; ne vous gênez pas. Gèïno, s. f. Gêne; contrainte; incommodité; peine d'esprit; ennui; torture; question en parlant d'un criminel. Dér. du
lat.
Gehenna, gêne. Géndarmariè, s. f. Gendarmerie;
occupé par
les
troupe;
quartier
gendarmes.
Géndarmo,
la
Emp. au fr. Génébrouso, seul cas et
s. f.
— Ce mot ne
comme terme
un Couqui coumo
de comparaison
:
hounèsios gens, les honnêtes gens. Dér. du lat. Gens, nation.
Génte, génto, adj. Gent, gentil; gracieux; aimable; agréable. Selon le Dictionnaire de
par trop évident par la composition
l'acception qu'on lui signifie
les
hebraa.
On
Juifs,
donne dans
la
la
du mot, par
phrase ci-dessus, qu'il
hébreuse ou hébraïque, gens
gent ne conçoit pas qu'une déduction
si simple n'ait pas frappé Sauvages, ni comment il a pu poser un point d'interrogation pour savoir si l'étymologie ne venait pas
du mot Ginèbre, genévrier, champ de genévriers.
C'est
une
de grand homme.
faiblesse
m. Général,
Général,
s.
Emp. nu
fr. s.
Généi\.lo,
Dér. du
Gens,
s.
composent
du
Gèou,
comme
s. f.
lat. f.
la
fr.,
f.
officier
supérieur de l'armée.
Générale, batterie d'alarme au son
Gencive, chair qui entoure
Dér. du Gérïo,
— Fré
Gelée, glace.
coumo
la gèou, froid
m.
Gelu,
lat.
sign.
—
Voy. Girbouléio. Espèce de champignon. Seau ou baquet de cuivre, étamé intérieu-
s. f.
Gèrlo, s. f. rement, avec lequel on va puiser l'eau à la fontaine ou au Les femmes le portent sur la tète sans le tenir et puits.
—
par
chemins
les
Ce terme
les
plus scabreux.
du haut
est
raïol;
ici
on
dit Séïo (V. c. m.),
qui est plus générique. Dér. du lat. Gerere, porter. pousser un germe. Germinare, m. sign. m. Germe, principe de reproduction du vé-
Germer
Germa,
v.
Dér. du
lat.
Germe,
s.
Au
fig.
;
origine;
semence; cause principale
et pre-
mière.
Germen, m.
lat.
aucunement
;
point
du
négation de nombre.
sign.
On
Point; aucun; nullement;
— On pourrait
l'appeler une l'emploie rarement sans la par-
tout.
négative Pas gés. Cependant il se place de préférence ainsi à la fin d'une phrase. Dans le style elliptique :
Gn'a gés vaut mieux que Gn'a pas
et vif,
gés.
yen
vole
gés, je n'en veux pas. Dér. du lat. Cens, gens, personne, et revient à l'expression lat. minimfi gentium, pas une seule personne. D'après
cette donnée,
il
devrait ne pouvoir se passer de la part.
nég.; mais l'usage l'en a dispensé pour la fluidité et
Gi,
du
les dents.
Gengivia, m. sign. phtr. Gens;
viendrait de
glace.
s.
m.
la
famille,
Plâtre;
—
la
gypse; chaux sulfatée ou sulfate de plâtre avec lequel on gâche une
Gi baslar,
partie de mortier.
Dér. du s.
mot
:
rapidité de la langue.
tambour.
Gengivo,
le
Crusca,
mignon;
:
chaux. f.
la
joli;
Voce antieha venuta dal provensale. La désignation est comprise provençal, langue de la province romaine.
langue provençale
ticule
la génébrouso. Il est
les
Gés, négat. explét. et adv. s'emploie que dans
du mot semble plus hommes, l'homme. Las
sens
le
voudrait dire
et
Dér. du
gendarmerie.
la
Dans ce proverbe,
sauce.
généralisé,
gétal.
m. Gendarme, soldat du corps de
.«.
habitants de
les
d'énndnti,
la
Gavas.
rence
grande maison, d'un grand seigneur, en lang. on désigne, par le mot Gens toutes les personnes qui tiennent à la las gens famille, quelque chose comme la Gens romaine.
lat.
Gypsum, m.
sign.
En
bas bret. Gyp.
Gïa, e. Fuir; décamper; s'enfuir; faire Gille; tromper
son monde. les
personnes qui maison; habitants d'un pays. A la difféoù le mot gens signifie les domestiques d'une
—
L'origine de ce mot si court, traduit par cette petite phrase française, faire Gille, et l'un rendant l'autre, n'est pas chose facile à débrouiller. Qu'on nous permette d'en
GIB
GIA et d'éclairer peut-
Lunel. Cette seigneurie fut, en 1295, l'objet d'un échange
lueur d'une autre expression qui a un sens tout pareil. Voici donc ce qu'on raconte, ou à peu inprès, dans le Dictionnaire de Trévoux et autres gros
BDtre Philippe leBel et Géraud, qui reçut en contr'échange les seigneuries de Hochefort, Fouines et autres lieux situés
dire ce être le
que nous en avons découvert, problème à la
dans
diocèse d'L'zès, et vint se fixer à Rochcfort.
le
sur la locution française. on ne Aîgidius. dont on a fait Gillon et puis Gilles, sait trop comment ni pourquoi était, selon les uns, un
C'est à ce
prince languedocien qui s'enfuit plutôt que d'accepter une
Il
folio,
—
—
couronne qu'on
royaume
—
—
lui offrait;
selon
d'autres,
on n'ajoute pas de quel
il
était
d'une
d'Athènes,
famille illustre, qu'il quitta pour se mettre à la recherche d'autres biens préférables à ceux qu'il abandonnait. Il vint
débarquer non loin de Marseille
où plus tard
commencements de s'agit,
qu'il
et s'établit
dans un lieu
qui prit son nom. Les vie de saint Gilles, car c'est de lui
une
fut bâtie la
ville
nous ont paru quelque
peu incertains
et
comprend à la distance de treize ou Mais siècles. qu'il ait renoncé aux richesses et quatorze aux honneurs, à un trône même, ou à la plus simple vie obscurs, ce qui se
mondaine, pour se réfugier dans la vie religieuse comme d'une fuite quelconque est restée attachée à son souvenir, histoire ou légende à la main, on a fait en fr. le ;
l'idée
Foire Gille, pour dire
dicton
actuel
G'ia
:
s'enfuir précipitamment,
Le languedocien
s'esquiver, se dérober.
pour exprimer
même comme
la
verbe
a aussi le
chose.
Il
se
sur-
sert
moment que sou
du Gard.
— Bientôt
en
1
296, en Italie, avant d'avoir
La locution
était faite et le
jam-
dont nous avons dû supprimer L, qui ne se fait plus entendre chez nous, bien qu'elle se prononce encore dans un dialecte voisin un peu
Gïa
s'écrivait autrefois Giït'a,
plus rude. Cette vieille orthographe indique de plus fort que le languedocien a puisé à la même source que le fran-
mais dans
l'accomplir.
trouvé en languedocien était la
même
:
un homme remarquable par sa naissance qui se dérobait à l'éclat de sa fortune et aux pompes terrestres, qui fuyait le monde pour entrer dans la solitude et la contemplation des choses du ciel. Ce spectacle devait c'était aussi
frapper le peuple et le souvenir s'en est perpétué. Le temps a bien apporté quelque déviation à l'expression, qui ne se
prend pas toujours dans une acception favorable, mais il parait évident qu'elle vient de ces circonstances Voy.
—
Guirâou (Faire). Giba, v. Souffrir: avoir grande peine à accomplir une travail quelconque; trimer; faire effort. Se
bien quand on raconte bes.
pu
nom
pour correspondre au français. La situation
dit particulièrement
et de courir, et de jouer des
après, saint Gérard voulant se déro-
ber à l'empressement des populations qui assiégeaint sa retraite, entreprit le pèlerinage des Lieux-Saints et mourut
œuvre ou un
:
dans une grotte située
se retira, disent les Bollandistes,
à proximité d'un pont d'une siructure remarquable, dans lequel tous les historiens s'accordent à reconnaître le Pont
exclamation rendant tout de son impératif Gïo eh ! vite, vite ! cours donc, détale, fde ! ou tour à tour :
—
Gérard, alors âgé d'environ vingt-quatre ans, quitta furtivement sa famille, comme avait fait saint Gilles, pour embrasser la \i>' monastique. fils
—
d'un voiturier ou d'un attelage qui ont peine à sortir d'un mauvais pas. Gibou, ils ont entr'eux des différents, des procès, des incompatibilités
—
d'humeur. Gibadisso,
œuvre
s. f.
Longs
efforts
pour venir à bout d'une
difficile; différend; difficulté; procès.
Gibaïre, aïro, adj. Hargneux; d'humeur
difficile,
pro-
n'avait fait probablement principe çais qu'un simple verbe, s'il ne l'avait déjà; tandis que le fr. se servait d'une petite phrase, que le souvenir légendaire
cessive, inquiète.
d'un saint consacrait. Or, nous trouvions que le languedocien, qui sans doute ne tenait pas à rester en arrière,
dan, aujourd'hui département de la Lozère. Dans l'antiquité, pays des Gabales, Gubalicut pagut, qui a formé le nom
;
avait
il
également introduit
locution
râou.
le
synonyme; pour
Quels
traits
de
un nom d'homme dans une Gui-
lui, faire Gille était faire
ressemblance
pourraient
avoir
deux personnages différents pour avoir laissé dans le vocabulaire la mémoire d'un trait de leur vie qui en rappelait une particularité identique? Nous étions à bout de conjectures et de recherches, quand un de nos amis, trèsérudit sur notre histoire méridionale et auteur d'un remar-
quable travail sur
la
maison
d'I'zès,
voulut bien venir a
notre aide. Ses explications ne laissent aucun doute l'origine et le sens du mot.
sur
Gérard, Gérald, Géraud, Guiraud ou Guiraudet Amie, plus connu sous le nom de saint Gérard, était fils de Gé-
raud ou Guiraud Amie IV héritière
et
de Thérèse Gaucelin
d'L'zès,
par substitution de la moitié de la baronnie de
Dér. de Gibo.
Gibâoudan,
m.
s.
n. pr. de lieu et
d'homme. Le Gévau-
.
Gibéloto, ». f. Gibelotte; blanquette; fricassée de viande, ordinairement d'agneau de lait ou de chevreau.
Gibèrno,
s. f.
Giberne, boite dans laquelle
le
soldai
met
ses cartouches.
Einpr. au
Gibiè,
s.
fr.
m. Gibier; animaux bons à manger
pris à la
chasse.
Dér. du rôpétée
Gibo, procès.
5.
f.
Gibourna, si
Difficulté;
— Ès/re en
piquant.
phère
Cibaria, aliments, par la permutation très-
lai.
du C en G.
».
mauvaise
gibo, n'être
Grésiller;
— S'applique
entente;
différend;
pas d'accord.
par ext. faire un froid très-
surtout à cette variation d'atmos-
fréquente au mois de mars, et à la petite pluie
GIM
384 tombe
froide qui
du
grésil
Dér. du
alors par intervalles.
un
fait
il
;
fr.
GIN
— Gibourno,
il
tombe
Givre, ou
du moins de
la
même
racine que
lui.
Gibournado, grésil, tel
».
/'..Coup
de vent mêlé de pluie et de
qu'on en voit souvent en mars; giboulée; guilée;
mauvais temps. Gibournaje, ». m.
— Ce
mot a à peu près
la
même
seulement, c'est plutôt une précédent situation particulière de l'atmosphère que l'accident ou le le
acception que
grain produit.
:
On
le dit
communément pour un
que n'exprime pas Gibournado. Giboùs, ouso, adj. Contrefait; bossu qui a les
;
du
Dér.
lat.
et
tortu, rachi-
membres
et surtout les jambes, tordus. Gibbus ou Gibbosus, bossu, voûté, con-
pr. d'homme. Au fém. Gïésso; dim.
Gïe, Gïouno. Gilles, en
G'ioù,
dans
:
la
langue verte,
s. f. Soufflet bien en argot, Giffe ou appliqué qui rappelle sans doute que ce mot signifiait autre-
Giflo,
:
fois Joue.
Gignèï (Sén-), n. pr. de d'hui
du
Saint-Geniès, assez
lat.
non un arbuste comme
premier, fournit un fruit ou
le
baie de la grosseur d'une petite cerise, d'où l'on tire l'huile
—
de Cade.
Dér. du
cm.
Voy.
lat.
Juniperus, m. sign.
Au plur. Ginèsses. Genêt, nom commun à plusieurs espèces et qui désigne le Genêt des teinturiers, la Genestrole, Genisia tinctoria, Linn.; le Genêt d'Espagne, Genisia juncea, Linn. ; dont les jets ressemblent à du jonc. On fait comme
».
m.
confire les boutons de ses fleurs dans le vinaigre les
Aux
câpres.
montagnes entières;
environs de Lodève et dans
lieu,
commun
Saint-Genest, aujourle Gard, traduit
dans
Sanctus Genesius.
On
distingue encore lou Ginès
ou Gruas ou Sabagol,
Genêt Cytise, grand Genêt à balais, Genisia scoparia, Linn., et lou Ginès-Réboul , Genêt à touffes basses, Spartiumcomplicatum, Linn., Cytise à feuilles pliées; tous arbrisseaux communs, de la fam. des Légumineuses. Les avis sont partagés sur la dérivation du
Gigot; quartier d'agneau ou de mouton avec
s. f.
Gigo,
sage.
du
la longe.
uns veulent
Gigo, s. m. Dim. Gigouté; augm. Gigoutas. Gigot coupé exprès et régulièrement sur sa rouelle. L'accent tonique fait la différence de quantité dans la
radical le celtique Gen, arbuste, arbre.
et
prononciation,
la
différence de genre, dans
les
deux
mots qui précèdent. Dér. du lat. Coxa, cuisse, d'après Ménage, ou de Ischium, os de la hanche, suivant Borel.
Gimbéléto,
s. f.
Gimbelette; petite pâtisserie du genre
des échaudés, qu'on enfile à
Gimbla, v. Tordre; Au bombé, convexe.
—
un
fil
plier;
comme un
courber;
Se gimbla, v. Se plier; se courber en arc. il
n'est plus assez souple
du
lat.
pour
—
Po pas
se
se plier.
».
Ginéstoùs,
m.
s.
Gimèras. Têtu;
entêté; obstiné; opiniâtre; hargneux; contrariant; difficile à vivre. Es pas gimère, il n'est pas crâne, il plie
—
n. pr.
houssine.
v.
Sangler — Voy.
—
et
de
lieu.
Champ,
devient n. pr.
lieu.
-
Variante
—
Voy. Jatigla et Jangoula. 11
est ingénieux,
comme on
tirée
l'a fait,
de trouver à ce mot
du Gin, pour Clan ou
Chi, par la permutation connue, et de Gtilo, gueu'e, pour exprimer des gémissements ressemblants à ceux des jeunes chiens.
Gingoulino,
t.
f.
Ripopéo, mélange de vin sans force
mulet produit du croisement de l'espèce chevaline et bovine. Cet animal, dont la provenance n'est nullement cons-
et sans
de formes, est très-fort et très-vicieux. sa qualité sans adopter le substantif.
d'homme
de
il
piauler; se plaindre; gémir; pousser des soupirs ou des cris plaintifs, mais à petit bruit.
goût, ni saveur, ni qualité.
laid
et
— Quand
Dér. de Ginguèlo. Gingoula, v. Geindre;
Ce mot, qui est un subst. dans certaines contrées, notamment en Gévaudan, y signifie un jumart, sorte de
fort
d'homme
des coups de verges, de baguette, de
ni vertu, plat et fade;
tatée,
les
Giscla.
sans peine.
Nous avons emprunté
:
lat.
du mot précédent, avec une signification identique. Tous les deux sont au reste régulièrement formés.
une dérivation
péj.
et n. pr.
f.
quartier abondant en genêts. le fr. traduit par Ginestière.
Gingla,
courbé,
Gibbus, courbé, bossu.
Gimère, èro, adj. Dim. Giméroù ;
Ginéstièïro,
est
nom
Geno ou Gigno; quia gignatur; d'autres lui donnent pour
qu'il soit tiré
sponlè genatur, hoc
chapelet.
rendre
part. pass. adjectivement, Clavèl gimbla, clou tordu; clâou gimblado, clé forcée; cambo gimblado, jambe crochue.
gimbla, Dér.
le
genêt d'Espagne, qui couvre des ses tiges, rouies comme le chanvre, le
fournissent une toile grossière, mais très-solide pour l'u-
Giffler.
Giflle,
opiniâtreté
dans une même dénomination en fr., se distingue dans le lang. en Ginèbre et Code. Celui-ci, qui devient un arbre et
Camarès, on aménage
lat.
JEgidius. Gifla, •. Souffleter avec force
obstination;
—
Ginès,
vexe. n.
Entêtement;
f.
Ginèbre, s. m. Petit genévrier, à baies noires, Juniperus communia, Limi., arbrisseau de la fam. des Conifères. Cet arbrisseau, dont les différents genres se confondent
froid très-
vif, ce
tique
s.
Gimérije,
capricieuse; caractère revêche.
froid très-vif.
Ginguèlo,.;.
f.
breuvage quelconque qui n'a ni
Scion d'un arbre; jet d'une seule pousse
nœuds, comme ceux des mûriers, qui, étant
taillés
chaque année, sont longs et vigoureux; baguette, gaule à battre les habits.
Dér. du
celt.
Gen, arbre
:
forme diminutive.
GIN
GIN Ginouïa,
t.
m.
de
«. i>r.
ou
les cartullaires
M 69, Junilhaevm;
les
vieux
en
1
176,
clicf-lieu
Génolhac,
lien.
— Son
canton, arrondissement d'Alais.
litres et
nom
est cité
dénombrements
Ginolaeum; en
de Genouillac; en 1243, Gtnolhaeum; en
1
de
dans :
en
199, castrum
1384, Junilha-
cum,-en 1426, Jinoliacum; depuis 1433 jusqu'en 1721
et
aujourd'hui, avec des variantes d'orthographe, de Génolhac, Ciimlhuc et i.enouillac, il est arrivé à sa forme actuelle et à la prononciation
que nous représentons en lang. et en fr. le nom lai. de JunUiaeum, où il
Sauvages pente que
trouve quelque chose du romain Jutiius, doit être concomme ayant formé le mol Génolhac. Vn tel parrain,
sidéré
noble on non, n'a rien qui nous séduise, et nous n'avons .nulle foi en ses reliques. En général, toutes ces dénominations géographiques, tirée» dn nom d'anciens possesseurs vainqueurs de la Gaule, nous inspirent une médiocre confiance
A
les
avons combattues,
ici
noms communs Ginès où
et
tuer
et l'occasion se pré-
d'apporter un nouvel argument à l'appui de la que nous soutenons. la place de ce chimérique Juniut, qui n'a pas fait les
sente
.
nous
:
il
un
et
Ginèbre que nous venons de voir
aurait eu quelque raison d'entrer, il faut substiradical pris dans l'ancienne langue nationale, qui
soit significatif et en rapport direct
avec
le lieu
à désigner.
l'obtenir, ici comme ailleurs, la première opération de dégager le mot de toutes les adjonctions complémentaires qui sont venues en modifier le sens et la forme.
précédente de
la
voyelle
385
du
i,
génitif,
ou de
flk,
qui
la
remplace et est équivalent, de manière a donner comme désinence iacum, normal. La provenance, la descendance se trouve déterminée. lb'ste Junit, ciitnl on .linni: Identique, elle ne présente de remarquable que la présence de Vo à la dernière syllabe, consonnance qui a p rsisté et s'est conservée non sans motif. 01 est en effet la reproduction dn !
i
Oins, comme Oh, au fém., celle de Ota, qui ne sont autres que des terminaisons diminutiws, qui ont la propriété de se convertir très-diversement suivant les dialat.
comme
lectes,
leurs similaires en al et
plus souvent, et ouï, et
le
l'espag. et l'ital.
Filhol, Filhoù. prov.
Figliulo, ital.,
:
se retr
Filiolns, lat.,
de donner fou
el, et
autres clou
même phénomène
variantes. Le
dans
les
1
1
fou, avec les
uve dans
Fiôou
le fr. et
et Fiel, lang.
Fiolo, Filhahj Filleul, Filleule, fr.,
Wjuelo,
esp.i I.inteotuin, létwôou, l.insfou,
Lansônu, I.enzuelo, l.ensol ; linceul, etc. Sauvages cite au mot Brueil, en v. fr. Breuil, lirouil et Brel, bois, forêt, de
la bass. lat. Hroilum, broiium, bmg'ium, bruillut, et Brugnèïroh, dim. de Bruguieiro : nous trouverions encore Cassagnolo de Cassagno, el Maruéjùou, Marvôjols, de
Maruèje; Lanuejôou, Lanuéjols, de Lano OU Lanu, etc. mentionnons à cause de l'analogie de la forme
rions les
Pour
diminutive existant dans
est
d'autres, composés de même. De telle sorte que, disparaissant la désinence adjective, suffixe sans signification par lui-même, s'il ne restait ici
Ainsi l'on doit être fixé sur substantifs dans
le
but de
les
désinences appliquées aux de les transfor-
les adjectiver,
mer en noms propres, en noms patronymiques ou géographiques, en des noms de propriété ou de quartiers, de provenance ou de collectivité, de situation ou d'aspect de ;
même que exprimés
l'on
connaît
les
formules par lesquelles sont
les diminutifs et les
augmentatifs, qui
affectent
radical auquel elle aurait été attachée.
Or
ce radical se rencontre précisément dans
nous venons de
sorties sans contredit la plupart des appellations régiona-
même
idiomes qui se sont succédé, le latin en première ligne dont l'influence s'est continuée par la basse latinité, son altération, et par le roman qui lui est encore si
les
redevable. Les diverses
à peu près tous
les
phases par lesquelles ont passé mots, ont déposé certaines couches sur faut
arriver; et l'élément on
Ginès,
citer,
Genêt, et c'est
le
mot que
le
celtique
Gen, arbuste, arbrisseau. En bas-breton, Ctrézen, Gtatn,
suivi le
dans
une foule
que Ginot ou Jinol, Ginouï, Ginoulh ou Génol, la finale aurait grande chance d'être prise pour un diminutif dn
uéral des règles systématiques peu variables. Ces procédés de composition se trouvent dans la langue la plus anciennement parlée dans les Gaules, celle d'où sont
!
notre mot et dans
arbre. Il
semble donc très-probable que le nom de Génolhac a même chemin d'abord que Ginès et vient de la racine, et par suite qu'il a été approprié, par
minutif et par
les
suffixes ordinaires, à ce qu'il
le
di-
était des-
tiné à représenter et à signifier. Que ce soient de petits arbustes simplement, on des genêts communs, qui crois-
sent en abondance sur ce revers de la Lozère où est cra-
placé aujourd'hui Génolhac, justifiée: elle veut dire
la
dénomination
est
également
quartier, lieu abondant en genêts,
le
noyau
le
radical, débarrassé de cette espèce d'enveloppe, donnera raison, e.-à-d. l'étymologic de la dénomination.
et elle dépeint exactement le site, ce qi.i est la première condition des noms propres, bien entendu en se rej»ortaut
qu'a suivre cette opération analytique sur le et d'abord la comparaison de sa structure
à l'époque où le baptême se fil. Ceci ne signifie donc point que la petite ville actuelle remonte aux Gaulois, ni même au temps des colonies roson ambition sans doute, malgré Sauvages, ne maines
l:i
Il
n'y
primitif auquel
a
sujet vivant
il
;
ancienne avec Celle qui nous reste
fait
apparaître a la finale
le suffixe adjectif
avec
gaulois ac, latinisé en ucum, par l'accord castrum, réduit ensuite ou ramené a la chute de la
forme latine en ac
en a simple, lang. Ce suffixe n'a rien ici que la condition ordinaire dont nous avons déjà parle bien des fois. II est lié par la mouillure à la syllabe fr.
et
:
:
revendique pas une pas
fait
de
si
généalogie,
lointaine origine; et nous n'avons
en trouvant à son nom,
comme
pour bien d'autres, une racine celtique. La ville est née quand elle a pu; mais elle s'est emplacée dans un quartier 48.
GIR
GIP
38U
voilà tout. Les noms propres et noms communs appartiennent en très-grand
anciennement désigné locaux,
les
L't
:
la langue ancienne, qui n'a jamais été oubliée pour rattacher nos traditions de langage à leur vraie source, que nous avons insisté sur cette nouvelle preuve. La prononciation du mot en lang. ne peut offrir la
nombre à
;
çonnerie. Par ext.
difficulté
présenter en
mouillée
Sa dernière syllabe est essentiellement
fr.
Ih
:
qu'elle en put
on ne comprendrait pas
;
le
est
signe équivalant
aux deux a ou
m. Dira. Ginouiè;
s.
péj.
d'abord,
et le dimin.
il
n'aurait
aucun sens applicable
caractérisé en lat. et en
si
comme
complètement,
le suffixe
m.
Plâtrier;
ouvrier qui travaille aux car-
marchand ou fabriquant de
plâtre.
comme un
àne de jardinier, dit-on en
fr.;
comme un
fr.
disparaîtrait
de la désinence
;
puis, en
jouer et l'âne d'aller grand train, quoique sous un double fardeau, mais sans bât ni bride. Aujourd'hui que les voitures arrivent partout, l'âne des plàtrières est peu connu, son rôle et ses malheurs ont cessé, et le dicton, sans tomber
en désuétude, pourrait n'être pas bien compris,
en vieux langage, il était Dénouï, écrit Dénoulh. C'est par une corruption franchimande qu'on di t
dition historique s'en était perdue.
car,
;
aujourd'hui Ginoul, bien qu'il dérive en droiture
Genu,
En
élo.
du
latin
ni. sign.
d'homme. Aufém. Gmouso;dim. Ghwusé, Ginous ou Ginoux. n. pr.
Ginoùs, fr.
Ce nom de
famille, assez
Le
Genoyer, nous parait avoir nom de saint Janvier.
n. pr. Ginoiiié,
Ginousclo,
lat. est
Il
parait
que
le
Euphorbia ne désignerait qu'une espèce son
:
générique
—
plur. Girbasses; péj.
gazon,
le
Girbassas. Ter-
chiendent et toute sorte de
Girbo, s. lui-même.
f.
Gazon; motte de gazon;
terrain gazonné de
Ce mot semble évidemment emprunté au fr. Gerbe, dont une corruption, quoiqu'il n'y ait aujourd'hui aucun
est
rapport entre les objets que chacun représente.
Girbouléto ou Jargouléto ou Gérïo,
s. f.
Chanterelle
comestible, Canlharellus ciburius,
Agaricus canlharellus, Merulius <:nnihurellus, Linn., Pers., Roq. Champignon de tribu des Agarics.
— C'est
un
particulière, salutaire dans les ophtalmies et qui doit
la
nom
jaune ou couleur d'or, qui croit abondamment dans
à Euphorbe, médecin du roi Juba. Son
mement caustique;
lait est extrè -
tue ou étourdit le poisson dans les viviers et les flaques d'eau non courante aussi son usa ge il
:
sévèrement défendu par la police, soit parce que l'empoisonnement des rivières au moyen de drogues est un
est-il
mode de pêche prohibé, le bétail
gereux pour
du point où
dessous
.
Viser; mirer; viser en lançant un projecGinques à mé troumpa, tu vises à me quelconque.
Ginqua, tile
il
soit parce que ce lait est fort danqui pourrait aller s'abreuver aua été répandu
tromper.
v.
— Toy.
Ginquo-gal, maille
:
Son nom
—
la
Guincha. s.
plus
m. Fronde à deux brins simple et celle qui a le
et
à une seule
moins de portée.
a l'air de supposer qu'elle n'est bonne qu'à viser et qu'à atteindre un animal faible et que la l'indique;
il
domesticité rend fort accessible.
Gipas,
».
m. Au
plur.
Gipasses. Plâtras, débris de
ma-
francs-
ou sur
Augni. de Girbo.
cette espèce de plantes de la fam.
breuse des Euphorbiacées.
le
la tra-
son fossé d'écoulement.
il
nompremier nom
Au
si
plantes rampantes, et réduit à l'état de friche; bords et talus d'une terre élevée sur ses voisines
même
Tithymale, Galactis Euphorbia, Linn.,
s. f-
un des noms de
la
le
que
Girbas, s. m. envahi par
rain
répandu dans ce pays, a été
un prénom autrefois, qui avait pour patron saint Genou ou Genus, évoque de Cahors, vers le milieu du III e siècle. origine plutôt
âne
dont chacun avait pour conducteur un gamin armé d'un grand bâton. Les gamins montaient sur la croupe du baudet, le sac de plâtra était placé sur l'échiné; et le bâton de
languedocien, celui-ci ne se prêterait nullement à la for-
mation
—
Gipièïro, s. f. Platrière, carrière et four à plâtre. Mali'iroùs coumo un use dé las yipièïros, malheureux
y a quelques années le plâtre gris n'arrivait à Alais des plàtrières de Pleoux que sur le dos d'une caravane d'ânes
en posture de suppliant. Malgré certaine ressemblance graphique, le mot précé dent ne peut descendre de celui-ci, et il y a pour cela :
»,
Ginouias. Genou, ar-
jambe à la cuisse, le fémur au tibia. à genoux; sur les genoux; ou D'ayinouious, D'a-ginouls
deux raisons
Gipiè,
rières de platie;
des plàtrières, devrait-on traduire littéralement. L'application est toute locale et commence même à se perdre. Il
lat.
ticulation qui unit la
—
compacte;
la
liacum,
tréma entre voyelles, et correspond d'ailleurs au dont il importe de conserver la consonnance. Ginoul,
ï
appliqué sur
Dér. de Gi, plâtre.
etc'est
moindre
large éclaboussure de boue
joue, dans le sens de Èmplaslre, qui est avec cette acception une francisation. soufflet
les pelouses, les
châtaigneraies, où
joli
il
champignon tout les bois,
se fait
remarquer par un petit chapeau d'abord arrondi et convexe, qui prend ensuite on se développant la forme d'un petit entonnoir dont les bords sont diversement contournés et comme frisés
ou festonnés. La face inférieure de ce chapeau est marquée de nervures une ou deux fois bifurquées et décurrentes sur un pédicule ordinairement court, plein et charnu. La chair est ferme, blanche,
un peu
fibreuse; elle ne
change
point de couleur à l'air. Ce champignon est très-salulire, et son usage est sans aucun danger. Ce que nous Girofle, s. m. Girofle, clou de girofle.
—
que nous ne connaissons que sous appelons nom de Clavèl dé girofle n'est autre que le calice de ainsi, et
du
le
la
arbre originaire des Molusques, Caryophyllus aromaticus, Linn. de la fam. des Myrtoïdes. Le mot est une abréviation du nom lat. fleur
giroflier,
GLA
GNA
Girouflado, ». f. Œillet, et plus particulièrement œilletplume, Dianihus j,lnm<irius, I,inn., fleur ou plante de la Il ne faut fam. des Caryophyllées, à odeur de girofle.
—
atfec la Giroflée en tï\, pour nous viânuiè, une Heur totalement distincte, quoique l'odeur de
confondit
pas
la
qui
esl
dénommer.
girofle l'ait fait aussi
s.
Girouïo,
m. Pied ou
t.
Giroufliè,
Carotte sauvage, faux chervis, Dancut plante de la fam. des Ombellifères, com-
f.
Linn.,
carotta,
mune dans sâouvajo.
[liante d'œillet.
les
— Voy.champs. m.
On
nomme
la
aussi
Pasténargo
c.
même
formation
et
m.
exemple où c'est l'effet
;
—
un
gisclas, je lui sanglai
un coup. Garof fouet, un bâton.
s'arape un gisclas, gare, si je prends le Récàssaras quâouque gisclas, tu attraperas quelque coup de gaule.
Gisclassa,
».
Gisclassado
augm. ,
s.
f.
bien sanglée. Gistèl ou Listel, eà\
et fréq.
;
s.
m.
Petite tringle de bois;
sert
Ce mot, quoi qu'en dise Sauvages, se traduit très-correctement en fr. par Liteau, en terme de menuiserie c'est ;
Lambris, en terme de maçonnerie. cistèl est très-usité; il ne nous parait cependant qu'une V. c. m. corrupt. de Listel. le
—
».
f.
fig.
Glacière; lieu où l'on conserve la glace
lieu,
appartement très-froid; exposition
glaciale.
Glaço,
s. f.
Empr. au Glaçoù, Glando, gnifie
Glace, eau glacée; miroir.
».
Gléna,
m. Glaçon; morceau de glace. f. Glande, tumeur enflée. Dans
purement l'engorgement d'une glande. il a une glande engorgée.
—
A uno
voir d'une
liqueur noire qu'il répand autour de lui dans danger, pour échapper à la vue d'un ennemi. Dér. du lat. Cladiolus, petit glaire-, parce que ce poisla peSD de l'échiné un os mince et tranchant forme d'un glaive.
son a sous la
Glaner; ramasser
Glénaïro,
».
Au
fig.
les épis
restés sur la
terre
cueillir après les autres.
Glaneuse; qui glane, qui ramasse les Au fig. il peut s'employer an
f.
masculin, Glénaïre.
Gléno, ». f. Glane; glaneuse; petite gerbe ramassée la moisson ; action de glaner ; au pr. et au fig. Dér. de la bass. lat. Gelina, m. sign.
après
m.
».
Globo,
rond
Globe, corps
et
solide;
non
gloire,
ballon;
Dér. du
Globus, m. sign.
lat.
Glorio, ». sens du fr.
— EsOrgueil; pas pér f.
et
vanité;
dans
le
glorio, ce n'est point par vanité,
par luxe, mais par nécessité et besoin. Dér. du lat Gloria, avec une certaine modification d'acception.
Glouriéto, ». f. Fournil; petit réduit dans l'arrièreboutique d'un boulanger et près du four, où la pâte se manipule et lève à un certain degré de chaleur. En v. fr. Ghriette était
un cabinet de verdure.
aâj. Au plur. Glouriouses; dim. Glouriousé. Glorieux; vain; superbe; vaniteux, principalement dans sa mise.
Glourioùs, OU80;
Gn'a, contraction de la phrase ISé y-a, il y en a, qu'on mouille euphoniquement par l'adjonction de la lettre G ; par conséquent Gn'a n'est autre que le verbe avédre, avoir,
—
l'usage, si-
Glàoujôou, s. m. Calmar, cornet, Loligo, poisson de mer, cephalopède, du genre des Sèches et des Polypes. Comme les poissons de cette fam. il a une sorte de réser-
de
».
épis aînés les moissonneurs.
pas que gn'ague, ou pér gn'avédre, mais gn'a, ce pour
dire,
mais
il
y en
n'est paa
a.
quelquefois interjectivement. Gn'a! diten tient, lorsqu'en jetant des pierres, on atteint juste
('•n'a est pris
gliimln,
le
fidèles.
sign.
précédé du Gn qui l'accompagne dans toute sa conjugaison lorsque la construction de la phrase l'exige. Gn'a
fr. s.
m.
m. Dim. Gléjouné. Chaume; mais seulement
s.
après la moisson.
toute
entre les solives d'un plafond, les revêtir de plStre qui mieux prise et former les lambris.
Au
lat. Ecclesia,
aérostat.
fait
été.
ne s'accorde pas en genre avec le subst.; faite sur le lat. d'où vient le mot.
tant qu'il tient encore à la terre.
gaulade
ce de règle en bois, mince, étroite et longue, qui
Glacièïro,
l'adj.
d'une élision
fonctions de son ministère à la satisfaction des
de Giscla.
Volée de coups de verges
à divers usages, en menuiserie, souvent pour fermer un vide ou niveler une ligne qui n'est pas à angle droit avec ses voisines, et en plâtrerie pour clouer à petits intervalles
en
se joint jamais à
l'n ioou glatiè.
Aquél cura fax bien glèïso, ce curé officie avec beaucoup de dignité, ou il prêche bien ou encore, remplit bien les
Gléjoù,
servent à frapper, à châtier. S'emploie aussi pour le et l'action de frapde le fouet lui-même, houssine, coup fichère
— Ne
—
sign.
m. Au plur. Ciselasses. Houssine, baguette, Gisclas, gaule mais ne représentant ces objets qu'en tant qu'ils
—V
rabat,
Glèïso, s. f. Diin f,i,,s,(n. Église; lieu où les fidèles s'assemblent pour assister aux offices divins. A la gran gUiso, à la cathédrale, à l'église principale. Encore un
Dér. du
».
per.
—
un œuf couvé dont le jaune et le germe sont lombes en sérosité et en dissolution, et qui par conséquent ne [>eut éclore.
fouet.
Variante de Gingla,
MOlement. que lô»u.
maac.
a<ij.
;
Sangler à coups de houssine, de gaule ou de
v.
Giscla,
Glatiè,
aucun auln
387
on, le
il
but visé, ou qu'on atteint une personne.
Gnàou! ment, fort
il
Onomatopée du cri du chat. Pris interjectiveune formule mignarde et agaçante de refus,
est
employée par
et
pour
les
— Gndou.' Fais-moi un poutouné. Dono mé'n un pâou. — Gndou.' m'en un peu. — Mx ça ne !
enfants.
—
petit baiser. té
Fai mé un
— Nenni. —
fara pas mâou. Donne
te fera pas mal.
GOU
GON Gnèïro,
$.
Puce, Pulex irritant, Linn., insecte de de la fam. des Parasites ou Bhinap-
/'.
l'ordre des Aptères et
connu
tères, trop
et
qui aurait pu se passer de sa définidé gnèïro, piqûre de puce
— Manjado
tion scientifique.
:
ce petit cercle rouge avec un point plus foncé au centre, qui indique la petite inflammation que procure cette pi sas Li Tria las boulègaraï gnèïros, gniïros, épucer. qùre. je le tancerai d'importance
.
Gnèïro est aussi un terme d'amitié très-employé. gnèïro!
mon
Les uns
chou,
mon
petit
font dériver
le
cœur
du
— Ma
!
ligurien, d'autres lat.
du
celtiqu e
Niger, nigra,
noir, noire.
ouso,
Au
aclj.
Gnèïrouses
plur.
dim.
;
Gnêirousé. Mangé de puces; qui est couvert de traces de piqûres de puces.
Gnuè,
Nuit; temps pendant lequel
s. f.
notre horizon; obscurité.
— A gnttè
la gnuè passado,
cette nuit,
la
le soleil est
sous
ou d'agnuè, ce soir, nuit dernière. Mono gnuè,
bonsoir, bonne nuit. Es gnuè ou fax gnuè, il est nuit close, ou l'obscurité est profonde. Fat un an dé gnuè, les nuits
durent une année dans cette saison. Passa la gnuè, ne pas dormir, veiller; passer la nuit blanche. Chaque petite circonscription eu Languedoc a une ex-
mot
pression différente pour rendre le
on
A
Nuit.
Montpellier,
Gnock, qui semble plus primitif en ce qu'il se rapproche beaucoup de la racine commune, le lat. Nox. Les dit
autres formules ne seraient en ce cas que la corruption de
de Montpellier. En provençal et en gascon, on emploie Nuech, IS'eit, Not, Nieu, Nueyl, Gniu, Net, Ney, et celle
Nuitée; durée d'une nuit.
Gnuèchado, f. s. m. Gobelet; verre à
boire.
Go,
En
Gob
bas-bret.
du
fr.,dér.
lat.
et Goblet,
m.
— Voy.
sign.
Gouvélé.
Contr. de Gobelet,
Cupella, dim. de Cupa, coupe.
Godo, s. f. Vieille brebis édentée et maigre, qui n'est plus bonne à porter ni à engraisser. Goïno, s. f. Femme de mauvaise vie; prostituée. Dér. du gr. Kotvdç, commun, indivis. 11 est probable que qui a prêté au
c'est ici le lang.
fr.
dans l'adoption du mot
Bovine, m. sign.
Golfe,
golfo,
comme une
au
raide d'apprêt,
de s'aplatir, se tient gonflée d'elle-même en se courbant en rond ou en angles. Dér. de parce que
étoffe qui,
lieu
(Y.
c.
m.
s.
la
Gonle, gonlo, adj. Gauche; mal arrondi; de travers. dit d'un corps sphérique ou cylindrique dont la ligne de circonférence est irrégulière .
conduit d'une fontaine, en pierre ou en toute autre matière; tout déversoir des s. f.
Gorgo,
Gouttière des toits
;
eaux pluviales.
Dans
bass.
la
lat.
Gorga, canal, dér. du
lat.
Gurges,
Dim. Gourjéto; augm. Gourjasso. Bouche; Prêcha pér sa gueule; gosier. gorjo, être sur sa bouche. La gorjo li fumo, la gueule lui pèle d'impatience de manger. La gorjo ddou four, l'entrée, la porte du four. Es cla coumo la gorjo ddou four, il fait noir comme dans un four. Dér. du lat. Gurges, abîme, gouffre. Gorjo,
s.
f.
—
intérieur de la bouche;
Gorjo-vira, ado, adj. Qui a
la
bouche de travers;
dif-
formité de la bouche.
Gormo, Le
s.
Morve, maladie terrible des chevaux. fort sans doute en hippiatrique, a em-
f.
peu prunté ce mot au lang.,
fr.;
mais en changeant son acception. La
—
V. c. ni. gourme proprement dite est las Poujolos. Goubélé, s. m. Voy. Gouvélé. Goubio, s. f. Gouge; outil, ciseau de menuisier,
—
d'é-
tourneur, de charpentier, etc., dont la lame est plus ou moins courbée sur le plat, et forme une portion de cercle, une sorte de canal. béniste, de
-
Dé.
,
du gaulois Guvia ou Gugia, m. sign. s. m. Malotru, selon Sauvages; mais
Goudoumarou,
pensent pas davantage. Nous croyons donc que Sauvages a poussé l'extension de ce mot jusqu'à la signification de malotru pour mieux justifier l'origine qu'il lui donne. D'après notre spirituel glossateur, il serait la corruption de la phrase anglaise Good morow, bonjour. Pendant l'occupation anglaise des provinces méridionales de la France, sous Charles VI et Charles VII, on subissait ce joug odieux
avec impatience, et les envahisseurs étaient appelés ironiquement d'un surnom pris dans une de leurs phrases :
bonjour. Plus tard, quand on voulut désigner
un malotru, un marou, comme
A
être déplaisant,
l'on aurait dit
:
on
le
nomma Goudou-
un Anglais.
côté de cette interprétation s'en présente
une seconde,
demarest un prénom très-commun, très-familier au moyen Age, un individu de ce nom a bien pu servir de type à
la
maladie des animaux qu'on
— Mostro
lou gome, on
nomme Gamije
commence à
distin-
guer, à reconnaître le goitre.
Gonle,
:
Goitre, et plus particulièrement signes diag-
l'étoffe,
).
semblables
Cuièïré.
moins ingénieuse sans doute, mais plus naturelle et plus en harmonie avec le vrai sens du mot aujourd'hui. Gau-
Goffb,
plis disgracieux.
nostiques de
— Voy.
lourdaud, grossier, sans grâce; à cet état de raideur, ne forme que des
l'ital.
Gome.s.m.
à l'avorton.
— Se
habituelles
Gonflé; bouffant;
adj.
parties entièrement
les
manque
dans l'acception usuelle, il signifie homme peu civilisé, ours mal léché, un de ces gens qui ne disent rien et n'en
quelques autres variantes. s.
toutes
et
pulpe seule
gouffre.
Nyer, m. sign., ou plus simplement du
Gnèïroùs,
forme
m. Cuilleron de
cette appellation ironique, Gille,
un
châtaigne qui n'est autre
chose qu'une châtaigne avortée, puisqu'elle a la
même
féru. les
l'on dit
:
un
Biaise,
un
Dim. Goujardé; péjor. Goujardas. Au S. m. Goujardo. Goujat; aide-berger, qui aide à conduire troupeaux; jeune garçon qui garde les cochons dans
Goujar, la
comme
Basile.
GOU
GOU une ferme. Par ext.
et
injurieusement, polisson, petit
Goujè (La),
f. n.
f.
d'Alais. Elle
ville
Gougia,
le
nom n
661
est
de rue. La Gouge, rue de nommée dans un titre de 1393 pr.
pas
En vieux
altère.
voulait dire servante, puis jeune
fille.
plaisant
la
juste la raison,
Goujo dans ce
lang.
Existait-il
s'y trouvait-il
fr.,
une ou plusieurs de ces
filles
le
que
vieux.
aggravant l'acception par dénigrement, appelait goun'est pas résolue, non plus que celle de
ges? La question
du mot qui
la vraie étymologic
Goulamar, ardo
,
adj.
vaurien
;
Gour,
Gouma,
v.
Dér. du
— En
terme
répand au dehors.
qui est un des principes des végétaux;
Gurges, gouffre.
lat.
sève des
—
Cucurbila, courge.
m. Goret,
s.
terme injurieux,
Voy. Cougourlo.
cochon; porc;
petit
et
par ext. en
Juif.
Dér. du gr. Xotpoç, porc.
Regorger d'eau; être abreuvé, imbibé à
v.
Gourga,
—
Aquilo lèro gour go, ce champ est trop imbibé d'eau, l'eau ne peut s'y écouler ou y être absorbée. Dér. de Gour. l'excès; tremper.
—
Moulï gourGourgnè, n. pr. et adj. m. Gournier. gnè, moulin entouré de fosses d'eau. C'est le nom que portait un vieux moulin dont les ruines existent encore, sur l'emplacement duquel sont bâties quelques maisons en
Dér. du
lat.
Gummi, m.
sign.
face de celle de l'administration de l'usine des Fonderies
—
Gounèl, s. m. n. pr. Au fém. Gounèlo. Sobriquet que donne aux habitants des communes de l'arrondisse-
et
ment d'Alais au levant et au midi de cette direction de Nimes et d'Uzès. Ce n'est point géographique
comme
Raïol et
ville,
dans
la
une appelcévenol; mais un là
que les intéressés répudient, ou que leurs il voisins leur donnent par dérision prend son origine dans cet esprit de rivalité qui se montra si fécond au
surnom
échange piquant de sobriquets. Ce nom au reste, qui porte en lui-même le cachet de son ancienneté, doit venir nécessairement d'un vêtement particulier
moyen âge dans
cet
qui distinguait ces populations. Les sources qui peuvent l'avoir fourni ne manquent pas l'ancien fr. Gone ou :
Gonne, robe, et Gonelle, casaque d'homme pour la chasse, au moins de môme provenance, et le lang. Gounèl
étaient
emprunté,
fication de
comme
lui, et
en
même
temps, sa signi-
tunique ou longue chemise, à
la
bass.
lat.
Goiwla, tunica, palla, qui venait du lat. Cunna; en cambrique Gwu, en saxon Gwon, en gr. Touva, ont une pareille signification.
désignait
était
Le mot remonte loin
connu partout. Dans
le
vêtemejot qu'il nos contrées la mode :
f.
Il
a
donné son nom à tout ce
Bassin,
territoire.
ou de
réservoir d'eau de pluie
d'un
l'arrosage
jardin,
d'une
prairie.
Dér. du
lat.
Gurges.
dans
flatuosités
les intestins.
littéralement,
gourgouïou,
au
— Un
une
co
fois
ddou jour le
jour,
las tripos
les
boyaux
pas de caractère si doux, calme, qui ne murmure, qui ne se fâche quelquefois. Ce verbe parait dérivé de Gour, par suite de la fausse
grouillent, c.-à-d. si
produire des borborygmes, des
v. Grouiller;
Gourgouïa,
idée
fig., il n'est
que ce sont des amas d'eau qui clapotent dans les au lieu de gaz qui sont la véritable cause de ce
intestins,
grouillement.
Gourgoul, s. m. Chalançon, calandre, qui ronge le blé, Curculio, Linn., insecte de l'ordre des Coléoptères et de la fam. des Rostricornes. Voy. Coureoussoù
—
Dér. du
lat.
.
Curculio, m. sign.
Gourgouli ou Léngasto, *. m. Hippobusque du mouton, moustique des brebis, Jlippobosca ovina, Linn., insecte de l'ordre des Diptères et de la
de ces longs sarraux de laine ou de toile grossière, pardessus tout, pour hommes et pour femmes, s'était-elle plus
rostomes.
longtemps conservée qu'ailleurs? avait-elle été reprise
la
et
.s.
pour servir à
fontaine,
railleur
:
Forges d'Alais.
Gourgo,
l'on
avait
lat. t>.
Gouré,
arbres.
lation
vigne produit un fleuve
Probablement, contraction de Cougourdo ou Cougourlo,
Gouma signifie aussi former calus au-dessus d'une plaie. Goumo, s. f- Gomme de toute espèce; substance collante,
vi, cette
bouteille.
du
ce qui prouve que l'opération est bien faite, puisque la sève, après avoir rempli hermétiquement l'espace entre la se
nfol
m- Dim. Gourde ou Gourgué ; augm. Gourguas.
s.
Aquilo vigno es un gour dé
d'agriculture, se dit de la sève d'un arbre qu'on greffe en remonte au-dessus de la virole de la greffe;
branche dénudée,
do
—
flûte, lorsqu'elle
greffe et la
racine
la
Gourer; attraper; tromper; duper. Gourdo, s. f. Gourde; calebasse; courge servant de
mange avidement. Dér. du lat. Gulosus, m. sign., de Gnla. Gloutonnerie; goinfrerie. Regorger; abonder; foisonner.
:
Fosse d'eau dans une rivière ou un ruisseau; flaque d'eau de pluie ou d'inondation; mare. Susa coumo un gmir, être tout en nage. Un gour di sang, une mare de sang.
Goura,
Goulu, gouludo, adj. Goulu; glouton; goinfre; qui
s. f.
faire
tout ce qu'il en faut.
le dit et c'est
d'estrade; ce que sont les lazzaroni à Naples. Parait un augm. péj. tiré de Gulo, Goulu.
Gouludije,
il
due à une singularité de costume
est
batteur
;
quand
Il
dont nous avons
un sobriquet importe peu d'en connaître au suffit de savoir que l'appellation imagina d'en
l'on
de vin.
('éclairerait peut-être.
Paresseux
où
ou injurieux?
la
dont une servante quartier ajatienoement quelque auberge eut été assez remarquée pour donner son nom à une rue;
ou
distinguait-elle les habitants des quartiers parlé, à l'époque
drôle; vaurii a.
389
H
armé de crocs peau
;
il
fam. des Manstelles ou Sclé-
est plat, rouge et de la
forme d'une punaise; dans
très-acérés et très-forts, qui pénètrent
vit sur le
mouton
et la brebis.
GOU
390 La Léngaslo
GOU
Gourgouli sont à peu près
et le
le
même
quelque différence doit probablement les distinguer cependant, mais les deux noms sont également famiinsecte
liers
:
aux bergers du pays.
— Yoy.
v. Siroter,
Gourgoulina,
pain de boulanger, dont on qui est fade. Dér. de Gous.
dernières qualités du
Léngaslo. boire à petits coups et longgargariser; proprement, boire
temps; boire à la régalade; au gouleau d'une gwrgoitlino. Gourgoulino, s.f. Cruchon;
petite gourde; biberon. Gourin, ino, adj. Vagabond; libertin; débauché; ruffian; fille do joie, coureuse; gourgandine.
Gourina,
mauvais
le
pavé; courir
femmes débauchées;
courir après les
les
mau-
faire le
sujet.
s. f. Gorgée; bouchée; quantité de liquide A bèlos gourjados, à en une fois. avaler peut qu'on
Gourjado,
—
Suinter;
tomber goutte à
dégoutter;
Dér. de Couto.
Goutièïro, s. f. Voie d'eau a travers une toiture, causée par la fente d'une tuile ou son déplacement, par un trou. Le chôneau ou conduit sur les bords des toits appelé
—
en
Gouttière se dit Acanâou.
fr.
Gouto,
Vagabonder, battre
v-
v. fréq.
Goutéja, goutte.
Dér. de Gouré.
vais lieux;
liquide;
s. f.
Dim.
—
Y. c.
m.
Goutte, petit globule d'un et multiplication, petit verre
Goutélo. ext.
par — Béovre
roupie;
d'eau de vie.
Gouto-mîougrano
s.
,
lique. qui affecte
un
petit
Migraine, douleur, souvent
f.
côté de la tête.
nom
Dér. pour la seconde partie du mot, de son
Dér. de Gorjo.
—
un
la gouto, boire la goutte,
verre de liqueur alcoolique quelconque. Dér. du lat. Gutta, m. sign.
gorgées.
Gourjè, èïro, adj. Qui a une large ouverture; qui a un
a retiré
la fleur et
lat.
Hernie ranica, du gr. 'HjAtxpavia, moitié du crâne.
Un sa gourjè, un sac large d'entrée. Un grand avaloir. moundaïre gourjè, un crible à blé dont les trous sont fort
acre, douloureuse, avec
larges et laissent passer trop de bons grains.
tures, les articulations, les nerfs.
— Las goutos
à
goutte point de remède;
Dér. de Gorjo.
Gous,
m. Goût; saveur;
s.
langue est Dér. du
le
celui des cinq sens dont la
diner et
partie intérieure
fr. s.
m. Dim. Goustadé. Goûter,
—
petit repas entre
Les travailleurs de terre à
Gouvéleté.
Voy. Go. Dér. du
8 heures le
du matin
diner
a
et plutôt
même
invariablement à midi;
diner,
Pendant
souper.
le
reste de
lieu
à
9
dans le
les
grands jours
;
goûter à 4 heures.
l'année, le déjeuner est supprimé, le
heures
et
le
goûter à
1
heure après
midi.
Gousta,
v.
Goûter, c.-à-d. faire
le
Goustado,
s.
f.
Goûter, lorsqu'il
repas dit Goûter, et se dit Tasta.
entraine l'idée d'un
d'un gala, d'un extra quelconque, hors de l'ordinaire. C'est ordinairement un gala d'enfants, et aussi ce
petit régal,
gala de certains artisans aisés qui se réunissent dans un cabaret où chacun apporte son plat. Ce mot enfin com-
dans
s. f.
la
les joinéstacadot
Goutte-sereine; amaurose, maladie
Gobelet, vase rond à boire
lat.
verre à boire.
;
—
Cupella, petite coupe.
Gouvélétéja,
v. fréq. Gobelotter; buvotter; boire sou-
vent et à petits coups; fréquenter
les cabarets,
y
faire
de
longues séances.
Gouvèr,
m. Gouvernement;
s.
maniement des
direction,
domestique; reine ou mère-abeille d'une ruche, qu'on dit mieux Maïstro; maîtresse-branche d'un Y-a pas gés dé arbre principal rejeton d'une plante. affaires; ,économie
non point Goûter pour déguster, qui Dér. du lat. Gustare.
porte
gonflement, qui attaque
:
la
le
La goutte; maladie; fluxion
yeux qui entraine la cécité. Goutoun, s. f. n. pr. de femme. Goton dim. de Margoutcun, Margoton, qui sont eux-mêmes une variété familière et caressante de Marguerite ou Margarido. Gouvélé, s. m. Mieux et plus usité que Goubélé. Dim.
journée font trois repas sur le chantier à partir du 15 février jusqu'au 1 er novembre: le déjeuner qui a lieu à
le
plur.
des
Gousiè, s. m. Dim. Gousièïré. Gosier, du cou; canal de la voix et des aliments.
Gousta,
f.
ditrou jusqu'âou cros, à dure jusqu'au tombeau.
Gouto-séréno,
Gustus, m. sign.
s.
l'os,
elle
principal organe.
lat.
Emp. au
Goutos (Las),
l'id
« d'un
la classe
extra, mais modeste. L'habitude s'en perd
moyenne
;
les
mœurs ne
sont plus à cette
simplicité.
Gousto-soulé, phrase
s.
m. Avare;
faite, égoïste; qui n'aime pas à faire part de son beurre. Goustoùs, ouso, adj. Qui a du goût; qui a bon goût; savoureux; appétissant; qui flatte le goût. S'emploie surtout en parlant du pain de ménage, en opposition aux
—
—
;
gouvèr dinc aquél oustâou, il n'y a pas d'ordre dans ce mé nage. Aquél miôou es dé michan gouvèr, ce mulet est mal aisé à gouverner. Dér. du
lat.
Gubernatio, de Gubernare, gouverner.
Gouverner; commander; un étranger entre dans une maison dont
Gouverna,
v.
il dit, par phrase faite maitre ici?
les habitants,
Qui
est le
:
diriger. il
— Quand
ne connait pas
Quâou
çaï gouvèrnof
—
Gouvérnamén.s. m. Gouvernement. Depuis le régime dans a dû descendre tous les idioce mot constitutionnel, mes,
comme
tant d'autres appartenant à cette politique qui
est à la portée de tous.
Gouvèrno,
— Pér
s. f.
Gouverne;
la gouvèrno,
pour
règle, principe
te fixer,
pour
de conduite.
ta règle.
G1U
GIIA
—
Gra,
m. Gré; volonté; bon
».
Sdoupré gra, savoir gré
1
,
reconnaissance.
plaisir;
être
reconnaissant.
Dé
bon
gra, volontiers; volontairement, de bon cœur, itfe save gra, je me félicite, je suis heureux, content de.
bien
.
Vous en save Dêr.
du
Gratum, qui
agrée.
Grâce, faveur volontaire; remise de peine-, grâce, agrément dans les personnes ou les choses, manières agréables, bonne tournure. s. f.
Gracio,
Gracions, ouso,
Dim. drachme. Gracieux;
ailj.
affa-
lat. ,
du
Granarium, m.
lat.
mesure (de longueur ou de cap
font trop forte mesure, trop fort poids, c.-à-d. pèsent,
Me-
(iraïssn-blanauo, saindoux, graisse de porc fondue. Dér. du lat. Crassus, crassa,
Graïssou, s. m. Cresson des fontaines, à petite fleur blanche et cruciale, Sisgmbrium naslurtium, Linn., plante de la fam. des Crucifères siliqueuses. Crescere , croître
lat.
permutation ordinaire
:
du C en G.
Gratta, grâce.
Gragnè s. m. Dim. Crugniïré; augm. Gragnéïras. Grenier à blé et autres provisions; non point grenier à foin et paille, qui se dit Paie. Dér.
cette romaine, cette
Dér. du
ble; riant; poli; obligeant.
IKt- du
dé graïsso, il est malade de trop d'aise; il se meurt de gras fonda. Aquélo ruumano, aquélo mesura an tro dé graïsso,
surent ou contiennent plus que leur valeur nominale.
vous en remercie.
<jra, je
lat.
.
•l
sign.
de Grand,
Crano,
Gran.
Graïssoùs, ouso, alj. Dim. Gra'issousé; péj. CraïssouGraisseux; poisseux; gluant; enduit de graisse taché
sas.
;
de corps gras.
Grame,
m. Dim.
s.
Graméné.
Chiendent,
Tritlcum
repens, Linn., plante de la fam. des Graminées, commune dans les terrains gras et humides, dont la racine sucrée est
corone, Linn.; le
nom sous lequel se rangent pluCorbine ou Corneille noire, Cornus Freux, Fragonne ou Grolle, l'omis fru-
employée en tisane, mais dont la présence dans un champ est une pesle et le désespoir des agriculteurs, tant il est
gilegus, Linn.; et
au besoin
difficile
Graïo,
s. f.
sieurs espèces
Corneille, la
:
la
Corneille
mantelée, Corvus
cornix, Linn.; celle-ci plus rare et bien reconnaissable par le gris cendré qui recouvre le dessus et les parties infé-
de l'extirper et d'en purger
Dér. du
la terre.
Gramen, gazon.
lat.
tou-
Gramécis, pht. faite, tantôt s. m. adj. ou interj. Grand merci! Grâces à Dieu! merci; remerciement. Gramécis
bleuâtres ou pourprés. Toutes Freux malgré son épithéle de
à ieuu que vous ses pas toumba, grâces à moi, si vous n'êtes pas tombé. Gramécis que l'doubrt èro pas nâou, que
Frugilegus, sont omnivores. Il n'est donc pas étonnant qu'avec tant d'autres points de ressemblance encore, elles
me sériiï esquina, fort heureusement que l'arbre n'était pas haut, sans cela je me serais cassé les os. Aquà's fou
puissent être souvent appelées Courbatus ou Croupatas, la
gramécis, voilà le remerciement que vous me faites, la reconnaissance que vous me témoignez. Mi digue pas soulamén gramécis, il ne me dit pas seulement merci.
rieures de son corps et tranche sur la robe
jours noire à divers ces corneilles,
reflets
y compris
le
commune
grande et dont les appétits se rapprochent davantage de ceux du corbeau. En v. fr. on disait aussi Graille, tiré du lat. comme Graïa, Gra~
première surtout qui
est la plus
—
:
cula,
m.
—
Graménas, ». m. Augm. de Grame, mais encore avec un sens plus étendu, car il signifie une partie de terre, de champ, de pré, envahie et labourée par le chiendent qu'on ne peut extirper qu'à grand'peine. Vog. Grame. Gramo, ». m, Gramme; terme d'Unité dans le nouveau système des poids et mesures, valant un peu moins de :
sign.
m. Graillon odeur de la graisse fondue ou Graïoù, de celle qui tombe sur les charbons ardents; goût que cons.
;
servent les ustensiles de cuisine qui ont servi a la préparation d'aliments gras et qui se communique A d'autres
—
aliments maigres. Dér. et sorte de dim. de Graïsso.
19 grains.
m. Farlousc, alouette des prés, pipi des Graissé, buissons, Anthus arboreus, Linn., oiseau de l'ordre des
çaise ou grecque, introduite dans veaux besoins.
Il
s.
Passereaux bes, plus
et
de
la
connu sous
fam. de Subulirostres ou Raphioramle nom de Graisset ou Grasset, quoi-
que Sauvages dise que c'est un barbarisme; car comment pourrait-on mieux nommer ce petit pied, si rond, si fondant, faut
si
apprécié des
si
délicat,
d'ailleurs
renvoyer pour
vanter l'excellence? il
s. f.
nom
surtout en
n'existait pas,
ne faudrait-
—
Gran,
».
molle,
huileuse.
Au
point;
s. Se plan de tro dé graïsso, il se plaint que mariée est trop belle. Es mort imbé Imitas sas graïssos, est mort avec tout son embonpoint, l's maiâou dé tro
de relever cette importation franla langue, par de nou-
de tout genre. Dim. Grané, Granêto. Aïeul, aïeule.
— Moun gran, ma gran, mon grand-père, ma grand'mère. — Voy. Borgno. — Ma gran borgno, ma mère la
l'Oie.
comme dim. terme de familiarité et de Moun grané et ma granéto, mon petit bon papa, caresse ma bonne petite maman. Gran, ». m. Dim. Grané. Grain; nom générique, mais Il
y a aussi :
dit qui ne se
Péjor. Graïssasso. Graisse, substance ani-
male, onctueuse,
il
ce
il
et
décrire
pas l'inventer?
Graïsso,
la
si
gourmands, auxquels
le
n'est pas nécessaire
de raisin Dér.
guère qu'en parlant des céréales. Le grain
se dit
du
lat.
Gran.
Granum, m.
Grener; monter en graine; produire beaucoup Lotis paren terme de magnanerie, pondre de vers-à-soie les ont proan bien grana, papillons païoùs
Grana,
de grain
;
v.
.
—
GRA
GRA
392
duit beaneonp de graine. Lous péluusses soun granas, les hérissons des châtaigniers ont déjà formé leur fruit, las
granados cmimn dé sûou, les épis sont bien et bé dé campano, noun flouris ni grenus. Argén dé fénno noun grano, ou avec la variante, se fiouris noun grano, aucune confiance en la prospérité prvli. qui ne témoigne
Grano
:
a
plus juste titre, au moins
Granadiè,
comme
m. Grenadier;
s.
compensation. appartenant à
soldat
première compagnie d'un bataillon. Au fig. audacieux; délibéré se prend alors adjectiv. Empr. au fr.
la
intrépide;
:
s. f.
Granaïo,
Grenaille; le plus
cendrée. — Éscarta
chasse,
la granaïo, se
fants.
Granâou,
m. Grandin, graneau, gurnau, gronau ou
gurnardus, Linn., poisson de la Méditerde l'ordre des Holobranches et de la fam. des
bellicant, Trigla
ranée,
On
fr. lui
tendre quand on le prend
:
du
bruit qu'il fait enle lang. ne serait qu'une sorte
vient sans doute
d'altération à sa manière.
—
m. Pois ou haricots cosses et secs. Soupo dé granés, soupe aux haricots. Fégnan, vos dé granés? Grané,
s.
— — Porto pas tu manger? — Oui! — Avance ton ta sièto.
Oï.'
Tfé vole
veux pas. Granéto d'Avignoun, Avignon».
». f.
gés
;
—
paresseux, veux-
assiette.
—
Je n'en
—
Grain du Nerprun.
Yoy.
—
:
:
(an, etc., je meurs de froid, de soif, de faim; ou mieux, le froid, la soif, la faim paralysent mes forces, je ne puis
mettre un pied devant l'autre.
— Sauvages admet à
la fois
Poudre pas grangala, l'affirmative et la négaGrangala tive, avec la même signification, ce qui nous parait une erreur. Dans ce pays, on ne l'emploie qu'à la négative. et
Granivou, adj. des deux genres. Terre à blé très-productive, où les céréales réussissent très-bien et produisent beaucoup de grain. Grano, ' f. Dim. Granéto. Graine, semence des plantes, des herbes, des fleurs ou des fruits graine ou œufs des ;
vers-à-soie.
Métré
graùv des
plantes
la grano, mettre à couver, à incubation
vers-à-soie.
potagères qu'on
cueillir leur graine.
mûre
:
met
ses feuilles
On
monter pour porter
dit encore
Réstara pér grano,
n'est
Moitnia en grano, se dit des
laisse
d'une jeune
elle restera
un peu
fille
pour graine
et re-
;
ce qui
cependant qu'une contre-vérité flagrante les filles, vouées à coiffer sainte Catherine, ne laissent pas souche. Michanto grano, mauvaise race, famille tarée.
Dér du
:
lat.
Granum
dans
nom. Grano dé capouchin,
plante.
— Voy.
boudin pour
le
s.
f.
l'épicer
Cévadille, plante.
:
—
de là
Voy.
Cévadïo.
Grano dé chapélé, s. f. Larme de Job ou Coyx lacryma Jobis, Linn., plante de
Indes,
larmille des la
fam. des
Graminées, exotique mais bien acclimatée, dont la semence est en forme de perle allongée vers ses pôles et de la grosseur d'un haricot. Cette graine est d'un gris perle veiné et luisant; en la perçant d'un bouta l'autre, on en fait de
De là son nom. Grano dé por, s. f. Grains de se
ladrerie
:
petite vessie
ou
manifeste dans l'intérieur des muscles du les rec «naissent sur l'animal vivant
aphte qui porc. Les languéyeurs à la racine de la langue et à
l'intérieur d "S
paupières.
maladie n'altère en rien la
cette
Sauvages prétend que être mangée sans inqualité de la viande et qu'elle peut convénient cependant l'opinion générale lui est contraire, ;
le
cette préjugé. Toujours est-il que c'est
car celuiopinion qui a créé la profession de languéyeur; ci n'a pas d'autre utilité que de signaler ce vice. Et cette
constatation a paru tellement importante à nos pères que les languéyeurs étaient des fonctionnaires de leur
temps
assermentés et on leur octroyait roi.
Au
ladrerie
la
surplus,
un
loi,
le titre
après les
de Conseillers
coutumes, a
fait
du
de la
vice rédhibitoire.
Granouïo,
Ne s'emploie qu'à l'infinitif et préGrangala, v. n. cédé de Poudre pas. On ne dit pas Grangala dé fre, dé Pode pas grangala dé fré, dé se, dé se, dé fan, mais bien
la
le
ou du moins
Dactyles.
Son nom
Coriandre,
». f.
jolis chapelets.
menu plomb de
permettre des propos les femmes et les endevant surtout licencieux, grivois, s.
boudin,
Couïandrv.
éspigos soun
il sousde biens provenant de femmes ou de prêtres entend sans doute les biens spirituels qui leur reviennent
dé
s.
Dim. Granouïéto. Grenouille, Iiana,
f.
fam. des Linn., reptile de l'ordre des Batraciens et de la Anoures. Il en existe plusieurs variétés qui sont confon-
dues sous ce nom.
ou Granouïo signifie encore Crapaudine, pièce de fer de fonte, en forme de dé, sur laquelle porte et tourne le tourillon ou le pivot d'une porte cochère, ou celui d'un :
joug de cloche. Lat granouïos se dit du râle qui se le gosier des moribonds, et qu'on a
ment des
fait
entendre dans
au coasse-
grenouilles.
Dér. par une formation régulière, du lat. Ranulu, dim. de Iiana, m. sign.; avec le G paragogiqne. nom que l'on donne aux emGrâou, s. m. Le Grau bouchures par lesquelles le Rhône se déverse dans la mer. Lou Grâou, n pr., désigm plus particulièrement le :
—
Grau du roi, le Grau d'Aigues-mi rtes, lou Grâou dâourèï, tout récemment érigé en commune, et qui acquiert chade que jour plus d'importance à cause
l'affluence des bai-
le canal d'Aiguës- mortes par gneurs. Saint-Louis, sur lequel ce roi de France s'embarqua pour
Se relie à
la
ville
sa dernière croisade.
Le mot Grâou pourrait n'être qu'une forme analogue à Gravas, qui a donné Gravier et Grève au fr., ou
Gravn,
une permutation, comme il s'en produit beaucoup, de Crâou, la Crau (Y. C m.); on propose aussi de le faire
GRA
GRA dériver du ht. Gradin, emportant le sens de rade, baie, port. Ces diverses interprétation! peuvent convenir. v.
Grâoufigna,
Égratignor.
—
Voy.
Èngrâoufigna
Wngrdouta. Égratignure; coups de
s. f.
Gràoulignado,
griffe.
et
—
Grâoutoù, maigre de
une fouace ou friand dans
Grâoula,
comme un
chat en colère on en
humeur; rouler la voix; geindre fortement; bourdonner. Ce mot est probablement une onomatopée du. miaulement du chat eu colère, comme Midoula est celle de son cri
mignard
et caressant.
m., ou
Cabridan. Frelon, la plus grosse espèce de guêpes, Crabro, Linn., insecte de l'ordre des HyIl y en a un ménoptères et de la fam. des Ptérodiples. j.
—
jaune et
un autre noir;
Ces insectes
ce dernier est le plus venimeux. sont forts et carnassiers et détruiraient un
grand nombre de mouches, d'abeilles surtout,
si
leur vol
lourd et bruyant n'avertissait leur proie de l'approche dn danger. C'est sans doute ce
bourdonnement incommode qui a
acceptions et les locutions dans lesquelles il A la tèsto pléno dé grdoules, c'est un intervient au fig. brise-raison, un querelleur, il a mille rats dans la tète; inspiré les
lubie.
Dér. du
lat.
Crabro, frelon. fréq. Perdre la tramontane; faire
».
Grâouléja, mauvaise
l'étourdi, la
Grâoulije,
s. f.
tète.
État de celui qui a des lubies, des ca-
Grâouloùs, ouso, adj. Dim. Grdoulousà. Capricieux; querelleur, tapageur; écervelé; évaporé; qui a des lubies. Grâoumèto, s. f. Gourmette, chaînette de fer qui tient au mors de la bride.
Emp. au fr. Grâoumïa (Se),
Se gratter à la manière des gueux et des pourceaux, en se frottant contre un mur ou contre un arbre la partie qui démange, ou en faisant un tour d'épaule i>.
qui déplace et distrait
la
vermine qui cause cette déman-
geaison.
Gràouséiè, j. m. Groseillier, /fiées uvu crispa, Linn., arbuste épineux de la fam. des Groseilliers, dont on connaît plusieurs variétés le Groseillier à maquereau, fruit :
Itibes grossularia, Linn rouges, Ribes rubrum, Linn.
blanc,
lat.
Grâousèïo,
;
le
Groseillier à fruits
Grossularia. s. f.
j. f.
est
l'adj.
Gras.
Poignée de grains, autant que
la
main
»,
m. Dim. Grapdoiidé; augm. et
péj.
Gra-
Crapaud, Bufo, Linn., famille assez nombreuse des Anoures, de l'ordre des Batraciens, plus laide que venimeuse, qui ressemble beaucoup à la grenouille, avec laquelle on peut les confondre.
Grapâou
Groseille, fruit
quelles confitures on en fait.
du
groseillier.
son dim. Grapaioii s'appliquent à un jeune
et
un
incommode, insolent, qui se démène et prend des airs d'importance, un Gavroche, un jeune vcyou. Dér.
du
drôle,
lat.
Crepare.
m. plur., ou Grapiè. Criblures du blé; grains non dépouillés de leur l.alle, qu'on fait venir à la Grapasses,
s.
superficie par le
—On sait
mouvement de
rotation
du
crible appelé
Movndaïre, parce qu'ils sont plus légers que les autres eu égard à leur volume. Le cribleur les enlève à petites poignées, à grapados. De là le nom de Grapasses. Grapiè, criblures
m., ou Grapasses. Quantité, ensemble des blé, pris et considéré en masse et comme
s.
du
résidu de récolte.
Grapil, et à
s.
m. Grapin,
outil en
branche recourbée, armée de
forme de pelle à douille trois larges dents à son
extrémité, pour creuser les graviers dans l'eau. Dér. de l'allem. Greifen, prendre, saisir.
Grapos (Las), le fou,
prices; caractère étourdi, tapageur, brise-raison,
Dér. du
Grapâou,
—
par suite, un gràoule est un caprice, un accès de frénésie;
une
la graisse
assaisonne
peut en contenir.
polisson,
Grâoulaïre, aïro, adj. Enfant pleurard; grognon, qui ne cesse de grogner et de geindre.
Gràoule,
de
;
pa'tas.
Miauler
v.
I
Fougasso de grâoutoit, dont on
galette,
pays. d'un dimin. de
Grapado,
— Voy. Bécar.
est le iv«iJu
le
Formé
s.
morceaux de viande
petits
fondue. Avec ces cretons racornis et
m., on Bécar. Goujon, Bouillerot, Cyprinus gobio, Linn., petit poisson de rivière de l'ordre des Holobranchcs et de la fam. des Gymnopomes, à opercule lisse.
m. Créions;
panne du porc qui
la
Voy. lïngrdoulado.
Grâougnâou,
s.
393
s.
f.
plur. Maladie de la race chevaline,
sorte de dartre croùtée, qui se forme au-dessus entre le sabot et la naissance dn poil.
du
sabot,
Gras, grasso, adj. Au plur. Grasses, grassos. Gras; qui a beaucoup de graisse; qui a de l'embonpoint; enduit, couvert de graisse; trop large, extéJant une certaine proportion, un certain degré; en parlant d'un terrain, fertile, argileux; subst. gras par opposition à maigre; jours où
permis aux catholiques de manger de la Mésuro grasso, pès gras, mesure, poids trop
est
vir.nde. fort
il
—
(Voy.
Acdou grasso, chaux hydraulique (Voy. Acâou). Es gras âou lard, il est rond de graisse. Tarin gras, grasGraïssoJ.
seyer.
Manja
grat, faire gras,
manger de
la
viande.
Gras, en parlant des vers-A-soie, se dit d'une maladie dont ils sont atteints et qui n'est autre chose qu'une dissolution, c.-à-d. que la liqueur visqueuse qui leur sert en
quelque sorte de sang se transforme en sérosité. On appelle le sujet ainsi malade Gras ou Jâoune, aujourd'hui mori-
mal qui répand tant de terreur et fait tant de ravages dans nos éducations séricicoles, la Flacherie. Dér. du lat. Crasstis, m. sign. flac, et le
Grasàou, s. m. Dim. Grasalé. Petite auge en bois ou en pierre pour servir d'abreuvoir aux poules. C'est ordi-
GRÉ
GRA
394
nairement une pierre de grès carrée et creusée dans le milieu, en forme de mortier. Dér. de Grés : aussi dans certaines localités, on dit
voirie, parce
nément
Grésdou, dont Grasdou n'est qu'une variante ou une cor-
Grasïa,
Du mot
Griller; faire rôtir sur le gril.
v.
s. f.
Grasïado,
en
mes, soit de lieux. Pour notre seul département, plusieurs communes, villages, hameaux, ruisseaux, dans toutes les
Gril, ustensile de
s. f.
Grasïo,
simple aux composés et dérivés, diminutifs,
augmentatifs ou péjoratifs assez nombreux, les variétés devaient aussi être fécondes en noms propres soit d'hom-
minces lames ou baguettes de
claie
cuisine, petite
propre à faire rôtir la
fer
forme par La Grave, les Gravas, Les Graventes, Le Graveron, Le Graveson, Le Gravil, Gravillargues. Partout, comme noms de
directions, se rattachent à cette
viande.
du
Craticula, m. sign.
lat.
— Grala
se prus,
léger.
Que
se grato ounié
Gravezon, qui portent un cachet mériLagrève, Grève, Grevin et Grévy, qui ont dû être donnés au nord au delà de la Loire pour nous, et qui
faï pas tor en dèngus, prvb., pour se gratter à
démange, ce
l'endroit qui
vier, Graveirole,
offenser ni faire tort à
n'est
dional, et
personne. Dér. de l'allem. Eratzen, gratter. s.
Gratadisso,
Démangeaison
f.
;
sont identiques. Dér. de la bass.
action de gratter.
Gratassa, v. fréq. de Grata. Gratter; remuer manière des poules.
le
personnes ou de famille, ont pris naissance par une inspiration semblable, ceux de La Grave, de Graves, Dugra-
la tèro, égratigner la terre, l'effleurer seule-
donner un labour trop
lui
Graves,
Gratter; racler; frotter avec les ongles; ratis-
v.
Grata,
ment,
commu-
grèves qu'on jette
Grillade; tranches de viande cuites sur
le gril.
ser.
c'est sur les
bords d'une rivière.
ruption.
Dér.
que
charognes des équarisseurs. Gravo, s. f. Grève; gravier; gravois; terrain mêlé de sable gros et menu, de cailloux et de petits galets, aux les
lat.
Graveria, m. sign., du
m. Grec, espèce de
lat.
— Lou
Glarea.
démangeaison opi-
grè est peu ses grappes ne sont jamais bien fournies en grains, fertile qui sont blancs, ovoïdes et les plus gros que l'on con-
niâtre.
naisse.
Grati (A), adv. Gratis; gratuitement, sans qu'il en coûte rien de pure grâce. Dér. du lat. Gratis, m. sign.
de vie pour faire du ratafiat. Il ne doit pas être confondu avec lou musca grè, qui est une variété. Gréfiè, s. m. Greffier; secrétaire; clerc de notaire,
la
s.
Gratèlo,
Gratelle, petite galle
/'.
;
la terre
à
Grè,
—
m. Chatouillement. Voy. Cassiou. *. m. Gratte-cul, Cynorrhodon,
s.
Grato-Quîou,
rosier et de l'églantier. ».
Gratusa,
On
en
des conserves estimées.
Chatouiller; râper
du sucre; chapeler du
de
Tpittpstv,
Gréfuïo, la petite
vérole
l'eau
écrire, ce
mot
s.
gr. rpaçsiç, écrivain,
a pris plus d'extension
m. Houx, arbre.
que son
pas allé jusqu'à Greffe,
— Voy.
Agrévou.
Gréïa, v. Germer; bourgeonner; pousser, lever en parlant des plantes, des semailles. Mous pesés nié greïou,
qui a la
;
met ordinairement en bocaux avec de
correspondant fr.; mais il n'est pour ne pas dévier de sa racine.
Dér. de Grata.
—
figure grêlée.
du
le
Grâce à son origine sans doute du
du
pain.
Dér.
On
d'avoué; scribe. fruit
fait
Grava, ado, adj. Marqué par
raisin.
;
;
Gratîou,
s.
gr. rpdiipeiv, écrire.
j'ai les pieds gelés.
Gravas, s. m. Au plur Gravasses; dim. Gravassoù, Gravéïroù. Large étendue de grève sur les bords d'une
Dér. probablement du gr. Aptiw, pousser, croître. Gréïé ou Grïé ou Gril, ». m. Grillon, cricri, Gryllus,
rivière.
Linn., insecte de l'ordre des Orthoptères et de
Augm. de Gravo.
—
la
fam. des
Dim. de Gravo
Le grillon domestique et le grillon des champs sont la même espèce, mais la manière de \ ivre
Au
a modifié leurs goûts et changé leurs habitudes; de plus l'habitant de la campagne que devrait brunir le soleil est
employé à désigner les larges grèves d'une plage, mais bien les dépôts de graviers que les inon-
de chant aigu et monotone qu'on leur connaît; mais le mâle seul a cette faculté et il le produit en imprimant une
dations font sur le littoral fertile qu'elles changent en lande stérile.
vibration rapide à ses élytres, qui frappent branes tendues en forme de timbales.
et
Gravéïroù, de Grava*.
Gravénas,
s.
*.
Grilloïdes.
m., ou Gravéïrolo,
j. f.
m. Augm. de Gravo
et
de Gravas.
plur. Gravénasses.
Ce mot
moins noir que
n'est pas
—
Dim. de Gravo. Ne s'emploie guère que pour désigner un coin de grève uni. couvert d'un Gravéto,
s.
f.
sable fin, propre et argenté, tel qu'en siveuses pour établir leur atelier et
choisissent les les-
pour étendre
Gravie,
s.
Gravièïro,
m. Large grève; gravier; s.
(.
Le nom le
le linge.
lat.
le
sens de
I
du
foyer.
m. Dim. de Grel.
Gréïé,
».
Gréïo,
s. f.
Tous deux ont
cette espèce
deux -mem-
Gryllus, qui semble une onomatopée, a
lang.
dans lequel
sable.
Grève, mais seulement dans
nom
l'hôte
Taillis
— Voy.
Gril.
coupé depuis moins de cinq ans
parcours des troupeaux est fort geable, et très-sévèrement prohibé. le
fait
et
domma-
GKK Grél,
m. Dim.
s.
— lAva
gueillir sorte u
une
forte
l'orage
lou grél, au
la
cœur de chou.de fig.
se redresser;
céleri,
s'enor-
Usgrace; reprendre vie et vigueur après
comme un jeune
maladie,
ou
redresse par
gelée se
flétri
rejeton
un beau
soleil
par
ou une
pluie salutaire.
Dér. de Créïa.
Grêla, ado, adj. Marqué de la petite vérole; grêlé; qui a été frappé, giUé par la grêle. Au fig. qui a un aspect misérable; qui manque de tout confortable; qui dans toute sa tenue présente les signes du malaise. Dér. du
Grêla, t>.
lat. Gracilis, grêle,
v.
Grèlo,
ou Fragilis, frêle. il tombe de
impers. Grêler, quand
a., frapper par s. f.
Grésa (Se),
Grêlé. Bourgeon i|ui s'épanouit; jeune
pousse, rejeton; germe d'ognon;
de salade.
GRI
la grêle,
gâter par
p.
3*J5
Se candir; se cristalliser; se Itrttrittr,
garnir de tartre comme font les confitures, le miel, toutes les substances sucrées, ainsi que les futailles.
se
—
comme
Grésa, ado, pris adj. ou
ment adonné au vin
part, p.iss.
telle-
—
semble gagné par le tartre. A l'estouma gresa, dit-on dans ce sens, d'un ivrogne, en supposant par hyperbole que les parois de son estomac se sont enduites de tartre, comme celles d'un tonneau. qu'il
m. Dim.
Grésïé. Grain de sable
ou de gravier. que ceux qui entrent dans les yeux par un grand vent, ou qui pénétrent dans la peau des pieds quand on marche sur le sable ou qu'on passe une rivière Grésil,
pris
s.
dans suu unité,
tel
à gué.
Ce mot
la grêle;
la grêle.
commun
n'a rien de
avec
le fr.
quoique l'un et l'autre dérivent de et soient des dim. de Grés, lou grés grêle,
pluie gelée, tombant en grains plus Au fig. personne méchante; misère. Ce
Grêle,
Aviné,
—
du
Grésil,
la
menue
même
racine
—
Cette
ou moins gros. météore désastreux inspire une telle terreur superstitieuse parmi les habitants agricoles, qu'ils n'oseraient prononcer
concrétion est due plutôt au long séjour du vin dans une même futaille qu'à sa qualité. C'est le défaut général de
son vrai nom, et qu'ils le désignent par la périphrase de michan tén. U en est de même pour la maladie des vers-
nos vins du crû qu'on soutire rarement, ce qui leur procure une âpreté qui nuit beaucoup à leur qualité. Dé
muscardine
à-soie, la
ne disent pas dé muscardins,
ils
:
mais aquélo michanto méno. Se dit en lat. Grando, grandinis, que l'on soutient être, comme notre mot lang., une onomatopée du bruit que fait la grêle
en tombant sur
Grélo,
m. Dim.
f.
Grelot, boule de métal
—
le
mot
est celtique.
Grèquo, s. f. Chignon de femme très-relevé sur la tête qui donne au bonnet qui la couvre la forme d'un cimier
— Cette
qui ressemble assez à la coiffure grecque ancienne, fut un instant à la mode en France où on la nomma la grecque. La mode passée, le lang. n'en coiffure,
a pas moins continué à appeler Grèquo rance de cheveux en forme de crête.
Grés,
s.
m. Grès,
pierre
composée de
de quartz, agglutinés par un ciment, qui briquet.
—
qui produit
toute
protubé-
fait
feu sous le :
intérieure, aussi la germination
y
est-elle
plus précoce.
Il
y a plusieurs natures de ce terrain dit Grés; la plus commune dans notre pays, où elle est en général employée en gile et
dre
la
difficile
Le tartre qu'on détache des tonneaux sert à fabriquer crème de tartre qui est employée en teinturerie et en Cette incrustation
avec
un pudding rouge composé d'un gluten
d'ar-
de cailloux blancs et ronds. Gagna lou grés, prencacher comme un malfaiteur ou un déser-
la fuite, se
teur.
Dér. du celtique Craig, caillou.
la
cristallisée
composition du
a quelque ressemblance dont la base est le
caillou, Grés,
le nom pourrait bien avoir pris la sa dérivation. Grïa, v. Griller, enclore de grilles; poser une grille, un
quartz;
grillage; et
non
faire
une
grillade, qui se dit Grasïa.
figures, de traits
ou de
lignes sans
forme ni sens.
Gribouiaje, s. m. Gribouillage, action décrite par verbe précédent.
Gribouïo, et
m.
s.
brouille tout.
le
Sot, niais; qui gribouille; qui confond
— Es
bouille, qui se jette
fi
connut gribouïo, rusé
comme
gri-
dans l'eau pour éviter une ondée, qui
met nu pour se garder du froid. s. m. Grillon, insecte. Voy. Gréïi. Grifa, ». Frotter ou gratter avec la main, fortement et à plusieurs reprises; griffer, égratigner, donner un coup d'ongle ou de griffe; battre quelqu'un, en combinant les deux acceptions. Dér. du fr. Griffe. se
très-petits grains
Téraïre dé grés, terrain graveleux c'est celui le meilleur vin et qui a le plus de chaleur
vignobles, est
un pdou
for dé a avaler, en parlant d'une histoire que l'on vous conte, saus doute comme un vin qui est for dé gréso. est
Aïçb's
Gribouïa, v. Gribouiller; faire un gribouillage, soit par une mauvaise écriture, soit en traçant toutes sortes de
le froid.
de casque.
du vin tartareux.
celle-ci
dicton,
gréso,
diffi-
m. Onglée, engourdissement des doigts causé
s.
vin.
—
Gravis, m. sign.
D'après Astruc, et
rude;
pénible; chagrinant; insupportable. bien dé grèou, cela m'est un grand crève-cœur.
Grèpi, par
fig.
fâcheux;
lat.
Tartre, acide cristallisé
f.
pharmacie.
Grèou, grèvo, adj. Lourd; pesant. Au
Aquà m'es Dér. du
s
vi for dé gréso,
les toits.
Grélouté.
creuse et bruyante.
cile;
Gréso,
—
Grié,
Grifado,
s.
f.
volée de coups
;
Égratignure, coup de correction manuelle.
Grifaire, aïro, adj.
avec
la
main
Grifou,
s.
;
Qui
frotte,
griffe
ou d'ongle;
qui gratte fortement
qui lime.
m. Bigarreau, espèce de
cerise à chair ferme,
grosse, croquante et bariolée de blanc et de rouge.
GKO
GUI
396
v. Grimacer, faire des grimaces; faire de faux fausses tournures, en parlant des vêtements, de plis; avoir
Grimaça,
charmait
drnperies ou chaussures.
Grimaciè, ièïro, adj. Grimacier; qui
ment des grimaces; qui dissimulé; hypocrite, au s. f.
Grimaço,
Au
plis.
sorts,
fait
se contrefait, se
ordinaire-
contorsionne
;
fig.
Grimace, contorsion du visage
mauvais
;
feinte, dissimulation; affectation maniérée.
fig.
s.
Grimâou,
comme
m. Au fém. Grimâoudo.
le
préjugé en attribue
le
Sorcier, jeteur de
pouvoir aux vieux
Ce mot a une racine commune avec le fr. Grimoire, qui peut fort bien être ou du moins se rapprocher beaucoup du bas -Lit. Rimare ou Itimaria, rimer et livre rimé, parce que, au moyen âge, les grimoires ou livres de prophéties s'écrivaient en vers et en octaves, témoin Nostradamus et autres, à l'instar des oracles sibyllins. Grimâou peut aussi sait
l'ifcil.
même
si le
Grimo, vieux, ridé, grime de théâtre. Qui mot précédent Grimaço n'aurait pas dans
deux interprétations quelque chose à prendre? Charles Nodier voulait le tirer de Rima, ride, par l'addition du G paragogique, comme de Ranula on a fait Granouto. ces
Grimouèno, Linn., plante de
t.
f.
Aigremoine, Âgrimonia cupaloria,
fam. des Rosacées, médicinale,
la
mune dans nos pays
inspirations de
Son
nom
lat.,
Grîoule ou Ra-grîoure,
m.
».
le
nom
foin
— Voy. Ra-grioule.
le
ce
Gripé, imaginaire de
la
Lutin badin, farfadet, être
mythologie féerique du moyen-âge. C'est faut se garder de confondre avec
le Trilby cévenol, qu'il
Les Fantasti, lou Draqué et surtout la Roumèquo vrais languedociens ne commettent pas cette erreur, ton fou
.
Gripé est un être essentiellement malicieux, mais non méchant, plutôt s°rviable que faiseur de noirceurs; tandis
que lou Fan!a;H, dont
le
nom
rappelle les
fantômes,
revenants qui reviennent de l'autre monde pour faire peur; lou Draqné, qui signifie l'antique dragon de la Fable ou de l'Ecriture; la Roumèquo, espèce de Némésis hideuse les
qui personnifie
le
remords,
la
ronce, l'épine de la con-
science, roumic, vieux
mot? toutes ces créations imaginaires, et encore lou Babdou, la Baburogno, inspiraient une superstitieuse terreur aux grands et aux petits enfants des montagnes,
mieux
comme
leurs
noms
seuls, inventés
pour les symboles de la plus Gripé apparaissait au contraire
enlaidir, et semblaient être les
noire méchanceté.
Lou
dans cette cnprieieusc hiérarchie comme un petit génie souvent bienfaisant et toujours folâtre dans ses malices, se plaisant â faire des niches aux jeunes
familier presque et accompagnant ses métamorphoses ou ses bons tours d'un bruyant cucatas, et se moquant des paniques qu'il filles,
et
sa gripio bien garnido,
lat.
il
a
des
du
avait Greppia, m. sign.; mais d'où venait
fournissait le nôtre? Quelques-uns pensent
Crûtes, râtelier; d'autres,
du
gr.
du
Kpccdw, contenir, ou
Gris, griso, adj.
Dim. Grisé; angm.
Grisas. Gris; cou-
leur grise, cendrée; mélangée de noir et de blanc.
toutes les autres nuances fondues, férents
noms par
le
Quant
à
gris prend mille dif-
suite de cet esprit de confusion qui règne
en lang. sur l'appréciation des couleurs
:
gris-blu, gris-
jâoune, gris-négre, gris-rouje, gris-vèr, etc., même dans les demi-teintes. Au fig. et au fém., chose déplaisante,
— — N'aï
mauvais avanie.
trait.
M'en a
fa
uno
griso,
vis dé grisos, j'en ai
Dér. de la bass. Grisé,
s.
pour
la
lat.
m Nom même
Griseus,
m.
il
vu de
m'a
fait
une
cruelles.
sign.
familier qu'on
donne à
l'âne,
dont
le
cause de la couleur de son pelage, a
Grison. le gris,
avoir une teinte grisâtre.
Grisèl, èlo, adj. Grisâtre, qui tire sur le gris.
devenu n. Griséto,
Gripétott.
mangeoire des chevaux
A
de Tpaivco, manger.
m. Recoupes ou son
m. Dim.
La bass. mot qui
lat.
pain de première qualité. '.
:
Grisé ja, v. Tirer sur
Grï'ou, gras qui contient encore beaucoup de farine après qu'on en a tiré la fleur pour faire s.
devenu synonyme d'en-
est
dans ses bottes.
fait aussi
lang.
campagnes, de ses apparitions
La Fare-Alais.
».
—
fr.,
par apocope, a donné
l'histoire
Son nom
Gripio, f. Crèche; On dit au fig. bœufs.
les
lieux huniiJes et ombragé?.
les veillées.
:
La légende populaire du farfadet raïol est, dans lat Caslagniulos, une des plus poétiques et des plus heureuses
com-
qui croit de préférence dans
et
ses exploits, c'étaient les
foyer rustique
fant espiègle, éveillé, jeune et aimable lutin.
bergers.
dériver de
Le théâtre de
causait.
les fermes, le
— Est
pr. s.
/'.
Grisette, jeune
fille,
jeune ouvrière.
Grisou, s. m. Grisou, gaz inflammable, explosible et détonnant qui s'infiltre dans les mines et. prend feu soula lampe des ouvriers en causant de grands ravages de graves accidents. Ce mot semble une corrupt. de Brisaù, qui est aussi un des noms de ce gaz, parce que ses explosions brisent et
vent à et
renversent tout. Serait-il ainsi appelé peut-être parce que mine donne aux lumières une teinte
sa présence dans la grisâtre ?
—
Ce mot, pur fr. inconnu au lang. Grivo, ». f. Grive. de Sauvages, est aujourd'hui de mise pour désigner les diverses espèces de Tourdro celui-ci est plus particulière:
ment
la Litorne, Turiliis
muslcus, Linn.
—
Voy. Tourdre.
—
Ne se Grivouès, ouèso, adj. Grivois; éveillé, alerte. prend pas dans le sens de grossier, licencieux, mais dans celui de
bon
drôle.
Gros, grosso, adj. Dim. Groussé; péj. Groussas. Gros; Fénno grosso, épais; enflé; qui a beaucoup de volume.
—
femme
grosse, enceinte.
Lou Gardons
gros, la rivière est
Faï la grosso, il grossoic, il écrit en gros, en parlant d'un écolier. Lous grosses, les notables d'un endroit, enflée.
les
gros personnages. Dér. du lat. Grossus, m. sign.
GRO
GUE
—
397
Gros, arfv. Gros; fort. Gagna gros, gngner gros. Fialu gros, filer du gros fil. Un gros, en gn s, en bloc. Dé gros en gros, sans examiner, sans peser; en gros. Grosso, s. f. Grosse, douze douzaines d'une marchandise
Friandise; bonbons; mets délicat. / Gourmandise. pas Groumèl, s. m. Morve épaisse et en grumeaux, telle qu'elle pend au nez des enfants mal s<-;
qui se compte; écriture grossoyée, en gros caractères;
Grutnus ou Grumellus, grumeau, caillot. mal élevé; qui a des manient rudes, des airs communs; rustre; rude au tou-
ex-
pédition d'acte, en terme de pratique.
Grouga, femelle.
la
corneilles,
l'acte
Au fig. muser; rester tranquille; bayer aux comme fait le poisson qui en stationnant, im-
mobile, semble endormi quand
Racine très-incertaine
:
Grougadis, isso, adj.
on
—
le
prétend celtique. Se dit de la place favorable
aux poissons pour frayer, pour déposer leur frai ou leurs œufs; plus directement, qui grouille, qui fourmille.
Grougna, v. Grogner; grommeler comme certains animaux. Au fig. murmurer; gronder; être de mauvaise humeur. Moun ventre giougno de fun, la faim donne des
—
borborygmes à mon estomac. Dér. du lat. Grunnlre, grogner comme .le fr. a fait Crouin, groin. au
Grougnadisso, pr. et au fig.
s.
porcs; d'où
les
Grognerie prolongée; grognement,
f.
Grougnaïre, aïro, adj. Péjor. Giougnaïras. Grogneur; d'humeur grogneuse.
Grougnoun, adj. des deux genres. Grognon, qui grogne; qui ainu' à gronder. Grouîè, s. m. Savetier; mauvais cordonnier en vieux; rapetasseur.
Comme ceux de presque toutes les professions, ce mot a donné naissance a quelques noms propres Grollier, Grou:
Groulard, Groulart, Grolée.
lier,
Groulo, s. f. Dim. Groulélo; vieux soulier éculé et déformé.
Groulasso.
péj.
— Mètre
Savate;
soun soute en
groulo, porter ses souliers en pantoufle, c.-à-d. en abattant le quartier, ce qui est une preuve de mal au pied, et par ext. de maladie vraie ou fausse. Jtabala la groulo, tramer
savate; au
la
Dér.
du
fig.
être tjinbé
gr. rpûnj,
la misère.
vieux soulier.
Grouman, ando, s. et mand; qui aime, apprécie
adj. et
Péj.
Groumandas. Gourla bonne chère, les
recherche
- Lai
bons morceaux; friand. les
dans
trufos soim groumandos, ut beaucoup d'assaisonne-
pommes da te»
Ne
v
signifie
du
Dér.
lat.
cher; épais.
— Ésto/o
groussiiim, étoffe grossière, dont la
trame est grosse. Groussiè coumo pan d'ordi, les portes d'une prison.
Groussoù,
v.
f.
Grosseur;
état,
volume de ce qui
Gru,
m. Corroi de mortier, composé de chaux bien sable bien grenu, dont on fait des pavé»
s.
éteinte et de
mais d'une grande consistance quand
grossiers,
bien manipulés; espèce de glacis. Plus plus il a de chances de durée.
—
Voy. c. m. appelé Cassoto. Dér. de la bass. lat. Grutum, m. sign. v. Monder du froment, du riz, etc., pour en du gruau; égrapper la vendange dans les cornues
Gruda, faire
pour séparer le grain de la rafle d'un bâton disposé en forme de
;
ce qui se fait
fiant
ddilion
Hanj
Kottrmcin'!, manger.
GormoJ, Gaor
trop
Camdem
mangeur
;
ie
le
fait
Kiwi
fourni la racine
:
attributive
dériver
Oui,ar,
».
/'.
Gournun
d'où
et le gallois
l'assertion
de Ménage
pourrait dons être juste.
Groumandije,
:
du breton
pour objet de préserver le vin de l'àpreté qu'il contracterait dans la cuve si la rafle était mêlée au moût pendant son ébullition.
Grudaîre, s m. Moulin à gruau. Sa meule est un cône tronqué, qui tourne sur elle-même et autour d'un pivot où elle est fixée.
On
appelle aussi Grudaîre,
d'après
procédé indiqué à
le
l'égruppeur de
l'article
vendange,
précédent.
s. m. Trumeau de bœuf, terme de boucherie du devant de la poitrine, entre les jambes, mor-
Grumèou, la partie
:
ceau très-gras et délicat. Grumo, s. f. Grains de raisin, pris dans leur ensemble à la vendange. Aquà's dé poulido grumo, voilà de belle
—
vendange. Dér. du
Grun,
lai.
Grumus, grumeau. m. Grain de raisin, grain de chapelet.
s.
Gudos,
s. f.
—
plutôt plusieurs. plur. Petites fourches pour soutenir et arc-
Parait être une altération de Ajudo, aide, soutien. Guèïno, .v. f. Gaine, coulisse de jupe ou de tout autre
vêlement. Dér. du
lat.
Yagina, m. sign.
Guènche, èncho, ou Guinche, incho, a les yeux
île
Gueula, capital.
au moyen
trident. Cette opération a
bouter les claies d'un parc à brebis.
ci.
sont
—
L'étymologie de ce mot n'a pas élé uns donner beaucoup d'embarras aux chercheurs. Ménage est porté à la prendre dans le celtique, ainsi que Casencuve. Saumaise
du persan Cour on
ils
corroi est grossier
le
Gruda, «. ». Gruau, froment mondé, c.-à-d. dépouillé de sa pellicule au moyen du moulin à gruau. On en fait d'excellent potage, et il est la hase de ce mets local
Toumba un grun, boire un coup ou
prétendait originaire
est
gros.
ment.
le
comme
poli
G roi.
Dér. de
fraie.
il
Groumandiso,
Groussiè, ièïro, wdj. Grossier;
Frayer, féconder en parlant des poissons, par lequel le maie féconde le frai de
r.
pour designer
—
Guéréja,
s, ».
adj. Louche, qui travers; affeclé de strabisme.
Chevrotter; bêler fréq.
Guerroyer,
comme
la
chèvre.
faire la guerre.
GUI
GUI
398 Guèrïè, ièïro,
s.
et
adj. Guerrier; soldat; qui aime la
et plusieurs
provinces de
guerre; qui a l'humeur guerrière. Guérie, guèrlo, adj. Dim. Guèrlé. Bigle, qui a l'angle
dirent-ils pas jusque
visuel tourné en dedans vers le nez; équarri gauchement, en parlant d'un meuble; maladroit, gauche, en parlant des Èmbe sa pato guèrlo, avec ses doigts maladroits mains.
s'est
—
qui font tout de travers. Soun Guèro, s. f. Guerre, querelle; inimitié; dispute. toujour en guèro, ils ne cessent de se quereller. De guèro lasso, de guerre lasse. T'âouraï dé guèro lasso, je finirai
—
la
dans
le
France. Peut-être ne descenMidi, mais
récit de
le
leurs
exploits mis
en chansons y parvint avec leur nom, qui maintenu dans la langue populaire.
une dénomination purement de
Etait-ce
vieux mot
fantaisie, et
un
qui se retrouvait en lang.? était-il venu naturellement s'adapter à l'industrie de ces hardis fripons ou fr.
à leur chef?
On
peut l'admettre. Cuiller, v. fr., signifiait Tel croit guiller
l'ancien proverbe le consacre
tromper
:
Guillot,
que souvent Guillot
guille.
:
Dans
la
langue d'Oc,
par arriver jusqu'à toi, à force de sollicitations, d'importunité, de poursuites sans repos
on avait Gïa, écrit Oilha, un synonyme de même prononciation, en donnant seulement au G devant • le son dur
ni trêve.
qu'il avait autrefois.
te vaincre,
par obtenir, par
Dér. du celtique Wer, guerre.
Guéta,
v.
faire
Guetter; épier;
le
briguer une
guet;
un emploi. Guèto, s. f. Guêtre,
place,
bas de
la
et le
jambe
—
dessus du genou.
sorte de chaussure qui couvre le cou -de-pied, remontant souvent au-
Tira sas guètos, tirer sa révérence,
bas-bret. Gueltron,
Guétra,
tant soit peu les qu'il a eu le mot Guirâou, faux poids, et cette locution
Faire guirâou correspondant au
m.
sign.
un
Mettre des guêtres à soi ou à
f.
Guïàoume, n. pr. d'homme. Guillaume. lang. Guiâoumè est la forme la plus simple
autre.
— Le dim. en
:
en
sente plus de variantes, qui sont devenues n. pr.
fr. il :
pré-
Guilhe-
fr. faire Gille. Si
même
famille, et
— Guincha
œil.
dré, viser droit.
Guinchavo en d'aqud,
en allem. Wilhelm; en angl. William; en esp. Guellelmo; en ital. Guglielmo.
qu'en visant on ferme un œil et on a
m. Guillaume, outil de menuisier; espèce
s.
—
faire
l'échelle,
en se plaçant à distance l'un de
Formé du nom d'homme. ;
;
;
;
—
lé
guigno, guigno-li,
:
bienfait
pour bienfait, menace
pour menace.
La permutation signalée du V en G autorise à faire démot du lat. Videre, voir, regarder. Guignardo, s. f. Visée; menace de l'œil ou de la main. Guiléri, j. m. Probablement c'était dans l'origine un
river ce
n. pr. dont
le
porteur était
ploie aujourd'hui léri,
que dans
maître-fripon. On ne l'emUn tour dé Guipériphrase tour de passe-passe, une fri-
un la
un tour de Jarnac, un
:
ponnerie mêlée de ruse et d'hypocrisie. Cela n'a rien de commun avec la vieille chanson de Guilleri, mais c'est bien toujours
le
même nom
et
sans doute
le
même
person-
l'adj.
dévider
dont on
la soie
fait les
sait que, après les troubles
bande de coupeurs de bourse
et
de
de
la
Ligue,
les Guitleris,
filous, infestèrent Paris
Guènche ou Guinche, parce l'air d'être
louche.
rubans.
— Voy. Débanaïre.
Guingoï (Dé), adv. De travers; obliquement; de guin-
—
Voy. Dé Bingoï. Dér. du gr. Ï\n6;, boiteux, estropié, dont
gois; de côté.
m.
sign.;
que
le
le
provençal a
lang. et le fr. se sont approprié
en y ajoutant une idée de Guigna, ou Guigner, ou de Guincha et Guinche, par le changement du V lat., de Videre, en B, pour Bingoï, son correspondant. Toute cette de mots, qui ont de s airs de famille si marqués, et tant de rapports de signification, ne viendraient-ils pas de série
même provenance? On se ressemble de plus loin. Guirâoudé, s. m. Faux-poids des bouchers, dit SauvaLe mot n'est ges ; le gain qu'ils font par cette volerie.
la
—
la médisance prétend qu'il n'en est pas de plus en usage même de l'habitude. :
s. m. Dim. de Guirâou, désigne aussi le Héron, et s'applique au Blongion, autre variété, Butor brun-rougeou Butor roux, Héron Blongion, Ardeaminula,
Guirâoudé,
petit
Temm. Guirâou (Faire), phr. s'enfuir précipitamment,
nage.
On
formé de
est
il
là.
Son étym. doit se rapprocher beaucoup de celle de Guigna. Guinche, incho, adj. Voy. Guènche. Guindre, s. m. Guindre ou tournelle, instrument pour
fait Got,
Guigna, ». Guigner lorgner viser en fermant un œil indiquer quelque chose du doigt faire signe, menacer de l'œil ou de la main. Le prvb. dit Que té fat, faï-li; que
Ce mot
l'autre,
pour se faire passer à la main les objets que l'on veut monter ou transporter d'une place à l'autre.
faire entrer
pourraient s'expliquer ces étymologies et ces locutions. Guincha, v. Viser; mirer; tâcher; regarder d'un seul tâchait d'arriver
Guiâoumè,
y
également Guilheri, en v. fr. Guilleri {Il mouillées), qui a tant de liens avec eux? Ainsi et non sans probabilités,
min, Guilleminot, Guillemot, et peut-être Guyot, se rapprochant de notre Guïèn, variante. En lat. Guillelmus ;
de rabot employé pour faire les moulures, et dont le fut Faire guïàoume, en terme de maçon, est fort étroit.
Gille a
une origine commune avec Guirâou par Guiller ou Guilha (dur), et que le sens les rattache, ne faudra-t-il pas rattacher tous ces mots à une
s'enfuir.
En
Le loup en bas-breton s'appelle Guilvieux trompeur, Guillou-coz. En pressant déductions, le lang. se souviendrait encore
lou, et le diable, ce
faite.
Faire Gille; s'esquiver;
en se dérobant.
—
Voy.
Gïa.
Selon Sauvages, Faire guirâou c.-à-d. tromper. Bien que cette acception ne soit plus usitée signifierait faire faux-poids,
IIAli
Il
le
aujourd'hui,
sens
indiqué
laisse
une certaine relation d'idées entre
cependant
apercevoir ancienne
ia signification
tromper que Causer compagnie a par conséquent s'esquiver. Kn tout cas, quelqu'un, faire faux-poids laisse au moins supposer que celui qui se et celle actuelle
c'est
:
et
rend coupable de ce méfait a tout intérêt à faire Gille autre rapprochement qui ]>eut mettre sur la voie, et que nous avions pressenti au mot G\a, auquel nous renvoyons. :
Guirâou-péscaïre, t. m. Baron cendre, principalement mais aussi d'autres vanéles de ArJeu cinerea, Temm. Sa description se trouve au mot Bérna-pescaire, héron. ;
—
même
exactement, a la dill'érence du prénom. Pourquoi cette préférence ici en faveur de Guirâou, dont nous vele
nons de signaler un autre exemple pour Gilles? Tout rapport nous échappe avec l'inusité Guirâou; ce qui n'expliquerait pas d'ailleurs pourquoi
on
lui
a substitué Berna
:
Gular, ardo, adj. Gueulard, qui parle beaucoup et haut; enfant pleurard, criard. Gulo, s. /'. Gueule; grande bouche. Gulo dé lou, s. H. .Mulher à glanda Heur ou mufle de :
veau, Anlirrhinum majus. I.uin.. plante de la faut, des Personnées, qui croit dans les vieux murs, et qui est cultivée comme fleur d'ornement. \«y. Cacaiacu et Pan-
—
toujleto.
Son nom la
peut-être insoluble
que pour nous.
—
Voy. Bérna-
si
l'on boit,
Gusaïo,
s.
mal élevée
ressemblance de sa fleur avec
Giisé,
G usé;
péjj.
homme
Gutat. Gueux
de mauvaise
s.
Gusariè,
fieffé;
gredin
Haillons; vieux linge; vieilles bardes et
f.
encombrent
les galetas.
Péjor. de Gui. Grand coquin; vaurien
m.
s.
Guséja, vivre dans
Guso,
joie,
Canaille; las de mauvais sujets; marmaille
f.
chenapan.
;
v.
fréq. Guesailler; gueuser; faire le
la
crapule.
m> Jeune voyou,
f,
jourd'hui que
mot
le
petit vaurien;
débauché,
Gavroche, au-
a passé.
H H, j f. Huitième lettre de l'alphabet; s'appelle Aeho. Cette lettre n'est point a proprement parler dans le génie du languedocien, et elle n aurait aucun droit à faire
l'hàousar, l'halo, l'hégandou, pour
nombre dans notre nomenclature; car
des confusions et
ne peut y intervenir d'une manière absolue que pour former, comme en fr. la consonnance eh. Mais pour rester fidèle à notre elle
système orthographique, et bien qu'elle ne soit point indispensable, le respect de l'élymologie nous impose une exception facile à comprendre et à justifier. Ainsi, il nous a
para
utile
française où
dérivée
de l'employer dans tous elle
figure
du grec,
Babia, Harcnciido
et et
soit
comme
les
mots d'origine
initiale, soit
comme
nous écrivons par exemple Ffèrbo, Philipo, Philosnphn. Sans cette pré-
caution, nous deviendrions d'une difficulté extrême pour la lecture,
même aux
personnes
les
plus familiarisées avec
la halle, le l'alo, etc.,
une
le
hasard,
le
hussard,
huguenot, que nous aurions pu écrire iasar, comme on prononce, si nous n'eussions redouté si
avant tout nous ne nous étions
règle de la clarté
graphique qui
facilite
fait
l'intelligence
de l'expression.
Dans l'ancien languedocien, pour figurer la prononciadu gn mouillé, on faisait intervenir une h après n,
tion
le g, et l'on trouve écrit en langue vulgaire besonha, gazanha, senhor, etc., qu'aujourd'hui on prononce
en supprimant et
on
écrit plus
donnant aux
exactement besougno, gazagna, signe, en et à leur combinaison leur vraie
lettres
valeur. L'espagnol
admet encore l'ancienne orthographe.
peu près de même de l'A pour mouiller l: on mettait Ginoulhac, aginoulha, etc., que le fr. conserve Il
en
était a
Hier, hier, et Hiué, huit, et ses coni|K>sés, l'aspiration gutturale qu'elle représentait en latin et qui s'est
et que nous remplaçons par 1% deux voyelles de H mouillée fr. précédée d'un fille, famille, pour nous fw. famïo: Ginouïa. Habi, s. m. Dim. Habiqué; pej. Habiquas. Habit, frac; Faire habi, porter un frac, un vêtement de cérémonie.
conservée en français, n'existe pas et nous disons
habit habillé
notre idiome.
dans
Cette consonne n'est en effet qu'un signe de convention, sans valeur par elle-même. A part deux ou trois mots
comme
:
l'hasar,
;
foi.
et malfaisante.
guenilles qui
bouchée, quand on
mange
la
lang.
fille
pèscnïre.
ample réfection; gorgée,
de
— Ne s'emploie pas dans l'acception de mendiant, en — Vno guso, de une dévergondée, débauchée.
Gusas,
Gula, t. Gueuler; crier à tue-téte ; appeler à toute gueule. Dér. du lat. Gula, gueule, gosier. Gulado, s. f. Coup de gueule, grand cri; franche lippée,
lui vient
gueule d'un animal. Gus, guso, adj. Due.
vaurien; mauvais sujet; libertin;
nous laissons à de plus érudits à deviner l'énigme, qui n'est
3'jy
le
n. pr.
Génolhac
faisant fonction entre ;',
—
:
se dit d'un
homme du commun
qui prend
le
IIAO
HAI
400
costume d'une classe supérieure. Coupa un habî ou uno quaouquus, au fig. tailler des croupières à quel-
diphthongue
Fiança,
:
l'accent fait la quantité, la mesure,
qu'un, médire de lui, le tourner en ridicule. Dér. du lat. Habitus, vêtement. Habïa, c. Habiller; mettre, fournir un vêtement à quel-
insister sur son influence
qu'un.
Au
critiquer; tourner en ridicule; gourmander;
fig.
S'habïa, s'habiller; se vêtir; mettre ses habits; se parer;
m., ou Habïamén. Vêtements de toute sorte; Habïaje, habillement: mais surtout habit, veste et culotte. Carga tous habïajes, se vêtir. Faire un habïaje, a le même sens ».
—
que Coupa un habï ou uno vèsto, tailler des croupières. Habinle, inlo, a/lj. Dim. Habinlé; augm. Habinlas. Habile; doué d'adresse, de dextérité; qui dépêche beau-
du
Habilitas,
m.
m. Habitant
s.
Habitudo,
Habileté; adresse; dextérité.
s. f.
lat.
Habitan, un endroit.
».
:
sign.
qui habite, qui réside dans
Habitudasso. Habitude, coutume,
f. Péj.
disposition acquise par des actes réitérés. Vno habitudasso, employé qu'au péjor. :
—
N'est guère
un défaut, un
Habitudo, m. sign., Hacha, t>. Hacher de la viande, des fines herbes avec le hachoir. Se dit mieux Capoula.
—
hacher
les
;
couper
s.
m. Hachoir, couteau à large lame pour
viandes.
v.
—
dé travaïa,
pamén
le
travail m'est en horreur.
se décidé,
il
Haissiè dé parti, avait de la répugnance à s'éloigner, il
lat.
Odire.
La notation qu'emploie notre Lexique observer dans
les
mots surtout
du
suivants, dérivés
péj. ;
Huïssa-
fastidieux. anti-
Haine; aversion; répugnance;
f.
prés en haissiou, je
l'ai
pris en grippe, en
du
Odium, m.
lat.
Halabardo,
s.
sign.
Hallebarde;
pique garnie par bout d'un fer large et pointu. Dér. de l'allem. Hallebard, m. sign.
Halabardiè,
f.
m. Hallebardier;
.s-,
garde, soldat
le
haut-
armé de
la hallebarde. s.
m. Haleine;
souffle; respiration.
— Garo
l'haie,
il
pue
Au
fig.
liberté;
à enlever la res-
l'ha'.é, il m'a coupé la respiration, il m'a suffoqué. Tèn l'halé coumo un cubussoïre, il retient son secret comme un plongeur son souffle. Frêne d'halé, reprendre courage. Donnas tro d'halé à vosl'éfan, vous
donnez trop de liberté, de licence à votre enfant. Aquà li dounè d'halé, cela lui remit du cœur au ventre, ou bien cela a enflé son orgueil.
ser;
Halitus, m. sign.
lat.
Aspirer, respirer; prendre haleine, se repoprendre du vent ou suinter, en parlant d'un vaissean v-
—
léna,
il
temps de
était
se
reposer
un peu. Âquelo
bouto
Halénado,
s.
f.
Halenée, bouffée d'haleine; halenée de
vin, d'ail, etc.; respiration des panais.
Halénadoù,
s.
m. Dira. Hahnadouné. Soupirail de cave; que l'on ouvre en haut de son fond
fausset d'une futaille
pour donner l'avant au vaisseau; toute espace d'ouverture étroite qui ne sert qu'à donner de l'air à un intérieur
se décida cependant.
Dér. du
disgrae.uux
haléno, ce tonneau fuit, suinte.
Haïr; répugner à faire quelque chose; éprouver du mécontentement; souffrir du malaise. Haïsse bien
Hai,
néces-
si
Déngus n'a pas qui doit être hermétiquement fermé. haléna, personne n'en a soufflé le mot. Se fasiè tén d'ha-
fr.
Hachadoù,
Dér.
Haléna,
lat.
Empr. au
s.
— L'aï
pathie.
Dér. du
vice d'habitude, invétérés et incorrigibles.
Dér. du
blas. Haïssable; qui se fait haïr;
hardiesse; courage. piration. M'a leva
Habilis.
Habinlèsso, Dér.
sur sa position,
pour bien prononcer. Haïssable, ablo, adj. Dim. Haïssah'nv;
Halé,
coup d'ouvrage. lat.
le voit,
aversion.
se mettre en cérémonie.
Dér. du
comme
on
et l'on ne saurait trnp
saires à connaître
Haissiou,
réprimander.
Comme
monosyllabe.
vèsto à
comme
est
essentielle à
ceux-ci et
les
deux
verbe, où la différence de l'accen-
tuation sur Vi produit une nonciation prosodique.
si
grande différence sur
la
pro-
Nous rappelons nos remarques au mot Acén et à la lettre 1 L'accent grave sur ï le rend tonique, fait porter par conséquent la tenue de la voix sur lui et le détache de la .
quelconque.
Halo, s. f. Halle au blé; place publique, couverte, propre à tenir les marchés ou foires. Dér. du gr. 'AXuf, aire : le celtique avait Hala, m. sign. En bas-bret. Hall.
Hâouboï, ment à vent
m. Dim. Hâouboiâssé. Hautbois,
s.
et à
hanche, à
soi's
aigus et nasillards.
instru-
— Le
distincte
voyelle qui le précède, de manière à en faire une syllabe : Hai, dissyllabique. L'ï tréma, précédé de la
hautbois et le tambourin sont l'orchestre obligé de toute fête villageoise dans la contrée des CounHs. Les joueurs de hautbois donnent une telle vivacité à la mesure de
voyelle forme diphthongue et se prononce, en s'y joignant, par une seule émission de voix, Haïssablo, trois syllabes;
leurs quadrilles et contredanses, que les danseurs sont leurs pas ou d'imiobligés de dédoubler cette mesure dans
,
si
au contraire
l'i
tréma
se confondrait pas
Vi simple se
était placé
avant
la voyelle,
il
ne
Fïan, deux syllabes. Quand rencontre en contact avec la voyelle a le préavec
elle,
cédant, par exception, avons-nous dit,
en français mais, fais; lorsque
l'a
il
suit
sonne »
è,
comme
simple,
il
se
ter celle de la gigue.
reusement du
Mais
les
danseurs C.ounils ont heu-
jarret.
Hâoubouïssaïre, s. m. Ménétrier joueur de hautbois. Hàouménas, s. m. Péj. et augm. de Home. Grand vilain
homme.
— Voy. Home.
et
IIAH m. Dim. de Borne. Voy. Home.
Ilâouracnc,
Eâ
s.
—
-
nhomtoe.
ix
—
Un
une voix maie
homme;
Petit
Au
et rude.
fém.
Hduuménénquo,
fille
gar-
hommes,
Home, du
Hâousar, légère de ce
Einpr. au
j.
cavalerie
dira ton.
la
sans
cavalièrement,
Hâoussa, Eàoussé,
A
alv.
—
v.
Hausser.
s.
m. Troussis.
housarde; crânement,
se
du qu'en
préoccuper
Voy. Aousse.
Hauteur; colline: simple tertre ou le en pente, lorsqu'il est compose et en loi/. Aoussuro. rapport avec un has-fond. Hardi, ido, Dim. Hardidà, oto. Daidi, courageux; Dé que vôou t.q; é!o herdidoto? Que téméraire, effronté.
Eâoussuro,
haut d'un
t. f.
tertre
—
—
veut cette jeune effrontée? Der. de l'allem. Ilart, audacieux.
—
plus petit et qui a subi
Hareng
fiquo est en Ut. incr,
—
Hulex ou Clupea aieigus, Linn., poisson
de l'ordre des Holohraiiches et de
Gyinnopomes, en cado
:
fr.
la
Hareng; en lang. Harcn
et
fam. des
Harén-
veut dire pour ce dernier mot ce hareng
ce qui
blanc salé, plus petit et autrement préparé que le harengsaur ou fumé, très proche parent de la sardine, Sardo. Celuici est salé
seulement, et
est
il
gnal, d'où on le tire un à
encaquô dans des barils, (orile vendre en détail au
un pour
peu), le, qui ne le dédaigne pas parce qu'il est piquant, fait
manger
force pain et excite à boire. Aussi
n souvent dans
la
semaine
son de mer et un poulet
—
:
il
c'est
un de
avait à son dîner
un hareng
ces phi-
et
un
un œuf
qu'il
C'est
sion à celle haute et puissante Dame, celle qui vient toujours au sea urs de ceux qui ont besoin, ou plus humblement parce que ce hare; g n'entre guère que chez le
comme
bonnes sœurs de charité qu'on api*lle justement aussi Dames de la miséricorde.
pauvre,
font
les
on no
hasard est
bil, le
si
:
de quelque proposition délicate. Etrcitcès, enso, adj. Hasardeux; qui aime a risquer ou a r.ffiinter le danger; hardi; téméraire. d'une
fig. s'il s'agit
affaire,
Brochée; quantité de viande ou de gibier dans une broche.
s. f.
Eastc, s. m. Brtche tournant a la main, verge de fer pointu (Hjur embrocher et faire rôtir la viande. Der. du celt. Asta. eu du lat. Botta, m. sign. Lccté.
s.
f.
Brccbclte; l.attelets; brochée de petits-pieds.
Dim. de Batte.
Eéganâcu, hcgatâordo, hégandoudeù;
péj.
s.
m.
et f.
Dim. Hcganfioudi,
Ilégundvudat. Huguenot; protestant;
calviniste.
Ce mot est un empr. su fr. sen étymologic a élô vainement cherchée jusqu'ici. Pasquier, D'Aubigné, Ménage et :
autres ent leur à tour propesé des solutions inadmissibles. Ampère avait tranché la question, en décidant que le mot
Huguenot venait en bas allemand. il
certainement
d't'i 'gnoten,
confédérés,
Liltrô vient de
ruiner cette opinion, et laisse la controverse ouverte et non épuisée, sans indi-
quer
la
racine certaine et vraie.
Eclaïsse, t>. Geindre; soupirs, des hélas. Tiré du
pois-
donc une très-grande ressource pour le pai vre, et quoiqu'il en soit aujourd'hui du sens légèrement railleur qu'on attache à son surnom de Damo dé mihèrkordo, il est probable qu'il lui a été donné par alluentendait.
:a pas t'hâtât,
tan
es
Hararta, v. Hasarder, risquer; exposer au hasard; Dises que Jan c"s tan for, vos qui essayer la chance. l'h asarie? Tu dis que Jean est si fort, veux-tu que j'essaie de me mesurer avec lui? lia: aria un gai, làlirun passage ,1 gué; être le premier à cser l'entreprendre au pr. ri au
li s. q.Lrs de position disait qu il n'était pas mécontent du tout du menu que lui servait sa ménagère, attendu que
bit
Cn
formule.
grand.
une
.Tin' piéparation que le précèdent. Le populaire lui a donné le nom familier et tant soit peu goguenard de D,.mo di miséricordo ; niais sa dénomination sérieuse et scieuli-
de
comme
bonheur. L'haiar
le
Hactado,
Ne s'entend que du harengHarén, s. m. Hareng. saur ou furré, Iiarcn-sdourc. s. f.
pas
enfilée à la fois
Ecrdi, inierj. Courage! en avant! sus! or sus, allons! C'est Eia! des latins.
Farcncado,
sait
—
Voxj. ISdoutsa.
—
un tuché à mé présla? Pourri'Z-vous
prêter une bêche? Co d'hasar, dans celte phrase, n'est
qu'explétif et
fr.
Harnacher; mettre le harnais à une heto et au passif, s'amétssa, se harnacher, so
fig.
d'haiar, dourias pas
ne
nom.
v.
m. Hasard; événement fortuit; rencontre; rér co d'Iiasar, par benne fortune. Tir co
i.
—
fortune.
lai.
1'),
—
trait.
slml Hier; se parer; s'ajuster.
\ètir;
Hasar,
Homo, hominit. m. Hussard, soldat du corps de
âousardo (à
lestement,
—
Harnéïssa, de somme. Au
agace volontiers.
qui Dér. de
I
Harnèï, j m. Harnais, équip.-ge de sello on de Carga l'armï. signifie plaisamment se marier. Der. de l'allem. Humiscli, m. sign. :
çonnière, qui aime trop a se trouver parmi les les
petit
enquo, adj. D'homme, qui tient à parla hâouménen. une voix d'homme,
uir.cr.cn,
l'homme.
401
nr.i;
gémir; se plaindre; pousser des
fr. iielat.
Eèrbaïo,
». f.
Bèrbaje,
s.
Mauvaises herbes qui sont à sarcler. prairie d'herbager, dont
m. Herbage;
herbes se mangentsurpiedpar c.-à-d.
les
dernières
pousses
les
les
bestiaux ;herl es d'hiver,
des
prairies
après qu'on
a fauché le regain, et qu'on fait aussi brouter sur place.
le
ptur. Dim. d'T/èrôo. Fines herbes pour salade, pour l'assaisonnement en général.
s. f.
Bèrbétos, potage ou
la
le nom d'un quartier à proximité Btrbétos, promenade autrefois fréquentée,
C'est aussi, à Alais,
de
la ville, lai
dont
le
nom
désignait les
fraîches et petites prairies
du
Tempérât.
Eèrbo.s
f-
Dim. Bàrbdto;
péj.
Bhbatto. Herbe, plante SI.
HER
402
(1ER
de faible consistance, qui perd sa tige en hiver; gazon.
—
Smipn d'hirbo, soupe aux fines herbes. Las hèrbos, les herbes d'hiver. Hèrbo gué poicn quan naï, tovjour duro, prvb., l'épine en naissant va la pointe devant. Dér. du
lat.
m. sign.
Ilerba,
Hèrbo apéganto, Hèrbo dé IS'osto-Damo.
Pariétaire.
s. f.
— Voy. Panataïo ou
s. f- Flomis, Phlomis herbaventi, Linn., fam. des Labiées, à fleur labiée, dont les sont couvertes de duvet.
feuilles
la
Hèrbo dàou cor,
Ambroisie, Ambrosia, Linn., de
s. f.
fam. des Corymbifères, apétalée, annuelle, sudorifique ; très-aromatique, qui croit dans les sables et graviers elle la
;
ployé pour détruire
Hèrbo dé Hèrbo dé
hepatica, Linn., de la
ou blanches;
de l'involucre entières, très-rappro-
chées de bois
:
;
folioles
la fleur
;
sépales ovales
;
habite les haies et
les
vulnéraire, astringente, apéritive, tonique.
Une autre plante A'nèrbo dâou
féje,
est encore
Hépatique
;
connue sous c'est
une
le
môme nom
sorte de crypto-
qui tient le milieu entre les lichens et les
mousses
game, on l'emploie dans les maladies du foie, ce qui lui a valu son nom. Elle est acotylédone, formée d'une membrane herbacée
dans
et
elle croit
rampante,
lieux humides.
les
Hèrbo dâou
au bord des fontaines
:
et
Un
f.
le
s.
des
noms encore de
la
suc de cette plante est em-
— Voy. Barbajôou.
les cors.
et velue,
l'abéïo,
Mouron, margaline, Anagai-
f.
— Voy.
s. f.
la gravèlo,
.s.
Herniaria glabra
des Chénopodées
f. et
Hèrbo dâou mèou.
Turquette, herniaire glabre hirsula, Linn., de la fam.
passe pour astringente, diurétique, antihabite les terrains sablonneux. herniaire, anti-calculeuse :
:
Hèrbo dé
rouges
Hépatique de fontaine, Anémone fam. des Renonculacées fleurs bleues
s. f.
féje,
par suite de
arvensis, Linn., de la fam. des Priinulacées.
propriété confortative.
Hèrbo dâou
s.
Hèrbo das canaris,
Judée,
originaire
plante en lang. du tonnerre.
cette
Hèrbo das agacis,
du Mexique, ce qui l'a fait appeler en fr. Thé du Mexique. Son nom semblerait annoncer quelque est
nommé
a ainsi
Grande joubarbe, parce que
lis
Hèrbo batudo, plante de
On
l'idée ridicule qu'elle préserve
la loquo,
s.
f.
Morelle douce-amère, vigne de la fam. des Solanées
Solanum dukamara, Linn., de
:
grimpante, à fleurs violettes et à baies sa tige en décoction est un excellent dépuratif du
sarmenteuse, :
sang.
Hèrbo dé la rato ou dé la ratèlo, s. f. Scolopendre, Scolopendrium officinale, Linn., de la fam. des Fougères, croit dans les lieux humides et couverts* dans les puits : bonne probablement pour les affections de la rate. Hèrbo dé la roumpéduro, s. f. Sceau de Salomon, Convallaria polygamalum, Linn., de la fam. des Asparaespèce de muguet dont la racine bulbeuse est em-
gées;
ployée contre l'ophthalmie et pour résoudre
les
ecchymoses
produites par une fracture ou une contusion; de là son nom. Hèrbo dé las alouètos, s. f. Filipendule, Spirea fUipendula, Linn., de la fam. des Rosacées fleurs blanches, :
—
en dehors, un peu odorantes
Myrte. Voy. Murlro. Son nom lang. lui vient de ce qu'on couronnait de myrte le chapeau des nouvelles mariées, et que YHèrbo
rougefttres
dâou lagui était un symbole ou une allusion aux soucis et aux chagrins du ménage.
habite les bois, les garrigues et les prairies. Hèrbo dé las bérugos, s. f. Héliotrope d'Europe, Haliotropium Europœum, Linn., de la fam. des Boraginêes;
lagui,
s.
Hèrbo dâou mèou, lium luteum, Linn., de dans les champs.
Hèrbo dâourado,
f.
s.
f.
la
s.
f.
Caille-lait à fleur jaune, Gafam. des Rubiacées, commune
Cétérac,
espèce de
doradille,
Asplenium, Linn., de la fam. des Fougères; croit à l'ombre sur les vieux murs; l'infusion de ses feuilles
capillaire,
est tin excellent diurétique.
Hèrbo dâou
sièje,
s. f.,
ou Bouènsèdi. Herbe du
siège,
aquatique, bédoine d'eau, Scropularia aquaLinn., de la fam. des Personnées bonne contre les
scrofulaire tica,
:
scrofules et les hémorroïdes
comme
:
ses
feuilles sont
employées
vulnéraire par application pour déterger les ulcères.
Elle tire son
nom,
riers s'en servaient
pourrait aussi
bien
dit-on,
du
siège de Troie
où
pour panser leurs blessures convenir à tous
lieu depuis. N'importe;
si
les
;
les
guer-
mais cela
sièges qui ont
eu
ce n'est lui c'en est un autre, et
de Troie est plus noble et plus antique, mais beaucoup moins sure. l'origine
—
Hèrbo dâou tal, s. f. Cynoglosse. Voy. Léngo-eano. Hèrbo dâou tron, c /"., ou Barbajôou. Grande joubarbe.
— Voy.
Barbajôou.
astringentes et nourrissantes, velle
:
les fleurs
donnent un
;
ses
racines sont
recommandées contre petit goût agréable
la
au
gra-
lait
:
ressemble de loin à une chenille ou à une verrue un peu développée. Hèrbo dé las cardounïos, s. f. Séneçon, Senecio vulgaris, Linn., de la fam. des Composées Corymbifères. Cette agreste, sa fleur roulée
plante est appelée en
fr.,
à part Sâneçon,
du nom
vulgaire
d'Herbe au charpentier ; nous ne trouvons 14 aucun rapport avec celui que lui donne le lang., qui est au moi;is justifié parce que les serins et les chardonnerets sont trèsfriands de ses graines. Elle vient dans les lieux cullivés et partout.
Hèrbo dé las cin costos, s. f. Plantain à feuille étroite, Plantago minor, Linn., de la fam. des Plantaginées croit sur le bord des chemins et dans les champs; à fleurs in;
fumlilmliformes; vulnéraire et résolutive.
Hèrbo dé
— quiame.
Hèrbo dé
s. f , ou Éndounnidouïro. JusÈndourmi louïro.
las déns,
Voy.
las fèbres,
.5.
f.
Petite
centaurée des prés à
Centaurea cenlaurvïles, Linn., de la fam. des Gentianées c'était, avant l'importation du quinquina, le meilleur fébrifuge connu en Europe. fleur pourpre,
;
MET
HÈR Hcrfco dé las gnèïros, s. f. Herbe aux puces, plantain des sables, Ptantaga ptijllium, Linn., de la fain. des Plantnginées. Pline le nomme simplement Is>Jlion. Les graines celte
de.
quand on
plante,
les
—
Eèrbo dé
las tétinos,
racées eu Synanlhérées s'c.i
nom hal
I
DOW
si irt
dans
se
:
indique
ite
f.
1
arnère, laxalive, rafraîchissante;
du
guérir les gerçures
mange
Composées Chico-
la fam. des
sein,
comme
son
crue, en salade, dans sa jeunesse;
lieux cultivés et les haies.
1rs
Eèrbo dé
:
Herbe aux mamelles, I.am-
i, f.
cnrcïaduro ou dé l'énréïajo,
Herbe
s. f.
OU Herbe au charpentier, Achillea mUlefolium, Linn., deux variétés d'Acbilièes, de la fam. des Composées Corymbià (tcn.i.cr,
Achillea ptarnica, Linn., et Mille-feuilles
fèrts eu Synnnthérées. Les fleurs et les feuilles de la pre-
mier, qui
croit
est
vulnéraire,
On
gique.
et réduite
de
dans
les
s'en
agreste, vivace, à fleur radiée,
résolutive et autihémorrha-
astringente, sert
en pâte
par application, après l'avoir écrasée
comme un
dues dans
cataplasme. Son
nom
d'éstan, f. Girandole ou Lustre d'eau, Chara de la fam. des Naïadées se trouve dans Linn., vulgaris, les ruisseaux et les eaux stagnantes elle n'a pas d'usage :
connu.
Hèrbo dé Nosto-Damo,
s.
Pariétaire.
f.
—
Yoy.
Pa-
nataïo.
Hèrbo dé Sénto-Qèro,
s.
f.
lang. que l'on trouve sur le bord
Hèrbo grépo, s. f., ou Tèro-grépo. Picridie, Pricridium vulgare, Fcorsonera picroides, Linn., de la fam. des
On mange, en salade, les jeunes pousses do printemps. Elle est connue sous le nom de Laitue de lièvre, et habite les lieux pierreux, les vignes, contre les rochers. Synanthérées.
adj. Herbu, herbeux; où l'herbe abonde,
Herbu, udo,
—
Vno ribo hêrbudo, un gazon épais, un talus de gazon bien garni. Héîrita, v. Hériter; recueillir une succession; succéder. où
croit épaisse et drue.
elle
Eéïritiè,
m. Héritage; succession; patrimoine.
5.
Eéïritaje,
m. Eéïritièïro,
s.
s.
f.
Héritier;
héritière;
successeur; qui hérite. Dér. du lat. Bares, hœredis, m. sign.
Hérmas,
s.
:
même nom
le
contre les maladies pestilentielles ou épidémiques, et c'est pour cela qu'il les place sous l'invocation de saint Roch.
vient
—
Eèrbo
Herbe de saint Roch, inule
f.
des eaux ou des fossés. Leur racine est mucilagineuse, d'une saveur acre et amère. Le peuple les croit salutaires
cette
propriété, j>arce qu'on l'applique fréquemment pour les piqûres que se font les bètes de labour avec le soc de "la charrue, réio, ce qu'on appelle S'énréXa. Yoy. Énriia.
s.
dyssenlérique, Pulicaire,/nu/a dysenterkajnula l'ulicaria, Linn., de la fam. des Synanthérôes, deux variétés confon-
en poudre, sont
prairies, mises
La seconde,
sternutaloires.
Hèrbo dé Sén-Ro,
pomme
et
Jusquiame,
Vvy. Enduurmidou'iro et Darboussiitiro.
p:ann cun.ihimiy, Linn., de
on
l'eau,
jdoune : il n'est pas impossible que dans d'autres contrées ou dans d'autres temps, le mille-pertuis n'ait été désigné ainsi; mais il est certain que les deux variétés ici connues de Caille-lait, jaune ou blanc, sont nommées Hèrbo dé Sén-Jan.
donnent un mucilage abondant. I'tilo dé Ils tâoupos, s. épineuse.
dans
bouillir
fait
403
Lande,
m. Augm. de Hernie. Dim. nèrmassoù.
s.
terre
friche;
vaine, qui ne sert qu'au
et
vague
parcours des troupeaux. Dér. du lat. Eremus, désert.
Hèrme, s. m. Même sign. que Hérmas. Hèrme et non une Tèro hèrme.
Chélidoine ou Éclaire,
— On
dit
sans aspiration m. Héros. — M. qu'en — Quelquefois employé, mais pur franchiman.
Eéro,
j.
fr.
sign.
Chelitloitium vulgare, Linn., de la fam. des Papavéracées.
de
Cette pl-nte rend un suc jaune, acre, que l'on emploie pour détruire les verrues et les dartres elle passe pour
Héspitaïè, ièïro, adj. Habitant d'un hospice; d'un hôpital.
:
diurétique,
nom du
apéritive, fébrifuge et anti-hydropique.
Son
qui est une corruption du mot Éclaire, est prétentieux et peu employé on l'appelle habituellement reste,
:
du mot Chelidonium, Chéli-
Salailutgno, travestissement doine.
Hèrbo dé Sént-Éstève,
s. f.
Circée blanche, herbe de
aux magiciens, Circœa alba, Linn. des Onagrariées plante grimpante, qui s'attache aux habits au point d'arrêter la marche d'un homme, fam
la
:
comme le faisait Circée par ses enchantements. Eèrbo dé Sén-Jan, s. f. Caille-lait, jaune ou Gaillet jaune,
cées
:
Gulium veriim, Linn., de
la
blanc,
fam. des Ilubia-
dessicative, astringente, vulnéraire et anti-spasmo-
dique; ses sommités fleuries font cailler les prairies et les bords des champs.
On
la
nomme
aussi,
Héspitàou,
s.
le
lait
:
habite
mais rarement, Hèrbo ddou mèou
(Y. c. m.). Sauvages désigne aussi par le nom d Hirho dé Sén-Jan, une autre plante, le Mille-pertuis, loa Tratcalan
m. Dim.
hôte
Héspitaïè. Hôpital; hospice
où
pauvres et les malades. Par ext. une maison, une chambre où se trouvent plusieurs malades ou même
sont reçus
les
des personnes dolentes de bel ! s'écrie-t-on
saint Etienne, herbe
de
l'A.
un
quand on
la famille.
voit
— néspitâou
fa* li
un prodigue marcher à
sa
ruine, et par suite à l'hôpital.
Le n. pr. l'He'spiialè, qui est ou quartiers, n'est pas un dim.
resté à plusieurs localités :
il
désigne une possession
ancienne des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte, un domaine des Hospitaliers, qu'ils y eussent une
maison ou simplement des
terres.
Vhéspitâou est encore le nom que donnent les enfants a un jeu de cartes qui ressemble beaucoup à la bataille. Il ne serait
pas étonnant qu'il y eut
là
un souvenir des che-
valiers hospitaliers, qui s'amusaient peut-être à ce jeu leurs loisirs, quand les cartes furent inventées.
dans
Hspitium, hospilalis, m. sign. m. Hectare, cent ares. Yoy. Sdoumado.
Dér. du
lat.
Hétaro,
s.
—
404
HOC
IIIR
Héto,
m. Hecto, cent
t.
Hctcgramo
m.
».
Hétolitre,
plus que l'unité indiquée. Hologramme, cent grammes.
m
».
fois
—
vlolitrw, cent litres.
Il
Toi/. litre.
Tous ces mots, appartenant au nouveau système décimal, s" saut introduits dans h langue, avec une légère modificniinn de prononciation imposés par son génie, et par des ils sont dîne languedonécessités faciles à comprendre :
ciens coui'ne
bont
ils
c.-a-d.
fr.,
Hier, adv. de temps. Hier,
a tous fournis.
le gr. les
que
du jour où
— Dans
lat.
Hissol
interj. Hisse!
sign.
Pousse! Tire! Courage! Cri des manœuvres et manouvriers quand ils veulent soulever un fardeau do bas en haut, pour s'encourager
et agir
ensemble.
l'encouragement qu'on donne à une personne qui grimpe: ffissofqué t'hâiusse! Grimpe, que je te pousse, dit-on. en faisant la courte échelle à qui grimpe, ou en le C'est aussi
soutenant et
Eu
jour qui précède celui où
le
Hirunlo, m.
Dér. du
le
poussant par
les
jambes.
,
bas-bret. Issar, pousser.
ce mot, Cependant on dit Vao-n-i-hiir et davan-hiir. Peut être une susceptibilité d euphonie a-t-elle amené ces adoucissements, comme
Histouèro, s. f. Récit de faits rarement, histoire, dans lésons relevé du fr., mais narration, conte; difficultés; Counla d'hisfaçms; complications; chose, affaire.
des exemples pareils se
lan d'histoucros, allons! pas tant de façons, de lambineries, d'équivoques, d'embarras. Di qt'anas cérqua d'histouèros? qu'allez-vous inventer tant de choses, tant do dif-
l'on parle, la veille
// est aspirée
on
:
l'on
exceptions à la règle gé.iérab retrouvent e:i fr.
Dér. du
lat.
non
dit dé hier et
m.
Tïeri,
:
est.
d'hier.
sign.
f Httiisar, substance fluide dans les corps organisés: tumeur, concrétion d'humeurs; parext. humeur, disposition du caractère, de l'esprit, du tempérament.
Himci,
s.
—
Finit
éinlno dé sâou énsén, pér counouïsse
m^nja uno
l'himoù Jai gzns, prvh.. on ne peut dire ami celui avec qui on n'a pas mangé quelques minots de sel. Dér. du
Ilumor, m. sign.
lit.
Himpoutcqua, ado, aâj. plusieurs maux à la fois; par est évident
Il
du
pris
signifié
sur
les
que
lat., Iequ>l
ce
mot
le
tenait
Hypothèque, ou biens do
Miladit; rachitique; qui a ext. embarrassé, empêtré.
du
affectation
sen débiteur,
comme
garantie de
sa
langue, de manière a l'obliger à employer connaissait
le
très-acciil 'm telle.
sens et les
étaient de nature
,1
le
un mot applicable
Cependant,
comme
il
en
que certains rapports lui donna une acception
effets, et
frapper,
il
le mettant au figuré plus souvent qu'au propre, et il le conserva pour désigner un individu frappé de divers maux, affecté de différentes tares, par assimila-
elliptique, en
tion
l'Inm ne
frappé et épuisé d'hypothèques. C'est pour cela que notre définition a fait également de l'accessoire le principal, gins vouloir toutefois méconnaître que le
,i
sens
fr.,
comme terme
de droit et de pratique, ne
soit
aussi usilé.
Hiroundo, l'ordre des lai g.
ment
Di:n. Jlironndêlo. Hirondelle, oiseau do
f
Passereaux et de
comme
donner
.5.
en
fr.
c'est
la
fam. des Planirostrcs.
un nom générique qui peut
En se
mais qui s'applique principalede chejiiaâe ou domestique, Uirundo
à toute la famille,
a l'hirondelle
nutita, L'uni. Elle a le front et la girged'un marron roux, le dessus Ju cirps entièrement noir à, reflets violets, de même sur la poitrine; ventre et abdomen d'un bline terne
ou roussatre. Elle
—
Voy.
c.
m.
est
un peu plus grande que
le
Barbajôou.
Zouf pas
ficultés?
Dér.
du
Bisloria.
lat.
—
L'Jf7 Hiuè, s. m. n. de nombre. Huit. Devant une voyelle ou une h, on dit Hiuèch.
houros,
est huit
il
A
heures.
hiuèch ans,
il
est
aspirée.
— Es hiuèch a huit ans.
D'hiucï en hiuè, d'aujourd'hui en huit jours, en comptant le premier et le dernier jour. On compte ainsi d'un jour de la semaine au même jour de la suivante, d'un mardi a
exemple, quoiqu'on
jours d'intervalle. Dér. du lat. Octo,
m.
parle.
— Vn
pan dé
réalité
il
n'y ait que sept
sign.
Hiucï, adv. Aujourd'hui,
droit d'un créancier
créance. D.) tout temps aussi il a existé des créanciers et des débiteurs; mais de tout temps la propriété immobilière n'était pas entre 1rs mains du peuple, qui fait la
a une situation
—
touàros, faire des contes, raconter des sornettes.
l'autre par
emprunté au fr. qui l'avait du gr., et qu'il a toujours
est
:
le
jour où l'on
est tantôt éliJée, tantôt aspirée.
est,
où
On
dit
l'on :
Dé
du pain du
jour, et L'aï pas v's d'hiucï, je d'aujourd'hui. Illuèï [aï hiuè jours, il y a
hiuSt,
ne l'ai pas vu aujourd'hui huit jours, c.-à-d.
y a
il
sept jours de cela
;
comput, on compte le premier et le dernier Sémblo tout hiuèï, il est énorme, (Voyniuij. jour gros comme un tonneau long comme un jour sans pain. car,
dans
le
—
;
D'hiucï en foro, dorénavant. Dér. du lat. Hodiè, m. sign.
Hiver,
s.
commençant le
m. Hiver; saison le
plus froide de l'année,
la
22 décembre selon
le
calendrier et finissant
22 mars. Dér. du
lat.
llibernus venu do ÏTijems.
Hiverna, v. Hiverner; prendre ses quartiers d'hiver; choisir un local ou une contrée plus chauds pour y passer Hivèrno bien aquést'an, l'hiver l'hiver; passer l'hiver.
—
est rude et long cette année.
Hivérnaïre,
s.
m. Pourceau de
l'année,
ou de l'année
précédente, qu'on entretient seulement pour l'engraisser et l'égorger l'hiver suivant.
Hivérnajo, s. m. Hivernage; quartier d'hiver; saison d'hiver: provisions de bétail en hiver.
Hivàrnén, énquo, adj.
D
hiver; plantes potagères on
fruits d'hiver.
Hocho,
s. f.
Clavette en fer qui retient l'essieu dans le
moveu d'une roue de
voiture.
IIOU
405
Util
HomO,s.m.Dim.//<ljuménJ; augm et p^j. Ildoumenas. mime, tire hautain du sexe mâle; mari. S'emploie du reste comme dans le fr. al d uis presque toutes les Moun home, 00 mieux Nosl'home, Dlèllies acceptions.
Hounoù, j. m. Honneur; probité; réputation; bonne renommée. Dr. du lat. Ilonor, m. sign. Houro, a, /'. Dim. Umtièio. Heure; douzième partie du
dit
une femme en parlant de son mari. El un bon home, cesl un Ik)u ouvrier ; e'ot un homme fort, robuste, adroit.
jour.
El bj.' moun lume, de que dues de nôou'.' Kli bien! mon cher ami, que contes lu de nouveau? Faire dé soun home, se vanter, faire le vantard, j tuer l'homme fort ou l'homme
est l'heure qui
valeureux; se donner du galon. Tout douuarui mièjo pér home, je voua donnerai do litre de vin par tète. Jouïn-
ses
home, garçon, jeune homme (Voy. C. m.). L'n bruv'home, un honnête homme. A g .sla 1res homes, elle a eu trois maris, ou mieux, elle est veuve du troisième, l'ou^ l'hume.' Hola bel un tel, crîe-t-on pour appeler un homme ,!ont
de ce pas. D'aqué si' houro soun gin-lis, à présent
—
Il
—
.
on ignore
nom. Vous, sh moun home, vous êtes l'homme Vendrai t.'éman embi moun home, je vien-
le
me
qu'il
faut.
mou compagnon, mon
drai demain avec
home,
.
qui est un
vuil.1
un enfant,
n'est plus
il
homme
!
associé. Aquù's
Es adeja un home, ce
grandi et a pris
a
un
la
raison d'un
moun pdmr'hime, mais vous vous voyez bien, mon ami. Ai! pdmi 'Aoma,ah! pauvrecher! Es lou in Ce f.i l'home, c'est le moment de se montrer. homme,
visfisbà,
it.u's.
Fag'tt l'home, il (il voir qu'il avait Dér. du lai. Ilmno, m. sign.
Eoramén,
du cœur, du courage.
aiv. Horrible. nent; cruellement; beaucoup.
Dér. de Ilote.
—
ancien donné à Slala taverne
:
comme
il
laid; abole
surnom
se pratiquait
dans
moyen-âge de village à village. S'appliquait-il aux femmes de celte localité, eu bien a quelque particularité de site, de choses quelconques? Nous ne prenons aucune le
—
responsabilité sur celte origine.
Hort,
lat.
Horror, horreur, m. Jardin potager.
f.
Ce mol
du haut
est
ru»o/.
Voy. Lscaïnoun.
Hosto,
— Quan la cabro
fc
ii.
Iljin.esso. Hite, hôtelier;
auber-
giste; caba relier; logettr. I) t. du lat. Huspti, h'.rp'Us,
Houncstamcn avec
,
aiv.
Il
fr.ii
pair c
nèsUias,
Ces
mvi il
elle tno
prévenances. lii
très fninc'i le
convenablement;
;
—
Mé
fogué fjço hou-
farce politesses.
ma.ile, qui
vrai languedocien.
et lou
moumén
dé parti,
il
ils
sont
brûlait,
il trépignait d'impatience de partir. Vinc un'hmréSo vine, dans une petite heure j'arrive. A quant' houro 1 à quelle heure? Qu'houro? Quand? contr. de A quanto houro.— Voy*
Couro.
Dér.
du
lat.
Hourtéto,
m.
ilora,
v.
un pot d'eau, où
sign.
Potage maigre aux fines herbes. Dans
f.
l'on
met cuire une
petite poignée d'oseille,
d'épinards, de cerfeuil, hachés a grands coups, et que l'on assaison ne avec du sel, et, quand on veut mieux faire,
avec un peu de beurre, on délaie, au moment de servir, un ou plusieurs jaunes d'œufs, et l'on verse le tout sur des tranches de pain très-minces arrosées d'un peu d'huile: telle est la recette.
lat.
devrait se dire jardinière; car ce
mot vient du
Hortus, jardin.
Hourtoulaio,
s. f.
Toute sorte de légumes
frais;
her-
bes potagères ; horlolage. Dér. du lat. Hortulus, dim. de Ilortus.
Houstésso, cabaretière.
Dér.
du
s.
f.
Hôtesse,
— Voy. Hoste.
lat. Ilostia,
».
Huitanto, Dér. du
femme de
l'hôte; aubergiste;
lat.
m.
le
premier.
sign.
de nombre. Huilante, quatre-vingts.
Ocioginla,
m.
sign.
—
Ne se prend Houppe; huppe; crête; col. guère cependant en ce sens que dans la phrase suivante : Po pas leva l'hupo, il ne poul remuer ni bras, ni jambes,
Hupo,
vant en
A
mois, bien que reproduits
une nuance reserve par
n ince;
ou
trois
/'.
pas l'houro
s. f.
:
mnètement
Rmpr. au fr. Honnèate, esta, a 'j. Hmnêlo; p>li; bienséant. Il lii.tètelè, Hounèstïta, politesse, oivilité; présent •>.
arrivés. Yésié
bouger ni pieds, ni pattes ; mais s'emploie aussi inlerjeclivement Hupo Icnlèro! dit-on à un enfant en le soule-
avec politesse.
civilité,
embarras, chaque profession ses désagréments, chaque son mauvais coté. Li vôott d'aquesf houro, j'y vais
affaire
cause de sa ressemblance avec sdoulo pér
Il irtiK, ut, sign.
m. Au
s.
prvb., chaque entreprise a ses difficultés, chaque position
Houstîo, s. f- Hostie, pain consacré ou qui est destiné mais plus communément, pain à cacheter, &
toit cabri ly sdnilo n'a pas lor, prvb., quand les ou mères donnent mauvais exemple, si les enfants pores tournent mal, la faut' en est aux parents.
lit.
sonne? Quan es d'houro? Quelle heure estY-a pérloul uno houro ou w.o lègo dé michan cami,
il?
a l'être;
effroi.
hnrt, se
Dér, du
Miïj'houro, demi-heure. D'houro-én-luï, dorénavant; à partir de ce moment. Quan piquo d'houros? Quelle
Il nirleto
Horo, h;ro, adj Affreux; horrible; vilain; minable. las hoios de Malutavrrno , est
Dr. du
—
pour
peu prés
le faire
l'interj.
sauter entre les bras.
Houp! en
fr.
—
En armoricain,
Ilojia signifie Aller.
Hur,
s.
m. Heur; bonheur; bonne fortune;
heureuse
chance. Dér. du
lat.
Hora, heure, parce que
les
anciens admet-
taient les heures prospires et les heures funestes, qui, en
du pur les
l'air
fait
latin,
ont
mettre en
lang. et en fr., se sont caractérisées par
malo houro, à
la
l'éptlhète,
à la
mal'heure, à la bon'ho-.tro, à la banne heure
Huroàs, ouso,
o.'j.
.
Heureux; qui a du bonheur; qui
I
406
I
du bonheur; qui donne le bonheur, qui y contribue; qui est de bon augure. Hurousamén, adv. Heureusement; par bonheur; d'une
Hussiè,
jouit
manière heureuse.
I,
s.
m.
I,
troisième voyelle et neuvième lettre de
l'al-
phabet. Cette voyelle est de toutes la plus harmonique et la plus déliée; c'est pour cela sans doute que, par un raffinement
à
d'acoustique, dans ces trilles mélodieux, particuliers notre seul idiome, où doivent se faire entendre trois sons distincts en
une émission de voix, dans toutes nos triph-
thongues, Vi est
comme
le
la
iaï,
base de l'accord et se trouve iâou,
iéou,
iâou, iuè.
premier combinaison avec les autres voyelles ou avec
toujours
:
iîï,
les
place qu'il occupe, font sa mesure prosodique; il devient dès lors plus nécessaire de marquer ces nuances de tons ou de quantité par des signes distincts.
nes, le rôle qu'il joue suivant la
varier son intonation,
ou pour mieux dire
Notre langue d'Oc, musicale avant tout, d'oreille et d'accent, a besoin d'être solfiée
prise
;
c'est
donc à son orthographe
diquer nettement
la
si
délicate
pour être com-
qu'il appartient d'in-
valeur de chaque note et presque de
surtout de chaque voyelle, car pour elle il n'y a pas, comme en français, de sons muets. Cette différence est essentielle à rappeler au sujet de la lettre /.
chaque
lettre,
En français, l'E qu'on nomme muet, reste en effet complètement sourd et inarticulé à la fin des mots, il ne se fait pas plus entendre que s'il n'existait pas, et la voix :
appuie sur la lettre ou la syllabe qui le précède. Au contraire, nos idiomes du Midi n'admettent, à proprement parler,
aucune syllabe muette
:
17 terminal lui-même,
la
voyelle la plus fluide, se fait toujours sentir, plus légèrelà où il n'est pas tonique, mais il ne s'efface jamais à la prononciation, non plus que l'E, même sans accent. Aussi peut-être conviendrait-il mieux d'appeler ces syl-
ment
m. Huissier,
officier
de justice qui ajourne, de l'audience. En
—
bon languedocien, on dit mieux Sarjan, sergent est un empr. au ir. Huissier.
:
Husiii
l'impressionnent de la valeur spécifique qu'elle doit prendre nous nous arrêtons sur 17, qui est la voyelle la plus fréquente, pour étudier de plus près ses diverses positions. :
L7
dans un mot,
entre deux consonnes, garde conson naturel qui lui est propre binlo, dificinle, rasln, trin. A la différence du français, qui le convertit le plus souvent en en, il se prononce comme dans
stamment
le
:
inique, innocent, immense.
A
Sa
conson-
s.
fait les significations et fait la police
la fin
ou sans
des mots,
s signe
du
s'il
forme à
pluriel,
il
lui seul la syllabe,
avec
est tantôt bref et tantôt long,
c.-à-d. tonique ou muet, masculin ou féminin. Il est bref dans laguis, chari, charis, grèpi, céméutèri, sètis, ordi; il est long dans bèguî, mail, camï. camïs, loup), émpéri,
éspavourdi, etc. Dans ce dernier cas, nous
le
marquons
d'un accent grave pour appeler sur lui le repos et l'insistance de la voix ; tandis que, dans le premier exemple, nous le laissons simple, parce que l'absence d'accent l'assoupit et le rend bref, la tenue se faisant sur la syllabe antécédente.
Un peu plus de précision est nécessaire alors qu'il s'agit de diphthongues, et pour le cas où Yi se trouve en contact avec des voyelles qui ne doivent pas faire alliance avec lui. Nous venons de voir qu'il se place toujours en tête des triphthongues; nul besoin de lui donner là un signe spécial. Mais pour les diplilhongues, au commencement, au milieu
ou
à la
fin
d'un mot, 17 qui
les voyelles, est
s'allie d'ailleurs
premier ou dernier. Or,
les
avec toutes
voyelles
A
et
V
exceptées, parce qu'elles sont graves et pleines de leur nature, toutes les autres, y compris la composée ou, peu-
vent être masculines ou féminines, sonores ou muettes; leur qualité ne dépend que de l'accent.
labes brèves que muettes, ou de les distinguer en fortes ou faibles, en féminines ou masculines. Ce sont au moins ces
Quand Yi précède une voyelle accentuée quelconque, il est sonnant, mais faible et l'effort de la voix est entraîné
degrés de force ou de faiblesse, d'ampleur ou de ténuité qu'une exacte notation par les accents doit indiquer; car leur observance est devenue une des conditions indispen-
par l'accent. Aussi en écrivant miè, bien, piéta.
sables de la vraie prononciation et
du sentiment mélodique de
comme
la langue.
de l'intelligence
Après tout ce qui
en a été déjà dit, nous insistons sur ce point pour faire mieux comprendre l'importance des signes employés qui modifient le caractère de la voyelle où ils apparaissent et
fiô,
bioùlé,
nous indiquons deux sons qui n'en font qu'un, mais où le dernier est dominant, et celui donné par Vi naturel est presque éteint et confondu dans la voyelle sonore et marquée. Par voie de conséquence, si la voyelle que Vi simple la liaison qui se précède, n'est point elle-même accentuée, fait ne change pas son caractère de syllabe féminine, et les
deux
sons diphthongues sont pour ainsi dire égaux. Ainsi
I
que je rende; vendit, que je vende; glorio, gloire; ferme; ènsariot, paniers de bat; gripio, crèche; bèttios, bètcs; etc.; les désinences i'e et io, privées d'accent, sont féminines, et, voyelles diphthonguôes, se prononcent d'un jet avec leur valeur normale. 11 en est autrement rindie, borio.
dans
avec
tent
mômes
terminaisons en
les
dindon;
éscurià, traître; pid,
l'accent
lettres réndiè, rentier;
ca/io,
du
force
la
chenet, etc., qui porson sur la seconde
voyelle.
Lorsque l'inverse se présente dans
que
\'i
termine
la
diphthongue,
pas une syllabe, mais adoucit la voyelle qui le suit en mouillant sa consonnance, et en lui laissant son caractère
masculin ou féminin suivant qu'elle a ou non l'accent.
une sorte d7 initial, qui produit sur la syllabe précédente que l'H aspirée, et
Enfin, notre dialecte a le
même
effet
que pour cela nous nommerons / aspiré. Quelle que soit la voyelle qui le rencontre, muette ou tonique, il n'y a pas d'élision et point d'hiatus avec elle la consonnance placée avant lui ne fait pas non plus de liaison. :
Quelques exemples feront mieux comprendre cette sinon dit dé iuèn, de loin, /ou ian, le lien, èro itou,
c.-à-d.
pour éviter toute confusion avec
la syllabe,
407
1
gularité
:
le français,
qui a des combinaisons graphiquement semblables sans les diphthonguer, il convenait de revêtir l'i
c'était
d'un signe spécial qui, sans rien ajouter au son naturel, permit cependant de le distinguer en ne transformant pas
Vian, èr'ieou, quatr'iardt, un'iè, un'iéchoto, etc. Quand nous en viendrons à étudier les élisions et les
en une voyelle composée. Une seule exception a été faile pour cinq ou six mots; elle est expliquéeà l'art.
syncopes, nous signalerons d'autres cas également curieux, qui s'éloignent des règles établies dans la prosodie française, et que chez nous l'usage a adoptés et consacrés. Pour le
la syllabe
Ai.
Nous avons donc orthographié
paittaï, rèï, créi, crètre,
moi; quatre iardt, quatre liards; un iè, un lit: une iichoto, une couchette; et l'on ne peut prononcer d'iuèn,
véïre, galoi, tout, etc.,
moment, nous avons à
sur la
semble tenir à l'étymologie des mots
pour avertir que la tonique repose voyelle qui précède l'ï, en l'appelant néanmoins à
pour n'en faire qu'un son. au commencement de la diphthongue formée par la composée ou, n'a pas à suivre d'aulres principes que ceux
elle
L'»',
applicables
aux voyelles non accentuées,
comme
féminines,
et par là
même
énténdiou, qu'ils entendent, vénliou,
qu'ils vendent, counéïtsiou, qu'ils connaissent, pérméliou,
avec
qu'ils permettent, etc. Mais, ii
entre
la
même composée
ou,
souvent dans une diphthongue essentiellement il devient très-tonique et long; par ex. dans
masculine, et
Diou, miou, siou,
lion, léttiou, liouro, éscrioure, etc.
caractère plus marqué, nous
le
Ce
notons d'un accent circon-
En
leurs consorts.
la voyelle
qui
la vocalisation
le
précède et celle
une marque particulière qui
exigi; alors
permette de
isole les syllabes et
les
scander sans confusion
:
qui remplit cet office. Le tréma est d'une nécessité absolue pour indiquer cette séparation sans lui 1rs voyelles qu'il précéda ne manqueraient pas de c'est le
tréma sur
l'ï
:
se lier et
il
avec
celles qui
ne doivent pas faire corps ensemble,
serait impossible de se
prononcer certains mots banc d" j»i irre; rouïâou,
tels r
reconnaître, d'épater et de
que viâou/U,
giroflée; tâouïà,
lyal; ruïôou. rayol; viiïo, vieille
:
en s'interp s mt, l'i tréma établit la distinction des syllabes détache chaque partie du mot par une m 'sure presque insensible et lui sert en même temps de liaison. Cet effet ,
se simplifie lorsque l'ï tréma s:' place entre deux voyelles simples dont la seconde est diphlhonguée, comme païo, joïo, ceïé, ruï:
:
la
toutes les lettres
pour ainsi dire, seulement
l'ï,
qui se
s
muent séparément
fait sentir,
ne forme
iè, et les
autres
croit encore sentir sa pré-
Cependant
le
mot
iéou est
le
chemin qu'a
ou à
l'éli-
comme une
l'exception elle-même. Mais aussi
est-il
exception dans bon de remarquer
suivi notre langue pour arriver jusqu'à la les versions dialectales usitées et sou-
forme actuelle dans
du J ou
temps d'une mouillure qui le suit. La clarté de
en exemple et de
sence, l'oreille et l'usage se refusent à la liaison sion de la syllabe précédente.
entre les voyelles simpleset les diphtongues et il en adoucit le contact. Cette position est des plus difficiles à figurer,
même
cités
iuèn, tard, ian,
comme on
dialecte local; mais
vent très-diverses.
parce que Vi impressionne en
nous
cette bizarrerie
que
viennent du français loin, lianl, lien, lit; dans quelques localités, d'où s'est inspiré Sauvages, on leur couserve encore 17. initiale, qui disparait complètement dans notre
à prolonger plus longuement le son. Enfin, à cause de la multiplicité des cadences sonores qu'affectionne notre langue, 17 se prodigue volontiers
flexe, qui oblige
effet,
dire
Jou
et écrire
Il
et Jéou,
est probable
comme
que nous avons du dire
font encore quelques-uns de
nos voisins, et cela à cause de la confusion dans l'alphabet / consonne avec / voyelle, et aussi parce que le
pronom venu du lat. Ego, passé dans changement du G dur eu G doux ou J,
le
fr.
Je,
avec
le
avait apporté cette modification dans le languedocien. Ces deux motifs ont influencé certainement l'orthographe et la prononciation, et ont fait figurée,
maintenir l'aspiration. Elle ne peut pas êtro
mais personne ne s'y trompera;
ici
l'oreille, le
goût et l'usage sont souverains, et il n'y a point de heurt choquant dans ces rencontres que la nature même de notre
Émbé iéou, tut et ieou, sont voyelle explique et justifie doux et aussi faciles à articuler que /ou iè, un for :
aussi
ian,
uno
tient de
iéchoto; sans hiatus, sans rudesse,
même
l'i
se main-
en poésie, où on l'entend et où mesure et le nombre des pieds.
qu'il le fait
ne compte pas dans la La prose a le même privilège et dit par ext. /ou eémm lèri es bH ; lou chari anavo plan, où en scandant on trouil
:
verait sept sons divers, mais qui ne formeraient que six temps, à cause de l'élision insensible. Ce ne sont pas îles licences de poètes que le quidliuet aulendi absout, mais la
prose elle-même,
comme on
le voit,
en use sans hésiter.
IBR
408 seul sentiment inné
le
par
JE
harmonique de
et
sa diction
Idèïo,
ou Li, prm.
I
en
cela,
gasu,
relut, et aJv.
— / dounère,
cela.
faut passer par
il
Lui, à lui, à elle; y,
/ digues, je lui donnai.
Moustrus-i, montrez-lui.
lui dites.
là.
Que
Fàou
Anns-i, allez y.
vos
i
la,
à
vous
Dér. du
faire? que veux-tu
iiliïa
lat. toi,
ou du datif de
Impératif pur
lat.
du
lat. I.igare,
m. Au fêm.
s.
m.
sign.,
ou du
un
tantinet de persil.
Idiiussos,
Dér. de
Lier.
mauvaises pensées, projets
m.
lat. Irtea,
sign.
Idoul ou Idoula, s. m. Hurlement du leup; du chien. Dér. du lat. Vlulatus, m. sign. v.
Idoula,
conserver en
cri plaintif
Hurler; pousser des cris plaintifs, des gémis-
sements.
hiver.
Dér. du
lard,
s.
En
Ligamen, lien. m. Dim. lardé. Liard. petite monnaie de cuivre
lat.
valant trois deniers.
—
Un
iardé,
un pauvre
petit
Nous rappnx lions à dessein ces deux désinences à cause, communauté d'origine, et bien que la seconde no
aumône. Fônu pas régarda âou dariè iard, ne faut pas regarder le dernier denier, c. à d. il faut être coulant en affaires et ne pas s'arrêter à une misère de dif-
de leur
féminin de la première. Elles proviennent du suffixe latin Arius, aria, crium: ut sont exprimées en français par ier, (ère. Une loi de notre orthograsoit pas toujours le
férence sur un marché.
entendu que
le
d
final,
qui ne se prononce et
phe nous
jamais, n'est conservé que pour l'ôtymologie et en faveur des composés qui le reproduisent. Les savants ne sont pas d'accord sur la dérivation de ce lie
Ménage, Génin, Ampère y voient un
celui de l'inventeur de cette piécette, en
nom
sur
le provençal, de l'adoucissement de Vi euphonique féminine. iè,
dont
il
est ici question,
du
en
finale
Aria ou Eria.
iè,
ne doit pat ètro
très-commune
aussi,
ne s'attache qu'a des subst. fém. et reproduit invariablement dans son intégrité son générateur latin par Arii, que le français rend par
et issue
lat.
Ceile-ci
Erie. Elle désigne la profession, le métier, le lieu où s'exerce l'industrie, où est établie la corporation exprimée
par des
le
radical; à ce titre elle était
noms de rues
et de
appelée à fournir bien
quartiers, au
moyen
âge;
el!o
marque encore un exercice habituel, répété de la profession, la fréquence de l'action avec une sorte d'idée do
deniers.
détail spécial amoindri. En voici quelques : diverses Draptiriè, Bouquarii, Falmniè, applications petitesse, de
maigre et mines
libéralité.
Iardija, v. Liarder; se faire payer les plus petites frac-
Teissariè; Bnulanjariè. Bévenrlariè, Manjariè; BésvgitaGusarii; etc.: Draperie, fîouquerie, Fa-
du prix d'un marché; marchander minutieusement; demander l'aumône. tions
rii, l\'éciar'lariè,
hrerie, Tisserie; Boulangerie, Revenderie, Mangerie; Aiai-
Ibrougno, alj. des deux genres. Ivrogne, ivrognesse; qui est ivre d'habitude. Dér. du lat. Ebrius, ivre.
la
Le suffixe
argent brûlé, noir, /» ars, à cause de sa couleur et par oppsition à celle qu'on nommait li blancs, les blancs, autres pièces de couleur blanche. On a invoqué le basque qui dit Ardita, sorte de monnaie de valeur aussi de trois
liard;
qui ne se prononce pas
la finale r
confondu avec une autre
Hardi, et prit de lui son nom. Quelques-uns pensent que monnaie a été ainsi appelée de argmlum arsum,
m. Don du prix d'un
supprimer
comme
propre,
1430, Guigues
celte
».
fait
qui a du cependant exister dans le principe; le fr. la maintient sans la prononcer non plus; et il se prive,
et
Liard, d'une famille de Crémieu en Dauphiné, où les dauphins de Viennois, dont un, Humhert II, avait été seigneur d'Alais, battaient monnaie. D'autres prétendent que la fabrication des liards remonte au temps de Philippe le
Iardâou,
geint.
Iè, ièïro, suffixes.
liard,
il
est bien
bas-bret. Yudal, m. sign.
ïdouldre, aïro, a!j. Pleurard; qui hurle; qui
la plus chétive
mot.
dé v'.naijre, déjioavèr, une une pincée, un
de vinaigre,
plans; fantaisiste; capricieux.
rasins, plusieurs grappes de raisins réunies en faisceau par les
filet
Idèïoùs, ouso, a'j. Faiseur de projets, chercheur do
—
qu'on suspend au plancher pour
,
gouttelette d'huile,
Iairo. Lieur de gerbes, de fagots;
;
.
idiièto d'oli,
déshonnêtes.
femme qui lie les gerbes, les sarments, etc. scion d'osier qu'on tord pour Ian, s. m. Lien, cordon lier des fagots; tout ce qui sert à lier. Un iun dé
se
Vno
l'idée que...
fr.
volonté précise; ma manière de veir. Ai j'ai des vues matrimoniales sur celto
d'aquélo fïo,
.
v. Ire, i, va.
enjaveleuse,
II
penséo
jeune personne. Ai bien iliio dé y-ann. j'r.i grande envia d'y aller. Quinto Utïo té pren ? quelle idé?, quel projet vous est venu là? Ai ùliio que. je présume, je pense, j'«1 dans
Ille.
pour Lia. Lier, mettre un lien; serrer avec une corde, avec un lien quelconque; joindre; unir; engager, au pr. et au fig. Dér. du
ma
idée arrêtée;
la, v.,
ne
liée;
—
Va! en avant, marche! c'est le cri avec lequel on excite l'allure d'un cheval et particulièrement d'un Ane.
lien,
Idii.isso.
péj.
nation; conception; parcelle, molécule, brin, petite quantité de Aquô's moun Hiï:>, c'est là mon quelque chose.
i
I! interj.
un
Ilèïà'.o;
méditée; dessein; envie; projet; repiôjçntalion qu'on se fait d'une chose existante ou chimérique; imagi-
faire là, à cela?
Iaïre,
Dim.
s. f.
réfléchie,
ordinaire.
serie, Gueuserie, etc.
Au I
contraire, la terminaison
chôe à un subst. masc. et en
iè
fr.
de cet article est attaelle
est représentée
par
1GN
II.
fer
ou
comme
(|ui agit,
non pas
l'a.ti >n
Capifi, SaraXè,
Esrlntipir, Carftiv,
tion, rusai;'
du
à désigner, au lion
er. F.lle sert
celui qui l'exerce;
métier, de l'état,
elle-même, mais celui
l^siè, Sabatiè, Tounaïr,
Tclatie, etc.; et encore la fonc-
Dmpti,
l'emploi de la chose, Candffè, ÈtetM, nênUiè,
1
,
Ptuto< mottrtU, etc.:
réunion, l'habitation des êtres ou
la
des objet! indiqués par
le
radical
:
Co wlo tmUè, Pijougnè, marque dans ce der-
Pnulaii', lirir, l ruiiiè, Paie, etc. Elle
l'ensemble de certaines choses
nier sens, la collectivité,
ou
trouvent et ce qui les produit, naturellement a former des noms d'arbres,
lieu
le
réunies,
arrivant par
là
de (leurs et de
elles se
exemples: Apii, rucher, Abéïè, Canttè, annale, Bouiéïè, semis de courges,
troupeau,
plantes;
PlanKi, plant de vignes; Planiouiè, semis d'oignons, de choux, de poireaux, pépinière de châtaigniers, de mûriers; Périr, gésier, 4 cause des petites pierres qui le remplissent, et
8 râmisè'ie , Rousir, Girouflic, Dindouïi\ Piouguie, Coul.âmiiif,
govrliè,
Majoufîé,
AmMti,
Béttoouquiè,
Casta-
gne, Oulivti, l'iguiè, etc.
peut mémo remarquer que, dans beaucoup de ces dernières désignations, c'est la forme neutre atrium qui a
On
.
servi de base
rium,
Columbarium, Vivarium, Apiarium, Rosaautres. Le masculin Arius a cependant fourni le
et
:
plus grand nombre.
Eria, liïros, lères, a des rapports naturels avec le masc. Arius, et par suite avec la finale le. Comme lui, elle est entrée dans lieaucoupde noms propres de lieu; car sa fonction est de désigner les endroits de réunion de certains quartiers abondants en
les
certains arbres
ou
plantes, en objets particuliers de certaine nature, les ate-
où
travaux, ouvrages ou produits fabriqués ou exploités. Dès lors, les dénominations collectives de tout ce qui se fait remarquer en masse, en liers
se rencontrent certains
pluralité
être
comme
connue production, devaient Dans ces différentes catégories
marquées à ce sij;ne. c'est à eeux qui sont
noms propres de
restés
quartiers que nous nous attacherons de préférence, en citant surtout les appellations locales, et en rappelant Quelques analogies. Ainsi, la Cabriïiro , Capraria, les
chèvres; las Galigniïros, GalUnaHm, les poules; la Granauiiïro. Ranunciilaria les grenouilles; la l.aubiiiro, Lu,
Lonviém, Lonviers,
Renardière,
et
les
U
loups; ht tUSnard Êr», la
Vàaupéièvro, Volpelière, les renards; la Ta-
les frênes; les
/',//
Faugère, defVlou,
JounquitMros, juncaritr.
NmuUtro, NtutHm,
joncs;
= Koxxgarédo,
=
Noyelle
IS'oueilles
= =
noyers; la Bouvièïro, Roubiére, Bouvière, Rmrria Rouve'iréou, Rouveirol, dim. Rouvéïra, Rouveirac Rouveïrolo, Bouvayrolle, de Rabur, Rovaria, les
llnuieiran
les
= =
=
rouvres, etc. Aovrièïros, Aitreria, les Aurières, an Aureillac, Auril-
=
lac Auriasses =Auriols, Aurioul, de Aurum ou Aura; V Argéniiiïro, Largentière, ArArgentan Argental genson, de Argentum; Gipièiro, platrière, de Gipsus, le Mouliéres, Mnleriat plâtre; tttm&tn, Molieyria-, Molière
=
=
Moulézan
=
les
moulins,
les
Moulézargues terrains
Pnn'èros, Perrières
=
=
=
=
=
Malaria-, les meulières, arrosés d'eaux;
bas, détrem|iés,
Peyrouse
=
=
Peyrolles, Peyrols
=
Carrières Queyrières; Cadrariœ, pario?, Ac lapis, lat., de Cair, Cairn,
celt.,
Poulviéïros,
l'olveriegras,
veriès, de
Polvières,
PuMs,
les
=
Polvereriœ,
Clapières,
=
Clip-
des pierres; Pol-
poussières; Sablitïros, Sableria, les
= Sablons = Sablonières, de Sabula, sables: Teulière = Tuileries, Téouièïro, Tegularia; = Taulières, — Voy. Vérièïro, Vedrario, une verrerie,
sablières
les
les tuiles;
les
= Buissiéres =
la
= liouissounargue, isson rgues Broussos = Broussoùs = Brogariw, = Itou
a
las
Bruyères; Canabii'iro,
;
lioissière
=
etc.
Léngo, Bouman. s.
le,
m. Dim. léché; augm. lichas.
y coucher, y dormir;
iè
a
ou porto tout, le lit est un spécifique un ivrogne qu'on engage à se coucher. Dér. du
lat.
Icchoto, lèl,
de
f.
Dim. de
m. Dim.
la vision
;
m.
lectus,
t. f.
vue.
lèïé;
—A
excellent, dit-on
sign. le. Petit lit;
couchette.
augm. Iéïas. Œil, yeux, organe mous tels vésens, à ma vue, sous
mes yeux, à mon nez. A visto d'ièl, à vue d'œil, à première vue. la pruno dé t'iii, la prunelle. Méou d'ièl, mal aux yeux, l.i tombo un tel chaquo co que dis uno vérila, ama'i n'es pas borgne, il perd un reil à chaque vérité qu'il dit et il
n'est
pas borgne.
IH
dé biôou,
teil
de
lniuif,
jour en
forme do segment de cercle ou de demi-lune, dont on éclaire un escalier, un grenier, etc.; lucarne. Dér. du lat. Oculus, m. sign. Iéon, prou. pers. Moi, et non pas
nom,
ni
un analogue,
je.
— Ce dernier pro-
n'existe pas en languedocien, cha-
verbe s'y conjuguant sans
les
pronoms
je, tu,
il,
etc.
faraï iéou, non ferai-je moi. Es Hem, c'est moi. (abr, mieux que lambé, moi aussi, moi de même.
Hat) inpâou,
Roussai-i/uc,
Dér. du
Cannetum, Cane-
Lit, meuble pour d'une pierre, côté sur lequel elle couche de quelque chose super-
—
llroussiiïrns,
Caniti, Cannaie, les roseaux; toutUIro, HtUaria,
lit
repose dans la carrière ; posée à une autre; en anatomie, arrière-faix ou placenta. Soubre-iè, ciel de lit. le courédis, lit à roulettes. Ijou
Iéon
,
les
chênaie, les chêne-;
Nonguiés, de Fiouguiè, de ISux, nueit, noix, nose, nouse,
PoMSWrtTrM, Buxarùr,
Brossanicœ,
F.lze, lier,
Jonchères,
Nozières, Kougari
que — tfmm
bière;
=
Jonquières
les frelons; la Tartuguiiïra les tortues; YaawtVlVM, Vaquières, Vaeeariet, les vaches, etc. Lai Arigntiros, Avenuritr, les avoines; la Blaquiiirn, la lilaquière, la lilaellère, de Hlm/iias Blaquarédo: las
bnijmiro,
liussièrcs
de
Fagus, hêtre, Foutaie,
ensemble,
de dérivés,
pariw,
Ktizière,
i/uiiïro, t'âouguii'iro, Falguière, Falgère,
la
Notre désinence ièïro, en fr. ière, qui provient du lat. Aria, Eria, au fém., et se montre souvent au plur. Aria,
animaux,
Kl/.iere.
M)'.)
mieux que
lat.
tant pâou,
plus.
Ego.
Ignoura, > Dédaigner; ne quelqu'un,
moi non
comme
s'il
faire
n'existait
aucune attention à
pas, ou
si
St.
l'on
ne se
10U
100
410
—
doutait pas de son existence; mépriser.
ne
sais
qui vous êtes.
Dér. du l'adj.
lat.
formés en
—
religieux
comme une
immobile
du
Dér.
Ime,
s.
m. Idée;
n'ai
je
le
aucune envie d'y
d'ime, travailler de tête, d'imagination
;
aller.
faire
Travaïa
un ouvrage
sans modèle et sans leçon. Avièï ime que véndrias, j'avais un pressentiment de votre venue. Achala à ime ou à ime, acbeter sans mesurer, par estimation ou plutôt par approximation. M' in'a douna sans ime, il m'en a donné sans mesure et sans raison.
se
du
Animus, esprit. Imouï, imouïsso, adj., ou Mouï, mouïsso. Humide; moite légèrement imbibé d'eau trempé par la brume ou lat.
;
;
le
lat.
Impoquo,
f.
s.
Empêchement;
pierre d'achoppement;
m. Vente de meubles à sign., m. étym.
— Voy. Encan, m. s.
Inlo,
f. Ile,
Dér. du
lat.
l'encan, à l'enchère.
terre entourée d'eau de tous côtés.
faible,
— Inoucén d'Agnano. —
Intra, v. a.
et n.
ad
simple d'esprit;
Voy. Agnano.
souïè, je
ne
puis faire entrer mon pied dans mon soulier. Intras aquél éfan, que vaï plôoure, rentrez cet enfant, il va pleuvoir. Intras voste capèl, enfoncez votre chapeau.
Dér. du
lat.
Intrado,
Intrare,
s.
f.
action d'entrer;
m.
16,
;
s.
portun.
dans un Dér.
Entrée; endroit par lequel on entre;
commencement; début. ;
m. Lieu; endroit;
—
place;
Pa'n-id, nulle part. autre endroit.
du
Iôou,
s.
lat.
occasion; moment opÈn'ià mai, autre part,
Locus.
—
les fe-
œufs au miroir. D'iôous issanlas, des œufs pochés, cuits à la poêle. D'iôous d'acâou, les biscuits, les rigaux de la chaux, pierres mal calcinées qui ne fusent pas. lat.
elle offre
un
deux voyelles sont
«"
antécédent,
une autre particula-
se diphthongue, tantôt la
elle
tantôt les
tonique porte
alors elle est finale, la syllabe est masculine égales, unies
;
dans leur son
ainsi dans le premier propre, et la syllabe est féminine cas : boudiou, coudiou, éscroupiou, roumîou, et une foule :
d'autres; dans le second cas, toundiou, foundiou, éstrou-
piou, roumiou, etc., à terminaison féminine. Lorsqu'il n'y a pas diphthongue, les voyelles i et ou, à d'un mot, ont pareillement leur diversité de genre
la finale
déterminée cette fois par l'accent sur la composée, ce qui la rend masculine, tandis que sans accent la syllabe est naturellement féminine
:
par ex. ardïoù et roudïou; cébïoù
et rébïou; coustïoù et réboustïou, etc.
Ovum, m.
souvent pour arriver au sens dans les mots homographes. Enfin ce rapprochement de voyelles se rencontre dans l'intérieur d'un
et
sign.
mot,
miouno; carïoun
et suivi
d'une consonne;
là,
il
n'est
et
Marioun;
sioulo et
maliciouso;
et espionna, etc.
De bon compte, mêmes voyelles qui
voilà donc la combinaison de
deux
produit quatre modulations différentes; en ne prenant qu'un exemple de chacune, boudiou sonne autrement que toundiou, ardïoà que roudïou, tiouno que bésliouno, carïoun
que Marioun, Sioulo que graciouso,
et
Il faut pouvoir distinguer ces différences. Nous les représentons à l'œil autant et aussi clairement que possible par les accents orthographiques et le tréma. L'accent donne la valeur, rend la note longue ou brève, aiguë ou
grave
:
son absence
la laisse
avec
le
son naturel et propre
;
plus souvent la voyelle, adoucit le son en le doublant presque ou en le mouillant en quelque sorte; le
tréma détache
c'est
m. Œuf, corps organique que pondent
melles des oiseaux, des poissons, etc. Claro d'iôou, glaire d'oeuf. Cruvél d'iôou, coquille d'œuf D'iôous dou plate, des
Dér. du
mais
ainsi d'une foule d'autres.
sign.
Intran, anto, adj. Hardi; entreprenant; qui se faufile entrant insinuant ; intrigant.
partout
bofio, sofio, etc.
ou, se joignant à
si
piouta
libitum. Entrer, pénétrer dans, en-
— Pode pas intra moun pè din moun
foncer.
cafw, et
drapariè et
plus question bien entendu de genre; mais, suivant les cas, Vi et You sont égaux ou inégaux en quantité, et leur inflexion diffère, comme dans tiouno et bésliouno; miouno
Insula, m. sign.
Inoucén, énto, adj. Innocent, idiot; crétin.
Quand
la règle,
fio,
je rende;
elle est aussi essentielle
accident fâcheux qui entrave, qui arrête ce qui est commencé.
Incan,
conforme à
que
rtndie,
Cette distinction a son importance en versification ; mais à observer pour bien prononcer et
Humor.
s.
l'a
faibles, selon
sur Vi, et
serein.
Dér. du
ou
fermier,
réndiè,
:
rité.
bel
Abréviation
fortes
:
ex.
sign.
imagination; A bel ime, approximativement, à vue de jugement. pays. Avte bén ime que..., vous pensez bien que... Aï pas gés d'ime d'aquà, je n'ai aucune souvenance de cela. Aï
pas ime d'y ana,
ou Vu, sont masculines que la présence ou défaut d'accent vient modifier leur son ou leur genre formées avec
celles
La voyelle composée
sens; discernement;
—
dant que
aparie ; pupiés et répapies;
statue.
Imago, m.
lat.
Iou, diphthongue. On aura peut-être remarqué, et nous redirons, que toutes les diphthongues où intervient Vi initial, autres cepen-
ou féminines,
admis en languedocien.
m. Image, estampe; gravure enluminée, à Planta coumo un imaje, ou profane.
s.
Imaje,
—
Le subst. ou Ignorare, ne pas savoir. fr. de Ignarus.in privatif et gnarits, igno-
rant, ne sont pas
sujet
Vous ignore, je
pourquoi
le
la
diphthongue seule a besoin d'être accen-
tuée sur Vi qui est la voyelle-pivot,
et
l'accent circon-
tonique étant doit être celle-ci sur c'est marquée du ou, qui transportée suivie d'une signe quand elle est finale et masculine, car,
flexe lui est réservé;
pour
la dissyllabe, la
consonne au milieu d'un mot,
elle est
suffisamment ren-
forcée.
Après cela,
il
est difficile
de comprendre que notre lan-
10U gue d'Oc, avec ces variétés de vocalisation et d'intonation se trouqui exigent une précision assez rigoureuse, puisse ver bien d'être compliquée encore par le renversement des notions orthographiques reçues, alors qu'il n'y a pas nécessité. C'est là pourtant ce qui a été proposé et presque l'animposé par des novateurs, sous prétexte de ressusciter cienne et défectueuse orthographe de leurs devanciers. Nous persistons à croire et à soutenir que l'alphabet
adopté
suffît
doit écrire
;
et
du moment
comme on
qu'il est
convenu que
l'on
prononce, s'écarter des règles qui,
contact des lettres, leur position et leur agencement, représentent tel ou tel accord à rendre, telle consonnance le
par
à exprimer, c'est évidemment faire de la fantaisie et arriver au trouble et à la confusion, en revenant aux méthodes délaissées par renseignement.
La diphthongue qui nous occupe n'a pas échappé plus les autres aux prétendues réformes d'une école nou-
le
ce ne sera pas perdre notre temps que d'essayer de la ramener à l'orthographe véritable qui lui appartient. :
Nul ne saurait contester, après l'esquisse succincte qui vient d'être tracée, que les sons ou et u n'existent dans langue d'Oc, et qu'ils ne soient représentés, l'un par défectuosité sans doute et l'autre par un seul
la
deux signes
:
de nos alphabets, mais insuffisance admise, qu'elle soit, et passée
dans
si
regrettable
pratique et l'usage; ce qui
la
n'empêche point que ou et u ne soient l'une et l'autre de simples voyelles, reconnues comme telles dans tous les traités et les
nomenclatures grammaticales.
Ceci posé, il est encore incontestable que nos idiomes ont adopté, dans beaucoup de mots, le son double i-u et
fait
quelques-unes des contradictions des réformateurs
eux-mêmes. Si
la
règle tant
préconisée est vraie et juste,
ils
ont
raison, par exemple, d'écrire le n. pr. Marins, à la condition de le prononcer Marious. Disent-ils ainsi? Ce serait
bien romain
mais
:
ne vont pas jusque-là. L'u cepen-
ils
dant suit immédiatement
17.
Grâce au principe, l'inverse aurait droit aussi à reclamer. Avec un autre nom propre, très-commun, Marioun, il
Mariun
suffirait d'écrire
mie bien entendue de
voilà, se réalisant, cette écono-
:
qu'ils traitent si mal,
l'o
en concours
quand une voyelle le précède. Si l'on s'avisait, pour l'honneur du système, de cette orthographe, serait-il bien certain que le mot fut correctement épelé comme il demande à être prononcé? Il est quelque peu permis d'en
avec
l'u,
douter. Il
que
velle
411
IK.\
lis
y a mieux encore
:
à
les croire
iuè, niuè, aniuè, liuèn, dé liuèn
sur parole, en écrivant en liuén, etc., ne pré-
tendent-ils pas obliger, et ne se soumettent-ils pas les pre-
miers sans doute, à prononcer liouèn, dé liouèn en liouèn, etc. régulière, la prononciation le fait-elle? Non, certes :
lis
Que
iouè,
niouè,
aniouè,
leur orthographe soit
devra se conformer au principe ils
:
se gardent bien d'articuler
autrement qu'ils n'écrivent. Mais s'il faut ici prononcer nettement tu et là très-distinctement i'ou, leur formule et leur exception mêlent tout, brouillent et confondent tout :
pour qui donc sont-elles bonnes? à quoi servent-elles? L'orthographe dite des troubadours est jugée. Sur une base si malheureuse, que l'on cesse donc de rêver l'unité orthographique de la langue d'Oc. Que le
l'un et l'autre tantôt joints, c.-à-d. diphthongués, prononcés d'un jet, tantôt séparés, c.-à-d. dissyllabiques. Par suite, la conclusion forcée est que, si la consonnance
provençal soit maître chez lui, rien de mieux ; mais qu'il soit satisfait, et son lot est magnifique, de nous imposer
même
nous soumettre à ses préceptes de grammaire. Le langue-
caractère alphabétique ne doit pas l'exprimer: et notre lexique s'est cru obligé par une conséquence contre laquelle
docien lui refuserait ses suffrages. Il a déjà assez à faire à lutter contre le franchiman d'outre-Loire, sans avoir
aucune objection raisonnable ne semblait devoir s'élever ; suivant en cela les préceptes des maîtres, l'abbé de Sau-
encore à se défendre contre
•'-ou,
existe, elle doit être figurée
vages, Jasmin,
;
si elle
La Fabe-Alais
est distincte, le
et les autres.
cependant certains traités professent-ils en « la voyelle u se prononce comme en règle absolue que
Pourquoi
français, excepté lorsqu'elle suit
immédiatement une autre
voyelle; dans ce dernier cas, elle prend le son ou? » Nous avons déjà exposé, en parlant des diphthongués
Aou
qui rendaient inadmissible une nous aurons occasion, sous la voyelle proposition; pareille O, de renouveler nos protestations contre cette hérésie et
Êou,
les raisons
historique et grammaticale
;
ici,
sans autre autorité, nous
l'avouons, que celle de la logique et de l'amour de notre voyelle, comme langue, affirmons de plus fort qu'avec »'
avec a, e, o, si la voyelle ou, sonnant ou, se fait entendre à la suite, il convient d'écrire ou, et que la substitution simple ne peut être un équivalent toléré, raisonnable et satisfaisant. Puis, contentons-nous de prendre sur
de
l'u
l'admiration pour ses chefs-d'œuvre en poésie, sans vouloir
les importations de contrebande séduisante que soit l'estampille. Et il Oh! sâouvérdiou.' lèou, lèou, dira et écrira toujours si
d'outre-Rhône,
:
chacun pér mai.
se et
Iragnado,
—
d'araignée.
pér lou siou; es ce que fôou, énd'aquù peu
».
f-
Araignée, ou plus correctement toile
Dans
le
pays on appelle, par corruption
souvent iragnado que iragno. peut-être, l'araignée plus dernier mot est plus technique et doit être préféré.
Iragnas,
m. Augm.
s.
à' Iragnado.
Large
toile
Ce
d'arai-
gnée; cette multiplicité de toiles qu'on remarque aux planchers des remises et écuries d'auberge, où l'on prend rare-
ment
la peine
de
les
enlever et où elles se multiplient.
nom générique qui s'applique à toutes ses nombreuses variétés, Aranea, Linn., insecte de Iragno,
s- f-
Araignée,
ou Acérés. un poison pour l'homme, à preuve
l'ordre des Aptères et de la fam. des Aranéïdes
— L'araignée
n'est point
l'astronome Lalande qui suçait volontiers l'animal vivant
:
1ZE
ISS
412
en sont très-friands. Mais sa morsure, inoffensive
les singes
dans nos pays, est dangereuse dans d'autres contrées.
procure de vives douleurs
et
lat.
grappes, mais
longtemps
elles sont
très-belles.
raisin se conserve
Ce
cep en est propre, les yeux bien espacés, la
le
:
feuille bien
lui vient
de ce que ses grappes logent une mul-
titude de petites
araignées jaunes. Cependant cette partipas exclusive à cette espèce, mais on y rencontre plus souvent ces insectes , le rapprochement dos grains leur fournissant un abri plus sur pour s'établir. Iragnoùs, ouso, atlj. Couvert, embarrassé de toiles cularité n'est
Au fig. qui est de mauvaise humeur; inquiet; acception vient sans doute du rapport de consonnance avec Argnoùs, mauvaise traduction de Hargneux,
d'araignées. et cettte
dont
une sorte de jeu de mots. Orangerie, serre où l'on renferme les
franehiman a
le
s. f.
Iranjariè,
fait faire
».
Iranjè,
s.
m. Orange, fruit de l'oranger. m. Oranger, Cilrus aurantium, Linn., arbre
fam. des Hespéridées, cultivé en pleine terre dans quelques parties de la basse Provence, à Hyères. Les premiers orangers furent apportés en 1547 de la Chine en de
la
Portugal Italie et
de
:
là ils se
répandirent
aux
iles
Majorquos, en
Aurantium, m.
lat.
sign. difficile
Irèje, irèjo, atlj. Capricieux; revêche: rèche; quinteux. La racine du mot parait être le
lat.
à vivre; bourru;
Ira, colère
:
Irèje,
v.
duire
Essaimer, former de nouveaux essaims, pro-
un essaim, comme
une jeune reine en
tète,
pour
Issama, en parlant des
abeilles, multiplier.
éparpiller, disposer, dissiper, répandre, lat.
s.
Examinare, m.
Activement,
comme un
essaim.
abeilles qui
quittent la ruche-mère, trop étroite pour toute sa population. Une ruche bien entretenue essaime deux fois et jusqu'à trois fois dans l'année.
Issan se dit aussi dans
— d'éscouïh,
monde;-
— Un
sens de multitude serrée, issan dé mounde, une foule de le
une troupe
d'écoliers;
— dé grâouhs,
d'âoussèls, de frelons, d'oiseaux.
Dér. par corrupt.
du
souches,
les
Dér. du
les les
et
sans
sans
autre culture,
:
pr.
Issarte,
Sarlus, réparé, rapiécé, remis à neuf; essarté.
lat.
Issarta, v. Greffer, enter à neuf.
—
un
Issarta
un arbre; faisant
un
remettre
essarter;
débas, refaire à neuf
bas, ce qui se pratique en
pied d'un
le
du neuf
tout
et
du
vieux, qui sont joints ensemble sans suture comme la greffe d'un arbre. Issarta un râoumas, prendre un rhume
— uno
sur l'autre;
mounino, s'enivrer de nouveau avant
d'être dégrisé d'une première ivresse. Issarta doit cougne, doit
siblé,
greffer
en fente, en écusson, en
sifflet.
En
esp. Enxestar, s.
Issartaduro, l'ente et le sujet,
m.
sign.
f Ente,
joint de
greffe;
suture entre
qui se remarque encore sur l'arbre long-
temps après l'opération et quelquefois toujours. Issartaïre, s. m. Qui greffe, qui ente; qui fait sa proIssartéj a, v. fréq. Faire un essart, défricher un terrain comme il r est expliqué à l'art, Issar. Il ne faut
—
point confondre Issarta et Issartéja, non plus que Issar et Issèr; leurs acceptions sont tout à fait disparates.
du
lat.
Examen, m.
sign.
D'autres
celt.
—
m. Jeune arbre nouvellement
*.
ou qui ne
greffé,
pas encore et qu'on destine à être enté. Issèrques, s. m. plur. Sentiers tortueux et
l'est
qui allongent souvent
le
chemin au
de
lieu
difficiles,
l'abréger
pour but de suivre les sinuosités d'un torrent, d'un ruisseau, d'une rivière, sans les traverser. Sauvages les appelle Eschirpos ou Eschirquos. las conrehos, et qui ont
Issoulén, ënto, adj. Dim. Issouléntù. Insolent; orgueilmanque de respect.
leux; effronté; qui
Issoulénço,
s.
f.
Insolence; effronterie;
parole hardie,
irrespectueuse et provoquante; outrage.
Dér. du
lat. Insolentia.
». f. Distance d'un point à un autre. Corrupt. du fr. Distance. Dé iuèn en Iuèn, adv. Loin; à une grande distance. iuèn, de loin en loin, par longs intervalles. Se vèï dé iuèn,
Istanço,
—
on
l'aperçoit de loin.
Dér. du
se
terrain dont
seulement enlevé
les épines,
ronces,
Ce mot a donné naissance à quelques noms Des Essarts, Des Issarts.
forme autour du jaune une pellicule qui le recouvre s'il était dans une Issanla, qui n'a poche.
il
un
croûte, dont on a arraché
Issartel,
sa course,
comme
Issarlas. Essart; lande;
engrais, ni jachères.
Eczaim, m. sign. ou du lat. Exire, sortir, qui avait donné au vieux fr. Eissir. Issanla, v. Pocher des œufs, les faire cuire à la poêle, où
disent
augm.
pierres de la surface pour les réunir en tas de distance en distance. On y sème du blé qui y réussit très-bien d'or-
sign.
m. Essaim, peuplade de jeunes
compacte, remuante.
qu'effleurer la
fait
comme
aller coloniser ailleurs.
Issan,
on n'a
font les plus jeunes abeilles qui
sortent de leur ruche-mère,
Dér. du
;
garrigue; hois nouvellement défriché. C'est
Issèr,
colérique.
Issama,
Issarté
fession de greffer.
en Afrique.
Dér. du
m. Dim.
à l'émplastre,
orangers en hiver.
Iranje,
s.
dinaire pendant trois années,
découpée.
Son nom
—
Issar,
Aranea, m. sign. Iragnoùs, s. m. Espèce de raisin noir, à grains serrés, ronds, assez gros. Il ne donne pas une grande quantité de
du
Dér.
pas du reste d'autre acception, est une fioriture variée du v. Sanla, envelopper. r. c. m.
L'»'
il
initial
Po pana pu
iuèn,
il
ne peut plus vivre au-delà. est aspiré; il ne s'élide pas
est
et
au bout de ne
fait
pas
hiatus.
Izèto,
s.
lat. f.
Longé, m. sign. nom de la dernière
Z,
lettre
de l'alphabet.
JA
m. Consonne, dixième
t.
I,
JAL
nomme
de l'alphabet
lettre
:
se
et s*épelle Ji.
La consonne J se classe comme aspirée palatale faible. L'articulation qu'elle représente était inconnue dans les langues anciennes, et le signe n'en existait pas ; U resta
même
longtemps confondu avec
I,
celui-ci
considéré tou-
jours voyelle, et J ou I long pris comme consonne. Aujourd'hui encore, les langues qui ont la même origine que la
langue d
Oc
et la
nière différente
langue d'Oïl, l'expriment d'une maécrit Giamma, Ciardino, Ciallo;
l'ital.
:
que le fr. écrit jamais, jardin, jaune, comme le lang. jamaï, jardï, jdoune. L'esp. adopte le caractère, mais le confond avec l'a: et le prononce avec une forte aspiration gutturale, sonnant presque comme K, Kola écrit Jota. Nous sommes plus près de
la vocalisation italienne,
pourquoi, tout en conservant son articulation la rappellent.
et sifflante; et c'est
sa dénomination et
douce
le signe,
Ainsi nous employons le J <° Dans tous les mots où nous avons à faire sentir la :
G doux,
prononciation du o,
c.-à-d.
devant
les voyelles
a,
Dans
2° l'on
semblent
les mots, qui le
G
dans
le
pourrait placer
ciation, seulement
communs avec
le fr.,
où
sans inconvénient de prononLut de leur conserver la phy-
sionomie de leurs correspondants: ex.: jante, jènio ; jeton, jiloù; jumelle, jimilo; jeter, jelu, etc.; 3° Dans des mots et divers temps de verbe où le J est
ou
lorsque ces mots sont les composés ou les co-composés d'autres mots chez lesquels le G deviendrait dur et guttural. Nous écrivons Yiluje, car si suivi des lettres e
i,
nous mettions Vilage, connue la terminaison française, et à l'augm. Vilugoù et Vilugas. Or, il nous a paru impossible d'avoir deux orthographes
nous obtiendrions au dim.
mots d'une origine identique. Ceci
différentes sur des
encore plus sensible dans l'infinitif sont
très
les
suivi des voyelles
:
les
— /Vire jubà,
à
la
se pavaner, s'enorgueillir; prendre plaisir
louange.
Jacoù, ou Jacoupé.éto.dim., j. m. et /". Mais; dadais, Le fr. emploie dans le même sens Jaquinet,
imbécile.
—
:
composé de même. Dér. du lat. Jacobus, Jacques. Jaïé, s- m. Jais, bitume, fossile d'un noir très-brillant et solide, qui prend
un très-beau
poli; sorte de verre teint
en noir, qui en est une imitation. Jaïre, v. Coucher; êlre couché; reposera dit d'une pierre qui
plat.
—
Se
pose bien sur sa base. Faï-la juin,
pose cette pierre de manière qu'elle touche hermétique-
ment sur son
assise.
Se jaïre, se coucher; se tenir couché. va te couche , tu m'ennuies.
— Yuï
té
juïr»,
-
Dér. du
lat.
Jaïsso,
s.
Jacerc, coucher.
espèce de lupin ou de féverolle, la fam. des Légumi-
Gesse,
f.
faire
pour
comme
Jttrdow, et
:
a droite.
nous a paru nécesles temps où il est
dans tous
chanja, chunje, chanjou, chan-
ils
—
fig
,
ils
:
cela, cette phrase signifie aussi
un mariage où
il
y a plus
d'amour que d'argent. Dér.
du
lat.
Ce'.are,
m.
sign.
Gelée; action de la gelée, froid qui la produit; saison des frimas.
Jalado,
». f.
Jaladuro, sur
fait
j. f.
Gelée, dans le sens de l'impression qu'elle
vivants et inanimés; gelivure. f. Gélatine, gelée animale, suc eu jus coa-
les êtres ».
Jalarèïo, gulé.
Jalibra, t>. Verglacer; faire du givre; faire de la gelée Vos jalibra, bois roulé, dont quelblanche, du verglas. qu'une des couches circulaires manque d'adhérence et se
—
le travaille, ce qui le rend impropre a tout ouvrage. Ce vice provient de ce qu'à la formation de cette couche la sève a été surprise par une forte gelée qui
glacée et a
l'a
quand
l'un veut
empêché l'adhésion successive des couches
superposées.
ne sont nullement
agissent en sens contraire;
blanc, l'autre veut noir.
—
de froid. Si jala, mourir de froid. Aqub's un mar.aji jala, dit-on ou disait-on de celui où l'amour ne joue qu'un dans notre siècle positif, où l'on a changé tout faible rôle
sépare quand on
ou plutôt commandement dis charaller ou tourner les chevaux à gauche, en fr. A hue, ou a hurau, à hurant, siL'un tiro à ja, l'doutre à ruùou, l'un
à dia, l'autre à hurant; au
d'accord,
neuses, cultivée parlant. Jala, v. Geler, glacer; endurcir pnr le froid; faire périr
est
verbes en
inieij. Dia, cri
retiers
gnifie
ou
il
:
chonjett, chanjèrou
jamén, Ja!
e, i,
conjugaisons
nombreux,
saire de laisser subsister ce j
tire
Jabo, s. m. Dim. Jaboulé; augm. Joboutas. Jabot, ornement de meusscline plisséc ou de dentelle à la fente du haut d'une chemise d'homme. Par ext. estomac, poitrine.
Lalhyrvs rations, Linn., plante de
u;
ja à
413
Jalibre, glas.
de
s.
m., ou Barbasto. Givre, gelée blanche; verest formé par les vapeurs qui s'élèvent
— Ce météore
la terre et
que
le froid
surprend
la
nuit et condense k
JAN
JAN
414 la surface
du
sur les plantes, en s'y formant en cris-
sol et
Saint-Jean Baptiste vient sans doute de ce qu'à cette date fini et réalisé la récolte des cocons, et que tout le
on a
tal lisa lion.
On donne de préférence le nom de Jalibre au givre d'hiver, et celui de Harbasio aux gelées blanches du printemps, qui sont
funestes
si
aux bourgeons
épanouie du mûrier et de la vigne. Jalo-fré, a/lj. des deux genres. Frileux,
et
même
à
la
monde
est censé avoir
de l'argent. Elle divise aussi l'année
également en deux semestres. Ces cisconslances concourent à en faire un terme remarquable.
Sén-Jan das ancls, Saint-Jean de Maruéjols, commune
feuille
transi de froid,
du canton de Barjac
nommée
(Gard), ainsi
parce qu'au-
difficile à émouvoir, qui craint le froid. Au fig. personne d'un tempérament froid et insensible à l'amour; un pisse -
trefois
froid.
pour cette industrie. Sén-Jan dé Gardounénquo, Saint-Jean du Gard, chef-
*
Jaloùs, ouso, adj. Jaloux; envieux; désireux; attentif à conserver une chose acquise, à garder, à maintenir, à Es jaloùs dé sous accroître un bien, une satisfaction.
—
venue
production d'un petit oignon délicat, espèce d'échalotte, dont elle fait commerce et exportation de là dérive son
tient fortement à la belle il
Jalousie, s. f. der par un autre ce qu'on désire avoir pour soi-même; treillis, sorte de volet de fenêtre à claire- voie. Gelosia, m. sign.
—
Jamaï fâou
dire d'aquilo
aïgi nottn
béouruï,
prvh., il ne faut pas dire, fontaine, je ne boirai pas de ton eau. Jamaï amouroùs vérgougncùs noun aguè bèto amigo, prvb., jamais honteux n'eut belle amie.
Deux proverbes
qui se trouvent anciennement dans les
deux langues, avec leur expression particulière qui n'est pas tout à fait une traduction mot à mot, mais où l'idende sens est reproduite. Est-ce le lang. ou le fr. qui doivent en revendiquer la primauté? Ni l'un ni l'autre, sans doute; car la sagesse des nations n'avait pas attendu tité
leur formation pour mettre ces vérités en axiomes;
chaque idiome Dér. du lat.
les
mais
a rendues à sa manière.
Jam
Jambar, ardo,
:
surnom.
Nous ne rapportons pas un plus grand nombre de ces nom de Saint Jean, bien que notre dé-
localités qui ont le
Jamaï, alv. de temps. Jamais, dans aucun lemps fVoy. JamèsJ.
de canton, arrondissement d'Alais.
en prpnd un grand soin. Jalousie; envie; chagrin de voir possé-
il
de ses arbres ou de ses fleurs;
ital.
crin avec chiffres et
lieu
une quantité de bagues, anèls, en devises. Il s'y tenait une foire exprès
s'y fabriquait
Sen-Jan dé las cébos, Saint Jean de Valériscle, commune du canton de Saint-Ambroix (Gard), renommée pour sa
Aoubres, dé sous bouqués,
En
il
partement
et l'arrondissement d'Alais
coup d'autres, parce qu'en lang.
elles
en fournissent beauconservent
le
même
surnom distinctif qu'en fr. Nous avons cité les trois communes ci-dessus à cause de la différence de leur appellation française avec leur désignation usuelle et populaire.
m. Dim. de Jan.
Fils de Jean,
quand il est un signifie jeannot. un niais, un imbécile, qui se laisse mener par le bout du nez; qui se laisse insulter, molester; ou encore un Jocrisse. Jané,
s.
n. pr.; mais, subst. m.,
il
:
Janén (Sén), Sén-Janénquo, alj. De la Saint-Jean; qui vient à la Saint-Jean, en parlant des fruits et produits de la terre; habitant de l'une des communes qui portent le nom de saint Jean; membre de la confrérie de Saint-
udj. Bancroche, bancal, qui a les jambes
Jean, qui existe à Alais, dont la cathédrale est sous l'invocation de saint Jean Baptiste.
—
Janénquo (Sén), s. f. Territoire de l'une des communes nommées Saint-Jean, ou de plusieurs communes dont un
magis.
tortues.
James, adv. de temps. Jamais, en aucun temps. S'emploie plus rarement que Jamaï; mais il semble avoir quelque chose de plus énergique, de plus virtuel, de plus tranché; il appartient au dialogue plus qu'à la narration. Bien qu'il soit plus identique au
fr., il
est fort
dans
le
du languedocien. Jan, s. m. n. pr. d'homme. Dim. Jané, Janà. Jean. Dér. du lat. Joannes ou Johannes, venu de l'hébreu
génie
Jckohhanan, grâce de Dieu. En vanni; en esp. Juan.
Nous avons du
ici
v. fr.
Jehan; en
ital.
Gio-
alphabétiquement ce mot, ses
placer dérivés et ses composés, pour nous conformer à la règle de notre orthographe, qui supprime toutes les lettres qui
Saint-Jean serait
Janéto,
s.
comme
f.
n.
s.
f.
pr.
le chef-lieu.
de femme. Dim. de Jano. Jean-
nette.
Janétoun, lui-même un
n. pr. de
femme. Dim. de Jano, qui
a
dirn., Janélouné. Jeanneton.
Jan-fénno, s. m. Homme qui se mêle des ouvrages aux femmes, des menus soins du ménage; un
réservés
tàte poule.
Dér. du
lat.
comme un
chien qu'on frappe. de froid. trembler fré, grelotter, Gemere, gémir.
v. Glapir; crier
—Jangla, Jangla ddou
Jangladisso,
s.
f.
Glapissement
d'un
chien
qu'on
ne se prononcent pas.
châtie.
Jan (Sén), n. pr. Au masc, n. pr. de lieux en grand nombre partout au fém. fête de Saint-Jean Baptiste, le 24 juin. La Sén-Jan ou pér Sén-Jan, le 24 juin. C'est
Jangoula, u.,ou Gingoula. Geindre, gémir; se plaindre languissamment, à diverses reprises, comme par habitude.
une des époques principales de l'année pour les termes de paiement et autres affaires. Cette échéance de la fête de
Jangoulaïre, aïro, adj. Pleurard; qui bitude qui ne cesse de se lamenter.
—
:
Dér. du
;
lat.
Ululare. se plaint d'ha-
JAO ».
Jangoulino,
—
persil, et
Voij. GingxruliHO.
Jano,
s.
n.
/•.
de femme. Dira. Junéto, Janoii, Jané-
pr.
toun, Jnni'louiié. Jeanne.
Cetie
—
d'homme. Dim. de Jan. Jeannot. variante touche de près I notre dim. Jané,- mais Jaità
Janô,
m.
».
n. pr.
a un peu moins en osi devenu
le
-nui lé niaise
caractère de
le
celui-ci représente.
Le
que
au contraire, son correspondant, dernier. Une depuis la ta du eièete
fr..
typ.-,
lui donna un vogue extraordinaire, et pièce de Durvigny le Janotisme, longtemps de mode, lit fureur. Les calembredaines et le langage de Janoi, après nn succès fou, sont l
aujourd'hui abandonnes se prend
et
ne font
charme d'autres
:iu
rituelles peut être,
mais qui
|>lus
rire le public,
qui
moins
spi-
tarées, ni plus ni le
sont autremenlet l'amusent
davantage.
Jansono,
». f.
jaunes, plante de
Son nom lang. il en est
Hipnpée, boisson sans saveur ni vertu.
f.
415
JAQ
esl
Il
m
prudent
n
vient de sa
lui
le péjor.
ressemblance avec
Cueillant le persil de ne
p;;s faire
qM
l'on prévient
noirâtres. v. Japper; aboyer; pousser des aboiements; averÉ» pdoure que japo, il par ses cris; die» beaucoup. est au dernier degré de misère, au point de manquer de
Japa,
—
tir
pain et de crier famine.
Formé par onomatopée. ». m., ou Japariè. Aboi aboiement de
Japadis, chiens a la
;
Japariè,
».
Jaquas,
».
— Voy. Japadis.
f.
m.
n. pr» Augin.
de Jaque. Gros Jacques;
—
fdoura homme du nom de Jacques. pauvre comme Job. Faire Jaquas, faire le
coumo Jaquas,
formé avec quelque inversion, lui vient de Gentius, roi 1!iu ans avant Jésus-Christ, découd'illyrie, qui, environ
plus puissant que soi. Le n. pr. vient certainement
vrit les vertus de cette plante.
dernière acception, le lat. Jacere, se coucher, bien avoir quelque peu participa.
m. Janvier, premier
».
Janviè,
niois
do l'année suivant
gros et vilain
chien couchant; caresser, flatter l'homme ou plus fort on
notre calendrier actuel, composé de trente-un jours.
Dér. du
'%t.
péj.
Jdounas.
la
m. En
de magnanerie, désigne le veri-soie, mugnun, atteint de cette maladie, qui est une dé-
Jàoune,
».
ternie
composition véritable, et une variété ou un symptôme de
nomme
aujourd'hui la Flacherie. Jàounéja, v. l'réq. Jaunir; tirer sur le jaune; paraître
ce qu'on
ou devenu jaune.
Éslouris.
—
ses
charme des berceaux
rameaux en
font l'ornement et
le
et tonnelles de jardin.
s. m Persil, Apium petroselinum, Linn., plante fam. des Ombelliléres, cultivée pour les usages de la
Jàouvèr, de
la
cuisine.
On
a dit que son nom était une corrupt. du fr. Jus vert. Jàouvèrtasso, s. /'.,< u Coucudo ou Joubèrtino. Ciguë, Conium maculutvm, Linn., plante de la fam. des Ombellifères qui croit dans les lieux humides et gras. C'est le
suc de cette plante qui fournil
le
Jacobus; mais à la pourrait
d'homme. Dim. Jaque. Jacques. il
convient de faire une obser-
appellation de race, de famille, dans la personne du père. Ainsi l'on dit Jaque dé liédas, c.-àd. Jacques, fils de :
Bédos. Quelquefois la chose se pousse plus loin
mère que l'on prend pour type de la famille, Jaque de Bélosso; ce qui arrive soit lorsque longtemps veuve, a été regardée
restée
poison de Socrate.
lorsque la mère, un
soit
c'est la
:
et l'on dit
:
cette
comme
mère, chef de
peu maitresse-fenime,
plus connue du public que son mari, esl réputée,
on
comme
dit, porter les culottes.
Jaque,
m., ou Jàoussémin. Jasmin, Jasminum, Linn., arbrisseau de la fam. des Jasminécs. Il est originaire du Malabar. Sa fleur blanche, éloilée, à suave odeur, s.
et la flexibilité de
lat.
dinaire par la particule dé. de, non point par aucune prétention nobiliaire, mais comme si le nom était pris là pour
m.
loi/, c.
Jàoussémi,
n. pr.
propos de ce prénom,
famille,
Jâounije, ». f. Couleur jaune, celle que prennent les en l'arrière-saison, et non jaunisse, qui se dit /ou»
feuilles
m.
».
du
vation qui s'applique a tous les autres: c'est qu'en désignant un individu par nom et prénom, on les sépare d'or-
couleur du safran, du citron; livide; pâle. Le jaune foncé se dit Rouje.
Jaune, qui a
—
Jaque,
A
Januarius.
Jàoune, ». m. Jaune, la couleur jaune. Dér. du lat. Gulbinus, vert pale. Jàoune, jâouno, arfj. Dim. Jdouné;
plusieurs
fois.
Japaïre, aïro, a<lj. Aboyeur; clabaudeur-, qui se plaint de tout et de tout !e inonde.
Gentiane, Gentiana luteo, Linn., à fleurs la fam. des Genlianées, commune dans
racine,
con-
en remarquant la ci que la feuille plus large, qu'elle exhale une odeur désag; et différente du persil, et que sa tige est parsemée de taclics fusion,
tonique et stomachique, est employée avec succès, dit on, contre la goutte. .Pline assure que son nom lat., dont le nôtre parait Midi. Sa
le
le
à cause de sa vertu malfaisante.
Jacques. s'enfuir
une
m.
».
n. pr.
— Faire Jaque,
d'homme. Dim. de Jaque. faire le poltron; mettre les
Petit
pouces;
devant un danger ou une rixe. Un jaque est ou plutôt une manière de tailler les cheveux
coiffure,
en brosse
:
toupet ainsi
le
taillé se
nomme ./noué.
d'homme. Sorte de dim. de Jaque. le sens de cet autre dim. Jané et se rapproche par qui implique aussi une idée de niaiserie candide et ingénue; un Nicaise, un Nicodème, un Janot. Jaquélino, s. f. n. pr. de femme. Jacqueline.— Comme Jaquéll,
m.
».
n. pr.
formé de Jaque, et rapprécédent, son masc, également pelant une certaine synonymie avec ISicetle, d'une sim-
le
plicité
un peu
Jaquéto,
sotte.
s.
f.
Corps de jupe; habillement court de
JÂS
JAS
416
d'enfant, sorte de spencer qui
femme ou
sans ôtre de
même
la
Ce mot, qui
d'homme
été francisé
a
lient
à la jupe
étoffe.
pour désigner un vêtement
qui tient le milieu entre la veste et la redingo te,
Jaséno, s. f., ou Coublé. Chevron; pièce de charpente de couvert qui pose sur les pannes et supporte elle même la tuile sans autre intermédiaire. Las j isénos doivent avoir huit centimètres et 2 ra 23 ou 1 m l2 de
—
d'équarissige
de jaque, nom passé de mode d'une sorte de au moyen-Age. Le fr. Japourpoint et de cotle d'armes était une sorte d'anmise. fort de donc est Jaque quette
portent que sur deux pannes et n'occupent qu'un
cienne casaque à l'usage des gens de guerre. Dans le même sens l'esp. dit Jaca et l'ilal. Giaco. En holl. Jak, casaque, cape; en island. Jacka; en angl. Jacke; en allem. Jack-
qu'on emploie pour l'échafaudage d'une mara gnanerie doivent avoir en longueur 2 25 et quelquefois suivant la distance des montants elles posent davantage,
then, surtout, jaquette.
sur les chevilles ou les mortaises
est
un
diin.
Jardi, lieu clos
En
s.
m.
où
l'on cultive
Diin.
Jardiné; augm. Jardinas. Jardin, des fleurs, des légumes, des arbres.
Gard; en allem. Garden, m. sign. Barbo dé jarJardignè, s. m. Jardinier; maraîcher. dignè, barbe clair-semée l'origine ou l'allusion de ce gallois
—
:
dicton n'est pas assez propre pour pouvoir être expliquée. s.
Jardignèïro f. marchande d'hortolage. Jardinaje, s. m. Hortolage ,
Jardinière,
v.
;
légumes et herbes de toute
fréq. Jardiner; s'occuper
où
s.
m.
un
aux travaux de
du genou; endroit
jambe des animaux à quatre pieds;
se plie la
jarret de
cochon.
En
et jarret; en irlandais, Cara, jambe. Jarétiè, ièïro, alj. Cagneux, dont les genoux se touchent ou chevauchent en marchant jarreté, en parlant d'un cheval dont les jarrets de derrière frottent et se
Gar, jambe
;
croisent.
Jarétièïro,
s. f.
du pur iïanchiman Jas, s. m. Gite:
avec la signification de jarretière, est on dit Cambaïè. V. c. m.
—
:
endrok où on a demeuré et couché; limon, bourbe, dépôt au fond d'un vase, d'un tonneau. jas dé moulï, gite d'un moulin, la meule .couche,
—
gisante et immobile. foin qui ne
Loujas dâou
monte pas
et
fé, la
fane inférieure
qui reste drue et touffue
:
du
celte
herbe* toujours plus verte et plus tendre, donne beaucoup de volume et de qualité au foin. Lou jas d'un méloun, la couche d'un melon, le côté sur lequel il repose et qui mûrit plus vite. Lou jas dâou vinwigre, le sédiment qui reste au fond d'un tonneau à vinaigre et qu'on y laisse
On
trobo
pas dos
lèbres
âou mémo jas, on ne prend un heureux hasard
c'est pas deux livres nu même gite qui ne se répète pas deux fois. Dér. de Juin, formé du lat. Jacere. :
—
s.
:
roue d'un
femme en couches,
supportent
s. et
Jasiôou, jasiolo,
adj. D'un. Jasioulé; pêj. Jasiou-
qui professe le judaïsme. Au fig. usurier; qui prèle à usure; qui vend trop cher; âpre au gain. Les juifs avaient, au quatorzième siècle, des synagogues
las. Juif, Israélite;
—
dans
plus petites villes du Languedoc, et déjà même rae siècle, leur nombre première moitié du IX
les
la
un de leurs rabbins les plus célèbres, un long séjour à Lunel, où de nombreux
était considérable; fit
Benjamin,
disciples suivaient son école et ses enseignements publics la
médecine. Notre ancienne Charte d'Alais, en
1
200,
contient des dispositions relatives au costum? qui doit les distinguer et à la condition sociale a. laquelle ils étaient
Comme monument
mœurs de
des
de notre
cette époque,
il
ancienne langue et sans intérêt de
n'est pas
rapporter cet article des vieilles coutumes alaisiennes
sofrem per
:
que entre christians e iusieus, lascalz umanitat, en habite de vestir sion manifest,
estableni
Derrecap
sol
deferentia quel iusieu leugieiramenz sion eode ceh negut qnelz veirun; e maniant que porton habite dessemblan a lluibite delz eristians. Oltra ai zo velam dese sia talz la
mandam quel iuzieu per aleua maneira non auson obrar alz ditmenges ni en las autras granz [estas treitamenl e
davan
nostras
los oilz delz eristians
que
il
o
puescun veser;
mas
lur portas clausas arescost obron aquo que lur les obrar. Plus fort empena de lur cors velam que non auson
aparer en publege lo iouz nil mercres sainz nil ventes nil sapte denant la noslra pasca .
Jasses,
m. plur. de J"s.
s.
com-
Litière de vers-à-soie,
rongée et des crotins de ces animaux. Ce mélange nécessairement humide entre facilement en fermentation, à. cause surtout de la chaleur du
posée des débris de
local
;
il
la
feuille
donc prudent de
est
la
prévenir en délitant sou-
vent, c.-à-d. en enlevant cette litière, surtout au
de
zontal qui forme l'essieu, l'axe do la grande puits à roue.
et
Dér. de Jasén.
où l'animal va entrer dans une de
Jasén, ento, part. prés, du v. jaïre. Qui est couché, Aoubre jasén, madrier horiqui pose horizontalement.
Jasén, f. En provençal signifie nouvelle accouchée.
du montant
les tables.
soumis.
bas-breton, Garr, jambe; Jaritel, jarret; en gallois,
déposé.
:
de
jardin.
Jarret: partie postérieure
inter-
valle. Celles
pendant
l'horticulture; arranger, travailler
Jaré,
jardinier;
un jardin potager; plantes potagères.
espèce cultivés dans
Jardinéja.
femme d'un
longueur; dans le premier cas, elles portent sur trois pannes et mesurent deux intervalles; dans le second, elles ne
la fraise
:
dans
le
roxisme de sa mue, et qu'il
dans
le
périrait si
le
mues,
et
moment
au moment
premier cas, parce que dans ver se tient enfermé sous la
cette
litière
second cas, parce que,
abondamment,
ses
la litière est
entrait en
le
pa-
litière
fermentation;
la feuille étant fournie
plus épaisse et que
plus
les déjec-
tions des vers sont plus volumineuses. On emploie cette litière, après l'avoir fait sécher pour
JOB
JOU
nux pourceaux. On la aux moulons, souvent même à chevaline; mais c'est un tort grave, car les cas
conserver, en la donnant bouillie
la
donne sèche aux vaches l'espèce
et
morbides qui résultent de cette nourriture sont très-fréquents. Pour les porcs et les animaux ruminants au conaliment n'a aucun danger, et
traire, cet
ils
en sont
très-
Jassino,
s.
Couche;
f.
couchette;
empreinte qu'un
sur la paille ou la litière où il a couché; accorps Es dé michanto jascouchement, action de mettre bas. un camarade de lit intino, c'est un mauvais coucheur laisse
—
;
Jasso,
s.
f.
Jénto,
s.
f.
Gâou.
retenues par en haut au flottantes
parle bas;
moyen d'un boulon,
le
sont libres et
contre-maître chargé de la direc-
tion des ouvrages, les tient
dans ses deux mains par
petit bout, et suivant qu'il les dévie légèrement, la chute du mouton sur la tète du pieu.
le
dirige
rejeter
pas toutes les acceptions du v. fr. jeter, mais sens restreint et spécial ci-dessus les autres
IN 'a
seulement
le
:
m. Jeton, pièce de métal, d'os ou d'ivoire,
s.
—
Fâou coumo un pour compter ou pour marquer au jeu. jitoù, faux, menteur, trompeur comme un jeton de jeu, qui favorise suivent les tricheries. Jo, s. m. D'un, juuqué. Jeu, en général;
— Tène
l'on joue, l'enjeu.
jo, tenir l'enjeu.
règle
mais
licites.
l'exige
:
en
la chose que Faï toun jo,
général, ce n'est pas tricher
certaines feintes ou
c'est
Té /al
b 'au jo,
et loyalement, de
Mes hu jo Dop
il
te fait
manière à iuèn,
il
beau jeu,
le l'aire
ruses
au
non
il
joue largement prendre ta revanche.
éloigne trop le but, le lieu
où
il
faut jouer.
Dér. du Jo,
s.
lat.
m.
Jocus, m. sign.
n. pr.
d'homme. Au fém. Jolo; dim. Jouté.
Job. s.
m. Nigaud, benêt; musard; badaud.
Ce nom provient probablement de celui du saint homme l'Écriture, ce modèle devenu proverbial de la pa-
sa
femme;
la
résignation, de la mansuétude, suri ut envers
ce qui ponvait bien,
faire assimiler à
çais
aux XIV e
et
un
niais. La
XV* siècles,
1
aux yen» de uns ogu
avaient
satisfaction;
réjouis-
qu'on allume en signe
lat.
Jocus, jeu, joie,
mot pour
quelques-
;
rire;
Ménage
qui nous a déjà fourni
Jor, s. m. Dim. Jourgué; augm. Jourgas. Houssine; gaule; propr. scion de mûrier, d'osier, etc.de la pousse de l'année. Ramassa tous jors, ramasser les scions d'éla-
—
gago de mûriers pour en faire des fagots. Ces scions sont quelquefois si longs et si gros que les enfants en font des
Pour cela ils les écorcent en long, en laissant seulement un pied ou un pied et demi du gros bout pour servir de manche les lanières écorcées et qui tiennent au fouets.
;
manche sont
tressées à trois brins, et l'on obtient
Comme
un fouet
les fibres
de cette écorce sont très-ductiles et ner-
veuses, ces sortes de fouet dureraient assez longtemps en les faisant tremper chaque jour dans l'eau pour prévenir leur dessiccation.
des bœufs ou
Dér. du
animaux de
lit.
trait.
Au
servitude.
fig.
Jugiim, m. sign.
—
.ç. f. Ciguë. Voy. Jdouvértasso. Jouer; s'amuser, se divertir; s'occuper au Jouga, jeu; mettre au jeu; parier; faire une gageure, un pari;
Joubértino,
jouer d'un instrument de musique.
deman,
je parie qu'il
pères, le
d'Oïl et pnia
le
fran-
sur
le
même
fait aussi
—
Jogue gué plôoura pleuvra demain. Té jogue dous sùous,
deux sous contre toi, je parie deux guè un air, il joua ou exécuta un air. Dér. du lat. Jocare, jouer, badiner.
je joue
Jougadoù, douno,
sous.
Nous jou-
aéj., ou Jougaïre, aïro. Joueur de
du jeu. Ce mot est plus technique pour marquer l'habitude, la passion du jeu, que celui de Jougaïre, qui n'indique sou-
profession
;
qui a
la
passion
vent que les membres d'une partie de une idée de passion. s.
f.
jeu, sans entrainer
Joujou, jouet d'enfant.
—
Voy.
muïie.
Job de
tience, de
le
Gaudium, gaudia,
Jougaïo,
Jobi,
joïo, feu de joie,
v.
mets ton enjeu, fais ta mise. Flata jo, ne pas jouer à la rigueur, ne pas surmonter la carte de son adversaire lorsla
contentement;
Joie;
f.
Jou, s. m. Joug, pièce de bois, garnie à chaque extrémité d'attelles ou de courroies propres à la fixer sur la tête
ressemblent fort à des licences franchimandos. Dér. du lat. J.ictare. Jitoù,
s.
— Fia dé
propre ont
très-long et très gros, dans la forme de celui des muletiers.
par la bouche ce qui est dans des jets, pousser bourgeonner, en parlant des
Vomir,
Jita, v.
l'estomac;
—
il
comme nom
Les étymologisles sont partagés sur sa racine
Jante de roue, pièce de bois de charronnage partie du cercle de la roue d'un char,
Jimèlo, s. /'. Jumelle, la bigue ou plutôt les deux bigues de buis qui servent de coulisse à ce qu'on nomme mouton ou sonnette pour enfoncer les pilotis. C?s jumelles,
et correspond très-bien à notre Jobi; plu-
de réjouissance. Joîol interj. Au revoir! Dieu vous maintienne en joie! souhait que l'on forme en quittant quelqu'un.
préfère
d'une charrette.
jeu,
Joïo,
Bergerie, étable à moutons, spécialement.
fait
courbée, qui
que
noms communs
sieurs de ceux qui le portaient obtenu de se faire débaptiser.
uns indiquent
commode.
arbres.
patron Jobet, Jobelin, Jobelol et Jobard, fort communs, signifiant niais. Jobard wul a passé avec ce sens dans les
sance.
friaiuls.
417
Jougaïre, aïro, adj. Péj. Jougaïras. Joueur.
—
Cou-
Voy.
Jougadoù. Le péj. jougaïras implique toujours la passion du jeu. Jougne, t>. Accoupler des bœufs; atteler des chevaux ou des mules, deux à deux, pour le labourage; atteindre; unir; rapprocher.
— Anan
jougne, nous allons accoupler
les
JOU
JOU
418
bœufs. Nousjougnigut) en cami,
Dér.
du
il
nous atteignit en route.
Int.
Jungere, joindre. m., ou Sucé. Bimbelot; hochet d'enfnnt; de grelots, dans lequel est jouet d'argent ou d'or, orné d'ivoire ou de corail, morceau de cristal, un emmanché s.
Jougué,
à la mamelle et qu'ils qu'on suspend au cou des enfants en le serrant avec leurs portent volontiers à la bouche en partie la douleur de la dengencives, ce qui charme tition, facilite la salivation et ramollit la gencive.
Joui, v. Jouir; éprouver un sentiment général de bonheur, de jouissance; se délecter; avoir l'usage, la posOn po pas joui d'aquèl éfan, on ne session, l'usufruit.
—
à la peut être maître de cet enfant, on ne peut le retenir maison, l'empêcher de courir et de polissonner. Mè sou-
véndraï que m'as fa joui, je me souviendrai du bonheur que tu m'as donné. Jouis d'aquèl oustdou, il a l'usufruit de cette maison. Dér. du
Gaudere ou Gaudire. m. Au fém. jouièïro. Geôlier; femme d'un
lat. s.
Jouïè,
geôlier; concierge d'une prison.
Jouïne, jouïno, adj. Dim. Jouïne; augm. Jouinas. Jeune, qui n'est pas avancé en âge; qui a de la jeunesse; Se tournave jouïne, si je redevenais étourdi, évaporé.
—
jeune. Aquà's jouinas, c'est un grand enfant. la
Ma pu jouïno,
plus jeune de mes filles. Dér. du lat. Juvenis, m. sign.
Jouïnèsso,
s. f.
Jeunesse, âge qui suit l'adolescence; la
gent juvénile; jeunes gens d'une contrée, d'un village, d'une ville. Voy. Loujouvén.
m. Jeune homme; garçon;
—Jouïn'home, A muï dé cranto s.
ans,
quarantaine et
la
il
amaï est
célibataire.
éncaro jouïn'home, encore garçon. es
il
a
Jouïoùs, ïouso, adj. Joyeux gai; qui a ou donne de la joie. Mat lou jouioùs, le mois de mai gai et riant.
—
;
Dér. de Joïo.
Jouissénço, s. f. Jouissance; usage et possession de...; de la passion. A pas laissa que la jouissénço à sa fénno, il n'a légué à sa femme que l'usufruit
—
de ses biens. Lou bonhur dé la jouissénço, le bonheur de la jouissance, pléonasme expressif, qu'une femme seule pouvait trouver, je ne saurais dire à quelle occasion ni dans quelle des deux acceptions. Dér. de Joui.
m. Jonc, Juncus, Linn., genre de plante qui a fourni le type de la fam. des Joncées, qui comprend un assez grand nombre d'espèces, croissant presque toutes dans
s.
les endroits
Joun
marécageux. de toute sorte de canne, bâton, ba-
se dit encore
guette, badine
ou
jounchado, dnns
et
le
sens
de Joncher et Jon-
Jounchis, isso, adj.
Jointif;
parfaitement joint, her-
métiquement fermé. Dér. du lat. Junctus, de Jungere. Jouncho, s. f. Temps de labour; durée d'une attelée; séance de labourage sans dételer. Par ext. tout travail fait
—
de suite sans désemparer.
Les laboureurs font d'ordi-
naire deux attelées par jour.
Jounchuro, deux
point où
s.
Jointure, articulation des
f.
os se touchent l'un
l'autre
membres; au moyen de
ligaments.
Jounquas,
s.
m. Terrain aqueux, marécageux
et rempli
de joncs. Dér. de Joun.
Jounquino, s. f. Mauvais pré qui ne produit guère que des joncs et des herbes de marécage; les joncs pris en général et en masse pour servir de litière. Joupl!
ou commandement des muletiers pour
inierj. Cri
faire rentrer
dans
les
rangs
le
mulet qui se dévie.
le juchoir ou sur une branche, comme font les oiseaux pour dormir. Dér. probablement du lat. Jacere, par le changement de Jac en Joue.
Jouqua, v Jucher, percher sur
Jouqué, s. m., ou Chouqué. Hoquet, mouvement condu diaphragme.
vulsif
L'élément germanique parait dominer dans la formation de ce mot, reproduit en lang. et en fr. En islandais, Hixia, avoir le hoquet; anc. allem. Hixen, m. sign.; en hollandais et en danois, Bikken, avoir
le hoquet; en anglais, Hiccough, en allem. Ifuekup, hoquet. Voy. Chouqué. m. Dim. Jottrné. Jour; clarté, lumière; espace Jour, de vingt-quatre ou de douze heures; époque indéterminée
—
.v
plaisir, délice
Joun,
Jouncha
chée, ne sont pas de notre dialecte.
les
—
passé
Jounchado, s. f. .lointée de grain ou d'autres objets menus, c.-à-d. autant qu'en peuvent contenir les deux mains jointes, rapprochées et ouvertes.
du passé ou de l'avenir; clarté passe; vide entre
—
baie, fenêtre, ouverture par
deux choses mal unies;
—
et les doigts entrelacés, en A mans parlant des mains. jounchos, vous n'en prègue, mains jointes, je vous en prie. SAouia d'à pè joun, sauter à pieds joints.
la
Se prend à peu près dans toutes les moyen de pénétrer. jour fall, au déclin du jour. acceptions du français.
Faï jour, jours l'un.
le
jour
—
se lève.
Un jour
Qudouque jour,
et
l'âoutre nou, de
deux un
bélèou y vendras, peut-être
jour, tu y parviendras. Jour créïssén, fré cousén, à mesure que les jours commencent à croître, en décembre et janvier, le froid augmente de rigueur. Mous magnas vùnou as hiuè jours, mes vers-à-soie arrivent à la mue au hui-
tième jour. Mè topo mous jours, il ferme mes jours de souffrance ou d'aspect, il m'oblige à les supprimer. Faire la sainte communion. De ma vido mous jours f exel. de surprise de ma vie ou jamais 1 Dér. du lat. Diurnus. Jourga, r. Donner des coups de houssine; sangler un
soun bon jour, recevoir
rotin.
Joun, jouncho. part. pass. du v. Jougne. Joint, accouplé pour le labour en parlant des bœufs; joint, rapproché
où
facilité,
et
dé
coup de gaule. Dér. de Jor.
:
JUE ».
Jourguièïro,
f.
JL'R
Taillis do châtaigniers sauva;.
pat coupes réglées tous
1rs
d'ivraie,
qu'on aménage cinq faire avec les jeunes rejeton» de* cercles de futaille, des clairs à sécher
les
châtaignes et toute sorte d'ustensiles
d'éclisses. ». f.
Jouriflado,
Journado,
ans, [jour
Œillet.
— Yoy.
et
jour employé au travail des champs; qui se l'ait dans un jour; tempe depuis coucher. Ana'n journailo,
aller
le
il
si:
contenter du prix de
un pro-
la
journée ordinaire,
il
A pas que sa journatlelo, de sa journée pour nourrir sa famille; il n'a d'autre gagne-pain que ses hras. Vigno dé dès jouruadoi , vigne de dix journaux de piochage. N'avès pér buno journado, vous avez pour DOS bonne le
pain
homme
re
n'a
que
allem. Lolch; en esclavon,
le prix,
l.yuuly,
m.
autres citent Yell, celt.
sign.,
m.
sign. Sau-
comme
m. Au fém. Juivo; dim.
».
Jul,
Juive.
Juif.
la
racine
—
Yoy.
Jatiôou,
ana'n jour-
vailler qu'à forfait, à ses pièces.
commerce
maquignon, en achetant
le
première.
du patois; jasiôou, du languedocien.
Jui est
croit trop excellent ouvrier
pour se ne veut tra-
triage;
el
lever jusqu'au
travailler chez
comment
et
la rivalité.
;
priétaire à la journée. Saïque es trop fort per nurfo, sans doute
de
En
espace d'un travail ou ch
leur fournit, qui s'amuse à ce
la
celle ivraie, ce qui doit revenir souvent fort cher et toujours suspect, ne craint pas les mauvais propos du public
Girouflado.
Dim. journaleto. Journée
». f.
ou qui
et a eo
4i y
Juïè,
m.
s.
Juillet,
septième mois de l'année actuelle,
composé de trente-un jours. Dér. du lat. fuiiut, m. sign. Juja, v. Juger, rendre la justice, ment, une condamnation; apprécier; un pdou, réfléchisses, voyez un peu. idou. on l'a condamné à mort, on a
prononcer un jugeconjecturer.
— Jvjat
L'an juja dou cupiprononcé contre
lui
journée de marche. Sèn à ji dé journado, nous arrivons à la lia de la journée, au bout du travail.
la
m. Journal de labour, quantité de terrain seul homme qu'un peut labourer à la mare ou à la pioche en ua jour.
Ne s'emJujamén, ». m. Jugement, arrêt de justice. ploie que fort mal et improprement dans le sens de faculté
Journâou,
».
Jottrndou, journal, gazette périodique, quotidienne, est une Importation franchimando que les besoins nouveaux
ont
fait
admettre.
Jouve, celle
que
On en
».
f.
fille.
— Ma jouve,
en vue du mariage. la jouve dé moussu un idou,
amie,
:
de monsieur
Dér. du
Jouve,
maitresse
Juvenis, jeune. a Ij. des deux genres.
Jouvènas. Jeune,
qtri
a de
fait
la
jeunesse; jouveaceau, ado-
encore l'enfant.
— Voy. Jouine.
Jouvén (lou), ». m. La gent juvénile, la jeunesse d'un endroit spécial, prise dans son ensemble. Voy. Jouïnèsso.
—
Dér. du Juèl,
».
lat.
m.
s.
Dér. du
— Yoy. Èn-jun.
Ivraie, I.olium perenne, Linn., ivraie vivace,
est-il
cette
opinion est fort ancienne et générale, puisque qui a valu k la plante son nom fr. Ivraie, traduction évidente du lat. Ebrius, ou Ebrielas, ivre ou ivresse. Une opinion encore très*rtpanâne, quoique peu de
que
c'est
elle
personnes en aient vu la justification, c'est que les maquignons qui ont quelques bêtes rétives ou vicieuses, les enivrent avec de l'ivraie avant de
les
exposer à
la
vente,
un jour de foire, afin dadissimuler leurs vices; car, prétend-on, dans cette ivresse, elles deviennent douces comme des agneaux. Mais on compread difficilement
comment
trafiquants peuvent se procurer une quantité
ces
suffisante
flg.
ments ou de
Jura,
comme
causer l'ivresse, dit-on. Toujours
la
journée.
observer
pendant un certain
les
jeunes prescrits par se priver de... s'abstenir forcément.
Jejunare, m. sign.
June, » m. Jeûne, abstinence de viande ou d'un repas; jour de jeûne; abstinence commandée ou volontaire d'ali-
prendre
même
se priver d'aliments
Au
lat.
mangé de
Jejunus.
l'Église.
Dér. du
in. sign.
jeun, sans avoir
aiaager peu;
Dér. du
Juvenlus.
Lolium temulentum, Lian., ivraie enivrante, plante de Graminées, qui vient dans les blés, et produit une petite graine noirâtre qui altère la qualité du peut
lat.
A
temps;
et
et
junius,
(en), uilv.
la fam. des
pain
lat.
.
Dim. Jouvéné; augm.
—
m. Juge, magistrat préposé pour rendre la jusqui juge de quelque chose. m. Juin, sixième mois de l'année, de trente jours.
».
Juna, v Jeûner,
lescent; jeunet, presque enfant, pour le dim.; et à l'augm.
grand garçon qui
Juje,
Dér. du
tel.
lat.
sign.
tice; arbitre; celui
Jun
la
m.
d'appréciation, esprit judicieux.
Jun,
ma bonne
je fréquente
dit aussi
titre
Jeune
peine capitale. Dér. du lat. Judicare,
plaisirs.
Jejunium, m. sign. Jurer ; prêter serment ; affirmer par serment ; nom de Dieu ou des choses saintes à témoin,
lat.
v. le le
l'article
prohibe
i du Décalogue
paroles obscènes; blasphémer.
nom de Dieu. On appelle serment à
;
proférer des
Diou, jurer par
le
encore un jura, un prêtre qui avait prêté civile du clergé par l'Assemblée
la constitution
constituante
:
les
orthodoxes refusaient d'entendre leur
messe et de recevoir h
— Jura
est aussi
les
sacrements administrés par eux.
un membre du jury
institué prés les cours d'assises ou pour l'expropriation pour cause d'utilité l
jura
publique. Dér. du
lat. Jurare, m. sign. Juraïre, aïro, adj. Péj. Jurairas. Qui a l'habitude des blasphèmes, des jurons, des mots obscènes.
Juramén,
».
m. Jurement; serment prêté en
justice.
—
KIR
KIL
420
Juste, justo, adj. Juste, équitable, qui est suivant la conforme au droit et à la raison; exact; trop
N'est pas bon lang., qui préfère dans la seconde acception et
Séramén,
qui sait se passer d'employer
mot dans
le
la
m. Jus; suc; sauce; suc qu'on tire d'une chose Jus, ou par infusion. par expression, par ébullition s.
Dér. du
Jus, m. sign.
lat.
de plur. Longes de joug, longues lanières ou courroies au moyen desquelles on fixe le joug sur s. f.
Jusclos, la tête
Dér. du
le
comme
subst.,
un
juste,
—
un bienheureux,
Coumo
dé juste,
de raison, comme il convient. Juste, y toumbas, vous devinez juste. Mouri juste, mourir sinon insolvable, du moins ne laisser aucune fortune. Es l'houro justo, c'est
comme
l'heure exacte.
Âquélo vësto
es
bé justo, cette veste est
coumo un mantèl, dicton ironique en
parlant d'un vêtement qui n'est pas précisément à pli de
Jugalia, m. sign.
lat.
Pris
celui qui a bien observé la loi divine.
bien étroite Juste
des bœufs.
Jusquo, prép.. ou Ënjusquo. Jusque, pour désigner terme, le but. la fin du temps; adv. marque l'excès, terme,
—
étroit.
première.
cuir
justice;
le
corps, qui "st trop large.
Dér. du
le
lat.
Justus.
Juste, adv. Tout juste; justement; précisément.
degré, le but.
Justamén, adv. Justement; précisément; c'est cela même. m. Corsage de jupe qui ne tient pas avec elle Juste, et juste à la taille et aux manches ce qui lui a valu son nom. .s.
Justiço ou Justicio, la justice,
Dér. du
:
s.
ordre judiciaire; lat. Juslicia,
m.
f Justice, les
droit, raison, équité;
gens de justice.
sign.
K K, ». m. K, onzième lettre de l'alphabet, huitième consonne ; s'appelle Ea.
vendre, surtout leur principale récolte, les cocons, qu'à la livre, ancien poids du pays. Vint 1848; alors cette
Cette lettre serait rigoureusement à supprimer; mais il convient de lui ouvrir un compte pour lui attribuer quel-
livre de
ques mots qu'on ne pourrait écrire autrement qu'avec elle sans déconcerter l'œil, et qui, comme d'autres termes du
peu près de ce qu'ils vendaient de coutume; ils cédèrent à même chose, la bourse n'y 1 fr. 90 c. le kilo. C'était la
système décimal, ont bien aussi
droit de
le
bourgeoisie,
depuis que la lieue de pays s'est raccourcie et qu'on ne peut plus vendre à la livre sans être à l'amende. Il est vrai que tous les membres de cette famille tant soit peu barbare n'ont point été également accueillis le stère et ses composés ne sont point connus ; l'hectomètre, le déca:
le centiare, le kilolitre,
mètre,
le décilitre,
sont des divi-
sions inusitées, et toute la mince hiérarchie des
jusqu'au déca
est
trop
grammes
peu de chose pour qu'on s'en
occupe. Kilo, chose.
s.
Nom
m.
— Ne
générique et qui signifie mille fois la que comme abré-
s'emploie, ainsi qu'en fr.,
viation nouvelle de kilogramo.
—
Lou miè-kilà, le demisoun kilo,
kilo, représente notre livre ordinaire. Ifabala
locution
nouvelle,
devenue synonyme de Rabala soun
lagui, traîner le poids,
le
boulet de son chagrin.
m. Kilogramme, mille grammes; moins en usage que son abréviation Eilà. Les nouvelles me-
Kilogramo,
sures
dont
s.
—
rapport avec les anciennes était exact et clair, furent assez aisément adoptées; mais il n'en fut pas
de
%
le
même pour le kilogramme,
dont
le
rapport avec l'ancien
poids ne se rend que par des fractions indéfinies, et est par conséquent difficile à saisir. Aussi, jusqu'à ces derniers temps, les paysans avaient persisté à n'acheter et
C'était
cocons ne valut plus que 75 ou 80 centimes.
un crève-cœur de
livrer à ce prix-là, la
moitié à
gagnait rien; mais, rcmme en rentrant chez eux ils sont dans l'habitude d'énoncer le prix de leur vente sans cette fois encore parler de l'unité de poids, qui va de suite,
purent dire un chiffre assez rond, et l'honneur fut sauf. Depuis on n'a plus traité ces marchés, ainsi que tous les autres, qu'au kilogramme; et c'est de cette époque que date son adoption définitive. Du reste on a bien fait, car
ils
les
acheteurs patentés, qui étaient tenus de peser avec une
et par conséquent au nouveau système, devaient ensuite traduire le rendement en petit poids, et la traduction était rarement à l'avantage du vendeur.
romaine étalonnée
—
Voy. Liouro.
—
Ainsi Kilomèstre, s. m. Kilomètre, mille mètres. que nous l'avons dit, l'abréviation kilà ne serait pas ici de mise, car elle s'applique exclusivement au kilogramo et
n'exprime que ce mot. Kirièleïson,
l'on
invoque
la
m. Kyrie-eleison, partie de la messe où miséricorde de Dieu; commencement de»
s.
litanies.
Cette prière, chantée ou prononcée à haute voix et souvent répétée, en a rendu la formule populaire l'expression en est rendue comme le pouvait la langue. Dér. du gr. KCpts, seigneur, et "EXsiaov, impér., ayez :
pitié.
LA
421
L m
lettre
ut de recueillir nous qu'on nous saura gré certaim nous sommes attaché, plus qu'il ne fait peut-être lui-même,
est classée parmi le» Linguales à cause de son articulation produite par un mouvement particulier et on la qualifie aussi de Liquide, pour de la langue
à sa leçon, qui est l'anatomie, comme il le dit, ou le développement de cette espèce de prononciation « On voit dans les plus anciens manuscrits langue-
au
dociens, une orthographe particulière dont on était convenu pour mouiller 17, qui consistait à faire suivre cette
L, neuvième des consonnes et douzième
». f.
L,
de l'alphabet. Cette consonne
;
exprimer
avec laquelle
la facilité
coule et
elle se
s'allie
milieu des autres consonnes. Elle se
nomme
et se
prononce Ènlo; et cette prononciamots que le fr. ter-
tion se reproduit dans presque tous les
mine en
aie, aile, ile, ille
notre dialecte lui à
les lui
(non mouillé),
une source commune
:
olle,
soit qu'il les
emprunte, ex.
mile; soit que
binlo, panle,
:
comme sanle, Mo,
prenne
Bazinlo, tranquinle, facinle, coronlo, monte, utinle. Seraitce par suite de cette propension, qui leur viendrait du
nom
et
de
nature de
la
dionaux mériteraient
elle-même, que
la lettre
le
les
méri-
adressé à leur façon de
reproclie
où
mots français parler, par Sauvages, de prononcer les se trouve cette articulation en y intercalant un JV, et
de
inlumination, inlégitime, au illumination, illégitime? 11 y a faute sans
dire vicieusement inlustre, lieu de illustre,
doute au regard du langage d'outre-Loire; mais
que dans inlusler pour
se souvient peut-être disait de
même vir comme son
la
moyenne
le
vir illuster; et le
nom
condamnable dans
d'être
le
nôtre. C'est
lettre
d'une h, sans y joindre
sonner dans
la
prononciation
ulh, falha, nuvalhos, ovelha,
la voyelle ;
i,
quoiqu'on
la fit
qu'on écrivait : nigra, et bien d'autres:
c'est ainsi
matha
orthographe qui ne subsiste plus que dans les n. pr. tels que Troulhas, Verdelhan Ventalhac, Salhen, Pàoulhac, ,
Lagulhon
Grefulho,
,
etc.,
Troulias,
prononce
qu'on
Verdelian, Ventaliox, etc. Les gens sensés qui portent ces noms, ont été d'autant plus jaloux de retenir cette ancienne les altérations qu'ils s'y seraient permises, pour se rapprocher du français, auraient pu donner des atteintes à leurs propriétés, et devenir matière à
orthographe, que
on de
serait plus simple
usage et son articulation, ne seraient alors qu'une tradition d'assez bonne origine, qui, pour ne pouvoir être transposée d'un idiome à l'autre, serait loin sa lettre,
:
procès. « Cette orthographe, au reste, pour mouiller 17, était aussi peu naturelle que celle qui est usitée en français pour certains mots, tels que fille, famille, etc., qu'il
Midi
latinité
:
une différence de
comme seule
et
moins sujet à équivoque en mettant un
d'écrire
après une et ne faisant qu'une diphthongue des deux derfilie,
l,
familie
nières voyelles le ferait
ie,
:
afin
en français,
c.-à-d.
i
qu'on ne prononçât pas, comme on en séparant ces voyelles qui
fainili-e,
plus à noter. Il en est une autre que nos remarques sur la lettre / ont pu faire pressentir, et qui touche à l'orthographe, cette
devraient être jointes en une vraie diphthongue. € Pour mouiller 17 en français, il faut nécessairement
représentation de la prononciation. Le français emploie, pour figurer certains sons, deux II précédés d'un i, et
aï, et, oï, oui et ut, et ainsi
appelle
cette
n'admet pas
combinaison
cet
mouillée
l
igeseement de
:
notre
dialecte
lettres ni les variations
qui
tantôt les laissent simples et tantôt les redoublent. Pour lui, dans les cas pareils, la labiale ne se fait pas sentir; il
n'avait donc pas à l'introduire
et elle a
même
dû
effet
être représentée par
sans complications
:
;
mais
la mouillure existe
tréma, qui produit le ainsi nous écrivons famïo, l'ï
fïo, balaïo, tmbrouïo, qui corresjRmdcnl au fille,
bataille,
il
fr.
famille,
embrouille. Notre orthographe obéit par là
à deux règles également essentielles écrire comme on prononce et ne pas redoubler des lettres qui ne sont pas :
articulées.
Sur ce point, Sauvages a
prononcer
quelques observations
nous, mais faiblement, nos diphthongues
dans
prononcer notre diphthongue ouï
bouilli,
par ex.,
comme nous
la
il
faut
pronon-
çons dans ouïre, bouïras. »
—
Le La, pron. relatif et article fém. sing. La; elle. masc. est Lou; au plur. Las. La finno, la femme. Xo
—
véguère, je la vis. Aïmo-la, aime-la.
Dér.
du
lat. llla
ou Ea.
La, s. m. Dim. Lachoù. Lait, liqueur blanche des mamelles suc blanc de certaines plantes. Agnèl dé la,
—
;
agneau de lait, qui n'a encore été nourri qu'en tétant sa On disait autrefois Laeh, et l'inflexion ch s'est mère.
—
conservée dans ses composés. Dér. du lat. Lac, laclis, m. sign.
La, fait
comme
atlv.
Assez,
suffisamment;
une locution que n'oublie jamais
arrêtez-vous. celui à qui
—
C'est
l'on verse
à
LAM
LAG
422 boire.
Mais son acception ne se borne pas
ploie
ainsi
on l'em-
là, et
interjectivement pour arrêter la continuation
d'un acte quelconque. Laboù, s. m. Labour; labourage; œuvre de charrue ou d'araire. Aquélo tèro a agu dous laboùs, cette terre a
—
reçu deux œuvres de labourage. Dér. du lat. labor, travail, œuvre. laisser; lâcher pied;
Lâcher; abandonner; lâche mettre les pouces ; détendre ;relàcherlesliens. v.
Lâcha, faire le
;
Dér. du
Laxare, m. sign.
lat.
Lachassoù,
m., ou Lachéïroù ou Lachéto. Laiteron,
s.
lauron, laitue sauvage, Senchus oleraceus, Linn., plante de la fam. des Chicoracécs, cultivée et commune.
nom
Son
lui vient
une liqueur qui a
de ce qu'en la coupant elle répand consistance et la couleur du lait,
la
Lach, dit autrefois pour La. lacho, adj. Péj. Lâchas. Lâche; mauvais ouvrier, sans force ou sans bonne volonté; mou, amolli ;
Lâche,
détendu; desserré.
— Aquél courdU
ce cordon
es tro lâche,
n'est pas assez serré.
Dér. du
lat.
—
lait
;
laitière
laitière.
;
qui donne
Es bono
lachèïro,
a beaucoup de lait. Lachéïroù, s. m. Laiteron. Voy. Lachassoù. Lachén, s. m. Porc, cochon de lait, jeune pourceau.
elle
—
le
—
principe, c'était cette dernière espèce que l'on
appelait spécialement
Lachén; aujourd'hui, par
nom aux porcs de tout âge. Dér. de Lach, vieille dénomination de
on
ext.,
donne ce
Lachéto,
s.
Laiteron.
f.
m.
.s.
Chagrin;
d'une
est
lat.
Laguia,
v.
Causer de
Si laguia, se chagriner
:
se
mange en
Laï, laïdo, adj.
rible,
Dim. Laïdé, Latdoù;
Lacluca, venu de Lac,
abominable; vilain gros
—
—
f.
Grano dé por. Ladrerie, maladie des porcs; au
fig.
ava-
rice sordide, cuistrerie; vilenie.
Ophtalmie, maladie des yeux; humeur à peu près semblable à de la cire qui coule des yeux;
Lagagno,
s. f.
chassie.
En
celtique Laig; en bas-bret. Lagad, œil; et encore en
Lagagnoùs, ouso, adj. Chassieux; qui a mal aux yeux; qui a les yeux larmoyants. Lagaïno, s. f. Renoncule des champs, Jianunculus arvensis, Linn., plante de la fam. des Renonculacées. aussi ce
Lagrémuso, Rèngloro.
laid.
Au
fig.
laid;
honteux;
s'il peut y avoir une légère différence dans l'usage, c'est que Laide ne se place guère qu'à la fin d'un membre de phrase. On dit laï coumo lou péca, laid comme le péché, ,et non laide. Cependant le second ne
ploient indifféremment
;
une
serait pas
faute.
Dér. du
lat.
Laissa,
v.
Laisser;
céder; permettre.
là
une nuance imperceptible.
délaisser;
— Vos pas
pas venir, demeure, tu ilaï,
ya
Il
Lœdere, blesser, gâter, endommager
peux
laissons cela, brisons
quitter;
abandonner;
vénl, laïsso l'en, tu ne t'en dispenser. Laïssén
là-dessus.
Laissas
veux aquà-
un pâou,
permettez un moment. Dér. de la bass. lat. Laxare, m. sign.
Ce substantif fr.
de
ou des vapeurs.
une
à Laisse-moi
Isia est
du vieux
ou par
même
est
ici,
sorte de phrase faite, corresponici
ou laisse-moi
lang. pris des adv.
ou plutôt du verbe
tranquille.
Le
Istac
ou
lat.
Stare.
L'ital. dit
Lasciare star.
Laïsso-m'istoùs, ouso, adj. Indolent; maladif; qui a l'humeur dolente. Lalo, s. m. Dim. Lalouté; augm. Laloutas. Dada; nom du cheval dans le langage des nourrices et des enfants qui Il est à commencent à baragouiner. remarquer que du les mots tous lexique enfantin ne sont que des presque
—
doublements d'une
même
consonne, ce qui les rend plus langue de l'enfant, qui, de
accessibles à l'oreille et à la
bas-bret. Lagcn, bourbier.
On donne
Laïdas; hor-
Laide, laïdo, adj. Laid, au pr. et au fig. Ces deux adjectifs sont absolument identiques et s'em-
Istic, ici
lait.
Ladre, ladro, adj. Ladre, lépreux; atteint de ladrerie; Un por ladre, fig. avare, fesse -mathieu; insensible. un cochon ladre. Voy. sur cette maladie de la race s.
péjor.
sordide.
mot
salade.
Ladrije,
s'inquiéter.
;
péjor. rédup. Laïdassas. Laid; difforme; déplaisant;
dant en
porcine, l'article
du chagrin;
Laguia, ado, part. pass. et adj. Chagrin; inquiet; tourmenté de noires préoccupations; triste.
plusieurs espèces et de nombreuses variétés
au
peine; donner
la
tourmenter; inquiéter.
inquiet, qui a ses nerfs
lat.
rongeur,
durée qu'on s'ennuie à la porter. Langor, langueur, tristesse, ennui.
telle
Dér. du
Dim. Lachuguélo. Laitue, Lacluca sativa, Linn., plante de la fam. des Chicoracées, dont on cultive
Dér. du
—
Laïsso-m'ista, s. m. Indolence; mélancolie; douillet terie; l'état d'une petite maîtresse', à l'air dolent et
lait.
— Voy. Lachassoù.
s. f.
Lachugo,
souci
inquiétude;
:
Laxus, m. sign. Lachèïro, s. f. Marchande de du lait. Vaquo lachèïro, vache
Dans
La gui,
Rabala un incessant; ce que Horace appelle Atra cura. lagui, traîner avec soi un chagrin qui monte en croupe et galope avec nous. Aquélo éstofo dura à lagui, cette étoffe
».
nom au f.
pissenlit.
Lézard
gris
des murailles.
—
—
Voy.
la composition de ces mots, n'emploie guère qu'une consonne à la fois: boubo, papa, marna,
lui-même, dans tété, etc.
s. f. Masse d'eau, roseau des étangs, Typha Linn., plante de la fam. des Thyphacées, qui habite dans tous les lieux marécageux.
Lambourdo,
palusiris,
Lambrusquo, s. f., ou Rimièïro. Lambrusque, vigne sauvage, Vitis vinifera, Linn., plante de la fam. des Sarmenlacées, qui produit des raisins à grains très-petits et un
LAN
LAN vin
un peu
Apre, mais susceptible d'une certaine bonifica-
tion on vieillissant.
Dér. du
Lambrusca, m. sign. table de métal, mince, tranchante; f. Lame, l'ino Uimo, au fig. homme lame de couteau, d'épée, etc.
Lamo,
lat.
».
—
fin et
rusé; grand diseur; enjôleur. Flaquo-lamo, indolent, molasse, apathique; lâche au travail.
Dër. du
lat.
Lampa, Dér. du
v.
lat.
Lampése,
Lamina ou Lamna, m.
Lamper; boire;
sign.
Lamproie, sorte d'anguille de mer, Pe-
troinhon, Linn., poisson de l'ordre des Trématropnés et de la fam. des Cycloslomes. On en connaît de plusieurs espèces la grande lamproie a jusqu'à un mètre de long :
principalement la mer; on en trouve dans la Méditerranée. La plus petite, qui ne dépasse pas vingtcinq centimètres, se rencontre dans le Gardon. et habite
Son nom
MûÇu,
scientifique lat. tiré
je suce,
par altération s'attache
aux
Lambo le
du grec IKtpo;,
petras, qui a formé le
lang., lui vient de
pierres avec la
bouche
pierre, et
nom
fr. et
ce que la lamproie
comme
ferait
une
sangsue.
Lampourdo,
».
f.
fruit de la bardane;
Bardane, glouteron; hérisson, tête ou Arctium lappa, Linn., plante de la
—
Le hérisson qui des composées Cynaroeéphales. contient sa semence, est formé do petits dards qui s'accro-
fam.
chent au poil des animaux et aux cheveux, et s'y enchevêtrent en un instant de telle façon qu'on ne peut plus les arracher qu'en coupant. Sauvages remarque que cette
au poil des animaux doit être une du Créateur pour porter au loin la semence de la comme toutes ces semences emplumées que le vent
faculté de s'accrocher
piv\ ision plante,
pour cela que
gairement sous
Cafard Dér.
le
la
Lampourdo
nom
et
Arapo-man.
du
gr. Aa6sïv,
est
de Tiro-pèou.
— Voy.
c.
prendre,
m.
m. Toison;
ou selon Théis, du
celt.
laine.
—
taille
—
nomme Crosso. V. c. m. Donner ou éprouver des élancements Moun dé mé lancfjo, j'éprouve au doigt
fonce dans l'épaisseur et se
—
ce
qui ferait coller
a. pr. de lieu
dans
Signifie
les
au dévidage.
commun
à plusieurs loca-
l'origine
un rocher ou un
Dér. du
Incisus, coupé, tranché.
lat.
f. n. pr. de lieu et d'homme. Lancisole. La désinence du mot en fait évidemment un diminutif du précédent Lanciso. Appliqué à une localité, il désigne une coupure, une anfractuosité moindre à une personne, c'est un habitant de l'endroit dénommé. Dans Landa, c. Ouvrir une porte à deux battants. ce sens, il est identique à Alanda. V. c. m. Se landa ou Si landra, s'étendre au soleil à rien faire
Lancisolo,
».
;
—
—
comme
les lazzaroni;
prendre ses aises; fainéanter.
— Voy.
Alanda. Landiè,
m. Landier, gros chenet de cuisine en
».
fer
qui
supporte la broche.
En allem. Handeiren, en angl. Handiron, pied de fer, de Andes, jambage. Landiè serait-il pris pour Jambier, ou bien l'article se serait-il joint tout simplement au radical
à rien
fréq.
des élancements douloureux,
comme dans
;
5.
m. Fainéant, batteur de pavé. P.
(Se), ».
m.
Fainéanter.
— Voy. Se landa.
Péj. Landrinas. Grand flandrin; propre
fainéant.
mots précédents, formés par le même généraont d'intimes rapports pour la signification et une Voy. c. m. parenté évidente avec Flandrin et Gandar. trois
teur,
lainage; qualité de la toison des
m. Lancis, terme d'architecture, pierre de
u.
f.
endroit,
l'un à l'autre et nuirait
terrain taillés à pic.
Landrin,
longue et étroite mise en parement au jambage d'une porte, d'une fenêtre, reposant sur une autre plus large qui s'en-
l'inflammation
d'un apostume. Dér. de Lanço, parce que cette douleur ressemble à celle que causerait un coup de lance ou d'une lame quelconque pénétrant dans les chairs.
m
».
lités.
Landra
aussi
laine.
Lancéja, douloureux.
du brin
— Voy. Maréla. Lanciso, Lancise. —
Les
».
môme
de suite au
divers tours
Landoro,
l'appelle
moutons et des brebis; récolte de la laine. Aquél troupèl a un pouli lanaje, ce troupeau a une belle qualité de s.
fois
On
Lana, ado, adj. Laine, laineux, fourni en
Lancé,
;
encore connue vul-
Llap, main.
Lanaje,
à plaques mobiles, servant à en terme saigner les veines de filature, va-et-vient d'un tour à filer la soie, qui est un liteau ou une règle de bois mince, ayant un mouvement direct de droite à gauche, et qui, portant une petite fiche
Andes?
transporte et multiplie. C'est
Lancéjado, ». /'. ÛaMMMBl douloureux qu'on éprouve au foyer d'une inflammation ou apostume. Lancéto, ». f. Lancette, instrument de chirurgie, composé d'une lame à drax tranchants, montée sur une chasse
à anneau où passe le brin de soie, le distribue dans toute la largeur de l'écheveau et l'empêche de s'appliquer deux
siroter; soiffer.
Lambert, lécher.
t. f.
4-23
—
Landuro,
».
/.
mot qui
Sorte de jeu de
n'a d'autre
Aquà's dé mâou di emploi que dans la phrase suivante landuro, c'est un mal auquel il n'y a rien à faire que de l'endurer. Il n'y a ici qu'une reproduction, avec une légère :
variante, de la phrase faite déjà citée
:
Mdou
Voy. Enduro.
d'énduro.
—
—
Se dit des mouLanéja, v. Porter, produire de la laine. tons et brebis qui fournissent plus ou moins de laine.
Lous bédigasses an pas gaire lanéja aquésl'an,
—
les
moutons
d'un an n'ont guère produit de laine cette année. Dér. de Lano. Lanfios,
».
f.
Langé,
».
m. Danger,
sornettes;
simagrées;
manières et dans
les paroles.
Futilités;
phtr.
mignardises affectées dans
les
péril.
— Se
dit
mieux que Danji
LAN
424 (V. nez
C.
nez.
— Lan
je d'y laissa
m.).
me
danger de
;
moun
casser le nez
crie-t-on
Langé!
LAN
;
nas, au péril de mon m'y casser le
je devrais
au jeu de colin-maillard ou de cliyeux bandés s'approche
celui qui a les
gne-musette, quand d'un obstacle ou d'un danger quelconque.
du
Corrupt.
fr.
Danger.
Langéïroùs, ouso, adj. Dangereux, périlleux; qui Es bé menace d'un danger; qui est en danger de mort.
—
langéïroùs que l'alroubarés pas, il est bien à craindre que vous ne le trouviez pas. Âquél malâoute es langéïroùs, ce malade est en danger de mort. Crises que siègue lan-
donnons volontiers
aux Allemands et que nous avons emprunté à leur langue, Landsman, homme du pays. s. m. Ferblantier, et plus spécialement Lantérgnè fabricant ou marchand de lanternes, qui parcourt les rues et les chemins en colportant toutes sortes d'ustensiles de ,
fer-blanc et de
fil
d'archal.
Lantèrnéja,
v.
Lanterner, muser; lambiner; faire attens'occuper de bagatelles lorsque des
dre; retarder; différer; affaires plus
Dér. du
géïroùs? vous croyez qu'il est dangereusement malade, en
danger de mort? v.
Langui, éprouver les
— Voy. Danjéïroiis.
femmes
et
—
enfants surtout
les
Laterna, de Latere, cacher, qui cache
lat.
le
feu.
S'ennuyer; dépérir d'ennui, de tristesse; Les habitants de la campagne,
mal du pays.
le
importantes vous appellent.
Lantèrno, s. f. Lanterne, boite transparente pour enfermer une lumière.
sont
sujets plus
que
Lanu, lanudo, adj. Laineux, couvert de laine; quia Lou béstidou lanu, les bêtes à laine, beaucoup de laine.
—
en général.
Lanuéjôou,
d'autres à cet ennui, à ce dégoût nostalgique lorsqu'ils
s.
m.
n. pr. de
lieu.
commune
Lanuéjols,
—
changent de domicile et qu'ils ne rencontrent plus sous la main tous leurs objets d'habitude et ne voient que des
de Trêve, arrondissement du Vigan (Gard). Il ne saurait y avoir aucun doute sur la signification diminutive que la
des horizons, des meubles nouveaux, des figures nouvelles. Se garda dé langui, se désennuyer, se parer
désinence en 6ou pour ol, ois, imprime au radical il s'agit certainement d'un objet, d'un lieu, représenté en
sites,
contre l'ennui, s'amuser, se distraire. véïre,
Languisse dé vous
me tarde de vous voir. Mé faï langui pér moun il me fait attendre mon paiement. Mé languisse, je
il
argén,
m'ennuie a périr Dér.
du
:
je ne
que devenir.
sais
Languidouïro, s. f. Séjour triste ments d'ennui et de découragement.
mo-
et
ennuyeux; — Y-aï fa dé bravos
languidouïros, j'y ai éprouvé de longues heures d'ennui.
Languimén,
s.
m. Ennui, abattement;
tristesse.
C'est
une variante de Languitudo. s. f. Mélancolie; tristesse; découragement. Languissable, ablo, adj. Ennuyeux, qui porte à l'ennui, aux regrets, en parlant d'un séjour, d'une localité.
—
Lou péis es pas languissable, on ne doit pas s'y ennuyer.
le
pays
n'est pas désagréable
;
Languitudo, s. f. Ennui langueur causée par la maladie du pays. La languitudo m'arapo, la tristesse me saisit,
me gagne. Lanla, adv. Coussi-coussi
la nostalgie
;
ni trop ni
trop peu; par-ci
par-là; là là; tout doucement.
avoir plus de portée dans la bouche des grandes personnes et dans cette phrase L'aï manda fa lanlèro, je l'ai envoyé :
un mot
plus énergique, qui n'est
pas de bon goût.
Lano,
s.
—
Laine,
agneaux. Débas dé lano, bas de laine. Dér.
du
lat.
Lansoman, taille,
reprend Villa de Nuogolis, en 1314, de iïuyolo en 1321, de Nitgulo en 1 332 la dénomination revient à Lanuejolis en 1384, pour redonner de Nujulo en 4446, et dire La Kueiols en 1582; qui ont produit en tout un mot la forme actuelle. On aurait pu croire d'abord que la laine, Lana,
pouvait entrer dans
Lana, m. sign. m. Grand escogriffe;
—
la
composition du
nom
mais
;
le
dimi-
nutif se prête peu à cette combinaison pour s'allier avec ce sens de laine.
On remarque
dans
d'ailleurs
le
latin
l'affectation
de
Lana, en écrivant le mot sans la première syllabe caractéristique; par où on est amené à une autre racine, qui est suffisamment indiquée s'écarter de cette signification de
ne peut être que Nuces, les noix, les noyers ce qui voudrait dire, pour faire raison au diminutif un petit ;
,
de quelques noyers, où se trouvait peut-être un noyer, ou bien un lieu dans lequel les noix étaient plus petites. Il suivrait de là que l'article la serait venu faire corps avec le mot lui-même, ce qui n'est pas rare lieu planté
seul
la
formation des noms.
Quant aux
analogies,
une dénomination d'une
il
y
aurait
ville
identité
d'Espagne
,
parfaite avec
Llanuejelo,
et
aux représentations du lat. Ifueelum et de Tiugaretum, Kogaredum, champ de noyers,
l'on arriverait
s.
mal charpenté.
moindre abon-
est-il? L'appellation
mentionnée: elle avait nom, en 4150, Faisstr de Lanejol; de Lanoyol, en 1163; de Noculis, en 1167, de Lanogo, en 1174; la forme Lanuejolz, Lanuejol et Laniejol se trouve dans le roman de 1229 à 1257; puis le latin
dans toison des brebis, des
moutons, des Lano surjo, laine surge, crue, laine en suin.
f.
lui-même, quel
et
Lanlèro, terme enfantin, sans signification précise, quand ilse joint à Hupo! interj. (V. c. m.), mais qui semble
dissimule alors
de petite dimension, de
le radical
au moyen-âge peut fournir des éclaircissements. H. Germer-Durand donne les dates des anciens titres où cette
;
—
Il
dance. Mais
;
Languino,
paitre.
petite quantité,
localité est
Languere, m. sign.
lat.
:
C'est
la bass.
homme
de
haute
un sobriquet que nous
lat.
passés dans le lang. avec Kougaré, ISougarédo, etc. Cependant un autre radical pourrait peut-être encore
proposé, dont la consonnance au moins se rapproche; ou sa raison appellative manquerait
être
M
et sa signification
En
pas de justesse d'application. Prairie,
connue Moue en roman
noms de
lieux,
là leur
gaulois, A'otc signifie :
un grand nombre de
ayant des rapports avec
origine
:
«5
LAP
LAO
le notre, tirent
Linn., plante de la
thym des
même
la
la superficie
Lâoujè, jèïro, mlj. Légef, au physique cl au moral; plus particulièrement au moral, étourdi, qui ne sait s'oc-
qui s'exfolie ou se lève par couches.
cuper de rien de sérieux; inconséquente, en parlant d'une
montagnes, pays de Aouséro.
Dér. sans doute
du
lat. Lcvis, ni. sign.,
préméditation
Lâoujèïrije, s. f. Légèreté; d'aplomb, de bon sens.
légèreté,
sans
inconséquence;
manque
—
comme deux
sont
bêtes de labour qui ne
peuvent pas
s'accoupler.
Dér.
du
Laborare, travailler.
lat.
Làourado, s. f. Égratignure longitudinale, comme celle que fait une ronce sur la peau humaine; estafilade à la
mais
le
nom
fr.,
qui
— N'a
rien de
commun
avec
le
un chef de ferme, exploitant en
labourée
;
m. Labourage; manière dont une terre est quantité de terrain labourable dans un domaine. i.
— Y-a pas gran làouraje,
il
n'y a pas une grande étendue
de terrain susceptible d'être labourée. Lâouréja, v. fréq. Labourer légèrement; effleurer
Làouriè,
m. Dim. Làourirïré. Laurier, laurier franc, nobilis, Linn., arbre de la fam.
».
commun, Laurus
des Lauriacées, naturalisé depuis
longtemps dans
le
Midi
avec ses nombreuses variétés. population rurale, soit comme fournissant un assaisonnement et servant d'ôpices k presque tous les ragoûts, soit parce la
palmes pour le dimanche des Rameaux, un laurier bénit, conservé au chevet du lit.
qu'il lui offre des fait
Èmpourla
—
luu làouriè, obtenir la
lou lâourti d'aquélo afaïre,
il
palme. Émpourtara pas n'aura pas le dessus dans ce
procès. Planta lou làouriè, couronner d'un laurier
branche enguirlandée, d'être achevée petite :
le faite
fête
ou d'une d'une construction qui \ient
ou cérémonie que
l'on arrose
en
payant aux ouvriers une étrenne. Dér. du lat. Laurus, m. sign.
Làouriolo,
j.
/'.
Lauréole,
p.
—
parait en être la forme pri-
On
dit très-bien sus Làouséro,
était
connu des anciens. Strabon, César, c'est
de
Pline,
là
dans
le
ils
l'avaient latinisée.
celtique
11
devrait donc
un mot ressemblant de forme
de consonnance appliqué à ces hautes montagnes, adopté le pays, que les conquérants firent passer dans leur
dans
langue. Ce mot était-il le gaulois Lavor, pavé, répondant actuel ? C'est possible ; mais le latin à Làouso , dalle ,
remplaçant
l'a
primitif et à
trouve dans
peu défiguré peut-être par un sa
le
e,
la
signification ancienne.
grec
prononciation en ramené au son
et le lang. l'aurait
A36« ou
>.<£<roç,
A
pierre,
la
vérité,
on
rocher, qui
Làouséro ou Aouséro, s. m. et adj. Au féru. Ldouséroto; Lozerot, Lozérien, habitant des montagnes, du pays de la Lozère.
—
Voy. Aoitsérà. ». f. Alouette des champs,
Lâouséto, Linn.
— Yoy.
Alouèto, dont le
nom
Alanda
urvensis,
Lâouséto n'est qu'une
corrupt.
Le laurier est en grande affection ou vénération parmi
qui en
\<>y.
f.,
pourrait avoir donné Làouso et Làouséro. la
terre.
laurier
Lozère;
Lesurœ montes;
aurait quelque
grand.
Làouraje,
lieu.
s.
du nom nous
langue nationale et et
est
de
Lozère, au nord d'Alais.
rapprochement de celui de Lozère prouve qu'il s'est conservé; mais les Romains n'avaient pas inventé l'appellation géographique; ils n'avaient pu la prendre que dans la
Làouraïre, ». m. Laboureur, c.-à-d. celui qui laboure lui-môme ; valet de charrue, dans le sens de son savoirde son adresse.
n.
plate;
d'un terrain,
tent le passage des légions à la suite du grand vainqueur des Gaules. Le mot I.esura était donc répandu, et son
se trouver
faire et
le
que
que Rome tirait les fromages tant appréciés des gourmands (Yoy. FroumajeJ. Des dénominations encore existantes en divers lieux attes-
peau.
laboureur en
lui
sur les montagnes de la Lozère ; dévér Làouséro, vers la Lozère, sans l'article et en un seul mot, comme Làouso;
citent les
Lâoura, t>. Labourer à la charrue ou à l'araire, et non mare ou à la bêche. Ldourou pas dé col, ils ne vivent pas en bonne intelligence; ils sont mal d'accord;
à la
ils
Celte variante
la
mitive dérivée de Làouso.
inconsidérément.
,
Làouséro ou Aouséro,
mais non sans
Lâoujèïramén, adv. Légèrement, avec
avec
—
grand pertennement de schiste à
avoir subi des altérations.
Le laurierpettt-êttfl
Làouriôou (Figo-). Voy. Figo-Lôouriôou. Làousas, s. m. Augm. de Làouso. Grande pierre
de
fille.
famille;
garou, Làouriolo, n'a-t-il d'autre différence d 'être s.m\ngeon et agreste.
Noailles, Noaillac, .Noyelle, Neuilles, etc.
Notre première interprétation nous parait préférable.
—
fam. des Thymelées.
Ht de
jardins
garou,
Daphne thymalœa,
». f. Amas, dépôt, tas de làousos. Làouso, s. f. Dim. Lâouséto; augm. Làousas. Pierre Dans les plate et mince, relativement à sa surface. hautes Cevenues, on en couvre les maisons comme avec
Làousisso,
—
niais l'épaisseur est beaucoup plus considérable, ce qui surcharge excessivement les couverts et exige l'emsortes d'arploi d'un bois très-fort pour la charpente. Ces
l'ardoise
;
qu'on devrait appeler plutôt dalles, sont en général en mica-schiste.
doises,
Les étymologistes font dériver ce mot du celt. Lavor, pavé, ou de la bass. lat. Lastrum; mieux encore peut-être du gr. Aào; ou Xiooç, pierre, rocher, contr. de Xîa?, m. sign. Lapas, s. m. Augm. de Lapo. Large bourbier; large
LAS
LAR
456
Larda,
pluie ou une inondation, gens aiséquefois jusqu'à moitié du corps, et cela d'autant plus ment qu'il se forme à la surface une croûte sablonneuse
Lardièïréto,
et bêtes s'enfonceraient quel-
qui
a
une certaine apparence de
Lapignèïro,
s. f.
solidité.
l'on nourrit et l'on fait multiplier des lapins.
où
Lapin, s. m. Dim. Lapiné, Lapina; augm. Lapinas. Lapin, sauvage ou domestique, Lepits cuniculus, Linn., Il conmammifère unguiculé de la fam. des Rongeurs.
—
vient de dire en passant que ce qu'on appelle communément ici un lapin de garenne n'est autre chose qu'un lapin
de clapier, réduit étroit et infect où le pauvre animal est condamné au chou à perpétuité. En empruntant le mot au languedocien en a tout à fait modifié le sens, et c'est aux dimensions du clapier qu'il a réduit la garenne, vaste
s.
f.,
raisin.
— Voy. Game. — Voy. Lar-
ou Lardièïro. Mésange.
s. m. Lardon; morceau, mot piquant, brocard.
Lardoù,
Largan, anto, ment un service.
de lard.
aiguillette
Au
instrument pour barder et
Lardouïro, s. f. Lardoire, piquer la viande.
rend large-
adj. Généreux, libéral; qui
du lat. Largus, m. sign. En ital. Largo. Larguiè, s. m. n. pr. d'homme. Au fém. Larguièïro; dim. Larguièïré. Larguier. Est, d'après Sauvages, une corrupt. de Larguiè, par la liaison de l'article, mot du Dér.
—
du
v. lang. signifiant archer, dér.
Larguièïréto
fr. le
menu fermé de murs, où le lapin, prisonnier sans s'en douter, a toutes les facultés, la nourriture, les
s.
guièïréto.
fig.
ou découvert
Clapier, enclos couvert
Game. Espèce de
m., ou
une forte dépôt de limon au bord d'une rivière, où, après
,
s.
f.,
Parus cœruleus, Linn., oiseau de de
lat.
Arcarius.
ou Sénsérigaïo. Mésange
fam. des Subulirostres
tête noire et
bleue,
Passereaux
l'ordre des
blanche avec
enclos, bois
et
habitudes et ce qui vaut mieux encore,
dessus du corps cendré olivâtre, le desLe lansous d'un beau jaune; gorge et ailes blanches.
le
goût du lapin
sauvage.
On dit un lapin, un bon lapin, pour un fameux luron, Uno lapino, lapine, un bon compagnon, hardi, solide. une femme féconde, qui fait beaucoup d'enfants. Lou co :
—
la
calotte azurée
—
guedocien a voulu par des diminutifs exprimer la petitesse de ce joli oiseau qui n'est guère plus grand que le roitelet; du catalogue de ses noms on peut enlever Lardièïro ou le
appelle aussi Séràiè.
Portée d'un lapin femelle; quantité de petits qu'elle met bas dans une portée.
facile, tolérant,
le
Lapinado, Lapino,
du
».
f.
Dim. Lapinélo; augm. Lapinasso. Femelle
s. f.
Au
lapin, lapine.
fig.
femme
très-féconde.
Boue provenue d'une alluvion, du débordeLapo, ment des eaux d'une rivière, d'un torrent, composée de menu sable et de limon, ce qui la distingue de la Eango, s. f.
qui est produite par toute sorte de matières triturées et délayées, comme celle des rues et des routes.
Laqua
Se vautrer dans la boue liquide, à la
v.
(Se),
façon des pourceaux; barboter, se crotter dans la fange.
Lar, s. m. Dim. Lardé; augm. Lardas. Lard, graisse ferme du porc, entre la chair et la peau; en général, graisse,
de
partie adipeuse
au cochon.
— Se
la chair,
appliqué à l'homme
comme
pas manja soun lar, il sait tirer Ésténdre soun lar, s'étendre, se coucher
laïsso
son épingle du jeu.
pour fainéanter ou pour dormir. Faire dé lar, s'engraisser à ne rien faire. Dôr.
du
lat.
Lardum, m.
sign.
tant
il
est juste
la justice de
:
Dieu
Lou bon Diou pago se fait
mais pago lar, quelquefois attendre, mais alors tar,
elle est sévère.
;
une
lardoire.
Dér. du
lat.
Larjoù, t. d'une chose.
bon, complaisant;
comme
est
Pleurnicher; larmoyer; pleurer sans
vraies larmes.
Au
fig.
suinter,
tomber des gouttes d'humidité. Dér. dUjlat. Lacrymare. Larmo, s. f. Larme, pleurs; goutte d'eau qui
laisser
sort de
goutte d'un liquide, d'une liqueur. Dér. par con tract, du lat. Lacryma.
l'œil
;
Las,
fém. plur. de La. Les.
art.
m. Lac, lacet ou collet, piège pour prendre des oiseaux, formé d'un fil ou d'un lacet. Las,
s.
Dér. du
lat.
Laqueus, m. sign.
—
Sa Las, lasso, adj. Las, fatigué; accablé de fatigue. bien préne las lèbres lassos, il sait prendre les lièvres par lassitude : on le dit d'un usurier qui tend ses filets aux qui
ne trouvent
l'usure. Es las dé bien faire,
Dér. du
Lassa,
lat.
il
plus de crédit que dans s'ennuie de bien faire.
Lassus, m. sign.
v. Lasser, fatiguer;
ennuyer, importuner à force
d'assiduités.
fig.
une chose, Dér. du
avec
Lassije,
lar-
il
a la manche large.
Largus, m. sign. Largeur, dimension d'un côté à l'autre
bien
ni
il
étroit.
f.
v. fréq.
Larméja, grosses
larjo,
Se lassa, se lasser, se fatiguer; prendre
Larda, v. Larder; mettre des lardons; piquer de dons habiller une volaille, en terme de cuisine. Au percer de coups; piquer; embrocher, traverser
libéral,
gens obérés,
—
N'est Lar, adv. du v. lang. Largement; libéralement. guère usité que dans ce vieux dicton, toujours employé ,
fig.
la
c.
n'est
Larje, larjo,
Au
donner à
— Voy. m. grosse mésange qu'on adj. Large; ample; qui — A la mancho pas généreux.
pour
Larguièïro,
coup du lapin, coup sur la nuque qui abat son homme, dans le genre de celui qu'on applique aux lapins. Lapina, v. Mettre bas, en parlant des lapins.
dâou lapin,
:
le
;
du dégoût pour
se dégoûter. lat. s.
Lassare, m. sign. f.
Lassitude,
lasse; dégoût; abattement.
fatigue,
état
d'une personne
LE Latas,
LED
m. Augm. de Lato. Grande
t.
et longue latle,
pièce de bois longue, mince, étroite et plate.
m., ou Latls. Latin,
».
Latl,
ou langage
Latinisto
de
le latin,
langue latine, parler
latin.
collégien arrivé
Écolier,
aux
classes
latin.
Lato, s. f. Dim. Laléto; augin. Latasso. Gaule, perche, brin de bois de trois ou quatre mètres, dont on se sert soit comme échalas, soit pour la vigne plantée en Cavaxoùt.
—
m.
V. c.
Ce terme ne doit pas
—
qui se dit Douèlo.
En bien
du
mot
fr.
v.
m.
verre.
Lava
lou péïssoù, la viando,
Lava dé
le
la
A
le
:
vendant.
—A
lessive, c.-à-d.
tout
lava,
il
a
lava sa mostro, il
l'a
mangé
vendue
une importation de l'argot Dér. du lat. Luvare, m. sign.
il
a
en a
et
tout son avoir.
acception, qui n'est pas cependant récente,
nous
français.
Lavadoù, s. m. Lavoir public; endroit sur le bord d'une non disposé particulièrement à cet usage, mais
Lavagna,
laver
t>.
personne chagrine ou
caresser;
amadouer; adoucir une
irritée.
Lavagnaïre, aïro, adj. Caressant; flatteur, enjôleur. Lavaïro, s. f. Laveuse; blanchisseuse. s.
trop allongé.
m. Lavement; clystère, remède. Lavarido, s. f. Boue occasionnée par le dégel. Lavassi, ». m. Pluie torrentielle, qui lave tout à grande eau. Par restriction, et plus expressif que Lavaje, vin, bouillon, tisane, sauce, où l'on a mis trop d'eau. Lavassi .«.
—
dé plous, torrent de pleurs, déluge de larmes. Lavo-pè, s. m. Grand vase de terre ou de métal servant
s.
palets
;
les pieds.
m. Cochonnet, but; terme de jeu de boules ou de boule plus petite que
petit palet. lé,
qui
fait le
tenir le haut
même
du pavé,
le
question
les
autres [qui sert de but
office.
dé dans
— Avédre ou la
Une
deux héritages seigneuriaux? La à la composition du mot, qui désinence un sens de provenance, d'appar-
limite de
la
est
indifférente
indique par sa tenance ou d'attribution
;
et c'est cette finale surtout qui
fait insister.
Sur
première partie du mot,
la
permises,
si
même
l'incertitude
racine significative,
si les
conjectures sont
domine à propos de sa
sur sa terminaison
saurait
y avoir doute. Disons-le donc tout de
dans ce
nom
il
ne
suite, ce qui
mérite d'être remarqué, c'est sa forme d'abord
bien que témoignant d'une
provenance
purement
garde cependant, par le gn mouillé, une saveur très-franche du vieux crû celtique; puis ce sont les analogies que sa désinence fait naître avec les suffixes latine,
m. Lavage; linge fraîchement lavé et non breuvage trop étendu d'eau ; vin trop trempé, ressemblant à de la rinçure de bouteille; potage beaucoup
Lé,
à
leude,
qui,
;
Lavamén,
ici désignant un propriétaire ou Ledinus, ou Ledinius, possesseur d'un domaine devenu plus tard un centre d'agglomération; là signifiant peut-être le lieu où se percevait un droit de
véritable
le linge.
Flatter;
nom d'homme;
appelé Ledus
nous
rivière,
commode pour
d'un
elle
vendre à perte un objet que l'on garder; dissiper étourdiment son bien
encore
parait
à se laver
—
un chasseur.
Lédo ou Lèoudo, en lat. Leudum, Leude, droit de hallage, ou péage payé aux seigneurs pour un passage; ou viendrait-
prix.
Lavaje,
les
s.
linge, laver
lat.
poisson, la viande.
le
mis sa montre à
encore sec
Lepus, leporis, m. sign. m. Lévrier, chien-levrier ; chien de chasse lièvres. Afama coumo un lébriè, affamé comme
Lébriè,
plus souvent la tas mans, se laver les
un
en l'engageant, en
Cette
fort éveillée, égrillarde.
lat.
Ce n'est pas tout à fait l'étymologie de ce nom qui appelle particulièrement notre attention : elle est du reste assez difficile et peu claire. Serait-elle prise du vieux mot
signifie
le
fille
lébrélo,
Laver, nettoyer avec de l'eau; purifier.— Lava
avait acheté pour le
mangé
une jeune Dér. du
Uno
Lédignan, *. m. n. pr. de lieu. Lédignan, chef-lieu de canton dans l'arrondissement d'Alais.
v.
pensée de laver du linge. Lava mains.
Lava
—
Tèslo dé lèbre, tête éventée et sans mémoire.
pour
simplement Lava, sous-entend
;
/'.
Fero, Latus, porté, qui
dégorger
linge
du lii'w. Dim. Lébrélo; augm. Lébralas, s. ni. Lièvre, i, Lepus, Linn., mammifère onguiculé de la fam. des Rongeurs, trop connu pour être plus amplement décrit. Lèbre,
Latle,
sign. Mais ne viendrait-il pas aussi
du
part. pass.
goubélé, rincer
faire
du
V. c.
le
'?
Lava,
un
confondu avec
être
m.
gallois, Lath,
porte
l'entend, près ou loin, et oblige les autres joueurs à faire ce qu'il veut, a lui céder. Lébràou, v. m. Dim. Lébrdoudoù. Levreau, jeune lièvre;
jette ainsi qu'il
petit
m.
s.
,
4-27
;
lou
conversation; Gtre le premier personnage d'une réunion. Cela vient de ce que au eu de boules, celui qui tient le but ou cochonnet, le
déjà étudiés, et qui doivent la faire classer par droit de parenté dans cette grande famille issue des primitifs Ac Ec,
=
s'alliant
avec
le latin
qui s'impose, déclinant et se contrac-
tant avec la
moyenne latinité, et par les variantes romanes à la langue d'Oc, sans avoir trop perdu des anciennes empreintes au point d'être entièrement mécon-
arrivant
naissable.
Lédignan
est
mentionné pour
la
première
fois,
à notre
par deux frères, seigneurs de Sauve et d'Anduze, en 1048, où il est écrit de Laninhan; il se retrouve, en 1032, dans le testament de l'un desdits seigneurs, avec la variante de Ledinhano; connaissance, dans une donation
du
X1I1«
au
XV e
siècle,
il
faite
reparait en
Ladinanum, de
Leodinhaco, de Ledinhano, et Ledinhanum, pour se fixer en Lédignan, en 1433 et 1539, comme aujourd'hui, sans autre changement important.
LED
LED
428
On
terminaison latine en anus,
le voit, la
plus persistante
;
mais
elle n'a
de se montrer sous
latinisé
la
anum,
est la
consonnance originelle d'ailleurs persévère à tous
nh qui mouille
nacum,
comme on
variété caractéristique
pour désigner
la
:
c'est
Sérignan à côté de Sérignac et
(Gard); et
du
le lat.
lat. Seri-
Synanum,
Signargues (Gard), ailleurs par Signac,
Signes, etc.
En donnant
ces exemples, qu'il serait facile de multiplier,
nous ne prétendons pas expliquer la raison qui a fait accorder la préférence à telle forme plutôt qu'à telle autre dans la composition de noms dont le radical est similaire
sait.
suffixe se dégage avec netteté
Le nouveau
Maires, etc.; de
et
et Sérignargues (Gard),
rendu par Signan
les âges
la syllabe, :
lement usités,
syncopent en Meyrac, Mayran
même pour
du mot, qu'elle s'exprime par les ou qu'elle prenne le gn, sa forme la plus ordinaire deux modes d'orthographe et de prononciation étant égale
se
et
gaulois Ac pas empêché forme de Leodinhaco. La le
une
au fond
provenance, pour
dont
et
le
suffixe doit
représenter une idée et
un
donner au radical un sens de propriété, d'appartenance, le nom d'un pour l'adjectiver, ou faire d'un nom d'homme
identiques. Pour remplir le môme office, le gaulois avait son Ac Ec le plus fréquent, qui s'employait avec
servait possédait. C'est à cet emploi que chez nos ancêtres leur suffixe Ac, dont un ressouvenir se
peu de variantes; le latin diversifia davantage ses finales; mais les langues romanes s'enrichirent de toutes les in-
domaine
sens
=
qu'il
ce
faisait
aussi le
suffixe latin
ici, et
anum,
traduit par an, ane, et se métamorphosant ensuite
que
les avaient précédées et y ajoutèrent de leur fond propre, suivant leurs aptitudes et leurs propensions que des conventions ou des règles faites d'avance ou im-
flexions qui
anus,
décèle
en une par l'intervention du génitif et de la syllabe Ni, cadence nasalisée ou adoucie par la mouillure du g gaulois,
ce fut le génie nouveau du lanposées ne gênaient plus gage qui se donnait carrière. Il est peu probable qu'en :
en
et passant, suivant certaines prédispositions ethniques,
Agne, Egne, Igné, Igné, Igny, transformés en Ange, Inge, Anigue, Anègues, Aniche, Anche, Enche, avant d'atteindre dans les régions méridionales Argues, Ergues, Or-
créant des dénominations on
gues, qui en définitive correspondent à toutes ces variantes dont la filiation est certaine. Ignan appartient à la
La conséquence forcée est terminaison imprime au radical qui la
catégorie de
donc que porte la
cette
même
être
adjective qui est donnée par
par zones,
La
vérité de cette déduction se
démontre mieux par finale identique, et
lesquels la succession des variantes se laisse cevoir.
l'Aude,
A
mieux
le
sur
lat.
Hippolyte du Fort (Gard)
:
qui
,
Lusignan; Pompeianus, Pompignan,
langage s'est nuancé ou altéré dans des cir-
cope qui favorisait la rapidité de
aper-
qui a donné Lézignan, dans Lenignana et Lesignano, en Italie; Lucinianus, part Licinianus,
le
conscriptions à peu près fixes. Et l'on comprend combien en pareille matière l'exception devait tenir de place, et comme il était facile, par exemple, au moyen d'une syn-
ses congénères.
rapprochement de quelques noms à
flexibilité
commune de Saintla commune de
De
noms. Le fond
analogues à côté desquelles d'autres se sont greffées, du lat. Albinianus ou Albanacus, Aubignan et Albanhac
sourde ou éclatante
Aubigny
(Italie)
cum
et
tantôt est abrégée
= = AubignarAubigné
= Albinana (Espagne);
Cavillargues;
Marinianus,
Cavinia-
faisant
nous venons de
Mari-
ou au centre;
Méiïgnargues (Gard),
;
Meyrargues
ou devient rude
;
elle est
à des propensions inconnues, garde presque toujours l'em-
elle obéit
mot
mêmes
latitudes.
Comme
ou du Nord de quelques-unes de nos
le dire, c'est
ce qui fait la particularité
apparaissent et répondent très-certainement à des aptitudes
organiques
toujours
persistantes.
ailleurs ces sortes de^di vergences
Nous
avons
signalé
de prononciation, qui ne
constituent point des déviations ou des altérations du sens. C'est ce qui peut-être fait l'accent de la langue d'Oc et
(Charente, Gironde),
Merignas (Gironde), Merignat (Creuse), Meyrignac, Meyrinhac (Corrèze, Lot) == Meyrannes et (Gard),
dans
s'allonge,
méridionales. Il n'y a pas exclusion systématique, puisque dans les appellations toutes les finales se rencontrent et se côtoient; mais des préférences évidentes
puis, et toujours dans de
= Mérignac
;
tantôt
terminaisons
semblables conditions, Mayrincmum ou Mayrinacum, lat., dans la basse lat. Mayrhianicœ, qui produisent Mérignan et
elle s'adoucit
;
l'étrangeté pour les gens
Martignas, Martignac, Martignat, Martigny, et Martignargues, et Martinenche, etc., suivant la situation au midi, l'est
la désinence
affectent de se produire sous les
gnano en Italie, et pour nous Marignan; comme Martinianus et Marlinacum étaient rendus par Martignan,
au nord, à
reste;
inexplicables, mais le
Cavilhanicœ traduits par Cavignan, et Cavignac, et Cauvignac, et Cavaniac, et Cavagnac, et Cavigny, et et
à côté les unes des autres.
preinte de son origine. Et il est remarquable comme certaines sympathies de sons et de formes se font jour et
et
Cauvigny,
même
se prêtait
là ces ressemblances et aussi ces transformations
les
et
d'une inflexion
mieux à la davantage de l'articulation, d'arriver à des variantes et de
les laisser s'impatroniser
Pompignas, de
la pensée,
ou
l'oreille
flattait
Valleraugue; Pompeano et Pompejana, en Italie; on peut citer encore comme reproduisant des combinaisons de finales
Albignac = Albigny gues = Albignano
et
compris. La diversité des climats, qui agit sur les organes, a fait naître les différences de dialectes, et, comme
suffixes.
signification
le
rapprochant assez du primitif reçu pour se reconnaître
et
même
à aucune époque procédé
ait
principe où toute appellation devait être significative; les altérations sont venues après, et chaque groupe a entendu et prononcé à sa manière, en se
au hasard, surtout dans
et
de i
la
s'efface
langue d'Oïl; et aujourd'hui que cette distinction de plus en plus, et que le français se généralise,
LÉG tandis que le languedocien
se
et
persiste
maintient, c'est
rendra toujours une fusion ou une assimilation de impossible entre les deux langues, car les noms propres
ce qui
d'hommes seront toujours
lieux et
pour soutenir
là
les
traditions.
Quoi
en
qu'il
observation, elle devait
de cette
soit
plus simple et à la fois plus délicat. Ce n'est pas aujourd'hui qu'on eut trouvé cette tournure; ce n'est pas notre
moque du
qui se
sii'cli',
fort en
en écriture anglaise, ronde, bâtarde en ferait une fine allusion. Mais en ce
forts en lecture, voire et courante,
tout leur rôle, sont d'une extrême importance
complète, au point de savoir
minent en quelque sorte
le
pays et
et le dialecte
auxquels
il
:
ils
déter-
d'où provient
appartient. Si la
terminaison Ignan ne fournit point par elle-même tous les degrés de sa descendance et ne trahit directement qu'une ses
source
latine,
centre
commun,
caractère.
faut
Il
analogues
et les
rapprochements établissent son vrai
rattacher
la
ramènent au moins au
la
aux autres
et
reconnaître
l'emploi de procédés pareils pour affecter un radical. Ignan est le
signe adjectif destiné à lui communiquer une idée comme le font les finales en Agne, Igné,
vent
Lire
v.
;
faire
légi U employé comme
;
;
:
mer
on
Il
sens littéral ne suffit pas à exprion ne peut y arriver que par une
le voit, le
toute la pensée
inversion.
;
dans cette petite d'examen à passer, pour
ne s'agit guère en
effet,
phrase, de grade à prendre, constater qu'un jeune lauréat de l'école primaire mérite un bon point de lecture et un prix d'écriture, deux cou-
ronnes qui prouveraient que pour savoir lire couramment, il serait parvenu môme à apprendre à écrire. C'est bien à
nous réussi? Nous
le
Dér. du
lat.
cévenol et vivarais ;
il
ces euphémismes, assez fréquents du reste, dont notre langue use volontiers pour faire compliment à quelqu'un de ce qu'il fait également bien deux choses où la
un de
lecture et l'écriture ne sont pour rien. Voici, par exemple, un joyeux compagnon à table, qui boit sec et qui mange lèvo pas l'éscrioure, bieniKiire ne
l'empêche pas de mieux manger, au contraire; de cet éloge.
Le mot
il
est
digne
Dér. du
fait d'hier.
Il
est
de capacité, pour caractériser une supériorité Dca intellectuelle mais physique, non point un esprit cultivé, mais
un
brillant appétit
servi par
un bon estomac. Rien
n'est
est
très-bien
employé dans notre
Lignum, m.
lat,
sign.
—
Faire légo, faire Envie; convoitise; désir. montre, faire parade de quelque chose, pour exciter l'envie,
Légo,
faire venir l'eau
à la bouche, sans permettre d'y touimposer ainsi le supplice de Tantale. Légo-légo! est terme dont on accompagne ironiquement ou mécham-
pour cher le
s. f.
:
ment
Tout aquà mé fat pas légo, me sourient nullement, n'excitent convoitise, ne me tentent pas.
montre de
la
l'objet.
toutes ces belles choses ne
pas
la plus petite
Étymologic au moins incertaine, sinon inconnue.
Lègo,
Dim. Lèguéto; augm. Lègasso. Lieue, mesure
s. f.
de distance.
— En Languedoc,
—
toises.
il
y
V'-a pértout
a
un
était
uno
des difficultés.
la lieue usuelle, qui est encore de 5,837 mètres ou trois mille
lègo dé
michan cami, en toute
revers de médaille
;
en toute entreprise,
on rencontre des embarras, Y-a uno lèguéto, il y a une petite lieue, un
quelque heureuse qu'elle
soit,
peu moins d'une lieue; ce qui veut dire le plus souvent qu'on en a encore pour deux heures de marche. Uno lègasso, une grosse lieue, de celles qu'on trouve interminables.
Dér. du
lat.
Légumaje, rentes espèces.
d'évidence que cette locution remonte à une époque où savoir lire et écrire pouvait passer pour une merveille de science, si bien qu'on en fit un terme de comparaison pour exprimer un prodige n'est pas
pour nos
pays.
chose
U
voudrions, et surtout,
Légère, m. sign.
d'admiration, de félicitation, elle n'a jamais été employée a vanter des succès scolaires, quoi qu'elle en dise. C'est
lou légi
celui des études et des
que
lecteurs et nous, de quelque façon qu'on le prenne, que de longtemps lou légi nous lève pas l'éscrioure.'
dans l'usage vulgaire,
:
:
lumières, et cette espèce de proverbe familier a l>esoin de commentaire pour en faire sentir toute la justesse. Aurons-
une tout autre mention honorable que s'applique notre dicton, et notre traduction ne le trahit pas. Formule
à l'avenant
si
était prodige,
la vérité,
l'appétit n'a pas baissé, pas plus
;
ce qu'il entend et veut dire, la soif ne lui ôte pas la faim ; il a faim et soif à la c'est fois, et l'un ne nuit pas à l'autre tant il s'en acquitte bien.
Comme
instruction
/".
lèvo
savoir écrire, c'est ce qu'il dit
lire et écrire,
Bois à brûler. Légno, s. Ce mot n'est pas parfaitement indigène, mais haut-
parcourir des yeux un pas l'éscrioure, dicton très-souallusion savoir lire ne lui Ole pas le
une lecture
trouvait ce dicton, une
c'est pourquoi elle s'est conservée. on assure que la poule au pot se prêtait au rapprochement des deux idées; mais depuis... le niveau de
A
Igny, Ac, Ange, Anche, Argues, Ergues Léga, s. m. Legs, donation testamentaire.
— Lou
l'on
et la phrase était juste
et les autres.
Légi,
et
où
temps-là,
de propriété,
écrit.
mémo temps
thème, en
aspire à inventer l'instruction gratuite et obligatoire et le progrès, qui songerait .1 s'étonner de la multitude des qu'il
trouver place dans nos études des suffixes. Dans la recherche des étymologies, leur classification, leurs évolutions,
un mot ou un nom propre
429
LE!
Leuca, m. sign. s.
m. Ensemble des légumes
— Es un
secs de diffé-
péïs dé légumaje, c'est
un pays
qui produit toute espèce de légumes.
Légun,
s.
m. Légume
gousses, en cosses,
sec,
comme
ou plutôt
celui qui vient en
fèves, haricots, pois, etc.
Ce mot a moins d'extension qu'en fr. et ne s'applique pas aux légumes verts et aux plantes potagères. Dec. du lat. Lcgumen, m. sign. Lèï, s. f. Loi, règle établie par l'autorité divine ou 55.
LEN
430 humaine;
foi
religieuse, croyance, culte,
un autre
raison ou sa rivalité avec législative
droit, justice.
;
ne sommes pas de es
pas dé
làï,
LEN
—
même
religion. Àquélo marchandiso marchandise n'est pas de recette, elle
la
cette
dans sa compa-
règlement, disposition Sèn pas dé la mémo Ut, nous ;
n'est pas recevable en justice. Té vôou apliqua la
lèï,
je
lat.
Lén, lento, moisir.
— Se
Lex, adj.
legis,
m.
sign.
Légèrement humide; qui commence à qui ne sont
dit surtout des herbes fourragères
pas parfaitement sèches et qu'on pourrait tordre en corde. Dér. du lat. Lentus, flexible, ramolli.
Lénçôou,
s.
m. Drap de
—
linceul.
lit;
C'est avec
le
lit que se font la plupart des transports de paille, de fourrage, de feuilles et de mille autres récoltes, pour les renfermer à la ferme ; lorsqu'ils sont fort grands et de
drap de
grosse toile grise,
Dér. du
on
nomme
les
Bourén.
—
V. c.
Linleolum, linge, drap de lit. Lénçoula, s. m. Plein un drap de lit, ce
m.
comme
qu'il
peut
—
—
—
poux eux-mêmes, avec de la poudre de céva-
les
Grano dé capouchin. Dér. du lat. Lens, lendis, m. sign.
dille.
,
Cette circonscription
comprend aujourd'hui les départements de l'Ardèche, de l'Aude, du Gard, de la HauteGaronne, de l'Hérault, de la Haute-Loire, de la Lozère et
du Tarn.
sages et Arécomiques et quelques autres peuplades ou tribus de race celtique. Il fut appelé Septimanie, puis Gothie, lorsqu'il passa sous la domination des Visigoths. Ceux-ci,
dépossédés par les Franks de Clovis, gardaient encore quelques lambeaux de territoire et leur passage vers le siège de leur
royaume d'Espagne, mais
les
Sarrasins les rempla-
cèrent et furent à leur tour expulsés par Charles-Martel et Pépin -le -Bref. Charlemagne réunit la Septimanie au :
Même sign. que Lénçoula, mais Lénçoulado, s. f. moins bon languedocien que lui On les détruit, Lénde, s. m. Lente, œuf de pou. .
le Vivarais, le Velay et le GevauQuercy languedocien et l'Albigeois.
le
royaume d'Aquitaine elle en fut ensuite séparée pour former Comté et Duché, s'annexant la Provence, étendant sa
lat.
contenir.
dan, au sud-est
Le Languedoc correspond en grande partie à la Narbonaise première des Romains, habitée par les Volces Tecto-
vais te faire le droit que tu mérites.
Dér. du
nord
étaient, vers le
puissance, sa domination par la force de ses armes et le prestige des arts, de sa culture, de sa langue et de sa civilisation sur tout le Midi et sur la
France
et
l'Europe.
La
quasi-royauté des comtes de Saint-Gilles et de Toulouse, à l'apogée de leur grandeur, touchait d'un côté aux Alpes et de l'autre aux Pyrénées c'est en son état le plus floris:
sant qu'elle fut réunie à la France au XIII e siècle, en 4 270, sous Philippe-le-Hardi, et que, de ce moment, le pays entier
Voij.
nom
Léngado, s. f. Coup de langue; médisance; quolibet. Plusieurs fois l'occasion s'est présentée de citer ce subst et le suivant comme exemples de prononciation. Il y a entre
prit le
eux
langue d'Oïl, et la langue d'Oc, l'idiome méridional, à cause de la différence de prononciation. Le Languedoc, lou
On
.
et
identité de lettres
l'accent suffit
:
la
mesure
est tout à fait différente,
la
tonique et changer la quantité. Le premier, à terminaison féminine, est composé de deux longues et une brève finale la voix appuie et
pour déplacer
:
s'arrête sur sa syllabe médiane ga. Le second a une brève entre deux longues la voix glisse sur sa médiane ga tomber fortement sur l'd final, masculin, éclatant et pour :
accentué.
La mesure,
la
cadence ou l'accent font en défi-
nitive la signification et le sens l'intelligence des mots, et
la prononciation donne l'orthographe ne saurait trop :
s'attacher à la reproduire et à la figurer. Léngado, s. m. n. pr. Languedoc,
province de l'ancienne division de la France. Elle formait le plus grand gouvernement du royaume, après celui de Guyenne-Gas-
sait
compris entre
du
Sault,
;
méditerranéen, où se trouvaient les diocèses d'Agde, de Béziers et de Narbonne; et en provinces
annexes, qui
on
disait
autrefois dans
langue de France ou la
la
le
la
Lou Léngadà désigne la léngo d'O, dont
le pays pour son idiome, on dit nous allons avoir à parler. On entend :
:
mot Languédà; ce n'est là que du accommodé aux désinences du Notre mot n'est guère lui-même Léngadà languedocien. qu'une corruption, qui sent son latin du moyen-âge, mais quelquefois employer patois, c.-à-d.
elle
du
le
français
a pour elle la priorité, l'ancienneté d'origine; et c'est
ce qui
nous
du goût
Lauraguais,
:
pays de la langue d'Oc ; tout ce qui Loire et les Pyrénées, qui ne parlait pas la langue d'Oïl, l'ancienne province romaine, le vieux territoire des Volces, Gaulois ou Celtes. est
en Bas-Languedoc, comprenant les diocèses d'Uzès, de Nimes, d'Alais, de Montpellier; en Haut-Languedoc, formé
du Cominges languedocien, du du Carcassez et du Rasez en littoral
pays
donc
est
Léngado,
la
des diocèses de Toulouse,
mot Langue s'employait
le
que
l'acception de
cogne; il était borné au nord par le Forez, à l'est par le Rhône, au sud-est par la Méditerranée, au sud-ouest par le Roussillon et le Comté de Foix qui le séparaient de l'Espagne à l'ouest par le Cominges , la Gascogne, le Quercy, le Rouergue, et au nord-ouest par l'Auvergne. Il était divisé ,
de Languedoc.
la fait distinguer
dans l'application. Quant à
O et Oc particules. ou Gourgouli. Hippobosque du mouton,
question d'idiome, voy. Léngo d'O, Lénçjasto,
insecte.
s. f.,
— Voy.
Léngo,
s.
f.
Gourgouli.
Dim. Lénguéto;
péj.
Léngasso. Langue,
partie charnue, musculeuse, mobile dans la
de la parole d'un peuple, d'un pays. et
prète, parler
;
langage,
— Faire
bouche ; organe idiome d'une nation,
la léngo, servir d'inter-
pour un autre; haranguer au nom d'une
assemblée, d'une troupe, d'une collection quelconque d'individus. Faire la léngo à qudouquus, styler quelqu'un, lui souffler ses réponses, lui faire la leçon,
en
lui dictant ce
LEN A uno
qu'il doit
dire
affilée;
manie Irès-bicn
il
sigo de la léngo,
il
LEN
léngo de pétar, l'ironie
mord de
la
ou
il
la
a la langue bien médisance. Mous-
langue, c.-à-d.
il
a la parole
mordante, incisive. Ma léngo mé prut, j'ai une démangeaison de parler. Moussiga sa léngo, se retenir de faire
une réponse indiscrète ou compromettante. A pas que dé léngo, il n'a que du babil. Avès la léngo trop longo, vous se dit d'un bavard ou d'un indiscret. frêne léngo, prendre langue; s'informer. Ma léngo m'a vira, la langue m'a fourebé; je me suis trompé. Ènvala sa
parlez beaucoup trop
;
léngo, mourir, rendre le dernier soupir; métaphore éner-
gique et en même temps ironique. Es uno lénguéto, c'est une langue dorée; une fine mouche; un doucereux diseur, câlin et insinuant. Vno léngasso, une mauvaise langue. Dér. du lat. Lingua, m. sign.
Léngo-bouino,
j. f.
Langue de bœuf, Hypodrys hépa-
tique, Boletus hepaticus, Boletus buglossiim, I.inn., Roques;
champignon du genre des Agarics, fistuleux, dont les micologues donnent ainsi la description chapeau d'un :
rouge-brun, d'autant plus foncé que le sujet est plus âgé, parsemé à la surface supérieure de papilles de même couleur surface inférieure couverte de tubes allongés, accolés
observations.
dans
;
betterave rouge lorsqu'elle est cuite saveur un peu acide, odeur nulle. Il croit sur les vieilles souches, le plus souvent au pied des vieux chênes et des vieux châtaigniers. ;
On
le
désigne en
fr.
sous les
gue de bœuf, glu de chêne
;
noms de
Foie de bœuf, lan-
en Toscane Lingua di cas-
tagno, rassa buova. Par son volume et sa saveur agréable, ce champignon doit être mis au nombre des espèces alimentaires les plus utiles. Mais,
gneraies,
il
pour ceux qui
se trouvent
dans
les
châtai-
arrive qu'ils sont tellement saturés de la sève
âpre et acerbe de l'arbre, en s'attachant à son tronc ou aux maitresses-branches, qu'il faut les faire tremper long-
temps
et
blanchir à l'eau bouillante pour leur enlever cette
acre té.
la
;
méridional a déjà conquis la plénitude de son individualité propre, où il est si bien fixé par le caractère particulier de son euphonie que son accent et sa prononciation ser-
vent à
le
classer par
Bouino
est là
comme
Léngo-cano Cynoglossum
:
traduction de bovine.
s. f.,
,
difficulté
ou Hèrbo dâou
officinale, Linn., plante
de
la
Cynoglosse, fam. des Bora-
Sa feuille est légèrement veloutée et douce au toucher comme la langue du chien, dont elle a du reste la ginées.
nom. Sa racine
forme
et pris le
fère
sa feuille est
est adoucissante et
somni-
employée par application contre
les
dartres.
Dér. du
Léngo
lat.
d'O,
Lingua s.
canis, langue de chien.
Langue d'Oc; languedocien; langage, idiome languedocien langue parlée dans le pays de Lanf.
;
guedoc, par opposition à la Langue d'Oïl, parlée dans le nord de la France.
La dénomination
seule de
Léngo d'O,
la
langue d'Oc,
trace les limites dans lesquelles doivent se renfermer ces
— Voy.
territoriale.
Il doit être accordé une assez large part aux influences climatériques sur le langage pour faire admettre en principe que, de tout temps, des différences dialectales ont
distingué les groupes de populations d'un vaste pays, de même race et de même langue. Ce que nous voyons au-
jourd'hui permet d'affirmer ce qui a été avant nous. Dans l'ancienne Gaule, où les divisions par tribus furent si
nombreuses, ces différences existaient la conquête romaine constitua une sorte d'unité sous sa domination; mais elle :
forcément vivre ce qu'elle ne pouvait atteindre, le génie national dans son sentiment intime et dans la parole, sa manifestation la plus persévérante. laissa
La Narbonaise première
donnée plutôt
s'était
Entre
n'avait été soumise.
les
qu'elle
mains des vainqueurs du
monde, elle était devenue la plus florissante et la plus riche de leurs provinces transalpines. Peut-être cette prospérité était-elle due à ce qu'ils avaient su conserver chez elle plus de son esprit natif d'indépendance, en lui apprenant à se gouverner elle-même dans ses municipes, et parce qu'ils avaient été amenés aussi, par calcul ou par nécessité, à respecter ses habitudes et ses traditions de langage,
en conservant toutes ses dénominations géographiques, en latinisant beaucoup de ses locutions usuelles qu'ils
s'ap-
proprièrent, à mesure qu'ils lui imposaient, dans les lois et les
affaires, la
privées,
le
langue
dans leurs relations
et
officielle,
charme de leur
littérature. C'est
au moins
ces
caractères de la politique romaine qui ont survécu pour attester les traits les plus saillants de notre nationalité. Ce s'est
creusé
un
lit
profond à travers
les
contrées méridionales.
Dans un
tal.
une démarcation
Léngadà.
double courant
La composition du mot ne présente aucune
:
Nous reviendrons à rechercher nos origines
langue romane (Voy. RoumanJ, et, sous le mot Troubadour, à exposer sa marche et son développenn'iit nous en sommes, le mot l'indique, au moment où l'idiome
;
uns aux autres, d'un jaune blanc ou jaune rougissant chair mollasse, fibreuse, zonée, ressemblant au tissu de la
les
431
intervalle de trois
ou quatre
blissement des colonies romaines,
le
siècles
de
l'éta-
commence à se s'annonce. La Gaule flot
troubler, où plutôt une nouvelle ère comprend qu'elle n'a plus besoin de maîtres
:
elle
a donné
des empereurs au monde, des sénateurs au Capitole, des orateurs à la tribune, des rhéteurs et des grammairiens
aux
écoles;
elle
a un instant disputé à
Home même
le
siège de l'empire; un effort encore, elle va s'appartenir. Mais à ce moment les irruptions des Barbares recommencent; les Wisigoths viennent occuper le Midi, les Sicamle Nord partout se montrent les signes précurseurs d'un grand déplacement de puissance et de rénovation d'idées et d'idiomes.
bres ravagent
:
Le christianisme les institutions
se propageait. Les
romaines
Wisigoths admiraient beaucoup de
et ils conservèrent
LEN
LÉN
432
administrative
l'organisation
:
le latin était
leur cour de Toulouse, et celle dont les édits
dans leurs codes
et
entièrement effacé
A
:
ils
la
langue de dans
se servaient
et le latin
n'avait jamais
clarté,
pour supprimer
finales,
pour répudier
s'étaient
répandus dans
le
Mais
la
quefois
conn»issables sur notre sol, n'auraient-elles pas laissé quel-
les
ques empreintes dans la langue? Cependant, ni le gothique, ni l'arabe, qui avait légué son nom à la province romaine,
promptitude de
que
:
:
dévastations des bandes sarrasines, l'antipathie des
les
croyances et l'épouvante rendaient odieux, ni le francique ou le tudesque aidé même de toute la puissance de Charlemagne, n'avaient pu s'acclimater sous notre soleil et sur
cette terre
où
vieux tronc gaulois gardait ses si merveilleusement fécondée
le
racines vivaces et qu'avait la culture latine.
tions dans
les esprits
la
et
une étrange confusion dans
les
rapports habituels et nécessaires des populations. Au milieu de ces conflits et de la diversité d'idiomes qui se heurtaient et se repoussaient, l'unique
redondances
de
l'esprit
leurs droits
:
:
c'était le travail,
nouveau
et
et
son
affaire.
avaient aussi
l'oreille
ici,
la sonorité et l'éclat des voyelles, quel-
la
rudesse affectée de certaines consonnes
même
vieux gaulois, l'harmonie surtout étaient dans prédilections natives et semblaient mieux servies par
rappelant
le
souplesse et
la
la
dextérité de
l'organe
obéissant à la
là, le son ne redoutait pas de pensée s'assourdir, la voix de s'effacer et de tomber avec les désinences et les inflexions, comme pour se soumettre à
la
;
lente, qui ne demandait pas à faire explosion; et l'expression devenait lourde, traînante, embarrassée et incolore mais la phrase et les mots, au prix de la mélodie sacrifiée, prenaient une ferme netteté et une
une conception plus
;
concision qui n'étaient pas sans forces ni sans charmes. Ces
chute de l'empire, les guerres et les invasions, tous ces chocs de peuples divers ne pouvaient manquer de produire des bouleversements, des perturbaMais l'ébranlement et
la diction la rapidité et la
inversions, pour abréger les
mécanique du langage
les ils tenaient Nimes, Carcassonne et Narbonne Francks de Clovis, de Childebert, de Pépin, y avaient été de tous les envahisseurs, reappelés. Comment les traces
Midi
les
les
la recherche, l'instinct
le celtique.
leur tour, les Sarrasins
accord unanime pour donner à
moyen
de s'entendre et de se
différences,
la
que
nature,
les
dispositions
organiques, avaient
l'influence des climats, les impressions d'origine
mises entre
les dialectes
du Midi
et
du Nord, ne
s'effacè-
rent jamais, et plus le défaut du trait d'union qui les reliait à la source principale se relâcha, par l'oubli ou
mépris de
romaine, plus aussi les tendances divergentes prenaient d'empire et accusaient leurs antile
la littérature
de composer, presque d'instinct, sans se soucier des règles et de la syntaxe, un langage courant,
pathies.
populaire, dont le fond, comme la forme, se fût généralisé et qui ne pouvait avoir pour base que le latin, la langue
l'empire romain, trop imparfaitement esquissé, qu'on nous permette de reprendre quelques-uns des traits les plus sail-
la
lants.
était
comprendre
plus répandue. Alors, en
effet,
dans
la
nuit intellectuelle de
De
Les provinces du Midi, plus cultivées et plus
ces
âges troublés et malheureux, apparaît la langue romaine rustique, le roman, comme une transaction éclatante entre
ce tableau de l'état de la Gaule après la chute de
leur culture intellectuelle,
fières
de
moins exposées aux incursions
une société
germaniques, vivaient dans leur prospérité pleine des souvenirs de Rome mais toujours impatientes du joug, elles
rajeunie,
turbulente, presque sauvage encore, pleine de ses traditions nationales, exubérante d'ardeur, nouvelle-
ne l'avaient souffert dans leur langue que par une sorte d'accommodement et à la condition de prêter au vainqueur
ment retrempée aux sources du christianisme. Tous les peuples qui s'étaient disputés l'héritage lacéré de la grandeur romaine, furent appelés à apporter leur moellon à
presque autant qu'elles consentaient à en recevoir. Elles s'étaient identifiées avec le latin, el l'avaient pour ainsi dire attaché à leur fortune. Les Barbares apportèrent le premier
de régénération. Bientôt le roman était en possession de toute la Gaule, de la Méditerranée au Rhin; et, né
élément dissolvant sans parvenir à substituer leur idiome à celui des Gallo- Romains. Les nouveaux conquérants d'ailleurs s'entendaient dans la même langue que ceux
la civilisation décrépite
de
la vieille
Rome,
et
l'édifice
dans
la
bonaise,
comme on appelait la Gaule nare régnait au nord de la France au IX siècle, et
province latine, il
formulait, en 841
serments réciproques de Louis-leGermanique et de Charles-le-Chauve, son frère.
Cependant,
si
,
les
le
roman
était
universel et
commun
à
tout le territoire des Gaules, les éléments divers dont était
composée la population, réagissaient naturellement contre l'unité d'un langage dont le lien fondamental, le latin, déjà
miné
et altéré,
ne trouvait plus ni sanction ni con-
trôle, et tendait
chaque jour davantage à se dissoudre. Dos propensions ou des aptitudes opposées, du midi au nord, dirigeaient d'ailleurs le mouvement en sens contraire. Par une convention
tacite et instinctive, partout
il
y
avait
un
;
qui
avaient envahi
le
Nord
toutes
et
les
bandes qui Rhin à
franchissaient continuellement et sans obstacle le la
recherche d'une autre patrie. L'ancienne province romavaguement que la force qui avait renversé
nisée pressentait
l'empire la dominerait un jour, et bien des fois elle l'avait regardée et avait recherché son alliance et son secours.
Quand
le flot
menaçant des Arabes
était
venu inonder
les
Gaules, c'est au nord que s'était élevée la digue qui le repoussa jusqu'au-delà des Pyrénées. Chaque jour la puissance franque s'était accrue, et au milieu des secousses et de ces terribles
ne
fit
tremblements de
que grandir. Sous
les rois
terre, sa
de
la
prépondérance
première race,
les
LEN
LEN habitants
sous
méridionales n'étaient connus que loi salique consacrait cette
contrées
îles
nom
le
de Iiomuins. La
distinction de peuples
Franks ne
et la terre des
;
se con-
fondait pas, pour les privilèges que la possession
y
atta-
chait, avec les provinces de la Gaule méridional!'. La s'irnlangue commune était la basse latinité dégénérant déjà,
ne perprégnant au nord de tudesque et de teuton, et elle sévérait au midi que sous le nom un peu méprisé de langue romaine rustique. Durant cette longue période de guerres et de déplacements continuels de peuples, toute culture intellectuelle avait été abandonnée, les écoles publiques, autreles esprits troublés
renommées, n'existaient plus;
fois si
marchaient au hasard
et sans règle
dans
les terribles
inquié-
tudes d'un présent sans fixité, mais avec des aspirations d'avenir à reconstruire sur d'autres bases. Le génie de l'idiome et de l'empire
l'unité de
débiles
dans
un moment essayé de
avait
Chanemagne
son œuvre
successeurs,
entre
:
les
reconstituer
mains de
ses
démembrée. Mais
s'était
Gaule méridionale eut
la
morcellement, lorsque et sur elle reconquis sa part, elle commença à respirer; une ère nouvelle allait se lever, en lui redonnant, avec le
l'indépendance et
De
repos, l'amour des arts et des lettres. formés qui relevèrent en droit plus
le
petits états s'étaient
la souveraineté royale établie au nord, et qui en gouvernements héréditaires sous leurs bientôt s'érigèrent ils furent le berceau de la rénovation seigneurs locaux
qu'en
de
fait
:
politique et de celle
du
au moment où
suzeraine atteignait son plus haut degré d'importance, que la délimitation du domaine féodal, tracée par la possession, se manifeste et se
Ce
fut
nom du
la seigneurie
dialecte qu'on
fait
par
gne
et caractérise le territoire
le
y
parle.
on
et alors
;
La langue choisit,
—
Cette dénomination n'était en
voir et de
réalité
Comme
des deux côtés de
le redire,
que
la
chartes d'affranchissement.
Dans
le
XI e
Gilles et de
siècle,
l'époque où les comtes de
Toulouse réunirent sous leur sceptre
Saintla
vence au Languedoc, fut l'époque où cette langue
Proprit
toute l'extension, toute la richesse, toute la régularité que les troubadours lui avaient données (Yoy. TroubadourJ.
Son influence ne la
s'était
pas amoindrie par
Provence au comte de Barcelone
louse régnait
:
toujours dans ses états
la
la
cession de
maison de Tou-
indépendants
qui
du Rhône aux extrêmes Cévennes, et de la haute Dordogne aux Pyrénées et les comtes de Provence
s'étendaient
;
même
temps comtes de Barcelone et rois d'Aragon, lui conservaient sa primitive affinité avec le catalan. Yoy. en
—
Prouvençdou.
Longtemps encore après que la comté de Toulouse fut domaine de la couronne, sous Philippe-le-
passée dans le
Hardi, la langue d'Oc conserva sa portée et sa valeur politique. Philippe-le-Bel et ses successeurs, par divers
ordonnèrent la publication des lois et l'instruction des procédures dans chacun des idiomes qui divisaient la France. La légalité de la langue d'Oc, son authenticité juridique s'affirmaient ainsi, et l'unité se maintenait dans édits,
les diverses
circonscriptions de son vaste territoire,
tant
l'institution politique générale faisait tout ressortir
commun. Mais
du
cause qui, dès le principe, avait amené la grande division en deux langues, ne pouvait pas c'était l'incesser de les suivre dans leur développement centre
la
:
dési-
dépendance originelle de chaque groupe de population qui
pour
se faisait jour.
reconnais-
soumission à peu près que celui-ci en usait avec le roi l'hérédité des fiefs passée en principe, la force et l'impor-
il
mot
:
nous venons de la
la
Les seigneuries vassales du pays de la langue d'Oc rendaient foi et hommage à leur suzerain, avec la même
d'affirmation le plus usuel, suivant la manière dont articulé au midi et au nord. Yoy. O et Oc.
faits.
romains de
était
diviser la Gaule en langue d'Oc et en langue d'Oïl, le
sance et la sanction des
formules et l'esprit des vieux municipes Gaule méridionale, lorsque les communes naissantes obtenaient de leurs seigneurs féodaux leurs
réveillaient les
que
langage.
433
le
Loire, prise pour
tance de la terre constituant violents pour la
le droit,
sans troubles trop des
hiérarchie, dans les subdivisions,
pour
compositions étaient devenues souvent d'impérieuses et de
prendre sa voie et suivre ses tendances; mais il n'avait fait que traverser une phase de préparation et placer ses
légitimes nécessités. Du peuple au seigneur les rapports étaient relativement les mêmes, et des concessions étaient
le
limite,
jalons. sortis
langage n'avait
pas
attendu jusque-là
Seulement alors l'unité du roman se dédoublait,
de
la
même
source, les
deux
et,
dialectes, qui avaient
longtemps suivi une marche parallèle, se séparaient en un
maître, et qu'il faisait, se pliait à ses aptitudes et obéissait : là aussi il avait à prendre librement ses
à ses tendances
cours différent.
La langue
également forcées en tout ce qui relevait du peuple serf ou vassal, ou formé en commune. Le parler, dont il était le
d'Oïl
n'était
encore
pas
parvenue à se
débrouiller des langes grossiers de son enfance, que la langue d'Oc, plus fidèle à ses traditions, s'était organisée d'après des règles savamment étudiées. Elle avait ses gram-
De là les dialectes de la langue d'Oc, ralliés par une sorte de fédération ou de vassalité à sa constitution centrale et souveraine, mais se nuançant en indivifranchises.
dualités distinctes et se multipliant par fractionnements qui
commerce et d'alliance qui unissaient les cités industrieuses du Midi aux plus puissantes républiques italiennes, avec
correspondaient à ceux des domaines particuliers, sans méconnaître jamais leur génie natal. Aussi, quand le centre dominant, qui imposait aux autres son esprit et ses habitudes, vit amoindrir sa pré-
langue dans laquelle se
pondérance et qu'elle se déplaça, quand une littérature
mairiens et surtout ses poètes; et elle était devenue la langue politique, la langue légale, la langue des traités de
Gènes, Pise, Florence et Venise,
la
LEN
434
LEN
et favoacceptée également par tous cessa d'être accueillie risée par les cours princières, et que ce foyer, d'où jaillis-
de lumière venues du Midi. La langue d'Oc est dépossédée de sa souveraineté elle décline vers une décadence fatale,
saient la lumière et tant d'éclat, s'éteignit, le prestige de la
qui ne doit pas cependant s'accomplir de sitôt, pour si peu qu'elle veuille rester elle-même. Le français peut la remplacer et se substituer à elle ; mais une fusion ou une
langue d'Oc commença aussi à décroître. A mesure que se fit l'unité française, et que les provinces ne formèrent plus
que
royaume, en restant encore pays d'états
le
s'abolit la division tracée
en plus
de plus
,
autrefois
la Loire,
par qui n'était que nominale. Le français s'était constitué dans la langue d'Oc avait perdu son ses formes définitives :
privilège de centralité et de métropole; règle
ses intérêts
que
ou
sans autre
et,
ses besoins, ses souvenirs
ou
ses
propensions, plus que jamais, dans ses anciens domaines,
chaque
généralité,
chaque paroisse même, son héritage, et chacun l'appropria à
chaque
morcelèrent à l'envi
baillage,
:
Le danger est là le mélange ne et quelle que fût la livrée informe; qu'un patois dont cette transformation se revêtirait, elle ne représenalliance est impossible.
:
serait
terait ni le français, ni le
languedocien (Voy. PatouèsJ.
C'est à cet abaissement qu'elle ne doit pas descendre, si, blessée au cœur, elle doit mourir. Elle doit rester une dans ses variétés dialectales propres, sans se laisser
par des raffinements prétendus qui
et défigurer
déshonorer
corrom-
la
pent, vulgaire dans sa forte vitalité, simple, harmonieuse,
son génie particulier, à son accentuation locale, à l'influence de son voisinage immédiat, de son organisme ou
originale sans les atours, les sophistications et les ajustements qui la déparent. Elle est assez riche pour se passer
de sa température.
d'emprunts, trop
A
ce point semblerait terminée l'histoire de la langue
d'Oc:
pour
n'en est rien cependant; si l'avenir est fermé peut vivre de son passé et se consoler. La
il
elle, elle
nouvelle division de la France a effacé sa dénomination provinciale;
longtemps avant, elle n'était plus mais une langue ne s'anéantit point et
depuis
fière
pour recevoir l'aumône, de race
et
d'extraction assez nobles et assez anciennes pour avouer
Pour
ses origines. et
nous faisons
Léngoù, dans
s.
nous avons voulu dire son
cela,
histoire,
pour la maintenir dans ses traditions. m. Dim. de Léngo. Petit bout de la langue; effort
langage des nourrices, langue d'un enfant.
le
n'a pas
LéngoustO, s. f. Langouste, Astacus, Palinurus locusta, Linn., crustacé de l'ordre des Astacoïdes et de la fam. des
mérite
Longicaudes ou Macroures, grosse écrevisse de mer, commune dans la Méditerranée. Ce qui la distingue du homard, c'est qu'elle manque des deux formidables pinces dont
langue
officielle;
à disparaître ni à se renier devant un décret de proscription. Notre langue d'Oc, que nous affectons d'appeler ainsi pour ne pas la réduire à un de ses dialectes,
Comme
mieux.
nous l'avons
dit
dans quelques
considérations préliminaires, elle est restée populaire et c'est être quelque chose; à ses chefs-d'œuvre anciens, sa renaissance, retrempée à ses sources, vient en ajouter de nouveaux; quatorze millions d'habitants l'entendent, la
celui-ci est
asso.
pensables à tous les travaux de linguistique et de philologie; elle fait partie au meilleur titre de notre gloire
secret.
et
c'est
ce qui
nous
fait
aimer
et
entourer
d'un culte patriotique et fervent ses autels délaissés. Son nom même est, en effet, devenu une généralisation,
ils
:
ont d'ailleurs assez de ressemblance
Léngu, udo, adj. Dim. Léngudé,
parlent et la chantent encore dans tous ses dialectes; pour le monde savant, son étude et sa connaissance sont indis-
nationale;
armé
pour qu'on ne leur ait pas donné des noms différents celui de Léngousto suffit et s'applique à tous les deux. éto; péj.
:
Léngudas,
parleur; qui a la langue trop qui ne sait pas se taire sur ce qu'il doit garder Taïso-té, léngudo, tais-toi, bavarde.
Babillard; bavard;
longue
;
—
Lénguéja,
v.
fréq.
Languéyer;
examiner
la
des porcs pour reconnaître les grains de ladrerie. Grano dé por.
Lénguéjaïre,
s.
m. Languéyeur; qui
fait
—langue Voy.
métier de
—
qui s'est encore restreinte en transformant le nom de l'ancienne province romaine. Le parler d'Oc résiste toujours,
languéyer les porcs dans Grano dé por.
mais chacun de
Lénguéta, v. Terme de menuiserie, évider en boudin, ou en languette le bord d'une pièce d'assemblage pour le faire entrer dans la rainure ou canal de la pièce à joindre.
ses dialectes a
une vie à part
:
le
toulou-
le
gascon, le provençal, l'auvergnat, le cévenol ou rdiol n'en sont point des branches détachées, mais des sain,
pousses vigoureuses sorties du même tronc, que la même sève alimente et que distingue cependant une floraison différente.
du type
Ces dialectes ont eu et gardent encore l'empreinte que leur frottement avec le français n'a
Léntïo,
s.
f.
les
foires et
Lentille, lentille
marchés.
commune, Ervum
Voy.
lent,
Linn., plante de la fam. des Légumineuses. Lento, s. f. Luzerne sauvage, luzerne faucille, Medi-
point effacée ; et c'est pour cela, pour conserver à la langue sa physionomie vraie, que, de toutes parts, dans le Midi, sa
cago falcata, Linn., plante de la fam. des Légumineuses, à feuilles menues, à fleurs jaunes, qui se propage d'ellemême dans les champs de blé. Comme elle est vivace,
terre natale, la poésie rajeunit ses traits et ses couleurs.
qu'elle se marcotte et se multiplie, ses racines très-fortes,
Nous ne rallumerons pas son flambeau, nous le savons, et peut-être cette flamme ravivée n'aurait que des ardeurs factices mais ne fit-elle que rappeler son premier éclat, il était bon de suivre à travers les traînées âges ces
très-ligneuses, arrêtent quelquefois la charrue et font
primitif
;
longues
briser le soc. Elle est fort
gourmande
blé et en outre difficile à extirper.
Dér. du
lat.
même
et fort nuisible
Lentus, flexible, ou lent, qui ralentit.
au
LES Léntou,
s.
Humidité;
f.
m.
s.
causée par l'humi-
Terme de boucherie, mou ou
Péj. Lévatas.
morceau peu recherché, dont les font usage. Le mou du porc est plus
des animaux;
poumon
pauvres gens seuls délicat; on le mêle à
on
sons,
flexibilité
— Voy. Un.
dité; moisissure.
Lèou,
LEV
l'alterne
viande des andouilles et saucis-
la
avec
le
et ces carrés de viande
foie,
maigre qu'on nomme poupo, dans fait au boudin. Dér. du
les
garnitures que l'on
Lèou, adv- Bientôt; promptement ;
Pu
Dér. du
vite.
le fait
:
:
—
Vous
lèvo la lésso,
au Cg.
Leste, lèsto, adj. Leste; agile; qui a de la légèreté; dispos; préparé; prêt; prompt; vif; éveillé. Létro, s. f. Lettre, caractère de l'alphabet;
— Counouï
missive.
la létro,
létro, écrivez-lui.
Dér.
du
lat.
il
sait
lire et écrire.
Li mandaraï uno
Littera,
m.
lettre-
Fasés-y
létro, je lui écrirai.
sign.
s. m., ou Lusèr. Lézard, Lacet la, Linn., reptile fam. des Sauriens, dont les variétés sont nombreuses. Au-dessous du plus grand de nos lézards qui dépasse
Lètrou, de
— Lèou, lèou/ —
la
deux pieds de longueur, on en trouve bien d'autres
l'analogie entre léger, leste et
il
emporte pièce dans ses quolibets.
sur-
lèou que, plutôt que...
Levis, léger
lat.
aussi Péréso (Voy. c. m.).
substance spon-
parce que gieuse et fistuleuse du poumon le rend léger et nager sur l'eau. Vite, vite! dépêchons.
sur d'autres parties du corps par une habitude de malcette dernière se nomme propreté, surtout aux genoux
uno la
lat. Levis, léger,
435
rant de
taille et
diffé-
de couleur, ce qui tient peut-être autant
Piège pour les oiseaux ou les rats, composé ordinairement d'une pierre large et plate, placée de
à l'âge qu'à l'espèce ; et par une gamme descendante, on arrive au lézardeau de muraille, qui atteint à peu près cinq pouces dans son plus grand développement. En thèse
en angle de 45 degrés, soutenue dans
générale, les plus gros de ces reptiles, tous conformés de
une charpente de bûchettes si légère, si délicatement montée que la moindre pression d'un animal
même, s'appellent Lètrou ou Lusèr; ceux de moindre dimension ont des noms divers; mais à quel degré de l'échelle faut-il s'arrêter pour que le Lètrou devienne Rén-
vite explique facilement la signification.
Léquo,
s. f.
et inclinée
champ
cette position par
qui s'y hasarde pour manger l'appât semé au-dessous,
fait
crouler brusquement l'échafaudage, qui écrase presque toujours le téméraire. En général, piège, traquet, traque-
gloro (V. c. m.)? Ce point de démarcation n'est pas bien déterminé. Disons toujours néanmoins que le lézard ocellé,
nard, trébuchet, quatre de chiffre. On l'a dit dér. du celt. Laische ou Lech, pierre, ou
Lacerla ocellata, Linn., et
du m. Lé,
tigurativement s.
Lès,
lat.
Laqueus.
largeur d'étoffe;
longueur quelconque dans toute sa largeur d'une lisière à l'autre. Lésarda (Se), v. Se lézarder; se couvrir de lézardes.
d'étoffe
prise
Lésardo, s. f. Lézarde; fente, crevasse; fissure qui se produit dans un mur quelquefois par vétusté , mais qui date d'ordinaire de sa construction et provient le plus souvent d'un affaissement dans une partie des fondations. Dér. du
Lésé,
m.
f.
seras dé
Quan dispos
Dé
à
du
loisir,
lésé,
quand tu y le
à son
je n'ai
seras;
pas
le
temps.
quand tu
seras
s.
espag. Alesna, m. sign. s.
Lésquo,
;
mouillette.
de
*.
la
m. De
la lessive,
eau imprégnée des
sels
cendre.
Lixivium, m. sign. Léssiou, s. m. Essieu de voiture, pièce de fer qui passe dans le moyeu des roues. Dér. du
Dér. du
Leva,
v.
—
nues que par des exemples. Leva, pousser en parlant blé qui germe en terre, des plantes qui sortent de terre; lever, fermenter, en parlant du levain. Leva un éfan,
accoucher une femme, recevoir l'enfant. Leva uno maïo, relever, reprendre une maille à un tricot, à un bas. Leva
Leva lou eapèl, saluer quelqu'un, le reconnaitre pour
tâoulo, desservir, enlever le couvert.
être percepteur;
laïos, percevoir les contributions, par ironie, mendier. Leva lou nos, lou
moure, être orgueilleux, porter la tête haute. Leva, quêter, faire une collecte. Leva la man, prêter serment. Leva boutigo, commencer à tenir un magasin, à faire un commerce; ou par ext. entrer en danse,
Lisquo.
Léssiou, lixiviels
Dim. Lésquéto. Tranche de pain
f.
nom spécifique de Réngloro. Lever, en général; mais les nombreuses et variées acceptions de ce verbe ne peuvent être bien conthète de picho, pour arriver au
son supérieur. Leva las le
poinçon courbe emmanché.
— Voy.
du jaune, communs dans notre pays, où ils sont les plus grands du genre, sont essentiellement le Lètrou ou Lusèr : on s'arrange avec les autres et on leur donne l'épi-
ôter son chapeau;
il est permis. Alêne, outil de cordonnier pour percer
f.
lézard vert, Lacerta viridit,
et
la
temps.
aise.
lat. J.icei,
Léséno, ;
lésé,
quand tu auras
;
lésé,
Dér.
En
— Souï pas dé
le
tous deux remarquables par leur belle couleur verte se modifiant quelquefois par du brun ,
du
léser.
Loisir; temps disponible et suffisant pour
une chose.
faire
cuir
Lcesum, supin de Lcedere, offenser,
lat.
un peu moins grand
lat.
Axis, axilium, m. sign. Lésso, s. f. Crasse de la tète, pellicules qui s'amassent sous les cheveux crasse qui se forme en petites écailles lat.
;
aux mains,
se battre. Leva, faire
se disposer
un rabais
:
à en venir
ilé lévarés bé
quicon, vous rabattrez quelque chose. Aquà vôou pas lou leva dàou sôou, cela ne vaut pas la peine de se baisser
pour
me
le
ramasser. JU 'ou lévarias pas dé ma jamais croire autre chose. Jamaï
feriez
tèsto,
vous ne
noun me
lève
pas vrai, je consens à ne jamais bouger de place ne vous dis pas la vérité formule d'imprécation ou
d'atci s'és si je
;
de protestation fort usitée. Leva las nisados, chercher des
LEV
436
LIB dâou séména,
nichées, dénicher des oiseaux. Té vâou leva je vais te relancer d'importance.
Leva dé
cassolo, dégoter
même temps que
Aouriè pas qu'à leva quelqu'un du jeu, prendre sa place. lou
(lé, il
n'aurait qu'à faire
un
signe.
Se leva, se lever, en parlant d'une personne couchée, du lit; se mettre debout; monter, paraître sur l'horizon. Lou sourél, la luno se lèvo, le soleil, la lune sortir
—
paraît, se
Lou
lève.
commence à
lén se
lèvo, le
s'éclaircir, à faire
temps
se hausse,
beau. Se leva dé davan,
Dér. du
lat.
Lévadéto,
s. f.
Dim. de Lévado. Fressure d'agneau, de
Lévadis, disso, adj. Qui peut se lever, s'enlever, se remuer; mobile, muable. lévadis, pont-levis.
Dim. Lévadélo. Terme de boucherie,
s. f.
fres-
en dépeçant l'animal. de cette dernière action et parce que la fressure ne compte pas comme viande, ou bien du mot boucher enlève à
Lèoii,
la fois,
vient-il
qui donne à son
péj. Lévatas, d'une grande ana-
parce que le poumon, qui est une partie essende la Lévado, pourrait bien avoir servi de racine à l'ensemble de la fressure? logie, et
tielle
Lévado,
soleil se
Digue; chaussée; déversoir d'un moulin;
s. f.
barrage quelconque en travers d'un cours d'eau pour dévier dans un canal de moulin ou d'arrosage. action de lever, d'enlever.
le
En
Levée; Lévado, f. terme de magnanerie, c'est une certaine quantité de vers s.
qu'on enlève des tables où
nombreux, pour
les disposer
de
composé, dit appelée
sont trop serrés et trop sur des tables nouvelles, ce
ils
m. Levier d'une meule de moulin à farine, Sauvages, de deux pièces, l'une verticale, l'autre
l'épée,
levier et qu'on appelle la
à hausser
la braie, et
Lévadoù
trampure
par ce
signifie aussi
plus long que large.
horizontale,
—
:
moyen
un clayon,
qui
fait
l'office
de
l'une et l'autre servent la
sorte de panier plat,
l'arrondissement du Vigan.
faire
—
—
s. f.
Empr. au s.
soleil levant.
Sage-femme, accoucheuse. un éfan, prendre un enfant du sein
Péj.
Terme de boucherie,
de Lèou.
Voy. Lèou.
Lévite, redingote, sorte d'habit long, croisé
fr.
Terme de palemardier,
f.
d'un
cuiller
lève,
sa face taillée en biseau et qui sert à enlever la boule, tandis que la face opposée, la masse, la fait rouler ,
terre à terre.
—
Jouga dé
lèvo,
enlever la boule pour la
porter à une plus grande distance, sans être arrêtée dans sa course par des ricochets ; par ext. au fig. agir hardiment,
avoir de la vigueur, de la verdeur, de l'entrain.
Lèvo, s. f. Levée; quête; faire une quête.
collecte.
— Faire
uno
lèvo,
Dér. de Leva.
Lèvo-quîou, s. m. Fourmi rouge, fourmi à tête rouge, qui va toujours en procession le long des vieux murs ou des vieux troncs d'arbre. Elle passe pour méchante et sa morsure cause une légère inflammation. On l'appelle Lèvoquiou de ce qu'elle relève volontiers son abdomen. Lévuro, s. f. Tranche extérieure de panne de porc, qui est devenue rance et qu'on enlève pour ne pas laisser ce
On donne ces
goût aux assaisonnements. mendiants. Li ou Lia,
ou
v-,
reliefs
la. Lier.
Lian ou Ian, cordon de sac.
s.
—
aux pauvres
— Voy.
pron. relat. et adv. Lui, à lui.
I,
I.
Voy. la.
m. Cordon, ce qui
— Voy. Ian.
sert à lier;
lien;
Liardo, s. f., ou Piastro. Pièce de deux liards, depuis longtemps démonétisée, hors d'usage dans la circulation comme en dénomination. Voy. lard et Piastro.
—
Liasso ou lasso, lié
ensemble;
s. f.
Liasse; paquet de
menu
linge,
fr.
Liasse
— Le
trousseau de clés réunies.
ne s'entend que de papiers; le lang. a presque une autre menus objets. Il dit signification et ne s'applique qu'à de
au
reste
beaucoup mieux Trousso.
Libérta,
m. Levain, morceau de pâte aigrie qui sert à fermenter la pâte du pain. Métré lou lévan, opés.
;
par devant.
meule tournante.
Voy. Campanèje. Ce mot, qui n'est pas connu à Alais en ce sens, est tout à fait technique à nos portes, dans la Gardonenque et
Lévan,
f.
leva
m.
s.
mauvais mets.
—
s.
;
soleil
mère, accoucher une femme.
la
qui arrive après chaque mue par le développement de leur volume. Au jeu de cartes, levée, cartes qu'on lève en gagnant.
Lévadoù,
s.
Lévandièïro, Dér. de Leva
sure d'un porc, d'un mouton, etc. Elle se compose du foie, du poumon et du cœur, qui tiennent ensemble et que le
Ce mot
s.
Lèvo,
Dér. de Leva.
Lévado,
la bass. lat.
Lévan,
Lévito,
hisser facilement; aisé à lever, à
— Pon
tout
le
poumon, principalement de bœuf: ce qui est toujours un
— Voy. Lévado.
chevreau.
on mêle
;
Levamen, m. sign. m. Levant, Orient, Est, partie du ciel où le lève; pays situés au levant de la Méditerranée.
Dér. de
Lévatas,
Levare, venant de Levis, léger.
de fermentation
— Sourél lévan, lever du
il
disparaître, quitter la partie, s'en aller, s'esquiver.
la force
ensuite avec la pâte nouvelle.
sonne
s. f.
Liberté;
— V.
c.
m.
indépendance; état d'une per-
libre.
Dér.
du
lat.
Libéria* , m. sign.
ration préparatoire à la manipulation du pain, qui consiste à détremper un morceau de levain avec une
Libertin, ino, adj. Dim. Libértinà; péj. Libértinat. Libertin. Cet adj. au masc. n'entraîne pas l'idée de
de farine dans
mauvaises mœurs
comme
coureur de cafés
de cabarets; un
petite quantité
huche, qu'on laisse fermenter quelques heures ensemble et qui augmente le volume du levain en la
—
et
le fr.
Libertin
:
homme
c'est
plutôt
un
qui pense peu
LIM
LIG à ses affaires
et vit
dans
vin et
le
le
jeu.
Au
fén».
c'est
Libertino ne jwrte
Libraire, ». Dér. du lat. Librarius, m. sign. Libramén, ailv. Librement; sans contrainte; sans gêne.
Empr. au
fr.
Libre,
m. Dim. Libre;
i.
/.il/rus.
péj.
Livre; volume,
—
faii
Dôr. du
lat. Liber,
il
m.
lat.
m. sign.
Liber,
Licol ou licou, lien autour
». n».
Licol,
mule ou mulet.
— Le vrai
mot
est
du cou du cheval,
Cabéstre, mais celui-
qui n'est peut-être qu'un empr. au
fr., s'est
facilement
Dim. Liçounéto. Leçon, instruction; ce qu'un maître donne à apprendre et ce qu'apprend par cœur As pat di ta liçoù, tu n'as pas récité ta un écolier. leçon. Ti dovnaraï tino liçounéto, je t'appliquerai une ».
f.
—
légère correction pour
Dér. du
Lidor,
apprendre.
m.
lat. Lectio, ».
t'
m. Louis
sign.
d'or, pièce
de vingt-quatre francs.
— Malgré l'adoption presque générale du système décimal, a encore certains
marchés qui persistent à
se faire
sur
il
y
le
type des anciennes monnaies, parmi le peuple dans les des chevaux et des mules se fait en louis d'or. ;
foires, celui
est encore certains nombres dans les sommes d'argent qui ne s'énoncent qu'en ces vieilles dénominations, en fr. comme en lang., ainsi: dès éscus, cent étais, milo éscus,
Il
cinquante lidors, cent lidors, malgré le changement de valeur de ces différentes pièces, signifient
vinto-cin
lidors,
toujours trente, trois cents, trois mille, six cents, douze cents, deux mille quatre cents francs, puisqu'il n'y a plus de livres. Lié,
m.
s.
Lièchoto, dit
mieux
Lit.
— Voy. H, seul usité dans notre Dim. de
s. f.
Ièchoto.
Lié. Petit
— Voy.
c.
lit,
dialecte.
couchette.
— Se
m.
Lïéto, s. f. Layette; petit coffre en forme de bahut, en carton ou en bois très-mince, qui sert aux jeunes femmes et jeunes fdles à renfermer leurs objets de toilette, bonnets, cols,
collerettes, et
aplatis
tous les atours qui craignent d'être là aussi que sont serrées leurs
ou chiffonnés. C'est
dorures
et chaînes.
Lifré,
lifréto,
adj.
Gai;
éveillé;
coquet;
accort;
délicat.
Liga, de vase.
ou
Limoner; couvrir de
— Voy.Aliga. Énliga. v.,
lie,
de limon,
Ligas, s. m. Gros amas ou dépôt de limon, où enfonce, dans les premiers temps de sa formation.
Augm. de Lignéto,
Ligo, ».
f.
lie,
et
un bout de
un
fil
crin blanc qui porte le
Dans le sens du fr. Ligne, trait simple, le lang. ne sonnait que Hégo, et pour Itangée, file, rien que la variante Rén. Voy. C. m.
—
Dér. du
lat.
Lignôou,
Linea,
fil,
ficelle.
m. Ligneul des cordonniers,
».
fois,
ciré
fil
avec
qui sert à coudre
les
Dér. du
lat. Linelum, do Linum, lin. Lignoto, ». f. Linotte, Gros-bec linotte, Fringilla cannabina, Temm., oiseau de l'ordre des Passereaux et de la
—
fam. des Conirostrcs ou Conoramphes. Ce joli oiseau vit longtemps en cage et rivalise avec le chardonneret pour le
chant
et l'intelligence. ».
Ligo,
inipatronisé.
Liçoù,
mince corde
souliers.
sign.
Libre, libro, adf. Libre; exempt de contrainte, de gène, d'embarras, de liens, d'obstacles. Dér. du
uni'
de la poix, doublé plusieurs
parle d'or.
gén. libri,
Ligne, instrument de pêche; c.ume, perche
f.
hameçon.
M
qui Dieu. Porto coumo un libre,
ci,
ou
imprimées reliées uu brochées; ouvrage d'esprit Libre an volume. dtm» iars, la croix de par
feuilles
«.
Ligno,
légère en roseau d'ordinaire, à laquelle est attaché
que sur les n.œurs. m. Libraire; marchand de livres.
mot
diffèrent, le
437
boue.
Ficelle; bitord; corde à fouet.
le
pied
du vin;
Lie
f.
sédiment,
dépôt,
vase des
rivières.
Ligo, ». f. Acabit, qualité bonne ou mauvaise d'une chose, des fruits, des productions de la terre ; race, origine,
—
Il est source, en parlant des personnes. probable que c'est même dans cette dernière acception que le mot a été
imaginé d'abord, et qu'il ne s'est étendu que par analogie aux objets inanimés. L'homme ayant été formé de limon, son origine ; quand on dit Et dé bonne souche, de la vieille roche, on semble supposer que le Créateur se servit de diverses qualités de limon pour former les diverses races.
la ligo a été sa source,
la bono ligo,
il
est
de
Dér. sans doute du
Ligousso,
Lima, lime,
v.
par
». f.
:
la
lat.
Ligare,
lier.
Brette; épée longue; sabre.
Limer; polir; couper; amincir, user avec frottement.
le
Au
fig.
perfectionner par
la
un
travail assidu, attentif.
Dér. du
lat.
Limaïo,
».
Limare, m. sign. f.
Limaille, partie de métal en pondre, que
la lime enlève.
Limâouchoùs, ouso,«<//
Péj. Limdouchousat. Gluant;
comme
l'hu-
Dér. d'Alimase, limace, limaçon. s. m. Limace, limaçon Voy. Alimase. coquille, Limax, Linn.
sans
poisseux; visqueux, mucilagineux baveux, meur qui couvre le corps de la limace. ;
Limase ou Alimase,
—
Limbardo,
s.
f.
Limbarde, inule, perce-pierre, Inula
chrithmoïdes, Linn., plante de la fam. des Corymbifères, qui croit dans les lieux marécageux, au bord de la mer.
— —
Voy. yaraire. Limborou, s. m. Varaire, plante. Limo, ». f. Lime, carrelet d'acier, de fer, à raies, pour Limo douço ou limo polir, user, couper les corps durs. au sournois, sourdo, fig. hypocrite; homme qni vous
mine, qui vous ruine en vous caressant, qui
ment avec de mauvais
Limougnè, limougnèïro, attelés
agit secrète-
desseins.
au limon d'une
adj. Cheval,
voiture, c.-à-d.
mule ou mulet,
au brancard, par H.
LIR
LIO
438
attelés devant, opposition à ceux qui sont Alalas en cavïo.
et
qu'on dit:
Limoun, s. m. Limon, dépôt de terre détrempée; boue; bourbe, vase; limon, fruit du limonier, plus petit que le limon, brancitron, avec lequel on le confond cependant
—
Liô ou Iô, s. m. Lieu, endroit; place; occasion. Est plus dans le dialecte montagnard que dans celui de la plaine.
Lîouro
;
card d'une voiture, d'une charrette;
pièce de bois qui
soutient les marches d'un escalier.
Limus, limon, vase, boue. Limouna, t>. Limonner une terre, l'engraisser de dépots Se dit d'une prairie couverte par une inonde limon. Dér. du
lat.
—
y a déposé du limon Limounado, s. f. Limonade, boisson du jus du limon ou du citron, avec de l'eau et du sucre.
dation qui
.
Limounéto,
*.
Mélisse, citronnelle,
f.
plante.
Abéïano.
Vieux
v.
Limpa,
et hors d'usage. Glisser.
—
dans Éscarlimpa, v. très-usité. Voy. Dér. de Limpo, boue, en v. lang.
Limpéto,
s. f.
c.
— Voy.
— Est entré
— Voy.
Lîourèïo,
«.
,
là.
Livrée.
f.
l'ancien
en 16 onces, 120 gros, 384 scru-
se divise
système, qui
—
Voy. Livrèïo. Livre, unité de poids d'après
s. f.
pules, 9,316 grains, et qui variait suivant les Celle d'Alais valait 413 grammes 89 centig.
localités.
— La
liouro
dé déssouto, retenue de un pour cent que les acheteurs de cocons font subir à leurs vendeurs en certaines localités
:
pour tenir compte du déchet que peut avoir éprouvé la marchandise, soit dans le transport, soit par défaut d'un triage préalable assez exact. Cette retenue n'a rien de c'est
commun
avec
la proportion,
Voy. Proupourctou. Dér. du lat. Libra,
m.
Lipa, lipa,
il
m.
Au
Lécher.
v.
a tout achevé.
qui n'est qu'un escompte.
sign.
son bien.
— Voy.manger Liqua. fig.
—A
—
tout
Dér. de l'allem. Lippe, lèvre.
Pierre mince et plate, galet; caillou plat,
rond, sur une grève ce sont ces galets avec lesquels les enfants s'amusent à faire des ricochets dans l'eau. Yoy.
Lipado, s. f. Lippée; bouchée; coup de langue d'un animal qui lèche; franche lippée, repas copieux et gratuit.
Soupéto.
Lipaïre, aïro, s. et adj., ou Liquaîre. Qui lèche, qui aime à lécher; et au fig. écornifleur, parasite; gourmand, moins délicat que Lipé.
:
m. Lin,
s.
Lin,
—
lin
commun, Linum usitatissimum ,
Linn., plante de la fam. des Caryophyllées dont l'écorce se file et fait des tissus, et dont la graine possède des qua;
lités
émollientes fort appréciées en pratique.
transparent, limpide, comme court sur une grève unie et Lou ciel es linde, le ciel est pur, sans nuage, argentée. ni brume. Un jouïn'home linde, un jeune homme à taille
Linde, lindo, adj.
l'eau de roche
—
svelte.
ou
— Ainsi
Liqua,
Clair-,
celle qui
pris
Lipé, lipéto, adj. Dim. Lipétoù. Friand; raffiné gourdélicat mangeur; qui est sur sa bouche.
mand;
au
fig.
dans ce dernier sens, Linde a
contracté une extension qui semble participer de celle du vieux mot Linje, ou n'en être plutôt qu'une corruption :
car il revient à Fluet, efflanqué, effilé, élancé; se rapprochant de la signification du mot en espag. et en port. En espag. Lindo, beau, net, pur; en port. Lindo, joli,
la
v.,
ou Lipa. Lécher avec
langue. Par ext. et au
—
fig.
disparaître.
et la terre des le
ménage,
non
et
lingerie,
la conservation et
Linje,
s.
à
qui est un appartement réservé à
la réparation
m. Linge,
toile
du
linge,
en
fr.
Liquado,
s.
Bouchée; action de lécher.
f.
Lipado. ». f.
du
recevoir le jus
rait
—
Voy.
— Voy. Lipaïre.
Lèchefrite, ustensile de cuisine pour
rôti.
m. Gourmand; parasite; ce qu'on pourtraduire mot à mot en fr. par lèche-plat, lèche-assiette.
Liquo-sièto,
s.
Liqueur; liquide en général; boisson dont Un véïre dé liquoù, un petit
s. f.
Liquoù,
employée aux besoins du
effacer;
montagnes. L'âouro-dâou, la liquo-fango,
du nord, qui sèche la boue. Dér. du gr. Asfyw, je lèche.
Liquofroïo,
Ensemble du linge d'une maison, d'un
effleurer avec
vent
Liquaîre, aïro, adj. Qui lèche.
f.
;
Gardoù a
Linja. ado, adj. Nippé; qui est bien fourni en linge; pourvu de linge. s.
langue
liqua las castagnos, le Gardon a emporté la récolte des châtaignes, bien entendu dans une inondation après orage, qui charrie les produits faire
gentil.
Linjariè,
la
enlever, emporter;
l'eau-de-vie est la base.
—
ménage; linge pour le corps. Dér. du lat. Linium pour Lineum, transformé en Linjum,
verre d'eau-de-vie ou d'autre liqueur. Dér. du lat. Liquor, m. sign.
linjeum, et par suppression de la finale, Linje. Linla, s. m. Lilas, Lilas vulgaris, Linn., arbuste de la fam. des Jasminées, originaire des Indes, à fleurs mono-
Lirgo, s. f. Glaïeul, iris ou flambe, Iris Oermanieus,o\i Gladiolus communis, Linn., plantes de la fam. des Irisées,
en grappes. Lïo, s. f., ou Rédorto. Lien formé d'un jeune scion d'arbre ou d'arbrisseau, ou même de jonc ou de tige her-
pétales, tubulées, disposées
bacée, qui est tordu par les bouts et assez lier
un
lat.
pour
glis,
Ce
Linn., petit
nom
plus rare
donne,
fagot.
Dér. du
flexible
—
V. c. m. qui se confondent avec la Coutèlo. Liroun, s. m. Loir, rat des Alpes, loir commun,
Ligamen,
lien.
Voy.
c.
mammifère de
n'est point
que
ainsi
m.
le
très
la
Myoxus
fam. des Rongeurs.
en usage; et comme le Loir, ressemble beaucoup, on lui
Lérot, lui
qu'à
ce
dernier,
le
nom
de Ra-caïé.
—
LON
LIU Lis, liso, atlj. Poli; lisse; usé parle frottement; mince, Bago-liso, jonc, bague unie, sans chaton ni guillochage. Suupo lito, potage sans garniture, eau bouillie
—
fluet.
sans grand assaisonnement. Pàço-liso, pièce de monnaie usée, élimée, mais conservant encore quelque valeur.
Dér. du gr. A!;, Xiia<5{, m. sign. En courant, sans bruit,
comme en
Lis, adv.
Passa
glissant.
—
passer sans s'arrêter, sans saluer, en voulant
lis,
Lisoun,
Liso,
,
s.
Dér. de
ou de
de femme. Lisette,
Elise.
Lisière, bord d'une étoffe, d'un
5. f.
bass.
la
n. pr.
f.
Lise, Louison, dim. de Louise
Lisièïro,
mais importé du
lat.
Lisiera,
du
lat.
champ.
tinctif
comme
de pain fort tartine de beurre, de fromage frais. Lisquo ddourado, friandise dont on fête un heureux accouchement chez le
—
distribuant
la
visite à l'accouchée et
aux personnes qui viennent
drapeau, cocarde, etc.
dimanche
ils
:
voya un a plougu
voyage?
— Bien au contraire,
Dér. du
lat.
d'homme. Alexandre.
ration par apocope.
Alté-
femmes en grand
aucun
dans
le
sens
du
fr. Liste, est
du pur franchiman
angl. List, bande, lisière.
Litièïro,
s. f.
non-seulement
Litière.
la litière
— Ce
mot comprend, en
dont on
fait
le
lit
lang.,
des chevaux,
bœufs, porcs, etc., mais toute autre substance qu'on mêle les cours, pour servir de véhicule aux
au fumier dans
déjections des animaux,
comme
hérissons de châ-
buis,
mauvaises herbes, etc. Litre, s. m. Litre, mesure de capacité du système décimal. C'est un des termes de la nomenclature nouvelle qui
taigniers,
est
devenu plus tôt et plus généralement familier dans le Toumba'n litre, boire, vider un litre. Toumba
peuple.
soun
—
boire
litre,
repas, déjeuner
qui
il
a<lj.
s.
f.
Lecture; savoir, étude.
a l'avantage de
struction,
Dér. du
du
litre
Lecteur, lectrice; celui
fait la lecture.
Lituro, il,
une bouteille de vin d'un
en un
ou diner.
Litur, liturdo, lit,
—
il
logo
m'en-
a toujours plu.
fr.
être
le fr.
On
et l'euphonie seule
règle
employé de préférence, absoluet l'on.
contraction de Homines, les
hommes.
;
—
qui vient de
loin. S'ésténdre
dé soun long, tomber de tout
son long, ses bien long, vous tardez bien; vous êtes bien lambin. lat.
Longus, m. sign.
On
a compris que le G final, au masc. sing., ne se fait sentir il n'aurait donc pas pas dû être écrit, d'après les principes de notre orthographe. Mais dans ce mot, et dans :
réprouvé.
En
d'un chien,
Long, longo, adj. Dim. Loungué; péjor. Loungat. Long qui a de la longueur, de la durée, de l'étendue Dé long péls longo nouvèlo, a beau mentir tardif; lent.
Dér. du
pli.
Listo,
en
;
—
deuil garnissent leurs bonnets, en guise de dentelles. Elle doit être empesée, lisse et sans
les
est le
où chacun doit
Comme
m., ou Gistèl. Liteau. Voy. Gittèl. f. Bande de toile ou de mousseline claire dont
.5.
s.
Listo,
—
il
même que On,
ment comme dans
n. pr.
—A
au contraire. lieu
L'on, particule, ou mieux pronom personnel indéfini.
On, l'on. Ce mot
fectionné cela et en ont fait ce qu'ils appellent des mi-
m.
au
Loco, au lieu.
les cas
s.
lou,
commencent à
A logo, loup. As agu bèou din ta campagno? tout lou tén, as-tu eu beau temps dans ton
à diverses reprises dans une pâte faite de lait, d'oeufs et de sucre, et cuites ensuite à la poêle. Les pâtissiers ont per-
Lissandro,
lieu, tout
me mandé un
chi,
la
jour dit, qui est toujours un se réunissent en masse sur quelque petite
Dér. du v. Louga. Logo (A), adv. Au
d'un
les
le
place autour de l'église, et les enchères l'issue de la messe.
à celles qui assistent au baptême.
nerves.
—
Voy. Iuèn. Livrée; uniforme; signe dis-
f.
vendange, l'éducation des vers-à-soie, et surtout pour travaux d'hiver. Ce sont en général des ouvriers de
faire
Elle consiste en de larges tranches de pain blanc, trempées
Listel,
1.
Logo, ». f. Dim. lAuguéto. Espèce de foire ou plutôt de rendez- vous, où l'on loue des ouvriers pour la moisson, la
Licium, trame;
ou Lésquo. Dim. Lisquéto. Lèche, tranche mince; tranche de viande, de saucisson, etc.;
peuple, en
liuèn en liuèn, à intervalles espacés, à
Livrèïo ou Liourèïo,
fr.
s. f.,
Lisquo,
Dé
distance l'un de l'autre, de loin en loin.
Lozère qui se présentent
être inaperçu.
Liséto
—
distance.
439
savoir,
savoir il
lire.
A
—A
ou
celle
la lituro
dé lituro,
il
a de
qui
pér l'in-
sait lire et écrire.
Lectura, du v. Légère, lire. Liuèn, adv. de lieu et de temps, ou Iuèn. Loin, à grande lat.
autres monosyllabes surtout, conjonctions ou une exception à la règle était nécessaire, moins peut-être en faveur de l'étymologie, qu'à cause de la formation des composés qui prennent presque toujours la
quelques
adverl)es,
du primitif. Long, adv. Le long; amplement; d'une manière diffuse. Long dé l'aigo, tout le long de la rivière, sur les bords de l'eau. Long ddou jour, tout le long de la journée. JV'en sa long, il en sait long, il est très-expert. A la longo, à la longue, avec le temps. Tout ddou long, en longueur, en
lettre caractéristique
—
long.
Longamén, adv. Longuement; durant un long temps. Longo-maï, adv. ou mieux interj. Souhait, vœu, félicitation de politesse que l'on adresse à une personne en la complimentant sur un vêtement neuf, sur une maison, sur un domaine nouvellement acquis. La phrase entière usitée
en ces circonstances ou en occasions semblables,
est
:
longo-ma'x, en Ixmo santa, c.-à-d. puissiez-vous en jouir longtemps encore en bonne santé. La syncope abrège, et
LOU
LOU
440
suffisamment comprendre. La
se fait
s'emploie aussi
Longo-maï
comme
même
deux per-
sonnes se quittent pour quelque temps et se prennent
main.
la
—
s. f. Ne s'emploie spécialement plur. Douna las longos, laisser de trèsde terme vigneron qu'en longues viettes au bout des sarments de la vigne en la
Longos (Las),
:
Comme
taillant.
le
nombre des bourgeons
laissés est
beau-
coup plus considérable, la vigne a beaucoup plus de raisins; mais la quantité ne s'obtient qu'aux, dépens de la qualité du vin et de la vitalité du cep. Aussi n'est-ce guère qu'à
une vigne
vieille,
rabougrie et destinée à être arrachée
— Voy.
l'on fait subir cette épreuve.
Longo-vuïo, Trad. du fr.
s. f.
que
—
Té parle dé lonlén, je il
y
te
parle de longtemps.
a longtemps.
:
pointillés de
Jano, la Mariouné, etc. Dans quelques noms commençant par une voyelle, on euphonise par une liaison la rencontre mal sonnante à l'oreille, lou-z-Idoro, le Isidore, ou bien d'autres fois on compose le nom en supprimant la la Béloun, la
me
là,
olivâtre; côtés jaunâtres
et
nuages brun; six barbillons aux mâchoires; longueur
même esprit qui a créé à la place de la contraction au gén. dâou, du, substitua le dé V avec l'apostrophe. C'est encore ce qui amena la prosthèse ou addition de l'article au substantif et récente et plus recherchée. C'est le
au
nom
propre commençant par une voyelle, avec lesquels souvent confondu.
s'est si
Pour
se rendre
complètement raison de
étymologies, il faut se reporter à l'époque où la langue aspire à se renouveler et prépare ses voies. Sa grammaire viendra plus tard en attendant son vocabulaire se forme ;
;
mots qui
de
idiomes qui courent dans
,
d'un bon goût.
Lou,
art. et
pron. m. Le. comme en
l'âoubre, l'arbre,
—
;
sa chair est
devant une voyelle : gén. dé lou, contracté
S'élide
Au
dèl, dal, aujourd'hui dâau ou dé V devant une voyelle, équivalent au fr. de, du (Voy. DdouJ. Audat. à lou, con-
en
tracté en
dou ou à V, au. Le plur.'masc. nomin.
est tous, les; gén. das, des; dat. et abl. as,
et accus,
aux. Son fém.
au plur. nom. et accus, las, les; gén. dé las, des; dat. à las, aux. Lou capèl, le chapeau; dâou capèl, du chapeau; dou capèl, au chapeau; l'âoubre, l'arbre; dé l'âoubre, de l'arbre; sing. fait la, la; gén. dé la; dat. à la;
à l'âoubre, à
l'arbre
les
das capèls, das âoubres, des chapeaux,
arbres;
tous capèls, lous âoubres, les chapeaux,
des
as capèls, as âoubres, aux chapeaux, aux arbres. fénno, la femme; dé lafénno, de la femme; à la fénno,
arbres
La
;
retient tous les
les expressions et les
comprendre; mais tournures sont empruntées à tous les
;
suffisent à se
pays. Le latin en est toujours corrompu d'abord par son mé-
le
la base, le latin dégénéré,
fr.
cette dernière
particularité si essentielle à noter dans la recherche des
il
caché dans l'herbe et les pierres
Alexandre.
les
parait-il,
de 12 à 15 centimètres, quand Dieu leur prête vie. Ce reste au fond petit poisson, fort commun dans le Gardon l'eau,
le
anciennes traditions qui se perpétuent, les tendances harmoniques de l'idiome qui se maintiennent, même avec des mots de forme relativement
il
Loquo, s. f. Dim. Louquélo. Loche, loche des rivières, loche franche, Cobllis barbatula, Linn., poisson de l'ordre des Holobranches et de la fam. des Cylindrosomes dessus
du corps d'un brun
:
l'élision et qui,
.
Empr. au fr. Lontén, adv. Longtemps; durant un long espace de lontén,
du français ont moins pénétré, il s'est conservé une formule habituelle de langage et d'emploi de l'article que nos pays de plaine ont presque perdu. Pour désigner une personne dont on parle, on fait précéder de l'article son nom ou son prénom; on dit lou Dumas, lou Rocho, lou 3 an, lou Polito, lou Pièré; la Bdoudano, la Miàrguésso,
Ce sont
Longue-vue, lunette d'approche.
sa moitié, depuis les épaules jusqu'à la queue
Y-a
région montagneuse, au nord il'Alais, où les
la
raffinements
voyelle initiale, lou Lissandro,
Cargo.
Lonjo, s. f. Longe, bande, lanière de cuir, ou corde, qui tient au- licou des bêtes de somme; échine du veau ou
temps.
Dans
formule simple
adieu, lorsque
lange avec l'idiome des provinces romanisées, et par la prononciation gauloise toujours persistante, puis descendant
encore dans
la
basse latinité rustique, et plus que jamais
laissant dénaturer son caractère.
La
fixité lui
manque; une
ordonnance régulière n'avait ni les moyens, ni le temps de se formuler en lois assez précises pour discipliner des esprits différents d'habitudes et indépendants les uns des autres, l'autorité
loin
du
magistrale
latin
on pouvait déjà pressentir que
le
ayant disparu. De roman, issu de cette
latinité sans cohésion et sans règles, arriverait bientôt se diviser fait
lui-même en dialectes qui, sans
de leur principe
commun,
s'en affranchiraient assez
pour être distingués en deux langues, la langue d'Oïl Voy. liouman. langue d'Oc.
—
moment de
à
se séparer tout à
et la
à la femme; las fénnos, les femmes; dé tas fénnos, des femmes; à las fénnos, aux femmes. Dans le sens pronominal, Lou, m. sing., le; f. sing. la ) la; au plur. m. Lous; f. Las, les. Âïma-lou, aimez-le
langue, qui ne désertait pas son vocabulaire, manifestaitelle une irrésistible tendance à lui donner une autre forme.
lou vése, je le vois.
mencé par
—
Lous aime,
je
;
les
aime; vésè-lous,
voyez-les. Aïmo-la, aime-la; la vése, je la vois; las
nous
les
aimons;
aïman,
Lou que, celui qui, Lou que vèn, celui qui vient;
vésè-las, voyez-les.
celui que; la que, celle que.
lou que vése, celui que je vois;
la
que t'àimo,
t'aime; la que préne, celle que j'épouse.
celle
qu
i
Aussi,
au
Les modes de déclinaison
la
et
rénovation, disons-nous,
la
de conjugaison avaient com-
du pur
latin classique : par la suppression des désinences et de la quantité, l'accent tonique se déplaçait et la prononciation modifiait le sens et l'ortho-
s'éloigner
les flexions graphe des mots selon de nouvelles exigences n'avaient aucune valeur grammaticale; tous les cas dispa:
rurent, et l'article détermina la relation et les genres, en
LOU
LOU
précédant invariablement tous les substantifs, même les noms propres, qui mit (iui cependant par le supprimer.
Avant
tangua use un Lut et ne semble Je rendre sa forme plus brève,
tout, la nouvelle
d
préoo
Nous ne voulons
au passage qu'un des phénomènes
saisir
mouvement qui amène
roman à modifier
le
les prin-
cipes et le caractère de l'idiome générateur dont la déca-
dence ne
suflit
aux besoins
plus
précédemment indiqué
les
même
Mais en
temps devait intervenir un signe
même augmente
Ce qui
a débrouiller.
tique ni de régulier
sont impatimiis
elles se
:
l'usage et sans parti-pris
par
Dans on
le
vieux français
cite Lierre,
puis ierre,
du
lat.
avec
1ère,
fit
enfin par la confusion
l'oriol,
du
lat.
reste, après Oriolus ou Aureolus, notre
Figo-Ldouriôou; Luette, de la basse lat. Uvela ; Landier, de Anderia ; Lendemain, dans le principe endemain ou demain ;
formations
:
son rôle
son emploi étaient fixés.
et
où son usage au roman, et advint à
Delà basse
inconnu, il se transmit la langue dOil et à la langue d'Oc. L'idiome, qui arrivait ainsi à se simplifier en secouant n'était pas
gène des règles grammaticales et des llexions trop variées
la
du genre, du nombre, des
et trop diverses, représentatives cas, de la personne, des
temps
et des
modifièrent
donc
modes, avait encore à oliéir aux instincts d'euphonie qui convenaient le mieux à l'oreille et d'une plus facile articulation. La contraction et l'adoucissement
roman, comme dans au masc. sing. nom.
la
forme latine
:
en
langues d'Oïl et d'Oc, l'article faisait Ll, In; gén. del, de lo; dal. al, el, a lo;
les
au plur. nomin. eh, los, U; gén. deh, de los, de U; dat. ah, a los, a lis; le féminin, au sing. el au plur., était en tout conforme au noire, sauf au nomin. qui disait la et iV.
Ce
n'était pas suffisant
modernes
:
le et
ainsi de suite
nance
V
fr.
pour
pour
le
remplacent
les
français et el et lo,
le
languedocien
au sing. masc,
et
autres cas; pour nous, la conson-
amortie par lou, ddou, ûou; tous, das, as. Mais l'introduction de l'article précédant tous les noms est aussi
devait avoir un résultat également notable. Lo, le et lou de formation identique, se terminaient par une voyelle plus ou moins sourde, et qui était exposée à rencontrer un
mot portant une
voyelle initiale. L'élision eut sauvé
heurtement désagréable
un
le roman, plus dominé par l'influence latine, ne s'en préserva pas toujours; le français et le languedocien en redoutèrent le eboe, et la combinaison de la première lettre de l'article avec l'apostrophe, V, :
déguisa l'inconvénient à
l'oreille.
Mais peu à peu cette
forme, qui était purement orthographique, fut impuissante à distinguer le substantif auquel elle s'adaptait, et elle fut
Dans
si
particulière
domaine de
la langue d'Oc, de semblables transsont produites, sans s'assujettir a celles qu'opérait la langue d'Oïl ou le français; ce qui est mie nouvelle preuve de son indépendance et justifie sa prétenle
se
tion d'être considérée
comme une
langue à part, de
ressort de la
nomenclature; nous ne voulons
ont agi
nous
dont nous parlons. Le nombre des
les influences
mots appartenant à cette catégorie
est nécessairement assez
restreint, bien
que les agrégations de l'article se soient étendues au masculin et au féminin, au singulier et au pluriel; mais ces accidents, et nous ne les signalons pas ont du nous arrêter, si peu considérables qu'ils semblent en apparence, car ils intéressent l'histoire des noms propres et ne peuvent être négligés dans la recherche tous,
de leurs étymologies. Voici quelques-uns des exemples à l'appui des indications qui précèdent et qui leur serviront 'de commentaire. U suffira le plus souvent de placer à coté du nom actuel la
plus ancienne de ses formes mentionnée par les vieux titres, pour avoir raison de celle dans laquelle il s'est fixé et des
adjonctions parasites qui lui donnent une nouvelle physionomie, sans qu'il se prive cependant aujourd'hui de l'ajus-
tement pléonastique de l'article. Lacan, n. pr. de lieu, dit ilansus de Campo. Toy. Fon. Lafoùs, ilansus Fontium.
—
Munsus de Agrinerio. Lanciso, du lat. Incisus, incisa. Lagriniè,
Langlado, appelée en
4 4
ïo Anglala, en
4
i 1 4 de
absorbée par ce substantif.
Vlmeto, en 4354 l'Olmède, aujourd'hui Laumide,
le
ici
attacher qu'à certaines dénominations locales, territoriales, et aux noms propres qui en peuvent dériver, sur lesquels
transfigu rait
11 s'en suivit un écart qui puisque l'article accessoire devenait mot lui-même, et de là des obscurités étymologiques
même
que le français et non un de ses patois corrompus. Nous ne relèverons pas les différences ou les similitudes dans les substantifs communs autrement que par ce qui origine
Lâoumédo, nom partitif, lat. Vlmus, Vlmetum, en
le primitif,
:
nous Èouno; Loriol, qui
noms, au masculin et au féminin, au singulier et au pluriel. Il fut pris au latin ille, Ma, sou pronom démonstratif le latinité,
le
primitivement edre,
Liard, que nous avons gardé avec sa forme de 1*» initial aspiré; etc., etc.
plus usuel
dans
exemples ne manquent pas
l'art, l'ière, et
Lierre, et qui est pour
avoir été Oriol,
les
Iledcra, qui
sensible pour suppléer aux genres et donner aux mots une détermination précise, et leur acception, nécessaires à la clarté du discours cl l'article se posa en avant de tous les :
->
d'application
générale; car on peut remarquer souvent, à coté d'un substantif dans lequel l'article s'est agrégé, un autre nom dans les mêmes conditions qui a résisté a l'amalgame.
Nous avons
intellectuels.
procédés dont ou avait usé envers
les finales latines et les suffixes ( Voy. Agno, su/f.J, il est évident que, les cas et les genres une fois supprimés, la désinence avait du tomber, puisque sa 'portée était nulle et qu'elle de\ enait un embarras à la prompte expression de
la pensée.
difficiles
l'embarras, c'est que ces incorporations d articles constituant un mot ne sont qu'un accident qui n'a rien de sysf
vocabulaire
plus adoucie et plus a
de ce
souvent
441
de Roquedur (Gard)
;
le n.
lieu planté d'ormes, fr.
pr.
Anglada. formé du
Ormoie, dit en 4460 de
commune
d'homme Lomède, avec
le
LOU
442
LOU
simple Lolm n. pr. de lieu, commune de Saint-Christollès-Alais, L'hom, variante: d'où les noms d'hommes Aou-
et 1561, Parrochia ou Ecclesia de Yalle, traduit en 1G20, avec la séparation de l'article par Noire-Dame de La Val,
méssas, Aouméras, lang., et les analogues Almessas, OmcsOrmoy (Eure), tous venus de l'ancien lang. Olme,
et enfin
Oume, en
propres, qui, a divers degrés, par la prosthèse ou par apocope, ont donné lieu à des variantes singulières, comme :
Dans
sas, et
Orme, sans compter les composés Delorme, Dormoy, comme les autres en un seul mot. Lâouriâou, Lauriol, n. pr. de lieu et de personne, du lat. Aura ou Aurum, donnant Aureolus, dimin., dit en 1237, ad ripariam d'Auriol; en 1 463, Yallatum de Auruol ; fr.
Loriot plus tard, et enfin en
fr.
Lauriol.
Lama, s. m. n. pr. de lieu. Larnac, hameau près Alais, de la commune de Saint-Hilaire de Brethmas, mentionné en 1314 Ecclesia de Arnaco. Le même nom est commun
—
à d'autres hameaux, notamment dans les communes des Mages et de Montaren, pour le Gard. II est devenu aussi n. pr.
d'homme.
avec
la
réunion par Notre-Dame de Laval.
celte série pourraient encore être
Leyris ou Lairix,
n.
de lieu dans les
pr.
la clé
de l'étymologie.
Il
s'agit évidemment du nom tudesque ou goth Arnald, devenu Arnaud, Arnal, abrégé en Arna, tous assez répandus dans notre pays, auquel s'est ajouté l'article lou, le, élidé
syncopé avec la première syllabe du mot, trouve fréquemment. et
comme on
le
communes de
de Quissac, et nom d'homme; Leyrollo, Leyrolles, commune de Génolhac, dimin. formés sans doute de Aïro, aire à blé, du lat. Area, m. sign., que
Castillon de Gagnère
et
la bass.
lat. rendait par Lairanicœ, donnant ensuite Lairargues (Hérault), et Alairargues (Hérault), Alairanicœ,
dont
analogues pourraient amener Alleirac, Alleyrac, Oulérargues, comme Oleyra et Lerrac (Cha-
les
Olérargues, rente), et
encore une nombreuse famille
ce qui n'infirmerait en rien notre
L'ancienne désignation donne
compris des noms
;
à moins cependant,
que ces derniers
thèse,
commençant par o, ou, n'eussent leur primitif dans le lat. Olla, qui a donné par la même addition, à côté de nous et le Gard, le n. pr. LmuIos, Loules, commune de Tornac, dans lequel l'article avait plus do facilité à se confondre. Léousièïro, Leuzière, la Leuzière, les Leuzières, dans
dans
communes, de Èousé, chêne, en ayant pour analogues La Lauzière, Lozière, et plusieurs de nos
Larza, s. m. n. pr. de lieu. Larzac, plateau fort élevé dont une partie se trouve à l'extrémité du département du
commune de Trêve, et forme la ligne de séparation entre la Dourbie (Gard) et la Jonte (Aveyron). Le même mode de formation par la fusion de l'article nous Gard,
parait avoir, comme pour le précédent, fait le mot actuel lou Arza, l'Arzac, Larza, Larzac. Le primitif dégagé serait Arzac, forme romane, conservée par le fr. mais réduite :
Luziès, et Luziers,
dans
le
même
commune
lat. Ilex,
peut-être
de Mialet, seraient toujours
cas.
m. Dim. Loubé, Imibatoù; péj. Loubatas. Loup, Canis lupus, Linn., mammifère unguiculé de la fam. des Digitigrades ou Carnivores. C'est l'animal le plus danLou,
s.
gereux de nos contrées. Il habite les montagnes au nord de notre département; mais quelquefois la faim le chasse
dans notre dialecte qui supprime toujours le c final, en Arza, provenant du lat. Arsacus, avec l'adoucissement
de ses bois et
euphonique du z pour
quelques lièvres ou quelques perdreaux qui n'en peuvent mais, le plus souvent rien, et le loup s'en retourne chez lui.
suffixe caractéristique
;
s et
la
modification ordinaire
du
de sorte qu'il se présenterait deux
étymologies également probables et justes. L'une, tirée du lat.
Arx,
venue du
arcis, forteresse,
sommité, prise dans ce dernier sens;
gr.
Apxa, sommet,
l'autre,
du
lat.
Arsus,
arsa, brûlé, indiquant un lieu qui aurait été ravagé par les flammes circonstance assez fréquente, soit pendant les invasions des Barbares, soit à la suite des guerres de religion, pour perpétuer le souvenir de ces calamités à la place :
Comme analogues les n. pr. variante des désinences, sont
qu'elles avaient le plus frappée.
Larcy, Darcy,
etc.,
malgré
la
trop rapprochés pour n'avoir pas une des s'appliquer
:
c'est
deux racines à toujours l'incorporation de l'article au
radical.
Lascours, du canton de Vézenobres, qu'on trouve, en 1003, Curtes, en 1294 Mansus de Curtibut, et en 1547 Las- Cours;
comme dans
la
commune
d'Aulas,
le
roman
1071 Las Cors, le latin de 1447 Mansus de Curtibus, et en 1 51 3 territorium de las Cortes. Laval, commune de la Grand'Combe, de Colias, de Nimes
écrivait en
et autres lieux, d'abord
mière indication sous
le
mentionné, en 1 099, pour la prede Yallis, et en 1314, 1345
nom
il
vient visiter nos plaines
de grandes battues
officielles
:
on y
on organise
;
fait
alors
bombance, on tue
—
A las coslos en long coumo tous tous, c'est un fainéant qui ne veut pas se baisser pour travailler ce dicton tient à un préjugé d'autant plus sot que tout le monde est à :
même
d'en vérifier la fausseté,
qui arrive et n'est pas battues. D'après
cette
même
quand on tue un
loup, ce
bien rare, en dehors des
croyance,
le
loup aurait
les
côtes
placées en long, parallèlement à l'épine dorsale, ce qui l'empêcherait de faire des voltes et des mouvements
ondulés dans
le
torse.
Le
d'élasticité et de souplesse
fait
que
est les
qu'il a
chiens
;
un peu moins mais
il
n'en est
pas moins agile, et le dicton s'applique sans doute à sa paresse que le besoin seul lui fait secouer au point de le rendre féroce. Es counégu coumo lou lou blan, il est connu comme Barabas à la passion. Grano dé lou, race biscaïne,
maudite, vagabonde. A vis lou lou, il est pris par le gosier, ne peut parler, articuler un son d'après un préjugé
il
:
vulgaire et très-ancien, puisque Platon lui-même le rapporte, la vue de l'homme sur le loup, et réciproquement celle du loup sur l'homme, a une influence telle, que si c'est le
loup qui aperçoit
le
premier l'homme, celui-ci
est
LOU
LOU frappé d'une extinction subite île voix que c'est l'homme qui voit d'abord l'animal
si
;
complètement sa croyance. Dér. du
Lou,
s.
lat.
loup perd
Le dicton perpétue cette ridicule
force.
in. sign.
Lupus,
m. Loup, lubin, bars commun, Labrax lupus,
Linn., poisson de mer, de l'ordre des Holobranches et de la fam. des Acanthopomes, qui atteint une grande taille,
dont nos gastronomes font, ainsi que les anciens Romains, beaucoup do cas. Son nom lui vient de sa voracité. A et
du printemps
l'approche
cherche à remonter dans
il
les
et pénètre en quantité dans les étangs de la Méditerranée, d'où il regagne la mer en septembre. Lou, s. m. Dim. Loubé. Louve, petite fenêtre, lucarne,
eaux douces
pour communiquer des combles d'une maison sur les toits. Loubâou, adj. des deux genres. S'emploie comme
—
qualificatif pour désigner certains sols : tèro ou léraïre loubâou, terrain friable, léger, semé de rocailles à fleur de
terre
toutes
arbres
Les
percillées.
y pénètrent
racines
des
plantes et des la fraîcheur
y trouvent toujours de
et
et de l'humidité.
Ce nom a
imaginé sans doute à cause de l'aspect
été
étrange et hérissé de ces pierres et rochers. Loubatado, s. f. Portée d'une louve ; nichée de louve-
teaux.
Au
fig.
Loubatas,
famille
s.
mal famée.
m. Augm.
Au
et redoutable.
dangereux
Lou. Gros loup,
homme
fig.
avide, sauvage,
dur.
Loubatièïro, escarpé,
sombre
Loubatoù,
s.
Lieu hanté, habité par
f.
les
loups; site
m. Dim. de Lou. Louveteau;
petit
de
la
louve; jeune loup.
Loubé, pr.
s.
m. Dim. de Lou.
de chien ; petit chien-loup.
Petit
—
ou jeune loup,
et n.
C'est cette espèce parti-
culièrement qui fournit aux journaliers
le
chien qu'ils ap-
pellent Gardo-sa, garde-sac.
Loubièïro,
s. f. el
bière, la Loubière.
comme
celle
n. pr. de lieu et de personne.
— Cette
fréquenté par les loups
en
fr.
Lou-
appellation est commune et c. m.), a été inspirée ou
de Loubatièïro (V.
par l'aspect sauvage du
lui-même, ou par ce qu'il était ce qui se tient. Le masc. Loubiè,
site :
Loubier, Louviers, ses analogues,
ont
la
même
Loubo, s. f. Louve, femelle du loup. Loubo est aussi un terme injurieux pour une femme une réminiscence du mot fr. Louve, traduisant le lat. Lupa, qui était jadis donné aux femmes de mauvaise vie.
:
Cependant cette injure ne comporte point dans notre dialecte cette ancienne acception Loubo veut dire plutôt une méchante, une cruelle, une brutale femme. :
s.
f.
Bourbe; débris ou détritus pourris
et
délayés; tout dépôt d'un liquide épais, croupissant, entraînant l'idée de la saleté et du méphitisme.
Dér. du
lat.
Lutum, m.
sign.
s. f.
Vesse de loup, sorte de champignon très-facile à reconnaître ,
tribu des Lyeoperdonés
:
forme arrondie, surface lisse, chair homogène, et transformation de sa partie intérieure en une poudre brune ou noire d'une excessive ténuité. La production de cette poussière noire à l'intérieur n'arrive que peu à peu et par les progrès de la végétation; dans le jeune âge, la chair est
d'un blanc pur. Cette espèce est suspecte, quoique certains auteurs affirment qu'elle soit comestible. Roques ne partage point cette opinion. Le mieux est de se priver d'en préparer et d'en manger.
Louga, v. Louer; prendre ou donner à loyer; affermer, donner ou prendre à ferme louer un domestique à gages. Aï louga moun drôle pér manobro, j'ai loué mon jaune garçon pour servir de manœuvre. S'és lougado pér cham-
—
;
briéïro, elle s'est
un
mise en service. Louga un varié, prendre
Louga un
chival, louer un cheval. Pour les immeubles, il vaut mieux dire Arénta (V. c. m.) un bé, un oustdou, uno cambro. Dans cette acception, Louga et Arénta, comme le fr. Louer et Affermer, se disent du propriétaire et du fermier, du bailleur et du valet.
preneur. Dér. du
—
Locare, m. sign.
lat.
Lougaje,
m. Louage,
t.
Vn
location d'un
chival dé lougaje,
meuble, d'une
un cheval de
louage,
un
Lougaje d'uno cadièïro, location d'une chaise. Louïro, s. f. Loutre, loutre commune, Hustela luira,
locati.
Linn, mammifère unguiculô de la fam. des Digitigrades ou Carnivores. Cet animal , aux pieds palmés, ne s'écarte
—
l'eau, car,
une proie
marchant
difficilement,
deviendrait
il
ennemis, s'il s'éloignait de son refuge. Il vit uniquement de poisson, et comme il est trèsadroit pêcheur, il suffit d'un seul de ces animaux pour aisée
pour
ses
dépeupler une grande partie de rivière. Il est d'un naturel très-sauvage. Il atteint soixante centimètres de longueur.
Sa fourrure, assez prisée dans le temps, a beaucoup servi depuis à confectionner des casquettes qui ornèrent le chef des conducteurs de diligences, quand il y avait encore des diligences.
Dér. du
lat.
Luira, que Pline affirme être venu du gr. ou laver, par cette double raison que cet
Aoûsiv, détruire,
animal coupe rivières,
origine.
Loudro,
la
jamais de
et sauvage.
s.
de
chose.
péjor. de
et
Loufo dé lou,
au contraire
le
,
443
ou
au bord des
et détruit les racines des arbres
qu'il est presque toujours
dans
l'eau.
—
*. f. n. pr. de femme. Louise. Le dim. Louisoun, Louison. Le fr. Louis, au masc., a fourni son similaire Louis au lang., qui fait au dim. masc. Louise,
Louiso,
est
—
Voy. Luis et Luiso. Dér. du lat. Ludovicus, formé lui-même de l'ancien
Luise.
frank ou tudesque Luit,
Louja,
v.
illustre, et TVicA, vaillant guerrier.
Loger; donner à loger; héberger.
l'acception de Habiter,
Démoura
et Resta sont
aloi.
Dér. du
lat.
Loujamén,
Locare, placer. s.
m. Logement, habitation,
—
Dans
de meilleur
gîte.
Hôtellerie;
et
voyageurs
Bon
auberge; maison où on loge qui porte encore souvent pour enseigne
».
».
Loujis, les
LUC
LOI'
444
:
logis.
m. Lombard, établissement où l'on prêtait Des Italiens, sortis
s.
espèce de mont-de-piété.
;
—
particulièrement de la Lombardie, vinrent en France où se firent préteurs, banquiers et surtout usuriers; ils
ils
durent créer
premiers établissements de ce genre, qui
les
nom. Loumbar désigne donc la maison de prêt fondée par les Lombards, et aussi l'individu qui exerçait leur profession. Il est devenu nom propre. prirent leur
s. de cerise, grosse guigne, ainsi f. Espèce parce que probablement elle fut apportée de la
Loumbardo,
nommée
Lombardie. adv. Longuement, pendant longtemps.
Loungamén,
—
Loungano,
s.
ou Loungagno. Longueur; lenteur;
f.,
Loungaru, Udo, adj.
Loungarudas,
Péj.
asso.
D'une
longueur exagérée et disgracieuse, comportant aussi, pour certaines choses, l'idée de mince qui semble ajouter encore
un
à la longueur. C'est
péjoratif capricieux de
Loungas
qui est déjà un augm. de Long.
Loungoù, s. f. Longueur; étendue d'une chose d'un bout à l'autre; durée de temps. Réssa dé fuslos dé
—
même
montre?
Loutariè, ». ou objets.
Loterie, sorte de tirage
f.
au sort de divers
lots
m. Laiton, cuivre jaune; métal d'un jaune du cuivre et du zinc.
s.
Loutoù,
pâle, résultant de l'alliage
En
Lœium, m.
gallois,
sign.; en
flamand, L.œtéon; en
angl. Tatlen.
Lu
(Sén),
s.
—
18 octobre.
m. n. pr. Saint Luc, dont la fête Pér Sén-L.u séméno mol ou du, à la
Luc, sème la terre
molle ou desséchée, dure
temps des semailles, et il n'est pas bon de quel que soit l'état du terrain. Dér. du lat. L.ucas, Luc. ». f.
Lucha,
Au
à
luit
qui
moment. Dér. du
travers
les
beau temps ou jour plus
un
s'ouvrent
nuages qui
le
retarder
lumière.
lat. L.nx, lucis,
v. Lutter;
soleil
est le
Saint-
c'est
:
les
Éclnircie, court intervalle de
pendant une pluie continue; rayon de clair
retard; musardie; lambinerie.
iirou aquélo mostro que fan
Quouro
Loi.
fr.
Lucado,
Variante de Longamén.
—
tiro-t-on la loterie de cette
Quand
Empr. nu
Loumbar, sur gages
mettre en loterie. louta?
combattre à
la lutte, corps à corps.
chercher à l'emporter dans une lutte quelconque. Dér. du lat. Luctare, m. sign. Luchaïre, s. m. Lutteur; qui fait sa profession de lutter fig.
dans
les
jeux publics.
— La
lutte et la course de
taureaux
loungoù, longueur, à la longueur voulue. Faire uno baludo dé loungoù, faire
sont toujours fort en vogue parmi les populations du midi de notre département. Pour figurer comme acteur dans
une séance qui compte. Lounguéto, s. f. Nom d'une châtaigne de très-bonne espèce, grosse, en cœur, productive.
une de ces courses,
scier des poutres à la
Lounjèïro,
s.
Enseigne qu'un
f.
les débiter
particulier suspend
accidentellement à sa porte pour annoncer qu'il vend au détail le vin de sa récolte elle reste en permanence au ;
du
contraire à l'entrée
taverne, bouchon, cabaret. jèïro, acheter
En
qui en reçoit son nom Achala soun vi à la loun-
cabaret,
—
son vin à pot
et
;
à pinte dans
un de
ces
Bouchon, de son enseigne composée ordinairement dans le Nord de plusieurs bouchons de bouteille enfilés. La lounjèïro est un paquet de verdure ou de linge.
endroits.
Dér. de
Loupio,
fr.
le
cabaret
s'appelle
Longieria, m. sign. Loupe, tumeur enkistée sous
la bass. lat. s.
f.
la
peau;
excroissance charnue, ronde, indolente. Dér. du lat. Lobus, va. sign. d'esprit; grossier; épais; lourdaud.
l'acception de Pesant, nous
employons Grèou.
—
Voy. c. m. Dér. de la bass.
Lourdije,
s.
les
épaisseur,
pe-
santeur d'esprit. En parlant des animaux et spécialement des moutons, vertige, tournis, maladie qui leur est particulière. v.
Faire une loterie d'une chose,
la
jambes au besoin
lutte.
Il
y a
;
là
Aussi dans ces localités, dès leurs plus jeunes ans, les enfants s'exercent à ce jeu, et c'est de là que l'on voit sortir cetto foule d'athlètes qui vont se disputer le prix dans nos cirques romains ou de fabrique plus moderne et lui.
plus modeste qui s'improvisent dans toutes fêtes de village.
Mais parmi ces lutteurs combien peu atteignent la gloire des Vénitien, des Mazard, des Babasson N'importe ce !
n'en est pas moins devenu une profession dire qu'elle ne mène guère à la fortune, et
:
;
il
est vrai
comme on
de s'y
use vite, bien moins encore par les efforts qu'on y fait que par les habitudes de cette singulière vie d'artiste, il vau-
mieux
Luché,
s.
faire autre chose.
m. Louchet, espèce de bêche,
culture et de jardinage. dans les diverses localités
supérieure une ;
d'un peu de hardiesse et il n'en est pas de
suffit
il
des règles et un art dans l'attaque et la parade à l'aide duquel un adepte abattra un homme deux fois plus fort s'il n'en sait pas autant que la
blement d'un
lat. Lurdus, m. sign. m. Lourdise; grosssièreté
Louta (Faire),
même pour
drait
Lour, lourdo, adj. Lourd, non pas de poids, mais
Dans
d'agilité
dans
;
manche de main ou
l'autre extrémité, sur le
même morceau
— La le
forme de
la
outil
d'agri-
bêche varie
louchet se compose invariaayant à son extrémité
bois, petite
même
traverse en forme de plan, formant la pelle,
T
:
du
de bois, est recouverte ou chaussée d'un parallélogramme de 33 cen-
fer large, aplati et tranchant,
timètres sur 18 environ, au-dessus duquel est un éperon en fer en marchepied. On enfonce verticalement le louchet
LUC en appuyant
LUN
deux mains sur la petite traverse et en du pied sur l'éperon. La tranche
les
forçant vigoureusement
de
terre
une
coupée est détachée tout à
ainsi
levier avec
manche de
le
pelletée et
Dans
la jette
les terrains
chet ne peut
fait
en faisant
l'ouvrier l'enlève
comme
sens dessus-dessous devant
lui.
du
lou-
trop caillouteux
pénétrer,
sorte de
pointes,
l'outil;
on
se
où
le fer
plein
d'un louchet à trois
sert
qu'on manoeuvre de la même le meilleur de tous; car
trident,
manière. Le travail au louchet est il
est profond, uni, et la terre
en
complètement retourmoins vite et qui par conest
mais c'est celui qui va le néanmoins, ici, dans toutes les séquent est le plus cher terres où ne peut aller la charrue, le premier labour se fait au louchet de préférence au béchar (Y. c. m.), qui le née
;
:
remplace aussi dans
les sols
caillouteux.
Lucre, s. m. Cabaret, petite linotte; gros-bec sizerain, Fringillu limiria, Teinin., oiseau de l'ordre des Passereaux et de la tam. des Conirostres ou Conoramphes. Sommet de la tête d'un cramoisi foncé; la gorge et la poitrine d'un cramoisi plus clair; ventre blanc-rosé; parties mpfeÎMHM roux-brun avec des taches noires; deux pennes d'un blanc roussàtre traversant l'aile. Son cri d'appel ressemble à
du
celui
tarin et ses allures
lorsqu'il est
en cage, on
s'emploie guère que dans cette phrase pastre,
du
l'étoile
berger;
appelle aussi l'étoile laquelle elle se lève.
louchet, qu'il définit du reste fort mal. Coup de louchet; sa profondeur; la
sont celles de
la
mésange;
mouvement
voit toujours en
et
—
Travailler au louchet; bêcher au louchet,
v.
le
dément jamais. Ce mot qui, dans l'origine, s'appliquait Lugar, s. m. à toutes sortes d'étoiles, surtout aux plus brillantes et notamment aux planètes qui sont plus apparentes, ne sa gaité ne se
puisque le Dictionnaire de l'Académie ne nous permet pas encore de nous servir du verbe Loucheter, après avoir
Luchéta,
445
Dér. du
du
c'est
soir
la
lugar ddou Vénus planète qu'on
ou du matin,
Lucere, luire, briller.
lat.
lou
:
selon l'heure à
—
Èmb'un portion de terre qu'il remue ou qu'il enlève. parél dé luchétados lou Irdou sera prou bel, encore deux
Son dim. est Luis, ». m. n. pr. d'homme. Louis. Luise et par fantaisie Lisaïo; Louise est presque franchiman. Yoy. Louiso. Ce terme est de pur argot citaLuisan, s. m. Œil.
coups de louchet, et le trou sera assez grand. A dos ou très luchéiailos trouvas l'aïgo, à la profondeur de deux ou
din, inconnu dans la campagne, où il n'a été importé que par quelque loustic revenu de l'armée ou de son tour de
trois
coups de louchet, vous trouvez l'eau. Trasès a'ici qudouquos luchétados, jetez ici quelques pleins louchets de
France;
terre.
yeux. Son dim. est Luiso, s. f. n. pr. de femme. Louise. Lisoun ou Louisoun, même Liséto, qui pourrait cependant
cependant adopté
Luchétado,
s.
le /".
—
Luchétaïre, aïro, adj. Ouvrier qui travaille au louchet. Lucho, s. f. Lutte, exercice gymnastique. Au fig. combat d'esprit, d'énergie,
quelconque;
effort,
d'argent,
résistance.
—
un adversaire
contre
Y-a cent francs à la francs. Soun pas
lucho, le prix de la lutte est de cent
pariés énd'aquélo lucho, ils ne sont pas d'égale force dans cette lutte. La trouèsièmo es lucho, ou mieux à las très
sou luchos, prvb., ce qui correspond au lat. Tertia solvet. Cette locution vient d'une règle de la lutte qui veut que les
deux adversaires qui
prix, aient déjà renversé
se disputent
en dernier
chacun deux hommes;
qu'on appelle Èstre din lou rampèou (Y. troisième lutte est donc la
bonne ou
c.
lieu le c'est ce
m.).
Cette
—
—
il
ne s'emploie guère qu'au plur. lous luisans,
les
—
venir de Élise ou Lise, en
Luit en en,
s.
fr.
m. Lieutenant.
Empr. au fr. qui, pour le même besoin, a sou-luiténén et luiténén-courounèl, etc. Lun,
s.
m. Lampe en
fer et
dû
prêter
quelquefois en fer-blanc,
composée d'un petit récipient où est l'huile, dans laquelle nage une mince mèche qui sort par un bec pour brûler sans verre, et d'une queue verticale, dont la première moitié est fixe et la seconde, mobile au moyen d'un anneau
qui
terminée par une pointe et un crochet mobilité sert à maintenir le récipient de niveau, la
les joint, est
cette
:
décide tout. C'est bien la signification du dicton languedocien, que le fr. avait anciennement rendu aussi par
pointe et le crochet à porter et à suspendre la lampe. Il est bien certain que le mot Lun ne s'applique qu'à cette lampe primitive et que toutes celles d'invention moderne
A
s'appellent
la
belle, celle
qui
:
la
troisième voit-on la lutte.
Dér.
du
lat.
Lucien, Lucïo,
s.
s. f.
Lucta, m. sign. par apocope. m. n. pr. d'homme. Lucien. n. pr. de
femme. Lucie.
—
Lampos. Le lun, qui ressemble beaucoup à la lampe antique, est léger, peu embarrassant, commode; ce qui le conserve obstinément dans l'usage domestique. Cependant comme sa lumière, qui n'est point proc' est
Ce dernier, par Luço, s. f. n. pr. de femme. Luce. une altération familière, est devenu aussi n. pr. d'homme,
tégée, éclaire assez peu, qu'elle s'éteint au moindre courant d'air et qu'elle peut aisément mettre le feu, justement
abrégeant Lucien. Ces trois noms du reste paraissent avoir le même radical lat. Lux, lucis, lucere, qui a donné Lu, Luc, Lucas.
serait à désirer de
Lucre, .«. m. Lucre; gain; bénéfice; trie, d'un négoce, d'un travail. Dér. du lat. Lucrum, m. sign.
profit d'une indus-
par
la facilité
dont on abuse d'accrocher le voir
le
lun partout,
il
remplacer par quelque lampe
perfectionnée et surtout par la lanterne, là où
il
offre
du
danger.
Lun se prend aussi en général pour lumière, la lumière Fasès-mé lun. d'une chandelle, d'une lampe, etc.
—
57.
LUS
LUN
446 mot à mot,
éclairez-moi,
lumière.
faites-moi
Amoussas
rendent témoignage. Couper le bois, planter, semer, tailler en luno vièio ou en luno jouino, sont loin d'être une chose indifférente pour les cultivateurs. Il n'y culteurs
lou lun, éteignez la chandelle, la bougie. Pourtas dé lun, Pourias pourta sèt candHos que apportez de la lumière.
a pas grand mal à observer pour tout cela les phases de la lune, mais il y en aurait si l'on renvoyait un travail
auriez sept chanfartas lun, quand vous delles allumées, ce n'est pas à vous que je demanderais de n'ai pas confiance en vous, ni en vos m'éclairer; c.-à-d.
jamai noun mé
pressant,
je
n'ai
conseils; je
lun? où
va-t-il
en vos reliques. Ounté vaï sans ainsi à l'étourdie, en aveugle, pour se pas
foi
mosphère
favorable qui n'offrirait pas ces mêmes conditions. Bos coupa dé luno, bois coupé dans le quartier favorable de la lune. Quan ténèn dé luno? Quel est le quantième de la
n'en fait pas fi, dit-on de quelqu'un soupçonné de hausser le coude, en comparant aime mieux boire que mettre a la le vin à de l'huile casser le nez?
Lou mes p'dou lun,
il
lune? Plôoura tout aquéslo luno,
qu'il
pousserait bien, vous inspirerait bien,
si...
M'en fiche coumo
dépissa sans lun, je m'en moque comme de coucher nu-pieds Lun sans doute plus anciennement s'écrivait Lum; notre .
comme
maintenons
n
très-nettement la finale
fait sentir
dialecte
à bien d'autres,
noun, nom, fun, de fumus,
etc.;
tels
nous
bès,
la
du
lat.
Lunardiè, ièïro,
Jamai lunardiè noun rampliguè soun gragnè, capricieux, inconstant, ne
Lunèl, l'Hérault.
aux
s.
m.
mercredi
lieu.
départ,
ou à
leur ville,
l'esprit
s.
f.
plur.
çant
—
Méricles.
sottement avan-
ou
la
disait
brume de l'atmosphère qui l'entoure ont donné observations passées en proverbes. Le latin
en un hexamètre
:
Pallida luna pluit, rubicunda
flat,
Le languedocien traduit, en rimant
a-lj.
il
est insectivore.
Vendeur d'allumettes appelées
modeste industriel qui vendait ordinairement
de fabriquait, détrôné aujourd'hui sans espoir restauration et dont le nom même sera oublié, car il n'y ce qu'il
—
alba screnat.
I
—
Ces anciennes allumettes, remplacées par Brouquéto. nouvelles qui, tout en offrant quelques dangers, valent infiniment mieux et sont meilleur marché, n'ont pu même
les
aussi léguer leurs noms qui s'appliqueraient parfaitement à leurs héritières, puisque Luquéto vient de Aluqua, de ce
ou à s'allumer facilement, qu'elles sont destinées à allumer et Vrouquéto veut dire menu bois, bûchette. On dit com-
munément :
Luno panlo, l'aïgo davalo; Luno roujo, l'douro se boujo. Le français dit à son tour La lune pâle fait la pluie
sign.
Huppe, puput,
a plus de luquélos ni brouquélos. Voy. c. m. Luquéto, s. f. Allumette en chènevotte, qui se dit aussi
—
à des
f.
—
Luquctos,-
Lunétos.' liuèn
s. f. Lune, planète satellite de la terre; lunaison; de la lune. Faï luno, la lune éclaire, il fait quartier clair de lune. Son aspect, sa clarté ou sa pâleur, la lim-
lieu
Luna, m.
Luquétaïre, aïro,
Dér. de Lun.
pidité
s.
passage de septembre et d'octobre;
fiétos, bonjour lunettes, adieu fillettes.
Luno,
cent
a
Lunettes à deux branches qui que celles qui tiennent en pin-
nez, qu'on appelle
le
les
fait donner son nom à ce joli oiseau. Il est dommage qu'on ne réussisse que difficilement à l'élever en cage. Sa taille est celle d'un merle, et sa chair est délicieuse à son
au moyen-age une
—
Lunétos,
d'une tous
Une belle huppe, formée par ou Leptoramphes. deux rangées de longues plumes rousses terminées de noir,
de
tureux et préoccupé de chimères impossibles de ses habitants? Voy. Èscainoun. serrent les tempes, plutôt
c'est trop
Vpupa epops , Linn., oiseau de l'ordre des Passereaux et de la fam. des Ténui-
Lunellois, Pésquo-Luno, qui pêche la lune, était-il
nom de
lat.
Lupégo,
prvb., jamais
ville,
lune aura trois becs, trois
diable luno, imprécation appro-
femme bavarde,
rostres
Lunel,
— Le sobriquet ironique, donné
allusion au
et
Dér. du
—
fortune.
fit
de
n. pr.
Lou
ans.
;
sign.que Lxmar.
croissant de la
aux nouvelles croyances, du lat. Me diva luna, sous-entendu adjuvet. Jmm mércrudo, fénno bècudo, dé cent ans en cent gn'a trop d'uno, lune qui commence au
Lunar, ardo, adj. Lunatique; capricieux; fantasque; d'humeur inégale quinteux.
— Même adj.
pleuvra tout ce quartier.
priée
Lumen,
lumière.
Dér. de Luno.
le
quand
pointes, c.-à-d. jamais.
que issan, essaim,
dérive
il
et
il
Es pas dé luno, il n'est pas disposé, il n'est pas dans son bon jour. Aou quiou d'aquésto luno, réponse évasive pou r renvoyer aux calendes grecques. Quan la luno âoura très
diable vous fariè bé lun se..., le diable vous
lampe. Lou
lorsque d'ailleurs toutes les conditions de l'atet du terrain sont réunies, pour attendre la lune
aujourd'hui Aluméto.
—
Voy. Vrouquéto.
Lura, ado, adj. Luron; rusé; subtil; hardi; habile avec finesse.
— Voy. Délura.
Luro, s. f. Allure; manière d'agir; ruse; manigance. Boutas! counou'isse vosto luro, allez! allez! je connais votre affaire; je vous vois venir avec vos gros sabots.
—
:
et la
tourmente,
L'argentine, temps clair et la rougeàtrc vente.
Corrupt. du
fr.
Allure.
L'influence de la lune sur les divers travaux de l'agriculture est encore une croyance fort répandue, et la lune
Lus, pron. pers. des deux genres, sing. et plur. Leur, Dowia lus quicon, donnez leur quelque à eux, à elles.
nouvelle et la vieille luue jouent toujours un 'très-grand rôle, dont les nombreux dictons en cours parmi les agri-
chose.
—
faite.
Lus part sera lèou facho, leur part sera bientôt Aquà's lus, c'est à eux ou à elles.
M Lusèr,
—
m. Lézard.
».
Dér. du
promeneurs champêtres; le malc est ailé el beaucoup moins brillant, et la nature se montre ici admirable dans
Voy. Lètrou.
Lucerta, m. sign.
lut.
s. /'. Luzerne, Medicago saliva, Linn., plante fam. des Légumineuses, qui fournit un fourrage très-
Lusèrno, de
la
bon
et
Ml
ses dispositions
Lus, herbe; herbe par excel-
celt.
ne peut voler, so laisse grâce au phare amoureux qui
luciole, qui
l'herbe,
Dér. de Lusi, Lucere, briller. s. f. Vesce sauvage ou vesceron, Vicia tegetum parva, Linn., plante de la fam. des Légumineuses, qui
Luséto,
lence.
Luséto,
Lusette, ver-à-soie qui fait son cocon bien
s. f.
avant ceux avec qui
vit
il
dont
et
semble être un
il
On
attribue cette précocité à ce qu'il n'aurait accidentellement que trois mues. Si cela était, ce serait en
avorton.
un accident, car les vers proveuus de sa graine ou de son papillon rentrent, dit-on, dans l'espèce ordinaire de cinq âges et de quatre mues. Peut-être aussi les lusettes effet
sont-elles soumises
aux phases régulières de
l'insecte,
croit
pliquée extérieurement.
Luséto,
la lumière,
lorsque la masse des vers n'est encore qu'à la quatrième
éclaircie
aussi le
nom
de
Luséto à ces vers petits,
L'Académie, qui enregistre dans son Dictionnaire mainte expression provinciale lorsqu'elle a mieux ou tout aussi bien, adoptera sans doute Lusette ou le reste, comme il lui plaira, et tant d'autres
techniques de la langue séri-
pour lesquels elle n'a point d'équivalents et que le languedocien lui offre tout faits et bien faits. Dér. de Lusi, à cause de la transparence de ces vers, provenant chez les uns de maladie et chez les autres d'une
cicole,
maturité halive. s.
Luséto,
f.
Ver-luisant,
luciole,
lampyre
Lampyris
nocticula, Linn., insecte de l'ordre des Coléoptères et de
fam.
des Apalytres ou
Mollépennes.
aptère, c.-à-d. sans ailes, et jette brillante qui,
dans
les
une
nuits d'été,
La femelle
clarté fait
est
phosphorique
le
charme des
aux
;
d'un ton augure ces avant-coureurs qui sont ordinairement en petit nombre dans une chambrée, et on ne s'avise que par la petitesse, de leurs cocons qu'on voit paraître
On donne
grêles et rameuses,
leur succèdent sont velues. Cette vesce est résolutive ap-
corruption.
maigres, sans force et sans vigueur, qu'on voit dresser et balancer machinalement leur tête transparente et qui ne sont qu'une variété de la pernicieuse engeance des Passis.
tiges
opposées par paires lo long d'une cote qui finit par une vrille avec laquelle elle s'attache aux plantes voisines ses fleurs sont blanches et les gousses qui
que
mue.
aux
entre les blés,
feuilles étroites, vertes,
seulement des causes inconnues leur font accomplir avec plus de rapidité. Quoi qu'il en soit, on considère comme
et
la
:
découvrir dans
trahit sa présence.
aliuinlaiil.
Dér. selon Dullet, du
la
447
Lusi,
v.
Dér. du
s.
f.,
ou Nivouléto. Luette, dont ce mot
— Voy.
est
une
Kivouléto.
Luire; briller; étinceler; éclairer; répandre de
de
la clarté,
lat.
un
brillant éclat.
Lucere, m. sign.
Lusido, s. f. Rayon; jet de lumière; lueur accidentelle; en parlant du temps brumeux, pluvieux intervalle lucide dans le délire de la fièvre. Faguè uno
lusido, la pluie cessa
A
bé
;
—
un moment, eut un
instant de répit
.
quâouquot lusidos, ce malade a bien quelques inter-
valles lucides.
Dér. de Lusi.
Lustre, s. m. Lustre, appareil pour éclairage; lustre d'une étoffe est du pur fr. Sauvages définit Lustre,
—
crépuscule, clarté de l'aurore, et Lustres
morceau de
au plur., mouches,
noir que les femmes mettaient sur leur visage pour faire paraître leur teint plus blanc. Ces deux acceptions ne sont point de notre idiome, ou se sont taffetas
oblitérées.
Lustro, s. f. Iluitre. Ce mot, hors d'usage,
est remplacé Uuitro, franchiman qui ne le vaut pas. Dér. du lat. Ostrea, m. sign.
sans
façon
par
—
Selon les besoins de l'euLy ou Y, adv. Y, en fr. Vaï-ly ou phonie ou le caprice, on dit l'un ou l'autre Vax-z-y, vas-y; ly vôou ou y vôou, j'y vais. :
M M
,
s.
f.
M
;
s'appelle
Émmo,
l'al-
duit presque par la seule commissure des lèvres qui oblige ma mamo, marna, l'air et le son à remonter et à ressortir
les lahio-nasales,
maïre, miro, sont les premiers mots prononcés el les plus sert-elle à défaciles. Aussi, dans toutes les langues,
treizième lettre de
phabet, dixième des consonnes.
M
est classée
:
grammaticalement parmi
à cause de l'intervention simultanée des lèvres et
du nez
dans son émission. Elle est une des articulations que fant réussit
le
mieux
et le plus vite
l'en-
à former, et se pro-
M
signer l'idée de maternité, de mère.
L'orthographe
et la
prononciation des mots où intervient
M
448
MAC
VÈmrno, M, appelle une observation. Quand elle précède une voyelle, elle la saisit de sa vraie articulation point :
de difficulté. Mais quand elle est suivie d'une consonne, le
ou
B ou
P
le
une syllabe, particulièrement, et complétant
cambo, poumpo, redouble, par exemple lémpouri, loumple, simple, simbèl émmasqua, émpéïla, émmaïgrési, etc., alors, comme en fr. elle prend le son se
qu'elle
:
,
de
IV
Le français
vont plus loin
à
:
et
quelques-uns de nos lexicographes de certains mots dans lesquels
M
la fin
pour ne pas la prononcer et font entendre nettement un n, comme dans essaim, par-
se rencontre, ils
l'écrivent
fum, nom, renom, des verbes
etc., et à la
première personne plur. etc.
aïmam, aïmaviam, avèm, énténdiam,
Il
y
a là une anomalie à laquelle nous n'avons accédé qu'à regret et à demi dans les cas de redoublement et devant :
B
P, nous suivrons l'orthographe usitée; mais nous n'avons pu nous résoudre à placer Yèmmo finale,
le
fait le français,
au bout des mots où
le
son nasalisé
accentué, dans les subst. et dans les
est si distinctement
aux noms venus de
la
simple suppression de la voyelle
nom, fum, lum, vénèm, som,
par en grave. Ces réserves
faites, l'explication
concession
Cette orthographe n'est qu'une
au
latin
mais
;
elle
ne s'imposait pas avec
est aisée.
étymologique la
même
force
aux idiomes issus du latin, qui la conservent en l'altérant au moins dans beaucoup d'inflexions. Le latin faisait presque toujours suivre
m
d'une voyelle, excepté dans quelà l'accusatif et au génitif plu,
ques nominatifs neutres
l'articulait distinctement,
riels, et il
téristique des
cas et des
comme
signe carac-
La moyenne
genres.
latinité
elle attaquait autren'avait pas à enfreindre ces règles ment la langue. Peu à peu le roman, qui était aussi une :
dégénérescence si l'on veut, et une rénovation, se montra plus hardi dans ses procédés. Une de ses principales pré-
occupations fut de donner à la parole la rapidité et la concision il y arriva par les syncopes, les retranchements ;
de finales et par ses méthodes d'abréviation des mots et des syllabes ; il se reprit aux consonnances et aux traditions de prononciation longtemps oubliées, et se plia
nécessités
que
lui faisaient subir les
aux
importations de nou-
Un
du
lat.
roman, homme, par ces est
il
d'hui
la
pronom il
qui gardaient l'alphabet latin avec toute la valeur mais qui arrangeaient leur prononciation à
:
lettres,
leur manière et la combinaient suivant leurs dispositions.
Les troubadours, auxquels nous sommes redevables des plus sérieux efforts de transformation et qui furent les interprètes et les initiateurs du génie de la langue, étaient
imbus de
de sa syntaxe et de son orthographe: ils transposèrent tout cela dans la langue écrite, peut-être dans la langue parlée ainsi, par respect pour le la diction latine,
:
romain,
les
infinitifs
de leurs verbes s'écrivaient par r
les
vieux manuscrits;
parasite
il
;
est
aujour-
et le son nasal se fait sentir
M a passé par
tous ces degrés
;
et les
mots qui
portaient, en arrivant dans la langue d'Oc et dans la
retournaient à
leurs
véritables
tendances
prononçant comme un n. La nasale JV est en effet gauloise, une consonnance que le celtique recherche et affectionne ; est une lettre plus latine, essentiellement la
M
La langue d'Oc et le français redoutent également inflexion à vide que produit dans un mot ou à sa
latine.
cette
M
finale, puisqu'ils la
transforment, ce que ne faisait pas
le
latin.
Nous n'apercevons donc pas bien pourquoi notre orthographe ne représenterait pas aussi exactement que possible une articulation si précise. Si, cependant, nous avons voulu concilier toutes choses, en redoublant les m comme fr., et en les conservant devant le b et le p, nous nous
en
révoltons contre les exagérations et les tyrannies étymologiques, en la remplaçant par la lettre réellement sonla finale de certains mots; nous croyons par là nous rapprocher davantage de la prononciation euphonique, qui est le vrai génie de la langue d'Oc.
nante et à
f.
Ma.
— Le
comme en
fr.,
devant
Ma, pron. cependant
poss.
cent par une voyelle, on dit Moun amigo, mon amie. Contr.
de ses
On,
H
Hom,
est écrit.
lettre
Ma,
cession
dans
:
est représenté
langue d'Oïl à travers le roman et la basse latinité, n'ont pas su se dégager suffisamment de son empreinte en écrivant,
et
la
indéfini
exemple encore
seul
Homo, hominis,
trois lettres originaires
le
comme La
tiré
devenu Om, dégagé de Y
veaux conquérants. De ce d'Oc et
amam, avèm,
:
sensibles modifications.
nationaux
travail, aidé par les instincts par un esprit différent, sortirent la langue langue d'Oïl, qui ne répudiaient pas la suc-
etc., s'écrivaient
giques; il est douteux qu'ils les fissent entendre à. la prononciation le temps au moins est-il venu y apporter de
organiques en
refusons encore
temps, faim,
temple,
écrivaient avec les lettres étymolo-
etc. Ils
alors qu'elles
la
faire
temps des verbes amamus,
les
etc.;
habemus, venimus, sumus,
lan-
nous
;
légir,
:
lumen, nomen, fumus, pour
gues étrangères, comme Jérusalem, Malhusalem, Bethléem, qui, pour notre dialecte, ont une très-franche terminaison
verbes
amur,
:
amare, légère, fari, etc.; les substantifs se débarrassaient de leurs désinences templum, tempus, famés,
et le
comme
avec
final
far, pour
s
mase. est Moun, mon les mots qui commen;
Moun, quoique au fém.
:
du lat. Mea, m. sign. Ma dé cocagno, mât de cocagne, que m. Màt.
—
nos fêtes publiques ont tant vulgarisé. Ma, en entrant dans ce composé, doit être ainsi écrit d'après la rigueur de notre orthographe; mais peut-être vaut-il mieux lui conserver sa forme française et lui laisser le
t
étymologique
final,
puisque aussi bien
c'est
un mot
tout français, seulement avec la désinence languedocienne.
— Voy. Mat.
—
Voy. Maqua. Maca, v., et ses composés et dérivés. Macaroun, s. m. Macaron, massepain, pâtisserie de pâte d'amandes et de sucre.
Ce mot
est ancien
:
il
existait
dans
la
moy.
lat.
avec la
MAI)
MAL) lurmc signification, tendus
Actes de la vie de Guil-
les
m
m
dim , ei (apportant que AU jr apposucrunt maccurones seu lugunu cum pastillis. du mette, Strix passeMachoto, s. f. Chevêche, laimie
l'ermite,
qui
î
jourd'hui qu'une appellation polie qui se répand chaque jour davantage aussi que de Mas sont devenues Madamo! :
—
Voy.
Mas.
Ma-dannaciou,
petit]
rina, Linn., oiseau de l'ordre des Hapaces et de la fam. des Nocturnes ou Nyctériiis : c'est la oliouelte pour laquelle les petits oiseaux ont tous tant d'antipathie et qui sert a
44'J
». /.
Par
ma damnation: que ma dam-
nation, sous-enteudu arrive!
—
Bien des jurons ont été
est la plus petite
tellement adoucis ou masqués que ce ne sont plus même des paroles dénuées de sens, mais plutôt de simples sons. Quant à ceux qui ont conservé leur pureté primitive, ils
de ses KBors, 16 centimètres de longueur, et comme elle n'est guère plus grande que' le hibou petit-duc (lou Cho ou TuquéJ, on peut facilement les confondre et échanger leurs
qui en rend l'intelligence assez difficile au premier altord, et, si l'on veut bien, la signification presque douteuse. Il
leur faire
noms.
une chasse
—
On
fort
amusante. Elle
appelle également Machoto, la Hulotte ou Buffon, chouette hulotte, Strix aluco,
Chat-huant de
Tem m.,
quoique celle-ci soit plus grande et atteigne jusNous rappelons ici que ce qu'à quarante centimètres. qui distingue surtout les chouettes des hibous, c'est que
—
premières n'ont point de plumes en forme de petites cornes que les seconds dressent à volonté sur leur tète ; les
tous
deux ont
d'ailleurs
beaucoup de
traits
de ressem-
blance qui peuvent faire confondre certains d'entr'eux.
On
devrait,
au
reste,
mieux
tenir
compte aux uns
aux
et
autres des services signalés qu'ils rendent à l'agriculture en détruisant les petits mammifères rongeurs qui causent tant de dégâts
aux
—
pagné de cette épithète qui
ajoute à sa portée
:
Yilén
machou, appellation injurieuse et méprisante, comme sot animal, méchant voisin, difforme de visage et d'esprit. :
Machuga, trissures;
Macho, mulet. v. Meurtrir; causer, produire, faire des
mâcher; mâchonner; broyer.
renchérit sur
Maqua
c.
— Dans
le
meur-
premier
m.). S'és
la
machuga man, il a eu la main écrasée, broyée. Aquà't tout machuga, c'est tout abimé, tout charcuté. Machuga un crouslé, mâchonner un morceau de pain. Yoy. Machuguéja. sens,
il
(V-
—
Machugaduro, t. f. Violente meurtrissure. Machuguéja, v. fréq. de Machuga. Mâcher négligemment
morceaux mâchonner pignocher. m. Maçon, ouvrier ou artisan qui fait
et par petits
Maçoù,
j.
;
les
Macoumèou, j. f. Ainbrette; graine musquée, Bamia, nom des semences de la Ketmie musquée ou odorante, Ibiscus abelmoschus, Linn., plante de la fam. des Malvacées, qui croit dans les Indes, l'Egypte et l'Arabie.
Maçouna, v. Maçonner; bâtir en pierre, brique ou moellon. Maçounariè, s. f. Maçonnerie, ouvrage du maçon; art j.
f.
:
jadis
prouve du moins que l'instruction que l'on répand sert à faire comprendre ce que l'on dit. Madéîréso, s. f. Espèce de pomme, calville blanc, bariolé de cramoisi •
En
espag.
.
Madera,
bois.
s. f.
La Magdeleine; jour de
la fête
—
de
sainte Magdeleine, le 22 juillet; pris comme date. Par singularité, la Madéléno qui, dans cette acception, s'écrit et se prononce avec les deux é fermés, prend le dernier è ouvert lorsqu'il devient nom pr. de baptême, Madéléno. Pér la Madéléno la nose es pléno, lou rasin véïra, la figuo
—
maduro,
lou bla-l-éslréma, prvb., à la Magdeleine, la noix
mûre, le blé renfermé. Basin dé la Madéléno, raisin de la Magdeleine, espèce précoce qui ne réussit bien que dans les bons terrains et est pleine, le raisin tourné, la figue
treille suspendue. En espalier, elle donne fort peu et en vigne basse encore moins; même pour obtenir du fruit faut-il, en la taillant, ne lui laisser que des viettes,
en
Cargos, qu'on courbe en les attachant. Si on ne
lui laissait
que des coursons, elle produirait peu. Elle donne alors beaucoup de belles grappes dont les grains assez serrés sont de moyenne grosseur, ovoïdes et assez fermes. Le bois
yeux renflés, les feuilles bien découpées. La ou dé Béoucaïre, parce qu'elle a lieu dé la Madéléno fiéïro à cette époque la fameuse foire de Beaucaire qui est une ,
époque importante dans nos localités. C'est à ce moment que marchands, artisans, fournisseurs de toute sorte, qui donnent à crédit toute l'année, apportent leurs comptes à payer. le
Deux
raisons avaient introduit cet ancien
vendeur tenait à toucher tout son argent à
aller
usage
:
la fois
pour à Beaucaire renouveler ses approvisionnements de
le propriétaire consommateur n'avait guère d'argent qu'alors où il venait de vendre ses cocons. La
douze mois, et
bâtir.
Macreuse, oiseau (Voy. FouquoJ, avec laquelle celle-ci ne doit pas être confondue. Madamo, s. f. Madame nom, titre qui ne se donnait
Macruso,
lagent en s'échappant, comme le vocabulaire des jurons certes assez riche, que le choix des plus innocents
est
est tendre, les
;
bâtiments, les maisons, à chaux, pierres, ciment.
ou profession de
pables que si elles la complétaient par l'intention. Cependant, s'il faut absolument à la colère des paroles qui sou-
Madéléno (La),
—
espag.
ne faut donc pas croire que les personnes, et c'est heureusement le plus grand nombre, qui emploient ces tristes formules sans songer à toute leur portée, soient aussi cou-
récoltes.
Cho semble être entré dans la composition du mot Machoto. Voy. Cho, Duganèl, Tuqué. Hachou, j. m. Gros lourdaud, grosse bote; mauvais Il est d'ordinaire accomcompagnon; vilain homme.
En
sont ordinairement revêtus d'une construction elliptique
qu'aux femmes d'un certain rang. Ce
n'est plus au-
qu'ont maintenant les commerçants de s'approvisionner au jour le jour, et l'invasion des industriels qui n'attendent pas une seule époque dans l'année pour toucher facilité
MAG
450
MAI!
des fonds, doivent tendre à diminuer beaucoup les comptes
Dér.
du
Magdalena, m. sign. variante de f. n. pr. de femme. Dim. ou
lat.
Madéloun,
s.
Madéltno. Madelon, formation française. Madoun, s. f. n. pr. de femme. Dim.
on
;
ordinairement la Sénio-vièrjo, comme Nosios'agit d'une dévotion, d'un lieu de pèle-
dit
Jan
feuille?
dé moussu..., Jean élève
fax lous
les vers-à-soie,
En langue romane, Manger Magna, à cause de la
contraction de
—
Damo,
ou vendez- vous votre
lorsqu'il
venir
Ma
Composé de
se disait
voracité
Maniar; de là a dû du ver-à-soie à son
et
du vieux mot Dono,
traduit par
Ma
mûre; qui a acquis toute sa maturité; en parlant des fruits de la terre, quand ils n'ont plus de verdeur; d'un abcès, quand il est prêt à crever; d'une fille, quand elle arrive à un âge où elle est bonne à adj. Mur,
— Magna madu,
marier.
ver-à-soie prêt à faire son cocon
avoir cours partout ainsi que plusieurs autres termes de la que le français est bien obligé de prendre
dans
les
pays
séricicoles. s.
m. Magnanier, ou magnagnierou magnaoù l'on élève des vers-à-soie; celui
guier, chef d'un atelier les élève
qui le
pour
le
compte d'autrui. Magnaguièïro
fôm.; celle qui remplit
moun magnaguiè,
le
je dirige
Quouro davalo
vers-à-soie.
même
emploi.
moi-même vosle
mes doit
chance d'être bientôt mère.
diverses
lat.
Madura, Toy. c. m.
Maturus, m.
Madurun,
—
Mûrir.
v.
sign.
mieux
Se dit
Amadura.
m. Portion d'une quantité de fruits ayant que tous n'ont point encore. madurun, séparer le mûr de ce qui ne l'est s.
—
leur maturité
atteint
Saparti lou
—
Foi/.
—
Âmadurun.
mal hypothéqué,
est tout
Dér. de la bass.
lat.
il
a bien des infirmités.
Matignare, m. sign., dont
défectuosité;
s.
f.
défaut.
tare,
—
A
femme
la tare est
est
comme
la châtaigne, belle
au dehors,
au dedans.
s.
m. Magasin,
des marchandises.
—
lieu
où
l'on tient,
où
l'on
vend
Voy. Boutigo. qui avait pris le mot de l'arabe Maghazin, trésor, lieu où il est renfermé.
Empr. au
Magna, l'ordre des sait
que
fr.
m. Ver-à-soie, bombyx du mûrier, insecte de Lépidoptères et de la'fam. des Filicornes. On
s-
c'est la chenille
cieux cocon d'où on
:
cinquièmes ou le tiers des cocons. C'est ce qu'on appelle Faire lous magnas et Douna sous magnas dé très un ou dé Il est bien entendu qu'en cas d'échec, l'un perd prix de sa feuille et l'autre les dépenses qu'il a faites. Magnaguieiro, s. f. Magnanerie, et tout aussi bien ma-
cin dous. le
soie
;
de cet insecte qui forme le préla soie. Faire dé magnas,
tire
—
élever des vers-à-soie, pour son propre compte, soit que le propriétaire en dirige lui-même l'éducation, soit qu'il la confie à un élever les magnaguier. Faire lous
magnas,
coconnière; atelier où l'on élève des vers-à-
femme
qui dirige une éducation de vers-à-soie.
Magnèrétos,
s.
f.
plur. Petites façons; petites mines;
minauderies.
Dim. de Magnèro. Magnèro, s. f. Manière; façon
d'agir,
ou de
faire
ou
usage, coutume; habitude; affectaDé magnèro que..., de manière que..., de sorte
d'être; sorte, espèce; tion.
Magagnoùs, ouso, adj. Malade; dolent; chétif; valétudinaire; tourmenté; inquiet; accablé. Magasin,
nerie avec tous ses agrès et n'est plus chargé de rien le magnaguier fait tous les frais de l'éducation et prend les deux
loujour quâouquo
magagno, il a toujours quelque dérangement, quelque incommodité. Crin la magagno, il redoute la peine. La fénno es coumo la castagno, bèlo déforo, dédin es la mala
lui
gnaguière;
Malaise; tracas; incommodité; fatigue;
vice,
la somme fixe et l'intéresse dans la réussite, en donnant un tant pour cent du produit; enfin, et ceci est pour le magnaguier spéculateur qui doit avoir quelques avances, le propriétaire donne sa feuille, fournit la magna-
diminue
le v. fr.
avait fait aussi Méhaigner.
Magagno,
Les conditions
le
:
Magagna, v. Tracasser; malmener; incommoder; gâter. Lou magagnés pas, ne le tourmentez pas. Es tout mail
—
propriétaire traite avec le magnaguier sont tantôt il le paie entièrement en argent, tantôt il
auxquelles :
est
souï
l'éducation de
arriver celui qui élève vos vers-à-soie?
Dér. du
— Iéou
magnaguiè? Quand
qui devient alors quasi-transparent, d'une couleur jaune dorée. Fïo maduro porto l'éfan à la cénturo, fille mûre a et
gagno,
Magnan,
nouveau aurait dû garder. Magnan qui, du reste, commence à revenir dans la' langue savante, finira par le
que
Magnaguiè,
Madu, maduro,
—
éncù
magnaguier
dernier âge. Le vieux français l'appelait aussi
Douno, ma dame.
gagna,
magnas
est
sériciculture,
rinage.
pas.
ou
chez monsieur... et
Madéloun, qui ne peut se rendre que par Madon, en fr. Madouno, ». f. Madone; représentation de la Sainte N'est pas tout à fait de l'idiome local dans ce Vierge. cas,
vers-à-soie d'autrui, en qualité de magnaguier. Fasès dé vosto fièïo? Elevez-vous des vers-à-soie
magnas ou vendes
de Beaucaire.
—
que..., espèce de conjonction.
Mago-muôou, .î. m. Jacée des prés, Ceniaurea jacea, Linn., plante de la fam. des Composées Cynarocéphales, à haute d'un mètre, cannelée, droite et rougeàtre, à
tige
racine ligneuse et vivace, à fleurs en
excellent
et
serrés;
et
pour guérir en gargarisme
vulnéraire,
tuyaux purpurins bonne pour les hernies
maux
de
gorge, et en application, employée pour les contusions
ou
les
écorchures que le bât ou bêtes do somme.
les
aphtes,
les traits font
les
aux mulets
et
aux
Son nom car
il
lui vient probablement de cette circonstance, semble une altération de Maquo-muôou ou Miôou,
mulet meurtri, blessé.
MAI
MAI Mahoù, ». m. Carreau en Mahouna, v. Carreler.
—
terre cuite.
— Voy. Maoùna. Voy.
Mai,
Maoà.
Maigre, qui n'a point de graisse; aride; sec.
—
m. Mai, cinquième mois
».
île l'année, composé de ratant 6t de bendorotlMi
trente-un jours; arbre orné de planté disant
porte de quelqu'un pour
la
parce qu'originairement cela se
mis dé mai
Mr. du
et
fiés
lat.
faisait
gai, le mois de
Minus, m.
lui faire lu niin-ur,
4"
le
mai
mai.
—
l-ou
frais et gai.
—
:
lou mai,
Dé
encore?
qui voulès
mai? Que voulez-vous de plus?
Aquà vôou mai, cela vaut mieux, cela vaut davantage. Aime mai y-ana, j'aime mieax y aller. L'haisse mai qui mai, je
hais au possible, plus qu'il
le
y
dire,
fartas
mai
auriez beau faire,
il
n'est possible
mai qui vous ou
el
ne vous
v.
S'émmaïgrisl.
dirait pas.
le
de
diriè pas,
Y pode
le
vous
pas di
n'y puis autre chose, ou faire autre chose. Ni
mai
Maigrir, devenir maigre.
— Voy.
c.
maigre, ne
—
On
dit
m.
Maigrinèl, èlo, adj. Maigret, maigrelet.
Dim. de Maigre. Maigroù, ». f. Maigreur;
le
qui vou'n pièsque liva, es cin sôous, le plus que je puisse vous en rabattre, c'est cinq sous. Aquo voou un iscu, lou mai, cela vaut un écu au plus. Né vos mai? En veux-tu
Acdou
pas manger de viande, s'abstenir du gras. Dér. du lat. Macer, mac ru, in. sign.
plus et le moins. Né vole pas mai, je n'en veux pas davantage N'ai mai qu'il, j'en ai plus que lui. Né vos un pàou mai? En veux-tu un peu plus? Lou mai el
— Faire
viande; ordinaire d^s jours maigres.
Maigri,
t.
—
maïgro, chaux maigre. Voy. Acdou. Maigre, ». m. Maigre, partie de la chair où il n'y a (Kiint de graisse; le maigre, chère OÙ l'on s'ahMient d I
sign.
m., adv. conj. Plus, le plus; davantage se rend Lou mai encore différemment selon qu'il est employé. Mai',
451
état
de ce qui
est
maigre.
Maïgroustèl, èlo, adj. Maigre; décharné; mince; Variante ou pôj. de l'augm. Maïgras.
Maio, l'aiguille
sec.
f. Maille, d'un bas, d'un lilet, d'un tissu fait à ou au métier. Toumba uno maio, laisser tomlier ».
—
ou s'échapper une maille en tricotant. Y-a uno maio à vosie dibas, il y a une maille échappée, un trou à votre bas. Au fig. A uno maio à soun dibas, en parlant d'une fille, veut dire qu'elle a fait une tâche à sa réputation, un accroc à son honneur. Pirdiguin pas la maio, ne nous embrouillons pas dans les feux de file ne perdons pas la ;
ne perdons pas
ni mén, quoi qu'il arrive, quoi qu'il en soit, de toute façon, quoique vous en disiez. Faguén un four et pas mai, faisons
tramontane; ne perdons pas la carte. Es di la bèlo maio, se dit au pr. et au fig. pour une chose ou un homme d'importance, qui ne saurait passer
un tour seulement, sans
inaperçu ni à travers maille,
c'est
Maio, Maille, désignait aussi une petite monnaie de cuivre valant un demi-denier, une obole, dont le nom
mai,
je
plus. Es tus qu'aime lou mai, que j'aime le plus. De mai in mai, de plus en plus. Tant el mat, autant que possible. Dér. du lat. Magis, m. sign. loi
Maïa, adj. m.
Maillé.
— Se
dit
du perdreau qui
se maille
lorsqu'il devient adulte, c.-à-d.dont l'extrémité des
prend de petites marques ou taches
pennes
blanches, appelées
tôte;
le fretin.
:
maio, qui traduit peut-être maille,
il
Dér. du
lat.
Maiôou,
».
le dit
loppe l'enfant les
le
fr.
:
il
n'a plus ni sou ni
n'a ni denier ni maille.
on
Dér, de Halo.
comme
s'est perdu comme l'usage, en lang. et en fr. Cependant on entend encore dire quelque fois A pas pus ni soou ni
mailles, qui disparaissent en vieillissant.
Au fig. par ext. d'un adolescent qui commence à se sentir, et par antiphrase d'un ci-devant jeune homme.
la
langes,
Macula, tache, maille.
m. Bande, morceau d'étoffe dont on envean maillot. Ce mot comprend la couche,
—
etc.,
qui servent à l'enfant au berceau et
se
jeu de quilles pour exprimer que la boule passe au travers sans en renverser aucune.
rend par liourasso. Dér. du gr. MaXW;, tresse de laine.
s. m. n. pr. de lieu. Le Masdieu, village de la commune de Laval dans l'arrondissement d'Alais. Les vieux titres donnent à ce lieu, en îi'.i, le nom de
m. Avantin, sarment que l'on plante pour C'est une erreur de croire que la crossette, sarment auquel tient un peu du vieux bois, lou cavièl, prend mieux que le sarment qui n'en a pas l'expé-
Maia,
Terme du
r.
Maidiou (Lou),
—
I
Mansus Mansia,
Munsa
Dut, et aussi
Dei.
maison, demeure, a
Le
fait
lat.
le
Mansus, Mansa,
laug.
Mas; de
là
par hyperbole d'euphonie, est devenu une formation analogue à celle de Ilotelre au Mas-Dieu Dieu, Lachaise-Dieu etc. Il < une vieille église à laquelle était sans doute attachée quel-
Miis-Dinu, qui,
Mai-Diou.
C'est
,
que Meuse. Il est connu au surplus que le Mas-Dieu était, avant 4790, une communauté indépendante, faisant partie de
rigserie d'Alais et Sénéclias. la
Maïgramén,
auto.
du diocèse
d'I'zés, il.i\.ainé de
Maigrement, petitement; parcimo-
s.
cep.
—
:
rience a prouvé que ce dernier est tout aussi bon. Quant à l'avantin appelé Barbu, Barbudo, parce qu'il a du chevelu, il
reprend un peu plus aisément bouture cl a de l'avance
sur
elle.
Dér. du
lat.
Maioto,
». f.
va. sign. Maillet; petite masse en bois dont se servent
Malleocus,
particulièrement les menuisiers. Maillet, contre les règles phoniques de
;
augm. •Mjtra*.
la
formation des
mots, est en réalité un augm.de Mail; il en serait de même de Maïoto, si on le faisait venir de Maiou, mail ; mais il
dim. de Mal, et s'écrivait originairement Maliolo, ou Malhoto, comme on le prononce encore,
est plutôt le dérivé
iiieuviiient.
Maigre, maïgro, adj. Dim. Maigri
Maïôou, un
obtenir
MAI
MAI
452 ainsi
que
mots analogues, en faisant sentir
les
la labiale
mouillée, dans des dialectes voisins. Maïou, s. m. Mail; jeu de mail; instrument dont on
de piquant à une citation qu'il
tant
même sujet « On trouve
se
dans
sions suivantes
ment emmanchée. Dér. du lat. Maliens,
dèl rèï d'Aragon.
Maïoula, v. Envelopper l'enfant au berceau des langes appelés Maïôou. s.
l'égard
comme
mauvaise part
«
femme du père à Ne se dit point en
Belle-mère, seconde
des enfants du premier
que c'est un Maïre, s. Sauvages
ma
f.
en
lit.
—
Marâtre;
fr.
est clair
il
pourtant
mot
La plupart des Languedociens de certains cantons disent maïre ou ma mèro, suivant leur fortune ou leur con:
ma
maïre, les honnêtes aisance gens et ceux du peuple qui jouissent de quelque disent, même en parlant languedocien, ma mèro. Il en est
même
des
noms
paire, fraïre, sore
de pèro, frèro ou sur. « L'origine de cette différence dans
ou souore, au le
lieu
langage remonte
à probablement au temps où la langue française commença s'introduire dans nos provinces elle fut sans doute apportée ;
emplois ou
fortune rapprochaient plus de la cour, et qui étaient dans le cas d'en
par ceux que
les dignités, les
la
parler la langue par nécessité (n'en sachant pas d'autre),
ou par émulation, ou par air. « Le français devint par là comme
le
caractère distinctif
les honnêtes gens. Le peuple, moins inconstant pour ce qui est de mode, continua à parler
de ce qu'on appelait
comme
paire
donat à
lo
ma
sore, dit le
On disait lo san Paire, en parlant Madré Gleïa. Le Pater commençait
etc.
:
:
:
le
raffinement franckiman ne s'est élevé que
jusqu'aux personnes. On ne pouvait guère moins faire, en parlant de soi, de sa famille, de ses enfants, de Dieu même,
:
dition. Les paysans pauvres disent
de
siècle les expres-
:
Cependant
Mère.
dit sur ce
Moun
xm e
du
dèl viscomle dé Béziès; la sore
du Pape, et la santa ainsi Lo noste Paire que es as ciels, et on faisait le signe de la croix, dans un autre dialecte, en disant En nun dèl Paire et dèl Filh, etc. Et un savetier de ville s'offensera si on lui demande Ount'és toun paire? qudou es ta sore?»
péjor. de Maire. f.
:
comte de Cominges,
maillet.
les actes
Lo paire
sert pour y jouer, espèce de masse de bois ferrée, longue-
Maïrastro,
ailleurs sur le
fait
:
que de
se rappiocher servilement
du
français! Mais
quand
s'agit des animaux, ou dans les mots homonymes qui Li vaï plan, suivent, l'ancienne forme s'est conservée. il
—
coumo s'anavo préne la maire âou nis, il y va tout doux, comme un preneur de taupes. Dér. du lat. Mater, m. sign. Maïre, s. f. Matrice, partie du corps de la femme où se fait la conception. Ne s'emploie guère que pour mal
—
:
de mère, vapeur de mère.
homme maïre,
est pris
qui il
a le
On
dit
en plaisantant, d'un
d'insurmontables bâillements
:
A
la
mal de mère.
Maïre, s. f. Lie, dépôt, formant un corps mollasse au fond du baril dans lequel la plupart des ménages tiennent leur provision de vinaigre; c'est ce qu'on fait aigrir, ce qu'on ajoute au baril de tous les fonds de bouteille, et qui sert comme" de mère au vinaigre. s.
Maïrino,
f.
Marraine, celle qui tient un enfant sur
fonds baptismaux.
— Voy.
Païrï.
par attachement pour l'ancien langage, soit par éloignement de tout ce qui sent le faste et pour ne pas affecter un usage qui semblait n'appartenir
les
qu'aux personnes d'un étage supérieur; et cette coutume, ou cette façon de penser est si bien établie, mais seulement
restriction, l'objection.
parmi les pauvres gens de la campagne éloignés des villes, que ceux qui sont sages et modestes disent à leurs enfants qui reviennent du service, que leur condition ne leur
surtout, lorsqu'il abandonna la construction romane pour se former sur l'étalon d'outre Loire. Mais ayant conservé
permet pas de parler français. En conséquence il ne leur arrive d'écoreber cette langue que lorsqu'ils sont pris de ce délire, les mettant bien au-dessus de leur fortune, vin
français,
auparavant,
soit
:
leur fait oublier leur misère
ou leur condition
présente.
Mais, ou Mes, conj. Mais, cependant; pourtant: marque la
contrariété, l'opposition, la balance, la comparaison, la
le lang.
au
fr.
sans altération aucune
nous
—
C'est un des emprunts faits par de ses adverbes, prépositions et conjonctions
lui
le
avons
sens et la prononciation qu'il a en son orthographe, bien
laissé ainsi
diphthongue ai, sonnant comme réouvert, n'existe dans les mots de pure formation languedocienne. Il point on est de même de quelques autres mots analogues de pro-
que
la
Mais ceux qui jouissent de quelque aisance cherchent depuis quelque temps à se mettre de niveau avec ceux
nonciation, Air, Alais, etc., qui, ainsi, mieux et plus vite compris par l'œil, le seront aussi par l'intelligence.
qu'on appelle les honnêtes gens, en mêlant dans leur idiome certains termes français qui flattent le plus leur
Voy.
»
amour-propre, parce qu'ils semblent affectés à cette classe d'honnêtes gens tels sont les termes de pèro, mèro, frèro et sur, qu'ils prononcent de cette façon, comptant que :
même
chose que père, mère, frère et sœur. » Ces altérations depuis Sauvages, on en comprend la cause,
c'est la
se
sont étendues,
parmi
les artisans
mais surtout dans
du plus bas
les villes
et
étage. Et c'est ce qui
jusque
donne
—
l'art.
Ai, diph.
Maïssa, v. Donner un coup de mâchoire; jouer de mâchoire par ext. bavarder, dégoiser. Dér. de Maïsso.
la
;
et
Maïssaïre, aïro, adj. Bavard; qui parle sans discrétion sans mesure. Maïsséja,
v. rédupl.,
de Maïssa. Bavarder; jabotter
;
cancaner.
Maïsso,
s.
f.
Mâchoire; os dans lequel
les
dents sont
MAJ implantées. dents,
«no
n
— Me
m
manda
'"/» /« mai'jjo,
co dé maïsso,
l'ain.,
je
te
me
il
OHM
la
lança les
gueule.
A
d'un porc k l'flOgrÙ qui a lionne de môme, appétit et n'est point difficile
fcono maïsjo, se dit
dent, qui a lion
:
uno maïsso dûourado, une mâchoire d'or. Par métaphore, uno maïsso, uno bono maïsso, s'entendent d'uni' personne mauvaise langue au liesoin. ri! quelque peu Vous prouméte qu'es maïsso/ bonbec! Quinto Quel caquet uno bono maïsso, je vous assure qu'il ou qu'elle a la langue fort
bavarde
bien pendue.
Mr. du
lat.
Maxilla, m. sign.
Maïssu, udo, adj. Qui a une inAchoire; une grosse ganache.
forte mâchoire,
Au
fig.
Maiœ incolarum; et pour dire on en lat. Ad Maiœ incolas : ce traduirait Mnjenrimlo, une ityinologic assez naturelle. qui appeler ce lieu, l'annm
rait
.
<i
M
«L'on remarquera a ce
sujet que la pronom i.ttion de j consonne, est plus récente que celle par l'i voyelle, Maïéncoulo j puisque dans les plus anciens manuscrits languedociens le j consonne est inconnu le
Majéncoulo par
,
comme
il
l'est
dans
,
l'italien, et
comme
il
l'était
probfMt
ment dans la langue des anciens Romains. » Nous ne disconvenons point que les déductions du
glos-
une bonne
sateur ne soient ingénieuses et naturelles, et cependant, sans invoquer ce nom perdu de déesse gauloise, il nous
fricot-
paraîtrait tout aussi naturel de prendre au plus près notre
Se disait
Maje, grand, de Majus, lat., écrit ou prononcé à la romaine Maïut, pour la première partie du nom en la liant euphoniquement par un n à la seconde, en lat. aussi collis:
gourmand;
teur.
adjectif
Dér. de Maïsso.
Maïstre,
m. Maître; chef;
s.
d'abord Magistre, du
guère usité, bien que, a
même
lat.
avec
la
—
principal.
Magister; mais il n'est plus forme que nous inscrivons, et
colles, les cols
ardus et élevés de ces montagne» justifient
d'ailleurs l'application;
campagne, on l'emploie quelquefois pour désigner proprement le maître du domaine ou le maitre-
un
Aïci lou maïstre que vèn, voici le maître valet, le chef qui vient. Il est d'un usage plus ordinaire pris adjectivevala maïstre, ruisseau ou ment dans cette expression
naître qu'elle a son
la
:
:
mieux
4M
MAJ
fossé principal, car c'est ordinairement
une tranchée
de main d'homme, dans laquelle tous les petits ruisseaux ou fossés des champs voisins viennent jeter leurs eaux. faite
Maïstre est devenu un nom propre, et s'écrit en fr. Mahistre. Sa dérivation n'est pas douteuse. Maïstro, s. f. Féminin de Maïstre, avec la même signification.
— Se
dit encore
de
la
reine abeille, et
du chaton
et
le
où
il
soit
fait
naison identique. Si on était tenté, à cause de sa situation le versant le plus élevé de la Lozère, de lui attribuer une dérivation du lat. cum collibus, se traduisant par au sur
:
milieu des montagnes, ce qui serait caractéristique, il faudrait rappeler aussi sa forme appellative dans un cartulaire de 4476, qui le désigne par de Concolas,f\ dans le dénom-
brement de
La maïstro est le maltrc-châton qui décide de la bonne ou de la mauvaise récolte selon que le châtaignier en est plus La ou moins fourni après la chute des chatons maies.
Sauvages pour Majéncoulo.
remarque
est
de Sauvages, qui s'y connaissait.
Maje, adj. des plus Agé.
— Aquéste
es lou
maje, celui-ci est
le
plus grand.
Lou maje, l'ainé. La maje-part, la plus grande plupart. La majefèsto, la fête patronale. Dér. du lat. Major, majus, m. sign.
partie, la
4
394 par Concola, ce qui ramènerait de plus de incolœ, habitants, proposée par
fort vers l'étymologie
Que si l'on voulait s'aventurer plus loin en ces recherches, tenant la terminaison des deux mots prise dans le lat. colla,
deux genres. Grand; plus grand; aine;
alors caractérisé
mérite, d'autant que le plus ancien mention du nom, en 4224, dit de Magencolis, ablatif pluriel qui laisse supposer la forme incolœ, nomin. Par comparaison, un autre nom de lieu dans notre département, Concoulo, Concoules, a une termititre
femelle de certains arbres, particulièrement du châtaignier qui porte sur le même pied des chatons maies et femelles.
—
mot aurait
aux
pics élevés. Toutefois, dans cette hypothèse, la dérivation par incolœ serait sacrifiée, et il faut reconlieu
collis,
dat.
trouverait-on pas
de collum,
plur. le celt.
Magen
cols,
montagnes, ne
= Mage = Mag, qui
est
par Mantio ou notre Mas, avec la signification plus large de Lieu? {Voy. l'art, suiv.) Majéncoulo voudrait dire en ce cas : lieu des cols, des montagnes; et représenté en
lat.
l'attribution serait aussi exacte
Majéncoulo, s. m., n. pr. de lieu. Majencoule; SaintAndré de Majencoules, commune de Valleraugue (Gard). Cette désignation est évidemment antérieure à celle du
—
du
radical celt.
Kon,
coin,
niquement lié à collis, signifiant coin sur les montagnes ou avec les montagnes, dans ou au milieu des cols de
patronage sous l'invocation duquel aurait été placé ce vilsi l'on lage et appartiendrait à la mythologie païenne
montagnes, que l'aspect
croyait à l'origine du nom de Majencoules que donne Sauvages. « Majéncoulo, rapporte-t-il en effet, nom propre de
commune
qu'on dit probablement pour Maïéncoulo, en prenant Vi voyelle pour un,/ consonne; et dès lors Majéncoulo ressemblerait au lat. Maiœ-incolœ, et signifierait les habitants
d'un lieu consacré à Maïa, mère de Mercure, divinités, l'une et l'autre, des anciens Gaulois; en sorte qu'on pour-
et
l'emplacement
m.
justifient.
plur., n. pr. de lieu. Les Mages, de Saint-Ambroix (Gard). Le cartulaire de la
Majes (Lous),
,
lieu
que pour Concoulo, forme ou du lat. Cum, avec, eupho-
*.
—
seigneurie d'Alais, cité par M. Germer-Durand, appelle ce lieu, en 4337, locus vocatus als Malhs, désignation toute
romane; prononciation mouillée par M. Près de Montpellier, les
Mates
que
est le
nom d'un
village
:
l'appellation est la
même
la nôtre.
En
4745, on trouve Les Mages, en 4789 Le Mage, et en 58.
MAL
MAJ
454
1812, Les Mazes. C'est cette dernière forme qui est la vraie le pluriel de qui met sur la voie. Mazes est en lang. Mas, qui répond au lat. mansio, mansus, lieu, demeure.
et
Or Mag, avec le g doux équivalent au j, traduit en lat. par Magus, dans les noms propres, correspondait au mot lat. Mansio, selon Adrien de Valois et d'après Zeuss, dans sa Mas ou Gramm. celt. Par conséquent, Mag ou Mages
=
Mazes
= Mansio
:
la
forme
du mot
et l'origine gauloises
ne sauraient être mieux accusées. Dans les langues néo-celen breton, Mag tiques, en gaélique Mag signifie champ ;
profond que
môme
le
sens.
premier, aux
un second labour, moins vignes, aux mûriers et à diverses
Cette façon, qu'on donne avec le Béchar {Voy. c. m.), détruit les mauvaises herbes que le printemps a fait croître en abondance. Aussi dit-on communément pour la
récoltes.
Origanum majorana,
,
Dér. du le fr.
lat.
les jardins,
aromatique,
Majorana, par une meilleure traduction que
Marjolaine.
Majourano-fèro,
Origan commun, marjolaine sau-
s. f.
vulgare, Linn., plante médicinale, diuré-
Origanum
vage,
tique, historique, stomacale, sudorifique, tête, les indigestions.
Formé du famille;
— Voy Ménuguéto.pour
les
maux
de
Majorana et Fera, sauvage. m. Maître, chef; premier; aîné de la maître-berger; .coq du village; le premier, le plus lat.
Majourâou,
Biner, donner
v.
Hajinqua, le
= Mages, avec
Maes
représenté par
Majourano s. f. Marjolaine, Linn., plante vivace, cultivée dans bonne pour les nerfs, l'estomac.
s.
considéré, le plus important de l'endroit par sa fortune, son savoir, les services qu'il a rendus.
Dér. du
cep végète vigoureusement, par le second la terre est débarrassée des plantes parasites qui la dessèchent et
lat. Major, plus grand. m. Gros maillet ou masse en bois, avec un long A uno léslo que sémblo un manche, pour fendre le bois. mal, il a une tète énorme, difforme. Dér. du lat. Mallus, m. sign. Malabouséno,.v. f., ou Malobouséno. Malheur; malen-
racines, qui n'auraient pu grossir faute de l'humidité nécessaire à leur développement, se gonflent
porter malheur, guignon.
vigne, par exemple, que le premier labour est pour elle, et le
second pour
En
le propriétaire.
effet, si
par suite
du
pre-
le
mier,
l'épuisent, et les
et fournissent
On
a dit
un jus abondant qui remplit
cuvier.
le
Majinqua pour Maïénqua, parce que
le
binage
mai.
se fait en
Majinquaje, s. m. Binage, second labour, seconde façon donnés à la terre. Voy. l'art, précédent. s. m. Major, Major, désignation de divers grades de
—
—
l'année.
comme en
S'emploie
s'adresse à la personne elle-même,
fr.
seulement
;
si
l'on
en se servant sans plus
de façon de cette appellation, il est probable qu'il s'agira d'un tambour-major ou d'un sergent-major.
Major
se dit aussi quelquefois,
le principal, le
gner Dér. du
lat.
Major.
s.
Majorto,
et adj.
f.
Évidemment
le ;
féminin du
mais en tous
—
Vno cano
canne du tambour-major, majorio, mais toute autre canne de dimension quelque peu exagérée et
la
dont on se sert avec une certaine affectation.
Majoufiè, de
la
m.
s.
Fraisier,
fam. des Rosacées,
et cultivée
pour ses nombreuses et remarquables variétés, qui donnent en grosseur ce qu'elles perdent en parfum.
Hajoufo, Pourquoi
s.
f.
Fraise, fruit
faut-il
heur, encontre
;
du
que Majoufiè
l'on
du mot.
là le sens
commence
et
dont on escamote
la fin
pour y substi-
tuer des syllabes vides de sens qui en font un tout assez innocent, sinon bien intelligible ni suffisamment applicable peut-être.
Maladéstréto, variante diminutive de Maladéstraciou,
Majoufo, mots du véri-
s. f.
Malédiction; action de maudire; mau-
—
S'emploie aussi comme exclamation, imprécation, mais, dans ce cas, l'usage ne lui
vaise dessinée; fatalité.
donne pas toujours la même gravité qu'en Maladiciou! quinte fré /Peste! quel froid crises riche?
— Oh!
—
Oh.' maladiciou.'
Vous
certes!
—
s. m. Cerisier sauvage. sou fruit est amer.
Malagué, fébrifuge
:
Malaïrosos, en
un
fraisier.
et
de
Maladéstracîou, sorte d'interj. d'exclamation, qui est un adoucissement masquant l'imprécation Maladiciou, que
Fragaria vesca, Linn., plante
commune dans nos bois
— Pourta malabouséno,
Composé de Mala ou Malo, du lat. Malus, mauvaise, et de Botiséno, dont l'exacte signification nous est inconnue et qui n'est pas employé isolément, mais qui équivaut à
Maladiciou,
—
non-seulement
—
sans plus de sens.
premier.
précédent Major, dans sa seconde acception cas et en tout sens, toujours un peu d'argot. est
s.
contre; mauvaise chance; guignon-
par extension, pour dési-
le chef, le
maître,
Mal,
*. f.
le
—
français. il
fait!
Lou
croyez riche?
Son écorce
plur. Rose de Provins, ainsi
est
un
nommée
parce que cette variété fut apportée dans ce pays par comte de Brie revenant de la croisade. Le ton vigoureux
fr.
de leur couleur pourpre dut
nom que
les faire
appeler d'abord Males-
table crû, cèdent insensiblement le pas à Frésiè et Frèso,
roses; et c'est ce
qui ne sont que du jargon ? Ne pouvant mieux faire, con-
Malamén, adv. Beaucoup, extrêmement, extraordinaiGn'a malamén ? Y en a-t-il beaurement, étrangement.
statons
du moins
s'en présentera.
la légitimité, toutes les fois
— Voy. Frèso.
Astruc soutient que vient
dans
du le
celt.
le
nom
lang. de
la plante et
est
du
fruit
conservé encore
approprié.
—
?
Mefus ou Mefous, qui
pays de Galles.
que l'occasion
le lang. s'est
Gn'a pat malamén, mais gn'a,
coup manière extraordinaire, mais
il
n'y en a pas d'une
y en a passablement. Dér. du lat. Malè, parce que dans le principe Malamén dut exprimer l'excès d'une chose mauvaise. il
MAL
MAL Malamor, s. f. Male-mort; mort funeste, violente, traMouri dé malamor, mourir de la main du bourgique. reau. Que la malamor té vèngue quère ! Puisses-tu faire une
mot a
triste fin
Halâoutièïros, taux placés sous
—
!
Formé du
Malus, mala, mauvais, mauvaise,
lat.
et
4j5
il désigne pour la vigne pris toute son extension et l'invasion désastreuse du philoxera vastatrix, :
Voïdium
comme pour
les
s.
pèbrine et la flacherie.
la
magnas,
plur. Maladrerie, léproserie; hôpipatronage de saint Lazare, dont on
f.
le
avait fait saint Ladre, et destinés
Mort, mort.
aux lépreux.
— Le
lang.
ma-
donne à ces maisons une dénomination plus générale, parce
rasme; mal indéfini qui mine; maladie ayant un caractère Aï agu la épidémique inalaise, langueur qui consume.
que plus tard elles furent consacrées à recevoir d'autres malades que ceux pour lesquels elles avaient été fondées ou
malandro, j'ai eu la grippe, par exemple, ou la cholérine. Aï la malandro, je suis tout mal en train, tout chose,
que ceux-ci étaient les malades par excellence. Il est, au surplus, peu de villes où, comme à Alais, le souvenir d'un de ces établissements ne soit resté attaché à
Malandro,
s.
Chôtivité; état misérable de santé;
f.
—
;
popul.
On appelait autrefois les lépreux Malandrins, du mal ladre ou de saint Ladre, corrupt. de saint Lazare qu'on invoquait dans
cette
maladie; de
là
sont venus Ladrerie et
Ladre, synonymes de lèpre et lépreux. C'est aussi l'origine de Malandro, quoique ce mot n'exprime plus le même Sous pors crébèrou dé la malandro, ses cochons mal.
—
dépérissement et crevèrent- Cette expression qui, de tous les animaux, ne s'applique guère qu'au porc sujet à la ladrerie, prouverait encore plus son
tombèrent dans
le
origine.
En fr. on du cheval,
appelle Malandres,
un mal qui
vient au genou
sortes de crevasses d'où découle
une humeur
Halàou ou Malàoute, to, s. et adj. Malade; qui n'a pas de santé; qui n'est pas sain; celui dont les facultés sont altérées. Maldoute, avec la m. sign. que Malâou, est un peu plus en usage dans la partie haute de notre contrée.
—
—
Fôou pas démanda à malàoute se vôou médécino, prvb., il ne faut pas demander à un malade s'il veut santé. Les tli ni. de l'adj. sont Malàoute, ito ; Malâoutinà , inoto.
Malatus, formé de Malo ou Mali aptus, apte ou prédisposé au mal, ou mal disposé. Henri Etienne le fait venir du gr. MaXaxis, mou, languissant. Dér. de la bass.
lat.
Malâoutas, asso, adj. Augm. de Malâou, malàoute. Très-malade; malade qui se trahie; malingre; cachectique. o, adj. Malade.
—
gaïre, sa maladie ne fut pas longue. Y-a lontén que
y
il
malâou-
a longtemps qu'il trahie.
Halàoutiè, j. f. Maladie; privation, altération de la Las santé. Faire uno malâoutiè, avoir une maladie.
—
—
malâoutiès das magnas, les mues des vers-à-soie, qui sont au nombre de quatre, mais qu'on désigne par leurs numéros d'ordre sans ajouter malâoutiès
:
prémiè'iro, à las dos; s'ajassou
quatre,
mes
ils
vers-à-soie
dorment à
vont s'endormir à
la
fait n. pr.
mous magnas jasou à la à las la
très,
première
troisième;
ils
à
la
seconde
sortent de leur
quatrième mue. Dans ces derniers temps, en agriculture en parlant de la vigne surtout, et même des vers-à-soie,
désignation est deve-
comme La
villages;
par La Malautière, communes de Bellegarde, de Colias, de Montfrin, et las Maladièïrot, plus francisé, les Maladières, commune de Nimes. fr.
Halàoutls, isso, adj. Maladif; sujet à de fréquentes maladies; malingre; valétudinaire; infirme.
Malatavèrno, de
la
commune
t. f.,
n. pr. de lieu. Malataverne, village
de Cendras. canton
d' Alais (Gard).
Ce nom, d'assez mauvais augure pour les voyageurs, est formé du lat. Mala laberna, par le changement du h en v; quel du lang. Il a du reste quelques simidépartement, et on le trouve encore dans les communes du Garn, de Lussan et de Saint-Hippolyte du Fort. Partout était-il significatif pour désigner une halte le fr. l'a pris tel
dans
le
du peu de sécurité qu'elle mauvaise chère présentait, qu'on y faisait, ou simplement de sa chétivité misérable ? On ne saurait trop
dont
il
méfier à cause
fallait se
ou de
le
dire.
En
l'appellation
la
tous cas, ;
on
disait
un ancien sobriquet
ici,
au moyen-àge
:
renforçait
dé Malata-
las oros
vèrno, les horreurs de Malataverne ; mais à qui ou à quoi s'appliquait ce surnom ? Aux femmes du lieu, la méchanceté jalouse de quelques voisines en était bien capable ;
à
elle-même, cela peut être. Rien ne justifierait aujourd'hui un pareil dénigrement contre ce village qui proteste contre sa réputation d'autrefois.
la
localité
té
malapéndiciou
s
,
f.
—
La Que male-
Male-pendaison.
interj.
vèngue! Puisses-tu être pendu
!
mort t'advienne ! Malapéndiciou, interjection à qui
comme beaucoup
de ses consorts, simple
on n'ajoute aucun verbe, sans
même
le
sous-entendre pour compléter le sens, n'est qu'un de ces maudissons sans portée qui échappent au dépit et à l'impace n'est même qu'une forme explétive matin malepeste ! fr. Peste au correspondant Est Malé, s. m. Dim. de Mal. Maillet, petite masse,
tience;
au besoin
!
devenu
sortou dé lat ,
la
pour quelques
Malâoutiètro, traduit en
Malapéndiciou
—
Toy. Malâou. Malàoutéja, v. Être malade; avoir une maladie; lanMaldoutéjè pas guir, traîner par l'effet d'une maladie.
Malàoute,
mue;
nue tout à
laires
fétide.
léjo,
quelque quartier à proximité. Mais
n. pr. reproduit en
Maléncho, la
s. f.,
commune de
!
fr.
—
par Mallet.
n. pr. de lieu. Malenches,
hameau de
Sénéchas, arrondissement d'AIais.
La terminaison de
ce
mot indique suffisamment un
et
adjectif féminin faisant au
le
réduit à Malén, par la suppression ordinaire
masculin,
inusité,
Malénc,
du
e final.
MAM
MAL
45G
mais qui a dû en reprendre la consonnance au fém., en donnant d'abord Malénco, adouci ensuite en Maléncho.
h par une concession étymologique, contraire aux principes de l'orthographe romane qui posait h après l pour la mouil-
que suivre la marche indiquée sous les suf., Ènquo, et Diménche. etc. (Voy. c. m.)- Cette désinence, adjectivant le mot, le transformait en
ler
nom
propre, et l'épithète, ainsi ajoutée et isolée, sert à Matrouver sa signification. Malén veut dire mauvais
expressions presque franchimandes.
nous n'avons léncho devra donc se traduire par mauvaise ni ce à savoir comment petit village mérite pourquoi pas
sort
Le nom n'a
fait
En, En,
articles
ici la mouillure ne se fait pas sentir, et ces mots ne devraient être séparés que par un trait d'union. L'euphonie de Mal est au reste toute française, ce qui en fait des
Malhur,
;
:
la qualification. le
Tel est
le
premier. Son correspondant serait La Maléno, La Malène, localité, qui vient certainement de la
même
provenance et d'une formation très-rapprochée. Cependant un scrupule peut naître au sujet d'une signification assez mal sonnante. La première syllabe du mot, qui est seule la cause de l'interprétation, n'aurait-elle pas
euphoniquement en changeant par un a sonore primitif, qui eût donné alors Méléncho, dérivant du lat.
m. Malheur; infortune; mauvaise chance; Èstre dâou malhur, être en malheur,
s.
—
contraire.
jouer de malheur.
sens étymologique qui se présente
n. pr. d'une autre
:
—
s. f.
Maliciado,
Voy. Jlur. Malice; acte, tour de malice; quinte;
Au fig. giboulée ces intempéries ayant lieu le plus souvent en mars, mar, sont une malice, un tour de ce mutinerie.
mois, et
:
languedocien, dans ce cas, a bien pu d'abord qui a été ensuite confondu avec
le
être aussi
Mariciado,
Maliciado.
ouso, adj. Dim. Maliciousé. Malicieux; enclin à faire des malices ; colérique.
Malicioùs,
été altérée
méchant
un e
Maliço, s. f. Méchanceté, plutôt que malice, qui est quelquefois moins odieuse et ne cherche qu'à faire des tours V vaï dé maliço, il y va mépour se divertir colère.
Melleus, mellicus, mellicosus, de miel, produisant du miel? Une permutation semblable s'est bien faite sur le nom
propre Malérargue, dans Salindrenque , appelé en
commune de Saint-Bonnet de 4343 Mansus de Melarnicis,
la
métairie des ruches d'abeilles (Voy. BagarJ.
On
dit encore
;
—
;
chamment. La maliço l'empêche de parler. mettre en colère.
l'ésloufo, la
Mé
méchanceté
a, rendu en fr. par La Melouse. Ceci soit dit pour rétablir la bonne renommée de notre hameau. Maléncougnè, s.f., ou Mélancougnè, moins bien.
épuisé.
Mélancolie; tristesse; chagrin; bile noire, en terme d'ancienne médecine.
voitures des courriers pour les lettres.
La Mialouso, avec un
Dér.
du
lat.
Melaneolia, m. sign., venu
de !\HXaç, noir, et Xok^, bile
Maléspèls, s. m. plur., n. pr. de dans la commune de Galargues.
Nous ne relevons
du gr. MsXa-fxoWa,
.
lieu. Malespels,
ferme
Dér. du
Malitia.
lat.
Malingre, ingro, adj. Malingre
Malo,
s.
f.
l'étrangle,
faras véni la maliço, tu nie feras
;
infirme; chétif ; maladif;
Malle; valise; coffre pour contenir des hardes;
Empr. au fr. Malofacho, s. f. Méfait; mauvaise action; contravention délit. Es ana en malofacho, il est allé en maraude, il
;
—
est à
marauder.
dénomination que pour son étymologie assez curieuse. A cause de sa forme au pluriel et du sens apparent des deux mots qui composent on serait
*. f. Faim dévorante; .famine; misère. Mouri dé malo-fan, mourir de faim, de misère.
tenté de la traduire par mauvaises peaux. Ce serait une faute lourde. Le nom est mentionné dans les plus vieux
faire
cette
,
titres,
en 964
Villa
,
Malum
Expelle; en 965, In termïnio
Malum Expelle, et encore, en 4 007, Villa Malum Expellis in littoraria. Rien n'est plus clair et ne peut être appuyé de meilleurs titres c'est bien la villa qui expulse de villa
:
et chasse le mal.
Qu'en étymologie on se
fie
ensuite
aux
apparences et aux assonances.
qui amène
le
;
malheur, dans une situation fâcheuse, ou malheur et qui a des suites funestes. Et
le
—
un malhéïroùs, c'est un mauvais homme, un homme perdu, qui a commis quelque mauvaise action plutôt qu'un pauvre homme, indigent. Aquà's malhéïroùs, c'est bien fâcheux, c'est malheureux. Vno malhéïrouso, en parlant d'une femme, signifie aussi une femme perdue, une intri;
gante, et s'emploie le plus souvent
Malo-fi,
une
comme terme de
blâme,
de reproche, en mauvaise part. Ce mol et le suivant, dont il dérive, sont écrits avec une
s.
f.
Mauvaise
fin.
— Faire
—
malo-fi, mal finir,
triste fin.
Comme
tous ces mots dans la formation desquels entre
Malus, Maladiciou, Malapéndiciou, etc., on emaussi Malo-fi dans les phrases imprécatives contre ploie l'adj. lat.
quelqu'un à qui l'on souhaite qu'il mésarrive.
Maloùs, malouso, adj. Qui a une humeur dartreuse, un une lèpre à la figure ou sur le corps.
ulcère,
Marna,
Malhéïroùs, ouso, adj. Malheureux, indigent, misérable qui est dans
Malo-fan,
s. f.
Maman, terme
enfantin, Mère.
— Marna,
papa, sont les premiers sons articulés que prononce l'enfant; de sorte
que l'on peut dire que c'est lui qui, pour mère et son père, a créé ces deux mots que beaucoup de langues anciennes et modernes ont adoptés. On ne voit pas pourquoi le fr. ne les a pas pris sans y rien chanVoy. Papa. ger, et ne dit pas Marna comme il dit Papa. Mamâou, s. m. Bobo; petit mal; petite douleur, dans Faï véïre toun mamâou; y-an le langage des enfants. fa mamâou à sa manélo, montre-moi ton bobo; on lui a
nommer
sa
—
—
fait
bobo à sa menotte.
Réduplicatif mignard de
Mâou, mal.
MAN Marné,
M AN
on Maméto. liiand'maman, lionne-maman
». f-,
;
Dér. de Marna.
Mamo, l'enfant
».
l'usage de
maman, à
Variante de Marna,
f.
grandelet. Mère, du vocabulaire enfan-
un peu plus
comme les trois articles précnlents. Mamour, s. f. M'amour, mon amour; ma
terme d'amitié
femme ou un
de mignardise
,
enfant.
,
de caresse
— Mamours, au
signifie caresses, faire
Contraction de
.
;
envers une
plur., faire dé
ma-
des caresses, combler de pré-
Moun amour.
—
M
an câoudo ou manélo gdoucho, main droite, main gauche. cdoudo, jeu de main-chaude. Man ouvèrlo, mesure un peu main étendue qui passait à peu près pour l'ancien pan. Faire la man à quâouquùs , donner, prêter la main a quelqu'un, l'aider dans une entreprise, ordinaiarbitraire de la
rement rôpréhensible. Èscrituro dé man, écriture, caractères main. Y-a bono man, il y a la main heureuse.
écrits à la
Aquà's pas ma man, ou souï pas dé man, je ne suis pas du bon côté pour agir avec la main, pour porter avec l'épaule dont je me sers habituellement. Aquà's pas dé man, ou aquà's foro man, ce n'est pas commode, à portée, sous la main, ou cela est outre main. Avédredé mansdéfalo, avoir tiennent. Faire la
A
ou aux boules.
qui laissent tomber tout ce qu'elles seul contre deux aux cartes
man, jouer
sous amouriès
à sa man,
double-main, qui mange à deux gens vive le roi vive la ligue !
il
tient,
il
fait
ner,
ou à
Dér.
jeu de cartes, de boules, être
lat.
Manado,
Manus, m.
du
revers
premier à don-
le
—
;
matin avec une botte de radis. Vno manado dé pors,
—
Manado, troupeau de bestiaux. un troupeau de porcs, de cochons.
Sauvac.es prétend que, dans ce dernier sens,
une altération de Ménado, d'un autre
Manado
dialecte, conduite
est
de
troupeaux, quantité de bestiaux qu'on mène à la foire; mais il n'est pas nécessaire qu'il en soit ainsi puisque le lat. Manus, qui a formé le mot dans les deux acceptions, signifie
au
main
et
en
Mancéno,
s. f.
billot fixé
aux
mène temps troupe, bande. Mancelle, attache qui tient par attelles
du
je
collier
du cheval,
et
un bout
du
Dér.
liées
;
espèce
sign.
oto, adj. Manchot, estropié d'un bras, d'une
—
—
On dit plus purement Manqué. Yoy. c, m. Empr. au fr. Mancïoù, ». m. Anneau en cuir, appelé billot, qui entoure l'attelle du collier du cheval de trait et tient au crochet
main.
auquel s'attache la mancelle qui est fixée de l'autre bout au timon de la charrette. Yoy. Mancéno.
—
Dim. de Mancéno. v.
Manda,
mander;
Envoyer; — Mandas-i sâoupre dé
lancer.
mandez-lui de venir.
Dér. du
Mandas
faire savoir; faire dire;
véni, envoyez-lui dire
ou
éneà dé M..., envoyez chez
par lequel
en cuir,
est
Mandare, m. sign. ». m. Mandement, en
lat.
Mandamén, écrit
émané d'une
forme de
tire le limonier.
remplacée aujour-
lat.
général,
ordre par
autorité quelconque; plus spécialement
d'un évoque à ses diocésains.
Màndalum, m.
sign.
Mendiant, mendiante; Mandian, mandiano, ». m. et qui mendie qui demande l'aumône. Dér. du lat. Mendicus, m. sign. /'.
;
Mandianaïo,
». f.
Mendiants, en général
;
engeance des
mendiants; race, troupe de mendiants. Man d'obro, ». f. Main-d'œuvre, façon d'un ouvrage; travail d'un ouvrier.
du lat. Manus et Opéra. Mandrasso (A la), adv. Gauchement;
Dér.
tout simplement;
sans se gêner; mollement ; nonchalamment; sans goût à la S'en vaï à la mandrasso, il marche avec nonchachose.
—
lance.
En
catalan,
Mandrin.
était
Manica, m.
lat.
Mancho,
par une cheville
— La mancéno, qui
outil,
lat.
de jeu, partie gagnée quand on joue en parties de filet en forme d'entonnoir.
taines
c'est le trait
direction que le
je
un couteau, une hache, une pioche, etc. Manubrium, m. sign. Mancho, s.f. Dim. Manchélo ; augm. Manchasso. Manche, partie du vêtement pour le bras; sac pour filtrer; terme Dér. du
bout un grand anneau dans lequel on passe le bout du timon de la charrette jusqu'au trou où elle est attachée
l'autre
;
même
la
ne suis pas en veine, n'ai pas la main heureuse ou je n'ai pas bonne main. Hanche, ». m. Manche, poignée adaptée à un instru-
Dér. du
poignée de légumes ce que la main Ai déjuna dé mail émb'uno manado dé
rabes, j'ai déjeuné ce
faux emmanchée à rebours,
dans
est
manche. Souï pas mancha dé véno,
lettre pastorale
sign.
s.f. Botte,
peut en serrer.
lame
la
celui-ci, est préférable.
révèsso,
un
jeter le but, jouer le premier.
du
dont
sans doute, déf
MMM,
A man
Être
main. Préne entre mans, embrasser une affaire avec attention. Vno man dé pupiè, une main de papier. Avédre
man, au
— Daio manchado dé réboùs, c.-à-d.
Yoy.
Yoy. mettre un manche à un outil.
Emmancher;
•,
le fr.
—
main.
même
—
M... I mandé un co dépoun, il lui lança un coup de poing. Dans ce dernier sens, Èmmanda, qui est un composé de
mans,
la
la
petite
Tiréto.
râteliers, et crie selon les
valoir ses mûriers lui-môme. Faire las dos
!
Manipula,
ment, à un
Man, s. f. Dim. Manélo; augm. Manasso. Main, extréMan drécho, man mité du bras divisée en doigts.
des mains de beurre,
lat.
nomme
la
comme
Altération de Mancelle, et,
du
Mancha,
chère amie
venances.
de
ne s'appelle plus ainsi; on m.
c.
tin
mours,
d'hui par une chaîne en fer qui ne s'attache plus de et
aïeule.
457
Mandre,
».
Mandra,
paresse.
m. Tourillon de
l'arbre horizontal
machines qui tourne dans
Mandre,
».
m. Mendiant, qui
les
fait
crapaudines.
de cer-
—
Yoy.
plus que son état
de
MAN
458
MAN
mendier, et qui a la tournure et la mine d'un pire mendiant. Ce mot puisé à la même source que la catalan Mandra, paresse, désigne
l'homme valide
et
paresseux qui se
fait
mendiant; ce qui suppose chez l'individu une certaine adresse pour soutenir son rôle et réussir dans son métier; c'est sans
doute pour cela que Mandre, d'après Sauvages,
voudrait dire en
même temps
est tout à fait hors d'usage et la
plus que pour indiquer en sont dérivés.
Mandrigoulo,
I. f.
fin et adroit.
reste
formation de quelques mots qui
Atropa mandragora,
Linn., plante très-narcotique, purgatif violent, bonne, employée à l'extérieur, contre les squirres et les écrouelles.
On en distingue deux espèces, la blanche ou la maie, la noire ou la femelle. Sa racine, qui prend souvent une forme du corps humain. De prétendus sorciers achèvent de leur mieux la ressemblance et la vendent comme une amulette, ou l'enterrent avec des conjurations doubler
faire
pour
l'argent
auprès. Mais les sorciers
que
leurs
dupes
mettent
commencent à avoir moins de
Mané,
subs.
maçons pour changer de place un en se les faisant tenir ou
etc.,
main, selon que
ce qui est vrai de cette plante.
Manéchal,
m. Maréchal-ferrant.
s.
même
le
par principe que de Marèchalo : La Fare-Alais ses
Castagnados ;
que
de briques, de main en
—
Altération ou
—
—
c'est
une corruption
l'a employé sous cette forme une consécration. Les notes
Manéflariè, s. f. Flagornerie, flatteries, cajolerie, pour mieux admettre les rapports, les tripotages qui engen-
faire
l'on place ordinairement
les brouilleries.
Manèfle,
s.
m. Faiseur de cancans, de commérages; fait
des tripotages
;
rapporteur qui flagorne
dans d'autres qui sont creuses pour tenir celles-ci lorsqu'on
ceux à qui
les travaille.
inspirer plus de confiance par cette manière de faire.
Mandre ci-dessus ont la même origine, et le Manubrium, manche, y est sans doute pour quelque
Ce mot lat.
Le mot
et
chose.
de
il
est aussi le
nom du fameux
chef de brigands
qui rivalisa avec Cartaloucho, Cartouche, dans les légendes populaires. Il sert encore à désigner un malfaiteur, un brigand, qui ressemble beaucoup à a des noms prédestinés.
Mandro, s. toise. Uno
—
Mandre
{Voy. c. m.).
Il
y
formé du
est
vieille sorcière.
Mandroun,
s.
m. De Mandre, par un dim. qui est loin Mandroun est un gars jeune, vigou-
d'être atténuant, car le
reux, ce qui travail,
le
rend plus blâmable, vagabond pour fuir le instinct, qui demanderait au besoin
maraudeur par
mais qui trouve plus commode de prendre. Mandrounéja, v. fréq. Mendier à la manière de ceux dont il est question dans les mots Mandre, Mandro, Man-
lat.
Manu
adoucir, flatter
flectere,
v. fréq. Faire des
cancans, des commérages;
faire des paquets, des rapports vrais
ou faux;
flagorner.
—
Voy. Manèfle.
Manèflo, tages.
—
Il
*. f.
Commérage; cancans; paquets;
est aussi le fém. v.
Manéja,
Fém. de Mandre. Pauvresse rusée et mavièïo mandro, une vieille bohémienne, une f.
s'adresse pour s'en faire bien venir et leur
main.
la
Manéfléja,
Mandrin
a
ajoutent une explication que nous croyons devoir renvoyer
brouillon qui
pièces
tuiles,
le précédent, est
ner entre
;
de
les jetant
:
drent
pointes
y
adoucissement très-bien adopté de Maréchal. Voy. c. m. nom d'une place d'Alais. Manéchalo, », f. Maréchale en plate-forme élevée, au devant de la citadelle. Le mot,
Mandrin, t. m. Mandrin, pièce de tour en l'air sur laquelle on assujettit les ouvrages qui ne peuvent se tourles
il
pleines
chaînons de cette chaîne sont plus ou
les
au mot Marèchalo.
:
tas se
moins éloignés.
MdîvSpa, étable, et 'A^aupi;, nuisible, MavSpa-fiSpa?, dange-
reuse pour les bestiaux
dodues où
y a de quoi prendre à
il
mains, â manéja. Faire lou mané, autre acception pour désigner la manœuvre dont se servent divers ouvriers et notamment les
le
mot lat. et par suite le lang. et le fr. qui avaient été formés par deux mots grecs,
com
—
se dit de certaines choses
,
— Y-a dé mané,
à manier.
dans
,
mais
été,
Voy. Mandre, Mandrn, Mandroun, Mandrounéja. Mané ou Manè, s. m., n. pr. d'homme. Dim. de Manuel, qui est l'abréviation ordinaire du prénom Emmanuel.
pratiques. On a dit que le
reproduisent
l'a
bien d'autres défauts que
porte une telle profession ainsi comprise.
bizarre, se bifurque quelquefois et représente grossièrement les parties inférieures
mendiante, valide ou qui
vieille
toujours paresseuse, avec
Cette acception
Mandre lui-même ne
Mandragore,
jeune ou
tripo-
de Manèfle.
Manier; toucher, palpera pleine main.
Manu agere, m. sign. Manèje, s. m. Manège, machine destinée à imprimer un mouvement de rotation suivant deux directions rectanguDér. du
laires,
lat.
au moyen d'un engrenage à lanterne dont l'arbre muni d'un levier ou timon horizontal à course
vertical est
circulaire, sur lequel s'applique la force motrice.
Dér. du
avec
la
lat.
Manu
agere, agir avec la
main ou comme
main.
—
droun, Mandrouno; car
Manéto, s. f. Dim. de Man. Menotte; petite main. Faire manéto, faire main morte pour en caresser doucement. Jouga à manéto, jouer au pied de bœuf.
mandrounèjou pas.
bourré de crin, dans
les véritables pauvres, ceux qui sont dignes d'intérêt, lous pâoures enfin, démandou et
Mandrouno, ». f. Dim. de même nature que le précédent Mandro, mais qui indique moins une différence d'âge :
Manéto
est
le
nom la
d'un petit instrument en cuir remforme d'un fer à repasser, dont se
servent les dévideuses de soie pour frapper faire tourner. Voy. Escoulouèr.
—
la
bobine et
la
MAN
M AN
Manéto-càoudo ou Man-càoudo,
s. f.
Jeu de
la
main-
Manétos,
j. f.
plur.,
ou Pantacou3to. Chèvre-feuille
caprifolium, Linn., arbrisseau delà fam.
des Caprifoliacées, cultivé dans les jardins. Le nom de Manéto lui vient de ce que ses pétales séparés ressemblent un peu au\ doigts d'une main demi-fermée.
Man-forto,
s.
Main-forte,
f.
assistance donnée à
Dér. du
lat.
Manja,
t>.
—
détruire.
m. Au fém. Mangougnèïro. Kcgrattier;
s.
du
Mango, mangonis, maquignon:
lat.
; machine quelconque elle- même. Manibula, petit manche. Manger, mâcher et avaler des aliments;
prendre sa nourriture
la
le
chaud
Lou
prendre son repas ; ronger, miner, cdou faï manja la soupo fréjo, prvb.,
iè
;
fait
manger la soupe froide, pour dire que la Que manjo soun capitdou prén lou eami dé l'éspitdou, prvb., celui qui mange son capital prend le chemin de l'hôpital. Lou tro manja rèn abétti, trop
qui vend, au petit détail et de la seconde main, toute sorte de menues denrées. Dôr.
d'une machine
l'essieu
justice.
Mangougnè,
la
charrue, que le laboureur tient dans la main. Dér, du lat. Manipulus, poignée, ce que l'on empoigne. Manivelo, t. f. Manivelle, manche pour faire tourner
chaude.
commun, Loniara
m. Mancheron, extrémité du manche de
».
Manipou,
459
lit
paresse n'enrichit pas.
fripier,
revendeur qui déguise sa marchandise pour en tirer plus
manger
d'argent.
las arnos, pèr un chancre, rongé par la rouille , par les teignes par un chancre. Manja, élimé, usé par le frottement. Dé qu'avès manja iuèï? Sur quelle herbe avez- vous marché aujourd'hui ? dit-on à quelqu'un de mauvaise humeur sans qu'on
Regrat; boutique ou vente de meFaire mangounariè, être regratnues denrées au détail.
Mangounariè,
j.
tier, faire le regrat;
f.
la regratterie.
Mani, manido, adj. Diin. Manille, éto, Manidoù, ouno. Uno poulido manido, une jolie filPetit petit enfant. lette, et même une jolie fille. On en fait un superlatif en
—
;
sache pourquoi. Avès prou manja dé favos? Donnez- vous votre langue au chat ? Lorsqu'on cherche le mot d'une
mani, mani, très-petit. Cette façon de faire répétant des superlatifs est très-ordinaire en laug. Ce n'est pourtant le
énigme,
:
pas ainsi que les gardeuses
de
:
avez-vous assez subi
:
Dér. du
et pèsent au-delà de
Minutas, moindre,
lat.
deux cents
du plus
en
petit.
petites,
de mau-
s. f.
Manigance; petites
manœuvres cachées;
—
est,
sign.
mains comme font
Mangcure.
f.
où
les
sémdou, vulgairement comme dans nos pays sous le nom Cornue que l'Académie n'accepte point pour cela, et espag. Manilia, m. BgB.
la
Manjaduro,
—
mangeur de
les affaires, font
loi/.
Manjado.
Manjaïre, aîro, adj. Gros mangeur; qui mange beau-
également la
Au
fig.
Manu
ou Manibus
mains, ou simplement de
spolio, je dépouille
la bass. lat.
nipuler, arranger avec les mains.
avec
prodigue, dissipateur; exacteur; grugeur;
chrétiens.
Hanjamén, lat.
Mangeure; endroit d'un drap, d'une
—
de mauvaise
qui tripote
s. f.
d'un pain mangé, rongé par les souris, par les vers, Manjaduro dé gnèiros, piqûre de puces. par les chats.
étoffe,
vendange.
coup.
foi
m.
rendre Manjadoù.
—
f.
,
—
faire la Huse; Grande; tromperie. manipolo, tromper, filouter. Le prestidigitateur qui monte ses cartes, le marchand en fraudant ses denrées, l'homme s.
Manipolo,
Manja duro
;
en cage. Mangeoire, en fr., n'exprime, d'une manière directe, que la crèche des chevaux, en lang. Gripio; cependant, dans l'usage familier, on s'en sert pour
de
notamment
Voy.
bon à manger
Manjadoù, s. m. Auget, petit vase, vaisseau quelconque l'on met la mangeaille des oiseaux, de la volaille que
l'on tient
s.
qui sert à transporter des liquidai et
—
est
sign.
d'un f. Anse d'un vase, d'un chaudron, panier; portant d'une malle; anse ou corne de la tinette,
les
s.
Manjado,
Manu agere, et dans la bass. lat. Manipudit Du Cange, manibus ludifcare uti agunl
escamoteurs.
manipolo. Dér. du
Manducare, m.
lat.
qu'on peut manger.
lat.
prœstigiatores, jouer adroitement des
En
du
Dér.
intrigue; mauvaise ruse.
Manïo,
Au
Manjadis, isso, adj. Mangeable ; qui
Maniganço,
lare; id
le
surplus, une autre explication du dicton a été essayée, qu'on peut consulter. Yoy. Favo. posée.
NN
Dér. du
en vous disant
:
;
vaises
tire
voulez-vous que je vous mot que vous cherchez ? Quant à consentez à donner votre langue
les galères ?
son équivalent français au chat, c'est avouer qu'elle n'est bonne qu'à cela, puisqu'on ne sait pas s'en servir pour répondre à la question
kilog.
Manifique, iquo, udj. Magnifique; superbe; splendide;
somptueux qui a beaucoup d'éclat. Empr. au fr. mais fort naturalisé. Manigança, v. Manigancer; tramer de
réponse à une question embarrassante, on peine
forçat, dont on sait que l'ordinaire frugal est composé en grande partie de fèves; la locution languedocienne ne serait-elle donc pas une paraphrase pour dire
expression et qu'elles disent mani, mani, pour appeler ces animaux c'est dans leur bouche un terme d'affection, car
énorme volume
la
comme un
cochons emploient cette
ces munis, manis, petits, petits, sont fort souvent
piqué, dévoré par
,
—
vendre de
Manja pèr las gnètros, Manja pèr lou rouvil, pèr
abêtit.
les puces.
s.
m. Démangeaison vive; picotement entre
cuir et chair; prurit.
Manipulare, ma-
Hanjanso, i
s. f.
Vermine; poux en général, qui attaquent
la tête et les autres parties
du
corps.
MAX
4G0
MAN
Manjarèl, èlo, adj. Qui aime à manger, dans le sens de bon à croquer, dans l'acception gruger quelqu'un. Qui est Un d'agaçant, mais moins délicat que Crouquarèl.
—
amour manjarèl, un amour
mù
intéressé,
l'intérêt;
par
uno gdouto manjarèlo, une joue à dévorer de baisers. Manjariè, s. f. Mangerie, action de manger; exactions; de chicane; action de gruger quelqu'un. s. f. Mangeaille; victuaille; vivres en général des hommes et surtout des animaux; pâtée. frais
Manjîo,
Manjo-favo,
s.
deux genres.
des
Bredouillera*; qui parle
d'une manière mal articulée et peu distincte, comme s'il avait la bouche pleine de fèves, par exemple; ce que les Romains, en employant la même figure, disaient d'un ora-
—
versât in ore fabas. Voy. Favo. Manjo-nèci, s. des deux genres. Parasite; attrape-lour-
teur empâté
:
— Le renard de
daud.
beau qui l'écoute
qui vit aux dépens du cor-
la fable
un manjo-nèci. m., ou Banar. Capricorne, capricorne insecte de l'ordre des
Coléoptères, et de la fam. des Lignivores ou Xilophages, genre des Scarabées, remarquable par ses antennes articu-
longues que
le
corps.
Le plus grand de
ces colé-
optères, tout noir et qui a trois centimètres environ, reçoit le
nom
de Manjo-péro
ces poires qu'on trouve à demi-
:
rongées seraient, dit-on, sa pâture;
mais
ici
ne l'accuse-t-on
du méfait d'autres insectes voraces, du gros frelon ou grdoule, par exemple ? Plusieurs scarabées, dont il est une variété , déposent leurs œufs dans l'écorce rugueuse ou pas
dans
le
tronc de vieux arbres
:
en voyant
le
poser sur des poiriers pour accomplir cette
pu mal juger
,
ses intentions.
Manjo-roso,
même
capricorne se on a
œuvre
j.
m. Capricorne du même ordre, de même forme, moins la taille, que
famille et de la
—
est le type.
celui qui, par occasion, fait
mangeur d'habitude; comme il est dit au mot pré-
Emprunter; demander
— Vos arouina toun matin
et recevoir
vési ? manlèvo-z-i dé
Veux-tu ruiner ton voisin
vèspre, prvb.
?
matl
et
un
prêt.
pago dé
emprunte-lui
le
et rends-lui le soir.
Dér. du
lat.
Manno,
s.
—
par des enfants ou des adolescents à qui ce travail facile procure, en attendant autre chose, quelques ressources en les enlevant à l'oisiveté, mais ploi est d'ordinaire rempli
c'est le noviciat obligé
Les manœuvres sont
Manu
levare, lever avec la
les
,
rabrouent sans cesse pour hâter leur manquer de tout et les force à l'inac-
paresse, qui les laisse
tion
;
mais
qui a un
manœuvres pensent sans doute que
les
la paresse
ne nuit guère à personne, car ils ne s'inquiètent pas autrement de menaces qui, il faut le dire, sortent rarement à effet. tel
résultat
Lou manobro,
le
manœuvre de
manobro;
profession, es
l'ouvrier qui en fait accidentellement le travail faï manoÈre manobro quan bastiguèrou bro; aussi le premier dira :
aguél
oustdou
maison ;
,
manœuvre quand on
j'étais
—
bâtit
cette
Faire manobro faguère manobro. se dit aussi d'un aide qui sert un ouvrier quelconque qui a besoin qu'on lui fournisse sur place les matériaux à emet le
second
:
—
Êspèro, éspèro, té faraï manobro, attends, attends, ployer. viens dit-on à un maraudeur qu'on trouve sur le t'aider, je offre qui n'est pas souvent remplissant ses poches acceptée, on le pense bien. Au fig. faire manobro à qudouquùs, c'est, dans une dispute où l'on en vient aux coups,
fait
:
activement de ses mains et ne se laisser manquer
se servir
de rien de ce qu'il faut en ce genre. Dér. du lat. Manu opéra, œuvre ou ouvrier de la main, et Obro.
Manoul,
Dér. du
—
s.
lat.
Manualis, qu'on peut empoigner, tenir avec
main.
Manouné,
s.
m., ou Canouné. Petit paquet, petite botte tels que chevreau ou agneau.
de tripes de certains animaux,
— Voy.
Canouné.
Ces deux mots, quoique ayant une racine différente, sont parfaitement synonymes mais Manouné est beaucoup plus
en usage à Alais. Il est le diminutif de Manoul, mais il reste dans son application toute spéciale de terme de triperie.
Manqua, v. Manquer; faillir; être de moins; faire défaut; Y-a mat d'un an que ne pas atteindre, ne pas toucher. soun frèro manqua, il y a plus d'un an que son frère est
—
Manne, nourriture miraculeuse que Dieu envoya aux Israélites dans le désert. Ce mot est de toutes les langues puisqu'il est dans la Bible, pour désigner, par similitude, tout
manqua bé que y-aduse, il s'en faut bien qu'il manquo bé! Tant s'en faut, bien loin de manqué pas dé guïre que mouriguèsse, il s'en fallut
absent. S'en
y main.
f.
et le lang. l'emploie aussi
rudoient
les
de ceux qui veulent devenir maçons. les souffre-douleur des maçons, qui
;
Petit
cédent du rat d'Horace. v.
séné, est
m. Paquet; botte; poignée, Ne s'emploie plus guère que dans le sens du mot suivant quoiqu'il soit bien moins usité.
Manjuquéja, v. fréq. Grignoter; pignocher; manger Le nonchalamment, sans appétit et à petits morceaux. rat de ville qu'Horace nous peint mangeant du bout des dents, dente superbo, le maigre ordinaire de son ami des : il
de bon goût.
un autre empr. obligé au fr. Manne. Manobro, s. m. Manœuvre, ouvrier subalterne; excluCet emsivement, aide-maçon, celui qui sert le maçon.
la
Manjuquéjaïre, aïro, adj.
et
substance purgative, l'inséparable
Man
atteintes.
champs, manjuquéjavo
la
le
!
Maniera,
du
venu à propos, réparateur
pour
pris
la
précédent, scarabée, qui se. niche et s'endort sans doute dans le calice des roses, le sybarite sans craindre que le pli d'une feuille blesse sa peau assez dure pour supporter
de plus rudes
ta boudant
Manno,
est
Manjo-péro, s. musqué, Cerambyx moschatus, Linn.,
lées aussi
alimen
atteigne. S'en
là! S'en
peu
qu'il
n'aie pas
mourût. N'agues pas lagui, souci, je t'attraperai,
manqua, il l'a bien touché. Dér. du lat. Mancus, manchot.
je
te
lé
munquaraï pas,
trouverai. L'a pas
MAO
MAO
». m. Manquement; omission; faute que commet en manquant de faire ce qu'on doit; mais d'un emploi assez restreint. Aqui faguère bé un manquamén,
Hanqnamén,
l'on
—
manquai bien de dire ou de faire ce que je devais. Aquélo fïo a fa un manquamén, cette fille a eu une failà je
blesse
a
elle
;
Manqué d'une
manqué éto,
,
ailj .
à qui
main;
à son bonneur.
Manchot
ou
l'un
;
estropié d'un
l'autre
manque.
bras ou
—
Voy.
IHanckd.
Mancus, m.
lat.
sign.
—
Lou manquo Manquo, j. f. Manque; faute, déficit. dé sén, le manque de bon sens. Manquo d'argén, faute d'argent. Aquéste an y-doura uno forlo manquo din la récolta, cette année il y aura un grand déficit dans la récolte.
Quan
avès agu dé
manquo? combien avez-vous eu
de moins, quelle diminution avez-vous eue ? Man-révèsso, j. f. Revers de la main; main renversée.
— Un du
co à man-révèsso,
un
revers,
un coup d'arrière-main,
revers de la main. s.
f.
—
—
Faire lou mantélé, se dit des oiseaux malades, vieux ou blessés, dont les ailes pendent comme un manteau ; et au fig., d'un malade, qui se traîne faible, languissant et amaigri dans ses habits devenus trop larges.
Mantène,
Maintenir; soutenir
v.
affirmer une chose
charge.
—
;
un poids;
soutenir,
parier pour quelqu'un au jeu, se mettre
que
articles
sur la voyelle double oit signifie doit point se confondre ou se diphthonguer avec l'a précédent comme dans mdou, tout autrement orthographié. Dans
maoù deux
syllabes, deux temps, une brève suivie d'une dans mdou, une seule émission de voix, une seule syllabe diphthonguée, dans laquelle l'appui du son se fait plus fort sur Yd circonflexe et long, que sur ou qui tombe :
et est absorbé. Voilà l'accent et sa raison d'être.
Màou, bien;
».
m.
peine;
dommage; manière.
et adv.
Mal,
— Mdou dé dén,
mé
dé
maladie;
tèsto,
tèsto, j'ai
mdou à moun éstouma,
j'ai
contraire
du bien ou de incommodité; mauvaise
perte; faute; péché; crime; mal, de
Ai mdou dé dén, dé
trine.
le
douleur;
travail;
mal de dent, de
mal aux dents, à
s'emploie
tête.
la tête.
Aï
ordinairement d'une
rapportant aux douleurs de poicœur. Aï mdou à moun dé,
le
Mdou d 'éstouma, mal au
mal au
doigt.
Se faire mdou, se blesser.
Ma
cambo
jambe, ou la jambe me fait souffrir. Aquà mé fariè mdou, cela m'incommoderait, me dérangerait. Avédre tous mdous, en parlant d'une femme, faï
mdou,
éprouver
les
j'ai
mal à
la
premières douleurs de l'enfantement, avoir
le
mal d'enfant. Préne mdou, en général, contracter une maladie; d'une femme, avorter, accoucher avant terme. Es plé dé mdous, il est plein d'ulcères, de pustules à la tête. Gardoù a fa fosso mdou, le Gardon a fait beaucoup de ravage, a causé de grands dommages. Mé fugues pas dire lou mdou, ne me fais pas mentir ou dire de mauvaises
portera la peine. Aquà faï mdou dé véire, cela fait mal à voir. Mdou vaï quan las cambos flaquou, mauvais signe
té
d'un appartement. L'italien appelle ce Carreau Mattone, et le fr. Malons une espèce de briques. Maoù a-t-il une origine commune? Est-il une imitation de ces mots ou vient-il de Mahon, lieu
d'où l'on aurait importé son usage ? Dans ce dernier cas, peut-être eùt-il fallu lui donner figurative
Mahoù. Mais d'abord
les jambes défaillent, flageolent, fléchissent. Tan vdou bé batu que mdou batu, tant pleure mal battu que bien battu. Se sdoupre mdou, se fâcher, se piquer, se formaliser (Voy. Sdoupre). Aoutre mdou noun y-ague, Dieu
quand
Manto, s. f. Ancien mantelet, assez ample et d'étoffe commune, que portaient les femmes du peuple, à peu près abandonné aujourd'hui ou peu à peu remplacé par le mantelot de forme moderne et d'étoffe plus élégante. Maoù, s. m. Carreau en terre cuite, servant au carrelage
pour nous
est bien évident ici
part. pass. de Mantène, Maintenu, sou-
Vas,
tenu; confirmé.
l'orthographe
s. m., auxquels nous que l'accent grave placé qu'elle est tonique et ne
Aou, dipht., et Aoùi,
Il
mantène, marche, avance,
j'ai dit.
e suis avec toi, je te soutiens.
Manténgu, udo,
une occasion
choses. A fa lou mdou émbé moussu ..., elle a eu des rapports coupables avec M. ... Qu'a fa lou mdou, fara la péniténço, celui qui a fait le péché, fera la pénitence, en
Manténès un pâou, soutenez un peu la Mantène moun di, je persiste dans mon dire,
coté.
j'affirme ce j
aux
renvoyons.
manière impropre en
Dim. Mantélé ; augm. Mantélas. Manteau, ample vêtement qui se met par dessus l'habit; manteau de la cheminée. Juste coumo un mantèl, juste comme la manche d'un cordelier. Dér. du lat. Mantellum, m. sign. Mantélé, s. m. Dim. de Mantèl. Mantelet, mantille. Mantèl,
de son
hésitation sur la manière de l'articuler. C'est
de rappeler ce que nous avons dit de l'accent et de son rôle
longue
Dér. du
4G1
quelquefois
employée
et
écrire
cette origine n'était pas assez sure
une h parasite
nous garde de pire! Aoutre mdou noun y-aguèsse, ce serait un petit mal s'il n'y avait que cela. Fui mdou ou michan èslre pdoure, il est triste, fâcheux, il n'est pas bon d'être pauvre. Pour établir une resssemblance, un rapport, on se sert
être
de cette tournure
comme ceux
A
commun avec moi. mdou dé la candi, la fémèlo vdou mai que lou mascle, en est comme du chanvre, la femelle vaut mieux que le
il
lou
mâle, dicton que
mariage Dér. du
du suivant composé des mêmes
d'adresse.
et
lettres et laissât
quelque
Avidre lou mdou d'aqueles que..., Es pas poulido, a lou mdou di
iéou, elle n'est pas jolie, elle a cela de
de pure superfétation, et puis nous n'avions pas à craindre que notre accentuation no fut point suffisante pour distinguer le mot faire introduire
:
qui...
le fr.
d'épervier, la
a rendu par cet autre proverbe mieux que le mâle.
:
femelle vaut
lat. Malum, m. sign. Mâou-adré, écho, adj. Maladroit,
qui
n'a
point
MAO
MAO
4G2
Mâou-adréchamén, adv. Maladroitement,
sans adresse;
gauchement.
Màou-aprés, éso,
a originairement la m. sign.
fr.
que Malèsiru, mal instruit, ignorant, vieux mot lang. voisines. peut-être encore en usage dans des localités Màou-aquis(Dé), locution adverbiale, phrase faite, emAqu'às dé bé dé ployée seulement dans cette construction c'est du bien mal acquis, de provenance mau:
mâou-aquls,
arfj.
autrefois inutile lorsqu'il était généralement reçu de prononcer l'a comme Vou. On écrivait donc par un u simple
dans mau;
et cet usage s'est si bien établi que tous ceux qui ont écrit dans notre idiome, depuis les premiers troubadours jusqu'à nous, n'ont pas orthographié autrement ils n'ont mis qu'un w où il est bien certain qu'ils pronon:
Malavisé; imprudent; irréfléchi;
çaient ou, comptant bien de rendre par là leur prononciation. Les anciens avaient raison, en ce que cette ortho-
mé-
graphe ne contrariait point leur prononciation les Languedociens modernes auraient dû en voir le vice, depuis les
vaise, illégitime.
Màou-avisa, ado,
les Italiens et
Cette orthographe des sons que nous suivons était
«
Mal élevé; malhonnête; insolent;
a</j.
— Ce dernier mot
malotru/
noncent aujourd'hui otem, est prononcé par les Espagnols, comme âouiem.
étourdi.
:
Mâou-avisamén,
m. Ëtourderie
s.
imprudence
;
;
garde; irréflexion.
Mâou-basti, ido, adj. Mal
Màoubérna,
s.
bâti,
mal
fait;
mal tourné.
m., n. pr. d'homme. Maubernard.
—
autrefois Bernard-le-Mauvais, et devait s'écrire
Signifiait
changements arrivés à la prononciation l'orthographe a réglé la leur. »
Mâoubos, forêt
;
du
m., n. pr. d'homme et de Malbos en
s.
bois mauvais, dangereux
—
;
français,
lieu. fr.
dont
Mauvaise
ou Malbosc,
les-
Même formation que le précédent, devenu un seul mot. Màou-câou, s. ». Chaud mal, fièvre chaude, fièvre
Mau-clerc, ignorant; Mau-duit, mal conditionné; Mau-piteux , inexorable ; Mau-pas passage dangereux
maligne, parce que cette fièvre est accompagnée d'une Toumba dé la fèbre en mdou-câou, au grande chaleur.
avec un a
fait
trait d'union.
Le
fr.
en
fait
Maubernard
ainsi qu'il
plus ancienne forme.
même
origine, et
Mâou
pour beaucoup d'autres qui ont la
que Sauvages
cite et traduit, tels
que Mau-bué, mal
sivé;
;
,
mauvais Mau-pèou Mau-roi, mauvais-roi; Mau-vilain, mauvais paysan ; mauvais trou
Mau-perluis ,
même
;
,
de Mau-bec, Mau-croix,
Mau-ron,
poil et
;
de
Mau-buisson,
Mau-levrier, Mau-repas, Mau-voisin, etc. Tout cet article mérite d'être cité. Les judicieuses observations du maître, à propos de ces noms propres et de leur
orthographe, sont d'une piquante actualité. Elles font jusde ce prétendu progrès qu'une nouvelle école de réfor-
—
la
croisade
Sauvages ajoute donc t Nous l'avons déjà annoncé comme une conjecture, mais :
que probable que l'ancien mau français des noms précédents, est le même que notre mâou, et se prononçait de même ou conformément à notre orthographe, qui est il
est plus
celle des sons
;
et
que Vu
s'y faisait sentir
dans son ancienne
tomber de
fîg.
la tête fêlée.
Mâou dé ou
la prononciation
n'est pas naturel et
dans l'origine des langues,
courante en a réglé l'orthographe, et qu'il qu'on ait commencé d'écrire d'une façon,
de prononcer d'une autre cette contradiction ne s'est que dans la suite ; on prononçait Vu, puisqu'on ;
introduite
mais de plus, il est comme certain que, dans les premiers termes que le français avait imités du latin ou du roman on retint d'abord la prononciation de l'a en ou l'écrivait
:
,
de ces anciennes langues; prononciation qui s'est perpétuée dans l'italien, l'espagnol et le languedocien, qui en descen-
comme le français; et qu'ainsi on prononçait mau comme mAou, et non comme mo dans Maupertuis, de la même façon que le mot latin autem, que les Français pro-
dent
la mort,
mortelle.
s.
m. Maladie
— Gn'a pér préne
lou
fâcheuse, dangereuse dé la mort, il y
mâou
a de quoi périr ou gagner une maladie mortelle en s'exposant ainsi
.
Mâou
dé la tèro, s. m. Epilepsie, mal caduc, haut-mal. Toumba ddou mâou dé la tèro, ou simplement ddou mâou, comme si les autres n'étaient rien en comparaison,
—
être
du mal caduc. On
attaqué
ceux qui en sont
tions
dit ailleurs que,
;
dit également d'un vaisseau
jointe, imparfait, ou en mauvais état, qui suinte et perd comme uno lèsio mâou-céouclado, qui laisse fuir le bon sens.
comme mo,
Nous avons
Écervelé; cerveau mal timbré
adj. — Se
en bois, d'un tonneau, mal
les attirait.
«
en chaud mal, de Charybde en
fièvre
Mâou-céoucla, ado, fou; qui a
prononciation ou, avant qu'on eût fait de la diphthongue au, dans mau, un o long, et qu'on prononçât ce terme sans que Vu y entrât pour rien.
la
Scylla.
tice
mateurs préconise avec ardeur en prêchant en faveur de l'orthographe des troubadours.
et Vos, et
atteints
l'appelle ainsi
tombent par
terre
de ce que
comme
si elle
Màoudi, mâoudicho, adj. Maudit; chargé de malédicQuante mâoudi drôle ! quel maudit réprouvé. garçon, quel coquin, quel jeune scélérat! Ah! lou mâoudi
—
;
d'home/ ah!
diable
le
d'homme, ah!
Mâou-émbouqua, ado,
adj. Mal
le
vaurien
d'homme
!
a tou-
embouché; qui
jours à la bouche des paroles grossières, indécentes et sottisières.
Mâou-én-trin, adj. des deux genres. Indisposé l'aise; débiffé,
— dérangé.
Souï tout mâou-én-trin,
;
mal à je suis
tout mal en train.
Màou-èstre, position vague; bien-être.
s.
m.
Mal-être, maladie de langueur; indis-
malaise; détresse; pauvreté; l'opposé
Màou-faîre, v. Mal faire; faire du mal. mâou- faire, il ne s'applique qu'à mal faire.
— Sapas
d»
que
MAO
MAO
Màoufasén, énto, a/lj. Malfaisant, qui se plait à du mal nuisible dont la nature est de nuire.
faire
Mâou-fisa, ado, adj. Mal confié; mal garde; qui pas on sûreté.
n'est
;
le
—
m. Impéritie
Mâou-gouvèr,
».
gouvernement,
la direction, le
;
mauvaise conduite dans
maniement d'une
Lou jo dé capitani Mâou-gouvèr, jeu de ses habits qu'on
en
dans Roche-more. Autant
fr.
c
affaire.
d'enfant où l'on
valait-il
le
traduire en
Roche-brune, ou plutôt le laisser dans sa Le nom de la localité première intégrité, Roco-mauro. sur les bords du Rhône est en effet aujourd'hui Roquemaure. entier, et dire
;
403
—
Les altérations dans
deviennent de droit
les
noms qui
incontestables
se font
lorsqu'il
peu à peu
s'est
passé
pièce à pièce l'un
quelques générations, et que personne n'a eu aucun intérêt de les attaquer ou de les contredire. •
Mâougrè, prép. Malgré; contre le gré de quelqu'un; nonobstant quelque chose. Mâougrè tus, malgré toi. Mâougrè que n'en vèngue, que n'en digou, quoi qu'il en advienne, qu'on en dise. Ou fat mâougrè soun pèro, ou
Dér. du gr. Maupi?, obscur, sombre, qui a donné au lat. Maurus, m. sign., d'où notre Morou, More et Maure, nègre.
mâougrè que soun pèro y-ague défendu, il fait cela contre le gré, la volonté de son père, ou quoique son père le lui
abondante des blés trop vigoureux s'extravase,
se dépouille
jette
après l'antre.
—
ait défendu.
Màoulo, ». f. Mauve ou grande mauve à feuilles rondes. Malvia sylvcstris, Linn., planto de la fam. des Malvacées,
commune
en
Mâouréla (Se), t>. Se rouiller, être attaqué de la rouille, La sève trop parlant du blé et de cette maladie.
—
sécréteurs; le soleil achève d'épaissir cette sève, qui prend une teinte couleur de rouille. L'épi, ayant ses conduits obli-
ne reçoit plus de nourriture et son grain devient maigre et étique, tandis que la paille est grosse et trop
térés,
partout, dont les fleurs et les feuilles servent également pour amollir et calmer, employées extérieurement ou intérieurement. Ana fuma las mâoulos, aller
nourrie. C'est ce qu'exprime ce verbe.
prendre sa place au cimetière, où
rouille.
—
les
mauves abondent
sur-
tout.
Dér. du MaXdiyr),
lat.
Malva, m.
sign.,
venu lui-même du
gr.
mauve, formé de MaXaxfa, mollesse, ou de MaXaxfÇw,
Dér. du
Mâoulo-blanquo,
Maoùna,
».
f.
Guimauve, Althaa
ofpeinalis,
d'empêcher
poser des carreaux de terre cuite
v. Carreler;
Maoùs.
— Toy.
la
c.
m.
de cette
commune
le
long des murs et sur le bord des chemins. ». f. Morelle, tournesol des teinturiers, Cro-
la différence
qui détache par conséquent la syllabe où et force la prononciation à scander le mot comme si un trait d'union séparait ses syllabes,
Ma-ou-na.
Nous avons expliqué
cette
v.
orthographe aux mots Aoùs
Médire; calomnier; critiquer
mécham-
ment; dire des injures.
Mâou-parlan, auto, adj. Médisant
;
insolent
;
et port. pass.
du précédent.
impertinent; sottisier.
Mâou-quiè, iècho, adj. Indisposé; dérangé; mal tout je ne sais comment. Mâou-réjoun, ouncho, adj. Hors de
bâti;
place, détourné
de
—
sa place, dérangé; mal serré; mal ramassé; mal gardé. Se lou trove tnticon mâou-réjoun, si je le trouve dans
quelque coin à
l'écart.
Màourèl, ». m., n. donne encore Mourèl,
pr.
d'homme. Maurel.
— Sauvages
lang., et Morel, fr., qui ne sont en
t En que îles variantes d'orthographe, et il ajoute vieux fr. Moreau, tanné, tirant sur le brun, en lat. Subfuscus. Le n. pr. Chan-mâourél est un de ses composés et
effet
:
est
son féminin dans
De temps immémorial, les habitants de Gallargues, arrondissement de Nimes, après avoir cueilli cette plante chez eux ou dans les pays voisins, la broient, en exprimant suc dont ils imbibent des chiffons qu'ils exposent à la vapeur de l'urine mêlée avec de la chaux vive, de l'alun et du fumier de cheval; c'est ce qu'on appelle tournesol en drapeaux dans le commerce. Cette plante est pourtant très-
le
differente de celle
nomme
qu'on
vulgairement tournesol on
Viro-Sourél.
et Maoii.
Mâou-parla,
ton tinciorium, Linn., plante de la fam. des Eupliorbiacées.
— le
de l'accent, qui a pour effet première partie de ce mot de se diphthonguer,
remarquera
Mâouro
bistre, qui est la couleur
Mourus,
Màourèlo,
Linn., plante de la même fam. que la précédente, qui a les mêmes propriétés émollientes et adoucissantes.
On
lat.
Mâouréléto, ». f. Morelle, crève-chien ou morclle noire, Solanum nigrum, Linn., plante de la fam. des Solanées,
amollir.
appelés
couvre
l'épiderme des tiges et des fanes et engorge les vaisseaux
n. pr.
Boco-mâouro, mis
Mâouri ou Mâourin,
— Sauvages
le dit
». m., n. pr. d'homme. Maurin. corrompu de Mâou-riou, mauvais ou
dangereux ruisseau. Màou-traïre, v. Faire mal; tourner à mal;
se
mal con-
duire; être en peine pour quelqu'un, craindre pour lui; mal penser; mal augurer. Cassaïre et jougaïre noun
—
podou que mâou-traïre, prvb., chasseur et joueur ne peuvent que mal tourner, mal finir. Es pas dé mâou-traïre, il
n'est pas à plaindre,
iVoî/»
il
a fa mâou-traïre,
ne faut pas être en peine de lui. nous a mis en peine, en souci.
il
Aquo mé faH mâou-traïre, cela me fait mal augurer. Màou-trata, v. Maltraiter; malmener; faire éprouver de mauvais traitements réprimander vigoureusement avec accompagnement de coups ou de très -dures paroles. Mâou-valé (Se faire), t>. Se faire haïr, se faire méses;
timer ou regarder de mauvais œil se faire dos ennemis. Hàou-valénço, ». f. Malveillance; inimitié; haine. ;
Altération
du
v. Voulé
ou Youdre, vouloir.
— Mâouvoulé.
MAR
MAQ
464
Mâou-vàougu, udo, adj. et part. pass. de Mdou-vaté. Mal vu; qui n'est pas estimé; qui est regardé de mauvais Y souï pas mdou-vâougu, je n'y suis pas mal vu, œil. on y a des bontés pour moi. Mdou-vâougu es miè pendu ou mdou-vougu mita pendu , prvb. , variante qui assure le
—
même
sort à celui qui est
qu'on
lui
mal vu
et
à celui qui mérite même chose et
en veuille; ce qui est à peu près
aboutit à pareille fin. et
Mdouvès a su
se faire bien accueillir, et,
ema un
Tripotage; intrigue
;
;
mélange désagréable
tracasserie
;
confusion
;
désordre.
m. Maquignon, qui vend et achète des revend et les troque.
Haquignoun,
s.
les
chevaux, qui
Dér. du gr.
Mct-j-ravov, ruse, fard,
d'où
le
lat.
Mango,
mangonis, maquignon.
maquignons; user
qu'on pouvait se dispenser d'emprunter, puisqu'on avait Michan pour la même chose. Cependant, avec ses allures étrangères,
malpropre
,
Faire
v.
Maquignouna,
Hâouvès, èso, adj. Mauvais; méchant. Mot français prononcé et écrit à la languedocienne
m.
s.
Maquignaje, au goût
d'artifice
le maquignon, ou comme les pour dissimuler, déguiser, cou-
vrir les vices d'une chose qu'on veut vendre.
Mar,
m. Marc,
s.
lie,
résidu des fruits pressés, des subs-
—
tances bouillies, d'un liquide qui dépose. Mar dé café, marc de café ; ou simplement mar, qui est suffisamment
ployé à propos, presque exclusivement au masculin, il certain cachet et ne manque pas d'énergie. Màou-vivén, énto, adj. Homme ou femme de mauvaise
entendu et presque exclusif. Il est très-probable en ce sens que le mot vient, par apocope, du lat. Âmarus, reproduit dans l'ancien lang.
vie; mal- vivant.
Amar, m.
Mauvais vouloir; inimitié; Mâou-voulé, haine en vouloir à quelqu'un, lui vouloir du mal avoir Sous les deux de la rancune, de la haine contre lui. s.
et
t>.
;
;
—
formes,
il
est
du
reste l'équivalent de
valénço, avec lesquels
est à
il
Mdou-valé
peu près confondu.
Maqua, v. Meurtrir; contusionner; A tous ièls maquas, trir un fruit.
—
Mdouc. m.
et
— Voy.
meur-
blesser; cotir, il
a les
yeux
battus,
pochés au beurre noir, comme on dit populairement. Dér. du lat. Maculare, tacher, maculer, noircir.
Maquaduro,
s. f.
Meurtrissure; contusion livide; cotis-
Haquarèl, èlo, adj. Proxénète; maquereau, maquerelle entremetteur ou entremetteuse; qui débauche et prostitue Se prend le plus souvent subsdes femmes et des filles. ;
—
tantivement.
On
le
fait
;
métier d'un souteneur d'une maison de tolérance.
Maquarèou, Maquartl, en èou nos
et
interj.
Même
emprunt au
finales
acception que notre
dialecte provençal, qui
mot
prononce Ce mot
—
qui sonnent chez nous en èl. en Provence, comme interjection, dis-
pris, ainsi qu'il l'est
simule pour nous sa vraie signification sous une prononciation étrangère qui le défigure
un peu
;
il
est très-bon
pour-
tant d'en éviter l'usage.
Maquari ou Macari,
—
Mar âouroùs, abriou pléjoùs, fan lou péïsan ourguïoùs, prvb., mars venteux, avril pluvieux, font le paysan orgueilleux. Mar martèlo, abriou eoutèlo, trente-un jours.
prvb., mars martelle, avril coutelle. Mar (Pés dé), s. m. Poids de marc, qui était l'ancien poids usuel de nos localités, celui dont la livre avait deux seize onces,
ou bien aujourd'hui un demi-kilo-
gramme. Mar, s. m., ou Péïroù. Maîtresse branche d'un arbre. Dér. du lat. Mas, maris, mâle, vigoureux. Le vieux fr. avait aussi Mar, qui signifiait grand, haut.
Marano, Marano,
f Ver, mite,
s.
Quand
irréparable
— Voy.
Arcisoùs.
Espèce de phthisie ou de marasme, qui brebis ; dépérissement du mûrier dont les
branches languissent petit.
insecte.
s. f.
attaque les dériver de l'allem. Mâkler, entremetteur, ou
du vieux mot Maca, maque, qui signifiait vente, venant probablement de l'hébreu Maker, vendre. Maquarélaje, s. m. Métier de maquereau ou de maquerelle
s.
marcs ou
sure pour les fruits.
du marc de café. m. Mars, troisième mois de l'année, composé de
à cause de l'amertume
Mar,
;
ce
mal
mais
le
,
dessèchent et meurent
se
est le résultat
de
petit
la vieillesse,
plus souvent, surtout
quand
il
il
à est
semble
prendre un caractère épidémique, comme il provient alors d'une culture négligée, par des amputations à propos de
branches et de racines, par des labours et des engrais, en rendant au sol appauvri les sucs nécessaires à l'arbre,
on peut encore
le rétablir
,
ce qui est plus avantageux que
d'en planter de nouveaux. Dér. du gr. Mapafvw, dessécher, consumer peu à peu. Marcandéja, v. Marchander; discuter le prix d'une
chose; débattre le prix. Au fig. hésiter; balancer. Dér. du lat. Mercari, faire le marchand.
m. Employé seulement avec Cousignè, et encore dans une locution peu usitée CousignùMacari ou Maquari, cuisinier du diable, mauvais gàte-
Marcandéjaïre, aïro, s. m. et f. Marchandeur; qui aime à marchander. Au fig. barguigneur, qui hésite, qui
sauce, Coquus nundinalis.
balance.
s.
:
Maquéïroù, s. m. Ecchymose; comme un pinçon. Dim. de Maquaduro
petite meurtrissure noire,
v. Tripoter, faire
t>.
Marcher; cheminer;
aller;
avancer; faire son
— Marchas que vous démandou, dit-on à quelqu'un
en lançant de son mieux un projectile, en jetant de toutes ses
.
Maquigna,
Marcha, chemin.
des tripotages
;
brouiller
;
mêler; gâter; mettre de la confusion, en parlant d'affaires. Sorte de péj. de Maqua, meurtrir, gâter.
forces un objet quelconque, comme pour hâter sa marche en l'avertissant qu'on le demande; cela s'adresse aussi à quelqu'un qui vous importune, qui vous fatigue et dont il
MAR tarde d'être débarrassé.
MAR trasso
Marchas,
allez
d'home,
donc, triste sire! Dér. de l'anc. allem. Marchieren, aller à cheval, che-
vaucher, de March,marach, mark, cheval; qui, par interversion, en est venu à signifier aller à pied, marcher, ».
Marchaïre, aïro, marche beaucoup, sans
m.
et f.
Marcheur, marcheuse: qui
—
se lasser. Ne se dit guère qu'avec une épithète pour signifier celui qui marche beaucoup ou un michan, un bon marchaïre, un mauqui marche peu vais, un bon marcheur. Marchamén, ». m. Démarche, allure, manière de marcher; le pas, le marcher de quelqu'un. Marchan, ando, s. m. et f. Marchand, marchande; :
celui qui
vend; acheteur, chaland.
marchan danna, prvb.
,
—
Marchan dé
marchand de
blé,
bla ,
marchand
damné. Se vèn marchan, vendrai moun outlâou
,
si
je
trouve acquéreur, je vendrai ma maison. Dér. du lat. Mercator, m. sign.
—
mita dounado, prvb.
marchandise
,
prix.
Marcho, route que
».
f.
fait celui
Marche, action de marcher, chemin, qui marche ; distance à parcourir. Au
—
combinaison, mesure que l'on prend. Chacun bat sa marcho, chacun marche, agit à sa guise, tans entente et sans ensemble. Marcho d'Ancono, locution un peu fig.,
—
argotique
un joueur de piquet embarrassé pour
:
d'une manière bizarre à étonner ses voisins
aquélo marcho ?
murmurèrent -ils
et
:
écarter,
Dé
qu'es
Aquà's la d'Ancono, ajouta-t-il par un affreux calem-
marcho bourg, car
était
il
dans un
un peu
lettré.
;
lui
:
Depuis, l'expression est
rayon local pour signifier une manière de faire, une marche que personne ne comprend, mais on voit qu'elle pas môme souvent celui qui la suit est de pur argot, et elle ne doit pas remonter au-delà des restée
certain
;
premières guerres d'Italie de la était fort question
dans
fin
du dernier siècle, où il de la marche d'Ancône
les journaux
occupée par les Autrichiens. Dér. de la bass. lat. Marca, marcha, frontière, limite, d'où est venu Marquis, en bass. lat. pays frontière :
Marchio
,
gouverneur d'une province
frontière
,
d'une
marche. qui peut être rendu une autre altération lénitive, avec cette différence que le lang. a formé le mot avec l'initial mar, substitué souvent à mal et entré en composition de beaucoup de mots eu mauvaise part, tandis que
Hardiou,
—
d'été.
Dans
sir,
en
\
interj. Mort-Dieu, juron,
n'adoucit que la dernière syllabe en la convertissant avec un sens qui n'a pas de signification.
le fr.
Mardioune,
interj.
Variante du précédent, équivalent
de Mordienne.
Maréchal,
m. Maréchal-ferrant, artisan qui
ferre les
sign.
a
notes des Castagnudos,
il
a été
trait final a été écrit
est
entièrement nette
:
miracle attendu n'est pas encore accompli, et c'est ce qui manque seulement à notre belle promenade. le
On
nom de Maréchale. Le au maréchal de Vauban, qui changea le château comtal en citadelle royale 1 11 aurait bien pu donner son nom a une place qui n'en est que l'appendice et qui a pu «
varie sur l'origine de ce
doit-elle
grand homme. Est-il du, au au maréchal de Montrevel qui commandait à
figurer sur les plans de ce
Alais à l'époque de la construction de la Maréchale, c'est à dire en <702 et <703 ? Cette dernière version parait plus
fondée et plus conforme à la tradition. t
Cette promenade, qui
domine
la ville et sa
verdoyante
banlieue, et qui rappelle, en miniature, le Peyrou de Montpellier, a subi bien des vicissitudes depuis sa naissance.
Sous
le
règne des Montagnards de la Convention, on y
éleva une montagne. Ce furent les dames principalement qui en firent les frais et y travaillèrent de leurs propres
mains le petit nombre par enthousiasme, le plus grand, crainte de pis. Depuis lors on y a fait des prolongements, des accessoires plus ou moins gracieux. Dernièrement on a :
voulu un
un
trait
de plus de ressemblance avec le Peyrou On a déjà un bassin et le cippe d'un jet :
chàteau-d'eau.
Dieu seul
d'eau; quant à l'essentiel
est
grand!
»
c'est distriHaréla, v. Terme de fileur de soie, vitrer buer le brin de soie sur l'ôcheveau de la roue du tour, de :
façon qu'il y fasse des losanges. Dér. du gr. Mcfpw, distribuer, partager. ».
Marélaje,
le
losanges que
m. Vitrage d'un ôcheveau de soie, ou les brin de soie y forme en se croisant sur lui-
même au moyen du va-et-vient. Lorsque ces losanges sont trop grands ou trop larges, le brin revient souvent au même endroit avant que celui sur lequel il s'attache ait eu le temps de sécher;
c'est alors :
un
vitrage vicieux qui a
dôvideuse
un
sur l'autre,
les brins, se collant l'un
rompent fréquemment au dêvidage pour
les décoller, et la
beaucoup de temps pour retrouver le rompu qu'il faut nouer avec celui qu'elle
perd
bout de soie tient.
Marèlo, fants
;
car
trace sur
». f. il
Mérelle et quelquefois Marelle, jeux d'en-
y en a deux de ce nom. Pour
un plan quelconque un
le
pour
premier, on
petit carré traversé
quatre autres lignes qui partent des coins et lignes déjà tracées
s.
les
en rappelant cependant que le 843 et qu'aujourd'hui la place
double inconvénient
aussi bien par Morbleu, qui est
m.
inséré, sur cette place dont notre ville s'est toujours montrée assez fière, un article que nous recueillons avec plai-
vaut moitié
offerte
— Voy. Mané-
bœufs.
et les
Maréchalo, ». f. Maréchale, place publique à Alnis, plate-forme, au devant de la citadelle, servant de prome-
contraire,
Marchandise, s. f. Marchandise; toute chose qui se Marchandise- préséntado, vend, en gros ou en détail.
mules et mulets
les
chal, qui est peut-être plus pur. Dér. de la bass. lat. Manescallus,
nade
marcha.
le fit
chevaux,
465
se croiser
du
au centre ;
par
milieu des
il
s'agit,
en
posant chacun à son tour une marque, une petite pierre
MAR
MAR
46G
sur l'endroit où se trouvent deux raies, de faire arriver sur la môme ligne. Le malin, qui connaît trois
Margasso, s. f. Formé de Mar
de ce jeu, est sûr de gagner lorsqu'il pose le boula fiô. La seconde marelle conpremier, ce qui s'appelle
Mdou, inversion ou
marques
les finesses
entre des lignes circonscrites pousser à cloche-pied, et dans un certain sens, un palet qui ne doit s'arrêter sur
pie;
aucune
ne doit
raie et
s.
Maréso,
du polygone que par
sortir
voulu, sous peine, pour
le
Citrouille, plante
f.
et tachetées
découpées est une des nombreuses variétés.
Son
nom lui viendrait-il de mar? C'est probable.
dont
les
feuilles
sont elle
ce qu'elle se sème au mois
de mars,
Marfi, v. Flétrir; faner; ternir, froisser; chiffonner. fait aussi au masc. Marfe,
Marfi, ido, part, pats., qui flétri;
fané; chiffonné; bouchonné; froissé.
Dér. du
Marcere, m. sign.
lat.
n. pr. de
il
fatigué d'attendre, de poursuivre
Margal,
s.
m. Herbe des
un but sans
prés, graminée,
succès.
que
les
graine pour ensemencer un pré, connue en le nom de Lolium perenne, Linn. Une de sous botanique la
ses variétés,
du même nom,
croît aussi,
bord des chemins et dans
d'ivraie, sur le
au commencement d'un mot, pour Mal,' miou, de Crouïa ou Grouga, grouiller? Margoul, s. m. Margouillis; gâchis; désordre; fouillis de choses sales et dégoûtantes. Au fig., embarras d'une
et
s. f.
les prairies.
On
la
nomme en
fr.
m. Camomille romaine, Anthémis
nobilis,
fébrifuges et stomachiques; en applications externes, elles sont très-résolutives.
Margarido,
f., n. pr.
de femme. Marguerite.
Margarido, s. f. Marguerite; grande pâquerette, grande marguerite; Chrysanlhemum leucanthemum, Linn., plante de la fam. des Composées Corymbifères, qui croît dans les
champs
;
—
A
franquo margarido, à la bonnefranchement ; simplement
et les prairies.
franche marguerite
la
;
ment. L'amoureux superstitieux, comme ils le sont tous, consulte la marguerite en l'effeuillant pour savoir s'il est
aimé à son tour; si la dernière feuille arrachée lui dit un peu ou pas du tout, il se désespère; mais qu'elle lui réponde ; passionnément, il s'enivre de joie et croit au :
bonheur: car per.
De
la
est trop franche
marguerite pour de la locution que nous citons.
là l'origine
femme. Variante
et enlai-
par Margoton. On Mari, s. m. Mari; époux; conjoint par mariage. l'emploie surtout quand on parle des maris en général,
—
afin de
ne pas confondre, dans certains cas, les deux signiveut dire homme et mari. Toutes
—
fications d'home, qui
prvb., tous les maris qui sont contents danse-
t'ét're,
le
Dér du
lat. Maritus, m. sign. Mari, marido, adj. Mauvais; chétif; de peu de valeur; Un mari méchant par le caractère ou par le cœur.
—
eapH, un mauvais chapeau. Vno marido bàstio, une méchante bête. Vno bono fènno, uno bono cabro, uno bono
comme
s.
n. pr. de
s. f.,
d'un
champs après
Linn., plante de la fam. des Composées Corymbifères. Ses feuilles et ses fleurs, à odeur assez agréable, sont prises en infusion
Margoutoun,
dissement de Margarido, Marguerite, qu'on peut rendre en
les
Pâquerette parce qu'elle fleurit au temps de Pâques. Margaridéto, n. pr. de femme, dim. de Margarido. s.
;
du commerce.
raient sur le cul d'un verre.
commune dans
Margaridiè,
affaire.
Margoulin, s. m. Pauvre et mauvais ouvrier; petit marchand qui ne peut faire que des affaires étriquées en ce
lous maris que soun counténs dansarièou sus lou quîoti
Pâquerette, petite marguerite, Rellis perennis, Linn., plante de la fam. des Composées Corymbifères,
quand une femme bavarde, à
comme une sorte
qu'on a coupé le blé.
Margaridéto,
aussi à
fr.
Anglais
la principale, dont on appellent Ray-grass, la meilleure et
recueille
pour Mal ou
péjoratif
;
dégoûté,
Voy. Tarnagai.
une péronnelle. Margouïa, v. Patauger, patrouiller dans l'eau bourbeuse; tremper, remuer dans l'eau. Au fig., être dans le margouillis, dans une mauvaise et sale affaire. Ne serait-il pas formé du radical Mar , presque toujours
sens, vrai regrattier
fig.,
— pris
femme, dim. de Margoutoun,
donne
se
perdre son temps à attendre; perdre sa chaleur. Marfoundu, udo, part. pass. de Marfoundre. Morfondu
Au
Mar
l'est
mauvaise
eu chaud.
:
altération assez fréquente, et Agasso,
Marfoundre (Se), v. Se morfondre; se refroidir subitement lorsqu'on était en sueur; gagner une maladie par cela ou par un excès de fatigue. Au fig., s'ennuyer à attendre;
refroidi trop vite après avoir
Agasso
pie. f.,
elle est privée;
— Voy. BouUio, dont
de blanc.
s.
et
déjà de Margarido. Margot, Marguerite. Margô, s. f. Margot, nom donné à la pie surtout
qui
côté
le
délinquant, d'avoir perdu.
mauvaise
Margô,
siste à
Pie-grièche, oiseau.
trom-
miolo, soun très maridos bèslios, prvb., une bonne femme, une bonne chèvre, une bonne mule, sont trois méchantes bêtes.
Un mari mdou, un mauvais mal, dangereux, à Un mari récontre, une mauvaise fortune, un
craindre.
fâcheux malentendu, un malheur, une mésaventure. Dér. de la bass. ht. Marrire, mal agir, affliger.
Mariaje, s. m. Dim. Mariajoù. Mariage, union légitime de l'homme et de la femme; dot; contrat, acte dressé par le
notaire
cérémonie de cartes.
ou ;
de
l'officier
cortège
,
l'état civil
réunion de
la
;
solennité des noces
noce
— Y-an fa un bon mariaje, on
;
;
espèce de jeu lui
a
fait
une
mariaje ? dit l'homme d'affaires consulté par un client, avez-vous apporté votre contrat de mariage? Anan vé'ire passa lou mariaje, nous
bonne
dot. Avès pourta vosle
allons voir passer la noce, les époux, les parents, les invités.
Dér. de la bass.
lat.
Mariagium, m. sign. femme. Marianne.
n. pr. de
Mariano, Marias, asso, adj. s. f.,
Péjor. de Mari, ido. Vaurien; ehe-
MAR
MAR napan mauvais sujet homme sans honneur et sans probité, de conduite répréhcnsihle. Le mot n'est pas tout à fait de notre dialecte; mais à
Marmando,
;
;
Il
est inutile
une
localité
». f.,
4G7
n. pr. de lieu.
Marmande,
ville.
—
de donner de plus amples renseignements sur dont notre lexique, qui ne fait pas précisé-
tronisé.
la géographie, ne retient le nom que parce qu'il revient souvent dans le discours, et ne s'emploie d'ailleurs
Mariblo, ». m., ou Maruble, ou Bouènrubi. Marrube, marrube ordinaire, noir, puant, ou hallote fétide, Ballota
que dans cette locution Aïço's pas Marmando. Le sens exact de ce dicton, si ce n'est sa traduction
cause
du voisinage de
Provence,
la
il
s'est
très-bien
nigra, Linn., plante de la faïu. des Labiées, long des chemins.
Marida,
Marier, unir légitimement par
v.
homme
et
allier,
accoupler.
mie femme.
—
le
impa-
commune
le
du
rale, est celui
un
Pérou.
le
français
Du
ce n'est pas
:
le
litté-
diable; ce n'est
nous n'en avons que faire. Mais du Lot et Garonne assimilé Cela sent un peu le terroir dont
diable,
chef-lieu d'arrondissement
à l'empire des Incas
!
Ma
fleuve inspirateur, qui arrose ce pays sans doute fertile, ne roule pas cependant l'or dont les imaginations avaient
bonnes à marier
pavé et bourré le Pérou. Quoi qu'il en soit et sans prononcer sur leurs mérites comparatifs, toujours est-il que c'est
mariage. Aï marida moun garçoù, j'ai marié mon fds. $ur s'és maridado, ma sœur s'est mariée. Fios que soun à filles
:
pas
mariage un
Au Cg., joindre, unir, rapprocher, Se marida, se marier, contracter
marida, michan troupil à garda,
ment de
le
sont
un troupeau difficile à garder. Fïo qu'agrado es mita maridado, fille qui plaît est à moitié mariée. Que se marido pér amours a bonos gnuès et michans jours, qui se marie
la même pensée qui a fait choisir les deux pays pour types d'une excellence, d'une supériorité à laquelle rien ne peut atteindre. Le choix qu'on avait fait du Pérou s'explique
par amour a bonnes nuits et mauvais jours. Que se marido se brido, qui se marie se bride. Que se marido pér amours
assez par les succès récents de la Californie et
se péntis
repentis dé lésé, qui se
Que
Dér. du
lat.
Marida,
s.
se
amour
marido dé coucho
marie en hâte à
Maridas n'an qu'un mes dé bon mois de bon temps.
marié;
se marie par
lèou pér doulours, qui
repent bientôt par douleurs.
tén, les
se se
loisir se repent.
mariés n'ont qu'un
intimement.
allié
Maridado,
s. f.
Nouvelle mariée; l'épou-
et part. pass.
Maridadoù, maridadouno, adj. m. et f. Nubile; en âge marié bon à marier. Maridaïre, ». m. Marieur; faiseur de mariages; officier
de
;
l'état civil
Mariéto,
préposé aux mariages.
s. f.
Femme ou
fille
Marin,
communément en s.
m. Marin,
fr.
Mariettes.
homme
matelot, appartenant à la
de mer; marine.
officier, soldat
ou
».
—
Harino,
Marine; ce qui concerne la navigation sur
t. f.
mer.
femme. Marie, nom de la sainte Vierge, que portent beaucoup de personnes, femmes et Mario,
». f.,
n. pr. de
hommes. m., n. pr. Dim. Afariouné, Alariounélo. Marion, Marionnette, nom dim. donné à presque toutes les femmes qui s'appellent Marto.
Marioun,
».
Marmaîo,
s.f.
—
,
plus con-
serait
comme il semble particume rappelle pas l'avoir voici
ce
qui
est
pro-
Marmaille;
les petits
On n'a pas toujours eu des chemins de fer, pas plus que des diligences. Il fut un temps où, faute même d'un coche, Racine partit à bidet de Paris pour Uzès, tout comme s'était acheminé du Béarn à Meung sur son poney orange. Dans ces temps antédiluviens, où voyager
d'Artagnan
enfants en général et
particulièrement ceux qui sont incommodes et impatientants. Dér. du gr. Mup(j.7)xii, fourmilière, de Mjfjir,?, fourmi.
si
grosse et
si
cela va sans dire. le
Il
un
rare affaire,
à Marmande. Personne
d'aller
pour
m. Augm. Marinas. Vent de mer, vent du midi relativement à Alais, où il donne ordinairement la Marin blan, vent du sud-est, [sec et chaud, plus pluie. redouté encore pour les vers-à-soie que le vent du sud. Marin,
entendu employer ailleurs
était
faisant partie de la con-
grégation de la vierge Marie, fort nombreuses à Alais, où on les appelle
autre, ce qui
bable.
sée; la mariée.
d'être
mieux aux vanteries d'un
—
Marié, épousé; nouveau
et part. pass.
ceux en voie
mais celui de Marmande
;
donne plus à chercher. Si le dicton avait pris naissance dans l'Agenois, il serait dû aux regrets d'un indigène dépaysé et pris de nostalgie, dulces reminiscitus Argos, ou forme à l'humeur gasconne. Mais lier à notre localité, je ne
Marilare, m. sign.
m.
d'aboutir de la Nouvelle-Calédonie
Alaisien fut obligé
d'ici
n'y était jamais allé, fallut sans doute un motif bien grave
décider à s'aventurer
si loin.
11
partit
cependant
;
on ignore par quelle voie. Mais, dira-t-on, on ne va pas à On y va bien, puisqu'on en revient, comme Marmande. d'Astrakan. Notre homme revint donc, et Dieu sait les merveilles que le nouveau Pizarre cévenol raconta de cet
—
autre Pérou qu'il avait découvert. C'est depuis lors que pour nous, rien n'a valu Marmande.
Marmito, ». f. Marmite; ustensile de cuisine, en métal ou en terre, dans lequel on fait bouillir la viande, ou simSe vira ddou eousta dé la marmito, plement de l'eau.
—
se tourner
du
coté de la marmite, c.-à-d. de ceux qui font
manger, comme faisait Sancho aux noces de Gamache ; et, par extension, se tourner du bon côté, de celui où il y a quelque chose à gagner.
du
lat. Marmor, marbre, a-t-on prétendu, parce premières marmites étaient faites de marbre. Marmitoù, s. m. Marmiton, bas valet de cuisine.
Dér.
que
les
Marmoto,
s.f.
Marmotte,
Mus
alpinus, Linn.,
mamroi-
fère
MAR
MAR
468 unguiculé de
la
bien entendu
fam. des Rongeurs.
—
On
ne connaît
marmotte apportée par
les que dit-on à ils en ont de leur , appris pays Savoyards monter dans les cheminées en la voyant grimper, par une manœuvre qu'ils ont imitée, entre deux parois de rocher.
ici
,
la
,
;
Marmolo
,
comme
est aussi
le
Marmotte,
fr.
le
coffret
plein d'échantillons que porte le commis-voyageur courant la pratique , nom qui lui a été donné sans doute par
un rapprochement avec sa
marmotte en
En
la boite
où
le petit
tient
Savoyard
vie.
Marmotta.
ital.
bord, frontière.
Marquo, s. f. Marque; signe quelconque pour désigner, pour distinguer un objet empreinte, indice; figure; im;
pression; trace apparente, sensible; signe;
m.
s.
témoignage, preuve ; présage peine infamante de la Marquo dé ce, idiotisme, de prononciation surtout, preuve de cela. ;
flétrissure.
Bélier,
mouton
marquer.
mouton mâle, le mouton sans épithète ayant perdu cette qualité. Marmoutoù n'est point tout à fait de notre dialecte, qui dit Are pour le même animal. Toy. c. m. Marouquin, s. m. Marocain, espèce de raisin noir, à
la Vierge
la
Mas, maris,
signifie
—
grains très-fermes,
gros et
serrés,
cultivée dans le
peu Languedoc, et qui sans doute a été importée d'Afrique, du Maroc; maroquin, peau apprêtée de chèvre ou de bouc, employée à la chaussure et à la reliure des livres. v.
Marqua,
Marquer, faire une marque, imprimer un
tracer des
lignes apparentes; indiquer,
désigner,
noter par une marque quelconque annoncer, pronostiquer, promettre écrire donner à connaître imprimer une tache, ;
;
;
une empreinte, la marque par sa place.
ne laisse
;
en parlant d'un condamné à
la
flétrissure
le
bourreau; indiquer ses points, ou
au jeu.
— A marqua sa plaço,
les
a
marqué Ta ploumo marqua pas, ta plume ne marque pas, aucune trace sur le papier, faute d'encre, hou co
parties gagnées
il
marquavo, le coup était apparent. Aquélo nivou marqua dé vén ce nuage annonce du vent , est un signe un ,
,
pronostic de vent. Marquas la pajo, faites un signe, un onglet à la page de ce livre. Marqua soun linje, mettre
son chiffre
,
l'éspanlo, le
;
—
Marquo, s. f. Craie, pierre blanche, calcaire et tendre, plâtre blanc, dont on se sert pour tracer des lignes, pour
entier, Aries.
composition duquel entre évidemment
Ce mot, dans
signe;
carac-
chiffre,
sur un ouvrage, une marchandise; jeton, fiche pour marquer ou compter; instrument dont on se sert à cet
tère,
Dér. de l'allem. Mark, marque, signe.
masque.
Mop|j.t6,
Marmoutoù, le lat.
Marquis, marquise,
f.
Dér. de la bass. lat. Marckiones, officiers préposés à la garde des frontières, Marcho, marches, de l'allem. Mark,
effet
Marmousé, s. m. Marmouset, petite figure d'homme ou de femme; figurine, statuette; petit homme mal fait; petit garçon. Dér. du gr.
Marquis, marquiso, s. m. et d'honneur et de distinction.
titre
ses
initiales
bourreau
l'a
à son linge. L'an marqua à marqué à l'épaule. Marquo tous
—
Mar-sâouse,
s.
m. Marseau, saule-marseau, Salixcapra,
Linn., arbre de la fam. des Amentacées, qui croit bien
dans
les terrains secs et
craïeux; son bois est plus dur
du
saule aquatique; on s'en sert avec avantage pour faire des perches et des échalas. Le
et plus plein
que
celui
marseau donne aussi d'assez bon bois à brûler.
Formé de Mar, du
Mas, maris, mâle,
lat.
et Sdouse,
saule. s.
Marséïés, éso, de
habitant
m.
Marseille;
et
et
f.
qui
adj. Marseillais,
aise;
qui provient de Mar-
est,
seille.
La
Marséïéso, la Marseillaise, la fameuse chanson de la
Révolution.
Marséïo,
s.
n. pr. de ville.
f.,
Marseille, chef-lieu
du
département des Bouches du Rhône. Les opinions sont fort divisées sur l'étymologie du nom Les analogies ne manquent point et s'appliquent à des .
d'une
localités
ancienneté
:
ce
mince importance et de moindre ne diminue en rien l'embarras. Le qui lat. Massilia, qui traduisait le gr. Mxavxllx, bien
prendre dans le ne fait que déplacer
baisse, qui vieillit.
MaXaxts,
:
:
mauvais.
l'avaient-ils
Marqua pas pus, en
en marquo, une statue de
métonymie. Marquo-mâou, s. des deux genres. Qui marque mal; qui dénote mal ; qui montre des intentions, des penchants
pnrlant du cheval, il ne marque plus, on ne reconnaît plus son âge à la dent par extension et iron. se dit de quelqu'un qui
pouns, marque tes points.
Vno Sénto-Yiàrjo
en plâtre
comme
pris
radicaux
la
Mttaaav
mollilies ,
Où
question.
eux-mêmes ,
le
grec et
le latin
Adrien de Valois indique
?
mollire
calme de
la
amollir,
,
ou bien
mer, peu différent de
Marquaïre, *. m. Marqueur; qui marque les points dans une partie de jeu. Iéou serai lou marquaïre, je
MorocraMa. Expilly et d'autres tirent des inductions du nom des Salyes ou Salyens, peuples qui occupaient ces rivages gaulois au moment où les Phocéens y abordèrent et vinrent
serai le
bâtir la ville. Cette dernière interprétation pourrait faire
Dér. de Marquo.
—
marqueur,
Marquan, auto,
je
marquerai
adj.
les points.
Remarquable
—
;
considérable
;
qui
Aqud's un home marquan, c'est un homme marquant, un personnage. La carto l'atout la carte qui fait le point marquanto une
marque, qui produit des points.
,
figure.
,
;
intervenir
mansio,
l'élément
celtique
demeure, pour
dans la
l'appellation,
Mas,
première syllabe, Salyes, évidemment régional et pris sur les lieux et dans la langue du pays, ou dans le Ligurien. Marséja, t>. impers. Faire un temps de mars, pour lieu,
MAR
MAI! exprimer mois.
les
intempéries, — Mursejn, un le^
il
giboulées habituelles dans ce
temps de mars. Intempérie, giboulée de mars. fait
Harséjado, s. f. Marsén, marsénquo, wlj. Du mois de mars; qui apparau
tient
h
—
qui
[are;
liait,
pousse,
est cueilli
en
Lous marséns, les mars, menus grains, orge, mars. avoine, millet, etc., que l'on sème au mois de mars. Marsioure, s. m. Hellébore vert, rose de -N"l. llelleborus viridis, Linn., plante rustique de fleurit
culacées, qui
racine, sous
la
pendant
nom
le
la gelée,
laires, qui tous, comme celui-ci, ont eu pour parrain ou pour patron le nom du grand et saint apôtre des Gaules, évoque de Tours, mort à la fin du i\" siècle. L'identité de
valeur
significative des
suffixes servant
depuis leur formule ancienne
gements dans
la
moyenne
tirée
du
latinité et le
celtique, et ses clian-
roman, jusqu'à leurs langue d'Oc et la
variantes
et
dont on emploie
langue d'Oïl. Le nom de ce village est mentionné, en l'an 850 Martiniacum colonica; Ecelesia de Martinhanicis, en 4344;
d'hellébore noir, à faire des setons
et Sioure,
la
ethniques adoptées par
,
de Saint-Martin de Martingnanges, en 4346; Mar-
le lieu
4 384, dans le dénombrement Martinhargues, en 4o47; Saint-Martin de Martinhargues, en 46ÎO; et enfin fixé en Martignargue, et Martignargues.
tinhanicœ, en
liège.
outil de
frapper Dér.
m. Dim. Martelé;
s.
manche
à
fer,
et
péj.
Martelas.
une ou deux
à
Marteau,
têtes,
pour
du
Martellus,
lat.
Martela,
v.
m.
sign.
Marteler; battre, travailler avec le marteau;
frapper à coups de marteau. s.
:
près, le
emploie encore
fr.
martel en
le
v.
Au fig., inquiétude, le même sens, à peu
m. Martel,
mettre
se
Martelage, marque que l'on fait sur les arbres que l'on doit abattre, ou sur ceux exposés à un cours d'eau torrentiel, pour que le propriétaire puisse les
réclamer
en
(Gers),
Martinanum, amenant dans la le roman Martinanges
lat.
Martinhanica-, et dans
s. f.
s'ils
sont emportés
;
coups de marteau répétés,
bass. et
Martigny ou MarLombardo-
tinhac, dans le Valais; Martinengo, dans la
Vénétie; Marlinlio, en Portugal. Tous se retrouvent dans Martignargue sous ses différents aspects, et avec les terminaisons que,
du
au Midi
et
au
ont
Marti, s. m., u. pr. d'homme. Dim. Martine. Au fém. Comme patron très-vénéré par sa Martino. Martin. sainteté, comme date du jour de sa fête, le 41 novembre,
leur prononciation propre; mais tous adjectivanl le
locution proverbiale, le nom de Marti, Martin, est entré dans beaucoup de locutions , d'appellations et de
l'invocation de Martin et dont
comme
phrases
faites,
prvb., à
vi,
la
en lang.
et
en
fr.
— A Sén-Marli, tapo toun
Saint-Martin, bouche tes tonneaux.
Manquo
pas d'ases à la fièïro que s'apèlou Marti, à la foire il y a bien des ânes qui s'appellent Martin, pour dire qu'en une foule de choses il ne faut pas se fier à la première apparence, non plus que se contenter d'un nom, même honorable, pour se confier et croire au premier venu sur cette
lat.
Martinus ou Martius.
s. m., n. pr. de lieu. Martignargues, canton de Yôzénobres (Gard).
Martignargue, dans
le
nom
de ce petit hameau inconnu que parce qu'il représente dans sa forme un des spécimens
Nous ne relevons
le
plus authentiques des diverses altérations par lesquelles sont passés les noms propres revêtus aujourd'hui de la fameuse désinence en argues, et parce qu'il sera plus facile les
ici
de
nom
propre et
avec
la
vérifier ce
que nous avons
dit à ce
sujet par
les
qui s'y rattachent. Il n'est besoin pour oek que de suivre la série des dénominations successives, et de placer en regard ou à la suite les simi-
rapprochements
et les analogies
le
convertissant en
signification de
un nom de
domaine de Martin ou il
est
même
propriété, lieu
considéré
sous
comme
maître.
Nous n'avons donc pas à redire que ces exemples confirment de plus en plus cette opinion que la désinence argue, particulière à notre Midi, est purement adjective, équivalente aux suffixes ac, at, é, igny, et autres, et n'a point à revendiquer une racine dans le latin Ager.
—
Yoy. Argues, An, En,
etc., etc.
m. Martinet, gros marteau, mù par la force plus souvent aujourd'hui par une machine à vapeur; se dit en même temps de la forge et de la fonderie elle-même. Aussi est-il devenu un nom de lieu pour pluMartine,
de l'eau
seule étiquette.
Dér. du
modifiées les influences
.Nord,
climat, de la contrée et
leur bruit, leur roulement.
—
lat.
Marti-
néncho, Martincnche, que nous allons voir, produisant aussi Marligné (Mayenne); Martigni,
tête.
Martélaje,
tinacum, notre plus ancienne forme; Martignan (Gard, Haute-Garonne) Martissan (Tarn et Garonne) ; Marlinens ;
de marteau. f. Coup souci imaginaire; folie, lubie dans
Martélado,
;
Comme analogues, on trouve Martignac (Ariège, Lot); Martignas (Gironde); Martillac (Gironde); en latin, Mur-
heurtoir d'une porte.
;
un
propre, pour en faire un nom de localité, de domaine ou de propriété, en sera mieux démontrée,
fam. des Henon-
les
Martel,
a adjectiver
nom
substantif
la
maladies contagieuses des chevaux. Dit. de Mar pour Mal, mdou, mauvais,
pour
469
5.
et
sieurs endroits
où
il
existait des usines de ce genre.
dim. du n. pr. Marti, Martin. Martinéncho, s. f., n. pr. de lieu et d'homme. Martincnche, hameau dans la commune de Sénéchas, arrondisIl
est encore le
sement d'Alais.
La forme féminine de Martinén, avec
le
ce
nom
le fait
remonter au masc.
suffixe chuintant éncho
provenant de
en, en, ène, énquo, variantes déjà étudiées, et établissant
son analogie avec Martignargue ci-dessus et les autres. Sa le suffixe adjectif ne signification est en tout semblable, 60.
MAR
470 du
sens
le
changeant point et
MAS
radical.
—
Voy. En,
En,
suff.,
Martre,
».
marte
ou Mart.ro. Marte,
f.,
de
la
en
si
mère de Charlemagne; et haut lieu pour être rappelé
il
était assez
excentrique
comme
contraste à ce qui s'est passé plus tard, car aujourd'hui et il y a longtemps les reines ne filent plus. Mais qu'importe que Marthe
Marlignurgue.
commune,
Mustela maries, Linn., mammifère unguiculé de la fam. des Digitigrades ou Carnivores : pelage entièrement brun
s'occupât à
une
avec une tache jaune-clair sous la gorge ; queue longue et bien fournie. Cet animal, de la taille à peu près d'un
—
à coudre ou à tricoter, ce qui devait être
filer,
du ménage dont elle était chargée ? humble, cela n'avait rien que de fort ordinaire, et elle filerait encore si le mi-
partie des soins
Dans
sa position plus
naturel, de fort
chat ordinaire mais plus bas sur ses jambes, est rare dans Midi, et l'on n'en trouve quelques-uns que dans les
le
racle qui ressuscita son frère se renouvelait en sa faveur
montagnes de l'Ardèche, de la Lozère et des Cévennes. La fouine au contraire est commune chez nous elle ne diffère
il
de la marte, d'une manière un peu distincte, que parce leurs mœurs sont qu'elle a le dessous de la gorge blanc
reconnaître et constater que le proverbe n'a pas voulu seulement citer une époque reculée. Pour cela il n'avait pas besoin de s'arrêter en si bon chemin, et il pouvait
;
;
d'ailleurs entièrement semblables
fondues toutes deux, et, pour est aussi la Martro. Du reste,
aussi ont-elles été con-
:
;
n'y avait donc pas à le remarquer, à le relever, à en faire une opposition à nos usages. Il faut, en effet, bien
remonter au déluge où, par parenthèse, s'il y tenait, pouvait, sans trop de crainte de se tromper, faire filer
languedocien, la fouine les anciens naturalistes en
le
il
et
avaient fait autant, et pour eux la fouine était la marte domestique, non qu'il fut bien facile et plus habituel alors qu'il ne l'est aujourd'hui de la réduire en domesticité, mais
même
sans doute parce qu'on la voyait roder plus volontiers que la marte autour des habitations. Lorsque les savants con-
surtout parler d'un temps où les usages, les habitudes, les mœurs, les choses, meilleurs ou plus mauvais, étaient tout différents des nôtres, où l'on voyait ce qu'on ne voit plus.
fondent ainsi
le
pourquoi
,
mieux
savant, eùt-il fait
1
languedocien
La
distinctement la marte et la fouine siste
seul
à n'en pas faire
Martro,
la différence et
n. pr. de
s. f.,
le
Le français a rendu
et classé
rend pas.
languedocien per-
—
femme. Marthe.
Dâou
tén
effaçant
que Martro flalavo, disons-nous pour exprimer ce que dit le français du temps que Berthe filait ; il n'y a que la
monde connaissait peu ou prou la reine Berthe, et l'on n'en peut dire autant de la Marthe qui l'a détrônée chez nous à moins que ce ne soit la sœur de Lazare, et rigoureusement cela peut
Mas,
Comme il s'agit, dans les deux dictons, de remonter dans des temps très-reculés, où les choses se passaient autrement que du nôtre, où par exemple les rois
toujours
comment
voici
Ai
Le premier de nos contrées; l'on disait
cependant
le
noms
n'était pas usité ni
second au contraire
l'était
resté.
En entendant prononcer
étranger,
paraît évidente et la conservation de la
confirmation
du
fait.
les
filait,
cela n'est pas
douteux
:
l'histoire et la
tradition avaient appris à tous ce modeste emploi
du temps
lat.
les
mieux
Masado
La j
reine Berthe
:
m. Maison de campagne; ferme, métairie, habicampagne, depuis la modeste demeure
champs
Masado, chapon,
avis, la
s.
Dér. du
correction nous a été transmise. C'est là tout le
mon
n'allait jamais seul; on y joignait personne précédé lui-même de l'article
mas dé Sdouri; Coumo anas, mas
mais quelquefois
secret.
marche me
la
;
exclusivement.
—
Mas
exprime en général l'ensemble de la propriété rurale, habitation, bâtiments d'exploitation et terres dépendantes ;
est
;
quenouille est, à
de
du paysan jusqu'au château
languedocien crut que c'était le sien qu'on estropiait l'assonance aida à son erreur; il corrigea ce qu'il avait mal
Cette
vis
Mas,
le
dit, et la
donnait
Ce mot
nom
le
tation des
beaucoup, et
nom
le
On
tion plaisante.
connu dans
Mario mieux peut-ôtre que Martro, qui
—
Madame ou Mademoiselle. nom de Madame à la bourgeoise
f.
mode, ou tout au plus pour servir quelquefois d'appella-
eu lieu;
je
ces
de femme. Dim. de Martro.
:
soupçonne que, simplement et sans chronologie, à Berthe on a substitué Marthe.
songer à la
pr.
dé Pièchégu? etc. Aujourd'hui Madamo est venu égaliser toutes les femmes aussi Mas ne reste que comme souvenir d'usages passés de
n'est pas
ait
n.
dé, qui n'était pas tout à fait la particule; ainsi l'on disait
;
et
sens qu'il doit avoir.
f.,
rieure encore.
épousaient des bergères, il est possible que le languedocien ait voulu renchérir sur son voisin et, ne se contentant pas du moyenil
le
s.
mariée. Mas, abréviation de Madouméïsèlo , s'appliquait de même, et descendait jusqu'aux femmes d'une condition bien infé-
être.
Tarasque. Cependant à croire que cette course au clocher rétrograde
».
autrefois le
:
est allé jusqu'à la
pensée; le languedocien ne la donc certain que ce dernier n'a
cette
parait
Marthe.
filandière de changée. Mais tout le
il
même
Martroù,
:
âge,
me
Il
point fait son proverbe qu'il aurait fait différemment, et qu'il l'a pris du français, en l'altérant, sans s'en douter, en
à ne leur donner qu'un
Martre ou Martro.
celui de
nom,
;
qui n'est pas
,
marché
science a
tisser la femme et les brus de Noé qui ne devaient pas s'y épargner pour vêtir la famille, attendu qu'on manquait un peu de magasins de confection. Mais il a voulu
peut s'entendre seulement de
champs
les
la
ferme,
la
le
maison.
vol
du
plus rapprochés et par conséquent
cultivés. est
aussi l'agglomération de quelques
Mas,
peu près l'équivalent de petit hameau. De là du village de Maia, Mazac, aux environs d'Alais.
alors à
nom
s.
il
Mansus, m. sign. f. Tour du Mas, de
et le
MAS Masàouri,
n. pr.
m.,
j.
MAS
traduction n'est pas heureuse,
et le français
ail
de
le
qu'il a
défigurer
riou,
du
lat.
ruisseau.
chaudron veut noircir
la
poêle,
caractère et
jusqu'à
ou
la
ville
atteindre
celui
de
m. Mazel-Viel, nom d'un des quartiers de on a bien fait de conserver en
i.
d'AIais, auquel
en classant
les
.
rues, sa forme originaire, quoi-
fois le traduire
qu'on put cette
d'une manière exacte par
:
vieille boucherie.
moque du
la pelle se
nom pour
son
Mas.
français,
Machurer; noircir; charbonner; barbouiller Lou pe'irôou vânu mascara la tartan, le
v.
—
noir.
Mas dou
du
rivttm, métairie près
final
grimpe par une échelle de meunier, accuse déjà beaucoup et quelque chose de plus lui ferait perdre son
d'ambition,
Masèl-Vièl,
complètement. Le mot est une contraction de
Mascara,
La
a rarement
y
bonne main pour nos noms propres. Le c introduit dans celui-ci a l'inconvénient de
Mansus
—
d'homme. Mazauric
471
Du
lat.
m.
sign.,
Macellum, boucherie, on avait fait Masèi, avec mais le mot est tombé en désuétude et ne sert
fourgon.
la
Le languedocien Caro, mine, figure, de la bass. lat. Cara, m. sign., précédé de Mas, altération de Mal, malo, mauvais, a formé Mascara, rendre la figure mauvaise,
plus que pour dénommer d'anciens quartiers ou des localités où ont dû exister dans le temps des boucheries.
ce qui a lieu
laide, défigurer;
noir.
De même
quand on
la barbouille
se sont formés par contraction
Masquèto, vilaine
et fausse figure,
Masquo
de
Quelques noms propres d'homme sont sortis de là. Haséla, v. Terme de boulangerie, former le pain
et
qu'il
faux visage par exten-
dans le principe pour se masquer, de se noircir, se mascara, le visage.
il
sion, parce qu'aussi suffisait peut-être
Mascaraduro,
j.
Noircissure; état d'une chose
f.
churée, charbonnée, barbouillée avec
Mascaroù,
s.
du
en pâte et levé,
Maséla, ado, adj.
houille, for-
d'importance. et péj. Masclas.
la
et part. pass. Pressé, entassé; con-
Dér. du gr. Miiato, pétrir, exprimer en pressurant. Masiè, s. m. Métayer; qui habite et cultive un Mas.
de cheminées.
Augm.
lors-
tranche de
densé.
Ne
s. f.
la
presser ni l'aplatir.
geron, ouvrier ou artisan que son travail ou son métier expose à avoir souvent la figure noircie ; jeune ramoneur
Hascle,
marquer de
le
main; presser, entasser la pâte, la condenser, la patiner, au lieu de la remuer largement ou légèrement, sans la
mâ-
noir.
m. Chaudronnier, mineur de
est
Maie; qui est du
sexe masculin; opposé de femelle. Dér. du lat. Masculus, m. sign.
se dit
—
que de celui qui est dans une métairie de peu
v. Masquer ; déguiser; cacher; dérober à la vue. Si masqua, se masquer; mettre un masque sur la figure, on habit de masque; se déguiser.
Masqua,
Mascloùs, s. m. plur. Crinons, dragonneaux ou draconcules, petits vers microscopiques, de la grosseur d'un cheveu (Crinis), et longs en proportion, qui naissent de
naval, de gens masqués et déguisés.
préférence sous la peau des enfants maigres et délicats, surtout de ceux qui manquent de soins de propreté, et se
Masquèto, s. f. Masque; faux visage en carton avec personne masquée , lequel on se déguise en carnaval
logent dans les parties musculeuses du corps où ils causent des démangeaisons continuelles et fâcheuses qui rendent l'enfant malade. On s'en débarrasse au moyen de frictions
avec de l'huile ou d'une
Le
pommade légèrement
ciron, type de la petitesse, est
mêmes
les
aptitudes
et doit être
un
mercurielle.
insecte aptère qui a
On
remarquera que
l'on n'emploie guère le
animaux
étant
si
Masé,
déguisée-
Mascarade; troupe, cortège de car-
— S'abïa en masquèto,
— Voy. Mascara. Masquo,
».
f-
se cachaient sous tions.
;
se
masquer, se déguiser.
Masque, sorcière; parce que les sorcières un faux visage pour faire leurs conjura-
Aujourd'hui ce mot n'est plus qu'une injure dite à
une femme pour
termes injurieux qui ont perdu de leur signification première, celui-ci, dont l'application s'est fort étendue, change
petits qu'il n'y a
personne à qui il s'adresse et le ton avec prononce. Car il y a loin de Masquo/ dit à la
de valeur selon
—
;
les Bastides, leurs
nom en
f.
mot Mas-
m. Dim. de Mas. Maisonnette dé plaisance, on a aventuré en francisant le mot Mazet.
pour lequel Les Mazets ont bien autant de droit que sœurs germaines, à être nommés de leur
s.
lui reprocher sa vieillesse, sa laideur et surtout sa méchanceté. Cependant, comme beaucoup de ces
le
pas lieu de s'occuper d'un seul. *.
Masquarado,
même
compris sous
nom. cloùs qu'au pluriel, ces
Dér. de Masquo, masquèto.
français
:
lequel on fillette
le
la
malicieuse, espiègle et
qu'elle fait enrager, à
une femme
J't'&'o
vieille, laide,
un peu démon par sa mère masquo/ dont on apostrophe
méchante, ayant enfin tous les Voy. Mascara.
—
sont du reste en assez grand nombre pour faire valoir lettre titres, car les. campagnes qui entourent nos villes en
défauts qu'on reprochait aux sorcières Massa, v. Piler, écraser; assommer;
sont couvertes.
masso, masse.
ils
Masé car
il
se
est le
dim. de Mas, diminutif
s'il
en fut jamais,
compose ordinairement d'une seule pièce au rez-
de-chaussée servant à
de salle à manger
;
la fois
de salon, de cuisine et surtout
une autre pièce au premier, où
l'on
Massacra, cuter;
v.
frapper avec
la
Massacrer; tuer; blesser fortement; char-
travailler mal;
massacrer, gâcher, barbouiller un
ouvrage.
Massacre,
s.
m. Attiseur,
celui qui attise le feu
dans
MAS
MAS
47-2
une
filature
de soie
travaille mal,
Massacre,
dans
;
Chourou.
l'attiseur lou
—
un massacre, qui m., dans
s.
le
un ouvrage.
gâte
du
sens
fr.
Mazacrium, m.
Hassano,
Massacre, carnage, directement par
ano, anos, et
Massanes,
commune du
nombre
canton de Lédignan (Gard).
Deux
même
Il
ou fermes, portent
autres localités, quartiers
dénomination,
du canton de Lédignan
le village
la
est
a été chanté par Florian dans sa charmante idylle d'Estèle et Némorin : ce serait un titre pour ne pas être passé sous silence, mais pour le moment le
plus considérable
il
;
ne
roman,
le
Nous verront au
:
le
mêmes phénomènes
reste les
dans Massillargue
se reproduire
sign.
n. pr. de lieu.
s. [.,
la forme gallo-latine anicœ, languedocien et le français en argue, argues, se tenant avec an, ac et as.
l'équivalence des suffixes
représenté par
tuerie, est bien reçu, transmis qu'il a été la bass. lat.
Voilà un nouvel exemple frappant de la similarité ou de
moulins à huile, on appelle
les
S'entend aussi d'un ouvrier qui
d'autres.
—
ici
d'inversion
Marsillargues, et bon
m.
c.
Voy.
donc
s'agit
et
que d'une désinence
variantes ne changent point l'attribution,
le
suffixe
:
les
sens reste le
même avec ac, an, ano, ânes, argue, as; et, suivant la forme première ou plus ancienne du mot, si son radical est Mars, du lat. Mars, martis, ou du génitif du nom de Marcus on Maricus, avec une
il
légère permutation,
est
que nous en voulons. A décomposer le mot, on obtient sans effort pour la première partie Mas, abréviation connue et fréquente du lat. Mansus ou Mansio, et pour la seconde, le lat. encore Sana ou Sanw, au sing.
probable qu'il signifiera, par l'adjonction du suffixe, le domaine de Mars ou de Marcus, un lieu dédié à Mars, divi-
ou plusieurs habitations
De là il n'y a pas à inférer que tous ces villages ou hameaux remontent à une date perdue, comme on dit,
c'est
aux noms
ou au plur.
;
seuls
ce qui représente une
trouve parfaitement applicable, pour de l'avis de Florian, qui n'a fait que la
saines, salubres, et se soit
peu qu'on
description cependant, et
non
le
baptême.
ou appartenant à Marcus ou
nité gauloise et romaine,
Marcius.
dans
la nuit des temps mais il ne serait pas impossible qu'un souvenir du dieu Mars se fût peut-être conservé. Ce ;
Eh bien cette interprétation étymologique, si naturelle semble-t-il, risquerait de ne pas être vraie. Le doute s'appuie des meilleures raisons car aucune des deux par-
qui est pourtant plus vraisemblable, c'est le nom simple du propriétaire, ou bien le patronage de l'évangéliste Marc, sous l'invocation duquel une église, toujours le pre-
une analyse un peu sévère. D'abord Mas pourrait bien n'être que ce radical transformé dont on rencontre tant d'exemples, mis ici pour Mal, venu de
mier étabissement fondé, aurait été placée. Massapan, s. m. Petite boite en bois léger où l'on met
!
;
ties
du mot ne
résiste à
Malè ou Malum,
et la signification serait l'inverse de ce
qu'on croirait. Puis, la
nominatif sing. ou plur. féminin lat.
um, au
:
Sana ou Sanœ,
par conséquent l'expli-
saine, se détache absolu-
ment. Et est à peu près certain qu'il doit en être ainsi les deux fractions du nom, car sa syllabe initiale pour il
n'est
qu'une altération adoucie;
retour ou
mieux qu'une
et
sa désinence
restitution de
forme du
qu'un suffixe.
La preuve en ressort évidente de l'appellation gallo-latine de Massano, Massanes, qu'un cartulaire cité par M. Germer-Durand désigne, en 1038, par Villa que vocant Marsanicus, changé par
le
roman de
1
que
la
d'un autre lieu de
forme rude
la
s'est
De
conservée dans
plus, le
il
nom
;
boite
aux graines
couvées de vers-à-soie.
Massaparén,
tue-parent,
s.
m., ou Pissago. Potiron rouge, poly-
du
lat.
Maciare, tuer, en
ital.
Mazzare.
— Ce
champignon devient bleu ou violet lorsqu'on le casse, ou simplement en y appuyant le doigt. Il cesse, dit-on, d'être malfaisant quand on
dans l'eau fraîche
;
l'a
— Voy. Pissagà.
Masséto, s. f. Maillet en Dim. de Masso, masse. le
bouillir et dégorger ensuite
fait
mais nous ne voudrions pas garantir
du procédé.
l'efficacité
fer
de tailleur de pierre.
Massïargue, s. m-, n. pr. de lieu. Massillargues, dans canton d'Anduze et dans la commune de Saint-Maximin
(Gard).
commune de
Bellegarde, appelé encore tenir note des analogues Marsan
les
pore bigarré, Polyporus versicolor, Linn., espèce de champignon vénéneux, comme l'indique son nom qui signifie
435 en Marsane, devenu
seulement, en 4582, Massanes et Massannes. se rencontre
pour
à la bien considérer, n'est
finale,
autre que le suffixe d'attribution lat. Anus, a, cation par le
des friandises, des confitures sèches
Ce
nom
et
quelques-uns de ses analogues présentent des
Marsane; sans même (Gers) et Massan (Aude), non plus que de Marsac (Charente, Creuse, Dordogne, Lot, Lot et Garonne Puy-deDôme, Hautes- Pyrénées, Tarn, Tarn et Garonne) correspondants a Massac (Aude, Charente-Inférieure, Tarn). Mais, par l'appellation dans la moyenne latinité, nous sommes amené à une autre identité plus rapprochée et plus
particularités de formation qui nous paraissent assez leur orthographe s'est modifiée d'une manière curieuses
familière à notre contrée
Parrochia Sancli Marcelli,
,
,
trouve dans Massargue, ou quartiers des communes de Car:
elle se
Massargues, hameaux nac, de Saint-Martin de Saussenac et de Saint-Quentin (Gard), ce dernier dit aussi, en 4 215, Marsanicœ.
:
si
diverse avant de se fixer
qu'il
comme
elle est
aujourd'hui,
en résulte une certaine incertitude sur leur véritable
dérivation.
Massïargue, d'abord, reproduit en en 1315, dans deux
était désigné,
fr.
par Massillargues,
titres
différents
par
par Castrum et mandamentum de Massilianicis, devenu, en 1402, de Marcilhanicis, en 1 435, Massillargues en Anduze, forme romane, et encore, et
en 1437, de Marcilhanicis, en 1485, Marcelhanicœ ; puis,
MAS
MAS
Masilhargœ, en 16Stt, et Marcilhargues, actuelle qui
dans
ni
toujours entre
flotter
dans
parait définitive
On
le français.
mation de
«triante!
la
tangos
la
Contre ce dernier aperçu s'élève une objection de quelque pas une de ces ippftHslKini n'est précédée do
pour
l'appellation
importance
:
quand un patron
nom romain
le
par
religieux
une complication du mol se produit sur ses premières syllabes avec la lettre r qui parait et disparaît au gré de je ne sais quel caprice.
nom
Pourquoi le môme phénoiniiu' n montre-t-il dans le nom de Marseille, que le grec et le latin faisaient nett sonner en Massalia, et qui a pris la forme rude en langue d'Oïl et en langue d'Oc ?
avec cette profusion.
languedocien
ici
:
Plus près de nous, l'appellation analogue Matiia, Mascommune de Bouillargues, était, en 'J 41 Villa que
sillac,
,
vocanl Marceglago; elle devint, en 1146, Marciliaclium et Marcellacum, en 1200, Marsillacum, en 1479, Massilhac,
en Massïa, ou Massillac dans notre dernière
finir
pour
orthographe.
Par
rapprochement, sinon de la forme actuelle, au donnée à notre Massiargue dans le moyen-
le
moins de
celle
âge, il faut reconnaître la même composition non altérée dans Marsïargue, Marsillargues, autrefois Massillargues (Hérault), en lat. Marcellianicœ, Marcellianicits. Dans la
même
catégorie viendront se confondre
Marcilhac (Lot);
Marcilhac (Aveyron, Corrèze, Dordogne, Gironde, Lot); Marseillac (Haute-Garonne); Massillac et Marcillat (Creuse,
Puy-de-Dôme); Marsillat (Creuse); Marsellan (Gers) n.
cellanges,
pr.
;
Muiltkm,
;
Mar-
Marseillan (Gers, Hérault,
Hautes-Pyrénées); Marsïan, Marsillan (Gard); et de plus les Marcillé, et vingt-deux Marcillij, répandus sur tous les points, sans et
famille,
les
compter les
Massilly,
Marsilly, qui sont aussi de la se retrouvent les
dans lesquels
formes latines Marcellus, Marcellianus et Murcellianicus. La question n'est pas de remarquer une fois de plus de dénomination malgré la différence des désiest bien certain qu'en ajoutant à un nom, à un
l'identité
nences.
Il
substantif, le suffixe final, qu'il soit a, ac, an, al, anges,
ou
é
argues,
y,
on a voulu, suivant une méthode que
nous avons déjà exposée, et par des procédés connus et variés, faire de ce nom un nom de propriété, de localité. Mais quel est le mot générateur ? Est-il clairement précisé par la forme en Mass ou Mas, ou bien par la consonnance
en Mar, Mars, Marcel Deux voies ne se présentent-elles pas à l'étymologie à cause de ces variations ? L'une, salia,
comme pour
Marseïo, Marseille, venant de
adoptant cependant
la
consonne
r,
qui arrive d'ordinaire adopté. (Juant à l'origine
l'adjectif qualificatif Sén, Saint, 08
vulj,' si
quoi s'en tenir sur la transforbasse latinité unicœ en argue,
sait à
de
finale
la
en 1ÏG8;
jusqu'à
473
Mas-
n'indique-t-elle
ait été
8*1
do Marcellus,
plus répandu
il
est jKissible
au moyen-âge
au Mas
Faut-il revenir
celtique, avec la signification de
demeure, habitation, plus générale que l'acception restreinte de maison, avec laquelle nous le trouvons si souvent employé, soit seul, soit en composition? Pour lieu,
Marseïo
il semble qu'il n'y a pas doute fVoy. c. m.). Mais terminaison, qu'elle soit ceilla, cilhac, seillac, sut, silhargue, sïan, cilhy, tilly, etc., il convient de la cher-
pour
la
cher ailleurs que dans le mot Salyes ou Saliens, nom d'une tribu gauloise. Mais les Salyes n'auraient-ils pas été eux-
mêmes dénommés d'un
radical de leur langue? Et dès-lors
primitif ne pourrait-il pas avoir été pris dans la racine Cal ou Chai, que l'ancien comique rend par Kelli, et le
le
gaélique par Càil, transformé par
du moyen-âge en roman en Seilles,
le lat.
Scylla, correspondant à Sylva, et par le
même signification, métamorphosé encore nous que gardons fVoy. SallosJ, d'où sont sorties tant de variétés avec le sens de forêt, bois? avec la
Celles,
en
Salles,
L'assemblage des deux racines donnerait par conséquent à tous ces noms de lieu, plus ou moins transformés, le lieu de la forêt ou dans les bois, au milieu des La topographie ancienne du pays pourrait assurer à
sens de bois.
:
cette dérivation
pas
le
moyen de
quelque vraisemblance et nous n'avons autrement nos conjectures et ces ;
vérifier
indications.
à
Peut-être une interprétation plus simple s'ajouterait-elle celle-ci, en admettant toujours pour la dernière partie
du mot, à part les suffixes, le radical synonyme de Sylva ou de iïemus, ceille, celle, silly ou autres, mais en remarquant le commencement du nom formé de Mar ou Mas, fréquemment employé eu composition pour imprimer qui correspond au lat. M al uni ou Mali; dont nous avons cité beaucoup d'exemples. ce radical
si
la signification péjorative
On
sortirait ainsi
de ces dénominations légendaires qui se on serait ramené à des mots des-
justifient difficilement, et criptifs,
inspirés par l'aspect de
s'appliquent, situation
mune dans
la
la
contrée à laquelle
Gaule remplie de
forêts.
On
voit dès-lors
naturellement
conservé ?
dans bien des lieux trouvé sa raison d'être.
L'autre ne mône-t-ellc pas, avec autant de probabilité, le
nom
propre Marcel, évêque, sous ces
nombreux
l'ère chrétienne,
latin Marcellus, porté le
par un
saint
patronage et l'invocation duquel ne remontent pas au-delà de
villages, qui
auraient été placés ?
mauvaise
forêt, bois
Massimoun, le
—
:
que
petite,
et cette signification aurait
m. Maximum,
le
plus haut degré,
le
une chose, une
Ce mot, de physionomie assez étrange, première révolution où la fameuse loi du maxifrappa bien plus encore sur le peuple que les lois de
dû à
mum
mauvais;
plus élevé que puisse atteindre
prix marchandise. est
s.
ils
ou nécessité sans aucun doute com-
ces appellations voudraient dire
vers
l'est
aujourd'hui, niais elle ne peut être attribuée à la fauûll«* patricienne qui aurait laissé son souvenir dans la Gaule
pour les analogues correspondants, un primitif également en Mas pris dans l'idiome gaulois et si fidèlement pas,
que ce ne
qu'il
la
MAS
MAS
474
Massimoun, dont proscription et de sang aussi adopta-t-il il était tant question et dont il souffrit, et le corrélatif :
Minimoun
lui resta étranger.
Massis, s. m. Jetée en maçonnerie, digue, boulevard, sur le bord d'une rivière torrentielle pour briser le cours
de
l'eau, le
détourner
et
empêcher
—
les terres
qui sont der-
Un
massis plus considérable dans un port de mer est un môle. Massis ou Massi, adj. m. Au fém. Massipo ou Masrière d'être sapées et emportées.
sive Massif; matériel; ample
et
épais;
lourd;
grossier;
matériel.
La déviation singulière du mot au fém. Massipo n'est inusité pas toute due à l'euphonie elle suppose à un masc. ;
présence d'un savoir la raison. la
Masso,
s.
Masso,
final.
Il
est difficile d'en voir et d'en
Masse; maillet de menuisier, de tonnelier,
f.
de chaudronnier, s.
p
etc.
Masse; fonds d'argent, d'une succession,
f.
—
d'une société.
masse. Métré à
Iiapourta à la masso, faire rapport à la
masse
la masso, mettre à la
:
c'était
une
allemand, étant mis en parallèle à côté du français. N'est-il d'être de sa langue maternelle, la première qu'il a appris à bégayer, celle qui
donc pas permis à un languedocien lui est
qui
la
le
plus familière, et qu'ont parlée ses aïeux, pour
étrangère que t Celte manie d'altérer les n. pr. ou de les défigurer gagne tous les jours parmi nous; on signe différemment de ses ancêtres, soit
nom ou
d'un
sa mise
;
masse entière, ou
numéro
sinon, le mauvais les
mauvais
un remplaçant. Cet usage
prenait
la
pour faire un peu passé de mode
se la partageaient,
était
«
faudrait donc écrire en
Il
fait
en oubli.
m., n. pr. d'homme. Ancien nom des viande de bœuf, et proprement Tue-
s.
bouchers pour la bœuf, de Vital. Mazzare, tuer; en esp. Matador, du Mactare, mactalor, d'où Malar, m. sign.
Sur ce mot, Sauvages, qu'il fait bon toujours dans un article plein de haute raison
lat.
« Ce dernier nom, ou tue-bœuf, serait préférable à celui de masse-bœuf, que nos notaires emploient constamment dans leurs actes, s'il était cependant permis de changer les noms propres en tout ou partie, sous prétexte de les
traire »
aux bonnes
:
ce qui est con-
de ce mot,
dans un ouvrage français, on cite un nom propre anglais ou allemand, on ne s'avise pas d'en changer l'orthographe, quelque hérissée qu'elle soit do consonnes qui n'ont pas
on
ensemble dans des mots français traduira-t-on dans cette dernière langue
se trouver
encore moins
les
écrira, par ex., le
nom
propre Schenchzer, sans
;
;
y chan-
ger une seule lettre.
Et l'on se permet des changements dans dont beaucoup sont cependant languedociens «
,
(ce
— Voy. Dcléouze
et
Mdourèl.
•
comme
il
se trouve
dans Massacre, Massabiôou,
pour leur donner la signification.
Sauvages
cite
du vieux
immédiatement après Massouliè ou Marlang. et n. pr. que nous aurions écrit
Massouïè, s'il eût été encore usité. Il lui donne la signification de Assommeur, garçon de boucher qui assomme les bœufs. Nous ne le relevons que pour indiquer quelques
que Mazollier, MarMazoyer, qui se confondent presque avec Mazelier, Marsellier, venus du lat. Maeellarius, boucher, et qui ont
noms
propres, assez répandus, tels
sollier,
affinité
de sens et d'origine avec notre verbe
et le substantif n. pr.
:
ce qui confirmerait la dérivation
Masté, s. m. Mastic; composition pour joindre, ou enduire certains ouvrages.
Mastéga,
v.
Mâcher; broyer avec
à comprendre, à suivre.
c'est tout préparé, tout
mâché,
—
du haut
Au
fig.,
Aquà's tout mastéga,
comme
si
l'on ajoutait
:
il
n'y a qu'à avaler. Y-ou aï pas mastéga, je ne le lui ai point mâché, je le lui ai dit crûment, je le lui ai servi tout cru.
Dér.
du
lat.
Mastiqua,
Masticare, m. sign. v. Mastiquer, joindre, coller;
fixer,
boucher
avec du mastic.
Mastiqua, en languedocien tant les n. pr.
les dents.
coller
préparer, disposer un ouvrage pour le rendre plus facile a faire à quelqu'un ; éclaircir une affaire pour la rendre plus facile
règles.
Cet usage est d'autant plus extraordinaire, que lorsque,
coutume de
sinon Massabiôou
et le sens.
:
franciser en les rendant méconnaissables
fr.,
le
une singulière
citer, dit
la
Massoula, v. Assommer; abattre d'un coup de masse; battre avec un battoir. Le radical Masso entre certainement dans la composition
touliè,
mettre tout à
l'oreille,
mieux), au moins Massebiou ou Massebiol; on le trouve dans les anciens cadastres; et non
qui serait
ments militaires; mais traiter avec elles se disait encore souvent métré à la masso. L'intervention du gouvernement
Masso-biôou,
mieux à
quelle autre voie auraient-ils pour l'établir, que l'exacte conformation de leur nom avec celui de leurs aïeuls ?
etc.,
la fera
plus illustre, ou qui sonne
condition de ses pères. Mais si l'on venait un jour disputer à ces franciseurs de noms leur héritage et leur filiation,
depuis l'établissement des compagnies pour les remplace-
avait porté le dernier coup à la locution : la nouvelle loi sur l'organisation de l'armée, qui abolit le remplacement,
quelque chose
on se débaptiserait volontiers pour s'élever au-dessus de
Massebœuf.
retirait
ait
ciennes, soit peut-être que, rougissant de son origine, on cherche à la faire oublier par ce moyen et se rapprocher
comme
:
qu'on imagine qu'il y
d'ignoble dans l'orthographe et la prononciation languedo-
conscription qui formaient, par part égale, un si le sort était favorable à tous, chacun fonds commun la
longtemps une langue presque aussi qui nous environnent ?
celle des peuples
assurance mutuelle entre quelques parents de jeunes gens
soumis à
fut
français
soit peu excentrique, se pour manger, officier, et vient alors du lat. Masdont le fr. a su faire du même coup Mastication et
dit aussi ticare,
MAT puis Mâcher
que notre verbe dérive de Matte, subst.
tandis
;
qui abandonne sa nance française.
MEC ,
pour se rapprocbcr de la conson-
finale
Mastls, ». m., ou Masti. Matin, espèce de gros chien, de garde, de basse-cour, de berger. Canis loniariui, Linn. Qu'a bon vésl a bon masti, qui a bon voisin a bon
—
matin. Dér., d'après les plus accrédités étymologistes,
Massalivus, chien de
la métairie,
de
du
lat.
maison.
la
».
—
Mata, l'effacer
v.
Mater; humilier, abattre; surpasser quelqu'un, en esprit, en adresse, dit Sauvages, ce qui équi-
vaut un peu à l'humilier. Dér. du lat. Mactare, immoler, sacrifier. Malar; en ital. Maltare, tuer, dompter.
Matablo,
s.
m
En
Un
bon matèn, un gaillard déterminé, qui a de se défendre et d'attaquer aussi. C'est une luronne qui Un Aquà's uno matèno que matèn que se laissa pas émbouèsa, un lin matois qui ne se l'adresse et la force
mettre dedans. Ses
laisse pas
espag.
un
poull matin dé vous faire
un joli monsieur de vous faire attendre. Interjectivement, Matèn/ quinte [ré, Matin! quel froid! Le fr., en style familier ou populaire, se sert du même dans
espéra, vous êtes
toutes ces locutions;
—
Mat dé m. Mit, arbre d'un navire. nous vient direcde mat eocagno, cocagne, expression qui tement du fr. Voy. Ma. Dér. du lat. Malus, m. sign.
Hat ou Ma,
son emploi.
47 r,
le
lang. le lui a
bonnement emprunté
sans songer qu'il avait lui-même Mastls pour rendre aussi le matin, chien fort et hardi, qui a donné lieu à cette expression figurée.
Matl, s.m.eladv. Dim. Mâtiné. Matin, première partie du jour; de bonne heure. L'aï vitio dé mat), je l'ai vue ce matin. Lou bon matl, de grand matin, de très-bonne heure. Se leva matl, déman matl, se lever malin, demain
—
matin. Que pago dé vèspre déou pas rés dé mal), qui paie soir ne doit rien le matin. Rouje dé matl éscoumpiiso
le
Battant de cloche, de sonnaille, de son-
nette.
lou cami, prvb., le
Dér., avec une légère altération, de la bass. fait aussi Battant.
lat.
Balal-
lium, m. sign., qui a
le
ciel
rouge
malin verse l'eau sur
le
chemin. Dér. du
lat. Malutinum, m. sign. Matignè, ignèîro, adj. Matinal; matineux.
—
Ses bien
de liges de f. Dim. Matadéto. Cépée; touffe bois sortant de la souche d'arbres récemment coupés. Vno matado d'éouses, une cépée de chénes-verts. Augm. de Malo, ou plutôt réunion de plusieurs Matos. Mataia ou Matafan, s. m. Gros plat de résistance, quel
maligne hiuiï, vous êtes bien matinal aujourd'hui. Sou» toujour esta matignè, j'ai toujours eu l'habitude de me
qui mate ou mieux qui tue la faim. esp. Mattar, tuer; en gr. Marrsiv, dompter. Hatalas, s. m. Dim. Matalassé. Matelas, sac plat et piqué, rempli de laine, de bourre, de crin ou de plumes,
journée.
pour un
divin.
Matado,
».
—
qu'il soit,
En
lit.
Les étymologies ne manquent pas
:
Ménage trouve
la
ton,
Mail, lit, et Ras, et dans le bas-bre-
Gaulois.
m.
m. Buisson; hallier. Augm. de Mato. camisole, cheMatéloto, ». f. Vêtement de femme misette, espèce de gilet ou mieux de corset sans baMatas,
s.
:
en
leine et sans lacet,
saison
chaude ou légère suivant
la
que
f.
Matin,
,
nom
a été donné à ce
par sa forme aisée
il
,
vêtement de
rappelle la jaquette
du
—
Variante de Mati-
plur. Matines, première partie de l'office s'acordo coumo lou manificat à matinos, prvb., c'est chanter magnificat a matines.
Matinos,
—
».
f.
Aquù
Mato,
dont
la
—
—
Uno mato d'arbouiié, dé formant également une touffe. Voy. castagne, une touffe d'arbousier, de châtaignier. Matado.
En
cat.
Mé
,
Mata, arbrisseau.
pron. pert. Me, moi.
—
—
—
Ne s'emploie que comme
Fouie
mé
eréïre; erétè-mé,
il
croyez-moi. Douna-mé quicon, donnezmoi quelque chose. Que mé déou mé démando, qui me doit
fallait
me
croire;
me demande.
matelot.
Matéloto
matinée.
nado.
objet ou régime du verbe.
.
Probablement ce ce
étoffe
».
a été coupé et dont la souche donne de jeunes pousses
qui rebat des matelas.
fait et
Matino,
du point du jour jusqu'à midi.
la journado, prvb., la matinée fait la
luzerne, de bruyère. Mato se dit aussi d'arbrisseaux ou d'arbres dont le pied
Matalacium ;
t.
Matinée,
et f. Matelassier; ouvrier qui
celt.
sign., existe toujours.
Matalassaïre, aïro,
». f.
Nous sommes
Matériel; d'autres l'attribuent au
Malalaez, m.
Matinado,
— La matinado faï
». f. Touffe d'une ou plusieurs plantes, de celles fane sort immédiatement de terre ou dont la lige se Vno mato dé trufos, garnit de feuilles à partir du sol. dé lusèrno, dé brus , une touffe de pommes de terre, de
vraie dans le lat. Matta, natte; Roquefort est pour le lat.
laine; la bass. lat. avait
lever matin, j'ai toujours été matineux.
».
Matelotte
ragoût, apprêt, d'accommoder le poisson à la façon des matelots. ,
Matèn, èno, rusé compère.
».
—
f.
,
manière
m. et/\,etinfer/. Matin; luron; matois; Se prend quelquefois en bonne part, plus
souvent en mauvaise
:
sa valeur
change du
reste suivant
Dér.
du
lat.
Médias,
».
Me, me. m. Morveau, morve plus
épaisse
et
plus
recuite.
Augm.
et péj.
de Mécho.
Méchéïroù, i.m.Lamperon; principalement, bec creusé
MEI
MÉI
47G en gouttière qui soutient
Lun ; lamperon
la
s'emploie aussi dans les
mèche de l'ancienne lampe
des nouvelles lampes; languette,
Méïnaja,
appelée petit canal pour contenir la mèche. Méchino, •. f. Fressure d'agneau ou de chevreau, comle foie, la rate, le
cœur
—
soin de...
mômes
Méïnaje,
circonstances.
—
Voy. Mêla.
Ménager; épargner; traiter avec égard, avoir Méïnaja soun co, frapper doucement, avec
précaution. Adioutsias, votre santé.
et le
poumon. Dit pour Méjino, qui dérive de Méjan, comme si l'on disait partie du milieu, du centre. Mécho, s. f. Augm. Méchas. Morve du nez, humeur prenant
v.
s.
ménagez
méïnaja-vous, bonjour,
m. Ménage; économie, gouvernement domes-
tique; meubles; ustensiles d'une maison; vaisselle de cuiSe boula din soun méïnaje, se mettre en ménage. sine.
:
—
visqueuse des narines, qui sort souvent sous forme de
Lava
mèche.
balayer, frotter, nettoyer, mettre tout en ordre dans
Mécho,
s.
Mèche, cordon de coton pour
f.
les
lou méïnaje, laver la vaisselle. Faïre lou méïnaje,
mèche, corde préparée pour mettre le feu à une mine, au canon; mèche de vilebrequin, d'une vrille, d'une tarière; pointe de fer d'un outil pour forer touffe aplatie ou pen-
demeure.
dante, ou roulée de cheveux.
travaille, et qui
Méïnaje,
;
Dér. du
lat. Myxus, lumignon. Méchoùs, ouso, adj. Morveux, qui
Médaïo,
lat.
Médar,
s.
Médaille, pièce de métal portant une
Melallum.
—
raromén bono méïnajèïro, prvb., fenestrière rarement bonne ménagère. trièïro
effigie
le
La
8 juin, et le proverbe dit
fête
de
le
:
seront des
s.
la récolto
émporto un quar;
Meïrano, Meyranes, est, en 961, Villa quevocatur Mairanichos; en 1037, Mairanègues; en 1210, de Mayranis; en 1314, Ecclesia de Mayranicis; en 1549, May-
m. Médecin, docteur en médecine,
exerce
rannes; enfin, depuis 1634, Meyranes.
qui — Dé jouïne médéci céméntèri boussu, prvb.,
Dans
lat.
du Rhône)
Médiciner; faire abus de médecines, de
drogues, de remèdes de toute sorte dans maladies.
Médécino,
*.
f.
s.
le
traitement des
Médecine; art de traiter
les
m. Souche-mère du châtaignier
on recèpe annuellement
les jets
pour en
franc, dont
Mairas,
Mayranica, prononciation Gard et Bouches
de quoi se mêlc-t-il ? Se mèïlo pas dé trop, n'entreprend pas au-dessus de ses forces.
il
Mayran,
Mairac,
Meyras,
Mayrens, Meyriat,
Mayres, Meyrié,
Mayrac, Meyries
,
Meyrac, Meyrieu,
De même, les formes similaires Merinhanicœ, moy. lat. Mayrinacum et Marignacum, lat., fournissent Méri-
les
noms de Mérignan, Mérignac,
Mérignas,
Mérignat,
Mérigneux, Mérignies, Mérigny, Mayrinhac, Mayrinhagues, Mayrignac, Meyrinhac. Par où il devient évident que tous ces noms, où la désinence reste indifférente pour le sens, dérivent du même
s'en
principe, ont la
il
Mèila, avec la légère altération qui essaie de dissimuler l'emprunt au fr., a un peu plus de cachet que Mêla, qui
forme correspondante latine, Mayranum, a donné, dans des départements
la
gnargues (Gard), dit aussi Mirignanicus, Merignanicus, de Marignanicis, Merinhanicœ et Marinhankœ, comme
greffer les châtai-
—
?
;
divers,
et
Dér. de Méno, comme si l'on disait faiseur, producteur de Méno, ou porte-greffe. Mèïla (Se), v. Se mêler; s'entremettre; s'occuper d'une Dé que se affaire, d'une chose, bien ou mal à propos. tirera,
nomme
Meyrueis, etc.
maladies;
gniers sauvages.
mèïlo
se
Mayracum, Mayranoe,
purgation employée dans ce traitement.
Mégnè,
même commune, un hameau
identique, représente Meyrargues (Hérault,
Medicus, m. sign. v.
la
de Mayrassio, en 1463. Sous la forme gallo-latine,
bier, riche apothicaire.
Médécina,
prou-
citations.
de jeune médecin cimetière bossu. Vièl médéci, jouïne barbiè, riche apouticari, prvb., vieux médecin, jeune barDér. du
et
Le Dictionnaire topo graphique du Gard de M. Germersi plein de savante érudition, nous fournit les
IS'émporto la mita.
médecine.
déduites
Durand,
Quan plôou pa,
Médéci,
suffisamment
:
Quan ploou pér Sén Médar,
la
conclusions
vées.
autre ajoute
Dé
s. f., n. pr. de lieu. Meyranes, commune dans canton de Saint-Ambroix (Gard). Nous ne voulons, à l'appui de notre thèse sur les dési-
nences suffixes, que présenter la série des variantes de ce nom et des analogies qu'il attire. Ces rapprochements
Quart plôou pér Sén Médar, Ploou cranto jours pu tar.
Un
troltière et
fille
Méïrano,
—
m., n. pr. d'homme. Médard.
Saint-Médard tombe
Homme aisé qui vit de son bien qu'il ne travaille point pour autrui; fermier,
m.
Méïnajèïro, s. f. Ménagère, femme qui entend l'économie et la conduite du ménage. Fïo troutièïro et fénés-
et des inscriptions.
Dér. du
s.
laboureur.
morve au
a de la
nez. s. f.
un
appartement, dans une maison. Dér. de la bass. lat. Mainagium , venu de Mansio,
lampes;
celtique I
au
Maer,
même
racine, qui
chef, préposé, gardien
se ;
rencontre dans
d'où
le
le gallois a fait
pluriel Mairi, fermier, métayer, gardien; en bas-breton
MÉL
MÉL
Maer, maire; on roman, Mairin, Mérin, échevin, maire. La signification amène pour tous celle de domaine, propriété du gardien, du préposé, du fermier-chef, du métayer, du maïeur, maire, major.
Méjan, méjano, adj. Moyen; mitoyen; ce qui est entre deux. Un méjan, s. m., une allée ensemencée entre deux qui ne le sont pas. Cet adj. du reste devient facilement subst. raasc. ou fém. et forme ainsi des noms propres, ou bien entre en compo-
—
sition,
en se déterminant suivant
le
genre du mot auquel
il s'allie.
Méjan,
n. pr.
d'homme. Méjan, a formé Masmijan, Cammijan, Camp-
devenu lui-même synonyme de peur, et avédre lou gran dé mil, c'est avoir peur... Ah! quelle peur! Dér. du lat. Milium, m. a été fait lui-même sign., qui
de Mille, pour exprimer mille pour un.
agglomérations préexistantes. De la même manière et pour mêmes raisons se sont produits les noms de Viloméjano,
les
gonées, fromentacée dont le grain triangulaire est noir, ce lui a valu son nom, et la fleur blanche. On peut en
du pain, mais il est indigeste et ne convient qu'à des estomacs robustes; aussi l'emploie-t-on surtout à engraisser
faire
les volailles.
Mêla,
Mêler, faire
t>.
à
—
Médius, média, m. sign. Méjanciè, ièïro, adj. Moyen; médiocre; de moyenne grandeur; intermédiaire. lat.
Méjanèl, èlo, adj. Mitoyen; moyen.
—
—
— Voy. Si métla
—
Désigne aussi
Méléto,
i. f.
—
Mais
il
n'est
grain de millet. Voilà qui aussi commode d'en donner
avoir pas
le
Nous essaierons cependant défaire comprendre
un dicton qui revient assez souvent. La peur, dit-on, grossit les objets;
c'est possible,
mais
appartient véritablement au joël du Languedoc, variété, si c'en est une, qui se confond avec le melet. Les joëls habitent la Méditerranée, mais
vivent
—
—
la Peur avait un temple à Rome, le languedocien inventa cette phrase pittoresque / lou taparias émb'un gran dé mil; tajmrias du verbe lapa, boucher, émb'un :
gran dé mil ou dé mil, avec un grain de millet. On comprend que le pronom lou, le, fut, conformément à ses fonctions, mis plus tard pour couvrir le mot primitif lui-même,
quand on le trouvait trop énergique. C'était traduire par une métonymie risquée sans doute, et un peu crue, mais juste, un des effets physiques causés par la frayeur; si bien qu'en suivant cette voie d'adoucissement et en cherchant à représenter l'effroi, la terreur, cette crispation ou cet érélhisme
nerveux donnés par la peur, par une singuou déplacement d'idées, le grain de mil est
lière succession
C'est
aussi
un
très-petit
les
Mélgouïrés, éso, adj. Melgorien, enne; nom que l'on donnait à la monnaie de l'ancien comté de Melgueil ou Mauguio, qui, de 1132 à 1171, fut par suite d'une alliance possédé par Bernard Pelet, seigneur d'Alais. Le sol Melgorien, sol Mélgouïrés, qui était d'argent, valait huit sols tournois, et la livre Melgorienne, Mélgouïriso, huit livres
un
Romain,
pénètrent dans nos étangs et
friture.
par cette divinité à laquelle
sacrifiait l'intrépide
ils
en grande troupe.
anciens nommaient Aphia; ils pensaient qu'il naissait de l'écume de la mer. Sa chair est bonne en
tournois.
il
Atherina hipsetus,
—
en est qu'elle diminue notablement. Pour exprimer jusqu'où cela peut aller chez quelqu'un frappé pas tous, car
Melet, joël athérine,
Linn., poisson de mer de l'ordre des Holobranches et de la fam. des Gymnopomes, long et très-mince. Voy. Caga. Dans nos environs, d'après Crespon, le nom de Méléto
poisson que
terminée par une panicule ou de menues branches éparses et chargées de grains. Avédre loti gran dé mél, expression figurée, sorte de phrase faite, qu'il n'est pas difficile
et Méscla.
fr.
Linn., plante de la fam. des Graminées, dont la tige est
l'explication.
brouiller;
mêle de trop se mêle. Dé qui si milo moun qui coupe ea ? de quoi se mêle mon chat ? dit-on à quelqu'un qui essaie de dire ou de faire plus qu'il ne sait ou qu'il ne peut.
y
est fait.
assortir;
et
un habitant de Méjannes, village. Voy. Méjan. Hél ou Mil, ». m. Mil, millet, Panicum miliacum,
:
un mélange;
Si mila, se mêler; s'entremettre; s'occuper d'une chose, tort ou à raison. Qui copo et milo di trop si milo,
Empr. au
de traduire mot à mot
millet, qui rend
qui
etc.
Méjano, s. f., désigne également la dorade moyenne, de moindre taille, poisson. Voy. Ddourado. Dér. du
du
particulièrement mêler les cartes, les battre.
etc.
Méjano est devenu n. pr. de lieu, rendu en fr. par Méjannes, qui signifie moyenne ou intermédiaire, sans doute de ce que l'habitation autour de laquelle se groupa le hameau ou le village, était à moitié chemin entre des
Saroméjano,
fécondité
la
Mél-négre, ». m. Blé noir, blé sarrasin ou sarrasin, Polygonum fagopyrum, Linn., plante de la fam. des Poly-
Mâouméjan, Malméjan, Mauméjan, méjan, Câoussémijan,
477
Ce mot n'a survécu que pour servir de nom distinctif à village important de l'arrondissement d'Uzès, Sin-GignH di Malgouïrés ou Mélgouïris, Saint-Geniès en Malgoirès, qui devait être une dépendance du domaine Melgorien. Dans le Bullaire de Saint-Gilles, cité par M. Germer-
Durand, on
le
trouve, en
H
4
9, appelé Sanctus Genesius de
Mediogozes; en 4384, dMe edio Guolo; en 1384, de Medio Goto; en 1464, de Malgorio et de Mandegoto; il n'arrive qu'en 1547 à Saint-Giniàs de Malgoirès, dénomination actuelle.
Il
faut convenir
que
les
plus anciennes formes
beaucoup du primitif Melgueil et Melgorien, ce qui infirme nos conjectures sur son origine. Toutes nos recherches ne remontent pas plus loin, et nous ajouterons s 'écartent
ce pendant, toujours d'après !e savant auteur
topographique du Gard, que
le
du Dictionnaire du diocèse
Malgoirès, pays
M.
MEM
478
MEN
un pagus formant, au x e
une viguerie les noms, et la circonscription du doyenné de Sauzet. Ce à appartenait pagus était désigné, en 943, sous le nom de Vallis Medio Contenais in comitatu Uzetico; dans le dénombrement de d'Uzès, était
dont qui comprenait quinze villages,
4384, on trouverait
siècle,
donne
il
Médium G otum. Comme
notre Saint-
Génies, un autre village de cette viguerie, Saint-Mamert, est nommé Sanclus Mametus de Medio Gozes, en 1204. La
gotum, confondue avec le mot, se rencontre dans l'appellation d'un village éloigné de là, aujourd'hui Mandagout, dit, en 1088, Mandagot; en 1233, de Mandafinale Goto,
Mén, s. m. et adv. Le moins, la moindre chose, la moindre quantité moins, pas tant, en plus petite quantité. N'a pas mén, il n'en a pas moins. Ou laïssarés bé pér ;
—
quicon dé mén, vous le laisserez bien pour quelque chose de moins. Ni mai ni mén, ni plus ni moins. Aou mén, au moins. A tout lou mén, pour le moins, à tout le moins.
Gn'én dounère lou mén que pouguère, je lui en donnai le je pus. Pode pas faire dé mén, je ne puis faire autrement, je ne puis me dispenser. Né voulé ou né voudre
moins que
dé mén, mot à mot, en valoir moins, c.-à-d. mourir. L'italien a une expression analogue Venir mèno, s'évanouir, :
gotio; en 1280,
tomber en défaillance.
Comment
n'est que.
de Mandagoto; en 1294, Mandagotum. la différence de traduction ou de reproduction
par quelle altération est-on arrivé à Malà Mandagoùs, un peu plus fidèle 1 Ces rapprochements amèneraient-ils à faire admettre une origine wisigothe ou un souvenir d'appellation de ces anciens s'est-elle faite 1
gouirès
ici, et
là
possesseurs de nos contrées ?
sur ces indices
ment à
;
mais
Il
elles se
est difficile
présentent assez naturelle-
Méloun,
s.
moins de.
moins que, si ce d'où faire ésprùs, que vèngue pas, de
A mén
le faire exprès. Aou mén grâce qu'il ne vienne pas. A mén que lou sone,
que
je
ne
Mena,
—
accès.
si
ce n'est
l'appelle.
Dér. du
uno
m. Melon, Cucumis melo, Linn., plante de
dé..., à
que..., à
à moins de
de se prononcer
la pensée.
A mén
A mén
Minus, m. sign. Mener; conduire; amener; diriger; donner Sa fénno lou méno, sa femme le mène. Mena
lat. t>.
caréto, conduire
voiturier.
Mena
une charrette.
Véndrés dilus
ménarès
et
voste
la caréto, être
cougna, vous
fam. des Cucurbitacées, originaire de l'Asie, dont les variétés par la culture sont aujourd'hui très-nombreuses.
viendrez lundi et vous amènerez votre beau- frère.
Un amateur, sans doute frappé de la difficulté de distinguer
petits coups, sans secousses.
la
—
la
bonté d'un fruit qui ne souffre pas la médiocrité, a consigné en latin les qualités qu'il doit avoir Melo sil formosus, Uprosus, rotundus et ponderosus, le melon doit être beau :
pesant. L'an fa coumo un méloun, on l'a joué, dupé, mis dedans jeu de mot sur fa, fait à point, qui est une des qualités du melon. Noun se
de forme, rugueux, rond et
:
podou eounouïsse dé iuèn tous mélouns et femme et melon à peine les connait-on. Dér.
du
gr. MîjXûv,
Mémbra, ado,
adj.
pomme. Membru, qui
las fénnos, prvb.,
a des
membres
gros,
T-a
très
partie extérieure et mobile
du
—
chambre, pièce d'une maison. membres d'un van, il y a trois pièces de plain-pied.
corps, la tète exceptée
Dér. du
;
Membrun, m. sign. (Aro), adv. Dim. de Mémo.
A
présent môme, à l'instant même. Uéduplication pour raccourcir encore l'intervalle, le moment dont on parle. Yen dé m'ou dire
—
aro-méméto,
il
vient de
me
le dire
à présent, à présent ;
il
n'y a pas une seconde.
Mémo, point plus;
Mena
fosso rambal,
pron. des deux genres et adv. Même, qui n'est
autre, point différent; semblable, pareil; même; Se met immédiatement après les aussi; encore.
—
Ménarés mous
afaïres, vous dirigerez
à
la plaço, cette
rue conduit à la place.
Medesimo, m. sign. s. f., ou Mémouèro. Mémoire; faculté de lat.
Memoria, m.
sign.
Méno soun
bé
à sa
—
Minari, m. sign. Menace; parole ou geste pour faire connaître ou faire craindre à quelqu'un le mal qu'on veut lui lat
Ménaço,
s. f.
faire.
Dér. du
Minaciœ, m. sign. m. Valet de meunier; charretier des mouà huile, qui va chercher le blé et les olives,
lat.
lins à blé et
s.
chez
et rapporte la farine et l'huile
Ménaïre,
s.
m. Meneur;
dans
—
Dér. du
Mâou
affaires.
fait valoir
en mesure de...
souvenir.
mes
lui-même sa propriété. Menaça, v. Menacer, faire des menaces; pronostiquer. Aquélo murdio ménaço, ce mur menace ruine. Aquél tén ménaço dé plèjo, ce temps annonce la pluie. il
dant toute sa durée, est
ital.
beaucoup de remue-
bru, chut, ne faites pas tant de bruit. Se voulès mena moun afaire, si vous voulez vous charger de mon procès.
Ménaïre,
Mémorio,
faire
et
personnes pour marquer plus expressément celle dont on Èstre en mémo dé... être en état, en disposition, parle.
En
carosso, rouler carrosse.
bruit, grand bruit, faire des
surtout beaucoup de bruit pour dé bru, faire du tapage. Chu, menés pas tan dé
Mena
rien.
Mena
mener beau
ménage, grand bruit
Dér. du
lat.
Méméto
fosso fun,
embarras.
man, m. Membre,
s.
Mena
Mena
mouvoir un objet doucement, peu à peu, à
mena, malmener, réprimander, maltraiter. Aquà lou ménara pas iuèn, cela ne le mènera pas loin. Aquélo travèsso méno
puissants, forts.
Membre,
d'aïse, manier,
Chaque jeune
fille
le
les particuliers.
celui qui, à
une noce
et
pen-
cavalier affidé d'une invitée.
ou femme a
le sien,
qui lui donne
le
bras
cortège de couples à la file qui accompagnent les mariés à la mairie, à l'église et dans la promenade consacrée
le
où toute
la
noce va parader triomphalement dans
les
endroits les plus fréquentés, ménétrier en tète et au son du violon qui la fera danser le soir. Il est bien évident qu'il
MEN
MEN ici que des noces du peuple, les autres vont èo voiture, dédaignent la promenade traditionnelle, et n'ont plus besoin de Ménuires.
ne s'agit
Ménaïre
se dit aussi
du mouton
sonnailler,
meneur ou
conducteur du troupeau, et du mulet qui marche en de la bande appelât Coublo.
Ménaïros, s. f. plmr. Les deux jeunes compagnes d'une nouvelle mariée, qui sont parce que, dans la chez son époux et
Ménar, chine.
Il
a
ce]
filles,
ses
tête
amies,
meneuses,
noces, elles la conduisent
menant au lit nuptial. m. Arbre moteur ou conducteur d'une ma-
s.
la
comme prolongement
est placé
de l'axe de
la
roue
motrice et porte aussi loin qu'on veut son mouvement qu'il distribue en même temps sur toute sa longueur. On appelle Chapoù l'appareil en fer qui relie bout à bout deux pièces de bois lorsqu'une seule n'est pas suffisante pour longueur voulue du Ménar.
la
—
A Rabais; adjudication au rabais. d'un d'un travail, adjudication ouvrage,
Mén-dicho,
s. f.
la mén-tlicho,
Héndre,
Moindre; plus
méndro, adj. — Lou pu méndre, plus le
petit.
petit;
Aqub's
de mes enfants.
c'est le dernier, Je plus jeune, le plus petit
Dér. du
lat.
moins grand.
moun pu méndre,
avec de petits
traits et
fluet;
de
sans vigueur.
Dira, de Méndre. v.
—
dit le prvb., l'espèce fait la se
duit,
aussi
point
continue par
la
même espèce, la race même race idée que :
pour la multiplier; au fig. c'est ce qu'on dit ordinairement d'un joueur malheureux qui marque un premier point longtemps attendu, d'une personne qui commence une série quelconque qu'il craint ou désire voir augmenter. Vn pâou dé chaquo méno, un peu de chaque espèce, de tout genre. Aquélo méno, cette espèce; locution restrictive et Voy. Muscardin. technique.
—
Héno,
f. Scions, jeunes pousses d'arbres dont on veut propager l'espèce et que l'on coupe pour en tirer des greffes. On le dit surtout du mûrier. A l'époque où l'on a coutume
de
qu'on
on
dit particulièrec.
s.
m.
m. Discord; désaccord. la différence
—
Même mot
finale tient tout
au plus à
quelque délicatesse d'acoustique, selon la place que ce mot Sèn en ménéscor dé quicon, et occupe. Ainsi l'on dira Y-aviè trop dé ménéscordi. :
Ménésfisa (Se), v. Se méfier; se défier; ne pas se fier; avoir de la méfiance.
Formé de Mén Ménéspris, Dér. du
iat.
et
de Fisa.
m. Mépris; dédain; Minus et Pretium.
s.
Méno,
s. f.
en bottes
met
;
on
les enterre
dans un endroit
frais,
pied dans l'eau. Les bourgeons restent ainsi
le
moment de
greffer.
du même nom en
matiques,
lang. de la fani. des Labiées, aro-
communes dans les
Dér, du
lat.
fossés et les lieux
Mentastrum, m.
Mentir; affirmer
v.
un mensonge
marécageux.
sign.
comme
vrai ce
—
qne
l'on sait
Se dises aquù, tromper. vous faraï menti, si vous avancez cela, je le dénierai, je soutiendrai que c'est faux, je vous donnerai un démenti. dire
;
;
Aqui moussu que mé gardara dé menti, voilà monsieur qui sera mon garant, qui attestera que je dis vrai. Badaïa po pas menti, se noun vôou manja, vûou dourmi, dicton, bailler
ne trompe point,
si
dn sommeil. Dér. du lat. Mentiri, m.
ce n'est indice de la faim, c'est
celui
et
Ménto, en fr. à
s. f.
la
Linn., et à
sign.
Menthe, non donné indistinctement en lang.
menthe verte ou baume vert, Mentha viridit, menthe ou baume des jardins, Mentha yen-
la
Linn., plantes delà fam. des Labiées, cultivées à Fto sans erinto cause de leur odeur forte et agréable. vûou pas un brou dé ménto, dict., fille effrontée ne vaut tilis,
pas
un
—
brin de menthe.
Méntoù,
».
m. Dim. Méntouné. Menton,
partie
dn visage
sous la bouche. dépréciation.
t.
Espèce; race; engeance;
Dér. du
lat.
Mentum, m.
Méntougnèïro,
Mépriser; dédaigner; avoir du mépris; déprécier; mésestimer.
Ménésprisa,
lie
:
Héntastre, s. m. Menthe sauvage, Mentha sylvestris, Linn.,et Menthe à feuilles rondes, Mentha rotundifMa, deux
qui ne peuvent s'entendre pour conclure un marché. lat. Minus, moins, pour mauvais, et Acor.
Formé du
précédent;
les
Menti,
—
le
sa feuille est entièrement développée et sou-
on ne pourrait prendre de la greffe, dé méno, sur l'arbre ; il faut donc s'en prémunir à l'avance, et quand la sève se met en mouvement, on coupe des jets, jinguèlos, cueillie
être faux
Ménésconte, s. f. Mécompte; erreur de calcul. Dér. du lat. Minus, moins, et Computare, compter. Se dit des parMénéscor, s. m. Discord; désaccord.
Ménéscordi,
s.
le greffer,
se repro-
par Lous chos fan pas dé canaris, un hibou ne fait canari, l'aigle n'engendre point la colombe, en un
—
que
n'y en a pas un, pas la moindre chose. Entra on té métré en méno, au pr. commencer à avoir d'une espèce
il
l'on rend
un
mot bon sang ne peut mentir; ce qui se ment et par antiphrase de Méno. Voy.
ties
également d'un homme qu'il est de bonne race, dé bono méno. Trasso dé méno, mauvaise espèce et mauvaises gens, mauvaise engeance. Gn'a pas méno, il n'y en a pas trace,
plantes
Produire de son espèce, s'il s'agit des végéMéno ménéjo, taux, et de sa race si c'est d'un animal.
Hénéja,
un âoubre dé bono méno, on dé
sans se développer jusqu'au
Minor, m. sign.
Héndrigoulé, éto, adj. Mingrelin, mince, petite taille,
L'no souquo,
mickanto méno, un cep, un arbre de bonne on de mauvaise espèce. Chi dé bono méno, chien de bonne race. On dit
vent
d'une construction, d'une entreprise au plus fort rabais. Dér. de Mén, moins, et Dicho, dite.
—
qualité.
471)
manière; façon;
simple cordon sur casque, qui passe
Empr. au
fr.
s. f.
sign.
Mentonnière;
les côtés
bande
d'un bonnet, d'une
et s'attache
sous
le
menton.
d'étoffe coiffe,
on
d'un
MER
MER
480 Méntre, conj
souvent est l'équivalent de Entre (Voy.
.
— Méntre que,
tandis que; pendant que; aussitôt dînerai. Méntre que. Méntre que dinaraï, pendant que je dina, aussitôt que j'irai diner.
cm.).
qu'anaraï
En
ilal.
Méntre, m. sign.
—
Méntur, ménturdo, adj. Menteur. Voy. c. m. Méssourguiè.
—
Menu, ménudo, volume. tout par
adj.
Menu;
— Vous ou dirai
tout
menu, jusqu'aux plus petits Dér. du lat. Minutus, m. sign.
détails.
Couper menu; diviser par
v.
— Voy. Aménuda.
par petites parties.
Ménudaïo,
s.
f.
morceaux,
petits
Menuaille; fretin; béa tilles; menues
d'un plat ou qui composent le plat lui-même; toute sorte Aï agu fosso ménudaïo, j'ai eu force de petits objets. menuaille, dit un magnagnier qui a eu beaucoup de petits,
—
pichds, dans sa chambrée de vers-à-soie. Dér. du lat. Minus, moindre, petit. Ménudos, s. f. plur. Fourniture de salade, :
m. Menuet
s.
;
menues temps
,
;
Origan, espèce de mélisse, de
ou de marjolaine, Mellissa nepela, Linn., plante de des Labiées, aromatique, stomacale, sudoriflque,
dans
les bois.
Voy.
c.
On
la
confond avec
m.
la
—
thym
la
fam.
commune
Majourano
Mèou, s. m. Miel, suc doux des abeilles. mèou amaï las brésquos, vous voudriez le
lou
d'un
longtemps et en voici figurées
est fait depuis
variées et
:
vendeurs, acheteurs, échangeurs, s'y rendent en foule de tous côtés. Or, on sait qu'autrefois du moins, maquignons de profession et maquignons par circonstance ne passaient pas pour priser très-bas leur marchandise et pour vendre à
prix fixe. Aussi
fèro.
—
Voudrias
miel et les
rayons, c.-à-d. tout. Dér. du lat. Mél, mellis, m. sign. Mèr, s. f. Mer, amas des eaux salées qui environnent La mèr brulo pas, la foire n'est pas sur les continents. le pont, il n'y a rien qui presse. La mèr fat dé riches et dé
—
chalands au courant, et tant pis pour
les
n'y étaient pas, ne se gênaient guère pour offrir cinquante pour cent de rabais sur le prix demandé, ce qui qxii
généralement, non sans force débats, finissait par être accepté. Cette manière connue de conclure les affaires
donna
au dicton qui s'étend à bien d'autres choses
lieu
qu'à un marché quelconque à l'apostrophe Mérca dé Soumèïre
que
en tous cas
et
débattre,
signifie aussi
:
on ne peut
moitié de ce que vous dites, rabattez donc
la
d'autant.
On
sorte de danse à trois
lequel on la dansait. s. f.
Le mot
dicton devenu
l'âoutre, tout
peut-être l'origine. Plusieurs foires importantes de chevaux, notamment celle du dimanche des Hameaux, se tiennent à
croire
grave et compassée, qui ne fut jamais bien populaire et dont le nom même est aujourd'hui presque oublié air sur
Ménuguéto,
pas rés dé
tout d'un cousla,
reçoit bien des applications
cerfeuil, civette, estragon, etc.
Ménugué,
:
côté et rien de l'autre.
ceux
choses délicates et friandes que l'on met pour garniture
herbes
proverbe
Sommières. Elles sont fort en renom dans nos contrées, et
mince; qui a peu de lou menu, je vous dirai pér délié;
le
Hénuda,
Moins bon que
comme complément du
entend d'habitude
voit
que
caractère des habitants de Sommières
le
nullement compromis en ceci, et pas même en cause. De certains marchés scabreux qui se passaient chez eux, n'est
mais auxquels ils étaient étrangers, il n'y a pas à conclure à leur avidité mercantile, ou à leur déloyauté, que le proverbe reste dans sa concision ou même avec son com-
Du temps que villes et villages mutuellement des sobriquets souvent véri-
mentaire de supplément. s'infligeaient
diques et injurieux le plus possible, inspirés qu'ils étaient par les haines qu'enfantaient les guerres féodales, on n'eût
pas
manqué
d'infliger ce reproche, tandis
qu'on n'a trouvé
Sommières que de les appeler Passerons, moineaux. Certes le moineau n'est pas il est tapageur, égrillard, un parfait non plus, sans doute rien de pis contre les
de
gens
:
peu maraudeur tout à fait
un
et
très-amoureux. Mais un défaut n'est pas
vice
:
et si les dictons sont
contemporains,
aussi qu'il n'y a pas
ce qui parait probable, on ne se fût pas fait faute de stygmatiser le vice pour peu qu'il eût été mérité. Dér. du lat. Marcatus , m. sign., de Merx , mercis,
monde.
marchandise.
pdoures, la mer
fait
des riches et des pauvres, pour dire le même bonheur pour tout le
Mar, plus près du lat. Mare; l'usage franchimande a fait prévaloir Mèr, comme
Autrefois on disait
ou
l'altération
enfr.
quartier
Mérca, s. m. Marché; lieu public où l'on vend; vente dans le marché assemblée de marchands et d'acheteurs ;
pacte; convention; prix d'un achat, d'une vente.
mérca
es trop pichà,
le
marché
—
Lou
est trop étroit, trop petit.
lou mérca, rompre le marché.
A
éstras dé mérca, à
marché
se dit d'une chose vendue à très-bas prix, audessous de sa valeur, à gâter, éslrassa, le métier. "^,érca dé Soumèïre, marché de Sommières, et l'on sous:
adj.
comme
Du
marché; qui appartient au
place,
du marché, ou qui
quartier; qui habite
s'y trouve
;
le
marchand qui y
tient échoppe.
Mércouïrôou,
;
T-aguè un for mérca dilus, lundi, il y a eu un très-bon marché. Faire mérca, discuter, conclure un marché. Coupa
donné
Mércadén, énquo, marché, considéré
s.
m., n.
pr.
de
lieu. Mercoirol,
hameau
commune de Saint-Florent, arrondissement d'Alais. Ce nom, comme ceux de Mércouli, commune de SaintMartin de Valgalgues, de Mércouïro, Mercoire, communes de
—
la
de Peyremale, de Portes, de Saint-Martin de Corconac (Gard), et de Melcoiro (Lozère), celui de Mércoù, dans le Gard encore, dit, en 1121, Castrum de Mercorio, et, en 1 244, de Mercurio, avec la forme propre ou diminutive, désignent évidemment des endroits autrefois consacrés à
MLR
MÊH
Mercure, une des principales divinités des Gaulois. Les
analogues français
comme
Mercour,
soit géographiques, soit
,
Mercuire,
même
appartiennent à la
Mercurol,
noms
noms
propres,
Mercurin,
etc.,
origine.
—
Mèrdo s. f. Merde excrément matière fécale. Mèrdo d'abtïo, miel, bien qu'il ne soit pas un produit de cette nature. Dounmaï on boulégo la mèrdo, dounmaï pu, ,
;
;
prvb., la traduction n'est pas nécessaire; au fig. , cette locution, sous une forme triviale et basse, fait entendre cet excellent conseil de ne pas ressasser
une mauvaise
qui ne ferait que s'envenimer, en revenant sur l'indélicatesse de ceux qui y ont pris part.
Dér. du
Merda, m.
lat.
affaire
les torts
ou
—
surtout avec
dim., quoiqu'il puisse être rendu littérale-
le
ment dans
le
veux, qui
se
Nous avon»
sédentaire dans le pays, le merle bleu, Turdus cyanui, ïemm. 11 a toutes les parties supérieures (excepté les ailes et la queue qui sont d'un noir profond) d'un beau
bleu foncé, et toutes
les parties inférieures
d'un bleu plus
Ce bel oiseau, très-semblable au suivant par ses habi-
clair.
nom que lui. Mèrle-rouquiè, ». m. Merle de roche ou Paisse Turdu» saxatilis, Linn., oiseau du même ordre
tudes, n'a guère d'autre
solitaire,
et
de
la
même
fam. La tête, le cou, la gorge et les petites couvertures des ailes d'un bleu cendré un espace blanc sur le ;
brunes
sign.
—
ou moins rare, chez un individu.
aussi,
du dos;
milieu
Mérdoùs, ouso, adj. Dira. Mérdousé, éto. Merdeux, Pris substantivement, au masc. ou au fém.
brôneux.
plus
481
ailes et
les
les
deux pennes de
la
queue
autres pennes caudales et les parties inférieures d'un roux ardent. Cette espèce nous visite au printemps et ;
les
nous quitte en automne. Ainsi que recherche les endroits
merle bleu,
le
il
plus pierreux et les plus solitaires
les
langage populaire, il équivaut au fr. Mordit d'un enfant qui veut jouer l'homme entendu, et même d'une personne plus âgée qui affecte des
des montagnes, et ni l'un ni l'autre ne supporte facilement la captivité. Le merle de roche est plus petit que le merle bleu, qui est lui-même moins grand que le merle noir.
de sa capacité et de sa position. plur. Besicles, dont il ne parait être
Mérlé, s. m. Créneau; ouverture de distance en distance au haut des murs des châteaux-forts ou des anciens rem-
airs au-dessus
Méricles,
s. f.
—
Ce nom s'appliquait particulièrement qu'une altération. à l'ancien pince-nez qui figurait assez bien le huit de chiffre, 8, et comme il a vieilli avec l'instrument qu'il n'est
il
désignait,
que l'équivalent goguenard
plus
de
parts des villes.
En
Mérlusso,
Méricouqua,
v.
Émailler; peindre de diverses couleurs;
couvrir de fleurs.
coccus
comme
mot,
il
le
parait, est dér.
ou coccinatus, admirablement
Merlan,
du
Miré
lat.
il
teinté, écarlate,
ne
que les couleurs les plus voyantes. m. Merlan, merlan de la Méditerranée, Gadut
doit indiquer s.
merlucius, Linn., poisson de l'ordre des Holobranches et de la fam. des Jugulaires ou Auchénoptères, commun et abon-
dant dans
la
du
Dér.
Méditerranée
.
Merlangus, m. sign
lat.
Mérlato,
s.
f.
couleur de suie.
— Voy. Merle.
m.
— La
défaut, car
finesse proverbiale
on voit beaucoup de
du merle
ces oiseaux
est
souvent en
en cage où
ils
s'apprivoisent aisément et vivent de longues années. Il est vrai qu'ils y sont souvent enfermés au sortir du nid. Le
merle est qu'il
le
chantre préféré dans la boutique de l'artisan, sifflant les airs qu'on lui apprend. Aussi
charme en
nous ne saurions dire pourquoi le lang. et le fr. ont pris au ramage charmant, quoique un peu triste,
cet oiseau
comme merle,
un
On même
sait
joli
—
La merluche est une ou Auchénoptères. morue qui a subi une préparation particulière la morue, appelée verte ou blanche, que l'on ne connaît guère que dans le Nord, est seulement salée et emportée ainsi. La merluche est salée et séchée, à l'air ou au vent, car le soleil chauffe peu dans le pays où l'on fait cette pêche. La morue est un poisson excessivement goulu; aussi a-t-il reçu le surnom latin de Merlucius, maris lucius, parce qu'on le compare au brochet, lucius, pour sa voracité :
c'est le
brochet de
la
nations en lang.
et
mange beaucoup,
elle
mer.
en
De
fr. Il
est
là sont
venues
faut avouer
que
les
dénomi-
si la
morue
aussi considérablement mangée.
Pour compenser l'énorme quantité qu'en dévorent journellement les hommes et les poissons, une morue femelle, au dire d'un
fameux
naturaliste, porte jusqu'à 9,344,000 œufs;
y a donc espoir que l'espèce ne se perdra pas. Mèro, s. m. Maire, premier officier municipal d'une Comme dans chaque commune il y a un commune. maire et un ou plusieurs adjoints; que, dans les villages
il
—
surtout, ces fonctions donnent à
une certaine importance
ceux qui
les
remplissent
et peut-être quelques avantages;
merle. le merle blanc n'est plus impossible, pas à trouver. Cette couleur ne semble pas créer
pu prendre rang depuis très-longtemps
merle,
et
toujours ironiquement
:
vUèn
un pouli
que
difficile
morue, Gadut morrhm, f. Merluche, de l'ordre des Holobranches et de la fam.
s.
Linn., poisson des Jugulaires
lors, ambitionnées par plus d'un, elles sont le sujet de bien des conversations; lott mèro et l'azouén devaient prendre place dans le vocabulaire languedocien. Du reste,
type de l'homme désagréable; car on dit vilain
merle,
haut d'une
le
:
.
Merle femelle'; d'un brun noirâtre ou
Merle, merle noir, Turdus merula, Linn., Merle, oiseau de l'ordre des Passereaux et de la fam. des Crénis.
rostres.
Merlo, m. sign. v. Orner de créneaux, créneler
muraille, d'une tour.
Lunétos.
Si le
ital.
Mérléta,
une nouvelle espèce
et n'est sans
doute qu'une exception
,
que dès
si
le
dernier
mot
est
vraiment un nouvel intrus, l'autre a ; car, sans remonter
à l'époque reculée où des villes achetèrent de leurs seigneurs
le
MES
MES
482 droit d'élire des consuls
l'imilation
ou des maires; sans parler de
que dut suivre cet exemple
et
des modifications
successives que l'autorité royale apporta depuis, quant au fond et quant à la forme, à cette institution, nous rappellerons seulement, comme date de ce mot dans notre loca-
que, le 5 avril 1 693, Louis des Ours de Mandajors, juge en la cour des premières appellations de la comté d'Alais, pourvu par le roi de la charge de conseiller du lité,
maire perpétuel de cette ville, fut installé en cette hérédiqualité pour en jouir lui, ses hoirs et ayant-cause, roi,
tairement, taille,
aux gages de 400
livres par
an
et
exemption de
logement militaire, charges et toutes contributions, Même nomination eut lien dans toutes les com-
etc., etc.
munes du royaume. Mèro, «. f- Mère;
celle qui a donné naissance à un Bèlo-mèro, belle-mère, la mère de l'un des époux à l'égard de l'autre; deuxième femme du père à dans cette acception, l'égard des enfants du premier lit
enfant.
—
:
ou de passables rapports entre les employé plutôt que maïrastro, quoique
lorsqu'il existe de bons alliés,
bèlo-mèro est
ce dernier
mot
n'ait
pas tout
le
est bien
régné seul, sera rélégué dans les
tôt maire, après avoir
emplois que dédaignera mèro, qui s'appliquera exclusivement et sans partage à la femme. Sembla que vaï préne la mèro, ou mieux la maire doit nis, c'est marcher à pas
—
de loup, doucement, dans le dessein de surprendre, aller comme un preneur de taupes. Voy. Maïre. Héruïè, s. m. Amélioration; soulagement; mieux dans
—
—
Y-a un pâou dé méruïè, une maladie, dans la douleur. dans son d'amélioration il a un de un mieux, y peu peu état.
Dér. du
lat.
Melioratus, amélioré.
—
m. Mois, douzième
Quoipartie de l'année. qu'on dise fort bien Mes dé mai, mes déjanviè, etc., on préfère souvent, pour rendre plus fluide la première syl-
Mes,
labe,
s.
mé dé mai, mé déjanviè,
Dér. du
Mes en
fr.
Mais
il
est
effet
Mais comme
— Voy.
et Aï.
du
cladîs,
—
Vendrai dinc uno mésado, je viendrai loyer d'un mois. dans un mois environ. Y réstère uno mésado, j'y restai à peu près un mois. Quan gagnères din ta mésado? combien pendant ton mois? Mésadiè, ièïro, s. etatf/. Ouvrier engagé pour un mois, à tant le mois. C'est surtout pour l'éducation des versà-soie que l'on prend ces ouvriers supplémentaires. Méscla, v. Mêler; mélanger; réunir et confondre plu-
as-tu gagné
—
sieurs choses ensemble
;
faire
lard entrelardé tel que celui de la poitrine, dit
Vénlrèsquo.
—
Un laïoii dé Méscle, mésclo, adj. Mêlé, mélangé. boudin embé quiîovques flos dé poupo méscles, un morceau de boudin et quelques garnitures avec. adv.
Méscle,
un mélange.
—
Ensemble; pêle-mêle.
Boujas-ou
tout
méscle, versez tout ensemble, pêle-mêle.
Mésclo, s. f. Mouture, méteil, mélange par tiers de froment, de seigle et de paumelle; mélange de foin ou de luzerne et de paille pour les bestiaux. Méscoula, v. Entailler un fuseau par une coche, le
marquer d'une cannelure. Mésconlo, s. f. Coche, cannelure en au bout opposé au peson, vértél, qui pendant que, pour le tordre, on lequel on l'enroule ensuite.
fait
spirale d'un fuseau, sert à arrêter le
—
fil
tourner le fuseau sur
part. pass. de Méscounouisse. Voy. Méscounoiiisse.
Méscounégu, udo, connu.
Mé-
Méscounéïssable, ablo, adj. Méconnaissable; que l'on ne peut reconnaître qui n'est pas facile à reconnaître. Méscounouïsse, v. Méconnaître; ne pas connaître. Au ;
désavouer; oublier par ingratitude.
fig.,
Mes pour MAou, ma),
Dér. de
et
Counouisse, con-
naître.
Mésoulo, les os
;
s.
Moelle, substance molle et grasse dans
f,
substance molle dans
Dér. du
lat.
le
cœur du
bois.
Medulla, m. sign.
Méspouïè, s. m. Néflier, Mespiliis germanica, Linn., arbre de la fam. des Rosacées, qui produit la nèfle. Pourquoi le fr. s'est-il tant écarté du radical lat. que le languedocien a reproduit ? Un étymologiste a trouvé que celtique avait Nesp ou Nespl avec la signification de tronqué, coupé en deux, et que le grec MEa-(Xï), d'où était venu le lat. Mespilus, et puis notre MéspoiCiè, était formé
le
du
avait mérité son
au
et
nom
le français
que
gaulois représentant la particularité
Nous ne voyons pas mieux pour
le grec.
tique, tandis
par où sans doute le à une moitié de globe,
et de IKXoç, boule;
néflier assez ressemblant
que notait pourquoi
Mes, mésso, partie, pass. do Métré, mettre. Mis, mise. Mésado, s. f. Durée approximative d'un mois; salaire,
Misculare,
—
fruit
rendu compte.
bass. lat.,
Méscladls, s. m. De l'entrelardé, viande entrelardée, mêlée naturellement de gras et de maigre. Dé lar més-
de Néaoç, moitié,
etc.
Mensis, m. sign. ou Mais, conj. Nous écrivons en lat.
par une exception dont
Miscere; dans la
lat.
sign.
sens injurieux de Marâtre.
entendu que ceux qui disent encore maire pour mère, disent également bèlo-maïre; mais le nombre de ceux-là diminue chaque jour et l'on peut prévoir que bienIl
du
Dér.
m.
le
cela
aurait adopté la forme prétendue cel-
languedocien s'en serait tenu au grec
latin.
Méspoulo, s. f. Nèfle, fruit du néflier, qui ne mûrit jamais sur l'arbre et qui a besoin, pour être mangeable, de même que la sorbe, de blossir sur la paille.
—
Mes que,
conj.
Pourvu que; en cas; à condition que.
Mes que
n'y-ague, pourvu qu'il vèngue, à condition qu'il arrive.
En vieux
y en
ait.
Mes
que
Mas que, de Mas, pas plus, drap, un drap seulement. Mas que s'amor m'anci, pourvu que son amour me tue. Le simple seulement
:
langage, on disait
Mas un
MES
MES
Mas s'est perdu; te composé Mas que s'est altéré ou adouci, en gardant son ancienne acception. L'adverbe et la conjonction ont évidemment une commune origine dans Mat, provenu du
plus,
lat.
Magis.
Messagerie, voiture publique pour voyageurs, qui fut d'abord chargée aussi s.
Méssajariè, les
f.
transporter des messages ou des lettres, ce qui lui valut son nom. Ces voitures, que les chemins de fer font maintenant
—
un peu en haine, n'ont pas toujours pitié marché aussi vite que dans leurs derniers beaux temps, poussées qu'elles étaient presque toujours par une rude prendre en
et
Au commencement
concurrence.
de ce
siècle,
rapportent chroniques, il y avait ici une messagerie qui, pour charrier directement les Alaisicns à Nimes, ne leur pre-
trompeur; qui dit un ou des mensonges; qui a l'habitude de mentir. Méssourguiè se dit mieux et vaut mieux
—
que Méntur, qui n'ett qu'une traduction franchi mande. Méssourguiè coumo un léOriè, menteur comme un chasseur.
Pour savoir comment elle pouvait parvenir à exécuter un pareil tour de force, il faut lire, dans les Castagnados du Marquis de la Fake-Alais, l'épopée de Rocho et Plagnôou, ces deux automédons du Consulat et du premier Empire, dont mainmoins de quinze à
seize heures.
s.
Méstiè,
m. Métier; profession d'un
art
mécanique;
profession qui exige l'emploi des bras ; machine dont se sert l'artisan pour la fabrication de son Douna ouvrage
—
un
un métier, mettre en
méstiè, faire apprendre
métier.
Sabatiè, fat loun méstiè, savetier, fais ton métier, c'est le
Ke les
sutor ultra crepidam, du latin; chacun son métier et vaches seront bien gardées.
Dér. de la bass.
les
nait pas
483
lat.
Ministerium,
m. Artisan
office,
occupation.
une promécanique ; corps d'artisans ; gens de métier. Mèstre, s. m. Maître; qui a des serviteurs; qui comMéstièïrâou,
s.
;
celui qui exerce
fession
mande;
instituteur;
une science
métier,
principal.
—
professeur; qui enseigne
un
art,
un
propriétaire ; maître, titre d'honneur ; Sis bé lou mèstre? vous êtes bien le maître T ;
vivra autant chez nous que celui de leur
vous pouvez commander. Ou dirai à loun mèstre, je le dirai à ton précepteur, à ton maître d'école. Vôou pas pus
m. Domestique de fermier ou de paysan; messager; commissionnaire, envoyé; message, envoi, com-
as mèslres, je ne vais plus à l'école, au collège. Aquél chi a trouba mèstre, le propriétaire de ce chien est trouvé.
mission.
Mèstre Blasi, Maitre Biaise.
tenant
le
nom
devancier. s.
Méssaje,
de
Dér.
bass.
la
lat-
Messagium, m.
sign.,
du
lat.
Un
maitre.
Un mur
mèstre,
un
rnur-
mèstre d'armos, se dit d'un maître d'escrime
au fig. d'un habile jouteur, d'un madré compère, qui ne craint personne en fait de ruses, de tours d'adresse, de
et
Missio.
Méssajè
m. Messager; commissionnaire; envoyé;
s.
,
qui est chargé de porter les lettres d'un endroit dans un autre. Avédre l'esprit méssajè, avoir un secret pressentiment; ce qui rappelle l'ancienne croyance aux esprits
finesses.
familiers.
trésso,
—
Lou
mèstre-varlé,
le
maitre-ouvrier, le principal
valet de ferme. Il
se
prend quelquefois au féminin, Mèstro, pour Mismaîtresse, surtout eu parlant de la femme d'un
Mésso, s. f. Messe, sacrifice du corps et du sang de Notre Seigneur Jésus-Christ. Mésso basso, messe basse ou petite messe. Mésso dé mor, messe des morts. Préne la
maltre-valet.
mésso, recevoir la prêtrise, être ordonné prêtre. A pas la mésso, il n'est pas encore prêtre. Pode pas èstre dou prêche
Le mètre Mèstre, s. m. Mètre, mesure de longueur. a été plus facilement et plutôt vulgarisé que les autres mesures du système décimal, parce qu'il est continuellement dans les mains d'une foule d'artisans, menuisiers,
—
et
à
la mésso, je
d. partout en
ne puis être au prêche et à la messe, c.-àtemps; je ne puis sonner les cloches et
même
à la procession. Au fig. Sans argén se canto pas mésso, locution qui- s'emploie pour dire que sans argent, sans payer on ne se met pas en frais, on n e fait pas de cérémonies. aller
Dér.
du
lat.
Méssorgo,
Missa, s. f.
m.
Dér. du
serruriers, lettrés et
sait
l'on reçonnait la quantité et la grosseur des
mensonges
qu'ils ont dits.
le fr.
une
a
fait
Mensonge,
l'ital.
Menzogna,
lat.
Mentitia, dont
ièïro, adj. Menteur;
maçons, charpentiers, qui sont un peu plus d'ailleurs sans cesse
en rapport avec des archiaussi depuis longdétrôné la cano, la
officiels
a-t-il
;
Un
mètre courant, carré ou cube, quand on en a besoin. On que le mètre, unité fondamentale du nouveau système,
est la dix-millionième partie
du
du quart du méridien
terrestre,
pôle à l'équateur; il vaut, en ancienne mesure, 3 pieds, << lignes 296. Voy. lettre K. allant
Méstréja,
—
v. Maîtriser;
dompter; réduire;
faire le maitre;
et notre lang. avec
commander ou gouverner en
mensonger; faux;
Méstrésso, s. f. Maîtresse; celle qui commande dans une maison; institutrice, qui enseigne une science, un art,
légère altération Méssorgo.
Méssourguiè,
en espag.
dont il n'est plus quesmèstre courén, cara, cube, sont fort de mise, car faut bien être à la hauteur de la science et parler de
tion. il
Mentionia, du
ital. et
Untèso, lou piè, lou pouce, la ligno,
sign.
Mensonge; menterie; fausseté; impos-
lat.
En
—
des ingénieurs, hommes temps, avec ses subdivisions,
Méssorgos, au plur., signifie ces petites taches blanches qui viennent sur les ongles de la main, parce que c'est sur leur nombre et sur leur forme, fait-on accroire aux enfants,
Dér. de la bass.
Magister, m. sign.
tectes,
ture.
que
lat.
Maestro.
maître.
MIA
MES
484 un métier
amante, bonne amie
;
pris adjectivement
;
prin-
:
cipale.
Mesura, v. Mesurer; déterminer une un espace par une mesure. Dér. du lat. Mensurare, m. sign.
quantité,
une
étendue,
m. Mesureur
celui qui
;
pour être de son époque, ne rougit pas du parler et bon vieux temps, en a cherché et donné
et qui,
mesure
préposé Mésuraïre, ayant droit et charge de mesurer. Mésuraje, *. m. Mesurage; action de mesurer; droit qu'on prend pour mesurer. s.
bientôt, si ce n'est déjà fait, ceux qui ne savent pas qu'il fut un temps où l'on n'avait pas besoin de tant de grec pour mesurer son blé et ses châtaignes. C'est pourquoi notre Dictionnaire, à qui la tradition en est revenue,
blieront
;
des usages du
l'interprétation.
du
Dér.
Métré,
Mensura, m.
lat.
sign.
— Se
Mettre; placer; poser; établir; disposer.
v.
la quan5. f. Mesure; ce qui sert à déterminer dimensions; instrument pour mesurer; contenu Mésuro d'une mesure de capacité; quantité mesurée. raso, eoumoulo (Voy. CoumoulJ. Dé mésuro, à mesure, au
métré, se mettre, se placer; commencer; s'habiller. Métré dé pièï, prendre du pis, se dit des femelles des mammifères
Dé mésuro que, à mesure que sorte d'adverbe. Bono mésuro, évent, excédant donné en sus de
mettre à éclore, à l'incubation, la graine ou les œufs de vers-à-soie. Métré lou lévan, mettre le levain (Voy. LévanJ.
mesure; par ext. on l'emploie pour répondre à une personne qui, en parlant d'une chose quelconque, énonce une quantité, une dimension, un chiffre, que l'on sait ou
totipï, mettre le pot au feu. Mitre bien sus lou bien écrire, rédiger, composer. Métré lou pétas âou papiè, trâou, mettre le doigt dessus, deviner quelque chose de
Mésuro, les
tité,
—
fur et à mesure.
:
la juste
croit bien au-dessous de la vérité
l'on
que croit
:
—
Aquélo fïo a
Bono mésuro, réplique-t-on, si on lui en Mésuro davantage. On dit aussi dans le même cas
vin-t-ans.
:
dé Sént-Ambrièï,
mesure de Saint-Ambroix. Et un mot
d'explication ne sera peut-être pas de trop pour bien faire On sait comprendre la synonymie de ce localisme.
—
qu'autrefois, en France, les poids et mesures variaient d'une localité à l'autre, cause continuelle pour le commerce de difficultés
dans
les calculs,
lorsque, étant pleines, leurs mamelles ou leurs pis commencent à se gonfler. Métré la grano, mettre à couver,
Métré lou
secret; mettre le doigt sur la plaie, sur l'enclouure.
uno râoubo, un
la tâoulo, mettre le
commencer femme se met
se mettre à table, Se mètre en trin, s'enivrer
un ouvrage. Aquélo fénno fort bien. Métré les pois-chiches. fig., il
mes
se
bien, cette
;
trempa lous granés, faire macérer, tremper Mes pas la man âou sépér un pésoul, au
ne se dérange pas pour peu qui
Dér. du
de malentendus, d'erreurs et de
Métré
une robe, un chapeau. Métré couvert. Se métré à tâoulo, s'attabler,
capèl, mettre
vaille.
Miltere, mettre.
lat.
Mialada ou Miélado,
du système décimal est heureusement venue mettre un terme c'est la seule, la
gouttelettes d'une substance visqueuse et sucrée assez abon-
vraie égalité qu'aient fondée les faiseurs à qui nous le A Saint-Ambroix, la mesure de capacité, sous une
feuilles
déceptions, auxquels l'uniformité
:
devons.
même Dans
dénomination, était plus grande que cette dernière ville, qui
alors
comme
celle d'Alais.
aujourd'hui et
à charge de revanche s'approvisionnait dans les marchés de sa voisine, on devait s'occuper beaucoup de la supériorité
de contenance de
la
mesure de Saint-Ambroix.
Il
en
résulta qu'on appliqua l'idée qu'on en avait à toute autre chose ; et lorsque quelqu'un avançait une appréciation qui paraissait insuffisante,
mots
on complétait sa phrase en ajoutant
mésuro dé Sént-Ambrièï, équivalents plus pittode 6ono mésuro; comme si l'on avait dit soit, resques vous voulez parler de la grande mesure et non de la petite, ces
:
:
s.
f.
Miellat,
miellée,
miellure;
dante parfois pour former une sorte de vernis sur les de certains arbres et particulièrement sur celles du tilleul, de l'érable, du platane, du châtaignier, etc. On
attribue
la
uno espèce de rosée, soit à la des feuilles, ou enfin à des pucerons.
miellée soit à
transsudation
même
dans la première sève du mois de mai et le lendemain d'une forte chaleur. Elle est purgative, et la feuille du mûrier, qui en est cependant moins attaquée, Elle apparaît
devient
un poison mortel pour
en a quelques
restes
que
les vers-à-soie lorsqu'il
la pluie, la chaleur
ou
le
y
vent
n'ont point lavés ou fait disparaître. Dér. du lat. Mél, miel.
donc
Mialé, s. m., n. pr. de lieu. Mialet, commune dans le Nous ne relevons cette canton de Saint-Jean du Gard.
plus largement, etc., etc. Et en avant, par exemple dans le cas ci-dessus, citait-on l'âge d'une personne que l'on
dénomination que pour signaler une variante semblable à celles dont nous avons parlé au mot Maléncho. Mialé,
sans quoi vous seriez au-dessous
savait
plus vieillotte,
du
vrai, mettez-en
ou bien elle-même
retranchait-elle
quelques printemps de ses années, au lieu de glisser doucetEt le tement, comme de coutume, la petite réflexion pouce ou Sans compter les mois de nourrice! on prenait :
!
un tour
:
figuré également expressif en
murmurant
:
Mésuro
dé Sént-Ambrièï/
Ce dicton, qui ne peut être que local, est sans doute d'ancienne date mais il n'y a plus que les aînés du kilogramme ou du décalitre qui en connaissent l'origine, qu'ou;
—
fr. par Mialet, s'appelait, en < 294, en 1345 et 384, de Meleto, Meletum; le roman en fit Mellet, et, en \ 5 45, Mialet, qui est resté. Son radical primitif est pris
rendu en 4
dans le lat. Mél, miel, comme celui de La Mialouso, en La Melouse, et sans doute de Maléncho pour Méléncho. Ces propensions se font jour dans le mot précédent Mia-
fr.
lado plus usité que Miélado
:
c'est l'introduction
sonnance éclatante a remplaçant e, tout à de la langue d'Oc et de la langue d'Oïl.
fait
de la con-
dans
le génie
MIC
MIE
Mialoùs, mialouso, ailj. Mielleux; qui tient du miel; doux; doucereux. La Mialouso, La Melouse, village de l'arrondissement
fade,
d'Alais, sur les confins de la Lozère, dit en 1092 jusqu'en
1508, de Melosa, qui tire évidemment son nom du Mel, à cause de la quantité de miel qu'on y récolte.
lat.
—
Michan mauvais
se
prend adverbialement
Senti michan, sentir mauvais temps. Faï michan pénible, triste d'être malade. Fax fâcheux de vieillir. Faï michan ana :
faire michan, faire
;
malâou , il est michan véni vièl, il est
itlre
désedou,
485
n'est pas bon,
il
— Faï michan
il
est désagréable d'aller nu-pieds.
est plus usité
que Faï mdou, qui s'emploie
Miàou. Onomatopée du miaulement du chat. Ou voudrias?... Miàou: dit-on à quelqu'un à qui l'on présente une chose qu'on ne veut pas lui donner ce qui répond à Vous le voudriez?... Je vous en souhaite, vous n'en cro-
aussi dans ces locutions.
querez que d'une dent. Miàoula, t>. Miauler
Dér. du lat. Mis pour Mali, et Cadere, choir, Mit-cadens, mal échéant, méchant, méschant, v. fr. Michan.
:
;
:
formé de l'onomatopée du
cri
du
Lou michan, pris subst., le démon, le diable, pour ne pas l'appeler par son nom ; comme on dit en fr. le malin c'est en effet le méchant par excellence. :
chat, Midou.
Lou miàoula,
s.
m. Le miaulement du
Michantiso, ». f. Méchanceté; malignité; inclination à mal calomnie. A un enfant boudeur, obstiné,
chat.
faire le
—
;
Miâoulaïre, aîro, adj. Miauleur, qui a l'hahitude do miauler. Jamaï ca midoulaïre noun fugue bon cassaïre,
ceté incarnée; cela revient à
prvb., jamais chat miauleur ne fut bon chasseur.
le
—
Mïâouquo,
s.
f.
Millet sauvage; pied de poule
rageur, on
ou chien-
dit
Michantiso:
:
comme s'il était la méchanMéchant! vilain méchant! et
reproche n'a point d'autre portée. j. f. Pain de brasse, pesant de vingt à vingt-
Micho,
dent pied de poule, Gramen daclijlon radiée repente, Linn., plante de la fam. des Graminées, graminée de l'arrière saison, dont la racine sert au même usage que celle du
cinq livres
chiendent ordinaire.
une singularité qui doit venir de ce que l'un faits de la même pâte.
Dér. de Mil ou Mil, millet, du
Mïas,
s.
lat.
Millium.
petit pain formant la ration quotidienne du Cette similitude berger pendant qu'il est aux champs. de noms appliqués à deux pains si différents de taille est
m. Pain, ou plutôt gâteau de millet ou de maïs
cuit au four.
— Aromatisé
avec quelques grains d'anis, lourd et il n'est quoique indigeste, pas encore trop dédaigné par les enfants que les nouvelles friandises n'ont pas rendus trop gourmands et délicats.
adj.
—
Méchant, mauvais; qui est
par tempérament , porté et par nature , par caractère Bono miolo enclin au mal; en qui les défauts dominent. michanto bèstio, bono fénno michanto tèsto, bono tèro michan ,
—
cami, bonne mule méchante bêle, bonne femme mauvaise tète, bonne terre mauvais chemin. Pértoul y-a uno lèguo
et l'autre sont
Dér. du
lat.
Miè,
m. Muid, mesure de vin valant dans
s.
sept cents
Mica, mie
litres.
—
Se
l'Hérault
une un miè d'aedeu, un
aussi spécialement pour
dit
mesure de contenance de
muid de chaux. Miè, j. m. Milieu;
morceau.
et
la
•
Dér. de Mil ou Mél, millet.
Michan, michanto,
;
centre.
chaux
:
— Coupa dou miè, couper au
Aou miè ddou jardl, au milieu, au Dér. du lat. Médium, m. sign.
milieu.
centre
du jardin.
—
Miè, mièjo, adj. Mi, demi; moitié; milieu. Mièjour, mièjognuè, midi, minuit. Mièjo-houro, demi-heure. Mièjolèguo, demi-lieue. Uno houro tt mièjo, une heure et demie.
dé michan cami, il y a partout une lieue de mauvais chemin. Dé michanto fénno gardo té et dé la bono noun t'en fises, garde-toi de méchante femme et ne te fie pas à la bonne.
Mièjo journado, moitié journée. Un an et miè, un an et demi; mais on dit plutôt au masc. un an et demi, mièjour et demi. Gn'a jusqu'à mièjo cambo, il y en a jusqu'à miA à mi-chemin. Miè-nèci miè-caml, demi-fou, jambe. ,
Bélo fénno michanto éspigno, belle femme mauvaise épine. A michan-t-ouvriè gés dé bos outisses, mauvais ouvrier ne
demi-imbécile; écervelé; niais. Miè-moussu, demi-monsieur, demi-bourgeois, demi-manant. Manjo pas sou» miè
trouve jamais de bons outils. Michanto sésoù quan-t-un manjo l'doutre, mauvaise saison quand les loups se
sadoul,
lou
mangent entr'eux. Fios que soun à marida michan troupèl filles a marier sont un troupeau difficile à garder. Douna un michan co, donner un mauvais coup, un coup dangereux. Un michan capèl, un mauvais chapeau, vieux, usé. Michan vi, michan pan, mauvais vin, mauvais pain. Michan lén, mauvais temps se dit surtout d'un orage accompagné de grêle. Aï pôou que tombe de michan tén, je
à garda,
:
crains que nous ayons de la grêle. Michan mâou, charbon qui vient au visage, ulcère cancéreux, que la superstition
comme pour la grêle ou pour les maladies des vers-à-soie, de nommer par leurs noms. Aquélo michanto
empêche,
méno, michanto méno.
— Yoy. Muscardin.
il ne mange pas à demi son soûl. Y véï pas ta mièjo vido, locution bizarre en parlant d'une personne qui a mauvaise vue, qui n'y voit qu'à demi et à peine pour gagner sa vie ou ne pas se casser le cou. A miè-troùs, à
peu près à moitié de tronc,
du
plein.
La
lat.
la hauteur, à hauteur moyenne, à miTruncus. Un sa dé miè, un sac à moitié
païèïro es pas dé mièjo, la cuve n'est qu'à moitié
que demi-pleine. On dit cavalièrement d'une femme fait beaucoup d'enfants Es toujour pléno ou dé mièjo. qui Douna soun bé à mièjo, affermer son bien à moitié fruits,
pleine,
:
amodiation par laquelle
le propriétaire prête sa terre et les sont partagés. Miè-fdbrièjourndou éntiè, prvb., à la produits mi-février, la journéedu travailleurestentière. Yoy.Fébriè.
—
Dér. du
lat.
Mediut, a,
um, m.
sign. es.
MIL
MIN
Mièjo, s. f. Moitié do la pinte d'Alais qui équivalait au La mièjo contient 0,90 do Paris. pot ou à deux pintes de chose donc à est elle centilitres, près le litre. Anén peu béoure mièjo, allons boire un litre. fénno es économo,
nant de la Lombardie, dont on distinguait plusieurs variétés de cocons le milanais ordinaire, jaune, assez gros, Coupé
486
—
:
ou
Ma
d'un paqué dé brouquélos né fax
pas qu'un
ma femme
co,
sièï
mes
et
dé mièjo né fui
bonne ménagère, d'une botte six mois, et d'un litre une seule
d'allumettes elle fait
est
fois.
Miel,
adv. de comparaison. Mieux; le mieux. pér lou miel, faites tout pour le mieux. viil on danso pas miel, quand on est vieux
m.
s.
— Fasès-ou
es
Quan-t-on
et
tout
on ne danse pas mieux. Mme miel vénï, j'aime mieux, miel , la santé va un peu je préfère venir. Aquà vaï mieux. Dér. dulat. Melihs, m. sign. Mièro,
coumo
s.
Ne s'emploie que dans
f.
comme
la mièro, salé
la
m. Milan,
s.
:
Sala
— Voy.
oiseau.
v. fréq.
Mignardéja,
Mignarder; dorloter; pouponner;
s.
réussites des milanais
terme d'amoureux
Mignounéto,
scientifiques promettent et font présager.
Milanto
et
f.
Mignot; mignon; gâté;
adj.
Dér. du
et
croit
qui
naturellement
—
lat. Mille. s.
m. Millimètre, millième
du mètre.
partie
sètanto-lrés,
reste toujours indéclinable. lat.
m. sign. m. Boule-de-neige, arbuste.
Mille, s.
Milo-floùs, Toumiè.
—
Voy.
Mina, v. Miner, faire une mine; creuser; caver. Au consumer, détruire peu à peu par le chagrin, les
fig.,
regrets.
Minable, ablo, adj. Minable; pitoyable; dont l'apparence, le costume, l'air font pitié.
v.
Mignouta, dorloter;
flatter
Mignoter; caresser; délicatement.
traiter
—
11
Higou,
s.
:
s.
fumier de
crottin de brebis;
Dér. du gr. Mixfiç, petit, d'où le lai. Mica, petit morgrain, à cause de la petite dimension du
ceau, miette,
petit
chat;
—
familier.
nom l'aire
:
que, dans
le
même
cette étymologie, ordre d'idées, ce crottin, pris
isolément, s'appelle Pécolo, qui vient de Piccolo, petit.
Pichô, en
ital.
— Faire
Mijè (Dé), adv. De moitié, par moitié. mijè, faire de moitié ; être de moitiô au jeu moitié de son
lit,
de son diner,
etc.
pu mâou
fut toujours le
;
donner
Millet.
Minéto, Ainsi que
le
—
Dim. de Mino. Minette; petite chatte. précédent, se donne aussi à une chatte favorite
s. f.
quel que soit son âge.
Minganèlo,
s.
f.
Minauderie
;
manières affectées pour ou de la jeune fille
petites façons de l'enfant gâté
plaire;
la
minaudière, où perce une pointe naissante de coquetterie.
En
L'ase dé mijè fugue
—
— Voy. Mél.
chatte, pour expri-
dé
émbasta, prvb., l'âne en communauté plus mal embàté. Mijè est djt pour
Mièjè ou Mièjo.
gourmand comme une
cato,
mer le type de la gourmandise délicate et quelque peu recherchée.
Ce qui donne raison à
crottin de brebis.
m.
un vieux chat
miné, manger plus de pain que de viande ce qui doit être sans doute une antiphrase, car on dit également Grouman
coumo uno
toujour lou
m. Dim. Minouné. Minet,
caressant donné aussi à
:
m. Fumier ou
bergerie.
s.
Miné,
doucement;
est aussi réciproque
Se mignouta.
Mil,
nombre
millions, des milliasses;
Milo résous, mille raisons. Milo hiuè cén Milo
nos mon-
sur
tagnes.
c'est
m. Des
s.
Importation nouvelle et obligée du fr. Milo, s. m. Mille, nom de nombre, et Mil, lorsqu'il sert pour une date. Notre langue ne fait pas cette distinction.
Mignonette, mignardise, œillet mi-
gnardise, œillet plume, Dianthits plumarius, Linn., plante de la fam. des Caryophyllées , cultivée comme fleur
d'agrément,
,
indéfini et considérable de choses quelconques.
Dér. du
de nourrice.
et
s.
s.
oublier les belles
fait
la confiance et l'ancien crédit
cependant une régénération prochaine que des expériences
délicatesse, coquetterie, caresses.
Mignô, mignoto,
mais
ne leur sont pas encore revenus, car la Lombardie souffre des mêmes maladies que les Cévennes séricicoles. Espérons
Mignardise; gentillesse un peu affectée;
f.
;
mil huit-cent soixante et treize.
faire des mignardises, des coquetteries délicates.
Mignardije,
milanais qui n'en différait
du Caucase, qui n'ont pas
Chili,
— Voy. Mèstre.
Mignar, mignardo, adj. Mignard, gracieux et gentil avec un peu d'afféterie ; délicat; douillet. Dér. de Mino, mine.
le petit
chose a désirer pour la couleur. Depuis l'invasion du fléau qui ravage nos chambrées, l'importation a amené et répandu d'autres races de la Chine, du Japon, de la Natolie, du
Millimèstre,
Tartano.
;
que par son moindre volume, et enfin le milanais blanc, semblable au jaune par la forme, mais qui laissait quelque
mer, dont Mièro est proba-
blement une altération.
Miétoù,
cette locution
serré par le milieu
—
Milanés, s. m. et adj. Milanais, du pays lombard. Ce mot désignait surtout, il y a quelques années encore, dans nos contrées cévenoles, une race de vers-à-soie prove-
bas-breton, Mingan, simagrées. Mingre, mingro, adj. Chélif; un peu minable;
piètre;
débile; qui n'a point de forces.
Mino, s. f. Mine; air; apparence; expression de la physionomie, de l'accueil; mine; métaux, minéraux à exploiter,
de cuivre, de charbon, d'or, d'argent, etc.; mine de de mineur, pour faire sauter une roche à l'aide de
carrier, la
poudre ; minette, chatte, femelle du chat.
MIO Dans
MIR
premier sens, en bas-breton Min, mine; dans le lai. Minera, minet) minières. Minoù, s. m. Dim. Stinouni. Minon, petit chat qui
second,
le
—
vient de naitiv.
Chanja tout miiioùs, changer d'amour,
porter ailleurs ses affections, en prenant métaphoriquement ce que fait au propre la chatte en changeant de place ses petits qui sont aussi ses affections.
Minouna,
Chatter, faire des petits en parlant de la
v.
chatte.
met bas d'une
s.
f.
Chattée;
petits chats
qu'une chatte
j.
Dér. du j.
f.
lat.
Minutus, minuta,
petit.
Mie; amie; maîtresse.
f.
voir sa bonne amie.
Ma
— Âna
mon
mïo,
véïre mïo, aller amie, m'amie est un ,
femmes dans leurs conplupart du temps est moins une expres-
de ces vocatifs quo s'adressent versations, qui la
les
sion d'amitié qu'un terme souvent indifférent et banal, fort semblable au fr. ma chère. :
Contraction de Âmigo,
Miolo,
».
moun
—
du mulet, produit de l'Ane et de la jument. Bono miolo, michanto bèslio, bonne mule, méchante bête. Rendre l'argén dé la miolo, rendre gorge, reperdre ce qu'on
femelle
a gagné; en général, tout revirement de fortune, tout revers de médaille. Faire uno miolo, faire une sottise, une faute,
une maladresse. Dér. du lat. Mula, m. sign. Miôou, ». m. Dim. Mioulé; augm. Miaulas. Mulet, hôte do somme. L'Ane et la jument produisent les grands le
Mulus, m.
;
sign.
—
;
tient. lat. Meus, mea, meum, m. sign Mïou, mîouno, s. et adj. Mieux, le mieux; meilleur. La trémpo es bono, lou tri mïoù, la piquette est bonne et
Dér. du
mïoù, boire du meilleur. ce que vous auriez de mieux à
-un meilleur. Béoure bo
et
Vaste
mïoù
faire,
votre meilleur parti serait de
sérié
lat.
dé
,
Melior, m. sign.
m., ou Mîougragnèïro, s. f. Grenadier, runica granatum, r.inn., arbre de la Eut. îles HyrtBS, qui
Miougragné,
produit
la
d'où
il
s.
grenade.
Son nom
Migraine, douleur qui affecte
f.
la tète,
un
seul côté.
Bemicrania, qui rend bien la localisation du mal, et qu'il semble que la langue d'Oc a voulu exprimer aussi, sans y réussir aussi bien. Hioulan, s. m. Mule ou mulet vieux, mauvais et laid, lat.
Rossinante du genre.
Mîoune, miouno, s. et pron. poss. Mien, Variante de Miou, miouno, avec la m. sign. m.,
».
Miqnèl,
—
Michel.
Se dit
n.
le
mien.
—
d'homme. Au fém. Miquèlo. couramment M'chél, Michèlo et
pr.
aussi
Michèou.
m. Miquelet, bandit des Pyrénées, dont le : Arma coumo un miquélé, armé comme un miquelet. Mirabèlo ». f. Mirabelle, sorte de prune ronde jaune
nom
s.
a été retenu dans cette seule locution
,
,
et sucrée.
Dér.
du
lat.
Mirabilis,
du miracle;
tient
m.
sign.
ouso, adj. Miraculeux; prodigieux; qui
Miracloùs,
merveilleux;
surprenant;
extraordi-
naire.
avec complaisance
lat.
Dér. du
s.
cheval et l'ànesse les petits que l'on appelle
Es miouno, elle est à moi. Démande pas que lou miou, je ne veux que le mien, je ne réclame que ce qui m'appar-
le
En
suppose originaire du nord de l'Afrique, aurait été transporté en Italie pendant les guerres latin le
puniques; sa dénomination languedocienne et française lui vient de Grano, grain, à cause de son fruit.
;
s'admirer.
mire
—
Que
trop té miraïo
pàou
trop peu. Se miraïa din sous poul'ts habïages, s'admirer dans ses atours, se mirer dans ses atours. Quan réslarés aquï à vous miraïa ? dit-on à fialo,
du
de Mïoù, la meilleure.
et
Miougrano (Gouto),
Miraia(Sé), v. Se mirer; se regarder dans un miroir ou dans une surface unie qui rend l'image. Au fig., se regarder
Miou, mîouno, ». et pron. poss. Mien; à moi; qui est à Es mïou, il est à moi. moi qui m'appartient le mien.
—
excitée par la fièvre ; ces précieuses qualités ont bien pu lui valoir aussi son nom languedocien qui serait formé' de
—
Bardùs. Dér.
lat.
— Ce
fruit, dont le malade suce avec plaisir la pulpe, trop peu charnue d'ailleurs pour être un aliment qui fatigue son estomac, contient un acide agréable qui flatte le goût, nettoie, rafraîchit la bouche et apaise l'ardeur de la soif
Miquélé,
amigo.
Dim. Mioulélo; augm. Mioulatto. Mule,
f.
fruit du grenadier; en grenue, pleine de grains.
ordinairement une moitié de
fois.
Minute, soixantième partie d'une heure; original des actes qui demeure chez le notaire, ou original des actes judiciaires, qui reste au greffe.
Minuto,
mulets;
pomme
(jranalum,
Grano, graine, grain,
Minounado,
Mïo,
I
Grenade;
». f.
Miougrano,
du
487
fille
se
qui
quelqu'un qui n'a pas dites
et
l'air
file
de comprendre ce que vous lui devant vous comme
reste là tout ébaubi, planté
ne songeait qu'à se mirer dans vos yeux. Miraié, ». m. Dim. de Mirai. Petit miroir; écusson d'un trou de serrure, de bouton de porte. Cassa dou miraié,
s'il
—
faire la chasse
Mirai, qui rend jolie
».
les
au miroir.
m. Miroir; glace de verre; surface polie, unie, BHo fénno, mirai dé nècis, prvb., images.
—
femme, miroir de
Dér. du
lat.
niais.
Mirari, admirer, considérer avec admira-
tion.
Mirgaïa, ado, adj. Diapré, émaillé de diverses couleurs brillantes.
Altération peut-être
du mot Miraïa, mais avec une
taine extension.
Mirgo,
Murgo ou Mirguéto,
». f.
Souris.
—
cer-
Ces déno-
minations qu'on trouve dans Sauvages sont peu usitées. Le lat. Mus, muris, ou Musculus, rat, pourrait bien être
MOL
MIT
488
pour quelque chose dans leur formation. Nous disons Furé.
—
m.
c.
Voy.
Miricoutoun, s. m. Brugnon, espèce de poche dont la un pulpe adhère au noyau; sa peau est lisse, d'un blanc peu jaunâtre du côté de l'ombre, et d'un beau rouge violet
du
côte
du
soleil
sa chair est ferme, sucrée, et d'un jaune
;
clair excepté auprès
En
du noyau où
communauté
Mita mita, moitié chacun, part
dactyla,
s. f.
brachi-
oiseau de l'ordre des Passereaux et de la
Temm.,
—
m. Qui
s.
fait
qui sépare par moitié,
un
A
Medietas, moitié.
lat.
Mitadiè,
Alauda
A
Mita l'un mita
:
Dér. du
elle est très-rouge.
Alouette calandrelle.
égale.
moitié de chaque équivalant de mita mita. mita, ou mieux dé mita, à moitié, à demi. l'âoutre,
espag. Malacoton.
Miscarolo,
mal bâté (Voy. MijèJ.
est toujours le plus
mita camî, à moitié chemin. Mita quiè, à moitié cuit. Éstre dé mita, être de moitié. Faire dé mita, partager.
de moitié avec quelqu'un; objet
comme un mur, un
héritage.
fossé divisant
—
volontiers, ce qui peut les faire confondre, quoique celle-ci
En v. fr. Mitaii, s. m. Milieu, centre, point central. Y-a pas dé mitan, il n'y popul. on disait aussi Mitan. a pas de moyen terme, point de milieu, de tempérament.
ne
Entre mitan, au beau milieu.
commune dans
fam. des Subulirostres, allures
les
le
pays.
du cochevis, Couquïado, avec qui
soit pas huppée. Sauvages, à ce mot Miscarolo,
Elle a
mêle
elle se
de dire
se contente
Petite alouette. Cela signifie-t-il petite de taille, quelle soit d'ailleurs l'espèce,
du genre, car
ou
s'applique-t'il à l'alouette la plus
lui connaissions.
—
Missoù,
s.
—
m. Espèce de saucisson de ménage, de
velas, plus court
cer-
saucisson ordinaire et fait avec de
le
que
viande moins choisie et coupée moins menue, que l'on ensache aussi dans des boyaux lisses ou non, de manière souvent assez informe.
On
dans ce dernier cas, chaud ou
et,
le
il
Mito, s. f. Mitaine; gant qui n'a que le pouce de dissouvent fourré en dedans, dont se servent particu-
tinct,
lièrement les voituriers.
nom
le
et l'appeler
vel pellicea chirotheca, dit
s.
nous
recommandons au Dictionnaire de l'Académie. Dér. de la bass.
Missonum, paquet, botte le missoù étant une agglomération de petits morceaux de viande réunis en paquet ou faisceau. Missounariè, (Voy.
c.
m.).
—
lat.
s. f.
:
Confection, fabrication
Comme
dans
du Missoù
plupart des ménages du faire, on est dans l'habitude d'égorger
pays, qui peuvent le tous les ans un cochon
la
plus ou
moins gros selon les moyens, on appelle Faire missounariè, en faire la salaison, ,
Il
synonyme de Mitèno
est
Mitonner;
Du
Cange.
faire cuire lentement;
Mitis, doux.
lat.
m. Mot; expression; terme;
un mo, je vais lui écrire un petit mot, un bout Quinquù jms lou mo, il ne dit mot, il ne répliqua
i-éscrioure
de
lettre.
rien.
Dér. du
Moble
lat. s.
,
Multum. m. Meuble, tout ce qui
Dér. du
lat.
Modo, sirs
,
les
s.
f.
Mobilis, mobile.
Mode, usage dans
mœurs
;
les
vogue passagère
;
vêtements,
vent du Nord-Nord-Ouest, le plus froid et le plus impétueux de ceux qui soufflent en Provence, d'où ce mot a été importé. Contract. de Magisirâou,
du
lat.
Magisier,
le
maître, le
plus fort des vents.
Mita,
du
tout.
—
Moitié
fig-,
;
prvb., il moitié. Aie dé mita es loujour
mdou
émbasta, l'àne de la
lat.
mou;
de
Modus, manière, façon.
lent;
—
flasque et sans
n'est pas dur. Au vigueur; sans énergie;
Es trop mol pér ana lâoura, la terre est encore trop trempée pour être labourée. Voudioul que siès mol/ Bon dieu! que tu es indolent! A las cars bé molos, indolent.
elle
une des
f. parties égales ou à peu près Es dé Moussa, aïmo mai loti tout que la mita, est de Moussac, il aime mieux le tout que la
s.
,
parler.
Mol, molo, adj. Mou; tendre; qui
Mistral,
les plai-
manière d'agir
Dér. du
m.
une
sert à orner
maison, une chambre, et qui n'en fait point partie, n'y étant pas attaché à perpétuelle demeure.
dans cette opération. s.
—
Aquù's parole. pas lou mo, ce n'est pas répondre ; ce n'est pas là l'affaire» ce dont il s'agit. Té dirai un mo, je te dirai ton fait; je te parlerai. / digue soun mo, il lui parla comme il faut. Vôou
parce que confectionner les missoùs est la chose principale
Mistràou,
dorloter;
cajoler.
du
:
v.
Mitouna,
Mo,
Misson
—
dans sa dernière acception. Dér. de la bass. lat. Milana ou Mitai, m. sign., Lanea
Dér.
7iiissoù est, pendant toute l'année, la grande ressource de la plupart de nos modestes ménages, et comme son apprêt particulier et son emploi ne permettent pas de le désigner pour un équivalent français, on
devrait bien franciser son
;
cuit,
également bon. Le
et plus étendu.
s. f. Mitaine; long gant de femme qui recouvre bras et n'a que le pouce et l'origine des doigts gant qui n'a de distinct que le pouce.
est toujours
mange cru ou
froid, et
Miè
Mitèno,
la
qu'il est
plus usité de
Médius, m. sign.
lat.
le
Miscarolo ne semble
pouvoir désigner que l'alouette calandrelle. Elle n'est vulgairement Missarô, s. f. Marmotte. connue que sous le nom de Marmoto. Voy. c. m.
synonyme
Dér. du
que
elle
que nous
particulier
C'est le
:
ne dépasse pas douze centimètres? Mais cette dernière n'a pas, comme les autres, de nom petite
—
a les chairs bien flasques.
Dér. du
Molo
lat.
Mollis,
m.
sign.
Meule, cylindre plat pour broyer aiguiser; meule de moulin, de coutelier. Dér. du lat. Mola, m. sign. ,
s.
f.
,
pour
MOU
MOIt s. Terme de boucherie, cimier, partie de la f. du bœuf, qui contient plusieurs tranches de diffé-
Molo, cuisse
rentes qualités la pièce ronde, la semelle ou bè-d'âouquo, tendre ou dÉs qwiitu o; le derrière du cimier, depuis :
M
le
tranches jusqu'à
les
la
queue, s'appelle Culotte.
—
489
un besogneux à genoux devant un
lique,
où
écu.
La morlo-
mauvais temps arrête les travaux, où un ouvrier ne trouve pas d'ouvrage. Douloà
sésoù, la morte-saison, celle
le
dé fénno morlo passa pas la porto, prvb., deuil de femme morte dure jusqu'à la porte. Morto la bèstio, mort lou véri,
Y-a molo, f. Rdâohe; intermission; rabais. n'y est plus pour louer à haut prix les journaliers lors des forts travaux agricoles ; y-a molo, quand le prix des denrées baisse par la concurrence des marchands ou
prvb., morte la bête, mort le venin. Lou mai atrapa is lou mort, le plus dupe c'est le mort. Lou fia es mort, le feu est éteint. D'argén mort, de l'argent qui ne rapporte rien. A mort, adv., à mort, mortellement. Travaio à mort,
l'abondance de
subito, mort subite. Mors, mortis, m. sign. Mor, ». m. Mors; fer de la bride qui entre dans du cheval. Préne lou mor à las déns, au prop.
j.
Molo,
la presse
marchandise quand il y a interruption sur un marché. Par extension, on le dit arrivages toutes les fois qu'il y a ralentissement dans l'animation
dans
la
;
les
d'une partie de jeu, d'un plaisir, d'un travail. Dér. du Ut. Mollis, mou.
Honle, s. m. Moule, instrument ou matière creusée pour donner une forme au métal fondu, au plâtre, à la cire, etc.; modèle. Monte dé boutoù, moule de boulon, qu'on
—
recouvre
d'étoffe.
Dér. du
travaille
rudement. Mort
Dér. du
lat.
il
—
bouche
la
au
et
fig.
prendre le mors aux dents, s'emporter. Dér. du lat. Morsus, parce qu'il est mordu par le cheval. Morço, s. f. Amorce, poudre dans le bassinet d'un fusil, sur la lumière d'un canon, à l'ouverture d'un trou de mine; appât mis à un hameçon, à un piège; pierre d'attente qui
Modulus, m. sign. Moudre, réduire le grain en farine au moyen des meules; par ext. broyer, réduire en poudre par un
avance d'espace en espace à l'extrémité d'un mur pour faire liaison avec un autre mur qu'on doit y joindre ; entaille
moyen quelconque. Dér. du lat. Motere, m.
cher, pour
lat.
Hôoure,
Hôouto,
moud
à
v.
s.
sign.
Mouture; action de moudre; ce que salaire que prend le meunier.
f.
la fois:
Mdouto, part. pass. fém. du
—
v.
au joint d'une pierre que
l'on veut soulever ou array introduire la pointe d'une pince, d'un levier. Dér. du lat. Morsum, supin de Mordere, mordre. Morou, s. m. .Nègre, et non pas seulement Maure.
faite
l'on
Dér.
Mooure, moudre. Moulue;
du
Ma énsaqua, farino mdouto, littéralement, blé mis en sac, farine moulue locution figurée employée souvent pour dire affaire conçue, chose conclue; entreprise
boite, étagères, vitrage,
commencée, succès assuré. Mort, s. f. Mort; fin de
—
broyée.
;
:
vie; mortalité; désastre;
—
La
prvb., jeune qui veille, vieux qui dort, signe de mort.
mort d'uno fénno es coumo un co âou couïde, prvb la mort d'une femme est comme un coup au coude, douleur ,
catastrophe, qu'arrive ce qu'on appelle vulgairement
le
dans une débandade, une déconfiture, une déroute, dans un sauve qui peut, on s'écrie la mort das blas.' Le blé étant la chose la plus utile, la plus la fin,
:
destruction
possible, et l'on
serait
le
plus
grand malheur
ne peut déplorer davantage tous
les
autres
désastres
qu'en les assimilant à celui-là. Aïçà's pas la mort dé Turèno, dicton conservé dans nos contrées, qui fait comprendre l'impression profonde que causa la mort capitaine, et qui sert encore de comparaison pour témoigner que le malheur dont on peut avoir à se plaindre,
si déplorable qu'il soit, n'est pas aussi grand que la mort de Turenne. Lou pâoure mort, locution ordinaire en parlant d'une personne décédée depuis peu, emportant l'estime
Un
mort-dé-fan, un meurt-de-laim, un famé-
monde. Aqui
le
le
la
magasin,
la mostro et lou
mouloù, voilà
la
montre
pièce avec l'échantillon, c.-à-d.
et
tout ce
qu'on a, tout ce dont on peut disposer. Dér. du lat. Monstrare, montrer.
Moubla,
t>.
Meubler, garnir de meubles.
Dér. de Mobte.
Mouchétos, j. f. plur. Pincettes pour tisonner le feu; mouchettes pour la chandelle. Le mot languedocien semble la traduction de ce dernier et l'on ne comprend pas
—
pourquoi
le
même nom
d'usage fort différent. est
la
bonne
Il
a été donné à deux instruments
est certain pourtant
signification
besoin de mouchettes, car autrement, dans
le
il
de pincettes, et
serait
doute,
il
bon d'ajouter est
que Mouchétos si vous aviez :
pérmouqua,
probable que ce seraient
des pincettes qu'on vous apporterait.
du grand
et les regrets.
—
grains et autres denrées ana-
:
comme celle qu'éprouve la matrone d'Ephèse. La mort das blas: quand éclate une
sa
elle est étalée; échantillon.
les
Dilus y-doura fosso mostros, lundi il y aura beaucoup de montres sans autre désignation s'entend exclusivement des cocons à l'époque surtout où leur vente préoccupe tout
vive qui passe vite, a peu près
précieuse,
où
Mostro, échantillon pour
logues, se dit TastofVoy. c. m.) lorsqu'il s'agit de liquides.
la
massacre; carnage. S. m., mort; cadavre; un mort; mort, morlo, part. pass. et adj., mort, morte, qui a cessé de vivre. Jou'ine que veto, vièl que dort, sinne dé mort,
commencement de
noir.
Maurus,
lat.
Mostro, s. f. Montre, machine pour indiquer les heures; montre, marchandise exposée sur la porte d'un magasin ;
Mouchoù,
s.
m. Dim. Mouchouné; augm. Mouchounas.
Peloton; bouchon; paquet de quelque chose ramassé en Un mouchoù dé pèous, dé fiou, dé graisso, dé pelotte.
—
une poignée, un bouchon de cheveux, un paquet, un peloton de graisse, un flocon de laine, etc.
lano, etc.,
de
fil,
En
ital.
Mocchio,
tas,
amas, monceau.
MOU
MOU
490 Mouchouèr, Mouchouèr dé
s.
col,
m. Mouchoir; fichu; cravate, qui se dit fichu ou cravate, suivant qu'on parle
femme ou d'un homme. Pour mouchoir de poche, Mouquadoù est préférable. Voy. c. m.
d'une
—
Empr. au
Moude, Moude,
—
Tas, amas; monceau; réunion de
Voy. c. m. m. Mouton qui n'a pas de cornes. adj. des deux genres. Émoussé, épointé, en
par-
quelque chose
:
Mutilus, mutilé, à qui il manque on sous-entend Cornibus dans la première lat.
Moudélas, s. m., ou Moulédas. Gros morceau de mie de pain, ou plutôt gros morceau de pain où il y a beau-
coup de mie. Moudélas ou Moulédas se dit aussi pour désigner l'endroit le plus charnu du corps d'un animal. Lou moulédas
—
dé la cambo, le gras de jambe, Augm. de Moudélo.
le mollet.
:
geant rien à leur signification. s.
Dér. du
m. Modèle; exemplaire;
original d'écriture
Modulus, mesure. Moudéloù, s. m. Petit morceau de mie de pain, ou morceau de pain où il y a surtout de la mie. adj. Maflé;
maflu;
dodu;
—
petit
potelé; 3
un lit épais, moelleux. Y-én faguè paga un pris un pâou moufle, il lui en fit payer une somme un peu forte ce Le fr. Moufle signifie un visage gras et rebondi moufle,
:
qui ne veut pas dire que nous lui ayons emprunté le mot. En esp Mafleles, qui a les joues enflées comme Borée. Le lat. Flare, souffler, ne doit pas Être étranger à tous ces .
mots, au moins pour une moitié. Mouflèti, s. m. Gros enfant joufflu, ange bouffi.
—
S'applique plus particulièrement au visage ou au corps, et aux enfants.
Mouflije, c.
s. f.
État, qualité de ce qui est Moufle.
—
m.
Mouflos,
le
que
hobereau, falco subbuteo,
l'émérillon, falco œsalon, la crescerelle, falco tinnunculus,
môme genre à quelque différence de ressemblent beaucoup entr'eux et avec l'épervier, et habitent de même nos contrées où ils sont seuleCes oiseaux du
taille près, se
ment un peu moins connus que ce Mouïè, s. f. Femme, épouse; moitié. cisément de notre dialecte.
—
Voy.
N'est pas pré-
Mulier, m. sign. et n. pr. de lieu et d'homme. Terre
lat.
Mouïèïro,
—
dernier.
Tarlano.
s. f.
molière, grasse et marécageuse
Molière ou Molières, dési-
;
gnation d'une dizaine de communes, seulement dans le Gard, dites, dans les anciens titres, de Moleria, de Molieyriis, de Moleriis, Moleriœ, à cause de la nature des
en
formés de
se sont
par Molière, tout
fr.
comme
s'était
fondée.
le
Des
qui doivent se rendre Es fief de Poquelin.
là,
—
argénta coumo lou calice dé Mouïèïro, il est argenté comme le calice de l'église de Molière; vieux dicton ironique,
Dé gâouto rebondi; épais; moelleux; gros; considérable. Un iè maflées. des rebondies, mouflos, joues potelées,
Voy.
culier en languedocien, tels
noms d'homme
lat.
,
en fauconnerie Tiercelet, Emouchet ou
terrains sur lesquels l'agglomération
fait la copie.
Dim. de Moudélo. Moufle, mouflo
m. Épervier, Falco nisus, Temm., oiseau de
s.
est appelé
Dér. du
Moudélo, s. f., ou Moulédo. Mie de pain. Dér. du lat. Medulla, moelle la mie étant la moelle du pain, et la métathèse des deux mots languedociens ne chanMoudélo,
Mouillure; action de mouiller; état de
Mouchet, qui a bien évidemment engendré notre vocable Mouïcé. Néanmoins on donne également ce nom à plusieurs
Temm.
acception.
dont un écolier
pluie
l'eau.
se baigner.
autres petits oiseaux de proie, qui n'en ont point de parti-
lant d'un outil tranchant.
Dér. tous deux du
f.
;
l'ordre des Uapaces et de la fam. des Plumicolles, dont le
mâle
s.
s.
dans
humecter; tremper
ce qui est mouillé, trempé.
Mouïcé, t. f.
Mouiller;
Mouïaduro,
fr.
Mouchounado, Mouchons.
v.
Mouïa,
— Se mouïa, recevoir une averse de
parce qu'on prétend que ce calice était de bois
répond au
fr.
plumes. Dér. du
lat.
Mouîèn,
s.
chargé
:
d'argent
:
ce qui
comme un crapaud
Mollis, mou. m. Moyen; expédient; voie pour
réussir
de
ou
parvenir à...; facultés pécuniaires; talents naturels, au plur.
— Tacha mouïèn,
cien pur-sang
ne
essayer, tenter, que
le
languedotâcher
manque guère de rendre par
moyen. Fôou tacha mouïèn dé s'en lira, il faut tacher, essayer tous les moyens de s'en tirer. Tachas mouïèn dé véni, faites en sorte de venir. Véjan se y-a mouïèn dé mouïéna, voyons
y a moyen de
s'il
s'arranger, de sortir
moyenner, ménager une bonne issue. Âqub's un home dé mouïèn, cet homme a des moyens,
de
là
;
si
l'on peut
quelque fortune. s.
f.
plur. Moufles, gants fourrés, sans doigts,
n'ayant ordinairement que le pouce de distinct. Dér. de Moufle, à cause de l'épaisseur.
Mougnè, mougnièïro, s. m. et f. Meunier, meunière; La carièïro dé la Mougnièïro, qui dirige un moulin à blé. la rue de la Meunière, une des vieilles rues d'Alais, qui conduisait et conduit encore au moulin appelé le MoulinNeuf, depuis bien des siècles, déplacé ou reconstruit comme
—
pour mériter toujours
le
môme nom.
Empr. au Mouïéna, voie,
fr.
Essayer de plusieurs moyens; tenter une d'un expédient, pour amener à bien une essayer
affaire,
v.
une entreprise.
Mouïéna, ado,
part. pass.
Qui a des moyens, des facultés
pécuniaires, de l'argent à sa disposition.
cela.
Mouïènan
Moyennant; au moyen de... moyen, à l'aide de cela, moyennant
et conj.
Mouïènan,
prép. — Mouïènan aqud, au que,
pourvu que.
MOU
MOICe mot, emprunté,
comme
très-souvent et
aujourd'hui
lea
précédents, au
très-bien
fr., est
employé dans
les
divers dialectes de la langue d'Oc.
Mouïuo,
cialement parmi et
Dér. du
;
meuble pour chauffer
—
Dér. du
lat.
perd pas pér un mouïne, prvb., pour un moine l'abbaye ne faut point, ou pour un moine on ne laisse pas de faire un abbé. L'abadii
ouvriers qui ont chacun leur
qui est chargé
se
Monachus, m. sign. Mouïssàou, s. m. Dim. Mouïssalé. Moucheron; cousin;
Molere, moudre. m. Espèce de terrain aqueux, humide. Oho moulén fait la mouièïro, terre molière, grasse et maré-
tèro
—
Toy. Mouièïro. Dér. de Mol.
cageuse.
Moulésan, t. m., n. pr. de lieu. Moulé/.an, commune de Saint-Maraet (Gard). Ce village et celui de Moutagnac, annexe, ne forment qu'une seule commune dans
—
Culex, Linn., insecte de l'ordre des Diptères et de la fam.
l'arrondissement de Nimes.
montueux
L'espèce la plus com-
mune, parce qu'elle est la plus incommode, est le Culex pipiens, Linn. La femelle pond ses œufs sur le bord des eaux
en
elle
;
Réaumur, plus de 850 qui éclosent y a aussi entr'autres les moucherons qui abondent surtout au moment de la venfait,
selon
dans deux jours.
du
vinaigre,
Il
dange, et ceux qui volent par essaims semblant ne vivre que d'air, car l'on voit souvent des promeneurs dans la
campagne
être entourés d'une nuée de ces insectes sans en
éprouver
la
moindre piqûre. Mais ces derniers sont do au regard des premiers, chanteurs
petits êtres inoffensifs
agaçants et enragés à piquer venimeusement, qui sont vrai fléau, surtout dans les nuits d'été.
Mouïsse, mouïsso, adj. Moite
;
un peu humide
;
un
probablement,
Humidus, m.
à
l'aide
d'une syncope, du
nom
lat.
—
l'édo mouïsséto, brebis a courte oreille,
—
il s'y rouille et ne produit rien. Dans toute autre condition, en ayant soin do le bien charger à la taille, il
humide;
très-belles grappes; ses grains sont gros, ronds,
fleuris. Le raisin s'égrène beaucoup lorsqu'il mùr. Quand on en écrase un grain entre les doigts, sa peau les noircit comme do l'encre aussi fait-il un vin noir. Le bois est très-facile à reconnaître, gros et long,
noirs, bien est
:
avec de raies longitudinales noirâtres;
rouge.àtre,
feuille
grande, peu décoi
Moulari, Moulari.
s.
— Est
comme
Mouïiïro,
consonnanco semblerait
sa
significatif le lat.
l'y porter,
Mola, meule, eu effet cité,
qui a donné Molaris, roche meulière. Il est en 1119, sous le vocable de Molasano, en 1383 Molazanum, et varie
peu dans
la suite.
carrières de Lens,
les
plusieurs
monuments
;
Dans son
territoire sont situées
qui ont servi à la construction de et d'ailleurs sa contiguïté avec Mon-
taguac rend encore probable l'étymologie de Mola au lieu de Mollis.
comme
une
signification qui Moulén, et veut dire
lent,
en :
simple
fait
s.
m., reprend cependant
un synonyme de Mol, Moulât,
un musard,
lent,
nonchalant, indo-
au superlatif. s.
m. Molleton;
étoffe croisée
de laine
et
de
coton, dont le poil est tiré, ce qui le rend très- moelleux et très-ci îaud.
Dér. de Mol.
Mezzo, tronqué, écourté. Le Moulan, s. m. Espèce de raisin noir hatif. Moulan ne veut pas être placé dans un terrain bas et ital.
donne de
valu directement à l'un le
de Mouniagna, Montaguac, et sans doute à l'autre non de Moulén, et analogue à
Houlétoun, les
sont situés sur un terrain
Ils
ce qui a
mais ayant pour radical
qui est une variété et non une espèce différente.
En
aride,
celui de Moulésan, dérivé,
sign.
Mouïssé, mouïsséto, adj. Émoussé; écourté; qui a oreilles courtes.
et
Moulésan, pris
un peu
mouillé.
Dér.
île»
».
des Hanstelles ou Seléroslomes.
—
ei
da broiement
lat.
Moulén,
,
d'une chaufferette, à l'aide de charbon allumé ou d'eau bouillante.
les
distinct,
olives.
m. Moine, religieux d'un ordre monastique les en place pieds dans le lit
s.
nom
leur
49!
j. m. Dim. Mouliné, Moulitsoil, et Moulinoto, Moulin, machine à meule pour moudre moulin à farine. Mouli blan, moulin où l'on fait la plus l>e!!c farine. Mouli brun, celui où l'on fait la farine inférieure.
Mouli,
s.
f.
—
;
Mardi d'âouro, moulin à vent. Mouli d'oli, moulin, presMouli dé la farino, bluteau. Mouli paradis, moulin à foulon. Mouli dé tédo, moulin à soie, pour ouvrer
soir à huile.
Lou prémiè qu'es àou mouli éngrano, prvb., le ce proverbe, usité pour dire premier au moulin engrène que la diligence dans les affaires en facilite et en assure le la soie.
:
succès, est basé sur les anciennes coutumes qui voulaient la première personne arrivée au moulin, quel que fût
que
m., n. pr. d'homme. Au Km, Moulario. resté seulement comme appellatif; le sub-
son rang et son état, fût aussi la première à moudre. Dér. du lat. Molinum, m. sign.
m. Moulinier, ouvrier qui
travaille
au
ainsi que l'adjectif: Pierre à meule, moulari ou moulario, pierre meulière, ou roche dont on tirait les meules, du lat. Molaris lapis,
moulinage de la soie, ce qui consiste à la tordre plus ou moins, à plusieurs reprises et de diverses faç-ons, selon le
m.
besoin.
stantif est
Moulari,
Houliguè
inusité,
et pî'iro
sign.
Moulas, asso, adj. Molasse, très-mou. Au
fig.,
lambin
Augm. de Mol Mouléïre,
».
huile, celui, spé-
Mouliner la soie, la faire passer au moulin sur des bobines, rouqués, pour être tordue
c.
elle arrive
:
l'œuvre du Moulignè. Moulina, v. n. S'ébouler petit à petit; couler, en par-
c'est
.
m. Ouvrier de moulin à
Moulina,
où
renforcé, très-indolent.
t.
,
MOU
MOU
492
du sable, comme coule de l'anche, pour huche, la farine sortant du moulin à blé. Mouliner se dit, pour un effet à peu près pareil,
lant des terres et
tomter dans
— En
fr.
la
des vers qui creusent
la terre
ou rongent
le bois.
m. Moulinage, préparation que au moulin. Voy. Moulina. s.
Moulinaje, subir à la soie
—
l'on fait
:
servent la ville et qui doit avoir grandi depuis son bapa aujourd'hui la
il
même
importance que
les
autres.
Un
mot qui dénommer une de
autre diminutif de Mouli était Moulissoù,
n'est plus en usage et ne sert plus qu'à
nos places, Moulisson en fr., au bout de laquelle existait Voy. Moulissoù. jadis un moulin sur le Gardon.
— Faire
faire le
—
fr. fig., a la m. sign. qu'en moulinet, c'est faire tourner rapidement devant soi
lou mouliné, au
:
un sabre, un bâton, que l'on tient à la main, de manière à empêcher que l'arme de l'adversaire puisse vous atteindre.
Moulino,
s. f.
Moulin à
tourille
ou à
est
Moulino, en
devenu fr.
fém. traduit en
n. pr.
d'homme,
petite roue hori-
Moline, Moulines, et n. pr. de lieu restant fr. par Moline, la Moline et Molines. Par
lin
bizarrerie, Mouli,
s.
que simplement moussu Mouli
singulière.
Moulinoto,
s. f.
Petit moulin.
—
c'est
:
groupe, attroupement;
:
Moles, amas.
s. f. Foule; troupe; réunion nombreuse et Se dit surtout des personnes et des animaux,
m.
troupe,
sign.
une exception
un attroupement, une
Dim. de Mouli ou de
—
foule,
une multitude de
pauvres. Dér. de Mouloù.
Former une réunion
v. fréq.
Moulounéja,
un
pressée,
attroupement sans cesse croissant, uno moulounado; former un tas, un mouloù. Répond également aux deux mots.
—
—
m. Moment; instant; occasion propice. Moumén, Un moumén que lou cura se moque, un instant laissez-moi s.
!
respirer,
me
remettre, reprendre haleine. Allusion au
mo-
ment de repos que prend un
prédicateur, entre les points de son sermon, pendant lequel il se mouche et tout son auditoire aussi. A tout moumén, à chaque instant, à tout
moment. Pér mouméns par intervalle. A moumén, il a saisi le moment favorable. Dér. du lat. Momentum, m. sign.
câousi
,
s.
m.
Quoiqu'un moment
Petit
moment;
soan
très-court instant.
—
de durée précise, et indique plus court espace de temps possible, le n'ait pas
rigoureusement le languedocien, avec sa propension et sa
facilité
à donner des
diminutifs et des augmentatifs à presque tous les mots, a voulu encore raccourcir celui-ci en disant un mouméné, :
un
tout petit
l'alonger par
naraï dinc
Jtfoiilmo.
—
A bèlos moulounados, par que Mouloù. Uno moulounado dé pâoures, une
par bande.
Mouméné, met au masc.
et se
m., est rendu naturellement en n. pr. fr. par Moulin, mais le n. pr. en lang. affecte la consonnance finale française et l'on dit plus souvent Mou-
une autre
prend aussi pour
lat.
—
pelotons,
zontale et découverte, d'après Sauvages.
Le mot
du
pressée. et a la
;
tême, car
se
Moulounado,
Mouliné, *. m. et n. pr. de lieu. Moulinet petit moulin. Ce nom est commun à bien des localités et à des quartiers à Alais, il désigne un des quatre moulins qui des-
—
Mouloù troupe. Dér.
mouméné
:
tin
moment, comme il a cherché d'autres fois à un bon moumén, un long moment. Tourmouméné, je reviens à l'instant. Y-a un bon
que vous espère,
j'ai
les
pu compter
minutes à
vous attendre.
—
Montelisson, littéralement.
seu quanlono de Montelissono, au carrefour ou au coin de Il y a là une erreur ou une tra-
Moun, pron. poss. masc. Mon son fém. est Ma. ami, moun capèl, mon ami, mon chapeau. Cependant devant un mot féminin qui commence par une voyelle, comme en fr., il faut mettre moun : moun aguïo, moun éscalo, mon aiguille, mon échelle. Moun, n. pr. de lieu. Mons, commune dans le canton
duction fantaisiste du tabellion rédacteur de
d'Alais, désignée, en 4156, par Villa de Monlibus.
Moulissoù, s. m., n. pr. d'un quartier. Moulisson. trouve dans un vieux titre aux archives de la ville
On
qu'en 1388, une proclamation, faite par le crieur public dans tous les quartiers ordinaires, eut lieu aussi in trivio
l'acte, peutcar Monielissonum ne répond à rien en latin. La langue vulgaire a mieux conservé la vraie dénomination que cette moyenne latinité barbare qui la défi-
être
gure.
du
copiste;
En appelant
ce carrefour, Moulissoù,
comme on
le
nomme encore, on employait un diminutif représentant ce qui existait alors, c'est-à-dire un petit moulin, établi au bord du Gardon, dans cette partie de la rue du Bari, du rempart, dont les murs protégeaient la ville et formaient son enceinte sur l'emplacement même de la rue et place actuelles. Voy. Mouliné.
—
:
Moun
—
La
forme plurielle du nom ne se reproduit pas en languedocien. L'emploi de ce radical dérivé évidemment du lat.
Mons, montis,
est
du
reste assez rare, seul
;
mais en com-
position il est entré dans un grand nombre de dénominations géographiques, dont plusieurs sont ensuite devenues
des n. pr.
d'homme;
localités lui
et l'aspect, la position, la culture des
donnent des qualifications appropriées
et signi-
ficatives.
Mountagu, Mountégu, francisant Montaigu, traduit 1 204 Castrum ou Mansus de Monte acuto.
le
latin de
Mouloù, s. m. Dim. Moulouné; augm. Moutonnas. Tas; monceau amas, de pierres, de blé, de fumier, etc. Un mouloù dé fè, une meule de foin. Câousl âou mouloù ou
Mountâouri, Montaury, une des sept collines de Nimes, en 1080, In Monte Aureo.
din lou mouloù, choisir, prendre dans
Serratus.
—
;
le tas.
Mounclus, Montclus, canton du Pont Saint-Esprit, Mons
MOU
MOU
Moundardié, Montdardier, que nous croyons formé du Mons Arduus, bien qu'en 1 253, un cartulaire le nomme de Monte Desiderio. lat.
Mounmira, Montmirat, du canton de Saint-Mamet, MontMounrédoun, assez commun dans plusieurs communes, Montredon, Mons-Rolundus. Mounsôouve, Montsauve, dans rargues, dit
commune de Géné-
la
—
Locus de Monte-Salvio.
:
Mounsèlyue, Montselgues, hameau de Ponteils et lirésis, de Monte-Securo.
Mons
Hou/ip'iioùs, Montpeirous,
Voy. Sdouve.
de
pièce, c.-à-d. la pareille.
la
di!
Hounino,
t. f.
Dim. Mouninéto. Singe,
espèce seulement
la petite
mftle
ou femelle, les
grandes, pour désigner on emprunte au fr. le mot Sing». S'applique surtout aux espèces qui ont les fesses nues mouninéto quion
plouma, et
:
—
petrosut.
guenon au cul pelé. Pagamén dé mounino, gambados, paiement en monnaie de singe, en gripetite
Doun pu ndou monto
maces.
la
mounino, doumaï mottro
lou quiou, prvb., plus le singe s'élève, plus il montre son cul pelé conseil de prudence et de modestie à ceux qui veulent sortir de leur sphère et risquent de montrer un :
cette liste s'ajouteraient,
avec
l'adjectif qualificatif, les
noms de Montgrand, Montgros, Montjardin, Montlouvier, Montplan, Montferrand, Montferrê, Montfaucon, Montfrin, Mont val, etc., etc., dont on voit la formation. Voy.
—
Mountagna, Mountél, Mountâou. Mounpéïè. Mounastiè, s. m. Monastère, couvent de religieux ou de religieuses. Loumounasliè es pâoure quan las mounjos van glina, le monastère est pauvre quand les nonnes vont glaner;
le fr.
même
dicton par
:
l'abbaye est
—
lat.
Monasterium, m.
t>.
Cribler le grain
sign.
au crible appelé Moun-
Mono,
espag.
gris.
—
singe.
Ivresse, état de celui qui est ivre, saoul Préne, cargo, la mounino, se griser. Avédre la
Mounino,
s. f.
en en mangeant. D'un autre prive de la raison, imite
le
côté,
l'homme
,
que
la
vin
ses contorsions, ses
singe par
gambades et ses grimaces'; à telles enseignes que nos anciens, désignant les diverses sortes d'ivresse, appelaient vin de singe celui qui faisait sauter et rire. Tout cela a donné naissance à l'expression languedocienne, qu'ont à peu près disent : dormir la mona, pour
aussi les Espagnols, qui
cuver son vin.
daïre.
Dér. du
Mundare, nettoyer. Moundaïre, s. m. Grand crible de peau, dont monder, nettoyer
le
les
trous
grain; cribleur,
du
crible pour vanner, monder le grain. m. Action de monder ou cribler le grain, de le passer au moundaïre. Mounde, s. m. Monde ; l'univers la terre l'espèce
celui qui se sert
Moundaje,
humaine;
s.
_-ens;
personnes.
;
— Dans
;
cette dernière accep-
tion, qui est la plus commune, on voit souvent l'application de la règle latine des noms collectifs; turba ruil ou ruunt ; ainsi on dit lou mounde savou pas dé que s'ima:
lou mounde sou bien lesgena ne savent que penser michans, le monde est bien méchant, les gens sont bien méchants. Aquo's pér faire tia lou mounde, cela est mis :
<jin<i.
Dé que diriè lou mounde? Que dirait-on? Lou bou dâou mounde? ( Voy. Bou.J Manquo pas mounde, il y a foule. Mandas dé mounde, envoyez du faire
tuer les gens.
monde, des gens. Dér. du lat. Mundus, m.
Houndïo
—
Mouné,
Mounjéto, s. f. Variété de haricots blancs à ombilic En vieux langage, mounje qui se mangent secs.
lat.
sont oblongs, pour
daïre.
En
traduisait le les
,
fille
;
mounino, être gris, être dans les vignes. On assure que les singes aiment beaucoup la soupe an vin et qu'ils s'enivrent
Lou Mounastiè, Le agglomérations devenues villages. Monastier, ancien monastère de Tornac.
Mounda
Mounino
ou
moines vont aux glands. quand Cesubst. est devenu n. pr. de localité, à cause de quelque ancienne abbaye autour de laquelle se sont formées des
Dér. du
bout d'oreille échappé par malheur. est une qualification donnée à une jeune effrontée une petite morveuse. petit
—
bien pauvre
et
—
sâous
tosus.
pour
;
;
:
commune de
la
Moun-Véntoù, Mont-Ventou, Mont venteux, Mont ven-
A
Mounéda, ado, adj. Pécunieu.x. qui a de la monnaie, pour de l'argent comptant riche. Hounédo, t. f. Monnaie; petites espèces d'argent ou de billon. /tendre la mounédo dé l'argin, an fig., rendre la
wwiwh
Miralus.
493
,
s.
f.
même au
m. Minet,
chat.
ininoii
:
moine ou chanoine régulier ; on appelait mounjo, une religieuse, mais seulement celle qui était vêtue de signifiait
blanc, de l'ordre de Citeaux, par exemple ; le dimin. était mounjéto, petite religieuse. Cette conformité dans la couleur de l'habit dût valoir
au haricot, à
la féverolle,
dont
question, le nom de Mounjéto, qui se donne généralement à tous les haricots blancs quand ils sont il
est
ici
secs.
On appelle aussi Mounjéto une espèce de comme on nomme Mourguéto la variété de
— Voy. Mourguéto.
limaçon blanc, couleur foncée.
Houjôou on Mounjoï, s. m., n. pr., est évidemment Mons Jovis, mont de Jupiter ou consacré à Jupiter ;
le lat.
rend par Montjoie. C'est la manière d'écrire l'ancien de guerre des rois de France, qui remonte, dit-on, à Clovis. Mais s'il est vrai que, à la bataille de Tolbiac,
on
le
cri
Clovis, invoquant le dieu des chrétiens pour en obtenir la
sign.
Criblure de grains,
tirée
par
le
moun-
Voy. Moundaïre et Grapasses. s.
—
noir,
nom donné au
petit
chat
au patron de son langage encore païen
victoire, s'adressa aussi
lant dans tecteur,
ma
:
divinité,
c'est
faudrait écrire pour rendre
le
Montjoie
la
France en l'appe-
Mon -
jove,
Saint
-
mon
pro-
Denis qu'il
véritable sens do ces paroles
404
MOU
devenues sacramentelles.
—
même
mots qui sont de le
remarque
:
barba, caslellum
Castèljôou, etc., dies,
comme
MOU
Notre languedocien a d'autres formation Dijôou, Barbajôou,
On
Jovis.
voit,
de Sauvages, que ces mots
l'abbé
et
bien d'autres, que nous rencontrerons, conservent des vescomme dans des médailles, le langage, tiges où l'on trouve, les divinités et le culte de nos pères. v. Sl&aler
Mounla,
;
au moule
jeter
;
faire
JHounla, ado, part. pass. et adj. Moulé; accompli et parfait de forme. Aquél home
homme
est
tères moulés, c.-à-d. imprimés.
—
au moule,
mounla, cet
es
au mouie. Létro mounlado,
fait
au moule.
fait
lettre, carac-
Aquà's mounla,
c'est
moulé
;
Dér. de Monte.
Mounmar, s. m., n. pr. d'homme. Montmart, ou Mommar, ou Montemar. Tous dérivés en lang. et en fr. du lat. Mons Martis, montagne consacrée à Mars, dont le français fait
encore Montmartre.
Mouno,
s.
c'est
une
f.
que la ménagère retourne de cent façons Mino, Mounélo, et en fr. Minette, Mou-
variété
caressantes
moute,
—
Voy. Mounjôou. Dim. Mounélo; augm. Mounasso. Chatte, mot dont on se sert surtout pour l'appeler,
chatte favorite;
:
Mounpéïè, s. m. n. pr. de du département de l'Hérault.
lieu. Montpellier,
chef-lieu
Montpeslier, Monlispessulani, en 1114, 1118, \\H.Monspessulus,&n\\\9, 1162, Monspessulanus, au xn e siècle. lier ghâss, Mons concussionis, montagne du
en 1090.
tremblement, au
Villa
xn e
dans
de Benjamin siècle, de Tudèle. Monspelius, Monspellerius, en 1210. L'origine de Montpellier ne peut pas être ici en cause l'Itinéraire
:
de son nom et de son étymologie seulement qu'il s'amais ces deux choses se tiennent. Les commencements git; de Montpellier touchent à la légende, et cette légende a été c'est
inspirée par le
nom même
la clé
Nous l'avons les
temps
de la
ville. C'est cet
aperçu qui
de l'énigme. n'est point contestable que, plus anciens, tout le littoral de la Médi-
assez répété les
il
:
terranée n'ait été occupé par les tribus celtes
que la lanmaintenue pendant des siècles, après l'invasion romaine qu'elle ne fût parlée en
gue celtique ne s'y
même même temps que
;
soit
;
le latin, et
que
le
gaulois et le latin, d'ac-
cord ou séparément, n'aient servi à la désignation à la dénomination des points les plus remarquables du territoire. ,
Il
vn e ou
le
le
vm e
à établir des constructions sur cette colline située au
siècle,
milieu des marais, et qu'on voulut les désigner, leur situation se présentait d'elle-même et le
du simple contact d'un mot
pris
baptême fut fait. dans le langage
commun même aux deux
plus ancien, usuel,
Il suffit
gaulois,
idiomes, mais
appliqué à toute la contrée, pouvant caractériser l'établissement nouveau et d'un mot latin qui était compris par tous, accepté par l'usage, qui détermiprécis,
signicatif,
,
où
nait et précisait le point culminant
se fondait
un
éta-
marais,
pyllauc, marécageux traduit par palus, que la Belgique représente aujourd'hui par Puelle et Pevelle, plus fidèle à l'ancien roman, qui n'est autre que le sing. du gén. pull, marécage,
dans
la bass. lat.
;
;
poiil,
rum
plur. puella
La
palustre
pabida,
situation était à décrire
;
mons, éminence, colline
se
présentait d'abord; mais cette élévation était entourée de
marais, poll.poel, pull, marécage, pyllauc, marécageux, en en latin par pabida et palus, était trouvé. La
dénomination
était simple et juste. Elle
toute agglomération
Monspestellarius, en 975. Monspistilla , en 1060. Monspislerius, en 1068. Monspistellarius, en 1076. Monspeller,
dans
une dénomination. Quand on songea vers
celt. traduits
etc.
peut donner
:
blissement agricole. Celui-ci était le subs. Mons, éminence, colline, monticule, hauteur. Celui-là venait de poil, pël,
se dit d'une belle écriture, nette et propre.
a
graphes parlent de marécages entourant un monticule celte particularité, il est naturel de le croire, avait dû provoquer
pas douteux, non plus, que la tradition a gardé traces de ces appellations plus ou moins altérées, mais
n'est
Mais
le site attirait
précéda peut-être
d'habitants et toutes constructions
on
;
s'y fixa
;
il
grandit,
:
prit de l'im-
il
portance; une ville y fut fondée. En même temps, la vieille langue était oubliée un nouveau langage, formé de ses ;
débris, mêlé de son souvenir, la remplaçait; ce n'était plus le celtique, ce n'était
parlait
parmi
le
pas
peuple
;
le
mais
latin,
le
roman qui
se
les savants, les tabellions usaient
de la basse latinité et défiguraient à plaisir les deux langues anciennes, au profit de locutions hybrides. C'est certainement à quelque érudit ingénieux de ce temps que nous
devons
la traduction
du
pabida, ou puellarum ,
gaulois poil ou
poè'l,
ou du
latin
l'arrangement de Monspuellarum. Ce fut la première époque. De là, t la légende des deux sœurs, puellarum, qui viennent fonder la ville, il n'y
a que tés
:
main. L'histoire sonnait bien et
la
elle
gistes,
et
a fait son
chemin dans
le
flattait
monde
des vani-
des étymolo-
puis est venu Monspessulus et monspessulanus
; les
verrous, les barricades verrouillées, fermant l'entrée de la ville,
ont joué leur
rôle,
origine. Cette dernière
en méconnaissant leur véritable
forme
est
cependant aussi une autre
corruption un peu plus éloignée et plus méconnaissable, à cause de la disparition de la source mais elle se compose, ;
je crois, des
mêmes
éléments, et
il
est facile
de
les
retrou-
souvent très-reconnaissables encore.
ver par l'analyse. Cette dérivation pourrait bien être exacte En tout cas, comme les autres n'ont pas paru et vraie
L'emplacement sur lequel 's'est bâtie la ville de Montpellier était connu; il était par conséquent nommé. Sa topo-
jusqu'ici satisfaisantes, elle peut espérer de trouver grâce par sa simplicité même et parce qu'elle explique assez
graphie, le site, son aspect étaient assez remarquables pour mériter une qualification individuelle, comme tous les lieux
naturellement les autres.
environnants, à plus de titres peut-être.
plus haut
les
:
Les anciens géo-
Mounta, ;
v. a. et
monter
;
n. Monter; élever; porter dans un lieu croître
;
se
transporter dans
un
lieu
MOI plus haut
;
s'élever
;
disposer
MOI' agencer
;
;
— Mounta préparer.
une muraïo, élever un mur. Mounta dé ft , montor du foin au grenier. Lous magnas montou bien, les vers à soie montent liien, quand ils grimpent sur la bruyère pour faire !
On
leurs cocons.
aller à Villefort,
à Alais
dit
comme on y
Mounta à
:
dit
dre aller a Nimes, pour spécifier
Yilofor, monter,
Davala à Kime, descenle voyage du pays bas au
:
pays demontagneet vice versa. Quouro mounlas à Ginouïa? ou seulement Quouro mountas ? Quand montez-vous ? dit
un habitant de Génolhac à quelqu'un qui doit y aller ou y retourner. En changeant le rôle des interlocuteurs et le lieu de leur conversation on dit Quouro davalas en Alais? ou Quouro davalas? Quand descendez-vous? Faï pas que mounta et davala, il ne fait
à Alais, par exemple,
:
,
qu'aller et venir, rivière croit.
monter
et
descendre. L'aigo monto,
Y-an mounta lou
eo,
on
la
adressé une em-
lui
bûche, monté un coup. Dér. de la bass. lat. Monlare, m. sing., formé de Mons, montis, montagne.
Mountado, 5. f. Dim. Mountadélo. Montée; cote; rampe; plan incliné qu'on suit en montant et qui devient descente eo sens inverse chemin qui va en montant Mountado d'iscaïè, escalier, action de monter. perdu ;
—
magtms à
;
M
mountado, j'ai perdu beaucoup de vers à soie à la montée, au moment où ils grimpent sur la bruyère pour faire leurs cocons. Davalarén un pâou à la moun-
fosso
la
tado, nous descendrons
un peu à
la côte, ce
qu'on ne man-
du temps des La mountado faï (ira, la montée, la côte est rude, le chemin montant fait trimer bêles et gens. Hountadoù, ». m. Marche d'escalier montoir pierre ou élévation qui sert à monter, à s'élever montoir, côté Dim. de Mountado. gauche du cheval.
but de faire ressortir ces analogies et une parfaite identité ne sont qu'une application pour ainsi dire de ce que :
ils
nous avons répété plusieurs fois au sujet de nos divers surfixes; il n'est donc nécessaire que d'en donner unisimple nomenclature et d'indiquer les variantes par lesquelles ces appellations ont passé, en suivant les modifications de la langue elle-même et sous qui ont agi sur elle.
les influences
ethniques
Mounlagna , Montagnac , Montanhacum correspond a Mountignargue, .Montignargues, dit, en 4469, Monlinanègues, forme romane, et Muntinhanica, en 4384, forme latine, et à Mountusorgue, Montuzorgues, commune de Durfort, dit, en 4280, Montusanica ; et à Mountéïrargue, Monteirargues, commune de Saint-CristoI-lez-Alais, dit en
Monlusanicis
4343,
et à Monlésorgue, Montézorgues, , Saint-Jean-du-Gard, dit, en 4249, deMontis-
commune de sanicis,
mêmes
en 1277, Montusanica, en 1346, de Monluzanicis
;
mêmes reproductions, mêmes significations. Tous ces noms encore se rapprochent de ceux de JMouNf«e, Montèze, commune de Verfeuil; Lous Mounléses, les Monlèzes, commune de Monoblet, et Mounléses, Montèzes, commune deSaint-Christol-lez-Alais, appelé, en 1384 terminaisons,
Monthesiœ, en 4435, de Monteziis. Et s'il fallait sortir de notre département, dances abondent
les
concor-
nous ne rappelons que les plus proches, sans parler des identiques Montagnac, en Franche-Comté, dans l'Agenois, en Guienne, en Provence, en Armagnac, et ;
quait jamais de solliciter des voyageurs,
Montagnal, en Bresse, dans
diligences.
Montignac (Aveyron, Charente, Dordogne, Gironde, Lot-etGaronne, Lozère); Montagne, Montagney, en FrancheComté et en Dauphiné, Montagny, en Normandie, en Bour-
;
—
Hountagna, s. m.
,
;
;
n. p. de lieu. Montagnac, dans le canton
de St-Mamet,etdans les communes de Meyrannes et de St-Cristol-lez-Alais (Gard), sous l'appellation latine Montanhacum. pas peut-être de dénominations géographiques répandues que celles où est entré le radical Mons,
n'est
Il
plus
montis,
mont, hauteur, éminence, caractéristique d'une siliu'.ion. Et on se l'explique facilement par cette lat.,
préférence le tous les peuples et dans toutes les époques de choisir les lieux élevés pour y former leurs établissements.
Aussi était-il
le
gogne, dans le Beaujolais, dans en Dauphiné; Montenay, dans
Coudomois, en Périgord,
le
Lyonais Maine
le
;
Montagnieux,
et
la
Lorraine,
Monleynard, en Dauphiné et, surtout ces points, les nombreux Monligné et Montigny; comme sur les dernières ;
formes,
Monlus, Montussan, Montussainls,
etc., etc.
—
Voy. Moun, Mounlèl.
Mountagnar,
s.
m.
Soulcie,
moineau des
bois, gros-bec
Fringilla patronia, Linn., oiseau de l'ordre des Passereaux et de la fam. des Conirostres ou Conoramplies. soulcic,
— La
soulcie a tout le fond
mêlé de blanchâtre
sur
du plumage d'un brun cendré
les
parties inférieures,
avec des
naturel, pour éviter les confusions , pour signaler un accident de position, pour mieux particulariser une local il-'' de s'attendre a des variétés très -nombreuses
taches blanches ça et là et une jaune-citron sur le haut de la poitrine. Cet oiseau nous arrive en bandes nombreuses
sur lesqu à adjectiv
fait
pas
ou à modifier
>r
manqué
mais en
«s'est répandue la richesse des surflixes destinés
I
le radical.
Et
c'est là ce
qui n'a
d'arriver tant les circonstances s'y prêtaient
;
qui démontre avec une évidence plus sensible temps, on nous permettra de le remarquer, que
c'est ce
même
toutes ces
désinences,
partout, eo a,
si
variées qu'elles
se
rencontrent
ac, argue, ergues, orgues, igny, etc., sont s entr'elles et n'affectent le radical équivalent que d'une manière uniforme. Les exemples que nous citerons ont pour
des montagnes voisines
quand
le
chasse
la
neige, ce qui l'a
appeler Mountagnar.
Mountagnar,
».
m.
Au fém Mountagnardo. Montagnard .
;
habitant dés montagnes; habitant des hautes Cévennes, de On avait la Lozère et de l'Auvergne pour les Alaisiens.
—
aussi pris
au
qui, dans la
fr.
ce
nom pour
seconde et
la
désigner un
parti politique troisième république, a préféré
s'appeler Rouge, mais qui a conservé le
symboliques pour rappeler son origine. Dér. du
lat.
Manlanus, m.
sign.
thym
et le serpolet
MOU
496 Mountagnè, fication
que mais moins
s.
MOU
m. Au fém. Mounlagnèïro. Même
signi-
précédent, sauf la dénomination politique,
le
usitée
Mountagno,
que Mountagnar. Montagne, ou plutôt région monta-
s. f.
—
La mountagno, pour gneuse, car il ne s'entend qu'ainsi. l'arrondissement d'Alais, est surtout la Lozère, qui est à son Nord. Y-a dé nèou en mountagno, il y a de la neige sur la montagne, sur la Lozère. Lous troupèls van en mountagno, les troupeaux vont à la montagne, passer l'été sur la Lozère.
Mountagno
éscuro, plèjoséguro, prvb.,
—
montagne
Est aussi n. pr. (Nord) obscure, pluie assurée, certaine. de lieu et de personne, avec de nombreux analogues. Dér. du lat. Montana, de Mons, monlis.
Samson, dans sa cartes des conciles place Montilia au même endroit où cette douta est située, près du hameau ,
de Monteil
un kilomètre de
environ
à
,
Des
distance.
sous ces ruines qui couvrent une surface d'au moins deux hectares on a pré-
fouilles ont été
tentées plusieurs
fois
;
tendu que deux beaux vases d'albâtre y avaient été trouvés nous ne les connaissons pas ; mais des visites plus :
récentes et des recherches heureuses ont déterminé le carac-
qui peut être considéré comme un des plus curieux restes de la forteresse gauloise dans notre pays ; et elles ont fait découvrir , dans ses substructions , au tère de Yiè-ciouta
milieu de divers tronçons de colonnes, des débris de poteries grossières, d'amphore, de poteries en terre de Samos,
Hontagnu, udo, adj. Montagneux montueux entrecoupé de montagnes. Mountan, s. m. Montant total d'un compte montant, poutrelle, bigue de bout dont on se sert pour dresser les
des
tables des vers à soie fVoy. ÈstajaJ ; parties en saillie des
gallo-romaine.
côtés d'une porte, d'une fenêtre, qui en soutiennent la cor-
L'habitude bien connue chez tous les peuples et dans tous les temps de s'établir de préférence sur les hauteurs, a singulièrement multiplié les dénominations que caracté-
;
;
;
niche; goût relevé, odeur forte et piquante. Hountàou, s. m., n. pr. de lieu. Montaut, dans
commun d'Anduze
—
(Gard).
de haute
Synonyme
la
-mon-
tagne.
fragments de
mosaïque,
des urnes
funéraires, des
lacrymatoires en verre et des lampes en bronze, qui marquent les occupations successives de l'antique oppi-
fioles
dum
son importance aux époques celtiques, romaine et
et
une désignation de montagne
rise
d'éminence
,
,
soit
au
comme un autre village peu éloigné de Viè-cïouta. nommé Moun, Mons [Voy. c. m.), soit en composition pour des localités, que nous avons citées, où est entré le même simple,
Mountarén,
commune
m., n.
s.
d'Uzès
pr.
(Gard).
—
de
Montaren, dans la Mons en 1151
liea.
est dit,
Il
,
Helenus, qui doit être une altération, et qui est rétablie sans doute, en 1277, par JWons-Arenus, et dans la suite par
Locus de Monte- Areno, du
lat.
Ârenosus, de Arena, sable
;
ce qui est plus conforme à son aspect et à la nature des
substantif.
ne
Il
s'agit ici
que de
la
forme diminutive de
Mountél, qui se présente également avec une longue série de variantes, dont nous avons à signaler seulement autour de nous
les principales.
Ainsi Mountél, ou lous Mountéls, au sing. ou au plur.
terrains.
Hounté ou Ounté, quel endroit.
—
de lieu. Où, en quel lieu, en
ad.
Ounté, du
lat.
M
auquel on y ajoute quelquefois une
mot
est le
Vndè,
original
pour raison seule décide donc de l'emploi de l'une initial
l'oreille d'euphonie ou de l'autre forme. Moulé ou Ounté vaï? :
mounté ou d'ounté vèn
D'où
Où
va-t-il ?
Dé
Li digue mounté, vous dirai où. Mounté, là où mounté que, tandis que, au lieu de. Y mandé, mounté qu'âourièdéougu y-ana,\\ y envoya au lieu d'y aller, tandis nous dirai ounté,
il
?
vient-il ?
lui dit où, je
;
dû y aller. Lou charère mounté fouie lou batte, grondai là où il fallait le battre. Mounté et Ounté ont
qu'il aurait
en
fr.
dans
Monteil, Monteils, Montels, est rendu uniformément
la bass.
lat.
par Monlilium, Montilius, Montillœ, de
Monlillis, de Montellis, forme diminutive correspondante à et
monticule;
la
ressemblance
devient
avec
frappante
Mountïo, Monlille, commune d'Aiguesmortes, las Mounl'ios, les Montilles, canton de Beaucaire, en 1227, in loco dicto de Monlillis. Mountalé, Montalet,
où
se font
daire
,
remarquer
parait
les
être de
commune
de Meyranes,
ruines d'un vieux château légen-
même
formation.
—
Voy.
Moun,
quelque différence, peu sensible néanmoins, dans ces dernières locutions, où Mounté parait préférable, quand Ounté
Mounlagna. Mounturo, s. f. Monture bête, mule, cheval ou àne sur laquelle on monte, destinée à être montée. Mounumén, *. m. Monument; édifice public; tom-
n'est pas faute.
beau.
je le
Mountél, fr.
que
de cette
la
m., n. pr. de lieu
s.
et
d'homme. Monteil, en
bureaucratie écrit Monteils, sans aucune raison
s finale.
chef- lieu de la
—
C'est
commune
un hameau
de ce nom, dans
Vézenobres, arrondissement d'Alais. bass. lat. Montile, Montilœ, petite
Montilia petite ville
est,
où
sur une éminence,
Il
est
le
canton de
dérivé de la
montagne, monticule. nom d'une ancienne
d'après Sauvages, le
s'est
tenu un concile.
On
n'en voit plus que
des débris et pour ainsi dire que la place appelée douta, Yiè-ciouta, du lat. Civitas, vêtus civitas, vieille cité.
ou
:
Empr. au
Mouoï
fr.
(Pér),
Pérmouïno ou Pér moï, ou Pér moïô,
adv. et interj. Par ma foi! Peste! Parbleu! certes, assurément, sans doute. D'abord, sorte de serment, puis, jurement, n'est plus dans le discours, dénué qu'il est de tout Pér moi ! ou dourièï sens, qu'un mot purement explétif.
—
pas créségu,
Dame! parbleu par ma !
foi
!
ma
parole
!
je
ne
l'aurais pas cru.
Sauvages
le croit
mère de Mercure.
formé du
lat.
Per Mdiam, par Maïa,
MOU Mouor, mourir.
—
meurt.
elle
du
sing. de l'indic. prêt,
trois, pers.
ou
11
MOU v.
Mouràou, s. m. Sac à foin ou sac à avoine, le premier en sparterie à jour, le second en toile, que l'on suspend à la tète des mulets ou des chevaux de travail pour les faire
Mouri,
de teinte un
Cette variante,
peu raïole, est néanmoins communément employée à trois ou quatre kilomètres au-dessus d'Alais on y dit de préfé-
manger lorsqu'ils s'éjournent hors de l'écurie ou qu'ils sont en route. Métré lou pi din lou mouràou, au fig., donner dans le piège, dans le panneau.
;
rence loin
:
—
Aquél âoubre mouor, cet arbre meurt. On va plus lou dans celte circonstance on retranche l'r final :
:
Der. de Moure, museau.
fà moud, lou lun moud, le feu, la lampe s'éteint. Le part. pass. du même verbe fait également Mouor, mouorto. Aquél âoubre es mouor, cet arbre est mort, Cependant les mêmes disent La mor es un michanmoussèl
—
:
à énvala,
mort
la
vrai que, là où ces
on dit aussi
mots
se
avaler.
Il
est
prononcent de cette manière,
lou couol, lou pouor, etc., pour lou col, lou est difficile de se rendre compte de toutes ces nuances
Il
por.
un mauvais morceau à
est
:
de langage; notre intention n'est pas non plus de constater toutes les différences de prononciation qui se produisent
d'une localité à un localité voisine
lement en donner un spécimen dans un mo^ en usage tout près de nous qui, en poésie surtout, peut remplacer d'une manière heureuse
le
Moucher
v.
se
le nez, la
Au
chandelle.
—
moquer
fig., rebif-
locution,
:
empr. au fr, vicieuse
en languedocien. Moquo-ié, mouche-toi, dit-on à un enfant souffle, lui
moquo, a mouqua tous pousses.
dit celui qui la
grêls,
Lou mouquère
je
lui
le
nez, porter haut la tête
Moure, se prend pour un gros quartier do rocher, qui terre, pour un terrain en surélévation.
de
Dâr. du
celt.
v.
Mouréja,
;
Hourgo, nonnain
s.
Mouquadoù semble
Co mot désigne encore à dé
pour mouchoir de
s'emploie aussi
cou. ;
risée
;
dérision
;
acte pour
tourner quelqu'un en ridicule.
Mouqué, mouquéto, attrappé
;
interdit
;
adj. Penaud
rendre mouqué. v. Museler
Mouraïa animal
,
;
confus
;
honteux
;
;
masc. inusité
mettre
une
muselière
à
un
Mouraïos,
j.
f.
plur. Morailles, sorte de tenailles, qu'on
place à la lèvre supérieure des les
chevaux ou des mules, pour les tond ou qu'on les
empêcher de mordre, quand on
ferre.
carrinm
vieille rue, la
comme nom commun, Mourgues,
Rouvière, de Saint Anaslasie, le
Mourgue à une litre
religieuse
porte
ou religieux vêtu de noir car ;
Ad Monacum Album,
et,
le
en 1479, Morgue-
Blanc, pour Les Mourgues aujourd'hui. *.
f. Petit
escargot. Hélice vermiculé, Hélix
vermiculata, I.inn., mollusque de l'ordre des Gastéropodes Comme l'indique son et de la fam. des Adélobranches.
—
diminutif,
il
est
en
de
effet petite
taille,
ce qui ne le
plus beau. Il est en tous cas difficile d'établir rapprochement entre l'objet du présent article et celui
rend pas
un du suivant;
.
Dér. de Moure, museau.
une
de Vergèze et d'un canton de Piimes, dont le nom rapporté dans un compois de 1380, en lat., serait en contradiction avec ce que dit Sauvages de l'application de Mourgo ou la
Mourguéto,
rendre penaud,
Alais
cependant nom propre d'homme et de diverses localités, de hameaux dans les communes de Castillon-de-Gagnère,
nom ;
Cla-
Voy.
est
vieux
Dér. du gr. Moxau>, se moquer. Mouquéta v. Mortifier, confusionner interdit
—
:
Au
nard.
trompé dans son attente.
;
blanc.
rue des Mourgues, sur Mourgos, qu'on traduit était bâti un vaste couvent des Dames de Saint-Berlaquelle
quartier dans
à sa première signification Mouchouèr, qui, tout en expri-
Moquerie
les
Bénédictines,
Mounjo de
las
de
f.
les
etc., et la
Mounjéto.
depuis l'adoption du
t.
comme
vêtue de noir,
ristes, les Ursulines,
revenir plus particulièrement
Mouquariè,
ou Mounjo. Dim. Mourguéto. Nonne; Avec cette différence que la Mourgo
f.
religieuse.
;
était
—
chose,
paraître;
d'une plante trop orgueilleuse; morguer; narguer.
mous-
cou, servant de fichu ou de cravate.
même
commencer à
mine, lou moure ; donner
Mourga, v. Ravaler; raccourcir une branche d'arbre, un cep. de vigne châtrer, écourter les pousses d'un abre,
jeunes
n'a du d'abord s'appliquer qu'au mouchoir de poche, et ce n'est que par une ressemblance de forme qu'on a ensuite donné le même nom au mouchoir de
la
lui faire la
sort
des soufflets.
les
Mouqua, moucher,
mant
Mourre, m. sign. Montrer le nez;
relevai bien la
Muccare, m. sign. de Mucus, morve. Ce mot, dérivé de Mouquadoù, s. m. Mouchoir. lat.
fr.
prendre un air insolent,
;
provoquant.
:
mouche. La barbasto
blanche a broui
gelée
bien,
le
tache, je lui rivai bien son clou.
Dér. du
lever
rudoyer quelqu'un,
clous à quelqu'un. Se mouqua, se moucher, s'ôter la morve du nez. On en est venu aussi à dire Se fer, river ses
mouqua, pour
—
mort ou mouris, qui ont l'inconvénient
de se rapprocher un peu trop du français.
Houqua,
Hourça, v. Amorcer; mettre une amorce à un fusil, à un hameçon, à un piège. Dr. de Morço, amorce. Moure, i. m. Museau; mufle; groin; par ex t. figure; Un poull moure, un joli minois. Viro atei visage ; face. toun moure, tourne ta face de ce coté. Faire {ou moure, faire la moue, la mine ; se renfrogner. Leva lou moure,
nous avons voulu seu-
;
407
la
laideur
;
et
l'un
est le type
de
on leur a donné
la légèreté,
le
même nom
l'autre !
de
Cela ne
peut s'expliquer que par quelque rapport de couleur, trouvé dans leur robe , qui les a fait comparer tous deux à la Mourgo ou Mourguéto, qui serait bien alors vrai-
MOU
498
MOU
tuent la religieuse habillée de noir. Peut-être aussi est-ce
comme
à cause de la coquille de l'escargot, considérée
son
capuchon ou sa cellule, qu'on est arrivé par un autre chemin à en faire de môme une Mourguélo. Voy. le mot suivant.
—
s.f. Libellule, demoiselle, Libellula, Linn.,
Mourguéto,
m. Mortier, mélange de chaux éteinte et de Mourtiè gras, mortier où il y a beaucoup
s.
Mourtiè,
sable pour bâtir.
de chaux tiè
de
—
mourtiè maigre, celui où le sable domine. Mourbastar, mortier fait le plus souvent avec des plâtras et
la
;
chaux.
insecte de l'ordre des Névroptères et de la fam. des Libelles
Dér. du
ou Ordonates, au corps allongé, à la taille fine, aux ailes de gaze, qui vole avec une grâce charmante sur le bord des
Mourtigoùs, ouso, adj. Malingre, languissant; rabougri.
— Se
eaux. Les libellules sont, suivant
flétries et
les espèces, bigarées
de
diverses couleurs, mais la plus commune, celle qui a donné son nom aux autres, a les ailes noirâtres ; c'est ce qui lui
du même
a valu d'être appelée Mourguéto, d'une religieuse
nom
dont
costume
le
était
elle est
noir;
cependant plus connue aujourd'hui par celui de Voumèïsèlo ou Douméïséimité lu français. cédent. léto,
Mouri,
mot
et le
— impression.
pré-
Au
respiration arrêtée,
Mé
termine en pointe. mourir de chagrin.
du
:
dâou
faï mouri
lagui, elle
me
fait
Mori, m. sign. Mourimén s. m. Défaillance; spasme; syncope; éva-
Dér.
lat.
— Mourimén dé
nouissement.
cor, n'a pas d'autre signifi-
ouïe
petite morveuse. rénijlo,
—
museau qui
C'est
comme
renifle.
si
Petit
l'on disait
:
morveux,
Moure que
Taïsa-vous, mourniflo, taisez-
Mourtalén, pression qui
s.
n'a.
m. La gent mortelle,
Ex-
cours qu'en poésie.
chisme dans toutes
les
il
faut
pouvoir dire son caté-
langues: mais dans l'usage ordinaire, est
malade, qui — Se dangereusement pas mourtâou ou mourtèl,
signifie
mort.
:
créï
en danger de ne se croit
il
pas en danger de mort, hou crésès mourtèl ? croyez-vous sa maladie mortelle, qu'il ne peut en réchapper ? Dér. du lat. Mortalis.
m. Mortier, vase pour piler; pièce d'artillerie lancer une bombe. Lou mourtiè sén toujour l'aie,
Mourtiè, |)our le
en a
s.
—
mortier sent toujours
les
Mourudo,
aulx, proverbe
qu'elle retient encore
sesse de son origine
reçues.
s.
f.
bourru, rustre;
ou Biàou ou Granâou. Groneau. Gran-
une espèce de Muge,
ce n'est
—
Voy. Granâou, qui est
le
Muge lui-même, déguisé sous ses divers noms locaux. Ses lèvres fortes, son museau court lui ont valu son appellation de Mourudo. Mourvis, s. m. ou Cade-mourvi, Genévrier dePhénicie, si
Juniperus Phœnicea, Linn., arbrisseau de la fam. des Conifères, commun dans nos bois. Voy. Cade.
—
Mous, pron. pers. mas. éfans, mes enfants. traire.
trois,
ou
Il
s.
plur. de
Moun,
pers. sing. de tindic. prés,
Mes.
du
— Mous
v.
Mouse,
elle trait.
m. Moût, jus de
raisin qui n'a pas encore fer-
prend, dans le style goguenard, pour le vin Y-a dé mous, dit-on à quelqu'un ou de quelqu'un même. en pointe de vin, un peu dans les brindesingues. Dér. du lat. Mustum, m. sign. :
se
—
Mouscal, s. m. Émouchoir; queue de cheval attachée à un manche pour émoucher les chevaux pendant qu'on les lanière de papier autour d'un petit bâton pour chasser les mouches des enfants et des malades, ou dont
qui se
rend aussi
se
quelque chose de
ou des mauvaises impressions
la bas-
qu'elle a
sert
un marchand de
en plein
sucrerie
vent
par
,
exemple, pour garantir des mouches sa marchandises
par panache, que l'on met à la tête des mulets, qui est un ornement après avoir été d'abord un chasse-mouches gland de bonnet qui semble avoir le ;
extension, pompon,
;
,
même
emploi. Dér. de Mousquo, mouche.
Mouse, etc.
— Au
v. fig.
Traire; tirer
le lait
des vaches, des chèvres,
Mouse quâouquus, obtenir de quelqu'un ce
de câlines instances lui qu'on désire par des caresses ou lui soutirer son argent par petites saignées douces. gagner ,
Dér.
:
voir
:
de mine renfrognée et d'humeur sombre.
;
din, poisson de la Méditerranée.
fr. la par caque sent toujours le hareng. On l'applique une personne qui, par quelque action ou quelque parole,
fait
fâché
ferre;
Mourtâou, aloouMourtèl, mourtèlo, adj. Mortel, elle. Ne s'emploie, dans le sens du français, que pour péché
mortel, péea mourtâou, car
il
—
les mortels.
;
Dér. de Moure, museau.
menté
vous, péronnelle.
—
;
Mous,
Maurus, m. sign. Mournifle, s. m. Au fém. Mourniflo. lat.
et
palement de la lèvre inférieure. Moxiru, s. m. Au fig. Se prend pour
poil noirâtre.
Dér. du
;
surtout de la pointe d'un outil lippu, qui a de grosses lippes ou lèvres, en parlant princi-
Mous, a le teint
sont petites, jaunes,
feuilles
les
;
du tranchant
parlant
cation.
Mouriscâou, âoudo, adj. Moricaud, qui
dont
sign.
dont quelques branches sont sèches, en un mot qui menacent de mourir. Mouru, mourudo, adj. Rebouché émoussé mousse, en
fig.
beaucoup; éprouver un vive et douloureuse Es mort dé la courto haléno, il est mort de
ou faute de pouvoir respirer mauvaise plaisanterie à propos d'un défaut sur la maladie duquel on discute. Aquélo tèro mouris en pouncho, ce champ finit, se la
dit des arbres
incivil
Mourir, cesser d'exister, de vivre.
v.
souffrir
finir,
— Voy. Douméïsèlo,
Mortarium, m.
lat.
du
lat.
;
Mulgere, m. sign.
Mousï, mousido, adj. Moisi; qui moisissure. Au fig. Es pas mousi,
est atteint, altéré par
se dit de quelqu'un remuant, retors, qui ne risque pas de se moisir par inaction de corps ni d'esprit.
la
MOU Luit mou$i, s.
sissure
m.
le
moisi
MOU odeur, goût de moisi
;
partie d'une chose moisie.
;
Dé. du
— Voy.
Mucidus, m. sign. 5. m. Moisissure; le moisi.
lat.
Mousidun,
moi-
;
Moutidun.
Moussa, v. Mousser, faire de la mousse, en parlant d'un Escuma est préférable dans ce sens.
liquide;
— Exprime d'une
manière plus générale que Mousi et Mousiduro, une partie de chose moisie sur une quantité ; ainsi on dira fàoutria
Fort
moisics de ce tas, et
faut enlever les
levas lou mousi d'aquélo
:
moisie de cette
la partie
il
pommes ôtcz
poumo,
les
un empr. au
à
ressemblant
inconnu dans
;
les
Moussèl,
aussi,
presque
endroits où
le
m. Dim. Moussait; augm. Mousstlas. M
».
ceau, partie d'un tout et quelquefois fraction d'une chose bonne à manger.
n'a pas pus dé gous, provb. qui ne
pomme.
fr.
dans
et
campagnes
languedocien est resté plus pur.
:
mousidun d'aquélos poumos,
lou
3iW
le
—
tout ; bouchée, Moussèl envola
manque pas
man-
et ne
Mousiduro, s. f. Moisissure, altération d'une chose moisie. Voy. Mousidun. Mousqué.s. m. Mousquet; fusil dont le canon est court
quera jamais d'applications, non plus que do traductions ou reproductions dans toutes les langues et dans tous les
ancienne arme à feu, en usage avant
oublié;
—
;
Mousquéja,
v.
Émoucher
le fusil.
queue. Dér. du
de queue
Vn
mouches
chival mousquéjo, se dit d'un cheval qui chasse les
à coups de pied et
—
chasser les mouches.
;
qui bat ses flancs de sa
,
lat.
Musca,
la fara.
des Latérisèles
d'innombrables variétés,
sous
commun
de Mousquo, sans classification savante. pobusque, Hippobosca equina, Lnn., cette mouche
mode aux chevaux, reçu une
ait
tenace et
si
si
qualification distinctive
s.
Mire; mouche,
f.
:
on
nom
— L'hipincom-
si
dure à écraser, est
Mousquo dé chival et surtout Mousquo Dér. du lat. Musca.
Mousquo,
le
la seule
l'appelle
ton
,
m.
touffe
d'une
de barbe sur
le
men-
qu'on a souvent appelée royale, puis impériale, et n'a pas de couleur politique, quand un des
Moussa,
5.
n'était plus
m., n. pr. de
de mise. lieu,
Moussac,
commune dans
canton de Saint-Chaptes (Gard), nomme eu 4169, Motac, roman, et Mazacum, latin; en 1228, Mociacum, variant un le
peu plus tard en
Mossacum
et
Mossiacum. Ce
village, sur
bords du Gardon, exposé souvent à ses ravages, auraitpris son nom de cette situation ou de quelque accident
les il
que l'on Moussiga,
causé par la rivière? Sa formation lui viendrait -elle de la même source ou de la même idée que Moussèl, morceau,
:
bonheur
fille,
un
friand morceau.
Mordre
v.
serrer, entamer, diviser
;
avec
Dér. du
lat.
».
;
dant ou en piquant avec
le
bec.
— Au
Moussigaïre, aïro, adj. Qui mord, mordant. la langue n'est guère admis qu'en style poétique :
est
Mousso,
».
matelot.
Traite des vaches, des chèvres, des bre-
f.
de
les traire;
quantité de
qui en pro-
lait
vient.
Dér. de Mouse, traire.
Mousso,
—
Voy.
». f-
Mousse, écume.
— Se
dit
mieux Étcumo.
m.
c.
Mousso,
».
f.
cryptogame, plante ou herbe
Mousse,
parasite.
Dér.
du
lat.
Mousso
Muscus, m. sign. m. Versoir de charrue.
d' araire, t.
Mousso dé mer,
».
f.,
ou Aoubo dé mèr. Algue de mer,
algue marine, foin marin, dont on enveloppe le verre, les bouteilles, pour les transporter ; on en fait des matelas, des coussins et
même du
papier
;
mer
elle croit
dans
genre, le
Mousso dé mèr,
la
mousse de mer, Fucus helminthocorton, Linn., de des Algues, qu'on trouve dans la Méditerranée,
ils
:
aimou mai lou
sont de Moussac
:
ils
tout que la mita, aiment mieux le tout que
la Rouviètro sansvi, La Cdoumélo sans cuuqul, Moussa sans bhi, lou péïsan et arouïna. La Bouvière sans vin, La Calmette sans coquin. Moussac sans blé, le paysan la moitié,
est ruiné
:
dicton ancien que les rivalités île village a vilvolontiers et sans ménagement. Voy.
lage se jetaient
Èscainoun.
—
fig.
avant
tout positive.
siga ? C'est probable
— Sou dé Moussa
les
Dim. Mouttigadéto. Morsure; action empreinte, marque faite en mor-
f.
de mordre ; meurtrissure
tout dans nos étangs.
provb.,
ce
Mortut.
Moussigado,
synonyme Boucl, dans un autre dialecte dérivant de Morsus, de mordere , mordre, qui nous a donné le verbe Mous!
:
dents, avec le bec, avec tout ce qui serre ou pince.
arme
mouche qui
mots précédents
de trace
lat.
bis, etc.; action s.
pas
Mousso, » f., ou Moussi. Mousse, apprenti En esgag. Moço, jeune garçon, jeune valet.
à feu.
Mousquo ou Mousquéto,
service rendu est bientôt
:
ne laisse
passé
Mortut, part. pass. de Mordere, mordre enlève en mordant.
d'ase.
visière
se rend en fr. par
un beau brin de
fïo, voilà
ou Chetoloxes qui a
toutes confondues
il
plaisir
savouré n'a ni goût ni souvenir. lS"a pat fa qu'un moussèl, il n'en a fait qu'une bouchée. Aquù's un pouli moussèl dé
insecte classé en histoire naturelle dans l'ordre
des Diptères et
qui
car
;
Dér. du
Musais agere, chasser les mouches. Mousquéto, s. f. Dim. de Mousquo. Petite mouche. Mousquo, s. f. Dim. Mousquéto; augm. Mouscasso. Mou-
che,
temps
Une
autre plante
du même
et sur-
la
fam.
la
est
un
des meilleurs vermifuges connus.
Mousso (Fiou dé) ». m. de Bretagne, paquet de soies
Fil
de moche, de Quibray ou
disposées pour le peidu fr. Moche, gnage. Le nom lang. n'est qu'une altération soie en moche, en paquet.
Moussu, respect
».
m. Monsieur;
ou par bienséance.
—
filées,
titre
donné par
civilité,
Vn mouttu, moussu un
par
tâou.
MOU
500 un monsieur, monsieur cédé de
lous
l'art,
MOU
Au
tel.
plur.
lous moussus,
;
les
il est toujours prémessieurs, en géné-
gens qui ne sont pas du peuple; lous moussus un tdou, les messieurs tels; mais on ne l'emploie qu'en par-
ral, les
personnes et non point en s'adressant à elles-
des
lant
mêmes. Ainsi
l'on dit
méssius?
anas,
Coumo anas, moussu
:
Ce dernier
plus moderne de messieurs.
—
? et
Un miè- moussu, un demi-
Moussu Chouso, monsieur Chose,
bourgeois, demi-manant,
nom ne vient pas à la mémoire fVoy. Chouso). Moussu moun ami, phrase purement explélive Ah!
dont
le
certes.
—
:
Voy. Ami. langage Moussen ou Mossen, formé du et du suhst., abrégés ou transformés de
Dér. du vieux
pronom
poss.
Moun, du
Meus
lat.
donnant Sieur,
et
du roman
Seiner, Senher, Seinhor,
venus du
Sire, Seigneur,
lat.
Moussudé, Dim. presque
s.
m., ou Moussurdé, Jeune monsieur.
—
toujours respectueux, qu'il ne faut pas conPetit monsieur, fondre avec ce que le fr. exprime par qui est le plus souvent un terme de raillerie ou de mépris.
m.
j.
Petit monsieur; jeune freluquet; arti-
san qui veut se donner des airs de monsieur. Moustacho, s. f. Dim. Moustachélo; aug. Mouslachasso. Moustache ; barbe qu'on laisse croître au-dessus de lèvre supérieure longs poils autour du mufle, de la gueule de certains animaux. Dér. du gr. MûcxrcaÇ, d'où le lat. Mystax, m. sign. la
;
Moustachoù, s. m. Momifie; main sur la figure.
Moustachouna, petits soufflets, des
v. Souffleter
qui prend des airs d'importance et d'autorité, qui veut trancher du grand seigneur ou du personnage très-entendu :
le
peuple s'imaginait qu'auprès du Pape devait se trouver, à titre d'office, un serviteur de sa maison, ayant charge de Moutardier, et qu'on
d'une
jouissant
grande in-
fluence.
et la noire.
Ce
f.
n'est guère à
l'on applique ce
la
plante, peu connue,
nom, mais au condiment
fort
que
en usage pour
exciter l'appétit et faciliter la digestion des estomacs paresseux, que l'on fait avec la graine réduite en poudre. Sous cette forme, elle est également vulgarisée par l'emploi qu'en fait
les
depuis longtemps
sinapismes
comme
plus
;
la
médecine dans
pour cela
*icre
la
il
n'est point ordinaire, et
fiture, est le plus
souvent
Voy.
c.
même
la
Moustardo, con-
chose que Itasiné.
—
m.
Moustas,
m. Gros
s.
soufflet, bien
appliqué sur
la figure,
sur la moustacho.
Augm. de Moustachoù. v.
Moustéja, on
dit
:
Rendre du moût ceci
Aiçà maustéjo pas,
;
être juleux.
— Au
n'est pas brillant,
fig.
d'une
qui s'annonce mal, qui ne rend pas ce qu'on espérait. Dér. du lat. Mustum agere, m. sign.
affaire
Moustèlo, j. f. Belette, Mustela vulgaris, Linn., mammifère unguiculé de la fam. des Digitigrades ou Carnivores. La Belette, la dame au nez pointu, est beaucoup plus petite que la marte et le furet mais elle leur ressemble par ;
forme. Son corps mince n'a que six à sept pouces de longueur; sa queue, plus courte même en proportion, n'est la
que de
aussi garnie
roux
poils très-courts.
Son pelage
est
d'un
vif,
les montagnes du nord du département on trouve, quoique rarement, l'Hermine, Mustella erminna, Linn., et comme elle est en tout semblable à la belette, à la couleur
on
l'a
les
bains de pied et
moutarde noire
et plus excitante.
est préférable
prise
pour
elle, et
tout
simplement appelée
Moustèlo blanquo, belette blanche. On dit Moustèlo d'une fillette rusée, matoise, fine mouche et
un peu
effrontée.
adj. Plein de moût; qui rend du moût; gluand juteux; visqueux douceâtre. Moustra, v. Montrer; indiquer; faire voir; enseigner. Dér. du lat. Monstrare, m. sign.
Moustoùs, moutouso,
;
;
Moustre,
Moutarde, Sinapis, Linn., plante delà fam. des Crucifères, dont il y a deux espèces, la blanche s.
grains de prendrait de là son
parfois quelques
rendre piquant,
le
raisin cuit en confi-
moins ce mélange
près,
Moustardo,
moût de
des perdrix et des cailles dont elle fait ample destruction.
—
ironiquement
;
mêle
C'est à cette composition que s'appliquerait fort bien seconde étymologie donnée à l'article précédent. Néan-
la
Moustardiè, s. m. Moutardier, petit vase dans lequel moutarde est servie sur la table. Sémblo lou prémiè moustardiè dâou papo, dicton qui s'applique à un homme
supposait
Raisiné
f.
Comme on y
taquer une proie plus grande qu'elle ; elle n'épargne pas les poules et est très-friande surtout de leurs œufs et de ceux
la
le
ou de
donner des momifies, de
de grandes moustaches.
doute sur ce que
;
nom.
Dans
et fondé sans
—
moutarde pour
Qui a des moustaches, surtout
adj.
brûle beaucoup
la
coup de
;
moustachoàs.
Moustachu, udo,
ardel, qu'en vieux fran-
il
cendré en dessus et blanc en dessous. Malgré sa petitesse, elle est courageuse et forte, et ne craint pas d'at-
petit soufflet
;
s.
Moustardo, ture.
:
Moussurô,
Multum
ardens, parce que l'assaisonnement de table se composait quelquefois de cette farine délayée dans du moût de raisin.
Senior, plus
âgé.
lai.
on rendait par Moult ard,
Mustum
Coumo
qu'une autre traduction
n'est
Ce mot vient du çais
s.
m. Monstre
ture; individu très-laid,
production ou être contre natrès-méchant, dans l'usage ordi;
comme exclamation, ou apostrophe, il n'a pas toujours cette gravité et le ton peut l'adoucir jusqu'à un simple reproche de bouderie ou même d'affection. Dans la naire; mais
même
acception,
il
devient aussi interjection.
Monstrum, m. sign. Moustroùs, ouso, adj. Monstrueux; prodigieux; exces-
Dér. du
lat.
sif; effrayant;
Moutas,
s.
épouvantable.
m. Augm. de Mouto. Grosse motte, surtout
de terre; gros grumeau, gros morceau.
MIL
MOIMoutèl,
m. Grumeau
».
;
conque, adhérente, coagulée, Dim. de Mouin.
Moutiflâou, àoudo,
morceau d'une matière quel-
et
caillée.
l'animal.
gros joufflu
;
;
qui a
de grosses joues.
ou bien
enfler?
fler,
Moufle
et
?
/".Dim. Moulélo; augm. Moulât. Motte; morceau de terre soulevé par la charrue ou tout autre outil aratoire ; terre adhérente aux racines d'un arbre déplanté.
Houto,
».
—
Mouto dé carboù, motte de houille, morceau d'un plus gros volume, par opposition au menu, Tri». On fait des Moutos, des mottes artificielles; en pétrissant et pressant en pains
de
la
menue, du tan, rusquo, qui ne peut plus du marc d'olives ou grignon, o»»e» d'oulivot :
houille
servir, et c'est l'idée
combustible des pauvres ménages, et là aussi est première et perfectionnée de la fabrication des agglo-
le
mérés, l'utilisation des menus de mines, cette invention qui a été une si grande ressource dans nos grandes industries houillères. Mouto dé néou, boule de neige.
Dér. de la bass.
lat.
Mota, m. sign.
«m, m.
Dér. du Meus, a,
Moutoù,
culé de la fam des Iluminants .
S'emploie, de
;
mâle châtré de
la brebis.
—
moutons, qu'en fr., pour signifier en troupeau un troupèl dé montoùs, un troupeau de moutons. L'origine du radical qui a formé le mot Moutoù a lassé les
,
tous les étymologistes, dit Honnorat
«
:
Jean Picard
l'a fait
venir du gr. M<50wv, qui désigne une espèce de danse dans Poilus, à cause des sauts que font les moutons; Caseneuve
pense qu'on pourrait dans le sens d'écorné l'ital.
dériver
le
du
lat.
Mutilus, employé Bochart prétend qu'il vient de Mont,
;
Montone
que les mouCe qui parait justifier
et Montofi, parce
tons se tiennent sur les montagnes.
mot Montera, qui signifie chasseur bien évidemment dérivé de Montis ;
cette étymologie, c'est le
en espag., et qui est Huet le prend de Mutus, muet, parce que cet animal est silencieux; enfin, selon d'autres, il viendrait de l'allem.
Mutzen. couper, tronquer, parce que dit, est
un
le
mouton, proprement
bélier coupé. »
résume à peu près ces anciennes opinions, constate que la forme primitive du mot portait un Littré
et l,
il
en
Multonem, Moltonem, Mutlonem: gaël. Mult; Kimry, Millt; irl. Molt; bas-breton, Maoud, bélier; il y voit une forte raison pour croire que le mot est indigène, et qui' l'éiymogie incline ital. et Il
dans
la bass. lat.
trouve dans
vers
le
le
celtique
:
».
m. Mouton ou sonnette, masse de
fer,
ou
qui se lève à bras ou à machine, et qui, en retombant, sert à enfoncer des pilotis,
gros billot garni et armé de
de pieux
:
Moutougnè,
for,
ainsi appelée parce
chine entière porte
le
que
èïro, adj.
comme
des moutons et fait
Moutonnier; qui suit l'exemple les moutons de Panurge.
Mu, mudo, adj. Muet; qui n'a pas l'usage de la parole; Léngo on qui ne parle pas, ou qui reste sans parler. fénno mudo fougue j a mut batudo, prvb., langue OU femme
—
muette ne fut jamais battue; excellent conseil à ceux ou à celles qui parlent trop. A la mudo, à la muette, sans parler.
Dér. du
Muda,
lat.
m.
jr«(ui,
Remuer un
t>.
changer de langes.
—
sign.
enfant au maillot
;
le
nettoyer,
Pèou-muda, muer, changer de
le
poil,
changer de plumage, de peau. Aquel qui se et s'amende, à Dieu
et par ext.
mudo, Diou l'ajudo, prvb., qui pèche se recommande. Dér.
du
Mutare, changer. Remueuse, femme qui remue, mudo, un
lat.
Mudairo,
».
f.
». de poil, de plumes ou de f. Mue; changement dans l'animal et particulièrement des vers à soie a peau, chacune de leurs maladies.
le
mouton, dont
nom, donne des coups avec
la
ma-
la tète
Muda.
Dér. de
Mugan,
m.
t.
cotonneux à
Ciste
fleurs roses,
O'iiu»
albidut Linn., arbrisseau de la fam. des Cistes, qui croit spontanément sur les collines arides du Midi.
Hugo,
Montpellier à feuille étroite et à Cistut Monspeliensis, Linn., plante de la
Ciste de
». f.
fleur blanche,
fam. des Cistes. qui est le
—
Il
même que
y a un grand
Ciste,
celui sur lequel
on
vant, dit Sauvages, la résine appelée
dans nos landes,
récolte
dans
le
Le-
Labdanum, drogue
de pharmacie.
Mugué,
m. Jacinthe
».
orientale,
Jacinthe des jardins,
Ilyacinthut orientalis, Linn., plante de la fam. des Liliacées, commune et dont on cultive des variétés très-nombreuses.
Mugué,
est
encore
nom
le
d'une autre
jolie plante,
Con-
vallaria majalis; Linn., de la fam. des Asparagées; qui vient naturellement dans les bois humides du Midi, et qui,
par ses petites fleurs blanches en campanules, répandant une odeur suave, mérite aussi d'être comptée parmi les plantes des jardins.
Mujou, ». m. Mujeou mulet. Muge de la Méditerranée, Mugit labeo, Cuvier, poisson de l'ordre des Holobranches et de la fam. des Lêpidopomes.
dans
celtique.
Moutoù,
anses en bois dans lesquelles un moutoù dé cam-
se dit aussi des
entrer les anses d'une cloche,
Mudo,
même
brebis et béliers,
montis, d'où
fait
enfant, qui l'emmaillotte.
sign.
m. Mouton, Vervex, Linn., mammifère ongui-
».
on
comme
pano.
du lat. Flare, soufun augmentatif, un peu capricieux, de
formé de Mouto, motte,
Serait-il
sonnette semble cosser, dourda, les pieux,
Moutoù Moufïïard
ailj.
la
que
501
— Ce
poisson,
très-commun
dans nos étangs, atteint 42 centia le dessus brun verdâtre, les côtés
la Méditerranée et
mètres de longueur
;
il
et te l>as-ventre blancs, les lèvres fortes et crénelées.
Mulatiè, mulets pour
».
le
m. Muletier; celui qui conduit des mules transport du vin ou des marchandises.
Jusqu'aux premières années de ce
siècle, le 6t.
et
—
muletier a été
MUS
502
MUS
un personnage bien autrement important que ne le fut jamais un roulier, lorsqu'à la tête de quinze ou vingt mulets, et quelquefois davantage, dont chacun pour la plupart ne moins de mille francs,
et qui tous lui appartechargé du transport de nos marchandises dans toutes nos montagnes jusqu'au Puy-en-Velay.
valait pas
naient,
était seul
il
n'existe presque plus de muletiers et encore ne sont-ils
Il
que des grandeurs déchues qu'on rencontre par hasard dans l'ouverture de nouvelles un chemin écarté et difficile :
détériorent facilement par l'humidité ; mais c'est principalement au pavage des fours qu'elles sont employées parce qu'elles résistent bien à l'action du feu. « Quant à la ville de Mus, dit Sauvages, elle parait n'avoir été qu'une maison de campagne, villa, appartenant à quelque grand seigneur. Elle était dans un endroit aride,
élevé et resserré par des rochers d'un aspect affreux.
routes et l'amélioration des anciennes leur firent céder la
un
place aux rouliers qui, à leur tour, tendent à disparaître, écrasés sons la concurrence plus redoutable encore des
y
chemins de
Sarasis.
Mur, çais qui
Mur
fer.
m. Mur, muraille; rempart.
s.
nous
est arrivé
— Mur
est
un
mur
énbriquos, gros-mur, mur-mèstre,
déréfén,
:
mur
milouièn, mur d'appui, etc., qu'il faut bien accepter, faute de mieux, pour s'entendre. Dér. du lat. Murus, m. sign. v.
Muraïa,
Murer, clore
,
mu-
entourer, enceindre de
railles.
Muraïo, raille mur.
s.
;
du
Dim. Muraïélo; augm. Muraïasso. MuQuoique Muraïo soit aussi une traduction
f.
—
ne pourfrançais, ce qui prouve en sa faveur c'est qu'on
bien mettre à la place de Mur, dans les locutions citées à l'article de ce dernier mot . rait la
Hurgo,
Souris.
s. f.
— Voy. Mirgo.
Vénus;
il
vert était consacré à
arbrisseau toujours
devint
le
symbole de l'amour
et de
l'hymen
aussi,
car les nouvelles mariées en couronnaient leur front
autre prétend qu'alors on lui donna son lagui,
pour rappeler
suivent
le
les soucis et
— Voy.
mariage.
c.
nom
souvent
d' Hèrbo
les
:
On
d'âou
chagrins qui
m.
s.
m. Musc, parfum.
—
Inutile de dire
que
le
musc
est fourni par une sorte de chevrotin ou de chevreuil ; le il a pris pour cela languedocien ne connaît que son odeur :
mot au
en supprimant le c final qui lui est antipathique. La Fare-Alais l'a heureusement applile basilic, qu'il qué, dans les Castognados, dou basait, seulement
appelle
Mus,
le
français,
mus ddau s.
péïsan et raïôou pachouli. Il existe dans notre m., n. pr. de lieu. Mus.
—
nom Mus, département deux localités qui portent ce commune, canton de Vauvert dans l'arrondissement de Nimes, et ce qu'on appelle la ville de Mus, dans la commune de Durfort, arrondissement du Vigan, ruines d'une :
villa gallo-romaine.
La commune de Mus
est
l'on tire les dalles appelées
connue par
ceux du premier étage,
ses
carrières d'où
Bars dé Mus. Ces pierres pren-
nent un beau poli et l'on en pave
«
Mus,
serait-il le
Sarrazins appelé
même nom que
Musa
?
celui d'un général des fait d'assez
Ces infidèles avaient
longs séjours dans la Septimanie pour y avoir construit ce monument peu connu, quoique digne des Romains, et le nom du général abrégé dans celui de Mus, serait en même
temps
au
resté
lieu de
son habitation.»
Muser; s'arrêter en chemin; être oisif; s'aDoit muser à des vétilles au lieu de faire son travail. v.
Musa,
perte
—
encore
signifier
:
se repentir,
du temps ou de
dans
le
peut donner lieu à se
l'occasion
repentir; appert le proverbe
:
sens au moins que la
Quâou
muso, qui
réfuso,
refuse, qui retarde, se repent.
Musaïre.aïro,
s.
et adj.
Musard fainéant lambin ;
;
;
lent;
Musca,
s.
m. Muscat,
raisin et vin
dont tout
le
monde
—
On goût qui rappelle le parfum du musc. lou musca cultive dans le pays trois espèces de muscats blan ; il ne réussit pas dans les plaines où le sol est humide ; connaît
le
:
s'y rouille et ne produit rien; il lui faut un terrain élevé; le sol siliceux, formé de débris de grès, grés, ou feril
rugineux, lui convient très-bien. Il donne de très-belles grappes les grains sont blancs, ronds , très-serrés, de cou;
Dér. du gr. Muptoç, d'où le lat. Myrtus, que notre dialecte a un peu altéré à sa manière.
Mus,
,
tardif; qui muse.
Murtro, s. f. ou Hèrbo dâou lagui. Myrte, myrte commun, Myrius communis, Linn., arbrisseau de la fam. des
— Cet Myrtes.
petit espace susceptible de culture. Cet aqueduc, dont il a de beaux restes amenait par de longs circuits au milieu de ces rochers, l'eau d'une fontaine appelée Fon das
fran-
avec son cortège franchiman de
L'on
ne conjecture sa situation, et cet endroit n'est remarquable que par un aqueduc de bonne construction, qui aboutit à
appartements, surtout car au rez-de-chaussée elles se les
dre, et sa feuille assez grande.
noir ne diffère noire. Loti
blancs,
est un peu roux, tenLou musca nègre, le muscat
Son bois
leur dorée à la maturité.
du blanc que par
musca
ovoïdes,
grè, le
sa couleur qui est très-
muscat grec
croquants
et
:
ses grains sont gros,
légèrement
musqués;
ses
grappes ne sont pas très-bien fournies.
Muscadèl, èlo, s. et adj. Musqué qui a le parfum du On donne ce nom à une espèce de poire appelée musc. Muscadelle et l'on dit Péro muscadèlo ou seulement Musca;
—
dèlo, subst.
comme
Muscadèl,
s.
m. ou Périè muscadèl,
adjectivé.
m.
Muscadin; fat musqué; freluquet; au fém. Muscadino : pour petite maîtresse, élégante; muscadine. Muscado, s. f. Muscade, noix du muscadier aromatique,
Muscadin,
s.
damoiseau; s'emploie aussi
Myristica aromatica, Linn., employée assez communément comme épice et dans des remèdes. Quant à la muscade,
une
de liège qui parait et disparait dans les ne la désigne prestidigitateur, le mot languedocien
petite boule
doigts du
MUS
IM
MUS
point parce qu'il ne la connaît pas, et que, seuls, les franchimant ont pu l'emprunter au fr., si même il leur arrive
première condition de succès, viennent une bonne nourriture, une température égale, des WftMHBtl fréquents
de s'en servir dans de rares occasions.
autant que possible, et une aération bien entendu'', qui forment l'ensemble indispensable des soins hygiénique! à donner aux vers à soie. C'est jusqu'ici ce qu'il y a de mieux
m. Muscadin,
espèce de dragée que l'on faisait en enduisant une graine de coriandre d'une pâte sucrée, aromatisée avec du musc. Ce bonbon n'est
Muscardin,
».
guère plus conuu, mais son
Muscardin,
s.
pastille,
homonyme
ne
l'est
que
m. Muscardin, ver à soie mort de le Muscardin de
— Sa ressemblance avec
cardine.
trop.
la nius-
qui a découvert enfin d'une manière assurée
l'article
nous donne aussi un moyen également sur de de le tenir loin.
précédent lui a certainement fait donner son nom en effet, le ver, mort de cette maladie, seroidit, se dessèche et sem:
ble couvert d'une couche de plaire blanc
un
être
plâtre de l'insecte.
On
le
ou plutôt semble
nomme même
quelquefois
Dragèïo, dragée, lorsqu'il meurt, racorni en chrysalide ébauchée, dans le cocon qu'il a pu faire et qui tinte alors comme un grelot ce qui achève de donner raison à cette :
étymologie en
la
complétant. De même que bien des gens se gardent d'appeler le Diable par son nom, de crainte qu'il ne réponde à l'appel, de même les magnagniers évitent avec le plus grand soin que le mot
prononcé dans leur magnanerie, et s'ils sont forcément amenés à en parler, ils ne le font qu'en disant
Muscardin
à faire pour écarter la muscardine ou en arrêter lorsqu'elle a fait invasion; en attendant que
soit
Muscle,
:
si,
après une éclosion attentivement
soignée qui est une
le Ootrytis,
le cliasser
ou
dont
les variétés
abondent.
do mer, de rivière On ne connaît
—
guère sous le nom de Muselé que la moule de mer, commune sur nos cotes et dont la couleur est d'un bleu foncé.
retardement; ce que fait le musard. que Muso, muse, a été pris quelquefois dans sens du français pour une des neuf sœurs, divinités des
—Muso,
s. f.
Délai
;
Faut-il dire
le
arts et de la poésie ? C'est
vont pas cependant à mis aux poètes !
Musqua,
:
aquélo méno, cette engeance, la plus mauvaise, la plus à craindre de toutes superstition bien innocente d'ailleurs
progrès
la science,
m. Moule, Mytilus, Linn., mollusque de
».
l'ordre des Acéphales, coquillage bivalve et d'étang,
les
v.
la
un de
ces anachronismes qui ne
langue d'Oc; mais
il
est tout per-
Musquer; parfumer de musc.
Empr. au fr. Musquéja, v. fréq. Sentir musc ou du muscat.
le
musc; avoir
le
goût du
N N
NAB
dans l'ancien système; ». m., dans le nouveau. N, quatorzième lettre de l'alphabet, onzième des consonnes.
N,
On
». f.
la
grecs,
prononce ènno isolément. Correspond au nu des au nun ou noun des Phéniciens. 11 est employé dans
l'articulation
spéciale
espagnols écrivent
les
gn que
moyen d'un n simple surmonté d'un lui
vient
le
nom
d'n
tilde.
Dans
signe appelé tilda d'où
les
anciens manuscrits
cette consonne est souvent remplacée par
sur
la
lettre
au
un
trait
marqué
consonne précédente. Employée en abréviation, cette suivie d'un S, N.-S. signifie iïoste-Ségnou, N.-D.,
Kosto-Damo. En astronomie N.
est
mis pour nord. Dans
N suivi de
quelques points ou astérisques désigne nom est inconnu ou qu'on ne veut connaître. N. B. signifie nota bene. On n'est pas
les livres,
une personne dont
le
pas faire bien sur de son ancienne valeur numérale; attribuent la valeur de l'ancienne
ne
se
90;
les
marque monétaire de
les
autres de 900.
uns
N
lui
était
Montpellier. Cette consonne
double pas en languedocien. Par une contradiction
singulière, les Cévenols qui n'articulent pas l'n final dans certains mots languedociens tels que bon , vin , fin, qu'ils prononcent bo, vi, fi, articulent au contraire cette con-
sonne dans qu'ils effet,
les
mots français équivalents bon, vin,
fin,
prononcent bonne, vènne, (ènne, ce qui produit un on ne peut plus disgracieux.
Au commencement
d'un mot ou dans l'intérieur, lors-
d'une voyelle, cette lettre se prononce comme en français; mais au milieu, suivie d'une consonne, ainsi qu'à la fin des mots elle sonne comme dans examen,
qu'elle
est suivie
amen, hymen, abdomen la
:
ainsi,
autant que peut
le
rendre
prononciation figurée, anlan, ancien, éndiférén, printm,
bouehin, son, /un, roundèlo, soun,clc.,se prononcent l'on
si
écrivait anetane,
comme
aneciène, éndifiréne, prineténe,
bouchine, sone, lune, rounedèlo, soune; c'est la prononciation latine conservée aussi par les Italiens. v. Gagner, plumer, dépouiller quelqu'un au jeu; gagner jusqu'à son dernier sou; dauber, battre à coups de poings. Soui naba, je suis enfoncé, j'ai perdu l'an naba,
Naba,
lui
;
on
l'a
gagné.
Nabé, latin
s.
m. Navet. Brassica napus, plante potagère; du pu ndou qu'un nabé, il n'est pas plus
napus. Es pas
grand
homme
qu'un navet, se dit d'un enfant malingre, d'un de petite taille, h'abé se dit aussi de la racine de
NAD
504
NAI
diverses plantes pivotantes dont la racine charnue s'enfonce verticalement dans le sol, comme le radis long, rabe,
dont ce pivot porte aussi
le
nom
nom.
to, adj. et subst. Nabot,
Nabé,
de petite
taille,
pas plus
s.
f.
La fane de
herbacée et extérieure de
Nabo,
m. Nain
s.
;
du
la rave,
la plante. lat.
On
du navet;
la partie
dit aussi Rabisso.
—
décrotteurs savoyards
notre nabé et
il
;
a sans doute la
même
origine
erronées.
et
Le
la première de ces qui n'a point d'yeux. On dit proSe lou nadièl i vésiè, se la vipèro i'énténdiè,
N'a
:
'•
d'ièl
davalarièou souncavaiè. Si l'orvet voyait, tendait; ils démonteraient un cavalier.
On
Nantis ou plutôt Napus navet,
C'est qui n'est pas plus haut qu'un navet. (Voy. Nanè.J le nom dont s'appellent entr'eux les petits ramoneurs et
deux accusations également
;
languedocien de l'animal rappelle
deux erreurs verbialement
haut qu'un navet.
Nabrsso,
Suivant un préjugé populaire, l'orvet serait aveugle très- venimeux
aussi
dit
Se lou nadièl
:
i'énténdiè, etc. Si l'orvet
vésiè, se
i
y voyait,
si la
la talabréno
salamandre enten-
la
si
vipère en-
dait, etc. est certain
Il
que
que
l'orvet est tout-à-fait inoffensif et qu'il
français nabot, et correspond à petit, piliot, gamin. Ce mot s'est naturalisé à Alais pour désigner un de
y
ces jeunes artistes.
Ch. Bonap.) qui ressemble beaucoup à l'orvet, par la forme de son corps allongé, mince et presque cylindrique, et aussi
le
s. f. Nation, peuple, et dans un sens plus population, famille, assemblée, réunion ou association d'un certain nombre d'invidus. Quinio sanlo naciouf
Nacîou,
restreint
Quinto
:
naciou! Les vilaines gens! Quelle mauvaise
Cristo
Nada,
lat.
par
Nada à
la révésséto, faire la planche,
nager sur le dos. Savèn coumo nadoi se dit d'un dont on devine les allures suspectes.
muni
lat.
nalare,
m.
homme
riens
s.
s.
cuvier destiné
aux bains domestiques.
m. Noël; francisé par Natal ou Nadal, du lat. Naialis. Ce terme est souvent donné comme nom de baptême à ceux qui naissent le jour de la Noël. Souc dé Nadàou ouNadalén; Calénddotc, la bûche de Noël. On dit proverbialement A Naddou dâou po; à Pasco dâou ro. Qu'à Naddousé souréïo, à Pasquos crèmo sa légno. (Voy. Caléndo.)
—
:
dit aussi
Noué ouNouvè, dans
le
voisinage de la Pro-
m
L'orvet
fragile,
anguis fra-
Ce serpent mesure environ 40 centimètres. Quand on
de serpent de verre.
Il
est
le
ce qui lui a
et l'appellation vulgaire
commun dans
nom
de nadièl,
le
seps devait être chargé de toute
noms énergiques. natation, l'art et l'action de nager.
de faire des noms, et des s. f. s.
La nage, f.
Anille,
Plaque de
en carré long, dont
fer
deux bouts sont en queue d'aronde dans la partie inférieure et au centre de
;
elle est
la
encastrée
meule tournante
d'un moulin à farine, laquelle est soutenue par l'anille qui porte elle-même sur l'axe vertical qui fait tourner cette meule.
Nafo.
—
Voy. Aigo. Nafra, u. Blesser, balafrer, estafilader avec un instru-
ment tranchant.
En vieux
nom
lisse et très-fragile.
donnerson surnom scientifique
grande famille des Sau-
fr.
Navrer, d'où ce mot parait être une cor-
ruption.
Linn., petit serpent couleur d'acier bruni, à la queue
se roidit tellement qu'il se casse,
la
:
Nâfro, Dér.
émoussée, court, tardif, ferme,
fait
le
Nadïo,
peu répandu aujourd'hui. s.
dans
transition pour arriver à celle des serpents.
les
:
Nadièlou Nadiuèl,
corps de l'animal au-
qu'elles sont, elles aident
seps dans sa course qui est très-rapide, et elles
le
comme
Nado,
vence PérNouè doufio, pér Pasco, âoujo. ANoël, au balcon, à Pâques, au tison. Nadèlo, s. f. Sardine fraîche de la Méditerranée;
à côté de l'anus, ce
mauvaise réputation de l'orvet il est de toute justice de dire qu'il ne la mérite pas davantage. On voit par l'exemple de ce mot n'a-dièl, dit Sauvages, que le languedocien ne le cède point au grec pour la facilité
s.
et
le
Ainsi que l'orvet, le seps, qui n'est pas plus rare chez nous, habite surtout la plaine, parmi les herbes des fossés, et s'abrite sous les pierres des vieux murs éboulés. En pre-
—
Un bon nadaïre Nadaïre, aïro, adj. et subs. Nageur. à la (i se nègo, un bon nageur finit par se noyer; tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse. Nadàou,
du cou
Tout imparfaites
sol.
l'ont fait aussi conserver
m. Baignoir; endroit d'une rivière propre à nager et à se baigner. On dit aussi bagnadoù; mais ce terme s'applique plus spécialement à une baignoire, à un
Nadadoù,
du
cependant
la
il
nadièl au Seps, Seps chalcides,
bien qu'en général elle soit plus cuivrée et noir y apparaisse davantage. Le seps est d'ailleurs de pattes qui ne l'empêchent pas de ramper, car elles
dessus
nant
touche,
nom de
le
brassado, brasse.
gilis,
le
la couleur,
que
Nadado, s. f. L'espace que peut parcourir dans l'eau un nageur de force moyenne. Dans un sens plus restreint, l'espace parcouru par un seul effort des quatre membres, et que l'on désigne plus communément sous le nom de
On
aussi
qui ne leur permet pas de soutenir
Natio.
v. Nager.
Dér. du
On donne
sont attachées à la naissance
engeance 1 Dér. du
voit fort bien.
nos campagnes.
v. f. Blessure, balafre.
du
celt.
Naf, couper, ou du catal. Nafra, bles-
sure.
Naï ou Naïs, v. m. Nais dé cambe ou dé cande, routoir ou creux dans une rivière où l'on met à rouir le chanvre. « Que tiulla persona aye faire nais de cambe en la rivieyra de
Gardon sans
licence desdi Consouls. » (G. Charvet.
tumes de Itemoulins, publiées dans manes. T. iv, p. 226.)
la
Cou-
Bévue des lang. Ro-
NAS
NKB On
Naïsse, <•. Naître, venir au monde. en parlant des plantes. (Voy. c. m.)
—
terrain
où
pirlout
;
l'on voit sourdre
tous anumriès
an
on
l'eau
dit aussi grèia
En
dit
parlant d'un
l'aïgo
:
du lat. Nasus. Nascu, do, part. pass. de Naisse. Né. Es nascu émbe
y naï dé
Dér.
la créspino,
Dér. du
Nasci, m.
lat.
8.
Naïsséduro, s. f. Mal d'aventure; tourniole; sorte de moins grave que le panaris ordinaire et qui n'at-
et près
On
sous-cutané.
le tissus
que
du Rhône,
tin lavouraïre.
Nané, éto, subst. Nain; Nabot. où l'on énumère chaque doigt de une épithéte, Dér. du
Nanèto,
On
Nanus, m.
Nom
s. f.
en
aussi
dit
— Dans un jeu d'enfant, la
main en
donnant
lui
doigt est appelé pichà nané.
le petit
lat.
un roudaïre,
dit aussi
fr.
Naséja,
vous au heu de
Nanoun,
s.
qui régissent l'univers
Dér. du
Navacèlo, n.
— Voy.
du
pas
tout. Cette expression
comme
le
pro-
tu.
de femme, dérivé d'Anno.
—
[Voy.
Nèno, en languedocien. Nàou, 5. m. Auge où les charcutiers échaudent les porcs; auge à pourceaux, ordinairement creusé dans un tronc dit aussi
au tan où
d'arbre; fosse
de moulin à foulon Dér. du
lat.
;
l'on fait
macérer
les
peaux; auge
bateau, navire, vaisseau.
la
;
to,
Navis, du grec
vot&;.
On
dit aussi
au fém.
adj. Haut, élevé. Nâou, nâou
!
très-élevé.
—
—
Ce mot est nâou, cet homme est grand. Dé nâou-én-bas; de haut en aussi employé adverbialement Aqucl orne
es
:
— Toumbè dé gatre nâou Tomba-t-il de bien haut — Es — Dé en nâou, du haut de mond'en nâou, du haut pays — hiyhlander; — de ?
?
bas.
cadièiro
la
il
la
chaire.
est
lat.
que âou du lat. Âlius. Plein une auge, une augée.
pr.
de
localité. Navacelle,
Exhausser, hausser, rendre plus haut; aug-
;
est
de
ma
m. Marche-pied.
f.
Hauteur, élévation.
JÉj
dé
ma
:
bien avez- vous d'enfants ?
— Né
gés, tu n'en auras pas,
en
f.
nâou-
hommes
et des
de moine dépendante d'un
—
—
J'en ai
trois.
— pas.
Né
vène, j'en
N'âouras pas Né vos? Véjo-n'aqui, en veux-tu?
veux
—
bla
es né, aquélo civado es néto, ce blé, cette avoine sont nets, c.-à-d. sans mélange de corps étrangers. Es révéngu né, il
est
revenu ruiné.
Nébla,
v. Bruiner. Se dit des fruits et surtout des blés la bruine, épais brouillard
qui est une des causes
ou charbon. Aufig. obscurcir, la
voiler,
lumière. Se dit de certains
le grand nombre formo une sorte de nuage. Néblavou, il y en avait une nuée, une foule. Nèbloupas, il y en a peu. Alous ièls néblas, se dit d'une personne dont la vue se trouble, s'affaiblit.
—
Nèblo, s. f. Brouillard, brume. Du lat. Nebula. Vapeur l'air Bruine, vapeur qui est une des causes épaisse dans ;
du développement, de
animaux.
Naris, m. s. Nas.s. m. Dim. Kasé, augm. Nasas. Le nez de l'homme. Acà n'a pas gès dé nas, cela n'a ni tète ni queue, c'est insi-
la
maladie des blés appelée carie ou
charbon, maladie contagieuso qui se reproduit par la semence du blé en est un quand elle en est attaquée; le chaulage
remède
taille.
Les narines des
commune du Même élym.
Né, Néto, adj. Net, propre, sain, poli, luisant. Aquél grec vfjrrw ou du lat. Nitere, nettoyer.
efficace.
—
petit-neveu,
lat.
—
Du
âoutres. ».
cella.
voilà.
ne concerne que
du
—
vole pas, je n'en
Nàoutres, Nâoutros, pron. pers. plur. de iéou. Nous, nous-mêmes, et non pas nous autres. Contraction de nous Narïo,
Nova
oiseaux ou insectes dont
menter de prix. Dér. de Nâou, haut, élevé. lout ce qui sert à élever; augNàousso, ». f. Hausse mentation de prix. s.
lat.
retraite
couvrir de nuages, intercepter
—
Nâousso-pè, Nâoutoù, s.
affection,
Né, pron. relut, ou particule relative. En. L'é de né s'élide N'aï très, Comdevant une voyelle Quan avès d'éfans ?
principales delà carie
Nàouquado, >. f. Nâouqué, adj. Dim. de nâou, une petite auge. Voy. Nâou. Nàouquo, s. f. Piso ou pièlo. v.
espèce,
prieuré.
gâtés par
tagne.
Nâoussa,
sorte,
Natura.
donna ce nom à une
la
n'est autre
les lobs
propriété de chaque être créé, sa
Pendant l'occuque Celleneuve, commune de l'Hérault. pation romaine on appelait Cella une ferme, une grange isolée où l'on enfermait les récoltes. Au moyen âge on
viens.
Nâouquo.
Dér.
nez; épier furtivement, à la déroî de quoi vient-il se mêler?
le
Nature; l'ensemble des créatures;
f.
Nanette, au lieu d'Annette.
;
dit en
qui a on
son nez?
vient-il mettre
Naturo,
On
Dé que vén naséja
flairer.
de femme diminutif dérivé d'Anne,
non
;
Nom
». f.
Nanèto.) — On
Nâou,
Montrer
—
homme
et parties sexuelles des femelles en général.
s'emploie par politesse de préférence à Nou,
toit, il
où
v.
Voy. Crespino.
bé nascu, d'un
i.s
canton de Saint-Ambroix. En
Nani, adv. Nenni
Nàou,
bée;
coiffé.
:
complexiou, sou tempérament,
s.
Nanoun.
nom
né
est
il
jouant sur les mots gros nez.
panaris, teint
Aï agu bon nas, se dit lorsqu'on a eu le bon un mauvais pas, une mauvaise affaire.
gnifiant.
esprit d'éviter
bien gréïa; lous blas natssou
bien.
605
Neboù, do,
et
il
s.
Voy. Cdoussino. Neveu. Dim. Néboudé,
l'âge;
pour exprimer
faut dire picho-néboù.
mboùs, nouris
to,
Le diminutif
du neveu, le Que nourls néboudos
loubos et loubétoùs, qui nourrit nièces et
neveux, nourrit louves et louveteaux. Dér. du lat. Nepos, m. s.
Néboudé,
to.
le fils
».
Dim. de néboa.
NI
NEG
506 Nèci, Nècio,
Fou,
s.
sot, niais,
Du
nigaud, imbécile.
dit aussi
nèci
lou péca,
la bête faire lou nèci, n'allez pas faire
anéspas
;
es
pu
que l'aigo es longo, il est plus fou qu'on ne saurait dire nisado dé nèci, une couvée, une famille d'imbéciles.
un pauvre innocent
Vn p&oure nèci, une méchante bête;
un michant
;
;
de fumée.
Dér. du
Négréja, sombre.
mence
Voy. Bajanèl.
au
—
Néciardariè, s. f. Niaiserie, ou action d'un sot.
sottise, bagatelle,
Néciardas, so, s. homme simple, qui est lui-même une augm. de nèci. Nécias, asso,
s.
augm. de nèci, gros lourdaud, gros
imbécile.
Nécié, éto, s.
s.
dim. de Nèci.
Nécije, mauvaise plaisanterie, privauté. Acà
tise,
tes,
es
dé nécije, tout vos ges-
finisses vostos nécije, cessez
;
vos plaisanteries déplacées; quinto nécije/ quelle folie! il ne îait, il ne dit que des
fat pas, dis pas que dé nécije,
Néga,
qui est vrai
— Saique,
tel; du lat. negare. Vous n'auriez pas sans doute
ou considéré
ou négarias pas?
front de nier cela?
le
Ou a
l'a nié.
il
Noyer, faire périr, étouffer dans l'eau, submerger, inonder, délayer dans une trop grande quantité d'eau. As néga ta soupo, tu as mis de l'eau outre mesure dans ton
Néga.
v.
ra néga démando pa que d'aïgo, rat noyé ne demande que de l'eau, se dit de celui qui s'osbtine à lutter bouillon;
contre la mauvaise fortune, au risque de s'empêtrer de plus en plus.
On
dit d'un
homme
timide, irrésolu
:
a
pâou
toiijour
dé se néga pér quiou, il craint de se noyer dans un verre d'eau ; poudèn néga lou chi, aro qu'avèn dé la méno,
nous pouvons ncyer le chien, à présent que nous avons de la race ; mauvaise plaisanterie adressée à un père à qui nait
un premier garçon. Dér. du lat. necare, tuer, faire Négadis, s. m. Un noyé. tout
Qualité de ce
Nèn, s. m. Nain, emprunt fait au français. Employé seul, mot signifie exclusivement mûrier nain, mûrier à basse autre arbretige qui se dit aussi nanè. Pour désigner tout un iranjè nèn, un nain, il faut mentionner son nom
ce
oranger nain.
Nom
m.
subs.
Néné,
d'enfant, dim. à'éfanlouné
ou de
Jan, Jané. Faï toun néné, endors-toi, se dit en parlant à un petit enfant à la mamelle. Kèno, nom d'une petite
—
fille,
dim. de Jeanne ou d'Anne. neige. Se n'es tira blanc
La
subs. f.
coumo
la nèou,
d'une affaire neige, en parlant fâcheuse. Tombo dé nèou, il neige. La nèou dé huiè jours, maire dé la tèro; dé huiè jours en lai, maïrastro, neige nourrit la terre, au-delà, c'est une marâtre. de huit il
s'en est tiré blanc
comme
jours Dér. du lat. nix, nivis, m.
s.
non pas Nèr, *. m. Ners, village du canton de Vézenobre. Le nom vulgaire et la situation de cette locaNère,
et
trouve
Ners se pourraient en indiquer l'étymologie. voie romaine de Nimes à Gerplacé au point où l'ancienne la vallée de l'Allier, frangovie et le nord de la Gaule, par chissait le Gardon par un pont dont les vestiges subsistent lité
encore.
Un
droit de passage était perçu sur ce pont, et ce
droit était sans doute équivalent à
un
néret monnaie de
bronze ou monnaie noire équivalente à une maille. Une soixante grant quantité de mailles ou néret z, pesant le poix de six livres pesant ou environ.
—
Lit. remiss.
ann. 4462, in
col.
1,
au
v. Nettoyer. L'annétéja, l'an rascla, se dit d'un qui a tout perdu au jeu.
Nétéja,
homme
Dér. du
m. Endroit propre
;
motiVereftM.
cette catastrophe. s.
taches de salissure, et non
Voy. Ducange. Glossarium, T. iv. p. 621
périr.
s. f. Noyade. Au fig., ruine, catastrophe. perdu din aquélo négadisso , il a tout perdu dans
Négadoù,
Noircissure,
;
Reg. 198, ch. 372.
Négadisso,
A
noiraud ; personnage peau tirant sur le noir.
à
pas noirceur qui ne s'emploie qu'au figuré. qui est noir, tache noire.
Nèou, v. Nier, déclarer .faux ce
comme
s. f.
com-
la
teint très-brun, hâlé,
Négroù,
le crépuscule
commence à tomber.
Négrâou, âoudo, adj. Moricaud
bêtises.
néga,
à paraître, le jour
:
sotf. Niaiserie, simplicité, bêtise, imbécillité,
cela n'est pas sérieux
Couménço à négréja,
teinte
conduite
péjoratif de néciat,
nigra, m. s. sur le noir, se rembrunir, prendre une
lat. niger,
v. tirer
nèci,
;
m.. Petit batelet qui chavire facilement, on
nègo-chi.
:
Nègre, négro, adj. Noir de couleur noire. Es nègre coumo il est hideux comme le péché. Négre-dé-fun, noir
bénèci dé créïre acà, vous êtes bien simple de croire à cela souï pas tant nèci 1 je ne suis pas si sot! anés pas faire lou nèci, n'allez pas faire la bête. ses
s.
Négo-fol,
nescius, ignorant. Es nèci dé sa fénno, il raffole de sa femme ;és nèci à coure carièïro, il est fou à courir les rues; lat.
à se noyer, gouffre
d'eau à bords escarpés.
Néviè,
Nitidum agere, faire net. m. Grande quantité de neige tombée à
lat. s.
la fois;
Celui ou celle qui doit être noyé, qui mérite de l'être.
grande surface de pays couverte de neige ; tapis de neige. Dér. du lat. nix, nivis, neige. Ni, particule négt. et conj. Du lat. nec ; de l'ital. ni ou
Dér. de néga, noyer.
ne; de
Négadoù, no,
s.
m.
et/".
Celui qui
nie
une
dette.
Négoci, s. m- Négoce, commerce, trafic de marchandises ou d'argent; embarras, tracas; du lat. negotium, m. s. Lou Diable lous négàcisf au diable les affaires ennuyeuses!
l'esp. cat., ni. Ni,
se dit d'une chose
en français. Acà
ou d'une personne
es ni-tu-nivous,
insignifiante et sans
conséquence.
On
dit aussi
dans
le
même
sens
:
Es bo ni pér
bouli ni
N1S pér
bon à
n'est
il
rousli,
vous ne
iéou,
— Ou — Ni moi non
voulès
rien.
voulez pas ?
le
NIS pas? plus.
— Ni maï — pér — Vuy. A'«
Nisado, s. f. Nichée. Se dit familièrement pour désigner une famille nombreuse. Vaqui uno bèlo nisado, voilà une
Leva dé nisados, dOnWlW tl.-s oiseaux. Par : uno nisado dé rats, dé sert, une nichée
aquélo, n'importe, peu importe, nonobstant cela.
belle famille.
Nitu-ni-vous.
extension on dit
Nifla, v. Flairer, renifler, espionner au
Niflado,
Niflaïre, Niflaïro, fler
constamment
Niflan,
Un homme qui
a le défaut de reni-
C'est
un mot de
fantaisie, imité
de
qui est habitué à donner aux divers membres ou
l'argot,
aux
v.
renifleur.
;
m. Le nez.
s.
flg.
f Hcniflement; action de renifler, de flairer.
s.
parties
du corps un nom qui
leurs fonctions. Ainsi, de
même que
rappelle
ou représente
l'on a appelé les
yeux on a fait du
ou quinquets, parce qu'ils éclairent, nez niflan parce qu'il renifle. Un cà dé poun sus lou niflan, un coup de poing sur le nez. Douna un ci dé niflan, approcher son nez de quelque chose pour en sentir luisants
—
Nisàou, s. m. L'œuf couvain, eu v. fr. nichcul, l'œuf qu'on laisse dans un nid de poule pour engager la volaille à pondre d'autres œufs au même endroit. Nid de la poule qui pond et de celle qui couve. Nisàou de pijouniè, un boulin trou pratiqué dans un colombier pour faire nicher :
les pigeons.
Nisétaïro, disparait et
Niflo, la niflo,
m. Un individu qui a
La morve qui pend au nez des entants. Tira ou nifla, ou nifléja, renifler. s. f.
—
source sacrée
céleste. » «
,
Ce nom trouve son explication
gén. nime. On trouve v. 354) affl. de la Moselle appelé
dans l'ancien irlandais nem,
Nemesa (Auson. Mosel,
aujourd'hui la Nims, qui est
Nimes, articulé
Charvet.
— Les
deux. part.
—
en
faisant
voies
ch.
I
ciel,
nom
le
vulgaire de la ville de
sonner
romaines chez
final.
|'<
[Voy.
G.
Volkes-arékomikes,
les
er
page 48.) Ninfro, s. f. Une petite effrontée. Ce mot ne serait-il pas une corruption de ninfo, la mythologie nous ayant rare-
ment représenté
ses
,
nymphes comme des modèles de mo-
Es bé ; pourvu d'habillements; pourvu de vêtements.
Nipa.ado, adj. Nippé, ée est bien
L'aïgo es fresquo, méuiua, yène dé la tira
comme
une défroque de peu de valeur. malin, nigaud, dé soun èr niquouès, avec son air narquois ou
Niquouès, adj. Narquois, goguenard
,
m. Nid. du
lat. Nidus. Petit
réduit de diverses
formes, ordinairement circulaire, composé d'éléments divers, dans lequel les oiseaux pondent leurs œufs et élèvent leurs petits.
homme
Sémblo que vaï préne la meure âou nis, se dit d'un qui agit avec des ménagements, des précautions
les verres
C'était-là
Quâou sa ounté niso? qui sait où il perche? se dit en demandant où quelqu'un
Nisa, v. Nicher.
demeure.
il
On
—
—
pour un sou,
elle blanchissait,
d'eau qu'elle débitait à ses nombreux chalands. son bon temps. Plus 'tard, au lieu de courir,
alerte et provoquante,
dans
la foule, elle s'établit,
immobile,
auprès d'une table où s'étalaient, à côté de l'aniselte déjà dédaignée, des sirops et des ratafias et cette transformation ;
même
n'a
pu
sauver
la
!
Les cafés l'ont tuée, et l'absinthe
malfaisante et plus chère, a remplacé pour toujours peutêtre la pauvre anisette qui n'est autre chose d'ailleurs qu'un
équivalent du raki des Arabes.
Nisèto, ». f. Anisette. Liqueur fabriquée avec de l'anis. le midi on l'extrait du fenouil par la distillation,
et elle n'a rien de
commun avec
cette liqueur moelleuse, onc-
tueuse et parfumée connue sous
Nissôou,
s.
le
nom
d'anisette de Bor-
m. Bunium bulbocastanum
,
plante de la
Ombellifères vulgairement appelée lerrenoix. Racine formée par un bulbe arrondi de la grosseur d'une fournissant de l'amidon. On trouve cerise, bonne à des
cette plante
manger, dans les champs
et prairies,
au bord du Gardon,
dit aussi
nisa; terme de jeu pour mettre sa
mise, dont c'est sans doute alors une corruption.
fleurit
en
juin-juillet.
Quelques-uns de ces bulbes ont saveur de la châtaigne. Nista, v. Flairer, fureter;
la
même
grosseur et
la
espionner; écornifler; s'in-
former avec curiosité; fourrer son nez; pressentir prévoir ;
découvrir de
ridicules.
où
étant à la glace, et de l'autre, un petit panier où ou trois verres et l'intarissable fiole làoupéto
à La Baume, à Uzès, à Alzon, au Vigan. Elle
badaml. s.
bono méturo.
tioulo ioura
contenant son anisette dont
famille
Nis,
ma
étaient deux
ne s'emploie qu'au pluriel, comme dans le français; mais si on ne le relève de quelque épithète, il signifie ordinairement
En
;
Il fallait la voir, les dimanches d'été, dans les promenades, triomphante surtout les jours de foire, portant, d'une main, sa cruche pleine d'eau qu'elle n'osait toul-à-fait garantir
deaux.
simple.
:
Nisèlo, cartaièno et sin), qu'ion Youdra
Hardes, nippes, vêtements, trousseau. Ce terme
s. f.
Nipo,
Type qui
Dans
destie et de retenue?
il
d'anisette, de coco.
bien dépeint dans ces vers
si
défaut d'espionner,
le
Nime, nom pr. m. Nimes, nom du chef-lieu du département du Gard, et de l'ancienne Civitas des Volkes-arékomikes. Nimes (Nemausus en lat.) a la signification de
niche,
Marchande
s. f.
que Lafare a
Se «ara dé s.
d'épier furtivement, à la dérobée.
nipa,
—
de souris, une couvée de serpents. Nisado dé cassibraïos, nichée ne canailles, nichée de racaille.
l'odeur.
Niflard,
507
;
loin.
à la dérobée. FréNistéja, v. épier furtivement, fureter quentatif de nista. Nistéjaïre, s. m. Homme curieux, indiscret, importun,
fâcheux ; fureteur, qui fourre son nez partout.
NOU
NOO
508
Ni-tu-ni-vous, Voy. Ni. Mot à mot, ni
ni vous,
toi
on supprime, par euphonie, Vs phrase-faite dans laquelle final de lus qui la prend toujours. Noun es ni-iu-ni-vous, il
sert
solue, qui
ne
sait
deux eaux
entre
On
:
parti sur rien, ou qui nage dit également d'une chose qui
le
châtaignes dans les Cévennes
battage est suffisant. Cette expression signifie littéralement : elles sont assez battues ; elles en ont. le
Du lat. n«r«j.On dit prvb.: gendre, es uno bugado sans cendre.
Noro,.î./\ Belle-fille ou bru.
n'est ni chair ni poisson, en parlant d'une personne irré-
prendre un
les
lorsqu'on décortique
pour indiquer que
amour dé Nose,
noro, s.
amour dé
du noyer. Du pa
fruit
Noix,
f.
honne, qui n'a ni vice ni vertu. Nivèl, s. m. Niveau, instrument de géodésie. État d'un plan qui n'a aucune inclinaison, qui est horizontal. Dér. du lat. libellum, pris pour libella, fléau d'une
nose d'dou ginoul, la rotule. Soun sa tèn
balance qui, pour être juste, doit être horizontal.
(Voy. Sauvages.) Tèsto de nose, tête de
n'est ni mauvaise, ni
Nivela, v. Niveler, mettre de Niveau.
Nivou, le
nivou,
m.
s.
et f.
Nuage
est couvert,
temps
Lou lén es nivou; fat nébuleux. Lou nivou gagno, le nuée.
,
nux.
lat.
La
noses, son
las
sac ne retient pas les noix, se dit d'une personne qui parle sans réserve, qui raconte indistinctement tout ce qu'elle sait,
même
boufo, noix creuse,
dit aussi noase.
linotte, étourdi, tête creuse.
Quièïsso dé
vide.
nose muscado,
noix;
On
ce qu'elle devrait cacher.
nose,
Nose
quartier de
noix muscade, nose loumbardo ou
dé la nèou, temps qui menace temps de neige. Nâou coumolas nivous, haut comme les nuages. Au fig. on le dit d'une personne qui se rembrunit, dont la
nougo, noix de jauge, fruit très-gros dont l'amande n'est
mauvaise humeur couve
très-difficile à casser; nose-coucardo.
se couvre. Loïc nivou
Dér. du
lat.
Nivoulado,
et
—
va
éclater.
Nubes. m. s.
f.
s. ou du celt. Hiul. Nuée d'orage qui donne une pluie de
peu de durée. Aquà's pa qu'uno nivoulado, ce n'est qu'une averse sans importance, un nuage qui crève. On dit aussi troussado, mais cette dénomination s'applique à une pluie d'orage plus intense, tonnerres et quelquefois de grêle.
NivoulétoouLucéto,
s. f.
luette;
on
accompagnée de
dit aussi nioulélo,
du gosier par contraction. Luette, appendice charnu à l'entrée dont
il
forme
la
communication avec
le
nez; cet organe est
nécessaire à la prononciation et à la succion.
m.
s.
à cause de la ressemblance de
la luette
Du
uvulette,
puis luette,
le
fait
l'a
languedocien
uva,
avec un grain
de raisin, et de son dim. uvula. Le français a et
lat.
uvette,
imité
par
nivouléto et luséto.
Nivouléto, celle-ci
est
s.
f.
dim. de nivou ou plutôt de nivoulado;
une nue qui porte souvent
le
tonnerre et la
pas aussi volumineuse que la coque semble l'indiquer. Nose d'éstrécho, noix anguleuse dont le fruit est petit, serré e i
— Voy. ce dernier mot.
Nostre, nostro, pr. poss. et subst. Qui est à nous, le Lou nostre, ce qui nous appartient. Lowt nostres, les nôtres, nos parents, nos partisans. Sèn din lou nôtre, la nôtre.
nous sommes sur nos terres et non pas fermiers. Lou bon Diou té fague nostre! que le bon Dieu vienne te prendre Demandait pas que lou nostre, nous ne deman-
nostre,
!
dons que ce qui nous revient, ce qui est à nous. Noto, s. f. Note de musique. Facture de commerçant, mé dounarés ma noto, vous me donnerez facture de ce que je
vous
dois.
s. Les minutes d'un notaire. Ce mot ne f. plur. s'emploie qu'au pluriel. Les notaires sont les gardes-notes des actes originaux déposés dans leur étude.
Notos,
Nou, part, négat. Non. Expression plus familière que nani, bien qu'ayant la même signification. A di dé nou, il a renoncé à son idée, à son projet, il a reculé, il a caponé, il
Un jour
a fouiné (langue verte).
et
l'doulre nou, de
Ah! Diou nou! Ah!
deux
ondée. grêle; la nivouléto ne jette ordinairement qu'une Noço, s. f. Noce, festin. Anan faire la nopo,nous allons
jours l'un.
festoyer, banqueter, faire ripaille. L'assemblée qui assiste à
Noublèsso, s. f. Noblesse, qualité de celui qui est noble, s'emploie au fig. comme qualité du cœur. Nouga, ». m. Nougat. Sorte de gâteau fait avec du miel
une noce.
Nonanto, adj. numéral. Nonante, quatre-vingt-dix. Du nonaginta, m. s. Nono, s.f. Dim. nounéio. Dodo, terme de nourrice, sommeil d'un enfant. Faï sa nono, se dit d'un enfant qui som-
lat.
non
!
(Voy. jour.)
Ah non
et des
!
pas certes
grand Dieu,
!
amandes.
Nougaïo, ginoul,
il
Articulation. S'és désnougaïa l'éspanlo, lou démis l'articulation de l'épaule, du genou.
s. f.
s'est
meille. Faire nono, faire dodo, dormir. Nono-nounélo est le
Cerneau, moitié d'une noix verte tirée de sa coque avec un
commencement d'une chanson sur un propre à endormir un enfant.
couteau appelé cernoir, du
Nôou, Novo, pifre, se dit
adj. et s.
d'un
homme
air
monotone,
très-
Nougarédo,
Neuf, neuve. Es nâou coumo un naïf, sans expérience.
— Êscoubo
terme s'emploie
d'homme. On
novo faï l'oustâou né, balai neuf fait maison nette; c.-à-d. tous les commencements sont beaux. Flame-nâou, v. ce
IS'ousièïro.
mot. Faire dé nôou, refaire, Dér. du lat. novus, m. s.
la famille
faire à neuf.
Nôou, nom de nombre. Neuf. Du lat. novem, m. s. Nôou! loc. prononcée sous forme d'interj. et dont on
s. f.
nom
Ce
comme nom de lieu ou nom Nougaré, Nogaret, nom d'homme, et
souvent
dit aussi
— Voy. ce mot.
Nouguiè, le
lat. cernere, séparer.
Noiseraie, terrain planté de noyers.
s.
m. Noyer. Jugions
regia, Linn.,
arbre de
des Juglandées qui produit le fruit connu sous de noix. Nom propre rendu en français par Noguier.
Nou'n, contr. de nous-én. iïou'n dounarés, vous nous en se
donnerez.
NOU Noun, il
On no remploie même que l'adv. Non,
dit toujours nou.
pas, équivaut à
Noun, dans une phrase, suivi ou non de ne pas, non pas, quelquefois à ne, seule-
ment. Noun save, fara'i,
je
ne
sais pas, je ne sais, je n'en sais rien.
Cependant
J'irai,
—
non pas pour cela, mais... comme composé donnant
notai pal remplace nou,
plus de force à la négation
:
Ou
voulez?
— Noun pas!
Le voulez-vous? non pas! non, certes! Noun, s. m. Nom terme dont on se sert pour désigner un être. Les noms propres, dans l'idiome Cévenol, comme ;
dans les autres langues, sont tirés en général de la religion, des diverses professions, des qualités et des défauts moraux ou physiques, des habitudes, des mœurs, des noms de lieu d'origine et de choses qui nous entourent. Quelques ples épars, le
et surtout les difficultés, les inconvé-
noms; quant à leur emploi, tournures tout-à-fait différentes des habilocales, quelques tudes françaises doivent être mentionnées. nients d'une traduction de ces
De même qu'en il
Boiardo,
il
Italie
Petrarca,
où il
l'on dit
Tasso,
l'Alighieri, l'Ariosto,
:
Boccaccio,
il
le
languedo-
cien emploie volontiers le même article et l'ajoute indistinctement au nom de famille et au nom de baptême : lou Sabatiè,
dire
:
Gardiésso
Mu
— Dim. Gard
— Sdouviésso — Dim — Basquésso — Dim. Basquou
rgué.
Sdouvi
Sdouviélo.
.
Basque.
:
— l'rivado — Dim. Prlvadé. Berna — Rérnado — Dim. Bérnadé. Priva
Exe. cependant certains mots qui, en français, prennent un c final et qui font ago : Altéïra
Brassa
— Altéiragn — Dim. Altétragué. — Brassago — Dim. Brassagué.
Ceux en
al font àio
:
— Rigaio — Dim. Rigaié. Rigal — Guibaïo — Guibaié. (initial
exem-
que nous allons donner, indiqueront suffisamment
mode de formation
—
Cardin
— Dim Miirguésso
Les noms en a font ado
panliou, je n'en ferai pardicu rien! Y-anaraï,
noun pas pérucè, mai...
même
jamais isolément, car opposé de oui, qui se
part. nég.
n'est pas le
Noun
NOU
— Mièrgnr
ÏAntouèno, louRocho, laJano. Il est aussi d'usage de Pière dé Dessalé n, Jan dé Rotivéirôou, Céséto dé
la particule dé n'ayant, cette d'autre prétention que d'indiquer la filiation ; et lorsque la mère a été veuve de bonne heure ou que, maitresse-
MAourin, César d'Arnavièïo,
Ceux en an
font quelquefois anto, quelquefois ando, quelquefois anquo, quelquefois ano :
Paladan
Duran— Mdouran
— Paladano — Dim. Paladané. Duranlo — Dim. Durante. —
— Dim.
Mdourando
mdourandé.
— Blanquo — Dim. Blanqué.
Blan
Ceux en Aou
font, suivant le cas, alo
en français et âoudo quand
—
—
il
quand aud
fait
il
fait
a
:
Dim. Pourtalé. Pourlalo Pourtdou Dim. Barnastalé. Barnassalo Barnassâou Dim. Arndoudé. Arndon Amdoudo Dim. Bérdoudé. Bérdoudo Bérdou
—
—
— —
— —
fois,
femme, elle passe pour avoir, du vivant de son mari, une bonne part dans l'administration de la communauté, c'est elle qui donne son nom aux enfants, et l'on dit alors :
Jané dé Roso, Luise dé Rouvéïrolo, Jdousà dé Miérguésso, André dé Blanquo. C'est
nom
la
une politesse en languedocien, de nommer par son personne que l'on salue en passant ou à laquelle on
n'y ait aucun risque d'équivoque. Cette coutume est usitée aussi en Italie, où on ne l'emploie cependant qu'avec le nom de baptême. adresse
On
sait
la parole,
fut-elle seule, et quoiqu'il
qu'en français
ainsi, et qu'il suffit,
il
n'est point
de bon ton de dire
dans ce cas, de dire Madame ou Mon-
sieur.
Les noms de famille languedociens sont tous susceptibles de féminin ou de diminutifs. Comme on ne dit pas, pour peuple, madamo uno téh, comme en français, il a fallu donner, à chaque nom propre, une désinence féminine pour l'épouse de tel et tel. On est souvent fort embarrasé pour former ainsi le nom des femmes; les principes suivants le
sont assez généralement reçus à quelques rares exceptions près
Ceux en ar
font ardo
:
— Bérardo — Dim. Bérardé. Gaïar — Gaïardo — Dim. Gaïardi. Foucar — Foueardo — Dim. Foucardi. Bérar
Ceux en as
font asso
:
Dumas — Dumasso — Dim. Dumassé. — Dalgasso — Dim. Dalgassé. Dalgas Ceux en é fermé Coulé
Bouné
font éto
:
— Coulélo — Dim. Couléloù. — Bounéto — Dira. Bounétoù.
Ceux en
é ouvert font éto :
Ddoudé — Ddoudèto — Dim. Moxtdété. Balè — Balèto — Dim. Ralélé. Cependant
André
fait
Ceux en
:
Andréïo
—
Dim. Andréné ou Andristé.
ié font l'A'ro :
— —
—
Dim. Cavaiéiré. Cavaïéïro Cavaïé Dim. Larguièiré. Larguié Larguièiro Dira. Piéché ainsi que Dalpiè, Tié, Pié fait Piécho
—
—
:
Les noms terminés au masculin par un un ou muets, font ésso au féminin :
Rouvièiro
— RuuvU'trésso — Dim.
Rouviéiré.
«,
un
»,
uno
Ceux en
él font é~\o
ceux en élilo
;
— Dounzéio — Dim. Dounzéioù. Roussel — Roussèlo — Dim. Roussélé.
Dounzél
etc.
NOU
NOU
510
— Bninèlo — Dim. Bntnélê.
llrmièl
Ceux en en font énlo
Gourdoùs
:
font coudo
Ceux en u
Chapèoudé. Dim. Vèoudou.
— Vèoudo —
Téstu
font èrfo
Cadu
es font
&o
:
— Pagéso — Dim. Pagésé. Pages Courtes — Courtéso — Dim. Courtésoii.
:
fait
Téstudé.
:
:
— Roubèrlo — Dim. Roubèrtou ou W. ifasér — Masèrto — Dim. Masèrté.
Roubèr
Ceux en
font udo
— Tésludo — Dim.
Cependant
Ceux en èr
:
:
— Chapèouno — Dim. Chapèou Vèozi
font tantôt ouso, tantôt ousso
Rous
Clamén
Ceux en cou
aies
— Rousso — Dim. Rousse. Ginoùs — Ginouso — Dim. Ginousé. Cahous — Cakousso — Dim. Cahoussé.
— Sirvénto — Dim. Sirvénté. — Claménlo — Dim. Claménté.
Sircén
— Gourdouso — Dim. Gourdousé.
Ceux en
Caduguo
Ceux en us
— Dim. Caduque.
font uso
ou usso
:
Pértus — Pértuso — Dim. Pértusé. Tabus — Tabusso — Dim. Tabussé.
Ceux en un
font uno
:
— Dâouluno — Dim. Dâoutuné. — Véirun Véïruno — Dim. Véïruné.
Ddoulun Cependant Rrés
fait
Brésso
Ceux en Baldi
:
— Dim. Bresse.
accentué font ino
î
On
— Baldino — Dim. Baldiné.
Sabourï
—
Sabourino
—Dim.
suivre les règles générales, surtout ceux que le français a introduits parmi nous. A leur égard, on doit suivre, autant que faire se peut, les analogies et les étymologies, surtout la
Sabouriné.
— Mâourino — Dim. Mâouriné.
Mdourin
Ceux en
lettre finale
iou font ivo
— Danadivo — Dim. Donadivé. Maliou — Mativo — Mativé. Fountaniou — Fountanivo — Fountanivé. Cependant
nutifs,
font olo
:
.
ftor
:
— llordo — Dim. I lourde.
Ceux en
os font osso
— Bédosso — Dim. Bédoussé. Mâoubos — Mdoubosso — Mâouboussé. et
en oun font om«o
— Dim. Chapouné. Chapouno — Chardouno — Dim. Chardouné. Pièrédoun — Pièrédouno — Dim. Pièrédouné. —
Ceux en md
font oulo
aussi
:
beau monde français, ne voulant plus s'appeler Pierre, Paul ou Jean, comme ses pères, alla chercher ses patrons dans les légendes étrangères, le languedocien eut la vaniteuse pensée de le suivre dans cette voie. Mal lui en prit, et baptise
Wilfrid, il
:
— Coumoido — Dim. Coumoulé. Réboul — Réboulo — Réboulé.
il
ses enfants
les
des
noms d'Oswald, d'Edwige, de
appeler autrement : car ces noms, ne prononcer, qu'il revienne donc, pour
est obligé
ne peut pas
de
les
aux jolis prénoms Thérèse, Marie, Jeanne du même genre, si propres à son fluide landes Mariouné, gage, dùt-il continuer à en faire des Trésoit, des Janoù, Janéloù ; cela vaudra toujours mieux que Clitènnés/rélo, ou Brutusé, petits noms dont nous avons entendu
plus :
Chapoii Chardoit
Cottmoul
noms de baptême ont
Jacques sous le masque de Sissé, Césé, Béloun, Trésoùel Jacourlo, qui s'imaginerait que Frè, Dalè, Mané représentent Ferdinand, Edmond, Emmanuel? Mais ces diminutifs ne sont pas seuls méconnaissables lorsque le
s'il
:
Bédos
Ceux en ou
les
rèse, voire
Souléïrôou — Souléïrolo — Dim. Souléïroulé. Massabiôou — Massabiolo — Massabioulé
Ceux en or font ordo
entendu que
prétention ; car s'il était possible, par habitude peut-être, de reconnaître Alexis, François, Isabelle ou Elisabeth, Thé-
:
olo
être ter-
l'usage et
subissent ainsi ? L'invacapricieuses transfigurations qu'ils sion de prénoms nouveaux rendrait plus vaine encore cette
— Ravassolo — Dim. Ravassoulé. — Tréscolo — Tréscoulé.
Ceux en iou font
:
employés. Mais qui pourrait essayer de poser des règles aux
:
Ravassol Tréscol
est bien
Il
— Riboto — Dim. Riboulé. Morb — Morolo. — Dim. Morouté. ol
é et
leurs diminutifs et c'est sous cette forme surtout qu'ils sont
Ribà
Ceux en
en oà
Quand aux dimi-
ceux qui doivent
no à ceux terminés en où.
:
ô accentué font olo
le français.
est difficile de préciser
l'euphonie sont les seuls des diminutifs se forme en ajouLe féminin en cela. juges tant la syllabe muette to à ceux en é et la syllabe muette
Fiousso
Ceux en
il
minés en
— Dim. Fioussé. Carîou — Carioudo — Dim. Carioudé. fait
du masculin dans
:
Donadiou
Fiou
sent que ce ne sont là que des noms usuels et comle pays; il en est une foule d'autres qui n'ont pu
muns dans
:
les quitter,
et tant d'autres
une mère appeler
ses enfants
que
l'on avait
goût de baptiser Clytemnestre et Brutus.
trouvé de bon
—
noun, Dalmas, Déléouse, Masèl, Massabiôou.
Voy. Etcaï-
NOU Noun-dé-noun
NI S
Nom de-nom
juron qui était sur le second commandement de Dieu et
,
point de transgresser le qui, êtranglô a temps, finit en
Nourrir.
v.
Nouri,
Du et
murmurant un vain
latin nutrire,
nir les aliments nécessaire;
— Mi donou vin sôous
!
son.
me donne
s.
Nouriço,
f.
femme qui
Nourrice,
Nouridoù,
mis à
prêt à être
Dér. du
lat.
Nouris,
s,
—
le
nourricier,
il
dit
:
et
:
Nous,
du
va plus loin encore car, du frère de cet
il
moun
homme
lat.
nodus, par
la
suppression
Nous-courén,
nœud
coulant.
Nous, pr. pers. Nous, régime et jamais pluriel do je, le verbe se conjuguant toujours sans pronom. Fasis-nous un
aimên-nous entre nâoutres, faisons comme les huissiers si l'on ne nous aime pas, aimons-nous entre nous.
avez-vous lu
es
f.Dim. de Nos»,
les
Voy. ce mot.
Le
roilelet, qui
pelite noix.
nousa.
journaux? m. Novembre, nom du onzième mois de
s.
l'année Julienne et Grégorienne.
Du
lat.
novembris,
fait
de
nouviàoudo, habit ou robe de noces.
Nouzélu, do, adj. Noueux, euse. lat. nodosus, m. sign.
Dér. du
Novi, Novio,
Le
subs.
les fiancés. Sis pressa
Nouer. Po pas nousa lous dous bous, il a de deux bouts de l'année pour subsister
Nousa, do, adj. Nouée, ée; chose fixée au moyen d'un nœud. On dit en parlant d'un enfant rachitique et qui ne :
In—
de Nnuynredo.
novem, neuf, parce que ce mois était le neuvième de l'année romaine, lorsque cette année n'avait que dix mois. Nouviàou, do, adj. Nuptial. ,14» nouvidou, râoubo
:
peine à joindre les avec ses revenus.
grandit pas
synonyme
sa seconde année. Nouvilosau plur. se dit surtout des nouvelles données par les journaux. Avis légi las nouvèlos r
un plaisir. Nous ou douni, il nous le donna. Faguén coumo tous sarjans : se nous uïmou pas,
v.
Voy. Note.
Nouvèlo, ». f. Nouvelle, première annonce d'un événement récemment arrivé, bruit, rumeur. Brebis qui a atteint
plési, faites-nous
Nousa,
».
Nouvémbre,
d, Protubérance, saillie, tubérosité.
la
non pas namd-
et
Noutàri, s. m. Notaire. Nouvel, adj. Nouveau, nouvelle.
ouncle-nouris.
m. Nœud. Du
s.
polis
n'est pas plus gros qu'une noix: c'est le plus petit oiseau
père nourricier. Le mari
:
même,
fait
d'Europe.
Voy. Nouriço. On dit ordinairement Pâtre ou pèro-nouris. Cependant la mère, en parlant du mari de la femme qui allaite son enfant, le désigne fort bien ainsi Moun nourit. L'enfant l'appelle plus tard de de la nourrice.
m. Nœud coulant
—
Nouiso,
l'engrais.
métal qui
Nousièïro, n. pr.de lieu. Nozières, hameau de lacommune de Boucoiran, canton de Lédignan, près duquel se ti une station du chemin de fer d'Alais à Lieu plantéde
nulriendus.
m. Le
t.
—
011
tfamna
msj MtfÉh
Voy. Nous. Nouse, s. f. Noix.
tice.
engraisser,
Bock
dit
noyers, noiseraie,
m. Cochon d'un an, cochon à
5.
un enfant
allaite
courant
élever.
vingt sous par
jour, plus la nourriture.
qui n'est pas le sien. Dér. du lat. nutrix, ou de nutricia,
f.
Nous-courén,
alimenter; four-
entretenir;
allaiter;
nouri, on
Nousciéto, s. d'une agrafe. On
comme
au plur. Novis.
vous êtes pressé
nàvi,
va se marier.
celui qui
Dér. du
fiancé, la fiancée,
coumo un
novi.
lat.
—
Novo, adj. f. Voy. Ndou. Nus, uso, adj. Nu, nue, Èro nus coumo un virme, il était nu comme un ver. M'an laissa tout nus, on m'a dépouillé de tout.
o 0; fait
*.
m. La
lettre
riel, est
dans
même
suivi de
1'*
qui se
marque du
plu-
pendant de \'e muet se perd, assez peu articulé, exactement comme
l'italien
accentuée
il
est le
meco, mio, petto; tonique,
comme dans
le latin ergù, cicero.
il
final,
muet ou tonique. Muet,
français et
il
0. L'o
toujours sentir qu'elle soit ou non la
le
Pour
il
a toute sa valeur
numéro, zéro, ou distinguer dans ce dernier cas,
français écho, le
prend un accent grave. L'Italien encore procède de même, et faro, je ferai. Le languedocien a
écrit faro, phare,
également besoin de différencier final, et l'accent
qui indique
la
les
deux valeurs de son o
prononciation peut changer
en
même temps
la signification
feu, babo et baba,
d'un mot
:
(%o et fia,
fille
et
bave et chrysalide, tantos et tantos, tantes
et tantôt.
Dans que
la
l'a et
pour
triphtongue, d'un usage très-fréquent, l'o, ainsi prend un accent circonflexe. Cet accent n'a point
l't
effet
de changer tonique de
le
sou de
la lettre,
mais d'indiquer
triphtongue c.-à-d. que celle-ci se en sur la prononce voyelle accentuée et en coulant forçant sur les autres, mais le tout par une seule émission de voix, quel est
la
sans l'allonger fôoure, biôou.
comme
la
s'il
formait deux syllabes
— 6 prend encore
le
même
:
mâoure.
accent, par ana-
ON
OH
512 logie
avec
et
le français
le
pour
moun Diou!
mon Dieu!
ô
—
du suivant,
distinguer
ou indiquant
lorsqu'il est particule précédant
le vocatif
:
qu'un de
Dià.—
Voy. la lettre I. Oui. Peu en usage et jamais qu'a-
0, pari, affirmative. vec les personnes que l'on traite très-familièrement, o est l'ancien oc abrège, adouci ou dégénéré. C'est encore le oui des Hautes-Cévennes.
Obro,
Œuvre,
s. f.
fosso obro aqui, travail, de la
du
— Voy.
il
y
travail, ouvrage.
Y-doura
de
la
terre le
Voy. Dib.
aux
Oï, partie, affirmative. Oui. Ainsi qu'on peut le voir articles nani,
nou, o
et voui, le
deux affirmations,
tions et
languedocien a deux néga-
l'une familière et l'autre respec-
Y-a prou obro, y-a beaucoup de
l'usage et l'on en verra l'origine à l'art. Voui. Oï est l'af-
y aura bien
sonnes que l'on tutoie ou avec qui l'on agit du moins trèsfamilièrement si on leur dit vous; il est par conséquent le corrélatif de nou. Il ne parait pas être une altération du
bé d'obro,
il
Faire dé l'obro lou
travail, et aussi bien des difficultés.
vala, faire
—
loin.
tueuse. Ces nuances sont scrupuleusement observées dans
Oc.
a là beaucoup d'ouvrage,
difficulté.
en prolongeant le son, pour appeler quelOh! hé! oh! vraiment, oh! bien. Oh.'
exclamation,
6
fossé, c.-à-d. tirer
de
la
chose
firmative familière;
on en use seulement envers
les
per-
les
vieux oc aujourd'hui abandonné;
autrement
prononcer à peu près de qui est devenu l'oui français. Cet oil, dont le languedocien fit oï, dût être adopté par imitation d'un langage
dépenses nécessaires pour l'agrandir, pour l'entretenir, ou bien faire de nouvelles dettes pour en payer d'anciennes, L'obro lâouso lou mèslre, l'ouvrage recommande l'auteur, à l'œuvre on connaît l'ouvrier.
:
Fulobro.
du
tre-Loire, qui
—
même
c'est bien plutôt l'oil d'ou-
reste devait se
et
Voy. ce mot.
plus élégant, et plus tard il resta corn me affirmation tutoyante
Dér. du latin opéra, m. sign.
lorsque
Labour, façon. Douna uno obro, donner une façon, un labour à un champ. Y-apa 'ncaro l'obro, la terre est encore trop humide ou trop sèche pour être labourée, s. f.
Obro,
pour recevoir un bon labour, y-a michanlo obro, le travail est difficile, pénible. Y-a bono obro? le labour se fait- il aisément personne l'obro, le
par extension, cette question s'adresse à une occupée d'un travail quelconque. Lou ban dé banc de l'œuvre, des marguillers. Bon jour, bon
? et,
de salutation adressée à des gens qui tra-
obro, phrase
mation respectueuse que devaient employer
Oc, particule affirmative dont
nos provinces
se servaient
s.
Oli, l'huile,
il
qualité particulière
celles
moitié de la France. Oc n'est autre chose que le lat. hoc, ellipse de hoc est, cela est. Après avoir été l'expression
samment d'un
la
est
complètement tombé en
parlait, oc est
encore employé dans
environs du Vigan
les
;
mais pour nous, il n'existe plus oï l'a depuis longtemps il ne reste qu'un souvenir presque effacé de lui dans o qui en est la corruption et dont on fait même
peu usage.
Ocho,
—
s.
f.
met ou bout de roue. Ocho serait-elle une altération
Esse, clavette en fer
pour retenir
la
bien forte et bien gratuite aussi
nom aux
ce
du
groseillers
que
l'on
français esse ?
épineux
— On donne
communs dans
les
haies. s.
m. Ennui, dégoût.
Véni en odi. La car
mé
me
fatigues, tu
veni.i in
disant
Oh
:
!
marque
On
ne l'emploie qu'ainsi vèn en odi, la viande me répugne,
m'est devenue fastidieuse,
mi
Aquà
's
taquo
d'àli, c'est
courage Dér. du
tache d'huile qui ne
vaut contrat. Oli dé couïde, on
travail
où
il
le
dit plai-
faut faire agir vigoureusement
Dâou
et d'àli !
Allons
!
!
vum,
lat.
oleum,
même
signification
ou plutôt
d'oli-
huile d'olive.
On, pron. pert.
indéfini
ou
l'On. On, l'on. C'est à la
langue romane que le français a pris ce pronom qui n'est autre chose que l'abréviation du lat. homo ou homines. Le
que
homsapia, afin qu'on sache ou non volem que hom prendan las per-
disait :per tal que
homme
sache
;
sonas des clerghes, nous ne voulons pas qu'on saisisse la personne des clercs, etc. Mais il est à remarquer qu'alors que le
français s'accommodait
de
tournure romane,
la
le lan-
guedocien l'abandonnait pour revenir à la tournure latine et s'il reprend parfois, avec quelque utilité, son bien passé ;
Odi,
tu
animaux
user de la graisse de coude.
les bras,
roman
Voy. Oï.
Dé
;
brûlure.
s'efface pas, cela
;
remplacé, et
d'olive.
qu'on trouve dans les joinet en plus grande quantité du bœuf, à raison de sa grosseur on l'emploie
la
Il
l'huile
la glaire d'oeuf,
tures des grands os des
pour
désuétude.
que de
s'agit
àli,
dans
au pays où on
ne
il
de la bonne huile. Oli for, huile forte. Oli d'anfèr. (Voy. Ânfèr.J Oli d'éspl, dé cade. (Yoy. ces deux mots.) Oli dé pè-dé-biôou, synovie, liqueur visqueuse, de la nature bon
méridionales qui, pour cela, furent appelées la langue d'Oc,
nom
gens bien
m. Huile. Dans un pays où la cuisine se fait à est bien entendu que si on n'indique pas une
séparée par la Loire de la langue d'Oil ou d'Oui, parce que ces deux derniers mots étaient l'affirmation de cette autre
caractéristique d'une langue au point de donner son
les
élevés.
du blanc ou de
vaillent.
l'essieu
qui parut encore plus raffiné, et dont on fit définitivement comme affir-
le oui,
voui, lui succéda et s'établit
fttè
:
vènes en odi, tu m'ennuies,
m'es insupportable.
odium, tournure que
venir a noia, ennuyer. inlerj. commune à toutes la surprise,
C'est
l'italien
l'admiration.
du pur
latin
a aussi imitée en
on po pas y tène, on ne comme dans peut y tenir, etc., etc. Par euphonie on rend souvent on en d'autres mains, par don, dans vost'
:
le dialecte alaisien
éstouma se baro.
»
:
•
Don
se forço,
(Lcyris, poésie inédite.)
doutramén
Là où
le
fran-
emploie on, le languedocien peut presque toujours rendre la phrase d'une manière différente et souvent préfé-
çais les
On
langues.
se sort aussi
Oh
qui de cette !
rable
:
on
dit,
on
fait
beaucoup de choses,
se dis,
se
faï
OSQ (otso càousos; ou vous on vous le dit, on vous
le
l'a dit,
on va commencer, van acouménça; on ne prend pas les mouches avec du vinaigre, èmbé fèou noun séprénoumous-
di,
qu'on peut rendre par ho là hé Oouhl y-a pas ttingus? holà lie! il n'y a personne dans la maison? Oouh en appuyant longtemps sur le premier â, est aussi !
!
inlerj.
!
—
!
!
le
commandement à
de
la hèle
tomme ou
dans ce cas, l'opposé de i;
rêter et,
oh! ou ho! que
Irait
le français le
de
s'ar-
rend par
le
commune,
ces; l'orge
de
languedocien emploie aussi. m. Orge (hordeum), dont il y a plusieurs espè-
s.
Ordi,
ou escourgeon, plus connue sous ce
orge carrée, grosse orge
qui a quatre rangs de barbes, est la
du
Dér.
j.
Orgue,
du
Dér.
».
Orle,
hordeum, m. sign. m. Orgue toujours du môme genre au
lat.
comme au
;
Dér. du
le
sign.
m. Bord, margelle d'un
puits; bord d'un vaso
s.
m.
la ville
siècle. il
duquel
importa à Paris C'était un éleetuaire dans la compo-
d'Orvièle, en
entrait, disait-on,
Italie,
54 drogues
longtemps comme un remède
et
le
et
qu'on
infaillible
contre
on donne
ce
nom
à
n'en reste plus que
Il
languedocien s'en sert en disant
:
marchan
pour désigner un hâbleur, un charlatan qui débite toute autre chose que des éiectuaircs; mais ce mot d'ourviatan,
tombé BO désuétude. m.plur. Osses. Noyau de cerise, de pêche, de prune, etc., osses d'oulivos, marc d'olives pressuré. Piqua lous osses, casser les noyaux. Leur dureté, pareille à celle est aujourd'hui
Os,
s.
l'os,
a valu ce
nom aux noyaux que
le lat. appelait aussi
t.
m.
solide, qui
plur. Osses. Os,
forme
somme
partie
de
l'animal
charpente de son corps.
la
dure,
A
bon
Os-puden, os pubis; du lat. pudens, pudique ou pudendus, que l'on cache par pudeur. Os-Berlran, l'os du croupion, l'os sacrum, la dernière des chi bon os, à bon chien
bon
os.
Vertèbres, terminée pli on petit os un peu recourbé appelé dont la luxalà qu'aboutit une foule de nerfs
coccix. C'est
tion est toujours dangereuse et souvent mortelle, ce qui a
donner par
sacrum parce a valu son
les
anatomistes à cet os
le
surnom de
Quant à ce qui lui difficile de le dire, et
qu'il n'y faut pas toucher.
nom
languedocien, il serait cela tient sans doute à quelque fait aneedotique oublié. 0* dé supio, os de seiche l'on met dans les cages d'oiseaux
que
et
qui leur sert à
Osquo,
v. f.
affiler leur
faire uno osquo dou erémal, cheminée, se dit lorsqu'il se pro-
Fôou
une croix à
faut faire
la
duit un fait extraordinaire, en dehors de toute prévision.
Vous faraï uno osquo à l'douréto, je vous couperai un petit l'oreille pour vous en faire ressouvenir. Save ei que
bout de
né viou l'osquo, A fa uno osquo, Dér. du
lat.
je sais ce qu'en
vaut
la
marque ou
l'aune.
s'est endetté.
il
occare, couper.
Osquo, part, affirmative qui répond à oui, assurément, certainement. C'est le mot précédent devenu affirmation
entendu, acquis au procès-verbal,
bec.
Hoche, encoche, eutaillure pour marquer
enregisle
sens.
Otobre, tait
marquons-le,
faguén uno osquo. Osquo dé segù, se dit dans
le
que
m. Dixième mois de
s.
huitième, er
1
comme
ce
l'année actuelle qui n'é-
nom
l'indique, lorsqu'elle
mars.
m.
october,
relat. Le.
Ou, pron.
sign.
Vous ou
dise, crésès-ou,
ou crisegui
i
ne le croyez pas, aquà m'es égdou, je vous le dis, croyez-le, Ou faraï, je ferai cela, J/'ou a di, il pas, ça m'est égal.
m'a
dit cela.
Dér. du
m.
lat. hoc,
sign.
Ou, conj. alternative. Ou. Biuiï ou déman, aujourd'hui ou demain. On le fait suivre aussi de bé : Vendrai dilus, oubé ou mandons, je viendrai lundi, ou bien vous l'enverrez
à l'habitude et au goût à décider de l'emploi
c'est
;
de cette variante.
Ou tient
!
un de ces sons, comme oh! ho!
est
à toutes
les
très-long, peut se rendre fi!
vérgougno!
le
qui appar-
paroles, la selon l'intodégoût,
l'on fait
au besoin par donc!
ordinairement
fi!
cochon
fi
donc! j'en aurais bien honte
!
fi
aux pourceaux en anglais out, hors ! dehors :
Ou.' pour les chasser,
huesium
la bass. lat.
le
fi
donc! Ou.'
vilain! Ou.' n'douriéï bé
le
aussi
Dans
etc.,
langues pour exprimer, sans
la douleur, surprise, l'admiration, nation qu'on leur donne? Ou, que
lou porl
Ossa, ium.
Os,
il
commençait le Dér. du lat.
ou bien Ourviatan. Orviétan, qu'un
,
nom,
étoffe,
orula, dim. de ora, bord.
lat.
xvn e
regarda
fait
vin, la
en ont notamment certaines crémaillères. Nàoussa d'uwi
même
beaucoup de maux. Selon M. Maguol Montpellier, à l'Anchusa monspeliaca.
de
le
;
trons-le,
organum, m.
lat.
Orviatan, charlatan de
sition
pluriel
singulier.
quelconque; ourlet, repli et couture au bord d'une d'un tissu, pour qu'il ne s'effile pas.
le
taille le
familière et plaisante, en l'employant d'une manière elliptique, comme si l'on répondait : ce que vous dites est
nom.
dans
viande qu'on prend à crédit, pain, ou pour tenir toute autre espèce de compte cran, entaille sur un solide, pour accrocher ou arrêter (unique chose, comme sur une
osquo, hausser d'un cran.
quos.
Oouh
5!»
OUI ou faran véïre; «oui ou disou, vous ou an
fera voir, vous
—
Ou crie comme on dit I
!
signifiait huée.
Ouï, est une de ces interjections ou exclamations, dont la douleur, il est question à l'art, précédent, qui exprime la souffrance: Ouï mé fasis mdouf aie, vous me faites
mal
.
Ouïèïrado, Ouïèïro,
s.
f.
Le contenu d'un
huilier plein, oui&ro.
Huilier en verre et surtout en fer-blanc,
s. f.
ne se dit bien que du récipient qui contient l'huile pour ce serait donc plutôt une l'usage courant ou journalier ; huilière
ou cruche à
des burettes où cisme.
l'on
l'huile. Ouïiïro,
met
pour huilier composé
l'huile et le vinaigre, est
un
galli-
OUN
OUL
514
—
Ouïra ou Bouïra, t>. Frapper, meurtrir, briser les os, et proprement, faire une outre ou préparer pour cela la peau
luropea, Linn., l'olivier sauvage, olea sylvestris, Linn. Oulivià dé toun gran, castagne dé toun pèro, amouriè
d'un vieux bouc, ce qui se fait de la manière suivante Le bouclier, après avoir égorgé l'animal, le frappe à coup
dé tus-mémo, olivier de ton aïeul,
:
de barre par tout le corps, pour ramollir les chairs et briser les os, qu'il détache ensuite par l'ouverture du cou dont il a séparé la
tout
Quand
tête.
le
dedans
est net,
il
fait à la
préparations nécessaires pour qu'elle puisse convin ou l'huile sans leur communiquer de mauvais
peau
les
tenir
le
lui-même dans
qu'il le dit
cet autre dicton
l'expression lou
voit par là
Diable vous owire
que une imprécation horrible si l'on savait la force du terme ou qu'on l'eût dans l'intention mais ce ne sont le
olivettes.
La culture de
serait
;
plus souvent que des expressions qu'on peut appeler explétives, qui ne signifient rien ou tout au plus que de l'im-
mais il
comme
l'olivier semblerait
donc peu avantageuse;
vient bien sur nos collines en terrasses, où
il
ne serait pas utilement remplacé,
mûrier et
toujours, avec
vages.)
soins et la reconnaissance de notre pays.
Outre, peau de bouc accommodée pour y mettre des Les outres faits avec une peau de vache cousue
Dér.
à
font très-peu à dos de mulet.
Dér. du
m.
lat. uter, s. f.
Dér. du
lat. alla,
Ouliva,
v. Cueillir
m.
dans nos
olives
localités
où
récolte les olives avant qu'elles soient assez mûres pour tomber d'elles-mêmes, et où les oliviers n'atteignent pas
des dimensions telles qu'il soit nécessaire d'en gauler le fruit. Ouliva doit se rendre par cueillir et non ramasser les olives. Ce mot peut être pris dans le sens de frucha :
an
Motis oulivics
Oulivados,
bien ouliva, ont
donné beaucoup de fruit. où l'on récolte
elle-même ou l'action de cueillir ce
Pér oulivados, à
au temps de
l'olivaison,
l'oli-
s.
m.
et
/".
Cueilleur, cueilleuse
olives; ici ce travail est
ordinairement dévolu aux femmes, ce qui
minin oulivaïro
est
presque usité.
On
fait
dit
que
aussi
Oumbrén
ou Aoulivastre-Bouscas,
opposé à
s.
Dér. du
formOse puer, nimium ne crede côlori : Alba liguslra cadunl; vaccinia mra legunlur. €
:
;
noires leur succèdent.
Oulivédo, Dér.
du
Ouliviè,
s. f.
lat. *.
Olivette,
m.
m.
champ
planté d'olives.
noms de le
surtout.
cent fénnos, l'ombre d'un
homme
vaut
om
oum
et
lieux
:
que sont venus
et c'est de là
Sént-Éslève dé Lon, lou
languedocien prononce
ainsi et
que
mas
dé
le français,
plus respectueux cette fois pour l'étymologie, écrit SaintEtienne -de -Loi m, etc. Le nom propre Delon Déhun, a la
même
origine, mais alors le languedocien et
français auraient repris leurs rôles.
Ouncha, Ouncha las
v.
Oindre, enduire d'un corps gras, graisser.
rodos, graisser les roues.
Ounchuro,
sign.
Olivier, arbre qui produit l'olive,
un cheval
— Salado mâou oun-
chado, salade qui manque d'huile, affaire mal conduite. Dér. du lat. ungere, m. sign.
»
olivetum,
Lon, que
un corps
et particuliè-
umbra, m. sign. m. Orme, ormeau, ulmus campestris, Linn.,
disait autrefois
plusieurs
le
ne t'enorgueillis pas de tes fraîches blanches fleurs du troène tombent des baies
les
on
fait
lat. s.
sans doute
bel enfant,
couleurs
la
ouli-
m. Troène.
défendre du
de l'ombre,
faire
f.
Oumbro d'home vôou cent femmes.
indigène, à fleurs on forme des palisbaies dont et et blanches noires, petites sades et des haies. C'est en parlant de lui que Virgile a dit :
sign.
Ombre, obscurité causée par un corps lumière; espace privé des rayons du soleil.
s.
le fé-
arbrisseau
m.
Ombrager,
geux, pour une bête,
Oume,
Oulivastre
le blesse.
quo, adj. Ombragé, couvert d'ombrage, qui soupçonneux, pour une personne; ombra-
,
est à l'ombre;
varèlo.
Liguslrum vulgare, Linn.,
v.
l'on fait
ce
Oumbraje, s. m. Ombrage, ombre que opaque en interceptant les rayons du soleil rement celle que font les arbres. Oumbrcja, v. Variante d'oumbra.
Oumbro,
Oulivaïre, Oulivaïro,
Chacun sa
soleil.
vaison.
d'olives, qui fait la cueillette des
 Toussan, l'oultvo main.
que boul din ce qui bout dans son pot, chacun
sait
lat. olla,
Oumbra,
plur. Olivaison, saison
s. f.
olives, la récolte
fruit.
Dér. du
l'on
la
Marmite de potin ou de fonte où
soun oulo, chacun sait où son soulier
sign.
les
Olive fruit de l'olivier.
man, à la Toussaint, l'olive à Dér. du lat. aliva, m. sign. s. f.
partage
m. sign.
lat. oleaster, s. f.
il
l'amour,
le châtaignier,
la
Oulo,
sign.
les
le
cuire toutes sortes d'aliments.
Le contenu d'une marmite, oulo.
Oulado,
du
Oulivo,
liquides.
d'un bout à l'autre sont plus solides que ceux de bouc. Ils sont beaucoup moins en usage depuis que les transports se
fournit cette
et qu'il
4iuile indispensable à tous nos apprêts culinaires,
patience dans la bouche de ceux qui les emploient. (Sau-
les
Ouncho-mélou
:
pè t'ouncharaï lou bè, graisse-moi le pied, je te graisserai le bec. Ajoutez que son produit, qui n'est point annuel, n'est que trop souvent détruit, pour de longues années, par les hivers rigoureux qui ravagent presque périodiquement nos
goût.
On
châtaignier de ton père,
mûrier de toi-même. Très-lent à venir, l'olivier, coûteux à lui donne, ainsi soigner, ne rend qu'en raison de ce qu'on
olea
s.
f.
Graissage, action d'oindre; toute sorte
de matières grasses et huileuses
;
ce qu'on
mange de
gras
OUR avec du pain,
OUR
michan manja soun pan sans ounckuro,
/•'ai
son pain sec. An plagnégu l'ounchuro, on n'a pas employé assez d'huile dans ce ragoût, dans cette salade ; qudou manjo soun pan sans ounchuro, il
de manger
est désagréable
manjo sans mesura. On dit aussi ounchaduro. Ouncle, s. m. frère du père ou de la mère, mari de la tante Dans le vocabulaire plaisant, ouncle signifie créan-
lou
:
:
comme dans
qu'on appelle aussi
cier,
le
Nord
angles
,
,
anglais.
Dér. du
de
avunculus
lat.
Ounço, s. la main Dér. du
lat.
Ounço,
s. f.
m.
sign.
nœud ou
Articulation,
f.
la
;
,
jointure des doigts
phalange elle-même. uncus, croc, crochet.
:.):,
pour ondain, parce que chaque coup de faux laisse sur un pré des ondulations pareilles à celles de l'eau agitée par le vent. Une rangée de ceps de vigne ne s'appelle pas un
comme parait le nom de cavatoou.
ourdre, le
porte
Dér. du
lat.
Ourgansin,
croire
l'abbé
de Sauvages
;
il
ordo, rang, rangée. ».
m.
Organsin, avec cette différence que le moulinée, tordue au moulin,
français se dit d'une soie
tandis que le languedocien s'entend de la soie la plus fine qu'on obtient à la filature, par opposition à trttmo et traméto, et qui n'a reçu encore aucun apprêt.
Dér. de
l'italien
organsino.
vaut à Alais 25g. 99. soit en chiffre rond 26 grammes. L'once de Provence était équivalente à 31 g. 23. C'était la
Ourguéno, ». f. Sirène, monstre fabuleux qui séduisait par le charme de sa voix. Canta eoamo uno ourguéno, chanter comme une sirène. Dér. du lat. organum, organa, nom que l'on donnait à
douzième partie de
toute sorte d'instruments de musique.
Once; seizième partie de l'ancienne
livre;
elle
la livre
romaine. L'once se subdivisait
en 8 gros. 11 y avait la petite once, comme la petite livre. Le quintal de 400 grosses livres contenait 4 21 livres petit poids. L'once d'Alais était la petite once de 20 gr. Dér. du fois,
dans
uncia, once, qui n'était contenue que douze
lat.
romaine.
la livre
Oundado,
Onde,
». f.
rivière débordée. L'digo
lame, vague, delà mer, d'une
flot,
sorà bèlosoundados,
l'eau sort par
lames, à flots pressés, par ondes ; c'est un aug. de oundo. Oundo, s. f. Bouillon, en parlant de l'eau qui bout. Li
Ourjôou,
».
m. Dim.
Ourjoulé.
Orgeolet, orgelet, cri-
the, orgueilleux, vulgairement grain
en poterie. Dér. du
lat.
hordeolum, Dim. û'hordeum, grain d'orge.
Ourla, v. Ourler,
Ourno
un
faire
ourlet, orle.
(T), n. pr. Rivière qui prend sa source à Saint-
foou pas qu'uno ou dos oundos, il ne lui faut qu'un ou deux bouillons. Lou toupi boul à bèlos oundos, le pot bout à gros
Félix-de-Pallières,
bouillons.
sillargues et Attuech. C'est l'ancienne
Dér. du
undo, faire des ondes, bouillir. Coup d'ongle, de griffe, ounglo, égra-
lat.
Ounglado,
s. f.
tignure.
Ounglo, glos
Ongle ou
». f.
pounchudos, des
selon l'individu. D'oun-
griffe
ongles
pointus
ou
des
griffes
pointues.
Dér.
Du
lat.
ungula, syn. de unguis, m. sign.
ou Mounté. Voy.œ dernier. Ounïanas'f ounté vaï? où allez-vous? où va-t-il ? Our,». m. Ours. Vrsus arctos, Linn., quadrupède planOunté, ado. de
tigrade.
informe,
un
lieu
Semblu un our, se dit de quelqu'un à la structure agissant lourdement ou surtout velu comme
ours.
— Our
est
un nom propre commun dans
le
pays,
dans l'habitude d'écrire Hours en français; du reste, jwur témoigner d'une même origine, son fém. fait Ourso et son dim. Ourse. est
qu'on
Ourdre,
s.
m. Andain,
espace que par ourt en largeur
la faux d'un faucheur op la faucille d'un moissonneur, en avançant en droite ligne; bande de terre que chaque vigneron ou journalier laboure sans empiéter sur les rangs de ceux qui sont a ses cotés rayon ou rangée de ceps de :
vigne.
Tira
Suvi soun
un
ourdre,
ourdre, faire un
suivre son andain, son rang.
somme.
—
On
dit aussi
andano,
andaïdo, ou cambado.
L'abbé de Sauvages pense que
Tornac
citée
et se jette
terme andain est dit
traverse les territoires d'Anduze et de
dans
le
Gardon sur
le territoire
VRNIA
de Mas-
des Romains
dans une inscription antique trouvée à Nimes. ». f. Erreur, méprise, erreur de calcul. Faguén
Ouroù,
pas ouroù, ne nous trompons pas, ne commettons pas de méprise. Irouvàre uno ouroù din soun compte, je trouvai
une erreur dans son compte. Ce mol est une corruption du français poussée au point de le faire ressembler à la traduction d'horreur pour laquelle Youroù de l'employer.
il
ne faut pas commettre
Ourqué, t. m. Blette vulgaire des jardins; espèce d'arroche, propre à lever les taches d'huile sur les étoffes de laine;
on
les frotte
avec
la
feuille
de cet herbe, on lave
ensuite l'endroit de la tache. (Sauvages.)
Oursan, n. pr.
de lieu.
Orsin, village du canton de
Bagnols-sur-Cèze, dans l'arrondissement d'L'zès. Orsanum, en 4 34 et 4485.
Dans un mémoire adressé à Pierre-François Orsino, carde4724 a 4730, sous le nom
dinal deGravina, qui fut pape
de Benoit XIII, M. de Mandajorsa cru pouvoir admettre que cette localité doit son nom aux cardinaux Orsini, seigneurs
de Bagnols, dont territoire
du
les possessions s'étendaient, dit-il,
village précité;
sur
le
mais cette opinion hasardée ne
doit être accueillie que sous toutes réserves.
Ourtéto, Yoy. Hourléto. Ourtiga,
le
d'orge, petit bouton,
tumeur inflammatoire aux paupières. Le peuple dit que ces petites pustules viennent en punition à ceux qui ont refusé quelque chose à une femme enceinte.— Une cruche petite
v.
se piquer ainsi.
Ortier,
piquer avec des orties, s'ourtiga,
OUS
516
ouv
». f. Piqûre d'ortie. Ourtigo, s. f. Ortie, plante dont il y a partout en abondance plusieurs variétés la plus petite, l'ortic-grièche,
Ourtigado,
;
grande ortie romaine ou pilulaire, urtica pilulifera, Linn., donne une filasse dont on peut ses semences sont excellentes pour les faire de la toile est la plus
piquante
la
;
;
pertes et pour les crachements de sang.
sont sudorifiques.
ou tri go
Dans
s.
m. ou Sansanvi.
v. Entailler, faire
Ousqua.
Oustaiè, ïro, adj. chez
et s.
dit
:
— Voy. ce mot.
une hoche ou coche, osquo. Casanier, qui aime à rester
que vaï
mâou commença
Oustalado,
».
Maisonnée, tous
f.
ruino d'un oustâou, bois vert et pain frais ruinent né, faire maison nette, congédier toute la maison. Lou fio n'es pas à l'oustâou, rien ne la
[an
une maison. Faire oustâou
presse.
Oustâou, pourrait venir dulat. stalio, demeure; Saucite à ce propos un passage d'un vieux titre où il est
vages
in stare comitis Bermundi, pour dans comte Bermond. Cette étymologie, lorsqu'on
dit
:
ciation languedocienne des lettres initiales
même
et légitimerait
les
habitants d'une
membres d'une
m.
laria,
oustalado dé mounde, une maison pleine de gens. Oustalariè, ». f- Agglomération de quelques habitations
san, de laboureur, etc.
campagne
et,
les
dans ce sens, à peu près
le
Outis,
s.
Dér. du
Ouvra,
synonyme
dont on
sign.
fit
— Plur.
m.
Ouvrer ne
se dit
l'emploi qu'on veut en faire.
du
;
né
et
qu'ont habité nos ancêtres.
mais lou câou, une maison faut une. le
Quâou
es
n'est
foutrâou que
Un
oustâou
pas reste
niais et maladroit croupisse chez lui
donne du mouvement, court après
es
pas cabâou, il en
;
la fortune et l'attrape,
car cela se dit à propos de l'un de ces derniers. Pér réfourma
s. f.
s.
m. La
lettre P.;
çais car
il
Ouvriè, ïro,
s.
m.
et
emploi qu'en
de bons outils.
Noun
pas, non pas, non, point
tout. est
un emprunt au
construction latine
:
la soie ainsi qu'il
langue,
de son
— Es un
ouvrière.
A
michant
mauvais ouvrier ne trouve jamais ouvriè,
uno ouvrièïro
compère, une commère qui saura bien se tirer Traçod' ouvriè, mauvais ouvrier. Emprunt au
—
que, c'est d'affaire.
français.
dora ghisaje que quelque plaigon no siâou greugal, etc. En délaissant cette tournure pour se servir de la particule
languedocien lui conserve souvent son ortographe; toutefois, contrairement à la règle générale qui veut que l'é final se fasse toujours sentir, même devant
une consonne,
pas. Dise pas, je ne dis pas.
Y-anés pas, n'y allez point, Goitste pas jamaï, je ne goûte jamais. Y-a un an que l'aï pas vis, il y a un an que je ne l'ai
Pas
et f. ouvrier,
ouvrit; gés dé bos outisses,
Ou
du
grège prise en sortant
selon l'esprit de la
est formé,
française, le
vu. Pas fosso, pas beaucoup.
la soie
verbe ouvrer, est très-reçu en style de dateur et de moulineur de soie.
Pa ou Pas, part, négat. Pas, point. En français, il est ordinairement précédé de la négative ne ; en languedocien, il s'emploie seul et quelquefois se rend simplement par ne. veux
nécessaires, selon
PA mêmes valeur
français.
vole pas, je ne le
lui
sédo ouvrado est donc de
Façon, apprêt donné à
PA P. Pé,
Dé
:
au dou-
tavelles,
est dit à l'art, précédent. Ouvraison, qui devrait être fran-
un avoir mais
à soun oustâou, que l'homme habile se
hosta-
oitslal.
la soie et signifie
aux
les divers apprêts
ouvrée en opposition à
Ouvrésoù,
m. Aug. Ousialas. Dim. Oustalé. Maison, maison, famille, ménage. logis, bâtiment pour y habiter Oustâou païrouldou, maison paternelle, celle où l'on est s.
est plus naturel
tour.
masoje.
Oustâou,
que de
la filature, soit
blage ou au moulin,
la soie
il
lat. utilis, utile.
v.
même exploitation rurale, à la môme usine. On dit même d'une seule et vaste maison Y-a fosso oustalariè, il y a beaucoup de logement dans cette maison. On dit aussi :
pronon-
Si, expliquerait
Outisses. Outil, instrument d'arti-
donner, au sortir de
la
demeure du
la bass. lat.
d'abord ostal et
de masado, pouvant se rendre par petit hameau. On l'applique aussi aux divers et nombreux bâtiments appartenant à
:
la
sait la
variante éstâou dont se servent à
la
cependant quelques personnes, car de faire dériver simplement oustâou de
famille qui demeurent ensemble. Touto l'ousialado, toute la famille. Vno
maison, oustâou; tous
la
pér loun oustâou, pour prêcher et pan câou
tort
lui.
dans
tus
réforme, réforme d'abord ta maison. Bos vèr
la
les orties
environs de Nimes ont
les
.
Ourtoulan,
— Toutes
ce
français. Le roman employait la Establem que nostres successors non
cas. C'est
un
celle
de pas ne sonne jamais dans ce dernier démarche, qui s'écrit de même,
vice, car pas,
prononce différemment; mais en faisant ainsi, on évite beaucoup d'hiatus qui créeraient surtout trop de difficultés à nos poètes. Cependant on écrit également pa et il le faut
se
bien pour expliquer certaines syncopes fort en usage
pa
'ncaro
pourpa éncaro, pas encore ;
es
:
pa quà, pour es pas
PAC aqud, ce n'est pas cela, y-a
PAG 'n ca,
pa
pour pa un ca,
M
pas un chat, contractions où, parâtraogetâ,
première mais
il
il
n'est point la
seconde voyelle de l'hiatus qui est
la
n'y a
pour à
conclure une affaire, un marché,
dite de pacotille
le
du
Pacbo,
pactum, m. sign.
lat.
convention, accord, marché.
Pacte, traité,
s. /.
dans notre
tions,
traité.
A
pacte avec le démon chance extraordinaire. fait
Dér.
du
;
fa pacho émbé lou Diable, il a se dit d'un homme qui a une
m. sign.
lat. paetio,
dans un mets;
mélange de différentes sauces, vins ou liqueurs, le tout peu agréable à l'œil et au goût, Pâtée pour la volaille faite avec
du son
à l'eau et pétries ensemble.
et des herbes cuites
Pachoquo,
».
masc, comme
si
l'on disait brouillon, tri-
poteur. t>. Patauger, marcher dans la boue liquide, barboter comme un canard dans une mare;
Pachouqua, s'y crottar;
tripoter, brouiller, gâter, gâcher.
Pacbouqué,
to, adj. et». Tatillon, vétilleur, Iantcrnier,
chipoteur, minutieux, barguigneur, qui ne sait
nado
se
tirer
serait
un diminutif comme
feseur de
chouqué
:
petites affaires.
si
On
être pachà,
l'on dit à
et l'adjectif
feseur
disait petit
un enfant
:
Allons, petit barbouilleur. Vétilier
t.
Pachouqué ja,
,
tatillonncr
,
être
un pa-
chouqué.
—
Un
;
subst. Patient.
et
patient,
avec résignation
Du
lat.
patient,
une personne souffrante ou malade
».
celui qu'on doit supplicier. f.
en assez grand
quelle pacotille, quelle pro-
Poêlée, plein un" poffe, padilo,
f.
v. Frire,
». f.
Adouba
du
puis avec fait
rôtir
ou sim-
fricasser a la |Ȏle, passera la
p«le.
Poêle â frire, lôous à ta padilo, œufs à la uno padélo, afin 1er une poêle, c'est, lors-
lard. Padélo
las afachados, poêle
dt!
châtaignes et qui
les
,
pour cela
— On
est
,
dit aussi
où
l'on
percée
padéno ou
tartan.
Dér. du
patella, plat, assiette.
lat.
v.
Paga.
Payer.
Paga en mounédo dé
singe, payer en
grimaces, c.-à-d. pas du tout. A paga n'douttres dévèn, il a payé le tribut que nous devons; il est mort et nous mourrons. Entre paga et mourl on es tovjour à tén, à payer et
mourir on est toujours à temps. Pago ce que déves
et
gariras dâou mdou qu'us, paie ce que tu dois et tu guériras de ton mal. Quan devis fùou paga. quand on doit il faut payer. dériver
le fait
du
celt.
paga, m. sign. ou du
lat.
pactare, traiter, accorder.
Pagaïre, Pagaïro
».
m.
ou Pagadoù ne s'emploie
et f.
de bon ou michan, bon ou
la qualification
guère qu'avec
mauvais payeur. Pour désigner l'employé du Gouvernement il faut dire pé'tur ; on dit de même
qu'on appelle payeur,
souvent proverbialement pour indiquer que doit avoir des limites. lat.
Pacoutïo,
palientia, s. f.
m.
Pacotille.
les officiers et les
la
patience
sign.
Ce fut d'abord
les
Pagamén,
marchandises
gens de l'équipage avaient
le
droit
d'embarquer gratis pour leur propre compte et comme elles étaient en petite quantité, on les appela pacotille, petit paquet. On donna ensuite le même nom à l'assortiment que ;
de petits spéculateurs emportaient avec eux sur un navire
s.
m.
Paiement d'une
dette,
d'une rente,
salaire d'un ouvrier; honoraires d'un médecin, d'un avocat.
Aquà
Patience.
se dit
que
comme
dit aussi,
neuve et pour la rendre propre a s'en servir, lui donner un apprêt qui consiste ici à la chauffer presque au rouge et à la frotter fortement à l'intérieur avec un oignon
m.
Paciénço, médécino das la est la des pauvres. Paciénço médecine pâoures, patience laissé bnila soun ousldou, Patience laissa brûler sa maison,
Paciénço,
D. du
.'
Il
réunis
ouficiè péïur.
Pacién, to. adj. sign.
Voy. Fouret.
pacoutïo
est
qu'elle est
ou
anén, pa-
ou de mince valeur,
sartanado.
et
On Pachouqué semble
s.
Padéléjà,
d'affaire.
racine de
quinto
:
Padélado,
de boue liquide. Femme minutieuse, tripoteuse, épilogueuse, bigote, ridiculement scrupuleuse, diseuse de riens. Pacho parait en être le
sens.
soin
Le languedocien emploie paeou-
d'un grand nombre de trous.
Margouillis, gâchis, flaque d'eau sale,
f.
et les autres
plement poêle. Cno padélado dé peïssoùs, d'afachados, plein une poêle de poissons, de châtaignes. On dit aussi pade-
poêle.
rarement ensemble
choses qui se voient
uns
!
Padèlo,
Pacbolo, ». f. Pot-pourri, tripotage, ripoppée, mélange hétéroclite de choses diverses qui s'annoncent difficilement;
Italie.
français, d'objets quelconques
vision
Faïre-pacho, conclure un marché ou absolument, conclure. Aqu<i 's pas din nosto pacho, ce n'est pas dans nos conven-
ou de
même
le
nombre
pur lui. Dér.
517
et les
;
toute chose fabriquée sans
Ho dans l'aire pacte,
loin
archandises étaient de qualité fort inférieure. Dt h.
M'stige.
Pachéja.v.
au
ayant à des chalands ordinairement psa connaisseur*,
faire
êl
D'après Gibelin, la particule/^/.» viendrait du lat. pattus : n'y en a pas; c'est comme si l'on disait : il n'y en i (RM,
La
aller trafiquer
's
esta
moun pagamén,
dit-on de quelqu'un qui vous
a payé d'ingratitude.
Page-dé-cour,
s.
m.
Cette expression toute française ne
comparaison effronté de cour, hardi coumo un page dé cour. sert qu'à rendre la
:
comme un
page
Pagèl, s. m. Pagel. Sparus erylhrinus, Linn., Pagrut de mer, à nageoires pagel, Dict. des sciences nat., poisson des Holobranches, de la famille des épineuses, de l'ordre Léiopomes, dont le
le
dos est roux en hiver, bleuâtre en
été, et
ventre blanc. Sa chair est blanche, grasse et d'une saveur
agréable.
Dér.
On
du
le
lat.
trouve dans
la
Méditerranée.
pagellus.
Pa-gés, négat. Qu'on peut écrire aussi pas
gés, est
un
PAG
r>i8
PAI
composé de ces deux négat.
et signifie
aucun, point.
On
vése pas gés, je n'en voit point, aucun.
de
IS'é
dit pa-gés,
parlant des choses et pa-rés, en parlant des personnes.
en
o, s. et n. prop.
nom
est resté
du
propre fort
Vieux mot, hors d'usage chez
commun
dans
le
gnait en lui donnant
lat.
ci
Pagnè est le panier d'osier n'ayant qu'une anse en demi-cercle qui va d'un bout à l'autre et qui sert à le porter d'une seule main. Lorsque ce un couvercle, on l'appelle pagnè-baun pagnè dé figos, pour le contenu dé rasins, un panier ou plein un panier de figues, de raisins.
— Pagnè-lon.
(Voy. ce mot.) Sot coumo un pagnè, un affront, une
Païa, v. Rempailler des chaises; clisser une bouteille,
un flacon envelopper, garnirde une caisse ;
un échec.
s.
Païado,
Jonchée de
f.
tiaux, et dans
pourrir et la convertir
on entrelace
battre par sa
Païado,
pieux, assez semblable à celle dont on tresse les joncs d'un panier, a fait donner
même nom
le
les
chose.
quenouille
Pagnèïraïre,
s.
Pagnèïro, s. f. lieu où l'on serre
m. Vannier,
fabricant de paniers.
le
pain
huche, armoire au pain, panier de boulanger. Vôou
;
m. Pagnè.-loungué, manne ou mannequin,
Pagnè-lon.
s.
Panier long, refendus du châtaignier sauvage
que large c'est
;
il
fois plus
l'appelle encore faïssiâou,
Pago,
i.
paie.
Pér
que
Paie. Dissate
fan la pago, samedi
mé daunarés
pér la pago? que
:
jour
au milieu des huées et d'une musique appro-
on
lui faire plus
s.
m. Grand
Païasso, servir & un
s.
Païasso,
s.
lit
tas de paille
sac f. Paillasse, ;
de
;
amas de balayures.
toile
rempli de paille pour
ce sac, cette paille.
m.
Paillasse,
bouffon,
bateleur de
la
foire.
On
vêtement de l'appelle sans doute ainsi à cause de son il est question à toile, large, informe comme le sac dont
Dé
pour récompense. me donnerez -vous, en
autrefois le bourreau percevait
et,
lon.
récompense, si c'est un service qu'on vous demande, en dédommagement ou en échange, s'il s'agit d'une espèce de marché qu'on propose? Pago dé bourèl, paiement fait d'avance
comédie
on mettait sur un âne
—
de faï,
est
:
le promenait triomphalement. d'honneur, on jonchait de paille chemin qu'il devait parcourir, cette cérémonie s'appela
Païas,
la pago, en revanche,
qui se laisse
noncent beaucoup de personnes. Voy. Pagnè-lon. Païarouncado, s. f. Le contenu d'un païaron ou pagnè-
:
s. f.
f.
homme
l'origine, cette burlesque
Païaron, s. m. Dim. Païarounqué, aug. païarounquas. une variante et une corruption également usitée de pagnè-lon, dont on fit d'abord pagnalon, ainsi que le pro-
Pagnote, poltron, couard, es unopognoto, c'est un trembleur.
de
Charivari donné à un
C'est
fardeau, charge.
Pagnoto,
la faire
païado.
long
et sert à porter différentes charges sur l'épaule
pour cela qu'on
le
l'ai-
.
deux
f.
femme. Dans
Comme, pour
aug. Pagnè-lounguas fait avec des scions
est
».
les bes-
en fumier.
priée à la circonstance,
Panetière,
m'ai pan à ta pagnèïro que bel home à la carièïro , sance vaut mieux que la beauté.
un paquet,
un complaisant qui jouait le rôle du mari quand on ne pouvait pas l'y hucher lui-même. On armait le patient d'une
Panerée, plein un panier de quelque
s. f.
ballot,
qu'on met sous
paille,
avait de plus grandes proportions
à cet ouvrage.
Pagnèïrado,
un
une basse-cour ou dans une rue pour
pieux et des fascines, sur le bord d'une rivière pour détourner les eaux ou en amortir le choc. La manière dont
dans
paille
Dér. de païo.
le fit d'abord pour contenir du lat. panarium, corbeille à pain. Pagnè, s. m. Sorte d'épi ou de batardeau, fait avec des
pain, ou
les fascines
informa de sa mésaventure,
:
Dér. de Pan, parce qu'on le
n'est
Pago-lâougè, s. m. mot à mot qui paie lentement, qui a bientôt payé, parce qu'il ne paie pas du tout. C'est une qualification qu'on donne à un mauvais payeur.
:
se dit d'une personne qui vient d'éprouver
contrariété,
il
Dieu paye tard, mais avec largesse. Dér. du celt. paga, m. sign.
panier est fermé par dit aussi,
perdit sa créance, car
éparcelui-
;
prirent l'habitude de se faire payer d'avance lorsqu'on leur proposa de pareils marchés. Diou pago lar mai pago lar,
bértoul, banasloù, désquo, etc.
On
il
lors, lui et ses collègues, qu'il
:
radis.
accepta et tint parole, mais
s'il les lui
coup de grâce
le
promptement
aucun moyen d'actionner son débiteur. Mieux avisé depuis
s.
Pagnè.
somme
hui, promit au bourreau une bonne
pays.
paganus, m. sign. m. Dim. Pagnèïré, aug. Pagnèïras. Panier. Ce mot, générique en français, l'est beaucoup moin s chez nous où la plupart de ces engins ont un nom particulier Dér.
qui lui revenait. C'est sur cet usage
:
nous, qui signifiait paysan, villageois; métayer, fermier; il
somme
Il y a une autre explication du temps que l'on brûlait et que l'on rompait, un condamné, redoutant avec raison les souffrance-; d'un supplice beaucoup moins expéditif qu'aujourd'-
—
Voy. Ces.
Pages,
la foule, la
qu'est fondée la locution se faire payer en bourreau.
l'art,
précédent.
Païassoù, s. m. Dim. païassouné. Panneton, panier rond de paille, en forme de coupe ou de vasque, où l'on met Ce mot peut rendre la pâte qu'il faut pour faire un pain.—
une contribution,
en argent ou en nature, sur les denrées de la halle, le jour où il devait faire une exécution. On dit môme qu'en cer-
aussi celui do paillasson, couverture de paille longue sous
tains lieux
nattes dont on
se sert
c'est le français
que
officier
il
attendait, pour
de justice
lui
se mettre à l'œuvre,
laquelle les jardiniers abritent
qu'un
eût jeté sur l'échafaud, en présence
i
les plantes
pour essuyer
l'on emploie.
de
les pieds
la ;
gelée
ou
mais alors
PAI
PAJ
Paie, s. m. Grenier au foin plus encore qu'à la paille, malgré ce que semblerait indiquer l'élymologie; mais la entre dans ces magasins y tient de toute paille qui
une place moins importante que le foin de sorte que fénil, qui a son équivalent parfait dans féynètro, peut aussi
RM
la
Dér.
du
du
à garnir
On
palearium, m. sign.
lat.
fait
il
paie,
lat.
l'alea, i
m.
d'une ohmcIm un éléphant.
ouiit'hci
:
sign.
(ilni,
/.
1rs diaises,
emballer
rendre paSi.
paw un
patof allons nous
Païo-dé-clè,
:
|)<T.
d'uno
Anénà
à faire
pailla
tongw et
les paillassons
marchandises, à couvrir
les
les
aaigfetqni sert
des jardiniers, à
chaumières, etc.
demi-battue et contenant un peu donne à aaajBt an chevaux. Voy. Clé.
l'appelle gerbée lorsque,
—
s. m. Palier, repos, plate-forme sur le même escaaprès plusieurs marebes, sur lequel s'ouvrent plusieurs portes. Rèslan sus fou mémo paie, nous demeurons sur le
de grain, on la Corrup. de glui ou du flamand
même
palier, au même étage, porte à porte. Païèïrès, s. m. Espèce de raisins dont les grappes sont grosses Bt divisées grapillons. Ses grains sont gros, ronds,
Pairastre, s. m. Par.it rc, lieau-pére, second mari de la mère. Païraslre et Maïraslro sont des péjoratifs de paire et maire, comme si l'on disait faux ou mauvais père, famé
blancs et de couleur dorée à la maturité, légèrement musqués, sujets à se pourrir. Ils donnent un bon vin blanc.
ou mauvais mère.
Païè,
lier
m
Le cep
n'est pas bien vigoureux, sans doute à cause de sa
fertilité. Le bois est tendre, les feuilles assez grandes pas trop découpées. Les sarmeuts sont assez remarquables quelquefois ils se fendent en deux et se pèlent.
grande et
;
s. f.
Paièïro,
Cuve, vinaire en bois, moins grande que
le
tinâou qui, de plus, est ordinairement en maçonnerie. Le vin blanc, se faisant en moindre quantité, devait se mettre dans la plus petite cuve qui prit son nom de paièiros, raisin qui fournit principalement à ce vin
;
ce qui n'em-
pôche pas qu'on met aussi a cuver du vin rouge dans la j>aïéïro. Le français paillet a beaucoup de rapports avec ces diverses expressions.
nom
Païèïro, n. pr. de lieu. Paillères,
source dans
qui désigne plu-
du Gard, dans les communes de Laval, de ruisseau de la Grande -Paillère qui prend sa
commune de Thoiras, et surtout Saint-Félixcommune du canton de Lasalle, désignée en nom de Villa de Patellaeo. Palellacum signifie
la
de-Paillèrcs,
959, sous le lieu le
où
le
l'on fabrique les plats d'étain. C'est
hameau de
dépendant de
Paillères
Félix, que se trouvent les mines de tées par les
Romains
et
la
en
effet
commune de
plomb
dans
Remuer
v.
Saint-
dont l'exploitation continue encore ce qui se fait surtout en la
la paille,
faisant sauter sur l'aire à l'aide d'une fourche,
tomber
On
est mêlé.
le
grain qui y ment continuel des mains
le dit
aussi
pour
du mouve-
et
terme scientifique on appelle carphologie, du
grec Kappfi fétu, \zyu>, je ramasse.
Païéjaïre,
s.
m.
Pailleur, qui
vend ou qui voiture de
la paille.
Païéto,
s.
éclisse
faire égoutter le fro-
Clayon, pour toumo, en le sortant de Ve'scudéloù ou faïstèlo. Elle est faite en paille ou en jonc. Brin de paille, fétu.
mage
f.
frais,
s. f.
Paille, tige des
graminées et particulièrement les métaux. Home dé
des céréales; défaut de liaison dans
païo vôou fénno d'or,
gens du bas-Languedoc et des Cévennes. Les artisans du plus bas étage qui habitent les villes et les paysans de la campagne, qui ont un peu de fortune, dédaignent ces noms
comme fréro,
moun péro, ma tnéro, motin sur. Ce changement introduit dans notre langage
avilissants et disent
ma
ou
cette affectation d'imiter ce qu'on appelle les honnêtes gens, qui parlent plus communément français, ne date pas de bien loin ; elle est une conséquence du luxe ou de la elle a bien pénétré dans provinces gasconnes méditerranéennes, éloignées des grandes routes et du commerce des grandes villes. L'ancien idiome y est bien moins altéré; les mœurs anciennes qui
vanité qui gagne tous les rangs
:
homme
de
paille
vont d'ordinaire de compagnie avec
mieux
sont
vaut femme d'or.
Dans
les
bonnes mœurs, s'y
Rouergue, ajoute Sauvages, les personnes de la première qualité ne se distinguent point du bas peuple, pour le langage, et disent encore avec lui conservées.
le
:
moun
comme dans
paire,
les siècles précédents,
ignorait cette bigamie de termes français
Nous devons
ou presque
où
l'on
français.
ajouter que les poètes et les écrivains de la
Renaissance provençale se sont bien gardés d'employer ces mots francisés que le marquis de La I'aiik a pourtant cru devoir adopter.
Paire, sur il
m. Maître- valet, qui, dans une ferme, a autorité
s.
les autres
domestiques,
tient la place.
On
comme
le
père de famille dont
l'appelle aussi baïle.
Païrè-nouris, s m. Père-nourricier, .rice.
— Voy. Nouris.
Paire, maison.
s.
le
mari de
la
nour-
m. Parrain. Le plus vieux parent, dans une
Paisse, v. Paitrc, Que dé ca nai, dé ra se pat, qui de Qudou dono à naisse, dono à paisse:
chat nait de rat se pait. celui qui ris,
donne
la vie,
Cous Qualres
du
Dér.
Tira la païéto, tirer la courte-paille. Païo,
m. ou Pèro. Voy. maire et péro. Les noms paire, maire, fraïre, sorre, dit l'abbé ME Sauvages,... ne sont plus usités que parmi les pauvres ».
«
faire
des doigts d'un malade à l'agonie qui semble vouloir prendre ou arracher de la paille, délire qu'en
1
Paire,
argentifère, exploi-
de nos jours. Païéja,
le fait
dériver.
les
sieurs localités Soustelle, le
yhelutjs,
dont on
Pajo,
donne
A. Ley-
poutoits.
l'écriture qu'elle contient.
Dér.
!
pascere. m. sign. Page, coté de feuillet d'un livre, d'un cahier:
lat.
». f.
aussi la subsistance
du lat. pagina.
PAM
PAL
520 Palado,
s.
Pelletée, pellée, pellerée, ce qui peut tenir
f.
sur une pelle, palo. Bouléguo l'argén à palado, se dit d'un
homme
qui a
la
Dér.
du
réputation d'être très-riche. s.
Palafargnè, vaux.
m.
Palefrenier, valet qui panse les che-
pal en roman grand,
cheval de marche
mot palefroi de
ment, tomber de haut, se précipiter. Palafiqua, do, impotent, perclus.
Pal ou Pâou, pieu,
et fiqua,
du
lat. (igere, ficher, faire
entrer, semblent former ce verbe, lorsqu'il est réciproque; l'on voulait dire entrer, s'enfoncer
si
un pieu ;
le
accident.
Quant à
participe impotent est
rapport qu'il peut
y avoir entre
conséquence d'un tel on ne voit pas le
ces idées, et nous
donnons
Sauvages.
m. Mail, du
s.
comme
l'acception première,
la définition d'après
Palamar,
la
lat. pila,
boule, dont l'italien
de mal, dérivé de maliens, marteau, marteau de boule, ou bien de palus et de martellus, marteau emmanché d'un pal, bâton ou long a
palla et de mar,
fait aussi
ait.
manche. Le français procédant de même, mais se servant de malleus, avait fait palemail. Ce mot, remplacé par viaïou, n'est guère plus en usage, et
il
se
nom
cet os lui a valu son
languedocien.
Paléto-dé-l'éstouma.s. f. Bréchet, extrémité inférieure du sternum ou os de la poitrine, qui correspond au creux de l'estomac.
fred oavred, cheval.
et
Palafiqua, Perdre, égarer. Se palafiqua, tomber rude-
comme
grosse.
La forme de
has-lat. palafredus, palefroi,
ordinaire. Court de Gibelin fait dériver le
c'est
de viande qui enveloppe l'omoplate et dans laquelle, si elle est de bœuf, on distingue le premier et le second travers et la joue de bœuf. Dans le premier travers est la veine
trouve surtout
ici
pour
expliquer l'origine du suivant, fort usité au contraire.
m. Dais
; poêle, drap mortuaire. pallium, manteau, couverture. Pallissoù, s. m. Échalas, pieu, palis, qui sert de tuteur à un jeune cep ou que l'on plante de distance en distance
Pâli,
s.
Dér.
du
lat.
soutenir les perches horizontales d'une rangée de vigne en cavaïoùs, car on n'a point ici de vigne entière échalassée. Palissoù est le diminutif de pâou, pieu, qui se
pour
dit aussi
le
pour
même
objet.
Palmosalado, n. pr. de
lieu.
ancienne
Palmesalade,
chapelle ruinée dite de N.-D. de Palmesalade, dans la mune de Portes, et située au bord de l'ancienne
comvoie
romaine appelée Régordane qui conduisait de Nimes à Loire, par Gergovie et la
vallée de l'Allier.
On
la
trouve, à
proximité de cette chapelle, un point de la route appelé les Calades qui présente des traces de l'ancien pavé de la voie romaine,
un pont antique
et
Sur
de Palme-
jeté sur le ruisseau
qui entourent la chapelle s'étendent les anciennes exploitations de minerai de fer, pratisalade.
les terrains
récem-
et s. Lourdaud, gros lourdaud, qui lourdement, par assimilation à l'objet précédent qui agit et frappe de même. Palamardiè, s. m. Fabricant de mails celui qui loue
quées à l'époque romaine, reprises à notre époque ment abandonnées.
des mails et des boules à la journée.
meurtrier livré aux Sarrasins, sur lesquels l'armée franque aurait remporté une victoire chèrement achetée. Palo, s. f. Pelle de toute sorte, en bois ou en fer.
Palamar, do, adj.
parle et agit
;
Palastraje ou Palastrajo qui sert à soutenir l'œil reçoit le
Paie,
s.
les
s. f.
,
portes et
Penture, bande de fer
contrevents et dont
les
Dér.
gond.
m.
Palet, sorte de disque,
ou circulaire qu'on
jette
vers
pierre plate et ronde
un but pour en approcher nom.
le
plus possible, dans le jeu qui porte ce Dér. du grec BàXXw, lancer.
Paléja
,
v.
Remuer avec
la pelle, se servir
de
la
pelle,
palo.
Paléjaïre, travaille le
nom
avec
s.
m. Ouvrier qui remue avec la Dans les greniers à sel on
la pelle.
pelle, lui
qui
donne
de palayeur.
Paléto,
s. f.
Férule,
petite palette de
bois ou de cuir
avec laquelle les pédagogues frappent sur la main ou sur les doigts des écoliers en faute; un coup de férule. Paléto est
ledim. de palo,
pelle, l'instrument
de correction ayant
cette l'orme.
Paléto,
». f.
Lançoir,
emmanchée qui bouche cluse sur
la
petite
vanne ou
pale, pelle de fer
par où l'eau s'élance do l'éroue horizontale, rodo, d'un moulin. Dim. l'abée,
de palo.
du
s.
f.
le
la tradition,
aurait été
lat.
pala,
m.
nom
de Palmesalade, que porte la suite d'un combat
donné à
sign.
Ramier, pigeon sauvage. (Colombe ramier, Columba palumbus, Temm.) Sous ce nom et celui de Bise. (Voy. ce mot.) on confond facilement les diverses
Paloumbo,
s.
f.
espèces de pigeons sauvages, ramiers ou bisets, il n'y a pas jusqu'à la tourterelle qui n'y puisse être comprise, quoique son vrai nom soit Tourtouro.
m. Marais, marécage en Provence, on appelle un ancien marais desséché et mis en culture. Dér. du lat. palus, m. sign. ou du grec 7taXo;, boue, Palun,
s.
;
surtout ainsi
marais.
Pamén, adv. Cependant, néanmoins, pourtant, nonobstant Formé de 7x1s, négat. et de mén, moins, ce qui fait que
cela.
de bons languedociens ne se gênent guère pour dire pas moins au lieu de cependant.
Pamoulo,
s.
f.
baillarge, orge à
Paumelle,
orge
distique, petite
orge,
deux rangs sans barbes. Hordeum
dis-
tichum, Linn.
Pampaligourno,
Omoplate, os de l'épaule, mince, large et triangulaire. En terme de boucherie, c'est le paleron, pièce Paléto,
Suivant
ce quartier, lui
et
imaginaire,
si
loin
coutume d'envoyer
n. de lieu.
qu'on n'en les
Nom
de fantaisie d'un pays on a
revient pas, auquel
gens qui vous ennuient.
11
pourrait
PAN
l'AN
que ce fut un enjolivement de l'ampelune,
se faire pourtant
d'Espagne qu'on supposait fort éloignée Mtrafn en effet on dit encore M mandaraï à Pampaligourno, ville
:
je
Pampelune, aux grandes Indes, aux autipode>, On dit aussi Pampaligouito ou Pampa-
l'enverrai à
voire au Diable.
du
ces
métrique ou
pied
jours avec soi
—
ou que
De toute Voy. Déspampa. donne pour nourriture aux bestiaux vigne est sans contredit la plus mauvaise
soit affamée.
l'on
les ,
le
la greffe
en
ramées que pampre de
c'est pour cela on aussi pumpo un cheval que, par métonymie, appelle efflanqué haridelle ou Rossinante, qui semble n'avoir pas :
d'autre provende.
chute des
Anara
feuilles, se
rait inévitable
à
pampos, il ira jusqu'à la d'un poitrinaire dont la mort pa-
jttsqu'as
dit
la saison
d'automne
la
en
effet,
doigt et
Dér. de la bass.
mouniciou, pain de munition. Pan dé cousino, pain de cuisine ou plutôt pain de la cuisine, acheté chez le boulanger ou fait dans la maison pour les domestiques, plus grossier,
ad
par opposition au pain plus blanc de la table des mailres. Pan d'ordi, pain d'orge, lourd et grossier, ainsi que l'in-
ou
dique
groussiè coumo pan d'ordi. Le pain de Pan blan, pain blanc, de d'autres noms
:
:
boulager reçoit
e
pain second, de I qualité. Pan dariè, dernière de dernier, qualité. Pan ou pané d'un sôou, pain valant un sou. Pan rousse, pain de petit pain, pain mollet, 1
"qualité.
Pan sègoun,
Pan
réquiè, petit pain de luxe, de forme ronde le pain de luxe n'étant point taxé pour le de là Panpoids, les boulangers le font cuire davantage,
recoupes, pain bis blanc. :
réquiè, recuit.
Pan
crousto leva,
pan mâmt
apétoui, crousté
dé pan, lisquo, pèço dé pan. Voy. ces mots. Ou aï fa en uwun pan, en moun vi, je l'ai fait sans l'aide de personne, à mes dépens, de mes propres ressources. Avédre ton pan et
loucouièl, avoir
le
pain et
le
couteau, avoir une chose
à sa discrétion, être dans toutes les conditions pour la faire
l)ér.
du
lat.
Pan, s. m. Empan, mesure linéaire qui avait été fixée à 9 pouces, 8 lignes, pied-de-roi, soit Î6S millimètres et demi. l,ors de l'adoption du système métrique, on ne l'appliqua tenant compte des pas d'abord dans toute sa rigueur dans
l'idée
erronnée de
faciliter la
nom
de beaucoup d'anciennes mesures, et l'on se contenta de les modifier pour les mettre
on conserva
en rapport avec
les
le
nouvelles. C'est ainsi qu'on allongea le
pied-de-roi, tandis que l'empan
fut raccourci pour qu'ils
fussent contenus d'une' manière exacte dans le mètre
mier
trois et le
second quatre
la
M
chose mesurée.
lat.
spanna, qui
était celte
étendre,
pieil
mesure
ainsi
mesurer av
main.
Pan!
y
>.
m. Onomatopée pour rendre le bruit d'une claque d'un coup que l'on donne ou que l'on reçoit. .
soufflet,
donné uno anquado, pan
.'
fouetta, flan, vlan,
le
il
pan
'.
libitum.
Pana, do, adj. Qui a des taches de rousseur sur
la
tacheté de rousseurs auxquelles les personnes bl< rousses sont plus sujettes, ha sève de la vigne, au
figure
;
moment de pour
un excellent cosmétique Ces taches, qui apparaissent mille petits yeux d'un pain bien
est, dit-on,
la taille,
faire passer les rousseurs.
aussi
nombreuses que les pu donner lieu à un rapprochement qui a
apprêté, ont
cri*-
l'expression de pana.
Panado, ». f. Panade, pain endetté et longtemps mitonné dans du bouillon ou simplement de l'eau dans laquelle on met ensuite du beurre ou de l'huile. et *. Doiteux.
Panar, do, adj. v.
Boiter, clocher, clopiner.
Panardéja, Panaris. s. m. Panari
Voy. Jiotutatre. Inflammation des doigts qui provoque souvent la carie phlegmoneuse de l'os des phalanges. Du lat. panaritium, formé du ,
Kaporjyfo, dont les
racines
sont
-apa,
auprès et ovu/.
ongle. s
f.
llèrbo-dé-Kosto-Damo. Pariétaire, casse-
de Notre-Dame. Parietariao/ficiiiulis, Linn.. sur les vieux murs dont elle prend le nitre croit plante qui qui
lui
fois; le
:
le
pre-
pan valut donc 9pou-
donne ses vertus
:
elle est
émolliente et diurétique
;
on
les cataplasmes elles laveue l'emploie pour les tisanes,
Panataio
;
transition,
de
pierre, herbe
panis, m. sign.
vieilles habitudes, et
comme
En allemand spannen,
Panataio.
à sa fantaisie.
compris entre le bout du |ietn l'et les mains trop pat]
très-écartés;
pan, demi-empan. Avédre un pan dé nai, avoir un de nez.
d'un
dicton
c'est l'espace
:
du pouce
mesure elle-même
la
son. Pan-séda, pain de a été la farine dont sassée, tédado. Pan dé tamisée, seigle,
le
quart, surtout dous mèstres vti.li.rinq C'est, une mesure fort commode, car chacun la |>orle lou et
—
de
plus rapprochée.
le
il
du pouce, en l'abattant poui compléter cette mesure, que chacun s'étudiait sur un étalon à rendre assez exacte et qui suffissait lorsqu'il ne Le pan s'entend s'agissait pas d'un mesurage rigoureux.
formée.
ôté
et
ajoutent la première phalange
Pan,*, m. Dim. pané. Pain, dont la forme et les qualités sont diverses. Pand'oustdou, pain de ménage, de cuisson, de bourgeois. Pan-bru, pain bis. Pan émbé soun tout, pain à tout, dont on n'a point
Mfl H
mM
Pampe, s. a», ou Pampo, s. f. Pampre, jeune ptUN franche ou sauvageonne qu'on doit enlever pour former la qu'elle en soit fatiguée
QKriqi
cinqsùmulou pan, t\U' vin jl smms lou mettre, ou bien uuiut tâouiés an hixtè ou nétM ftmt, plutôt que étm un si dous mèstres
empêcher
enHaàtm.
:
ligosso.
plante,
M
aujourd'hui, on se sert toujours beaucoup de son est bien plusordinaired'entcndredired'uneétoffe
est
unecorr. de parélaïo, formé de paré, en lai. On désigne aussi cette plante, dans plu
paries, muraille. sieurs localités
l'étymologie du
Panatièïro,
du Gard, sous lat. s. f.
le
nom de Paraddou,
doal
paries est plus régulière. Blatte (Blala); insecte orlhoptére, très-
brun-noir, plat et large, à deux longues antennes, qui habite autour ues cheminées et des fours. Il est assez difficile de se débarrasser de celte blatte dômesvite
,
lucifuge,
m
PAN où
PAO
son domicile. Sa préférence pour pain lui a fait donner le nom de panatièïro; elle est plus connue sous celui de Babarolo. Pan-blanc-d'ase, s. m. Chardon-Roland, chardon à cent tique là
elle a établi
la farine et le
commun, Eryngium campestre, Linn. Sa du chiendent, du câprier,
(Mes, panicaut
racine faisait partie, avec celle
de
la
garance et de l'arrète-bœuf, des cinq petites racines
passe pour être diurétique, néphrétique, propre à provoquer les règles et à exciter à l'amour ; tou-
apéritives;
tefois la
elle
médecine en
fait
Panléva, lettre
il
,
son côté, appelle chardon aux ânes le chardon hémorrhoïdal, Serratuba arvensis, Linn., qui est notre cdoussido.
Pané,
s.
m.
un sou. Pané dou la, petit pain au lait. dit du blé et de la farine qui fournissent
pain mollet qui vaut
Panéja, v. On le ou moins de pain. Âquélo farino panéjo
plus
farine foisonne
croit
et
bien,
lieaucoup d'eau
elle
fait
ce qui arrive
:
dans un terrain
ainsi
quand ou graveleux ou
bien, cette
lorsqu'elle
sec, tel
que
Dét.
du
lat.
pannus, drap,
signifiait aussi, portion, s.
Panéto,
étoffe, qui,
dans
de matériel et de lourd.
Panloù,
Pansèïo,
Linn., qui porte encore beaucoup d'autres
locusta,
Pansèl,
s.
m. comp. Pain
s.
recuit. Voy.
Pensée, violette tricolore,
f.
du
Linn., imit.
petite
branche, branchage,
autre dialecte, dim.
Var. de païssèl, d'un
salade de chanoine et pan-
froumén, parce qu'elle est au-dessus des autres comme le pain de froment est au-dessus des autres pains. On dit aussi
s.
du
songes.
Pantécousto, s. f. La Pentecôte, fête que célèbre l'Église cinquante jours après Pâques en mémoire de la descente du Saint-Esprit sur les apôtres. Entre Pasquos et Pantécousto, faï toun déssèr d'uno crouslo.
feuille,
s. f. plur. Un des noms du chèvrequi lui a sans doute été donné parce qu'il fleurit Pentecôte. Son autre nom est Manétos.
Panto,
s. f.
Pantoufléto. Cacalaca
Pâou, la
vigne
s. f.
Un
des
noms du mufle de veau. Voy.
.
s. ;
m.
Échalas, quand on l'emploie pour palisser il sert à tout autre usage
pieu ou piquet, quand
analogue.
Dé que
fais-tu là
immobile
fas aqui planta et tout
m.
coumo un pâou, que
étonné?
s.
Panissièïro,
devenu nom de la
Dér. du
f.
et n.
l'équivalent ordinaire qui est
il
n'est point cepen-
plutôt pas gaïre.
pr. de
lieu.
Champ
mange peu,
Il
se dit
.
ailj. Pâle,
pallidus,
sign.
par bécarre ou par bémol Pér pâou qu'où digues mai, pour peu que vous le disiez encore, si vous le répétez. Dé pâou à
sont d'ailleurs employés
î/lél.
mort. Voy. la lettre L. lat.
Palus,
Panle coumo las cendres, pâle
ils
lieu.
Panle, panlo,
comme
— Voy.
dant
lat.
de panis,
:
leur différence et
aux mêmes usages.
Voy.
manjo pas ga.re et non point manjo pâou ; il a peu d'argent, a pas gao? d'argén et non a pdou d'argén. Pâou ne s'emploie donc guère que dans certaines phrases faites, et le plus souvent comme substantif. Dounamé n'un pâou, donnez-m'en un peu. Pâou ou prou, peu ou prou, plus ou moins, et par ext. de manière ou d'autre,
petit mil panicum miliaceum; l'un porte son grain en panicules tandis que l'autre n'a qu'un épi ras, cylindrique où tout le grain est entassé c'est là toute
ici.
ribote, orgie. Faire la panto,
Bamboche,
Pâou, adv. de quantité. Peu, dont
commun ou
usage
faire sas pantos, faire la débauche.
Dér. du
millet
en
ce dernier.
m. Panis ou Panic, mil blanc, millet des oiseaux, Panicum italicum, Linn. Dans l'usage, ce millet est cons.
le
de pâou,
m. Rêve, songe, qu'on fait en dormant. grec çivTorajia, fait de çaajia, fantôme, vision. Pantaïsa, v. Rêver, songer, faire des rêves, des Pantaï,
Dér.
Pan-fourmèn.
fondu avec
pour
pois, des haricots.
pieu.
:
plante croit naturellement et en abondance dans les champs, on la cultive aussi dans les potagers. Elle fournit une excellente salade, du moins d'après le goût de plusieurs de
Panis,
Pan. Viola tricolor,
français.
m. Rame,
ramer ou soutenir, énpanséla, des
noms Manchette,
de chanoine. Cette
et
nommée
s.
sign.
taches de rousseur. Voy.
ptur. llousseurs,
f.
Pantèrno, mieux Fàoutèrno, seul
clairette, poule-grasse, boursette, salade
ses parrains qui l'ont
s.
Pan-réquiè,
vers la
m. Mâche, Doucette, Valeriana
s.
Panos, Pana.
m.
lat. pallere,
Pâleur.
s. f.
Pantécoustos,
de ménage, qui est plus gros. Fém. de pané, dim. de pan.
Pan-Froumén,
Du
Panli, v- Pâlir.
segment.
Pain de boulanger, par opposition au pain
f.
met alors
;
celui des
la bass. lat.
il
que pour rendre soulever au propre, élever quelque chose
boit
coteaux ou des champs en pente. Panel, s. m. Claie à sécher les châtaignes. Voy. Clédo. Panel, s. m. Pan, basque d'un habit, d'un corps de jupe. Panel dé eamiso, le bas, les bouts inférieurs d'une chemise.
;
lorsqu'elle est double, rem-
:
blé qui la produit
le
ou qui,
17,
place la première de sorte que panléva n'est autre que pal leva, ce qui équivaut à leva avec un pal ou pâou qui, dans ce cas, signifie levier il ne s'emploie par conséquent
de pan. Pané d'un sôou,
Petit pain, dim.
deux voyelles
entre
elle est
une n qui précède
fois.
languedocien du panicaut. Celui-ci n'est pas cependant l'es|)èce dont les ânes sont le plus friands, et le français, de
Soulever. Le languedocien prononce ènlo la conserve cette prononciation dans beaucoup
de mots quand
beaucoup moins usage qu'autre-
Le goût bien connu de l'àne pour le chardon, duquel fait son pain blanc explique suffisamment le nom
v.
et lui
/,
m.
sign.
pâou, peu à peu.
Dâou pâou pâou
petit l'oiseau fait
son nid, ou maille à maille se
c'est le proverbe: petit fait le
à
hau-
PAO l»ergeon
vous prie. vous plait.
Ou voulispas?
ment.
PAO
un pdou passa, laissez-moi passer, je Douna-mé un pdou aquf>, donnez-moi cela, s'il Véire un pdou, voyons, examinons attentive-
f.atssa-mé
.
iéou tan pdou, vous ne le voulez
et
pas? ni moi non plus. Entre trop ni trop la
ni pns assez
du
devise
;
c'est le
juste-milieu
:
lat.
medio virtut. Pdou-vdou,
iu
homme
un vaurien. Pdoupaiio,
pdou, méturo licdou, est modut in rébus et
et
sournois, silencieux, qui
Dér. du
paucus, ou paucè, peu, en petit nombre. Pâou(Sén). La Saint-Paul, fête de l'apôtre célébrée le Nom de lieu fort répandu que porte une com29 juin. lat.
—
mune du canton Il
d'Alais, à qui
l'on ajoute
Lacosto, parce chef-lieu est sur une montagne, Saint-Paul-Lacoste.
le
nom
faut observer que, lorsque ce
tême,
se prononce
il
Pol ou Paul,
l'écrire
comme en
devient
nom
de bap-
français et qu'il faut alors
l'on veut
si
—
conserver l'étymologie;
son dim. est Poule, Pouloù, Poulétoù. Sén-Poulè, désigne le village de Saint-Paulet-de-Caissons, localité du canton de
deux genr. Personne de peu de sens. Aqud 't un pdou dé sén, c'est une petite tète, et l'on dit souvent le péjoratif pdou-dé-sénas, c'est un imPâou-dé-Sén,
s.
des
liécile.
Pâoufère, ». m. Pince, levier, pour soulever une masse, ou détacher un bloc de pierre, etc. Il est presque
•branler
nn bout; et l'autre, plus gros, est taillé en pied Planta uno vigne dim pdoufère, planter une
pointu par
de biche.
vigne à l'avant -pieu et planter des oseraies à l'aguio, (Voy. ce mot, et brouqua), c'est faire en grand ce que fait le jardinier avec son plantoir; seulement le plantoir, appelé
de
On
l'œil, et cils
dit d'un
avare
ou
pmtoMM la pau pas que dé pdmipirtoi
poils i|in
Viou
:
d'agasso.
Dér. du
lat.
Pàoupa,
v.
Mf. du
lat.
palpebra. m. sign. Manier, toucher
vm
main.
la
palpare, m. sign.
Pàouqué, s m Hienpeu, très-peu, une idée, nn soupçon Uouna-mé n'un pàouqué, qu'on pousse quelqu'un-, j n Es un pdouqué maldou, Dim. de pdou, peu.
est indisposé.
il
Pàouramén, adv. Pauvrement, misérablement, tn ment, mesquinement; car ce mot, comme le suivant, plus d'une nuance. Mouriguè pdouramin, il mourut i
;<
:
Me toumbin bien pdouramen, y tombai bien malheureusement.:M'en douni tan pdouramen, il m'en donna si peu, si petitement, si mesquinement. Pàoure, Pâouro, adj. et ». Dim. pdouri, aug. pdouras Pauvre, nécessiteux; mauvais au physique et au moral, ment, misérablement.
infortuné, qui est à plaindre ou à regretter; mendiant. Iju*
Bagnols.
ou pdoufère, qui
agttïo
qui couvre
qu'au pdouquité, ou pdouquéné, donnez-m'en un tantinet
parle peu.
que
Iule
pière.
fer pointue
n'est
levier, est
le
— Enplusterme de
d'un côté.
une barre
meunier, pdoufère est l'axe de fer vertical qui porte à son bout supérieur l'anille enchâssée dans la meule tournante et dont le bout inférieur est encaissé dans
une rainure de
l'arbre
de
bois.
[Fof. Candèlo.J
glèisos sou
pauvres,
:
pdouros
las titrossou dé papii, les églises sont
sont de papier. Pdoun coumo Jaguus. Job. Mouririi pu lèou l'ose d'un pdous'
les vitres
pauvre comme home, l'âne d'un pauvre homme crèverait plutôt, se dit a propos de quelqu'un de mince valeur qui réchappe d'un' maladie, et
le
français dit de
même
:
il
mourrait plutôt
quelque bon chien de berger. Aquél vi es bien pdoun, bien pdouras, ce vin est bien mauvais, bien piètre, détestable Dé pdouros résous, de mauvaises paroles, de \ilain> propos. Dé pdouros magnèros, de mauvaises, de tristes, d'inconvenantes manières. Pdoun iéou ou pdoun dé iéou.'
malheureux que
je
suis
Pdoun- dé
!
vous.'
que
je
\ou>
plains! Pdoun, viil et maldou, souhait de malheurs que l'on adresse à un ennemi fJe te souhaite pauvreté, vieil:
lesse et maladies
mort, formule qu'on n'omet guère en parlant d'une personne décédée depuis peu, sur tout lorsqu'elle mérite l'estime et les regrets. Sloun fêàstrt Ijou
!
pdoun
Pdoufère est un composé de pdou et de fin, pien de fer, barre de fer qui s'applique à toutes ses acceptions. Pâoumo, s. f. Balle pour jouer au jeu de courte et de longue paume; ce jeu lui-même. Drouvl d'ièls coumo dé
piro davan Dion siegue.' feu mon père, que Dieu absolu-, ou devant Dieu soit son Aine La seconde partie dévotieuse
fiâoumos , ouvrir des yeux grands comme des salières, comme des portes cochères. Pdoumo dé la man; paume de
parlant de sou père
la
main
;
cette dernière
parce que c'est avec la la
balle
quand on ne
se
explique
acception
sert
la
première
main qu'on renvoie de la raquette ou du pas
paume de
la
du
Paoùn,
palma, paume de M, Voy. Pavoùn.
lat. ».
Pàouparlo, ce qui
n'est
s.
pas
des
la
main.
deux genr. Mot à mot, qui parle peu,
toujours un défaut;
aussi n'adresse-t-ou
guère ce reproche qu'à un sournois, a quelqu'un qu'on suppose avare de ses paroles par calcul.
Pâoupèrlo,
s.
m. Paupière,
voile
membraneux
;
jamais, et cela
et
mo-
ou de
sa
mère qui
n'est plus,
ne manque
ordinairement toute sa vie, de se servir a
leur égard de la première formule, respectueuse et tendre, qu'il traduit
même
littéralement
au besoin sans
s'éloigner,
ce nous semble, de l'esprit de la langue française
pdoun piro disii Un pdoun, uno
battoir.
Dér.
!
de cette phrase n'est pas toujours employée et ne se itpitB mais un languedocien, pas dans la même conversation
souvén,
mon pauvre
:
J/oun
père disait souvent
pdouro, un pauvre, une pauvresse, un mendiant, une mendiant'. Votre tous pdoures, on dit cela de quelqu'un de fort pauvre et „ux expédients pour expri-
mer sans doute
qu'il
battrait
les
mendiants pour leur
disputer et leur prendre l'aumône dont
qu'eux. Dér.
du
lat.
pauper, m. sign.
il
a plus
besoin
PAO
.V24
PAP
Pâoure (rasin dé) s. m. qu'on appelle aussi simplement panure, raisin de pauvre aucune espèce ne donne d'aussi Mies grappes, qui sont divisées en plusieurs grapillons, très-serrés, aux grains assez gros, de couleur rouge ou rose. :
11
n'est pas rare de voir des grappes qui pèsent
deux
kilo-
grammes. Ce raisin donne un vin rose; sa peau est un peu coriace mais il a bon goût, Sarments gros et tendres, feuille ;tssez
ses grappes,
repas d'un pauvre à qui on le
home
Pâour'
expression n'est point de
Cette
interj.
,
mitre dialecte et a été importée chez nous du Gévaudan où elle est fort en usage ; elle n'a point de rapport aux facultés
aux
pécuniaires, ni
qualités
du cœur ou de
l'esprit; c'est
simplement un terme d'affection familière qui répond à mon ami, mon cher, mon camarade. Mai pâour' home, vésês mais vous voyez bien,
péaun riôiro
mon
cher.
Il
en
est
de
môme
de
Pauvreté, misère,
f.
indigence. Pt'mu-
méno
fax l'home
lagno, de pauvreté fatigue et peine. Pâourièïro impourtun, pauvreté rend importun. Pâourièïro
fax coure carièïro, pauvreté
fait
courir les rues, fait perdre
Pàouroùs, Pâourouso, adj. Peureux, craintif, poltron. serait mieux de dire poouroùs; puisqu'il vient de pôou, mais l'usage a consacré l'altération.
Pâousa, v. Poser, placer, déposer, décharger, ôter. Pâousas aquà sus la lâoulo, mettez cela sur la table. Pâousa un faï. iiin
caréto, décharger
vèsto, ôter sa
veste.
un faix, une charrette. Pâousa sa Pâousa marqua, Voy. ce mot.
—
—
une pause. Vénès vous pâousa dévès èstre las, venez vous reposer, vous asseoir, car
Se pâousa, se reposer, faire <]>ié
Pâousén-nous un pâou, suspendons
vous devez être
las.
un moment ce
travail,
reposons-nous un peu, prenons
baleine.
Le second du ponere,
lat.
pausa, pose, repos,
posui, posilum , poser
prononciation s'éloigne
du
,
et le
premier de
mettre bas,
radical
et se
quoique la confonde avec
l'autre.
Pàousadls, Pàoussadisso, adj. Tranquille, reposé, au comme au figuré.
propre
Pâousadoù, où
s.
m. Lieu où
l'on se repose; endroit, objet
dépose quelque chose. Pàousaïre, s. m. Poseur. Lorsqu'on demande, d'un fail'on
néant qui ne sait ou ne veut rien faire, ce qu'il veut être
:
pâousaïre, répond un tiers qui le connaît, et cette espèce de calembourg, tiré du verbe se pâousa, se reposer, est à peu seul emploi de ce mot que le français remplace drôlement par inspecteur... des pavés. Pâousado, s. f. Terme de chasseur pour le gibier ailé.
près
En termes d'arts et
métiers,
v.
Manier, patiner, remuer, toucher grossière-
ment une chose avec
les
mains, pâoutos. on entend presque toujours par ce mot une grosse et vilaine main qui ressemble en effet h une patte. Marcha, camina dé quatre pâoutos, marcher à
Pàouto.
s.
f.
Patte, mais
quatre pattes.
Pâoutu, do, adj. Pattu; qui a de grosses ou vilaines
Au
mains, de gros vilains pieds.
fig.
grossier, lourdaud,
pataud. Pijoun pâoutu, pigeon pattu, variété de pigeon appelée aussi pigeon de maison ou jacobin. Ce pigeon a des
plumes jusqu'au bout des
pattes.
m. Terme enfantin synonyme de
s.
père.
Dans
l'u-
sage français, il n'est par rare de voir des hommes et surtout df>s femmes d'un âge avancé, dire à leurs parents papa et il
maman. Dans le languedocien n'en est jamais ainsi
:
et surtout parmi le peuple, Le tout jeune enfant qui balbutie
et marna, dit bientôt papo et mamo dès qu'il articule un peu mieux; et, à peine est-il grandelet, qu'il ne dit plus que pèro et mèro, ou même paire et maire. Aussi serait-il
papa
la tête.
l>eur,
Pose et pause.
se dit surtout de la pose des pierres.
Papa, s.
s. f.
:
Faguén uno pâouso. faisons une pause, reposons-nous un moment, La pâouso, proprement dite indique, pour les ouvriers, l'intervalle compris entre deux reprises de travail.
fénno.
Pâourièïro,
Il
Pàouso, il
Pâoutéja,
dont une seule suffit pour le donne ou qui le prend, lui
valu son nom.
bé,
tirer au repos, par opposition à lira à la voulado, tirer au vol ou en volant.
grande, pas trop découpée.
La grosseur de
i
rendre cela par
le
issez
Tira à la pâousado, c'est, pour les perdrix, tirer à la remise; mais on le dit surtout des autres volatiles pendant qu'ils sont posés
sur une branche ou par terre.
On
peut
parfaitement ridicule de demander à un homme fait et même à un jeune adolescent Coussi vaï ta marna? Voy. :
Marna Du
grec jifeaç, père en terme enfantin.
Papa, s. m. Jabot, poche ou premier estomac des oiseaux dans lequel la nourriture est humectée et macérée, ce qui à recevoir
la dispose
second estomac où Dér.
du
lat.
la
digestion
dans
le
gésier; périè,
elle passe ensuite.
pappare, manger des choses qu'il n'est pas
besoin de mâcher.
Papassar, s. m. Augm. et péj. de papiè, papier qui est formé dans le même esprit que paperasse. On l'applique aussi bien à
un long Pape,
une grande
affiche collée
au coin d'une rue qu'à
ennuyeux manuscrit. s. m, Variante plus courte et plus facile à prononcer du mot suivant. Papéto, s. m. Grand-papa, bon-papa, dans le vocabuet
laire des petits-enfants qui
plus tard. Papéto et çais,
par la
môme antiphrase
moun gran qu'un peu dim. de papa; et le fran-
ne disent
pape sont
les
câline, dit aussi
au grand-père
:
petit papa.
Papiè,
s.
m. Papier. Papiè-béscui,
feuille
de papier sur
laquelle les pâtissiers disposent leurs biscuits vulgairement
appelés langues-de-chat avant de les mettre au four. Les biscuits enlevés, les pâtissiers vendent ou plutôt vendaient ces papiers
vides
aux enfants qui en suçaient
les
em-
preintes.
Papiè-magna, qu'on appelle grand papier
gris,
ailleurs papier d'emballage,
grossier, fort
employé dans l'éducation
PAR
l'Ai;
itt \ersàsoic, ponrcouvrirle fond des clayons appelés cumpamjes, où on les lifiit au premier âge, ou bien les tables
sur lesquelles on
transporte encore petits, pour qu'ils ne
les
pas au travers. Ce serait, dans connu de tous les papiers, si ce n'était
puent
les
Cévennes,
le
plus
le pnpi' -marqua qui sans compter tous papiès ou papiès-nouvèlos qui cependant commencent à passer un peu de mode M'a fa un pour prendre le nom français de journal.
ne
l'est
que trop
;
—
m'a
il
papiè,
un
fait
billet.
Quan papiès les hommes se
barbos
parlou,
taisent. A quelpapier parle qu'un qui veut dissimuler un état d'ivresse encore niable, on dit de prononcer figo lignolo papiè blu; mots qui n'ont
quand
calou,
le
:
aucun sens mais dont
l'articulation est
un
effet assez dif-
pied d'un cheval avant de
le
leboub'ir. butai-mi lons.
On
le
ferrer; couper la corne avec
ledit aussi pour parer, éviter un coup
Parabondo, s. f. Parapet, garde-fou, balustrade il pont, d'un quai, d'une terrasse, d'un lialcon ; rampe d'un etoafier. On curé ratrapril te ofcakN les difficultés du
—
Paradis.
On ne
que par un pont pont est si étroit A cette peinture émouvante qui ne laissait pas de l'inquiéter, un paroissien s'écrie du milieu de l'église Y-apas gés de parabondo; moussu lou cura f A'ani, moun orne. peut y arriver,
jeté sur le gouffre
de
disait-il,
l'enfer, et ce
!
— Âlor, à bas me
Papièïréja, v. Paperasser, remuer, feuilleter, arranger des paperasses: en avoir les poches pleines, faire beaucoup
est
d'écritures, le plus souvent inutiles.
foule: c'est dans ce sens qu'est formé
Papo,
Dér. du
chef de l'Église catholique.
papa, père et pape. Papo, variante de papa, pour père, et qui, comme mamo, est le second degré de cette dénomination enfantine.
—
pour parabando, et
c'est
de cette der-
Sauvaors, malgré sa prédilection
l'écrit
que
le
français garde-fou.
Ce
un jardin. m. Paradis; dernières
effet
s.
Paradis,
lat.
est dit
en
restre était le
—
Paradis,!, m. Paradis, séjour des élus, des bienheureux. Dér. du grec KapAmot, jardin. Le premier paradis ter-
m. Paperassier, écrivassier, qui aime à
m. Pape,
s.
.
pour le dialecte rayol ; il paraîtrait, dès lors, que ce mot formé dépara, défendre, préserver, et de bando, troupe,
Dér. de papii-, papier, s.
.
vése.
nière manière
Parabondo
.
:
—
pour qu'une langue qui commence à s'embarrasser ne puisse sortir de l'épreuve avec honneur.
Papièïréjaïre,
:
pare celui-là.
ficile
papièïréja.
ledrapdaiM les foupan, aqvei.
fouler, dégrelMar
.-
galeries d'un théâtre.
y est mieux, mais parce qu'elles que, par un rapprochement irrévérencieux,
n'est point parce qu'on
sont très-élevées
on a donné à ces places
ou
la dénomination de paradis que voyous remplacent aujourd'hui par celui de poulailler, lien où s'entassent les poules pour se jucher. Paradis, Paradoù et Paraire, adj. et i. m. Mouli pa-
papegai, aujourd'hui parouqué, seul nom en usage, est tout français. Papogaï n'est usité que dans cette phrase
radis, moulin à foulon, pour fouler et dégraisser les draps. Ce nom est encore celui d'un moulin à blé et à huile
les
Papa.
Yoij.
m. Perroquet.
5.
Papogaï,
papagajo, comme
portugais
L'italien dit
le
papagallo et
français disait papagai
le
:
Sémbto aqui lou Papogaï,
il
est là
comme
le
pape Colas,
qui est dit pour Nicolas.
Paqué,
s. f. Part,
commune
chose
très
à plusieurs.
Dé
pars, dos, les deux, tiers
—
très pars,
—
perdue et que l'on retrouve en notre présence. Cette locution qui n'exprime plus aucun droit, à moins qu'on ne le fasse certains pays
où
celui
du
droit de part en vigueur dans
qui avait
(ait
une trouvaille
était
obligé de la partager avec celui qui en avait été le témoin. 1-oH dires (le mu par, vous le lui direz de ma part.
Dér. du
Para,
lat.
ragréer avec la serpette la place que la
à une branche d'arbre; enlever
vieux bois de cuir
pars, m. sign.
v. Parer,
scie a faite
les
chicots, le
vigne, d'un arbre, avec la serpe; parer le enlever avec le couteau à deux manches appelé bou-
;
la
qui est resté de L'épidémie de l'animal attaché à la en terme de sellier, ravaler, amincir le cuir parer
toir, ce
peau
—
:
;
ne serve plus à sa première destinale mot mouli :
on retranche, en en parlant,
Dér. de draps.
m.
et s.
paraïare: mais aussi, lui-même.
;
Ma par ! je pas familiarisé avec les termes abstraits. rotions ma part! dit-on à quelqu'un qui ramasse une chose
valoir par la force, vient
qu'il
Paradoù, adj.
portion d'une chose divisée, partie d'une
uno, le tiers; dé quatre pars, uno, le Le français est ici plus concis; mais notre quart, etc. ancien langage, comme le fait observer Sauvages, n'était
dé
bien
— Ounle anas mooure? — En parades.
enveloppées, réunies ensemble.
I i.-elées,
Par.
d'Alais,
tion et souvent
m. Paquet, assemblage de plusieurs choses
s.
—
la bass. lat.
— Coutèl
C'est le
comme
lieu
jmratorium,
où
l'on prépare les
paradoù ou seulement paradoù,
couteau à parer dont se servent la
synonyme de Paradis el
substantif.il signifie le foulon
les
paroir.
sabotiers pour donner
dernière façon aux sabots.
Paraïre, Yoy. Paradis, dont
il
est le
synonyme.
Paroles grossières, sales, ce l'on appelle populairement gueulées, d'où l'on a fait enque
Paràoulassos,
gueuler, dans le
Paràouli,
».
môme m.
s.
plur.
f.
style, péjor
Parlerie,
.
de parâouio.
babil,
caquet,
bavardage,
verbiage.
Parâouio, s. f. Parole. Parlan-t-én réspè, qui parâoulos pudoupas... sauf votre respect, car paroles ne puent point., on ne se dispense guère en parlant précaution oratoire dont d'un animal immonde ou peu noble, ou de choses de nature. Ploumos et jnirâoulos, l'âouro las emjxirto, et paroles le
rou,
vent
les
:
plumes
emporte. Pardoùlos voiou, eseris démo-
paroles s'envolent,
de l'adage latin
même
écrits restent
;
c'est le
mot-à-mot
verba volant, scripta manent, idée que l'on 87
PAR
PAR
526
sont
de pistolets, de poulets, de pigeons; un parél dé eitéous, d'ésténaïos, dé britios, une paire de ciseaux.de tenailles; un
m. Parapet, garde-fou, murs à hauteur d'apterrasse. Altération du mot
pantalon. Aquo's un pouli parél, c'est un joli couple, en parlant de deux époux. Couple qui, dans ce cas, est masculin, redevient féminin lorsqu'il est considéré comme un
rend encore par
:
les
paroles sont des
femelles, les laits
des mâles.
Parapèl,
s.
un pont, un quai , une
pui sur
est formé de l'italien parapeito, français parapet qui
défend
qui
certain
la poitrine, petto.
m. Fabricant et marchand dp parapluies, surtout le marchand ambulant, qui court la ville et la camde vieux pagne, sa boutique sur le dos, raccommodant plus Parapléjaïre,
s.
—
de jours. Dér. du
ne vend de neuf.
qu'il
Paraplèjo,
s.
,
Dér. de para ou apura, défendre, et de plùjo, pluie. Parasol, s. m. Dim. parasoulé ; aug. parasoulas. Parasol, emprunté au français, mais pour signifier plutôt parapluie plus soigné et d'étoffe plus coûteuse.
Parasoulaïre, s. m. fabricant et marchand de paraet de parasols, comme le parapléjaïre. Voy.
—
Parasol.
Parço, conj. Abrév. de parço-qué, qui ne sert que pour une réponse fort usitée et la plus péremptoire de toutes.
faire
—
Pér dé qu'où vos pas ? Parce que. Dans pas?
—
Parço. Pourquoi ne le veux-tu la môme circonstance parço que
est
du
reste
et
s'emploie dans les
mômes
au français
lui, le
juron pardiou, pardieu.
Pardîou,
interj.
Le languedocien devrait
Pardieu
!
mot
donc une copie servile-du fran-
est
faire.
çais qui a prêté jusqu'à sa préposition par, qui n'est point
languedocienne. Pardiou, comme ses atténuations, pardi, pardinche, est une sorte de jurement et d'affirmation. Par-
diou! t'ou fara'ivéire, pardieu pardiou, non, non certes pas
!
je te le ferai bien voir.
Oh !
inscrivent leur
rum semper parietibus Dér. du
lat.
paries,
nom
:
Nomina
stulio-
insunt.
m.
se faire
l'apparence, sembler.
l'air,
En
esp. parecer,
m.
voir, se
Mi parè'i,
le
sang.
ma fénno, paréns dé moun de qui l'on descend et plus ordiet la mère. Sous paréns soun estas dé
paréns dé
générique de parén pour laisser dans le vague le Courno degré de parenté qui est souvent plus éloigné ? ? Comment allez-vous oncle ou cousin anas, parén :
lat.
paréns qui s'entendait des ascendants directs. m. Parentage, parenté.
Paréntaje,
s.
Paréntèlo,
s.
m.
Parentelle, les parents en général; tous
les parents. s.
f.
Étendue de terrain parqué ou occupé
par un parc, pargue, et amendé par des moutons Sauvages dit parquée.
Pargue,
le crottin et le pissât
s.
m. Parc à brebis, clôture faite avec des
il
me
montrer; avoir semble.
claies,
clédos, soutenues par des pieux auxquelles elles sont attachées. Vira lou pargue, changer le parc, ce qui se fait en laissant en place les claies, d'un côté du terrain circonscrit,
repliant les autres pour former
et
une nouvelle enceinte
contiguë à la première ; opération bien mieux retourner. Aï bé précisée par le terme vira, tourner, d'âoutres pargues à vira, j'ai bien d'autres affaires, d'aupareille et
—
tres chiens
à fouetter.
Parquer ou faire parquer les breà ces animaux la santé, un bon pratique qui procure belle toison au propriétaire. engrais aux terres à blé, et un bis
v.
:
(Sauvages.) Paria,
v. Parier, faire tenir
français
:
un
pari,
une gageure.
on dit mieux jouga.
Parié, ïro, adj. Pareil, égal, semblable. Lou parié mann'existe pas ou qua ou soun parié es à naisse, son pareil est à naitre, dit-on d'un original, d'un extravason pareil
sign.
de
Parél, s. m. Paire, couple. Paire, lorsqu'il s'agit semblage de deux choses qui vont ordinairement ensemble et d'une chose unique essentiellement composée de deux dé pistoupièces séparables un parél dé bioous, dé souïès, l'as-
:
lis,
:
Empr. au
sign.
Parégu, do, part. pass. de Paréïsse. Paraisse, v. Paraître,
Parent, qui est uni par
et f.
Parquéja ou Parga,
!
Paré, s.f. Paroi, mur, muraille. Parés Manquas, papiés dé fols; muraille blanche, papier de fou, d'imbécile ; avis
aux personnes qui y
m.
;
Pardinche, interj. Pardienne, parbleu. C'est une de ces nombreuses variations exécutées par une bouche timorée pour faire presque disparaître le thème original pardiou. et dire^>ér<2iou; ce
j.
Pargado,
pour adoucir,
deux-à-deux.
nom
cas que parce que.
Pardi, interj. Pardi, pris
bêles paréls,
le père Ginouïa, ses parents, ses ancêtres, ses ascendants, étaient de Génolhac. S'és brouta émbé sous paréns, il s'est brouillé avec ses parents, avec son père et sa mère. On donne le
que parço français,
:
par, paris, pareil, égal.
nairement
par, qui se dit
une de ces conjonctions empruntées au
que
peu près indéterminé un parél une couple d'oeufs, de louis,
—proverbe Paréns, ceux
Dér. du
pér, n'est pas languedocien; cela indique
comme
le
par
employé.
Parço que, conj. Parce que. Par pour
à
Aguén d'argén, manquara pas paréns, ayons de l'argent, Paréns sans amis, farino les parents ne manqueront pas. sans tamis, parents sans amis, farine sans tamis. Quant aux parents par alliance, ils sont encore plus mal traités quiou.
pluies,
il
A
lat.
Parén, to,
m. Dim. Paraplèjéto ; aug. parap Ufotm
parapluie.
est aussi
nombre de choses
d'ioous, dé lidors, dé jours,
dé poules, dé pijouns, une paire de bœufs, de souliers,
gant.
Sou pariés,
âge,
de
même
ils
sont égaux, de
même
égaux de force, faire émbé sous pariés,
il
du même
faut se faire, se fréquenter avec
égaux. M'en fôou un parié, il m'en Dér. du lat. par, paris, m. sign.
ses
force,
Sou pas pariés, ils ne sont pas d'adresse ou d'intelligence. Si fôou
taille.
faut
un semblable.
PAR
l'Ali
Faguén uno pariuro, parions, gageons, faisons une gageure, un pari. Parla, v. Parler, l'aria coumo lu belo Jann, habiller, Pariuro,
bavarder, siés
s.
f.
Pari, gageure.
comme une commère, comme une
bono cdou.so. parla
se
;
bonne chose, parle; sinon de Dieu, parle;
Si tu viens
que dé nou, retire-toi;
tu viens
si
sorte de
qoi veut dir
du démon,
:
va-t-en
;
conjuration que font les poltrons qui croient voir des spectres dans l'obscurité. Aquà s'apélo parla ! Voilà ce qui s'appelle parler! Parla-mé dé Méjano, pér lou
—
—
bon
vi.'
saviiï,
que
—
vive Méjannes pour le bon vin! Parla-mi qu'où Notez que je le savais, le bon de l'affaire c'est
—
—
je le savais.
Parla-nu! qu'où aï pas vis, je ne
l'ai
sans doute pas vu! se dit ironiquement pour montrer qu'on Eh bé, quan se parla! Eh I courant d'une affaire.
—
bien qui l'aurait dit
un
Parla dé
!
comme un
libre, parler
réspè, sauf le respect
que
Parla coumo
listo, délirer.
ex professo. Parlan-t-én vous dois, que je dois à la com-
pagnie, sauf révérence, révérence parler, formules familières au français; mais le languedocien emploie la sienne dans toutes les occasions
où
il
parle de quelque
chose dont
il
que l'idée ou l'expression peut choquer ou blesser; complète souvent sa formule par parâoulos pudou pas. Yoy. Parâoulo.
craint et
il
—
:
Parla à uno fïo ou émb'uno fio, faire la cour aune fille, la rechercher dans des vues honorables. Se parla est plus réciproque et se dit des fréquentations souvent fort longues, connues de tout
le
monde,
autorisées,
approuvées entre un garçon et une fille,
par les parents, qui ont lieu dont presque tous les mariages du peuple sont précédés. Se parla, éveille l'idée d'une grande réserve dans ces rela-
et
tions, réserve
ttt
un
gaillard qui n'a pas
«»i
I
parouassièn
de pous-
s.
Paroine, territoire d'une cure; ses
f.
habitante
Parouqné, i. m. Perroquet. Psiitaeus. Oiseau grimpeur, frugivore, à bec crochu, dont les variétés nombreuses sont remarquables par leurs riches couleurs. L'Italien et
gallo,
le
Papagaï.
dit
Papa-
comme nous disions Parouqué, nom tout français, a Papagayo,
Portugais
Aujourd'hui
prévalu.
m.
».
Parpaïoù,
Tout
Papillon. Papilio.
inonde sait
le
les papillons, la
plupart remarquables par leur robe brillante, ont été d'abord des chenilles, en général fort
que
laides. C'est l'insecte arrivé à l'état parfait après avoir passé
par ceux d'œuf, de chenille et de chrysalide. v.
Parpaïouna,
livre,
je
c'est
au
au\ wu\.
sière
Parouèsso, es
fait
Emprunt
paroisse.
que simbrstio pas,
pie borgc
rétiro-tc, si tu
ce
la
les
percent,
/.ou» fouséls
parpaïounou
éclosent;
papillons
pour
faire des papillons.
soie,
quand
les
,
est
parpaïouna
Au moment
de
la
mue
cocons dit
ici
des vers a
plupart sont endormis,
la
pour préparer les quelques feu.; les çà-ct-là jusqu'à ce qu'on cesse tout-à-fait de donner à manger cela s'appelle parpaïouna. Lorsqu'il tombe de ces flocons de neige rares on
retardataires,
jette
:
on dit encore la nèou parpaiouno. Dans ces deux dernières acceptions, parpaïouna exprime papillonner, faire comme le 'papillon. Parpaïouna, jiapillotter, remuer et assez gros,
:
involontairement rapide des ailes ».
Parténço,
mon
départ, à
Parti,
f-
paupières qui imitent
le
monvement
papillon.
Départ. Souï dé parténço, je suis sur
la veille
m.
».
les
du
Parti,
de
mon
départ.
union de personnes contre d'autre»
que n'indique pas tout-à-fait le terme fringa, qui laisse un peu plus de prise à la médisance. Voy.
qui ont un intérêt contraire; détermination, usage, utilité; personne à marier, considérée sous le rapport des avantages
Fringa.
qu'elle apporte.
—
s.
Parladisso,
caquets, parlage, longs propos, longs
f.
entretiens.
Parlaïre,Parlaïro,s. m. et
f. Parleur, causeur,
bavard,
indiscret.
même
décider.
Parlamén.
s.
ni.
Entretien, causerie, conversation. Se
Sén dàou
de la
mémo
parti, nous
sommes do
même
opinion politique. Aquél luchaïre [aï soun parti tout soûl, ce lutteur est seul de son parti, il est sans associés. Préne soun parti, prendre son parti, se parti,
Tira parti, tirer parti. Aquélo fïo [ara un hon fille sera un bon parti. Outre ces acceptions
parti, cette
prend aussi pour synonyme de parla, subst. l'nï counégu à sou» parlamrn, ou à soun parla, je l'ai reconnu à sa voix,
toutes françaises, on dit parti pour exprimer une certaine quantité : achatére un parti, un pichà parti dé Wa. j' achetai
à sa manière de parler.
une certaine quantité de blé. l'-o aqul un pouli parti dé il y a là une belle quantité de feuille, un beau produit fiè'io,
:
Paro-fré, être françait
froid;
même titre que parapluie, paravent. On nom à une chose quelconque qui garantit
au
peut donner ce
du
n. mot-à-mot pare-froid qui devrait bien
»,
mais on l'applique communément à tout vêtement
chaud.
en
feuille.
Dér. du
lat. parliri, partager, et pars, partis, partie. Parti, v. Partir, se mettre en chemin; prendre sa course, son vol; partir, pour un coup de fusil, de mine; fendre,
». m. Émonchetto, caparaçon à treillis des bouts de cordes pendantes, appelées volettes, pour garantir les chevaux des mouches. Comme nom générique on peut aussi donner ce nom à l'émouchoir
cheveu;
ou chasse-mouches.
avare.
Paro-mousquo,
ou
ifMHI
MM
Parouassièn,
—
o, s.
Voy. Mouscal. Paroissien, habitant d'une paroisse.
Parouassièn, livre qui contient
les prières
qu'on
dit
dans
partager. Partis pas lou jour qu'imbasto,
il
ne cuit pas dn
La tèsto mé partis, la premier bouillon, se dit d'un lambin. tête me fend. Partiric un peu en dous, il partagerait un
Dans la
il
les
seconde,
couperait
un
liard
en
quatre, se
dit
d'an
premières acceptions, du français partir; dans
du
lat. partiri.
partager, séparer.
PAS
PAS
528 Particule
ïro,
,
s.
m.
et f. Particulier.
Ce mot français
es un emprunté que pour cette locution populaire sa prou, c'est un parlicuïè, uno parlicu'iiiro qu'à n'en se gêne pas, etc. gaillard, un malin qui en sait long, qui ne
n'est
:
s.
Pasquétos,
plur.
/'.
le
Pâques-closes,
immédiatement
suit
Quasimodo qui
celui de
dimanche de
temps pascal. Pasquétos, dim. de Pâques, petite
le
et clôt
Pâques
de
fête
Pâques.
ou Pasquos, s. f. plur. Pâques, jour de du Sauveur. Comme la fête de Pâques est la
Partido, s. f. Partie, portion, partie de plaisir, de jeu. Purtido! gagné! cri de triomphe qu'on ne pousse pas seulement au coup qui donne une partie de jeu, mais encore à
la résurrection
un accident ou un événement qui décide d'un succès quel-
cile
de
le \
4 de la lune de mars, c.-à-d. après la pleine lune la
conque et
môme
d'un revers, d'un échec. Seulement, dans le consum-
ce dernier cas, l'intonation l'indique, et c'est
maltim
Pasquo,
règle de toutes les autres fêtes
On
dit la
passé. Pas, déplacement des jambes en avant pour marcher; pris pour mesure, lou pas,
mais quand
un mètre. Préne sous quinze passes, faire ses quinze tours. Voou davan mous passes, je vais tout droit devant moi, répond-on à un curieux indiscret. Régardo davan tous passes, fais attention où tu marche, regarde à tes pieds, recommandation adressée aux enfants qui marche à l'étourdie. Lèvo-té dé davan mous passes, à te- toi
la
s.
m. plur. Passes, dim.
équivaut à
de
va il
mon
chemin. Pas-à-pas l'on vaï iuèn, pas à pas l'on Après lou repas, lou fin ou lou pas, après le repas, En terme de métier faut se chauffer ou marcher. loin.
—
pa-dé-vis,
pas de vis,
d'une
et
vis,
d'avis.
du
distance comprise entre les filets français; il faudrait autrement dire: pas
— Le pas romain équivalent
à la millième partie
du
mille romain, dont la longueur a été fixée par M. Aurès à I481 m 50, présentait donc un intervalle d'un peu plus de 4
m 48. Dans
moderne, le pas proprement dit compris dans une enjambée, et peut
l'acception
représente l'intervalle
au gressus ou gradus des Romains, équivalent à deux pieds et demi (0 m 74) ; tandis que le passus romain être assimilé
deux enjambées (l m 48), c'est-à-dire l'espace parpar un même pied, en mouvement de marche,
ses
Pas-d'ase,
s.
plante dont les
fleurs
jaunes
qui paraissent avant les feuilles, sont employées en infusion contre les rhumes, ainsi que l'indique son nom français et latin, formé de tussim a go, je chasse la toux. Celui de pasd'âne lui vient de ce que sa feuille a quelque ressemblance avec la trace qu'imprime sur le sol le sabot d'un âne.
ne prennent point
joyeux, parce que c'est le jour des repas de campagne où l'omelette joue un tel rôle qu'on appelle souvent ce lundi
lou dilus de l'douméléto. Voy, Aouméléto. n'y a pas un très-grand nombre d'années qu'il était une règle fort suivie de mettre, le jour de Pâques, les habits :
Il
d'été,
veau dire
quelque temps qu'il fit, et fallùt-il endosser de noulendemain. On en était quitte pour fôou moun dévé, que lou tén fague lou siou. On est
les habits d'hiver le :
moins formaliste aujourd'hui, et l'on attend assez généralement que le temps commence lui-même par faire son devoir.
mouiado faï
l'éspigo
carado
le
;
est
les
;
:
fort menteuses.
De
l'hébreu pesahh ouphasé qui signifie passage, d'où fait sdty« et les Latins paseha; les Hébreux
Grecs avaient
célébraient dans la
de
la
Pàque
Mer Rouge, à
Passa,
la
commémoration du passage
leur sortie d'Egypte.
dans tous ses emplois. Passa-lis, passer sans saluer. Passa un libre,
v. Passer,
sans dire mot, sans s'arrêter, lire
un
livre
d'un bouta
l'autre.
mouillé jusqu'aux os par
Passa pér
la pluie.
la plèjo, percé,
Passa-hier, avant-hier.
Passa-déman, après-demain. Passa-hiuèï, aujourd'hui passé. Passa dilus, y sérès pas pus à tén, après lundi prochain expiré, vous n'y serez plus à temps.
aquo? Combien me comporterez-vous cela
Pasquéja, v. Célébrer la fête de Pâques, mais seulement au point de vue mondain et gastronomique c'est faire le
le
premier repas où l'on retrouve le gras, si longtemps proscrit pendant toute la semaine sainte; se décarêmer, comme dit
terminaison de
laisserez-vous
Dér. de pas et de lat.
doute, la
anas faire ou manja l'douméléto?
sens que « passade
s.
même
?
A
passarés
quel prix
me
la
désinence active a pour ar, ancienne de faire, dérivé du
l'infinitif emportant l'idée
agere; littéralement faire
Passado,
Quan mé
?
Sauvages. Pasquéja s'entend surtout des parties champêtres du lundi de Pâques; elounl'anas pasquéja équivaut kounl'-
— Voy. ce dernier mot.
vieux français
Pâques pluvieuses sont souvent fromenteuses il vrai qu'il ajoutait maintes fois la restriction et souvent :
Pasqualé
:
l'art.
sets peuplés et
Pasquàou, adj. m. Pascal, de Pâques. Cierge pasqudou, nom d'homme Pascal, dont le fém. est Pasqualo et le dim. .
;
le dimanche suivant. Lou dilus dé Pasquos, le lundi de Pâques où la ville est déserte et morne, et les ma-
Dér.
m. ou Pa-d'ase. Pas-d'âne ou Tussilage.
Tussilago farfara, Linn.,
Pàque des juifs Pasquo ou Pas-
comprenant
les
Voy. Pa.
la
prenant ce que l'on appelle le temps pascal. Lasémmanodé Pasquos, la semaine de Pâques, qui suit le dimanche, en y
passus, m. sign.
—
de
la fête chrétienne,
zaine de Pâques, tout l'intervalle compris entre le dimanche des Rameaux et celui de Quasimodo, inclusivement, com-
Pasqtio
Pas, part, nègat. Pas.
du printemps.
las.
disait
lat.
de
con-
Pér Pasquos, à Pâques. Faire sas Pasquos, faire Pâques, communier. La quinséno dé Pasquos, la quin-
ou
couru
Dér. du
s'agit
le
Pâques au dimanche après
l'on parle
si
Pasquo, il
mobiles de l'année,
l'an 325, fixa
quos, qui s'emploient également,
représente
pendant que l'autre pied, servant de point d'appui, reste immobile.
tenu
îN'icée,
plus proche de l'équinoxe
est.'
Pas,
s. f.
f.
le
pas.
Dim. passadéto. Ce mot
origine »
et avait
qui signifie
a,
sans aucun
primitivement le même passage dans un lieu où
PAS exprime un I
que
l'As
plus que Français. pawUo une Jurée Je temps Indéterminée, intonation, un Jiminitif, une épiiliète allongent ou
l'on séjourne peu. Mais,
île
intervalle,
raccourcissent,
mwnftWIMftint
dans ce cas,
synonyme de
Y
ijatlo.
le
resta
.voui
inm
les
préciser davantage. C'est,
briou, brivado, sassi, et tastiai
jxiiwifii. j'y
une passade.
fait
Aquel cupèl me furu êncuro uno pauado. Ce chapeau me servira encore quelque temps. \'-<i uno bono passado que i(à pas vis, il y a déjà longtemps que je ne l'ai vu. Y-a uno paswtléio que put èro, il y a peu de jours qu'il était ici. Tuuio quésto passado, tous ces jours passés, pendant ces derniers
Passadoù,
m. Passage, brèche, trou ou trouée à
.%.
un mur ou une
tra-
haie de clôture.
Passadouïro, s. f. Châssis pour passer la farine on fait aller et venir le tamis dans la huche.
et sur
— Voy.
Émbourdo.
A
l'extrémité d'un
champ
et
du coté
le
plus élevé,
;
Passar,
s.
m. Passage, action de
passer;
droit qu'on paie pour passer
m.
s.
Nom
;
où
lieu par
donné au turbot , Rhombus
et à la plie
;
comme
partout, est préféré. Altér. de pansar, pansu, à cause de sa forme. turbot,
est
longueur, on ouvre avec le louchet <T<>y. ImiM) une tranchée d'environ cinquante centimètres de largeur. A I
d'une pelle en
on achève ensuite de rejeter au dehors la terre détachée, mais non enlevée en entier par le louchet. Sur ce second plafond, ainsi nettoyé, on recommence
même
le
fer.
travail,
en
y revenant une troisième
la
profondeur,
suffisante fx>ur les plantes
fois
faire
:
au car
annuelle-
pas pour des arbres. On appelle cela passer à dot ou trèt-pounehos, à deux ou trois longueurs de louchet. Cette première
tranchée achevée, on en
une seconde couliguë, avec
cette fois et les suivantes, la terre d'être éparpillée sur le
corridor.
Plya, poissons de mer, de figure rhomboïdale, larges, plats, a nageoires molles. Tous deux se trouvent sur nos marchés le
s'il
en pente (car la terre tend ("iijours à descendre et on la remonte ainsi), putUetemenl au franc bord et sur toute sa
manière,
Passage, l'on passe
mot s'ap-
le serait
lequel
mais
m
plique.
besoin, selon la culture que l'on se propose de
jours.
vers
nierons de décrire l'opération à laquelle
le
champ est
fait,
de
même
la
cette différence que,
an
l'on enlève,
que
au fur
rejetée,
et a
lieu
mesure,
dans
la première tranchée restée vide et qui se trouve par conséquent comblée. On passe à une troisième trancli
l'on continue
ainsi jusqu'à ce que retourné. Bien souvent le sous-sol
le
entier soit
champ
est
de
nature
telle
C'est l'interrogation ne passe-t-il rien?
ne permet plus l'usage du louchet on trouve parfois, dans les couches inférieures, de l'argile durcie, du tuf, des
Gare l'eau pour avertir n'y a personne qui remplace les passants attardés dans les rues, qu'on va jeter d'une
pact, dans les terrains qui n'ont jamais subi cette opération,
Passa-rés,
s.
m.
Il
!
:
fenêtre quelque chose qui
n'est pas
comme on a remarqué qu'en et le
qu'il
toujours de l'eau
pareille circonstance, la
coup étaient d'ordinaire une seule
et
et,
;
menace
même chose, quand
première n'arrivait pas après, passa-rés est devenu sub-
la
—
—
:
même
poudingues, amenla {Voy. ce mot), et
Dans ce
cas, la pioche,
le
pie, la
m
trénf
le
rocher com-
et lou
piquoù, et
même
l'emploi delà poudre de mine deviennent nécessaires. C'est alors que ce travail devient coûteux, au point que l'on
achète véritablement
le sol
;
mais on donne ainsi à l'agricul-
le contenu solide qui signifie passons vite d'un vase de nuit. Ce n'est même que comme substantif que
ture des terrains qui seraient restés improductifs ; et les bons terrains mêmes sont améliorés par cette opération qui
mot, qui n'est point de notre dialecte, est connu et adopté dans le nôtre; car ici, un pareil avertissement,
ordinairement, et
stantif,
:
ce
lorsqu'il
est
ce qui est
donné,
rare, l'est
dans d'autres
Passa-tén, t>. Prescrire, acquérir la prescription. Vosie a passa-tén, votre billet a prescrit, la dette est
papiè
prescrite faute
—
On
demandé le paiement en temps d'une chose passée de mode, hors
une contraction de
le travail
surface celle qui était au-dessous. Aussi est-ce les
un des
plus usités, et les plus utiles pour l'ouplace
bien son argent.
Passègre, s. m. ou Péssègre. Pèche des vignes. Le donne le nom de persique et persèque à des
français
variétés de la pêche, en lat. persica, et c'est ainsi qu'a été
Passa-tén, adv. autrefois, jadis au temps passé. Passa-vala, ou Passavala, v. et s. m. Celte expression
est ce
la
la renouvelle,
vrier qui en manquerait, et pour le propriétaire qui
d'en avoir
le dit aussi
d'usage.
est
à
les engrais qu'on y mêle pour ainsi dire, en ramenant
l'amende par
la terre,
travaux d'hiver
termes.
utile.
ameublit
/m.s.sa-à-vala. Passavala, v. c'est faire
agricole dont
même travail fait.
nous allons parler; Passavala,
s.
J'ussa signifie passer, et valu, ruisseau
ou tranchée creusés de main d'homme. mot de cette expression, on a dit d'abord
naturel et aussi fossé
Pour rendre
le
effondrer, défoncer, qui ne rendent pas le véritable sens.
On
passer à fossé, passer à tranchée et, enfin, peu satisfaits de leur traduction, nos agriculteurs lettrés ont, de guerre lasse, hasardé le français passavalat.
a essayé de dire alors
;
:
Nous nous garderons bien d'en
faire autant, et
nous nous
formé passègre ou péuègre(\\ù n'est qu'une variante. Passègriè ». m. ou Péssègriè. Ce fat d'abord le
nom
générique du pêcher, amygdala persica ; aujourd'hui il s'apêtre du reste plique seulement au pêcher des vignes qui parait
type de toutes les espèces améliorées par la culture. Pour on se sert des mots français pêchà, et péché, ou en flou, jour et gnttè dé péchéiro. Quan lou passègriè es le
celles-ci
mémo lôungoù, quand même longueur.
le
pêcher est en fleurs, jour et nuit on
Passéja, v. Parcourir. Aï passera
tout' aquéles
—
éndrés,
Pastéja et té parcouru, arpenté tous ces parages. nu-ndre ven Lou se que fasiè, lotis promener. passéja, j'ai
—
PAS
530
PAS
le moindre vent promenait, passi'javo nimir rouir, ballotait à son gré. Anrn nous passéja, allons nous pro-
sec, décharné.
mener.
inésenlérique.)
les
les
Dér. du
lat.
passus et agere, faire
Passéjado, ». f- Promenade, action de se promener lieu où l'on se promène; parcours, espace à parcourir et action de parcourir. ;
s.
Passéjaïre, Passéjaïro, la
m.
Promeneur, qui aime
et f.
promenade. Sécher des raisins, préparer
v.
Passérïa,
les raisins secs
comme appelés passérïo: ces raisins. C'est dans ce dernier sens surtout que ce terme flétrir,
faner, vider, faire devenir
employé. Un pâoure viëié tout passérïa, un
est
petit vieil-
lard tout ridé, tout ratatiné.
Passérïo, s.f. Passe ou panse, passerille ou passarilles, ou séchés plus communément raisins secs. Ces raisins cuits
et
au
ou au four, sont un des quatre
soleil
compagnie des Dér. du
lat.
Passéro,
figues, des noisettes et
Si l'on
demandait à
seurs ce qu'ils appellent la passéro,
blement que
fruits
mendiants, en
des amandes.
passa uva ou passula, m. sign.
t. f.
c'est
ils
la
répondraient probaIls ne
peuvent dès lors appliquer ce nom qu'aux femelles de et ils le donnent genre, tous ceux des espèces étant pris, communément, en effet, à la femelle du merle de roche.
nom
languedocien, a par-
droit à être appelé passéro, et c'est sans doute ticulièrement ainsi qu'il l'est le plus souvent : c'est le merle d'eau ou cincle,
cincle plongeur,
Cinclus aquatkus,
lat.
Passi,
m
.v.
Temm.;
il
(gros-bec
qui font sa prinaime à vivre solitaire, et son chant a
moineau, Fringilladomestica, etlefriquet, Fringilla montana, Temm.,) qui aime
friquet,
beaucoup moins que
même nom,
l'autre le voisinage des villes, portent le
distingués tout au plus,
le premier par passéroù second par passéroù dé trdou, de ce que ce dernier, plus campagnard, niche dans les troncs des arbres ou des vieux murs, et l'autre sous les toits de nos maisons
dus
téotdes et le
qui sont sa résidence habituelle.
poumo
Dé
passido, une
ftèïo
flétrir,
passido, de la feuille
pomme
ridée
;
uno
se faner,
flétrie.
flou passido,
Uno
une fleur
trop maniée ou séparée depuis longtemps rameau, ou bien passée si elle a fait son temps. D'hèrbo
flétrie si elle est
du
/K'ssido,
de l'herbe fanée.
Un
a fait
en terme de
(car,
passis,
maladie est souvent due à
chaleur trop
la
qu'on donne imprudemment ou qui
;
produit les passis. Mais ce n'est pas seulement à l'origine que s'engendre et se développe cette maladie la maladresse ou l'ignorance du magnagnier y expose une elle
d'activité,
:
ver est enterré sous vail de la
mue
la litière, s'il
est ralenti; le
survient
du
le
froid, le tra-
magnagnier impatient veut
le
hâter par la chaleur, et pour cela il- augmente le feu et ferme les ouvertures. Mais la maturité du ver ainsi obtenue est loin d'être de
bon
aloi; et
comme
le fruit
trop hâtif ou
avant l'heure se fane, se ride et n'est jamais bon, de même le magnan, qui est sorti prématurément de sa mue, reste dans un état de langueur et ne tarde pas à
le fruit cueilli
périr. Il
une autre espèce dépassa qu'on appelle aussi
existe
ce sont des vers à tête transparente qui, au moment d'entrer en mue, n'ont pu se placer convenablement pour :
l'effet
de
la trop
grande chaleur.
Ils
ne peuvent,
par suite, se dépouiller et par conséquent se développer et ils ne valent absolument rien. On a vu des chambrées avorter entièrement sous l'influence de celte maladie.
Passiduro, de
la vivacité
s. f. Flétrissure, altération
de
la
fraîcheur,
de couleur, de la délicatesse des fleurs, des
du teint, de la peau. Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ, récit de la Passion dans l'Évangile; sermon sur ce sujet.
fruits,
des couleurs,
Passîou, Dér. du
s. f.
lat.
Passîou.
le
pâli, passus, souffrir.
Passion, goût très-vif, penchant irrésistible pour quelque objet ou quelque occupation. Ainsi employé, mais il est de pur aloi ce mot flaire un peu le français .s.
f.
;
dans cette locution-ci
une violente
:
préne uno passion, se mettre dans
colère.
Une de ces grosses pierres sur lesquelles les un ruisseau qui coupe un chemin. Las passas, qui désigne un de ces passages, est devenu presque Èsire un nom de lieu que le français rend par les passes. dinc uno michanto passo, être dans une mauvaise passe Passo,
s. f.
piétons traversent
Passi, v. Flétrir, faner. Se passî, se passer, se rider.
l'ital.
a eu plus d'intensité dans ses effets, ce sont les prétendus brûlés, qu'on jette avec raison lorsqu'elle a agi avec moins
les insectes
quelque analogie avec celui du merle noir. Passéroù, s. m. Moineau, passereau, pierrot; du lat. passer. Le moineau, moineau franc ou moineau domestique, gros -bec
dont
cuit, séché,
survient par accidents à la graine pendant la couvée, ou aux vers qui viennent d'éclore. Lorsque la cause de cette maladie
dormir, par
Il
nm,
La maladie des
.
périssent. Cette
est
,
cipale nourriture.
passus, a,
forte et trop concentrée
longueur est de 20 centimètres. Il recherche les eaux dont le fond est pierreux et quoique son organisation soit opposée à celle des oiseaux aquatiques, il ne craint pas de s'immerdans ger, de marcher même au fond de l'eau qu'il coupe
y chercher
passi.
magnanerie, on appelle ainsi lotis passis), est, d'après Sauvages, une espèce de phtisie propre aux vers à soie qui fait que, bien qu'ils mangent, ils ne profitent point, sèchent et
lusétos
tous les sens pour
es
appassire, m. sign. que passi.
d'un brun foncé, teint de cendré en dessus, avec la gorge, le devant du cou et la poitrine blancs et le ventre roux; sa
;
d'un enfant étique, qui dépérit ou (Chartre, carreau ou atrophie
dit
:
chambrée à chaque nouvelle mue. Lorsqu'à ce moment
plupart des chas-
une espèce de grive ou de merle.
Mais un autre oiseau, sans autre
tombe en chartre Dér. du
le pas.
On
visaje passi,
un
visage
flétri.
—
:
;
èstre
en passo dé faire, être en passe de
faire
;
passo, terme
de jeu, sont des expressions françaises.
Passo-pértout,
s.
m. Passe-partout,
clé qui
ouvre plu-
PAS sieurs serrures; clé
ouvrir une
même
PAS
commune
I plusieurs personnes pour
Passo-roso, s. m. Passerose, rose trémière, guimame, de Damas. Alcearosea, Liiiu. plante originaire
alcée, rose
,
de Syrie, d'où
elle fut
apportée par
les croisés,
bisannuWI>-
et souvent vivace par ses racines. Sa grandeur, l'élégance de
son port, la richesse de sa végétation, la prodigieuse quantité de ses (leurs, la longue durée de leur épanouissein -ni, la variété de leur forme simple, semi-double ou parfaite-
ment
pleine et celle de
leur couleur, depuis
le
blanc
le
jusqu'au pourpre presque noir, toutes ces brillantes qualités en font un des plus beaux ornements de nos plus pur,
jardins et l'ont fait appeler passerose, plus belle que la rose. Passo-soulitaris, s. f. Paisse solitaire, dit Sauvages,
qui est probablement ce mot.
Passo-tén,
s.
même
le
oiseau quela/>as»cro.
— Voy.
m. Passe-temps,
plaisir,
amusement,
diver-
f\iltl,
—
gâcher du plâtre. Pasta
l'argile.
— Es soun pèro — Sa pa ce que
d'argèlo,
coroyer, pétrir de
tout pasta,
c'est
se pasto!
ne
il
son père tout
sait
pas ce qui se
prépare, ce qui se brasse, ce qui se mitonne.
Dér. de pasto, ou du
Pastadoù,
•>.
pistum, de pinsere, pétrir. m. ou Glouriéto. Voy. ce dernier mot. lat.
—
Pasténargo, s.f. Carotte. Daucas carota, Linn., racine potagère, rouge, jaune ou blanche, de la famille des ombellifères, fort
connue en cuisine
cultivée
et
bestiaux, qui en mangent la feuille, une excellente nourriture d'hiver.
Dér. du
et
aussi pour les
pour qui
la
racine est
at. Pastinago, m. sigu Pasténargo-sàouvajo ou Fèro, s. /'. ou bien Gironito. Carotte sauvage, faux chervis. Daucus vulyaris, dont la
racine,
.
mangée en
friture, a le
goût et l'odeur de
la carotte
des jardins. Le cherchis porte le nom de girolles, ce qui lui a fait aussi donner le nom de girouio.
Pastèquo ou Citro, d'Amérique. Voy. pastèque,
le
s.
f.
Faux melon d'eau ou melon
On
Citro.
appelle également jxistèquo, melon d'eau. Cucurbita citrullus, Linn., l'extérieur, au melon d'Amérique, citro, mais
vrai
semblable, a
dont la chair fondante, sucrée, de couleur rose et pleine d'eau est très-ralïaieliissante;
ses pépins rouges ou noirs sont une des quatre semences froides.
—
Huche, pétrin, maie ou maie à pétrir. Pastièïro, échaudoir, huche des charcutiers, de même forme que la précédente, mais sans pieds, dans laquelle on éebaude Pastièïro,
s. /:
appli-
quée à un cagneux. Pastis,
m.
s.
Pâté, pâtisserie renfermant de la viande,
—
etc.
poisson,
d'encre tombée sur
un
pâté.
—
Pastis le
dancro, pâté d'encre, goutte papier; on est convenu d'appeler cette
Pastis, gros pâté, enfant potelé, joufflu,
mais cacochyme et stupide; quand pastii s'applique à une grande personne faite, on le rend par gros pataud. Pastissariè,
par
*
les pâtissiers
f. Pâtisserie,
art
;
s.
Pastissiè, ïro,
celui qui fait de la
pâtisserie.
Pastissoù.j. m. Petit pâté, dim. de jiastis. Pasto, s. f. Pâte, farine détrempée et pétrie pour faire
du
pain, et, par analogie, tout ce qui y ressemble. On dit des choses trop cuites ; es en pasto, c'est en charpie, eu
puree,enboullie,en marmelade, selon ce dont il
Dé
s'agit,
viande,
dé moun coumpaire, boimo /»«gasso à moun fïoou; de la pâte de mon compère, grosse fouace à mou filleul, c.-à-d. du cuir d'autrui large courroie. etc.
légumes,
On
dit d'un
la pasto
homme accommodant,
de bonne composition,
qui se range facilement à l'avis des autres pasto, ou bien es uno pasto. Dér. de labass.
lat.
:
es
uno bono
pasta, m. sign.Du lat. paslus, nour-
ou de pistum de pinsere, pétrir. Pasto-mourtiè, s. m. Houe, rabot à corroyer; outil de maçon qui sert à éteindre, à détremper la chaux et à la mélangera du sable et à corroyer le mortier. Cet instruriture
;
ment, en fer ou en bois, assez semblable à une petite boue aux coins arrondis, est emmanché comme elle, mois â un manche fort long, avec lequel elle forme un angle plus aigu. Dér. de pasta etmourliè. Pastoù, f. m. Tas de mortier corroyé et prêt à être employé; la quantité que l'on corroyé en une fois. -
m. et/ Dim. Pastourélé, to. Pastoureau; pastourelle, jeune et gentil berger mots un peu tombes Pastourèl, o,
s.
.
;
rend par Pastourèl.
ail l'in-
pâle préparée et assaisonnée
du pâtissier. m. et f. Pâtissier,
soies jusqu'à la racine et
peu probable qu'elle
blé; grande
bran, lus t.-ml.Mit à s'écarter de leur point de croisement. Cette similitude de forme avec les jambes en question a donné naissance à l'expression de cambo dépaslUiro,
près de
est
.1
pieds, qui partent partie en sens inverse de la caisse pour être solides. Je manière que le tout, vu dans le sens de la longueur, ressemble assez à un X, dont les extrémités des
ordinairement une petite sonnaille sans battant. Cette méthode, inconnue dans le Nord, où l'on grille le poil des porcs sur un feu de paille, a l'avantage d'arracher les il
parlegril-
tgst
moiil. n
la plus étroite s'écartent
en désuétude, depuis que
est
fmw
moins
huche d'un
dans laquelle lomlie la farine en sortant de dessous et qui lui sert de récipient. Pastièïro (cambo dé) Cagneux, quia le» jambes en manche de veste, dans If langage populaire. La forme évasée d'un pétrin de la exige que ses
cochons pour les épiler après les avoir égorgés sur la huche retournée. On procède à l'épilage à l'aide d'une racloire
les
qui
lard
meule
la
tache :
seul, s'entend comme en français d'ailleurs, pour pétrir du Pasta dé pain. Posta dé mourtié, corroyer du mortier.
craché.
le
caisse
du
tissement. Expression française. Pasta, v. Pétrir se rend de différentes manières
gi,
aent de rendre
lage. l'asticim <!< mmtli.
porte.
que
le
l'églogue est passée
Gardon a emporté, avec Cardet, jusqu'au
les prairies
souvenir
de mode et
de Beau-Rivage,
des Eslelles
et
des
ÏS'émorins.
Pastourèl est aussi
un nom propre d'homme
qui
— Voy. Pastrésso, dim. de paslre.
se
'
PAT
PAS
532 so, s.
Pastras,
m.
et/".
Péjoratif de paître, gros et lourd
berger, bergère épaisse et lourde.
On
donne, par extension, cette qualification à une personne grossière dans sa tournure et dans ses paroles. Voy. Pastrésso.
—
Pastre, qui a la
m. Berger qui garde
s.
même
les
moutons; car
pâtre,
origine, signifie celui qui conduit les bœufs,
et les fourrages.
En
style goguenard,
vôouéstréma dé pas-
turo, je vais manger, diner ou souper. s. m. Patae ou Patard, ancienne monnaie pond'Avignon appelée aussi double, parce qu'elle valait un double denier tournois ou deux deniers. Le patac exista
Pata,
tificale
la
jusqu'à
Révolution, dans
un peu moins que
le
comtat Venaissin où
il
valait
rend en langueNé sa mai qu'un vièl pastre. Les docien par gardian. bergers, que leur vie solitaire entoure d'un certain pres-
peu prisé dans nos contrées, et il en est resté cette locution né dounarièï pas un pata d'Âvignoun ou un pata, je n'en
des secrets tige, passent pour avoir une foule de remèdes et de toute sorte et même pour se livrer à des pratiques qui dans l'esprit des paysans, c'est donc frisent la sorcellerie
donnerais pas un double, une obole, une pipe de tabac. On fait dériver pata de pater; nom que portait cette même monnaie en Flandre; et patar de l'allemand peler,
en savoir beaucoup qu'en savoir plus qu'un vieux berger, qui a eu le temps d'apprendre beaucoup. Pour notre part,
parce que
nous avons eu occasion de rencontrer dans
aussi, d'un côté, la croix, et
cbevaux,
les
les
mules au pâturage, et
se
—
:
Mallenche, dans la
commune de
les
Cévennes, à
Sénéchas, un vieux berger
qui existait encore en 4876, et qui professait autrefois l'état de meunier au moulin du Péras. Cet homme s'était adonné,
alors
m. sign. Fém. de pastre, bergère; mais
Patafioula, v. Ce verbe emprunté au français familier, employé que de cette manière en languedocien :
;
Pastre et Pastras. s.
m.
la direction
du
enfant
Pastrounéja, v. Être berger; se dit surtout d'un jeune garçon, d'un pastroù ou d'une pastrouno, qui garde quelques moutons.
Pataflèou
que
Pâturer,
Pasturgaje,
s.
paitre, pacager,
l'herbe
ou
la
en parlant des
ramée.
f.
le
bruit
tras.
Patantèïno, pays,
n'est
accomodée au goût du en français, que dans cette
Prétantaine,
s. f.
d'usage,
comme
Coure la patantèïno, courir la prétantaine, pour dire aller, venir, courir çà et là, sans sujet, sans dessein. phrase
:
Cependant, comme en français aussi, coure la patantèïno, surtout quand on parle d'une femme, signifie encore la
et. venues, des courses, des voyages, contre bienséance et dans un esprit de libertinage.
pacages, croit de l'herbe non
l'on
le positif s, m. et f. Superlatif dont Voy. Patâoudo. gros pataud, gros lourdaud.
Patâoudas, so, n'existe pas
:
—
mène
Femme
et s. f.
lourde, grosse, pataude.
L'adj. patâoudo n'a point de masculin régulier, qui devrait
palâou, et l'on dit patà, prononcé comme le français pataud, quand on veut employer cette expression qui ne sert guère que de nom à un chien ou de sobriquet à un faire
individu grossièrement et lourdement conformé. encore
ici
s.
f.
Paraphe ou parafe. On pourrait voir ou la malice du languedocien à
la faiblesse
si le
français n'avait pas aussi pata-
rafo qui signifie écriture, traits informes, lettres confuses
paitre les
bestiaux. s.
Espèce d'onomatopée pour exprimer
déguiser ses emprunts,
m. Pâturage; droit de pacage. m. Une pâture, un herbage, des
Pasturgàou, s. une varenne étendue de pays où il semée, que l'on ne fauche point et où :
!
un corps en tombant, faire pataflèou, faire pataToumbè ailaval, pataflèou! il tomba là bas, patatras!
fait
Patarafo, v.
animaux qui broutent
Pasturo.
de ce mot qui n'a rien de malveillant et qui certain sentiment de pitié pour celui à
Patâoudo, adj.
berger, pastre.
Pastrouïa, v. Patrouiller, manier salement et grossièrement; patrouiller, tripoter, remuer avec les pieds ou les mains de l'eau bourbeuse ou sale.
Pasturga,
lou palafwle! que le bon Dieu le patafiole! le bénisse avec son grand bénissoir! 11 est difficile de trouver
faire des allées
et f. Petit berger,
Pastroù, pastrouno, ou adolescent qui n'a que quelques moutons à garder. Le pastroù peut être aussi employé à la garde d'un grand troupeau sous
Lou bon Diou
cela ne
femme qui garde quelques brebis il faut un homme, un pastre, pour garder de grands troupeaux, les conduire à la montagne et coucher au parc. Remarquons d'ailleurs que nous sommes toujours bien loin de Florian et de ses liergères car la pastrésso est le type de la femme lourde et grossière, et ce mot rivalise avec pasfrasio, qui n'est guère pire, pour désigner toute personne du sexe taillée sur ce vilain
— Voy.
de Saint-
qui on l'adresse.
paslor,
peut s'entendre que d'une autour de la maison, car
patron.
les clés
n'est aussi
langues.
s. f.
de l'autre,
Pierre en sautoir.
exprime même un lat.
était-il
la pièce flamande portait sur une des surfaces l'image de Saint-Pierre. Le pata d'Avignon portait d'ailleurs
l'origine
Pastrésso,
double tournois. Aussi
:
sans maître, dans sa jeunesse, à l'étude du grec et du latin, et certain professeur de la faculté des lettres de Montpellier ne dédaignait pas de converser avec lui sur ces deux
Dér. du
le
Sous cette dénomination on comprend
patarafo, mettez là votre parafe, signez là, ce mot se prenant aussi maintefois pour la signature elle-même, qui se dit plus
exactement sinné.
Topinambour, artichaut de Canada et poireconnue en
toute espèce d'herbe ou de feuille que l'on enferme pour nourrir les bœufs, les chevaux, les moutons, etc., mais elle
de-terre, Hélianthus tuberosus, Linn. Celte plante
désigne cependant d'une manière plus particulière,
Europe avant
le foin
:
patarafo doit venir de la même source, d'autant qu'un parafe ressemble souvent à une patarafe. Boutas aquî vosto
Patato,
s. f.
la
pomme
de terre
et la patate,
et
comme
PAT elles,
PAT
originaire d'Amérique, a été cultivée en France à la
du
Olivier de Serres en parle dans son Theiltre d'agriculture. Ses tubercules irréguliers, charnus,
fin
siècle
1ti«
:
nourrissants, dont la saveur approche de celle de l'artichaut, offrent
un bon aliment pour l'homme et surtout pour les mais comme, en somme, le topinambour est en
bestiaux
;
tout inférieur à la
du moins dans
cultivé,
de terre, trufo,
pomme quoique la
pomme
elle et le
patate,
de terre,
beaucoup moins donne aussi à la
est
— On
ce pays ci.
tuféro ou
il
tarti/le, le
nom de
patato,
topinambour diffèrent essentiellement de
batate ou liseron
patate,
Convolvulus batatas,
Linn., plante rampante dont les racines bulbeuses sont trèssucrées et d'un goût excellent, mais qui n'est encore, même
de luxe. Il paraît pour nos climats chauds, qu'une culture que batatas est le nom mexicain de la pomme de terre, et l'on a donné, comme nom générique, celui de patato, qui
i-iih, malheureux comme le* Aquél piiitiirt m<,nn<le jxititsou, se savias, vous ne savez pas combien ces pauvres gens pâtissent, souffrent dla misère. A pas fini dé pati, il n'est pas an bout de te* peines. Lou fagués pas pati, ne le faites pas souffrir, ne pierres.
prolongez pas son agonie, expédiez-le vite. Lou pode pas pati, je ne puis le souffrir, il m'est insupportable. Pode pas pati lou bure, je ne puis sentir, supporter le beurre, je l'ai en aversion. Pâtira à se gandi dé jour, il lui sera difficile d'arriver de jour, il aura de la peine à arriver avant la
Lou tén patis à se leva, le temps à grand'peine à se mettre au beau. Vousprouméte que patissièi pas à trne lou rire, je vous assure que je n'avais pas de peine i m'empêde rire, phrase assez originale dont on se sert en racontant nuit.
un très-mauvais moment qu'on a eu à que
;
passer,
un danger
l'on a couru.
Dér. du
est formé, à toutes ces plantes qui ont quelques rapports de végétation, de goût et d'emploi.
en
Pâté, to, adj. et s. m. et f. Lambin, qui agit lentement, en style d'argotier, un lambinos mais il a un autre sens, qui dérive de celui-ci, également technique, et signifie scrupuleux, simple, timoré qui a des peines de conscience
583
comn.
chenilles,
lat.
Patimén,
s.
s.
m.
mobile dans
la
Patin,
en dedans,
ou plutôt le lat. pati, m. m. Souffrance, misère.
signif.
Patin, soulier dont la semelle en bois est
du
moitié
était excellent
côté
du
talon.
Le patin, fourni
froid et
fdle,
pour la boue; chaussure ordinaire des femmes pendant l'hiver et plus d'un homme ne le dédaignait pas. Aujourd'hui il est fort passé de mode le caoutchouc en fera fin.
poule mouillée.
Patin-patourlo. Pati-pata ou bredi-breda, mots fabriqués pour exprimer la trop grande volubilité de la langue
;
sur
les
moindres choses. Es uno patéto,
c'est
une bonne
mais qui s'embarrasse do tout et n'ose pas dire que son àme est à elle. Anas ses un paie, allez, vous êtes une
— Patéto, dim. de pato.
m.
Pater, oraison dominicale; grain de chapelet plus gros que les autres à la rencontre duquel on dit le Pater. Aquo t'es défendu coumo lou patèr as ases, cela t'est
Patèr,
s.
comme le pater aux ânes, c.-à-d. cela est autant au-dessus de tes forces, de ta capacité, de ton intelligence, défendu
qu'il est impossible à s.
Patèr-dé-là,
un àne d'apprendre
m. Pater de
lait,
le
pater.
grain de verre, d'émail
:
et
pour s'en moquer.
Pati-pata-pas-rés, Patati-patata et puis plus rien motà-mot à peu près de ce cliquetis de syllabes inventé pour donner une idée de beaucoup de paroles ou beaucoup de ;
bruit pour rien, et que l'on répond À quelqu'un qui vous fatigue de mauvaises raisons, de sottes excuses. s. f. Dim. Patéto, augm. Patasso. Patte. Le franune différence entre pied et patte, en ce qui conil dit cerne les animaux pied, des animaux solipèdes ou au pied fourchu, le bœuf, le cheval, le porc, le mouton, etc.,
Pato,
çais fait
dans le principe, y joindre quelques appeler ainsi. Patèrnéja, v. Dire des patenôtres, marmotter des prières, être grand diseur de patenôtres.
et patte, des
Il
fallait
sans doute,
Patètariè, petitesses
ou
l'a fait
t.
les
f.
Lambinerie
;
scrupules, simplicité, les
minuties de la dévotion.
Tout aquù sou
pas que dé patétariès, ce ne sont que de vains scrupules, des vétilles, des niaiseries. N'a pas que dé patétariès à dire,
il
n'a que des misères à vous dire.
Dér. de pâté. *.
Patété, to, car
il
augmente
le
m.
Diminutif ou plutôt réduplicatif, défaut dér. de pâté pris dans sa deuxième et f. ;
:
quadrupèdes qui ont des doitgs, des ongles ou des griffes des insectes et de tous les oiseaux, hormis les oiseaux de proie qui ont des serres. Le languedocien fait une différence du même genre entre bato et pato et géné;
ralement
emploie la première pour pied et la seconde pour patte; mais la règle peut être moins rigoureuse qu'en on dit plutôt par exemple, la bato d'un tioun; et français
v.
Lambiner,
faire
lou
pâté ou
:
tête plate, et percée pour recevoir une pointe ou une vis Voy. qui sert à attacher un lambris, une glace, etc. Vato.
—
Dér.
du
Patà,
s.
grec
r.i-.zo,
fouleraux pieds. la forme est un carré long
m. Brique dont
presque aussi épais que large ;
—
—
être pâté,
endurer, supporter; peiner, avoir de la peine, de la difficulté. Pati coumo las érugos, coumo las sers, coumo las pèïros, être misérable comme les Pati, v. Souffrir, pâtir
il
pato sert aussi à rendre la serre de l'oiseau de proie. Pato d'éspargue, patte d'asperge. Pato, patte, clou à
acception de vétilleux, timoré, scrupuleux outre mesure.
Patétéja, lambin.
le
c'était la
ou d'agathe, espèce d'amulette que les femmes superstitieuses portent au cou, lorsqu'elles nourrissent, pour faire monter le lait au sein, en avoir beaucoup ou le faire passer. pater, ce qui
pour
nom
;
sa massiveté lui a fait
donner
—
qui est l'appropriation languedocienne de pataud. Foy. ce mot. Patà, masc. de palâoudo. Patonès, o, adj. et s. m. et f. Qu'on ne doit pas rendre
ce
—
PAV
PAT
534
du dictionnaire de par patois, du moins dans l'acception l'Académie. De même qu'ils disent;>arZa/rancéj, cspagnôou, titre
du Languedoc
habitants
les
voire lads,
parla patouès, car
c'est ainsi
que
disent
au même
s'appelle la langue
le languedocien n'a pas d'autre nom que qu'ils parlent patouès, et celui-là en vaut bien un autre. Qu'importe que le français ait altéré le sens du mot et en fasse un reproche :
ou une moquerie, quand il devrait en faire un titre d'honneur Patouès tire son origine de patria ou patavinitas, la :
langue des pères ou de la patrie c'est ainsi que le languedocien l'entend, l'emploie et l'accepte de son vainqueur. ;
L'article suivant de l'abbé
tous
de Sauvages, que nous tenons à démontrera péremptoirement
à reproduire,
égards
qu'en donnant le nom de patois, avec le sens qu'il lui attribue, à son rival malheureux, le français manque de
que de courtoisie. un terme général qu'on applique aux
justice aussi bien
Le mot patois
est
différents jargons grossiers
peuple,
dans
soit
les
rustiques que parle le bas
provinces,
dit, le patois
puisqu'on des halles. Mais
et
soit
dans
la
normand, champenois,
capitale,
et le patois
parait que cette sorte de langage n'est réputé rustique et grossier que relativement à un autre de
même
il
est plus pur, plus correct,
genre, qui
que parlent
plus cultivé,
personnes lettrées ou bien élevées.
les
un
du il n'est ce et tel, langage du réputé que parce que français; bas peuple de Normandie, est du français corrompu ou Ainsi
altéré,
le
normand, par exemple,
patois
est
patois
et fort inférieur à celui de la cour et des honnêtes
gens de la capitale en un mot c'est un langage dégénéré d'une langue plus parfaite, mais de même genre, et qui ont ;
l'un et l'autre
une origine commune.
n'en est pas de même du gascon ou languedocien, auquel on a donné la dénomination de patois par une suite de l'espèce d'avilissement et d'oubli où il est tombé depuis Il
environ un
siècle,
faute de culture
ou d'encouragement
;
Il
n'y a pas de doute qu'il n'a manqué à ce prétendu pour devenir la langue dominante du royaume, que
patois,
de
trouvé dans
s'être
risé les
progrès
eussent pris pour la c'est bien ordinaire, une des villes de la langue d'Oc alors que la langue d'Oil eût été regardée, à plus juste :
titre,
comme un
lorsque dans une rivière ou un canal, un barrage inférieur fait monter l'eau de manière que la roue motrice d'une usine en amont est immergée et ne peut plus françaises
:
tourner parce que la chute est diminuée ou annulée, on dit de cette roue ou de cette usine qu'elle patouïo, et c'est
encore par assimilation à quelqu'un qui se trouve enfoncé dans une mare sans pouvoir marcher.
Patouïaïre, patouïaïro, s. m. et f. Pataugeur;en style qui ne sait pas se décider, qui essaie maladroitement et inutilement plusieurs partis sans savoir
familier, irrésolu;
en suivre aucun. Patouïar, s. m. C'est le nom de celui qui, dans un moulin d'huile, empile sous la presse les cabas remplis de pâte d'olives.
Patouïo, s. f. Lavoir, pièce à portée d'une cuisine où on lave et où l'on tient la vaisselle. Patoul, s. m. Patrouillis, gâchis, margouillis, amas de boue liquide ou d'eau bourbeuse, altér. de la bass. lat. pasia, pâte, mélange de farine et d'eau pétries et tout ce
usée, détraquée.
sance, paquet,
langue aussi bien à soi, que puissent de l'Europe, et qui a ses termes
celles
propres, sa syntaxe et sa prononciation entièrement étrangères au français, et dont
des constructions sont
si
tour des phrases et différentes de cette dernière langue, le génie, le
gasconismes, lorsqu'ils s'y trouvent mêlés. qu'on « Le nom de patois ne peut convenir à une langue subsistante (disent D. Vaissette et M. Court de Gebelin), depuis plus de quinze cents ans, formée sur les plus anciennes les appelle
de
l'Europe,
plus ancienne
modernes, entre autres
le
qu'aucune de nos langues et dans laquelle on
français,
trouve tout ce qui constitue une langue abondante à certains égards, et surtout agréable. »
Yoy.
—
Le languedocien, quoique négligé, et en partie dégénéré, n'en est pas moins une langue à part, loin d'être le patois :
—
trouver le bon qui souvent n'existe pas, comme celui qui patauge dans un bourbier, fort embarrassé de s'en tirer. Patouïa; qui se dit patrouiller, dans certaines provinces
corps
aucune de
grossier et rustique.
Patouïa, v. Patrouiller, patauger, marcher dans une eau bourbeuse ou dans de la boue liquide. On dit, par extension, patouïa, patauger, lorsque embarqué dans une mauvaise affaire, on essaie divers moyens d'en sortir sans
gner.
l'être
jargon
Rouman.
tandis que depuis la même époque on s'est appliqué à perfectionner la langue française, qui a fait presque éclipser son ancienne rivale, et qui la fait de plus en plus dédai-
d'aucune autre
mêmes circonstances qui ont favolangue française, ou que nos rois capitale de leur empire et leur séjour les
la
[de
qui y ressemble. s.
Patraquo, faible,
Patrifas,
f.
usé
s.
m.
;
Patraque, personne à santé délabrée, patraque, machine mal faite, ou bien
plur. Patrifasses, tripotage, fagot, médi-
micmac.
Patrifasséja, t>. Bavarder, tripoter, faire des micmacs, des fagots, des patrifasses. Patrifasséjaïre, Patrifasséjaïro,
s.
m.
et f. Brouillon,
feseur de tripotages, de fagots, de micmacs, de patrifasses.
m. et f. Variante de patrifasséjaïre. m. Cogne-fètu, tatillon, embarrassé Patroun-fangué, dans tout ce qu'il fait, comme on le serait eu marchant Patrifassiè, ïro,
s.
s.
dans la boue, fango, pour ne pas se crotter, ou peut-être comme un patron manœuvrant sa barque dans une mare fangeuse.
Pavano,
s. f.
batre la pavano,
On ne battre
l'emploie que dans cette phrase l'estrade,
vagabonder;
par quelque rapport de consonnance avec battre
:
peut-être le
pavé.
M Pavoun,
».
existe depuis
déré
Originaire des lmles orientales,
Linn.
erisiatus,
comme
le
paon
longtemps, en Europe, qu'il peut être consiun oiseau indigène ; c'est le plus beau de tous. si
laideur de ses pattes et de son cri affreux, on l'admire pour les magnificences de son plumage tout en
met à
riant de la vanité quelque peu sotte qu'il
les étaler.
avec laquelle il serait bien humilié d'être est de très-bon goût et, du haut des toits ou
Ainsi que
l'oie,
comparé,
il
des arbres où
aime à
il
se percher,
il
crie,
comme
il
sait le
venir quelqu'un. Le jeune paon chair des vieux est dure et sèche.
faire, aussitôt qu'il aperçoit
un
est
de luxe;
rôti
la
d'une table, d'un
que comme France
paon blanc, dont l'introduction en au roi René, est une variété de paon
utilité. 'Le
est due, dit-on,
Dér.
(se),
Se pavaner,
v.
se
panader, se carrer,
c'est
:
:
tout fusil,
m. Pet, vent qui
s.
sort
avec bruit du fondement;
bruit qui se produit en éclatant comme d'une mine, du tonnerre, d'un fouet qui claque, d'unecelui d'un
branche qui craque
et se
De quelqu'un qui
rompt.
fait
né faï beaucoup d'ouvrage, qui dépêche besogne, on dit coumo un ase dé pés. Parlas à Vase, vous fara dé pis, chantez à l'àne, il vous fera un pet, le proverbe languedocien :
a
un équivalent dans
:
fasès dé hé
à Bèrtran, vous ou ren-
dra en caguan. Dér. du i.
Pè,
lat.
peditus, de pedo,
m.
m. plur. Pès ou Pèses. Dim. pend, augm. pénas.
Pied, partie du corps, à l'extrémité de la jambe, qui sert à se soutenir et à marcher. On ne le dit que de l'homme :
m. signif. m. Pièce d'artifice
s.
un peu de poudre écrasée
en fusant, à
éclater,
soupe au
la
lait,
comme
est vif
qui
Dér.
du
lat. pulvis, pulveris,
Pébéroù,
».
m.
et
vite
sion,
pè
suivre pied à pied, et par extenfaire autant d'ouvrage que lui. Se cdoussa d'un
que quelqu'un,
le
'n doulre, contraction
de d'un pè
un
doutre, chausser
un
Donna
lous pèses
à un éfan, habiller un
commence à
donner sa première robe quand marcher. Trouba sabalo en soun pè, trouver chaussure à
enfant, lui
son pied.
— Pè
il
est
encore
la
tige, le pied
d'un arbre, qui
comme une dit
et
;
un
poudre.
—
Voy. ce dernier.
avec du poivre. Au fig. survendre, vendre trop cher; on dit de quelqu'un qui a surpayé quelque chose y-ou an pébra, on le lui a poivré v. Poivrer, assaisonner
Pébra,
:
ou
deux s'emploient dans
salé, tous
du
l'huile,
s.
sel,
où
du
vinaigre, de
poivre n'est point ménagé.
le
m. Poivre,
s.
Pébre,
le style familier.
Poivrade, sauce avec
f.
fruit
du poivrier aromatique, Piper
niyrum, Linn., arbrisseau qui ne croit que dans les Indes orientales. Le poivre blanc n'est autre chose que le poivre
commun
dépouillé de son écorce noire. C'est l'épice qui premier rang dans la cuisine de nos campagnards
tient le
surtout ceux de la montagne;
mation, car
damment. Dér. du
il
lat.
n'est guère de
piper,
m.
en font une large consomil n'en jettent abon-
ils
mets où
signif.
Pébriè, ». m. (îalilicr. Vilex agnus-caslus, arbrisseau dont les feuilles sont à peu près comme celles du chanvre. Ses fruits ressemblent à des grains de poivre dont ils ont l'àcreté et l'arôme
;
c'est
de
là
que
lui
vient
le
nom
de pébriè, poivrier.
Pébriè,
».
m. Autrefois on
chand de poivre,
appelait ainsi l'épicier, mar-
ou
la principale
lé
Dér. de
la seule épice alors
en
faisait
et
c'était
lui
qui
marchand de poivre. Poivrier, boite, ordinairement en fer-
la bass. lat. pebrarius,
Pébrièïro,
».
f.
le poivre moulu; c'est le plus souvent moulin-à-vent microscopique, une miniapar sa forme, un à la ture de ces tourelles qui en avaient pris leur nom toit en cône est une petite ouverture par pointe de son les divers s'échappe le poivre dont on saupoudre :
laquelle apprêts.
La
est poivrière, toute différente,
on tient partiments dans lesquels autres épices.
Pécadoù, Pécadouno, adj.
pied pour l'autre; aufig. Faire ou préne quicàn d'un pè 'n doutre, c'est faire une chose à rebours, en comprendre une autre à l'envers.
part
poudre, on
mieux Cour al.
blanc, pour contenir
pieds-nus. Tène pè, au jeu de boules, piéter, tenir le pied au lieu marqué. Tène pè à qudouqus, marcher aussi
la
pébérin.
sauter à pieds joints, fmism de pè-joun, passer de plein saut, arriver sans passer par les degrés intermédiaires. A pi'-couqué, à cloche-pied. Pè-dèscàou, nu-pieds, les
le
:
ou de
grande joie des enfants qui s'amu-
De quelqu'un emporté, qui
sent ainsi.
peuple, quand usage parmi donnait les noms.
où
tout-à-fait primitive
et pétrie avec de l'eau
français dit pied pour un animal, le languedocien de bato, col-dé-pè, cou de pied, pè-dé-bourdo, piedbot, qui ressemble à la boule noueuse, bourdo, qui termine par en bas un gros bâton ou gourdin. Sdouta dé pi-joun, là
se sert
roi.
puis moulée en petite quille; quand elle est à peu près sèche, on met le feu à la|pointe et elle brûle, sans
un peu
signif.
pied
La pied de
la salive,
fier et
c'est faire le paon ou comme le paon qui fait la superbe roue et qui, tout en s'admirant, semble dire admirez-moi.
le
support,
-
'-u.
lat. pes,
Pébrado,
inarcher avec ostentation et complaisance, d'un air
Pé,
du
Pébérin,
domestique.
Pavouna
la base, le
d'une échelle,
lit,
ni'-un', se dit piè.
Cet oiseau cause beaucoup de dégâts aux jardins et aux toits des maisons; de sorte que, malgré ses qualités ou plutôt à causé de ses qualités, assez peu de personnes peuvent en avoir et on l'élève plutôt comme objet d'ornement
mieux cambo,
se dit pourtant
la
Malgré
585
l'l'.<
m. mi Paoun, Paon, paon domestique, Pavo
le
et s.
une boite à com-
poivre, le girofle et les
Pécheur, pécheresse.
Dér. de péqua, pécher. Pécaïre, interj. Variante de jnchiure.
— Voy. ce dernier.
Pécata, ». m. Peccata, nom que le français donne seulement aux Anes qui figurent dans les combats d'animaux et
que
le
languedocien a pris pour en faire un
nom commun
PÈG
PEC
536
de l'espèce.
a tous les individus
pauvre baudet
Dans
ces tristes jeux, le le
est le souffre-douleurs,
Pécore, personne sotte, stupide, bête, Pécolo, f. animal. Les latins employaient aussi dans le même sens s.
de la
paillasse
troupe qui reçoit tous les coups, et l'on a trouvé plaisant de l'appeler peccata parce qu'il porte les péchés des autres. Péchaïrasso, interj. Augm. de péchaïre; il est aussi trop compatissant pour n'être pas souvent ironique
pecus, pecorit.
Pécoul, d'un
C'est
:
feuille;
jambe grosse
Péchaïre, Dim. péchaïrélo, aug. péchaïrasso, interj., ordinairement la compassion, l'amitié, la tendresse, que l'ironie rend parfois dédaigneuse ou nar-
Dér. du
le
sa base,
Les Italiens ont quoise, et qui souvent n'est qu'explétive. poverelto, poveraccio, à la place de
poverello, poverino,
notre péchaïre et ses dérivés, que qu'il s'en
approche
le
toutes ses métamorphoses. S'és foui s'est brisé,
moulu en tombant,
malheureux
Déqué faran
!
le
amaluga
Péchaïre!
bien malade. le
counféssa,
i
!
je suis
la
bonne pièce! Vous
lui
dialectes
voisins
signifiait
pécheur, celui qui
prononcent pécaïre qui, anciennement,
commet
des péchés; ce
mot
dans ce sens, mais il est resté pour est à plaindre comme doit
n'est plus d'usage
s'appliquer à quelqu'un qui l'être
un pécheur.
une hausse, pièce de cuir que à une semelle usée.
font
un
les
cordonniers attachent
s'emploie en général pour rendre le lorsqu'il s'agit de certaines choses qui
Il
même
tout complet.
A
tan la pèço, cinq sôous pèço, à
tant la pièce, cinq sous pièce.
Uno pèço dé
tèlo,
uno pèço
dé cranto-sôous, une pièce de toile, une pièce de quarante sous. Le dim. pécéto ne se dit que d'une petite pièce
—
d'argent,
En
une
Italien
Pezzo, morceau.
Pèço-dé-la-crous,
s.
f.
Gras double, partie de
la
panse
ventricule,
.
s.
f.
Crotte, crottin de lapin,
de souris, de
ver à soie, de chèvre, de brebis, etc., toujours moulée sous la même forme et dure, en l'état de santé de ces animaux;
excrément dur
et arrondi des
personnes constipées. Dér. du lat. pecora plur. de pécus, pris particulièrement par brebis ou mouton dont le produit en question est le le
type du genre.
m.
signif.
un meuble,
pieds à
les
Lâcher du crottin,
v.
fienter à la
manière des
font des pécolos.
m. Fumier de
s.
crottin, crottin de bergerie
v. Poisser,
c'est l'amas,
enduire de poix
;
est nécessaire
c.-à-d.
du
les
pour montagne. Aquà pégo, cela
plusieurs troupeaux,
imprimer sur
propriétaire
les reconnaître,
pour
l'agglomé-
c'est particulièrement,
et les brebis,
moutons,
les
:
leur toison, avec de la poix, le chiffre
quand on
:
cette
réunit
l'été
envoyer passer
à la
est poisseux, gluant, cela poisse
mains.
les
Pégadoù; dans
la
m. Marque en
s.
dos des bêtes à laine, pour
ou en
fer les
poix pour imprimer
les
bois, qu'on
trempe
signes qu'elle porte sur le
pega.
m. Emplâtre de poix, qu'on nomme plus communément émplaslre, Voy. ce motet Pégo. Pégasse dit aussi d'une grande tâche poisseuse, grasse ou visqueuse, Pégas,
s.
Il
est
—
—
formant enduit,
comme
serait celle
de rnoùtou de cambouis.
également l'augm. de pégo dans
le
sens d'importun,
Pégassoù, s. m. Dim. depégas dans toutes ses acceptions. Pégo, s. m. Nom méprisant que l'on donne en général aux cordonniers et particulièrement aux mauvais, aux savetiers.
Il
vient de l'emploi fréquent que ces artisans Pégà devient souvent une quali-
font de la poix, pégo.
—
On
fication injurieuse qui correspond à grossier, malotru.
dit de
même
:
es
un
pégo,
comme en
français
:
un
C'est
mauvais ouvrier, en quelque métier que ce Dans les deux derniers sens on féminise souvent
savetier, d'un soit.
l'expression et l'on dit pégolo.
Pégo,
piécette.
du bœuf ou ligament en croix de son premier ou de celui qui est au-dessus du réseau Pécolo,
est solide sur
pécoul.
Pécoula,
marque
il
obsédant.
Pèço, s. f. Dim pécéto. Pièce, morceau, uno pèço dé lard, une pièce, un quartier de lard, uno pèço dé pan, une tranche de pain pour faire une tartine, uno pèço dé souïè,
français pièce,
un pied ou
Mettre
v.
qu'on appelle également migou ration de pécolos.
le
—
dé bos pécouls,
pediculus, dim. de pès,
lat
Pécoula,
Péga,
tan trasso,
A
forte.
et
a de bons piliers.
animaux qui
marquer
mon Dieu!
hélas! ou
un
que
bon Dieu sans confession. S'ès bé dé plagne, vous êtes bien à plaindre, c'est bien Vraiment! péchaïre.' à vous à vous plaindre. Et iéou, péchaïre, sans pensa Des mdou, et moi bonnement, sans songer à mal. donneriez
mettre
pauvre
dounarias lou bon Diou sans
homme!
pauvre
Es
il
malingre, la pauvre fdlette
! elle est si frêle, si
Péchaïre.' souï bien malâou,
le
péchaïre.'
éfan,
deviendront ces pauvres petits enfants! péchaïrélo
péchaïre.'
pauvre diable,
aquéles
'
français pauvret, quoi-
ne peut cependant rendre dans
le plus,
il
Pécoula,
qui exprime
d'une chaise, d'un banc,
table,
;
Pauvre homme! de Tartufe, prononcé par une autre bouche que celle d'Orgon. alors
m. Pied d'une
s.
queue ou pédoncule d'un fruit, pétiole d'une par extension, bras dodu, vigoureux et surtout
lit
s. f.
Poix, ne s'entend que de la poix noire ser-
vant, dans l'emploi le plus commun, à marquer le bétail, à poisser ie ligneul des cordonniers qui, à cause de cela,
ont reçu
On
le
surnom dont
il
est question à l'art, précédent.
combustion étouffée du bois de pin ou résine, noircie par la fumée ou la suie qui
l'obtient par la
de sapin dont la s'y mêle, dans l'opération, forme cette poix. Kégrecoumo la
comme la poix, comme l'encre. Dans un endroit es très-sombre et surtout d'une nuit très-obscure on dit
pégo, noir
:
éscu
coumo
la pégo,
il
fait
noir
comme dans un
four.
—
pégo! s'adresse à un importun, un fâcheux qui vous obsède et dont on ne peut pas plus se
Es uno pégo; que
siès
PII
l'KI
poix qui vous tient aux mains: en C'est un langage familier on rend cette acception par débarrasser que de
la
:
emplâtre.
En
espagnol pega et en
peee.
qui, pendant la grossesse,
qu'on
—
Curguo-péw. Dér. de la
emploie dans Voy. Ce mot.
bass.
lat.
537 fabrication
la
m.
pellia,
sign.
du
papier.
formé du
lat.
peau, envelop|ie, couverture. Péïoio, s. f. Ecale, peau des pois qui se détache 1 la cuisson; écorce brune, première peau de la châtaigne;
pellis,
Meconium, excrément
s. f.
Pégo,
ital.
chiffons
noir, épais et gluant s'amasse dans les intestins du
deux ou trois jours après sa naissance. A défaut de terme scientifique, on désigne ainsi cette matière à cause de sa ressemblance avec la poix fœtus, et qu'il rend par le fondement
nom
moins un
coque-vide de l'insecte
que
la
graine
éclos
l'a
ou des
oeufs
de vers à
abandonnée.
En
soie, après
général
péwfo
indistinctement, avec péiôou et pélou\r<>,
s'emploie aussi,
qu'une com-
pour désigner la peau, l'écorce, la coque de beaucoup de fruits et de grains, principalement lorsque cette pelure,
Pégo-dé-Bourgougno Poix de Bourgogne, poix blanche
enlevée d'une manière quelconque, est séparée de ce qu'elle
noire; on voit
que
c'est bien
paraison. ,
ou plutôt d'un blanc jaunâtre ; suc résineux de plusieurs
enveloppait.
elle
Dér. du
pourquoi on l'emploie à faire des emplâtres dessicatifs. Du reste, les emplâtres de poix de toute espèce, sous toutes les formes, pour toutes les maladies, jouent un très-grand rôle dans la médecine de
Péiôou.
espèces de pins, lorsqu'on en a extrait la térébenthine
extrêmement tenace,
est
;
et c'est
— On
dit par syncope Siès un émplastre-déBourgougno, à un importun, un fâcheux des plus tenaces.
campagne.
—
'•
:
Voy. Émplastre.
Pégoumas, avec
s.
m. Emplâtre de poix; variante de pégat d'une
—
grande dimension. Sauvages donne aussi à pégoumas la signification de torchon, qui n'est alors en usage que dans les dialectes toutefois
l'idée
plus
voisins. t>. Poisser, empoisser, enduire largement par extension, de toute autre matière épaisse et gluante; couvrir d'un pégas, d'un pégoumas
Pégoumassa,
de poix
et,
.
Pégoùs, Pégouso, adj. Poisseux, gluant, visqueux.
Au
pégoùs, avec toute la série des pégo, pégas, pégas-
flg.
pégoumas, pégoutuègno, forme ce répertoire gradué dont on qualifie, un importun, un fâcheux, un emplâtre, soii,
son degré
selon
de ténacité ou
dose d'ennui
la
qu'il
Pégoutuègno,
s.
f.
Tout ce qui
une tâche visqueuse, s'attache
poisse, englue,
comme
et tient
la
forme
poix
et,
par extension, la gent fatigante des fâcheux, des importuns. sait que la terminaison uégno exprime ordinairement le
On
le
Péïa,
dédain et
le
du
l'olibrius
Coque, coquille, écale d'œuf. D'ute jeune, d'un blanc-bec qui veut faire l'entendu,
on dit
:
faï pas que. dé sourll
—
sortir de la coquille.
dàou péiôou,
il
—
M
Pcïôou. Voy. péïofo. ivresse, état de celui qui est pris de vin. Avédre, prtne ou fait
que
eargua un péiôou, être soûl, se griser, s'enivrer, se soûler. Il est souvent impossible de chercher même à expliquer
une phrase, un mot d'argot nance, un mai-entendu,
un simple rapport de consonun quiproquo, un caprice, le :
hasard leur donnent naissance
;
puis
ils
se perpétuent,
BÉM
quand ils semblaient n'être pas nés viables. Ici cependant on peut indiquer du moins l'origine et le sens probables de Péiôou dans son dernier emploi. Péiôou, du lat. pellis, ne dans cette acception, qu'un équivalent de pèl et se
serait,
prendrait pour
la
peau de mounino autre technique
même
chose.
La
fort
locution
signifierait donc, pour plus énergiquement encore, revêtir cette peau et devenir ainsi mounino au lieu seulement de lui ressembler. Ce qui
usité
la
ferait valoir cette dérivation ce
sont les expressions trdouqun
la pèl, la séqua, qui s'emploient en pareille occurence.
—
Péïla, v. loti
Pèïle,
Fermer à
clé,
mot à mot
faire
mouvoir,
faire
m. Ne dut être d'abord que
le
pêne, cette partie
;
on prend
la partie
serrure elle-même, qui se lat.
contenu d'une de
s.
m. Margelle d'un
puits, seuil d'une porte;
tablette d'appui d'une fenêtre.
ou
Pèïre-Bufèîre, n. p. de lieu. Pierre-Bufliére, petite ville n'est venu jusqu'ici village du Limousin, dont le nom
la réputation d'un de ses curés, fort saint homme sans doute, mais très-loin d'être savant, à ce qu'il parait.
que par
mobile d'une serrure qui joue au moyen de la clé et entre dans la gâche, faisant ainsi fonction de verrou mais dans
Dér. du
signifierait le
ces auges.
Péïral,
pèïle. s.
Péïrado, 5. f. Buvée, ce qu'on fait cuire dans un chaudron pour le repas des pourceaux. Péirado doit être une altération, une syncope de pétroulado, chaudrounée; cependant une auge â cochons, faite en pierre, péïro, a pu
chiffon, péïo.
Péïarô, s. m. Chiffon, drapeau, petit et mauvais morceau de linge, d'étoffe. Dim. de pèio.
l'usage
personne fort
peau, enveloppe.
m.
former cette expression qui
dégoût.
Boucher, calfeutrer, tamponner avec du vieux
t.
drapeau,
jouer
s.
Voir ces mots et mounino.
procure.
mépris,
lat. pellis,
pour le tout, et pèïle dit autrement saraïo.
pessulus, dont
le français
signifie la
avait fait aussi pèle
qu'on disait autrefois pour pêne. Péïo, ». f. Haillon, chiffon, peilles qui sont
les
vieux
Aussi lorsqu'il s'agit de quelqu'un de peu lettré, ne manquees coumo lou cura dé Pètre-Buftire qui
t-on pas de dire
:
saviè pas Ugi que din soun libre, amat din sa glèiso, il est comme le curé de Pierre- Buffière qui ne savait lire que dans
son livre et encore dans son église. Péïrèlo, s. f. Pérelle ou parelle, Patellaire parelle les roc! (Patellaria partUa, Hoff.), plante qui croit sur
PEI
PEI
538
sous forme de croûte blanchâtre, de
On
l'emploie dans les
famille des lichens.
la
en rouge, après l'avoir de et en avoir formé de la chaux et avec l'urine, préparée une pâte connue sous le nom d'orseille que porte aussi la plante elle-même.
y
Il
nant de divers pays
:
teintures
a diverses qualités d'orseille provela plus
commune
est l'orseille
d'Au-
vergne. Dér. de pèïro, pierre sur laquelle croit cette plante. Pérelle n'est autre que péirèlo prononcée en français; celuici
aurait formé différemment ce mot,
Pèïrièïro, bâtir,
s.
f.
s'il
l'avait créé.
taille.
Quelques dictionnaires français enregistrent perrière, mais alors, cette fois, nous dirons que c'est du langue-
domine
m.
on
Pierraille,
exagération
dit
le
amas de
d'un champ
petites
pierres
très-pierreux,
;
par très-
caillouteux.
Pèïro, solide et
s.
nom de
l'une des
deux montagnes
du Gardon, en amont de
la ville
la rive droite.
Ces deux montagnes appartiennent à l'étage oxfordien et celle de Peyremale ou Pierremale est spécialement remarquable par les plissements et les contournements des strates. La hauteur sur laquelle est assis le village de Peyremale
formée par un contrefort de schiste talqueux qui présente une sorte de presqu'île contournée par la Cèze. Le peu de consistance de cette formation schisteuse, qui
au contact de
s'effrite
localité
:
l'air, justifie
l'appellation de cette
pèïro-malo, Pierre-male ou mauvaise pierre.
Péïrôou, s.
cours
d'Anduze. Celle qui porte ce nom est située sur la rive gauche de cette rivière, en face de celle de Saint Julien qui
docien.
Pèïrigal,
le
est
Carrière, lieu d'où l'on tire la pierre à
moellon ou pierre de
est aussi le
Peyremale
qui dominent
m. Dim. péïroulé, aug. péïroulus, chaudron, une
s.
ustensile de cuisine, petite chaudière en cuivre avec
anse pour
la
porter et la suspendre à la crémaillère.
Un
une chaudronnée, plein un chaudron. Au appelle aussi péïrôou un endroit creux et fait en
plèn péïrôou, f.
dur,
Dim. pèïrélo, aug. pèïrasso. Pierre, corps non ductile, formé de particules terreuses
qui, en se rapprochant les unes des autres, ont pris diffé-
degrés de liaison. Pèïro dé lato, pierre de taille. Pèïro- fréjâou, pierre vive, calcaire, espèce de marbre ou
rents
fig.
On
chaudron, soit une cavité qui contient de l'eau, soit un bas-fond entouré de montagnes ou de collines. Lotis Vans, Ginouia sou dinc un péïrôou, la ville des Vans, de
Génolhac sont bâties dans un chaudron.
Voy. Fréjdou. Pèïro négro, pierre noire, schiste alumineux noir, qui se sépare en écailles, comme l'ardoise,
Sadvaoes, qui mentionne le bas-breton ou gallois pairer signifiant chaudron, incline cependant à faire dériver notre péïrôou de pèïro, de ce que, dans un canton de la
de pierre emploient pour crayon ne marque que
Lombardie, on fait au tour, avec un marbre appelé serpentine, en lat. lapis ollaris, pierre à pot, des chaudrons et
lorsqu'il est mouillé. Pèïro-plantado, pierre plantée, espèce
autres vases pareils qui auraient été les premiers ustensiles de ce genre. Cette étymologie est sans doute bien préférable
se rapprochant
deur.
et
—
les
que
du marbre dont
et tailleurs
maçons
tracer leur ouvrage
elle
a la densité et la froi-
cette sorte de
;
de cippe ou de poteau placé à une bivoie ou à un carrefour, sur lequel on inscrit la direction des divers chemins qui y aboutissent.
Muraïo à pèïro bâti
c'est-à-dire
séquo,
mur de
pierres sèches,
avec des pierres seules sans mortier ni jo. terme de jeu de boules où ij
aucun ciment. Pèïro âou
de règle que la personne qui, sans ou détourne une boule, est considérée
est
le
vouloir, arrête
comme une
pierre
au jeu ou dans le chemin et que, par conséquent, le coup étant bon ne doit pas être rejoué. Aquô vaï coumo la pèïro à l'anèl, cela va comme une pierre, un brillant à une bague, vèn à poun à gran bastimén, pour exprimer qu'on a souvent besoin d'un plus cela vient fort à propos. Pichoto pèïro
petit
que
lat.
petra,
m.
sign.
Nom
d'une [espèce de châtaigne. Les végétaux portent souvent le nom de leurs inventeurs ou de la personne à qui ceux-ci les dédient. Pèïro-jon, Pierre-
Pèïro-jono,
*.
f.
Jean, qui est la manière dont certains dialectes languedociens prononcent Pierre-jean, dût ainsi être le nom de l'arbre
dont
le fruit
féminisé a fait Pèïro-jono.
Pèïro-malo, n. p. de lieu. Peyremale, commune du canton de Bessèges, qui faisait autrefois partie du canton de Génolhac.
L'étymologiede ce nom, qui s'applique à diverses autres du Midi de la France ne présente aucune obscurité.
localités
à celles
de certains savants qui vont la chercher dans
l'hébreu parour, chaudron, marmite, parce que l'hébreu est bien loin
de nous
;
ou dans
le
grec m>psîbv, pot dans
lequel on met du feu, attendu qu'ici c'est dehors [qu'on le met. Toutefois une origine plus modeste et toute locale ne se présente-t-elle
pas? Païrôou, qui se dit presque aussi communément que péïrôou, de même que ce dernier et beaucoup d'autres
mots à terminaison semblable, se prononçait autrefois et prononce encore dans plusieurs dialectes païrol. Ce
se
mot dès
lors
se
formerait de paire, père,
signifiant par
extension, chef, principal, le premier et de oulo, en lat.
soi.
Dér. du
comme
olla;
on désignerait
ainsi la plus grande,
la
principale
marmite. Le mot suivant présente une analogie à l'appui de cette étymologie. Péïroù, ou Mar. s. m. Maîtresse-branche d'un arbre, branche. Péïroù est dit pour païroù, dim. de paire, père, auteur, d'où naissent les branches grosse, principale
ou premier, principal en sous-nntendant le les deux cas, païroù étant en seconde le tronc a dû être un diminutif. Son synonyme ligne après Star, formé dans la même pensée, vient du lat. mas, maris, secondaires, substantif.
mâle
Dans
par suite fort vigoureux, toujours sous-entendu. et
le
même substantif
restant
l'KI
Péïrouïè,
chaudrons Il
PÉJ
m. Chaudronnier, qui
».
vend
et
fait
de»
du uième genre. surtout au chaudronnier ambulant appelé
et autres ustensiles de cuisine
s'applique
m
drouineur, qui porte tout son hagage dans drooilM "u havresac et improvise son atelier sur la place publique.
Ces artisans
mais
m miades sont quelquefois
plus souvent
le
ou
catalans
calabrais;
nous arrivent du Cantal, pays
ils
du métier. Dans
nofc à qui on
l'unit l'idée
dérivée de
parait
h
les
elle -
langues genuaniqu.
tout eu*
le
t<>ut,
qui dans
ait,
5L!'J
de généralité, de collection;
sont
fna se
formés gusaxo, tripaïo, etc., tous les gueux, toutes les tripes, comme en français mangeaille, pierraille, etc., tout
ce
qui se mange, toutes |n
u..
pjfltrM,
pierres.
le cri qu'ils font entendre pour parcourant nos rues, on reconnaît avec quelque attention les paroles suivantes que défigurent un Péïrôou roui peu leur accent et leur traînante mélopée
m. et f. Petit, jeune Péïsandoù, péîsandouno, paysan. Il prend quelquefois une signification particulière et de même qu'un tnoussuro est un artisan, un paysan qui cherche à s'élever et fait le monsieur, un peisandoù, est
à brasa,
un monsieur qui
classique
s'annoncer en
:
cassérolo
Péïroulado,
s.
à tistuma, à blanchi /'.
les fourchettes.
Chaudronnée, ce qui
est
contenu dans
un chaudron, péïroou. s.
f.
qu'un nom de rue, ainsi que tous les noms de il ne doit pas être traduit et il faut seulement à la française
c'est ainsi
:
qu'a Alais on dit
la
même genre, le
prononcer
rue Pérolerie
qu'on écrit souvent Peyrolerie. Péïrouna, ou Caïssa eu Taller; se dit des céréales
:
un
grain qui germe n'a d'abord qu'une seule tige, mais lorsque multipliant ses racines latérales, il développe d'autres tiges
à côté de
ou forme des
la tige principale, il talle
produit ainsi à lui seul plusieurs épis; appelle péïrouna
De
ou
c'est
talles et
ce
qu'on
caïsst.
péïroù, maîtresse-branche, on a formé ce verbe qui branches, des tiges.
Péis,
s.
m. Pays, région, contrée, hou pél-bas, car fait
plus sentir;
pour
les
alors
hautes-Cévennes,
la
Lozère, l'Aveyron et môme pour les pays montueux plus éloignés encore vers le nord, c'est tout le plat-pays méridional du Gard en y adjoignant les parties limitrophes de l'Hérault, de Vaucluse et des Bouches-du-Ilhône. Quan las
mountagnos soun blanquos, lou péi-bas es il
neige sur la montagne,
les
que
il
fait
bien [ré,
quand
bien froid dans la vallée
:
personnes, dont l'âge a blanchi
les cheveux, remarquent une simple observation météorologique.
ceci n'est point
Péïsan, do,
m.
».
et f.
péisandas, so. Paysan, de village, de campagne, ou péj.
paysanne, homme, femme habitant la ville qui ne s'occupe
que des travaux des
champs. Vu bon péïsan, un paysan aisé. la manière des paysans, à la paysanne.
A
la péïsando, à
— L'augmentatif
ne concerne point la condition, mais l'éducation, les habitudes un pusandas, un gros paysan, lourdaud, s'applique aussi, par assimilation, à tout individu grossier, sans :
formes, inculte au physique et au moral. Dér. du lat. paganus, dont la bass. lat. avait hil pagens,
m.
sign.
Péïsandaïo,
et,
par
poisson d'Avril, attrape fort en usage le premier de ce mois qui consiste à faire accroire à quelqu'un une fausse
et
nouvelle ou à l'induire à une course inutile.
Que
pré,i
un
péïssoù pésguo, pèche toujours qui en prend un, les petits profils ne sont pas à dédaigner. Ounte y-a lou bouïoùn y -a lou pdissoun, il n'est que pêcher en grand vivier : conseil
qui ne s'adresse pas seulement aux jjêcheurs mais aux gens timides pour les engager dans les grandes entreprises où il y a plus à gagner. Ajoutons que comme bouïoùn
d'une inondation, dans laquelle
signifie aussi l'eau trouble
pêche est ordinairement fructueuse, d'autres pêcheurs en eau trouble s'arrangent volontiers de ce dicton en en détournant un peu le sens. la
effet
Dér.
du
finit, m. sign. dont
lat.
l'ital.
a
fait aussi pesce
et pescione.
la
m.
s.
Péïssougnè, frais,
marée.
On
quelqu'un qui aime celui qui
aime
la
;
le
poisson
». f.
Poissonnière,
poissarde, qui a la
étant partout la halle
un peu
de Paris.
Péïssounariè,
vend
dit soupier
pour
même
marchande de
pois-
fortes
origine
:
les
comme
en
poissonnières les
gueule — Peissougnèïro, poissonnière,
de cuisine dans lequel on
l'on
comme on
soupe.
Péïssougnèïro, sons
vend le poisson par fantaisie pêissougni de
Poissonnier, qui
dit aussi
s.
f.
fait cuire le
Poissonnerie,
dames de ustensile
poisson en entier.
endroit,
halle
où
le poisson.
Péïssounén, quo, adj. Poissonneux; qui abonde en poissons. Péïtavi, n.p. qu'il faut rendre par Peilavin, bien qu'il ne soit autre que Poitevin, car il est formé du lat. pictavi,
du Poitou. On ne se doute pas de ce main lorsque, pour désigner un de ces compagnons du devoir qui portent le surnom de Poitevin, on l'appelle pouatevèn il est vrai que d'autres lui disent et les autres ne po<lévin, mais les premiers font du patois habitants de Poitiers,
qu'on a sous
la
;
s. f.
gent paysanne. Ce
Paysannerie, la classe des paysans, la
mot comporte un
sens déprisant
comme
beaucoup d'autres à désinence semblable. Y-avic pas dé péïsandaïo,
tend à descendre
un peu paysan.
Péïssoù, ». m. Diin. péissouné, augin. péïssounas son, animal qui nait et vit dans l'eau. Péïssoù d'Âbriou.
en
signifie faire des
Vs ne se
se laisse aller,
ses habitudes, se fait paysan, est
I
Chaudronnerie, fabrique, marchandise et métier de chaudronnier. Si ce mot n'exprime plus Péïroulariè,
s.
<pie
il n'y avait que des paysans. Dér. de péïsan et de la terminaison aïo qui donne aux
Saint-Ambroix
et
—
Péitavi est encore le nom qu'à dans ses environs on donue à la ronce
savent ce qu'ils font.
bleue. [Rubus casius, Linn.)
Péïtràou,
».
m.
Poitrail,
le
devant,
entre les deux
PÈL
540
PEL
épaules au-dessus de l'encolure, des bêtes de trait et de somme; poitrail, harnais qui passe sur cette partie.
Dér. du
lat.
pectus, pecloris, poitrine.
Péïtrâou, s. m. Terme de scieur de long les anses ou le joug de la partie inférieure de la scie, par où les scieurs qui :
sont à terre tirent de haut en bas la scie, que celui qui est sur la ligne laisse descendre et remonte ensuite pendant que
revêtir dans une orgie bachique.
Yoy. ces mots. Il parait de trouer, de percer cette peau, ce qui la déprécie beaucoup au dire des connaisseurs; il est donc essentiel en pareil cas ,de la séqita; de la
que l'accident susdit aurait pour
bonne
qualité.
vendre
la
les
Mai
et
que
premiers cessent à leur tour de tirer. L'un liro la rèsso l'âouire lou péïtrâou, moyen excellent de ne rien faire
quand on ne s'entend côté en
même
Ce mot
pas, car c'est
chacun de son
tirer
à cause de la position que cette partie de l'outil tient contre la poitrine de l'ouvrier. Péïtrino, s. f. Terme de boucherie, poitrine ou bas-côté :
de
cavité de
la
la
poitrine jusqu'au bréchet, palélo
La poitrine de veau contient
—
dé
les os cartilagineux
Bien qu'on dise, par imitation uno appelés tendons. dcfléciou dé péïtrino pour une fluxion de poitrine, éstouma le plus souvent, quoique d'une manière impropre, l'intérieur de la poitrine et les organes essendésigner pour tiels qu'elle renferme. Yoy. Éstouma et Mdou. Péïtrino,
s'emploie
—
quand de
s'agit de l'homme, s'entend donc ordinairement
il
la partie extérieure.
poitrine. / baïlè
Se tusta la péïtrino,
un santus sus
la péïtrino,
—
il
se frapper la lui
donna un
Pèl, s. f. Peau, enveloppe du corps de l'animal. Elle est, particulièrement pour l'homme, composée de trois parties
ou membranes superposées les
°
\
:
l'épidémie, péléto ou pré-
première peau et la plus mince, vésicatoires et les brûlures font soulever la
mièïropèl, surpeau,
que
;
2° le tissu réticulaire qui se trouve entre celui-ci et le suivant ; 3° le derme, le cuir ,de la peau ou la peau propre-
ment
dite
donne
qui lui
la
consistance.
—
Pèl,
peau,
Pèl d'iranje, écorce d'orange. Pèl dé de poutno, pelure Yoy. Sèr. Pèlpomme. Pèl dé sèr. morto ou car-morto, chair morte, insensible, durillon, petit calus
etc.
que
la
—
marche
pieds et dans les mains. prostituée
que
et le travail
— En
même style,
dans
le
même
nom
à une
ce
forment sous
Pèl,
—
mot
pressurer vigoureusement quelqu'un, en un première peau, ce qui est bien près de
lui enlever la
l'écorcher tout-à-fait.
par une
Dans
le
vocabulaire figuré des viveurs,
après une ribotte, ce qu'on appelle, autre métaphore, en venir à un règlement de
trdouqua la pèl
c'est,
ce qu'on a pris de trop; c'est une la pèl dé mounino qu'on est censé
comptes
et restituer
allusion
au péïôou, à
s.
il
va plus
vieilles brebis,
il
lat. pellis,
f.
peau. Peau, en terme de magnanerie, mauvais cocon,
incomplet et par conséquent mince, faible et peu de soie d'une qualité inférieure. Les
inachevé,
fournissant
papillons qui
proviennent de ces cocons produisent de
bonne graine;
il
cessait de l'être
la
est vrai
à
la
qu'on croit avoir remarqué qu'elle seconde génération, ce qui dénoterait,
premier ver qui a fait un mauvais travail, les du moins d'une maladie et un commencement de germes dégénérescence. Aussi, ce qu'il y a de plus prudent et de chez
le
mieux à faire, pour la reproduction de la graine, c'est de choisir les meilleurs cocons annonçant dans leurs auteurs toutes les conditions de santé et une vigueur qu'ils doivent transmettre entière à leur race.
un cocon en grande
—
Pèl, en terme de filature,
partie dévidé, dont
le
fil
est plus
mince, parce qu'il tire à sa fin; on le met, soit comme appoint à des cocons neufs pour compléter la grosseur voulue du brin de soie, soit pour maintenir égale cette grosseur lorsque le fil des cocons neufs commence à son tour à s'amincir. On file à deux, trois, quatre cocons et
une ou deux
peaux,
à dous,
très fouséls et
uno,
dos
pèls, etc.
Tcsto pélado, une tête chauve,
Pela, o. Peler écorcher.
un chauve. Pélado,
s.
f.
Écorchure;
pécie, maladie qui fait
le
tomber
poil,
la
peau; pelade, alocheveux. Y-a
les poils et les
émpourta la pélado, il lui entamé, enlevé mordu, écorché jusqu'au vif, jusqu'au sang. Pélaje,
du
cheval,
m. Pelage, couleur du poil de du bœuf, du chien, etc.
s.
la peau,
certains
il
l'a
animaux,
Pélandro, s. f. Houppelande, dont on pourrait supposer c'est une corruption, si ce n'était plutôt un péjoratif
appelle aussi
femme à qui on ne
Leva la peut rien reprocher que de n'être plus jeune. prémièïro pèl, au jeu, dans une affaire d'argent quelconque, c'est gagner,
;
Dér. du
les
langage libre, pèl est une
le français,
peau; on donne
toquo la pèl que la camiso,
au marché de peaux d'agneaux que de meurt plus de jeunes que de vieux.
pellicule, écorce, pelure des plantes, des fruits, des graines,
du fromage,
préparer pour ^qu'elle soit de
;
est
Yoy. Santus. grand coup sur la poitrine. Dér. du lat. pectus, pecloris, et ait. de poitrine.
celle
bien
Disputa la pèl avan d'avédre l'agnèl, peau de l'ours avant de l'avoir couché par terre.
ma chair m'est plus près ma chemise mes parents me sont plus que des étrangers mon intérêt me tient plus à cœur que celui des autres.
au-dessous du haut-côté ou du
c'est la partie
brou et qui contient, pour le mouton, les bouts des côtes ou carré de côtelettes; le bas-côté s'étend depuis le milieu l'éstouma.
la
—
Y-a mai dé pèls dé cabris que dé pèls dé cabros,
temps.
est dit aussi
de l'animal
de
c.-à-d.
sécher,
effet
que
capricieux de pèl, la houppelande étant primitivement une un manteau de berger fait de cuir ou de peau avec
cappe, le
poil.
Des glossateurs font venir
la
chose et
le
mot
d'Upland, province suédoise où cette sorte de casaque est en usage, de toute ancienneté, contre le froid et la pluie. Depuis, pélandro, comme houppelande, s'est dit d'autres surtouts d'homme. Aujourd'hui, on l'applique souvent par plaisanterie à toute redingote ou lévite ample et longue.
Pélâou, do,
s.
m.
et
f.
Avare,
vilain,
ladre,
pince-
PÉL maille, fesse-mathieu
PÉN
malotru, Lélitre, gredin;car l'avare bien caractérisé est un peu tout cela.
—
m.
».
Pélar,
;
Voy. Péraldoù.
—
m. Toy. Péraldoù. Félégri, ». m. Espèce de châtaignier qui fait la pélégrino. est probable que ce châtaignier, introduit plus dernièPélardoù,
11
rement dans
I.
pays, reçut alors
le
nom
le
de péligri, du
lat.
Pélégrino, ». f. Espèce de châtaigne, fruit du pélégrl, seconde en bonté, la meilleure après la ddoufnénquo,
la
français rend par pelleterie
le
localités
marron, qui est la meilleure de toutes. Il n'est pas d'usage local de franciser le nom de l'arbre qui la produit, mais, le
on
fruit,
dit ici
proposons ce nom,
si le
couramment
pélégrine,
et
nous
climat et la culture l'ont modifiée,
appropriée au pays, et en ont fait une variété inconnue ailleurs.
— Voy.
Péléstioù,
le
m.
».
mot précédent.
— Toy. Péloustioù.
—
Pélican,
m. Va-nu-pieds, poiloux, homme de
».
néant.
Sauvages, une corruption de poblican, publicain, e qu'au XII siècle on donna aux hérétiques albigeois,
C'est, dit
On sait que les publicains étaient, sous fermiers des impôts et revenus publics, et
haïs et fort décriés.
Romains,
les
que leur nom, en horreur chez
les Juifs, servit
à désigner
un grand pécheur, un homme de mauvaise vie, détestable par son caractère et par ses mœurs. Ce nom, ainsi défiguré, est resté
dans
le
pays comme une
qualification injurieuse
dont on ne recherche pas l'origine et qui, de chute en chute, répond assez à celle de voyou, du vocabulaire populaire. avait à parler du pélican {Pelecanus onoeratolus, Linn.), oiseau dont la réputation,
Cela n'empêche pas que, méritée ou non, est bien
Péligantiè
le
contre-pied de celle
». f.
on Pélissiè,
les différentes
l'usage auquel
elles
confond toussons
».
m.
alors cette industrie était
— Toy. Pèl. Pelure, de
pomme, de pois, etc. ; peau dégoûtante des viandes; peaux flasques et pendantes des vieilles gens. C'est, notamment dans ses dernières acceptions,
un
péj.
». f.
de Pèl.
Péloùs,
».
m. Hérisson, bogue, enveloppe piquante de
la
dénomination de Péligantiè ou Péliuiè,
aux ouvriers qui
travaillent
ces
de peaux de gants, qui est particulièrement le peaussier. Péligor, ». m. Périgord, nom d'une ancienne province
poils, qui, cette fois,
Dér. du
lat.
sont un peu rudes.
Pilus, poil,
donne ordinairement à quelqu'un qui en est originaire, comme on appelle Limons et Bérl un natif de la ville de Limoux ou de la province de Berry. Ce mot est
Péloussiè, ». m. L'arbre au hérisson, le châtaignier, le porteur ou faiseur de hérissons. Ce mot n'est pas du langage ordinaire; mais la poésie peut en faire un heureux emploi.
Pélonstioù, s. m., ou Péléstioù. Espèce d'huitre de la Méditerranée; plus petite que celle de même provenance appelée pied-de-cheval pour sa massiveté; pour nous, avant leur arrivage si facile, abondant, les huîtres de l'Océan qui ne
même
si
n'est-ce point une espèce particulière mais seulement une jeune huitre attachée à une autre de la grosse et même le ferait croire c'est que, a espèce qui l'a produite. Ce qui la différence de taille près, le péloustioù et le pied-de-
cheval sont, pour l'œil seulement, absolument semblables. Péluqua, v. Picoter, becqueter, croquer ça et là des d'une grappe de raisins, picorer sur un panier de grains
Péluqua, au propre, se dit des oiseaux. Péna, ». Faire de la peine ; peiner, fatiguer, travailler
au besoin féminisé et le dit
rapide et
l'ont
—
beaucoup, difficilement. m'en coûtait assez de
on
elle remplaçait si
pour quelque rapport de ressemblance avec le péloùs ou Sauvages définit le péloustioù : hérisson de la châtaigne. à une plus grosse. Peut-être en effet petite huitre qui tient
cerises.
soit étrangère
ou Pilotui, velu, couvert de
poils.
française qu'on
mari
la
souvent garnie de pointes et de coquille très-raboteuse et lui a valu sans doute son nom parties hérissées, ce qui
préparations dont elles ont besoin selon sont destinées; le languedocien les
s'appliquent aussi
;
peu impor-
fourreur,
Pelletier,
peaux comme à ceux qui les vendent. Le nom commun de péligantiè semble formé de pèl cl de gan ou gantiè, faiseur
dine
reste, la
l'époque où la plupart des le leur, étant fort petite, semble
du publicain
peaussier. Le français désigne sous ces noms et d'autres encore, les divers ouvriers qui donnent aux peaux d'ani-
qui
Pèl-morto,
Du
pélisserie.
nom à
pas fait oublier, et à côté desquelles elle tient son rang avec honneur. Le Pélonstioù, que certains prononcent péléstioù, a la
si l'on
romain, on dirait également pélican.
maux
même
tante.
de rue, que le que dans nos
et
châtaigne. Péloiu est dit pour ; ouloùs, poilu, hérissé de
Pelet.
les
témoigner que
nom
ou peausserie
on traduit avec raison par
rue d'Alais qui prit ce métiers donnaient ainsi
Pélouiro,
Péléto, ». f. Épiderme, surpeau. Dim. de Pèl, il se dit surtout d'un petit morceau d'épiderme enlevé par excoriation. Péléto est aussi le fém. du nom d'homme Pété,
nom
vent peu à être employés, et péliuiè surtout n'est presque nom propre que l'on rend par Pélissier. Pélissariè, n. p. de lieu. Par les raisons données à l'art,
plus qu'un
précédent, ce n'est plus guère qu'un
Peregrinus, étranger.
pour
541
m. Synonyme de Péligantiè. {Voy. c. m.) Toute l'industrie qui concerne la manipulation diverse de* peaux d'animaux, autre que celle de la tannerie, étant devenue rare dans le pays, les mots qui la désignent trou».
Pélissiè,
Péligordo d'une périgourde la femme du Péligor, bien qu'elle
l'on dit la
au pays qui a donné son surnom à son
mounta,
il
fallut
— Mi pénavoproudé y-oudire,
le
peiner,
lui il
il
Fougue péna pér ou fallut du travail pour le
dire.
monter.
Pénable, pénablo, adj. Laborieux, infatigable, qui ne
PEN
PÉN
542 craint point la peine
— Âquél home
pénible, difficile.
;
es bien
homme est
très-laborieux, âpre au travail, c'est travail. Un chemin montant, sablon-
pénable, cet
on homme de grand neux, mal-aisé est un chemin pénable. Un péis pénable, un pays montueux, difficile, où l'on ne va qu'avec beaucoup de travaux sont pénibles. S'és bé pénable fatigue, vous êtes bien complaisant, vous êtes bien bon de,
où
les
rement sur
hydnum
Péndén, pareil,
etc.
;
cette tournure est souvent ironique et équivaut à Vous avez bien de la complaisance de reste, de quoi vous mêlez- vous?
Pénado ou Pésado,
s. f.
Empreinte du pied, pè.
f. Peigne, pour démêler, tenir, fixer les la tête, etc. Fénche dé las grossos décrasser cheveux, pour démêler. Penche de las clair démêloir, pour puxos, peigne
Penche,
s.
—
picholos puïos, peigne fin, à décrasser.
Vno péncho bérquado,
un
peigne édenté. Penche, séran, espèce de carde faite d'une pièce de bois ou de fer, en carré long, garnie de longues pointes de fer entre lesquelles on passe le chanvre et le lin affiner.
roue
;
pour les dégager des restes de la chenevotte et les Penche, dent de la roue de champ d'un puits-àperpendiculairement sur le plan de la parallèlement à son axe. Ce mot est ici bien
elle est placée
roue ou
s.
le
m. Chanvrier, filassier, artisan qui sérance chanvre et qui l'habille ou le met en
paquets pour le rendre propre à être vendu et c'est
une femme qui
— Voy. Penche.
fait ce travail,
on
filé.
Lorsque
l'appelle pignaresse.
Pénchina, v. Peigner, démêler, nettoyer, arranger les Pénchina dé candi , peigner, cheveux avec un peigne. sérancer du chanvre. (Voy. Pénchignè et Penche. ) Pén-
—
china dé réboùs, peigner à rebrousse poil et, comme cette manière de faire est douloureuse e t irritante, on se sert au fig ;
.
de cette expression pour dire
quelqu'un faire
et,
:
contrarier, heurter vivement
par conséquent, lui échauffer les
oreilles, lui
monter la moutarde au nez. Pénchina, peigner, soigner,
travailler,
aquà's bien
faire;
bien ou mal
arrangé, etc.
fait,
ou
mdou pénchina,
c'est
Ou pénchino pas mdou,
il
pas mal, il s'en acquitte on ne peut mieux, et la phrase étant souvent ironique, alors elle signifie justement le contraire. Se pénchina, se peigner, se gourmer ; de
ne s'en
tire
l'usage assez ordinaire
veux en
l'on est
de se prendre aux che-
pareille occasion. *.
f.
le
dont
le il
dessous est hérissé de
est
pointes
bon à manger. Les botanistes albus.
Fungus Dans des nomenclatures plus récentes, ce (Sauvages.) champignon, dépeint comme ressemblant un peu à une perruque suspendue à un arbre, et qu'on trouve ordinai-
l'appellent
—
erinaceus,
esculentus,
crassus,
—
suspendu en
l'air et agité
à tout objet de petite dimension qui pend naturellement part, comme une breloque chaine d'une montre ou ces appendices charnus, couverts de poils, qui pendent sous la gorge des
suspendue à
la
chèvres et qu'on appelle glands ou pendants. Dér. du lat. Pendere, pendre.
Péné,
m.
s.
Petit
peton en
pied,
terme familier et
Pénoù est le synonyme mignard. pieds d'agneau ou de chevreau mis en ragoût. Dim. de Pi, pied. enfantin.
— Dé pénis,
Pénéqua, v. Avoirde la peine, peiner, souffrir, être à Dér. de Péno, du lat. Pana.
Même
v.
Pénoquéja,
sign.
que
le
l'étroit.
précédent, mais avec
l'expression diminutive de la désinence éja, qui, en se
aux verbes, indique toujours que l'action commencée, répétée ou imitée. Pénèquo, s. f. Petite figue sèche. Pénétrave pa'qui, Pénétra, v. Réfléchir, penser.
joignant
—
ne
à cela
réfléchissais pas
;
est
je
point pensé à cela. attacher en haut une
je n'avais
Pénja, v. Pendre, suspendre, chose par une de ses parties, à un mur, à une branche d'arbre, à un plancher; attacher à un gibet; être suspendu, attaché ; descendre trop bas, incliner, pencher. Comme en français, le verbe languedocien est
neutre.
— Se pénja,
en
même temps
actif et
se suspendre, se pendre, se suicider
par la pendaison.
Au
m. Figue bien mûre, pendante,
*.
Pénjo-col,
à col
hypocrite, faux-dévot. Le français emploie familièrement dans ce sens le mot torticolis : c'est la même
tordu.
fig.
image employée pour représenter ces faux-dévots au cou un peu incliné et de travers, à la tête penchée. Péndigoula-
Pénnaîso,
Pendiller.
v.
— Voy. s.
c.
Pénnéja,
v.
M. sign. que son synonyme
m.
Punaise, insecte
f.
Terme emprunté au
d'autre; piétiner,
ot
pendant,
ou qu'on accroche quelque
Pénchinïo, j. f. Le champignon denté ou en hérisson, genre de champignon à chapiteau, différent des laminés et fistuleux,
d'oreille;
les mains à une barre, à une branche d'arbre. Péndïo, t. m. Pendeloque; mot générique qui s'applique
par
puante.
charnues et pendantes ;
hérisson,
Voy. JUala-péndicicu, plus ordinaire de ce mot.
v. Pendiller, être
pop. peignée.
des
hydne
Se péndigoula, se suspendre par
vent.
le
Pénjoula,
Coup de peigne; gourmade, volée, l'on donne, coups que reçoit ou échange, en langage
Pénchinado, frottée,
où
Pendere, pendre. /. Pendaison.
t.
Péndigoula,
.
Pénchignè, ou qui peigne
lat.
pour l'emploi
modifié, puisqu'il n'exprime plus qu'une dent de cette sorte
de peigne
m. Pendant, boucle
».
Péndiciou,
:
est appelé
symétrique, qui correspond.
Dér. du
dé...
vieux chênes,
les
erinaceus.
et
vermine plate
et
français.
Gambiller, remuer les jambes de côté et ruer, piaffer, lever les pieds en l'air en
restant sur place.
Pénnéjaïre, qui remue
pénnéjaïro,
sans cesse
les
s.
m.
et
jambes ou
f.
les
Qui
s'agite,
pieds;
qui
gambille et piétine animal qui rue, qui est enclin à ruer. Dér. du verbe précédent Pénnéja, formé de Pè, arec la ;
désinence fréquentative éja.
PEN Péno,
l'KO
Peine, souci, travail, fatigue, soin; affliction,
». f.
souffrance; inquiétude d'esprit. Notre langue n'accepte pas péno dans le sens français de peine, punition, châtiment.
—
Se n'avèn la péno,
en
si
Aquà vôou
vie.
Dieu nous
le
si
permet,
la péno, cela est grave
tion,
signifiant pensionnat, est
est à
que vous vous dérangiez. Préne
croire.
.
.
Fat péno,
ce qu'il faut pour réussir.
fait tout
Mé
peine à voir.
fax péno,
il
me répugne
de
fait
il
ou de
faire,
Prénguéspas la péno, ne vous dérangez pas, n'ayez Mé fariè pas péno, je ne craindrais pas. Mé fài
pas souci.
m'en coûte assez. Y-a prou péno,
il
prou péno,
— Aquél
ou cela
péno, mettre ses soins à quelque chose, se fatiguer, s'appliquer, faire des efforts pour parvenir à un but. Yprénpéno, il
à locaterie perpétuelle. j'ai
:
cela ne vaut pas
;
nous sommes
considérer. Cette expression est quelquefois employée par cela n'en vaut pas la peine, c'est une niaiserie. A"én vôou pas la péno, ne faites pas atten-
ironie et signifie alors
revenu annuel on redePension, s. f. Rente foncière vance annuelle, établis sur un immeuble en urtud'un bail
il
a assez
y
une rente foncière
oustàou
mé
fai pension.
établie sur cette maison.
une concession nouvelle
PénsUm, faite an
Il faut bien se faire comprendre. Pensionna, adj. Pensionné, qui reçoit une pension. Pensionna, subit. Dans le sens de pensionnat est comme pénsiou une concession faite au français.
français.
Pénsiounari,
s.
m.
celui
Débi-rentier,
une
qui paie
rente foncière.
Punir, attraper; faire repentir, causer du bé péntl, je suis bien puni. Tén fana péntl, je t'en ferai repentir. T'en pentirasf tu en sens fâché, tu t'en mordras les doigts.
Péntl, v.
déplaisir.
— Sou»
Dér. du
Panittre.
lat.
Y-a prou péno pér gagna sa pauuro viio, les temps sont bien durs pour arriver à gagner sa misérabble vie. Douna-vous la péno, veuillez bien. Tira dé péno, tirer d'embarras; tira péno, être en
Pèon, s. m. Cheveu de la tête; poil du corps; se aussi, au singulier, pour la chevelure d'une femme.
souci, avoir des craintes; cette dernière expression se rap-
Parlirià
proche de traire tnaou, m. sign.
perait
très-bien au pluriel, las pénos, dans se métré dins las pénot, se mettre suivantes phrases dans l'embarras ; par extension, se marier. Es dins las
pèou énd'un fautes où il n'y en a pas plus que des poils sur un oeuf. Aqui un bla, uno lusèrno, un doubre qu'à bon pèou, se dit d'un champ de blé, de luzerne, d'un arbre qui commence
de
travail,
est assez pénible.
il
Ce mot s'emploie
les
:
pénos, se dit d'une
A péno, adv. En
fille
enceinte.
Presque pas, un peu.
péno, adv.
Avec
efforts, difficilement.
— Uarcho
en
Péno,
s- f.
Bout de
la
trame d'une
De
tissés,
là leur
Pensa,
étoffe.
Péno dé riban,
du
pense bé, m' ou pensave,
je
eûmes une
lat.
Penna, plume.
guedoc
Saï.
Mé
pénsave, je
m'en doutais. Pensas
bé.
.
bien, vous vous doutez bien... K'én pénso
l'idée,
—
.
me
(lisais;
vous imaginez
pasmén,
il
n'en
pense pas moins. Y pensas pas.' Vous n'y pensez pas! y pensez-vous? Dis pas tout eé que se pénso, il ne dit pas tout oe qu'il pense. S'ou dis pas, s'ou pénso, s'il ne le dit allez
donc!
il le pense. Boula-vous, n'en pénso pas maï, n'en pense pas davantage. Dévignas-ou sans pensa màou, devinez sans songer à mal, dit-on en proposant une énigme
pas, il
ou une charade dont
le
mot
est honnête,
subdivisions paraissent présenter un sens Dér. du Jat. Pensare, peser, examiner.
Pensa, soigner
un
mais dont
f.
Pensée; ce que l'esprit pense, a pensé;
opinion, projet, dessein, réflexion.
le
cou-
pùott,
nous nous primes de querelle; nous une allusion à ce qu'en Lan-
altercation. Est-ce
de se prendre plus pressé, en pareil cas, est
Pèon, s. m. Brin de quelque chose, petite Un pèou dé jâouvir, un brin de persil.
aux
Pèou dé
la,
le
poil
ou
la fièvre
quantité.
—
éphémère des femmes
nouvellement accouchées.
Pèou d'uno lamo, paille dans la lame d'un instrument. fil dans une pierre Pèou, glace ou lame dans un diamant, de taille; paille. Fài pa un pèou d'douro, il ne fait pas un souffle de vent.
Gna pa'n
pèou, néant!
Pas le plus petit morceau De mouche ou de vennUseau.
un peu scabreux.
Panser, appliquer un remède sur une plaie; cheval, en faire le pansage. *.
il
cheveux? Pèou fouladis, poil follet; le premier poil qui vient avant la barbe, aux jeunes gens, avant les plumes aux oiseaux. Pèou rougi, un rousseau, qui a les cheveux ou le poil roux, les cheveux carotte.
les
v.
Pénsado,
Aguèn un
fig.
le
Avoir ou former dans son esprit
je le crois bien.
un œuf,
fait à rebrousse poil. Y-a pas un pèou dé ma que y pense, je n'ai pas veine de mon corps qui v tende. Faire lou pèou, tondre, couper les cheveux, les poils. An
la
fil
Aro l'image de quelque chose; croire; réfléchir; songer. que y pense, maintenant que j'y songe, que j'y réfléchis.
Ou
ton Irait sur
à pousser et qui présente bien. Michan pèou, au fig., mauvais caractère, hargneux, hérissé. Fa à rébous dé pèou, esprit
de
les restes
— Voy.
v. Penser.
il
dit-on d'un avare. Cérqua dé des tâches dans le soleil, des chercher iôou,
qui dépassent en franges
étymologie, du Péno dé por, panne de porc.
tissu.
un pèou en dous, un liard en quatre,
tèsto
pêne d'une pièce de ruban, ou
chaîne qu'on n'a point
—
Pénchina, tréna soun prou, peigner, tresser, arranger ses cheveux. Moun pèou tombo, ma chevelure se dénoue.
de travers,
péno, il marche difficilement. Dér. du lat. Pana.
le
dit
Tira
un pèou, coucher un sarment pour
Dér.
du
lat.
Pilus,
Pèoulù, ndo, adj. Dér. de Pèou, poil.
m. sign. m. et f. Poilu,
le
provigner.
velu, couvert de poils.
PER
544
PÉR
Pèou-inuda, v. Muer, changer de peau, au prop. et au fig. Dér.
du
la
de plumage, de
m.
Pépie; pellicule qui se développe au bout langue des oiseaux ; maladie des poules, dit Sauvages, s.
monde ; pér l'hiver, pér pér ein frans, moyennant cinq francs; pér Caléndos, au temps de la Noël; pér séménços, place
pér en hiver, en
pices et torrents, par
passer pour mort. n'est bon à rien.
gineuse, ce qui ne fait qu'ajouter un nouveau mal à celui qu'éprouvent ces animaux. On croit avec plus de raison que la pépie est occasionnée par des poux que les poules
tion prafi,
dont
de
avec quelques gouttes d'huile de poisson ou d'essence de térébenthine, qui tue subitement cette vermine. il
tête, et
est aisé
il
Mé
fax vénl la pépido,
me
scie le dos
Dér. du
même
lat.
mot à mot
Pituite,
il
:
me donne la
pépie,
employé par Columelle dans
le
sens.
Pépidos, *. f. plur. Envies; filets de la peau des doigts qui se soulève autour des ongles ; pellicules à la racine des ongles.
Pépiéja, v. Avoir la pépie; être souffreteux, maladif; se plaindre souvent et douloureusement.
Sauvages emploie dans le même sens Pépidéja. Dér. du subst. Pépido, pépie. Pépignièïro, *. f. Pépinière, plants de jeunes arbres destinés à être replantés.
Pèpio, fait
l'entendue.
Le masculin Pèpi n'est pas dans saurait cependant en conclure
la langue.
que ce
Le sexe
fort
ne
ne
se
soit parce qu'il
trouverait pas chez lui de nombreuses applications.
Péqua, Péqua,
s.
m. Péché.
—
s.
et adj.,
perd.
— Que
au fém. Péquadouno.
—
Voy.
les lièvres. »
Pér, prép. Par; exprime la cause,
dérivé de
parait
m. Péraldon
:
Pébre,
poivre,
à cause
de
son
goût
piquant.
Pér-amoun, Pér-amoundâon, adv. Par en
haut, par
Pér-amour dé ou que, adv. conj. A cause de ou que, Pér amour dé iéou, pour me faire plaisir, pour parce que. m'obliger, à ma considération. Pér amour dé vous, par
—
égard pour vous. II est presque synonyme de pér afï dé, prafi dé, dans la même acception pér afï dé vous, à cause de vous, par rapport à vous. Pér-aqui. adv. conj. Parla; par cet endroit; par ce
moyen; par ces
le
motif
:
pérnécije,
marque encore
la division, l'ordre
pér réngo, pér lavèls, par rangs, par tas ;
le lieu, l'endroit
:
:
pér nèou, par terre; pér péls, pér cami, par pays, en chemin.
Es pér aqui que m'éntréprénguè, c'est de cette façon, par ces mots qu'il m'aborda, qu'il commença la conversation. Pér aqui se véï, ainsi on comprend; pér aqui pondes vous pensa, c'est pourquoi vous pouvez croire, là vous pouvez croire. Pér-aqui, adv. Couci-couci, tout
— Aféciounacoumo uno daïopér Caléndo, nonchalant, paresseux. Pér
se dit
d'un
rire,
pour plaisanter; pér dousi
vous,
dire,
rire,
pour
pour avoir ouï dire;
pér vtoure, pér parti, pour vivre, pour partir pér un tâait, pér un sa dé Ma, en échange d'un sou, d'un sac de blé un pér l'Cioutre, l'un au lieu de l'autre; pér iéou, à ma ;
;
—
Coumo anas,
péchaïre ?
mon pauvre ami? Et
l'ami,
doucement, par-ci,
Comment vous dont
la
portez-
santé laisse
à désirer, n'est pas bien rétablie, de répondre Pér aqui, tout doucement. Et s'il est satisfait de son médecin ou de :
la
sign.
Pér, prép. conj. Pour, afin de, en échange de, au lieu de, selon, suivant, dans, en, moyennant, pendant, à travers,
—
paroles; ainsi; c'est pourquoi; par quoi. il a traversé, il a passé par là, par cet
travéssapér aqui,
par-là.
homme
».
doute une corruption de Pébraldoù, qui prend la désinence diminutive à cause de sa petite forme; son nom rectifié
pér forço, par force
comme, de même.
Pérardou,
plus reculés. Pline le Naturaliste le mentionne comme très-estimé de son temps, pour sa saveur particulière. (Hist. nat.,lib. VI; lib. XI, cap. XC\ll.) Péraldoù est sans
ou par
m.
et
de Perdre. Il ou elle ou perd, pour tout vouloir,
l'indic.
tout
fromage de lait de chèvre, piquant, propre à la région des Cévennes. Ce fromage était renommé aux temps les
:
Per,
ou vâou,
petit
par bêtise; pér glorio, par vanité, par amour-propre; il exprime aussi le moyen pér mouïèn, de cette manière ;
lat.
tout
on s'expose à tout perdre. Péraldoù ou Péràoudou
endroit.
Dér. du
La construc-
le
Perd, 3 e pers. du présent de
Pèquo-lèbre, s. m. Apprenti chasseur, tirailleur. La composition du mot indique assez qu'il s'applique à celui
il
dans
par préci-
;
langage courant, est également usitée. Voy. ce dernier mot. Dér. du lat. Pro, pour.
A
;
et valas,
afin, conj. réduplicative, pour afin de.
Pécadoù.
qui c manque
pér bâourit
:
Voy. Péca.
v. Pécher.
Péquadoù,
—
—
;
monts et par vaux passa pér mort, Es bon ni pér bouli, ni pér rousll, il
là-haut.
Pecque, bégueule, sotte et impertinente qui
s. f.
Pér
les délivrer
.
été;
à l'époque des semailles
dont on croit vulgairement que la langue est le siège. Pour la guérir, on écorche, en conséquence, cette partie cartila-
ont à la
pour tout le
toutes,
;
l'éttlou,
Pilum mutare.
lat.
Pépido, de
poil,
médication qu'il a suivie, de continuer toujours
:
Pér
aqui, avec l'expression d'une satisfaction atténuée, modérée,
sans blâme ni présomption. Pér-aquô, adv. Pourtant, néanmoins.
—
Pér-aquo-d'aqui, adv. Pour cela, à cause de cela. Es pér-aquù-d'aquï que, c'est précisément pour cela, pour cette raison que.
Pér-aquô ou Pér-aquô-pamén, adv. Cependant, quoi qu'il
en
soit.
—
Pér-aquà-pamén, sembla pas
poitssibls.
PÈR oh!
cela
pourtant, redoublée de doute,
PEU
ne semble pas possible.
aquo ou praqud! par contraction; oh! Péras,
m.
».
Expression
d'hésitation, d'indignation. c'est
Oh.' pér
indigne!
ou hameau qui portent ce nom, et notamment le Péras, maison de campagne située dans la commune de Sénéchas,
tions
au confluent de l'Homal et de l'Amalet ou Homolet.
du
lui-même menacé de se transmuter, au moyen d'une annexion, en Pèrto. qui est du français et qui s'est déjà m pa Ironisé. Sou» ses perle, ruine,
personne chère.
Pérdoù,
Pérdoù
1
l'eau bouillante.
pérdounan
pour cause. C'est la réponse évasive de ceux qui ne savent ou ne veulent pas en donner.
Pércuro,
s.
Pércuroù, s. m. Procureur, qui défend en justice, connu aujourd'hui sous le nom d'avoué. Sauvages enregistre péreuraire, procureur, qui est de formation plus régulière.
Pércuroù se rapproche du français, et il pur ; mais que dire de proucuroii, qui
n'est pas tout-à-fait s'est introduit
par
altérations successives ?
pour quelle
raison.
—
demander
motif,
sans demander
;
démanda pérdéqué, sans
Sans
y-anaviasf pourquoi y Variante de Pérqué. (Voy.
Pérdéqué
pourquoi.
c.
m.)
En
ital.
perché,
m.
sign.
Pérdigaïado, s. f. Couvée; volée, compagnie de perdrix. Formé de Pérdigal. s.
m. Dim. PérdigaXéelpérdigaïoù. Perdreau
;
Pérdigolo, s
.
f.
Aigrette des graines de certaines plantes
duvet que portent
vent soulève,
les
fait voltiger et
semences
va semer au
et
que
le
;
moindre
interjection de repentir, d'excuse
une importation
eoum'à qui nous an doufénsas, nous àoutres
l'Aoufénso, pardonnez-nous nos offenses :
Sauvages. Dér. de la bass.
lat.
Perdonare.
Pérdounable, ablo, adj. m.
:
pas pérdounable, qui
pardonnable, mais que
mêmes scrupules et on serait :
f.
Pérdio
:
c'est
n'est
:
il
:
n'est pas
pas excusable, satisfait
Perdre,». Perdre; cesser d'avoir, n'avoir plus; faire une perte, un mauvais emploi; répandre, s'enfuir, en parlant d'un tonneau ou d'un vase qui laissent couler une partie
du
liquide
contiennent;
qu'ils
perdre
son sang,
appliqué à une blessure ou aux lochies et aux menstrues des femmes. et
quinte sàous, es gran ddoumage dé
est l'argén, perdre sa femme et quinze sous, l'argent perdu malheur, dit un proverbe. A propos de cet irrévé-
grand rencieux dicton,
il
est
à remarquer que dans toutes
les
— languedocien ne doit pas en être excepté, langues, — femmes sont plus nombreux proverbes contre les
les
et qu'en général que ceux qui s'appliquent aux hommes, ce n'est point précisément sous forme de compliments au
qu'ils se présentent,
préféré, avec
la
forme
san,
il
ni
par un excès de galan-
La sagesse des nations aurait-elle
une unanimité
— ÂquélobouSo pèr
,
si
constante,
la
malice à
la
ce tonneau fuit. Perdre la visto,
tout soun perdre la vue, le bon sens. A perdu a perdu tout son sang. Que pèr soun bé, pèr soun
lou sén,
Perdix. cite
il
dit très-bien
mal rendu par
pleinement.
vérité T
Sauvages
il
Sauvages remarque avec raison, qu'en français pardonner et pardonnable ne s'appliquent activement qu'aux il choses et jamais aux personnes n'y a que les fautes qui soient pardonnables, et on pardonne à quelqu'un, ta
ou Alcctrides. lat.
pardon-
Es pas pérdounable,
n'est pas excusable.
Pérdise, Perdrix, oiseau du genre, Tetrao, Linn., de l'ordre des Gallinacées et de la famille des Domestiques
s.
et f . Excusable,
nable, qui mérite d'être pardonné.
terie qu'ils se distinguent.
». f.
du
comme
pardonnons à ceux qui nous ont offenses traduclanguedocienne de l'oraison dominicale donnée par
beau sexe
Brignolles.
Dér.
d' uni-
— Pérdouna t-nnut
et le
loin.
Pérdigouno, s. f. Perdrigon, sorte de prunes de l'espèce de celles qu'on prépare à La Salle (Gard), connues sous le nom de pruneaux de La Salle, aussi estimes que ceux de
Pèrdo,
:
française.
Pardonner; accorder la rémission
v.
Perdre la fénno
jeune perdrix ; perdrix rouge. Dér. du lat. Perdrix et gallus.
sorte de
est
!
les
tion
es
alliez - vous î
Pérdigal,
nous
—
Comme
languedocien n'a pas les
Prôcurator, m. sign. adv. interrôg. Pourquoi, pour quelle chose Pérdéqué, lat.
le
—
d'une offense ; excuser, épargner.
nostes pécas,
—
Douna proucuro, quelqu'un ; acte qui le contient. donner pouvoir, procuration à quelqu'un.
Dér. du
Pérdouna,
pouvoir d'agir donné à
Procuration,
f.
sign.'
m. Pardon; indulgence ecclésiastique, rémisVous démande bien pérdoù, veuillez
Pardon
faute,
raison,
».
bien m'excuser.
Pérbouli, t>. Faire blanchir la viande ou les légumes dans l'eau bouillante; leur laisser prendre un ou deux Foire pérbouli la viando, passer la viande à bouillons.
—
mot
ruine.
sion des péchés.
—
altérations, le
Aquà (ara ta pèrdo, cela causera (a Bèlo pèrdo.' se dit par antiphrase et avec ironie d'une perte insignifiante, de la mort d'un mausa
Pér-aval, adv. Là-bas; par opposition à pér-amoun, qui Fôou davala pér aval, c'est par exprime le côte opposé. là-bas qu'il faut descendre.
Par cette
est
d'un gain; dommage; hémorrhagie ou perte de sang chez les femmes après l'accouchement; mort, absence d'une
vais garnement.
Pércè, adv.
il
privation d'une chose agréable, avantageuse,
f. péjor. Fruit du poirier sauvage; poire d'étranguillon, d'une saveur âpre et rude. l.
ou
diverses transformations
perte,
Pyrus, m. sign.
lat.
Pérasso,
545
a succédé, et
lui
i
Poirier sauvage. Cet arbre est très-recherché
pour l'ébénisterie et la marqueterie. Il existe dans le Midi et dans les Cêvcnncs surtout, plusieurs fermes, habita-
Dér.
ancienne; Pèrdo
PER
546
PER
perd sa fortune perd sa raison.
sén, qui
On
dit
encore
usage que pour les titres importants diplômes ou actes diplomatiques. Faute d'emploi l'industrie a disparu et, :
pèr lou sén. Perdre (Se), t>. S'égarer, ne plus retrouver son chemin, Au prop. et au fig. se perdra en disparaître, se ruiner.
comme
cami,
variante
il
Que pèr lou
:
s'égarera en route.
liou,
avec
— Pér unpoun, Marti pérdéguè m.
et pari, passé
et f. Perdu, ue;
fandâou,
Péri, v.
péri, on
—
voit ruiné.
pauvre diable qui
le
Vno
fïo pérdudo,
une
pérdudo, vous l'avez trompée, séduite, adressé à un libertin.
est
un reproche
cela n'est
m.
s.
Périè,
en eréïre,
v.
Poirier, arbre à fruits,
Pyrus communis,
—
Mé prénes pér uno périèïro? poirier. prends-tù pour un poirier? dit-on à quelqu'un qui vous secoue violemment, ou vous presse de questions comme un
secoues
guère
me
Péréso,*.
— Hé
Paresse, indolence, nonchalance, fainéantise.
f.
j'ai la fax péréso, l'indolence me tient, me gagne paresse de ne pas faire telle chose. Pérésos, s. f. plur. Cals, durillons aux pieds, aux
importunes, au propre ou au Dér. du lat. Pyrus.
mains, aux genoux,
lequel se trouvent souvent de petites pierres,
:
Périè,
etc.
m.
s.
valu son
Pérésoùs, o, adj. Paresseux, indolent, nonchanlant,
fig.
Gésier, le second estomac des oiseaux, dans
nom
languedocien.
Au
fig.
ce qui
a
lui
et ironiquement
:
té
régala lou périè, s'épanouir la rate.
fainéant.
Péréto, Pèréto,
Dim. de Péro, petite
s. f.
nom au
On donne
poire.
mal
de l'aubépine. m. Dim. de Pèro. Terme enfantin qu'on peut
fruit s.
sens et
du v.
fait la différence
l'air
cuir brûlé, sont considérés
l'est
pas moins.
du
Dér. du
fr.
Pérména,
un
ani-
Éngraïsso-té,
Prolonger, continuer, étendre.
du
lat. s.
Prolonger, prolongare. durée.
m. Prolongement;
Prolongement. v. Se
promener, promener. Ce verbe s'emploie
: Vôou pérména, je promener. Anas pérména lou drôle, allez promener
très-bien activement en languedocien
vais
me
l'enfant.
Pérfun,5. m. Parfum, odeur, senteur, traduit du français. Dér. du lat. Per, à travers, et de Fumtii, fumée. Pérgami, 5. m. Parchemin, peau de mouton préparée
et
fr.
Pérloungamén,
excellent
qui souvent ne
v.
Pérlounga, Dér.
comme un
moyen pour corriger l'air vicié par les exhalaisons mauvaises qui se développent dans nos chambrées. Il est inutile de dire que c'est une pure illusion et qu'on ne fait en cela que remplacer une odeur mauvaise par une autre,
—
raconter cela en détail.
magnanerie. Les parfums des plantes odoriférantes, telles que le thym, la lavande et le romarin, celui de la poudre
même du
à un porc.
lat. Minus, moins. Pér-lou-ménù, expr. adverbiale. Par le menu, en détail. Vole vous counta aqub pér-lou-ménù, je veux vous
—
avec des odeurs, un terme de
faire des fumigations. C'est plus spécialement
à canon et
chien,
Dér. du
genre, tant pour le primitif que pour le
Parfumer, purifier
affectueux, câlin, adressé à
un
à
un aglan. Pérlino, s. f. Praline, amande rissolée dans du sucre. Trad. du français. Pér-lou-mén, adv. Au moins, pour le moins.
dérivé, dans l'un et l'autre mot.
Pérfuma,
et surtout
perlé, aqui
:
mots, dont la configuration est la même,
Nom
Perlé, s. m.
aussi
mon bon petit papa. La seule rendre en français par différence de l'accent sur la première syllabe des deux du
mais
Linn. Le féminin périèïro est aussi usité et semble même Mé brandusses coumo uno périèïro, tu me plus pur.
croyable.
ce
L'an fa
Périra pas que dé main.
Salissure; c'est moins qu'une tâche,
*. f.
Dér. de Péri,
—
dé pér
—
—
ma
moun
tablier. Souï
mourir de mort violente.
Occire, détruire.
ne mourra que de
il
péri tout
mon
voilà toute salie.
tué.
l'a
M'a
taché entièrement
ce n'est pas propre.
Pér-én-créïre (Dé), se dit d'une chose croyable, digne Acà's dé pér en eréïre, cela est croyable, cela est de foi. probable. Acà's pas
me
Périduro,
trompée. L'avèt
fille
sali,
Périr,
mas mans,
mourir ou qui se
se sent
a
—
gâter, tacher.
Salir,
il
touto pérido,
qu'on
ne retrouve plus; ruiné; frappé mortellement; sans répuSièï un home perdu, je suis perdu, c'en est fait de tation. moi, s'écrie
la
Péri, u.
soun ose, la réussite d'une affaire tient souvent à fort peu de chose.
Perdu, do, adj.
nom de pérgaminiè, parcheminier, qui n'est langue usuelle.
elle, le
plus de
On
Dér. du
dit
mieux passéja,
se passéja.
Prominare, conduire, mener. Pérménado, s. f. Promenade, action de se promener; lieu où l'on se promène. ,
lat.
Trad. du français. Pérmoï! Pérmoïnosl Pérmoiol
pour écrire; titre de noblesse. Le parchemin tire son nom de la ville de Pergame où il aurait été inventé vers l'an 263 av. J.-C, dans le but de
tainement. Trois variantes d'affirmation fort usitées; sorte
suppléer au papyrus qui manquait. Dans ce cas, le terme languedocien se rapprocherait plus que le terme français de la vraie étymologie. Le parchemin a été presque exclu-
de jurement, de formule très-ancienne comme le perBaeeo.' par Bacchus ! des Italiens. !j[Son origine est-elle, comme le veut Sauvages, per Maïam,
sivement employé au moyen-âge pour transcrire crits, les
chartes et les actes. Aujourd'hui
il
les
manus-
n'est guère
en
interj.
En
vérité, cer-
par Maïa, mère de Mercure, ou simplement per me, mea Dans ces deux cas, le juron remonterait au latin.
fide?
PÉR Viendrait-i! de pér
PÉK
Maho, pér Mahom, par Mahomet?
à l'invasion sarrasine que
devrait alors
C'est
langue d'Oc. Les deux étymologies datent de loin et peuvent être soutenues. Pèro, s. m. Père. Voy. Paire et Maire. le
la
—
coumo un pèro mais couino un
L'as pas casti.i
a dit
poète Loyris dans sa comédie inédite
le
vocgu, pour marquer
la
:
l'ropositum Pérpàou(A), adv. A propos; convenablement an
au
bien.
A
A
donc...
brève
mot, sorte de phrase
première syllabe et
la
la dernière, fait la différence
du diminutif. Péro, s.
f.
m. Agneau, mouton
*.
du
Poire, fruit
poirier.
Les variétés de poires
seulement.
guedocien. Nous ne citerons donc pas toutes celles qu'on
mot
Dans
le
mais au moins celles qui se distinguent par une
cultive,
appellation propre.
Péro dé Sén-Jan, hàtiveau. Péro d'éstiou, d'hiver, poire d'été, d'hiver. Péro muscadèlo, poire muscade. Elle tire son faible goût
nom
,
quable par ses antennes articulées, aussi longues que son corps. Outre l'élégance de leurs formes, la vivacité de
souvent
la richesse
de leurs couleurs,
quelques espèces de capricornes se distinguent encore par une odeur très-agréable, un peu musquée, recherchée par les priseurs, qui conservent cet insecte dans leur tabatière,
ou par
le
son
strident
produisent lorsqu'elles éprouvent quelque contrariété. Le plus grand de ces coléoptères, tout noir, et qui a trois centimètres de longueur qu'elles
environ, reçoit le nom de Manjo-péro. Les poires que l'on trouve a demi-rongôes seraient, dit-on, sa pâture; mais il pourrait bien se faire que l'on accusât injustement le
capricorne des méfaits d'autres insectes voraces,
du
frelon
ou Grdoule, par exemple. Plusieurs scarabées de la môme famille déposent leurs œufs dans l'écorce rugueuse ou dans les
cavités des vieux arbres,
si
peu que... pour peu que... si peu qu'il y en ait. que
et les
suivants,
le
côté-ci,
qu' élidé
par-ci.
devant
et la larve creuse des trous
—
je le voie
Dans ce ou le
la voyelle,
que, ne parait que purement explétif et euphonique. Pérqu'aïçamonn, adv. Par çà-haut. çà-haut, mais
Pérqu'aïçaval, adv. Par ici-bas; par là-bas. C'est une .
Pérqu'aîci, adv. Par-ci, ça et là; de fois à autre; vers cet endroit-ci.
Pérqu'aïlaî, adv. Vers cet endroit-là. Pérqu'ailamoun, adv. Par là-haut. Pérou àilamouddou,
l'ordre des Coléoptères. C'est le
et
Pour
que n'y-ague, pour
nuance de pérqu'aval
Cerambyx noir. Péro (Manjo) ou Banar, s. m. Insecte; capricorne musqué Cerambyx niger, Linn., genre de scarabée remar-
quelquefois :
faite.
o<ft>.
Pérqn'aïçaï, adv. Par ce
d'un
de musc.
mouvements
aussi
pris
sens de convenable
Pérqu'aîçamoundâou, adv. augm. Par un peu plus haut.
Péro sucràou ou Sucràou tout court, poire très-sucrée. Péro (Manjo), ». m. Insecte; capricorne musqué, de
leurs
le
vous en donniez. Pérpàou que lou végue, que
long catalogue des jardiniers, qui s'augmente chaque jour, toutes n'ont pas un nom en lan-
sont nombreuses.
t
Ce que /tu aqui n'es pas à pérpàou, ce que tu fais là n'est pas convenable. Pérpâoumai, adv. Pour un peu plus, traduction mot-à-
— Pérpàou
bélier.
est
pérpàou
dans
Pérpâouqué...
Pérô ou Para,
adv. rédtiplie.
Pérqu'alin, adv. Par là-bas. Pérqu'amoun, adv. Par là-haut et Pérqu'amoundàou, adv. réduplic. Vers là-haut, plus haut.
Pérquant,
Quant à
adv.
cela.
—
Pérquant aquù
Pérqu'aqui, adv. Là, là, tout doucement. C'est le pér aqui un peu adouci, dans ce sens. Mais adv. de lieu, il
par là; vers cet endroit-ci. Pérqu'aval, adv. Par là-bas, plus loin.
signifie par-ci,
—
Sans Pérqué, eonj. Pourquoi, pour quelle raison. d ire pérqué, sans dire pourquoi. faire? Interrog. Pérqué
—
pourquoi
faire cela T
Pérqué (Lou),
Demanda pas pourquoi. Dér. de
s.
m. La
lou pérqué,
l'ital.
Perekè.
raison, la cause, le motif.
il
En
ne demande pas
lat
—
la raison, le
Pérqué.
Pérqu'in-amoundàou, adv. Par
là-haut, vers là-haut, sans déterminer le lieu.
pour y déposer ses œufs, on a pu mal juger de ses intentions. Pérou, ». m. Pérou. C'est le mot français, que le lan-
Bèlo pérsouno, Pr. indéf. Nul, qui que ce soit; quelqu'un. grande femme. Pas pérsouno! Holà quelqu'un.
guedocien a adopté dans
grand'chose.
:
le
même
sens et dans cette seule
Aqud's pas lou Pérou, ce n'est pas
,
quant à cela.
profonds dans le tronc des gros chênes et leur cause beaucoup de mal. Cuvier pense que c'est peut-être le Cossus des anciens. En voyant le capricorne se poser sur des poiriers
locution proverbiale
.
Vénés à pérpàou, vous tombez pérpàou, disian... A propos! nous disions.. Pions
adjectif,
et le
—
aux personnes.
lieu,
comme
en bonne part
et pâtre, le
pin
ilu kit.
premier pris second en mauvaise part. Pèro, s. m. Petit-père, terme caressant. Il a pour dim. Pèréto, bon petit-père. L'accent tonique qui rend longue ou
sens des
le
,
Celte façon de parler n'est pas toujours prise en bonne
disions
entre
—
:
paire,
nuance qui existe aujourd'hui
deux mots pèro
Pérpàou, ». m. Propos, discours, entretien. Il s'en M'a téngu dé pérplus souvent au pluriel pérpàous. pàous; il m'a tenu des propos; il m'a fait des propositions Dit.
Loo Maou
•47
Pérqu'in-amoun, Pérsouno,
5.
/".
et
Personne, un
homme ou une femme.
—
!
Trad. du français. Pértout, adv. Partout, en tous lieux. tous côtés, de toutes parts.
—
Dé pértoui. Dé pértout piquavo miéjour, dit
PES
PER
548
de
les coups quelqu'un qui a été assailli de toutes parts les questions tombaient toutes à de tous côtés ; pleuvaient J'entendais sonner midi la fois, de tous côtés. Mot à mot
oreilles
à toutes les horloges. Un pâou périoul, un peu partout. Saquo soun nos, sas mans, un pâou pérloul, il fourre le c'est un curieux, écouteur nez, les mains, un peu partout
et,
aux
cheveux a
:
:
:
portes, fureteur.
Pértout (Passo),
m. Passe-partout, clé commune à une même porte.
s.
plusieurs personnes, pour ouvrir
Pér-travès, adv.
En
travers, de biais, de côté, à contre-
sens, transversalement.
Dér. du
Transversim.
lat.
Péruino ou Pérésino, s. f. Poix-résine, résine. Péruquiè, s. m. Perruquier, celui qui fait des perruques, coiffe.
par extension, celui qui peigne, qui rase, qui Dér. de Péruquo.
et,
petite perruque, et péjor. Péruquasso, s. f., grosse et
et
ont aussi
:
Parruca
parrucaccia L'histoire des perruques se perd dans
parruchino
si,
comme
et
Perruca,
la
nuit des temps,
prétendent les savants, les faux cheveux usage général chez les Mèdes, les Perses et
le
étaient d'un
avec
autres peuples de la haute antiquité. Le mot perruque a du reste une origine très-ancienne : il vient du grec dorique
que les premières cheveux blonds. Les Romains en usèrent pour
Pérus,
Dans
les
même
but, et
aussi pour se composer des coiffures très-ouvragées et trèsélégantes, qu'elles appelaient tululus,
mode ne
galericulus. Cette
corymbus,
fut guère introduite
galeries,
que sous les a des bustes
empereurs, mais elle devint si générale, qu'il y en marbre de grands personnages, hommes ou femmes, avec des perruques mobiles que l'on changeait probable-
ment suivant
la
parait
c'était
mais
;
l'artifice
des faux
—
m. Poire sauvage, poire d'étranguillon. s. environs d'Alais, le quartier dit de Péntsso, tire de quelque fameux poirier sauvage ou de la quan-
nom
de ces arbres qui s'y trouvaient.
du lat. Pyrus. Pés, s. m. Poids; ce que pèse une chose; balance, instrument de pesage. Au fig. pesanteur et de la imporDér. de Péro,
—
considération.
fort d'une
Lou gran,
romaine; lou piehd pés,
home dé pés,
le
lou gros pés, le côté
côté faible. Acù's
un homme d'importance. Es uno
c'est
c'est une considération importante, majeure. Siès pas dé pés, tu n'es pas de force. Dér. du lat. Pensare, penso, peser.
dé pés,
— Pès!
s. f.
une raison
Paix; tranquillité; concorde; calme silence. ;
Paix-là; silence.
interj.
et trad.
du
Pesa, v. Peser, juger de
la
Dér. du
lat.
Pax,
français.
pesanteur d'un objet avec des poids; peser, accabler, fatiguer, être à charge. pésasmé dous sôous dé fourmo, pesez-moi pour deux sous de
Quan peso?
peso, mon souper sera assez à charge.
Dér. du
lat.
Pésado, une fois.
quel est
me
fatigue.
—
son poids?
Moun
Vous pésara prou,
soupa vous
il
Pensare. Pesée, ce qu'on pèse, ce qui a été pesé en
s. f.
Dér. de Péta.
Pésado,
s.
f.
Trace, empreinte du pied, foulée. Il : giron d'une marche d'escalier, sur
s'emploie aussi pour
perruques étaient encore en usage et
Pésaïre, s. m. Peseur public; celui qui pèse. L'invasion du français tend à introduire pésur, qui encore de plus mauvais aloi.
il
XV
un
un
résoù
lequel porte le pied.
e et luxe, car les prédicateurs du siècle tonnèrent contre les perruques des femmes.
que
du XVI e
les
mode
mode, comme pour leur donner une au moins du vivant des originaux.
jeunesse perpétuelle,
Au moyen-âge
porta
cette
été
tité
mé
le
les
n'est plus qu'une ressource
son
fromage.
Romaines pour
ainsi.
coiffait
de nos jours plus que jamais remis en vogue et en honneur parmi les femmes du grand et du demi-monde.
étaient en
les
hommes
contre les rhumes de cerveau
icù^t/o;, pour Jtufp6ç, fauve, jaune, parce
cacher leur calvitie,
se
général,
couper ses cheveux ras et
presque toute l'armée française. Aujourd'hui
lui,
la perruque chez les
Pès,
et perrucassa.
perruqueta ;
fit
:
laide perruque.
L'italien et le catalan
Bonaparte,
dans leur couleur naturelle. Bonaparte adopta
tance,
Péruquo, s. f. Perruque, coiffure de faux cheveux; les cheveux eux-mêmes. Au fig. réprimande. Dim. Péruquéto, s. f.,
chien.
Brissot, le premier,
Dér. du
lat.
ou du grec IKÇa,
Pes,
pied.
— est
—
En France, la mode des perruques, pour les hommes, commença à se répandre sous le règne de Louis XIII, vers 1 630 on les appelait moutonnes, parce qu'elles étaient ordinairement faites en laine de mouton. Cette mode prit
La Pcsaje, s. m. Action de peser; salaire du peseur. grande industrie de notre pays, la récolte des cocons, a
une extension plus grande à l'avènement de Louis XIV, qui portait, tout enfant, de longs cheveux bouclés, et dura
Pèse, s. m. Pois, petits-pois, pois verts; Pisum, Linn. Pèse Plante potagère de la famille des Légumineuses. sans ou goulu, pois gourmand, grouman galavar, pois
;
pendant tout ce règne. portait perruque, et
il
Au XVIII e
siècle,
eût été indécent à
tout le
monde
un homme
bien
élevé de s'habiller sans cette chevelure d'emprunt, qui fut
adoptée était
même
par
la
plus petite bourgeoisie.
l'accompagnement obligé de cette
Révolution et sous
cheveux
le
Directoire,
coiffure.
La poudre Pendant la
on imagina de porter
plats sur les faces, et l'on
appela
cette
les
mode
introduit tous ces mots.
Dér. dePét.
—
parchemin, ou pois-mange-tout. Pése-dé-séntoù, pois de senteur, pois à fleur ; gesse odorante, Lathyrus odoratut. Se pu rés noun véses, éstaquo t'as pèses, faute de mieux, contente-toi de pois.
Péséroù, petits-pois.
s.
m.
Dim. du précédent,
et
proprement,
I'KS s.
Pésièïro,
Je jois
Cha;>.;<
f-
PES planche, table plantée
;
de pois.
Pésouïo (Faire), pkr.
faitt.
ee qui lignifie fortune nu de la santé; vi\ p'iu;
petit
une
r
majii
on au
Ceil mot
vivoter, sous
:
re
ne pas
L'explication
le
rapport dt la
que peu,
puna-
—
rivages, qui remarque, du
Induire ces dictons, ne parait pas
sens de cette phrase, telle au moins qu'elle
itaiile
comprise et appliquée.
est aujourd'hui
no' s'agit
Il
pas en
pour se venger ou pour témoigner son dépit; l'idée que réveille le dim. familier pésou'iè, ce pauvn diable de parasite, vivant de peu. toujours caché et vains
de
.
efforts
poursuivi, éveille plutôt une idée de
toujours
vaine.
Pouilleux;
wlj.
o,
quia
des poux;
sujet
aux poux; lâché de pourriture. Dér. de
m. Pou,
s.
du genre des Aptères; manjou, les poux le dévorent,
insecte
— tous pésouls lou
ronge. Lous pésouls l'acabou, m. sign. Tria sous pésouls, s'épouiller, secouer ses poux, au prop. et au âou se pér un pésoul, pour dire il ne fig. Mes pas la man se met pas en souci pour une vétille; il ne s'émeut pas
vermine
le
:
d'une bagatelle; et presque mot à mot pour se mettre à chercher un pou sur sa peau, encore faudrait-il que la chose en valût la peine. :
Étym. du
lat.
Pèsoulino,
nce
Pedicutus, m. sign.
s.
Vermine;
f.
pouilleuse
;
poux en général;
race,
pucerons, insectes qui attaquent
les
plantes, les arbres, la volaille.
Dér. do Pésoul.
Pésoul-révéngu,
s.
m. eomp. Gueux revêtu, homme de
rien qu'un coup de fortune a
rendu riche
airs insolents.
Formé de Pésoul
et
de révéngu.
—
et qui
prend des
c.
m.
e.-à-d.
se
tombé dans un
pésquo,
pésqua?
Où
;
promener. Pésqua lou fera, repêcher un seau
en traversant
mon
OÙ
puits.
le
En
travéssan lou carâni, aï pésqua, me suis mouillé. Sloun souïè
ruisseau, je
pénétrer l'eau. Ounté l'avés l'ayea-VOUS pris, trouvé? Ounté vnï las pésqua?
va-t-il les
soulier laisse
chercherî
Dér. de Pésquo et du
Pésquaire,
s.
lat.
Piscari.
m. Pêcheur; s'applique également à
celui
qui fait de la pèche sa profession ou son .amusement. Dér. du lat. Pisaitor, ou de Pésquo.
Pésquaïrôou, cha,
s.
ces oiseaux vivant de
1 :
l'i'squo,
poisson
;
t.
homme témbtn
:
p|
f.
compois d'Alais de 1393,
Cariéïro dé la Pésearii le
après
haut
du
I
titres et le
la
la
est
Poissonnerie; lieu destiné à la vente pêcherie, lieu propre à la pèche. Dans
Pésquariè,
il
mention de
est fait
elle partait
;
de
Souheirane,
11
couvent des Cordcliers, aujourd'hui
le
théâtre,
pour remonter vers les châteaux. Peut-être y avait-il la une balle aux poissons, qui lui avait fait donner son nom,
ou plutôt
prenait-elle sa dénomination d'un péiquiè, réser-
voir d'eau ou vivier, situé dans
m. Réservoir,
s.
Pésqniè,
le
jardin des seigneurs.
vivier, bassin
où
l'exercice
ou
l'on nourrit
poisson.
Dér. de Piiquo. s.
Pêche;
f.
l'art,
de
l'action
—
A fa pêcher du poisson; le poisson que l'on a pris. bona pésquo, il a pris beaucoup de poisson. .Manda à la cl
la pisquarié,
envoyer nn importun
se
prome-
ner.
Dér. du
Piscalura, formé de piicis.
lat.
Péssamén,
s.
m.
—
Peine, chagrin, souci, inquiétude. pas sans inquiétude.
Manquo pas dé péisamén, il n'est Waves pis gés dé péstamén, vous
n'avez souci de rien.
avts tro dé pissamén, vous n'êtes pas ici-bas pour longtemps, vous avez trop de soucis. 3t'a lira
Ses pas pér vtoure,
d'un bel péssamén,
il
m'a
tiré
d'un grand embarras. Mé fai je ne puis me décider à
péssrmén dé part), dé vous quila, la peine partir, j'éprouve bien de faï péssamén, tout
.1
vous quitter.
Le proverbe dit
le peine.
péssnmén pagou pas un dénié dé déoutes, suffit pas à payer la moindredette.
:
le
Tout
li
Cent ésaisdé
chagrin
ne
Etym. du lat. Pensare, pensatum, prnso, on peut-êtrede PaU, passus, patior. Péssaméntoùs, o, adj. Soucieux, qui a du souci; PéssègTe,
Pêcher, prendre du poisson; retirer de l'eau; repêcher; faire eau s'imbiber; par extens. trouver, prendre, découvrir Slanda-hupêsqua, envoyez-le à la pêche,
—
54't
— Le pésguaïrôou
préoccupé de soins.
Voy.
r.
Pésqua,
s.
:
pésquo ou
l'csmjl.
Pésoul, vermine.
Ténuirostr
monté sur jamlios, et l'on dit volontiers d'un Conformé A dé eamboi dé pésquuirôou. ou Un prsquilïrÔOU.
Pésquo,
Pésouïous,
te
famille
ainsi
le
fai!
de mesquinerie chôtive, que de taquinerie insolente, quoique
la
li
I
dans do grosses eotreprises.
par
difficulté de
la
reste,
faire
dans un commerce
ire;
se lancer
donnée
lo
:
petitement, pauvrement,
exis
jeu, carotter, ne hasarder
isent,
Bot
I
d-
m. Alouette de mer, Pelidna platyrin-
Linn. Oiseau de passage, de l'ordre des Kchassiers et
Dér.
du
*.
m. Pêche do vigne, Persica; en
lat.
ital.
fruit
du pêcher.
Pertiea; en port. Pessego;
en cal. Presseg; en esp. Passega.
Pésségriè,
m. Pêcher,
s.
arbre qui porte
pêche, do
la
la
Amgdalus
persica, Linn.,
famille des Itosacées, ori-
ginaire de la Perse.
Même étym. que le subst. précédent. Péssù, s. m. Pincée; la petite quantité qu'on peut prendre Vn pétsa dé d'une chose entre deux ou trois doigts.
—
tâou, une pincée de sel. Vn péssù dé laba, une prise de tabac. A met dos ounços dé grano et lou péssù, il élève un plus de deux onces de graine de vers à soie, deux
peu
plus une pincée supplémentaire. s. m. S'emploie aussi |»nr désigner quelque chose la fleur d'une chose, la partie la plus de premier choix uno douméïsilo, unn délicate et la plus recherchée. Ainsi
Péssù.
;
:
70
PET
550
PÉT
fio ddou péssù, une demoiselle qui n'est pas du commun comme dirait le français un beau brin de fille. Aquô's ;
:
ditou péssù, ceci est
Péssù,
les
doigts;
Le même que Èspéssù.
pincé.
v.
Péssuga, de
doigts,
—
Pincer; serrer,
Pétaïre (Lou),
une
critiquer,
fig.
!a
peau entre
marque; mordre.
railler,
nymie
faire
—
les
des
et
Pétar,
Voy.
Pellem sugere ou du grec IUtïo), presser,
lat.
On
dit
un
pieu.
m. Pilon, instrument propre à piler dans un morsynonyme avec Triisadoù, Trissoù. fVoy.c.m.)
s.
est
Il
Réde coumo un
:
raide et droit
péstél,
comme
Péstél,
—
du grec IHaaaXos,
partie mobile d'une serrure qui verrou. Dans le premier sens, syn. gâche;
Voy.
Étym. du
m.
c.
Pessulus, dér.
lat.
du
grec Ityomo, ficher,
pèse.
Pè-su-fièïo,p/<r. faite. Trois mots de cabale, sorte de formule de sorcellerie qu'on prête aux prétendus sorciers Sauvages l'explique trèsqui fréquentent le sabbat.
—
La route
ordinaire pour se rendre au sabbat, dittuyau delà cheminée. On met un pied sur la crémaillère, comme sur un étrier, on prononce la formule
bien il,
:
est
le
Pè-su-fièto, le sorcier disparait et tout est dit. »
La locution faire pè-su-fièïo par
signifie
conséquent
de là son origine et disparaître à la manière des
:
tire
sorciers; lever le pied, s'esquiver adroitement, furtivement.
Péta,
v. Péter,
faire
un
pet.
Éclater, faire des éclats
claquer; casser; se rompre; se casser. mourir. En terme de jeu, faire la dévole.
Au
fig.
— Lous
;
crever,
favwous donnent des vents c'est la venlosa faba des Latins. Faire péta soun foué, faire claquer son fouet, au prop. et au fig., prendre le verbe haut, faire fan péta,
les haricots
:
sonner haut son importance. Faire péta sa noublèsso, se targuer de sa noblesse, de sa condition. Fai péta las èfos, il
sacre,
mépris pour quelqu'un. Dér. de Pé et de Péta.
Pétarda, v
il
jure
Les
les
B
Pétardiè, s. m. Mineur, celui qui Dér. de Pétar.
Gresset
en
c'est
de
Vert-Vert
perverti.
Faï
un impudent menteur. Aquélo
vèn dé péta, cette poutre vient de craquer, de se rompre. La branquo vaï péta, la branche va casser. Lou fustn
bos vèr doit fia pélo, le bois vert éclate fasiè péta
Èspéta.J péta,
il
ddou
rire,
A manqua y
il
nous
péta,
faisait il
a
en brûlant. Nous
mourir de
failli
des mines.
a valu son
Dér. de
nom. Pé ou de Pétar. s.
Pétarino,
Canonnière; jouet d'écolier. Le
f.
que Cmdoubrino.
—
Voy.
C.
rire.
(Voy. crever. Ké manjè à
en mangea à crever. Péta dou poun, échouer au
même
m.
j. Fâcherie, bouderie, mauvaise humeur, /'. M'a fa préne la pétarufo, il m'a mis de mauvaise humeur. La signification que Sauvages attribue à Pélarofo, qui
Pétarufo,
colère.
est
—
au fond
le
même
mot, et qu'il traduit par
:
homme
sans conséquence, est tombée en désuétude.
Dér. de Pé et de Rufe.
m. Dim. de Pélassoù.
s.
Pétas,
morceau
Pièce, petit
quelconque pour rapiécer un vêtement, pour panser une plaie. Au plur. Pétasses, pour dire loques, haillons, lambeaux de vieux linge usé. d'étoffe
:
Étym. de
la bass. lat. Petacia.
Pétassa,
v.
rapetasser; réparer,
Hapiécer, mettre des pièces rapiéceter et Au fig. remettre en bon éint, ;
raccommoder.
rajuster,
arranger,
rectifier,
tacher de justifier. Camiso toulo
braïos, rapiécer son pantalon.
pélassado, chemise rapetassée. Pélassas-ou
voltigeaient sur son bec,
parlant
péta las méssorgos,
fait
Pétarèlo, s. f. Larme de verre; goutte de matière vitrien fusion, qui s'est échappée de la canne ou sarbacane
arrangez cela disait
mine, miner un rocher, le
une mine.
établir
— Pétassa sas
:
F et
Faire jouer la
.
y
trop chargée de l'ouvrier verrier, et refroidie en forme de larme. La cassure de son fil la fait éclater avec bruit par suite de la brusque invasion de l'air extérieur, ce qui lui
Dér. de Pés.
«
et par
fiée
planter.
Pésù, udo, adj. Pesant, lourd, qui
Au
Dér. de Pétar.
pieu.
m. Pêne,
entre dans la
de PiïU.
Pislillum, dér.
lat.
».
crotins qu'il lance.
bruit qu'on fait avec la bouche, par imitation de pets
percer pour
Étym. du
fouet.
Pétarade, suite de pets; sauts que fait
s. /.
un cheval eu pétant; quantité de fig.
Péstél, tier.
m. Mèche de
s.
Pétarado,
Etym. du
fondement. Méto-
le
derrière,
sauter et la briser, en la chargeant de poudre.
F.spéssuga.
serrer.
m. Le
j.
hardie et familière.
Pétar, s. m. Mine, trou de mine, cavité que les carriers les mineurs pratiquent dans une roche pour la faire
m.
c.
Voy.
presser
manière à produire
Au
pinçons.
choix.-
action de serrer la superficie de la marque qui reste lorsqu'on a été
ce Martin qui,
pour un point, perdit son àne. Dér. de l'é ou du lat. Pedere.
m. Pinçon;
s.
peau entre
du premier
port.
un peu aussi ce qui arriva à
C'est
comme vous
l'entendrez.
coumo voudrés,
Aryen pétasso pas
vilaniè, argent ne répare pas vilenie.
Dér. de Pétas.
Pétassaïre, ro, celui
ou
celle qui
s.
qui vend ou acheté jamais au fig. Dér. de Pétas.
Pétassaje,
s.
m.
fait les
et adj. Itavaudeur, ravaudeuse, métier de rapiécer; fripier, celui
chiffons,
par ext.
Ne
s'emploie
m. Rapiécetage, action de rapetasser; au
PÈT prop. et au
— Aquà's
fig.
que du rapiécetage,
Pi
pas que dé pétassage, ce
un mauvais
c'est
m. Grand coup; coups redoublés.
».
—
En avant! coups de
>««
Zou
véïre aquéles pétassdous, tu vas voir quelle tripotée.
pétassdous sus sa fénno,
!
trique sur sa
Étym. du grec
Au
—
le
das lous pétéjou,
Mi
l'obscurité.
avec
le
d'impatience: désirer vivel.ou lâourit et l'amouriè pétéjou
le
de Péta.
Pétiller, craqueter, briller
mûrier pétillent en
brillant.
Lous
yeux des loups
brillent
dans
les
il
faï pétéja,
m'impatiente. Pétéjo dé s'en
impatient de partir. brûlait d'envie de l'avoir. est
il
Pétéjavo dé ïavèdre,
il
Pétito,
pin d'Alep,
f. Poupée, jouet d'enfant, qui remonte à la antiquité et dont on a trouvé des spécimens
s.
le
les terrains.
pin maritime, etc.
Dans
dans
;
les calcaires,
les sols schisteux,
pin sylvestre, le pin à pignon, le pin noir d'Autriche et autres, se plaisent de préférence. Depuis quelques années
reboisement de nos montagnes des Cévcnnes a été entreles Compagnies houilpris sur d'assez larges proportions :
lères
ont, les premières,
propriétaires ont forêts a
beaux
Dér. de Pi.
visqueuse, lymphatique
Pi, ». m. Pin; arbre Je baule futaie; Pinv.i pinea, Linn. Arbre toujours vert, à feuilles persistantes, résineux, conifèrc. Ses variétés sont nombreuses, et la plupart s'accli-
le
pétiller d'ardeur,
fig.
ment; s'impatienter. âou fia, le laurier et
âna,
avec bruit, battre.
llatiaoïu, frapper
v. fréq.
Pétéja,
ièls
humeur
Pituite:
j. f.
viaqBtwa do COrpi humain. Élyin. du l;<l. Pituita.
matent facilement suivant
femme.
éclat.
Pétuito, et
Dit. de Pelas.
Pétassâou,
n'est
replAti
I
établi
suivi,
un
résultats.
donné l'exemple que plusieurs et l'administration des eaux et
service de
relioisement qui
Ce sera un grand
promet de
bienfait dont les consé-
quences ne sauraient être trop bien appréciées, et déjà la Compagnie de la Grand'Combe possède de vastes forêts de
bien
pins dont la valeur se chiffre par millions de francs. Il n'existe pas, du reste, de meilleur moyen à employer
fiente durcie et
pour retenir les terres sur les pentes montagneuses, et pour prévenir ces terribles inondations torrentielles qui, après avoir raviné et excorié les montagnes, descendent sans
la
obstacles sur nos plaines en torrents impétueux, entraînant
souris, etc.
peur, par ext. métonym. de l'effet pour la cause crainte. Pétos dé magna, du crottin de ver à soie.
rochers cl l'humus végétal États de Languedoc, par une sage prévoyance, avaient prescrit des mesures sévères contre le déboisement
Sauvages remarque qu'un bon ver à soie a toujours le crottin dur an derrière. Quanto péto.' Quelle peur! A tou-
des montagnes ; par malheur, ces règlements avaient été trop mal observés. Mais si, de nos jours, les communes
jour la péto, il a toujours peur. Dér. de TV.
qui peuvent s'assurer de bons revenus, si les propriétaires de grands tènements se sont ravisés, et qu'ils continuent à
plus
cbez
liante
Grecs.
les
jeune
Ironiq.
bien
fille
parée,
attifée.
Étym. du Péto,
».
mince, grêle.
lat. Petilus,
ordure;
Crotte; crottin;
f.
arrondie de plusieurs
animaux,
tels
brebis, la chèvre, le lapin, le lièvre,
Au
fig.
/'.
le
le rat, la
clieval,
:
—
Péto-bas, S.
que
m. Ironiq.
s.
Terme de mépris,
petit
homme
trousse-pète,
Pétotio,
s.
pètofio que...
.Médisance;
f.
inutiles et il
m'a
fait
commérage;
médisants. là
—
.
Les
être encouragés et favorisés
permis d'espérer que le développement de ces cultures forestières portera d'heureux fruits et que notre région tout
tracasseries, sor-
entière ne tardera pas à en ressentir les avantages. L'expé-
M'a
fa 'qui
une tracasserie dont
uno
je
me
souviendrai. Tàisa-vous, aquo soun dé pélofios, taisez-vous
donc, ce ne sont que sornettes, médisances, tripotages. Péto-fré, s. m. Ironiq. homme flegmatique, d'un froid
il
est
rience est faite, et l'on peut prévoir, dès à présent, que le la végétation, reconstituée sur les versants des
jour où
montagnes, en aura consolidé la surface, ou les cours d'eau torrentueux y auront été dérivés, où tous lesanciens ravins auront été obstrués, n'auront
les
glacial, sans 'une, d'une indifférence souvent composée.
cultivées
Pétouiiè, s. m. et adj. Au fém. Pétoufiïiro. Bavard; médisant; rapporteur; brouillon; flagorneur; faiseur de du pétofio. C'est une nuance, peut-être un peu adoucie,
violence des inondations.
Patrifassiè fVny.
c.
m.), avec lequel
il
semble avoir quelque
mieux. rapport d'origine et d'étym.; mais il ne vaut pas Pétoufiéja, v. Colporter des rapports indiscrets et médisants contre quelqu'un; dauber sournoisement et
ment.
dans leurs plantations on semis,
court de jambes. bas-dc-cul, petite
fille.
nettes; propos
les
— mépris.
mécham-
part ces améliorations générales,
notre agriculture les
principales et les plaines plus rien à redouter de la
du haut
et
si
désirables
du bas pays,
la
pour
culture et
être considérées plantations de pins peuvent encore autre source de richesses. La résine que produit
comme une
cet arbre pourrait sans doute être exploitée, mais la bonne de son bois, l'emploi qui en est fait dans nos
qualité
grandes industries minières,
Dé que
Pétoùs, o, adj. Péteux, terme de morveux 3 vôou aquél pétniis? que nous \ fut ce pétBUX. L'an coucha coumn un pétoùs, on l'a mis dehors comme un
M
A
vallées
presque
le
font surtout rechercher et
recommandent particulièrement. du celt. Pin: Étym. du lat. Pinus, dér. probablement en armor. Pin; Peinge, en langue erse; Pimciddm, arbre ces mots ont en gallois; Pinn, en ai le
I
péteux:.
Dér. de Pé.
pin,
peut-être
leur radical primitif dans le celt. Ptn, montagne.
552
PIC
P1È
Pi, ». m. Pivert, oiseau au plumage vert, à tète rouge; Picui viridis, Linn. Cet oiseau fait son nid dans le tronc des vieux arbres qu'il creuse avec son bec; la femelle y
pond de quatre à cinq œufs verdàtres, tachetés de points
Pichéténé, to, adj. double dim. Très-petit;
ment chargée d'insectes, il la rentrent et le repas est fait. Le dicton Maigre coumo un pi, sec comme un pivert, est-il une allusion à cette espèce d'oiseaux, qui n'ont pas la :
renommée de beaucoup s'engraisser? Le Pi-col-dé-sèr, s. m. Toreol, oiseau, dent, dont
se distingue par son
il
variété
cou allongé
Picho, oto,
comme un
nom.
de fourmis en enfonçant aussi
se nourrit
serpent, ce qui lui a valu son la
langue
dans
les trous des fourmilières. (Voy. Fourniguiè.J Dans les environs de Mines cet oiseau porte le nom vulgaire de
Fourmïè
et Tiro-léngo.
mais cette suppression, purement euphonique, ne change rien à l'étymologie. Ces mots dérivent tous du latin Picus, dont le radical pic indique
prime
la
lettre
finale c;
toujours une pointe,
un dard, un instrument qui
—
Aquél capèl l'ét tro pichà, ce chapeau est trod petit pour toi. Pichà faï et bé lia, ce qui répond à qui trop embrasse mal étreint. Pichoto plèjo U'abriou faï bèlo tégado d'éstiou, :
petite pluie de
En
v.
Pequeno. Etym. du
ousiâou, tout pillage,
ou tout
Étym fait
par
,
était
la
lat.
Pilare,
Dér. de Pichà, et du
lat.
où
Yoy.
l'on
c.
élève des
m.
Oliva.
Pigeon; Columba, Linn., oiseau de On en distingue plusieurs espèces
ou du grée IltWw,
fouler,
variétés qui
toutes n'ont pas
un
languedocien.
Pichouté, to,
qui est mouillée et ne se
l
un grand nombre de
nom
et
i.
garçon; très-petite
enclin à
piller.
Pris subst.,
gueux; mendiant; voleur. L'étym. des mots précédents a peut-être concouru
fille.
adj. Dim. de Pichà. Très-petit Adj., très-petit, bien moindre.
L'angm. Pichoutas, atso, signifie un grand garçon, gros ; une jeune dondon grasse et fraîche.
et joufflu
;
et ici,
ce dernier,
—
Vùou pat uno pinstro, il ne longtemps hors d'usage. vaut pas deux liards, pas une obole. T'en dounarièï pa 'no je
ne
t'en
donnerais
pas
deux
liards.
Celui
dont on parle ainsi, ou la chose que l'on estime à ce prix, seraient encore trop payés tous deux. ital.
Picarèl,
Piastra.
s. f.
Picopoulo, grains.
On
Espèce de raisin blanc ou nuir, à etits comme on devrait ;
francisé en pique-poule,
l'a
de bien d'autres termes languedociens.
Picourèlo, Piè,
».
m.
s. /".
et
n.
—
Voy. liufadàl.
pr. Pic;
colline;
montagne. Le nom
propre est rendu en français par Puech, qui a passé aussi dans quelques désignations de lieux. Lou Piè dé Sén-Lou,
—
de Sainl-Loup, montagne située dans l'Hérault. Lou dé Céndras, le Puech de Cendras, dans le canton
lo pic l'ic
(J'Alais,
sur lequel est bâtie l'église de Coudras, près d'une
ancienne tour
m
m. Micocoulier. Le môme que Bélicouquié, Voy. C. m.
—
Fanabrégou.
faire
Piastro, s. f. Pièce de deux liards; un demi-sol ou deux centimes et demi; monnaie de très-basse valeur, depuis
«.
Picopouïè,
il
:
avec celle de péïo, guenille, pour les former du moins, s'en rapproche beaucoup.
En
m.
».
lieu
—
Dér. de Pichà.
Pïar, do, aij. Pillard;
piastro,
Pijouniè.
Olives confites à la saumure; très-
s. f.
Pichoulino,
presser.
signifie
m. Pigeonnier;
s.
mémo que
pigeons. Lo
et
—
en désordre.
suppression de
du
pas sentir,
fermer.
les
Pichougnè,
l'ordre des Gallinacés.
m. Pillage; dégât; désordre. Vin soun y-èro dou pïage, dans sa maison, tout était au
s.
Petilus.
yeux gros de sommeil, voudraient s'endormir On leur t'ait croire que c'est un petit homme du sable dans leurs yeux, ou qui pose les pieds
qui jette dessus pour
sert à
les pierres.
Pia, v. Piller; saccager; voler.
Pïage,
le lat.
avant l'heure.
Picboun,
arbres ou
Pichon, d'où aussi
—
les
bruit que fait cet oiseau en frappant de son bec
les
celt.
m. Petit-fils, fils du fils ou de la fille. Picho-t-home (Lou), s. m. Le petit homme, envie de dormir. Lou pichà-t-home l'arapo, dit-on aux enfants Picho-fil, s.
petite olive.
le
printemps promet grande moisson d'été. on disait Petiot. En ital. Piccolo, en port.
fr.
frapper, à piquer, et se trouve dans le bas-breton pik ou pigel. C'est une onomatopée commune à bien des langues,
imitant
nouvellement
Petit; qui a
peu d'étendue ou de volume, Avèt aqui un brave pichà, vous avez là un pris adj. charmant enfant. La bravo picho to ! la gentille petite fille!
qui,
Dans plusieurs dialectes, on écrit et on prononce Pic; de même, le français écrivait Pic-vert. A'otre idiome sup-
et adj. Petit enfant; enfant
s.
né, pris subst.
et mobile,
qu'il peut tourner Il
du précé-
pins
Dér. de Pichà.
pour
frappent les arbres à coups de bec redoublés, et allongent démesurément leur langue : quand il la trouvent suffisam-
le
petit; très-mignon.
Les pics font leur nourriture principale d'insectes; faire sortir leur provende cachée sous l'écorce, ils
noirs. et,
Picata, do, adj. Tacheté, tiqueté. Rad. Pic, pointe.
isolée.
Lou
PU
das foires,
le
Puech des
nom
Mendole, poisson; Sparm maina, Lmn., de l'ordre des Holobranches et de la famille des Léiopomes.
ancien que nos Compois donnent à la colline où se trouvent des fours à chaux, sur la rive droite du
On
Gardon, en face du quai neuf d'Alais. Là devaient
le
s.
pèche dans la Méditerranée
coriace; on
le
pique fortement
vend la
sec,
;
sa chair est
maigre et
et sa salure très-prononcée,
langue, lui a fait donner son
nom.
qui
labres,
ver jadis taillandiers,
les
industries
des forgerons,
se trou-
maréchaux
et
fabres; ou peut-être la dénomination venait-
PU
l'Iti
du voisinnge des fabreries moyennes et hautes, deux du vieil .Mais, séparées de ce monticule par le seul lit de la rivière, avant l'existence du (jiiai. Le mot Piè est aussi antre dans la formation do plusieurs rues
noms
propres, avec qtnlqnei
phonie; ainsi Piéton, le
Pièchégù, Pièredaun, Pièchdou, que
traduits par Puec.lilong,
a
français
variantes imposées par l'eu-
le
même
Étym. du grec
Étym. du lat. Podium. Piè, ». m. Pied de roi ou de
abreuve
l'on
le*
bestiaux;
liât).'
augm. Gros-Pierr •. Étym. du lat. Petrus et Pctrunculut.
Pierrette;
». f.
Piéta,
Pitié,
compassion.
—
Aquà
Dr. du
Pietat.
lat.
Piétadoùs, onso, adj. Compatissant, tendre; sensible au malheur des autres.
anciens et modernes, mais avec des dimensions !rc; dissem-
pauvre figure, mine tkètiva. Traduction du français.
ou Pytliique, et dans le Piémont.
du
pied Delphique
Il
ni 3248 et le pied romain pied gaulois doit être évalué à n >z963. Le pied gaulois aérait donc le même que le pied à
le
dé
roi
ou de
qui fut en usage en France jusqu'à système métrique. Le savant archéol
du
que nous venons de citer a déduit de la longueur du pied gaulois celle de la lieue gauloise, laquelle étant composée pas de S pieds, soit 7500 pieds gaulois, présentait un développement de 234G mètres. Quant au pas romain,
de
Piètre, adj. Piètre,
l-'iOO
m comprenant aussi 5 pieds romains, il équivalait à 1 48l5, le mille romain composé de mille pas, présentait un
d'où
m développement de 448t 50; et la lieue romaine, composée de 1500 pas ou 7500 pieds romains, possédait une longueur de 2222 mètres, qui représente très-exactement la moitié de la lieue commune de France, de 25 au degré, dont la
prends un
n. pr.
s.
f.
pic, soit
Petite éminence,
comme subst.,
soit
ou
fils
petite élévation,
pièce de terre. est allé visiter sa
Champ; vigne;
faire un tour à sa
—
Etym. de Pièï,
s.
la bass. lat.
m.
Pis,
Pieeia, m. sign.
tétine
d'animal, plus particulièrement
des vaches, chèvres ou brel
is.
verrons ensuite. Pièï y-unaraï,
puis, j'irai.
Et pièï?
et
après? Piiï que, tandisque, puisque. Piiï que m'en soutane, tandis que je me le rappelle. Piiï que li tin, puisque, tandis que nous y
Étym. du grec
Étym. de Pi, avec
m.
sign.
Pièï (Lou), n. pr. Le Puy, Loire. Ancien Anicium.
Étym. du
lat.
Podium.
ville, chef-lieu
de
1a
Haute-
—
si
Si
sièt
pas
cela ne te va pis,
fifre.
pifre,
pour ronger
On
dit
S'il
au
Mb,
l'augni. asto.
En
bas-br. jHghel.
Pigna, ado, adj. Bien garni; bien arrangé; proprement Di foutil* taillé. Se dit surtout en terme de magnanerie :
rameaux bien garnis de cocons dé brus bien pignas, des bruyères bien garnies. Vn doubrt biin pigna, un arbre bien Laillé. bien pignas, des
;
la disposition
pomme
de pin, par une comparaison
des écailles.
—
Pignastre, tro, adj. Têtu, entêté; opiniâtre.
mai sa
un
volonté,
Un observateur a remarqué que une qualité on plutôt un défaut habituel
son avis.
l'opiniâtreté est
aux
Vécu
qui pignastre, ce qui signifie : mieux vaut sot et céder, quo s'obstiner dans son opinion,
èstre sol
Dotes,
aux
sots et
aux
Pignastrije, t. m. nable et stupide, «
enfauts.
Opiniâtreté,
entêtement déraison-
d'un
marque
petit
esprit,
>
dit
SAUVAGES.
Pomme
s. f.
de pin
ses écailles des pignons, sortes fait
détacher. Le gros
de ces amandes.
On
d'Italie,
qui renferme sons la maturité
d'amandes que
pinson appelé bec-croisé se nourrit ou d'un cuistre Es tara
dit d'un avare
:
coumo uno pigno virdo. du pin Pignoun, ». m. L'amande ou semence contenue dans
sommes. 'lirai,
flageolet.
Pigasso, s. f. Houe, instrument d'agriculture et J,. labour. Son fer a la forme d'un carré long, Urge vers son extrémité et qui se recourbe vers le manche.
Pigno,
—
Ou Pièï, wlv. de temps. Puis; ensuite; après; tantôt. farén pieï, nous ferons cela tantôt. Ou véïrin piiï, nous le
— Piètro mino,
flageolet à son très-aigu.
Fifre,
fig. Touqua OU jouga ddou cloquer le marmot.
paraître
Es ana
pièço, vigne, son champ. Pièço dé sère, ce que porto ou vèn quire, terre de coteau, dit ce proverbe, coûte autant que ce qu'elle rapporte. il
m. Joueur de
:
avec
de Pueeh.
Pièço,
s.
m.
».
Dér. de Pigno,
Emprunté du français. Pièché, s. m. Dim. de Piè,
du
fifre,
mesquin.
fifre.
Pifraïre, Pifre,
chétif,
tu n'es pas satisfait,
si
countén, pifro,
longueur est de 4444 mètres.
comme
Jouer du
Pifra, ».
Paris,
l'introduction
miséricordi
Dér. de Piéta.
m 5136
qui représente le pied employé résulte des travaux do M. Aurès, que
fax pkta, c'est
pitié.
mesure de longueur composée de douze pouces et qui forme la sixième partie delà toise; elle équivaut à 0"'32484. Le pied était une mesure de longueur, en usage chez la plupart des peaptea blables, variant entre b^lil, longueur
.
Piiroto,
,
à faire
Paris,
I
-in.
:
Pière, n. prop. d'homme. Dim. Ntfl Pieroù, au fém. Piréto; augin. pièras. Pierre; dim.
l
radical.
Auge où
f.
-VUnll. de PitO.
!
Puechegul (le liochegudej, Puechreibn, Péchaud. Pujol,
que Sfontaigu et Poujoulat doivent avoir
».
Pièlo,
elle
la
pomme
d'Italie
de pin.
La clavelée des bestiaux. Pigoto, ». f. La petite vérole. Adioussias, tinis-vous eâou et sara, que la pigoto vous un sourtira, se dit ironiquement à des voyageurs qui, par "rand froid, se mettent en route sur un véhicule non fermé.
PIN
554 Pigouta, do, adj. m.
On
vérole.
dit aussi
et f.
grêla.
marqué do
grêlé, tout
tout
est
et
/".
la
petite vérole.
Pigre, adj. m. Paresseux. Dér. du lat. Piger.
m.
i.
Pigrije,
».
Pijoun,
La
». f.
Pilo,
Dér.
du
Pilo,
m. Une
un
un
tas,
nom
son
et qui, féminisée, est
—
petit tas.
(A
Pïo-pïo
hache
bûcheron.
de
à
s'applique
la),
éi
Aquélo f'énno
bé
et
Attifé,
f.
pimpado,
vêtu avec recherche.
cette
femme
est
bien
Pimpanèlo, ». f. Pimprenelle, Sanguisorba oflicinalis, Linn., ou Fraïssinéto. (Yoy. c. m.) On l'appelle aussi La grando pimpanèlo, la pivoine. Pœonia Pimparèlo.
—
v.
Pimpouna,
Pomponner, dorlotter,
Pioto,
aux
être
petits
«.
Pimpourla,
Soigner quelqu'un avec excès,
—
Se pimpourla,
exagérées. soigner sa santé avec exagération.
Pinchoù
(Faire).
guetter, montrer
alternativement.
Pinédo,
s.
/*.
le
nez, se montrer en partie et se cacher
— Pinchoù-babdou. —
Voy. Babdou. Terrain planté de pins, bois ou forêt de
m. Terme sous
plaisantant.
Pin-pan
I
—
lequel on désigne le Aï dé bon pinà, j'ai du bon vin.
interj.
Pif-paf!
vin en
Onomatopée inventée pour
l'action de frapper à coups répétés et précipités,
exprimer afin de donner au discours plus de rapidité bailà doits souflés,
pin-pan !
il
lui ficha
et d'énergie.
deux
soufflets,
Pinta, v. Pinter, chopiner, boire avec excès, s'enivrer. Pintardo, s. f. Pintade commune, Numida meleagris, Linn., oiseau de basse-cour.
— Batnïa coumo dépintardos,
jacasser, caqueter, bavarder; se dit des
Pinto,
il
se plaint,
poussins et
les
».
f.
La
pinte d'Alais,
dit
femmes.
Sauvages,
environ quatre livres poids do table, vaut un litre neuf décil., et répond à la quarte ou au pot de Paris de même poids, où qui contient deux pintes, mesure de Paris, ou quatre livres poids de marc,
ce qui fait entre ces
mesures une petite différence. Pintra, v. Action de peindre;
faire
de
la
peinture.
deux
Pi
!
en
vit encore. il
geint
fig.
;
piouta, crier,
En parlant de quelqu'un qui toujours de quelque infirmité, on dit : toujour
chamailler, geindre.
il
ne
fait
Pioutaïre,
que geindre.
m.
».
Celui qui
criaille
plaint tou-
et se
jours. v. Fumer du tabac, fumer la pipe surtout. On dit fuma, mais co terme est dérivé du français. Pipado, s. f. Une bouffée, une gorgée de fumée de tabac,
Pipa,
aussi
fumeur qui fume la pipe. m. Fumeur. Pipi, ». m. Terme de nourrice employé aussi en français Faï lounpipi, en parlant aux enfants. Action de pisser. le
».
Pipaïre,
—
fais ton pipi.
—
Vôou pas Pipe servant à fumer du tabac. uno pipo dé taba, il ne vaut pas une pipe, il ne vaut pas Pipo,
s.
/.
—
Qudou piquo? Qui va là? Frapper, heurter. Qui frappe à la porte? Lou piqua dé la daïo, action d'affûter le tranchant d'une faux, opération difficile, d'où Piqua,
l'on dit
pesant
!
qui geint et se
se lamente,
moineaux pépient. Au
cher.
pif-pafl
celui
a toujours quelque chose qui cloche. Piauler, pépier. Les poules d'Indo piaulent
il
chassée par
Dér. de Pi, pin.
Voy. Pi". des poussins. Pi
pioupiou toujour viou,
v.
Piouta,
criailler,
pins.
».
—
cri
—
bonhomme
se plaint
dérobée;
Onomatopée du
à la
es
d'où chacun
pillage,
il
combler
la
au
livrée
Fat toujour ptou-ptou,
piouto,
Épier et se montrer à
et
publique — Âquél oustdou
plus qu'il peut. La femelle du dindon. !
de donner
monnaie que dont chacun
pièces de
plaint de sa santé vit toujours. Petit
dorlotter,
le
se
la voie
». f.
français.
les
d'attentions
— Li
le
emporle
sans cesse;
Linn.
soins.
Pino,
une maison
Pîou-pîou
attifée.
offieinnlis,
la
Piolo-dé-man,
manière
la
que dragées,
aux enfants sur
l'on jette
pïo-pïo, c'est
S'attifer.
Pimpa, do, adj. m.
nom de
—
tache d'avoir la plus grosse part.
—
devenue Pioto,
nsurairo, hors de proportion avec la valeur de l'objet vendu.
affouillemenls. t>.
bèlo
porto,
Préné la pioto, s'enivrer. Piolo. ». f. Une hache, une cognée. On dit aussi Déstrdou. (Voy. C. m.) Planta la piolo, faire un marché
certaines choses telles
(Se),
uno
pointure d'une porte, d'une fenêtre.
Pilouta, v. Planter des pilotis pour établir un ouvrage en maçonnerie dans l'eau ou sur un terrain exposé aux
Pimpa
Acd's
la
hache de menuisier.
•
pile,
la
—
La pintruro d'uno
tableau.
de
l'art
Onomatopée du piaulement du dindon, dont on a
Piolo bouscardiëiro,
d'un pont.
français.
s.
d'uno [énèitro,
à
se livre
tableau.
Peinture,
f.
un beau
fait
—
pile
s.
celui qui
Peintre,
pintruro, voilà
dinde.
m. Un colombier, un pigeonnier. Voy. c. m. m. Pigeon (ColumbaJ, le pigeon domestique.
».
Pijougnè.
Pintruro,
Piô.
Paresse.
Dér. de Pijoun.
m.
peinture.
la petite vérole.
Malade attaqué de
».
Pintre,
la petite
—
adj. m.
Pigoutoùs, so,
PIQ Marqué ou gravé de Èi tout grêla, il
v.
au
fig.
en présence d'une difficulté
piqua dé la daïo,
c'est ici
que commence
la
:
Aeà's lou difficulté,
l'embarras.
Piquasoù,
s. f.
Picotement, prurit, démangeaison occahumeurs ou la mal-
sionnée sous la peau par l'acretô des
—
du corps. Voy. Prusije. Piquatièïro, s. f. Cavité pratiquée dans un bloc de en fer, pour la pierre et dans laquelle on introduit un coin propreté
PIS partager en
P1T
plusieurs pièces, eu frappant sur fer appelée bouro.
coin avec
le
piscu ««ni, je n'ai pas pu venir.
Piqné, ». m. Le piquet, jeu de cartes, que l'on joue à deux ordinairement. Piqué-voulur, jeu de piquet qu'on Jamaï lou piqué es pa'ntra din la tètlo JOUO à trois.
Piso, ». f. Auge de pierre, pincé-; près d'un fontaine, auge à abreuver; auge à huile.
—
d'un ase,
piquet n'est jamais entré dans
le
pour dire que
la
un jeu
piquet est
la tète
difficile.
On
».
Itangée de piquets plantés
f.
eontre les affouilleraonts,
fascines les
au bord d'une
». f.
Piquo,
s. f.
Pique, une des quatre couleurs d'un jeu de
s.
Piquo,
f.
Brouillerie, animosilé.
agit avec passion,
—
Y
où chacun
vai dé piquo,
avec animosilé.
pointu et acéré. Pire, adv. pouli,
il
Éi pire que brave,
il
de
m.
s.
honnête au-
est
la
vache, de
la
Pissaîre, arèlo,
Pisa, v. Décortiquer les châtaignes, les dépouiller de leur écoree. Se dit aussi par extension de quelques légumes secs.
Pinsus, broyer, piler. Pisado, Époque de l'année affectée au dôcortiquage des châtaignes, qui s'étend environ de fin novembre au ». f.
Véndrén pér pisado, nous vien-
drons à l'époque du dépiquage des châtaignes. Pisado se dit aussi pour désigner la quantité de châtaignes sèches
que
l'on
peut décortiquer en une seule
fois,
j'ai
U
et f. Pisseur, pisseuse.
l'égard
d'un
Terme de
individu qui
fait
—
en une seule
'i
—
lit.
Yoy. Amouréléto.
m. Se
dit d'une personne à tempérament d'un lymphatique; cacochyme. Pissogo ou Pissago, appelé aussi Massaparén, ». m. t
Potiron rouge, champignon vénéneux.
m.
».
Pisso-iè,
Pissenlit,
liondent,
Leontotlon protei-
formit, Linn., plante de la famille des Composées. Pisso-paio, ». m. Crible à larges mailles.
—
Voy.
Cruvèl.
un
Chauve-souris.
». f.
m. La
».
Pissourlé,
pissotte d'un envier à lessive;
un
de liqueur; une pissotière. Pissourléja, v. Pissoter; se dit aussi d'une fontaine qui ne donne qu'un mince filet d'eau. filet
Pissonrliè,
».
m.
—
Yoy. Pisto-ii.
Pissons, ouso, alj. m. et f. Mouillé par le pis, qui h l'odeur du pis. Se dit d'un enfant qui sent le piss.it. Pistoulé, ». m. Pistolet, arme à feu à canon court, que l'on
d'une seule
tire
XVI e rien.
siècle, désignait
— Èi un
main.
Dim. de
une carabine. Au
triste pistoulé, c'est
pistole, fig.
qui.
au
un homme da
un vaurien.
Henri Estienne dit qu'on fabriquait autrefois à Pistoie
Pisadoù (Sa), ». m. Sac en forte toile écrue, ouvert les deux bouts et qui contient la quantité de châtaignes
par
—
petits poignards appelés Pistoyert, et que ce nom fut ensuite appliqué a toutes sortes d'armes de petite dimen-
de
Voy. c. m. mouille fréquemment ce sac pendant l'opération du dépiquage, qui a lieu sur le tou-pisadoù. Voy. c. m.
sion.
ci-après.
mie
composant unepi°»a</o.
On
—
Pisadoù (Son),
».
m.
Billot
en bois de chêne ou
souvent de châtaignier sur lequel on frappe sèches pour les dépouiller de leur écoree. Pisaire,
m.
».
». in.
Pisso-fré, ».
opération.
châtaignes.
— Aïpittagno,
!
Pisso-can,
lat.
—
nuit, pissoir
mêle ce faquin Pissarado, ». f. Grande quantité d'urine rendue eu BM fois; tache ou marque d'urine sur le drap de dessous se
petit jet,
milieu de décembre.
Irine, pissât.
dédain ou de mépris à
chèvre,
la brebis.
Dér. du
». f.
Pisso-rato,
de
le pis
L'urine;
m. Pot-de-chambre, vase de
».
Pissagno,
dessus de toute expression. Pis,
pieds.
pi no, le
d'uriner.
carrier,
— Et pire que
Très, beaucoup, infiniment.
est très-joli.
le»
Lou tan
c.-à-d. prenez patience.
public ou privé.
froid
paie.
m. Instrument de mineur ou de
».
mouton,
lorsque quelqu'un a pissé au
Piquo-poulo, ». f. Nom lang. du fruit du micocoulier. Sorte de raisin à petits grains noirs ou blancs.
Piquoù,
—
béstiâou,
pisser le
Piquoni, ». m. Pique-nique, repas où chaque convive paie sou ècot. De l'anglais Pick-an-eaeh, littér. où chacun est piqué,
jaillir.
l'important et se mêle de ce qui ne le regarde pas. Achat, aquél pitsaïre dé que lé mélo! Voyez un peu de qu>
Pic de mineur, de terrassier.
cartes.
uriner;
pat
d'une
puits,
à laver
IIJiÀo«, baignoire, bassin
Pisser,
.4»
sang jaillit, quand ou pique la veine. A pissa rérgnugno, il a bu toute honte. Laissai pista lou laisses
servir de défense
et
envahissements d'un cours
d'eau. Se dit aussi d'une clôture fixe en bois.
Piquo,
u.
Pissadoù,
pour soutenir des
rivière
il
Pissa,
dit aussi péquélé, éto.
Piquet, ». m. Piquet, morceau de bois aiguisé par un bout et pouvant être enfoncé dans le sol.
Piquétado,
du grec
Dér.
d'un Ane,
Piquélé, éto, adj. m. Petit, petiot, malingre. Se dit d'un enfant mignon, de petite taille, par rapporta son âge.
—
Piscu, part. pats, du verbe Poudre, pouvoir.
une masse de
s.
m.
Ouvrier
les
le
employé au dépiquage
tité'
et
des
d'une chose avec
t'ser
frisant
même
ménagement, ne
parcimonie. Manger dans un repas, aux mets qui sont servis, une quan-
la
iionnellement
plus
châtaignes
v.
Pitança,
prendre, n'employer une chose quelconque qu'avec écono-
de pain plus considérable, de faeon à manager les les employer que comme véhicules pour aider à
à ne
absorber
le
Çoumpanèja.
pain.
—
Dans
ce dernier
Coumpanejo-té, dit
sens on dit aussi la
:
mère à son jeune
PLA
r,:»t
PLA
enfant qui, par friandise, est porté à substituer
mets au
le
Placar,
m. Armoire pratiquée dans
s.
pain.
mur.
Pitançaïre, s. m. Celui qui ménage les mets pour se nourrir de pain de préférence et en plus grande propor-
s'applique surtout à
Placiè,
m. Coureur de
s.
métier consiste à placer
Pitanciè, s. m. Pitancier, office du religieux, chargé dans une communauté do distribuer la pitance, c.-a-d. la
des places du marché d'une
quantité de pain, de vin et de viande ou de légumes qui revient a chacun.
truire.
mot
Pitance. Ce
s.
pour toute sorte de
se dit
Pitanço, f. mets qu'on a coutume de manger avec du pain. Il n'a pas la même signification en français, où le mot pitance désigne la portion de pain, de vin et de mets qu'on donne à chaque repas dans
communautés.
les
—
Manjo soun pan san
mange son pain sec. A dé pan, dé vi et dé a du pain, du vin et de la viande ou autres mets. De la bass. lat. Pictansia ou portion monastique de la valeur d'une picte ou pitte, monnaie des comtes de il
pitanço,
il
pitanço,
Poitiers, Pictavenlium, qui valait le quart
Pitre,
m. La
s.
d'un denier.
Pivèr, dont tout
Temm.
Picus viridis,
Pic- vert.
oiseau
,
le
dessous blanc jaunâtre et le croupion d'un jaune verdàtre. Il a environ 0,35 cent, de long. Les pics-verts
vert, le
ne sont pas rares dans nos contrées, où d'autres espèces
y apparaissent
ne devraient recevoir que
le
et,
comme
le premier, générique do Pi; emporté et le nom de
la famille,
sans
de l'épithète, qui parfois s'applique assez mal. s.
Pivou, pivolo,
m.
applique aussi ce
fasti'jiata, Poiret),
et f. Peuplier,
qui sont les
populut alla, Linn.,
Ou
vivent séden-
nom
mais l'espèce la plus commune l'a Pivèr est ordinairement donné à toute faire grâce
ils
aussi
couleur qui caractérise
elles n'ont point cette
elles
nom
qui a
au peuplier
la feuille
Populus nigra
deux espèces
et
indigènes.
d'Italie
(Populus
du peuplier noir et
le bois
du peuplier blanc. Dér. de Populus,
la
nom
mets à table.
main au
plat.
Plate, dim. de plat. plat.
lat.
de ces arbres.
— Métré
la
— D'iôou
man dou dou
pla,
plate, des
mettre
œufs au
—
pénnaiso,
il
m.
est plat
emplacement où
Petit
l'on
et f. Plat, plate.
— Es pla coumo uno
comme une
sommet d'un
s.
f.
Place, lieu
l'intérieur d'une
ville
ou espace que peut occuper une lieu public découvert,
ou d'un
village
soit
la
et
Dér.
du
lat.
v.
varies,
d'une
et
l'étalage des
regretter, épargner
sa peine, ses
Platea.
Plaindre,
— Aquèl pdoure home
dépenses.
dans
situé
ordinairement
l'embellissement
du commerce
facilité
pour marchandises et des denrées; rang, emploi.
ville,
est bien à plaindre,
es bé
plagne
dé plagne, ce pauvre
bé lou
pâoure mort,
je
pauvre défunt. Plan lou béoure à sous lésine sur le vin qu'il doit livrer à ses domes-
il
le
tiques.
Dér.
du
lat.
Plangere,
s. m. et f. Plaignant, plaignante; celui qui se plaint, qui porte plainte.
Plagnén, énto,
Plago,
s. f.
Plaie, blessure.
— Plago d'argén
es
Au fig.
par mourtèlo,
préjudice, dommage. perte d'argent n'est pas
une plaie mortelle. Plaïdéja, v. Plaider.
une détermination. tu?
On
tout ço
Au
Gg. hésiter avant de prendre
— Dé que plaïdéjes? pourquoi :
maladif, et tout ce qu'il
vulgairement d'un Pla'idéjo,
il
plaide,
mange
lui
parait amer.
il
est entre la
un mari
vési,
dit
maladie désespérée vie et la mort.
un plaideur
est
:
plaideuse,
—
es
On
homme atteint d'une
Plaïdéjaïre, arèlo, s. m. et f. Plaideur, aime à plaider, qui plaide souvent.
déjaïre voisin.
hésites-
proverhalement Qudou pla'idéjo, maldoutéjo; que manjo y'amaréjo, celui qui plaide est toujours dit
Vu
plaï-
un mauvais
Plan, s. m. Plan, projet, décision arrêtée. On dit au Avès un famoùs plan.' vous avez un fier aplomb! fig. :
un flegme étonnant! Tiro dé plan, se dit de celui qu'on de pavés, un paresseux. appelle vulgairement un batteur Plan, s. m. Plant jeune arbre, jeune plante, bout à ;
ou nouvellement
planté, rejeton que l'on enlève a
—
Dé bon plan, planta ta replanter. ta fio; de bons plants plante ta marido dé bon san, vigno; vigne, d'un sang pur marie ta fdle. un arbre pour
le
Plan, adj. m. Plain, uni.
—
Plan coumo
la
man, uni
Plan, adv. Doucement, posément, lentement.
— Plan-
comme une
une place, une bonne position.
plan/ tout doux,
—
au devant
escalier extérieur,
entouré de bâtiment», soit pour
punaise. mettre quelque chose en place ; donner Plaça, une place, une position à quelqu'un. Es bé plaça, il a v. Placer,
peut cons-
Petite place; dim. de Plaça. fVoy. c. m.)
f.
personne ou une chose;
planter
flou* an douna un platarai l'iataras, augm. de plat. dé soupo, on nous a donné une gamelle de soupe.
Pla, ato, adj.
ville.
celui qui
Pivoulado, s. m. Champignons de souche qui viennent au pied des peupliers. Pla, s. »i. Plat, ustensile de ménage sur lequel on présente les
Plaço,
regrette bien
Pcclus, pectoris.
m.
s.
s.
m.
marchandises, et au fermier
les
d'une maison et quelquefois recouvert d'une toiture.
homme lat.
dessus de la tête, l'occiput et les moustaches sont d'un rouge brillant; le dessus du corps d'un beau
taires;
Placéto,
Palier situé au
Plagne,
poitrine de l'homme, le poitrail des
bestiaux.
Dér. du
s.
désœuvré; mais ce mot celui dont le
un commissionnaire, à
tion.
Placïoù,
places,
l'épaisseur d'un
glace.
tout beau.
Anén plan, acampén
bé,
PLA
M
PLO
agissons avec mesure: et faisons notre profit. Qudna art plan, vai San, celui i]ui :igit avec pruilemv é\ilr H
Plantouiè, ». m. Semis de chàt.iifniiers, de mûrier», d'ognons, de choux et en général d'arbres ou de légumes
mécomptes. Plan dâou le </«r jnugaii cinq xtknt»' au cochonnet, nous jouons cinq sous!
nouvellement
V
proverbial
employé
facétieusement
asso,
m.
par
tnii-
dicton
clev. pas
joueurs de
les
Plén au masc. chapeau, un
boules.
Planas,
».
et
f.
Grande
et
large
plaine;
augmentatif de plan ; de même que plané, plagnôou, petite plaine, en est le diminutif.
m. Grosse planche épaisse, madrier. Dér. de Plancha, dont il est un augmentatif.
Planchar,
mains
s.
Plané ja.
peu accidentée. Piano, j. f. Plaine ;
de tourneur
outil
Plan-paousè,
f.
poisson de et
mer appelé
plie
comp. m.
Planquéto,
Homme indolent, flegmatique,
».
f.
Une
chaufferette
;
Passerelle jetée sur
—
fait piétiner les chevaux pour dépiquer le blé. Planta, v. Planter. Planter un champ, planter un clon.
— Vaqui
un home
bé planta, voilà
un homme bien
bâti.
planla, vous m'avez faussé compagnie. Dér. du lat. Plantare. ».
f.
Plantation d'arbres. Ce terme s'applique
bèlo planto,
se
dit
petite vérole.
— Aeà
en parlant d'une femme de
m.
Plési,
— Yoy.
éi
taille
amusement, volonté, service,
comme
;
Platèou, planche très-épaisse, madrier ordinairement débité dans un bois dur tel que le chêne ou le
noyer.
Grosse
petite pluie.
Dér. du
office.
— Coumo vous
fara
vous voudrez, à votre choix.
lat.
Plaeere.
Plèt-à-Dîon
!
Dieu
interj. Plaise à
!
Exclamation
inter-
employée pour témoigner le désir qu'on éprouve de voir un vœu, un souhait se réaliser.
jective
—
Faire plèti, se plier aux Plèti? quest, interj. Plait-ilT circonstances, faire des courbettes.
m.
Pli,
point où une chose se plie,
— Aeà fara pas un
soi, cela
aura lieu sans
Dér. du
lat.
Aquélo fénno es Plo,
m.
s.
le
des plis à une étoffe pour l'agré-
on
dit Plissa,
Petit plateau
sommité v.
n.
et
—
Voy.
s'il
c.
—
est ridée.
surmonte un chaînon, ce plateau se trouve
Quand
la plus élevée
nom de Caim, Can. Plôonre,
qui
e.
do, plissé,
femme
plissado, cette
toiiio
contrefort de montagne.
situé sur la
de
Plica.
v. Plisser, faire
menter. Adjectivement
un
marque qui
plis, cela ira
difficulté.
d'une région,
il
prend
m.
impers. Pleuvoir. Ce terme s'emploie tombe du ciel. On dit de quelqu'un
qui flâne au lieu de travailler
m.
pluie
Plé.
m. Jeune pousse de salade ou de légume un jardin potager. Plataras, s. m. Plat de grande dimension augm. de Pla. Voy. c. m. s.
destinée à être repiquée dans
s.
—
Plaisir, satifaction, sensation agréable, joie,
pour désigner l'eau qui
—
averse,
— Plèjo ménudo, bruine,
élevée et bien constituée.
Plantun,
cartes.
Pluvia.
lat.
».
Plissa,
:
«no
m. Pliage, action de plier. Une main, une levée au jeu de
Plén, adj. m.
d'oliviers
Plantago Linn., appelé aussi Erbo à cinq cosios, herbe à
un grain ou un bouton de
sign.
m.
Pléjoùs. onso, adj. m. et f. Pluvieux.
Pli», s.
cinq côtes; plante vulnéraire, astringente. Plantiè, s. m. Nouvelle ou jeune plantation de vignes. Planio dé Planto, s. /• Plante, végétal. Au fig. on dit pigoio,
m.
f.
reste à l'endroit plié.
surtout à un champ planté de mûriers ou disposés en quinconce ou par rangées. Plantage, s. m, Plantain à larges feuilles, latifolia,
homme
et f. Souple, flexible, pliant, Cadiè'tro plégadisso, chaise pliante.
adj.
f. Pluie.
».
Plèjo,
Waves
Plantado,
Plicare,
—
s.
Dér. du
plési,
Plansouïè, s. m. Voy. Planiouic. Planta, s. m. Gerbes dressées côte-à-côte sur l'aire, les épis en haut et formant une arène circulaire sur laquelle
on
lat.
v.
Plégo,
une petite planche. un ruisseau et cons-
avec des planches. Plansoù, s. m. Plançon, jeune plant d'arbre ou d'autre
un poteau.
couvrez-voo»,
subite et de peu de durée.
—
». f.
bi,
es pléga, cet
Lou ja dé plégo-ma-tèlo, le jeu de la toile. Pléjas, ii m. Augm. de Plèjo. Grosse
truite
plante;
du
facile à plier.
Plan-piè, adv. Plain-pied. Aquéle$ membres soun dé plan-pic, ces pièces sont de plain-pied.
Planquo,
homme
est
il
Plégadis, isso,
en fran-
de tonnelier.
sans initiative.
— Pléga-votu
v. Plier, ployer.
Plégaje, ;
Aquélo eabro, aquélo fédo et pléno, cette
m
Dér.
«.
aoni
dit
dans un état désespéré. La. fa pléga, il l'a fait caponner, il lui a fait mettre les pouces. Se pléga, coiffer. Pléga boutigo, fermer boutique, faire faillite.
v.
Plancheyer, parqueter. Se dit d'une région située en plaine, très-
On
Plein, pleine.
Vn
plén eapèl, un plcn pagni, plein un panier. A'aï mas plénos mani, j'en ai le»
pleines.
Pléga,
d'une mais'.n.
Planchéïra,
—
.
et f.
chèvre, cette brebis est pleine.
est perdu,
m. Plancher, assemblage de poutres, de planches qui sépare deux étages consécutifs
Planché,
i.-rr.'
enveloppez- vous bien. Aquél
s.
solives et de
çais
sortis le
Plé, Pléno, adj. m.
:
èstouto se ploou,
il
écoute
pleut.
Dér. du
lat.
P/u«re.
Plumer, ôter les plumes d'un volatile peler un fruit, un légume; effeuiller, écorcer un arbre. Plouma de eastagnos, dé rabos, peler des châtaignes, de» raves. Plouma un amourii, effeuiller un mûrier.
Plouma,
v.
;
—
un
POC
TLO
558 éouse, écorcer
ploumo, plumé,
fait
il
un yeuse ou chêne-vert. Faï un fré que un froid trés-vif. l'an plouma, on t'a
est en pleurs, qui a les il
Plous,
i.
à un joueur qui a tout perdu.
se dit
Ploumado, ploumado, on
s. f.
Une
t'a fiché
volée,
une
une
raclée.
raclée.
—
Tan
f.tu
uno
Ploumados, châtaignes
Dans
adj. m. et f. Plumé, plumée, pelé, pelée. ploumado, tête chauve. On l'emploie comme Berna lou plouma, Bernard le Chauve. sobriquet Ploumas, s. m. Bûche de chêne écorcé, de bois pelard Ploumba, t>. Plomber, appliquer du plomb; prendre l'aplomb d'un mur, d'une chose quelconque à laquelle on Tètio
:
.
veut donner une position verticale élaguer les branches d'un arbre de manière à ce qu'elles ne dépassent pas une ;
certaine limite fixée.
du
lat.
coup de jugement,
Ploumé, plomet.
Au
s.
blant a de
et f.
Plombé, mis d'à-plomb. homme n'a pas beau-
se dit
au
:
t. f.
Préne un ploumé,
de
fr.
m.
s.
Bruine, intense, rosée abondante.
—
Plouvinéja, v. Bruiner. Dér. du lat. Pluvia, pluie. *. f. Bruine peu intense; menue pluie provenant des brouillards qui se résolvent en Dim. de Plouvino. {Voy. c. m.) Sur les haute»
Plouvinéjado, telle
que
celle
pluie fine.
ne tombe guère que de
il
Plouvino, pluie fine.
5.
f.
Nom
de
lat.
v.
Pluga,
fait
il
une
la
bruine.
Débris de plumes ou de matières ressem-
la
plume; épluchures. Ploumo, s. f. Plume, duvet qui recouvre le corps des oiseaux et leur sert à voler plume à écrire ou plume d'oie qui a subi certaine préparation. Par extension, on donne ;
— Faï uno
petite rosée.
Bruine, rosée de la nuit ou du matin la gelée
;
blanche en Provence.
Pluvia, pluie.
Fermer
les
les
yeux,
bander
comme on
aux jeuxde colin-maillard et cligne-musette. On
se griser.
Dans
voisinage de Niraes, on appelle Plouvinas la gelée blanche désignée à Alais sous, le nom de Barbasto. Voy. c. m.
Dér. du
fig.
m. Plumet, niveau de plomb, en vieux
fig.
Ploumïo,
m.
adj.
larmes répandues. Se dit de la rosée qui tombe. Mines, Plouvina signifie geler
le
plouvinéjado,
gaïre ploumba, cet
es
Bruiner.
voisinage
montagnes
Plumbare.
Ploumba, ado,
— Aquél home
tout
pi. Pleurs,
v.
Plouvinas,
Plouma, ado,
Dér.
le
— Es
pleurs.
blanc.
fraîches pelées et prêtes à mettre à cuire.
—
m.
Plouvina,
yeux mouillés de
en larmes.
est tout
plouroùs,
dit
:
le fait
Qudou
—
à qui est-ce à faire T que l'on doit rendre par Es iéou que plugue, c'est moi qui fais. Té vôou pluga, je vais te bander les yeux. Ce terme parait être dit pour
plugo
?
:
pléga, plier ou fermer.
Dér.
du
lat.
Plicare, plier,
m.
sign.
de plume à la plume de fer inventée depuis quelques années et qui a presque complètement remplacé
Plugos, s. f. pi. An toques ou lunettes des (chevaux; sortes de calottes de cuir opaques, avec lesquelles on
la
yeux des chevaux de manège et de ceux que emploie au dépiquage du blé. Il ne faut pas confondre les antoques avec les œillères des chevaux de voitures ou avec les flaquières, qui empêchent seulement les chevaux
aussi le
nom
plume
recouvre
d'oie.
Dér. du
lat.
Pluma, m.
sign.
Ploumoùs, ouso, adj. m.
et
f.
Plumeux, plumeuse,
garni de plumes.
Ploun,
s.
m. Plomb,
les
l'on
fil-à-plomb, instrument de
maçon
et les
mulets de voir latéralement, ce qui contribue à
propre à prendre l'aplomb; plomb de chasse. Plounjoù, s. m. Plongeon, nom donné à certains oiseaux
tenir dans le droit
de passage de l'ordre des Palmipèdes qui ont l'habitude de plonger. Dans le Gard, on donne surtout ce nom au Castagneux ou grèbe de rivière. (Colymbus minor, Linn.)
l'aveuglette.
—
Ploura tous Ploura, v. Pleurer, déplorer, regretter. pécas, pleurer ses péchés. Plouro que se détcréstiano, expression intraduisible, pour indiquer qu'une personne pleure
Plugoùs (Dé), adv. A
tenir quelque chose.
Plouraïre, Plourarèlo, pleure habituellement,
content de rien
».
m.
et f.
Pleurard, celui qui
qui se plaint de tout,
qui
n'est
.
Plouroùs, ouso, adj. m. et
f.
Pleureux, pleureuse, qui
yeux fermés ou à
—
qu'a ploura pér l'avèdre, on dirait qu'il a pleuré pour l'obtenir, se dit d'un vêtement mesquin, étriqué, manquant
—
les
sans ajouter davantage. Quaii aguè parla, partiyuè sans plus, quand il eut expliqué son affaire, il partit sans rien ajouter de plus.
enfant qui a pleuré longtemps sans discontinuer.
tâtons,
Plugué, s. m. Le jeu de cache-cache ou de clignemusette, appelé aussi Réscoundudo. Plus (Sans). Locution qui s'emploie dans le sens de :
abondamment. Las soucos plourou, la vigne entre en sève. Plouro coumo un védèl, il pleure comme un veau. On diriè
de l'ampleur suffisante. Dér. du lat. Plorart, m. sign. Plourado, t. f- Intervalle de temps plus ou moins long A fa uno plourado, se dit surtout d'un passé à pleurer.
les
chemin.
Po, subsi. m. Pot, vase de terre ou de métal destiné à conDér.
Po,
du
lat.
Potus, boisson.
v. 3' pers.
Poudé, pouvoir.
du Il
pr. de l'ind. des v. Poudre,
ou
elle
peut.
— Po
se dire,
Poude ou
on peut
le
dire.
pouvoir, m. sign. Poche, petit sac aplati fixé aux habits et
Dér. du
lat. Potere,
Pocho,
i.
f.
servant à serrer divers objets que l'on emporte habituellement avec soi faux pli d'une étoffe cousue, sinus dans ;
tumeur. On dit au fig. une chose comprise, une chose
une
plaie; partie interne d'une
Acù
es
din
ma
pocho, c'est
:
POR
loi
— acquise.
Rasin dé pocho, raisin Je poche, à qui m'est grains durs et qui mûrit fort tard. Dér. de la liass. lat. Pvnga, Puncha, Pochia, m. sign.
Po-dé-cambro, nuit.
—
Pon,
m. comp. Pot-de-chambre, vase do
s.
Toy. Piatadok.
m. Pont, ouvrage en pierre, en bois ou en fer rivière, un fleuve, un cours d'eau quelconque
s.
jeté sur
une
pour en
faciliter le passage.
du
Pôou,
lat.
s.
La peur,
f.
l'effroi.
pot,
garde
Por,
dé pdou que se dit d'une chose
les vignes.
m. Cochon commun, cochon domestique. (Sut Mammifère onguiculé de la famille des
s.
Linn.)
terofa,
Pachydermes, dont on distingue six ou sept races ayant toutes le sanglier pour souche. Au fig. un individu sale, malpropre ou dont le langage est grossier et inconvenant.
— Et coumo un por à
l'éngrài, se dit d'un individu qui n'a
d'autre souci que de
manger et dormir. Por sénglas, sanou porc sauvage. Ploures pat, pichoto, avèn troubu I6u por, n'ayez aucun souci, nous avons trouvé le nœud
glier
île
Pore,
on
mis entre quatre planches,
l'a
f
—
fane d'un poireau.
On
Pous baràou, ». m. comp. moyen d'une porte. C'est un
nom
existant, qui a donné son
uiis
l'a
au
Pouce,
s.
m. Le pouce de
Puits que l'on ferme au puits
à
la
main.
la
encore
semblable,
rue Puitt-barral à Mais.
— Mitre lou pouce,
à une nécessité, à une exigence; se laisser convaincre par une démonstration, avouer que l'on a tort.
caler, se plier
Ancienne mesure aujourd'hui al. .:ndonnée. Poucèl, s. m. Jeune pourceau, goret, cochon de Dér. du
lat.
Poucélado,
comme
on
—
Porcellus,
m.
lait.
sign.
Poucéla, v. Cochonner, se
Poreux, m. sign. m. Poireau. Vèr coumoitnpore, vert
—
Du lat. Postis. fti se coumo un» comme une planche. L'an met entre quatre
Planche.
/'.
Pos, v. Tu peux; pers. du prêt, de Vind. du v. Pot ou crdre, ta Poudre, Poude ou Poudé, pouvoir. peux le croire. Pos-ti oh dire? Peux-tu dire celaT
lat.
s.
».
est sec
cercueil.
la difficulté.
Dér. du
il
pot,
— N'ai mai
tienvéjo, j'en ai plus peur qu'envie, qu'on redoute de voir se réaliser. La pfiou gardo lat vignot, la [>eur
respect à ceux qui l'aperçoivent.
Pos,
Pons, pontis, m. sign. Pon-lévadis, ». m. comp. Pont-levis.
Dér.
m. comp. Porte-faix, crocheteur. Porto-faî, Porto-fuïo, ». m. <v.m/>. Partefeoille. Porto-mantèl, ». m. cnmp. Porte-ouolan. Porto-réspè, t. m. comp. lu.- mua gneloooqw que l'on porte ostensibleiii>'ni dans un voyage on dans une occasion où l'on peut courir des dangers, "t qui impose le j.
dit
de
la truie
qui a mis bas.
Cochonnée; portée de petits cochons; met bas en une seule portée. Sauvages
». f.
ce qu'une truie
m. Poireau. Yoy. Pore. Porje, s. m. Porche, espace couvert placé à l'entrée d'un édifice, d'un monument, d'une maison; parvis d'une
nombre des jeunes pourceaux est ordinairement égal au nombre des pis de la truie. Poucèlo, ». f. Une jeune truie qui n'a point porté. Pouchado. ». f. Une pochée; plein une poche.
église.
K'aviè
la
Pori,
s.
du
Dér.
dit aussi Port.
lat. Porticus,
m. sign.
Porto, n. pr. de lieu. Portes, comm. du canton de Génolhac.
—
Partis,
4102;
Ad
ajoute que le
—
Portât, 1294;
ou Portes-Bertrand, Cattrum et villa de
Cattrum de PortisBer-
trandi, 1344. Cette localité, qui peut être considérée comme la porte des Cévennes, est située sur la ligne du faite qui sépare les deux vallées du Gardon et de la Cèze La voie .
—
uno
en avait une poche pleine. Pouchéja, v. Se fouiller; mettre la main dans sa poche comme pour en retirer de l'argent. pléno pouchado,
il
Pouchoù, s. m. Gousset, bourson, petite poche de la ou du gilet. Dim. de Pocho. Pouciou, ». m. Pourcil, loge ou établc à cochons. Du Sanlo coumo un lat. Porcinum (sous-entendu ttabulum). dit un se d'une maison comme sale pourcil; pouciou, culotte
—
romaine de Nimes à Gergovie, par le Collet de Villefort, passait par Portes et on en trouve encore des vestiges sur
très-mal tenue.
son territoire.
nain, d'un jeune arbre fruitier. Dér. du lat. Putare, rendre
Porto,
s.
f.
Porte, ouverture par
où
l'on pénètre
une maison, un
édifice,
même,
qui sert à fermer l'ouverture.
la cloison
une
ville,
etc.;
dans
la clôture elle-
— Bara
Porto-à-v itro, porte vitrée.
Dér. du
lat.
Tailler la vigne, former la tête d'un mûrier
émonder,
tailler,
pur,
et
».
m. Vigneron qui
taille la
vigne.
Poudar ou Bartassiè. Grande serpe à tailler les charmilles. Elle est emmanchée d'un long fer
a
la
comme
forme d'un croissant,
les
haies
bâton, et
celui
d'un-
faucille.
Porto-ésfrai, s. m. comp. Épouvant.iil, mannequin bourré de paille qu'on met au bout d'un poteau au milieu d'un champ pour effrayer les oiseaux. Au fig. personne laide, hideuse, qui fait peur; rabat-joie, croquemitaine.
On
cette qualification à
un
applique quelquefois ironiquement agent de police, à un gendarme.
Poudaïre,
le
Porta, m. sign.
v.
nettoyer.
la
porto, fermer la porte. Piqua en toutos las portos, frapper à toutes les portes, réclamer un service de tous les côtt'S.
Pouda,
Poudasoù, ». où a lieu
saison
f.
La
taille
temps de la taille. Poudé. ». m. Serpette à Dér.
du
rendre pur,
lat.
des
cette opération.
greffer,
vignes; l'époque,
la
Pir poudatoù,
au
—
à émonder, à
tailler.
Putut, a, um, pur, purifié; d'où Putare,
tailler,
émonder, netto.wr.
POU
POU
5C0 Poudé, poudé,
si
m. Pouvoir,
».
—
autorité, crédit.
S'avièï
v.
Poude,
». n.
Pouvoir,
On
dit
— V. Fondé
au prés, de
et
Poudre.
l'ind.
Pouètro,
il
Poudèn
nous pouvons vous pouvez.
Podou
peut
ils
l'imparfait
Dér. du
La ci la
tu pouvais.
.
il
Poicdias
nous pouvions. vous pouviez
Poudièn
ils
pouvaient
Pouguès
Pouguèrou
ils
put
purent
.
aigué
tan quépo, il frappe de toutes ses forces. S'en vaï tan que po, en parlant d'un malade qui approche de sa fin. Plûou
fermés.
Fôou poude,
faut pouvoir.
il
pi. Les émondures, les menus brins, branches enlevées d'un arbre que l'on l'on serpette ou la hache les sarments que f.
les
;
emmanchée d'un
du Poudé ou
serpette.
On
un peu plus grand que celui
appelle aussi Poudo, la serpette
à talon allongé qui sert à tailler les vignes. Souï tout Poudra, ». Poudrer, couvrir de poussière Futur absolu poudra, je suis tout couvert de poussière.
—
du v. Poudre. Poudre,
».
ou
Il
.
—
elle pourra.
Pouvoir.
—
Voy. Poude
et
Poudé,
v.
Poudre, poudre à canon, à fusil; poudre a poudrer; poussière, matière pulvérisée. Dér. du lat. Pulvis, pulveris.
Poudro,
Pouèlo,
». f.
s.
m.
Poêle, fourneau
servant à chauffer un
appartement, à faire la cuisine. Appareil essentiellement moderne dans le midi de la France surtout, et dont le nom est
emprunté au
français.
Drap d'honneur que
dans une cérémonie funèbre.
l'on
porte
Au
Dér. du
inquiéter, irriter, fâcher.
fig.
lat.
Pougne,
».
Pwigere, m. sign. Pondre. Travailler
».
Pougnédlsso,
la pâte
avec
les
poings
Douleur vive et aiguë; point-de-
f.
côté.
Pougnéduro,
».
/'.
Piqûre d'abeille, de guêpe, de frelon,
de puce, de scorpion, ». f.
Pougno, main.
ronces,
bâton long de quatre à cinq pieds. Son fer est plus petit
que
main
la
mordre en parlant du serpent
;
abeilles.
est
autant que
transpercer avec une chose et de la piqûre des
». Piquer, percer,
Pougne,
.
vite que je puis. Comme tan que pode, je Courissian tan que Diou poudian, nous courions à toutes jambes ou autant que Dieu nous donnait des forces. Pico
il
Une poignée,
f.
tion.
.
m. sign. marche aussi
du Poudas;
s.
Pougné, s. m. Poignet, l'articulation qui relie la main à l'avant-bras; partie de la manche d'une chemise, d'une blouse, d'une veste, etc., qui correspond à celte articula-
.
Potere, pouvoir,
les
Poitou,
.
fermée peut contenir d'une chose; partie d'un instrument ou d'un outil que l'on saisit avec la main poignée de main.
.
nous pûmes
émonde avec la coupe sur un cep de vigne. Poudo, ». f. Serpe à couper
sign.
;
tu pus
pleut à verse.
Dim. de
pitte pougeoise valait la moitié d'une maille et cellemoitié d'un denier. D'après certains auteurs la Pougéso
Pougnado,
.
:
vous pûtes
celui
Puy, Podium, m.
lat.
Pagus pictavensis
je pus.
il
et de localité.
proprement dite, picta, était une monnaie du
pouvait.
Pouguè Pouguèn
s.
Nom d'homme
élévation, tertre, monticule, pic.
.
Pouguères
le
proprement dite équivalait à la moitié d'une pitte ou au le huitième d'un denier. La pitte
Poudiè
passé défini
au français en
quart d'une obole ou
Poudian
Pouguère
fait
Emprunt
—
peuvent.
je pouvais
Poudïos,
dit
Pougéso, adj. f. Qualificatif appliqué à certaines monnaies du Puy émises sous le signe de saint Louis. Ma'io pougéso, maille pougeoise ou du Puy.
.
:
Poudiès
les scions et
les
On
.
Poudièï
il
Poète.
m.
n. pr.
Pougé,
tu peux.
Poudès
m.
s.
Piè, Puech,
Po
tan que po,
dans l'écriture ou
:
Podes
Au
final
dénaturant.
Je peux.
lat.
m. Point; point
v.
—
Pode
A
Pouèn,
ouvrages imprimés; point que l'on marque au jeu. aussi Poun. Voy. cm.
pouvoir. Pouvoir.
j'avais
Poudé,
Dér. du
loti
le
La
etc.
force qui réside dans le poignet et la
— A bono pougno,
il
a le poignet solide.
Pougu. Pu. Part. pass. du verbe Poudre, Poude ou
On
Poudé.
dit aussi
Dér. du
Pouïo,
Du
lat.
s. f.
celt.
Piseu ou Pouscu dans
Potere,
le
même
sens.
possum.
Injures grossières.
Poulie,
ou plutôt de Pedieulus, poa,
traiter
quelqu'un de pouilleux.
Pouïsoù,
s.
f.
Poison,
substance qui, introduite dans
l'organisme, peut donner la mort.
Au
homme, une méchante femme.
Quinlo pouïsoù.
gredin
!
quel coquin
Dér. du
lat.
Pouïtroun,
—
fig.
un méchant '
quel
!
Polio, potion, breuvage. s.
m. Poltron,
lâche, pusillanime,
dépourvu
de courage. Dér.
du
lat.
Pollex, pouce, et de Truncus, coupé, mutilé. qui par lâcheté ne voulaient pas
Autrefois les Romains
servir dans les armées se coupaient
lextruncus, Polir une et poltron.
le
pouce, d'où
:
Pol-
POU Pouitrounariè,
».
f.
POI
Poltronnerie.
Poul, s. m. Cochet, jeune coq. Poulardo, s. f. Poularde, jeune poule engrainAe aprêi lui -.voir enlevé les ovaires.
il
Poulèje,
».
Au
On
il
s'est éteint.
dit aussi Tirolo.
—
pas dans
sa jeunesse,
travaille
parfois
dans sa
—
Pouli, ido, adj. m. et f. Joli, jolie ; gentil, gentille. M'en avis fa uno poulido, vous in'eu avez fait une qui
compte. Siès un pouli merle.' tu es un fier nigaud! Vous aï espéra un pouli briou, je vous ai attendu bien longtemps. ».
Police.
f.
lat.
Policia, ordre,
sûreté d'une ville. ».
Pouliço,
f.
—
règlement établi
Faire la pouliço, gaminer,
pour
la
faire
le
Beauté, gentillesse. Poulina, Pouliner, mettre bas un poulain, se dit de la jument et aussi de l'ânesse.
Poulidiè,
».
/.
Escapade d'écolier, d'un jeune libertin maison paternelle pour prendre la clé des
Poulinado.
champs
la
s. f.
— A fa poulinado, escapade. m. Gros poulain et au folâtre comme un poulain
Poulinas,
».
il
fig.
gros garçon qui
;
—
es
un lier gamin. Poulissoun, s. m. Polisson, Poulissouna,
v. Polissonner
Poulissounado,
s.
Dér. de
pomme. Se
à un seul
espiègle, libertin, débauché. ;
dire
ou
f.
Polomarium, m. sign.
—
choux et des salades. un chou DMD pommé.
dit principalement des
bien
pouma,
voilà
Dérivé de Pouma.
Pouma, v. Pommer, se développer en forme de Se dit principalement des choux.
inconvenant,
».
/'.
Dér. jadis
du
on
lat.
—
douna van à moun
gai,
gardez
—
vos
filles,
mon
(ils
est
Pomatum,
fait
avec
la
pomme,
entrer la pulpe de ce
faisait
parce que
dans
fruit
cette
composition.
Poumarédo,
». f.
Pommeraie,
lieu
planté de pommiers
Ce mot
fruitiers produisant des fruits à pépins.
employé comme nom propre d'homme Poumanl,,, Pomarède, La Pommeraie.
est aussi
:
Dér. du lat. Pomarium, m. s. Poumiè, ». m. Pommier, arbre qui porte des pommes; poirier commun. (Malus commuais, Dec.) Voy.
—
Poumièïro. Dér. de Poumo.
Poumièïro, c. m.
».
f.
Pommier. On
dit aussi
Poumii.
—
Voy.
Dér.
dn
Poumo
par extension la femelle du coq, que l'on appelle surtout Galino. Voy. c. m. Dér. du lat. Pulla, m. sign. Gardas voslos poulos, ai et
comme cosmé-
tique.
Action, parole, tour de polisson;
Jeune poule
pomme.
Poumada, v. Pommader, enduire de pommade pommader, enduire ses cheveux de pommade. Poumado, ». f. Pommade, composition molle, grasse ou
faire des polisson-
acte
Polissonnerie,
brii.
t. f.
un cdoulé
Vaijui
bouffonnerie, plaisanterie déplacée.
Pomme, le fruit du pommier. Pomum, fruit bon à manger. Adam, ». f. edmp. Pomme d'Adam,
». f.
lat.
d
saillie
ou moins prononcée formée au devant du cou, par de
le
plus noeud
la gorge.
Poumo-d'amour,
». f.
(Solanum lyco]>ersicum,
Pomme
comp. Linn.),
plante
d'amour, tomate potagère de la
famille des Solanées, originaire de l'Amérique méridionale
émancipé. Poule d'eau; poule d'eau ordinaire. Poulo-d'aigo, (Gallinula chloropus, Linn.) Oiseau aquatique quia la tête, le dessous la gorge, le cou et la poitrine d'un noir bleuâtre, ».
du corps
tordue
Palombe; pigeon sauvage plus petit que le ramier. fColumba turrieola sexatilis, Linn.) Pouma, ado, adj. m. et f. Pommé, ée, en forme de
Poumo,
«. f.
Ficelle
/.
la bass. lat.
Pouloumbo,
insolence.
Poulissounariè,
t.
diverses grosseurs.
neries.
Poulo.
:
ou d'arbres
a décampé.
et fiente de poule ou de quelque autre oiseau de basse-cour. Siès uno bravo poulisso, tu Poulisso, ». m. Polisson.
gambade
œ
onctueuse employée soit en médecine, soit
les rues.
polisson par
;
la
il n'est pas jusqu'au Me d cependant rnscléj qui puisse se confondre même appellation avec les précédentes il est vrai
de povlo-d'afgo;
dit
Pouloumas,
sans expérience, aux allures vives. pouti, travaïo roussi, qui ne tra-
fuit
sous
Poulaille; troupe de volailles.
». f.
m. Poulain, jeune cheval, ânon, jeune mulet.
vieillesse.
qui
nom
que tous sont bien proches parents.
lig.
Pouliço, Dér. du
trouve souvent au bord des eaux
Celle-là, sans compter d'autres variétés qui ne quittent guère les étangs et les marais, doit aussi recevoir
(mieux l'-.y.
elle, se
douces.
le
garçon — Qudoujeune nom Iravaïo vaille
.
comme
petite, qui,
Cigogne ou bascule de puits.
f.
Poulétariè, *-.
Poulie.
f.
».
Poulèjo, Balandro.
Poull,
a
—
lat.
mort sans souffrance, sans agonie;
est
l'on
m. Poulet, poussin de la poule. Es mot coumo un pouli , Pullu.1, m. sign.
».
Poule,
Dér. du
que
Indépendamment de cette espèce, il en est une autre, / la poule d'eau Marouelte( C(i///;ii/'j parxanoj Temm.), assez mais moitié plu* pareille de couleur â la
/".
blanc, et
le
rouge sur le front. de longueur.
Il
dessus brun olivâtre avec une plaque atteint près de quarante centimètres
et cultivée
dans tout
au français. On
Poumpa,
v.
le
midi de
la
France.
comp. Pomme de terre. Emprunté rdinairemenl Trufo. dit plus Pomper, élever de l'eau au moyen d'une
Poumo-dé-tèro,
».
f.
*
pompe, aspirer un liquide ou un gax. Au Og. boire outre mesure.
POU
502 m.
POU
morceau de pâte aplatie qu'on du four. On l'appelle aussi F/«marfoou Poumpo. Voy. c. m. Poumpèïre, s. m. Pomme de rambour, d'un très-gros volume et très-fondante à la cuisson. Poumpiè, s. m. Pompier, sapeur-pompier. Au fig. un Es un f'amoùs pownpiè, c'est un fier buveur. buveur.
Poumpé,
fait
s.
m. Un poupon, un très-jeune enfant. Pupus, petit garçon. Ce terme s'emploie aussi pour désigner un melon.
Galette,
Poupoun, Dér. du
cuire à l'entrée
—
—
Poumpo,
s.
dans lequel
Pompe, appareil pour élever
f.
pression de
la
est
l'air
le
l'eau
et
principal agent
;
dans laquelle l'huile monte au moyen d'une
lampe
à buile
pompe
foulante.
Dér. du.
—
;
s.
taras, se dit
Dér. du
l'unctum, m. sign.
m. Poing; d'un avare.
—
il mourra bientôt. On dit proverbialement fin, Chambrièïro rétournado, soupfi récâoufado, noun faï jamaï bono pourado
main fermée.
la
—
A
tous
—
Pouraquo, s. f. Asphodèle. Voy. Alapédo. Pouraquo est sans doute un nom dérivé de Pori ou Pore,
menace ruine. v. Poindre,
commencer à
sortir,
las éslèlos pounchéjou,
commencent à poindre. Pouncho, s. f. Pointe, bout
le jour,
paraître. étoiles
les
effilé,
mouchoir triangulaire que
les
femmes
Pouncho-dâou-jour, s. m. cômp. Le point du jour. Pounchoù, s. m. Pointe, piquant, aiguillon, sommet, faite.
Pourcas, s. m. Gros pourceau. Augm. de Por. Au un homme grossier, qui dit des paroles grossières.
hors des gonds,
le
Pourcatiè,
Pounchounado,
f.
Piqûre.
percer ou à marquer. Dér. du lat. Punguiculus
Pounsé, terie
pour de
Pounté,
fig.
—
Poupéto,
.
Poupo, ;
s. f.
celui
Aï bien ramplt pounsé,
comme les poireaux. voisinage de Nimes, le mûrier nain est aussi
appelé Pouréto. Pouri, v. a. Pourrir, altérer, gâter, corrompre. On dit au fig. d'une mère qui gâte trop son enfant lou pour h. :
lat.
Putrere,
m.
sign.
Pouri, v. n. Pourrir, tomber en putréfaction, se décomAquél éfan es poser. On dit au fig. d'un enfant gâté
Même
Pouridoù,
élymologie que
le
m. Creux ou
s.
». /.
mot précédent.
fosse à fumier.
Pourriture, saleté, débris de choses
.
f. Pourriture, corruption; chose pourrie. Maladie des bêtes à laine. Dér. du lat. Putredo.
s.
Pourituro,
s.
cochon d'Inde.
d'une
—
m. Du porc
Manja
état
frais. Poitrqué-dé-mèr, dé pourqué émbé dé sdouvià, man-
un mets avec grand appétit. hameau Pourquéïrargue, n. pr. de lieu. Porcairargues,
ger filet
qui règne
l'épine dorsale. Le
le
Pourqué,
Panade, sorte de bouillie préparée pour
Le
du semis
en petites bottes
gâtées
plaisan-
les petits enfants.
porc
plant de mûrier arraché
dans une pépinière. Dér. de Pore ou Pori, parce que ces plants sont vendus
pouri.
un bon repas. m. Pontceau, petit pont.
s. f.
Menu
s. f.
et transplanté
fer servant à
faire s.
de cochons; charcutier.
:
excitation.
m. Terme employé sous forme de
s.
m. Marchand
s.
Pouriduègno,
— désigner l'estomac.
je viens
lui.
Au
m. Poinçon, instrument en
s.
Pounçoù,
s.
pousser quelqu'un
fig.
Pourcino, s. /'. Troupeau de cochons, la gent porcine. Poure, v. Pouvoir. Voy. Poudé, Poudre et Poude, qui sont d'autres formes patoises du même verbe.
Dér. du
mettre hors de
fig.
Dér. de Por.
Dim. de Pouncho. v. Piquer, aiguillonner,
Au
Dér. de Por.
Dans
emploient dans leur toilette. Dér. du lat. Punclio.
Pounchouna,
ressemblance des feuilles radicales gladiées
la
de l'asphodèle avec celles du poireau. Pourcariè, s. f. Viande de porc, charcuterie.
Pouréto,
aigu ou piquant; extrémité d'un objet qui se termine en pointe; sorte de
ancienne;
à cause de
pouns
Pugnus, m. sign. Pounchè, s. m. Étui, étançon, pointai, pièce de bois employée à soutenir une poutre qui plie ou un mur qui
coiffure
:
pris
cochonnerie; saleté, ordure.
lat.
—Pounchéja, Lou jour,
Choyer, dorloter, mitonner, prendre un
soin excessif de la santé, des aises d'une personne. Fara pas longo Pourado, s. f. Gain, profit, durée. pourado, il ne sera pas de longue durée, il aura bientôt
délicatement
Poun, s. m. Point; point final dans l'écriture ou la Poun de di.ssute, couture typographie point de couture. à longs points ou faits négligemment et à la hâte. Poun,
Pepo, peponis.
v.
Poupouna,
quelqu'un.
lat.
lat.
.
v. Dorloter, caresser, soigner
Poumpouna,
Dér. du
s.
lat.
filet
extérieur le
long
du bœuf, du mouton, du du dos de chaque côté de
intérieur prend
emprunté au français. Ce mot s'emploie avec une deuxième
le
nom
signification
désigner la chair, les muscles proprement dits
de plus solide et de plus charnu dans Dér. du lat. Pulpa, m. sign.
les
de
;
filé,
pour
ce qu'il
y
a
muscles de l'animal.
de la
commune
amont
d'Alais.
des Salles-du-Gardon, à cinq kilomètres en
On
pense que c'est
le
lieu d'origine de la
célèbre Azalaïs de Porcairargues, poète en langue romane, e vivait vers le milieu du xn siècle, et qui fut aimée de
qui
Gui Guerréjat, la
fils
de Guillaume VI, de Montpellier, dont
mère, Béatrix de Melgueil, avait épousé, en
mond
Pelet premier seigneur d'Alais
.
H44, Ray-
POU ièïro,
Pourquio, cochons
m.
t.
POU et
Porcher,
f.
gardeur
de
m.
».
Pourquije,
Saleté,
malpropreté.
Aa
paroles
fig.
sales et grossières.
Pourta,
man,
m.
Porlart,
lat.
il
paradis, tôt
v. Porter, apporter, rapporter.
da
Dér. la
porte
le
ou tard. Porto-esfraï
Ou
v.
—
.
lou eur sus
/nurtara pa'n
me
il
paiera
cm.
Voy.
Être en bonne ou en
n.
le
mauvaise
Se porto bien, se porto pas bien ou té porto mdou. Pourta-cronto, Porter préjudice, faire opposition. ;
—
M'as pourta-cronto,
mes
tu as agi contre
secondaire percée dans
anciens remparts.
les
;
Pourtan, adv. Pourtant, néanmoins, cependant. Pourtanèl, s. m. Guichet, petite porte pratiquée dans une porte plus grande, telle qu'une porte de ville ou de
une porte cochère, une porte de boutique. Pourtâou, s. m. Portail; porte cochère, de basse-cour, de ville. Grande porte d'une maison. prison,
s.
m.
commun
Pourpier
[Portulaca
oleracea, Linn.), plante grasse potagère, astringente et rafraîchissante. .
du
Pourtur, les
On
lat s.
voyageurs,
.
l'appelle aussi Bourtoulaïgo.
Portulaca
m. les
Pous,
s.
c.
m.
Porteur; celui qui porte les commissions, paquets, les denrées, d'une localité à
m. Puits; excavation plus ou moins profonde
Pous-à-ranco OU Pauséranquo, puits à roue.
m. Le pouls ou battement des
j.
— Voy.
artères.
c.
m.
Ce terme
—
bat plus.
qui vient de Pulsare, battre. Poudre, poussière. Pousa, v. Puiser de l'eau ou d'un liquide quelconque. Pousadoù, ». m. Puisoir; récipient servant à puiser un
Pous,
lat. Pulstis,
».
f.
liquide quelconque dans le vase qui
Pousage,
».
le
contient.
puiser. Puits à roue machine hydraulique servant à puiser de l'eau dans un puits de grande diaransion. Elle est composée d'une grande roue en bois garnie ». f.
;
de godets et que l'on fait mouvoir au moyen d'un manège auquel un cheval ou le vent donne l'impulsion. Selon
Sauvages,
Pouséranquo
de sa situation élevée sur
du Gardon de
viendrait
pousar-axgo. Pousïa, n. pr. de lieu. Pouzilhac,
par
corruption
a Pouzilhac,
l'on arrive
ver par une cote raide, au situé le village, à
de
celle
sommet de
de
iilla
Celte localité la
lin'
hgu>' it
la Cez. il
1
1
faut s'éle-
laquelle se trouve
M
ÎÎO m. d'altitude, qui
la
p tel
h
plus élevé de l'arrondissement d'Uzès.
Dér. du celt. Pouja, v. monter, cm Pouja,aiij juché sur un puech. Poujado, signifie aussi rampe, montée.
—
Pousser, faire un effort pour déplacer une
v.
Poussa,
une chose;
faire
marcher,
faire
avancer,
exciter; porter plus loin; faire faire des progrès. Lever, en
On
parlant des plantes. c.
dit
dans
le
même
sens Buta.
—
m.
Poussado,
». f.
Secousse, heurt, poussée.
m. Pousse; maladie des chevaux pouAquél chival a lou pou.ué, ce cheval est poussif. ».
—
Poussé,
v.
Pousséja,
Pousses,
t.
Soulever, exciter
f. pi.
Menue
poussiers; pellicule de paille;
du
enveloppe
la
la
poussière.
paille; balle des grains criliks;
nature et de
grain
la
couleur de
froment ou
de
la
d'avoine;
poussière de paille. Débris de peaux de châtaignes proveL'ose d'Âoubarno nant du battage des châtaignes sèches.
—
s'engraisse bé en manjan dé pousses, se dit d'une personne qui se porte bien tout en vivant chichement. s. f. Petite planche; dim. de Pot Poussl, poussivo, adj. m. et f. Poussif, poussive. Se dit d'un cheval atteint de la pousse on d'une personne
Pousséto,
.
asthmatique.
m.
et f. Possible. Se dit d'unr
chose qui peut avoir lieu, qui est vraisemblable. Pousso, s. f. Mamelle de la vache, de la chèvre, de
Organe glanduleux qui secrète femelles des espèces ovine ou bovine. Poussoùs, ouso, adj. m.
et f.
le
lait
chez
la les
Poudreux, couvert de
poussière.
Pousta,
m.
».
Soupente, plancher qui divise eu d><ux
dans le sens de la hauteur et sur lequel parties une pièce on établit la couche des domestiques, des ouvriers, et sur diverses denrées encomlequel on peut aussi emmagasiner brantes.
Cette soupente est toujours établie en planches. une échelle de meunier qui aboutit i une
On y monte
par
large trappe.
m. Action de
Pouséranquo,
la vallée
qui sépare
brebis.
s'applique surtout au battement qui se fait sentir aux N'a gés dé pous, son pouls ne poignets ou a la tempe.
Dér. du
nom
faite
Poussible, Iblo, adj.
.
pratiquée dans le sol pour avoir de l'eau. Dér. du lat. Puteus, m. sign.
Pous,
— Voy.
.
une autre ; un facteur rural
sans doute son
Voy.
—
Vous Pourtamén, s. m. Santé, bon état du corps. demande pa voste pourlamén, je ne vous demande pas comment vous vous portez je vois que vous vous portez bien.
Pourtoulaïgo,
Castrum de Posilhar. Mil; Pnzilhncum, 1384.
H7'i;
personne ou
intérêts.
Loc. composée de Pourta, v., et de Cronto, contre. Pourtalé, I. m. Dim. de Pourtâou; petit |>ortail; porte
Dér
Kein.iulilis.
quelque direction que
— Porto
sign.
cieur sur la main.
ne l'emportera pas en paradis;
il
Pourta (Se), santé
de
Position,,
.
—
de
commune du canton
Dér. du
lat.
Poustïoun,
Positum. ».
ceux qui courent Dér. de
l'ilal.
Poutage,
». s.
m.
Postillon, valet de poste qui conduit
la poste.
Postiglione.
m. Du
bouriloii et
non du potage.
m. Potager; fourneau de cuisine sur lequel Mottnla sus lou poutagè, se mettre mets.
Poutagè, on prépare les en frais, se mettre en cuisine pour un hôte que bien traiter.
—
l'on
veut
PRA
504 Poutarado,
Une
s.
f.
le
style fam.
n.armite; dans
PRE
plein un pot, un pot-de-cliambrc
potée,
plein
une
vin.
exécute
l'on
les
Polentia, puissance, pouvoir, droit de haute
justice.
Gros baiser de nourrice.
s. f.
poutèrlo, donne-moi un gros baiser, se
dit
— Fdi mé
en parlant à un
Poutéto, s. /. Petit baiser, petite caresse. Dér. de Poutoù, ducelt. Pot, lèvre.
.
boite, boutique.
'Aro>(bix»i,
Poutinga, v. Droguer, médicamenter.
— Si pontinga,
droguer, prendre des remèdes.
Poutingo,
s.
Remède, médicament, médecine, pur-
f.
m.
Poutoù,
s.
celt.
Poutounéja, v. Baisotter.
m.
s.
Celui
qui
baisotte
à
chaque
instant. s.
Poutouras, Pra,
s.
m.
du
m. Grand
On
broc à soutirer
le
—
vin. Mesure
Voy. c. m. Pré, prairie, étendue de terre sur laquelle on
d'un pot de vin.
dit plutôt Poutaras.
— Pra sécdou, pré
foin.
qui n'est arrosé que
composé de
s.
f.
— Aquél
ce territoire est entièrement
m.
térdire es tout en pradariè,
composé de
prairies.
n. pr. de lieu. Dira, de Pra. Petit pré ou coin de pré. Plusieurs hameaux ou villages des Cévennes ou de l'Ardèche ont reçu ce nom Pradèl,
s.
et
.
Prado,
s. f.
Prairie;
suite
de plusieurs prés dans
le
voisinage d'une rivière.
du
.
—
régler cette affaire.
hanter.
—
Aï pratiqua aquél
péïs, j'ai
fréquenté ce pays.
Du
grec Upaxr.w.&ç, pratique, qui agit. Pratique), s. f. Pratique, le côté pratique d'un art, client.
lat
m
Precari,
.
.
s
.
—
m. camp.
s.
Prègo-Diou-dé-rastouble, reli-
un peu sombre, ou
Cûléoptère de couleur verte
car ses ailes ne lui servent pas à voler. On le voit quelquefois se tenant presque droit sur ses longues pattes de derrière, pendant que les deux de devant, qu'il a beaucoup
sont repliées et posées l'une contre l'autre. Cette attitude, assez semblable à celle d'une personne qui
plus courtes,
joint
mains ou croise
les
a
bras sur sa poitrine, pour un insecte dévot, a dit
les
pour en
suffi
faire
et lui a valu son nom languedocien Les enfants ne rencontrent jamais une mante sans lui demander des nouvelles du loup; c'est qu'il y a longtemps, la crédulité populaire lui attribuait, on ne sait pourquoi, le don de .
deviner (mante, en grec, veut dire devin). Les enfants la consultent toujours; les hommes ne s'adressent plus pour cela qu'aux tables tournantes, dansantes et même parlantes.
Prémiè,
èïro, adj.
num.
ord. Premier, ère.
Prémiè
— Souï
Primas ou Primarius.
lat.
adv.
(D'en),
D'abord,
D'en prémiè fasiès pa tan lou tant de jactance.
autrefois,
Se dit en mauvaise part d'un mau-
jadis.
—
fier, autrefois tu n'avais pas
Prémièïrén, éneo, adj. m. et f. Précoce, hàtif. Se dit des fruits qui mûrissent les premiers Préne ou Prendre, v. Prendre, saisir, attraper, s'em.
parer,
dérober,
tracter
voler,
— Prén pas Prendre
une maladie
[ré, .
prendre sur le fait, ne mange rien. Prendre fénno, prendre froid. Préne mâou, con-
surprendre,
rés,
il
Préné-vous gardo, tenez-vous sur vos
Préne pér força, violer. Préne la mésso, être Préne la Préne van, prendre son élan ordonné prêtre mousco, prendre la mouche, se mettre en colère. Préne la gardes.
.
.
Pratiqua, v. Pratiquer, mettre en pratique; exercer un
;
Prêche, prédication, sermon.
ou simplement Pràgo-Diou ou Cabro. Mante, mante
manger.
Pr af i, exp. ado. Contraction de pér-à-fi. Sian aïci prap, d'aquél afaïre, nous sommes venus dans le but de
d'une science
Prœdicare, proclamer.
m.
Prègo-DÎOU,
se marier.
Dér. de Pra.
art; fréquenter,
un discours en admonester quel-
Prèchi, adv. Près, proche, auprès. On dit aussi Proche. Préga, v. Prier, supplier, prier Dieu, faire des prières.
Dér. du
Quartier de territoire exclusivement
prairies.
;
prémiè, je suis le premier à faire.
par les plaies. Dér. du lat. Pratum, dér. de Paratus, préparé.
Pradariè,
faire
un temple
Réaumur,
Baiser.
Pot ou Pout, lèvre.
Poutounéjaïre,
récolte
s.
prier Dieu,
.
Dér. du
exhorter,
couleur de chaume, se rapprochant beaucoup de la sauterelle, qu'on trouve arpentant pédestrement les chaumes,
Pouticari, s. m. Apothicaire ou pharmacien, celui qui prépare des remèdes suivant les ordonnances des médecins
gation
lat.
Prêche,
gieuse.
Dér. du grec
Prêcher,
Dér. du
Dér 'no
enfant.
se
Pratiquoùs, ouso, adj. m. et/". Industrieux, euse. Se d'une personne qui tire parti de tout et ne laisse
Prêcha, v.
Pour guérir le rhume, il faut boire du Pouténcio, s. f. Potence, gibet où criminels condamnés à être pendus.
Poutèrlo,
(Juinin
dit aussi
chaire dans une église ou qu'un, exhorter.
Fôou lou poutaras.
lat.
client.
rien perdre.
:
Pér lou râoumas
Dér. du
Cno bono pratiqua, un bon
pratiqua.' quel mauvais sujet!
plein.
Poutaras, s. m. Grand broc de vin; grand vase plein d'un liquide quelconque. On dit proverbialement dans quelques localités
vais sujet.
—
—
barunlo, dégringoler.
Dér. du
lat.
Prénso,
s.
Prendere, f.
Voy. Barunlo.
m.
sign.
Pressée, quantité d'olives
mise au pressoir en une seule venant d'une pressée .
fois; résidu
ou de de marc
raisin
pro-
PRÉ Prés, éso. adj.
m.
et f.
PRO
Pris,
suis pris, je suis malade, je suis
Dér. du
prise.
—
Souï prêt, je
enrhumé.
Prehensus.
lat.
Préstaire. aïro,
ou
m.
».
f. Prêteur,
prêlense; celai
m.
Près, mlv. Près, auprès.
Prétendu, udo, et f. Prétendu. prétendue, accordé, une accordée, un fiancé, une liancée.
Présa, v. Apprécier, évaluer, estimer; faire cas, tenir Se préso pa, il n'est pas lier, il ne l'ail pas
Prim, imo, adj. m. menu.
».
compte.
—
d'embarras,
il
n'est pas vantard.
Présaje, ». m. Terme de cadastre; présage ou estimation d'un champ, d'une maison .
Dér. de Pris, prix, valeur, estimation. commun avec le
Ce terme n'a rien de
Primacholo,
Présémplel
inierj.
Primo, ». f. Le printemps. Dér. du lat. Prima. Primo, une jeune
—
porc dans la maison. Préxén dé noço, cadeaux de noces. Pér Ion présM, pour le moment, présentement. Présenta, v. Présenter, offrir, introduire en la présence de.
pas encore porté. Dér. du lat. Primapara.
Primo, adj. f. Première. du jour, la première clarté
Dér. du
Dér. du
excès
s.
du
concours.
font
Prœmium, récompense.
Présfachè, forfait
s.
m. Ouvrier qui exécute un
Dér. du
parce que le couvent des Dominicains était situé à son extrémité occidentale, sur la rive droite du
Gardon
». f.
Une prise de
tabac,
un bol de
lait
d'ânesse;
pose d'eau, barrage de moulin construit pour établir une dérivation d'un cours d'eau. Pressa,
ado, adj.
m.
et
f.
Pressé,
ée,
impatient,
récompense accordée
Pretium, prix;
dans le deuxiemecas.de
et,
enferme
l'on
Dér. du
lat.
Prisougnè,
les accusés et les coupables. Prehensio, d'où la bass. lat. Prisio, prison èïro, ». m. et f. Celui ou celle qui est
détenu en prison ou qui en parlant des soldats.
est
v. Priver, ôter
tombé au pouvoir de l'ennemi,
à quelqu'un une chose qui lui est
agréable.
Dér.
du
ne vous
lat. Prit-are,
faites pas faute
m. de
sign. cela,
—
Vous n'en privés pas, prenez-en à votre volonté.
—
Démoro proche dé moun Proche, adv. Près, auprès. il habite dans mon voisinage.
oustâou,
affairé.
Dér. du
lat.
Pressus,
pressé.
—
Sèi bé pressa? VOUS
Mes bien pressé de partir? Prèsso, ». f. Empressement, diligence, hâte foule, multitude de personnes qui se pressent les
—
T'a prèsso, il y a grande aflluence. n'y a pas péril en la demeure. Dér. du lat. Pressus, pressé, foulé. .
où
Priva,
.
Préso,
lat.
;
mieux dans un exercice mis au
le
Prisa, v. Priser, prendre du tabac à priser. Prisoù, ». /. Prison, maison de force ou de détention
travail à
Pretieadoùt,
autres
à celui qui réussit
.
Présicadoù, ». m. Prédicateur, prêcheur, frère prêcheur ou Dominicain, désignés à Paris sous le nom de Jacobins. A Alais, le pont du Marché s'appelait autrefois Pon-das-
Économe, ménager avec
f.
lat. Prior, le premier. Pris.», m. Prix, valeur d'un objet
ni. sign.
travail et fournissent diverses choses indiquées.
et
Voy. Cago-prim. m. Prieur; le possesseur d'un prieuré.
Préséntamén, adv. Présentement, à présent même, sans délai, sans retard, dans le moment. Présfa, ». m. Entreprise à forfait ou à la tache, d'après laquelle et pour un prix convenu d'avance, les ouvriers le
point
annonce, qui précède
qui
sign.
—
avare, tenace.
;
Dér.
Prwsentare,
Prima, m.
lat.
Prim, primo, adj. m.
.
lat.
le
ni
l'aurore.
Priou, .
truie qui
— La primoJovbo,
.
—
m. Présent.
Préién dé boudin, cadeau que l'on fait à ses parents, à ses amis, et 'qui consiste en un plat de boudin qu'on leur envoie quand on égorge un s.
—
Primaeholos, ptur. Défaut pas uni, dont certaines parties
français
serait-il vrai! c'est singulier!
Présén.
Plante étiolée, menue, grêle, élancée
». f.
sont trop fines, d'autres trop grosses.
mot
Par exemple! Est-il possible 1 cela
Contraction de Pér-ésémple
un
et f. Mince, fin, délié, grêle, svelte.
pour avoir été semée trop dru. d'égalité dans le fil qui n'est
présage, augure.
il
m
celle qui prête.
;
presse,
unes
les
Va pas prèsso,
prêter,
s'allonger,
s'assouplir sous
un
effort
vicaire l'épitre
Dér.
Prettare.
mon
et f.
Proche.
—
Et moun pu proeki
plus proche parent. Soun
». f. ».
mas pu
prochi
Proie.
m. Discours ou sermon que
prononcent
le
dimanche, à
le
curé ou
l'église paroissiale,
1
1
sur
ou l'évangile du jour. lat. Prœconium, publication.
du
Prou,
vous lat.
Proximè.
parénios, ce sont mes plus proches parentes. Dér. du lat. Proximus, m. sign.
Prone,
—
;
parén,
c'est
Proïo,
une époque déterminée avec ou sans intérêts. Se présta, aider, faciliter, seconder les désirs ou les volontés de
sans se rompre. Dér. du celt. Prtst, ou du
lat.
Prochi, adj. m.
Présta. v. Prêter, donner sous condition de rendre à
quelqu'un
Dér. du
».
fasse.
m.
—
Profit. Bon prou vous fague, grand bien N'en fara pas jamai soun prou, il ne s'en tirera
jamais. 7î
PRU
5Wi
PUR
Prou, udv. Assez, suffisamment. sens de beaucoup, trop.
le
On
l'emploie aussi dans
Pruséto,
m.
s.
Proufi,
'nsén.
où
ration.
—
emporté
Siègues pas tan prounte, ne sois pas
Dér. du
et f. Pur, pure; qui n'est point altéré parle mélange d'une matière étrangère; qui n'est pas souillé. Dé vi pu, d'aïgo puro, du vin pur, de l'eau pure. Dér. du lat. Purus, m. sign.
;
si
—
Pu, 3e pers. du s. du présent de l'ind. du v. Pudi, puer, avoir mauvaise odeur. Il ou elle pue. Sén que pu, il pue.
tirer; disposé, résolu.
—
Prountitudo, s.f. Promptitude, vivacité, emportement. Es tm co dé prountitudo, c'est un mouvement de
—
|
vivacité.
Prouvénçâou,
alo,
et
adj.
subst.
m.
et f.
Proven-
qui est de Provence. Dér. de Prouvénço, Provence, dont l'étymologie vient de Provincia, province, nom que lui donnaient les Romains.
Prouvénço, pr. f. Provence, ancienne province de France, formée des départements des Bouches-du-Rhône,
du Var Dér.
et des Basses-Alpes et
du
lat.
Provincia,
dont Aix
province,
était la capitale.
nom
par lequel
la
désignaient les Romains.
Prouvénquo, anciens
s. f.
Pervenche, Vinca major, Linn. Les comme le symbole de la joie.
considéraient
la
Plante de la famille des Apocynées.
Prouvés!, v. Pourvoir, donner, fournir, donner ce qui
aux besoins; prévoir. Providere, m. sign.
est nécessaire
Dér. du
lat.
Prouvésîou, s. f. Provision, collection de choses nécessaires ou utiles; trousseau de linge; réserve de denrées ou substances alimentaires. lat.
Prudome,
Provisio,
s.
m.
Pudén, énto, adj. m. une mauvaise odeur.
m. Ormin des
prés, Salvia
verbenaca,
Cette plante ressemble beaucoup à la Touto-bono (Salvia sclareaj, et les botanistes les désignent toutes deux le
même nom s.
Prugnè, dont
il
Dér.
mais
cette dernière est aromatique.
m. Prunier, arbre de
la famille des
Rosacées,
du
lat.
Prunus. j. f.
pr. de lieu.
Prunelaie,
champ
planté de pruniers.
—
—
Douna lou prus, donner le fil à une lame. bon prus, ce couteau, ce rasoir sont bien affilés. Au fig. Bouta en prus, mettre en appétit.
A
fœtida
Putidus, m. sign. m. Nom donné dans le Languedoc à l'Anagyris
lat.
s.
.
—
Pudi, v. Puer, répandre une mauvaise odeur. Pardoulos pudou pas, paroles ne puent pas. Dér. du lat. Putere, m. sign., ou du grec fluOw, corrompre, pourrir.
Pudicino,
s. f.
Puanteur, infection.
Pudis, subst. m. Le putois, Mustela puterius, Linn. Sorte de belette nommée Pudis à cause de la mauvaise odeur
ou
Linn.,
bois puant,
ou
irritée; l'Anagyris
plante qui croit en Lan-
guedoc.
Puïo, subst.
Dent de râteau, de roue dentée, de herse,
f.
de peigne. Dér. de l'espagn. Puia, pointe, épine.
m. La huppe.
s.
s.
f.
—
Voy. Lupégo. Purée; légumes réduits en pâte,
tels
que
pois, haricots, lentilles, etc.
Dér. du lat. Purata pisa.
Purèsi, mation de Dér.
du
m.
s.
la
Pleurésie;
plèvre
lat.
maladie causée par •l'inflam-
du poumon.
Pleuritis, plèvre.
Purgatoire, lieu où les
justes expient les fautes légères qui n'ont pas
Floura coumo Pruno, s. f. Prune, fruit du prunier. uno pruno, qui a le visage rose et plein de fraîcheur. Prus, s. m. Le fil d'une lame tranchante, d'un couteau, d'un rasoir.
et f. Puant, puante, qui répand
Purgatori, n. pr. m.
existe plusieurs espèces.
Prunarédo,
Nom
;
Pudi,
Pupu,
Linn.
par
du
Dér.
Purèïo,
sign.
corrom-
j
fœtida,
Prouvés! (Se), v. Se pourvoir, se fournir de choses ou utiles, en appeler devant les tribunaux.
ITuOto,
pre, pourrir.
qu'elle répand lorsqu'elle est échauffée
nécessaires
Dér. du
Àcù mé pu, cela m'ennuie, cela m'agace. Dér. du lat. Putere, m. sign., ou du grec
:
çal, aie;
s.
Plus.
lat.
Pu, puro, adj. m.
Promptus, formé de Promere, mettre devant,
lat.
le blesse.
avons plus de chance que de mérite.
vif.
Dér. du
bat
—
Ségralo ounte i'é prus, où cela le chatouille; il sent
—
—
et f. Vif, bouillant,
le
se gratte
il
pour
fig.
faire la
Prusije, .ç. m. Démangeaison, prurit. Pu, adv. Plus, davantage. Expression quantitative Sèn pu-z'éroùs que brave, nous opposée à mén, moins.
Dér. du lat. Profutus, progrès, avancement, profit. Poudès pas vous apara doit proufi, vous ne pouvez pas vous garer de la bonne chance.
actif, diligent.
au
— Faire prutètô,
chatouille.
Prusi, v. Démanger, cuire. se dit
Profit, avantage, utilité, progrès, amélio-
Prounte, ounto, adj. m.
La
f.
chatouille.
Parla prou et bien
Van jamaï pa
s.
pendant
moun
la
lieu de
vie;
Dér. du
il
me
lati
souffrance.
—
Mé
fài
passa
passer en ce monde par le cause des ennuis, des souffrances morales. il
purgatori,
purgatoire,
me
âmes des
été purifiées
fait
Purgatorium, dér.
île
Purgare,
purger,
nettoyer, purifier.
Purja, v. Purger, donner un purgatif; nettoyer, purifier. Dér. du lat. Purgare, m. sign. Purjo,
s. f.
Une purgation, un
purgatif.
RUS Puro,
—
f.
(idj.
PUS
Voy. Pu.
Pus,
Pus, subst. m. Pus, liquide produit par d'une plaie ou d'un ulcèr\
la
suppuration
n/lv. Plus,
expression
N'en pndt pus.
prmtin
je n'en puis plus, je suis harassé.
Pusàou, de
la
mais
m.
s.
I.
.
!e
le
grenier,
haut étaje
[.lus
G<m|>oséded6UX moUpu*etdo«, plu* et haut
.11.
Q QUA
QUA
Quadrublo, j. /". Quadruple ou demi-pistole, d'or d'Espagne, valant de 80 à 84 francs. Dér.
du
monnaie
Quadruplex, parce que sa valeur
lat.
Quàouquns,
est
Dér. du
de
quatre louis.
d'une autre;
propriété de chaque chose; ce qui modifie ce qui fait qu'elles sont bonnes ou
mauvaises, grandes ou petites; noblesse distinguée, d'honneur. lat.
QualUat, m.
Quand, adv. Quand,
— Quand
Quartalado,
sérès?
Quand
Vendrai quand mémo,
personnes.
quand même. Vendra noun saï quand, sais
il
je viendrai arrivera je ne
quand.
Dér. du
lat.
Quando, m.
sign.
—
Quant, adv. Combien, quel nombre. Quant ses? Combien êtes- vous? Quant n'ïa? Combien y ena-t-il? Quant que n'i'ague, quel qu'en soit le nombre. N'i'a noun soi ijiinnt,
Dér.
du
Quant à
iéou,
quant
il
y en a
lat.
je
ne sais combien.
Quantum, m. sign. Quant à, pour ce qui
à. adv.
».
litres, s.
Quartéïroù,
Plein une quarto.
/'.
m. Un
».
équivalente à 25
cent et d'une livre. teron de
le
— Voy.
—
Quant
pour moi, en ce qui me concerne. Quant à soûl, à soi. Garda soun quant-à-souè, conserver sa
—
liberté d'action, se tenir sur la réserve.
—
quart.
c. in.
mesure de capacité quart de cent litres.
quartaud,
qui est le
m. Quarteron, quatrième partie d'un Un quartêiroù dé poumos, un quar-
—
pommes ou 25 pommes. Un qitarttiroù dé sucre,
quatre onces de sucre, qui forment
le quart de la livre de 16 onces, équivalente à 500 grammes. Le quarteron pèse donc 425 grammes, et l'once 34 grammes 25 cent.
Quartiè,
m. Quartier, quatrième
t.
partie d'une chose
;
gros morceau tiré d'une masse plus considérable; partie
d'une
d'un village, d'un territoire;
ville,
les
deux
cotés de
l'une des l'empeigne d'un soulier qui embrassent le talon Un quartiè dé poumo, on quatre phases de la lune. morceau d'une pomme coupée en quatre. Un quartiè dé ;
—
est de.
— Es uni
m. Quart, quartier, quarteron.
subst.
Quartàou. i
Querelle, dispute, rixe.
Querela, plainte, lamentation.
manqua un quart, il est une heure moins Dér. du lat. Quarta pars.
sigti.
lorsque.
Querela.
t. f.
lat.
Quart,
Quàouquun
chercher querelle.
ouro
titre
vous serez prêt? se dit comme avertissement lorsqu'on fait une chose qui demande un effort simultané de deux ou plusieurs
Dér. du
Qualité, différence qui distingue une chose
l'essence des choses;
Dér. du
lat.
Quarèlo,
s. f.
Qualita,
indéf,, s'emploie aussi pour
s.
v. Quereller,
Quaréla,
ran, un fragment, un quartier de roc. Un quartiè dé par, un morceau de viande de porc. Sèn dâou mémo quartiè. nous sommes du même quartier de la ville. Lou quartiè dé
Quante, quanto, pr. ronj. m. et f. Quel? lequel? Quante vos? lequel veux-tu? Quante es lou mïoù? quel est le meilleur? Quante que siègue, quel que ce soit. Quàou, pr, conj m. Qui? Quâou pico? qui frappe?
Maza, le quartier du territoire d'Alais appelé Mazac. Un quartiè dé moun souïè mé cacho, un quartier de mon
tron es aquèl'! qui siègue, qui que ce soit.
un
soulier
—
Quâou
diable est celui-là?
Quâou que
me
Quarto, la
blesse.
Ancienne mesure de grains, équivalente à Sauvages, il parait que de son temps équivalente à la seizième partie de la saimée,
i. f.
décalitre. D'après
quarte était
tandis que de nos jours on la considère
Quâouque, quàouquo, pr. indéf. m. et f. Quelque, certain, un ou plusieurs, quelques-uns, quelques-unes.
au vingtième de
Quâouque pdou, quelque peu. Quâouque jour, un certain Quâouque marias, quelque polisson. Qudouques
valente au
—
jour.
moutoui, quelques moutons. Quâouquos
Jigos,
quelques
figues.
Quàouquun, nno, s. indéf. m. et qu'une; un homme, une femme, un
La quarte
Quelqu'un, quel-
entre plusieurs.
—
Quàouquun es véngu, quelqu'un ou un homme est venu. Quàouquun vous démanln. quelqu'un vous demande.
équivalant
vingtième de l'hectare, soit cinq ares. D'après Sauvages elle équivaudrait au seizième de la saimée agraire,
/".
est
comme
saimée composée de 20 décalitres. aussi une ancienne mesure agraire équi-
la
dont
la
surface est de
79
ares 80 cent., c.-a-d
5 ares, à un centiare près.
Quatre, adj. num. m. Quatre,
nom de nombre. Le
—
Quatre dé qui indique le nombre quatre. chifro, sorte de piège soutenu par de petits bâtons disposés caractère 4,
568
QUI
en forme du chiffre
QUI
Lous quatre cantoùs, le jeu des carrefour de deux rues qui se croisent. 4.
quatre coins; le Dér. du lat. Quatuor,
Quatre-vingt,
m.
nombre exprimant quatre Que, pr.
QuAou
fois le
Qui,
conj.
m.
nom
Quatre-vingt,
nombre
vingt.
eh
bien,
qu'est-ce,
dont.
de
—
que crido? qui est-ce qui crie? Que? Qu'est-ce?
es
quoi? Que? crouslé! Eh bien, qu'en dis-tu? (Voy. Crouslé.) Dmtno ié ço qu'a dé bésoun, donne lui ce dont il a besoin.
—
Voy. aussi Dé-qué. Vaut dise que vendrai, je vous affirme que je viendrai. Voulés que partie? voulez-vous que je parte ?
Que, conj. Que.
Que,
—
m. Quai, chaussée, ouvrage
s.
une
et encaisse
rivière;
gros
défensif qui longe
mur en
bord d'une rivière pour retenir
talus
construit au
les terres et
les
empêcher
Quèli, j'ai
mis
m. En
s.
style badin, habit.
— Aï mes
lou quèli,
Quénti (Sén), n. pr. de lieu, m. s. Saint-Quentin, village où l'on fabrique de la poterie grossière.
situé près d'Uzès,
Quéntignè, gnièïro,
m. Cantinier,
s.
cantinière.
Quéntino,
Cantine, lieu de réunion où les soldats
s. f.
pour boire et manger à leurs frais dans
se rendent
la
Dér. de
l'ital.
Quère,
v.
Cantina, cave.
Chercher,
dans
faire
cette
—
quérir.
Dé que
attendez-moi sous l'orme.
Dér. du
galère?
Mé
véndrés
quère!
i'anavias quère? qu'alliez-
Manda
envoyer
quère,
lat
Quœrere,
.
m
.
sign .
Quéstîou, s.f. Question, demande; altercation, dispute. Dé qués quéstîou? de quoi s'agit-il? An ayu déquéitiou, ont eu des querelles, des discussions. du lat. Quœslio, dont le rad.
ils
Dér.
demander, chercher
Quéstiouna, Quèto,
v.
Quœrere,
». f.
Dér. du
Questionner, demander des renseigne-
violente
lat.
— Es
Emprunt
fait
au français.
Quœrere, demander. f.
quïa coumo
Debout, dressé, planté, perché,
un
pancèl,
il
est planté
comme
plat, targette.
comp. m. Jeu d'attrappe parmi les l'un dit savoir une nichée Save uno s.
:
—
Quicon ou Quoucon. i. indéf. Quelque chose. Quicon m'ou disiè! j'avais le pressentiment de cet événement. fa quicon, on voit qu'il a travaillé à cela.
à
? as-tu
Quicoumé,
fa qui-
Douna-mé quicoumé, donnez-moi
dit
que
aumône.
petite
Ta
plaindre de lui? dim. de Quicon. Quelque petite chose.
te
mendiant
:
Un
quel-
Quiè, quiècho, adj. m. et f. Cuit, cuite, qui a reçu Au lig par l'action du feu le degré de cuisson nécessaire
Âquél home es quiè, cet homme Dér. du lat. Coctus, m. sign.
Quiècho,
s. f.
—
est perdu.
Cuite, quantité d'ouvrage qu'on fait cuire
—
pois chiches sont de facile cuisson.
Dér. du lat. Cocta.
Quièïsso, s. f. Cuisse; partie du corps des animaux qui s'étend Jdu genou au bassin. Elle est soutenue d'un seul os nommé fémur. Dér. du
Coxa, m. sign.
lat.
—
Quièïsso dé nose,
un
quartier de noix.
m.
».
la
Cuir,
général, préparée et tannée
coups
peau des grands animaux en ou corroyée.
—
Té vôoutana louquièr, Corium, m. sign. donner une raclée. Rabala coumo un quièr,
lat.
je vais te
un homme,
le
mépriser, l'accabler d'injures et de
.
Quinarédoun, ». m. Cynorrhodon, ou rose sauvage. Dér. du grec Kuvus, chien, et Pôoov, rose. Quincaïaïre, s. m. Quincaillier, petit mercier. Quincaïaïriè,
Dér. du bas bret. Kil ou Quille, m. sign.
Quincaïè,
Même
les
Voy.
s.
f.
Quincaillerie,
magasin de
petite
mercerie.
échalas.
Quïaïre,
—
étreinte.
—
nisado dé quicho-quichoù. Si quelqu'un prête son dos au dénicheur, il en est puni par quelque coup de genou sur les épaules et sur le dos.
Quïa, v. Dresser des quilles.
ou
m. Verrou
s.
dont
écoliers,
ravaler
Quête, collecte faite dans un but religieux,
Quïa, ado, adj. m. et
en place
Serrée,
f.
Quicho-quichoù,
Dér. du
(dispute).
charitable ou patriotique.
un
Quiché,
Quièr, est
ments, interroger.
juché.
s.
ésquicha.
Uno quiècho dé pan, une fournée de pain. Aquélés céséssoun débono quiècho, ces
chercher.
—
Quichado,
dit aussi
à la fois; cuisson, l'action de cuire.
caserne.
vous
deux mots précédents.
les
.
Dér. de Quéntino.
celle qui
Èsquichado.
con
l'habit, j'ai fait toilette.
ou
et f. Celui
Quicha, v. Serrer, presser. On Voy. c. m.
Va
ravages des inondations. Dér. du v. lat. Ca'tare, arrêter, retenir.
m.
pousse des cris perçants ou stridents.
Même étym. que
sign.
num.
adj.
Quialaïre, aïro,
et adj.
s.
m. Celui qui
chargé du soin de remettre quilles abattues par les boules des joueurs.
s.
est
Quiala, v. Crier, pousser des cris vifs et perçants, plaintifs stridents, comme certains animaux, tels que les chiens.
Dér. du sanscr. Kkyâ, crier, parler. Quialadisso, i. f. Suite de cris vifs et perçants continués sans intermittence.
— Voy. Quiala.
Quincaillier, petit mercier.
que Quincaïaïre.
sign.
Quinqua,
m.
s.
v. Souffler,
Né quinco pas uno,
il
ouvrir
la
bouche,
murmurer
.
—
ne souffle pas mot.
Quinqué, s. m. Quinquet, lampe à suspension et â double courant d'air.
Du nom
de l'inventeur, M. Quinquet.
Quinsar.
Quinsoù,
».
—
m. Voy. Quinsoù. m. Pinson, gros-bec pinson,
s.
Fringilla
QUI Tcmni. Pinson commun; oiseau
haut de
la tête et
nuque bleu cendré, dos
à
front
châtain,
noir,
un peu
croupion vert, tout le dessus du corps lie-devin un peu roussàtre, des bandes blanches sur les ailes; c'est le pinson ordinaire dont la gaieté est devenue proverolivâtre,
Une autre
biale.
pinson des Ardeim.s.
variété, appelée
gros -bec des Ardennes (h'ringilla montifringilla,
Temm.),
qui a le dos d'un noir luisant, le ventre blanc, la poitrine d'un beau roux et la queue noire liserée de blanc, nous
également et porte le même nom. Étym. probable de l'allem. Pinck, mot dont
Kin! onomatopée qui
ici
tueux ;
au
mois d'août, les
même
queue noirs. Cet oiseau arrive les lieux arides et mon-
terres
il
descend dans
labourées;
pour s'y poser et on
saillantes
vement continu,
pareil à celui
quer à plusieurs oiseaux
Quiou-plouma,
s.
les
choisit
il
plaine» et les
voit alors faire
le
mottes
un nmu
du hoche-queue. Le nom iW
nom générique du même genre.
cul-blanc est une sorte de
prononchant de cet oiseau; ou ileKinf
se rapproche de ce
la
recherche' d'abord
;
qui peut s'appli-
m. comp. lofariqMt que
l'on
donne .
la
chant.
Mouninéto, quiou-plouma, Pér un sôou té fan dansa.
—
Quista. v. Quêter.
m. On donne ce nom à des hommes
s.
métrique, poids de cent kilog.
ou dixième de
la
tonne.
L'ancien quintal d'Alais ou quintal petit-poids, équivalait à 41 k. 589, soit 83 livres en nombre rond.
—
plur. Quintes, quinlos.
et f. Quel, quelle.
Quinte malur
1
quel
Au
bèitio !
Quêteur, celui qui quèle; un
solli-
Quita, v. Quitter, laisser; se dépouiller d'un vêtement,
une action commencée.
cesser
pendre ou
cesser de travailler.
—
Quita
loti
trnvat. sus-
Quités pas dé faire aguù.
n'interrompez pas le travail que vous faites. Dér. de l'espagn. Quitar, ôter, arracher, enlever.
Quitança, v. Quittancer, donner une quittance, un un acquit à un débiteur.
reçu,
malheur!
quelle mauvaise bote! Quintes cumit.' quels mauvais chemins! Quintos carièiros/ quelles rues mal tenues!
Quinto miclianto
m.
citeur.
grec Keviivocptov, cent livres.
Quinte, quinto, adj. conj. m.
s.
Quistaire,
qui,
pendant l'éducation des vers à soie, ramassent la feuille de mûrier à tant le quintal ; le peseur public. Quintàou, s. m. Quintal, poids de cent livres; quintal
Du
en avril
affectionne
Voy. Quinsar.
Quintaiè,
dessous do
les ailes et le
à l'espèce des singes qui ont les fesses dépourvues de poil
visite
ciation imite assez bien le
M9
QVV
u h iris,
Dér. du
lat.
Quietare, dér. de Quielum facere, laisser
tranquille, laisser les débiteurs en repos.
Quitanço,
—
débiteur.
Acte par lequel un créancier libère son Ai un ventre coumo uno quitanço, j'ai le
». f.
Quinze, adj. num. Quinze.
ventre vide.
Dér. du
Quite, quito, adj. m. et f. Quitte, libéré i l'égard Sén quite et bot amis, nous sommes quittes d'un autre. et bons amis.
Quindecim.
lat.
Quinzéno,
—
consécutifs. salaire
de
s.
Quinzaine, nombre de quinze jours As touca ta quinzéno? as-tu touché le /'.
quinze journées de travail T
tes
Alais la quinzéno,
On
appelle à
quinzième jour qui suit la foire de la Saint-Antoine, qui est fixée au 17 janvier. Vendrai pér la
quinzéno,
le
je viendrai le
quinzième jour après
la foire.
s. m. comp. Quinze-onces ; se dit d'un d'un enfant d'une faible corpulence, pour dire
Quïo,
s. f.
Quille,
morceau de bois en forme de cône
allongé servant au jeu de quilles,
que
l'on abat
m.
sign.
avec des
houles.
Dér. du bas bret. Kil ou Quille,
m.
du
de
Quiou, Cul, partie postérieure corps l'homme et des animaux. A moustra soun quiou, il s'est t.
enfui
—
.
Quioulas, augm. de Quiou. Quioulè, dim. de Quiou.
Quiou-blan,
s.
m.
Quuio)
.
—
Saxicola œnanthe, Temm. Toutes les parties supérieures du corps de cet oiseau sont gris-cendré;
queue blanches,
la poitrine roussàtre.
Siis
un
la
quù,
tu es
un nigaud, un
niais,
on
La Quàde Blannavo, l'innocent de Blannave. Dér. du lat. Cauda, m. sign. .
Quouar.
s. la
m. Portion du corps d'un animal comprerégion caudale et ses dépendances.
—
Voy Quicon Quoucon, I indif. Quouro Quouro, adv. Quand? Quand est-ce? Tantôt. vémlrét? quand viendrez-vous ? Quouro canto, quouro .
.
.
—
plouro, tantôt il chante, tantôt Dér. du lat. Quota hora.
il
pleure.
Quuio, s. f. Queue d'un animal: poignée d'un vase, d'une casserole, d'une poêle; portion d'une pierre de taille, d'un pavé qui pénètre et fait prise dans un mur ou dans le sol.
comp. Motleux ou vitrée, cul-blanc,
traquet-motteux,
les inférieures et la
colonne
la
nant toute
qu'il est frêle et malingre.
Queue, appendice formé par le prolongement vertébrale chez certains animaux. (Voy.
s. f.
Quo, de
benêt
Quinze-ounço,
homme ou
—
—
Au,fig. faire la quuio, tromper,
duper quelqu'un
;
Touffe de plumes qui forme le prolongement corps des oiseaux; le dernier rang d'une troupe
lui faire tort.
du d'hommes ou d'animaux. Dér. du lat. Cauda. m.
sign.
—
Voy.
Quo
570
R RAB R. La S'il
R
lettre
RAB de l'alphabet.
est la dix-huitième lettre
faut en croire
Pomponius, son premier emploi
serait
avèn prou dé rabaladis, quel vacarme! nous avons bien assez d'embarras. Véjo àiçi unrabaladis. voici un fâcheux.
dû à Appius Claudius. Cette
lettre joue le plus grand rôle composition des langues, et il n'est guère possible d'admettre l'origine récente que lui attribue l'écrivain
dans
la
romain. Elle est
la caractéristique
de tous
les
infinitifs
des langues néo-latines, à l'exception de quelques dialectes
provençaux est
le
l'ont supprimée,
et languedociens qui
signe,
non seulement de
et elle
mais encore de
l'actif,
Rabalado,
le
nomme
ces rongeurs, nos hôtes
très-malfaisants,
que
le
à peu près indistinctement, surtout dans
langage habituel, rats
ou
souris, le
languedocien se sert
seulement du premier, et ce n'est que lorsqu'il
s'agit
de
la
l'ai
mis plus
—
Rabaléto (Dé), txpr. adv. Terre-à-terre, rez-terre. Gita uno péïro dé rabaléto, lancer une pierre rez-terre ou à la surface de l'eau, de manière à produire des ricochets. 3. f.
Rabanèlo,
m. Rat, Mus, Pour tous toujours incommodes et souvent s.
français
—
Traînée, action de traîner, s'emploie au les avanies que l'on a fait snbir à
Té y-aï ficha uno rabalado.' je quelqu'un. bas que terre, je l'ai accablé d'injures.
l'action.
Ra,
5. f.
pour indiquer
fig.
Grillade de châtaignes.
D'après Sauvages, ce terme serait employé pour rabinèlo, dér. de rabina, grillé, brûlé.
Rabanénquo, s. f. Ombre commune, Salmo thymallus, Linn. Ce poisson est assez abondant dans le Gardon et il est presque aussi recherché que la truite à cause de la
emploie exceptionnellement le mot m.) Ra-dé-cavo, terme de mépris employé
saveur de sa chair. Tête arrondie, semée de points noirs; dos d'un vert bleuâtre, rayé longitudinalement de bandes
pour désigner les employés des contributions indirectes. A bon ca, bon ra, à bon chat, bon rat. Émpéïta coum'un
noirâtres, ventre blanc, nageoires rougeâtres, la grande dorsale tachée de verdâtre et mouchetée de brun.
très-petite souris qu'il
furé. [Voy.
ra en
1res
noix, ou
Ra,
—
empêché comme un
noses,
comme un
Dér. de s.
c.
entre
rat
trois
aveugle qui a perdu son bâton.
la bass. lat.
m. Caprice,
Ratus, m. sign. Se dit surtout des très-
fantaisie.
jeunes enfants qui pleurent souvent sans motifs apparents. Aquél ('fan a soun ra, cet enfant à ses caprices. Tèn
—
d'axédre un ra,
il
vient d'avoir
un moment de
— Ra
poitrine en forme de carré long. Cette partie de vêtement n'est plus en usage,
depuis longtemps, que parmi les ecclésiastiques et les gens de robe; il est ainsi nommé parce qu'autrefois ce n'était que le col de la chemise rabattue en dehors. On appelle aussi
raba une peau de mouton que l'on déploie sur le dos d'un cheval en temps de pluie et que l'on roule sur le garrot en la rattachant au collier (coulas),
Rabala, se
v. Traîner,
traîner avec peine.
entraîner,
emmener.
Rabala coumo un
— Se rabaln, quièr,
;
peine se traîner.
Rabaladis, train,
s.
m. Bruit que l'on fait en traînant quelque remue-ménage; objet traîné;
embarras,
personne embarrassante, fâcheux.
—
Quinte
On
noire.
Dér. de Rabo, rave, et de asso, grosse rave
l'appelle aussi Trufo-
termin. augm. ou péjorat
la
ou vilaine rave.
Rabasso, oto, adj. m. Homme ou femme de
tué.
rabaladis/
s. f.
Rabasto,
et f.
Trapu
et fortement consti-
mais à
petite taille
la
muscula-
Pièce de charpente de
moyenne grosseur
posée entre la poutre et les solives. Au plur. Rabastot, traverses du plancher d'une charrette, sur lesquelles portent
montants franchis) qui soutiennent
les
du fdage de la soie. Rabe, ». m. Radis ou
les ridelles.
raifort, racine
potagère
fam. des Crucifères, que l'on mange crue à
—
(Raphanus).
Rabe,
Vno manado dé
m. Racine d'une
s.
la
ou comme
au commencement des repas
sel
rabes,
Débris
de
la
croque-auentremets
une botte de
radis.
plante à racine pivotante;
pivot central de la racine d'un arbre.
Rabéïrés,
traîner
quelqu'un par terre l'accabler d'injures. Se faï rabala, il se fait emmener de force. Po pa té rabala, il peut à
chose;
Truffe
et sans feuilles.
en temps ordi-
naire.
f.
c.
(Voy.
ture bien développée; courtaud.
Raba, ». m. Rabat; morceau de toile qui fait le tour du cou, monté sur un porte-rabat et qui descend sur la
hommes
j.
m.) Truffe comestible, Lycopsrdon tuber, Linn. Cryptogame qui végète dans la terre sans racines
caprice.
Ra, adv. Près, auprès. On dit aussi raz, al raz. dé vous, auprès de vous. Ra d'ase, voisin d'un âne.
portée autrefois par tous les
Rabasso, négro.
s.
Rabéïréso,
m. Châtaigner d'une espèce s.
Rabéïrés.
produite par
le
Rabi, s. aussi Rabe.
m. Radis,
Rabidos, v. les
fr. le
— Voy. s.
particulière.
Châtaigne d'une espèce particulière
f.
c.
m. La
—
Voy.
raifort
cm.
(Raphanus).
On
l'appelle
m. rotule
du genou des moutons, en
garignon. C'est Yastragalus ou
Romains jouaient aux
osselets.
le talus,
avec lequel
— Jouga dâou rabidos
RAC
RAI-
—
ou à bédin-bédos, jouer aux osselets. Fby. Bétlin-bidos. Rabièïro, j. f. Une ravière, un champ de raves. On •appelle ravière, en Normandie, un champ de navels. Rabina, s. m. Le rissolé d'une pièce rùtie ou de tout autre mets cuit au four qui a pris trop de cuisson et sent le
— Sen lou rabina,
roussi.
v. Houssir,
Rabina,
roussir le linge en
le
cela sent
brûler,
Synonyme de
Rabissano,
».
f.
laisser trop cuire
un mets;
feuilles
de certaines plantes; viorne des haies à large comme sous les noms de vigne blanche, berceau de la vierge, herbe au gueux (Clematis Linn.). Celle
bords du Gardon, est la
l'on trouve près d'Alais, sur les
que
Clematis recta de Linn., plante de
la
famille des Kenouculacées.
La fane d'une rave, d'un navel. On aussi Rabissuno. Voy. c. m. t.
f.
Rabo,
f.
La rave proprement
—
dite,
dit
le
Limousin dont Rabelais appelle
les
habitants
Du
lat.
Râpa, dér. du celt. Rab. m. Habot, outil de menuisier servant à unir
s.
ou à amincir qu'en ce Dér.
que
du
Le rabot ne
le bois.
ses
lat.
diffère
de
la
varlope
Raboter,
le
polir, unir, aplanir
Dér. de Rabù.
bois avec
s.
[.
Saletés,
ordures.
—
Quinto raeagnèi
Racaïé, ou Ra-caïé, s. m. Lérot, Hue nitela, Umel. lut des champs qui ravage les fruits îles jardins et pénètre même dans les maisons isolées des campagnes. Il est d'un uni'
brun ou fauve au-dessus, blanchâtre au-dessous, avec plaque noire autour de l'œil qui va en s'ôlargissaut
jusqu'à l'épaule le bout de sa queue est touffu, formant une sorte de houppe noire terminée de blanc, ce qui lui a ;
nombreuses
Racinaje, s. m. L'ensemble des racines d'une plante, d'un arbre, comme le branchage est l'ensemble des branches d'un arbre.
Racinas,
m. Grosse racine, augm. de Hacino.
s.
Racine, portion du végétal par laquelle ce dernier est attaché au sol et emprunte à la terre ses sucs
Dér. du
s. f.
;
base des cheveux, des dents.
Radiçina, m. sign.
lat.
Raço,
s.
Race, extraelion,
f.
viennent d'une
souche; on
même dit
le
aussi
pour espèce.
tous ceux
—
qui
même
Cassa dé raço,
de ses parents. Dér.
du
Racro,
lat.
Radix, Radiçina, m. sign.
m.
s.
Haccroc.
— Acà't un Coup racro,
Radécavo ou Ra-dé-cavo,
c'est
un coup de hasard.
m. Terme de mépris par des droits réunis, les comemployés mis des contributions indirectes. Ce sobriquet, que l'on on désigne
s.
les
doit traduire littéralement en français par rat-de-catt. tire
existe aucune contravention.
Radouta,
v.
Kadoler, tenir des discours dépourvus de
suite et de sens, effet ordinaire
Radoutur, uso,
s.
m.
dimin. de celui de Loir, ne
sa
est toulïue
queue qui ont d'ailleurs tous deux
les
diffère
sur toute
mômes
sa
habitudesel
de
et f.
la
décrépitude.
Radoteur, euse, celui on
qui radote. Rafataïo, 5. f. Herbages communs et de peu de valeur; rebut d'une denrée objets embarrassants plulot qu'utiles.
celle
;
ennuyeuses, objets sordides.
du Lérot que par
inattendu dans certains
atlrappé par hasard.
l'as
nom ne semble qu'un Ils
lignée,
famille, qui descendent d'une
Au
le
longueur.
doubre a bien
et fortes racines.
surnom de caïé, qui veut dire pie ou blanc el noir. Le Loir, un peu plus gros toutefois que le Lérot, dont le valu
— Aquél
son étymologie des fonctions même de ces employés dont la mission est de fouiller les caves pour s'assurer qu'il n'y
!
Dér. de Raea, vomir.
gciB
Raço racejo, s'emploie enfants tiennent de l-ur
et f. Qui a de belles et fortes Aquil doubre es bien racina, cet arbre a île
—
racines.
lequel
Racagné,
Pousser des racines.
v.
Racina,
L'as près pér raerà, tu
rabot.
quelle saleté
les
racina, cet arbre a jeté de nombreuses racines.
jeux d'adresse.
dimensions sont moindres.
Radere, racler.
v.
Rabouta, le
proverbialement pour dire que
chasser de race; avoir les bonnes ou les mauvaises qualités
mâche-rdbes.
Rabo,
—
mauvaises qualités.
îles
nourriciers
ou navet rond,
Braisica râpa, Linn., plante de la famille des Crucifères. Cette racine, fort commune dans les Cévennes, l'est encore plus dans
Tenir de sa race, en avoir hérité des bonne»
v.
Racéja,
Racino,
Rabisso, s-
gueux, un va-nu pieds, un ho
Racina, ado, adj. m.
fesse-Mathieu.
Fane d'une rave, d'un navel;
ou grande clématite,
titalba,
IWç, un
grec
père.
repassant.
radicales
feuille
Du
et,
de rien.
M
Rabino-sardo, t, m. comp. Un avare qui met si peu d'huile dans la poêle qu'au lieu de frire les sardines il les brûle.
Racaio, s. f. Kacaille, le rebut et la lie du peuple, par extension, tout ce qui est mauvais ou de rebut.
roussi, le brûlé.
le
571
du peuple Rafatal, s. m. Embarras, lig.
la lie
objets encombrants, chotee
— Éscampo-me aqucl rafatal
'
Jette-moi toutes ces loques!
Raflo,
s.
f.
Rafle,
coup où tous
— Raflo dé
les
dés viennent au
coup de dés qui amène
Lérot un peu moins s'engourdissent pendant profondément que l'autre, devenu en français le type du dor-
même
point.
point
un sur
meur, et qui aussi pour cela a reçu du languedocien le nom de Ru-dourmetre ; mais ce nom, pasplusque celui de l.iroun,
Raio, s. f. Grande corbeille de marchand de verre Pourta en rafo, ambulant, qui de là est appelé rafli.
en insage. Le Loir, beaucoup moins commun, passe pour un Lérot de plus grande taille.
porter un paquet entre
l'hiver,
n'est
le
bide,
le
toutes les faces.
—
portent leur havresac.
les
deux épaules comme
les soldats
RAM
RAL
572 Rago, oto, adj. m.
et f.
et court.
Trapu, gros
—
Voy.
m. Rat
t.
Ra-grîoule,
d'eau,
campagnol
amphibie,
Arvicola amphibius, Lacép. Quadrupède à peu près de la couleur et de la longueur d'un rat ordinaire, mais plus
museau
gros, avec le les doigts
queue plus courts. Quoiqu'il ait nage facilement et plonge pendant
et la
il
séparés,
choisit de
Il
longtemps.
les
préférence
cours d'eau
les
moins fréquentés pour y établir domicile, vivant comme la loutre à qui, par le naturel et les habitudes, il ressemble beaucoup plus qu'au rat. GHoule, vient de Glis, gleris (Loir), dont on avait fait
un nom de dit
Raie, ralo, adj. m. et
— Sèsbé
Rare.
f.
homme
d'un
— Ésfraïa
famille.
coumo un
ra-grioule,
se
qui s'épouvante facilement, d'une poule
Dér. du
Rama,
Pousser des
m.
Rama, ado,
mûriers sont bien
les
et f.
Feuillu, feuillue,
— Ramaadj. coumo un câoulé,
feuilles.
Dér. du
Ramut, m.
lat.
garnir de feuilles.
feuilles, se
Lous amouriès an bé rama,
feuilles;
une jonchée de
Dér. du
Ramado,
feuillages.
Ramus, m. sign. f. Une averse, une ondée de
lat. j.
Enderamar,
l'esp.
Ramas, sign.
s. f. Raie, ligne,
Raïo,
Voy.
c.
m.
tent la foule,
trait
Raïôou, olo, subsi. et adj.
que
l'on
marque avec une
m.
etf. Royaliste
;
qu'ils
ils
lequel
s'opposèrent
aux
entreprises
des Anglais qui occupaient la Guyenne. Cette dénomination, considérée aujourd'hui par le peuple comme injurieuse, n'est s.
Raïre,
que
synonyme de
fidélité.
s. f. Arrière
grand' mère. ;
;
;
».
Raïsséjaïre,
de
m.
Celui qui se plaint et gémit de ce
quelque chose à contre-cœur et à son corps défendant; celui qui obéit en rechignant. qu'il est forcé
faire
Raja, v. Couler, perdre, ruisseler,
fuir.
— La fon rajo,
fontaine coule. Aquélo bouto rajo, ce tonneau perd. Rajo coumo la cambo, cette source coule gros comme la jambe. la
Rajado, ». f. Un fdet de liquide. un filet d'huile. Rajo,
».
rajo ddou
Dér. de
f.
Rayon de
tourél, les l'ital.
lumière,
rayons du
— Vno
rayon de
rajado soleil.
d'oli,
— La
s.
grande, l'eau coule aussi
ordinairement moins
plus rapidement.
L'eau
étant
profonde en amont du rapide, ces
un gué praticable. Aeà arivo bé ralamén,
points d'une rivière offrent généralement
Ralamén, adv. Rarement.
—
cette chose arrive bien rarement.
On
m. Ramassage,
le dit aussi
—
Voy. c. m. Traîner rudement, mêler, embrouiller, et au
Dér. de Ramassa.
Rambaïa,
t>.
rabrouer quelqu'un, l'at
pleines
cueillette des fruits.de la
pour ramassis.
rambaïa, ».
le
je l'ai
f.
—
mains ou à
rembarrer, tracasser, brouiller
vertement rembarré.
Séména à
terre
la
rambaiado, semer à
perdue, par
opposition
à
la
semaille en rayon ou grain à grain.
Rambaïaïre,
».
m. Tracassier;
quelque embarras à sa
Rambaïoùs, ouso, adj. m. brant, qui occupe
celui qui traîne toujours
suite. et f.
Embarrassant, encom-
beaucoup d'espace
et
contient peu de
matière.
Rambal,
m. Embarras,
».
tracas, embrouillement.
encombrants, embarrassants. rambal, tout est pêle-mêle, en désordre. pr.,
objets
Ramboura,
— Tout
es
An en
t>. Rabrouer, rembarrer. Ce terme s'emploie sens de rembourrer, matelasser avec de la
du crin, ou autres matières élastiques. Donner à la vigne, à un champ de blé une
bourre, de la laine,
Raggio, rayon.
m. Le jet, le coulant d'une fontaine qui s'échappe par un tuyau ou un robinet; le rapide d'une rivière, le point où, la pente du lit d'une rivière étant plus Rajôou,
s.
Ramassaje, feuille.
aussi dans le
soleil.
ameu-
—
Rambaïado,
Gémir, geindre, se plaindre être en conhésiter, balancer, marchander rechigner.
ils
». m. Celui qui ramasse tout ce qu'il trouve, qui ne laisse rien perdre, qui fait profit de tout.
— Té
v.
— Fan ramassa lou mounde,
font de l'esclandre.
ils
Ramassaïre,
fig.
m. Arrière grand-père.
Raïre-gran, Raïsséja, testation
le
Ramasser, réunir, rassembler, entasser,
Ramassado, s. f. Ondée de pluie; attroupement, amonVno ramassado dé mounde, un attroupement.
cellement.
sobriquet donné aux Cévenols sous les première Valois à cause du zèle déployèrent pour les intérêts du roi de France
du courage avec
v.
récolter, recueillir.
pointe à tracer, une plume, etc.
—
m. Augm. de Ramo. Gros rameau d'arbre;
s.
Ramassa,
—
Dér. de Raïo, ligne, barre. Raïa, v. Railler, se moquer.
Adoucir, apaiser, calmer, faire cesser.
v.
Ramaïsa,
pluie.
verser.
bourrée composée de rameaux d'arbre.
biffer.
chou.
Ramado, s. f. Ramée, tonne couverte de ramée, sorte de hutte ou de hangar, chambre ou cabinet de verdure couvert d'une toiture de rameaux verts, garnis de leurs
moyen aux jantes. Dér. du lat. Radius, m. Rayer,
garni de
sign.
Voy. Amaxsa.
v.
—
feuilles.
comme un
feuillu
Raî, s. m. Hayon de lumière, rayon de soleil; rais ou rayon d'une roue de voiture, de charette qui rattache le
et
vous êtes
Rarus, m. sign.
lat.
v.
Dér. de
monillée.
Raïa,
raie,
bien rare, on vous voit bien rarement.
Rabassà.
Raméja,
v.
première culture.
Ramèl,
s.
m. Un rameau d'arbre ou d'arbuste coupé
avec toutes ses
feuilles
;
enseigne de cabaret, de taverne,
de marchand de vin. L'usage de suspendre un rameau audessus de la porte d'un cabaret remonte à la plus haute
—
A passa soulo lou ramèl, Dér. de Ramo, feuillage, ramée.
antiquité.
il
s'est
enivré.
RAM On
ramèous an
dit
RAN
Lou dimcnche dos ramèous,
Rampli, v. Remplir, emplir de nouveau, achever de rendre plein; rendre complet; exercer, occuper nu emploi;
Ramus, rameau. adj. m. et f. Rameux, ense; couvert de
Voudra compléter un écrit, en rédiger le libellé. lou carga que lou rampli, il vaudrait mieux le charger que le remplir; se dit d'un glouton, d'un goulu, d'an
plnr.
dimanche des Rameaux. Dér. du
lat.
Ramélu, udo, rameaux,
feuillu.
Ramïo,
».
Ramo, la
formée de rameaux d'arbres;
Bourrée
f.
ramilles; ramassis de
de
Ramée fraîchement coupée pour le bétail; Ana à la ramo, aller à la rameaux des pour le bétail; aller à la couper
». f.
—
pour les vers à Ramus, rameau.
cueillette de la feuille
Dér.
du
lat.
Ramo-counil,
soie.
homme
qui mange avec excès. Dér. du lai. împlere ou Replere.
Ramplimén, pour un repas. rassasié
d'aliments suffisante
I.a
—
suffisamment mangé.
j'ai
;
m.
s.
quantité — Ai manjamoun ramplimén,
je suis repu,
Couflage et
Yoy.
». f. Rampe, série de degrés d'un escalier d'un à un autre; volée d'escaliers, balustrade à hauteur palier d'appui qui borde un escalier ou un balcon pour prévenir
Rampo,
Les jeunes pousses de cette plante, bonnes
tylvestris, Linn.
mm
Tibagt.
m. camp. Asperge sauvage, Asparagui
s.
—
menues branches.
feuille de mûrier.
ramée; aller
573
le
à manger, ont une savenr analogue à celle de l'asperge des jardins, mais plus accentuée. Comme cette dernière,
les chûtes.
Dans le Gard, on fait avec un paquet de cette plante, une sorte de filtre que l'on place dans la cuve vinaire au devant du trou d'écoulement pour l'empêcher de s'obstruer et de donner passage au marc du raisin. ramée de lapins. jamo-enunil, signifie littéralement
d'un muscle ou d'un tendon accompagnée souvent douleur vive.
elle est diurétique.
:
Ramouna. minée,
le
v.
Ramoner, nettoyer
tuyau d'une
Ramon,
fr.
branchages, que l'on pour en détacher la
Ramounè,
».
fait couri r
dans
les
Rampogno, Dér. du v.
suie.
m. Ramoneur,
c elui dont le métier est de
cheminées.
les
ventre; au
fig.
s'humilier, s'abaisser devant les puissants.
Dér. du
Repère ou Replare, m. sign. de i. m. Rameau de laurier; rameau bénit
lat.
Rampan,
Pâques-fleuries.
ram
Ce mot,
(rameau), et de
pan
dit
Sauvages, parait composé de ou gâteaux
(pain), à cause des pains
bénits que l'on suspend à ces rameaux le jour de PiquesPlanta lou rampan, planter un rameau de fleuries.
—
laurier
au sommet d'une maison ou d'un
édifice
que
les
maçons viennent d'achever, de couvrir sans accident. Arousa lou rampan, sorte de banquet de gala que l'on offre aux maçons pour les récompenser de ce qu'ils ont achevé un édifice sans qu'il y ait eu de malheur ou d'accident grave à déplorer.
fossette,
s.
la
Dér. de Rampela, rappeler.
Au
fig.
v.
m. Celui qui a triomphé deux fois dans Rampélan, un jeu, une joute, une lutte. Rampèou, s. m. Appeau; oiseau captif qui appelle et attire s.
les
s.
m.
autres par son chant , pour
railler,
blâmer, injurier.
Roche, rocher.
— L'aïgo
sot
dànu
—
Yoy. c.
m.
Ranché, » m. Pieux verticaux servant d'appui et d* aux ridelles d'une charrette. H y en a ordinairement quatre ou six. Rancoùs, ouso. adj. m. et f. Rocheux, rocheuse. soutien
Dér. de Ranc.
Rancugna, Dér. du bas
— Yoy.
c.
m.
v. Garder rancune. lat.
Raneor, rancune.
Rancugnaïre, ». m. Rancunier, haineux. Dér. du bas. lat. Raneor, rancune.
Rancugno.
s. f.
et caché, souvenir
Dér.
du bas
corps rances.
s.
lat.
Rancune, haine, ressentiment profond d'une offense. Raneor, rancune.
m. L'odeur ou
saveur inhérentes aux
la
— Sén lou rançun,
cela sent le rance. Cette
expression s'emploie surtout pour déterminer du lard ou de l'huile rances.
la
saveur ou
l'odeur
Rappeler, battre le rappel avec un tambour. grogner, bougonner; trouver sans cesse à redire.
Rampéla,
Cerea
Rance, ranço, adj. m. et f. Rance, qui a l'odeur ou saveur du vieux lard ou de l'huile vieille. Dér. du lat. Rancidus, m. sign.
Rançun,
m. Rampeau. On fait rampeau an jeu de lorsque les deux joueurs font le même point.
Rampèl,
—
Ruses, détours, finasseries, roueries.
Ramponner,
Ran ou Banc.
Dér. de
la
se traîner sur le
Ramper,
t>.
». f.
fr.
;
bas.'
noise, querelle.
d'un.'
Rancarédo, ». f. Région rocheuse, escarpements à pic formés par des dislocations rocheuses ou sur les flancs des vallées d'érosion sortes de falaises.
:
Rampa,
Différend,
et convulsive
ran, l'eau suinte du rocher.
Dér. du chant des ramoneurs qui annoncent leur préOh/ ramoner les cheminées sence en criant par les rues de haut en
s. /.
Ran ou Ranc,
des
tuyaux de cheminée
Crampe; raideur subite
f.
Rampogno,
che-
balai fait avec
sorte de
s.
rampogno, chercher noise. An toujour qudouquo rampogno, ils ont toujours maille à partir.
débarrasser de la suie qu'il contient.
Dér. du v.
ramoner
le
Rampo,
les faire
tomber dans
le piège.
La
rancidité des corps gras est
due à
la
trop grande quantité d'oxigène avec extractif des huiles.
d'une
Dér. du
lat.
Rancidus,
m.
sign.
Rancura (Se), v. Se plaindre, se ficher. Dér. du bas lat. Raneor, rancune, plainte. 71
combinaison le
principe
KAO
574 Rancuro,
RAS
Plainte, querelle, différend, regret, ressen-
s. f.
Ràouquéja,
comme une
timent, contestation, tristesse. s. m. Renfort; cheval supplémentaire que l'on à un ajoute attelage pour l'aider à gravir une côte, à
Ranfort,
un pas difficile; contrefort établi pour soutenir un mur; morceau de cuir servant de contrefort à une
franchir
chaussure.
Ranfourça, v. Renforcer, fortifier, rendre plus Râou, ràouquo, adj. m. et f. Rauque, enroué.
fort.
— Paria
rdou, avoir la voix enrouée.
Du Vol/.
Raucus, m. sign.
lat.
;
dér.
de Ravus,
enroué.
—
Râouba, t>. Voler, dérober, escroquer, prendre ce qui ne nous appartient pas pour se l'approprier; ravir. Râouba uno fïo, enlever une jeune fille Dér. du lat. Rapere, ravir.
—
.
Râoubatori,
s.
Vol, larcin;
f.
chose
volée,
volerie,
la
voix prise, la voix rauque,
personne enrhumée.
m. Enrouement.
s.
Râouquije,
Rapourta, v. Rapporter, apporter une chose d'un lieu à un autre; rapporter, raconter, répéter ce qui s'est passé ou ce qui s'est dit ; cancaner Dér. du lat. Heportare, ni. sign. Rapourtur, uso, i. m. et f. Rapporteur, euse; celui ou celle qui, par légèreté ou envie de bavarder, a coutume de rapporter, de répéter ce qu'il a vu ou entendu. .
—
Kdou/cloàs.
Avoir
v.
v. Grapiller, glaner le raisin après la
Raqua,
vendange.
Voy. Rapuga. Dér. de Raquo, marc de vendange.
Raqua, v. Vomir; rejeter par le vomissement; rendre une chose par force; perdre au jeu; être forcé de payer.
— A raca
cin fran, il a été forcé de débourser cinq francs. L'as prés, lou racaras, tu as pris cela, tu le rendras par force.
pillerie.
Dér. du
Suivant M.
Rapere; ravir. Ràoubo, .s. f. Robe, robe de femme; robe d'avocat. L'ancien terme rdôubo se prenait pour toute sorte de
Diouloufet, ce mot aurait une origine ligurienne ou viendrait de l'hébreu Raquaq, cracher.
meuble, de vêtement, d'ustensile, de provision, de denrée, etc., et c'est encore sa signification en italien, Robba. De là
l'intérieur
le
lat.
verbe dérober, ou enlever quelqu'une de ces choses.
rdoubo mdou
Faire
uno
taillée,
c.-à-d. arrêter
—
une cotte mal un compte, conclure un marché en taïado,
faire
s. f. Avinage; manière d'abreuver le fond et d'un tonneau en y répandant le surmoùt tout chaud ou de l'eau dans laquelle on a fait bouillir du marc de raisin. taire uno raquado, aviner ou abreuver un
Raquado,
—
tonneau.
m.
».
Raquaïre,
qui ramasse
celui
Grapilleur;
rabattant de part et d'autre, sans trop s'appesantir sur la valeur des objets
raisins oubliés
s. m. Ràoubo-miolo, ou Ràoubo-sàoumo comp. Sobriquet donné à un individu sans probité, à uu filou.
pour jouer à la paume ou au volant. Dér. du lat. Reticulum, m. sign. Raquita (Se), v. Se racquitter, réparer une perte
,
la
Ràoufèl, mort.
s.
m. Le
ou
râle
ràlemenl avant-coureur de
le
Râouféla,
le râle.
—
point été pressé;
Voués
râouféiousu, voix cassée. Campanordoufelôuso, cloche fêlée.
Ràougna, Râougna,
v. ti
Rogner, diminuer, rétrécir, couper. Pressentir un événement fâcheux .
.
mé rdougno,
j'ai
— hou
Dér. du
sign.
;
dér.
dugrecPeuna, fluxion,
formé de Peu, je coule.
Ràoumi,
v.
Roussir,
Ràoumi, ido, adj. m. brouï.
brouïe par
—
la gelée
La .
faire
roussir
au
rdoumi, cela sent
fièto
et
es
f.
Roussi,
râoumido,
feu; griller,
le roussi.
Dér. du
Rasa, v
raser
la
;
grillé,
la feuille
a été
verre plein, une rasade.
Rasus, m. sign.
—
Rez, tout contre, tout proche, joignant. Vi dé ras-dé-cuvo, vin de mère-
Rasus, m. sign. Raser, couper la barbe, les cheveux avec
lat. .
un
maçon, couronner un mur, ached'un mur ; abattre une chose au ras d'une autre ;
araser, terme de
un
édifice, l'abattre
couper rez de barbe.
Rasa,
brûlé,
lat.
goutte.
le
— Acà sén lou
un
Ras, prép.
ver l'assise
m.
vendange ; le marc qui n'a grappe de raisin dépouillée de ses la
Ras-dé-tèro, rez-terre.
moins abondante. Rhetimu,
la
—
véïre ras,
rasoir
;
faite
lat. Racemus, grappe. Ras, aso, adj. m. et f. Ras, rase; plein, pleine et arasée sans déborder. Uno sémàou raso, une cornue pleine
ou des bronches, et qui est caractérisée par l'enchifrènement, la toux et l'évacuation d'une matière visqueuse plus ou
flambé
vendange. Raquette; instrument dont on se sert
Dér. du
s. f.
Râoumas, s. m. Rhume, maladie qui affecte la membrane muqueuse de l'intérieur du nez, de la trachée artère
flamber.
les
la
grains.
Un
un fâcheux pressentiment.
Rognure, bande de papier, d'étoffe, de cuir, mince et de peu d'étendue, coupée avec des ciseaux, un couteau ou tout autre instrument tranchant.
Ràougnaduro,
lat.
vignes après
Le marc de
s. f.
Raquo,
v. Râler, avoir le râle.
Râouféloùs, ouso, adj. m. et/\ Qui a
Du
f.
les
au jeu.
Dér. du bas br. Ronkel, m. sign.
cor
*.
Raquéto,
.
dans
— M'a
la
à ras de terre; receper
souche.
v. Effleurer,
— Se
un
arbre,
rasa, se raser, se couper
passer tout auprès, avec rapidité.
rasa ém'uno pèïro,
il
m'a
effleuré
d'un coup de
pierre.
Rasai,
s.
m.
Epervier, sorte de
filet
de forme conique.
BAS
RAn
avec des balles Je plomb et que l'on développe en le .\ l'eau. Quinte co dé rasai ! Quel coup de filet! se dit lorsqu'on fait main basse sur une bande de malfailesté
—
lançant
une
teurs; lorsqu'on fait
Dér. du
Ml
prune d'un violet foncé, commune et peu délisècbe. Les prés Hasclnux â Alais tirent
uoir, petite
une
noix,
nom de
peut-être leur
ce qu'ils étaient autrefois complantés
de cette sorte de prunier. Rascas, asso, s. m. et /.Teigneux, euse; celui ou qui est
il
at toint
la
Un
rade, piquant. (ils
de llermond
dl
/.Vivra».
1
er
racheou
Rascas,
f.
Un
f.
un
[terré,
affouillements
cassis
pierres posées de
fig.
au moyen de grosses
Dér.
du
lat.
Rasclado,
s.
Raclure,
f.
a
;
moudre que par
petits
fragments
d'un moulin
le bief
s.
f.
s.
Dér. du
lat.
Raso,
f.
s.
on
rasos,
Éclusée, plein une écluse, la quantité il est fermé.
l'a
Racemus, grappe.
du
Rasa, ravin. Les bergers donnent ce
f.
ont atteint l'âge de cinq ans.
m. Rasoir;
».
QflgaCMle bleuâtre,
blanchâtre,
tout le dessus
d'eau.
dans
le
me mets
poitrine
et
Temm.
du corps d'un roux
cendré
olivâtre avec
des tâches noires au centre de chaque plume, longueur 86 cent. Le raie d'eau reste dans le pays toute l'année; il est très-rusé et
ne sort guère que
ses fourrés. C'est
Poulo-d'aïgo
et
un
gibier
le
soir de ses joncs et de
des plus recherchés.
Rasclé, ». m. Lièvre mâle, bouquin. Rasclé. éto, adj. m. et f. Teigneux, euse;
ou pelée par
—
ftf,
Cabussé.
—
à la torture, tu m'agaces.
Rasouiro. les
Ràcloire; radoire pour mesurer
». f.
châtaignes ainsi que
la teigne.
Dér. de Rasclo, teigne.
On
le sel.
Raspa, v.
le
grain
RasadoMro.
ado, adj.
raspa, du pain les
un corps avec une râpe;
Râ|ier, polir ;
enlever
le poil
rà |X> .
m.
—
Dé f. Râpé, râpée. Rnspi emtrno un yarroù laïur, et
comme nn
habits râpés
réduire
d'une étoffe, d'un
frottement.
le
pan a
il
ouvrier tailleur.
Dér. do l'allem. Raspen, râper.
Raspado,
s.
f.
Raclée,
volée de coups de poings, de
coups de bâton. Dér. de l'ail. Raspen, râper. Raspaîa, v. Balayer avec un balai usé; amasser un tas: nettoyer.
chauve
dit aussi
Dér. de Ras.
Au
fig.
rafler,
faire
rafle,
emporter tout, s'emparer de tout. tête
rasouèr,
Dér. de Ras.
ou
aqualicus, ventre d'un
THo dé
dernier siècle à des garnitures de lit, des tapis l> Mé /as pissa dé latno dé rasouèr,
Raspa.
Rallus
—
brebis qui
de réseaux ou de carrés en réseaux ou en dentelle, alternativement mêlés de carrés de toile unie, employés
Rectusa, renfermée.
MB Râle
réseau.
nom aux
toile
drap par
».
—
catal.
s.
uation. au fonctionnement des usines.
Rasclé,
m.), qui est peut liame ou
Lan mes din sas Limite, ligne dérisoire. circonscrit dans ses limites, on lui a fixé ses
en poudre avec une râpe
lat.
c.
de chasselas. Le phylloxéra, qui sévir autour d'Alais en 1872, a depuis lors
charpente, de terrassement, destiné à soutenir, à amasser, à retenir les eaux que l'on destine à l'arrosage, à la navi-
Dr. du
.
et le plus délicat; le
bornes.
Kcluse, ouvrage de maçonnerie, de
/".
de table
Cévennes, nous ne
les
détruit à peu près toutes les vignes dé la région.
tu
d'eauque peut contenir le bief d'un moulinquand Dér. de Rascldouso, écluse.
Rasclàouso,
Coupado (Voy
table et de toilette.
éclusées.
dans
c. m.), sorte
Rasouèr, ratissure,
Dér. de Rascldouso, écluse.
Rasclâousado.
la
de 1.400 espèces
Paris, plus
l'on cultive
que
commencé de
Raso.
que l'on enlève en raclant. Rasclâousa, m. Amasser l'ean dans qui ne peut
celles
Dér.
Atteinte légère ou passagère de maladie
—
du Luxembourg, à
Larda (Voy.
volée de coups do bâton, raclée.
Rascladuro,
.
le meilleur raisin
Radere, m. sign.
s. f.
la
M
marmot.
le
la tête;
Voy. c. m. Rasin, s. m. Raisin, le fruit de la vigne. Pline en cite avait réuni dans la plus de 80 espèces. M. Bosc
toucher légèrement en
—
manteaux, croquer
les
Hache ou teigne de
f.
Dér. de Rasclo, teigne.
champ.
v. Racler, ratisser; raser,
Au
en travers
Rascla, s'esquiver, s'enfuir, s'échapper Rascla dé canèlos, garder sans tambour ni trompette. passant.
intérieure
citerons que
teigne.
établi
».
Rascloùs, ouso, adj. m. et f. Teigneux, euse; rade au toucher. On appelle Rasclousos, les bajanes ou châtai-
Parmi
péj. as.
ruisseau ou d'un ravin pour les ravinements d'un coure
ou
d'eau. Cette construction est établie
Rascla,
avare, crasseux;
m. Large croûte ou plaque de
s.
les
du
.
grosse teigne, gale on teigne plate et sèche. Dér. du bas bret. Rdch, gale on teigne.
pépinière
ltasclo, teigne, et
d'une route, au fond d'un arrêter
Au fig.
des anciens seigneurs d'Uzès, Raymond, et père de Bermond H, portait le surnom
Dr. de Bama ou Rascasso,
teigne.
tonneaux
gnes qui ne sont pas encore dépouillées de leor pellicule celle
vivait de 1168 à 1209.
Il
tartre des
le
de Rascla. racler.
Rasclo ou Rasco,
m. Espèce de prune de Damas ou Damas
».
HâcNre. conpe-p>te, ustensile de fer qm la pâte du pétrin. RâtÙMoire servant \
». f.
détacher
détacher
jeu, etc.
lat. Retis, filet.
Rascalàou, cate;
au
rafle
Rasclo. sert à
-,:-,
—
A
faire
place
nette,
tout raspata.
il
a
tout emporté.
Raspal,
».
broussailles,
m. Un de
balai
usé.
un ramon; un
genêts, de bruyère, d'aubépine:
balai
de
les épis
RAT
RAS
576 à
restent
qui
l'air
après
a dressé
qn'on
les
gerbiers.
— Proufèlo ratpal, prophète de malheur.
s. f. Râpe, ustensile de cuisine; outil d'acier forme de lime, servant à limer le bois, la en trempé ou râpe de maçon; pierre et à dégrossir le fer; ripe
Raspo,
—
mauvais ouvrier, mauvais artiste. Quinto raspo mauvais ouvrier quel mauvais musicien
!
ouso,
adj.
m.
et
d'aspérités.
Rasso (En), adv. En t. f.
Rastagagno, de
matières
entraîne
bloc, l'un portant l'autre.
Les débris de bois mort, de feuillages,
ou surnageantes qu'une rivière les menues broutilles, inondations
ligneuses les
pendant
pailles, fétus qu'elle
;
précise après l'inon-
dation la hauteur atteinte par l'eau. lat.
Au
les
fig.
Stagnatio, débordement, inondation. restes d'une maladie; les derniers vestiges
— S'aquél
même champ
Dér. de Réstouble, chaume.
—
Rastouble ou Réstouble,
s.
sur
la terre
;
ramasser
deux
revenir
du même
fois
c.
si
ce
m.
m. Le chaume qui
reste
blé est moissonné; l'étoule
le
après que
Voy.
le
sur
fois
fricà vous counvèn, fôou réstoubla,
vous convient, revenez-y.
plat
et,
dans quelques provinces françaises, le rastouble : herbes mêlées avec le chaume qui restent dans un champ après la moisson et qui sont une pâture pour le bétail ; terre en jachère; champ
de chaume
couvert
et
non encore
labouré.
Dér. du
dépose sur ses bords lorsqu'elle décroit.
La rastagagno marque d'une manière Dér. du
plat.
Quel
couvert
Rugueux,
{.
le
réstoubla signifie
fig.
une même chose; récidiver; manger deux
!
!
Raspoùs,
semer deux années de suite
chaume. Au
lat. Restibilis,
Rata, ado, adj. m., et
— Pèirin
qui porte toutes les années. f. Rongé des rats ou des souris.
rata, un parrain qui ne donne point de dragées à ses amis et connaissances.
Dér. de Ra, rat.
d'un rhume qui se traduisent par des expectorations. Raste, rasto, adj. m. et f. Se dit d'une région dépourvue de végétation, d'une plaine sans arbres et dont les
Rata, t>. Rater, faire long feu; manquer une occasion, ne pas réussir manquer son coup.
herbes sont fauchées rez-terre, d'une lande inculte.
(prononcez ronjure et manjure) faite par les rats ,ou
un
péïs raste, Dér. du
— Un
nu, sans arbres, sans végétation Rasirum, râteau, ou de Radere, racler,
territoire
lat.
.
ratisser.
le
s.
m.
mur
Râtelier, sorte de claie posée
obliquement
d'une écurie et au travers de laquelle
les
bestiaux prennent, au fur et à mesure, le foin nécessaire à leur alimentation; porte- manteau; l'ensemble des dents
qui composent la mâchoire humaine. tenir
la
dragée
haute;
— Aoussa lou
rationner;
mettre
m. Râteau,
s.
fer et à
rastéïè,
au régime;
empêcher quelqu'un de disposer d'une chose à sa Dér. de Rastèl. Rastèl, rement en
fantaisie.
;
le
fauchet est
l'épine dorsale
;
lat. Rastellum, dim. de Rattrum, m. sign. Rastéla, v. Faucheter, si l'on se sert du fauchet; râteler
ratisser si l'on unit
un
terrain avec
un
râteau.
Radere, m. sign.
lat.
un fauchet on un râteau d'herbes, de fourrage ou de pierrailles. Au fig. un nombreux abattis. Unô rastélado d'âouciloùs, un abattis d'oisillons tués Rastélado,
s. f.
Plein
—
manjeure les
rat.
Ra-tàonpén ou tâoupiè, s m. comp. C'est le nom que Sauvages donne au Lérot et qui appartient mieux encore
m. Action de faucheter ou râteler; la Rastélaje, de portion fourrage ramassée sur un champ au moyen du fauchet après l'enlèvement de la récolte. Dér. de Rastèl. *.
des bois,
et
m. La portion de
Savii, de Selys),
le
véritable rat des
la récolte recueillie
avec
Raté ou Rataté,
s.
m. Grimpereau, Grimpereau familier,
Temm. Le Grimpereau
chaume;
;
il
plu;-
atteint à peine
quinze centimètres de long. 11 ressemble beaucoup, par les habitudes comme par la au Torchepot ou taille, Sitelle, avec qui il est facile de le confondre, et qui reçoit
même nom
souvent
le
(grosso).
Le Grimpereau, comme
languedocien. le
Voy.
Bouscarido et
Torchepot
comme
qui sont ses parents éloignés, grimpe le long des arbres et les frappe avec son bec pour en faire sortir les les pies,
petite
ressemblance et
souris.
la petitesse
il
semble alors
le
voir courir
Raté exprime très-bien
cette
du Grimpereau.
Dér. de Ra, rat.
La
s. f.
l'homme,
rate des bœufs,
viscère
impair
des moutons
situé
la rate
le
donne quelque apparence d'un rat. *. f. Une dent de petit enfant.
Ratéto,
;
dans l'hypochondre
diaphragme et l'estomac. parait lui être donné de sa forme oblongue qui
gauche, entre
Ce nom
le
un oiseau
est
de couleur noirâtre et roussàtre, tacheté de blanc,
lui
Semer sur
champs
extrêmement abondant dans nos contrées,
Certhia familiaris,
Ratèlo,
râteau.
v.
) ,
qui vit dans les champs couverts de céréales et de luzernes, sous lesquelles il établit ses magasins, en y pratiquant des trous comme la taupe (Tâoupo).
de
Dér. de Rastèl.
Rastoubla ou Réstoubla,
.
destructeur des récoltes, qui se loge souvent et surtout au Campagnol de Savi (Arvicola
si
sous terre,
comme une
s.
Rastélun,
au Mulot (Mus sylvaticus, Linn
insectes cachés sous l'écorce;
d'un coup de fusil. Dér. de Rastèl.
le
Dér. de Ra,
pâle en dessous, avec le croupion roux
Dér. du
Dér. du
Rongeure ou
f.
souris.
fauchet. Le râteau est ordinai-
une seule rangée de dents ;
en bois et a deux rangs de dents opposés l'échinée d'un porc.
ou
*.
.
Rastéïè, contre
;
Ratado ou Rataduro,
C'est
un terme
RÊB
1ŒU au
de nourrice qui s'emploie surtout
pluriel
Ratetoi.
:
quenottes des petits enfants. On l'applique plus spécialement aux deux dents incisives du milieu de
les dents, les
qui poussent les premières et qui, par leur nombre et leur situation, ressemblent à celles des rats d'où
la mâchoire,
est tiré le
—
dim. Ratéloi.
petites quenottes.
s.
f.
voyons
tes
surface de l'eau, de manière à produire des ricochets. Dé rébaléto, au fig. se mettre i plat ventre, s'abaisser devant
quelqu'un.
Rebatre, t>. Rabattre, diminuer, retrancher; déduir< une certaine somme sur la valeur d'un marché conclu;
—
réverbérer; rebattre.
Rebatre
un matalas,
rebattre
Voy. Vala-ratiè.
Ratière,
Dér. de Balre.
souricière, piège à rats
ou à
v. Se rebiffer contre quelqu'un, lui donner la répondre insolemment à quelqu'un à qui on doit
Rébéqua,
souris.
répartie
Dér. de Un, rat. Ratigas, t. m. Restes, ressentiment de quelque maladie dont on est guéri depuis peu de temps; bouffée de fièvre, dernières attaques d'une maladie qui tend à disparaître.
du respect. RebiquesT tu oses riposter? tu as de répliquer T Dér. de Be, pour bouche, parole.
du grec PàOct-fo;, claquement de dents. Rato-pénado, ». f. eomp. Chauve-souris,
Dér.
comme une
comment
savaient dire
de
monstre qu'ils ne
mes
ailes
!
>
les
savants, plus
habiles que la belette de la fable, ne la croiraient pas ; ils ont clairement établi que c'est un vrai mammifère, dont un repli de la peau des flancs, étendue de chaque coté entre
membres
postérieurs et les doigts de la main, imite une forme une sorte de parachute qui les soutient dans l'air, lorsqu'il s'y lance d'un point élevé. On sait en les
Rebessina,
comme
se relève
languedocien avait devancé la science en faisant de cet animal un rat ailé : rato, rate ; pénado du
dit aussi
Réba,
i.
ailes.
plur. Incisives, quenottes des petits enfants. et Ralétos. Voy. Raléto.
i. f.
Ratos,
On
le
Pennala, ayant des
—
Ratounos
m.
du
réverbération
lU'tVt,
t>.
Rébiaire,
avec fîg.
le
quiér,
on
ramper devant quelqu'un,
Laïsso tout rébala, il
l'a
plus grand mépris, on
laisse tout
il
laisse
l'a injurié.
Se rébala, au
devant un supérieur. tout traîner dans la maison, s'aplatir
fig.
Rébaladis,
».
m. Train, embarras, remue-ménage;
tamarre; bruit que l'on
fait
tin-
en traînant quelque chose. Y-a dé rébaI
— Quanta rébaladis/ quel train! quel tracas il y a du train dans cette maison. Dér. de Rébala.
ladis,
Rébaléto (Dé), exp. adv. Terre-à-terre, à la glissade. Jita uno pètro dé rébaléto, jeter une pierre de façon à ce qu'elle rase la surface de la terre ou qu'elle glisse à la
—
la
porter la
derrière,
queue en
f.
Relevé, redressé,
reco-
queue de certains chiens qui
la
pointe.
m.
s.
un vêtement, un
rapiécer
Celui qui
raccommode
les objets
m. Rhabillage, raccommodage, rapiècetage. un bon rebiaje, faire un bon repas après un
jeune prolongé. v.
Rébifa,
Requinqué,
—
retroussé.
Se
rébifà,
rebiffer.
Rébiscoula, m'a rébiscoula,
On
déchi-
s.
faire
v.
se
—
Aeà Ranimer, ravigoter, regaillardir. m'a remis, restauré, ranimé le cœur.
cela
dit aussi Réviseoula.
Dér. du
blocaille
;
lat.
Rèble,
Reviviscere, reprendre vie.
Garnir
v.
les
vides d'une maçonnerie avec de la On entre les moellons.
—
les interstices
remplir
un homme bien musclé, bien
Réblataio,
».
f.
m.
s.
râblé.
Remblai, matériaux de remplissage.
Râble d'un
lièvre,
d'un
lapin;
région
lombaire, chei les animaux, mais plus particulièrement chez le lièvre, le lapin, le chat, le chien.
Dér. du
en désordre.
;
ou dégradés.
Rébïaje,
ballast.
l'a traité
redresser par
meuble, un ustensile.
coumo un
boue, on
comme
Raccommoder,
v.
Rébïa,
orne rébla.
—
relever, se
Repousser, faire ressortir un objet enfoncé, l'on cherche à chasser en le
repoussant par
Rébla,
soleil.
.
la
Raisonneur, euse; qui te
qu'un clou, un boulon, que
tel
Dér. de Rebatre, renvoyer. Pode Rèbala, o. Traîner quelqu'un ou quelque chose pa mé rèbala, je peux à peine me traîner. L'an rébala traîné dans
front
en trompette et s'enroule sur elle-même.
Rébéti,
An
lat.
et f.
Rébéssina, ado, adj. m. et
que, tombées à terre, les chauves-souris ne peuvent se relever. Elles sont vivipares et allaitent leurs petits, qu'elles portent, en volant, attachés à leurs mamelles. effet
Se
v.
quillé par derrière,
rés, cassés
reste,
m.
queue de certains chiens
la
voile et
Au
».
le
trompette.
aujourd'hui elle aurait beau
Je suis oiseau, voyez
€
:
sorte
classer;
—
Rébéquaire, aïro,
Vespertilis,
11
chauve-souris
;
rebiffe.
en existe, même dans nos pays, de nombreuses espèces dont les différences ne frappent pas les yeux du vulgaire; par conséquent, ralo-pénado suffit à les désigner toutes. Les anciens naturalistes considéraient la Linn.
un
matelas.
—
Ratiè-vala, v. Ratièïro,
tas ratélos,
Véjan
577
lat.
Rapulum, dim. de Rapum,
racine, petite
rave.
Rèble,
m. Caillou de forme conchoîdale ou a cassure
s.
à remplir blocage, ballast, cailloutage servant les reins ou les dans des vides moellons, les maçonneries irréfc'ulière;
d'une voûte.
Même étym. que Rébobis, fourch-.tte
;
t.
m.
gala.
le mot précédent. Partie de plaisir; bon repas; partie dt
On
dit aussi Révobis.
RÉC
578 Rébor,
un
».
m. Hebord,
orifice
RÉC bord d'un vêtement formant
;
Récâouquaïre, toujours sur
repli.
Dér. de Bor, bord.
Kétorquer un argument, combattre une L'a bien rébouopinion avec des arguments victorieux. /•hi, il l'a bien maté, il l'a bien remis à sa place.
Rébouchi,
Rébouli,
v.
t-
—
S'amender, après avoir souffert bien des
.
même
le
m. Rabâcheur,
s.
celui
Récàouquaje. ». m. Rabâchage. Récàouquia (Se), v. Se remettre dans remplumer; revenir à d'une maladie. Ce terme
rétablir, se
suite
qui revient
sujet.
ses affaires, les
la santé, se rétablir
à la
littéralement
signifie
:
refaire sa coquille.
On
épreuves; avoir subi bien des souffrances; réaction éprouvée dans la circulation en passant d'un grand froid à une
croqueviller.
température chaude. Dér. de Boull, bouilli.
Récarga, t>. Recharger, charger de nouveau, imposer une nouvelle charge.
—
Réboulo,
5.
/"•
Grateron, galiet grateron,
Voy. Réjistèl et Arapo-man. Réboumbo, ». f. Gros surtout
Rébounda,
;
retrousser ses
manches, ses vêtements. Rébounda pour Rébrounda, s'emploie
comme synonyme
d'élaguer
le pied,
la
tige
ou
les
brauches d'un arbre.
Dans ce dernier
est dérivé
de Broundo, branche
Réboundaïre, ». m. Ouvrier que l'on emploie à l'élagage des arbres, à la taille des oliviers ou des mûriers. Dér. de Broundo, branche d'arbre, brande.
—
Réboùs, ». m. Rebours; contre-poil, contre-pied. Préne d'à réboùs, prendre au rebours; contrarier. A réboùs dé pèou, à rebrousse-poil. la bass. lat.
Reburrus, velu, hérissé, qui vient
de Burrus, bourre.
Réboustïa,
t>.
Retrousser; retrousser ses manches jus-
Réboustïa, ado, adj. m.
Récassa, v. Attraper, recueillir avec la main ou la bouche une chose qu'un autre a lancée ; prendre de bond ou de volée ce que l'on jette. Récassa à la voulado,
—
attraper une chose lancée avant qu'elle ait touché
celui qui prend toujours qui a des idées opposées à tout fait;;
cherche à se cacher.
Dér. de
des choses,
le
contre-pied
le
monde; homme contra-
Voy. Récantoù. Rechuter, avoir une rechute, faire une
de
la
Dér. de Récaiéou, débris de braise, reste de feu caché la cendre.
sous
—
Récdouqua
sans
cesse
boutas,
neaux. Dér. de Cdouqua, fouler.
et
A
—
récate, porter ce qui est néces-
pour sa nourriture de la journée. Ana âou récate, aller manger un morceau. Tout aquà es dé récate, tout cela est arrangé, fini, mis en ordre. Gousta, soupa âou récate. Recaio, précaution, prévision.
l'esp.
Récatoùs, économe.
ouso,
adj.
m.
et
f.
Soigneux, ménager,
Dér. de Récate.
Récavala,
Récompensé, bien
v.
Lou soulda que fai Es pa mai récavala. Récélur, uso,
du
lat.
s.
m.
loti; enrichi.
la
guèro
et f. Receleur, celui qui recèle.
Celare, cacher.
Récéta, v. Faire l'examen d'une marchandise, si elle est
de
la
vérifier
qualité convenue, requise.
—
Câouso Réchange, ». m. Rechange, droit de changer. dé réchange, chose que l'on a en double pour en remplacer une autre en cas de besoin.
Reçu, reçue.
doubler la dose d'un mets, y
v. Récidiver,
las
mis proprement.
—
Réçâoupégu, udo, adj. m. Réçâoupre, v. Recevoir. Dér. du lat. Recuperare. répéter
est
Marchandiso dé réeèto, marchandise de Récèto, ». f. bonne qualité, de qualité requise. Dér. du lat. Recepta, chose reçue, admise.
m. Recoin.
Dér. de Canton, coin.
Récàouqua,
il
Dér. de Récéto, recette.
Rechute.
Dér. de Récaliva, rechuter.
revenir;
bien récata,
— Pourta soun
journée.
Dér.
rechute, récidiver, retomber.
».
;
lis
Récate, ». m. Ménage, économie, soin, attention. Vioure dé récate, vivre d'économie. Provision de bouche qu'un journalier porte à la campagne pour sa nourriture
—
Récantoù,
—
Racatar, cacher avec soin.
l'esp.
Dér. de Réboùt, rebours. Récaïre, ». m. Recoin.
». f.
;
Récata, t. Serrer, ramasser quelque chose qui traîne, le mettre en lieu sûr; soigner quelqu'un, l'équiper, le rapiécer, pourvoir à ses besoins donner retraite à quelqu'un qui
riant; esprit paradoxal.
Récalivado,
le sol
happer, en parlant d'un chien qui reçoit un objet dans sa
Dér. de
et f. Retroussé, ée.
—
Réboutigna, v. Bouder. Voy. Fougna. Rébroussiè ou mieux Réboussiè, ». m. Caractère mal
v.
recoquiller, se
saire
qu'au coude.
Récaliva,
se
:
gueule. il
cas,
l'arbre, brando.
Dér. de
sens de
le
Dér. de Carga, charger.
plante.
vaste houppelande.
— Se rébounda,
v. Trousser.
nom de
l'emploie aussi dans
la
même
achever
de
chose; rabâcher. remplir
les ton-
Réchàoucha,
Au
v.
Ressasser les
mêmes
idées; rabâcher.
prop. tripoter, remanier une chose à plusieurs reprises.
Réchâouchaïre. Récbnto, n'était pas
». f.
».
m. Rabâcheur.
Rechute, retour d'une maladie dont on
complètement guéri.
REC Réel, tars.
m. Renseignements, bavardages, caquets, racon-
.«•
— Faire milorécis de qudoutjuu*
raconter nulle bali-
,
le compte de quelqu'un. Me non fa de michan on m'a donné de mauvais renseignements sur son
Aquélo maldoutiè a fa 'no forto réevrado, cette maladie a causé un grand d<<
vernes sur récit,
compte. Récoire,
Se dit d'un ragoût qui prend à
v.
qui écorche ou picote forte
Aquél Récontre, :
le
On
gosier.
la
gorge,
de l'huile
dit aussi
m. Hasard, occasion, chance, rencontre.
s.
ou
le
fuit, si
hasard
le
veut. L'aï
agù
dé réconlre, j'ai eu cet objet d'occasion. Aon prémiè réconAï agu '« michan récontre, tre, à la première occasion.
eu une mauvaise chance, une mauvaise rencontre,
j'ai
j'ai
v.
—
Es bien en ordonnant; prier d'être favorable. récoumanda âou prone, il est connu pour ce qu'il est; il a mauvaise réputation.
Commendare, recommander. Recoumandaciou, ». f. Recommandation, action de recommander. Dér. du lat. Commendalio, m. sign. Récounégu, udo, adj. m. et f. Keconnu, ue; considéré
comme
lat.
tel.
Dér. du
avouer
;
m.
Recognitus,
Rècounéïsse, observer
v. ;
et
f.
Reconnaissable ;
facile à être reconnu.
;
j'ai
bien réussi
.
S'acà se récontrv,
— Aï bien
si
l'occasion
Récourda (Se), v. Se ressouvenir, se rappeler. Dér. du lat. Recordari, m. sign. Récoure, t>. Terme employé par les ramasseurs de
châ-
d'y revenir. Recurrere, revenir en courant.
Émonder
t>.
la
tête,
les
du
pied.
trois
cas,
tagata, pour les rejetons, les surgeons
indifféremment
serpe ou
Au
fig.
On la
élague
les
pour
les
En
grosses branches avec
hache; on émonde
lat.
les
menues avec
la
/.
qui sert dit
à
inssi
Très-fort,
beaucoup,
infiniment.
—
marcher rapidement. réde, mener rondement, durement, cavalièrement. Tusta réde, frapper fort. Tottmbo réde, tomber roide-mort. Dér. du lat. Rigidui on du celt. Red, m. sign. Rédire,
v.
révéler
Redire, répéter, dire une seconde fois; rapporce que l'on a appris, raconter; reprendre.
— M'a trouba à
Dér. du
lat. Rtdicere.
Rédoù,
i.
rédire,
m. Redoul, herbe aux
trois
teinturiers
mètres, à
(Rhus
il
m'a blâmé.
tanneurs,
sumac
des
coriaria). arbrisseau
rameaux nombreux. Tint-
sont astringentes et rafraîchissantes ; parties de cet arbrisseau servent à préparer le cuir. On le elles en réduites
trouve dans
les terrains rocailleux,
chênes verts de la vallée inférieure
au milieu des bois de
du Gardon, au pont du
SaintGard, à Collias, â la Baume de Sanilhac. au Pont en grandes Nicolas. Les habitants de Collias le recueillent le commerce. Ils le désignent sous le L'abbé de Sauvages signale les baies de a sans cet arbrisseau comme un poison des plus violents. Il la avec le sumac corroyère coriaria), (Rhus doute confondu
de iïèrto.
feuilles de myrte (Coriaria myrtifolia), qui s'emploie en décoction aussi dans la tannerie et dont les feuilles prises
à
quefois la
les
accidents les plus terribles et
môme
quel-
mort.
scie, la
Mounrédoun, Montredon, montagne arrondie; Pièrédoun,
la serpette.
Curare, prendre soin, soigner. s.
et
Ou
ou
français,
élaguer
Retranchement, déchet. Terme de bon nommagnanerie; épidémie qui diminue ou fait périr bre de vers à soie, qui éclaircit les tables où ils sont éta-
Récurado,
en bois
Rédoun, ouno, adj. m. et f. Rond, arrondi, de forme mamelonnée ou en cône arrondi au sommet. On en a formé Can-rédou*, Campredon, champ arronles noms propres arrondi; di; Chamboù-rédoun, Chamboredon, petit champ
et adjectiv. gentil, propre.
Dér. du
tige
à la bouche du four.
Mena
produisent
branches d'un arbre,
en couper les branches inutiles, les rameaux chiffonnés. Récura se dit pour les branches, rébounda, pour la tige ;
émonder.
Rédamén, adv.
nom
Rechercher, repasser, revenir sur ses pas, pour ramasser très-exactement de façon à n'avoir plus besoin lat.
pour
font quantités et en
taignes.
Récura,
se nuisent
poudre,
se présente.
Dér. du
taill-
Aquél orne es rédamén for, cet homme est très-fort. Réde, rédo, adj. m. et f. Roide, ferme. Il sVm].' famtnn, marcha riHe, aussi dans un sens adverbial.
de un a
l'on peut reconnaître Dér. de Rècounéïsse, reconnaître. Récountra, v. Réussir dans une entreprise.
récountra,
,ai
emmanchée d'une
braise
la
corroyeurs ou des
que
dit
ramener
;
Récounéïssable, ablo, adj. m.
on
ràcloire en fer
blAmer, censurer.
sign.
Recognoscere, m. sign.
lat.
émonde ou
Récurun, t. m. Le rebut tes grains; le fond du grenier; des fruits dont on a pris ce qu'il y avait 8e l. illeur. Rédable, s. m. Le rable ou fourgon d'un boulai).
Reconnaître, être persuadé découvrir; vérifier, comparer ; considérer sous un
certain point de vue.
Dér. du
Ue ses rameaux chiffonnés,
ter, lat.
celai qui
Récuraje, $ m. Émondage, action d'éinonder, de nettoyer un arbre, de le débarrasser de ses branches mortes,
Recommander, exhorter, charger de
faire
D6r. du
m. Émondeur,
s.
rédiable dans quelques localités.
éprouvé un fâcheux accident.
Récoumanda,
Récuraire, les arbres.
être trop serré».
oli réedi.
— Se /ou récontre
—
lée.
:
Puechredon, puech ou pic arrondi. Rèdre, t>. Rendre, lasser, fatiguer.
m'a éreinté.
Rédu, udo, adj. m. je suis
et f.
— Ma fa rHr$, Rendu, fatigué. — Souï rédu,
rendu.
Dér. du
lat.
Reductus, m. sign.
il
REG
580
Réfa, acho, adj. m.
et
REG Refait,
f.
rétabli,
réparé,
restauré.
Refectus,
m.
Refaire,
faire
v.
Refaire,
Le sens
sign.
une seconde
racommoder, recommencer, remettre en
fois,
réparer,
ou qu'on le verse en trop grande quantité à la fois, et que l'air du dedans n'a pas d'issue pour s'échapper à mesure que le liquide en prend la place.
Dér. de
Réfréja, v. Refroidir, rendre froid. Au fig. calmer, diminuer l'ardeur, refroidir l'enthousiasme ou le zèle de
—
Ço que m'an di m'a réfréja, ce que m'a raconté m'a refroidi, a changé mes idées. Dér. du lat. Frigefacere ou de Refrigerare.
quelqu'un
.
Rèfrésqua.
rendre
v. Rafraîchir,
calmer
frais,
la
—
après l'avoir lavé, et pour en faire sortir savon. Réfrésca uno bouto, un véïre, rincer un tonneau,
avant de le
un
le tordre,
verre, ou le passer simplement dans l'eau claire après Bouta lou vi à réfrésca, mettre le vin à
l'avoir rincé.
et
c.
festin,
est
promenade
repas,
se
él
pour
un
lui
vrai régal.
Régaler, inviter quelqu'un à
t>.
Régala,
un
un
festin, faire
gala.
Dér. de Régal. *.
Glykyrhiza glabra, Linn., Légumineuses, cultivée dans la Provence méridionale. C'est de la racine de cette plante
que
Réglisse
f.
famille des
la
l'on retire, par
ébullition,
l'extrait
que l'on
nomme
jus de réglisse.
La
réglisse sauvage,
à
astragale
feuilles
de
réglisse
(Astragalus glykyphyllos, Linn.), plante de la même famille que la précédente à laquelle elle ressemble par ses feuilles.
Dér. du grec PÏÇa, racine, et de
TXJxo;, doux, racine
,
douce.
—
du
dîner?
lat.
chose
Refrigerare, refroidir.
Dér. de
—
rement
le linge.
uno
Fitre
réfréscado, ficher
une
tripotée
.
*.
m.
L'eau à rafraîchir, où
l'on
met
Réganta,
lavoir contenant de l'eau claire
ses
et
où
lavé, avant
tu
trempe
le linge
de
le
tordre pour le
toun le
mettre à sécher.
—
envier. Blan dé réfrésquaje, premier blanchissage ou un simple savon. Réfréta, v. Ce terme s'emploie dans le sens de radouber,
réparer les roues d'un véhicule en resserrant les jantes et
rayons dont l'usage ou
les
grandes chaleurs ont amaigri
les points d'assemblage.
sourél,
il
était
—
à refuser. Refutare, réfuter.
Réfusa, v. Refuser, ne point accepter une chose ne pas accorder une chose demandée. lat.
offerte,
un
Rechigner.
les dents, soit
Au
de
pr.
Régagna
jour,
—
Fricastrop tard. tu dissipes ton bien,
Rechigner,
montrer de
grommeler,
répugnance ; relancer quelqu'un, le rabrouer, le rebuter avec rudesse. On dit aussi Régagna. Voy. c. m. l'humeur,
la
—
s.
Régâougnado, rebuffade.
On
f.
dit aussi
—
Voy.
m.
c.
m. Personnage brusque,
s.
Régàougnaïre,
incartade,
Brusquerie, brusque
Régagnado.
rechigné, qui trouve sans cesse à redire à tout
le
grognon,
monde.
Régâoula,
las
nature), soit
v. Couler, dégoutter.
v. Regarder de travers on d'un air dédaidonner à son visage une expression de mépris. Régàoussa lous ièls, montrer le blanc des yeux comme dans
Régàoussa,
déns,
par une
—
:
un évanouissement menaçant.
par un défant
un
jour.
v.
Régàoussado,
Refutare, réfuter.
t>.
régantaras
regretteras
gneux lat.
exposé
Dér. de Régàougna.
Refus, s. m. Refus, action de refuser. Aqud n'es pa dé refus, j'accepte cela volontiers, ce n'est pas une chose
Regagna,
sign.
v. Regretter, se repentir
bè, lou
Régàougna,
Réfrésquaje, *. m. Linge ou lessive essangée à laquelle on donne un léger blanchissage avant de la mettre an
montrer
m.
Regard, aspect, exposition, rayonnement
.
vin à rafraîchir; petit
Dér. du
—
m.
Dér. de Régo, raie.
Réfréscadoù,
du
s.
du soleil Èro âou réganèl ddou aux rayons, aux ardeurs du soleil
le
l'on
Regalo,
l'esp.
Réganèl,
à quelqu'un.
Dér.
rire
moqueur. — Voy. sardonique m. Régal, grand grand — Es un régalgrand dé pér pér-
Régalo, s. f. Régal, festin, bon repas, gueuleton. Pagues pa 'no régaloT n'es-tu pas décidé à payer un bon
Réfrésca la
Réfrésquado, s. f. Une ondée; un léger lavage; |une Avèn agu uno réfréscado, nous avons essuyé tripotée. une averse. Douna uno réfréscado âou linje, laver légè-
les
la
incartade,
brusque
ou ancienne.
rafraîchir.
oubliée
Dér.
mémouèro, rappeler une
Brusquerie,
f.
m. Gros
s.
Régalisso,
cha-
dents.
vive satisfaction.
plante de
rétablir,
».
m.
s.
Régal, plaisir,
la fermeté.
grondent et menacent
.
Régagnas,
l'on
nettoyer en lavant; rappeler, réparer, renouveler. Réfrésca lou linje, mouiller le linge avant de le mettre à la lessive ; remuer le linge dans l'eau claire leur;
les
Dér. de Régagna.
ména,
v. Refouler, repousser.
montrer de
Resgagnar, grincer des dents.
l'esp.
Régagnado, rebuffade
étroite,
Réfoula,
est pris des chiens qui
fig.
las déns, tenir tète à
Régagna
les dents, lui
de mordre en montrant
état, restaurer.
Dér. de Re, itérât., et de faire, faire. Réfoufa, v. Regorger. Se dit d'un liquide qui se répand, quand on le verse dans un vase dont l'ouverture est trop
fig.
montrer
lui
quelqu'un,
du Ut.
Dér.
Au
mauvaise habitude.
;
t.
regarder d'un air farouche. f.
Regard farouche,
—
regard
torve,
m. Regard; égard. Pér voile régar, par égard pour vous. Pir régar d'aquà, à l'égard de ceci. Régar,
s.
RÉG
RÉG
—
Aquo es dé Régarda, v. Regarder; avoir égard. regarda, c'est une chose à laquelle il faut avoir Regarda ou lénguéja, langueyer un porc pour y découvrir <
les
grains ou boutons de ladrerie.
teur.
Régardèlo, l'i
».
—
Manja
yeux.
inspec-
L'n plu ilé rcgardilo. un plat pour dé régardèlo, dîner des yeux ou en
f.
regardant les autres manger. Dér. de Régardilo, plante ou produit imaginaire.
— M'a
Régiscla, t\ Itejaillir, éclabousser. m'a tout éclaboussé.
il
m.
».
Régiscle,
Rejaillissement, éclaboussure.
N'ai agu lou régiscle, j'en
fig.
sillons
ai
On
eu
dit
au
les écla-
m. Nom de
Régistèl, plante; garance des teinturiers (Rubia tinctorum, Linn.). Grateron. Toy. Arapo-man et
Dér. du grec
—
m.
».
Registre; livre où l'on inscrit les actes
l'état civil, les délibérations
chaque jour,
les
municipales,
les affaires
de
fournitures de métier, etc.
Dér. du
lat. Registrum. Régital, ». m. Piège, traquenard pour prendre les bêtes fauves traquet pour prendre les rats et les souris sorte ;
;
de piège à ressort composé de deux mâchoires armées de pointes qu'un ressort fait détendre et qui saisissent l'ani-
mal qui a donné dans Régla,
t>.
Tirer des lignes droites avec une règle et une
méritait;
Dér.
il
du
;
un compte.
arrêter
a son compte; est mort. il
il
a reçu
le
— Soun
châtiment qu'il
lat.
livret
qui indique
de chaque jour.
l'office
En
style administratif, cette expression s'emploie surtout pour
désigner
dans
le
règlement
les terrains
désigne
relatif
à
la
dépaissance des troupeaux les Cévennes ce mot
communaux. Dans
un thermomètre. Quand
thermomètre entre
les
l'abbé
de Sauvages mit le
mains des éducateurs de
vers à
pour degré de température, il lui donna le nom de réglé, qu'il a conservé. On dit au fig. lou métrén âou réglé, nous lui apprendrons à se bien conduire, à soie,
malingre
régler le
ne pas agir selon ses caprices. Règlo, ». f. Règle, instrument allongé, plat ou carré, en bois ou en métal, servant à tracer des lignes droites, et. par extension, principe,
maxime,
et
prétentieux; petit polisson, enfant des
rues.
Dér. du
«130/ ou du lat. Rigart, arroser. m. Agneau tardif, agneau de l'arriére-saison, qu'une brebis met bas dans un âge où communé-
celui
celt.
.«.
ment elles ne portent plus. Ces agneaux sont ordinairement maigres, chétifs, vieillots et malsains. On le dit au fig. des enfants nés sur le déclin de l'âge de leur mère. Dér. du
tordus, qui vient dans l'arrière-saison Cami'no tou réjoubïa,
lat.
Régoubïa, adj. Recourbé. marche tout courbé.
Ce mot dans
le
voisinage
la suite
loi
;
bon ordre, exemple,
modèle, préceptes; statuts d'un ordre religieux. Dér. du lat. Régula, m. sign.
Employé au plur., il a la signification de règles, menstrues, écoulement périodique et mensuel des femmes.
il
employé pour Régowbia, qui vient Gùurbïo, serpette recourbée ainsi nommée
Régoubîun, à
.
—
est sans doute
1.
du Rhône. m. Nausée, vomissement; aliments rendus
de nausées.
Régoula,
v. Couler,
l'ésquino, la sueur
me
vomir, rendre gorge:
dégoutter;
être rassasié jusqu'au dégoût.
Regulare. Réglé, ». m. Règlement relatif à divers objets. En terme d'église et dans le st. fam. guide-âne, ordo ou ordre à suivre,
ou du Ut. Riga, dor.
—
â son tour de
le piège.
rêter, déterminer, régulariser
fente, crevasse,
caniveau établi dans une rue pour l'écoulement des e.iui Sdouto régolo. saute-ruisseau, petit jeune
pluviales.
pointe à tracer; régler, mettre une règle en vigueur, ar-
conte es régla,
Pr^,
Régolo. ». f. Rigole, petit fossé peu profond, creusé dans la terre pour faire couler l'eau dans un jardin, un pré ;
Régor,
Registre,
Tira régo, planter, borner, délimiter
rigoles.
la régo drétKo, tenir une conduite régulière. Passa la régo, dépasser les bornes permises.
Réboulo.
de
ou par
deux champs contigus. Téni
homme ».
—
ht*-
de pluie, averse subite et prop. et au boussures.
;
Vuû régo dé coutrii, un labourage simple. Douna dos rigos, faire deux labours successifs ou l'un sur l'autre en sens inverse. Plant* à rego, planter par
tout régitcla,
Éclaboussure, rejaillissement; ondée, peu de durée.
i. f.
Régisclado,
;
conduite; culture.
m. Langueyeur de pourceaux;
i.
Régardaïre,
Régo. f. f. Haie, ligne, trait de plume ou de crayon; bunle étroit! rayon ou sillon de jardinwr LifM ilivisoire qui sépare deux champs; rigole d.' jardinier: régie de
— la suzoù
coule dans le dos
;
mé
régoulo din
je ruisselle de
sueur.
Régoulije,
».
vomir, dégobillis. lève le cœur.
On
m. Dégoût, aversion; nausée, envie de Acb fax véni lou régoulije, cela sou-
—
dit aussi Fasiije.
m. Grimace, faux pli que fait un vêteou par l'application d'une pièce mal cousue, mal appliquée, mal posée. Régonmas sa, t>. Grimacer, présenter un pli défectueux.
Régonmas.
ment mal
1.
taillé,
Se dit d'un vêtement mal
taillé.
Dér. de Régoumat, grimace. Régourdano (cami dé' .Nom donné à l'ancienne voie 1
.
romaine qui conduisait de
.Ninies
â
la
Yillefort et la vallée de l'Allier. Strabon
Loire par AlaU.
en
fait
mention.
On en
voyait des vestiges, il y a quelques années, prés d'Alais, sur la partie de l'ancienne route de Saint- Ambr>>n
aux
aliords de
L'Afiejtatkm, appelée les Calades; nom des Calades. point désigné aussi sous le Régrè, ». m. Sorte de sérénade amoureuse, dont 74
>ur un
l'air et
582
REL
HEI
les paroles sont d'un caractère plaintif et que les paysans des Cévennes chantent sous la fenêtre de leur amoureuse.
—
Ce terme s'emploie aussi dans le sens de pitié. Aquél éfan fax régrè! cet enfant me fait pitié. Ai régrè d'él, j'ai pitié de lui. Dans le sens propre il signifie regret, souvenir pénible d'avoir
pas dit
ou
fait, dit
fait telle
Dér. du
ceux qui renaissent, pour ainsi dire, ou repoussent du gerrne des vieux ognons qu'on avait laissés en terre par oubli ou à dessein. Ces ognons ont, à la l'arrière-saison
fin
lat. ».
Réïnéto,
;
Pomme
f.
commune dans
repentir.
;
la fraîcheur des ognons du printemps. Renatus, venu de nouveau, reproduit.
de l'automne,
Dér. du
ou perdu quelque chose de n'avoir
autre chose
;
qui
de rainette,
Cévennes où
les
l'on
sorte de
pomme
en trouve diverses
qu'on a faite, d'avoir manqué une occasion favorable, ou de n'avoir pas fait une chose.
variétés. La rainette du Vigan jouit d'une réputation justement méritée. Dér. de Rèïno, reine, eu égard à sa qualité supérieure. Réïnéto, ». f. Raine verte ou graisset (Rana arborea,
Réguiè,s. m. Sillon, rigole; rigole ou chenal de jardin qui longe une plate-bande et sert à introduire successi-
Linn.), petite grenouille verte qui se perche sur les buissons ou les arbustes. Reptile de l'ordre des Batraciens et de la
vement
famille des
Regressus, retour.
lat.
v.
Régréta,
l'eau
Regretter,
d'arrosage
être fâché,
dans
la
affligé
série
composent la plate-bande ou carré espèce de culture.
.
Rèï,
une même
Aquél miôou
mulet à une tendance à ruer.
— Rèï dé
le
jour des Rois.
heureux comme un Dér. du
lat.
Rex,
Countén coumo un
rèï,
content,
Dér. du
autorité pour les pousser devant lui et
on
l'a
nommé
Roi
n'y a aucun rapport entre eux. Il est vrai que la ayant égard à certains caractères extérieurs, et ne Il
tenant aucun compte de ses mœurs disparates, l'a rangé les poules d'eau mais son nom scienti -
à son tour parmi
;
une contradiction
car ce n'est pas au milieu des genêts que cette poule viendrait satisfaire son goût
pour
Le
l'eau.
fait est qu'elle
docien a traduit au choix,
Réïnage, fête
s.
le
;
n'aime pas l'eau. Le langueRoi ou le Râle du français.
m. La royauté du repas des Rois ou de
— Las fougassos de réïnage,
de l'Epiphanie.
les
la
gâteaux
des Rois.
Rèïnàou,
n.
m. Reynaud, que
l'on trouve quelque-
Raynaud, Raynal, Rayuald ou même Réginal.
Réïnar,
».
m.
lat.
Reginaldus, royal. Renard. (Canis vulpes, Linn.) Mammifère
onguiculé de la famille des Digitigrades ou Carnivores, signalé de tout temps comme l'emblème de la ruse et de la
— Es un
Réïnar, d'une
souveraine d'un
Le soc de
—
Âpouncha
— Çaï en
réïre,
la rèïo,
ci-devant
lat.
Rétro.
—
An vira ban et Réïre-ban, s. m. comp. Arrière-ban. réïre-ban, on a fait des perquisitions très-minutieuses; on a fait
un grand remue-ménage.
Réïre-boutigo,
s.
f.
comp. Arrière-boutique; arrière
magasin. s.
Réïre-gran,
m.
arrière grand'mère.
et
comp.
f.
Arrière
grand-père;
— Moun réïre-gran; ma réïre-gran.
Réïre-léndéman, s. m. comp. L'après-demain. Réïre-poun, s. m. comp. Arrière-point, rang de points de couture continus que l'on fait avec une aiguille et du fil ou avec une machine à coudre, sur le poignet de la manche ou le plastron d'une chemise ou de tout autre vêtement.
Réïre-sourél, s. m. comp. La réverbération du soleil reflet de soleil donné par un nuage. Réjougne, v. Serrer, enfermer, ranger, mettre en place, Ténès acà bien réjoun, gardez cela avec soin; soigner. ;
un
—
Réjoui,
pr.
Dér. de la bass.
finesse.
roi,
tenez-le bien soigneusement serré, ajusté, rangé.
Dér. de Rèï, roi.
fois écrit
Regina, m. sign. la charrue.
lat.
s. f.
Réïre, adv. Arrière, derrière.
;
fique est déjà
femme de
ou par le passé. Acà es toujour à réïre, c'est toujours à recommencer. En réïre, jadis, autrefois, postérieurement,
sign.
chaque plume bordée de roux et de cendré ventre blanc lavé de roux; longueur 26 cent. Cet oiseau arrivant toujours à la suite des cailles, on a supposé qu'il avait
science,
Reine,
f.
de nouveau.
m.
;
des cailles.
s.
Réïo,
la
du
fève
la
Rèï dé-caïo, s. m. comp. Râle de genêt, roi des cailles, poule d'eau de genêt. (Gallinula ou Rallus Crex, Temm.) Depuis le haut de la tête jusqu'au croupion, d'un brun foncé
Rèïno,
rebattre le soc.
roi.
régis,
lat.
Dér. du
—
f'avo, le roi
gâteau,
Anoures (sans queue). Rana, grenouille.
Dér. du
royaume.
m. Roi, celui qui gouverne un état. de la fève ; celui à qui est échue
s.
qui
rigoles
affecté à
Réguinna, v. Ruer. Au fig. regimber. Réguinnado, s.f. Ruade. Réguinnaïre, adj m. Enclin à ruer. es réguinnaïre, ce
des
d'une perte
s.
fi
réïnar, c'est
un rusé compère.
m. Terme de maçon. Pierre attachée au bout
tenant lieu de fil à plomb. Réïnardivo, Rénardivo ou Rénadivo, ficelle et
f.
Ognon de
donner de au
la joie,
du
plaisir.
Réjouïssanço, s. f. Réjouissance, où l'on s'amuse.
Réjoun, adj. m. Serré,
— Se
plaisir, se divertir.
fête,
festin,
fête
—
Vog.
votive, réunion
ajusté,
rangé, soigné.
Réjougne. Rélaïssa, ado, s. m. et f. Abandonné, ée. En vieux langage rélaïssado signifiait une veuve; la femme de celui qui, embrassant l'état ecclésiastique, jurait de conserver l'état
s.
v. Réjouir,
réjoui, se réjouir, se livrer
de viduité.
Rélaïssé,
s.
De
la
bass.
m. Rebord,
lat.
relief, saillie, plinthe,
imposte;
KKM tout''
saillante d'une
partie
i ;
construction, d'un
de oheminée, bord d'une armoire, d'une
te
I.ii;.M\dt!iH'iit
:
m.
Rémoulin,
lisseujent
Gardon, a 3
relief.
ii"tit
ailo, s.
Rélassa,
meublât
commode*
Celui ou celle qui est affecté
et f.
D6C,
du
Releva,
lat.
Relevare, s.
f.
lat. f.
lue)
m:;
il
m. sign.
Terme de
—
Dér. de Rémoulis.
Rémoulis,
désignant
une
—
d'eau, détours d'un court
Du
cat. Remoli,
en parlant de les
ou de
l'espagn. Remolino, m. sign. m. et/. Avide, insatiable, goulu; de ceux qui, comme on le dit, ont
adj.
l'avidité
le
yeux plus gros que
ventre.
m. Horloger,
Yoy. Arémouli.
pendules et
celui qui fait les
ou raccommode
c.
m.
une remarque, distinguer quelque
Rémonnfrina, ». Héprimander, faire des reproe Rémounfrinado, $. /. Réprimande, semonce, mercuriale. Ai agu uno rémounfrinado, j'ai essuyé une réprimande. 1
— Yoy.
v.
—
montres.
Remarquer, marquer de nouveau,
faire
—
Rémounta,
particularité.
Dér. de Marqua, marquer.
v.
ravigoter, réjouir.
remettre
Restaurer,
—
Un pâou
mé
dé vi
Remarquable, ablo, adj. m. et /'. Remarquable, digne de remarque; qui n'est pas ordinaire, qui présente des
de vin me restaure. Cent tteut mé somme de cent écus me remettrait à
particularités exceptionnelles.
utile.
Rémarquo, f. Remarque: marque, observation particulière sur quelqu'un, sur quelque chose. s.
—
Yoy. c. m. Ramenter, revenir sur un sujet, rabâcher,
Dér. de Marqua.
toujours la
même gamme.
—
Fai pas qu'où
il ne fait que répéter toujours la même chanson. remeitave désémpièt un an, je ruminais cela depuis
rémena,
un
an. Remanier une toiture,
mélange, une
un pavé de rue; remuer un
liqueur circulairement.
agiter, tortiller le derrière
Réména
Ion quiou,
en marchant avec affectation et
.
Rémétre, Remettre; mettre une chose à l'endroit où elle était auparavant; donner à quelqu'un, différer, rendre. lat.
Remitlere, m. sign.
Rémisa, Loger, héberger, mettre à l'abri, enfermer dans une remise ou dans un endroit qui sert d'abri. v.
Dér. du
Rémiso,
lat.
IHissum, de Miltere, mettre. Remise, lieu destiné a mettre a couvert
i. f.
les voilures, les ustensiles agricoles, les
Du f„
denrées, les récoltes.
grec 'HpEUL^to, mettre en repos, par lat. de UUUrt, mettre.
ou du
Mimm.
Rémouïa,
v. Mouiller,
la
suppression de
humecter de nouveau.
gres remontas, pèches sèches
tout
le
flot,
rémounlarièou, une
me
vin
fortifie.
cette pluie a
blat,
fortifier,
flot,
serait très-
Aqurlo
donné de
la
blés.
Dér. de Vounta, monter.
Rémountaciou,
t.
richesse.
Fortune,
f.
d'âou péis,
rémountaciou
cela
constitue la
—
Acù't la
richesse
du
pays. Acù sérié nta rémountaciou, ce serait une fortune pour moi.
Dér. de Rémounta.
Rémoustra, v Remontrer,
représenter à quelqu'un les faite, ou qu'il a
inconvénients d'une chose qu'il n'a pas faite ou qu'il est sur le point de faire.
et
ramollies dans
—
du
». f.
Dér. de Rémoustra. v.
Changer, remplacer.
Péssi-
— Rémuda déjarman,
coussin issu de germain.
Dér. du
lat.
Remutare. m. sign.
Rémuda, s. m. In maréchal. On rassied un Rén,
s.
rassis fer
ou un
relevé,
terme de
de cheval lorsqu'on y remet
y manquent et qui faisaient locher Ai mâou di rrn. m. Hein, reins.
les clous qui
—
:
le fer.
je souffre
des reins. I)t. du
gi
Rén,
m. Rangée, nombre.
s.
nier.
Réna,
—
Adéré, se dit d'objets
Me.
dispos
vin.
Remontrance, reproche, représen-
tation, avertissement.
Rémuda,
Remissus, m. sign.
v.
Dér. du
vigueur aux
Rémoustranço, 1
Réniés, ésso, adj. m. et/ Remis, remise; replacé en son bien; rétabli d'une maladie. lat.
rémonto ristourna,
vi
à
remonlo, un doigt
Dér. de Moustra, montrer.
d'une façon ridicule. Dér. du v. lat. Rimenare.
Dér. du
Lou
pUjo a rémounta
Dér. de Remarqua.
Ou
de
radier,
Ilorologium, m. sign.
Rémarqua,
t>.
le
m.
c.
Yoy.
m. Tourbillon
s.
Rémoulu, udo,
Dér. de Réloge.
chanter
dit
le
Dér. de Réwoulige, avidité du bien, désir insatiable d'en acquérir, mêlé d'un sentiment de jalousie (Sauvages).
les horloges, les
Réména,
m.
c.
Yoy.
d'eau.
fdature,
Réloge d'araire, anneau ou Réloge, s. m. Horloge. crochet en S d'une charrue, auquel on attache le timon. Régla eoumo un réloge, se dit d'un homme très-ponctuel.
Rélougè,
—
Tournoyer, pirouetter. On de moulin qui s'engouffre dans r.
ce qui produit, à la surface stagnante de l'eau, des tourbillons creux en forme d'entonnoir.
apprenti'' lileuse.
du
dji
Relever, ramasser, exhausser; rétablir une
Rélévaïro,
Dér..
gauche
IV m,
autre: sortir de maladie.
du
rive
la
Relaxatus, ttWobft.
lat.
fortune; faire valoir, donner plus d'éclat, faire remarquer; Ire virement a quelqu'un, mettre a la place d'un
lier,
sur
du Gard.
l'ont
Rémovlu.
Rémoulina,
t>.
situé
d'L'zès,
ea aval du
L.
Non
d'une hernie.
n
i
n. pr. de heu. Ueiiiuulins, i-hef lieu de canton
t.
Gronder,
murmurer sourdement,
sans sujet et avec pleurer, se chagriner
gro^.-:
mauvaise humeur.
REP
58+
REP
— Dé que rênes? de quoi grognes- tu? Rénacoumo geindre.
quille,
un por, grogner comme un cochon. Soun ventre réno, son
tranquille.
m. Grognon,
»,
inquiet, grondeur, qui se plaint
lat.
Répàousa,
—
Laïssa-mé dé répâou, laissez-moi
Un répâou
d'éscaïè,
un
palier.
Reponere. v.
mettre dans une situation tran-
Reposer,
dormir; cesser de travailler, d'agir; Dér. de Répâou, repos.
toujours.
se reposer.
quille,
Rendiè, s. m. Fermier, locataire. Dér. de Réndo, rente.
Réndo,
».
Rente,
f.
ferme,
v.
Répapia,
revenu annuel, fermage,
sur
le
même
Radoter,
sujet.
—
revenir constamment
rabâcher,
Répapio soun sadoul,
il
rabâche
re,
itératif,
tant qu'il peut.
loyer.
Dér.
—
Dér. du
ventre grouille.
Rénaïre,
laissez-moi.
du
Reddila, m. sign.
lat.
L'abbé de Sauvages
Jurer, blasphémer, proférer des jurons, des imprécations. Rénégavo coutno un fol, il jurait comme
Rénéga,
t>.
—
un possédé. Dér. de yegare, désavouer, renier (Dieu). Rénégaïre, s. m. Celui qui jure, qui blasphème.
et de
dériver ce
fait
papa, père. Répapia
signifierait
papa, comme les enfants, tomber dans l'enfance.
mol de
donc
c'est-à-dire
:
répéter le
mot
devenir enfant,
m. Radoteur, qui répète toujours la s. chose, qui ne dit que des riens, des choses qui n'ont souvent aucun rapport entre elles. Répapiaïre,
,
même
Réngloro, s. f. Petit lézard gris; lézard gris des murailles, lézardeau (Lacerta muralis). C'est un crocodile en miniature; car on lui a fait l'honneur de le classer avec lui dans l'ordre des Sauriens. Le gentil saurien dont nous
Répapije, s. m. Rabâchage, radotage, verbiage discour* désordonné, dépourvu de sens et de raison. Répara, v. Réparer, remettre en état ce qui a souffert
parlons, timide, inoffensif, éveillé et agile quand ou poursuit sa proie ou qu'il fuit le danger, est
a
lazzarone, se dorlotanfavec délices au soleil,
bien
il
guette vrai
un
quand on veut
le laisser
tranquille. C'est ainsi qu'il passerait sa vie, l'hiver, se chauffant l'été, au milieu de nos
dormant espaliers,
protège en les débarrassant d'une foule
qu'il
d'insectes dont
il
se nourrit;
mais
les
enfants
le
poursui-
vent continuellement et bien à tort. s.
Réngo,
/'.
Rangée d'arbres placés sur un
même
Rénja,
v. Renifler, aspirer
.
Ranger, placer dans son rang, mettre en place;
v.
arranger, raccommoder, réparer.
arranger ses affaires.
Fax rénja sa
—
Rénja sas câousos,
earéto,
il
fait
arranger,
réparer sa charette.
Rénjo,
Dér. du
».
f.
—
même
signi-
que Réngo. Voy. c. m. Réno, s. f. Plainte, soupirs d'un malade, pleurs traînants d'un enfant gâté. Aro a sa réno, maintenant, (cet fication
—
un accès de Dér. du lat. Rana,
enfant) a
pleurs.
Rénouncia,
v. Renoncer, se désister, se départir de chose; quelque quitter, abandonner; renier, désavouer; mettre au jeu une carte d'une autre couleur celle don t
que
on joue.
Dér. du
Renunciare, m. sign. Rénoùs, ouso, adj. m. et f. Grondeur, grognon, hargneux, pleurard. Dér. de Réno. Voy. c. m. lat.
—
m. Repos, cessation de mouvement, de travail; tranquillité d'esprit, sommeil; palier ou repos d'escalier. Vémouras en répâou, finissez; restez tran-
Répàou,
s.
—
il
Réparation,
f.
un dommage;
ouvrage que satisfaction
l'on
fait
donnée ou
lat. t>.
Reparalio, m. sign. Repasser, passer de nouveau
Au
fig. frotter,
houspiller, charger de coups. s.
f.
Volée de coups
réprimande, mercu-
;
riale, correction.
Répasso, s. f. Repasse, grosse farine qui contient son; produit d'une seconde distillation de l'eau-de-vie.
du
Répéntén, énto, adj. m. et f. Repentant, repentante, commis une faute ou de s'être engagé dans une mauvaise affaire. Repenti, s. m. Repentir, repentance. celui qui se repent d'avoir
du
Pœnitere, m. sign.
lat.
par ricochet se dit d'un filet ou d'une chute d'eau qui tombe sur une surface dure et se répand en rejaillissant. v. Rejaillir
Répessa,
;
Peser de nouveau.
v.
Répésa,
Regimber, ruer, murmurer, se rebiffer, répondre avec vivacité. Dans ce dernier sens on dit plutôt Rébéca Répéti,
t».
s.
m. Le
roitelet.
Répéti, express, lang. menti,
Dér. du
oustâou,
exigée.
Répéta,
grenouille.
».
effectuer pour réparer
Dér.
Rangée, ligne de plantations,
— A répara soun
Reparare, m. sign.
lat.
Réparacîou,
Répassado,
avec force par les narines ; on le dit plus particulièrement des liquides. Dér. du lat. Renasiculare, formé de re, itérât, et de nasiculare
quelque dommage, rétablir. fait réparer sa maison.
Répassa,
alignement. Renifla,
;
c'est
—
vous-même qui
Pf'avès répéti,
vous en avez
en
vous
imposez,
mentez
doublement. Répi, s. m. La répétition de la sonnerie d'une horloge, d'une pendule, les heures qu'elle sonne pour la seconde fois. A souna lou répi, les heures ont sonné pour la seconde fois. Kspérén lou répi, attendons la répétition des
—
heures.
Répiqua,
t».
Sonner une seconde
fois;
se
dit
d'une
HEQ
— Répiqua dé boulot, horloge.
RÊS
relier,
radouber
remplacer les cercles usés ou resserrer de maillet.
Mr.
les
les
tonneaux
de Piqua, frap|ier. (Se), t>. Se recroqueviller, se dit des feuilles le froid, la
Dér. de Plégu,
sécheresse, les piqûres d'insectes
où
elle était
lat.
ou des serruriers
;
murmurer,
Marmotter,
t>.
pester, se plaindre, se fâcher; répliquer
bougonner;
brusquement.
Répoutégaïre, t> m. Celui qui murmure, qui marmotte entre ses dents, se plaint, se fâche, réplique brusquement. Dér. de Répoutéga. Voy. c. m.
—
v. Reprendre, recommencer, prendre de nouFôou répréne lous éfant, réprimander, corriger. faut réprimander les enfants quand ils se conduisent
Répréne, il
mal. Se répréne, se corriger soi-même après avoir mal dit. Dér. de Prént, prendre.
Réprés, éso, adj. m.
une seconde
et f. Repris, ise, pris
réprimandé, ée. f.
Réprin,
m. Recoupe; son dont on a
tiré la fleur et
beaucoup de farine; cette recoupe repassée au moulin donne, après avoir été ressassée, une
qui
contient
autre
encore
farine plus
chargée de son
et
que
l'on
nomme
récoupéto.
Réproches, *. m. plur. Rapports d'estomac, ordinairement acides et désagréables. Réproucha, v. Donner lieu à des rapports d'estomac ou à des gaz ou vapeurs qui s'élèvent dans la touche d'un
—
estomac dérangé. Aquéles rabet mé réproehou, ces radis me donnent des rapports.
Réquéri, Dér. du
lat.
Requérir, demander, rechercher. Requirere,
écho, adj.
Requiè, seconde
v.
m. m.
sign. et
f.
Recuit,
ite.
Cuit une
Réquiècho,
Recoctus, m. sign. s.
f.
soin, avec affectation, plus
comportent.
que
— Se réquinquïa,
Réquioula, reculons.
v.
et
corde. Pline dit dans ce sens
:
Rtttit
lat.
Condere, m. sign.
Réscôs, adj. m. Caché. On dit aussi Rateùi ou (nrmnlii Réscôs (dé ou en), adv. En cachette, secrètement, i la
On
dérobée.
dans
lit
les
Coutumet de Remoulint
:
•
Que
vendre carn a reteot, » c.-a-d. : degun Qu'aucun boucher ne vende de la viande en cachette. Réscoundéïre, *. m. Cachottier, sournois, homme bochier
n'aya a
dissimulé, qui ne dit jamais ce qu'il fait ni ce qu'il pense. Réscoundéto (dé), adv. En cachette, à la dérobée.
Réscoundre,
Réscoundoùs
Cacher.
v.
(dé), adv.
—
En
Voy. Réteondre. cachette, a la dérobée.
On
dit aussi d'éteoundoun.
Dér. du
lat.
Reconditut.
m. Tique; tique des chiens, ricin, louvette (Acurut ricinut, Linn); insecte aptère, armé de pattes ou plutôt de serres puissantes avec lesquelles il se cramRése,
(•
ponne surtout aux
oreilles des chiens,
faut souvent
de l'arracher qu'il débarrasser.
Quand
il
s'est
dont
il
est si difficile
couper pour les en bien fepu, sa couleur grisâtre le
prend une teinte vineuse qne lui donne le sang dont il s'est et rond comme un pois ou mieux gonflé; il est alors gros
une fève de Palma Chrisii on Ricin, qui lui nom. Beaucoup d'animaux sont attaqués par espèces de tiques
celle
;
qu'on trouve sur
les
a valu son différentes
brebis est
—
T-n ce dernier. appelée Gourgouli on Léngatto. Voy. coumo un rite, il est tenace comme une tique. Se coufh coutno un rése, il est bouffi de vanité, d'orgueil. Voy. c. m. Rèsi, «i m. Même signification que Réte. Résible, iblo, adj. m. et f. Risible, qui provoque le
—
rire;
ridicule, digne lat.
de moquerie.
Ritibilii,
m.
sign.
Résoù, t f. Raison; faculté naturelle par laquelle l'homme peut diriger les opérations de son âme ; bon sens,
Lait bouilli.
Réquinquïa, ado, adj. m.
lat. Restis,
—
Dér. du
lat.
rét, cela
il
m. (ne irisée, une cordée, un chapelet d'ognons deux rangs et formant une double
i.
Dér. du
fois.
Dér. du
Aeà fai pa de
ré»,
d'ails attachés sur
Dér. du
—
;
fois;
pat fdougu dé
ulliorum, qne l'on traduit en langued. par «in rit d'aiét. Se réteondrt, se cacher. Réscondre, v. Cacher.
un orifice.
Dér. de Poui, lèvre.
veau
fait rien. S'ét
Rès.
sorte de cheville en fer qui sert à
repousser ou chasser une pièce de fer engagée dans
Répoutéga,
|uis
n
rare,
tresse.
Repulsare, m. sigu. Répoussadoù, t. m. Chassoir des tonneliers, des menui-
siers
—
reol
ne s'en est presque rien fallu. Rét net pu véngu. personne n'est venu. On dit aussi ré ou rén, dans le sens de rien.
v.
Repousser, rejeter, renvoyer, faire reculer, faire sortir, chasser au dehors.
Dér. du
précieuse, exquise.
ou
auparavant.
Dér. de Pourta, porter.
Répoussa,
examiné, une chose
Rés, adv. Rien; personne.
Répounchoù, s. m. Raiponce (Campanula repuneulut, On en mange la racine comme salade d'hiver. Repourta, v. Uapporter, apporter une chose, du lieu où lieu
Vérifii,
f
Aeù't dé réquiito, c'est
ne
plier,
I.inii.j.
au
!••
Réquisto, adj
—
ou recroqueviller.
font bosseler
elle est
train postérieur
descend une côte rapide.
Répléga
des arbres que
Réquiouladou. ». m. Heculoir; courroie qui entoure le du cheval cl s'y applique quand \.-hi.'iilr
,
anciens à coup
f.
Requinqué, paré avec ne le
l'Age et la condition
se parer.
Reculer, se porter en arrière,
équité, justice.
—
An agu
disputes.
marcher a
Au
plur. contestations, difficultés, dispute.
dé résolu,
Acà't la
ils
rétoù,
ont eu des contestations, des cela est
très-juste.
Dé
résout
trâoucadot, des propos insensés, dépourvus de raison.
Der. du
lat.
Ralionit, gén. de Rali",
m.
sign.
RÉS
586 Résouna, ou
la
vendre.
du
RES
Raisonner, répliquer; prendre les intérêts défense d'un autre apprécier une chose qui est à v.
— Résouna
;
Résouna quûoucun, prendre le intérêts de quelqu'un. Se résouna,
droits.
bonnes ou de mauvaises raisons; devant une accusation, se rébiffer.
un
offrir
prix
ses intérêts, ses
parti, la défense,
défendre
se
par
les
de
bonne contenance
faire
et f. Raisonnable, susceptible
—
juste, équitable.
L'an paga un pris
résounable, on en a payé
un prix équitable. Dér. du lat. Rationabilis, m. sign. Résounaïre, adj. m. Celui qui cherche toujours a justifier ses actes, bons ou mauvais, qui discute sur tout et à propos de tout. Dér. de Rétoù, raison. volontaire, déférence
pour quelqu'un ou pour quelque chose, à cause de son mérite ou de sa supériorité. Parlan pér réspè,
que
l'on a
—
sauf votre respect, révérence, parler. égard à cela. Dér.
égard
du
lat Resj)ectus,
fait
A
réspè d'aquo, eu
de Respicere, regarder, avoir
atteinte.
— Se
ne point
réspéta, se
respecter, garder les bienséances convenables à sa position.
Réspondre, v. Répondre, faire une réponse à une question, à une demande se porter caution, assurer commencer ;
;
à éclore, en parlant de la graine de vers à soie.
s.
Réponse;
f.
adressée en réponse à
lettre
lettre reçue; réfutation.
Dér. du
lat.
Responsunr, m. sign. s.
Réspoundèïre, réspoundèïre, voici
m. Caution, garant.
ma
—
moun
et f.
Responsable, qui est garant de quelque chose, qui doit rendre compte de son administration ou de ses actes. v.
Glisser,
sante, chanceler
mettre
ou tomber en
Dér. du bas bret. Risglar,
Résquïado,
le
pied sur une chose glis-
glissant.
ta.
sign.
f.
Glissade, faux pas
f.
Glissoire,
s.
que
l'on fait
en
glissant.
Résquïéto,
».
chemin frayé sur
la glace
pour y glisser; rocher ou corps poli et incliné sur lequel ou s'amuse à glisser. Jouga à résquïéto, jouer à écorche-
—
cul, glisser
en se traînant sur
le
derrière.
Dé
rétquïéto,
par ricochet, en glissant.
Réssa,
Du
». Scier,
pour
long,
est
indiquer
un un
excellent appétit dont ces ouvriers ne sont jamais dépourvus, ce qui pourrait bien tenir à leur genre de travail, qui doit
fortement activer
la digestion
stomacale et intestinale,
en
obligeant à se baisser et à se redresser sans relâche.
m. phtr. Sorte de moucherons qui, par de
s.
petits vols alternatifs et continus, de
bas en haut et de
haut en bas, imitent le mouvement de scieurs de long ou Réssaïres.
va-et-vient des
Dér. de Rèsso, scie.
Réssàou, s. m. Cahot, ressaut, contre-coup, rebondissement, sursaut. Ce terme s'emploie ordinairement pour designer les cahots d'une charette, d'une voiture. Réssâouta,
couper avec une
Ressauter,
t>.
éprouver de petits
bonds
successifs, des soubressauts, rebondir, trépigner.
Dér. de Sâou, saut.
Réssé,
s.
m.
main, propre à scier une branche
Scie de
moyenne grosseur. Dim. de Rèsso, scie.
travailler à
avec
la
v.
Rechercher, revenir sur ses pas. retoucher,
pioche les endroits qu'on n'a pu labourer charrue. la
Dér. de Ségre, suivre, chercher.
Ressemela,
v.
Carreler, mettre de nouvelles semelles à
des souliers.
Réssémélaïre, s. m. Savetier, celui qui remet nouvelles semelles à des souliers, qui les répare. Dér. de Sémèlo, semelle.
Réssémélaje, Yé'icl
caution.
Réspounsable, ablo, adj. m.
Résquïa,
fréquemment
s'emploie
— Manja eoumo
scieur de
Dér. de Sémèlo, semelle.
Respondere, m. sign.
lat.
Résponso, une
qui
Résségre, v. Respecter, porter respect, épargner,
endommager, ne point porter
Dér. du
manger comme un
d'arbre de
à...
Réspéta,
Scieur, scieur de long.
bille 1
F.a
Dér. de Sâou, saut.
m. Respect; soumission
s.
dicton
m.
s.
réssaïre,
Réssaïres,
Résounable, ablo, adj. m.
Réspè,
le
Réssaïre,
un
les
Dér. du lat Ratio, raison.
;
bout opposé est élevé sur un chevalet. scier est liée sur le baudet.
lou bé ddoumèstre, prendre les intérêts
Résouna uno marchandiso, raisonnable. Résouna sous drés, défendre maître.
d'entendre raison
dont
scie.
grec Vfoow, couper, rompre. Réssadoù, s. m. Baudet des scieurs de long; poutre ordinairement fourchée par un bout qui pose à terre, et
s.
m. Carrelure des
l'on ajoute à des souliers
quand
la
souliers, semelles
de
que
première est usée.
Rèsso, s. f. Scie, outil dont la pièce principale est une lame dentée, destinée à couper ou refendre le bois, la pierre ou les métaux. Dér.
du
grec Vfoaw, rompre, frapper avec force. v. Retentir, vibrer, résonner. Aquel eo
—
Réssounti,
m'a réssounti din l'éstouma, ce contre-coup s'est fait ressentir dans ma poitrine. Réssoutimén, s. m. Frémissement, vibration d'une cloche, d'un corps résonnant; vibration de l'air causée par la chute d'un corps ou par quelque bruit analogue à celui
du tonnerre ou du canon.
—
Resta, v. Loger, demeurer; tarder, être en retard. Ouaté restas? où demeurez-vous? où logez-vous? Avès bien resta.' vous avez bien tardé à arriver. Resta aqxù émbé Ion béstiâou carga, interdite
ou ne
s'acquitter
se
sait
dit
d'une
comment
personne se
tirer
d'une commission dont on
Réstanqua,
v.
l'a
qui demeure d'affaire
pour
chargée.
Arrêter l'écoulement d'un liquide, d'un
1ŒT
HKY
moyen d'une digue ou
cours d'eau au
arrêt;
uik
clore
Rétossa,
écluse ad battent la vanne.
Réstanquo, • f. Arrêt, digue, vanne d'écluse; qu'on met en travers et derrière une porte ou une fenêtre pour les tenir fermées; vanne ou planche servant d'arrêt pèle dans le pétrin de boulanger;
la
tout ce
dans un champ après chaume.
la
blé,
Même
v.
Rèstre,
signification
que
du
un champ en
moisson;
v.
être,
Èstre,
d'étoffe, d'habit; retaille
;
recoupes
de pierre de taille. Dér. de l'ai, entaille.
le jaune; elle art approchante du jaune. Aquél éfan retraï à soun paire, cet enfant ressemble à son père. Y retrasiiou sas fàoutoi, on lui
reprochait ses fautes, sa conduite.
ou
originale
;
—
répondre vertement à quelqu'un.
joliment retourné. Dér. de Tapa, boucher, fermer. Rétar, ». m. Retard, retardement ; délai, remise, renvoi.
L'aï bien rétapa, je
Dér. du
l'ai
Relardatio,
lat.
m.
—
ma montre
Dér.
du
lat.
en retard.
un nombre pour le reporter à une autre colonne de chiffres réprimer, modérer, mettre dans sa mémoire, empêcher,
;
—
Lou.1 âoubres an bien réténgu, pas coulé. bien noué. ont fruit)
Réténgu, udo, adj. m.
les
arbres
(a
v.
Recevoir, loger, recueillir,
Rétira (Se),
donner
héberger; donner
l'hospitalité.
Se rétrécir, se racornir.
v.
— Lou quièr
se
retira, le cuir se racornit.
l'on
asile
que Rétirado, f. Logement, hospitalité, donne à un étranger, à un indigent, à un parent, à un Douna la rétirado, donner l'hospitalité à quelami. où l'on se retire. qu'un, l'héberger l'heure de la retraite, ».
—
—
;
Éi l'ouro dé la rétirado, il est l'heure de rentrer. Rétor, ». m. Retors, fin, rusé, artificieux.
— A un
rttor, c'est
Dér.
du
un homme
plein de ruse.
français.
Rétos, rétosso, adj. m.elf. Tordu, contourné, enroulj.
lombes à
la
le
souper et
le
le
etc.
réveillon; faire un repas coucher, à une heure avancée
la nuit.
Dér. de Révéioù.
Révéîre, au revoir!
croit
Revoir, voir de nouveau.
t>.
— Aou
révétre.'
jle Véire, voir. ».
m.
Revenant, fantôme, esprit que l'on monde ; personnage à figure ou
revenir de l'autre
accoutrement fantastique. d'un revenant. fait
Emprunt
Révéndariè. qui revend
les
au
— Sémblo un révénan,
il
a
l'air
français.
m. Petite boutique de regrat ou d'épicier denrées de seconde ou de troisième main. ».
t.
m. Regrattier et non revendeur. Petit ou de troisième main. On
épicier qui revend de seconde
sign.
modestie, des convenances.
p;nlle
filles.
—
Vos/. 0. m. Mangouniè. ». m. rentes. Revenus, Révéngu,
Réserve, retenue, discrétion, qualité Réténgudo, de manière par laquelle on règle ses discours et ses actions a les mettre en harmonie avec les règles de la prudence, de
Rétira,
Faire
v. le
dit aussi
m.
». f.
asile, refuge, retraite,
coucher; collation,
le
Révéndaira,
et f. Retenu, ue; modéré, cir-
on de
la
repas extraordinaire que l'on fait entre
petit
Révéiouna,
les fruits n'ont attraper. Se dit des arbres qui nouent, dont
la
t.
Révénan,
Retenir, reprendre, garder en son pouvoir, Rétène, faire séjourner ; opération de calcul qui consiste à retenir
modération, de
foin
mangeoire d'une écurie. m. Sérénade, que les jeunes gens chantent
nocturne entre
Dér.
t>.
la
ou de
Révéioù, t. m. Réveillon, collation ou medianoche île nuit de Noël que l'on fait au retour de la messe de
minuit;
Retingere, retremper.
conspect, sobre. Dér. du lat. Kelenlut,
m. Débris de
».
râtelier
souper et
Reteindre, teindre à nouveau.
v.
Rétégne,
est
la
de
sign.
Rétarda, v. Retarder, arrêter, suspendre; aller trop Ma lentement en parlant d'une montre ou d'une horloge moslro rétardo,
du
Réréïè,
d'un retaper, retrousser les bords insolite
terre,
nuit sous les fenêtres des jeunes
Reboucher, boucher après avoir débouché; chapeau d'une manière
v.
Rétapa,
—
lou j donne, cette couleur tire sur
Rétroùs,
m. Rognure
i.
un détour.
retour, la rivière forme
Rétraïra, v. Faire le pétfMll d'une personne, la figure d'un corps quelconque imiter la ressemblance; ressembler, nu.ir de l'analogie; reprocher. Aquélo coulait rétraï sue
substantif.
Rétal,
un
fui
;
qui sert à retenir, à arrêter. Réstouble. Chaume; ce qui reste en terre de la tige
la rai-
—
I
pour retenir
Tordre, contourner; corriger, mettre à
v.
—
Té vas faire reloue, tu vas te f.iire mettre a la raiLa ribitiro Rétour, ». m. Retour; détour, contour.
son.
il
— A dé
bot révingus.
a de jolis revenus.
Révéngu. udo, de cuisine.
On
adj.
le dit
m.
et fi Refait,
blanchi, en terme
aussi de la viande qu'on fait revenir
—
Pétoitl révéngu, un ou cuire légèrement sur la braise. misérable et qui fait le vaniparvenu, un homme naguère
teux après avoir gagné quelque argent. Révéni, v. Faire reprendre a quelqu'un ses esprits, le Fa révéni, faire blanchir ou refaire, en terme ranimer.
—
de cuisine. Pér vous révéni, pour revenir à ce que nous disions; c'est une locution qui s'emploie dans la conversation
premier
Ha*
».
fil
quand on revient sur
m. Averse, ondée, pluie de peu de durée.
Rh-i stado.
Révéssa, lou
digression,
le
sujet.
Révès, dit
une
après
t>.
—
Voy.
C
m.
homme
surpasse en méchanceté.
est
—
Lou pâtre es miehan, méchant, mais son fils le
Être pire, surpasser.
révésso, cet
On
RIB
588 Révéssado,
On
s. f.
dit aussi Révès.
Averse, ondée, pluie de peu de durée.
—
Révésséto (de ou à le
— Xada dé
dos.
RIB
m.
c.
Voy.
A
adv.
la), loc.
renverse ou sur
la
Les nageurs
révésséto, nager sur le dos.
se délassent, par cette façon de nager,
main.
—
Lmplaslra à mun-révèsso, souffleter d'un revers de main. dit aussi dans certains pays man-rébousso. Révièn, s. m. Produit, rapport, revenu. Aquélo tèro
On
—
d'un bon révièn, cette propriété est productive. M'as di : faï révîovra ta Révîoura, v. Raviver.
—
léngo malérnèlo. (Lafare.)
Révîoure,
de mûrier. C'est
feuille
Révira, le
—
Se révira,
luzerne, de la
la
s. f.
Révirado,
lui rabattre le caquet,
L'a bien révira,
il
l'a
rebrousser chemin,
retourner,
Retour, accès subit de certaine maladie,
— A'gu uno fanwuso révirado,
une forte secousse,
Révoulucîou,
s. f.
—
morale.
secousse
il
il
bouleversement, trouble,
;
Acd m'a fa uno révoulucîou!
cette
nouvelle m'a tout bouleversé.
Confronter,
confiner,
en soulevant des
débris de substances légères,
telles
le
dit
du vent qui
de poussière ou de
flots
que
les feuilles sèches,
la paille, etc.
Dér.
du
Les deux principales branches du Gardon, celle d'Alais
—
de Vézénobres.
Anan en
ribièïro,
Revolvere,
m.
sign.
Révoulumado, s. f. Tourbillon de vent ou de fumée; monceau, amas de divers objets entassés pèle-mèle. Révoulumado d'douro, tourbillon de vent. Révoulumado dé
—
fun, tourbillon de fumée. Vno révoulumado dé mounde, un rassemblement de personnes.
Révoulun,
s.
m. Tourbillon de
neige, de pluie, etci
Rial,
s.
m. Ruisseau.
—
vent,
de fumée, de
cageux. Le souchet ou plantain d'eau domine dans ces herbages.
Riban, s. m. Ruban. Tissu mince, plat plus ou moins étroit, ordinairement composé avec de la soie. Riband, m. sign. Ribanéja, v. Se développer en forme de ruban.
de Ribo, bords entre lesquels le cours d'eau est Voy. Ribo. compris.
—
rabattre
v.
la
River un clou, pointe après
avec
l'enfoncer
la
un morceau de métal; en
l'avoir planté; battre
On
hie.
au
dit
fig.
le pavé, / riblère sous
son clou, je rabattis son caquet,
je lui rivai
clavèls,
rive gauche
lieu.
Ribaute. Village situé sur
du Gardon d'Anduze (canton
Cette localité tire son
nom
même que
à Jean Cavalier,
le
la
d'Alais est).
de sa situation sur une rive
ou berge élevée qui la tient Nom composé de deux mots C'est le
je
rétorquai ses arguments. Riblé, s. m. Rivet.
Riblo,
s. f.
Hie ou demoiselle dont se servent
pour battre le pavé. Ribloù, s. m. De
la pierre
les
paveurs
concassée de petite dimension
remplir les joints dans la confection des maçonneries en moellons de la hlocaille ou ballast Ribo, s. f. Talus gazonné, terrain élevé en terrasse au
et
à
qui sert
.
bord d'un champ auquel le talus tient lieu de mur de soutènement; la lisière d'un champ, le bord d'une chose telle que la lisière d'un pré, le bord d'un champ, d'une d'une table,
la rive
d'un cours d'eau,
le
bord de
la
mer. Ce terme s'emploie aussi pour désigner la mauvaise herbe qui croit sur les talus (verdage de talus) et dont les ânes s'accommodent volontiers. C'est dans ce sens que l'on dit proverbialement
:
Aquélo ribo n'es pa pér açuél ase,
ce n'est pas de la pâture pour cet oiseau, ce n'est pis pour lui que manjo,
Se i'a uno bono ribo, un ase la y a un bon emploi, c'est un incapable qui
four chauffe.
le s'il
à :
des
inondations.
Ribo-âouto,
rive élevée.
l'abri
Rivesaltes. Ribaute a
28 novembre 1681.
Le mot Dougo, douve, employé jadis pour désigner le talus d'un fossé et encore usité pour désigner en quelques lieux le revers des anciens fossés de circonvallalion établis autour des remparts, n'est plus guère en usage. Ribo vient du lat. Ripa, m. sign., d'où l'on a Riparia
donné naissance
et
Rivière et
deux
celt.
Ribàouto, n. pr. de
la
l'obtient.
Voy. Riou.
Rïasso, s. f. Laiche; foin peu délicat qui vient naturellement et sans culture dans les terrains humides et maré-
Du
en face
nous allons à
rivière.
forêt,
lat.
a voisiner,
limiter,
;
Emprunt fait au français. Révouluma, v. Tourbillonner. On tourbillonne
gazonné ou
et celle d'Anduze, ont leur confluent (jougnadoù)
a éprouvé
a été bien éprouvé par cette maladie.
Révolution
talus
Ribièïro, s. f. Rivière, cours d'eau formé par la réunion de plusieurs ruisseaux et qui se jette dans un fleuve ou dans une autre rivière.
Ribla,
revenir sur ses pas.
maladie grave.
Grand
Ribo.
Dér. de Ribo, rive.
la dernière pousse.
Ripostera quelqu'un, rabrouer, lui river son clou.
bien retourné.
de
prés,
v.
m. Augm. de v.
Ribéja,
Dér.
m. Regain des
s.
s.
aboutir, être limitrophe.
lorsqu'ils sont fati-
gués de celle qui est ordinairement employée. Révèsso (man), subst. comp. Revers de
es
Ribas,
couvert de broussailles.
en bas
le
lat.
fait
Riberia, Ribiera, d'où le français
langued. Ribièïro, c.-à-d. eau qui coule entre
rives.
Ribo-taïado, s. f, comp. Rive taillée à pic; escarpement d'un rocher, d'une montagne; berge d'une rivière, d'un fossé
coupé à pic.
Les falaises sont en grand, sur le bord de la mer, ce que sont les berges sur le bord de certaines rivières.
Terme composé de deux mots
:
Ribo et Taïado, rive-
taillée.
Riboto,
j. f.
Ribotte; débauche de table; gueuleton.
RIM Ribouta, plaisirs
R1H
bonne chère rechercher les table; manger on boire à l'excès et pendant Se livrer à
v.
de la
la
;
longtemps.
Riboutur,
m.
t.
Ricana,
rire
Ricaner,
v.
ou
celui qui parle
Ricanado,
recherche les plaisirs de
Celui qui
la
de plaisir; un joyeux compagnon.
table, 1rs parties
à demi
pour se moquer de
Hire de moquerie à demi étouffé.
m. Un
t.
pousser des grappes de fleurs. On dit des oliviers An bien rima, ils ont bien fleuri, la floraison a été abodnante. :
plaisant,
moqueur, gouailleur,
homme
riche,
un Crésus; un thésau-
riseur.
Riche, richo, adj. m. et /'. Riche. Il est aussi employé Lous richet et tout pàouret, les Fa* un riche tén, il fait un bon riches et les
—
substantivement.
Rimiè.
».
s.
Les richesses,
f.
la
deux
chargement du frottement des roues. Les charrettes chargées de foin ou de
paille sont toujours garnies lat.
s.
commun.
de
v.
Rintra,
On
Rentrer; entrer ce qui avait déjà été sorti. Riniro dounr Entre donc! pour entrer.
—
le dit aussi
Rioto,
s.
humeur;
Ridèou, s. m. Rideau; pièce d'étoffe qu'on emploie un pour fermer, couvrir, cacher, entourer ou préserver ordise et de la meuble un développe qui poussière, objet, nairement sur des tringles avec des anneaux, au moyen
la
terme d'argot. Rimoun-rimasêo, tselà, se dit à celui qui parle d'une connaître et particulièrement qui se pique de
rimer sans raison.
ridelles.
Ridica, échalas, support.
Querelle,
f.
de
éclat
5.
Riou,
En
v.
m
Dér. du
Parmi
lat.
racler,
ratisser
avec
la ripe
une pierre
m.
s.
fer est
un peu
sert
Du
celt. Riflar,
Riflo,
».
cintré
le
sign.
Meuble de cuisine de
f.
tablette servant à poser
ménage. La
ou demi-varlope; gros rabot dont ou arrondi sur les angles et qui
bois; ripe de tailleur de pierre.
m.
paysans. Sorte de
une lampe à pied
et les cuillers
du
à supporter appelée rafo est destinée tasses et autres ustensiles do môme nature;
tablette
les verres, 1rs
d'où l'on dit d'une maison dépourvue de tout ou qui a été a plus ni riflo, ni rafo: qu'on pillée ou dévalisée, qu'il n'y n'j
a laissé ni
riflo,
ni rafo,
c.-à d.
qu'on n'y a
rien
laissé.
:
le
clair
Riouclar,
ruisseau;
CanrUm,
voisin d'un ruisseau. Ces dérivés sont
noms de lien.
Ripaille,
grande chère, festin somptueux.
pour y mener, dit-on, une existence fastueuse. De dérivé, employé en languedocien comme en français.
d'un mets au fond gratin; ce qui s'attache Sén lou de cuisson. on donne trop
d'un plat quand rimn. cela sent le roussi.
—
la le
Riquétéja, v. Faire des petits repas de gala ou d'extra, des collations hors de l'heure des repas. Dér. de Riquéto.
Riquétéjaïre,
—
Voy. c.
m. Un
s.
m.
homme
qui aime à faire
dinettes d'extra, ou en dehors de l'heure des repas.
Riquéto, s. f. Petit repas d'extra; collation fait' dehors de l'heure des repas déjeuner on goûter léger. ;
Rire,
s.
m. hire, envie de
s'éspoiichiga dé
du
Rire,
•>'.
se traduit
v
ris,
rire.
l'action
de
lat.
rire.
Créba ddou
lou rire, vous riez bien.
ht
Dér.
Soun rimas.
Lou Rima,
Rivatél,
composés de
les
Savoie, qui fut l'anti-pape Félix V, s'était retiré à Ripaille, bourg situé sur le bord du lac de Genève,
jirén, j'ai
Rima, v. Briller ou trop cuire; roussir. En v. fr. rimer. On dit aussi des arbres dont le feuillage est brouï parla gelée
». f.
RUmsu,
Amédée de
Iliflard
à dégrossir
ne va pas
mauvais ruisseau; Riouior, ruisseau
sinueux;
presque tous des
:
Parmi
petit ruisseau.
Rioumalo,
:
Ripaïo,
Riflar.
rïoto,
sign.
nous citerons
dérivés
camprieu, champ
Dér. de Riflar, ripe.
le
Riou
les
m.
Rivus,
tortueux,
taillée.
mauvaise
contestation,
lluisseau; cours d'eau de faible dimension.
observé; pièce d'étoffe que l'on suspend ordinairement au devant d'une fenêtre dans les appartements. Dér. de Ride, qui se plisse.
débat,
— Anes pa y cerca
Rieu.
fr.
Rivoulé, Rigaulé,
Rifla. 9. Riper,
rire.
chercher querelle.
lui
d'un cordon qui permet de l'étendre ou de la ramasser; entre la personne objet qui masque la vue et s'interpose et l'objet
—
Rimoun rimasso, lias din moun
côtés d'une charrette et préserve le
Dér. du
U
—
chose sans
fortune.
sorte de claie qui forme les
Ridelle,
f.
sert d* tuteur a
mdou, ces choses-là s'accordent assez bien. Aquo n'a ni rimo ni résoù, cela ne rime à rien, cela n'a pas le sens
toun
les récoltes.
Ridèlo,
m. Arbre ou arbuste qui
».
Du lambruche, une vigne haute; / ou de cep de vigne a tige haute que l'on fait monter et qui se développe sur un arbre élevé. Se dit pour Rasimièïro, m. sign. Rimo, s. f. Itime, retour des mêmes consonnances i la fin des vers; mots qui riment ensemble. Aquù rimo pa
pauvres.
temps pour Richèsso,
Itimer; se terminer par des rimes.
v.
Rima,
Rimièïro,
qui se moque des autres. On dit aussi Ricanur.
Richar,
fleurir,
sorte de treille
m. Mauvais
s.
5»'.»
syncope de ratima,
vigne sauvage.
Dér. de Ricana.
Ricanaïre,
s" dit aussi par
Dér. du français.
agit.
*. f.
Rima
rire, pouffer
de
—
rire,
Lou
rire
me
crever de rire
S'émbounna ddou
rirt,
rire.
Ridere. m. sign.
Hire, éprouver 'in sentiment de satisfaction qui
par un mouveooeat involontaire
— Ris Foumo
uno lacho,
il
a
un ni "S
ROD
590 Fariè rire las pèïros,
On
ROU
ferait rire les pierres, c.-à-d.
il
est
il
de chàtaigner servant à cercler
d'un vieux vêtement, d'une étoffe usée Couménço à rire, elle commence à montrer la trame. l'réne pér rire, prendre en plaisanterie. L'aïgo couménço
petite roue.
de l'eau qui commence à s'agiter à avant d'entrer en ébullition.
circulaire,
très-facétieux.
dit
:
A
rire, se dit
Dér. du
lat.
m.
s.
Ris,
Ridere,
—
Riz.
m. sign. Vno soupélo dé
riz que l'on prépare pour de joubarbe qui croit sur s. f.
Risèïo,
où
sante, faire
vieux
bouillie de
sedum acre, espèce ou les vieux murs. réunion où l'on plai-
toits
domine; moquerie.
une partie de
une
surface
les enfants; les
Risée; partie de rire,
le rire
ris,
la
—
Faïre la
risèio,
Éstre la risèïo ddou mownde, se
rire.
rendre ridicule aux yeux du public.
Risouïè, risouïèïro,
s.
m.
et f.
Rieur, euse; celui ou
Rispa, ado, adj. m. et f. Saisi par le froid, ridé, crêpé. Se dit de l'eau qui commence à se congeler; de la peau du se gercent sous l'action du froid se sous l'action du froid. mouillé roidit linge qui
ou des mains qui
;
Rispo, s. f. Vent glacé, bise froide. Dér. du grec Pumî, souffle impétueux, coup de vent. Rispo, s. f. Pelle à feu. Ce mot serait, selon Astruc, dérivé du celtique.
exposer sa personne ou son bien, ses marchandises, son argent, sa vie, sans craindre de les v. Risquer,
Risqua,
perdre, dans l'espérance d'un profit ou d'un avantage quelRisqué loumba, il faillit conque; courir un risque.
—
tomber.
Rival,
s.
m. Risque, danger, hasard, chance. m. Rival, concurrent, celui qui aspire à
chose qu'un autre, qui
Dér. du
lat. Rivalis,
m.
la
—
étendue
Roge, l'homme
«.
m. Le mésentère animaux;
et les
sale,
région intestinale chez
la fraise,
en terme de boucherie;
membrane
à laquelle tiennent
graisseuse et glanduleuse tous les boyaux.
Ron,
s.
—
Lou non m. Roc, rocher, banc de rochers. Roc percé, coupure ou tranchée que l'on ren-
le
trdouca,
contre sur la route départementale n° 2, de Beaucaire à nllî 1 4 kilomètre à partir d'Alais et au-dessus de la
Croix-des-Vents,
du chemin
près de l'embranchement
commune de
Soustelle (Gard).
Roquo, s. f. Roche, rocher, gros bloc ou éminence de La Roquo, rochers calcaires, de schiste ou de granit, etc.
—
quartier d'Alais, au sommet duquel s'élevaient autrefois les châteaux des seigneurs d'Alais et où est aujourd'hui bâti le fort de ladite ville. La Roque, rue d'Alais qui se
développe à la base du rocher du fort Louis XIII fît son entrée à Alais, en 1629.
Roso,
Rose; la fleur du rosier, à qui
». f.
son parfum et l'éclat de sa couleur ont de reine des fleurs. Dér.
du
et
fait
par laquelle la
suavité de
donner
le
titre
Rosa, m. sign.
lat.
—
Routélo, Rosette, dim. de Rose. Roso, n. pr.de femme. Rosso, ». f. Rosse, vieux cheval usé, efflanqué; haridelle terme de mépris employé par les femmes du peuple
—
le sol.
Rouquc, dim. de Rô. Roucas, augm. Ce mot entre dans la formation d'un grand nombre de noms composés Rocoful, Roquefeuille, ou roche feuilletée; :
aux
Rocomdouro, roche maure ou roche brune Rocopertuse, Rochepertuis ou roche percée ; Koucâouto, Roucaute, roche-haute, etc. Rococervièïro, roche
cerfs
;
;
R6, n. pr. m. Roch, nom propre d'homme. saint Roch, originaire et patron
s'y célèbre le
16 août.
de.
— Sén
Montpellier dont
— Pér Sén-Rà,
pour
la foire
Ro,
la fête
de
Saint-Roch qui se tient à Nimes et à Montpellier. Rô, s. m. Rot. Action de rôter; sortie bruyante par bouche des gaz contenus dans l'estomac. Dér. du s.
lat. f.
comme
à l'égard d'une autre femme qu'elles veulent déprécier. De l'ail. Ross, cheval, pris dans un sens dépréciatif.
Roù ou Rout, fém. Routo, adj. m. et f. Rompu, cassé, On l'emploie quelquefois dans le sens de déchiré.
s. m. Roc, rocher; bloc de pierre; grosse pierre Dans les Cévennes on désigne plus volontiers un banc de rochers sous le nom de ran ou ron. Voy. c. m. Sén dou rà, nous sommes descendus jusqu'au rocher en
essieu
circuit, rond, circonférence,
brisé, fêlé.
sign.
Ro,
Rodo,
Rota, m. sign.
m. Tour,
Un rôdou dé boules, un point emplacement. de terrain où naissent habituellement des champignous.
la lui dispute.
dure.
creusant
Roudélo,
;
s.
Risque,
même
s.
de Périès,
qui rit souvent, qui rit volontiers. Dér. du lat. Risor, m. sign.
visage
lat.
Rôdou,
—
tonneaux.
Mende, au
celle
du
Dér. du
les
la
— Sas braïos
Ruclus, m. sign.
Roue, machine circulaire qui tourne sur un centre; botte ou molle de cerceaux en bois
le
du lat. Ruptus, m. sign. Rouanés, s. m. Rohannais, monnaie de la valeur d'un sou, que le duc Henri de Rohan, chef des huguenots, faisait battre à Nimes en 1622. Roubal, s. m. Le rouge-gorge appelé aussi Rigal ou Dér.
Rigàou. (Bec-fin, Rouge-gorge, Sylvia rubecula, Temm.) Cet oiseau a le dessus du corps d'un gris-brun teint d'olivâtre, le ventre blanc, le front, la gorge et la poitrine d'un roux ardent. Le Rouge-gorge, qui n'aime pas la société de ses semblables, recherche celle de
d'habitation, des
dans
les villes),
haie voisine, la
soun roulos dou quiou, son pantalon a
fond déchiré.
un
l'homme
:
il
n'est guère
vient quelquefois n'ait dans son petit jardin ou sur lu qui de ces charmants oiseaux gazouillant son
champs surtout
(car
il
ramage, qui plait d'autant plus que c'est pendant l'hiver où les autres chantres ailés sont absents ou se taisent. Il est
joli
si familier, qu'on le dirait un maison, dans laquelle il ne craint pas d'entrer pour y chercher un abri ou prendre sa pâture.
si
fidèle,
si
confiant,
commensal de
la
ROU Huubul vient de
ROU un de
Hiibellio,
ses
noms
do
latins,
Rigal ou Rigdou, plus txpmril de formé est encore, gautlium, d'où le vieux français avait fait aussi Se rigoler, ou Higoler, se réjouir. verbe
Rubeo,
Roubiné,
/«•
».
Hobinet, appareil
à
destiné
faciliter
l'écoulement d'un liquide ou d'un fluide quelconque, ou son passage d'un récipient dans un autre. Dér. de Roubin, petit canal.
Roubino, ». f. Houbine, canal de rivière ou de dessèchement d'un marais, d'un étang. Nom que l'on donne, dam la Camargue, aux canaux qui servent de communication entre les étangs salés et la mer, ou qui servent à introduire douce du Rhône dans
l'eau
de» sanglota; renâcler.
rougir.
terrains bas,
les
les
pour
lloucaute pour roche-haute (rocoordinaire dans ilouio;. Le changement de Ko en Rou est les noms composés de ro ou de roco. ». pr.
Roucàouto,
Rouda, ado, adj. m. et f. Ceint, entouré, cerné, clos, mis en défense. Champ en éteule, autour duquel on fait
il
toc
adv.
—
en regorge.
Roudado,
».
/.
La quantité de un écheveau.
fil
enroulée autour d'un
pustules accompagnées d'une vive démangeaison surtout dans les jointures. Cette maladie est produite par insecte de
famille des Acares, classe des Aptères,
la
nommé
par Linnée Acarut seabiei. La figure des galeux est en général exempte de l'invasion. Dér. de
Rogna, m.
l'ital.
Rougnou.
m.
t.
baire.
colonne vertébrale, dans
— Un
m. Tournoiement, vertige. Roudamén, damén de testo, un vertige, un tournoiement de ».
Roudèlo ou Roundèlo,
»
mouton, de saucisson, de thon. sons de Ridèlo, ridelle.
tête.
f.
On
—
m.
v.
rodo. qui épie sans cesse les actions d'autrui. Roudiè, i. m. En v. fr. Rodier, faiseur de roues
On
dit
— Pout roudiè, — Vwj. Pousaranco. volontiers plus
Roudrigo
(vièl),
ou
t.
m.
Vieux sournois,
vieil
puits à 0.
m.
avare,
vieux rusé, vieux malin.
Roufian, vaises
s.
m. Débauché, proxénète
;
homme
de mau-
—
l'ital.
Roufla,
v.
la
lom-
plus fertile
mouton ou de
nii/ptino,
m.
Ronfler; râler,
sangloter,
et f.
Galeux, e use
:
qui est
charretier, conducteur de char-
m. Roulier,
».
qui
fait
Vno couloù
son métier du roulage. et
f.
Augm. de Rouge, rougeaud,
pousser
f. Kougeâtre, roussàtre roujastro, une couleur, une nuance tirant
sur
le rouge. Dér. de Rouje, rouge.
Rouje, ». m. Le rouge, la couleur rouge. Sobriquet donné parmi le peuple à ceux qui ont les cheveux roux.
— Rouje dé déou
coutno
téro, bèou tén
titre,
rouge
le soir,
espéro; Rouje dé vèspre brou
espoir de beau temps.
Ronjr
un coural, rouge comme un poivron mùr. Imu
rouje, lou
mâou
rouje, maladie à laquelle sont sujets les
pourceaux.
Roujé, ». m. Rougelon, petit surmulet, Uidliisbarbatui. Mullus ruber, Lacép. Poisson de l'ordre des Holobranches, commun dans la Méditerranée. Siis roujr, Roujé, éto, adj. m. et f. Dim. de Rouje.
I.inn.;
—
tu as de jolies couleurs rouges ou roses. Las poumos raujetos,
pommes
rouges, petites
pommes
d'api.
prendre la leinte rouge. va poindre. elle roujéjo, l'aube rougit;
Roujéja.
sign. renifler,
m.
adj.
Roujastre, astro, adj. m. et
les
mœurs.
Dér. de
t,,o, la partie
Partie d'une longe de
Roujas, asso, adj. m.
lén
charron; dénomination prise de l'ouvrage des charrons qui lui-même de charron exige le plus d'intelligence. Le nom roue.
de
la région
rougeaude.
de veau, de emploie aussi ce terme
du mot char ou chariot.
Rouïè,
au
Rouelle
c.
Rougno us, ouso,
rettes,
Voy. Roder; regarder autour de soi, jeter des (•garda méfiants autour de soi. Roudïaire, roudïaïro, s. ». et f. Celui ou celle qui
[iris
de
Dér. de Rougno.
s. m. Rouet, petite machine qui tourne d'une pédale et qui sert à dévider. moyen Dim. de Rodo, roue.
i'st
». f.
et
placé
;
rou-
Roudè,
Roudïa,
— Lou rougnou d'unù
et
atteint de la gale, de la rogne; qui a la gale.
au bout des doigts.
Dér. de Rodo, roue.
le
la
animaux
l'urine,
Dér. de Rougn'w.
tourniole, abcès qui se forme
dans
des
rein
veau à laquelle tiennent les rognons; le Blet, en français; la partie de l'épine du doa la selle, en terme de cuisine qui répond, dans le bœuf, à l'aloyau.
m. Rôdeur, vagabond; mal d'aventure,
».
sign.
Rognon,
l'homme; organe double, sécrétant
Dér. de Rodo, roue.
Roudaïre,
— N'a à
arroser à grande
petites
Rougnounado,
dévidoir et formant
roufle,
—
empêcher les troupeaux étrangers d'y entrer. La tèsto mé rodo, Rouda, v. Roder, tourner. de tête. tournoiement un un vertige, pris Dér. de Rodo, roue.
abondamment.
Rougno, ». f. La gale ordinaire; la rogne; éruption cutanée éminemment contagieuse, se manifestant par de
d'une pièce de terre. Dér. du lat. Renet.
m'a
foison,
Àzaïga à
le
Rouflo, ». m. Instrument ou joujou d'écolier composé d'une planche fort mince attachée au bout d 'un mdoB, laquelle, en tournant, produit un bruit sourd qui imite le hurlement du loup. Voy. Brounzidoit.
chaque cèté de
il
A
roufU,.
râle.
eau.
nuis ou quatre sillons, sur lesquels on jette quelques grains, du champ et pour indiquer qu'on veut garder l'herbe
—
— Lou ehivai ou tou por
cochon renâcla ou
le
Roufle (à), mufle,
un
irriguer.
ou
il
«•.
Il'inj:ir,
— L'anubo
ROU
59-2
ROI)
—
Voy. Sofio. Roujéto, s. f. Poisson de rivière. Roujinoùs, ouso, adj. m. et f. Rougeàtre, tirant sur
substantif ie
s.
Roujoù,
la
couleur rouge qui teint les
joues sous l'impression d'un sentiment subit ou
émouvant;
couleur rouge en général.
la
Rouléto, s. f. Houlette, jeu de boules qui consiste à lancer le but aussi loin que possible. Le gagnant est celui des joueurs qui, avec une seule boule, se rapprocbe le plus
du but
ruban gradué qui
;
dans une boite
mesurer
sert à
et
qui s'enroule
m. Ouvrier,
s.
balances appelées romaines d'une localité.
—
Dér. de Roumano.
;
le
artisan
qui
fabrique
les
Roumains, officinalis,
mun
Voy. c. m.
m.
le
Nom
de plante. Romarin, Rosmarinus
—
Midi.
com-
Lou dimèrgue das Roumanis,
dimanche des romarins ou de
la
le
Sexagésime, jour auquel
jeunes gens de certaines localités portent, le grand matin, une branche de romarin à la porte des jeunes filles les
de leur connaissance. Dér. du
et
de
Ralance appelée romaine. Cette balance
s. f.
composée d'un fléau ou levier gradué, muni à une de ses extrémités de trois crochets. On accroche au dernier chose qui doit être pesée; celui du point d'appui du côté fort, le troisième est le
de ces crochets le
la
point d'appui du côté faible. Sur la partie graduée du court un poids qui détermine la pesée. Quan liro
—
roumano? Combien pèse votre romaine? Roumano (Léngo), t. f. La langue romane, généralement parlée dans
le
midi de
La contrée que nous
siècle,
celtique, soit
au
latin,
élévation
et
latinité,
auprès,
;
d' Allez,
date
dont l'orthographe Alais est
que
commencements du
des
nous parait devoir se rattacher latin. En effet. Al en celtique,
Altum en
lez
s'emploie dans vient du latin
laïus fut
le
le
d'Alestum, sous lequel
habitons
fut
du moyen-àge. possédée
a
tour
Néro-Ligures, les Celtes, les Romains, les Visigoths, les Sarrasins elle a fait partie de la
les
;
la
Province narbonnaise, de l'Aquitaine,
Septimanie, de la Gothie, du Languedoc elle a parlé roman, le languedocien. Ces populations et ces langues se sont mêlées toutes ont laissé l'ineffaçable
de
la
;
le celte, le latin, le
;
empreinte de leur passage ou de leur séjour, dans ies appellations de localités, de sites, de montagnes, de vallées, de rivières, dans les mots les plus usuels de notre dialecte. Ces noms, souvent bizarres, par
le
étranges, médailles altérées frottement, mais reconnaissables au cachet de l'épo-
les a vues naître, portant le titre des civilisations ont déposées sur le sol, ne sont-ils pas le témoignage authentique de ces diverses occupations, superposées les unes aux autres, et se continuant jusqu'à notre époque ?
qui
Plessis-lcz-Tours.
soit
au
Les campagnes, toutefois, se laissèrent moins pénétrer, et leur obstination
fut plus rebelle
Nos dialectes vulgaires en Néanmoins le latin, importé par les des classes
ne ressemblait guère au beau langage classique
Il
reconnaître au milieu de ces régions ignorées, pour s'entendre
communications journalières, conversation familière, il
tenta
les
vocables usités
radical, et substitua de
formes locales,
la là
;
proche en proche et sans violence
expressions et ses formes à celles qu'une nationalité opiniâtre et fière entendait défendre et s'obstinait à conser-
comme une
la basse-
esprits suivit la
était
respecta les
les
dans
ses
Dans
lez
ici il
dans
presque partout il se conde ses désinences caractéristiques sans altérer le
emprunta
ver
Plexitium latus
et
de la métropole; et, altéré ou corrompu qu'il était déjà, peu soumis à la règle grammaticale toujours gênante, il se plia aisément aux exigences de la situation. Pour se
que
fr.
à repousser le parler des conquérants surent mieux conserver leur idiome
elles
littéraire
hauteur,
En vieux
:
originel et son accentuation.
de
et signifiait près, :
les
comme
sens
latus.
employé pour juxta au bord, à côté, sur la limite
Turonem,
nom
les
Gaule celtique, de
autrefois
France. C'est au
la
vieux tronc celtique; et il n'est pas, on lésait, un des moins vigoureux de ses rameaux.
XVIII""
faut pourtant convenir que cette étymologie
Alais est désignée dans les chartes latines
par
Ad
littéralement de
inférieures plus de facilité à se vulgariser.
le
ne
traduit
entendu des hauteurs ou des
légions et les colons, devait rencontrer auprès
qui doivent lui rester propres. Notre dialecte ne se fait pas faute de chercher ses racines
et
Il
(sous
vosto
l'originalité
toute récente
:
exactement située
fournissent la preuve.
XIII e siècle que correspond chronologiquement pour Alais moment où s'opère la transformation de son idiome, et où son langage commence à se fixer avec le caractère et
La dénomination
localité
fléau
le
dans
au bord, à côté
montagnes).
est
milieu est
ad latus; au
que qui
Rosmarinus, formé de Ros, rosée, Marinus, de mer. lat.
Roumano,
aussi être
Allez pourrrait latus,
Francs,
Linn., arbuste de la famille des Labiées,
dans
à son lez,
Basses-Cévennes.
tour
s.
s.
fils
latin
au point précis où viennent expirer, sur la rive droite du Gardon opposée à cette ville, les premiers contreforts des
peseur public d'une ville,
m. Droit de pesage, rétribution perçue par le peseur public dans un marclié sur les marchandises vendues au poids.
Roumanaje,
mieux appliquée qu'à une
être
n'a aucune connexité avec le
close.
Roumagnè,
du
bord, au pied des hauteurs, dénomination qui ne saurait
La rougeur,
f.
sur son trône et son
le roi est
Allez signifierait exactement et littéralement
d'où
rouge. Dér. de Rouje.
:
c.-à-d. à son côté, traduction littérale
Il
le
sol.
était
Le
propriété plus intime et plus inattaquable travail d'assimilation du langage et des
même
réservé
marche.
au christianisme,
pacifique, d'achever l'œuvre. prières et sa liturgie,
il
le
grand civilisateur
En adoptant
le latin
pour ses
arrêta sa complète dégénérescence,
ROU
ROU
tandis que dans ses prédications, il le mêlait avec ititelligane au langage usuel et populaire, toujours compris, et
qui ne voulait point mourir.
plus, car
Il fit
enseigna et
il
introduisit dans la Gaule narbonnaise cet esprit d'agrégation,
de solidarité, d'égalité, qui prépara
d'ordre régulier,
Roumia,
Manjo Dér.
luttes et des secousses
que
sans cesse leurs ravages sur nos contrées; mais plus affermie dans ses traditions, la Gaule méridionale les repousse d'instinct; elle ne peut se résoudre à faire alliance avec le elle se
retranche dans sa culture et
son indépendance. Puis, quand ces ouragans ont cessé,
eux
laissant après
la
désolation et
la
ruine, la population
semble que les barbares du Nord et du Midi ne sont venus que pour donner à ses besoins de se rélève enfin
et
;
il
cohésion un ressort plus actif, et pour fournir quelques matériaux de plus à l'expression de sa pensée. Alors son génie lui crée une langue dans laquelle viennent
Dér.
du
lat.
Roumiou,
m.
».
Dér. du
Mr. du
première opération
lat.
ée.
suis
fatigué, harassé.
du
lat.
Roumpudo,
de P£5|i3, fluxion, c.-à-d. fluxion qui se déplace, qui coule d'un point à un autre.
Roumèno, Linn.,
comme
Laitue romaine, Laetuea saliva romana,
». f.
plante de la famille des Synanthérées, cultivée salade dans les jardins potagers. Elle a des feuilles
oblongues variété
et des
akènes noirâtres finement chagrinés. La
Capitata,
hiculaires,
châtres et
ou
laitue
pommée
a des feuilles subor-
très-concaves et ondulées, et des lisses. Elle
La Laciniata on feuilles laciniées,
le surnom de Rougéto. épinard se distingue par des ont fait donner le surnom de
porte à Alais
laitue
qui
akènes blan-
lui
Frisado.
Roumèquo, i. f. nom parait venir de signifie épine, et
ses
Être fantastique et malfaisant dont le Rottmèc, vieux mot languedocien, qui
ronce;
aiguillons
qui
Roumèquo déchirent.
personnifiant
Voy. dans Las
ynados du marquis de Lafare-Alais, une pièce
Roumèquo.
le
remords fasla-
intitulée
La
ce roué, ce
—
ue
;
cassé,
Sou» roumpu, je
Ruptut, m. sign.
Un défrichement, une novale
i. f.
nouvellement défrichée
et
:
terre
mise en valeur.
Le mot français roturier vient du lat. Ruptuariut, terre ou défricheur de terrain. Au moyen Age,
les seigneurs
cédaient
par un bail
Roun, de
mer;
aux paysans
certains espaces
de
moyennant une redevance déterminée emphytéotique ou à long terme, à la condition
friche,
mis en culture par l'emphytéote.
les lutteurs se livrent
et
:
moulu.
Dér.
mittentes. je coule,
ue, brisé, ée, cassé,
Roumpu dé Valénço, dicton populaire. Roumpu, udo, part, du v. Roumpre. Rompu,
que ce terrain
Rheumatismus, formé du grec Pew,
des
décorticage
sign.
adj. et m.
Maladie des systèmes musculaire et fibreux, caractérisée par des douleurs plus ou moins vives, continues ou inter-
lat.
Nom
!
terrain en
Dér. du
de
Rompu, — Aquél roumpu, empl. substantivement
toutes les langues de l'Europe. ;
ta.
Rumpere,
Roumpu, udo,
rompeur de
m. lthumatisme douleur rhumatismale.
Cami rou-
châtaignes.
titre était un symbole de puissance, il est admis par tout l'Occident, et les belles inspirations de ses troubadours seront prises pour modèle par
s.
—
—
tagnot séquos ,
le
Roumatimo,
Rome.
Rompre, briser, casser. Défricher un champ, en arracher les arbres, les racines, les pierres, pour le rendre propre a la culture. Roumpre las eat-
la rapidité et la souplesse
et
qui va à
v.
ée; brisé, moulu,
si
qui
Romcus.
lat.
Roumpre,
écho d'Ionie; il a les notes pleines et énergiques de l'accent romain; il mêle à la gravité et parfois à la rudesse des
répandu
Poli-rin
mtou, voie romaine, chemin qui conduit à Horne. propre, en v. fr. Romier ou Romieu.
coquin
comme
quoi songes-tuT
méditatif,
qui rumine ses pensées. Roumia, ruminer.
suspendre, comme des trophées de combat, tous ses souvenirs. Le nouvel idiome chante et résonne comme un
des voyelles arabes. Chaque conquête, chaque occupation lui a laissé son empreinte, et sous le nom de langue romane,
m
Profite de l'aubaine qui se
»
Ruminare. m. sign. * m. Homme sournois,
lat.
se
consonnes gothiques et germaines,
.'
pr. et
réfléchit sans cesse,
tous ces éléments parvinrent à se combiner et à s'organiser. Les invasions franques. germaniques, sarrasines, promènent
;
du
Roumiaire,
Ce ne fut qu'après bien des
et l'Arabe
que roumiaras
ca,
A
T
présente, plus lard tu feras maigre chère.
le
renouvellement social.
Tudesque
— Dé que fournies? Que rumines-tu
fig.
«
Ruminer. Ce terme s'emploie au
i>.
serait
subst.
en
Cercle,
lai.
circonférence,
à leurs exercices;
Rhombus.
—
disque, arène où le
turbot, poisson
Faire lou roun,
faire
cercle.
Rounca,
v. Ronfler.
Du
bas br. Roneha, m. sign. Rouncas, ». m. Gros bloc de rocher.
Augra. de Ro, rocher.
Roundina ou Réna,
v. Gronder, quereller par mauvaise Grogner, gémir, pleurnicher sans raison. Toujour roundino! il grogne sans cesse. Loupor roundino, réno, le cochon grogne.
—
humeur.
Roundinaire, aïro, t. m. et f. Grondeur, grognon, qui de mauvaise humeur; pleurard.
est sans cesse
Roundino, t. f. Plainte continue, gémissement constant aux enfants gâtés. Roundinoùs, ouso, adj. m. et f. Grondeur, inquiet, de Un vicl roundinoùi, un rfeU mauvaise humeur. habituel
—
grognon. Rounfla.
r.
Ronfler; s'ébrouer. Se dit des chevaux qui
renâclent avec force.
—
Voy. aussi Roufla.
ROU
594
Rounqua,
Du
ROU
v. Ronfler.
bas br. Roncha, m. sign.
Roussaïo,
—
Toy. aussi Rounfla et
lioujla.
Rounquaïre, aïro,
Rounsa
s.
m.
et f. Ronfleur, euse, celui
Rounza),
(pron.
v.
—
Jeter.
ou
ruer sur quelqu'un, sur quelque chose.
Rounsado,
Bourrade, agression, attaque, poussée, rossée, bousculade un renfoncement en terme d'argot. s. f.
;
Rounzas, ronçaie, un
m. Une
s.
hallier
touffe
épineux.
de ronces, un buisson, une
On
dit
aussi
Rounziè ou
Roumegas. Dér. de Rounze,
nom
languedocien de
la ronce.
m. Un jaune d'oeuf
s.
an dous
iôous
Sorte de houppelande en forme de robe de
*. f.
chambre, vêtement ample servant de surtout.
du bas s.
Roupïo,
Raupa, robe. Vieux manteau en loque, vêtement usé;
lat. f.
s.
Rousèlo,
Roussèto ou Quo-rousso.
du ventre roux
sudorifique.
vif.
blanc, poitrine, flancs, croupion et rectrices d'un tristes petit oiseau a un ramage mêlé d'accents
Ce
Rosette, n. pr. de
Roussièïro,
pays, à l'Ortolan des roseaux, Rruant des roseaux, Emberiza Schœnicuhis, et au Zizi ou Bruant de haie, Emberiza
—
Rousiga, t>. Ronger. Rousiga lou pan, mordre à même dans le pain. Rousiga un moucèl, manger un petit morceau. Se laissa rousiga, se laisser gruger. Rousiga un ronger un os. Âquél afaïre lou rousigo, cette affaire
le
cette inquiétude le ronge.
Dér. de Rousiga.
m.
et f.
Rongeur, euse. Celui ou
qui grignote toujours quelque chose. Dér. de Rousiga.
ii Ile
Rousigariè, les
s. f.
pauvres gens.
—
restes
marron
et
du
espèces qui, avec quelques variantes
et leurs
dispositions,
portent aussi
du
roussâtre, et dont les femelles surtout sont
distinguées par cette dernière couleur plus prononcée. Roussignôou, j. m. Rossignol, Bec-fin rossignol,
Sylvia Luscinia, Temm. Il y en a une seconde espèce, Bec-fin philomèle, Sylvia Philomela , Temm., un peu plus grosse, plus sauvage ou plus prudente, qui arrive et la première et qui a la voix encore plus belle. confond toutes deux. Pour glorifier les Damoreau,
mêle avec
se
On
les
Sonlag, les Persiani, lesMalibran et toutes
les
du chant, on n'a rien trouvé de mieux que de les comparer au rossignol. Dér. du lat. Lusciniola, dim. de Luscinia, qu'on prononreines
çait
Loussignola, d'où l'on
Roussignoulado,
Rousigoù, s. m Un trognon de fruit; un croûton de pain, un relief de repas, les rogatons d'un festin. Manja les
Temm., deux
les couleurs
a
fait
Loussignôou
et
enfin
Roussignôou.
Grugerie, exactions par lesquelles on
hus rousigoùs de quâoucus, manger
dans
les Grisi, les
Rousigaduro, s. f. Rongeure. Traces que laissent un animal ou un mal rongeur. Au fig. remords, inquiétude. s.
m. Bruant, Bruant de France, bruant
femme, dim. de Roso,
sont devenues innombrables par la greffe. Dér. du lat. Rosa, rose.
Rousigaïre, aïro,
s.
;
cielus,
;
m. Roussin, cheval, monture; vieux cheval
s'applique également et avec autant de raison au moins, à deux autres espèces de Bruants, aussi communs dans le
nom
lat.
préoccupe, l'inquiète
s.
rosse.
Patience,
le
Rosa, m. sign. Rousiè, s. m. Rosier, arbuste épineux qui produit la rose. Arbrisseau de la famille des Rosacées, dont les variétés
Dér. du
ruine
Roussi,
de
aussi
Cette plante porte
Rose.
os,
;
jaune, Emberiza citrinella, Temm. La tête, la gorge et le milieu du ventre jaunes ; dos et croupion marrons poitrine et flancs tachetés de rougeâtre. Le nom de Roussièïro
Rousèrgue, s. m. Nom languedocien de la Rumex. La racine de cette plante est dépurative. s. f.
murailles.
Sylvia Phœnicorus,
Dér. de l'allem. Ross, cheval.
i'arpèl.
Rouséto,
des
mélancoliques qu'il fait entendre surtout le soir et le matin il jette aussi un petit cri qu'il accompagne toujours
Le coquelicot, leponceau; plante annuelle
à fleur rouge de la famille des Papavéracées. Les feuilles tendres de la plante sont comestibles; la fleur s'emploie
comme
Rossignol
murailles,
Rouge-queue, Temm. Front d'un blanc pur, gorge noire, tête et dessus du corps d'un cendré bleuâtre foncé, ailes brunes, milieu
m. Roseau des marais. s. f.
Sous
Dér. de Rous, roux.
ou
Rufus.
—
f. et adj. m. et f. Roussel, d'homme. Rousseau, quia le poil roux, les cheveux carotte. On le dit aussi de ceux qui ont les cheveux blonds.
d'un mouvement de queue.
Rousé,
louis d'or.
Roussel, èlo, n. pr. m. et
et
lat.
un
n. pr.
Rous, ousso, adj. m. et f. Roux, rousse; fauve; blond. Nous, n. pr. d'homme, Roux. Rousse, Roustéiv, dim. de Pan rousse, pain bis. Roux.
—
;
d'avoir toutes choses meilleures que celles de son voisin. Dér. de Rous, roux.
haillons; souquenille.
Dér. du
de trait complètement
rousses, se dit de celui qui a la prétention
bec-fin de
Roupo, Dér.
somme ou
Dér. de Rosso, rosse.
— Voy.
Arounze.
Bête de
fig.
Rousse, Se rounsa, se
s. f.
un vaurien, un chenapan, un fainéant; une femme de mauvaises mœurs.
habituellement en dormant.
celle qui ronfle
Au
usée.
d'un autre.
s.
f.
Roulade, éclat de voix, chant
joyeux d'une jeune fille. Dér. de Roussignôou, rossignol.
Roustan, n. pr. ?n. Nom d'homme assez commun dans Midi. C'est la forme languedocienne de l'ancien prénom Rostaing ou Rostang (Rostagnus). le
ROU Roustéga,
v.
Roustégo,
».
roitstégo,
Rousti,
—
;
vieux ladre,
vieux gueux.
vieil avare,
m. Rôti; viande,
».
ou
volaille
au
gibier cuits
de
».
au four ou à
gibier
perdu;
Roustido,
la
perdu
j'ai
la
broche.
la
partie
viande,
—
Sotii
ou mon enjeu.
tranche de pain,
Rôtie,
f.
de
faire rôtir, faire cuire
;
ou du
la volaille
rousti, je suis
tartine,
sur
ou du fromage mou, ou que laquelle on étend du beurre La bécasio l'on met sous le gibier qui cuit à la broche.
—
et
—
Dér. de Rousti.
Voy.
c.
s.
noms
les
Rovérié, de la Rovère. Les maisons de ce effet
aux bestiaux, après
—
(Ramas).
les
avoir
Dér.
liés
et difficile
et
— Bla rouvïa,
Rubigo, rouille. s.
Rouillé,
f.
ée,
couvert de
blé rouillé, jauni
rencontre en automne dans les bois,
les châtaigneraies, les
bruyères, assez souvent exposés au
nord. Parfumé, d'un goût agréable, mousserons. s.
f.
très
employé dans
vergue,
le
Une
On le
s'apprête
comme
Rouvédo.
comme
Rouergue, l'Aveyron,
région des chênes,
il
comme
le
n.
pr.
signifie
Ce
terme est
d'homme. Rou-
Rouvil,
». La
Dér.
du
lat.
Rouvil, s.
m
fer.
— Préne lou
Fruit avorté, rouillé, chétif, la
Rudis, m. sign. traiter
avec hau-
s.
f.
Nom de
de plante. La rue, Ruta graveolens, famille des Rutacées, vermifuge,
la
détersive.
emménagogue,
Elle arrête les pro-
Deux poignées de cette plante, placées du lit, suffisent pour en chasser les
la
paillasse
On
s'en
lat.
Ruta,
sert
en
m.
sign.
infusion
pour rétablir
les
Froncer, rider; rechigner au
v.
fig.
Décombres, débris provenant d'un bMaMnl sous ce terme les plâtras, gravois, débris de mortier, et non les moellons. Ruino,
démoli.
s. f.
On comprend
Dér. du
il
lat.
v.
Runla,
/ruina,
m.
sign.
Rouler, dégringoler.
—A
runla
lotis e"se<Mn,
a dégringolé, roulé l'escalier.
Runladouïro,
». f.
Rouleau en bois ou en pierre tournant
autour d'un axe et servant à dépiquer le blé. Ce rouleau n'est pas cylindrique, mais le plus souvent hexagonal et présente l'aspect d'une pyramide tronquée. Dér. de Runla, rouler.
Runlo,
Ruôou
— !
Plan incliné, descente rapide. Cri ou commandement des charretiers
interj.
faire aller
français.
rouvil,
s. f. !
ou tourner
les
chevaux à
droite.
Hue
!
en
Voy. la!
s'emploie aussi avec une intonation pins prolon-
les chevaux. gée pour arrêter
Rubigo, rouille.
pas que dé rouvil. ce n'est que de
embrouillée
Rufe, rufo, adj. m. et f. Raboteux, rude an toucher, hérissé de poils, plein d'aspérités. Au fig. rude, brusque, bourru.
pour
métaux, mais principalement du être attaqué de la rouille.
affaire
Rudoyer, dire des duretés,
Plante
Rùôou des
,
Un rude afaïre, une
menstrues.
Querci.
rouille produite par l'oxydation
mets est désigné environs de Ni mes sons le
les
grès de la gangrène.
littéralement la
Dér. de Rouve, chêne. j.
Linn.
les
rouveraie, une chênaie, lieu planté dit aussi
Midi
v.
Rufa,
le
Rouvièïro,
lat.
Rudéja,
Dér. du
hémisphérique, aplati, ondulé, retourné en dedans, en bourrelet, d'un jaune fauve ou d'un blanc roux. Les lames sont inégales, libres, plus colorées sur les bords; le pédicule
temps un
le
Dér. de Rude.
.
mousseron d'automne, Agaricus lortilis. Ce champignon ressemble un peu au vrai mousseron (Manques), dont il a presque le parfum. Son chapeau est d'abord
de chênes blancs.
Dér. du
sudorifique, petite taille,
m. Nom de champignon. Agaric faux
On
•
teur, avec rudesse; maltraiter.
en bottes ou bourrées
mousseron;
est cylindrique.
le i
à résoudre.
punaises.
oxydé.
Rouvèrgas,
la
.Nom de plante. Adonis.
i. f.
portent en
Petit bois de
dans
et
—
sons
du
lat.
le
Cacha.
Rudo,
m.
adj.
Provence
la
nom
jeune chêne. Dér. de Rouve, chêne.
ado,
mets
avec
Rude, rudo, adj. m. et f. Rude. Brusque. Iwurru: Rude dou traval dur au trav.nl. dur, inflexible.
Voy. Chaîne.
—
rouille,
dans
travailleur acharné.
Rouvéïrôou, s. m. et n. pr. d'homme. chênes, dim.de Rouvièïro. Voy. c. m. Rouvéné, s. m. Petit chêne; chêne de
Rouvïa,
même nom. On
sorte de
commun
possède de réveiller l'appétit. Ce
qu'il
du Roure,
ramassiè, chêne ou peuplier que l'on taille de bonne heure pour en prendre les rameaux, que l'on donne comme fourrage
qui n'a rien de
piquant qui le rend appétissant. On le désigne dans le* Cévennes sous le nom de Rubarbo, à cause de la propriété
pr.
— Rouve ramassiè, Pivou
leurs armes.
un chêne dans
et
Ce mélange acquiert avec
suffisante.
Rubisso,
mot que dérivent
C'est de ce
Rhubarbe de fromage;
f.
Cévennes
autres épiées, et qu'on laisse fermenter dans des va> terre jusqu'à ce que le mélange offre une consistance
m.
m. Chêne blanc, Quercus robur, Rover; en v. fr. Rouve; en ital. Rovere.
Rouve ou Roure, Linn. En bas-lat.
».
les
propre avec fromage frais provenant du lait de chèvre, que l'on tri tu en y ajoutant de la mie de pain, du poivre et du sel
nom de
fan bien la roustido. Brioche.
la grivo
dans
M
Rosten, ni. sign.
l'ail.
Rousti, v. Rôtir
Rubarbo. usité
drogue médicinale du
four ou à la broche.
Dér. de
IM
Rl'S
Grignotter; mâchonner du bout des dents. Yièl m. Rogaton débris de mangeaille.
Rusa, ado, adj. m Rusca. v. Écorcer
entiché. — Aci/s
marchandise de rebut.
la
et f. Rusé, ée, fin, adroit, rooé.
jeunes chênes des bois taillis pour cuirs dé ouiller les arbres de leur écoree. des préparation les ;
RUS
RUS
5U6
Ruso,
s. f.
—
Voy. Dérusca. Ruse, voie détournée, adresse employée pour
Dér. du bas brel. Buse, écorce.
Rusqua, ado, adj. m. taillé,
—
ronce.
Un
Couvert d'une écorce dure
et f.
orne bien rusca,
robuste, dur à
solide,
la fatigue,
échoué dans cette
russi, j'ai
un homme bien
Russido,
de formes athlé-
De Re
j.
m. Ecorceur; ouvrier que
s.
Rusquaïre,
dépouiller les arbres de leur écorce. Rusqué, ». m. Outil en fer tranchant et
l'on
emploie à
un peu
recourbé,
servant à enlever l'écorce des arbres.
Rusqué,
Écorce des arbres, surtout
s. f.
celle des
chênes, que l'on emploie à tanner les peaux et
jeunes
les cuirs
;
le
moulue dans un moulin à tan la tannée; nom que l'on donne au tan qui a déjà servi à tanner les cuirs et dont on fait des mottes que l'on brûle. Dér. du bas bret. Ruse, m. sign.
ou
l'écorce brisée et
;
maison, un
de Uscire, sortir, vaincre une difficulté. Enduire,
t>.
couvrir une construction, une
au moyen d'une couche de mortier ou de ciment préparé d'une manière spéciale et fouetté au moyen d'un petit balai de bruyère, de façon à donner à la édifice,
couche une surface rugueuse. Rustiquo, s. f. Enduit d'apparence rugueuse et chagrinée, dont on recouvre les façades de certaines constructions,
au moyen d'un mortier ou ciment que mur avec un balai de bruyère.
S, 19 me lettre et 45 B"! consonne de l'alphabet. C'est une
dont l'articulation exige le concours de la langue des dents. Les Grecs et les Romains changeaient quel-
sifflante,
quefois le
la
dentale
t
donne
le
français
comme dans
sifflante
son de
action, se
phénomène
en
par permutation contraire,
;
au
1'*
captieux,
t
dans certaines
martial,
etc.
Dans
remarque en anglais.
finales,
Le même les
langues
l'idiome française, anglaise, espagnole, portugaise, et dans languedocien cévenol, y compris le dialecte alaisien , 1'* finale est le signe ordinaire
du
pluriel des mots, contrai-
rement au provençal rhodanien qui la supprime. Cette tendance commence à s'accuser aussi pourtant dans le dialecte alaisien, qui supprime Y s finale dans bien des cas, laissant à l'article qui précède les
distinction
du
pluriel
ou du
noms,
singulier.
le
soin de faire la
Chez
les
Romains
équivalait au nombre 7 et même, suivant quelques auteurs, à 90. Surmontée d'un trait, S représentait 90.000. 1*8
Sa.
s.
m. Sac. Grande poche en
cuir, en toile
ou autre
que l'on a cousu sur les côtés et par le bas, de manière à laisser une ouverture au sommet par laquelle on
étoffe,
introduit les matières
— Sa dé
ou denréPS que
le
sac doit contenir.
un sac à vin, un ivrogne. Un sa dé bla, dé castagnes, volume de cinq doubles décalitres ou un hectolitre de blé, de châtaignes. M'an donna moun sa, on m'a donné congé, on m'a mis à la porte. Toumba coumo un sa vi,
dé bla, tomber lourdement, s'affaisser comme une masse. Téni lou sa, être complice d'un vol, participer à une mauvaise action. Faire soun sa, s'en aller, partir, mourir. Dér. du
lat.
l'on fouette sur le
SAB
SA
et
N'aï pa
affaire.
Kéussite; chanoe favorable; succès.
f.
ilér. et
Rustiqua,
tiques.
tan,
—
qui a obtenu une excellente récolte de cocons.
arriver à ses fins.
et solide;
Russi, v. Héussir, parvenir au but que l'on se propose, avoir eu bonne chance. A bien russi, se dit de celui
Saccus, m. sign.
Sa, adj. poss. Sa, au plur. Sas.
— Ramassa
saspé'ios, sas
fatos, réunir toutes ses ressources.
Dér. du
Sa!
quand
lat.
interj. il
Sua, m. sign.
Appel réitéré du berger
lui présente
Dér. de Sâou,
Saba,
saba.' quel
rabe saba,
à
son troupeau,
Sa/
sel.
Saba, ado, adj. m.
Vn
sel. Sa.'
m. Vacarme,
j.
— Quinte
du
un
cris bruyants,
vacarme
tapage prolongé.
!
—
assommé de coups. Vno rabo sabado, une rave
et f. Battu,
radis creux.
creuse. petits coups redoublés sur une tige en sève, pour en détacher plus facilement l'écorce, soit pour greffer le rameau, soit pour en ôter l'écorce. Au fig. rosser.
Saba,
v.
Frapper à
ou un rameau qui
est
Dér. de Sabo, sève.
Sabarnâou,
s.
plein air et pour
m. Savetier ambulant qui peu de temps dans
les lieux
s'établit
où
il
en
passe.
Sabatariè, s. f. Savaterie, cordonnerie. Nom de lieu, de de rue. Nom que porte une des rues d'Alais parallèle à la Grand'Rue et s'étendant de la place du
quartier,
Marché à
la
place Berthole.
Dér. de Sabato, savate, soulier. Sabatèlo, s. f. Nom d'un champignon de
la
tribu des
Polypores, Polyporus tuber, Linn. Polypore-truffe. Cette espèce, que Paulet a décrite sous le nom de Savatelle-truffe, présente une surface chagrinée, grenue, semblable à celle de la truffe noire dont elle a d'ailleurs la couleur, le goût et le
parfum. Son chapeau large de deux ou
trois
pouces
SAB
s.\n
en dessous de pores l)lancs qui prenneni dm teinte rousse avec l'âge. Le pédicule est latéral, plein, de la couleur des pores, et de la même substance qac le
sang chez
chapeau. Toute la plante est d'une texture ferme, cassante. Manche et de bon goût; aussi est-elle fort recherchée. Elle abonde vers la fin de l'automne dans les Cévennes. On
D6r.
.mi
comme
prépare les Savalelles au vin ou garnitures.
les truffes noires
:
croûtes
de ce champignon est celui d'une semelle, d'où vient son nom de Sabatilo, dér. de
L'aspect vieille
superficiel
d'homme. Savetier, cordonnier. nom propre d'homme, très-commun à Alais et s.
m.
et n. pr.
Midi.
—
Sabatiè, faï toun méstiè,
Sahatier,
dans
le
non de
affaires et
Ke
attributions.
Ht. de
Sabato,
Sabé, Lou
ne sors pas de
tes
sutor ultra crepidam.
Sabato, savate.
Dér. du
t.
f.
Savate, soulier, chaussure en général.
Sab, pied. m. Savoir, science acquise, instruction, érudi-
s.
sabé, faire part.
On
dit aussi faire- sâoupre.
gaï-sabé, le gai savoir, la poésie des trouladours.
Dér. du
Sapere, empl. pour Scirt. Voy. Cade-Sabi. Sabine f. Nom de plante.
lat.
—
Sabino. s. ou genévrier Sabine, Juniperus tabina, Linn. Arbrisseau de
la
famille des Conifères,
au midi, dans dans le Gard.
sés et
Dér. du était
la
commun
sur
les
coteaux expo-
partie septentrionale de la Provence
lat.
grand amas de
Sablas, s. m. Banc de sable, plaine de sable, ensablement formé sur
comme
dunes formées par celles
le
vent
qui existent sur
le
le
long des rivières,
du Gardon
rive droite
la
sable,
bord d'une
entre le Pont du Gard et Remoulins, au quartier dit de la Couasse, et qui sur les plages de l'Océan envahissent et
des villages entiers. Carrière
recouvrent peu à peu ou sablonnière d'où l'on extrait
le
de sable
sable propre à confec-
templier.
Dér. de Sablo, sable.
Sablo. f. Sable, réunion de particules pierreuses provenant de cailloux pulvérisés ou usés par le frottement. j.
masc. en français. — N'es
Ce mot. fém. en languedocien, est ben qvé pér métré dé sablo sut lou papiè, qu'à suivre l'avis des autres;
il
il
n'est propre
est incapable
de donner
avis
s.
Sabulum, m. sign. m. Sable, sablon, gravier,
terrain arênacé.
Dér. de Sablo, sable.
Sabo,
s.
f.
Sève,
ma
a monter,
les
sabo
le linge.
Sapo, m. sign.
lat.
v. Battre, rosser.
Sabouna,
Savonner, blanchir au savon, dégraisser
v.
savon
le
et l'eau.
Au
fig.
battre, rosser, réprimander.
Dér. de Saboù, savon.
Sabounado,
t.
f.
Savr.nnage, provision de
menu
linge
met tremper a la fois dans le savon ; eau de savon dans laquelle on met tremper le linge que l'on veut savonner. Au fig. vigoureuse correction. Quinto tabounadoi
qu e
l'on
—
Sabounaje, *. m. Savonnage; action de savonner, de blanchir au savon. Portion de linge que l'on destine A être nettoyée au savon.
Dér. de Saboù, savon.
Sabounéto, que
l'on
t. f.
Savonette, morceau de savon sphérique les barbiers pour préparer
employait autrefois chez
la barbe et raser les clients. Saponaire officinale, offieinalii,
Saponaria
Linn. Cette plante, à fleurs roses ou blanches,
passe pour détersive, diurétique, sudorifique et dépurative; est employée pour laver le linge. Elle croit sur les
elle
Dér. de Saboii, savon.
Sabourun,
fluide
transparent,
ordinairement
incolore et limpide, qui circule dans les organes des végétaux, remplissant à peu près les mêmes fonctions que le
».
m. Du savouret, os rance
porc salé dont les pauvres gens de la
et
décharné de
campagne assaison-
nent leur potage, assaisonnement qu'ils préfèrent a celui de la viande fraîche. Terme d'injure Qui vôou aquii viil :
tabourunr Que demande ce vieux libertin? Dér. du lat. Sapor, saveur Sabouti, ido, aéj. m. et f. Fatigué, secoué, moulu, brisé de le
v.
Saboutimén, le trot
fatigue.
éreinté,
— Souï sabouti, je suis moulu.
Secouer, mener rudement, malmener quelL'aï bien sabouti, je l'ai bieu rudoyé. rudoyer.
Sabouti,
par
lat
Lout Aoubret toun en tabo.
i
Sapa, suc.
lat.
Saboula,
comme un
Sabloù,
du
à nettoyer Dér. du
qu'un,
—
Dér. du
la
Saboù, t. m. Savon, mélange de potasse et de soude combiné avec les corps gras tels que les huiles, et qui sert
tionner le mortier nécessaire aux travaux de maçonnerie. Béoure coumo un tablât, boire comme un trou ou
un
»eve,
bords des rivières et des ruisseaux.
Sabina, parce qu'on cru que cet arbuste originaire du pays des Sabins.
rivière,
.'n
quelle tripotée!
celt.
— Faire
tion.
celles des autres,
mêle-toi de tes
anin uiv.
les
viit
marténeo, sève de mars. Sabo avoutténeo, sève d'août.
avec
Sabato, savate, soulier.
Sabatiè,
titra
—
—
j.
m. Ébranlement,
fatigue
occasionnée
dur d'nne monture.
Sabra, r. Sabrer, couper, trancher. Au fig. trancher une difficulté, juger une affaire sommairement. Dér. de Sabre, sabre.
Sabranla,
v.
Ébranler en secouant fortement.
—
Voy.
Dttsabranla.
Sabre, s m. Sabre, arme à lame large, tranchante d'un seul côté et ordinairement un peu recourbée, et destinée à d'estoc. frapper de taille plutôt que Dér. de l'ail. Sabel, épée courbe.
Sabre- dé-bos! Sabre-d'or! interj. Sorte de juron Sabre-<lé-bos, anodin employé dans le tangage familier. forme du même juron un peu ptaf autre pittoulé-dé-païo.'
—
compliquée. 76
SAD
598
SAI
—
Sacado, s. f. Une sachée, plein un sac. dé nouse, une sachée de noix. Dér. du bas s.
Sacaje, plus
énsaquaje.
Vivre
v.
Sacamandéja, piller,
la
saccager.
Franco,
dit
Voy. Énsaqua.
ou dans
licencieusement
rançonner,
an sacamandéja
—
—
le
Lous Prussiens
Prussiens ont
les
saccagé,
ravagé la France. Dér. de Sacaman.
Sacaman, ando, jarret,
bomme dur
Dér. de
Sachu, udo,
m.
s.
et f.
Voleur,
Au
et impitoyable.
homme
c'est
du
part. pass.
Coureuse.
En
de sac, pillard.
Sâoupre, savoir.
v.
-
brigand, coupe
fétn.
j'avais su! Acà's sachu, cela est
si
s.
ital.
—
connu,
m. Le bourrelet des
manœuvres, des portefaix; sac à demi-plein de forme coussinet sur leurs épaules fardeaux. Voy. Cassàou.
—
m. comp. Un
s.
paille
et leur aide à porter
qui les
Le langue-
ostensoir.
docien est dépourvu d'un terme qui désigne ce vase sacré, on exprime le contenant par le terme qui désigne le contenu.
et
Sacréja, de jurons
v. Jurer,
comme
les
blasphémer; entremêler ses paroles
gens grossiers et mal élevés.
m. Jnreur, blasphémateur,
s.
Sacréjaïre,
celui
qui a
l'habitude de jurer et de blasphémer.
,
manière des bandits, des hommes qui ne reculent devant rien, qui sont décidés à tout faire. à
la
Juron assez anodin employé dans qui signifie littéralement Je ne jure
Sacre-pa-di!
tout ce qui
Magus, magicien. Peine, du souci.
bruit, train,
tapage
interj.
donne de l'inquiétude
arracher de force un aveu ou une faveur. Juguler quellui faire rendre gorge. Couper les rejetons, les
drageons, surgeons gourmands qui poussent au pied d'un arbre et arrêtent son développement.
Dér. de Sagato, surgeon. ».
Sagati,
composée d'un mélange mi-partie
Étoffe
f.
— L'abï dé sagati
pièces les plus remarquables
dans
les
est le titre
du marquis de
de l'une des
Lafare-Alais,
Castagnados.
». f. Surgeon, drageon, rejeton que les arbres La sagato a manja l'ambre, les poussent de leur pied. surgeons ont épuisé l'arbre.
Sagato,
—
Dér. du
celt.
m.
».
Sagnè,
Sagastra, m. sign. Nattier; ouvrier qui fait des ouvrages de
sparterie, qui rempaille les chaises. s.
Sagnèïro,
f.
Terrain marécageux sur lequel
croit la
plante appelée Sagno, qui sert a rempailler les chaises communes et à confectionner divers ouvrages de sparterie.
».
Sagnèïrolo,
—
c. m. Dim. de Sagnèïro;
Voy.
f.
et stagnante
marécageuse — m. Voy.
flaque
dans laquelle pousse
la
d'eau
Sagno.
c.
s.
Sagno,
Sparganium erectum, Linn. Plante de
f.
la
famille des Typhacées qui croit dans les marais et dont la
le langage familier et pas le nom de Dieu. C'est l'opposé du juron frança is Jarnidieuf pour je renie Dieu, qui était dit-on familier à
tige sert
Henri IV non moins que celui de •Ventre-saini-gris 1
Sai, ». m. La panne d'un porc, dont on retire l'axonge ou saindoux. Les paysans s'en servent comme du savouret
:
Sacripan,
».
m. Sacripant, rodomont, homme turbulent,
homme
casseur d'assiettes,
Ce terme, comme
déterminé à tout entreprendre. Rodomont, est un nom de
celui de
personnage de l'Orlando furioso de l'Arioste. Sacristan, ano,
ou
».
m.
à qui est confié le soin et la garde des vases et des ornements sacrés, et en général de tout ce qui est renfermé dans la sacristie d'une église. Dans un monastère de celle
femmes,
la religieuse
Dér. du
à qui est confié
lat. Sacristia,
m.
m.
—
le
soin de la sacristie.
à rempailler les chaises.
Sagriècho ou Sabruiècho,
du du
Dér.
lat.
Sagina, graisse. Salière; petit vase de métal, de faïence, de verre, servant de récipient au sel et ». f.
Saïèïro,
poivre que l'on met sur Dér. de Sdou, sel.
Sadoul, oulo, adj. m. et f. Saoul, saoule repu, repue. fatigué, gorgé de nourriture; dégoûté d'une ;
Rassasié,
Saîoù,
».
les
XVIII»
Dér. du
m.
m. Sorte de
lat.
de
même au
et f. Sale,
malpropre, dégoû-
de Saïour. jaquette, sayon
jeunes garçons,
siècle,
cristal,
la table.
».
vêtir
.
sariette
—
ai plein le
dos; j'en suis ennuyé, fatigué, dégoûté Dér. du lat. Satullus, dim. de Satur.
;
lard, engraisser, vivre paresseusement, en sybarite.
Saïour, saïourdo,
sign.
plante
(Sabourun), pour assaisonner leur potage, surtout celui Faire dé sai, fait avec des raves ou des choux.
tant. Saïourdas, péjor.
Saoul.
Nom de
qui est
Sadonl, Manja soun sadoul, manger tout son saoul; être repu. Au fig. N'aï moun sadoul! j'en ».
». f.
vivace, annuelle.
faire
et f. Sacristain, sacristaine, celui
.
Poignarder, frapper à coups de couteau un animal. Au fig. presser vivement, solliciter,
t>.
Dér. de Sagno.
Sacre moun-amo, s. m. Un jureur, un homme déterminé à commettre tous les excès. À la sacre-moun-amo
—
fig.
e
laine et filoselle.
Sa-col, Cabussâou ou Cassàou,
(Sén),
et
Satullus.
m. Le sabbat. Au
magan, désordre, confusion, mélange de toutes de gens. Dér. du lat. ou du celt. Saga, sorcière,
sortes et
Sadoul coumo un por, saoul
qu'un;
une chose avérée.
Sacramén
lat. ».
Sagata,
Sacco manno, m. sign. S'avièï sachu/
Dér. du
Sagan,
— Sagan
—
porc.
homme ou un
Sac-man,
l'ail.
personne ou d'une chose.
comme un
lat. Sacamenlum. m. Action de mettre dans un sac. On
communément
désordre;
Uno sacado
avant de leur faire revêtir
Sagum, m.
ou robe servant à
jusqu'au commencement
du
la culotte.
sign.
Saïqué, adv. Sans doute, peut-être, apparemment.
—
SAL Satuué
SAN
Es-tu devenu
néci?
siès
fou? Aoube sav/ue, oui,
Saïsséto,
».
Froment de
f.
la plus
à petits grains (Triiicum
lellfl
nui' l'on cultive
du
côte
Itliône.
lielle
hibernum
qualité
ari.stit
tou-
;
carensj,
beaucoup dans le Comtat venaissin Ce froment donne le pain de la plus
et
Saje, sajo, adj. m. et réglée.
f.
viande que l'on veut conserver.
—
coûteux.
fille
ou d'une femme
Au
Cg. et adj.
Âcà'.i sala, cela est fort cher.
Mé
:
Salo toupl.
homme
Homme
et f.
m.
Sala, ado, adj.
mal élevé,
sale,
ou
les
-nco
S
ses actes:
femme
Salu.
de plante. La Chélidoine ou Saladuègno, grande-éclaire. Chelidonium majus, Linn. Plante à suc laiteux
comme
jaune un peu
et
On
anti-dartreux.
caustique.
Elle
est
employée
désigne aussi sous les
la
noms
Saraduègtte ou Sarajuègno. Salaje, ». m. Salaison de la viande des porcs; temps de la salaison. Viande de porc pour la salaison.
de.
Salamalè,
m. Salamalec, révérence profonde,
s.
adula-
tion, politesse exagérée.
Salam
Dér. de l'arabe
alatka, la paix soit avec
Salan, ». m. La région du marais salants. Saléïroù, Sali, v.
m. Une
».
littoral
— Voy dehors. —
salière.
Chasser, mettre
où
toi.
se trouvent les
Dér. de
l'ital.
m. Grenier à
s.
Dér de
M'an
sali déforo,
Satire, sortir.
les
salle,
grande pièce servant aux réceptions
maisons riches.
—
tasalo, Las Sallos, Lasalle,
de villages
et
de
hameaux qui
furent
dans l'origine de petits prieurés, des hospices, dépendants d'un monastère qui envoyait dans ces maisons, devenues
un ou
temporel. Dér. du
même
— Saluda,
lat.
hocher
la tête
en dormant.
Salulare, m. sign.
». m. Un homme obséquieux, qui salue tout monde sans distinction et souvent sans raison. Sambu, ». m. Sureau. Voy. Couloubrigne. San, sano, adj. m. et f. Sain, saine. Se dit des personnes et des choses. Aquil bas es sa», ce bois est sain. San eoumo un mêlai, solide, bien portant, plein de santé. Foir»
Saludaïre,
—
san, terme de moulinage des soies, dépouiller la soie mise au moulin des bouchons qui embarrassent le lil ou dépassent la trame d'une étoffe. lat. Sanus, m. sign. San-x'ounou, homme ou femme San, prépos. Sans. décriés, de mauvaise réputation, sans délicatesse. Dér. du lat. Sine, m. sign.
Dér. du
—
v.
Sanfloura,
Déflorer,
un choix sur un
prendre
certain
le
nombre
dessus du panier, d'objets
écrémer,
;
Sanflourado,
».
f.
—
Choix que
l'on fait sur
une certaine
».
m. Sang; liqueur rouge qui circule dans les animaux vertébrés. Hace, famille.
artères et les veines des
Salles, n. pr.
prieurés,
Adieu! Portez-vous bien! Bonjour! honorer pr une marque extérieure
v. Saluer;
civilité.
Dér. du
Sang,
sel.
Salivo, ». /'. La salive, sécrétion spumeuse qui prend naissance dans les glandes salivaires de la bouche. Dér. du lat. Saliva, dér. de Sal, sel.
Une
Salus, salutis, santé.
lat.
A prés la sanflourado dé las poumos. q uantité d'objets. il a choisi les plus belles pommes de la récolle ou du panier.
Sal, sel.
». f.
préjudice,
paroles grossières et obscènes.
prendre ce qu'il y a de plus beau.
Saïéïro.
Salivèja, v. Saliver, rendre de la salive abondamment. Dér. du lat. Saliva, dér. de Sal, sel.
Salo,
de
faire
on m'a chassé. Salis
d'un
—
Nom
f.
par dérision
du ménage réservés
le
sel. ».
dit
Salutation, salut, action de saluer, acte de
interj.
Saluda.
sel
de l'humidité.
Dér. de Sâou,
se
détails
». f. Saleté, grossièreté, vilenie,
fig.
m.
».
Salul avec du
menus
politesse.
Dér. du
ou préparé avec du sel pour être conservé. Saladoù, s. m. Saloir, vaisseau ou table à rebords qui sert à faire la salaison. C'est aussi le vase où l'on conserve l'abri
Au
bassesse.
cher,
l'an fa tala,
et f. Salé, ée, assaisonné
m. Tatillon;
».
qui se mile des
Saloupariè, la
l'a fait payer fort cher. Dér. de Sâou, sel.
a la
m.
et
aux femmes.
on me
Les
Solittdrc
d
grossier dans sa tournure, ses paroles
Sage, posé, raisonnable, qui a
En parlantd'une
modeste, sage, pudique. Dér. du lat. Sapere, avoir de la sagacité. Sala, v. Saler; mettre du sel dans les mets ou sur
dans
».
salopo,
i.'-res.
département du Gurd.
SalMo, S
dira. Suliin,
Salo,
1"
noms des
l<*
-
prostituée, de mauvaises moeurs, souillon.
une conduite
à
formai
les Salles -du -Gardon, b
Lasalle. etc., situées dans
la
belle
qualité.
le sel
de Sal
il
I
communes
sans doute.
plusieurs religieux pour prendre soin
lat. Cella,
origine.
—
du
ferme, grange. Navacelle, Novaetlla,
Voy. Cetè.
— Uoun sang signifie
:
es véngu tout rouge, locution ironique qui Cela ne m'a pas surpris; cet événement ne m'a
nullement ému. Sang dé coudoumbre, sang de concombre, sans énergie, froid, que rien n'émeut poltron,
homme poule
;
mouillée.
membre de Dér. du
Lou sang sanno,
ce
qui
offense
un
notre famille, nous offense également.
lat.
Sanguis, m. sign.
Sanguinado, ». f. La sanie, le liquide sanguinolent qui découle des plaies; sang délayé dans quelque humeur qui le rem) d'un rouge sale. Dér. de Sang.
—
Sanla-x-ous bien, Sanla, v. Couvrir, envelopper. couvrez-vous bien. Si sanla d'un manié/, se couvrir d'un
manteau.
SAN
«500
Saule, subst. La saleté.
aimes bien
l'ail.
—
Aimes bien lou
crasse.
prend facilement
cette étoffe
Dér. de
la
la saleté,
SAO saule,
tu
crén bien lou sanle,
Aquù
être servi
bien, cet enfant digère
Sale,
—
des deux genres,
té sanlis
ses fonctions
Sanna, v. Saigner, égorger ou couper la gorge; praQuan mé sannarias, quand bien tiquer une saignée.
—
me
vous
tueriez
ne
je
pourrais vous satisfaire.
Sannarias pulàou uno pèïro, vous tireriez plutôt du sang d'une pierre. Lou nas i sanno. il capone, il recule, il hésite.
On
raconte qu'au
gagner du
irrévocable. la nuit,
temps,
pour ne pas prendre une décision de nez qu'eut le pape pendant
lui
servit de prétexte pour faire renvoyer
une
grave détermination Lou nas i sanno.' le nez lui saigne, en mémoire, sans doute, du fait historique que nous venons de rappeler. :
Sannado, «. f. Une saignée. Au fig. une dépense, une perte considérable d'argent. Une dérivation d'une petite portion d'un cours d'eau. Dér. de Sang.
—
même
chanson. Le fanon des bœufs, qui leur pend comme la poche vide d'une cornemuse.
gorge
Sansognos au
pluriel,
barbe de coq, cartilages ou caron-
cules rouges qui pendent sous
le
bec des coqs.
— Yoy. Gaïo.
Zampogna, cornemuse. Sansougna, v. Chanter à demi-voix, fredonner. Dér. de
l'ilal.
Au
lig.
importuner quelqu'un par des instances, des sollicitations. Lambiner, tarder, user de longueurs inutiles, corner aux oreilles.
Un saignement
séance. Or, on dit proverbialement, en Languedoc, d'un homme qui hésite ou recule au moment de prendre une
Sansougnaïre,
Sansura,
m. Joueur de cornemuse. On
*.
Sampougnaïre. Au qui tombe dans des
dit aussi
importun, ennuyeux, rabâcheur,
fig.
redites.
—
v. Presser, solliciter,
M'a sansura
tout lou jour,
importuner, ennuyer. m'a fatigué toute la journée
il
de ses importunités. Dér. de Sansuro, sangsue.
Sansuro ou Sannaïrolo, s. f. Sangsue, Birado ou Sanguisuga. De ce second nom latin, le français avait sansuro n'en fait d'abord suce-sang qui est devenu sangsue ;
Voy.
c.
m.
est
Sannadoù, subst. m. Le bout saigneux, l'extrémité du quartier, du côté de la gorge, à l'endroit de la plaie où il reste toujours du sang sur l'animal égorgé; couteau de boucher, coupe-gorge; abattoir rustique. C'est aussi le banc à écoroher sur lequel on égorge les moutons et les porcs.
—
jours la sous la
moment ou Guillaume deNogaret
poursuivait, à Avignon, la condamnation de la mémoire de Boniface VIII auprès de Clément V, ce dernier cherchait à
s. f. Une cornemuse; chant monotone et ennuyeux; rabâchages; chant de berceuse pour endormir les enfants. Acos loujour la mémo sansogno, c'est tou-
Sansogno,
—
digestives.
même
nous ont quittés. Sansi, v. Fouler aux pieds.
Aquél efan
remplit bien
bien,
cannait l'aptitude de cet oiseau à engraisser rapidement, cela on le conserve en cage, il a un
comme pour
mérite de plus pour les gourmands, c'est de pouvoir leur quand les autres petits pieds, si succulents aussi,
la saleté.
Sal, ordure, saleté.
Sanle, sanlo. adj. m. et f. malpropre, couvert d'ordure. Sanli, v. Salir, rendre saie.
On et
l'imitation.
On
a pourtant délaissé pour ce
celui de Sannairolo, qui
saigner.
Au
nom
pouvait revendiquer une origine
du languedocien même Sanna, un fâcheux, un importun, un parasite, un
plus légitime provenant fig.
:
usurier.
Sannadoù, adj. m. Propre à
saigner ou à être saigné. Coutèl sannadoù, couteau de boucher servant à égorger
animaux de boucherie. Aquél por es sannadoù, ce porc parvenu au degré d'engraissement voulu pour être tué. Sannaïre, s. m. Saigneur, celui qui saigne les animaux
que
les
la
est
s. f.
fr.
Santé.
Santa, Dér. du
qui, à son tour, vient
du
lat.
Sanitas,
ni. sign.
Santa-dil interj. Exclamation admirative. Invocation à Vierge Sancta Dei genitrix. :
Santa-fiou
I
interj. Sorte
d'exclamation marquant l'éton-
nement.
de boucherie.
Sanno us, ouso,
adj. m. et
/'.
Saignant, ante; tâché de
sang; ensanglanté, saigneux.
San-pus, adv. Uniquement, seulement. crousto,
— Pendrai uno
san-pus, je mangerai seulement un croûton de
Jouga uno partido san-pus, jouer une seule partie. Sanqué, *. m. Du sang d'agneau, de chevreau, de poulet, de volaille, que l'on frit à la poêle avec un peu
Santa-pa! interj. Exclamation d'étonnement. Dér. du lat. Sancta pax. Santaroùs, ouso, adj. m. et f. Plein de santé, bien Péïs santaroùs, une contrée, une région dont portant.
—
le climat, l'air est salubre.
pain.
d'ail et
de persil additionnés d'herbes s.
Santi-bèli, italiens
fines.
beaux
Dér. de Sang.
Sansanvi,
Dér. de Santa, santé.
m. Ortolan, Bruant
ortolan,
Emberiza
Temm. Tête et cou olivâtres, poitrine d'un jaune verdâtre, les parties inférieures rousses, les supérieures
m.
Statuette en plâtre que les modeleurs
saints!
Une personne à
:
Santi bellit
figure insignifiante, à
phy-
sionomie effacée, sans expression.
Santus,
horiulana,
brunes et noires à leur centre. Sansanvi est une prétendue onomatopée de son chant, qu'on a voulu faire plaisante.
*.
colportent dans les rues en criant
ou
*.
ailleurs.
Sâou,
s. f.
gemme ou
m. Un grand coup appliqué sur
—
Aou santus
Sel; le sel marin, chlorure de
fossile.
Le
sel
la
poitrine
t'espère.
marin
est
sodium, le sel composé de CO parties
s.\o
BA6
—
de chlore et de 40 de sodium.
y
k'wu. on y court comme le bétail au Dér. du lat. sal.
Sàou,
m. Saut, action de
».
Dur. du
mettre mettre
v.
l'eau.
plat,
la
fr.
Nom
m.
».
pr.
de
lat.
Sàoucissiè,
».
;
Socinum.
m. Charcutier dont
à confectionner des saucisses
Sàoucisso,
la spécialité
des
3117
valeurs
sont
calculées
du
Summa;
lat.
bass.
Dér.
du
Summa,
lat.
Sàoupiqué,
e
bête de
somme.
Saucisson.
de
Augm.
m. Saupiquet, sauce piquante préparée des épices. Le lièvre rôti se mange avec un
saupiquet composé
Sdoucisso.
Saucisse de grosse dimension, préparée à peu près
comme
que
la
Ou
grande dimension, puisse être conservée plus saucisson est
Sâouço,
du
cru.
mangé
Sauce. Assaisonnement liquide, où
». f.
—
il
entre
des éplces. Au fig. frais, dépens. JV'én pagarat la sdouço, tu en payeras les dépens. Ficha uno sdouço, sel et
administrer une correction, une trempée. Dér. de Sdou, sel.
moyen
Dér. du
moyen d'un métal
lat.
Sâougnè, le
m. Saunier,
celui qui fabrique le sel
ou
débite.
qui Dér. de Sdou,
Sàoumadado, Voy. Sdoumado. Sàoumado,
».
sel. ».
f.
Une salmée de
terrain environ.
—
et deia>
sel.
part. pass.
du
v. Saoupre, savoir.
—
ralement
Sapere, savoir. s.
m.
Salpêtre, nitrate de
potasse.
Litté-
de pierre, parce qu'il se produit naturellement par efflorescence, sur les vieux murs, les molasses calcaires, les voûtes de cave, l'intérieur des grotte s. C'est
sel
du
salpêtre
que l'on retire le sel de nilre >>u au soufre et au charbon, compose
salpêtre purifié qui, uni
poudre à canon. v.
Savoir,
connaître.
—
Faire à t&mtprt,
annoncer un événement, un mariage, une naissance, un pécès; en faire part a ses amis et connaissance*. Jf'ou
à quelqu'un, lui garder rancune. Dér. du lat. Saper*, savoir.
Sàouquéno, poisson de
la
». f. Nom languedocien de la jeune dorade, Méditerranée (Aurala VulgarisJ. Fojr.
—
Ddourado. f.
La charge d'un âne ou d'une anesse
(Sdoumo); ou plus généralement une charge de bête de somme. Une salmée de terrain; mesure agraire dont la surface équivaut à 79 ares 80 centiares, mesure d'Alais.
La salmée
broyé
sel.
sdouprés à dirt, vous me le ferez savoir, vous m'en direz des nouvelles. Sdoupre mdou, vouloir du mal, en vouloir
plus fusible.
Solidare, affermir.
s.
lat.
Sàoupre,
».
en métal, au
pa du
foie
du
sàoupégu, j'ignorais cette circonstance.
Sàoupètro,
la
Souder. Joindre bout i bout et relier par le d'une soudure les deux parties séparées d'un objet
Sàouda,
aï
Dér.
viande, fortement enchâssée dans des
boyaux de longtemps. Le
du sang, du
Sàoupégu, gudo,
précédente, mais avec plus de soin et de manière à ce
la
sel et
Dér. de Sdou,
m.
».
viande
sel.
l'animal, relevé par des épices et
Sàoucisso,
la
».
partie de l'année. On Dér. de Sdou, sel.
cuites.
—
des épices.
sel et
Dér. de Sdou,
menu,
boyaux du nièm
mesure
Summota, Somata.
lat.
Saupoudrer un mets ou de
v.
Sâoupiqua,
avec du
mange
salmée,
Sâoumo, ». f. Anesse, femelle de l'ane. Méirt douta dé sdoumo, prescrire l'emploi du lait d'ànesse dans une maladie ou une convalescence.
animal, de manière à présenter une forme cylindrique. Les saucisses ainsi préparées peuvent être conservées une les
la
pour
Voy. Sauvages pour plus amples renseignements.
avec du
introduite dans
et
{869
d'Alais.
consiste
Saucisse, viande de porc hachée
». f.
t
Ces
ou des saucissons.
Dér. de Sduucisso, saucisse.
salée et épicée,
Quarte
Salmata, cliarge d'une bête de somme.
Socine, boutique.
Dér. du bas
5739
Dér.
d'homme. Saussine
lieu et
H77
j
Faire
dans lequel ou sert les sauces ou rémoulades. Dér. de Sdouço, sauce.
Sàoucino,
5déc.
Emine Boisseau
sauce. —
D'un, de Sdouço, petite
par
sdoucéto, faire trempette, tremper un morceau de biscuit dans du vin blanc ou rouge; faire la soupe au perroquet. Sàouciè ou Sàoucièîro, s. m. et f. Saucière, petit vase
en v.
Elle «• .Iiwmi!
sauce;
«douta, se tremper de pluie, être surpris ». f.
sain
L:i
commet Ire une bévue;
une averse, un orage.
Sàoucéto,
M
deux qiurte», la quiriboisseau en six dextres et un
min.'
le
de capacité pour le» céréales. châtaignes, les glands, les légumes secs, équivaut en nouvelles m Mires métriques à 10 décalitres 5.909.
un bourbier; tremper quelqu'un da n»
pied dans
— Se
mourir.
sign.
le
boisseaux,
qinire
quart.
bond que
chute,
sauter,
tremper du pain dans
Saucer,
pieds dans
les le
m.
Saltus,
lat.
Sàouça,
u
setier en !
m
sel.
— Faire lou uran sdou,
en sautant.
l'on fait
courou c.oumo à ta
se divisait en
quatre setiers ou seslerées;
le
Sàouri,
t'.
et
nom
prop. Saler et fumer, saurer. Saury,
nom d'homme. Sàouri, ido, p<irf. pats, dn v. Sdouri, sa urer. Dér. de Sdou, sel. Sàouringa. ado, adj. v. m. et f. Kricassé an
m
SAO
sao
l'huile et au vinaigre. Apprêté au sel; assaisonné avec
du
Sàouva
(Se),
son salut, mériter
sel.
Dér. de Sdou,
Sâousarédo,
sel.
s.
Une
/'.
saulaie,
une saussaie,
lieu planté
de saules.
Sàouse, la famille
».
m. Saule, genre d'arbres
des Amentaeées, dont
Par
d'espèces.
il
et d'arbrisseaux,
existe
un grand nombre
mut Sàouse on entend en général
le
de
les
Salix alba, grandes espèces et en particulier le saule blanc, Linn. Une des petites espèces porte le nom de Vige (Voy. c. m.). C'est l'osier qui est employé dans la vannerie.
—
aqui planta coumo un sàouse? que
le
paradis.
m. Le Sauveur du monde. Salvator, m. sign. Sâouvadoù, ouno, adj. m. et f. Un enfant qui commence
Sâouvadoù, Dér. du lat.
à se
Dér. de Sàouse, saule.
Se sauver, s'enfuir, s'échapper; faire
v. r.
s.
former, qui est sorti des premiers accidents de l'en-
Un agneau qui commence à se suffire; un oiseau le nid. Aquél agnM es sâouvadoù, cet agneau
fance.
—
qui a quitté
peut se passer des soins de sa mère. Sàouvagna, n. pr. de lieu. Salvagnac; lieu sauf, c.-à-d. jouissant de certaines immunités ou franchises; qui ne devait aucune imposition au domaine royal. Lieu de sûreté,
fais-tu-là
d'espérance, d'asile, comme il en existait sous la féodalité. Dér. du lat. Salva, sauve.
Sàouse, n. pr. de localité, Sauzet, village de l'arrondisBarbie dé Sâousé. sement d'Uzès. Voy. Barbie. Sâouse-latiè, .?. m. comp. Saule d'une espèce particulière
Sàouvaje, ajo, adj. m. et /\ Sauvage; qui dépend des bois ou forêts, qui n'est pas cultivé. Homme non civilisé,
Dé que
[as
comme un
planté
échalas?
—
—
à tige droite et trés-élancée, que l'on des lattes ou montants d'écbelles.
Sâousïo ou Sauzédo,
s. f.
refend pour en faire
un
com-
Saulaie, saussaie; lieu
obstacle, descendre
— Voy.
effort
Vijèïro.
s'élancer,
;
ou remonter d'un bond de
haut en bas ou de bas en haut. Omettre, négliger, oublier. Sàouta sus la couvèrto, être berné.
—
du
Dér.
m. sign.
lat. Saltare,
Sàoutarèl,
s.
m. Jeu
d'enfant, jeu
du
— Voy.
bâtonnet.
Brtsco.
Sàoutarèlo,
Sauterelle (Locusta). Insecte coléoptère
s. f.
;
On
l'appelle aussi Sâoulo-bouqué.
Sâouto-bartas, maraudeur qui haies et les
les
m. comp. Un
s.
—
c.
Voy.
m.
de vols et de rapines en franchissant
vit
murs de clôture des
propriétés.
—
Voy.
Trâouco-baragnado.
Sâonto-bouqué, ». m. comp. Sauterelle; ce surnom donné parce qu'elle saute par dessus les fleurs.
est
Sàouto-cambéto,
loc.
adv. comp. Cloche-pied.
lui
— Dé
sdouto-cambéto, à cloche-pied. ».
Sâouto-lingrin,
Sàouto-régolo,
».
m.
Au
maigre, mince, fluet. sans consistance.
Au phys. un homme un homme léger, frivole,
comp. fig.
m. comp. Saute-ruisseau,
petit clerc
de notaire, d'avoué, d'huissier ou autre tabellion.
Sàoutur, tuso,
s.
m.
et f. Sauteur, euse, celui
ou
dans
le
du
v. Sauver,
lat.
Servare, dans les premiers sens, et de Salvare
dernier.
homme sans culture, et dures.
d'Alais, d'où est sortie
famille des Boissiers
la
de
Lacroix de Sauvages, qui a produit un médecin célèbre et l'abbé de Sauvages, auteur du Dictionnaire languedocien.
Nom
». f.
Sâouvajino.
collectif qui
bêtes fauves, les bêtes sauvages, loups, les renards.
comprend toutes
telles
que
les ours,
les les
Dér. de Sàouvaje, sauvage.
m. Odeur qui s'échappe des
».
bêtes fauves.
sâouvajun, contracter l'odeur qui s'échappe
lott
des bêtes fauves.
Dér. de Sàouvaje, sauvage.
Sàouvan,
m.
».
— Expédient, Aco's moun
ressource,
sâouvan,
sauvegarde, c'est
là
ma
dernière ressource.
Sâouve, n. pr. de
lieu.
Sauve, chef-lieu de canton de
l'arrondissement du Vigan, département du Gard. Dér. du lat. Salvium, nom que lui donnent les Chartes.
Comme localité,
le
nom
fréquent de Salvetat, ce terme désigne une qui, sous la féodalité, étaient affranchis
un domaine
de certaines charges.
Sâouve (Dé), loc. adv. Sauf, quitte, absous, délivré. Souï dé sâouve, je suis hors de danger.
— —
Sâouvèr, adj. m. Prodigieux, effrayant, surprenant. Plôou que fax sâouvèr, il pleut à torrents. Acà fat sâouvèr, cela est effrayant.
Dér. du
garantir, tirer d'un péril; garder, conserver, réserver; procurer le salut éternel.
Sàouva,
fig.
lat.
Silva,
dans
le
sens de forêt solitaire et
celle
qui saute; se dit d'un homme léger, sans consistance, qui manque de sérieux et ne sait pas se conduire. Sdouluso, se dit d'une femme qui a une conduite légère.
Dér.
près
planche de salut.
pillard; jeune libertin,
Au
aux manières brusques
lat. Silvaticus,
Sâouvajun,
mieux nommé car on prétend que, qui ne pouvait être deux cents fois la longueur de son il saute d'un seul bond,
les forêts.
dur, inabordable,
de Silva, forêt. Sàouvaje, n. pr. d'homme et de lieu. Domaine situé
— Senti
Dér. de Sàouta, sauter.
corps.
qui habite
lois,
Dér. du
planté de saules, champ couvert de saules. Sàouta, v. Sauter, s'élever de terre avec
franchir
sans
homme
épaisse, profonde.
Sàouvèrdîoul crainte.
interj.
Exclamation de surprise ou de
Dieu sauveur! Dieu
terrible!
adj. m. et f. Solitaire, désert, effrayant; lieu qui inspire la mélancolie ou la terreur.
Sâouvèrtous,
ouso,
Dér. de Sâouvèr.
Sàouvésou,
». f.
—
Voy.
et n.
c.
pr.
m. d'homme. Salvation,
salut,
SAR
elle est
disent
le
Languedoc
—
Provence
et la
;
et céphalique. Salvia à salvando, auteurs et l'ancien proverbe. Cur moriatur Homo,
stomachique
les
dit l'école de Salerne, eut salvia creteit in horto.
Quau
Saquado, s. f. Plein un sac. Vnosaqualo.lt nouses, un sac de noix. Vno saquelado dé fiho, plein une
pli'in
Siouvio, s. f. Nom de plante. La sauge, salvia offtcinalii, Linn., plante de la famille des Labiées, a l'état cultivé ou sauvage, très-commune dans
—
nom d'homme commun
sauvegarde, francliise. Sauvezon, dans les Cévennes.
sachette de feuille de mûrier.
Saqué.
exagéré, que l'on a fait de tout temps de cette plante. Sdouvio bouscasso, plante labiée & fleurs jaunes, Pldomit herba venti, l.iuii. Plilomis, herbe au vent, qui n'est nullement
une sauge. Manja dé pourqué émbé de sdouvio, an propre, manger du filet de porc piqué de sauge, qui est le régal
Au fig.
par excellence des paysans.
un
se pourlécher les babines, contentement, une vive satis-
vif
c.
Salvia, de Salvare. sauver.
Sapa, ado, adj. m. et f. Touffu, serré, ramassé; on branches d'arbres touffues.
le
Séparation, division, limite sépara tive,
s. f.
ligne de démarcation, partage. Dér. du lat. Separare, séparer, diviser.
On
dit aussi
dans
même
le
sens
aiet, approchez. Sara-vous, prenez-garde à vous. Sara-vous aïlat, éloignez-vous. Sarado, s. f. Etreinte, serrement, action de serrer.
—
Picha uno sarado,
du
lat.
Separare, séparer, couper.
Sapian, sapiènto, adj. m.
et /".Savant, ante;
prudent,
lat.
Sapiens,
m.
Sapianço ou Sapiènço,
—
prudence.
Vn
sign. s.
point où une cheminée émerge au-dessus d'un
lat.
orne dé
sapiènço,
f.
Sagesse
,
science,
un homme de bon
Sapientia,
m.
f.
planches de sapin.
m. Sapeur; soldat dont l'arme est une hache à qui saper les obstacles. L'institution des sapeurs ne date que du 7 avril 1806; un décret impérial du Sapur,
18 février 1808 en fixe Âcà's
un sapur,
hommasse, qui a des Dér. du français.
Saqua, introduire,
qui fabrique
toit.
les
serrures
mésange (Mésange charbonnière. Parus major, Teram une imitation du bruit du marteau sur l'enclume et de lime, et on lui a donné le nom de Saraie, serrurier. a passé
aux
qu'il est plus
variétés de cet oiseau
;
habituellement donné a
),
la
O
on peutdire pourtant la grosse
mésange
et
par celui de Lardiéirito que (Voy.c. m.). La famille nombreuse des mésanges est du reste celle qui fournit le plus à cette appellation collective petites sont distinguées
les
le
nombre
à quatre par bataillon.
se dit d'une
virago,
d'une femme
placer.
—
genre.
Saraiéja, clé avec difficulté, agiter inutilement
Saqua-vous aqui, placez-vous le
la
dedans
la
doigt.
la
serrure la
serrure soit dérangée. Dér. de Sardio, serrure. t. f. Serrure, appareil construit en métal, et qui a fermer une porte, une armoire ou autres meubles destinés i serrer certains objets.
Saraio,
sert
Les serrures modernes
sont très-comp liquées, pour la ont dû être inconnues ou peu employées jadis.
et
plupart,
La fermeture celle
que
la plus
anciennement usitée est sans doute
au moyen d'une barre de bois placée soit sous forme d'arcporte, soit en travers,
l'on opérait
derrière la
Le verbe barra, fermer, mettre
Saquas-i voste dé, introduisez-y feu, boute-feu.
Dér. de Sa, sac.
même
Tourmenter une serrure; y introduire
boutant.
allures masculines.
Ensacher, mettre dans un sac, dans une poche,
v.
oiseaux du «.
s.
lui sert
—
celui
sans pouvoir ouvrir, soit qu'on s'y prenne mal, soit que
sign.
Planche de sapin. On dit d'une personne languissante et attaquée de la poitrine : Sén la sapino, elle sent le sapin ou le cercueil, que l'on construit avec s.
Sapino,
les
m. Serrurier;
s.
en général les ferrures des portes et fenêtres. Saraïè ou Lardièïro, i. m. Mésange (Parus). On a cru trouver dans le chant de la charbonnière ou grosse
petits
m. ou
conseil, prudent, instruit, savant.
Dér. du
terme de
cotes.
de Pinégre, dans laquelle sont confondus beaucoup de
ente; sage.
Dér. du
serrer les
Sarado, maçonnerie; point de jonction entre la toiture d'une maison et le mur latéral de la maison con ligue, ou I*
nom
Déssaparténço.
:
Saparti, v. Séparer, couper, diviser, disjoindre, refendre, partager; séparer deux combattants. Dér.
—
arrêter le marché. Sara-vous
et
dit des plantes et des
Saparténço,
—
m.
Saraïè, lat.
M sert
de marier.
la feuille
Sac de grande dimension, plus large qu« On lui donne aussi le nom de Bojo.
lier
faction.
Dér. du
f.
faire soun saqué.
ongé. Sac de petite dimension, dont on
f.
sac ordinaire.
—
•
Sara, v. Serrer, étreindre; mettre en lieu sur, MNC; un figol ou un paquet. Sara /ou mérea, conclure,
disent les Provençaux.
se délecter, éprouver
«.
Saqno, le
voit par ces témoignages le cas, peut-être
s.
Saquéto,
Voy.
On
nMl
généralement pour ramasser Dér. de Sa, sac.
a de sàuvi dins soun jardin
N'a pas bésoun de médecin,
m. Dim. de Sa, s»c.
«.
prendre
Saqua
fia,
me
là.
tire
toutes les manières de fermer.
verroux et
et enfin la serrure.
la
barre, désigne encore
On dut
— Voy
ensuite employer les
aussi les
mots Tanqu*
Tanquo. Dér. du
lat.
Plusieurs
Sera, fait de Serart, fermer.
noms de
lieu
tels
que Sarragna, Sernhac
SÀR
<;o4
SEC
Uardj, Sérignan (Hérault) dérivent-dû mot Sara pris dans lésons de fermer, et ont la signification de lieu clos, lieu tenue, lieu de péage. Le nom des villages de Barre (Lozère), et de Barjac, Bariaeum (Gard), a la même origine. Sarci, v. Repriser, faire des reprises sur une étoffe qui
ou endommagée. Au
a été déchirée
fig.
administrer une volée, une correction. tu te feras appliquer
Dér. du
une
—
Té farat
sarci,
raclée.
Sarcido ou Sarciduro,
s.
f.
ficha
pour ou fortement endommagée. Au uno sarcido, administrer une bâclée, volée ou rossée
Dér. de Sarci.
Sarcissèïre,
s.
étoffes déchirées
m. Celui qui
fait
des reprises sur
les
ou endommagées.
qui s'emploie exclusivement quand on parle de
Savantas,
m. Avare, cuistre, fesse-mathieu. Sarjan,.v. m. Sergent, grade militaire; huissier,
Se,
Lp garafa est un outil de tonnelier, semblable au sarjan; c'est le calfat, fer de vingt à trente centimètres, coudé des deux bouts et servant à deux fins.
du
lat.
m. plur. Des gendarmes ou
tirailleurs;
charbons ardents
et .éclatent
étincelles qui s'élancent des
feu en pétillant. s.
Sarjéto,
— Voy.
Sergette,
f.
Baïuèrno.
petite
serge,
n'a pas soif, pas entendre.
de laine
du
besoin de boire.
dé galino,
Créba dé
té,
il est difficile de faire boire un àne qui n'y a de pire sourd que celui qui ne veut
il
m.
lat. Sitis,
sign. f.
Sec, sèche.
umo uno bèrlo, sec comme un coumo uno aréncado, coumo un hareng, comme un clou. ou
—
de poule, se dit en buveur. Fax michan faire beoure un ase soif
co
— Se coumo un
bèrlé
éclat de bois mort. Se
comme un
sec
clavèl,
Ce terme s'emploie aussi substantivement Métré àou mettre dans un endroit sec, à l'abri de l'humidité :
laine.
interj.
exclamation usitée dans
le
Midi
se livrer à des
envers un ou plusieurs individus à 'qui l'on veut faire un mauvais parti. Cri d'émeute analogue au fait
Zoù des Provençaux. Sarô, s. m. Sarrau ou sayon, sorte de souquenille en êtofic grossière que portent quelquefois les paysans, les rouliers et les soldats.
Se, pr. poss. Soi,
chacun pour
té,
il, elle,
—
eux,
m.
—
ils, elles.
Chacun pér
sign.
— Sé vôou béoure,
dé nou, sinon. indéf.
veut boire. Se que
s'il
—
On.
chose, on raconte que.
s.
chés sur
.
.
Sé dis talo cdouio, on dit Acds'ésdî, on a dit cela, cela
m. Bois mort, rameaux desséchés
l'arbre,
s.
m. comp. Avare,
thésauriseur, pince-
telle
s'est
les
que
les
cerises,
v. Jeter, lancer, secouer.
;
fruits dessé-
prunes,
— Li en
les
sécoudraï,
je le rosserai.
Dér. du
lat.
Sécouri,
Succutere, secouer, ébranler.
v.
Secourir,
venir en aide à
porter secours,
qu elqu'un qui se trouve dans un danger imminent. Dér. du lat. Suecurrere, courir au devant de quelqu'un. Crida sécoùt, Sécoùs, s. m. Secours, aide, assistance.
—
appeler au secours, sécoùs/ subit,
m.
cri
et
f.
de détresse
Homme
:
Au
secours!
sec et décharné,
phtisique; enfant tombé en chartre, enfant malingre.
mportun, ennuyeux, parasite, que
Sartan, s. f. Poêle à frire, ustensile de cuisine en fer, composé d'un bassin terminé par un manche de fer très-
Seccatore.
allongé qui sert à le manier.
lécuta partout, je
Sartago, m. sign.
tels
figues, etc.
fig. i
lat.
sign.
soi.
lat. Se,
Se, conj. Si.
Sécun, no,
maille.
Dér. du
m.
lat. Siccus,
Sécoudre, Serre!
pour porter un rassemblement, une foule à
Saro-piastro,
Dér. du
Mes pas la man dou Se, s. m. Sein, gorge, mamelle. se pér un pésoul, il ne se contente pas d'un maigre bénéfice Dér. du lat. Sinus, m. sign.
Sécal,
Sarjo, s. f. Serge, sorte d'étoffe de laine grossière croisée, ou demi-laine et fil, fabriquée à quatre marches, le plus
souvent en
:
dit.
de Sarjo.
de
Se
Se, éco, adj. m. et
Sé, pr. étoffe
croisée et légère.
iea
prétentions à la science non justi-
Soif, désir, soif.
parlant d'un petit quan n'a pas se,
Dér. du
Servions, serviteur.
s.
Sarjans,
-
s. f.
mourir de
recors.
de menuisier, à crémaillère, qui sert à assuSarjan, jétir les pièces de bois que l'on veut assembler ou coller.
Sarol
m. Augm. de savant; gros savant, homme
s.
dépouiller quelqu'un de ce qu'il possède, le mettre à sec.
».
outil
Ii.t.
espace de temps peu
té,
Saréto,
du
Un
Sassi.
intervalle de temps.
fiées.
sardine
la
fraîche.
loin
m. Dim. de
un court
qui a des connaissances très-étendues, une vaste érudition. Ce terme s'emploie quelquefois ironiquement en parlant
/'.
petit étant naturellement désigné par le diminutif Sardino,
Dér.
Intervalle
s.
Sassigué, considérable,
Dér.
Sardine (Sardinu), poisson du genre Clupe, que l'on sale à la façou des anchois et des harengs. C'est le même poisson, de grosseur différente, le plus ».
ou espace de temps indéterminé. bon sassi, demeurer ou attendre bien Voy. Briou.
—
Ion gtemps.
Dér. de Sarci.
Sardo,
,.
d'un homme qui a des
Reprise à l'aiguille; vivelle,
réparer une étoffe déchirée
•
m.
Démoura un
reutrailure, sorte de tissure à l'aiguille que l'on fait
fig.
assi
—
battre, frapper,
Sarcire, rapiécer.
lat.
S
les Italiens
Au
appellent
—
L'ai Poursuivre, rechercher, importuner. l'ai recherché, réclamé de toutes parts Sécutinos, s. m. Un homme ou une femme qui n'ont
Sécuta,
v.
paM et les os, qai sont malingres; un importun, fâcheux. Les gens du |iouple, qui affectionnent les expressions figurées, ont cru trouver une certaine analogie
que
Le
née.
I.)
un
entre l'expression latine Sicut
nos et un individu qui est
et
d'une maigreur BXtrt
affligé
Séda (Pan), ». m. Pain de sassée avec un tamis de soie on
dont
seigle
la farine a été
Sédo.
s.
—
>.
•
c
-
du
Sédoù.
de crin,
m.
Seta,
MÉ
tMM
lacs
du cocon des
l'on retire
que
fils
que
nœud
Setaceum, dôr. de Seta,
lat.
Sédoùs, ouso, adj. m.
soie.
Soyeux, euse.
et f.
—
moissonner, faire
la
Ségado, s. f. La moisson; l'action de moissonner; saison où l'on moissonne. Pér ségado, an temps de
la
v.
Couper, scier, faucher,
muisson.
Dér. du
la
Dér. du
lat.
ou scieur de
du
blé.
lat.
».
—
Seigle.
f.
KM»
—
Voy.
Séîoù,
».
Séïou,
».
m.
c.
m. Dim. de Séto; seau à m. Petit seigle.
traire le lait
—
Séléto,
».
selle.
Portion de harnais sur laquelle appuie
f.
— Faire
dossière.
Sèlo,
et f. Moissonneur, euse;
En vieux
fr.
La moisson
f.
Bénir, jeter de
v.
Ségna,
coupeur
la
;
Dér.
saison des moissons.
de
faire le signe
la croix.
l'eau
Pan
bénite.
—
—
Se signa,
ségna, aïgo ségnado,
du
pain bénit, de l'eau bénite.
Mr. du
lat.
Sègne,
».
Signare, fait de Signum, signe. m. Maître, seigneur; titre que l'on donne par
aux hommes
déférence
Agés.
—
Moun
ségne-gran,
mon
grand-père. Noste Sègne, Notre Seigneur J.-C. Ce terme, dit Sauvages, dérive du lat. Senex ou Senior, le plus ancien et
(Uns, celui qui convient le mieux à que l'on a formé le français Senieur et
établi des
l'homme. C'est de
là
puis Seigneur.
Ségnoù,
t.
était à la télé
tenancier.
Dér. du
m. Seigneur; d'un
— Noste lat.
Ségoun, du pain
ségoun,
lat.
soit
comme
suzerain, soit
comme
Ségnoit, Notre Seigneur J.-C.
séléto,
la
prétPr appui, assistance; faire la
—
Dé pan
bis.
Sei/uens
du
lat.
suivant. vicaire d'une paroisse; prêlreqni l'exercice de son ministère.
seeumlariu.s,
nom que
les
eé
Sella,
que farés, faraï,
aux sous-acteurs on comparses, ou doublures. Ségoudéno, 1. f. Seigle précoce s nié en mars., dans
l'on
adapte sur
du
le
dos
cavalier.
sign.
— Aeè's séloim,
je suivrai
c'est selon.
Sétoun
votre exemple, je prendrai
—
bas bord. Dér. de Sémâou.
Sémàou, que
l'on
tirer le
— Voy.
c.
m.
m. Une cornue, une benne, une comporte
».
emploie pour charrier
moût d'une cuve.
—
la
vendange
et
le
vin et
Voy. Assémâou.
Sembla, v. Sembler, ressembler. Ce verlie s'emploie les deux acceptions françaises sembler et ressembler, sémblo un qui ont une signification tonte différente. dans
—
émplastre,
immobile
est
il
comme un
terme. Sémblo qui
vaï préne la maire Aon nis, on dirait qu'il va prendre Moun fil mé sémblo, mon fils me ressemble. pie au nid. lat.
Sémblan.
Simulare, m. sign. m. Semblant, similitude,
».
— Faire
lou sémblan,
la
ressemblance, faire
semblant.
Avédre lou sémblan, avoir l'apparence. Dér. du lat. Similis, semblable. ».
Ressemeler,
mettre
des
semelles
k
une
chaussure.
du les
m.
que
et la sûreté
exemple sur vous. Sémaïè, ». m. Bâton aux cornues. Voy. Assémâou et Sémdou. Sémaloù. ». m. Dim. de Sémdou. Vn baquet, envier a
Séméla,
Romains donnaient
commodité
la
apparence, aspect. ,
siège en cuir
f. Selle,
Séloun. adv. Selon.
Dér. dn
adj. de nomh. Second, de.
Ségoundari, «. m I.p est adjoint au curé clans lat.
celui qui, avant la Révolution,
Senex ou Senior.
do,
Dér. du
fief,
».
d'un cheval pour
seguier.
Seeare, couper.
j.
Ségasoù,
m.
5.
Voy. Ségado.
Dér. du
M» en languedocien.
Plein une jarre appelée
f.
Séjoù. s. m. Séjour, demeure, résidence plus on moins Sén dé séjoù, nous longue dans nn lieu, dans un pays. séjournons. Sén à séjoù, nous chomoti*.
Seeare, couper.
Ségaïre, aïro,
mieux
Sequi.
».
courte échelle.
moisson.
le
lat.
poursuivre, accompagner, imiter. il ne pouvait pas me tenir
jia ségul.
Séla, v. Seller, mettre une
—
rtain, frrrne, indu-
Séje, adj. de notnb. Seize.
Seeare. couper.
lat.
e,
— Mségu, assurément
Fby. aussi SadtAMS an mot Séghio qui n'est plus usité k Alais. Séïo, ». f. Jarre en cuivre appelée aussi en langue-
fouseh sein bien sédoùs, ces cocons sont très-fournis en
Dér.
du
Séïo,
Aquélés
soie.
Séga,
powlii
docien.
oiseaux.
Du
Suivre,
Séïado,
peau [tour produire un ulcère artificiel; coulant ou lacet servant à prendre les
la
v
Mé
Dér.
de plusieurs
à
pied.
sign. fait
et f. Sur. rtre,
exempt de langer.
—
Ségul,
dé sédo, un cochon.
m. Selon; cordon
s.
l'on
délié
fil
vésti
irinM
grossier.
Jouga dé ségu, jouer a Map -iir Der. du lat. Serurus, m. sign.
'
Un
lat.
Ségn, ro, ndj. m. bitabte, stable,
copier.
Soie,
/'.
vers à soie.
donne un grain plus
1
sédas, et qui est d'un goût
lrùs-ap[>ét!ssant.
.
seigle
H M rdtimfn M
celt. Semelle», semelle.
Sémélaje,
».
m
Carrelnre de souliers ou autres chaus-
n
SEN
tiOG sures.
On met une
SEN
ou des semelles neuves à de
carrelure
vieux souliers qu'on semelle à nouveau. Sémèlo, ». f. Semelle, pièce de cuir qui forme d'une chaussure quelconque. Dér. du celt. Semellen, m. sémélos,
—
sign.
montra ses semelles;
il
il
dessous
le
véïre
Faguè
sas
s'enfuit.
Séména, v. Semer, jeter le grain sur une terre préparée Séména pour l'ensemencer. Au fig. répandre, dissiper. semer tôt et tailler la vigne tard lèou et pouda tar, prov Séména, s. m. Semis, blé nouvellement semé et encore
—
.
:
—
Travéssè lou en herbe ; emblavure, champ ensemencé. téména, il traversa le champ nouvellement semé.
Sémcnadoù,
Seminare, m. sign. s. m. Sac à semence.
Séménaïre,
s.
Dér. du
le
lat.
m. Semeur,
Séméncïo,
s.
Séménço,
s.
Menues semences, menus grains. l'on sème f. Semailles; époque où
f.
céréales et surtout le blé. je
m.
La rougeole, maladie originaire d'Afrique. Sénépîou, s. Dér. de Senepo, petit clou à tête large, appelé ainsi dans la Haute-Provence et connu sous le nom de Tacho dans le
On en garnit le dessous des semelles de chaussures des paysans ou des chasseurs et en général des
—
les
Séngla, v. Sangler; serrer le tour du corps avec une courroie ou sangle; sangler, ou appliquer un coup de fouet, de cravache.
Vous pagaraï pér séménço,
Dér. du
vous payerai ce que je vous dois à l'époque des semailles lat.
conlract.
Semen,
de Serimen, formé de
Serere, semer.
Voy.
Grain destiné à être ensemencé; grain Bla dé séménço, blé de de choix propre à être semé. choix que l'on réserve pour les semailles. s.
Séménço,
Même
disparu.
f.
—
étymol. que
Sémmagnè,
mot précédent.
m. Semainier; ouvrier employé à la un salaire hebdomadaire, celui qui
s.
semaine
et qui reçoit
remplit
un
office
le
commun dans On lui donnait
trait
Sangle, bande
s. f.
ou de
travail.
s.
f.
Semaine complète,
la
durée d'une
semaine.
Semaine, série de sept jours consécutifs du lundi au dimanche ou du dimanche au samedi. Séms. f.
mano-sénto, la semaine sainte. Semmano das très dijôous, la semaine des trois jeudis, dicton analogue à celui qui renvoie aux calendes grecques, c.-à-d. à une époque qui
Manu, Sén,
du
Septimana, formé de Septem, sept, et de
matin, matinée, sept matinées. s.
m. Sens, bon
— Qudou pér
sens, raison, jugement, intelligence soun bén, pèr soun sén, celui qui perd sa
.
fortune, perd sa raison, son d'actes violents et irréfléchis,
sang-froid; lis
dou sén dé
devient capable l'éfan,
il
tombe
en enfance. Parlo pér lou sén qué-z-a, ses propos prouvent son peu de raison. N'a pas tout lou sén que i-fdou, il n'a pas toute sa raison.
Ou
dis
dé tout soun sén,
Voy.
c.
m.
f. mésange bleue, Parus cœruleus, appelée aussi Lardièïro, Lardièiréto ou Larguièï-
réto.
Voy.
—
Séntèrio,
il
dit cela
C. s.
Petite
s.
m.
f.
La dyssenterie.
Senti, u. Sentir, répandre ou percevoir une odeur bonne ou mauvaise; ressentir, éprouver. Acd sén bo, cela a
—
bonne odeur. Senti soun
bo,
bonne prestance. Podou pas
être cossu,
avoir bon air,
ne peuvent pas se supporter. Se senti, se dit d'un jeune homme ou d'une jeune fille qui atteignent l'âge de puberté. Avoir la conscience de ses forces, de sa valeur, de son intelligence. Dér. du
lat.
—
Temm.,
n'existe pas.
Dér.
et plate
animaux de
v. Attacher, lier, serrer, ceindre.
Dér. de Séngloù.
dû à un ouvrier pour une semaine de Touca sa sémmanado, toucher son salaire de la
Semmano,
large
corps des
.
le salaire
—
le
Cingulum, m. sign.
lat.
Sénglouna,
Dér. de Semmano, semaine.
Sémmanado,
ou courroie
selle.
Sénsérigaïo,
semaine;
—
Séngloù, s. m. Dim. de sénglo, petite sangle ; lisière ou bande de petite dimension; petit cordage appelé chablot en terme de corderie, et qui sert à attacher ou lier un objet. Dér. du
F are)
nos contrées, en a complètement aussi le nom de Por-sénglas.
m.
c.
Sénglo,
Et qu'as éscrafa dé ta penche rabaladis (Lv
m.
s.
qui sert à ceindre ou à serrer
hebdomadaire.
Lou sémmagnè
Cingulum, formé de Cingere, ceindre. Sanglier, Sus scrofa, Linn. Cet animal,
lat.
Sénglas, autrefois
prochaines. Dér. du
séné, petite raison, intelligence naissante.
Dér. du lat/ Sensus.
marcheurs par profession.
Seminator, m. sign.
lat.
— Picho
enfants.
Languedoc.
celui qui sème, qui répand
grain sur la terre préparée.
Dér. du
sérieusement. Boula san sén, mettre sans raison. Agués
maï dé sén quel, ayez plus de bon sens, de raison que lui. Pâou dé sénas, augm. et péj. pour désigner quelqu'un qui n'a pas l'ombre du sens commun. Dér. du lat. Sensus. Sén, sénto, adj, m. et f. Saint, sainte. Dér. du lat. Sancius, sancia, m. sign. Séné, s. m. Dim. de Se». Sens; l'intelligence des petits
lat. Senlire,
m.
se senti, ils
sign.
—
Vno dourco Fendre, user, fêler, affaiblir. téntido, une cruche fêlée. Vno pos, uno fusto séntido, une planche, une poutre fendues. Senti,
i>.
—
Séntido, s. f. Odorat; sentiment, sensation; flair. Avédre séntido, avoir vent de quelque chose. A bono séntido, il
a du
flair.
Séntoù, s. f. Odeur, senteur, parfum. eau ou essence parfumée. Dér. du
lat. Sentire.
— Aïgo déséntoù,
SER Séntre,
recevoir une impression; ressentir,
Sentir,
t>.
une émotion
éprouver mie impression, odeur bonne ou mauvaise; avoir
a|H>recvoir, percevoir,
Dér. du
Sensé, ée.
graisse des
Sébum,
lat.
animaux employée
jadis
l'on
que
arracher
les
tue
mauvaises herbes.
s.
m.
et f. Sarcleur, sarcleuse;
emploie k arracher
celui
mauvaises herbes
les
Sépio, s. f. Sèche (Sepia), sorte de poisson de mer, du il a genre des Polypes, qui n'a ni écailles ni nageoires les bras garnis de suçoirs et répand au besoin une liqueur brune, qui, le couvrant d'un nuage, le dérobe aux attaques :
de l'ennemi. Cette liqueur est employée dans
la
un os blanc, oblong, opaque et très-léger, de du corps de l'animal. On suspend cet os dans Sept,
Séqua,
v.
— M'avès
:
lat.
Séquadoù,
longueur
la
cage des
immédiatement
>.
s.
Séquaje,
».
mourir en
devenir sec, ;
fatiguer, obséder-
f.
j'ai
Séquèlo,
s.
f.
Au
fig.
une
fait
lat.
et
qui donne
m. Montagne, colline élevée, cime, crête de
Dér.
du bas m.
Séréna,
Serrum ou de
lat.
à
v.
la
fraicheur ou i
— Faïr»Exposer séréna, exposer au
nuits.
—
la
rosée des
serein.
». f.
l'on
que
ou du
Voy. c. m. Sérénade, concert d'instruments ou de exécute le soir sous les fenêtres d'une
Dér. de Séré.
Sérénado,
l'esp. Sierra,
sign.
personne que l'on veut honorer. Séréno, ». f. Le serein, la rosée du soir; une syrène,
monstre fabuleux, moitié femme, moitié poisson
Sérichoù, s.
».
m.
—
Voy. Sétfioù.
Cini, serin de Provence,
m.
est grisâtres et le reste jonquille,
On
le
marie avec
absence
de
pluie
— Avès pas séquarésso?
Dér.
et
N'êtes-
du
lat. Si'ren,
Seringa,
».
Gros-Bec Cim.
la
un de nos plus agréables du serin Canari, et
femelle
sirène.
m. Syringa, nom de plante, vulgairement
de P/iiladelphus coronarius, Linn. Arbrisseau des Myrtées, originaire de la Suisse, de la Savoie Piémont, que l'on cultive comme plante d'ornement
Seringat,
la famille
soif.
Séquelle,
—
multitude,
rassemblement,
par ordre de justice ou par convenl'on confie le
Seques(rum, m.
dépôt.
sign.
et
du
nom que les anciens donnaient 1 que sa lige dépouillée de sa moelle est creuse comme une flûte ou syrinx. au moyen Seringa, v. Seringuer, lancer une liqueur Dér. du
lat.
Syringa,
cet arbrisseau parce
d'une seringue, injecter, donner des iMMMatt. Dér. du
lat.
Syringa.
Seringue, petite poape |*rtati\ /". foulante qui sert à attirer et rejeter l'air ou les liquides et l'on emploie le plus ordinairement pour donner des
Séringo,
»
l'orvet (Vipéro Serpent {AnguisJ. La vipère et et ffadièlj sont les seuls du genre ophidien à qui le languedocien ait donné un nom particulier; toutes les autres
que lavements ou
dénomination espèces sont pour lui des Sers. C'est sous cette
syrinx. tube cylindrique
Sèr,
soleil
vapeur ne se développe que par
les métis qui en résultent sont d'excellents musiciens.
Sécal.
Sécheresse,
tion des parties; celui à qui
Dér. du
coucher du
Serenus.
lat.
chanteurs.
troupe d'enfants, une nombreuse famille. Dér. du lat. Sequela, m. sign. Séquestre, s. m. Séquestre, dépôt d'une chose litigieuse tierce,
le
le dessus du Fringilla serinus, Temm. Cet oiseau, qui a et cendrées, les flancs noires taches avec des olivâtre corps
sign.
lis véngu émbé toulo sa séquèlo, troupe de gens ameutés. Vno séquèlo d'éfant, une il est arrivé avec toute sa suite.
en main
temps clair et serein, vapeur ordinairement malsaine, qui se fait
la rosée. Cette
».
Serin,
vous pas altéréî voudriez-vous vous rafraîchir? Aï bien bien
pnMfw.
Serein,
froide,
catal. Serra,
le
Séchoir.
— Voy. s.
Sère,
scié le dos.
m. Ce qu'on a mis à sécher.
m.
Séquarésso,
m.
m.
et
Dér. du
voix
vous m'avez
d'humidité; saison sèche.
séquarésso,
m.
».
les
les nuits sereines.
le
sign.
mettre à sec, tarir
;
Siccare,
importunité.
Séqual,
la
séqua, vous m'avez fatigué, ennuyé; dans
langage trivial Dér. du
six et précède
dessécher,
Sécher,
parlant des végétaux
sont
m. Serment, assurances.
».
Séré,
naissance à
genre par
pour leur permettre d'aiguiser leur bec. de nomb. Sept, nombre impair qui suit
atlj.
couleuvres
montagne.
même
des autres poissons du
immédiatement le nombre nombre huit. Dér. du lat. Septem, m.
Ces
:
sentir le soir depuis
peinture
à l'aquarelle appelée Sépia.
petits oiseaux
-diverses couleuvres du pays, peini- de les distinguer par
Serpent, m. sign.
lat.
Séramén, humide
diffère
1
particulière.
on devrait
qpmd
Dér. du
d'un champ.
La sèche
qualification
I.
1
service en faisant leur proie d'une foule de petits animaux nuisibles à ses récoltes; mais elles ont ie malheur de
Surculare, m. sign.
lat.
Séouclaïre, aïro, celle
aucune
pn-,
n'inspirer que le dégoût et l'horreur parce qu'elles sont d'une race maudite et généralement malfaisante, et on le»
Sevm.
et par contraction
v. Sarcler,
Séoucla, Dér. du
même
I
et f.
confection des chandelles.
la
sont connue-
qu'on ait
parfaitement innoffensives et n'ont pas plus de moyens que d 'envie de nuire I li >mme loin de la, ell.-s lin rendent
Sentire.
lat.
Sénu, udo, adj. m. Sèou, j. m. Suif;
ou
llairer,
commune que
une
répandre
;
pressentiment d'un événement.
le
Dér. du
dans
SER
s. f.
DAT.
du
faire des injections. lat.
Syringa, dér. du
onu.
grec BtftjC. flûte ou
SES
t;o8
Sérïoù ou Sérichoù,
SIA m.
s.
Petite
monticule, butte de terrain. Dér. de Sère, colline, montagne.
Sérma,
v.
le
Tremper
colline,
—
Voy.
m.
c.
l'eau.
sérma, du vin trempé, que l'on appelle dans et les pensionnats « de l'abondance. » vi
Dér. de
fig.
lycées
m. Sermon, discours chrétien prononcé en
s.
chaire dans une église pour instruire ou édifier
Au
les
— Dé
Semare, diminuer.
l'ital.
Sermou,
les
fidèles.
remontrance longue et ennuyeuse. lat. Sermo, discours.
Dér. du
Sérmouna,
v.
Sermonner, Dér. de Sérmoù, sermon. Séro,
*.
f.
du jour
lin
Le
éspéro, ciel rouge le soir,
Dér. du
—
Rouje dé séro, bèou tén espoir de beau temps .
Sero, sur le soir (Cicéron).
lat.
Sèrpatas,
l'espace compris entre la
soir, la soirée;
et la nuit close.
m. Augm.
s.
de
Sèr
s.
c.
IVoy.
m.).
Gros
s. f.
du
Sésoù, Suzanne.
action de semer.
lat. Satio, s.
Suzon,
f.
—
s.
n.
Séssoùs,
de
pr.
équivalente
Thymus
Serpolet,
—
Serti, v. Affirmer, certifier, assurer. je
vous
Linn.,
serpillum,
Voy. Frigoulo.
— Vous ou
l'affirme.
sertisse,
—
Faire
Servante, domestique femme. sèrvanio, saluer avec respect et déférence. Sèrvanto! expression elliptique qui signifie je suis votre servante.
Sèrvanto,
s.
/'.
:
Dér. du
Serva, m. sign. être attaché à un
lat.
Servi, v.
service, être utile, aider, tenir lieu; être attaché militaire, à
une administration
;
servir
une
au service
table, distribuer
aux convives une portion des mets servis sur une table. Dér. du lat. Servire, m. sign. Service, s. m. Service, ce que l'on fait pour remplir un service; fonctions d'un domestique, d'un employé; conditions de ceux qui servent; ce que l'on fait pour être
à quelqu'un que l'on veut obliger; temps passé sous drapeaux; cérémonies d'un culte religieux; usage,
utile les
utilité,
la
emploi
de
série
table;
servant dans
Dér.
nombre de
;
du
un
lat.
pièces
plats
de
que
l'on sert à la fois sur
vaisselle
de
même forme
repas.
.s.
m.
et f.
Domestique, serviteur,
Sélier
5
décal.
à
Séstièïrado,
pour un de terre.
s. f.
de
ou quart de la salmùe, mesure 1477, mesure d'Alais. Voy.
—
—
liomains
Séstièïrado dé tèro,
de nomb.
adj.
les
le
Surface de terrain labourable suffisante
de grain.
sétier
Sétanto,
commune
Sessarium, siège.
m.
Sâoumado. Dér. du lat. Sextarius, parce que chez sétier était la sixième partie du Congé.
un arpent
ou soixante-dix
Septante
;
réunion de sept dizaines.
mois de
s.
m. Septembre, nom de l'un des douze le neuvième de l'année actuelle, le
l'année,
septième chez les Romains, le second de l'année égyptienne, le troisième de l'année grecque.
Dér. du les
lat.
Seplember,
nom que
mois portait chez
ce
Romains. Sèti,
s.
m.
Siège, terme générique qui désigne tous les
meubles sur lesquels on peut lièrement
un
s'asseoir,
mais plus particusiège de
ou champêtre; un
siège grossier
gazon; un banc de pierre, de bois, etc. ; le siège d'une ville. Sèii dé bouto, les pièces de bois qui servent de support aux tonneaux dans une cave.
—
Dér. du
m. sign. m. Nœud du
lat. Sedile,
ou Sin,
Dér. du
Dér. du
empruntée au français. Je suis votre ou négation quelquefois
serviteur; salutation, affirmation
s.
bois dans
une planche ou
lat.
signum, marque, signe.
lat. Sic,
ainsi,
assurément.
de même, de cette façon, de
cette manière.
—
Siâou, adj. m. Calme, serein, tranquille, paisible. tén es sidou, le temps, l'air est calme. Parla siâou,
Lou
ironique.
Séséto, Suzanne.
Cessous,
compagnie des mines de houille
Si, adv. Particule affirmative, oui,
Dér. de Service, service. interj.
s.
m.
lieu,
siège de la
toute autre pièce de bois.
servante, garde-malade.
Serviteur!
lat.
Sestiè,
Si
Servilium, m. sign.
Sèrviciâou, âoudo,
Dér. du
Sétémbre, maître; rendre
Servir,
de
m. Suçon, sorte de gousset ou de morceau en coin que l'on ajoute à un vêtement, à un objet confectionné avec une étoffe, pour lui donner plus d'ampleur sur un point déterminé. Séssoù,
pour envelopper leurs ballots, et, par extension, couverture en lambeaux dont les mendiants se recouvrent.
m.
propre de femme, dim.
d'étoffe taillé
de Cessous et Trébiau.
s.
nom
Voy. Séséto.
Sèrpatièïro, s. f. Repaire, refuge, retraite de serpents. Sèrpïèïro, j. f. Serpilière, toile grossière à tissu trèslàcbe dont se servent les marchands toiliers ou drapiers
propre d'homme.
—
Sésoù, s. f. Saison, l'une des quatre parties de l'année ; époque où l'on sème, où l'on recueille; temps propice à faire ou à combiner une chose.
Chamborigaud,
Sérpoùl,
de biens par
Tenue, contenance, persévérance; assemblée, N'a pas gés dé sésïo, il n'a point de tenue, point de contenance; il ne comprend, il ne saisit rien; il ne peut rester en place. Sésïo,
réunion, session, assises.
serpent, reptile énorme.
Nom
vente
confiscation,
Saisie,
f.
Dér. du français.
•Dér.
de longues remontrances.
faire
Sésido,
voie judiciaire, par autorité de justice.
y ajouter de
vin,
éminence,
s.
—
nom propre de femme. /'. Voy. Céséto.
Suzette, dim. de
parler doucement, à voix basse.
Dér. du
lat.
Silere,
garder
le silence,
dér.
lui-même du
SIC m.
Suoîiiw,
grec
ou
sign.,
».
Siàoume,
EmmO|, silence, mine,
v.
Siffler,
vos
la
<>u
laiiientatinn,
Aourés-liou
fini
psaumes de
/.nus sept siiioumes, les sept
Sibla,
sur
—
gémissements. aurez-vous bientôt
vastes siiioumes.'
ou moduler un
un oiseau; désapprouver avec
siffler
mépris.
—
parle de
air
dérision,
me
siblou, les oreilles
en
nombre impair cinq et précède Dér. du lat. Sex, m. sign.
sifflant;
marque de cornent, on
Siéto,
m.
lat. Sibilare,
Siblado,
s. f.
Siblaïre,
».
m.
Dér. de Sibla,
Siffleur, celui
du
Siblé, siffler.
—
créslaïre, flûte de s.
Siblo,
—
ou
greffer
en
flûte.
—
Siblé
Sica,
armes à
l'on
loc.
filets,
Au
m., que sica, de sa
propre
cela lui ait été suggéré. Aipiii rhi
pas
A
île
Dér. du ».
m.
de Cap,
tète;
moyen, invention tenus
secrets.
m. La
lisière
tissu
l'ital.
Simplardariè,
f.
—
Voy. c. m. Badinage, paroles badines, niaise*
Situait».
».
la charpie.
bêtises, simplicité.
Dér. de Simple, niais, idiot. Simplardéja, «>. Se livrer > des niaiseries, des enfan-
sa tète.
tillages.
m pie. Simplardije
m
enfantillage.
Dér. de Simple.
sicrè, guérir
Simple,
par des formules cabalistiques eu usage chez les campagnards Dér. du lat. Secretum, fait de Secretus, part, passé de Secernere, séparer, mettre à part.
ou d'un
toile
Même étym. que
certains effets;
—produire Gari ddou
pour avertir. d'une toile, ce qui partie supérieure d'une pièce de drap .m ».
—
Secret, ce
senl pour faire certaines choses,
signe, signal, enseigne.
signe, indice
Spnbolum,
uno simousso, mou comme de
.
lat. Sic, ainsi, et
qu>
—
—
que l'on tient caché, ce que l'on ne doit pas faire connaître ou divulguer; procédé, recette, moyen que l'on découvre ou qafl peu île patOQMI omnaisSicrè,
lat.
Dér. de
son propre jugement qu'il a pria cette détermination. il a beaucoup de jugement
de
oiseau
voisinage de leurs
quelconque; ce qui la horde. Cimossa, dér. du lat. Cima. Imnt. extrémité. Voy. Cur dé camiso. Fia coumn Simousso, ». /". Lisière d'un drap de lit.
de
mouvement, sans que pu ilé soun sica, ce n'esl
força sica,
;
:
le
occasion, cause, sujet.
est à la cime, à la
de son chef, de son estoc, de son
tète,
attirer d'autres oiseaux
pour
fig.
Dér. du
une personne qui est embar-
l'on devrait peut-être écrire Sicap.
propre jugement, de son
m. Appeau, chanterelle
».
Simoùs on Cimoùs,
feu.
adresse à
la faire.
».
français. Sic factitm, oui bien
lat.
Simbèl,
Voy. Créslaïre. Plaque en bois, en carton
imp. que pour l'engager à souffler une réponse a celui
Dé soun
au
oiseleurs mettent dans une cage, dans
dé
sible.
a ceux qui s'exercent an tir des
pour
fait
lat. Signum, m. sign. Signoùs. adj. m. Bois noueux.
et sur laquelle sont tracés des cercles concentriques et servant de point de mire et de but
rassé
expression que l'on emploie pnur
fait,
Signàou, t. m. Signal, signe dont on est convenu pour donner quelque avis; seing ou signature; marque ou tache naturelle de la peau que l'on apporte en naissant.
ou en métal peinte en blanc
Siblo-z-y,
Sic/o btcwln,
Dér. du
siblé,
Pan.
Cible
f.
Si
Emprunt
Dér. du
siffler.
Sifflet,
Coupa loti Enta âou
répondre.
manger,
|x->ur
i
Si fait.
petit instrument à vent qui sert à siblé, couper la parole, empêcher de
m.
—
—
lat. Sibilus.
s.
Assiette; ustensile de table rond et plus ou
f.
ado.
Sifè,
tintement d'oreilles.
les oreilles,
».
affirmer une chose contredite par un autre inlerlocui \ nesT Sis pa 'na à Kimeï Sifé. Vous n'êtes pas lit
m. comp. Bourdonnement dans
».
assiette.
—
sifflet.
qui a l'habitude de
une
qui suit k
sept.
Croutélu.
siffler.
Siblamén-d'âouréïo, Dér.
coup de
le
écuelle à bec. Siéto crouséludo, assiette creuse et prof qui sert d'assiette à soupe aux paysans. Voy. Bt
sign.
Sifflement,
Assiétée, plein
pair,
nombre
lequel chaque convive prend une certaine portion des mets qui sont servis
en bien quand c'est l'oreille droite qui corne, qu'on parle d'elles en mal, quand c'est la gauche.
du
le
moins creux, sur
aurium), que l'on parlait d'elle. Les personnes superstitieuses supposent encore de nos jours que l'on parle d'elles
Dér.
». f.
Siétado,
tintement d'oreilles (tirmitus
le
des
!
Dér. de Siéto, assiette.
Ce préjugé était l'un des trois présages admis par les Komains. Il annonçait à la
personne qui éprouvait
Suffrago, jarret des jambes
lat.
Sièï, JVoin
moi.
domestiques
au brancard d'une voiture
attelé
jambes des chevaux. de nombre. Six. nombre
les
Siblo loun chi, appelle ton chien, apaise-le en
Las ouréios mé
sifflant.
du cheval
charrette.
'
pénitence.
et serrant les lèvres
siblé; siffler
sifflet,
appelé
Une
Ofl dit
cl.
bande de cuir qui porte
quadrupèdes, parce que cette bande de cuir empêche tablier de la charrette de tomber sur le train de
un son aigu en chassant
produire
Dossière d'un harnais de
f.
la sellette il
Dér du
féni
doléances?
après avoir disposé langue d'une certaine manière. Siffler avec un instrument
avec force
l'haleine
».
Sièfro,
aussi Sufro. C'est le surdos, large
m. Psaume, chant biblique;
».
reproches,
plaintes,
la
de
ou de 8cr4u, se taire. m. Clou, furoncle, abcès.
tranquillité,
Sévén,
s|\l
Dér. !
du
».
Simplige,
—
Voy.
m. Imbécile,
lat.
c.
».
m. Nigauderie,
m.
niais, idiot,
Simplex, formé de
sans arrière pensée.
bêtise.
nigaud, benêt. plieis, sans plis.
Sm«
SOL
SIR
tilO s. f.
Sinagogo,
où tout
réunir)!)
sible
Synagogue, temple où s'assemblent les l'exercice de leur culte. Au fig. une
se livrer à
pour
juifs
le
parle à la fois, où
monde
sinagogo! Dieu
Du
lat.
il
est
—
faire entendre.
de rien entendre ni de se
impos-
Sirvén,
quintb
d'homme. Dér. du
O
quel brouhaha, quel vacarme!
!
Synagoga,
m. sign., dér. du grec
Sinodi ou
Sénodi,
m. Synode,
s.
assemblée
ou protestante. Au
ecclé-
Signare,
de Signum, signe, parce que
fait
on n'écrivait pas son nom, mais un paraphe ou un
signe, pour toute signature.
Sinne,
m. Signature,
s.
seing.
—
Faire soun sinne,
apposer sa signature. Signe, marque, geste.
— Acà
'»
sinne
dé plèjo, cela présage la pluie c'est signe de pluie. Se fa* lou sinne, faraï lou co, si tu lèves la main sur moi, je te ;
lever la frapperai. Faire lou sinne,
main ou
le
hàton pour
frapper.
Dér. du
Sinné,
Signum, m.
lat.
m. Le
s.
sign.
signet d'un livre.
m.
Siou, sîouno, adj. poss. Chasquun lou siou, à chacun
et
le sien.
Dim. de Sinne. Sien,
f.
Acà
's
sienne.
—
siou. cela esta
Aquél orne es tout siou, cet homme n'est occupé que de lui-même ; c'est un égoïste, il n'aime que lui.
lui.
Suus, sua, suum. Sîoula, «. Pousser un cri aigu et perçant font les jeunes filles qui folâtrent; glapir en Dér. du
Dér. du
lat. Sibilare, siffler.
Sîoule,
s.
m.
comme chan-
Cri aigu et perçant, habituel
si
médicamenter
valet.
Nom
pr.
Nom
pr.
sign.
m.
Sioure, s. m. Chêne-liège écorce du chêne-liège. Sorte de chêne vert dont l'écorce supérieure se détache et dont «m fait des planches de liège dont le tissu léger et spongieux ;
plaît;
vous être agréable. Empr. fait au français.
cela peut
m.
et f. Sot,
sotte,
sans esprit et sans
jugement; impertinent. En langage de nourrice un enfant Sb eoumo uno banasto, coumo un qui n'est pas sage. paniè. Yoôu mai èstre sa quépignastre, mieux vaut biaiser
—
que
se raidir,
que
s'opiniâtrer.
Dér. du sax. Sot, m. sign. Sofio ou Rougéto, s. f. Sauvages la confond avec la Rabanènque ou l'Hombre. Crespon en fait le Spirlin, Cypri-
nus bipune/atus, Linn. Ce poisson, qui ne dépasse guère, dans la partie haute du Gardon, une longueur de quinze centimètres, atteint dans la partie basse de cette rivière, c.-à-d. entre le pont Saint-Nicolas et son confluent avec le
Rhône, jusqu'à vingt-cinq ou trente centimètres de longueur. Il a le dos grisâtre, les côtés d'un brun vert; deux rangs de points noirs le long de la ligne latérale qui est rouge; ventre blanc et très-brillant, nageoires rougeàtres, à l'exception de la dorsale qui est verd âtre. Il est trèsagile
dans
ses
mouvements
et
on ne
le
trouve que dans
les
fond est 'caillouteux. Ce signalement très-bien son second nom de Roujéto, s'applique légitime qui à notre Sofio, qui ne serait donc pas l'hombre mais le spirlin. le
v.
Approcher de
Dér. de Soissanténo, soixantaine.
—
lat. Sibilus, sifflet.
—
c.
m.
se
;
aux jeunes
Sîoune, sîouno, adj. poss. m. et f. Sien, sienne, autre forme du pr. poss. Siou, dont l'emploi est le même. Voy.
que
Servante, domestique femme.
Soissanténéja, de soixante ans.
qui folâtrent.
Dér. du
Serviens,
s. f.
eaux vives dont
lat.
tant.
filles
lat.
Sô, soto, adj.
Sinna, v. Signer; apposer sa signature au bas d'une lettre, d'un contrat, d'un document écrit.
jadis
fait
Sisampo, s. f. Vent glacial bise très-froide. Si-vous-plè ou Sîou-plè, toc. adverb. S'il vous
fig.
Dér. du grec. XùSovoç, m. sign.
lat.
ne
de femme.
une personne une demande une conversation ennuyeuse, très-ennuyeuse, importune, une narration assommante.
Dér. du
il
m. Serviteur, domestique,
».
Sirvénto,
-uva-ycD-pi,
congrégation* assemblée.
siastique catholique
—
Se fax gué siroutéja, avec des douceurs.
la
soixantaine, de l'âge
— Voy.
c.
m.
Soissanténo, f. Soixantaine; l'âge de soixante ans. Saras la soissanténo? vous devez approcher de la soixans.
taine?
Dér. de Soissanto, soixante. Soissanto, nom de nomb.
—
Voy.
c.
Soixante;
m. réunion de six
dizaines d'unités.
Solo,
». f.
Nom
d'une sorte de chaussure à semelles de
bouchons, des
armées de pointes de fer dentelées, qui servent à blanchir les châtaignes, à les dépouiller de leur écorce,
bouées pour les vaisseaux, des chapelets pour les filets, des scaphandres pour nager, des semelles intérieures pour
dans quelques cantons des Cévennes; semelle de bas, de chausson, semelle de flanelle que l'on met dans les chaus-
est impénétrable à l'eau.
On en
fait
des
sures.
chaussures, etc.
les
Du
lat.
Suber,
dér.
de
Sttb,
parce qu'anciennement
femmes en mettaient sous leurs souliers pour se préserver de l'humidité ou pour paraître plus grandes. Sirô, s. m. Sirop, liquide visqueux ordinairement
les
sucré.
Dér. du
lat.
Siroutéja,
Sirupus, m. sign. User de sirops, de médicaments sirupeux.
v.
bois,
Solo, nectes
».
f.
solea,
Sole
Linn.
commune ou Solea
perdrix de mer, PleuroDict. des se. nat.
vulgaris,
Poisson de l'ordre des Holobranches et de
la famille
des
Hétérosomes, à corps dissemblable, que l'on pêche dans Méditerranée et dont la chair est très-délicate.
Le
nom
de
la sole lui vient
la
de sa forme plate et allon-
gée qui la fait ressembler en effet à une semelle.
SOI
—
Aï fa m. Somme, sommeil, envie de dormir. Son, un bon ton, j'ai fait un bon somme. Lou ton m'arapo, le sommeil me prend. Dér. du lat. Somnus, m. sign. ».
Son, son,
Sossèïo,
d'Os,
et
promenade, plantée d'une magnifique allée d'ormes, a été créée en 4843, avec l'aide des prisonniers rosses, qui y C'est
—
Son, son,
». m. Gros billot de bois; grosse pièce d'un tronc d'arbre. Billot de cuisine sur lequel on dépèce la viande.
Sou,
on frappe pour opérer le décorticage des châtaignes sèches enfermées dans un sac ouvert des deux bouts. Dourmi coumo un «ou, dormir comme ua sabot. Billot sur lequel
Son, son,
Vène, vène,
—
Son, son,
endormir
à
sert
les
jeunes
enfants. ». f.
Sonnerie, annonce,
symptôme, présage. fâcheux symptôme. Se
ilichanio sono, triste présage, d'un symptôme avant-coureur d'une grave maladie jnort, d'une fâcheuse nouvelle.
Dér. du
Sôou,
s.
se laisser terre.
m.
,
de
— la
Sol, surface faire
du
— Si
sol.
du
Sôou,
».
lat.
Solum,
ficha doit tôou,
autrefois en usage, équivalente valant douze de niers.
la livre et
représenté par
la
pièce
de cinq
centimes.
Au moyen-àge on dont
la
comptait par sous d'or ou d'argent, valeur était beaucoup plus considérable que celle
du sou commun. Dér. du lat. Solidus, ou sollut, tout, entier, unité. l'ouli coumo un toou, joli comme un ange; gentil à bien croquer. Brave coumo un tôou, se dit d'un enfant
—
sage, d'un
homme
qui a un bon caractère.
Sôouquo, t. /'. Billon, labourage par planches d'une zones largeur arbitraire qui divisent le champ labouré en largeur à peu
longitudinales de entre elles.
près égale et parallèles
Sopha, s. m. Sofa, canapé et par extension un fauteuil. Dér. du turc qui l'a emprunté de l'arabe Stoffah ou Sophah, banc, estrade. Sorbo, t. f. Corme ou sorbe;
fruit
du cormier, qui
a des
Sore, fraire,
i.
lat.
frère.
Sorbum, m. sign. Sœur, dans le langage populaire. Fém de On dit aussi Sur, qui est un terme plus
rapprochant du fiançais. Dér. du lat. Soror, m. sign. Ténetorgo, tenir tête ou compaSorgo, ». f. Source.
raffiné se
—
gnie à quelqu'un
à quelqu'un.
;
servir d'interlocuteur, donner
la
haute,
—
ha
earitiro Soubêirano
du château
rapprochée
plus
la
réplique
à Alais,
la
rue
seigneurial.
Le
portail Sobéiran â Collias, la porte principale
A
Remoulins,
la
la
porte
ou du nord, inférieure ou
SoubéXrano, quartier de territoire qui
du Gardon jusqu'aux limites de Sernhac et qui devait faire partie du domaine royal avant l'acte d'échange du 7 mars 1 190, passé entre longe
la
Fournès
rive
droite
et
Philippe le Bel et Brémond Dér. du lat. Superant.
ou
III,
d'Uzés.
v. Ménager, dispenser, mettre de côté ; affranSoubra dot anèlos, supprimer en excédant.
Soubra, chir, être
—
laisser sans
usage deux anneaux d'une chaîne, c.-à-d d'attache au troisième anneau à partir de
mettre le point l'extrémité de la chaîne.
—
hou pan y-a toubra,
il
a eu
du pain de reste. Dér. du lat. Superare. Soubrasa, i>. Fourgonner, soulever la braise d un foyer Soubrata tout étclot, passer pour lui donner de l'air. de la braise et des cendres chaudes dans l'intérieur des sabots pour en chasser l'humidité ou leur donner un peu plus de chaleur. Soubre-jour. ». m. comp. La seconde moitié du jour,
—
portion de
du
la
journée comprise entre midi et
le
coucher
soleil.
Soubre-sémmano,
.
/'.
et /'..pris quelquefois
substantivement et employé aussi comme nom pr. d'homme. Souverain, souveraine; principal, aie; supérieur, eure
la
qualités astringentes très-prononcées.
Dér. du
aujourd'hui à peu près abandonnée.
par opposition au portail Sobtéiran, du midi.
sign.
m. Sou, monnaie
vingtième partie de Le sou est aujourd'hui la
juillet et
Soubéiran, soubéïranno, adj. m.
haut, haute.
une chute. Perdre tôou, perdre
va.
de
:
Sonus, son, bruit, éclat.
tomber,
.<.
dit
Se rabala pér lou sôou, se rouler à terre.
Dér.
à
lat.
coumo tut un tou, frapper sans raison, sans discer uement. Soucat, augm. de Sou. m. Sous-barbe; barbe en collier qui Soubarbo, encadre le visage. Mode vulgaire, en usage sous la royauté Pieu
Vène bon.
Sono,
plus suivie en hiver par les les Recherche* historique* sur
la
Voy.
p. 366.
Mais,
.
Chant de nourrice qui
d'Alais
gauche du Cardon à l'arrivée de Mines nitre le mas de Nègre et le Poni-Yii ax. Celle
habitants d'Alais.
Vènc bon. Lou son-son vôou pa vénl, Lou toto voudriè dourmi
Il
qui longe la rive
lurent employés.
Vene, vène,
nom d'une promenade
Chaussée;
i. f.
t.
s
f.
comp. La seconde moitié de
la
semaine comprise entre le jeudi et le dimanche suivant un jour de la semaine autre que le dimanche par extension ;
ou
le
lundi.
Soubros, t. f. ptur. Restes, excédants, reliefs d'un a été servi à un convive qui n'a point repas ou de ce qui achevé de manger.
SOU
SOU
612
m. Augm. de Soù. Grosse souche de bois; Soucaras, billot de grosse dimension.
Soufraje,
s.
m. Champignon du genre des Agarics, qui
s.
Soucarèl,
meilleurs sont ceux qui croissent sur les souches de peuUn frico dé soude mûriers ou de chênes verts.
—
pliers,
Dér. de Soù, tronc d'arbre ou
souci
bifères;
de
des
souci
sauvage,
jardins, Calendula
famille des Composées
la
arvensis, Linn. Souci, peine,
N'agités
billot.
m. Souci, souci des
s.
nalis, Linn., plante
chagrin,
offici-
—
préoccupation.
Aï
bien
de
fait
lat.
Solisequium, Solsequium, de Sequi, suivre, parce que sa fleur, tournesol, suit le cours du soleil.
et
Sol, soleil,
comme
celle
du
s. m. comp. Homme imprévoyant; qui ne préoccupe de rien de sérieux. Quinte san souci.' quel
homme
indifférent
Soucianço,
!
s. f.
—
Dér. de Souci.
c.
Voy.
—
m.
adv.
loc.
En
repos,
du
Insoucianço, dér.
Soucita (Se),
v.
— Mé n'en
il
vit tran-
fr.
mot
insouciance.
pr. Se soucier, s'intéresser à quelque
soucite pas, cela m'est indifférent; je
f.
une
—
choisi le plus bel échantillon
adv. affirmai.
très-souvent dans
dans
la
narration.
bouche
—
Terme des
Digue,
du troupeau.
parasite qui revient
hommes du sou-dis,
il
la
Sou-faï.
même
loc.
v. Soufrer,
même même
sens.
la
précédente — Sou-faguè,
douleur endu-
la
— Podou pa
;
se sotifri,
et de
—
—
Dér. du
lat.
Sum, m.
sign.
m. et f. Homme malpropre, crasseux; un souillon, une servante malpropre. Souïardo, s. f. Petit cabinet ordinairement dépendant de la cuisine et spécialement affecté au lavage de la souïardo,
Souïar,
.v.
vaisselle.
Souïè,
s.
m.
Soulier, chaussure
moussu
en cuir.
—
Préne la
une route à pied. Soute,
souïè, faire
d'homme et de lieu. Dér. du lat. Solea, semelle, ou de Solum,
la
Souïro,
n.
Dér. de Soufre, soufre.
une
s. f.
Une
du
soufre; brûler une
mèche
sol,
parce que
le sol.
truie.
Au
fig.
une femme de mauvaise
souillon.
Péj. Souïrasso.
Dér.
du
lat. Suiltus, suilla,
lêto, seulet, seuletle;
f.
qui tient du cochon.
Seul, seule.
solitaire,
isolé.
Dim.
il
Soulado,
s.
/'.
soute, sou-
— Manjo
mange du pain seulement. Un sournois, un égoïste, un misanthrope. Dér. du lat. Solus, seul.
soûl,
soun pan
gousio-soul,
Jonchée d'herbes ou de
fruits.
—
soulado dé garbos, une jonchée de gerbes, une airée.
un couvèr-sôou, un sol couvert. Dér. du lat. Solum, sol. Soulaïrôou, s. m. Lieu exposé au soleil,
un
Vno
On
dit aussi
et n.
soufrer une vigne pour la préla guérir de l'oïdium. ;
chaussure appuie sur
vie,
et
sou-fasiè,
locution.
mettre
soufrée dans une futaille
server ou
Cette
solfatares.
Sougna, v. Soigner, avoir soin de quelqu'un ou de quelque chose; travailler, traiter avec soin, avec sollicitude. Sougna-vous bé, prenez soin de votre santé.
locution
adv. affirmât, analogue à
qui s'emploie dans le Mint des formes de la
Soufra,
les
un jeune enfant qui ne peut rester en place. Dér. du lat. Sufferre, formé de Sub, par-dessus,
peuple,
dit (dit-il).
C'est le qui dit des troupiers. Sou-diguè, sou-disiè sont des
formes de
comme dans
Soûl, oulo, adj. m. et
Famille de cochons; compagnie de porcs Aï câoitsi lou pu bel dé la même élable.
loc.
plus souvent en masses amorphes
le
fine
ne peuvent se supporter, vivre ensemble. Vodepa mé soumôun oustâou, je ne puis rester dans ma maison.
ils
Dér. de Souçoun, soupçon.
Sou-dis,
tantôt et
pr.
complète certitude. Dér. du lat. Suspicio, m. sign. Souçouna, v. Soupçonner, avoir une opinion désavantageuse mais dubitative.
j'ai
l'on
voisinage des volcans, tantôt cristallisée en
fri din
voiluro dé
s. m. Soupçon, pressentiment, opinion désasur quelqu'un ou quelque chose, mais sans vantageuse
soudado,
le
Soufri, v. Souffrir, pAtir, ressentir de
Souçoun,
réunis dans la
m. Soufre, substance non métallique que
s.
rer, supporter; languir, patienter.
ne
m'en soucie pas. Dér. de Souci.
s.
guérir
substance est employée à une foule d'usages. Dér. du lat. Sulfur, m. sign.
tranquillement,
Es toujour en soucianço,
quillement, sans travailler, sans préoccupation. Cette locution nous parait être une altération du
Soudado,
la
Souï, pr. pers. du pr. de l'ind. du v. Èslre, je suis. Souï rousii, je suis un homme perdu, je suis bien malade.
Souci, inquiétude, préoccupation.
Soucianço (En), sans se remuer.
chose.
préserver ou
Ferre, porter.
Souci (San), se
la
Soufris-ié, reste tranquille, sois moins turbulent, se dit à
dé souci, je suis bien inquiet.
Dér. du
octaèdres,
corym-
Calendula
champs,
souci, ne vous préoccupez pas de cela.
pa
Soufre,
trouve dans
ou en poussière
un ragoût de champignons.
Souci,
pour
Dér. de Soufre, soufre.
sur les souches des arbres morts. Les
par touffes
curvh,
Suufrage, action de soufrer, soufrer une
lu taille; soufrage d'une vigne
de l'oïdium.
Dér. de Soù.
vient
m.
s.
galerie abritée
exposée au midi, cagnard, abri où l'on prend pr. d'hômrne. On dit aussi Souréïadoù. Dér.
du bas
lat.
le soleil;
solarium, qui désignait un plancher
d'appartement. Le solarium invanatum était un étendoir, un belvédère, une terrasse couverte au haut d'une maison.
— Voy.
aussi Courédoù.
sou Sou làoupio. s'avance ra
».
Abri
f
pu
u'esl autre chose
la
du
portion
Soûlas, s. m. Soulagement, consolation, aide, protection. Faire soûlas, tenir coapagBÉa dans une circonstance
Soulda, ». un bon soulda, lu
s'iV.v
—
Solidum, paye, solde, parce que dans l'origine la paie était d'un sol. Souldato, s. m. Femme d'un soldat: virago; femme à
— Acô's
uno souldalo,
c'est
m.
Le
vent
direction se déplace avec
sionné par Dér. du
la
le
d'ouest;
cours du
vent dont
le
soleil et
l'air.
m. Le
brane placée au-dessous de
ou
frein
de
la
langue;
langue et qui
la
mem-
la régit.
Son
—
atténuer ce défaut par une incision convenable. Y-an il a le filet bien coupé, dit-on
bien coupa lou soulénguo,
d'un bavard.
Souloumbra (Dé),
v.
Se mettre à l'ombre ou à
pr.
du soleil. Dér. du lat. Subtus umbram.
Dér. du
léger.
Soumîaje,
».
Somnus, sommeil. Soumousta. s. m. Surmoùt, vin tiré de la cuve sans être cuvé ni pressé. Ou donne aussi ce nom au vin fait le
lat.
moût séparé de
Le vin de Tavel
la
grappe
et
du
raisin, sorte
de tocane.
fabriqué par ce procédé. Soun, ». m. Le bout, l'extrémité, le fond de quelque Aou soun ddou pous, au fond du puits. Aousoun chose. est
—
dé la carriciro, au bout de
Mr. du
lat.
du
Souna, salin,
la
Summum,
m.
Sounal,
comme
il
fait
lat. Suies, suit,
f.
Sonnerie,
».
de son
bruit des cloches, le sou
le
m. Clocher, tour élevée dans
cela.
ne m'a pas répondu. Dér. du lat. Sonare, m. sign.
laquelle sont
— Dtgus
n'es
ni
aujourd'hui
m.
Sifllel
ni
demain,
mais après-de-
main.
Souné,
».
en os ou en métal avec lequel ou
ou léchant d'un oiseau;
et par extension, appeau, chanterelle; oiseau que les oiseleurs mettent dans une cage prés de leurs filets et qui attire par son chant
imite
le
cri
—
Voy. Simbél.
m. Un
Sounglé, grapillon, une petite portion d'une JV'én vole grappe de raisin, brin que l'on en détache. pa qu'un sounglé, je n'eu veux qu'un brin, un grapillon
—
». Rêver, penser, réfléchir. JUé sounjave, je penser, avoir la pensée. souï sounja, j'ai pensé, j'ai réfléchi. Dér. du lat. Somniare, faire des songes.
Souuja,
—
Se tounja.
me
disais.
Me
Sounlèou, ». m. Nausée, envie de vomir, répugnance, Acà mé dono lou sounlèou, cela me soulève le dégoût.
—
coeur,
me donne des
Sounléva. soulever
le
nausées.
Soulever, exhausser, exciter l'indignation,
v.
faire éprouver du dégoût. SuUevare, m. sign.
cœur, lat.
Sounquo, adv. Excepté, Soupa, du
».
m
Souper;
le
—
sauf. Voy. Sountà. dernier repas du jour,
—
le
repas
soir.
Dér. de Soupo, soupe, parce qu'on la
La mésso Appeler, sonner, rendre un son. messe sonne Me snunures rn fourni , vous
il
».
ne sera
ce
l'important!
suum.
v.
appelé,
les
pa cdouso d'aqud sounco tus, personne n'est cause de cela si ce n'est loi. Sera pa d'iuèi ni deman, souncà divéndre.
sign.
m'appellerez en panant. L'ai souno, m'a pa rétiwundu. je l'ai
celui qui est chargé
suspendues des cloches. Dér. de Soun, son.
Dér. du
—
Dér.
Sounariè,
la rue.
Soun, pr. poss. m. Son, au fém. Sa et au plur. Sou» et Coumo fui soun lier.' comme il est tierl Coumo Su, faï soun orne.'
que
moutons, ânes ou
Dér. de Soun, bout. Sounglé, petit bout.
m. Demi-sommeil, somnolence, sommeil
léger.
Dér. du
leurs
Dér. de Soun, son.
Somnus, sommeil.
lat.
m. Sonneur,
».
».
Sommeiller, roupiller, être assoupi, dormir
d'un sommeil
avec
Sounaire,
d'autres oiseaux.
l'abri
v.
Sonnaille, clochette au sou sourd,
». f.
suspendent au cou de
Sounco ou Sounquo, alv. Excepté
filet
développement anormal occasionne une difficulté plus ou moins grande dans l'articulation des consonnes; on peut
Soumïa,
de Sauna, sonner.
r
les cloches.
la
qui est occa-
que cet astre produit dans
raréfaction
Soulénguo,
dj
appel
Dér. de Soun, son.
lat. Sol, soleil. ».
dernier
simultané de plusieurs cloches mises en branle. Dér. de .Soun, son.
île Stiutila.
».
la
chèvres.
une Mar-
phise.
Soulédre,
de cloche,
de Sauna, noner.
bergers
lat.
allures masculines.
Mr.
h
courageux, tu ne crains pas bruit.
es
- La dariMro
/
Sounaia, v Sonner, agiter des cloches ou des sonnettes d'une manière continue et ennuyeuse. Sounaio,
Solniium. consolation, soulagement. m. Soldat, militaire, homme de guerre.
lat.
Dér. du
Mr.
ou pénible.
difficile, triste
»
dernier coup
le
qu'un auvent.
qw
Dér. du
Sounado.
qw
sounado,
sou-ldoupio, c'est l« dessous d'un auvent, l'auvent abrite.
I.a
ml
auvent
un
sur ami Eaeadede maison.
saillie
Une Idoupio ou toupie
—
SOI formé
soupe
le
Soupa,
mange habituellement
soir. v.
Souper,
prendre
le
repas
du
soir.
—
Avin
soupa, nous avons soupe; un soupo sans /un, un avare. Soupéto, r. f. Di m. d>> Soupo, soupe; bouillie, s l'on
prépare pour les enfants et pour les mal
légère
que
ou
convalescents.
les
sou
i;i4
sou
Soupièïro, s. /'. Soupière, sorte de plat profond et orné d'un couvercle, dans lequel on sert la soupe, le potage. Dér. de Soupo.
chauffer à Pâques. C'est le proverbe français pignon et Pâques son tison. • Dér. de Sourél, soleil
c
:
Noël a son
Soupiè. èro, s. m. et f. Mangeur de soupe; celui ou en mange volontieis, beaucoup et souvent.
Souréïado, s. f. Hayons de soleil; action plus ou moins prolongée des rayons du soleil; exposition aux rayons du
Dér. de Soupo.
soleil.
celle qui
Souple (A),
—
loc.
sommes
souple, nous
c. in.
Voy. adv.
A
l'abri,
— Sèn
à couvert.
à
à l'abri.
Littéral. Soust-pttjo, à l'abri
de
la pluie.
v.
de tranches de pain minces trempées dans un bouillon
—
gras ou maigre. Soupo coufilo, soupe mitonnée. Soupo liso, potage sans garniture. Soupo dé maldoute, potage de santé. Tuïa la soupo, dresser le potage.
Dér. du
dans
Soub, ou de l'anglo-saxon Suplen, tremper bouillon ou dans un liquide quelconque.
le
celt.
s.
Souquado,
f.
Ce qu'un cep de vigne porte de
sance,
comble,
le
—
compte.
bonne- mesure, la réjouisce qui est en dehors de la ligne de la
Voy. Chiqué.
—
s. f.
pas uno souréïa
longuement
lo, se
dit
d'une
Souréïadoù,
nuages dont
le ciel est
m. Un étendoir, une
s.
galerie abritée et le soleil.
—
Souréïan, cette
m. La chaleur du
s.
soleil
Sourél,
m. Le
s.
dont
dit
— Se
soleil.
lumineux qui
soleil, astre
On
un endroit où
;
chaleur se concentre plus particulièrement.
méirc dou souréïan, s'exposer aux rayons du Dér. de Sourél, soleil.
—
couvert.
soleil.
exposée en plein midi; abri où l'on prend aussi Soulaïroou. Voy. c. m.
éclaire le
présence sur l'horizon constitue le jour. Faï bon sourél, le soleil est aident. Lou sourél nourit et
la
féconde tout. Préne lou sourél, s'exposer aux Au fig. Arampa'n co dé sourél, avoir
tout, le soleil
rayons du
Souche, cep de vigne. Souquo dépisaïre, billot sur lequel on bat les châtaignes. Sour, Sourdo, s. m. et f. Sourd, sourde; atteint de
Souquo,
éclaircie à travers les
Dér. de Sourél,
inonde
m. Le surplus,
s.
une
raisins.
Dér. de Souquo, souche.
Souqué,
souréiailo, s'exposer
Au fig. y manco
soleil.
personne qui, malgré sa jeunesse, a beaucoup de présence d'esprit, de bon sens et de raison. Fui uno sourtïwlo, il fait
pr. Se mettre à l'abri de la pluie. Dér. de Sou-plèjo, à l'abri de la pluie. Soupo, s. f. Soupe ou potage, ordinairement composé
Souple ja (Se),
au
— Préne uno bono
soleil.
un peu trop bu; Dér. du lat.
se griser. Sol, solus,
seul,
unique au monde,
si
surdité; qui n'entend pas bien,
splendeur effaçant celle de tous les autres astres. Sourti, v. Sortir, passer du dedans au dehors; être issu;
Au
commencer
fig.
qui a
Dér. du [icrçu
ou n'entend pas du tout. de ne pas entendre, qui n'obéit pas. Surdus, sombre, confus, qui ne peut être
l'air
lat.
.
Sour, Sourno,
adj.
m.
et
f.
Noir,
obscur, sombre,
Dér. du
grotte de
la
Sanilhac, sur la rive
Bdoumo sourno,
commune de gauche du Gardon, porte le nom de
Baume,
située
dans
Sortire, tirer
lat.
Sourtido,
la
grotte sombre.
—
L'an sourit dé soun oustdou, on l'a dépossédé de ses biens. Las boueos m'an sourti, mes lèvres se sont enflées.
ténébreux.
La
à sortir de terre en parlant des semences, lever,
pousser, germer.
s. f.
vèspro, dé l'assémUado,
Sourbiè, s. m. Cormier, arbre fruitier qui produit des cormes, appelées Sorbo en languedocien. Sourbièïro, s. m. Champ planté de cormiers.
—
la sortie
Dér. de Sourti, sortir.
Souscava, v. Creuser en dessous, miner, sonder, prendre
Au
fig.
sonder
la
tâcher de lui arracher des aveux.
hydroscopes ou chercheurs de sources. Sourdaras, s. m. Péj. de Sour, sourd; celui qui est très-sourd; qui n'entend absolument rien de ce qu'on lui
et le soutenir
dit.
ranimer
Sourdije,
s.
hàle.
— Se
se chauffer
souréïa,
au
soleil.
v. pr..
On
le
soleil
pour
la
Halé,
prendre
dit
Noël,
pour juger de ton poids
et l'évaluer
approxi-
mativement.
Sousqua, le
Sousta,
v.
Sangloter, pousser des soupirs; souffler,
feu. v.
Épargner,
fés, té souste,
noirci, brûlé par le
Dér. du
lat.
le
Souste,
s.
soleil,
proverbialement
s'exposer, :
crémara sa legno, est
v.
pardonner, épauler, soutenir.
pour une
fois, je
te
—
pardonne, je
t'excuse.
sign. f.
penséj d'une personne,
Subtus cavare, creuser en dessous. Soupeser, lever un fardeau avec la main
lat.
Souspésa,
Pér uno
Calénilos se sourèïo, pur Pascos
prend
Dér. du
m. Surdité, privation plus ou moins com-
du sens de l'ouïe. Dér. du lat. Surdilus, m. Souréïa, ado, adj. m. et
La sourtido de
des vêpres, de l'assemblée,
Sourciè, s. m. Sorcier, magicien, devin. Ce terme peut venir de la bass. lat. Sortiarius, ou peutêtre de Sourço, source, parce que l'on donne ce nom aux
plète
Aquél oustdou a dos
issues.
du prêche.
en sous-œuvre.
Dér. de Sourbiè, cormier.
sort.
maison a deux
cette
sourlidos,
au
issue.
Sortie,
Subtus stare.
m. Soutenu,
garanti, abrité.
—
Souï souste,
Que pér
je suis gardé, terme de jeu de cartes qui signifie
celui qui
est gardé sur
souvent obligé de se
de
même
que l'on une carte élevée soutenue par d'autres cartes
couleur.
sou Soustélo. aij. m. lieu
H
de
et
Su.
lieu. Subtil,
Ce nom a été sans doule donné au
rusé.
dissimulé,
lin,
SUR d'homme
et n. ;>r.
un
du
Sri
dont
Rieusset, qui suit
le
le
fond de
composée de plusieurs hameaux dispersés, noms suivent \° Lechalenu deSouslel'eet l'église
les
:
2°
3°
l'ériès:
Vammalr;
4°
Peyrnube;
5° Olympie: 6° Le mas IlOou; ~° Camp-Figoux; 8° Ar9° lliugères; 10° La Grave; 11° Le Soulier; housses; 12° La Croix des-venls.
Soustène,
v.
prêter appui,
— Se soustène, se
affirmer.
Dér. du
Soustièn
dans
la
terre.
m. Soutien,
s.
étai,
appui,
défenseur.
—
lat.
m. sign.
Suslenlatio,
». Soutirer,
Soustira,
Subredén,
m. Surdeut,
».
».
[.
Dent surnuméraire qui
(tousse hors de la ligne des autres dentset s'éloigne moins de l'arcade alvéolaire.
du
Dér.
Super, sur, et Dens, dent.
lat.
v.
Snça.
Sucer,
les
que
pinson
un
aspirer
avec
liquide
les
lèvres,
bouche certaines substances fondantes
la
la
sucreries,
les
réglisse,
gommes,
gruger, pressurer. Dér. du lat. sugere, m. sign. Sucé. ». m. Hochet des enfants qu'ils portant ment à la bouche.
etc.;
frtqtj
Dér. de Suj,o, sucer. Sucra, v. Sucrer, mettre du sucre dans un liqnide on un mets saupoudrer avec dn sucre. Suera-vous, prenez
famïo, soutien de famille.
île
du
l'on enfouit
concave.
bi
dissoudre dans
Subtus terra.
lat.
!
fig.
enfouir, enterrer. Se
terre,
région frontale ou
la
tète,
i
Subre-cièl, t. m. comp. Ciel de lit; dais dressé audessus du ht dans une chambre de parade.
telles
Hecouvrir de
v.
Soustièn,
ôtayer.
maintenir, se conserver.
animaux morts que
Dér. du
Au
Sustinere.
lat.
Soustéra,
Dér.
Soutenir,
la
Gif.
grec tyty$, âme, esprit, sens, raison. Sup, supo, » m. et f. Myope, celui qui a la vue couri ne voit (fistioctemeol les objets qu'avec des lum-tiesi
verre
reste
Saint-Pierre;
dit des
et
du Galeizon. Celte commune
affilient
de
Dr. du
de Sousielle, près d Alnis. parce que cette localité litote dans une vallée retué', Bâchée, dissimulée.
ruisseau torrentiel appelé
I.e
.ut
.
I
COrOOalt du
Irouw
celte vallée, est
m
s
transvaser.
—
,
—
». f. Crédit. Préne à la soutto, prendre à maisaujourd'hui on dit plus habituellement préne à criili. Soustos au plur., corde à garrotter qui fait partie d'un agrès de liât de mulet. Soustre interj. Juron adouci employé à la place d'un
du
mot plus
employée dans une foule de préparations domestiques ou médicales et dans la confection des sirops et des liqueurs douces.
Sousto,
crédit
;
:
I
\c
grossier.
Prononcer des paroles grossières
B.
Soustréja, juron dont
telles
que
Terme de vigneron
v.
;
couder un avantin,
faire
recourber un sarment
de vigne que l'on prenne racine. On appelle aussi ceite opération faire de cabas. Voy. Cabus, Cabussa des
provins,
couche d
ins
terre
la
m. Sucre, substance extraite des végétaux
».
lat.
Saccharum dont
pour
qu'il
».
Un
f.
silo,
une conserve, une cache a
marrons ou autres productions de Dér. pnr altérât, de Soulèro, sous terre.
châtaignes',
Soutisiè, èïro.
».
m
cl f.
employé
la terre.
avoir lavées.
Suito,
Chouette-effraie.
». f.
— Michan sujè,
Voy. Bèou-l'oli.
». f.
Suie,
du
Injure,
paroles
Souvénénço,
Souvent souvfne, je
laine.
—
me
s.
le
f.
Souvenir, souvenance.
ai rappelle, j'en
(Se), v. pr. Se
me
le
rappelle.
le
—
Surjé.
N'ai sou-
souvenir.
gardé M'en souvenir, se rappeler. Vdoutres, vous in souvèngue,
—
prpnifa a témoin.
Souyéntos-fés. adv. Souvent, bien souvent, plusieurs lois. Ymj. Souvén.
».
tun' qui se jointes,
surje, avoir l'odeur
Senti /ou
suint. I.ano stirjo, laine
vertus résolutives, parmi
Souvén, alv. Souvent, fréquemment. lat. Sarpe ou Subm'le.
Dér. du
véninco, je
matière noire plus ou moins dure ou
non
lavée, prise
laquelle on
naturel, laine en suint à
grossières.
faire cela.
sujet, polisson.
la
que
Soutiso,
insulte, tort, préjudice;
mauvais
— N'avèt
fumée dépose dans les tuyaux de cheminée. Dér. du celt. Suga. Surje, ». m. Suint, sneur huileuse qui transpire de la
épaisse
peau des bêtes à
—
—
m. Sujet, motif; personne, individu. Sujè. pa sujà dé faire acà, vous n'avez aucun motif de
Dér. de Soutiso, sottise. f.
sanscrit
». m. comp. Essuie-mains, pièce de linge ou dont on se sert pour essuyer les mains après les
Sujo,
aussi adjectivement.
Celui ou celle qui injurie ou insulte habituellement; celui ou cellequl lient des propos grossiers, inconvenants, obscènes.
».
du
Sugo-man, serviette
—
et fros.
ma
la racine vient
».
Soutièîro,
et
Schakar.
Dér. de Soustre.
Souta.
Sucre,
qui possède une saveur particulière à laquelle elle donne son nom. Cette substance est soluble dans l'eau et est
Dér. du
est parlé à l'article précédent.
il
sucre.
Dér. de Sucre, sucre.
le
dans son état
attribue de grandes
peuple.
m. Surget. terme de couturière; sorte de coufait en tenant les deux étoffés qui doivent être
appliquées l'nne
inverser
main
sur l'autre, toutes
deux
bord a à
bord,
de
chaque point
d'aiguille.
Surjén,
»
«"•
Eau qui
zontal et recouvre
Dér.
du
lat.
la
jaillit
du
s*.l
sur un plan hori-
surface environnante.
Surgere, m. sign.
SUS
<516 v.
Surmounta,
Au
Surmonter,
SUV s'élever au-dessus, franchir.
venir à bout, vaincre, dompter. se surmonter, se vaincre soi-même. fig.
Sur-qué-tout, adv. Par dessus
— Se
surmounta,
Suscle, Susari,
tout, au-dessus de tout.
Surtout, adv. Surtout, principalement, pardessus tout. Sus, prép. Sur, dessus; on dit aussi Désus, locut. prép.
mort.
».
j.
m. Petit poisson méditerranéen; Voy. Cagarèl et Picarèl. m. Suaire,
— Bouta âou
linceul
mendole
dans lequel on ensevelit un un mort
susari, ensevelir, envelopper
d'un linceul.
Susoù,
qui a la même signification. Dér. du lat. Susum et Sursum.
Susa.
—
(Mœna).
s.
Susoun,
Sueur, odeur de gousset. Nom pr. de femme. Suzon, dim. de Suzanne.
f.
s. f.
Susourléja,
Suer légèrement
u.
et
d'une manière con-
Suer, rendre par les pores de la peau le liquide désigné sous le nom de sueur; suinter en parlant des corps
tinue, suotter.
inanimés; travailler beaucoup, se donner de la peine. Aquél carcul m'a fa susa, ce problème m'a donné beaucoup
abuser, étonner,
de peine à résoudre. Susa
attaquée par un feu trop vif. Se dit surtout du pain mis dans un four trop chauffé et qui est brûlé à la surface
v.
—
tremper de sueur
très camisos,
trois chemises.
Dér. du
Sudare.
lat.
saisi,
le fait; tromper, attaquer par surprise. Au fig. un mets c.-à-d. dont la partie superficielle a été
—
L'èr m'a
v. Exciter, hâter, pousser, harceler, faire
dépêcher,
tandis que l'intérieur
Susa-1'ancro, v. Éprouver beaucoup de résistance, avoir Faire susa l'ancro, donner du fil à retordre. grand'peine.
—
m. Celui qui sue facilement; par ironie et antiphrase, un fainéant, un paresseux. Quinte susaïre! quel fainéant A"e» pas un fort susaïre, ce n'est pas un Susaïre,
qui a été
Surprendre, prendre sur
v.
Suspréne,
».
—
!
fort travailleur.
manque de
cuisson.
susprés, l'air frais m'a saisi.
Suta,
diligenter.
Suvi,
v. Suivre,
accompagner, escorter,
aller
à
la suite
de quelqu'un ou de quelque chose; parcourir une route. Se dit des animaux qui sont eu rùt. >
Dér. du
lat.
Sequi, suivre.
TAB
TAB
—
T, seizième consonne et vingtième lettre de l'alphabet. Elle a été employée dans l'antiquité au lieu du C ou du et de PL; comme lettre numérale, T vaut 160, et avec une
Taban-mérdanciè, lesquelles on peut citer le Bourdon. scarabée stercoraire, Scarabœus stercorarius, Linn.
ligne au-dessus 160.000.
Ne s'emploie qu'au figuré avec la signification de s'agiter dans le vide, sans but préconçu, à seule
D
Ta,
m. Bouchon de
s.
liège
ou autres substances,
que le bois, le verre, etc. Ta, adj poss. f. Ta. Dér. du lat. Tua.
— Ta fenno,
Taba,
s.
Dér. du
lat.
Tabanéja,
m. Tabac, Petun
telles
fin ta
femme.
nicotiane,
herbe du grand
de se donner un
priser
dionale
à
la tabatière.
de Médicis, après l'avoir lui-même reçue d'un Flamand qui arrivait de la Floride. Son nom lui vient de Tabaco ou Tabago, contrée du littoral
la
Tabatéjaïre, main.
de
même.
et
cultivée
laquelle Jean Nicot,
Tabatéja,
la
mer des
Antilles
où
Espagnols le trouvèrent pour Y-a dé taba! il y a du grabuge! première fois. Taban, ». m. Taon (Tabanus), sorte de mouche très-
grosse, à
—
deux
s'acharne sur
ailes
les
les
de couleur ordinairement sombre, qui les bœufs, etc., pour sucer leur
chevaux,
une foule d'autres
insectes,
tels
Se dit en parlant
v.
Prendre fréquemment du tabac à priser; et par manie; avoir sans cesse recours
constamment
Tabé,
».
m. Celui qui
També ou Atabé,
—
a sans cesse la tabatière à
adv. Aussi, aussi bien, tout de
Tabé ou faraï, tout de même je ferai cela. sèrco nouèso, tabé soun pas ami, il lui cherche Toujour y toujours querelle, aussi sont-ils loin de s'entendre.
Tabo,
interj. Cri de guerre des écoliers qui se battent a fronde ou à coups de poings.
la
sang et dont la piqûre est si aiguë et si douloureuse qu'elle va jusqu'à les rendre furieux. Ce nom de Taban se donne aussi par extension à
inutile.
Dér. de Taba, tabac.
la présenta à la reine Catherine
la
mouvement
d'un UUillon, de celui qui a la prétention de toucher à tout, et surtout à des choses qui lui sont étrangères. Dér. de Taban.
prieur, herbe de la reine (ISicoliana tabac» m Linn.), plante de la famille des Solanées, originaire de méri
l'Amérique en France depuis 1559, époque à ambassadeur de France en Portugal,
Tabanus.
v.
Voui, tabo pér lou vièl Alais! Tabô dé léngo amai dé lloundo
!
que
certains coléoptères qui sortent au crépuscule et à d'autres grosses mouches au corps velu, au vol bruyant, parmi
'
I.
vhi'.k-Aiais,
î'édit. p. 227.)
Las Castagnados.
—
Rocho
et
Plagnôou,
TAC B&ovaobi
lm
lui:
pu
oarraptum de
!
tenté, dit I.afahk fiai Cuitngnailos, Notes, de eberober ose autre étymologie au met 7a(m. En à l'ablatif tabà, latin. Tabès ou tabutn, qui l'ait au datif •
Je
tan»
p. 38<t;,
•
signifie ee
sang
blaamw
I
épais et noir qui l'échappa à
forma des mares sur
et
le
des
flots
champ de
carnage.
Pourquoi ne serait-ce pas là l'origine de notre Tabà! vrai cri de guerre et de sang, alors mais, dans ce cas, il aurait ;
une époque où la guerre était une vérité ne seraient point des enfants qui l'auraient poussé les
pris naissance à et ce
•
premiers.
s.
m.
Nain,
avorton,
personnage
de
taille
Dim. de Ta, bouchon. Taboulé, ». m. Un courtaud, un
—
v. Tacher, s'efforcer de faire. Tacha mouïèn, en sorte; garnir de clous à tête large, appelés tacho, des semelles de souliers ou de sabots.
faire
Dér. du
lat.
Dér. de Tacho.
—
Tacha-mouïèn, faire en sorte. Voy. Tacha. Tacho, a. f. Clou à large tête dont on garnit la semelle des souliers de fatigue. Ces sortes de clous sont désignés dans le commerce sous le nom de pasire$, parce que les liergers ou pâtres en font un grand usage.
—
Dér. du celt. Tach, clou. Faïre Je lacho, claquer des dents en grelottant de froid. Rire coumo uno lacho, comparaison extravagante, amphigourique, du nombre de celles qui ont la prétention d'être d'autant plus expressives qu'elles ont moins de sens. Le languedocien n'est pas le seul à les affectionner, a les inventer; d'autres langues eu font sans doute de
et le français ne dit-il pas, entre
même,
autres choses, s'amuser comme
A
une malle?
un croûton de pain
derrière
force de se griser de mots incohérents,
on
s'imagine mieux exprimer sa pensée et l'on éblouit son
inonde; et
le fait est
La preuve
chose
la
que
finit
par être reçue pour
en est ainsi, et que si l'on dit quelque chose c'est justement le contraire de ce qu'on devrait dire, la voici Rire coumo uno tacho est bien pris qu'il
:
affirmativement;
rire
c'est
de bon cœur, a montrer sa
dernière dent,
mais sans cacalas, sans éclats, de ce rire muet du trappeur de Cooper, devenu légendaire. Et que |ieut-il y avoir de moins gai, de moins disposé a rire qu'un soulier,
semelle, foulé rainé dans la
aux
tacho, pieds,
boue? En
plus malheureux de
la
assommé pour entrer dans la écrasé sous le poids du corps,
le
supposant animé, ce serait
création. Cette fois,
on
dit
l'être
donc
bien réellement le contraire de ce qu'il faudrait.
Tachoù, court
et
plus parti
faut eu oroire
S'il
Top*, anus.
Bonnorat, ce mot dériverait du
.Nous lui
laissons la
.
respoosabilil
affirmation que rien ne semble justifier.'
Tafatas,
m.
t.
toile; c'est l'étoffe
matopée imitant c«ue .;
comme
Taffetas, étoffe de soie tissue
nommée
cendal chez
bruit produit par
le
les le
anci -n>
la
;
froissement
de
Tafatassaire, t. m. Tafctassier. fabricant de Ata». Dér. de Tafatai, taffetas. Un dit aussi Tafatairi. Blan tvumn Talo, ». f. Éclat, blancheur de la neige.
j.
m. Dim. de Tacho (Voy.
et à tête élargie.
comme
neige.
m.
».
Tafuraîre,
Fureteur,
celui
qui cherche avec
curiosité et persévérance; esprit curieux et investigateur. Taï, ». m. Blaireau. Taisson, Taxui ou ilelot (>t
commun dans nos pays; il offre une sinson r gularité pelage est d'un gris brun à la surface et en dessous, ce qui est l'inverse de ce que l'on remarque chez presque tous les autres animaux. Le Blaireau est animal est assez
Satagere, s'empresser.
Tachaïre, adj; Celui qui fabrique des clous à tôle large appelés tacho dont on garnit les semelles de gros souliers.
le
fessas
les
Tafura, v. Fureter, chercher minutieusement avec un sentiment de curiosité.
petit ragot.
Dim. de Ta, bouchon.
l
m. Le derrière,
».
la tafo Je la niou, blanc
Tacha,
de
Tafanàri,
culiérement l'anus.
—
exiguë.
clou
M
Ta-d'houièiro, t. m. Boanhow ferra qui sert I boa cher un huilier; littéraJemeal boaohoa d'huilier
t
Tabosi,
valable.
617
l'Ai
venir cette expreaaiorj tiens bon ne lâche pas. (ail
c.
m.). Petit clou
:
solitaire, défiant, paresseux, passant les Irois-quarts
vie
dans son
dont
terrier,
ne sort guère que
il
s'en écarte peu, car
la
de sa nuit
;
a les jambes trop courtes se présentait loin de son refuge.
mais
il
pour
fuir le danger,
Tout
cela fait douter qu'il fasse chère vie et qu'il puisse
s'il
il
s'engraisser à devenir un type d'obésité comme le suppose le Grat coumo un tài. Ceci s'explique dicton languedocien autrefois les charlatans avaient mis en très-grande vogue, :
:
panacée, la graisse de blaireau; ils en vendaient considérablement, et il fallait bien sup|>oser que l'animal seulement les qui en fournissait tant était bien gras; badauds achetaient de toute autre graisse, qui était
comme
également bonne, et c'est ainsi que se font
les
réputa-
tions.
iuciser,
Tailler,
v.
Taia,
couper,
séparer,
donner une forme convenable, enlever à un inutiles; limiter ce
rameaux
qu'on doit
faire,
diviser:
arbre
les
tailler la
à la vessie pour en retirer la besogne; faire une incision Se taia, s'entailler, se faire une entaille avec un pierre.
—
instrument tranchant. Dér. du
Taïan,
Taiado, bois qui
taille.
m. Tranchant des ». f.
». f-
».
f.
Coupure,
la
entaille, balafre, estafilade.
Taille, coupe, action ;
de couper, de
tailler les
incision, coupure.
hauteur et grosseur du corps humain et de celui la taille d'un vêtement, la partie qui re-
des animaux;
couvre
mis en coupes réglées;
repousser.
arbres, les pierres, etc. Taille,
outils.
Taillis, bois taillis
commence à
Taïaduro, Taïo,
Talea.
lat. s.
longueur du dos.
ÏAM
TAI
ois En terme de musique,
dans un chœur, se
la partie qui,
morceaux de bois fendus en deux
Taille, >\it
lesquels
marquer
la
conserve
la
vendeur
le
et l'acheteur l'ont
parties égales,
des encoches pour
l'on contrôle en les appliquant l'une contre
que
Taïo (Faire), Expression employée pour indiquer que l'on prend à crédit chez un fournisseur en marquant sur la taille en bois les quantités de marchandises livrées à crédit
—
le
commerçant.
Taïos,
— Voy.
l'art,
précédent. tribut, tailles.
plur. Impôts, contributions,
s. f.
las laïos, lever les impôts, percevoir les contri-
Leva
butions.
fromage; un tronçon de poisson, d'anguille, de saucisse, Lou taïoù, se dit dans les campagnes, du de boudin. morceau de lard que l'on met dans la soupe de ménage
—
pour la rendre plus savoureuse. Dér. de Tal.
Taïsa (Se),
émousser,
—
m.
Talabréna, ado, adj.
et f.
moucheté,
Tacheté,
bigarré, tigré, bariolé de diverses couleurs.
Dér. de Talabréno.
—
Voy. c. m.
s. f. Salamandre, sourd, mouron (Salamandra) Ce reptile batracien, assez semblable de forme au lézard gris, a la peau tuberculeuse, luisante comme le .
crapaud; les formes massives, les mouvements paresseux, les habitudes tristes et solitaires. Il y a la Salamandre
—
le
Ah!
cesser
silence,
de
taïsa-vous/ ou sim-
plement Taïsa-vous/ est souvent une exclamation d'étonle sens de Que me
du
:
dans
les
lieux
ombragés
ne va à l'eau que pour y déposer son frai. L'autre y passe sa vie, bien qu'il lui soit nécessaire de venir à la surface pour respirer; elle en sort aussi quelque-
».
Tisserie,
f.
pour chercher sa proie à
fois
;
métier de
le
le quartier habité par ces artisans. Il y a à rue Tisserie et à Paris celle de la Tixeranderie.
une faculté bien enviable
membres
les
Nom
Terrier de blaireau.
pr.
Taïtéto (Faire),
toc.
adv. Tâtonner, chercher une chose
a tâtons.
Taï-touè! Loc.
interj.
pour imposer silence
:
Tais-toi!
Laisse-moi tranquille! As-tu fini?
Taïu,
s.
m.
un homme
f.
affilé,
qui coupe ou
Taïur,
».
nuvriers dont
le
Tal-lis,
métier est de
tailler.
—
les
Taïur dé pèïro,
de pierre. Mais il est à remarquer que, lorsqu'on emploie ce mot sans autre indication, il signifie seulement tailleur
tailleur d'habits.
Taïurdo, ». f. Couturière, celle qui robes ou autres vêlements de femmes. Dér. de Taïur, tailleur.
m. Coupure
».
».
vieux ».
et
fait les
il
nette
;
a
beaucoup
incision sans
tranche,
Oiseau de petite dimension, sorte de
Taler, battre, meurtrir.
m. Talon,
partie postérieure
du
soulier, d'une botle, d'une bottine, d'un bas;
pied, d'un
partie d'une
hache, d'une bêche, d'une serpe, d'une faux, opposée au tranchant. Dér. du
inculte. taille
talan,
lisse.
f.
fr.
Talus, m. sign.
lat.
Talounado,
Dér. de Tal.
força
palette sur laquelle le plâtrier dépose le plâtre gâché.
Taloù,
m. Tailleur; ce mot s'applique à tous
A
—
Du
facilement.
Dér. de Tal, tranchant.
instruit.
disposition,
— Es un ome dé talan,
Dér. du grec 80.eiv, désirer, vouloir. Talèou que, adv. Aussitôt que, dès que. C'est une contraction de l'expression Tan-lèou-qué, âoutan-lèou-qué...
Talocbo,
Tranchant,
aptitude naturelle,
Talén, ». f. Désir, envie; faim, envie de manger, appéAï talén, j'ai faim.
bavure, coupure
Bière, cercueil.
Taïu, udo, adj. m. et
Talent,
instruction, connaissances, science.
tit.
Dér. de Taï ou Taïssoù, blaireau.
tel.
m.
s.
d'instruction.
f.
mieux
que de résister aux flammes dont,
—
c'est
».
de se refaire, à plusieurs
assurément, certainement, sans doute.
certes,
tisserand;
Taïssougnèïro,
elle
celle
:
qu'elle a perdus. Cela vaut
par ses hr.bitudes, elle n'a guère à s'inquiéter. Talamén, adv. Tellement, de telle sorte; on l'emploie aussi dans un sens affirmatif. Talamén, bé talamén,
Mais
d'homme.
le
la
Talan,
tisseranderie
Nous avons dans
terre.
première espèce et plusieurs variétés de la seconde. On avait fait à la Salamandre une réputation prodigieuse dont il ne reste plus rien. En revanche, on lui a découvert
pays
Dér. de Tal,
Tacere, m. sign.
lat.
Taïssariè,
la
Salamandre aquatique; la première se tient et humides, sous les pierres et les
terrestre et la
assurément pour
nenient, de surprise employée dans dites-vous là! Est-ce bien possible?
un
tal,
Tal, talo, adj. m. el /. employé quelquefois substantivement. Tel, telle. Vn tal, tmo talo, un tel, une telle.
reprises,
Se taire, garder
v.
parler, ne pas faire de bruit.
taille
Vira lou
racines et
Taïoù, s. m. C'est en général une portion peu volumineuse d'un objet comestible, coupé par un instrument tranchant; c'est, en français, un morceau de viande, de lard; une tranche de pâté, de jambon, de saucisson, de
Dér.
—
Talabréno ou Bléndo,
l'autre.
par
côté qui coupe, en par-
le fil, le
ébrêcher.
quantité de marchandises prises. Le vendeur soucht et l'acheteur la seconde partie appelée
échantillon,
m. Tranchant,
».
Tal,
lant d'un instrument tranchant.
trouve comprise entre les ténors et les basses. Tribut, impôt, contribution.
Au
Tal-vira,
». f.
lig.
Empreinte d'un talon dans un terrain
vanterie, fanfaronnade, gasconnade.
Émousser,
v.
ébrêcher
le
tranchant
d'un
outil.
Tamarisso,
s.
m. Tamarisc (Tamarix), arbrisseau de
la
TAN
TAO
Portnfaoées dont on connnit deux espèces dans le tamarisc de France ou de Narlionne Languedoc
braille le
îles
:
u\ gullica. I.inn.), qui croit le long det nu>lamarisc d'Allemagne (Tamurix germanica, Linn.) beau-
(Tawwria le
coup plus
També,
le
que
adv.
précédent
Aussi,
suit, j'y
aussi
bien, de
même, également,
consent.
m.
Tambour, instrument formé d'une caisse cylindrique dont les deux fonds sont recouverts de peau eldonl on se sert dans les armées pour marquer les différentes allures du soldat; dans les casernes il régie
Tambour,
».
—
heures du service ou des repas. Lou tambour dut cagariioulos, le tambour des escargots, c.-à-d. le tonnerre, les
précurseur de retraites.
ou
masco
Tambouriné,
dé
tambour
basco,
tambour, dim. de
petit
Tambourgnè,
tambour à que
tambour ordinaire
;
on ne
le
bat qu'avec une seule
,
Tambouriner, battre le tambour ou le une criée, une publication au son du
v.
tambourin; faire tambour, donner une volée à quelqu'un. Tambourna, v. Battre du tambour.
a tous les vents, qui n'a
—
il
mère: on
soir,
dans
l'après-
Tantos, adv. Tantôt, dans peu de temps, dans un instant; y a un moment, aussitôt. Dér. de
l'ital.
Tanur,
».
Totto, Tantotlo,
ou du
m. Tanneur, corroyeur,
Le tanneur tanne
Le
aucune idée
dernier apprêt
lat.
Tarn citàT
peaussier, mêgissier.
voit, indistinctement à
ton
l'on lui
la tète
tourne
—
Dér. de Tanquo. Voy. c. m. Tanquo, s. /'. Barre que l'on met en travers, derrière
une porte pour l'arrêter, la bâcler, la fermer à l'intérieur. Sorte de vanne mobile dont se servent les boulangers pour la pâte dans le pétrin. D'après l'auteur de la Statistique des Bouches-du-Hhône,
arrêter
et
Le peaussier donne au vélin.
en
si
Tant, adv. Tant, autant, tellement, grand nombre, à tel point; si, aussi. Tant-fatant-ba. autant si fort,
de gagne, autant de dépensé; sitôt dit, sitôt fait. Tant-ya mourut. que mouriguè, bref, en résumé, par le fait, il l'èr tant
que
m
endigues,
assouplit,
donne
le
tannées.
peaux blanches
les
les
Le chamoiseur emploie passe à l'huile. Dér. de Tan. talo,
et les
peaux
a
».
premiers apprêts au parchemin les
—
indéf.
talo, adj. indéf.
Dér. du
peaux de toute nature
Vn
tdou, uno talo, un
et
tel,
l»
une
— Tàou ménaço qu'abèlo pOou.
de menacer qui tremble de peur. lat.
Talit.
Tâouïè, ». m. Etal, établi, planche à porter le pain, banc en pierre ou en bois placé devant un magasin ou une boutique et sur lequel on étale des marchandises; table de Dourdo magnanerie sur laquelle on élève les vers à soie.
—
leus tàouïèe, se dit de quelqu'un qui va étourdiment,
comme
imbécile, un idiot.
un
Dér. de Tdoulo, table.
Tàoulado,
— Sian uno
».
f Une table garnie et entourée de convives. nous étions nombreux à table.
bèlo tàoulado,
Vno tàoulaio dé
càoulét, de favidous, d'àoubèrginos.
planche ou un carré de choux, de
nu-
haricots, d'aubergines.
Dér. de Tàoulo, table.
Tâouléja,
serait ligurien.
peu que... très-peu.
aux peaux déjà
Le mêgissier prépare
Taon,
fixe.
dans une fosse à tan.
graisse,
poil.
tel allecte
qui l'empêche de so répandre outre mesure ou au delà d'un espace déterminé; arrêter, saisir.
—
les cuirs
corroyeur corroie,
Tàou,
Tanqua, v. Fermer, barrer, bâcler une porte au moyen d'une barre en bois placée derrière à l'intérieur; arrêter une pale molle ou un liquide au moyen d'une vanne mobile
si
la
midi.
telle.
Tammièl, adv. Tant mieux. Tampis, adv. Tant pis. Tanloro, ». m. Ecervelé, un homme dont
Tant-si-pu,
du père ou de
qu'on disait jadis anto au lieu de tanto. Sut lou tantds, sur le Tantàs, s. m.
moindre diamètre
Dér. du grec Tipitavov (Tympanion ou tympanon) tambour sur lequel on ne battait qu'avec une baguette.
mot
soeur
grand'lante.
Suivant Muet et Ménage, du lat. Amita.cn y présupposant t, lamita; ce qui parait justifier celte étymologic c'est
laquelle on
Tambourina,
la
France.
un
sorte de
marque la mesure et dont on accompagne le son avec un galoubet. C'est un instrument de ménétrier.
M
la
subir aux peaux.
m. Tambourin de Provence,
s.
caisse très-allongée et d'un
baguette, avec
la
le
ceux qui s'occupent des diverses préparations que
Dér. de Tambour.
Tambourin,
nord de
Tanto, j. f. Tante, donne aussi ce nom à
Ce nom s'applique, comme on
m. Celui qui bat du tambour.
s.
Tantum.
lat.
». m. Houblon, llumulut, luputut. Lies. Plante grimpante appelée aussi vigne du Nord et que l'on emploie dans la confection de la bière. On le culln>
Tam-
Dér. de l'arabe Tambur.
c'est autant di
Tantaravèl,
pluie qui fait sortir les escargots de leurs
la
Tambour dé
de basque. bour,
le
Dér. du
grand dans
pareillement; Comp. de Tant et de Bèn.
disiez. Acà't tant de fa,
fait.
;
petit
me
quoi que vous
». llesler
longtemps à table.
m. Celui qui se plait à table. Tàouléjaire, Tàonlo, ». f. Table, meuble ordinairement en bois, Mélrt la tàouh servant à manger, à jouer, à écrire, etc. ».
—
leva ta tàoulo, préparer
Dér. du
lat.
le
repas, desservir une table.
Tabula, planche.
,
TAR
TA1'
ti-20
Tâoulo. nage.
—
t.
Plunche ou carré de légumes ou de jardi-
/'.
sous
planche, un Dér. du lat. Tabula.
Tàoulo-doublo,
Tâoupado,
».
s.
f.
qu'une
Tapas,
Table pliante, ronde ou carrée. Taupinière, petit monticule de terre
le
/'.
en creusant ses galeries.
taupe retire
On
m. De
nature de
la
—
la
Tàoupéto,
Taupetle, petit flacon de
».
f.
Taupinière.
On
dit aussi
Tâoupado.
jamais dans
les
Tapo quîou, l'églantier,
parce que
terres
fig. flétrir,
Tapa, cloison. se
Boucher, fermer avec un bouchon; couTapa no porto, boucher une porte avec une Tapa lou fia, couvrir le feu. Se tapa, se couvrir,
chaudement.
tenil
Tapa-vous
bien,
Dér.
»
m.
bruit,
transposition
et
du
salir.
Au
f.
Tâche
empreinte
;
d'huile,
de
salissure de boue, souillure
;
—
graisse,
au propre
;
couvrez -vous
faire
—
grand désordre accompagné
du
Voy. Taquo. Taquo-d'oli, ». f. comp. Tar, s. m. Tard, longtemps après midi, aux approches Sus lou tar, sur le soir, de la nuit, après la nuit close.
tapage.
—
grec nâ-ra-foç, bruit, fracas, craquement, par la
du n
nommé
des conserves
un souvenir impérissable. Uno taquo din l'ièl, une taie. Du bas bret. Tach, souillure, ou de l'arabe Taca, tâche.
— FaireTapage, tapaje,
du
ainsi
est
baie
au figuré. Leva bien uno taquo, il avale volontiers un verre de vin, c'est un excellent buveur. Acù's taquo une injure ou d'oti, c'est une chose indélébile, ineffaçable un service rendu que l'on n'oublie jamais, un fait qui laisse
Dér. de Ta, bouchon.
Tapaje,
s.
et
bien .
de bruit.
Il
déshonnorer.
d'encre, de vin, etc.
t>.
—
gratte-cul, baie rouge de
Dér. de Taquo, tâche.
Taquo,
racines des plantes lui fournissent de copieux suppléments.
vrir.
m. comp. Le
Tacher, faire une tache, souiller,
v.
Taqua,
lui faut les terres
il
s.
Agalanciè (Voy. c. m.). l'on compose avec cette
astringentes qu'on emploie pour arrêter la diarrhée. Tapecul, tilbury, sorte de voiture légère à deux roues.
une guerre acharnée. Ce n'est incultes ou fortes que s'établit la
font
souples et cultivées, engraissées de fumier, dans lequel elle trouve des vers dont elle fait sa pâture préférée. Mais cet ordinaire ne lui suffit pas et les
taupe;
ou de correction anodine.
Der. du français Tape, m. sign.
f.
agriculteurs lui
f.
la
familiarité
Taupe, Talpa. Par son genre de vie, la besoin n'a d'y voir parfaitement: elle a cependant pas taupe des yeux qui y voient fort clair. Aveugle ou non, elle n'en remontrerait pas moins à tous nos mineurs, et il n'est pas d'ingénieur qui put trouver à reprendre à ses travaux: mais les
b
—
Tape; coup légèrement appliqué avec la joue ou toute autre partie du corps en signe de
s.
Tapo, main sur
Voy. Dér. de Tâoupo, taupe. s.
Provence.
la
Voy. Tapérii'.
—
m.
Tâoupo,
spinosa, Lins.,
famille des Capparidées et dont les baies se
Dér. du grec Tsj:eiv6;, rampant. Tapéro, s. f. Câpre; baie de câprier confite dans vinaigre et servant de condiment pour relever les mets.
pharmacie ou
de confiserie. Tâoupièiiro,
m. Câprier cultivé, Capparis la
dans
Italie et
des taupinières. Dér. de Tâoupo, taupe. ». f.
—
le vinaigre pour l'assaisonnement des mets. Le câprier croit naturellement en Grèce et dans les îles de l'Archipel. C'est de là qu'il doit avoir été transporté en
taupe, qui a des mulot ou rat des
Un ra tâoupén, un analogues. champs, qui creuse des galeries comme la taupe et forme mœurs
fortement appliqué. Lou tape, petit avorton.
giffle, soufflet
conservent dans
de Tâoupo, taupe. adj.
Gros
».
Tapériè,
arbrisseau de
Tàoupén,
c.
m
s.
Tapé, s. m. Nain, courtaud, jeu du bouchon.
Dér. et dim. de Ta, bouchon.
dit aussi
Tâoupièiro. l)ér.
rendanl imperméable. On designs' aussi ces poudingues le nom de Cistre, Cislras.
le
tâoulo d'ispinan, dé lachugos, dé cibos, une carré d'épinards, de laitues, d'ognons.
Uno
t.
dans
Tar, adv. Tard, au delà du temps fixé, du temps ordiUn pâou tardé, un peu du temps convenable.
s. m. Tapageur, celui qui fait du tapage. Dér. de Tapaje. Tapâou y-anaTapàou, adv. Aussi, si peu, non plus.
Tapajur,
tard.
du
Dér.
nii pas, aussi n'irai-je pas.
lat.
Tardé, m. sign.
Tarabastéja, v. Faire du bruit, du fracas, s'agiter pour peu de chose, importuner, troubler, ravauder, tracasser. Dér. de Tarabast, tarahat, sorte de crécelle dont les
Composé de Tant et de Pâou. Taparas, s. m. Sorte de poudingue ou conglomérat lacustre très- ommun dans le Gard et qui, au-dessous de
religieux se servaient jadis pour éveiller ceux qui, pendant
la
une épaisseur trop considérable. Dér. de Tapa, boucher, couvrir, parce qu'en effet cette poudingue recouvre le sol et le bouche pour ainsi dire en
—
naire,
—
terre végétale, forme une couche imperméable plus ou moins épaisse. Cette imperméabilité du sol rend la terre infertile, et on ne peut la rendre productive qu'en brisant et extrayant ces bancs de poudingues quand ils n'ont pas
la soirée.
i
devaient chanter
la nuit,
pour
Billot,
dont on
se sert encore
offices
au cou des chiens pour d'aller
l'office et
de ténèbres pendant la semaine sainte. bâton ou crochet en bois qu'on mettait en travers
les
dans
les
les
empêcher de chasser
seuls et
vignes.
Tarabastéjaïre,
».
m. Homme importun,
esprit tracas-
TAU
TAU
qui s'ngite constamment à propos de rien ou Je peu de chose. sier,
de Tarabast.
|)i
m- Tracas, vacarme.
i.
Tarabastèri,
— Voy.
m.
s.
coup, un brouillon. Dér. de Tarabatt.
Homme
—
Tarubas-
tracassier, qui s'agite beau-
Voy. Tarabastéja.
m., ou Taradouïro, s. f. Grande tarière ou Taraïre, hondonnière servant à percer la bonde des tonneaux. Elle s.
munie d'une légère amorce.
Tarasquaïre, mouvoir
à faire
m. Un
».
la
hommes
;des
tarasque pendant
H
déton
les i»-i 1> 1
oêsMU
en imitant leur ramage. Ses différents I ont N'iulu dépeindre son caractère le l.itiu Lanius :
la
Tarabastiè,
a
surtout ses instincts audacieux et
et
un véritable rapaee qui obasia qu'il attire
téja.
est
crochus,
c-.'i
qui sont employés de Sainte-
les fêtes
a
de boucher,
signification fait griéelie.
contraction
français,
par
tnarido,
mauvais,
"Ara
grec
a moins
méchant,
la
que le
comprend toujours
de mari,
et
A'agasso, pie.
syllalie ne vienne de mas, maris, mile, c.-A d.
rageuse. Tarnagas enfin
du nom
est le parfait équivalent
Margatto la
le
première cou-
farta,
mot Agasso,
mis au masculin agas, précédé de tarn qui, avec une légère ce dernier mol, vieux altération, peut être car ou tarn,
roman
—
— de
Caro, carnis, chair, ce qui équivaudrait à pie le nom de Comment le
Le français donne justement
Marthe, à Tarascon-sur-Rhône. Dér. de Tarasaiio, dont l'étymologie vient de l'espagn.
carnassière.
Tarasca, fantôme.
guedocien a-t-il été si mauvais observateur celte fois que de faire de son tarnagas le synonyme de sot, de balourd?
Tarder, différer, ne point arriver assez
v.
Tarda,
tôt,
Tardare, m. sign. Tardé, a*lv. Dim.de Tar, tard; un peu tard.— Voy. Tar. Tardiè, èïro, adj. m. et f. Lent, en retard; tardif, Dér. du
femme
La pie-grièche
en retard.
se mettre
grièche à une
lat.
criarde, acariâtre.
souvent sur
se précipite
oiseleurs, qui la prennent ainsi
a
l'aveugle
sottise
audacieuse
rapacité?
La
attribué
les
dans leurs
ce
est
qni
appeaux des filets
l'effet
doit
captivité
pie-
lan-
aussi
:
a-t-on
de son l'ail
dans l'arrière-saison. qui vient tard, qui ne mûrit que Dér. de Tar, tard. Taréïrôou, s. m. Grande manne d'osier ronde et en
beaucoup, et, dans les premiers moments surtout, elle doil en paraître comme hébétée. Jugé dans ces circonstances, le Tarnagas a pu être pris i»ur un sot, et devenir ainsi le
forme de cône tronqué renversé, qui sert à transporter la vendange ou autres productions végétales. v. pr. Se targuer, se prévaloir, tirer avan-
prototype dé l'espèce.
Targa
(Se),
Tarnâou,
De pour
soi Targo, large, bouclier que l'on plaçait devant
Targo, j. f. Targe, bouclier; mine lîère, démarche assurée.
trogne,
bonne
mine,
Tarible,
m.
blo, adj.
—
Un ome
et
tarible,
f.
Terrible, gros, énorme,
un homme
tuosité.
le
premier
Parmi les cinq variétés plus ou moins répandues dans le dé la pays, le languedocien distingue : 1° lou tarnagas beh méno (pie-grièche grise, Lanius txcubitor , Temm.), blanc
la grosseur d'un merle, corps, dessous, avec la queue et une bande autour de l'œil noires,
de
du blanc parsemé sur
î° lou
tarnagas dé la
les
tèsto
le
parties les
plus foncées;
roujo (pie-grièche
rousse,
L-mius niftts. Temm.), plus petit que 1'' prteédeot; le dessous du corps blanc, sauf les lianes lavés de roux; tout 1,1 m 1 dessus d'un noir profond, avec un demi-cercle les ailes, le derrière de la lète d'un roux ardent; 3° lou 1
tarnagas thète de
téré téré
ou térén lui
près de terre que couleur,
la
est la femelle de ce dernier
:
f.
vice, défaut, défec-
—
Vigno in taro, une vigne en sève ou en fleur. Tharah, rejeter, rebuter ; ou de Talah, défaut,
l'arabe
vice.
—
Voy. Taro. Taros, s. ( plur. Défauts, vices. Tartanis-tartanasl interj. Onomatopée employée dans
Lanius. surtout, beaucoup plus usité, au genre Pie-grièche,
cendré sur
De
athlétique.
Dér. du lat. Terribilis, m. sign. Tarnagas ou Margasso, s. m. Noms donnés,
et
s
l
—
redoutable.
huitième partie
la
parce que
à les contenir; récipient qui sert
du
Tariblamén, adv. Terriblement, énormément, beaucoup, A plougu tariblamén, il a plu énormément. très-fort.
une drachme,
gros,
le gros est composé de trois deniers. Tare, déchet, déduction faite sur une pesée de denrées ou de marchandises du poids de 'enveloppe ou
trois,
Taro,
se défendre.
m. Un
le
Ce mot
tage, faire parade.
s.
gros pèse trois deniers, et le denier un grain. de lernalis, de parait être dérivé de lernarius ou
de l'once;
l'épi-
vient de ce qu'elle place son nid plus PU seulement par sa la
première espèce.
son bec recourbé, ses ongles pie-grièche, par
le
jeu de cache-cache.
Tartaao ou Tartanas, s. m. La milan et principalement Le milan est fort rare dans nos contrées; la au contraire, y est commune. On peut établir, en règle 1
la buse.
les oiseaux de proie diurnes, les plus générale, que, parmi toutefois celte classe à ceux qui font la bornant en gros, sont confondus sous le no: guerre à nos basse-cours,
Tartano,
comme
Quant aux plus quelques visitent
sont sous celui de Mouïci.
les petits
le
gros, tels
que
variétés habitent
quelquefois,
ils
l'aigle,
le
vautour, dont
montagnes voisines et po«a conservent leurs noms fr.i: les
la languedocienne. légèrement usaisoaaéaé b« Ce nom a sans doute été d Miné I voile ailes sont triangulaires et en forme de 1
celle
du vaisseau appelé
cabotage sur
la
1
K
ses
latine, c >•
tartane, qui sert à la pèche et au Le nom de cette embar-
Méditerranée.
cation parait lui-même dérivé
du
celtique.
n
TEM
TE
692
Tartèlo (Faire la). Mot qu'emploient les gamins en jouant à pile ou face, pour indiquer que leur adversaire cherche à tricher, en faisant retomber la pièce du coté qui le faire
peut
Tartéléto
m. Bonbon, petite tarte. m. La pomme de terre.
s.
Tartifle,
beaucoup du mot
l'on
que
la
Tartifle.
met sur une autre
étoffe
;
Tasso, mes à la
Tass, m. sign.
celt. s.
On
tasso,
prix fixé. Dér. du français Taxe. agir
tasto,
—
Au
l'obscurité.
fig.
c.
Toy.
v.
choisir
Tavèl,
s.
m.
à
dans
tâtons
tâtonner, procéder avec hésitation, avec
incertitude, faute de lumières
ou de renseignements
Pile, tas, agglomération.
que réunion,
Té,
s.
sur
le sol.
goutte,
agglomération
même
m. Une goutte;
— yen
vole
la les
roupie qui pend au nez; eaux d'un toit s'écoulent
pa qu'un
d'aqui, ôte-toi de la.
lé,
je n'en
veux qu'une
toi,
a
gardo! prends garde a
—
toi.
toi.
Dé quéléprén? qu'est-ce qui
Té
Garo-lé
te
prend?
parlère coumo fôou, je lui parlai d'importance. Dér. du lat. Te, ou du grec Te, te, tu, toi. interj. !
Tiens!
vraiment! Est-ce bien vrai!
Tè, véjo-lou! Tiens, vois-le! Tè tu,
ploie en parlant
tè
les
opaque.
uno
tel,
tèlo,
un
fibreux,
une
tel,
Est-il
iéou! s'em-
toile, tisserand,
telle.
marchand
tissu
— La ».
ou
Éblouissement, obscurcissement do
s. f.
moribonds, dont
Tèlo,
filet
téléto, le voile
de
tissu de
Toile,
f.
des araignées.
—
la
tèlos se
mort.
la
de
fil
On
le
lin
ou de chanvre, ou
dit aussi pour le lé
Tèlo d'oustâou, toile de ménage.
loquou, je suis sans
Dér. du
lat.
Tèlo,
indéf.
une
s.
telle.
le
Las
sou.
Tela, formé par syncope de Texula.
— Voy.
Témouèn,
vue
cornée devient trouble et
la
Tèlo cruso, toile écrue, non lessivée, non blanchie.
».
fait;
[.
Telle.
—
Sladamo uno
tèlo,
madame
Tél.
m. Témoin, celui ou celle qui a vu ou preuve ou marque; fragments de pierre ou
de
tuile que l'on place à coté d'une borne-limite, et qui étant rapprochés, se soudent de manière à reprendre leur
forme entière. Teslimonium, m.
lat.
Témpéstéja,
bruyamment,
».
faire
s.
Tempêter, faire grand bruit, de violents reproches.
se fâcher
Dér. de Témpèsto, tempête.
l'air,
de gens qui se disputent et se renvoient
réciproquement des injures.
— Un
m. Marchand de
s.
Témpèsto,
ié
Tè!
indéf.
m. et f. Filamenteux, du chanvre, la filasse.
français.
Téléto, chez
Dér. du
vése, jeté vois. Prén-té
s.
adj.
la teille
toilier.
d'habitations,
une larme.
possible
du
entendu un
e Té, pr. pers. de la 2 personne. Te,
Té
ouso,
—
précis.
centre habité.
gouttière, chenal par lequel
Tingere, m. sign.
lat.
Télatiè,
— Tavèl fTavèou,
en provençal), village du canton de Roquemaure, a la signification
—
largeur d'une toile.
chercher
et de Técho.
Télado, s. f. Une pièce de toile. Dér. de Tèlo. Voy. c. m.
un
m.
Tâtonner;
Dégoù.
Se dit dans un sens général pour désigner vaguement une personne dont on parle. On dit aussi: un tâou, uno Dér.
Dér. de Tasta, goûter. Tastoù, s. m. Reste de pâte dont on fait de la galette ou une fouace qui imite grossièrement une forme humaine
Tastounéja,
et
talo.
melon en en goûtant plusieurs. Mé pourlaran la tasto d'aquèl vi,on m'apportera l'échantillon de ce vin. Douna à la tasto, offrir à l'essai.
appelée Èstève.
Té
Dim. de Té
Teindre, donner à une étoffe ou à toute autre
v.
comme
coriace,
;
Préne un méloun à la
aussi
dit aussi Téché.
Téïous,
Tactum, supin de Tangere, toucher.
—
— Voy.
Petite goutte.
chose une couleur voulue, en la plongeant dans une dissolution liquide préparée à cet effet.
Tasto, s. f. Dégustation, essai d'un fruit, d'une liqueur, mais surtout des melons, du fromage, du vin et de l'huile échantillon.
Goutte.
m.
.s-,
Tel, tèlo,
Tasta, v. Goûter, déguster, essayer, éprouver; avec circonspection, sonder le terrain. lat.
—
». f.
Dér. du
lasso, c'est la taxe, le
Dér. du
lat.
Tèfle, ». m. Gros morceau, grosse pièce. Tè/le dé pan, un quignon, un gros morceau, un chanteau de pain; un buffle, un animal de grosse taille; un homme obèse, joufflu; un soufflet appliqué sur la joue.
—
L'an Taxe, taux, prix, cours, tâche. on le fait travailler à la tâche. Acà's la
f.
Aïgo tébéso, eau
t>.
Tégne,
Tasse, petit vase servant à boire du café, de tisane ou autres breuvages que l'on prend à petites doses. s. f.
Dér. du
du
Técho,
emplâtre, tache.
Tasso,
f.
Tepidus, m. sign. Soun Dégoutter, tomber goutte à goutte. nas léclw, son nez dégoutte. Técho, il pleut légèrement, il Dér.
Téchoù,
Tasséla, ado, adj. m. et f. Tacheté, moucheté, qui a des taches sur la peau. Tassèou, s. m. Tasseau, morceau' de bois servant à soutenir une tablette, une étagère, un rayon de bibliothèque; grosse pièce faisant tache
—
Tiède.
bruine. Aquél ron técho, l'eau suinte de ce rocher.
Dér. par corruption de l'allemand Kartoffel, dont la prononciation se rapproche
et
tiède.
Técha,
gagner. s.
Tébés, éso, adj. m.
le
». /.
Tempête, ouragan, agitation violente de
plus souvent accompagnée de pluie, d'éclairs et de
tonnerres.
Dér. du
lat.
Tempestas, tempête.
Témpiè ou Trémpiè,
».
m. Pluie abondante, qui pénètre
très-avant dans la terre et suffit à alimenter les sources
TEN cl
lu fontaines
et I lei
TÉN
lui' gr mir. — A fa un bon trémpic,
bien trempé la terra. Dér. et Trempa, mouiller.
a plu abondamment. Dér. de TémpU. Voy.
Temple,
m.
c.
m. Temple;
s.
— Anan âou temple,
édifice consacré
au culte pro-
nous nous rendons au service
religieux dans le temple protestant.
Dér.
du
Int.
le
—
wnt, L'on
po pa témpourl, on ne saurait tenir contre ce froid, contre cette cbaleur. Podepa lou témpourl, je ne puis le supporen parlant d'un fAcheux. d'un homme ennuyeux. Dér. dulat. Temporit, gén. de Tempus, temps.
ter; se dit
Témpouros,
s.
de
saisons
Les saisons, mais surtout
plur.
(.
que
le
Quatre-Temps ou consacre au jeune et à les
chaque saison,
l'année
l'Église
l'abstinence: la saison des semailles
ou autres opérations
principales de l'agriculture. Dér. du lat. Tempora.
tomlicr
occasion
;
Sèn âou bèou
tén,
état, disposition
;
le
beau temps est
tén et bèlo ouro, se dit de celui qui néglige
toujours avoir le temps d'y songer, de s'en occuper, et ne s'en occupe jamais. Dér. du lat. Tempus, m. s. ses affaires, qui croit
Tén, téncho, adj. m.
et f.
Teint, teinte, qui
Dér. du
pers. de l'ind.
iipwlini le liois.
composé de quatre MobfttM disposées de moindre attouchement In détnqi
—
la pierre t.
Tenere, tendre.
lat.
—
pain, d'un comestible quelconque, qualité de ce qui est tendre ou facile à couper; les châtaignes qui, après le
—
dépiquage, ne sont pas encore complètement desséchées. T'a dé téndroù dinc aquélo pitado, il y a des tendrons dans cette quantité de châtaignes sèches soumises au dépi-
Tène,
t>.
Tenir, être ferme; être
— Tène
lié,
attaché,
collé;
pi, piéter; marcher avec quelqu'un suivre de près. Fasés mé tène aeo, failes-
d'un pas égal, le moi passer cela. Quan ténèn ddou met? combien avonsnous? quel est le quantième du moisî Tl-n dé soun pèro, a
il il
les
ou
qualités
les
défauts de son père. Se tèn bien,
s'habille avec goût.
Dér. du
Tenere, tendre.
lat.
—
du verbe Téni ou Tène,
tenir.
Il
ou
variable.
Dér. de Tène, tenir.
du
.«.
Téngudo,
Tenere, tendre.
lat.
Ténal,
»i.
comme terme sec comme un
Locution employée
Maigre coumo un comme un cent de maigre paraison
m dans
Ténésoù, ». f. Constance, fermeté, cohésion, solidité. lou ten n'a jet dé tènétoù, le temps est inconstant,
elle tient.
Dér.
II
du
a été
plongé dans un bain de teinture. Dér. du lat. Tinctus, m. s. e Tèn, 3
su.
Téndot ddou col, les muscles, les Téndos, ». /. plur. tendons du cou. Téndroù, ». f. La tendreté d'une viande, d'une salade,
ressembler.
—
i
imorfoir.
le
que
Téndïos.
saison propre à chaque chose
Prou
laisse
sur l'oiseau. Voy. Léco. f plur. Ternie de lalxiureur. Ce sont deux verges ordinairement en fer qui passent à travers le »ep d'une charrue et le relient au mancheron. fait
quage-
arrivé.
liqueur
s.
commencer un
fragile
Tén, ». m. Temps, durée qui s'écoule d'une époque à une autre plus ou moins éloignée; loisir; délai; terme; de l'atmosphère.
tt
Téndi. ». m. Piège pour prendre les petits oiseaux, composé d'une pierre plate soulevée d'un coté de IBM a présenter une inclinaison d'environ 45°, et soutenue sur telle sorte
année; supporter la grande cbaleur, le grand froid, la pluie, et en général les températures extrêmes.
renouvellement de
». f.
se servent pour
un appui
sign.
Finir son teints, sa tache, sa journée, son
».
Témpourl,
ni.
Templum,
Thictura, m.
lat.
Téndièïro.
c
teinturier.
Dér. de Tendre, diriger.
—
testant.
Mm
cooleat que
du
l'art
Dér. du
—
A temTremper, siiurer d'eau. pluie a bien trempé la lerre ou l'a bien abreuvée;
pii'ira, la il
:
».
Témpièïra,
de
iiopretùon
la pluie i
hareng, Le mot Ténal dérive
ténal,
:
de com-
clous.
peut-être de tenaille, outil qui rappelle vaguement, avec sa
deux branches,
tète et ses
bonshommes
les
naïfs
que
les
t.
f.
Lieu où l'on se tient habituellement
:
fréquente ordinairement; habitat, en Ar<> des plantes; gite. en parlant des animaux. parlant tient d'babitu soun sat tèngudot, c'est là qu'il
maisons que
l'on
—
M
:
Dér. de Tène, tenir.
Téngucn-ténguén,
locut.
employée en Languedoc
et
tenant-tenant. Cette ex-
enfants dessinent sur les murs.
équivalente a donnant-donnant,
v. Teindre, donner de la teinture à une étoffe, passer une couleur à l'huile, au vernis ou à l'eau sur une porte, une fenêtre, un meuble, une construction
les enfants qui, en voulant pression est très-employée parmi une contre autre, se défient l'un de une bagatelle troquer
Ténchura,
en bois. sur
ma
—
.4»
ténchura
ma
porto,
j'ai
passé delà peinture
veulent échanger.
porte.
Dér. du
lat.
Tingere, m.
le
».
métier de teindre
lat.
Ténchuro,
1>
s.
Ténchuriè, ténchurièïro, qui exerce Dér. du
l'autre et conviennent,
nantir réciproquement,
Tinctor, ». f.
m.
m.
et
/".
Teinturier, celui
les étoffes.
s.
Teinture, liqueur préparée pour teindre:
i
en prononçant cette locution, >I là demi, de ce qu'ils nm-
—
de Tène, tenir. Voy. c. m. v. Tenir, avoir à la main ou entre
Téni,
posséder; être tenir
les
mains;
attaché: prendre, recevoir; avoir hérita des propos: avoir de la ressemblai
lié,
profiter, entretenir, accomplir, garder, effectuer.
—
:
Tenl d'à-mén.
TER
TER
634
surveiller, épier. M'oit U-.ne dé di
Ce mot s'emploie
dit.
pour que Tène, dont
est
il
ou pér
Ténquo,
quand on
m. Coup,
s.
v.
Tendre des
sur
toiles
ou au-dessus des rues pendant se garantir des rayons
les
du
A
le
grandes chaleurs de
Dans
notamment à Avignon, on tend des
rues où passent les
Dér. du
l'été
certains pays,
toiles
au-dessus des
Fête-Dieu.
la
se mettre
Téouièïro,
d'Alais.
— Lava
Tegularius, m. s.
poterie de
commune, mais
Cette poterie est
solide et légère.
la téraïo, laver la vaisselle.
Dér. de Tèro, terre. s.
Téraïre,
—
diction.
m. Territoire; l'ensemble du
territoire
tuiles
vement formé de rochers
et de terre végétale, présentant
—
des veines et des cavités.
Téraïre bravén, sorte de
Téralado, s. f. Terreau, terre neuve, limon transporté sur une terre maigre pour l'engraisser ; terreau, humus des forêts et des bois, fumier réduit en poudre noirâtre
/".Tuilerie, fabrique
de
tuiles
;
Téoulado, s. f. Toiture faite avec de extension, une toiture en général.
la
emploie pour cultiver des plantes délicates ou
l'on
rares.
Dér. de Tèro, terre.
s.
briqueterie,
usine où l'on fabrique et où l'on cuit des briques d'argile. Dér. du lat. Tegularium, m. s. tuile et,
par
Térassiè, s. m. Terrassier, ouvrier terrassier, ouvrier que l'on emploie dans les travaux de terrassement, surtout dans la construction des routes. Se dit, par extension, d'un
homme
champ aux dépens de
qui cherche à agrandir son
ses voisins par des
empiétements successifs.
Dér. de Tèro, terre.
Dér. de Téoule, tuile.
m. Sorte de
s.
Téré,
bon à manger que l'on y en a de plusieurs espèces
raisin
Téoule, s. m. Tuile, sorte de plaque en argile cuite et ordina rement cintrée, qui sert à couvrir les maisons, à
cultive dans le Languedoc.
construire des toitures; une visière de casquette. Ion téoule, avoir l'air malade ou déconfit.
rouge pâle et blanchâtre ; le léré-éscalan, dont sont très-làclies et très-espaces.
Dér. du
— Faire
Tegula, de Tegere, couvrir.
lat.
Téoule-vis,
m. comp.
s.
— Téoulado à
plates.
tuile.
On
s. f.
Toiture de maison construite avec de
dit aussi Téoulado et Couver.
Dér. de Téoule,
c.
m.
.
m.
et f.
Mince, aminci, grêle.
—
une
un champ de pommes de terre. Uno térado d'amouriès.
terre plantée de mûriers.
Dér. de Tèro, terre.
Téragnas, qui
s.
ou en
décompose à
l'air,
pierre morte;
roche
qui se réduit en pous-
écailles; terrain inculte, rocailleux et couvert
de broussailles. Dér. de Tèro, terre.
Téraïè,
s.
m.
Potier
Il
:
d'un rouge brun;
Remuer, gratter
v.
la
terre,
enfants en se jouant par terre ou sur Dér. de Tèro, terre.
de terre,
faïencier,
d'ouvrages en poterie, en faïence, en porcelaine. Dér. de Tèro, terre.
revendeur
un
le
téré-bôuré, les
comme tas
grains
font les
de sable.
Térino, s. f. Terrine, vase en terre évasé servant à la Ce mot s'emploie surtout pour désigner un bassin de garde-robe ou de chaise-percée un bassin de malade, cuisine.
;
Terme,
l'on fait glisser
que
s.
dans un
m. Terme, borne,
d'un domaine.
—
lit,
sous
le
malade.
champ, d'un Planta terme, procéder à un limite d'un
bornage, à une délimitation de propriétés contiguës. Dér. du lat. Termen, terme.
Tèrméja,
v.
Aborner un champ, y planter des bornes.
Dér. de Terme, terme. Tèro (Faire), loc. adv. Succomber à une grande douleur.
— Ké fura
tèro,
il
en mourra de chagrin. s. Terre forte f. comp.
Tèro-bravénquo,
m. Hocher pourri ou
s'effrite et se
sière
dit
proprement
territoire,
Tenuis.
Térado, s. f. Champ, plantation, pièce de terre semée ou complantée d'une même espèce d'arbres ou de plantes. Uno térado dé bla, un champ de blé. Uno térado dé trufos,
téré
plat, évasé,
sans couleur.
frêle, terne, pale, lat.
Voy.
la
tuile.
Tèoune, tèouno, adj Dér. du
—
le
Téréj a,
léoule-vis, toilure
à tuile découverte, sans doublure de planches ou de briques
Téoulisso,
d'une
surface de pays dépendant d'une même juriTéraïre loubâou, portion de terroir alternati-
commune;
que
Téouiè, s. m. Tuilier, ouvrier qui fabrique des avec de l'argile cuite. lat.
La
Dér. de Tèro, terre. sous
toile
à l'abri de la pluie et du soleil. Dér. du lat. Tentorium.
du
Poterie, vases en terre cuite, ustensiles de
/'.
Saint-Quentin, près d'Czès, est très-usitée dans les environs
Tenere, tendre.
lat.
s.
terrain lacustre, ancien fond d'étang.
Ténto, *. f. Tente, pavillon militaire, abri de lequel on campe ; banne, toile que l'on tend pour
Dér.
Téraïo,
cuisine en terre cuite, vaisselle en poterie.
uno
réçaupégu
a reçu une brèche. devant des maisons
il
soleil.
processions de
quelque chose.
tient
—
brèche.
lènquo, cet objet est écorné, fendu,
pour
sens
équivalent. lat. Tenere, tendre, à cause de l'état de tension où
Dér. du
et
même
le
un
sont les muscles delà main
Tenta,
le tiens
di, je nie
dans
d'ailleurs
et argileuse
des terrains lacustres.
Tèro-labourivo,
s.
f.
comp. Terre labourable, propre à
être labourée, à recevoir la semence.
Tèro-loubâou, 5. f. comp. Terrain rocailleux, mélangé de terre végétale. Téroùs, ouso, adj. m. et f. Terreux, euse; mélangé ou souillé de terre. Dér. de Tèro, terre.
TES Térubin,
T1A
m. Toupie de grosse dimension. On
».
Téstudo (Piolo). i. f. II' ou i mari t. m. Toit, toiture, couverture de maison. Dér. du lat. Tectum, m. sign.
dit
i
aussi Turbin.
Tèt,
Tes, ». m. Tel; morceau de poterie cassée; fragment d'un pot nninfl. d'une faïence, d'un verre. Aquél frki> sèn lou tèt, ce ragoût à l'odeur de poterie brûlée. Il existe
—
Rome une
élevée appelée MonteTesiaccio, entièrement formée par des débris de poterie
prit
de
colline assez
Téta,
».
m. Têtu,
Téstari, Dér. de Tètto, tête.
Téstéto,
Dim. de
tête
t.
du
celt. Tetar,
ou du grec
Chevet d'un
lit: le
chatourné d'un
t. m. Rejetons, branches gourmandes des un enfant qui demande souvent à téter, un rude
Tétarèl,
m. Le hochet ou suçoir des petits enfants. Tétarèl ou tétarèlo, celui ou celle qui
t.
On
appelle aussi
fait
métier de tèter les femmes que le ». m. Le sein d'une femme,
Dér. du grec
Et un home dé tètto, du goût et de l'odorat. un homme intelligent. Fat coumo tout oie», travaïo dé tèsto, c'est un homme qui réfléchit continuellement. Grosso pdou dé sén, celui qui a une grosse tête a souvent peu de bon sens. Parla dé tèsto, être dans le délire. Tèsto dé n'a jamaï blanqui, tète de fou n'a jamais blanchi. Aquél éfan a bono tèsto, cet enfant est intelligent, il a de
fol
apprend facilement. Tètto d'uic, une têle d'ail, l'ensemble des gousses qui la composent. Tètto d'ase, têtard, larve de la grenouille. Tètto duro, intelligence il
qui possède ces défauts. Tèsto téquo, étourdi, évaporé, qui ne sait pas se conduire. Tèttoflou, jeu de pile ou face. Contraction de l'expression
lente, conception difficile, celui
ou
françaises
souverain et
de
parce que jadis présentaient, d'un côté fleur,
l'autre
l'écu fleurdelisé
les pièces
de
l'effigie
du
aux armes de
France. Dér.
du
Téstoù,
lat. Testa, t.
employé dans
m. Teston,
le
sens de crâne.
ancienne monnaie de
France
du parce qu'elle portait sur l'avers l'effigie testons furent frappés sous Les premiers régnant. Louis XII; ils valaient d'abord dix sous, leur valeur ainsi
nommée
roi
s'éleva jusqu'à vingt-quatre sous.
Téstoulo, t. ou de brique. Dér. de Tèt,
f.
d'une vache,
mamelle.
TttOii,
Tétino,
Le
». f.
animaux
pis des
Morceau de tuile cassée, débris de tuile
têt.
Tèstu, s. m. Gros marteau de maçon employé dans ou les démolitions de maçonneries, et servant à dégrossir briser les moellons bruts. Ce marteau est pointu d'un coté.
et
en particulier d'une
chèvre, d'une vache, d'une brebis qui portent
Dér. de Tétin.
Této,
». f.
—
c.
Joy.
tétant
;
on
du
lait.
m.
Châtaigne bouillie,
mange comme en
marron
bouilli
l'appelle aussi
que
Càoudëto.
l'on
—
coumo uno této, il est mou comme un linge mouillé. Té eribe coumo uno této, je te crève comme une vessie,
Es
fia
une outre. Této-lèbre,
».
m.
Nom
tèsto
tète
pis
Tétinardo, ». f. l'ne grosse femme aux fortes mamelles, par ironie une grosse commère, une grosse maritorne.
tête.
l'ouïe,
Tèsto ou flou,
le
Dér. de l'Un, sein.
—
monnaie
incommode.
lait
lit;
f.
mémoire,
mamelle.
têteur.
et
c'est
la
Trcfty,
le
Tétaïre, arbres;
tête d'agneau.
Tête, portion du corps de l'homme ou de l'animal qui contient le cerveau, les organes de la vue, de
Tèsto,
dout,
but.
d'agneau, de chevreau.
mis à cuire une
lit du coté du chevet; pièces qui font partie d'un bois de têtière, portion de la bride qui passe sur la tête du cheval.
Dér. de Tètto,
» lou téta
d'une chèvre, d'une brebis.
téttéto, j'ai
t. f.
I
—
nmrriM.
la
i
Tétin,
Tètto, tête.
Téstièïro,
ntpN
-
dans
entêté, opiniâtre.
Petite tête,
». f.
— Aï met uno
n'ot point
jeu de boules pour indiquer que la boule touche
le
Dér.
résineux.
il
être persuasif, avoir la langue dorée. Téta se dit aussi
cassée et dont l'origine n'est point encore expliquée.
Dér. du lat. Testa, vase de terre cuite. Téscoù, ». m. Le coin de la charrue qui assujélit le mancheron à la queue du soc et dont l'enlèvement suffit pour démonter la charrue. Téso, ». f. La gomme, la sève qui découle des arbres
à
Tèter, se dit d'un enfant
9,
i.nniri) tetn,
vulgaire
du Lychnis
sylvettrit
—
Voy. Cdoulickoù. Compagnon blanc. involonuii et convulsif Mouvement m. ». Ti, et non justifié que l'on quelque muscle; geste singulier alba simples, ou
habituell. •; par habitude et sans raison; tic, grimace habitude du ol mauvaise maladie ou caprice, passion; sa mangeoire ou a frapper dessus qui le porte à mordre lou Prene ti, s'entêter. Préne à ti, prendre tête. la avec en Aqub et soun ti, c'est son habitude, sa manie, fait
—
grippe.
son caprice, son défaut. de boire. Tïa,
t>.
Tuer,
ôter
A la
lou
vie
ti
dé béoure,
d'une
détruire, fatiguer à l'excès, éprouver la barbatto a tïa tout amourièt,
il
manière
un
a
la
manie
violente;
violent chagrin.
la gelée
blanche a
me
tue. Aquél chagrin m» luto, ce chagrin Dér. du grec 6i*», immoler, tuer. Tiadoù, t. m. Tuerie, abattoir, lieu où les bouchers tuent les animaux de boucherie.
brûlé
la feuille.
Dér. de Tin, tuer. ». f. Tuerie, massacre, carnage, boucherie; endroit dangereux, escarpé, difficile a francoupe-gorge; chir, où l'on court risque de la vie.
Tïadouïro,
Dér. de lia, tuer. Tiaire,
s.
m. Tueur de cochons, égorgeur,
bouclier.
Dér. de Tia, tuer.
garçon
TIM
626 Tiba,
v.
TIO
Tendre ou étendre en
tirant.
— Tiba uno cordo, tendre une corde. Se
On
Timbra, ado,
dit aussi Tibia.
tiba,
aquélo cordo
se serrer la
Es tiba, au fig. il est ivre. On suppose que ce mot du celtique. Aven fa un tibage, Tibage, s. m. Une mangeaille. nous avons fait un repas homérique. Voy. Couflage et Ramplimén.
—
Dér.
—
Une
truellée.
Au
une grande
fig.
Tiblassado,
Augm.
fig.
une grande
le
Truelle, outil de
s. f.
mortier, à l'étendre;
cuillerée dépotage.
il
maçon qui
Ticun,
s.
m. Personne
un
tic,
une
capricieuse, qui a contracté
une manie.
—
Acos un
ticun, c'est
un
rangée, rang, ordre, suite
s. f. File,
;
une
—
battait avec force.
Tifo-tafo,
Bagarre,
dispute,
— Y-âoura qudouco tapage.
émeute,
tifo-tafo,
il
échaffourrée
,
y aura du grabuge.
Tignassiè, ièïro, s. m. et f. Celui ou celle qui a une chevelure épaisse, rude et inculte. Tignassiè léstu,
—
à la tète ébouriffée, mal peignée, hirsute, et dont
l'entêtement n'est pas moindre.
Tignasso, s. f. Teignasse et non tignasse d'après l'abbé de Sauvages; chevelure mal peignée, vieille perruque. Tignasso dé candi, une perruque de chiendent, une che-
—
velure d'un blond fade. Tignasso, dit Sauvages, est cor-
rompu du
petite cloche
aux portes
pendules, le
marteau.
m. Timon, longue pièce de bois qui voilure ou d'un chariot et à
s.
sort de laquelle
attelle les chevaux; gouvernail d'un vaisseau, d'un bateau, qui sert à le diriger. Dér. du lat. Temo, onis, flèche de char, appareil qui sert à le conduire, à le traîner.
Timoù,
s.
Tumeur, tuméfaction, soulèvement de
f.
la
un développement de tissus organisés. Timouniè, s. m. Cheval attelé au
brancard d'une
fr.
Tinado,
teignasse dérivé à son tour de teigne, maladie
fait
à
la
Une cuvée;
s. f.
plein
une cuve; ce que l'on de linge ; une cuvée
de vin dans une cuve
fois
lessivé.
Dér. du grec Tiv06;, cavité, chaudron. Tinàon, s. m. Cuve vinaire; cuveau en maçonnerie ou en bois où l'on met à fermenter le raisin préalablement
un plancher supérieur. Étym. du mot précédent. Tino, s. f. Cuve en bois servant à lessiver le linge: fosse où les tanneurs font macérer les peaux dans la foulé sur
chaux détrempée, pour les épiler. Étym. des deux mots précédents.
Tintamarado,
s.
Tintamarre, bruit insolite
f.
et intense;
vacarme, bruit désordonné et confus. Dér.
de Tinta, frapper,
tinter, et
bêche ou de houe qui sert à bêcher
de Marro, sorte de
la terre et
sur laquelle et en
qui provoque la chute des cheveux, dont la perruque dissimule l'absence. C'est pour obvier aux conséquences de cette maladie que la perruque a été sans
paysans frappent pour marquer l'heure des repas donner le signal à leurs compagnons.
doute inventée, et
pièces
de
le
la tête
les
teigneux avaient, plus que personne,
plus grand intérêt à l'adopter.
Dér. de Tigno, teigne. Tignos, s. f. Les engelures qui surviennent aux pieds et aux mains; tumeur phlegmoneuse, accompagnée de
démangeaisons Cidoulos.
et occasionnée
— Voy.
c.
par
On
le froid.
dit aussi
m.
f. Sonnette de bélier qui rend un bruit sourd et que l'on suspend au cou des chefs du troupeau. Timbra, v. Tendre fortement. Se dit d'une corde à
Timbourlo,
s.
—
boyau de violon, de guitare, de harpe et de tambour. Timbra un tambour, tendre la double corde à boyau placée sous
une
la
la
surface d'un organe, produit soit par un corps étranger qui cherche à pénétrer au dehors, soit par un amas plus ou moins profond de liquide, soit enfin par
peau ou de
allée
un rang de pieux, de ceps de vigne, de choux. Tico-taco, s. m. Tic-tac, ternie servant à exprimer le Sou» cur i fasiè tico-taco, son cœur battement du cœur. d'arbres;
homme
;
charrette.
maniaque. Tièïro,
Timoù,
sert à prendre
sert aussi à gâcher le plâtre, à
délayer et à polir les enduits. Dér. du lat. Trulla, plat, écuelle.
habitude,
m. Timbre, marque imprimée
s.
on de Tiblado. Une grosse truellée de
Dér. de Tiblo, truelle. Tiblo,
Tiro
Timbra.
v.
l'avant-train d'une
mortier, de plâtre, etc., au
le
—
Tendu, tendue.
On l'a appliqué aux horloges, aux d'entrée dés maisons pour remplacer
cuillerée
de potage. Dér. de Tiblo, truelle. s. f.
f.
dépourvue de battant et que l'on frappe avec un marteau.
j
s. f.
du
Timbre,
Dér. de Tiba. tendre.
Tiblado,
et
la bien.
taille.
vient
m.
adj.
faï la bien timbra, tire cette corde et tends-
et
peau inférieure d'un tambour
vis à écrou
pour
et
que
l'on serre
précipiter ses vibrations.
avec
les
Tin-tin!
inlerj
d'argent.
.
—
Onomatopée traduisant Té pagaraï lin-tin!
son des
le
te
je
payerai
comptant, argent sonnant. Cette locution désigne aussi le son d'une petite cloche. La campano a fa tin-tin, la cloche a sonné, a tinté. Lou tin-tin dé la campano, le tintement de
la
cloche.
Dans
ce dernier cas
l'expression
employée substantivement. e Tîou, tîouno, pr. poss. m. et f. de la 2 pers. du sing.
tin-tin
est
Tien, tienne
qui est à
;
toi,
qui t'appartient.
—
Aquà
es
tîou, cela est à toi.
Dér. du
Titus, dér.
lat.
du grec
Te6;,
m.
sign.
Tîoune, pr. poss. seconde forme de Tiou, dont fication est la
même
Nous devons
faire
et
dont
le
la signi-
féminin est aussi tiouno.
remarquer toutefois que Tioune s'em-
ploie plus souvent substantivement
pour
le tien,
ton bien,
TIR
TIR
—
ton avoir, ce que tu possèdes. Sits din lou tioune, tu is établi dans ton bien, dans ton héritage, sur tes do-
dévidage des cocons est exclusivement réservé aux
maines.
Tiraje, s. m. Filature: atelier où l'on tire la soie do cocon '.mi || ploiipant dans lVui ohaade. on appelle aussi
Même
le
étyinologie que
précédt'iit.
amener vers
Tirer,
v.
Tira,
mot
soi,
marche; dévider la soie du cocon; dans un puits, dans un réservoir;
—
Tira
d'a'igo, puiser
mal dans
être
ses
de
l'eau.
affaires,
Au
être
dans
sens où l'on
le
tirer
ou puiser de
l'eau
tirer
un coup de
fusil.
fig.
Tira d'aigo,
réduit
si^niti.'
dans
la
où
l'atelier
l'on
tire
fig.
Dér. du
dans
Tirassa (Se), Se
intentions que l'on a. Tira dré, aller droit devant soi. le droit chemin. Tira d'aryen, retirer, toucher de
du fumier, des pierres,
un emplâtre qui provoque au jeu de boules quand un
la suppuration. Tiro, se dit joueur lance la sienne contre le but ou contre celle de son adversaire, pour la chasser. Tira péno ou plutôt
Truïre-pèno, être en souci sur le compte de quelqu'un, sur le dénouement d'une affaire. Tiro dé soun paire, il
ressemble à son père,
Tiro-lé d'aqui, retire-toi de la ou tire-toi de là
défauts.
comme
tu le pourras.
un
transcrire
dier,
a ses manies, ses qualités, ses
il
Faire lira sous papiès, faire expénaissance, de
extrait d'un acte de
mariage, de décès, ou tout autre document particulier. Y-an tira Tira, t>. Oter, enlever, arracher, retirer.
—
dé san, on
saigné. Tiro-mé 'quélo éspigno, ôte-moi,
l'a
arrache-moi celte épine. Dér. de l'ilal. Tirare,
du
corrupt.
Tira (Se),
t>.
me
Tirar,
Se tirer, se dégager, se délivrer, souï lira d'uno bèlol je l'ai échappée
suis tiré d'un
d'air.
fier
embarras! Se tira d'en
Se n'es tira las Oratos nétos,
il
il
y a un
s'en est tiré
sain et sauf.
Tiradis, isso, adj. m. et f. Qui est souvent tiré, qui se renouvelle souvent. A'igo tiradisso, pous tiradis, fontaine, source, puits dont l'eau est souvent puisée.
Dér. de Tira.
Tiradoù, s. m. Tiroir, sorte de boite carrée enchâssée dans une table, une armoire, une commode, et qu'on ouvre a volonté en la tirant à soi. Dér. de Tira, tirer.
Tiradoù, sur
le
tirer
m.
».
cocon, et
ou à
filer.
la
Tiraïro, dévide sur
Atelier de filage de soie, où on la dévide
dans lequel sont établis plusieurs tours à
—
s. /. le
Voy. Tiraje. Tireuse ou fileuse de soie; l'ouvrière qui cocon, au moyen de l'eau chaude. On
disait aussi jadis Tiraïre,
employés à ce dévidage
;
trainer par
ne peut
il
l<-rre,
pas se
Tirasso,
Tirasse
s. f.
ou
traînasse, filet aussi large
qpe
oiseaux; herse, trainoireou
les
prendre
traîneau dont on se sert dans certaines fermes pour trainer
sur un terrain où
etc.,
les
voilures
ne peuvent passer. Tirlan,
m. Chenapan.
».
Tirlintèïno,
».
f.
Tiretaine, sorte d'étoffe dont la
ofc
Ce nom, qui s'applique à une étoffe fragile, s'emploie au fig. pour déprécier une chose. Aquà 's pas que dé lirlinlcïno, se dit d'une chose de mauvaise qualité, et même d'un homme de peu de valeur au point de vue de l'honorabilité. est
de
fil
et
la
trame de
laine.
—
Sauvages pense que
la tiretaine
a pris son
nom de
la
de Tyr où on l'aurait fabriquée dans l'antiquité nais celle étymologie ne nous parait devoir être acceptée qu'avec ville
la plus
;
grande réserve.
Tiro, j. m. Différend, débat, contestation sur le prix, la valeur d'un objet; écart dans deux évaluations distinctes
— Sén
d'une denrée, d'une marchandise.
dé
tiro
dé très
sommes en discord de trois francs. Dé quan dé tiro? De combien différez-vous dans vos appréciai;
frans, nous
dé souto, se tirer de dessous. Lous èrs si tirou,
courant
par
réfl.
— M'en échapper. belle! je
ou de l'espagnol
Trahere.
lat.
po pas tirassa,
trainer.
long qui sert à
tiro,
languir, se
triiner,
— Si
la saleté.
portée? Tira un plan, lever un plan; tromper quelqu'un par de faux récils; lui donner le change sur les véritables
émplastre que
la
Trahere ou du grec Tivissu, mouvoir,
lat.
décharger un coup de fusil. Quan tira vosto roumano? combien pèse voire balance romaine? quelle est sa
Un
où on
celui
r.
agiter, secouer.
l'argent.
tiradoù;
soie,
Trainer; train. r tpcèl soi, h dire a quelqu'un des paroles méprisantes.
Tirassa,
au
aux expédients.
suivre
la
mouline, mouli dé sédo.
faire lira soun pourlrè, se faire peindre. Tira lié la, traire une vache, une chèvre, etc. Tira un cà dé fusii, tirer,
femmes
région ilaiiieaa*,
pour désigner les ouvriers mils mais depuis de longues années, le
ses
pour la conclusion de votre marché? Sin dé tiro de quicon, nous sommes en discord d'une faible différence. Soun pas dé tiro que dé l'amitié,
pour l'autre. Tiro lancé
pour tuer
le
ils
n'ont aucune sympathie l'un
ou Tirlancè,
temps, amuser
s.
m. Bilboquet; amuselte
les enfants, leur faire
prendre
pour aider les personnes désœuvrées à tuer la temps dont elles ne connaissent ni le prix ni l'emploi. Tiro-larigo (A), adv. En français à tirelariyot. A foipatience;
son, en abondance, à profusion, avec excès. Expression émi-
nemment
rabelaisienne
,
fréquemment employée par l'auteur
—
de Garyantua et de Pantagruel. Manjin et béguén à tiro-lariyi), nous mangeâmes et nous bûmes à tirelarigot, à profusion, à ventre déboutonna. à bouche que veux-tu.
On di l
aussi vulg. en
fr.
:
Tirolo. s. f. Poulie, appareil mécanique composé d'une chape qui soutient le rouel, au moyen d'un boulon de fer. Le rouet tourne sur cet ixè, et reçoit dans la gorge creusés sur sa tranche la corde qui se déroule dans la gorge et a les fardeaux laquelle sont suspendus
que
l'on
veut élever
TOU
TOQ
G-28
ou descendre. Les doubles
poulies destinées à soulever de lourds fardeaux sont appelées moufles. On dit aussi Pouléjo et Carèlo. Voy. c. m.
—
Délai, retard.
s. f.
Tiro-longo,
tiro-longo, cela éprouve
eu longueur.
On donne
et
longue telle que Palais de justice et
la le
— Aquà
unogrando
fat
bien des retards, cela traîne fort
nom
aussi ce
à une ruelle étroite
ruelle d'Alais qui s'ouvre entre le
couvent des Dames-Blanches
prolonge sur une grande étendue, à travers Plan-d'Alais, dans la direction
et se
les
jardins
du couchant au
levant.
du
Tiro-pèou. s. m. Tiraillement des cheveux; l'action de cheveux à quelqu'un. Crégne lou tiro-pèou, j'ai
—
tirer les les
cheveux
— Jonga
quand on me les tire. prendre aux cheveux pour se
très-sensibles, je souffre
à tiro-pèou, se disputer quelque chose qu'on a jeté à terre, comme lorsqu'on jette des dragées ou de l'argent à une troupe de polissons.
On major
appelle aussi Tiro-pèous, les têtes de bardane, Lappa et minor, plante à larges feuilles qui croit au bord
des chemins, dans
les
décombres, autour des habitations, et
portent un involucreà folioles imbriquées dont les extérieures, terminées en pointe aiguë et recourbée
dont
les capitules
:
nouïtsou dé longo toquo, ils se connaissent de longue date, depuis longtemps. Sèn toquo-toquo, nous sommes côte à côte, à côté l'un de l'autre; nous sommes voisins. Toquo, v. Il touche; 3 me pers. du présent de l'indicatif du verbe Touqua, toucher. Toquo-lou! touche-le!
—
;
ronde
m.
pi.
Les tirants de
et les
la
viande de boucherie,
tendons blancs, flexibles
et difficiles
à couper par un effort de tension. Dér. de Tira, tirer.
m. Tisonnier, instrument de forgeron qui sert feu et qu'il ne faut pas traduire par Tison. Tisso (En), s. f. Manie, habitude, tic, forte envie. Tisoù,
à attiser
s.
le
—
Préne en tisso, prendre en grippe, en aversion; avoir une dent contre quelqu'un.
Togno, s. f. Femme difforme, stupide, grossière. Tombo-lèvo, s. m. comp. Chance alternativement bonne ou mauvaise, qui submerge ou remet à flot. Se dit d'un homme qui après avoir été à deux doigts de sa perte, se
;
Le mot Touradouïro, qui désigne une scie à deux mains, employée a débiter le bois ou la pierre de taille, dérive de Toron.
Tosse, laine
On donne dans
le
nom
ce
Hhône
et
en Provence à un
que
l'on
que l'on plonge relève à volonté au moyen d'un filet
Tordre, donner
v.
Se po pas
il
tosse,
Tosse uno amarino, tordre
m.
s.
Totô, tototo,
Tout, adv. Tout. toutes parts.
Dé
et f.
—
s'écrire Tonio,
Sotte, stupide, grossière,
m.), qui devrait plutôt
forme vulgaire du
nom
d'Antoinette etfém.
Toquo,
s.
f.
La touche ou
le
Pierre que la boule doit toucher
pour gagner
la
but, au jeu do mail.
ou approcher
partie; bûchette dont
les
le plus près enfants se ser-
vaient jadis pour toucher les lettres qu'ils épelaient sur l'abécédaire.
Dieu.
Il
— Es à
la toquo,
s'emploie aussi dans
il
le
en est à
la
croix de par Se cou-
sens d'époque
:
rien à
— —
s. indéf.
m.
tout, ce n'est pas le tout.
Mé
f.
à
Touat
dit aussi
Tout.
à
bambin, bébé.
il
un italianisme; et
rés
rien
gratter,
Petit enfant,
en vient de le
da
— N'es pas
lou
c'est
n'a di dé las toutos,
il
n'est
pas d'injures qu'il ne m'ait adressées. Dér. du lat. Totum.
Tout, touto, adj. m. Dér. du
et f.
Tout, toute.
Totus, iota, m. sign.
lat.
interj.
Onomatopée employée dans
cligne-musette, pour indiquer que est caché. Oui, c'est fait!
le
jeu est
le
fait,
jeu
que
de l'on
Touchl, s. m. Tuchin, touchin ou coquin. Nom qui fut donné à des troupes de paysans des environs de Nimes, excédés du
poids
des impôts qu'ils supportaient armes et commirent toutes sortes
de pilleries dans les maisons des riches. Cette qualification, Touclù dé Bénobre, est restée appliquée aux habitants de
Vézénobres, que l'on accusait d'avoir reçu chez eux ces révoltés et favorisé leurs pillages.
de Tùni, Antoine.
Y-a pas
N'en vèn dé pértout,
pértout est
presque seuls, prirent les
c.
à la
la soie,
lien d'osier.
lien d'osier.
per tutto des Italiens.
Tout, touto,
à
fil,
un
Dim. de Pichà, picholo, Pichoulé. Tou, s. m. Un égoût, un cloaque. On ou Grun.
qui,
s. f.
un
n'y a rien à prendre,
il
lui-même de Toumple, gouffre, abime.
Tonquo, tounquarèlo,
au
tords
ne peut ni se tourner, ni se baisser.
jeu de bascule ingénieusement combiné. Tompo, s. f. Bassin, réservoir; a la même signification que Toumplino, bassin, réservoir, en provençal, dérivé
correspondant à Togno (Voy.
le
câbler de la corde, de la ficelle,
;
Toul
relève et remonte sur sa bête.
—
et entière.
manger. s.
!
soupçonne une qualité malfaisante. Torou, s. m. Un tronçon, une tranche d'un bois cylinun rondin une grosse pièce en bois de grume, drique
ténacité.
aponévroses
manque
pas
Toro, s. f. Chenille ; on donne aussi ce nom à l'aconit, au cormier des oiseleurs, à la chrysomèle de l'osier franc; mais surtout aux plantes et aux insectes dans lesquels on
tosse,
Tiros,
le
Dé fiou tord, dé Tord, torso, adj. Tordu, tordue. lano torso, du fil tordu, de la laine tordue.
en hameçon, s'accrochent aux cheveux avec une grande
les
ne
!
frappe-le
—
Touchinariè, coqui-
nerie. Touc/iinat, rébellion.
Toucho,
s.
f.
Tournure, allures grotesques. Emprunté
à l'argot parisien. C'est quelque chose de plus
Toucho
que
binette.
dehors d'un personnage, considérés dans leur ensemble. Quelle bonne louche! s'écrie-t-on à l'aspect se dit des
d'un grotesque. Ce terme a
dû
naître
dans
les ateliers
TOU
TOU
de peinture, dit M. LoréJnn Larchey (Excentricités du
Toumbaïre,
m. Langui-yeur de
s.
langage français).
parce qu'il abat ces
Toufo, ». f- Mouffette, exhalaison pernicieuse qui se développe dans les mines, dans les souterrains profonds où l'air ne circule pas. En terme de magnanerie, c'est une chaleur concentrée, une vapeur suffocante, un coup de chaleur forte et subite
atteints
qui survient dans
ment de bascule en
les
appartements où l'on élève
soie. Cette influence relâche les fibres des
les
versa
vers à soie,
les
rend languissants et les tue, si l'on n'y apporte on prompt remède. C'est une sorte d'asphyxie. Dér. du grec TOyoj, fumée, stupeur.
Tougnas, asso,
s.
m.
et
f.
Toni
Péjoratif de
et
de
Togno. Sobriquet donné à un homme, à une femme. Gros Antoine,
gros benêt, gros pataud, gros imbécile, joufflu, paysan lourd et grossier, gros nigaud.
gros
Touïàou, touïâoudo, ». m. et f. Surnom donné à un un gros poupard, un gros plein-de-soupe. On
gros joufflu,
dit aussi Moutifldou.
de
la lèpre.
Toumbarèl,
m. Tombereau,
s.
|
arrière.
Dér. de Toumba, IoiiiUt.
Toumbaréla ou Toumbarélado, d'un tombereau, plein un tombereau. sablo, plein un tombereau de sable.
Toumbo,
j.
Un caveau
f.
s. f.
Toumba,
Dér. du
lat.
Toumo,
i.
renverser,
démolir,
de haut en bas par son propre poids. Ce verbe, neutre en français, est le plus souvent actif en languedocien, ce qui occasionne pour les habitants du abattre
;
être entraîné
—
Hé sièï une foule d'erreurs grammaticales. toumba, jo suis tombé. Ai manca mi toumba, j'ai failli tomber. Toumba un oustâou, abattre une maison. M'a toumba, il m'a renversé. La tdoulo tombo, il n'y a pas de Midi
pain sur la table. Avès toumba quicon, vous avez laissé tomber quelque chose. Mé toumbaraï, lé loumbaras, je tomberai, tu tomberas. plat. Acà's
Toumba
dé soun Ion,
toumba in prouvèrbi, cela
tomber a
est passé en proverbe.
Acà toumbè pas âou sàou, cela ne tomba pas à terre, ne fut pas oublié. Las mans mé lombou, je ne me sens pas les mains du
froid qu'il fait; j'ai l'onglée.
Toumban lou
cas, le cas
échéant. Pode pas y toumba, je ne puis y réussir, le moyen m'échappe. Toumba dé vi, dé bouioun, répandre du vin, du bouillon.
Toumban-lévan, à grand'peine, cahin-caha, tant
—
Tumba, m.
Dér. de Toumbo, c.-a-d. aller dans la tombe, en bas.
—
Aquilo boutigo, Vogue, affluence. aquilo doubèrjo a uno forto toumbado, il y a grande affluence de clients dans ce magasin, dans celte auberge; tout le
s.
Fromage mou, fraîchement caillé, une Blan coumo uno toumo, pâle comme un fro-
mage Toumple, rivière
m.
(.
ou d'une
Gouffre, abime, endroit profond d'une
une
sur
On
vallée.
trouve dans
profonde
partie
commune de
la
de
de
rivière
la
un hameau de deux ou Lou Toumple.
trois
mai-
m. Ton, le son de la voix, la note musicale; As manqua lou toun, tu n'as pas saisi l'air de ce chant. Avii un toun dé crésénço, il avait un air de fierté. Lou toun fui la cansoun, le ton fait la chanson. Dér. du lat. Tonus, m. s.
air,
s.
manières.
Toun,
—
— Toun
le fém. est Ta. Au plur pardoulo, tous amis, tas téros,
m. dont
adj. poss.
Tous, Tas.
chi, ta
Coumo
ton chien, ta parole, tes amis, tes propriétés. toun fier/ comme tu es fier!
Dér.
du
lat.
Tounaïè,
s.
(as
Tuut, tua.
m. Tonnelier, fabricant de tonneaux, de
foudres, de cuves vinaires en bois.
Dér. de Tounèl, tonneau.
Toundar,
s.
m. Mouton nouvellement tondu
très-ras.
Dér. de Toundre, tondre.
Toundéïre, tondre
les
s.
m. Tondeur,
moutons,
les
celui dont le métier est de
chevaux,
les chiens.
Dér. de Toundre, tondre.
Toundésoù,
s. f.
La tonte des troupeaux, l'époque où a animaux.
lieu celle opération, l'action de tondre les
bien que mal.
Toumbado,
un
frais.
Toun,
Tomber, chuter;
mortuaire, une tombe ma-
f.
sons qu'on appelle
Tulipe.
v.
f.
cros.
l'Amalet ou Homolet,
Dér. du grec Toî/ot» mur, rempart.
m. ou
çonnée, et non pas une simple fosse, que l'on appelle
forme de clôture.
Toulipo,
s.
Charge — Un toumbaréla dé
Dér. de Toumbarèl, tombereau.
Concoules,
joufflue,
sorte de charrette servant
ordinairement a transporter des matières terreuses ou reuses et que l'on décharge en lui imprimant un mouve-
une grosse maman. Touïsso ou Bouïssounado, t. f. On donne ce nom aux buissons ou haies vives qui entourent un champ sous
femme
désigné sont
s'ils
Dér. de Toumba, tomber.
jonchée.
L'augmentatif Touïdoudasso s'applique aussi à une grosse
|H>rc>, ainsi
animaux pour examiner
».
monde y
f.
s.
f.
Chute;
sures, contusions, produits par
Dér. de Toumba, tomber.
s.
m.
Sot, nigaud, niais,
laisse mystifier, gruger,
effets,
conséquences, bles-
une chute.
crédule; qui se
tondre sans résistance.
Dér. de Toundre, tondre.
Toundre, v. Tondre couper les cheveux ras.
afflue.
Dér. de Toumba, tomber.
Toumbaduro,
Dér. de Toundre, tondre.
Toundràou,
cheveux
les
—
bêtes à laines, les chevaux;
Tan
très-court. Acà's toundu,
toundu, on voilà
une
t'a
coupé
les
affaire réglée.
Se laissa toundre, se laisser gruger, se laisser voler. Falié vint quan toundian, dourias agu dé lano, se dit prover-
TOU
<;30
TOU
bialement à celui qui n'arrive pas d'une bonne occasion.
temps pour profiter
,1
etc.; celui qui les
un
Dér. du lat. Tanière, m. s. Toundre! interj. Adoucissement apporté parmi le peuple à un juron plus accentué, dont il existe diverses variantes et notamment le mot Foundrei qui se rapproche davantage du type original. Cette interjection est surtout les femmes, et n'indique pas, chez celui ou prononce, un degré de colère ou d'impatience
un
fouet,
cheveux coupés
ras.
Au
/*.
fig.
Tondu, tondue; qui a celui qui est
les
ou de mais, pesant
dans l'eau bouillante.
et indigeste, cuit
Dans quelques parties du Gard, le petit pain de mais porte le nom de Mïas et dans les pays du nord celui de Gaude. Dér. de Toundre, tondre.
—
Quinte loupé.' Quel toupet! quel effronté! pudence, Dér. du bas ail. Topp, touffe de cheveux. Toupi, s. m. Pot de terre à poignée, qui sert ordinaireviande du potage ou
faire cuire la
—
viande à
la
Toupi méjanciè, pot de grandeur moyenne. Lou toupi vèsso, le pot répand par ébullition. Au fig. sot, niais, imbécile, dépourvu d'intelligence. Néci coumo un
l'étouffée.
toupi, bête
comme un
pot.
Toupinas, gros nigaud, grosse
bête.
Toupina, s. m. Potage grossier cuit dans un pot de panade épaisse et gluante. Dér. de Toupi, pot.
Toupinado,
Une
s. f.
un
potée, plein
;
sorte
Toupinèl,
s.
comme un
Toupino, le
s.
adj. m.
et f. Sot, sotte: borné,
pot.
f.
Vase de
terre de plus grande
dimension
Toupi. On lui donne en quelques localités du Gard nom de Glouto. Vase en terre servant à faire nicher les
Touqua, v. Toucher, manier, palper,
tâter
;
chasser devant
mener, conduire en se tenant derrière; frapper, corriger; concerner, importer; émouvoir; éprouver. Aquélo malâoutiè l'a touqua, cette maladie l'a fortement éprouvé.
soi,
—
loucaraïf
corrigerai d'importance!
S
si
tu n'es pas sage, je
ter os se
te
toquou, leurs pro-
priétés sont contiguës.
Toquo loun chival, donne un coup de fouet à ton cheval. Las tèlos se toquou, je suis sans
un sou. m. Conducteur ou meneur de
ressources, je n'ai plus
Touquadoù, trait
s.
du Gard on donne à
Dans
cet outil le
cer-
nom
de
Dér. de Torou, tronc, billot de bois.
Touraïo de Toure.
et
Tourasso,
— Voy.
c.
s.
m. Grosse
et vieille tour.
Augm.
m.
Touras, s. m. Fièvre éphémère des femmes en couches; tumeur qui vient au pis des chèvres.
Tourdre, s. m. Une Tourde, et non pas un Tourdrc. Grive des vignes; merle-grive (Turdus musir.us, Tem.). Dessus du corps d'un gris brun, poitrine d'un jaune roussfttre, avec des tâches brunes; gorge et flancs blancs. Lonm 20 cent. La Céséro, la gueur Gamcgno, le Couchacha,
même
famille, sont souvent désignés sous le
Tourdre; mais les gourmands savent différence, et préfèrent de beaucoup ce dernier,
faire la
est
il
de
en
qu'Horace, qui melius lurdo.
bon point,
assurés
s'y connaissait aussi,
c'est
que a dit
:
de
lui
Obeso nil
Toure, s. f. Tour, construction qui, dans un chAteau, une église, une enceinte de ville forte, dépasse en hauteur restant des constructions, et leur sert
le
d'ornement;
de défense ou
nuages lourds et floconneux qui
présagent
orage, et que les météorologistes désignent sous
le
nom
de Cumuli.
Dér. de Toupi, pot.
té
de bois, un tronc
Loubo.
un
moineaux.
siès brave,
billot
—
taines localités
en
pot.
le
Se noun
en travers, un
lame, cl qui sert à débiter le bois, la pierre, etc. Celle scie à quatre mains est maniée par deux ouvriers placés en
quand et
en parlant des
Dér. de Torou, billot, rondin. Voy. c. m. Touradouïro, s. f. Le passe-partout des scieurs de long; scie à deux manches, adaptés aux deux extrémités de la
variétés de la
Dér. de Toupi, pot.
que
v. Scier
Toura,
nom commun
Dér. de Toupi, pot. èlo,
fienter,
face l'un de l'autre et tirant alternativement.
Toupé, s. », Toupet, touffe de cheveux placée au-dessus du front. Au fig. effronterie, audace, outrecuidance, im-
bête
Faire soun tour,
d'arbre.
Dér. de Toundu, tondu, à cause de son aspect lisse. Toundudo, s. f. Petit pain de millet noir on sarrazin,
ment à
—
etc.
petits enfants.
volé, grugé,
mystifié.
avec
promenade; tour d'adresse, de prestidigitamachine qui sert a façonner le bois, la pierre, les
;
métaux, et
lui,
v. Toucher, manier, palper à plusieurs Ce verbe s'emploie dans un sens fréquentatif, à la place du verbe Touqua, toucher. Tour, s. m. Mouvement circulaire; métier à filer la
tion
m.
chasse devant
Touquéja,
soie; tour de
adj.
les
aiguillon.
reprises.
celle qui la
Toundu, do,
un
Dér. de Touqua, toucher.
employée par
bien caractérisé.
touche ou
trident ou
ou d'animaux de boucherie,
tels
Touril,
que bœufs, chevaux,
m.
Petite tour, claperole de
forme circulaire,
—
la roue horizontale est indépendante. Lou moult dâou Touril ou ddou Touril, sur la Cèze, au tournant de la Tune, dans la commune de Peyremale.
dont
Dér. Voy.
c.
du
Tourïo, tourille.
lat.
Turris, tour.
On
dit aussi
Tourïo.
—
m.
Touril, bêtes de
s.
construite à pierres sèches et servant à indiquer un tracé, une limite, un terrain mis en défense; moulin à tourille
s.
—
m. Soupe à
l'ognon.
Tourelle, petite tour, claperole, moulin à Voy. Touril.
s. f.
TOU
TOI'
gomme ou sue neu qui découle du lérébiothe. du milan et de plusieurs espèCM de pins. Le tonne languedocien est une corruption Tourmontino,
du mot
». f.
Térébenthine,
—
cela à sa place. Y-at-ti tourna sa bariotof Lui as-tu rendu
brouette? S'alrouvus la toupo bono, tournasy, le potage à votre goût, revenez-y.
si
vous
—
De nouveau, derechef,
lv.
et
Vine dé la
dans celui de
vilo,
m. Ronet à pédale, machine servant à filer. Tourné, Cet instrument, plus encombrant que la quenouille, et s.
transporter hors de la maison, constitue cepenperfectionnement sur la première, et permet de
difficile à
dant un
produire trois fois plus do Dim. de Tour. v.
Tournéja, tourner,
lit
et
On
dit aussi,
dans
le
Tournïoù,
tation.
fait
essuyer,
frotter.
—
m. Sorte de de
sorte
Dim. de Tourto,
tourte.
—
appelé
brassadèou,
en
lat.
Tousèlo,
Tourto, s. f. Pain de ménage, pain en forme de couronne.
bis,
de forme circu-
s.
/'.
au moyen
Câble de charrette ou de chariot que d'un tour mis en mouvement par
une barre,
pour assujettir quelquefois son volume.
le
chargement en diminuant
Tortus, tordu.
La
(colombe tourterelle, Columbti turtur, Tetimi.), oiseau de l'ordre des pigeons, nombreux dans le Midi. Cette dénomination s'applique
également à
*.
louselle.
louselle, blé sans barbe, Triti-
aristis carens.
f.
la tourterelle
tourterelle
à collier.
ri.
Pér Toussan, commencer la
Il
en existe deux espèces: la dans
pr.
La Toussaint, la fêle de tous les K" novembre de chaque année.
f.
l'oulivo
—
à la mon, à
la
Toussaint,
il
faut
cueillette des olives.
Mot composé, formé de Tous et de Sun, tous les saints. Lou loutsi m'arapo, la toux Toussi, s. m. La toux.
—
Toussilage,
—
Voy. Tous.
m. Tussilage, Tussilage [arfara, Linn.. tous les terrains humides et
s.
commune dans
plante pectorale
sous le argileux du département du Gard. Elle est connue nom vulgaire de Pdouto-d'ase, pitd d'ano ou pas-d'ane, .1 la
forme de ses
feuilles. Ses fleurs, ses feuilles et
ses racines sont adoucissantes et pectorales, et
comme
telles
Dér. du
Tourto douço, s. f. comp. Tarte, sorte de pâtisserie composée de deux feuilles de pAte recouvrant une couche de confiture, do crème, de frangipane, etc.
Tourtouro,
s.
Froment,
s. f.
Toussan,
Dér. de Tour.
lat.
m.
Tutsis,
tousèlo blanco et la tousèlo rousso, qui sont cultivées
cause de
Voy. c. m.
laire,
Tourtouïèïro,
irri-
une toux de mau-
tous passo bé as cas, la toux passe bien
prend, je sens que je vais tousser. Dér. du lat. Tussis, m. s.
pâtisserie indigeste, confecdu sucre, et
bracelet
Provence.
Dér. du
la
tous,
chats, les défauts de jeunesse finissent toujours par se
me
tionnée avec de la fleur de farine, des œufs et
une
murido
Slic/taiito tous,
saints, qui se célèbre le
:
s.
des voies aériennes, ayant pour
corps étrangers qui causent cette
les
Touséièïro, s. f. Champ do froment ou de Dér. de Totuèlo, louselle.
avec des
en français il ne se mouche pas des pieds. Dér. de Torquo. bouchon de paille.
Tourtïoù,
la
guérir.
Se tourca, se torcher. Se lorquo pus loit nas émb'uno fusto, ne se torche pas le nez avec un soliveau; comme on il dirait
à
nos contrées, et très-employées dans la panification, chez les populations rurales des pays de plaine.
Torcher, nettoyer,
v.
Tourqua,
tend
—
vais augure,
aux
An fig. même sens,
m. Tourneur, ouvrier qui façonne des
Touroun, s. m. Sorte de nougat blanc amandes grillées, du miel et du sucre. Dér. du lat. Torreo, griller, torréfier.
l'on
membrane muqueuse
la
eum hibernum t.
lié
toration forte, rapide et sonore, déterminée par l'irritation
de
tour.
ouvrages au tour. Dér. de Tour.
formant
La toux, phénomène physiologique
s. f.
fonction de la respiration et qui consiste dans une expec-
Dér. du
Yirouléja.
tortue grecque,
la tortue.
Tous,
travail plus parfait.
façonner an
Tourner,
rôder autour.
un
la
Testudo graeca, Linn. La plus commune en Europe est la Tortue d'eau douce, Testudo lui aria, Linn Dér. du lat. Tortus, tortu, a cause de la forme des pattes
but d'expulser
plus encore, i
«
plus connue est
la
plusieurs espèces;
encore, une seconde
y vûou tourna, j'arrive de la ville, retourne. Tourna dire, redire, dire de nouveau. j'y On dit aussi Tourna-mai, adv. comp. dans le même sens fois.
pattes, classé par Linné dans le premier genre de ton ordre des Reptiles, et par Al. Brongniart dans le premier ordre des Reptiles appelai par lui CfaMoaiMM. Il ilhla
de
trouvez
Tourna, a
631
Tortue. Testudo, Linn. Animal a fi
s. f.
M
français.
Tourna, v. Remettre en place; rendre une chose prêtée; Tournai acà ounte èro, remettez revenir à une chose. s.l
Tourtugo,
i
dans
les
employées
campagnes.
Tussis, toux, parce qu'on l'emploie habi-
lat.
tuellement pour combattre cette affection. Tout, s. m. Tout, l'ensemble d'une chose considérée
dans son
entier.
— Lou
tout es dé s'entendre,
le
de s'entendre. Acà n'is pas lou tout, ce n'est pas lis
tout est
le tout...
pa lou tout d'acotiménça, fiiou acaba, ce n'est pas le commencer, il faut finir. A'y en digue di las foulas,
tout de il
n'est pas d'injures qu'il
Tout, 0, adj.
as, et f.
ne
lui ail dites.
Tout, toute; au
toutos, tous, toutes.
Tout, adv. Tout, tout-à nèci,
il
fait,
entièrement.
pi.
toutt* et
— A iir
a l'air tout hébété. Tout, adverbe, s'emploie
avec un suffixe
:
tout
souvent
Toutaro, louta-l heure; tom-arèto, dans
TRA
632 un
petit
TRA
moment. Tout plan-plan,
tout bas, tout doucement,
sans se presser. Tout d'un tén, entre-temps.
Dér. du
lat.
m.
Totus,
Toutaréto,
adv.
loc.
instant.
Dim. de Toutaro.
s. Il
s.
Trafi,
embrouillée. nage.
n'y a qu'un instant, dans un
Au
m. Tracas, trouble, désordre; chose difficile et Lou trafi d'un oustdau, le tracas d'un mé-
—
fig. les
soucis, les peines, les tourments
l'on
que
éprouve, auxquels on est exposé.
— Voy. ce mot.
Pauri cor doulèrit qu'avès voste abounde
Di
tràfi
d6u mounde.
Toutaro, adv. Tout-a-1'heure, dans un moment, bientôt. Toutaro y sèn/ nous allons arriver au moment critique
—
..
Léontine Goirand.
;
je
m'en vais
Traficho, s. f. Gros clou allongé dont la tête est ordinairement triangulaire et qui sert à fixer les chevrons sur
mettre à sa place.
le
Loc. comp. de Tout et de Aro, à présent.
Toutes, os,
—
m. et f. pi. Tous, toutes. Toutes Camarguo pourièn mouri que noun m'en
adj.
tous biâous dé la
véndriù uno bano, tous les héritages pourraient pleuvoir, qu'il ne m'en reviendrait pas une obole.
Tout-éscas,
loc.
adv. Tout à l'heure;
il
n'y a qu'un
les poutres et les charpentes.
Le
Fixorius clavus répond au terme languedocien. v. Rôder dans une maison, déplacer les objets,
lat.
Trafiqua,
en place, tracasser par ses manières une maison, un pays, un
les
remettre
du
logis; fréquenter
les
gens
lieu.
—
instant.
Tout lou jour
Tout-éscasséto, loc. adv. Dim. de Tout-éscas; il n'y a qu'un très-petit instant. Tout-houro, s. f. Grosse prune oblongue, d'un rouge brun, bonne à manger en confiture et en marmelade. C'est
place et déplace.
une variété de
la
Tout-obro,
s.
Dér. de Trafiqua. Voy. c. m. Trahi, v. Venir à bout de couper, de trancher avec les dents ou de mâcher un aliment dur ou coriace. Podepa
prune Perdrigon.
m. Ouvrier, manœuvre dont
l'aptitude se
prête à toute sorte de travaux.
Mot composé de Touto, toute, Tout-un, adj. ind. Tout un, tout-un, c'est tout un, c'est
Trabado,
s.
f.
Une
une
et Obro,
œuvre,
la même chose. même chose.
's
;
la
ou métallique est la partie du plancher comprise entre deux points d'appui, culées ou piles. Un pont à trois travées est un pont suspendu ou travée d'un pont suspendu
métallique composé de trois planchers soutenus par deux
deux piles en rivière. Dér. du lat. Trabs, m. s. Trabasta, v. Pencher d'un
culées et
la charge d'une bête de somme lorsqu'ils penchent d'un côté plus que de l'autre, faute souvent d'avoir
suffisamment sanglé le bât ; se dit aussi par extension de toute autre chose qui perd son équilibre. Dér. de Tra pour Trans, au-delà, et de Bast, bât.
Trébucher, broncher, faire un faux pas, corps en avant.
le
v.
Dér. de Trahie, chute, culbute.
m. La marche des Tracan, jeu, du négoce. Dim. Tracané. s.
—
multiplicité d'affaires
ment son
petit
Tracana, conde
v.
!
le tran-tran
affaires,
du
Quinte tracan! quelle
Faire soun tracané,
commerce,
faire tranquille-
ses anaires journalières.
Terme de manufacture de soie envider une se:
qui avait été mal envidée une première m. Dim. de Tracan. Voy. c. m.
fois la soie
—
fois.
Tracané, s. Trachèl, s. m. Touffe de laine ou d'étoupe; touffe de cheveux coupés masse floconneuse de diverses substances ;
filamenteuses.
Dér. du
lat.
revend toutes sortes de marchandises.
—
—
il
m'est impossible de mâcher la croûte de
pain. dit aussi
Vend, dans
le
même
sens.
Traille, câble d'un puits à roue qui supporte les godets et sert à puiser l'eau d'un réservoir inférieur pour
Traïo,
*. f.
l'amener dans un réservoir supérieur ; câble en chanvre ou en fil de fer tendu en travers d'une rivière pour faciliter le passage d'un bac. On fabriquait jadis les câbles de puits à roue avec des sarments de vigne sauvage entrelacés; on en
— Trachèl dé nèou,
flocon de neige.
Truncatus, détaché, coupé.
Les sarments de vignes portent encore, dans de Traïo, synonyme de Tréïo.
une tendance à
mulet ou de
tomber
tourne et retourne,
fabrique encore en sparterie. côté, avoir
tourner sens dessus-dessous. Se dit surtout d'un bât de
Trabuqua,
il
il
celui qui achète et
On
travée, terme de charpenterie
journée
Trapquo moun oustâou, il fréquente ma y vient journellement. Trafiquan, s. m. Trafiquant, commerçant; intrigant;
maison,
trahi la crousto,
travail.
— Acù
trafico, toute la
le
Var,
le
nom
Traire, v. Tirer, lever, jeter, lancer, tomber, marcher. Traire dé pèïros, tirer de la pierre de taille d'une car-
—
rière; jeter des pierres contre quelqu'un. dé fia, cette pierre lance des étincelles.
tombe de en
la neige.
Aquélo pèiro traï Traï dé nèou, il
Mâou-traïre, mal tourner, aller de mal
empirer, se débaucher. Fénira pér ?ndou traire, il finira par se gâter. Traïremâou, avoir de fâcheux pressenpis,
timents sur une chose ou sur quelqu'un, être en peine sur le compte d'une personne, sur les suites d'une affaire.
Dér. du
lat.
Trambla,
Trahere,
tirer.
Trembler, être agité, craindre, avoir peur. L'expression Que faï trambla, est prise comme terme du Y-a d'aïgo que faï plus haut degré de comparaison. v.
—
a une quantité d'eau effrayante. A d'éspri que faï trambla, il a beaucoup d'esprit. Y-a dé castagnos que faï trambla, il y a une superbe récolte de châtaignes,
trambla,
les
il
y
chàtaigners sont chargés de fruits. Acà faï trambla, ce événement, cette catastrophe sont effrayants.
récit, cet
Dér. du
lat.
Tremulare, dim. de Tremcre, m.
s.
TRA Tramblamén,
s.
trembler, frisson.
d'une
dit
se
TRA
m. Tremblement, agitation, action de Acà es un affaira ddou tramblamén,
—
chose
inouïe,
extraordinaire,
effrayante.
Y-avii la troupo, la musiquo et tout lou tramblamén, il y avait à cette cérémonie, les soldats, la musique et tout ce
térise la
m. Frisson, impression de
».
froid, qui carac-
première période d'un accès de fièvre; impression
—
de peur et d'effroi. M'a prés un tramble, j'ai été saisi par des frissons; j'ai eu une peur atroce. Tramo, s. f. Trame, fds conduits par la navette entre
ceux qui forment la chaine; laine grossière et pleine de bouchons qui s'arrête au bas du peigne et qu'on sépare de la laine fine, laquelle devient alors de l'étaim, dont le poil, plus net et plus long, a plus de force pour être employé à la chaine des étoffes.
Dér. du
Trama, m. s. m. Tranchet, outil de cordonnier, sorte de longue lame d'acier, munie au sommet d'un tranchant en lat.
Tranché,
».
biseau latéral et qui sert à couper
Transi, do, adj. m. et
Dér. de Trdou, trou.
Tràouqué,
m. Dim.
s.
de Trdou.
Petit
trou,
petit
pertuis, faible ouverture.
la
le froid,
f.
par
peur; ayant l'air Dér. du lat. Transire, aller au-delà, du côté opposé ; verbe qui, dans la basse latinité, signifiait mourir, passer
de vie à trépas.
Transidoù,
— M'a piqua
m. Le
5.
flanc, la partie latérale
(lou transidoù,
il
-
Tràouquïa. do, adj. m. et/ Dim. de Trâouqua. Criblé, petits trous en grand nombre, comme l'est percé de un crible; plein d'yeux comme le pain bien levé et bien .
comme
travaillé, et
le
fromage de gruyère; vermoulu.
Trappe, petite ouverture, petite porte servant ordinairement de communication entre nn étage ».
Trapo,
f.
supérieur et un étage inférieur. Dér. de l'anc. allemand Trapp, m. ».
Trapo,
m. Trapu; court de
m'a frappé au
du
ventre.
flanc.
Chanceler, vaciller, perdre son équilibre. As trop bégu, trantaïes, tu as trop bu, tu chancelles. v.
—
s.
taille;
court et gros.
On
dit aussi Trapé.
m.
».
Trapoù,
Petite trappe
Trapougnièîro,
—
gnè~iro.
lou.
c.
s.
f.
;
terrine
Chaltière.
au
riz
Ou
dit
ou au gruau. Catou-
aussi
m.
Tras (Dé), adv. Derrière,
cuir.
le
Transi, saisi par malheureux, misérable.
Trantaïa,
sonnables, insensés.
Dér. de Trâou, trou.
qui s'ensuit.
Tramble,
Résous trdouquadot, paroles, discours inconsidérés, dérai-
—
à côté, au-delà, de l'autre
De tras aquel outtdou, derrière cette maison. done sus lou dé tras, cette maison donne sur le oustdou Aquél derrière de la rue. Traslou sire, de l'autre côté de lacolliin-.
coté.
Dér.
du
Trans, au-delà.
lat.
Trasséjà, v. Ravauder, ranger des hardes. des meubles; remanier l'ordonnance d'un ameublement, dans une maison. Trassije,
».
m. Etat valétudinaire, mauvaise
mauvais penchant. Trasso, adj. m.
et f.
santé,
Se dit en parlant de choses usées,
m. Trou; ouverture percée dans un corps quelconque, intentionnellement ou non; perforation accidentelle. M'en sièi sourll émb'un trdou à la tèsto, je me suis sorti de la bagarre avec une blessure à la tète. On
de peu de valeur; d'une santé usée; d'une chose Un trasso dé mince, fragile, facilement destructible. de vieilles capèl, un vieux chapeau. Dé trassos dé groulos,
appelle aussi trdou les petites excavations pratiquées par
vigueur. Vu
Trâou,
».
—
les enfants
pour jouer aux
Aï fa trdou,
ma
billes,
bille est entrée
dans
dans
la
jeu de fossette. fossette. Lou trdou le
d'dou quiou, l'anus, le fondement. Un trdou dé ra, un Es nascu dinc un trdou, il trou de rat. Au fig. on dit :
n'a l'usage de rien,
il né dans un misérable village, il ignore les plus simples lois de la politesse. Béou coumo un
est
trdou, l'aire
il
boit
comme un
une dette que
trou. Faire
un trdou à
la luno,
ne paye pas, s'endetter, mettre
l'on
la
Tapa sous trdous, payer ses dettes. Faire un trdou pér n'atapa un âoutre, déshabiller saint Pierre pour habiller saint Jean faire une nouvelle dette pour en clé sous la porte.
;
solder serais
Mé
mes dinc un trdou, je me réfugié dans un trou (tellement j'avais honte ou tel-
une ancienne.
sarièï
Trâouqua, ;
v.
Percer,
un tonneau en
perce.
pratiquer — Trâouqua uno
c'est
un panier
percé,
un
trou,
une
bouto, mettre
Trâouqua uno dén, percer une dent,
en parlant des jeunes enfants. il
Un
savates.
mauvais
orne trasso,
un homme chétif, malingre, sans un homme de peu de valeur,
trasso d'orne,
Sou» bien trasso, je suis bien affaissé, bien
sujet.
Papiè dé trasso, papier Joseph. Dér. de l'italien Strassa, guenille.
affaibli.
Trassun, rejeter.
m. Rebut, déchet, portions de denrées à
».
— Lou trassun das poumos, dos caslagnos,
le
rebut,
du
rebut.
des pommes, des châtaignes.
Trassuègno,
». f.
Péjoratif de Trassun, le rebut
ou Trata, Trato dans un restaurant, chez un traiteur; injurier. tous vouyajurs, il donne à manger aux voyageurs. M'a bien trata, il m'a servi un excellent repas. M'a trata dé t>.
voulur,
il
Traiter, servir,
m'a
Travaia,
traité
donner à manger chez
de voleur,
—
il
soi,
m'a appelé voleur.
v. Travailler, agir; façonner,
exécuter un tra-
—
parlant
trouer,
ouvrir, pénétrer.
—
vail; cultiver; troubler, inquiéter, tourmenter; se déjeler, SA» des ouvrages en bois. se tourmenter, en
lement j'avais peur). Dér. de la bass. lat. Traugum. ouverture
vieilles,
A
las
mans trâoueados,
dépense l'argent sans compter.
naicu pér travaia, nous sommes nés pour le travail. Travaia soun bé, cultiver sa propriété. Aquélo afà\re mi travaïo, cette affaire m'inquiète.
mal agir de faire ainsi. Dér. de Traval, travail.
c'est
Aquà
es
mdou
travaia,
TRA
(i34
TRE
m. Travailleur de
Travaïadoù, nœuvre, paysan, cultivateur. t.
terre, journalier,
ma-
s'appuient et sont clouées les planches qui soutiennent le carrelage.
Dér. du
Dér. de Traval, travail.
m.
s.
Travaïaïre, ro,
et
Travailleur, travailleuse;
f.
un
laborieux, porté au travail, qui aime à travailler. Es bon travaïaïre, c'est un homme laborieux.
Dér. de Traval, travail.
Traval,
m. Travail, ouvrage;
s.
brouiller!
pli
ne
lui fait s.
de
coteau,
penchant de montagne,
— Se mètre en
en travès,
travès, se mettre en travers.
mesurer dans
de
sens
le
Cassa sus lous travès, chasser sur
geur.
de
surface
le
la
s.
Tréboulino, lino, ce ne sont
De
f.
toute autre liqueur
surexcité,
tu m'impatientes, tu
trébouli,
du
l'eau,
Yoy.
du café trouble ou Es pa que dé trébouAu fig. trouble, émo-
vin,
—
non limpide.
que des
—
effondrilles.
tion, effroi.
Dér. de Trébouli. Être
v.
Tréfoull,
de
transporté
trépigner, tressaillir, griller d'envie. il
parti,
lar-
penchant des
être
fermenter;
Tressaillir;
— Mé fas
m'agaces. Dér. de Tré pour trans et de Bout}, bouillir. Entrcboull.
pas
fai pas pôou, le travail accom-
Trabs, poutre.
v.
agacé, exacerbé.
pas peur; se dit d'un paresseux avéré. étendue en largeur; revers de f. Travers,
terrain en pente.
Mesura
es
difficile
affaire
Lou traval fa yé
Travès, colline,
Quinte traval
à dépénible! quelle Y- a dé travail cette difficulté n'est pas facile à travail
quel
résoudre.
—
vacarme.
bruit,
gue; agitation,
acù!
peine, fati-
difficulté,
lat.
Trébouli,
meurt d'envie de
d'impatience — Tréfoulis d'énvéjo de joie,
;
partir.
m. Vigne ou treille rustique, plantée en campagne, non disposée en tonnelle, mais qui vient s.
Tréïas, pleine
naturellement, soutenue par de simples perches ou adossée
vallées.
Dér. du lat. Transversum. Travès (Dé), loc. ailv. De
—
à un arbre. travers, de guingois, de côté,
Péjor. de Tréïo, treille.
Parla dé travès, parler contre les règles du bon sens, d'une manière insensée. Dé résous dé travès, des paroles inconvenantes. Préne las cdousos, tous homes dé
arbres ou plutôt devant une façade de maison et que l'on dispose parfois en berceau ; sorte de danse nationale en
donner aux choses une fâcheuse interprétation; les hommes à rebrousse-poil, les contrarier, les
usage à Béziers depuis un temps immémorial, et dans laquelle danseurs et danseuses tiennent des cerceaux qui
au moral.
forment
à contre-sens.
travès,
prendre blesser
Travès (Pér),
loc.
adv. Par
le
travers.
— Se podes pas
Travéssan, posée en
s.
travers
m.
le
pour en
d'autres;
du
long oreiller cylindrique posé en travers repose la tète. On dit aussi Travéssiè.
lit
et
Dér. du
lune.
rues
f.
Dér. du
Ruelle traversiêre, reliant deux autres
parallèles plus
traverse,
larges
ou plus longues; chemin de
présentant un raccourci sur
dim.
Travésséto,
de
Travèsso.
—
la
route ordinaire.
Travéssasso,
—
augm.
de Travèsso; à Alais, la Travéssasso est une rue qui relie la place de la République à la place Florian appelée ,
aujourd'hui rue des Hortes.
Travèsso, s. f. La traverse, le vent qui traverse, du couchant au levant, la ligne nord-sud considérée comme point de départ dans la rose des vents; vent du nord-ouest ou
même
vent d'ouest.
le
las nivnus,
un vent d'ouest a
Travéto, dessous par
— Un
s. f.
les
co dé travèsso
dispersé
les
a éscavarla
nuages.
Solive, soliveau ordinairement soutenu en
grosses poutres d'un plancher et sur lequel
m.
Tredecim, m.
les
s.
Treize.
s.
partir
du
troisième
Trélusi, entreluire;
v.
lat.
v.
Entrer dans son plein, en parlant de
du
lat.
c'est
la
aujourd'hui pleine lune.
Translucere, se réfléchir, luire au travers. Briller,
entrevoir;
vis éntrélusi, je
—
Translucere, se réfléchir, luire au travers.
lat.
— La luno a tréluqua,
Dér. *-.
monter sur
en tonnelle au-dessus de leurs
m. Changement de lune, à
Tréluqua,
charpente.
Travèsso,
s.
sur lequel
pièces de bois posées en travers d'une
l'on fait
que
quartier, correspondant à la pleine lune; éclat, lueur, clarté.
Dér. de Travès.
autres;
treille
de nombre,
lat.
traversin,
Travéssiè, s. m. Traversin; traversine ou étrésillon, pièce de bois entaillée qui en assujétit ou en soutient plusieurs
nom
Dér. du
Trélu,
d'assemblage de menuiserie, affermir
comme une
Tréje,
travers.
Pièce
Treille, cep
têtes.
âouboura aquélo fusto pér lou bout, prén-la pér travès, si tu ne peux soulever cette pièce de bois dans le sens de sa longueur, prends-la par
m.
s.
Tréïo,
l'ai
reluire.
luire
On
dit
aussi
Èntrélusl,
vaguement, à-demi.
—
L'ai
entrevu.
Translucere.
Trémoula, v. Trembler, frissonner, frémir, grelotter. Trémoula dé pôou, frissonner d'épouvante. Âviè uno fré
que trémoulavo, il grelottait de froid. Dér. du lat. Tremulare, trembler.
Trempa, v. Tremper, mouiller, saucer mettre, laisser macérer dans un liquide. Trempa la soupo, verser le bouillon sur les tranches de pain. Bouta la mérlusso à
—
trempa, mettre la morue dans l'eau pour Dér. du lat. Temperare.
;
la
dessaler.
Trempe, po, adj. m. et f. Trempé, ée, abondamment mouillé; être en nage, ruisselant de sueur. Trempe
—
rat, mouillé comme un rat. Trempe coumo uno mouillé comme une soupe. soupo, Dér. de Trempa, tremper.
coumo un
TRÉ j.
Trémpièïro,
Tonneau,
f.
— Bouto trimpinn),
TRÉ
baril
où
l'on
met
'a
Trénténo.
piqu
tonneau à piquette.
Siês sut toun trénlo-un.
us toun trente un, aller] sur
pendant quelques jours, ce qui donne une sorte de vin plus ou moins léger. Trémpo parisièno, piquette dite parisienne, que l'on prépare en remplissant une liarrique de grains de
—
achevant de remplir le récipient avec l'eau ordinaire. Au bout de quelques jours on commence
non
raisins
à
foulés, et
soutirer
le
au moyen d'un robinet
liquide
au
établi
fond de la futaille, et on remplace par de l'eau ordinaire la quantité de piquette soutirée, de manière à ce que le
tonneau reste toujours plein du liquide, qui va s'affaiblissant de jour en jour. Trémpo dé la prémièiro, piquette que avec du marc non lavé. Trémpo dé la secoundo le marc qui reste piquette plus faible que l'on prépare avec la première piquette. Pdoure coumo en avoir obtenu après l'on fait
la
tu es en grand'' lOitMt.
[1er.
trémpo, pauvre
Es afaliga coumo se démène comme
rat d'église.
orne que coulo sa trémpo,
un ptimire
OM
comme un
il
corneille qui abat des noix.
Trémpo,
».
Trempe,
f.
qualité, sorte,
espèce.
—
Dé
gens dé bono trémpo, des gens honorables.
Trémuda, convertir,
v.
Mr. du Tréna,
—
v.
le
lou
vin.
Transmutare, m.
lat.
Trémuda
tordre,
Tresser,
traîner,
les
Tréncado, ». f. Tranchées, coliques éprouvées par femmes en travail d'enfant.
du
Tréno,
lat. s. f.
Trénquéja,
Truncare, trancher. Tresse, natte de cheveux ou de cordons. v. Piocher, travailler la terre
à la pioche.
avec une bêche.
Dér. de Trénquéja, bêcher. Crevette des ruisseaux et des fon-
Trénquièïro, t. f. liiammarus pulex, Linn., crustacé de Astacoïdes et de la famille des Capités. taines,
On
croit,
parmi
le
peuple, que
si l'on
l'ordre des
Dér. de
avalait vivant
un
f.
Une
de houe; pioche, une bêche; sorte
boyau. Dér. du
lat.
v.
Approcher de
d'environ trente ans.
che de
s.
la
trentaine
— Acoumcnce dé
la trentaine.
Dér. de Trénto, trente.
les
gambader, bondir,
jeunes poulains.
s.
Course folâtre,
f.
avec gambades et
sauts joyeux.
Dér. de Trépa.
Trépadoù,
m. Endroit où
s.
nent leurs ébats
les
enfants jouent et pren-
sorte de plancher, disposé en plan incliné,
;
servant a entrer dans un bac ou i en sortir.
UNN
On
territoire désignés sous le
souvent des quartiers de
nom de
notamment dans les communes ablw de Sauva6Es se demande si celte désignation indiquerait un lia* d'assemblée pour les louveteaux. D'un autre coté Ducange mentionne le mot ou
Trépaloù
Trépéloù,
d'Alais et d'Allègre, et
bas latin
où
Trespallum
i
comme
l'on pendait et
désignant
le lieu
des exécu-
l'on doit traduire par les trois
que
A Nimes, en effet, le lieu désigné sous le nom des Tris piéloun, est encore occupé par les trois piliers qui soutenaient le gibet sous l'ancien régime.
piliers.
».
m.
Celui qui aime à sauter, à guimbader,
à courir.
—
—
Voy. c. m. Les traces d'un piétinement, un endroit fonlé cl piétiné, qui porte l'empreinte des pieds. Trépo-trépo, loc. adv. Expression usitée pour indiquer l'envie, l'impatience que l'on éprouve de faire quelque
Dér. de Trépa. ».
f.
chose que l'on désire. lui
démange,
il
—
Sa léngo y fat trépo trépo, sa voudrait parler coûte que coûte.
langue Dér. de Trépa. Voy. Très, n. de nomb. Trois.
—
cm.
—
Dormou dat
très,
des vers-à-soie, pour indiquer qu'ils entrent dans
sième mue. A"dou(r«»
trét,
nous
trois.
Faire
se dit la troi-
très-très, gre-
la peur.
Trésana,
Tressaillir, s'agiter convulsivement, s'éva-
v.
nouir.
m
Le point ou aboutissent trois cheallant mins; carrefour formé par trois rues ou trois routes dans des directions différentes et formant par conséquent ».
trois angles aboutissant
Truncare, trancher.
Trénquo-largo, n. comp.f. Pioche, houe à lame Trénténéja,
folâtrer,
jeunes chiens,
Trepare, m.
l'ilal.
Tréscantoù,
Trénquo-l'àigo. e.
les
Trépadisso.
:
Trénquo,
comme
ou de lotter, claquer des dents sous l'impression du froid
de ces insectes, on en éprouverait de vives tranchées de là son nom de Trénquittro. On le désigne aussi sous le
nom de
Gmrir, sauter,
v.
Trépa. se jouer
Trépido,
Dér. de Trénquo, bêche. Trénquéjaïre, t. m. Travailleur de terre; celui qui travaille
avec
r
An trepi moun Trépi. t>. Piétiner, fouler aux pieds. on l'a piétui" bla, on a foulé aux pieds mon champ de blé;
après soi, entraîner. Dér. de Tréno, tresse.
Dér.
Marcha
mardi
Trénto, n. de nomb. Trente.
Trépaïre,
entrelacer;
ton,
pavaner. Dér. de Trénto, trente.
s.
tirer
un grand
M
tions,
Changer, déplacer, transvaser; transformer,
métamorphoser, transfigurer.
vin, transvaser
licrti',
approche de lige de
les
la trénténo. j'ai plus de trente ans.
Trémpo,
de Trémpo, piquette. ». f. Piquette de vin, que l'on prépara avec du innrc do raisin, sur lequel on fait cuver de l'eau ordinaire
île
La irantllMl
j. f.
— Aï passa
trente ans.
;
Comp.
large.
être
trénténéja, j'appro-
même sommet.
de Très, trois, et de Canloi'i, coin.
Tréscol,
âgé
à un
».
m. Crête de
colline, colline a triple
sommet
ou trois et présentant par conséquent trois échancrures fait de Tréscol, le hameau de partie d" lieu; qui cols. Nom la
commune de
la
Grand'Conibe.
TRE
636
TRI
Tréscoula, v. Disparaître furtivement, passer outre, Lou sourél passer par delà la colline ou la montagne. a tréscoula, lo soleil a tombé derrière la montagne. On
—
emploie aussi cette expression dans
sens de couler à
le
Dér. de Trans, au-delà, et de Coula, couler.
m. Dim. de
s.
Tréscol.
Passer par delà, dépasser, et par exten-
v.
Tréspassa,
entre
Rome,
le
pied
gauche du Tibre, une colline
italien sous
nom
le
du Mont-Aventin
artificielle
de Monte-Testaccio,
et
désignée en
entièrement
et
composée de tessons d'amphores ou autres
Tréva,
(Se), v. Tomber en avant, dans une course se fendre la tête à la suite d'une chute faite en
Tréspana rapide; courant.
voit près de
poteries.
Des
opinions diverses ont été émises pour expliquer les raisons qui peuvent avoir motivé cet énorme amas de débris.
travers, filtrer, suinter.
Tréscoulé,
On la rive
—
Mé sion trépasser, mourir, passer de la vie à la mort. dé la il me est toulo il tèsto, fréspasso plus grand dépasse,
même
v.
lieu;
y
Hanter, fréquenter; aller et venir dans un faire des apparitions fréquentes, en parlant
—
surtout des revenants et des esprits; rôder. Quâou sèn trèvo, sèn dévén, qui saint fréquente, saint devient; dis-
moi qui tu hantes et je te dirai qui tu es. Lous lous trèvou din la gnuè, les loups rôdent pendant la nuit. Lous morts trèvou dinc aqvél vièl castèl, les esprits hantent ce vieux
que moi de toute la tête. Émb'uno pèïro tréspassariéï lou Ponl-ddou-Gard, en lançant une pierre je déliasserais la
château.
hauteur du Pont-du-Gard.
Trévéli (Se), ». S'élimer, s'user, en parlant d'une étoffe, d'un vêtement. Aquélo camiso couménço à se trévéli, cette chemise commence à s'user.
Dér. de Trans, au delà, et de Passa, passer. Trèso, s. f. Coiffure de femme, sorte de capuchon muni de deux barbes qu'on peut croiser sur la poitrine et attacher sur le dos.
Dér. de Trèso, Thérèse.
Trèso, n. p.
Or,, Or,poç,
bête farouche.
Surplomber, pencher, en parlant d'un Un ran que trésmur, d'un rocher à pic, d'une falaise. t>.
Tréspougne, une
étoffe
Piquer, larder avec l'aiguille
viande dans
une
il
le
soi.
porté d'amour,
il
trésporto,
hors de
la
— L'amour lou
la
boyau.
Dér. de Tré, entre, et de Pougne, piquer. Tréspourta, v. Transporter, exciter des
mettre hors de
trésporlo,
transports, il
est trans-
aime comme un insensé. Lou mâou lou
douleur,
la
souffrance qu'il éprouve
le
met
lui.
causée par
un
malaise, une appréhension,
une
crainte, l'annonce d'un malheur.
Dér. de Très pour Trans, au-delà, et de Susa, suer. Tréssusoù, s. f. Sueur froide et subite, causée par un malaise, une faiblesse,
une
crainte,
un événement fâcheux
inattendu; les sueurs glacées qui précèdent la mort. Mé fax véni la tréssusoù, il me met sur les épines, il
—
et
fatigue,
il
me
m'ennuie à mourir.
;
Se trévira, s'alarmer, s'émouvoir, s'épouvanchanger de couleur, pâlir d'épouvante, d'émotion ou ;
—
faire
bande ou ménage à part. Tria sas t.
f-
gréable au goût, vin frelaté. Dér. du lat. Theriaca, m.
Dér. de Tria,
trier. s.
m.
les filatures, est
Dér. de Tria,
frais;
occupée à
de vase en argile cuite ou en terre de potier.
;
qui épluche
la
le triage
salade,
la
trie
trier les cocons.
trier.
Tri'aje, s. m. Triage, action de trier, de choisir, séparer ce qui est bon de ce qui est de rébus.
Dér. de Tria, s.
trier.
m. Cable, corde à
câble est ainsi
Dér. de Tes, tôt, tesson, fragment de poterie cassée. Dér. du lat. Testa, qui désigne généralement toute espèce
Celui ou celle qui fait
première qualité d'une récolte de fruits; fait le triage des laines dans une fabrique. On dit aussi Triaïro pour désigner une personne qui, dans
écosse les légumes
Tréstoulo ou mieux Téstoulo, cassée.
f.
d'une denrée, d'une marchandise
à descendre et retirer
tuile
s.
Trïado, s. f. Les objets de choix, la premièie qualité d'une marchandise, d'une denrée; le dessus du panier.
Dér. de Très, pour Trans, au-delà, et de Susoù, sueur.
Fragment de
niètros, s'épucer.
Thériaque, composition pharmaceutique employée par l'ancienne médecine et dans laquelle entrent soixante-et-douze substances différentes; boisson désaTriaclo,
Trïâou,
s. f.
frottement.
—
Trïaïre, arello,
Dér. de Très pour Trans, au-delà, et de Pourta, porter. Tréssusa, v. Suer, transpirer, émettre une sueur froide et subite,
le
éplucher des châtaignes bouillies. Tria la salado, éplucher la salade. Tria âou dé, trier sur le volet. SI tria, se choisir,
—
faut piquer
user par
ou un
aiguille
fôou las tréspougne, pour bien tasser
les saucisses,
ter,
tpfôsiv,
v. Bouleverser, mettre tout sans dessus dessous
Trévira,
de Ploumb,
une jupe, une courte-pointe, Pér bien énsaca
quelconque à arrière-point.
las sâoucissos,
Dér. du grec TpîSu,
:
et
aplomb. poinçon; piquer à
—
de surprise être effaré. Dér. de Tré pour Trans, et de Vira, tourner. trier et épluTria, v. Ce terme à deux sens différents Tria dé bajanos, cher. Il signifie aussi choisir, distinguer.
—
ploumbo, un rocher qui surplombe. Dér. de Très pour Trans, au-delà, v.
Gallois Tré.fa, habiter.
troubler.
Thérèse, du grec
f.
Trésploumba,
Du
cet
usage,
nommé
seau
de sarments de vigne entrelacés, ou Tréïo. Tréïâou.
devrait, en effet, écrire et dire
Trïate, Dér. du
puits en sparterie, qui sert
destiné à puiser l'eau. Ce parce qu'on se servit d'abord, pour le
s.
:
m. Théâtre. On dit aussi Tialre. Theatrum et du grec eiarpov.
lat.
On
TRI
TRI
Tribe, ». m. Touffe d'herl» ou de foin sur le bord des chemins ou dans les bois, où les loups et les chiens ont coutume d'uriner ou de fienter. Ceux qui sont fréquentes
quait ses impôts avec des encoches, fut rompu, comme étant devenu inulile.
sont situés sur les plateaux montagneux ou où aboutissent divan sentiers formant carrefour, ce qui revient au Tririum latin, ou carrefour formé par le
Trioulé, ». m. Trèfle, ei pariieiiliereineiii le trèfle rampant. Chant mêlé de traits et de roulades, mais dépourvu de toute méthode et comme peuvent les exécuter des
croisement de diverses routes.
paysans sans instruction.
par
les loups,
les
cols
Dér.
du grec
Tp!6oç, chemin, sentier battu.
Tribla, v. Tripler; devenir Dér. de Trible. et
».
Trible, o,
adj.
Tripiè,
s.
v. Tricoter, faire
du
tricot
;
donner une volée
L'aï bien iricoula, je de coups de bâton. une rude tripotée de coups de trique. Dér. de Trico. Voy. c. m.
—
lui ai
appliqué
—
—
Trido, s. f. Proyer, bruant-proyer. Voy. Cincérisi. Faire la trido, faire /ou mantélé, être tout frileux, tout ébouriffé, être gravement malade. Trigos,
m.
».
Bruit, tapage; fatigue, travail fatigant;
chagrins, peines, ennuis, tracasseries.
— Luèn ddou Trigoussa,
trigàt, loin
du
bruit,
On dit aussi
dans
le
se tirailler,
po pas trigoussa,
—
il
se prendre
il
m. Fatigue, labeur,
et
Tripo-liso,
Tripo quioulàou, ». f. comp. Le boyau ou rectum, qui aboutit à l'anus. Dér. de Tripo, tripe.
le
Trinken,
boire. ».
m. Celui qui aime à trinquer, à
boire;
Dér. de Trinqua, couper ou trinquer.
désigne
noms de
Le
boyau-
— Voy. Triquitot.
Agiter des cliquettes.
les
passants et les tenir
». f. pi.
Cliquettes, jeu d'enfants
composé de ou
galets longs et plats, ordinairement en micaschiste,
de deux fragments de côtes de cheval ou de bœuf, qu'on en les tenant entre agite de manière â produire un cliquetis les trois
premiers doigts de
la
main.
—
Voy. Triquiiija.
dit aussi Criquéto.
Triquo, â frapper.
Trique, gros bâton qui sert ordinairement
». f.
vétilles,
».
m. Un homme qui insignifiantes; un
à des choses
dé triquo-niquo, une veste
faite
s'attache â des tatillon.
—
Vno
d'une étoffe fragile,
usée, sans valeur.
Trinquo-taïo ou Tirasséto, ». f. Nom de plante. Renouée des petits oiseaux, Polygonum convolvulus, Linn. les
t>.
montraient en public, pour avertir
vislo
celui qui casse, qui brise.
On
gras,
obligeait jadis les lépreux des maladreries du moyenils se agiter des cliquettes entre leurs doigts, quand
Triquo-niquo,
Trinquaïre,
s.
à distance.
On
Truncare, couper,
Trippa, m.
Dér. de Tripo, tripe.
verre
l'ail.
f.
l'italien
comp. La partie supérieure du côlon,
saucissons ou cervelas.
Triquétos,
et de
Cr*j
un homme
premier boyau au-dessus des boyaux grêles, que l'on emploie comme enveloppe ou sac dans la confection des
âge â
travail,
Trinqua, v. Rompre, casser trinquer, choquer en buvant avec un compagnon.
Coulé/
fig.
le
On
est malade.
;
».
Triquetéja,
—
lat.
—
—
sement violent el prolongé. Dér. de l'espagnol Tripa ou de
deux
du
qui prépare el vend tes
Tripos, ». f. et pi. Tripes, boyaux, intestins des animaux Rendre sas tripos, être pris d'un vomisde l'homme.
longue course. Trin, s. m. Train, tapage, polin, vacarme. Trin (En), loc. adv. Sièï mdou en trin, je suis indisposé, languissant, malade.
Dér.
celui
selon les circonstances.
lutter, si
de la peine pour gagner de quoi vivre. s.
Tripier,
face, qui souffle le froid et le cliaud, qui manque de franchise et agit d'une façon diamétralement opposée,
trigoussa,
Trima, v. Trimer, peiner, fatiguer, travailler, marcher. Fôou trima pér gagna sa pâouro vido, il faut se donner Trimai,
m.
culier
secouer avec
— Si
aux cheveux,
ne peut se trainer;
Trimai.
calme.
v. Trainer, houspiller, tirailler,
violence, entraîner quelqu'un malgré lui. se battre,
boyaux d'un
à double
longues et mousses.
—
».
boyaux des animaux tués â la boucherie. couteau de tripière, â deux tranchants. Au
Trico, ». m. Jeu de paume ou de tripot; rondin, gros et court bâton, gourdin, sorte de trique. Trico, ». m. Tricot, tissu qui s'exécute avec des aiguilles
Tricouta,
Tripaille; l'ensemble des
f.
Dér. de Tripo, boyau.
qui contient trois fois
Triple,
Triplus, m.
lat.
».
Tripaio,
trtnea,
animal, des intestins de l'homme.
triple.
l'unité.
Dér. du
précité en ayant été exempté, le bâton sur lequel on mar-
Dér.
du
lat.
Tricot,
nuga.
Tris, so, adj. m. el
f.
Trituré, réduit en poudre plus
—
Tiro
terre
aussi cette plante dans certaines localités sous
ou moins
Jinoitïado, Tirasso, Courëjolo.
meuble, sablonneuse; exténué, pauvre, manquant de tout. Dér. du lat. Tritum.
village de
Tréncotaïo, situé sur
la
pointe septentrio-
du Delta de la Camargue, ne payait, dit-on, jadis aucun impôt. Son nom est synonyme de taille-rompue. On
nale
latte de bois marquait, en effet, autrefois cet impôt sur une refendue appelée taille, d'où l'impôt prit ce nom. Le village
fine,
pulvérisé.
trisso,
légère,
Trissa, ». Triturer, broyer, piler, pulvériser. Au figée terme s'emploie avec la signification de manger avec Trisio bien/ il triture bien, c'est un joyeux appétit.
—
convive! Trissa de sdou, piétiner sur place. Se dit surtout 81
TRO
«38
TOU
d'un cheval qui trotte sans avancer. Trisso-mënu, trottemenu. Trisso-moutos, brise-mottes; maillet de bois à long manche servant à émotter l'ouvrier qui en faii usage. ;
Trisséto,
Nom
s. f.
de plante, Alsina média, Morgeline
ou mouron blanc; Sleltaria média, stellaire intermédiaire. On la donne ordinairement à manger aux petits oiseaux. En médecine, elle est recommandée pour la guérison des ulcères du poumon. Elle pousse ordinairement dans les Trissoù, aussi
m. Pilon, ou plutôt
le
mortier, comprenant
pilon; appareil qui sert à triturer, broyer, piler,
le
Dér. de Trissa, triturer. Triste, to, adj. m. et f. Triste, peiné, affligé. On le dit aussi d'une chose fâcheuse, désagréable, affligeante, pénible, à supporter; d'un
objet,
—
d'une denrée de mau-
vaise qualité. Triste sujè, mauvais garnement. Aquél bla es bien triste, ce blé est d'une mauvaise venue, d'une
mauvaise qualité. Tristas, enclin à Dér. du Triste,
en
lat. s.
Trislis,
m.
sans être désirée.
Dér. du cat. Trop, m. s. Trouba, v. Trouver, inventer
se livrer à la poésie, genre de littérature qui exige beaucoup de talent, d'invention, d'imagination. M. Gabriel Azaïs fait dériver ce mot du lat.
Turbare, remuer, « parce que, ordinairement remuer. »
;
dit-il,
la tristesse.
sorte de grenier
ou de plancher
Nom
donné aux poètes des XII e qui contribuèrent pour une large part à formation définitive du langage méridional, désigné sous s.
m.
dans
la
tant employée pour désigner aussi les poètes
pièce qui la contient, dont elle reçoit le jour et la
com-
reste de la maison.
lat.
Transtega
ou
Tristega;
cubiculum
super ius.
On donne
aussi à la soupente le nom de Pousta, parce ordinairement construit en planches ou post. Trïun, s. m. Épluchures, denrées de rebut, retranchées
qu'il est
sur celles qui sont de bonne qualité. Se dit surtout des épluchures faites sur les châtaignes et qui représentent la plus mauvaise qualité. Quan vendes lou trïun? et choisies
—
combien vendez-vous Dér. de Tria,
Tro, le
trier.
On
sait
les
que
—
s.
m. Tonnerre,
—
bruit de la foudre.
— Es un tron dé Diou,
c'est
milo!
mille
tonnerres!
Tron
On
un diable
tron lou péto , il a le diable au corps, Lou tron té cure! que le tonnerre te vide dé
il
dit
aussi
incarné.
Lou
s'impatiente.
corps! Tron dé Diou! tonnerre de le
Dieu!
Dér. du
lat.
Tonitru, m.
s.
Trop, adv. Trop, adverbe de quantité, plus qu'il ne faut, avec excès. Madamo dé Trop, une fille nouvellement
—
La
méridionaux de
poètes
s. f.
nos jours ont
Trouvaille, découverte, invention; idée
Troucho, s. f. Truite, truite commune, Salmo-fario, Linn. Ce poisson, qui varie beaucoup selon l'âge et les eaux dans lesquelles il vit, se distingue surtout par les taches noires
ou brunes
et rouges sur les flancs,
bleuâtre, blanc, jaune doré
qui tigrent
ou même brun foncéde
le
fond
sa peau.
C'est le meilleur de tous les poissons qui fréquentent, nos rivières. Quelques sujets atteignent, dans le Gardon, le
poids de six kilogrammes.
Trougno,
«. f.
Trogne, figure bouffie, rouge
humeur,
l'expression
fig.
— Faire
faire la
du v.
et luisante, les goinfres
la trougno, avoir l'air de
mauvaise
mine, exprimer son mécontentement par
visage.
Fouler
les
sur
raisins
la
cuve, piétiner,
jus des raisins; patauger dans un bourbier. Au sur piétiner place, être incapable de prendre une résolu-
exprimer
s. m. Morceau, Un iro dé portion d'un objet. pan, un morceau de pain. Un tro dé car, un morceau de viande. A cha tro, morceau par morceau. Dér. du cat. Tros, m. s. s.
Midi.
Dér. de Trouba, trouver.
Trouïa,
Tro,
Tro, Tron.
Troubaïo,
de profession.
suivre la ligne droite.
Dér. du cat. Trot, m.
du
et littéraire d'Alais, t. XIII, 1880, p. 129-151. Ce sont Azalaïs de Porcairargues, Clara d'Anduze, et Pierre
qui caractérise habituellement les ivrognes et
épluchures?
m. Trot, allure du cheval, intermédiaire entre le galop. Té faraï marcha âou tro, je te ferai
s.
pas et
les
le
scientifique
originale.
du bas
la
région d'Alais compte trois troubadours romans qui ont été l'objet d'une étude publiée dans les Mémoires de la Société
dépendance. Elle sert ordinairement de réduit où couchent les domestiques et n'occupe qu'une partie de la hauteur de
Dér.
et
trouvères, ceux qui chantaient langue d'Outre-Loire. Cette qualification est pour-
adopté la qualification de Félibres. Dér. de Trouba, trouver.
bois,
le
faut
XIII e siècles,
suspendu sous le plancher d'une pièce quelconque, d'une habitation, dont il fait partie intégrante et forme une
la
il
de Barjac.
s.
m. Soupente;
munication avec
pour trouver,
nom de langue romane. On appelait Troubaïre,
pulvériser.
difficile
monde
arrivant au
la famille,
Troubadour,
jardins potagers. s.
née, venant après d'autres enfants et formant surcroit dans
tion.
le
— Dé que trouïo? pourquoi
hésite-t-il ?
Trouïan, nous
foulons notre vendange. Dér. du lat. Torculum, pressoir.
Trouïadoù, ouïro,
s.
m.
et f.
Cuve ou
fouloire servant
à fouler la vendange.
Dér. de Trouïa, fouler.
Trouïaïre,
s.
m.
Fouleur
de raisins
après la
ven-
dange. Dér. de Trouïa, fouler.
Tromper, tricher, duper, causer une Aquél bla m'a troumpa, j'ai mal apprécié le rendement de ce blé, j'aurais cru à une plus grande (ou
Troumpa,
déception.
—
v.
TRO plus
méprendre, tomber dans l'erreur. Dér. du calai. Trompar, m. 8.
Troumpaïre, arèlo, j. m. et f. Trompeur, trompeuse; ou celle qui trompe, qui induit en erreur.
celui
Dér. de Troumpa, tromper. Troumpéta, •. Sonner de la trompette divulguer, médire, cancaner.
fig.
—
trompeter. Au L'a prou troumpéta ;
pér la
vilo, il l'a passablement répété par la Dér. de Troumpélo, trompette. ».
Troumpétaïre,
m. Trompette,
annonce à son de trompe, dans une
ville.
ville;
—
Troutta Troussa, », Couper, tordre, plier, HVtkypv, un penlii/nl, plier les pattes d'un perdreau, le trousser, le disposer de façon à être mis en broche. Dér. de Tro ou Trot, morceau. Vog. ce mot.
—
Faix ou charge liés dans un gros drap ou bourén, qui sert à serrer et a transporter de la paille, du l'no trous» foin, des récoltes encombrantes et légères.
Trousso,
quan
».
f.
Trompette
— Au
,
fig.
en
instrument à vent,
/ou troumpélo dé la vilo,
un bavard, une colporteuse de cancans ou de médisances.
Troumpo-la-mort,
celle
Tonner, se
v.
dit
du
bruit de la foudre.
—
Au
fig.
Rit quan trono, Trouna, gronder, maugréer, tempêter. il ne rit, il ne plaisante jamais. Se dit d'un caractère atrabilaire.
sombre, hargneux, Dér. du lat. Tonare, m. ». f.
Au
».
».
m. Butte,
tertre, monticule.
Truéjéto,
».
f.
Cloporte, insecte aptère, d'environ
un
ou autres il
se roule
abris qui
en boule
le
cachent.
comme
le
Au moindre
attouchement,
hérisson, et dot ainsi sa porte,
ne présentant à l'ennemi que la partie la plus résistante de son corps, formée par une carapace imbriquée; il échappe quelquefois en roulant,
incliné. Cet insecte
ne sort que
Dans
s'il
certaines
un plan
se trouve sur
la nuit.
Les Latins
localités,
on
le
nom-
l'appelle
le même ordre aujourd'hui Porcelet de Saint- Antoine c'est d'idées qui lui a valu dans notre pays le nom de Truéjéto truie), de ce qu'on avait cru lui trouver quelque ana-
m. Mouton ou brebis armés de
très-petites
(petite
Dér. du
Truncus.
lat.
Trounfle,
».
f.
logie,
Terme de jeu de
triomphe. La triomphe est
du
—
:
cornes.
joue
Tolutariut, trotteur.
.
maient Porcellio.
Dér. de Trouna, tonner.
Trounché,
V vaïcoumo un au
Dér. de Truc, difficulté à surmonter.
même
s.
Court orage, accompagné de pluie. accès de mauvaise humeur.
Trounado,
—
centimètre de longueur, de couleur gris cendré, qui habite les endroits humides, sous les pierres, les troncs d'arbres
Dér. du français.
Trouna,
trot.
bon argent.
—
qui a
mort.
la
lat.
jeu,
malheur.
échappé heureusement à plusieurs accidents graves pouvant occasionner
i
Trucal,
m. comp. Celui ou
s.
y va bon
il
m. Troc, échange. Tru pér tru, troc pour troc, échange de deux objets sans soulte ni retour. Trn, ». m. Avarie, dommage, tare , choc, blessure, conPréne tru, prendre mal, éprouver un tusion, difficulté.
Dér. de Troumpo, trompe.
fig
du
Dér.
au
v. Trotter, aller
troto,
Tru,
métal, clairon militaire.
/.
—
trompette muni-
Dér. de Troumpélo, trompette.
t.
dé païo, un faix de paille. Dér. de Troutta, plier, envelopper.
Trouta,
celui qui public, qui
cipal.
Troumpéto,
m
TRU
quantité de récolte. Se troumpa,se tromper, se
faible)
trèfle.
Au
trèfle.
fig. victoire,
cartes.
— Jogue
Le jeu de
la
dé trounfle, je
triomphe.
Triumphut, m. S. Troupèl, ». m. Troupeau, troupe d'animaux de même surtout des aniespèce rassemblés eu un même lieu. Se dit
Mr. du
lat.
—
avec
bien éloignée sans doute, d'habitudes ou de forme le cloporte pourceau. L'ancienne médecine employait
le
comme résolutif. dépuratif, et en cataplasmes, au fig. Truèjo, ». f. Truie, femelle du porc. S'applique et sale une femme a le dans dégoûtante. langage populaire, comme
— La truèjo a dont
la
énvétta lou Mouiè. Se dit d'une maîtresse
malencontreuse intervention vient rompre un mariage
Un troupèl dé domestiques ou de basse-cour. dé chivals, débiôout, moutous, dèport,dèfédot, dédindot, un troupeau de chevaux.de bœufs, de moutons, décochons, de brebis, de dindons. Un troupèl dé mounde, une foule de
conclu. qui est sur le point d'être Dér. du bas-lat. Troja, m. s. Trufa, v. Truffer, bourrer de truffes.
gens.
moquer,
maux
Troupélado, t. f. Une troupe de gens assemblés; une Uno troupélado d'éfant, une mulfoule, une multitude. titude d'enfants. Vno troupélado dé méttorgot, une bordée
—
de mensonges. Dér. de Troupèl, troupeau. Troupo, s. f. Troupe, rassemblement, foule, multitude; Et à la troupo, dins les militaires, les soldats.
—
troupes
il
est militaire,
parfumé, préparé aux
railler,
il
Dér. du bas-lat. Troppa,
est soldat. in. s.
—
truffes.
Trufa, ado, Se trufa, se
tourner en ridicule.
Dér. du bas-lat. Trufare, m.
Dér. de Troupo, troupe.
la troupo,
truffé,
truffée,
Trufaïre, airo, adj.
m.
cl f.
s.
Moqueur, euse.
Dér. de Se trufa, se moquer. Linn. Trufo, ». f. Truffe noire. Tuber cibarium,
On
l'ap-
Rubasso. Les paysans cévenols appellent Trufo pelle aussi de terre, et pour en distinguer la truBe ordinaire, la
pomme
ils
appellent celle-ci trufo négro.
Nom de plante. La garde-robe, ». f. Linn. santoline, petit-cyprès. Santolina ckamoxgparicios , Sous-arbrisseau d'une odeur forte, qui croit dans les enviTrufo mando,
TRU
(>40
TUR
On
supposeque, par son odeur, elle écarte les de là son nom peu mérité de insectes des étoffes de laine rons de Nîmes.
:
garde-robe.
Tuïadoù,
—
appelle Trullus
oji
forme ronde et convexe, comme coupole d'un édifice byzantin.
une
désignait
tantinople sous
édifice de
voûte d'un four ou la
même
la
de Trullum. Elle était recouverte
râtre
origine. Cette appellation s'applique
principale d'une simple seigneurie, relevant
v.
Troquer,
;
Dér. de Tru.
—
Truquétéja,
v.
heurter,
échanger;
frapper cogner, heurter contre contusion.
un
du suzerain.
Dér. de Truquéto, mesure pour
—
s. f.
—
litre 2375, soit environ un quéto équivaut exactement à quart de litre ou plutôt un verre de vin rempli à rasade.
aussi
s.
m. Sot, niais, imbécile. m. Myope, celui qui a la vue
basse.
On
dit
siècle, les rebelles
des Cévennes furent appelés
faveur de la nuit et des ténèbres.
Le village de Vézenobres fut un de leurs principaux rede cette localité en ont conservé la dit encore Touchi
dé Bénobre, Tuchins de
Vézenobres, en parlant de cette population.
s.
f.
Pomme
Tuïa,
v.
de
Tuer,
jaune et de noir,
reste
du corps
le
jonquille,
sauf l'abdomen, qui est blanchâtre. Le tarin vit longtemps en volière; il est vif et gai, et son chant n'est pas sans
agrément. Il s'apprivoise et s'accouple facilement avec le chardonneret et le cini, mais surtout avec le canari. De ce dernier accouplement naissent de très-bons chanteurs.
Par analogie avec le gros bec du Tarin, on dit communéAlais, en parlant d'un homme qui a un gros nez :
tulin.'
Quante
Tuno,
s.
f.
quel nez
!
Bassin, réservoir,
qui domine le cours de couvent des Carmes de
la
Saône
cuve, citerne. Le plateau et sur lequel est bâti le
Lyon comprend un quartier dit des trouve la grande et la petite Tune. Ces désignations de quartiers se retrouvent dans l'arron-
On y
Tunes.
dissement d'Alais
:
;
la
cette
coupure fût effectuée,
le lit
point, comme un vaste bassin quartier le nom de Tuno. signifiait,
de
la
Cèze formait, sur ce
ovale, qui avait
en vieux français,
remplir largement l'estomac, considéré
valu à ce
faire ripaille, se
comme un
réservoir
variétés.
occire,
le
langage alaision,
Es en Tuno,
Tunis
que
(?)
il
l'on appelait
Tuno est
s'applique aussi à un lieu là-bas, au diable, à
loin,
Thunes dans
l'appelle aussi
donner
la
mort.
Dér. du bas-lat. Tuna, m. s. V. dans les Mém. de la Société
de Lyon, année 4876,
réservoirs, a la
terre,
On
Dans éloigné:
le
vieux langage
483,
p.
littéraire, hist. et archéol l'article
de M.
le
.
baron
:
Solanum tuberosum, des Solanées, dont il existe un
de
Linn., plante de la famille
grand nombre Voy. ce mot.
le
Le tènemenl de Thunes. Kaverat, portant pour litre Le nom de Concoules, concullœ, petites conques, petits
Tufériè, s. m. Truffier, chercheur de truffes noires. Dér. de Tuféro, truffe.
Tuféro,
noirâtre; tout
français.
paires, et les habitants
On
dos vert nuancé de brun noi-
le
de bombance.
Tuchins, Tucles ou Coquins, sans doute parce qu'ils exerçaient de préférence leurs attaques et leurs brigandages à la
dénomination.
la tête
Faire tuno,
s.
Sup ou Calu.
Au XIV e
a
Il
et les ailes bariolées de
confluent de l'Homol, à l'endroit où l'isthme formé par ce détour accentué a été coupé pour redresser le lit de la rivière en amont du moulin du Tourrel ou Tourril. Avant que
Voy. ce mol.
du vin à chaque
pinte d'Alais. Celle-ci étantde*t litre 90, la Tru-
Tubâou,
queue
Voy. ce mot. Mesure pour le vin au détail; huitième
Dér. de Truquéto.
la
d'oiseau. Tarin, gros-bec tarin, Frin-
Dimin. d'ivrogne, mais ayant une
instant et à tout propos.
le vin.
Celui qui boit
signification analogue.
Truquéto,
Nom
Temm.
las Tunos, dans la commune d'Aujac Tuno, qui s'applique à un grand détour du lit de laCèze, existant jadis dans la commune du Chambon, en aval du
m.
s.
Truquétéjaïre,
la
;
sommet de
une
Voy. ce mot. Chopiner, boire du vin abondamment, à
tout propos.
spinus,
ment à
choquer,
obstacle, se faire
m.
s.
Tulin,
au palais principal, à l'habitation souveraine d'un empire, d'une principauté, ou même, par extension, à l'habitation
Truqua,
les
matin.
gilla
gnon porte le nom de tour de Trouilhas, et plusieurs châteaux du Languedoc ont aussi reçu la même désignation qui dérive de
rement
palais des empereurs de Cons-
partie
nom
le
du
la
un
d'un dôme. Le palais de Constantin, à Arles, était aussi appelé La Trouille ; une des tours du palais des papes d'Avi-
Tucle,
s. m. Premier repas léger que font ordinaiouvriers et les paysans, en se levant de grand
Tuïo-vèrme, basse latinité
la
partiede
animaux de bou
Tuïo-mounde, s. m. Coupe-gorge, endroit désert et dangereux, favorable à un gnet-à-pens. Dér. de Tuïa, tuer.
citrouille.
On
l'on tue les
chérie destinés à la vente.
Dér. de Tuïa, tuer.
—
V. Trufo. Trufo-négro, s. f. comp. Un gros Irunle, Trunle, s. m. Gros, bouffi, ventru. un gros ventru. Sembla un trunle, il a l'air d'un ballon, d'une
Dans
m. Abattoir où
s.
—
Trufo. Se
—
tuïa,
prendre une peine excessive pour venir à bout d'une chose.
Turgan,
s.
même
origine.
m. Lotte, Gardus Lo/ta, Linn., poisson de
rivière qui ne pèse pas au-delà d'une demi-livre (230
gram-
mes) et qui est aussi délicat que la truite. Il a deux barbillons à la mâchoire supérieure, et un à chaque angle de la
bouche; six osselets à la nageoire de l'anus; le dos tacheté de noir. Ses œufs sont, dit-on, un poison pour la volaille
UIA et
provoquent
l'urticaire
UIÉ
chez l'homme,
comme ceux du
barbeau. C'est ainsi que Sauvages décrit le Turgan ; mais Crespon, lion observateur aussi, dans la description qu'il donne de la Lotte, diffère quelque peu de la précédente, et prétend d'ailleurs que le nom de Turgan est donné, sur les bords du Gardon, à la Vaudoise [Cyprinut leuciscut, liloch.), qui a le dos rond et brun, le ventre argenté, les nageoires
Tus, pr. pen. Toi. Tusta, v. Frapper, heurter. Se dit aussi d'un OfttMf qui perd la tète, s'embrouille et frappe à tous les coins pour retrouver ses idées. Tutto pér tout, se dit êgalen. ni d'un
—
dans son choix, et qui heurte à toutes portes pour trouver une femme à sa convenance. hoiiiine difficile
Mr. du
marquées de noirâtre avec un autres, le corps étroit, le museau
grises, la caudale et la dorsale
peu de rougeâtre sur
un
les
Dr. de
proéminent, ne dépassant guère 34 centimètres de longueur. Ce poisson se multiplie beaucoup; il est très-farouche. Sa chair est légère et d'une digestion facile, mais
Barbèl,
appelé
n'est pas notre
entre le Pont Saint-Nicolas et le Rhône,
Turgan de
la Gardonenque, qui est fort recherché, qui a peu d'arêtes, et serait bien alors, en effet, la Lotte décrite par Sauvages, dont les qualités s'accordent
parfaitement avec celles que l'on reconnaît au Turgan.
Turgno ou Turgo ou Tourigo, stérile; celle qui n'a
position à portière
jamais porlé.
ou brebis
». f.
On
Brebis brébaigneou
dit bréhaigne par op-
s.
Coup, choc, heurt, tape, bourr.i
». f.
Tusta, frapper.
Tustadoù,
|H'u
trop remplie d'arêtes. Cette dernière circonstance, qui le rend désagréable à manger, prouve évidemment que ce poisson
grec Tûjtcui, m.
Tustado,
i.
m. Marteau de
porte, heurtoir.
Dér. de Tusta, frapper. Tusto-balust.ro (A), loc. adv. hasard, à
les
la
A
la
bonne aventure, au
bonne venue, inconsidérément, à
l'étourdie.
Tutéja, v. Tutoyer. C'est, dit Sauvages, un raffinement de politesse qui a introduit, dans les langues européennes
modernes, l'usage de parler au pluriel en ne s'adressanl qu'à une seule personne. Cet usage n'existait pas jadis. On se tutoyait chez les Latins, comme chez les Grecs, et comme cela a lieu aujourd'hui encore dans les langues orientales, même quand on s'adresse à des personnes du plus haut rang.
portière, celle qui à déjà porté.
Tutou,
s.
m. Tuteur.
Celui qui dirige l'éducation, l'exis-
Caverne habitée; mauvais cabaret, habitation d'apparence misérable ou mal famée.
tence et les intérêts d'un enfant jusqu'à l'âge de sa majorité. Un échalas, un support employé pour soutenir les plantes,
Tus ou plutôt Tust, ». m. Choc, coup que l'on se donne en heurtant quelqu'un ou contre un corps dur. Dér. de Tusta, frapper, heurter.
les
Turno,
». f.
arbres fruitiers, qui fléchissent à cause de leur faiblesse la grande quantité de fruits qu'ils portent. Dér. du lat. Tutor, m. s.
ou à cause de
u m. Cinquième voyelle et vingt-unième lettre de V s'emploie pour l'adl'alphabet. Dans le dialecte cévenol U pdouqué, un peu, une petite jectif numéral Un. intervalle. Prénès quantité; un peu de temps, un faible 0,
».
—
n'en u, prenez-en un. s.
.'
Ugne blanche et VUgne noire. L'une et l'autre ont espèces le grain sphériquo, qui les distingue de l'Uïado ou Coupado, l'
:
dont
grain est oblong. VUgne mûrit de bonne heure; elle est d'une digestion le
facile et
TJïa, v.
tenant ration,
donne aux convalescents. vase conRemplir, tenir plein un tonneau ou un
on
du
la
vin, à la suite
dans
les
du déchet qui
premiers mois de
la
s'opère par l'évapo-
mise en
fût.
cette remarquer que, par un singulier phénomène, un humide, considérable est temps par évaporation plus Il
.
non mentionnée par Sauvages
est à
avec vent du sud et une forte dépression barométrique,
elle
est pourtant
ou
une des plus
que l'on récolhélas! jusqu'à ces dernières années dans le Gard, d'où
délicates de celles tait,
—
Y-a ficha 'n cd dé poun din «ou» m. Œil. il lui a donné un coup de poing dans les yeux. ucres Ugno, s. f. Ugne, sorte de raisin dout il existe deux Dcre,
tandis qu'elle est presque nulle quand souffle le vent du nord Oïado ou Coupado, ». f. Œillade. Cette qualité de raisin
que
l'on récolte,
plutôt
a presque complètement disparu, comme tant d'autres. que produisait le territoire de Saint-Jean-du-Pin, près
Celles
d'Alais, jouissaient surtout d'une réputation méritée. de ce raisin, dont la saveur se rapproche de celle Le
grain
de VUgno, est oblong, à peau fine et délicate. dont Uïaje, ». m. Remplissage d'une futaille
le
contenu
a diminué par suite de l'évaporalion.
Dîàou, ». m. La dent de l'œil ou dent œillère, dont il deux dans la mâchoire su|xri'ure, correspondant
existe
au-dessous de
l'œil.
Dér. d'iuil, œil. TJîé, ».
m. Œillet;
petit
trou circulaire,
cercle ordinairement métallique et ferret
d'un
lacet.
bordé d'un
dans lequel on passe
le
VAL
VAI
642
adj. de nombre. On dit aussi u, uno. [Voy. ce Quinfuno! quelle bêtise! quel mensonge! quelle
Usanço,
Un, uno, mot.)
mystification
lun,
il
!
quelle énormité
m'a raconté,
il
m'a
Uni, unido, adj. m. nuance uniforme.
Upo, cils.
On
s.
Mé n'a di
une chose inouïe, incroyable Uni, unie. D'une couleur, d'une
et f.
Huppe, et par extension
f.
personne ne peut pas ouvrir
les
yeux,
Us,
elle
.
ne peut remuer
Dér. du
s.
Usaje,
résistance.
roussir.
—
S'uscla
Vsiulare, m.
lat.
s.
Uscla, ado, adj. m. et f. Roussi, flambé, grillé, brûlé. Usso, s.f. Sourcil. Faire las ussos, froncer les sourcils.
—
Un
poun sus l'usso, un coup de poing au front. Fasiè coumo dé brosso, il hérissait ses sourcils d'un air
co dé
d'ussos
j'ai
l'habitude de cette maison, j'en connais
Ustancïo,
Vsus, usage.
—
longtemps résisté à l'usure. Dér. du lat. Vsus, usage.
lat.
Ustensilia,
tout ce qui sert au
et principalement
m.
de
menu
la cuisine,
de cuisine, etc.
la vaisselle, la batterie
que
Dér. du
m. Coutume, usage, habitude; solidité, durée, Aquélo vèsto m'a faforço usaje, cette veste a
s.f. Ustensile, outil,
ameublement d'un ménage tels
lat.
s.
griller, brûler,
courroucé.
les aitres.
Dér. du
Flambler,
lous pèous, las ussos, se griller les cheveux, les sourcils.
et les
Pot pas leva
v.
Uscla,
— Counouïsselous
m. Usage, coutume, habitude.
us dé Voustâou,
les sourcils
affaiblie, percluse:
ni pied ni patte. s.
uno que crèmo âou
dit
dit d'une
l'upo, elle
!
Usure, détérioration, déchet.
s. f.
Dér. du catal. Vsansa, m.
s.
Usunfui, m. s. Usufruit, jouissance des récoltes, des revenus d'un héritage dont la propriété appartient à un autre.
Dér.
du
lat.
m.
Usufrucius,
s.
V m. Dix-septième des consonnes et vingt -deuxième Dans un grand nombre de dialectes méridionaux du Sud-Ouest de la France, le V se prononce b, mais
exprime
ne doit jamais être remplacé par cette dernière lettre, dans l'orthographe des mots où il est employé
Val, s. m. Val, vallée. Ce terme devait au féminin puisqu'on le retrouve dans
V,
s.
lettre de l'alphabet.
il
.
Les latins l'employaient pour
V
dans beaucoup de cas.
Vacanço, s. f. Place ou fonction inoccupées , vacantes, dépourvues de titulaire. Vacant, s. m. Un terrain inoccupé, une parcelle non cultivée et pouvant servir d'emplacement pour une con struction. lat. Vacaniem, m s. Vachéïrious, s. m. pi. Les quatre derniers jours du mois de mars et les trois premiers du mois d'avril, composant une
Dér. du
.
avec
s'emploie
même
la
l'action de se
acception qu'en français. Elle large, sans but
promener de long en
déterminé.
La
féminin.
s.
employé
noms de
les
Val, Valborgno, Valérâougo, Valérisclo,
malo, Valgalgo, Valéïguièïro, etc. Dér. du lat. Vallis, m. s.
Vala,
être jadis
m.
ces mots.
de ruisseau, ruisseau lui-même.
lit
Fossé,
— Voy.
lieu
Vâou-
d'homme pour défricher un champ, donner un écoulement aux eaux. Passa à vala, passer un Tranchée
faite
de main
—
défoncer à une grande profondeur. Dé l'obro.lou vala, c'est par l'œuvre que l'on juge l'ouvrier. S'en ana coumo un vala, s'éloigner, disparaître,
champ en friche à tranchées,
le
souvent fatale aux récoltes, et durant laquelle les gelées blanches brouissent quelquefois les jeunes bourgeons.
s'en aller sans dire mot, sans
demander son
On appelle aussi ces sept jours lous Cavaliès, dénomination que l'on applique également aux saints grôleurs ou vendangeurs, tels que Saint-Georges, Saint-Marc, Sainte-
Vala-mahistre, s. m. comp. Fossé ou lit de ruisseau mayronal, c'est-àdire d'un ruisseau qui reçoit tous les autres affluents de la région ou d'un même quartier de terri-
Croix, Saint-Jean et Saint-Médard, dont
toire,
période que l'on considère, à tort ou à raison,
parmi qui
les
le
les fêtes
comme
étant
sont décriées
peuple, à cause des pluies, des grêles, des orages
accompagnent souvent de près ou de loin v. Vacciner, donner la vaccine. lat.
Vacino,
s. f.
Dér. du
lat.
Dér. du
lat.
Diligent, actif, laborieux
Valentem, vaillant: mais
s.
le
comme cela
sol
il
m.
reste.
s.
n'appartient pas
aux
riverains par
a lieu pour les fossés qui formaient limite
deux
héritages situés
sur
un même plan
.
ne s'emploie
m. cOmp. Va-et-vient. Cette expression
la parcelle
supérieure, appartienne creusé au pied de cette même berge doit appartenir à la parcelle située en contrebas, d'où l'axiome suivant: liibo d'âou, vala dé-bas, à cette parcelle, tandis
plus, en languedocien, avec cette dernière acception.
Vaï-et-vèn,
dont
Vallatus,
de soutènement, qui borde
Vacca, vache. f.
et
moitié,
lat.
horizontal; car pour deux pièces de terrain contiguës, mais situées sur deux plans différents, l'usage veut que la berge
Vacca, vache. Vaccine; vaccin.
Vaïén, énto, adj, m. et
du
divisoire entre
.
Vacina, Dér. du
Dér.
c.-à-d.
la
que
berge appartient
fossé appartient
le fossé
au propriétaire d'en haut,
au propriétaire d'en bas.
le
VAL ?Onai de Vala,
VAN
de Vadj
fossé, et
Mahislre, magistral,
ou mayronal.
principal
».
Valabrégo,
f.
Vallabrègue,
la
gauche du
rive
village du canton d'Aradu Rhône qui s'est depuis
fleuve. Cette appellation
ou
signification de vallée double
à
deux
a la
lèvres (brégo), à
cause des deux branches du Rhône qui l'entouraient jadis et la plaçaient entre deux rives, l'une orientale regardant
Provence, et l'autre occidentale en face du Languedoc. lieu et d'une rue d'Alais orientée
la
Valàourio, t. f. Nom de du levant au couchant, et
M
partant de la place de l' Otal à la rue Bouquerie, qui en forme prolongement, à partir du carrefour des rues Raymond-
de-Ville le
Pelet et
du Doyenné.
Dér. du
Vallis auraria, vallée
lat.
ou rue du vent ou de
l'un,
ordinairement recouvertes de dalles minces.
Composé de Vala,
fossé, et
de ratiè, pour
les rats; fossé
Nom de
lieu. Vallée
borgne, c'est-à-dire
qui n'a qu'une ouverture inférieure, un seul débouché en aval, celui d'amont étant clos par des crêtes ou des plateaux
La
de Saint-André-de-Valborgne, chef-lieu de canton de l'arrondissement du Vigan, est située dans la
élevés.
ville
vallée dite Valborgne, formée parla branche
du Gardon de
Saint-Jean-du-Gard, qui prend son origine sur le flanc oriental du Causse ou Calm de lilospitalet, et délwuche
dans
est sensiblement
du Gardon
la
amont de Saint-Jean-du-Gard. Valérisclo, vallée close, a la
Valé,
un peu en
vallée principale de la Gardonenque,
Formé de v.
et
même origine.
— Voy. ce mot.
Val, vallée, et de borgno, borgne.
Valoir, avoir
du
prix,
du mérite;
parallèle,
du Grabieu
sur cette région, aux cours entre lesquels elle se trouve
A
part
ruisseau
le
du Grabieu
et ses affluents, cette vallée
sillonnée par une multitude de petits ruisseaux, qui la coupent dans tous les sens et qui lui ont large et plate est
valu sa dénomination
Voy.
Val-das-aigos ou
Valgalgo,
:
synonyme de
OU
Valiguièiro
que
fut fondé,
d'Alais, de l'ordre de Citeaux, dont filature. Cette
il
abbaye
Valénço,
s.
Valiguièiro,
». f.
ria, vallée des eaux,
ou plutôt Val éïguièïro, Vallii aquasynonyme de Valgalgo. C'est le nom traverse les terri-
fait partie guière, situé près de sa source, et qui
Remoulins.
Elle longe sur
une grande
Nom
Vanmalo, ou
plutôt
Vàoumalo on Valmalo, s. f. Vallée On trouve Vanmalo dans la com-
lui
{Arauris en
—
Valérisclo,
s.
f.
Vallée haute de l'Auzonnet, affluent de
Cèze, au milieu de laquelle se trouve le village deSaintJean-de-Valériscle qui emprunte son nom. Cette dénomina-
récoltes,
Dér.
une
du
lat.
signification identique à celle de
Valborgno.
clama, vallée fermée ou
close, cette
Vallis
vallée étant en effet fermée à son orgine par les hauteurs de
Portes.
lat.
».
origine.
—
Donna /ou van, donner l'autorisation, le ban des du grapillage; élargir le bétail, lui donner la clé
hamps: mettre un prisonnier en
la
tion offre
même
celui qui résultat.
latin.)
la
lat. Vallis
Vannus, m. s. Préne van, prendre son élan, m. Élan. Grand van, piehà eo, se dit de sauter. mieux pour fait beaucoup d'embarras pour arriver à un mince
Dér. du
reculer
lieu.
Com4* de Valmale, en aval du
grain cules ou menues pailles qui s'y trouvent mêlées.
du Vigan, sur la rivière de l'Hérault qui donne son nom. Valérdougo, vallée de l'Hérault.
l'arrondissement
de
la
mala, m. S. le m. Van. ». Van, Appareil en osier qni sert à vanner et les légumes, à le dépouiller de la balle, des pelli-
Dér. du
Van,
f.
du canton de
partie de son cours
la route nationale n° 86, de Lyon 1 Beaucaire, qni fui Alba-Belviorum. jadis l'ancienne voie romaine de Nimes a Dér. du lat. Vallis aquaria, m. S.
Chef-lieu de canton de
s.
placée à coté d'une
d'une petite rivière, affluent du Gardon, qui toires de Valliguière.deCastillon, de Saint-Hilaire-d'Ozilhan et de Remoulins. Elle donne son nom au village de Valli-
Valeur, vaillance; vaillantise.
f.
Valéràougo,
monas-
source abondante qui alimentait le couvent. Dér. du lat. Vallis aquaria, m. S.
Pont-du-Gard, rive droite. Malaval a
obtenir une place, des fonctions qu'il déhomme de peu de valeur.
le
reste encore la chapelle
est
acquérir de l'estime, de la considération, par son mérite ou sa conduite. Se faire nulou valé, perdre par sa conduite l'estime des honnêtes gens Faire valé uno plaça, s'intéresser à lui
en Iïî9,
Fons ou de Sainle-Claire-
mauvaise, dangereuse. mune de Soustelle, et
sire remplir, l'dou-vâou, vaurien,
—
C'est à l'origine de cette vallée, au levant du village de
produire, procurer, tenir lieu, profiler, être utile, aider. Se faire valé, se donner de l'importance. Se faire bien valé,
quelqu'un pour
I
ValéiguiéUro.
m.
c.
Saint- Julien-de- Valgalgue,
rapporter,
—
la
comprise.
convertie en
s. f.
Valborgno,
à
du Gardon,
tin et Saint-Julien-de-Valgalgue, situées toutes deux an passage de l'ancienne voie Régordane, aujourd'hui route nationale n° <06, de Nimes à Moulins, dont la direction
tère des religieuses de N.-D. des
habité par les rats.
nom donné
affluent
qui se jette dans cette rivière au nord de la ville d'Alais après avoir reçu le ruisseau de Broège. Cette vallée a donné son nom à deux localités du canton d'Alais-Est, Saint-Mar-
éigouso,
Vala-ratiè, ». m. comp. Fossé de drainage, creusé en tranchée dans une pièce de terre marécageuse pour favoriser l'écoulement des eaux, et rempli de menues pierres
Valhgualga,
et
se terminer
pour
Valgalgue,
du ruisseau du Grabieu,
vallée haute
înon, autrefois situé dans une ile
soudée à
». f.
Valgalgo
Ml
liberté;
donner
la
fuite à l'ean d'un bassin, d'un réservoir; an vin d'nne futaille. Très mémore» tout d'un van, trois pièces de plain-
pied,
—
dans une maison.
Van, v. Ils vont, trois, pers. plur. du verbe Ana, Coumo y van: quelle ardeur!
aller.
VAO
644 Vana,
VÈ grain des pellicules
le
Vanner, dépouiller
t>.
ou
y sont mêlées.
pailles légères qui
Dér. de Van, van.
Vanèlo ou mieux Vanèou,
s.
ou m. Vanneau Vanel-
f.
lus cristatus, oiseau aquatique de l'ordre des Échassiers et
de la famille des Tenuirostres.
Il est remarquable par l'aise sur le derrière de sa et noire relève longue qui grette tète, et il est fort recherché par les gastronomes, sans tou-
mériter l'exagération
tefois
mangé de vanneau,
nom
« Qui n'a pas du dicton mangé de bon morceau. » Son :
français, dont le languedocien n'est
que
la
traduction,
de ce que son vol, quoique léger, se
lui vient, parait-il, fait
n'a pas
entendre d'assez loin et imite assez bien
le
bruit
du
pour vanner le blé. On appelle aussi Vanèlo, Banèlo ou Gafèto, la mouette (Larus) en y comprenant les mouettes, mauves ou goélands ,
van dont on
se sert
Vâoutres, os, pr. pers. de la 2' pers. plur. Vous. On l'emploie aussi pour vous doutres, vâoutres étant en effet une contraction de vous doutres.
Comp. de Vous et de Aoutres. Va-qué-va, adv. Vaille-que-vaille. Vaquiè, èïro, s. f. et m. Vacher, vachère,
Dér. de Vaquo, vache. s. f. Vache, femelle
Vanèlo, dans
le
Nonchalance,
s. f.
On
quelle paresse!
s.
— Quinto vanèlo
paresse.
!
emploie aussi ce terme substantivement
Vanoù,
—
/'.
couverture,
petite
Vano piquado,
couvre-pieds.
!
—
Vanitare, m. sign
Vantacîou,
s.
.
Varaïre,
—
,
qui fait sans cesse son éloge. Dér. de Vanta, vanter.
Dér. de Vén, vent. Régulièrement on devrait dire Véntouèr.
Vâougrand,
s.
Vàoumagno, Dér. du
lat.
Nom
f.
s.
f.
Vallis
Vâoupièïro,
s.
f.
de lieu, vallée grande
Même
signification
magna, m.
Nom
de
;
large vallée.
s.
lieu,
lat.
Vâourièn,
s.
dans
les
communes de le
m. Vaurien, mauvais sujet, coquin
;
homme
sans moralité, sans probité. Dér. de Vâou et de Rien, qui ne vaut rien.
Vâouriènaïo, mauvaise engeance.
Race de vauriens, famille de coquins,
Dér. de Vdoiirièn, vaurien.
Nom
de plante de
Veralrum album, Linn.
blanc,
qui rôde, furète,
;
la famille
de toutes noir,
des Colchi-
les
espèces Helleborus niger,
:
vert, Helleborus viridis, Linn. Cette plante fleurit
;
et sa racine est
Varal,
s.
m. Mêlée,
vénéneuse.
attirail,
multitude d'affaires, trouble,
—
désordre, confusion, remue-ménage. Voy. aussi Rambal. Variso, s. f. Varice, veine très-renflée qui se manifeste
lat.
les
jambes.
Varkem, m.
s.
m.
Valet, domestique, serviteur; valetdeferme, Varlé-dévilo, valet-delaboureur; valet de meunier.
Varié,
s.
—
Un
appariteur. sous ce nom dans
des quatre personnages qui figurent un jeu de cartes. Terme de menuiserie :
instrument en
qui sert à assujétir une pièce de bois sur
fer
pendant qu'on la travaille. A varié fôou pas chambrièïro, à un valet on ne fournit pas une domestique. Dér. du bas-lat. Vassalelus, vassal, subalterne.
l'établi,
cent.
Vulpes ou Vulpis, renard.
s. f.
celle
Vas, s. m. Mesure de quantité équivalant au nombre Ce mot s'emploie particulièrement dans les environs
que Vâougrand.
Valleraugue et de Sumène. Localité ruinée, située sur territoire de Théziers; terrier de renards. Dér. du
m.
s.
ville,
m. Éventail.
s.
ou
et f. Celui
cacées, qui s'applique à l'Ellébore
Dér. du
Es un vantélo, Vantéto, s. m. Vantard, fanfaron. c'est un vantard, un homme qui se glorifie constamment
Vantouèr,
m.
s.
Varaïaïre, aïro,
ordinairement dans
Louange, flagornerie, vanterie.
f.
Dér. de Vanta, vanter.
Roder en tous sens, fureter, chercher, bou-
brouille et bouleverse toute chose.
en hiver
lat.
v.
Varaïa,
Linn.
Dér. du
prétention de s'exprimer en
la
mais qui ne peuvent y parvenir que d'une manière
français,
Vanter, prôner, faire l'éloge, relever les quaSe vanta, se vanter, lités d'un homme ou d'une chose. se glorifier, à tort ou à raison. v.
pour
tête.' peu importe la mère, si le fils se porte bien Parlo francés coumo uno vaquo éspagnolo, se ditd'un homme
couverture piquée. Vanne de moulin.
Vanta,
— La vaquo
plaideurs,
Dér. de Varaïa, rôder.
Vanne, couverture, courte-pointe, couverture Dim. de coton ou de laine dont on recouvre un lit. s.
celle
leverser, brouiller.
sens de paresseux, fainéant.
Vano,
les
lou védèl
très-défectueuse.
Vanellus, m.
ou
indiquer qu'ils ont des ressources suffisantes pour soutenir un procès onéreux. Lou planché dé las vaquas, le plancher des vaches, la terre ferme. Que se fiche la vaquo, mes que
on ne saurait trop à laquelle appliquer plus particulièrement ces noms, y compris même le Gabian. lat.
taureau.
a bon pèf expression employée par
ou d'une femme qui ont
Dér. du
du
Vaquo,
car des nombreuses variétés de ce genre d'oiseau qui sont ici de passage et dont plusieurs restent sédentaires sur nos cotes,
celui
qui prend soin des bœufs ou des vaches, dans un domaine, ou qui fait métier d'élever les bœufs et les vaches.
de Nimes, et surtout à Besouce.
—
Un
vas dé cébos,
un cent
d'ognons.
Vaso,
s.
m.
Vase, ustensile destiné à contenir une
où l'on liqueur ou des grains. Poterie d'ornementation; pot tient des fleurs dans les jardins ou sur une fenêtre.
Vè
!
interj.
Vois
!
expression employée pour exprimer la Oï vè! oh! vois! Té, vè!
surprise ou l'admiration. tiens, vois
—
!
Dér. de Vè, seconde personne du verbe Véïre, voir.
ratif
du futur absolu de
l'impé-
VKI Védèl,
amaï
m. Veau,
».
— Aoura
épouse une
védèl, crier
la
fille
comme un
vaco déjà
brtilé.
reçoit aussi,
au
figuré, le
de Védèl.
Dér. du
m.
Vetillus,
s.
Au
figuré s'ébou-
— Aquélo faïsso a védéla, ce mur de soutènement
s'est
éboulé.
m. Maladie inflammatoire des
j.
A Hacher
v.
Védïa,
provins et Dér. de Vèdil.
las, les
Voir, apercevoir, examiner, observer; fréquenVaï, y vit»! va, j'y vois clair! V i-rt pat pu uiin
—
fa titre.'
il
m'a
il
que pér un
sarments de
les
la
véïre.'
Dér. du
plants aux. tuteurs.
les
ce
lat.
Véïriè,
objets en verre.
— Nousa
Védïo, s. f. Le cordon ombilical. nouer le cordon. Coupa la védïo, couper
le
la védïo,
cordon.
Les femelles des animaux, qui mettent bas, coupent avec les dents le cordon sans le lier, et il n'en survient aucun enfants périraient
l'on
si
oubliait de faire
cette ligature.
passer
la veillée
;
se
coucher tard.
Se dit de ce qui surnage à découvert dans un liquide quelconque, de ce qui surmonte et dépasse le liquide contenu dans
—
vase.
surmonte
le
La raquo
veto din
moût contenu dans
la
la
cournudo,
la
grappe cornue. La car veto din
lou toupi, la viande surmonte le bouillon dans
le
pot au
feu.
Véïado, ». f. Veillée. Le temps que passent, réunis dans une maison, les parents, amis ou voisins, pendant les
Véïéto,
Veilleuse
s. f.
On
;
lamperon d'une lampe, lampion
dit aussi Ve»u»o.
Véïra,
».
m. Maquereau, Scomber, poisson de mer trèsles poissonneries. Il est moins gros dans la
reau, de jaune qu'il est, change de couleur en sortant de
devient vert-bleuàtre ou
Véïra, v.
Il
verra. 3
e
pers.
du futur absolu de l'indicatif
voir. Tourner, approcher de des et surtout du raisin. fruits parlant
Véïrado,
s. f.
La saison d'automne
;
les
la
maturité,
à
».
lunettes.
m. Le Corps
usine
Verrerie;
f.
où
l'on
fabrique le*
Dér. de Véïre, verre. Véïroù, ». m. Vairon, Cyprinus pUoxinui, Linn., petit poisson qui recherche les eaux limpides et courantes à fond
nage avec grâce et se rapproche souvent des
Il
graveleux. bords.
Véïrun, ». m. et nom propre de personne. Ce nom est très-commun dans la Lozère et dans la région d'Alais.
tenté de croire que ce
mot
est
une variante de Véïroù,
vairon, petit poisson de rivière de couleur irisée comme Véïra ou maquereau, et que l'on appelle aussi Ravalio.
Voy. Véïroù. Dér. du roman Vair ou Vaire, dérivé lui-même du
le
—
lat.
Varius, de diverses couleurs.
Véïssèlo,
». f.
Vaisselle et en général tous les vases qui ser-
tels que futailles ou tonneaux. Véjan! prem. pers. du pluriel du futur absolu de l'imVéjan pératif du verbe Véïre, OU interjection. Voyons!
—
voyons
approches de la
transparent
et fragile produit par
fusion d'un mélange de sable siliceux et de sel
la
ammoniac.
tu feras cela!
Nous
allons voir
si
tu
!
Vèjol deux. pert. du sing. du fut. abs. de l'impératif verbe Véïre, ou interj. Vèjo-lou.' regarde-le! N'y-
—
én digue
Né vos? Vèjon'aqul!
:
il
l'agonisa d'injures.
Vélo, ». /".Voile, pièce de toile forte que l'on attache aux antennes des vaisseaux pour recevoir le vent et presser la
— Ddott vin,
la vélo, suivant le vent, la
voie.
Dér.
du
Vélum, m. s. m. Velours, étoffe de soie ou de coton a
lat. ».
ras et touffu,
Dér. du
verre. Verre à vitre, verreà boire, verre
si
du
Véloù,
maturité des fruits et surtout du raisin.
Véïre,
».
marche des navires.
irisé.
du verbe Véïre, en
s.
Vé'tre, verre.
Véïrièïro,
auras cette audace
Méditerranée que dans l'Océan. Vé'tra vient du latin Varius, tacheté, moucheté et de couleur changeante, car le maquel'eau, et
le
;
s'ou foras.'
Dér. de Véïa, veiller.
connu dans
verre
Dér. de
m.
vent à contenir des liquides,
longues soirées d'hiver. Dér. de Veïa, veiller.
d'une lanterne.
Pér
Sauvages l'identifie avec le nom d'un saint originaire du Gévaudan. saint Véran ou Vérain. Nous serions plutôt
Dér. de Védil, lien.
un
rn'n,
vis? qui a jamais vu pareille chose T
Videre,
provins et les jeunes plants aux tuteurs, les branches des arbres fruitiers en espalier à leurs supports.
v. Veiller,
ne conn.iit
il
m. Verrier, ouvrier qui fabrique, qui travaille marchand qui vend des objets en verre.
».
le
Véïa,
n'a jamais rien vu,
voyons! Je voudrais bien voir cela.
Védil, ». m. Lien fait avec un rameau d'osier; brin de jonc ou de rameau flexible dont on se sert principalement pour attacher aux échalas les jeunes plants de vigne, les
les
il
trriou,
Qudou a jamai
enfants.
vigne aux écha-
jeunes — Voy. mot.
accident;
ne voit pas plus loin que son nez. Mé n'a dure! N'a jumaï vis lou tourét
fait la vie
tout l'étonné. Té vise vénl! je vois où tu nir! Vête pas lou moumén dé purli, je suis impatient de partir.
de Védèl, veau.
Védélé,
s.
v.
que toun nai,
mettre bas un veau.
v. Vêler,
vitrum, m.
ilu lat.
Véïra, ter.
lat.
Védéla,
Mr.
ordinaire.
DÉ mur
de terre ou de
I.
Depuis quelques anné.<, 00 fabriqua dH rWTM trempés dans un corps gras et beaucoup notai cassants que le verre
veau.
L'n éhoulis
ler.
vache.
la
homme qui
Brama coumo un
comme un uom
de
le petit
lou védèl, se dit d'un
enceinte.
VI
Vélouta, propriétés,
lat.
». la
poil
doux au toucher. Villosus.
Velouter, donner i
nature
du
velours.
Dér. de Véloù, velours.
une
étoffe
tissée
les
VEN
646 Vélouta, ado, adj. m.
VÉN Velouté, ée; qui est de la
et f.
Dér. de VéloU, velours. Velouté, s. m. Nom de plante de la famille des Synanthérées. Œillet d'Inde, Tagetes erecla, Linn. La tige de cette plante est peu rameuse et porte des feuilles ailées,
d'un vert
Véngudo,
s.
—
Venue, arrivée.
f.
fortes et vigoureuses.
Dér. de Véni, venir.
.
v.
Véni,
Venir, arrriver; provenir; naître, croître; de-
— Es
anguleuses; la corolle d'un jaune éclatant plus ou moins foncé. Il en existe plusieurs variétés, les unes à fleurs
Fax pas qu'ana
orangées, rayées de jaune ou veloutées; d'autres à fleurs doubles. Ces plantes sont originaires du Mexique; elles
gran véniè dé Ginouïa, son grand-père Génolhac. Es véngu gran, il a grandi.
séduisent la vue par la richesse de leurs couleurs, elles
désagréable.
Vén,
m. Le vent;
s.
Vaï coumo lou vén,
air agité, souffle, courant d'air.
va
il
comme
le
venir.
—
Dér. du
jaillit
Veine, filon métallifère;
s. f.
à travers v.
les
filet
d'eau qui
difficulté; avoir
Vénci, dessus dans une discussion triompher d'un adversaire, d'un ennemi. lat.
m.
Vincere,
Véndéïre, éïro,
s.
m.
Vendeur, venderesse. Celui
Véndimiaïre, aïro,
—
m.
et f.
raisin recueilli
cation
La
du
vin.
Vendangeur,
—
vén trénto frans,
La
le
raisin
se
vend à
Moure dé véndimio,
Au
fig.
trahir.
— Se vendre,
ou un bénéfice quelconque pour commettre une action honteuse, lâche ou indélicate. Dér. du lat. Vendere, m. s. adj.
—
m.
et f.
Vendu,
Un vendu,
e.
On
l'emploie aussi
se disait jadis d'un
rem-
plaçant militaire. On l'applique aussi en politique, à celui qui abandonne son parti et embrasse une cause adverse pour des motifs d'intérêt.
Dér.
du
lat.
—
vous aurez
Véjan.
que
Redondance
inlerj.
!
raies
;
—
Vénjan.
Voy.
réduplicative
de
de colorations diverses qui apparaissent marbres petit filet d'eau sou-
le bois, les terrains, les
—
Mé
;
fas faire dé vénos! tu
me
surexcites, tu
au plus haut degré, tu m'agaces.
Dér du
Venditus.
Venta,
lat. v.
ni. s.
Vena,
Venter, souffler; venter ou éventer
le blé
ou
autres grains en le lançant en l'air avec une pelle ou une fourche en bois pour en chasser la poussière et la balle. Se venta ou plutôt se vanta, s'éventer avec un éventail.
—
Dér.
du
lat.
Ventus, vent.
Véntadouïro,
vente. Vente, aliénation d'une chose à
Vendre, aliéner.
substantivement.
Voyons! si
:
m'irrites
se vendre, recevoir de l'argent
Vendu, do,
signification
un peu
voyons! traduction littérale de celle qui est employée en mauvais français, par les gens du peuple
>
prix d'argent; débit de denrées ou de marchandises. Dér. du lat. Venditus, part, passé de Vendere, vendre. v.
Vénjan-véïre
terrain.
trogne d'ivrogne, figure barbouillée de raisin. Dér. du lat. Vindemiare, vendanger.
Vendre,
— Voy.
de l'impératif du
inlerj.
ce mot.
filon minéral
Vendange; l'époque des vendanges; le pendant les vendanges et destiné à la fabriPér véndimios, au temps des vendanges.
f.
employé comme
Voir;
Vénjando, même
dans
raison de trente francs les cent kilos.
s.
Vèire.
dit aussi Vénjénço.
abs.
f.
véndimio se
Véndo,
On
Vénjan, s'âourés aquél loupé/ voyons le front de faire ou de dire cela.
euse; l'ou-
Dér. de Véndimia, vendanger. s.
s.
Vengeance.
Véno, s. f. Veine; vaisseau sanguin qui ramène vers le cœur le sang porté aux extrémités du corps par les artères;
employé aux vendanges.
Véndimio,
s. f.
Voyons-voir!
Voy. ce mot. Véndimia, v. Vendanger, récolter les raisins. Dér. du lat. Vindemiare, m. s. s.
de
vénjan.'
s.
et f.
qui fait une vente. Dér. de Vendre, vendre.
vrier qui est
verbe
le
;
Dér. du
Vindicare, m.
lat.
Dér. du v. Véïre, voir.
surmonter une
Soun
était originaire
—
\
rochers.
Vaincre,
va venir.
il
fait qu'aller et venir.
Vénj an prem. pérs. du futur
.
Vénado,
ne
il
Venire, venir.
Venger.
Vénjadisso,
Vena, veine.
et véni,
se vénja, se venger, avoir satisfaction d'une insulte, d'un outrage.
1
lat.
Vai véni,
est arrivé.
il
véngu,
lat.
v.
Vénja,
vent.
Véna, ado, adj. m. et/ Veiné, ée; qui présente des veines de diverses nuances ou de diverses couleurs. Dér. du
du
Dér.
mais
exhalent, quand on les touche, une odeur forte et
Un amouriè d'uno
un mûrier vigoureux, qui a jeté des branches
bèlo véngudo,
à folioles linéaires, ponctuées et dentées Les fleurs sont radiées, solitaires; le calice simple à côtes clair,
—
Mdou véngu, mal adj. m. et f. Venu, e. venu, qui n'a qu'un développement incomplet. Aquél bla es mâou véngu, ce blé n'a pas réussi. Véngu, do,
nature du velours.
».
f.
plats et rapprochés, le
Pelle
ou fourche en bois à fourchons
qui sert à venter ou éventer
lançant en l'air. Dér. de Venta, venter ou éventer.
— Voy.
le blé
en
ce mot.
Véntrado, s. f. Ventrée, portée; les petits que les femelles d'animaux font en une seule fois; la quantité d'aliments que l'on a absorbée dans Dér. de Ventre, ventre.
Ventre, tient
les
s.
m. Ventre;
boyaux.
—
la partie
Rampli soun
un copieux
repas.
de l'abdomen qui conventre, faire
un repas
copieux. Véntras, gros ventre.
et
Dér. du lat. Ventrem, m. s. Véntrésquo, s. f. Le petit lard qui recouvre la poitrine du cochon panse, bedaine. ;
Dér. de Ventre, ventre.
le
ventre
VÊR s. m. et (. Péjoratif de Ventru, do, Se dit de quelqu'un qui est très-ventru. Véousage, j. m. Veuvage, état de viduité.
Véntrudas, asso, e.
ventru,
bob qui n'ait pas sec; un fait avec des raiailH inaoffiaaiBDMDt un'irs. Au fig. se dit d'un
fruit qui n'est pas miir;
homme
femme;
sa
un
m. et f. Veuf, vc. Le mari qui a perdu Tirasta femme qui a perdu son mari.
so, la
j.
—
dit
se
véouse,
d'une jeune fdle dont
le
vêtement
croche à un buisson, et qui, par cela même, veuf. prédestinée à épouser un homme
Dér. du
Véouso,
s.
et
a des
fleurs
On
la
croit originaire des Indes;
d'un pourpre foncé, avec des anthères
blanches.
Les scabieuses, négligées par les botanistes des premiers ont été dotées, par leurs successeurs, de propriétés ont valu pendant longtemps une grande répuleur qui tation, fondée,
superstitieuses.
comme beaucoup La
d'autres,
sur des idées
seule dénomination de Scabieuse (de Sca-
en annonçant la vertu curative de la gale, établisune erreur. Vèr, s. m. Aulne ou vergne, Betula ulnut, Linn., Alnu glutinosa, W.; arbre très-commun dans le Gard, le
bies, gale),
sait déjà
tion s'emploie aussi
Dér. du
ou
dise, je
On
Verbal,
dans
s.
s.
le
:
vérité.
—
Vèramén vous
,
même
m. S'emploie dans
gardo m'a fa un
I.ou
sens
:
Amen, Amen,
dieo
le
sens de procès- verbal.
verbal, le garde dianqx'ire
m'a
—
fait
un procès- verbal. Les paysans prononcent souvent Barbai du lat. Vtrbalis, m. s. Vérbalamén, adv. Verbalement, de vive-voix.
Dér.
m'aviè di vérbalamén, vou'ièH que
que
éscri, je voulais qu'il
signification qu'en français
le
le
la
terme Aulnaie, qui
un lien planté .d'Aulnes, comme la Nougarède indique un lieu planté de noyers; laPommarède, l'EIzière, la Felgère, etc., des terrains plantés de pommiers, d'yeuses,
désigne
où pousse la fougère, etc. Ce genre de plantes, de la famille des Amentacées, avait véété réuni par Linné au bouleau. C'est un des arbres qui et humides terres les dans mieux marécageuses, le
et
gètent
l'ornement et
la richesse. Il s'élève parfois jus-
mètres. Cet arbre brave également les qu'à quinze et vingt et les grandes chaleurs. On le trouve depuis froids grands la Laponie jusque sous le soleil brûlant de l'Algérie. Pline dit que, de son temps, on le plantait le long des rivières les contenir dans leur lit. Le bois d'aulne acquiert
pour en séchant une
teinte rougeatre.
Il
prend
très bien le noir.
d'aulne sont d'une
Pline et Vitruve assurent que éternelle durée. L'écorce de cet arbre sert à teindre les cuirs les pilotis
de grandes vertus fébrifuges. Mètre âou vèr, Vèr, s. m. Le vert, la couleur verte. mettre au vert, faire manger des herbes vertes, au princhevaux, pour les rafraîchir. temps, aux mulets et aux L'an mes âou vèr, on l'a mis à la portion congrue, on lui a à retranché une partie de l'argent dont il disposait mal lui attribue
—
me donnât
—
Ço
m'ou dounèsse pér
par écrit ce qu'il m'avait
de vive-voix.
dit
Dér. du
lat. Verbaiis.
Vérbouïssé ou Brcségoù, s. m. Nom de plante. Petit houx, houx frelon, fragon piquant, Kuscus aeultatus, Linn. Cet arbrisseau, de
myrte ;
;
en noir; on
cette locu-
la El
dis en vérité.
le
dit en latin
La Vernède, la Vernarède Vers, Vern ou Verns dans Vemeuil et Vernon dans le Nord. Ces noms ont
Midi;
fait
m.
Versus,
vous
;
vobis.
dans
il
lat.
direction de
la
pour désigner une date approximative
Vèr Nouvè, aux environs de
d'arbres que long des cours d'eau. C'est à cette essence : beaucoup de localités doivent leur nom dans notre région
dont
s.
pour Verbal.
siècles,
même
m.
Yiridit,
Véramén, adv. Vraiment, en
Viduut, m. s. Scabiota atrof. Nom de plante. Scabieuse,
admise dans nos jardins.
lat.
Vèr, prrp. Vers, du côté, dans
est, dit-on,
en général toutes les scabieuses. Genre famille des Dipsacécs. La Scabieuse des Veuves a été
de la
elle
s'ac-
lat.
purpurea, Linn.,
encore vigoureux malgré son âge avancé.
Dér. du
Dér. de Véouse, veuf.
Véouse,
G47
vi;i!
les bois
la famille
des Smilacécs, croit partout
montueux des contrées tempérées de
l'Europe,
a l'aspect ;d'un petit les feuilles sont dures, ovales, d'un vert métallique,
mais principalement dans
le
Midi.
Il
est
du même
vert
le*
que tige piquantes à leur sommet; Ses baies d'un rouge vermillon ont une saveur fade et douceâtre; elles sont de la grosseur d'une petite feuille. La cerise, sessiles et collées sur le revers de la la
feuilles.
racine et
les fruits
diurétiques et
de cet arbrisseau passent pour
apéritifs,
emménagogues.
Dér. de Vèr vert, et de Bouissé, buisson, buisson vert.
Vérdastre, o, adj. m. e\f. Verdâtre, tirant sur le vert. Dér. de Vèr, vert. Vérdé, s. m. Verdet ou vert de gris, oxyde de cuivre. Dér. de Vér, vert.
Vérdé ou Argnè,
s.
m. Nom
d'oiseau, Martin-Pécheur,
Temm. C'est le plus 1*1 oiseau Alcyon, Alcedo ispida, rivaliser ses magnifiques couleurs, peut d'Europe qui, par avec les plus brillantes espèces des tropiques. On l'appelle verdàtres qui chatoient sur sa Vérdé, à cause des teintes le robe d'azur, et Argnè, de ce que l'on a cru qu'en chassait en odeur son une dans armoire, desséché mettant teignes (Arnos);
les
mais
loin d'en préserver les étoffe»
d'oiseaux laine, on voit souvent, dans les collections atteints par être un des paillés,
premiers
YArgnè
de
emcet
insectes.
Vérdéja,
v.
Verdoyer,
verdir,
reverdir,
tirer
sur
le
vert.
Dér. de Vèr, vert.
propos. Dér.
du
lat.
Vèr, Verdo, adj, m.
d'homme et nom d'oiVérdiè,«. m. Verdier, nom propre Verdun. souvent Voy. c. m. appel.' seau. Verdier, plus
—
Viridis. et f. Vert, verte;
de couleur verte;
VER
648
vert,
VER
m. Verdeur, verdure; saveur du via qui est c'est-à-dire composé avec du raisin incomplètement
Vérdoù,
s.
mùr; vigueur de
la jeunesse.
1
Vérinoùs, ouso, adj. m. et/ Venimeux, euse; vénéUno èrbo vérinouso, une plante vénéneuse. neux, euse. Unobèslio vérinouso, un animal venimeux.
Dér. de Vèr, vert.
Verdun,
s.
m.
Dér. de Véri, venin.
Nom
d'oiseau et
nom
propre d'homme.
gros bec verdier; Fringilla Chloris, Temm. Le mâle a toutes les parties supérieures, la gorge et la poitrine d'un vert jaunâtre et le ventre jaune; la femelle
Verdier,
est
De
d'un gris cendré, légèrement teint de verdàtre en-dessus. tous nos oiseaux des champs, le verdier est peut-être le
plus facile à prendre, à quelque piège que ce soit, et celui qui s'apprivoise le plus aisément. A peine prisonnier, et
semblant ne pas s'apercevoir de sa captivité, manger et à faire entendre son ramage éclatant
il
se
met à
et varié.
m. Verrat, cochon mâle et entier escargot de grande taille et non comestible. Le cochon domestique descend du sanglier, qui ne se s.
rencontre plus vivant dans nos contrées
mais
;
il
en existait
comme
l'attestent
plusieurs documents.
Dér. du
lat.
Verres, s.
f.
m.
Nom
la foule
des
la
:
Loquo,
le
Téïroù,
YAse,
le
Gùfi
Tuïa lou vèrme,
Vérgougno,
s.
faire
Vèrména, ado,
vérgougno, une chose honteuse! Déourias avé vérgougno.' vous Dér. du
lat.
Dér. de Vérgougno, timidité.
Véri,
A
dé
s.
m. Venin, poison
malice, haine concentrée.
;
—
d'une personne naturellement méchante et vindicative. Le brou de la noix. vèri, se dit
Dér. du
lat.
Venenum, m.
s.
Vérinado, s.f. Eruption, enflures ou pustules qui surviennent sur diverses parties du corps et notamment aux lèvres, à la suite de diverses circonstances, et qui sont souvent attribuées à des causes imaginaires. Sortes de fluxions érésypélateuses produites quelquefois par une secousse morale, un effroi violent
éprouvé d'une manière inattendue, le contact de certains sucs de plantes ou de substances vénéneuses.
On donne
aussi
le
nom de Vérinado
moissons, Euphorbia vegetalis. Dér. de Véri, venin.
à l'Euphorbe des
s.
et f.
Vermoulu, attaqué, rongé
s.
rongé
Maladie vermineuse causée par une les enfants en bas-
f.
Dér. de Vèrme, ver.
Vèrmino,
s.
f.
Vermine, toute espèce de vers
les insectes
malpropres
gueux,
les
;
tels
mendiants,
qui pullulent sur
et par personnes et
que poux, puces, punaises, les
—
les
etc.
gens de basse extraction
,
;
les
vagabonds, etc. Aquél éfan a la vèrmino, cet enfant a une maladie vermineuse il est attaqué des vers. ;
Dér. de Vèrme, ver.
Vèrmïoù,
—
la
âge.
sur
Vérgougnoùs, ouso, adj. m. et/'. Honteux, timide, qui éprouve un sentiment de pudeur naturelle. Siègues pas vérgougnoùs.' ne sois pas timide.
.
de
petite collecte
invasion vermiculaire fréquente chez
!
Verecundia.
,
succint, arrosé d'un verre
Vèrménoùs, ouso, adj. m. et f. Véreux, euse; des vers; vermoulu; sujet aux vers. Dér. de vèrme, ver.
c'est
devriez être honteux
gages
des vers; véreux, en parlant des fruits. Dér. de Vèrme, ver.
les
—
m
m.
s.
matin une
un repas
de vin, Frustulum. Dér. du lat. Vermis,
les objets
Faire f. Honte, vergogne, timidité. honte, intimider. Acà es uno vérgougno!
faire le
plus grande simplicité,
extension tous
Vérgo, s. f. Verge, baguette, badine, gaule. Dér. du lat. Virga.
lous
des plantes, etc.
ou gou-
jon, etc.
Vérma
Vèrme, s. m. Ver, nom donné indistinctement à tous les animaux à sang blanc qui rampent sur la terre ou qui vivent dans le corps de l'homme, des animaux, des fruits,
Vèrminado,
générique donné à
que l'on appelle le fretin, parmi lesquels sont comprises les espèces qui ne grandissent point, que
—
vérma, laisse retomber peu à peu. diminuer les gages, le traitement.
s.
petits poissons de rivière
telles
v. Diminuer, abaisser; lâcher, laisser retomber Lou toupi a vérma, le potage a peu à peu; amoindrir. diminué. Lous jours vérmou, les jours décroissent. Laïsso
;
encore dans nos bois au siècle dernier,
Vérgnièïro,
Vérma,
Il
parvient à prononcer quelques mots. On l'appareille avec le canari, et les mulets qui en proviennent sont les plus estimés pour la vigueur et pour le chant.
Vère ou Vèri,
.
—
le petit
s.
m. Kermès,
gallinsecte,
que
l'on recueille
chêne vert épineux Quercus coccifera, Linn.,
l'on appelle aussi graine d'écarlate.
et
que
la
couleur rouge
cochenille.
—
la
11 sert à préparer plus estimée avant la découverte de la
Vèrmïoù
est
évidemment
le
diminutif de
Vèrme, ver, bien qu'on puisse le prendre pour la traduction littérale
de Vermillon, qui, du reste, a sans doute
la
même
origine.
Vérnarédo, s.f. Terrain ou région complantée d'aulnes (Vèrno en languedocien). Nom propre de lieu équivalent comme signification à l'appellation française Aulnaie Plusieurs localités du Gard portent ce nom dans lequel ont .
La Vernarède, comLa Vernède, hameau et fermes de l'arrondissement d'Uzès et de Nimes; Vers, commune du canton de Remoulins; Verns, hameau de la été introduites certaines
mune du canton
variantes
:
de Génolhac;
commune du Chambon, et la commune d'Aujac.
peut-être
même
de
Dér. de Vèrno, aulne.
Vérquièïro,
s. f.
La dot d'une
fille.
Hiverne,
hameau
VÈS
VI-.S c Ce terme, défigura dam bien des endroits, 'lit Sa pourrait bien être, en dernière analyse, Vtryutëln, ramme on le prononce dans certaines localités. Or, ferjmv,,
pas bien loin de Virguièïro, ([ui se rapproche du lat. Virgn, fille; d'où on aurait fait, dans la bisse latinité, Yérquerio, pour indiquer ce qui appartient A une fille, son apanage, sa dot. est plus simple de prendre FérquIHro dans de la basse latinité Vrrrheriu. larme l'acception qui. ihns un ancien titre cité par Ducange, signifie une portion de Volumus quoi champ ou d'héritage, un fonds de terre
Mais
«
il
:
qui habent vineas, hortos
»
Vercherias
vel
fuseau et
tourner plus longtemps. Cet objet remonte à la plus haute antiquité. le fait
trouve dans
les stations
On en
gauloises et ro-
préhistoriques,
maines. Verlo, je tourne.
lat. s. f.
en parlant des choses.
du
dn
s.
et f. Fort,
vigoureux, robuste,
-
.
—
mignard. Un parla vésia, un langage mignard et alT Un '/ 1" vésia, un enfant gâté. Faï la visiaio, c'est nie minaudière, une sucrée. Dér, de
l'it.
Ve::oso, mignon.
a.
Choyer, gâter, soigner, dorloter, trait Se vésiada, se soigner avec trop de délica-
—
délicatesse.
un éfan, élever délicatement, avec trop de complaisance. de lit. VuUfkiait, m. s. se dorloter. Vésiada
tesse,
un enfant trop
Dr
Vésiadamén,
adr. Avec trop de délicatesse, de mignar-
Vès, prép. Vers, dans
— Démore
coté de.
Vésiaduro, i. f. Mignardise, délicatesse affectée.— N'en pas mnldoii que dé vésiaduro, il n'est malade que par trop de bien-être. On dit d'un cheval fringant Cribo di i!
gambade,
il
folâtre parce qu'il est trop dru.
— La vésiaduro lou gagno,
commence
il
à s'enorgueillir.
Dér. de Vésiada, soigner, dorloter.
Dér. de Vertu, force, vigueur.
la place
tante.
allant
dans
Dér. du
la
chez, auprès,
du
vis la plaço
L'aï vis
du
Versus, m.
lat.
vès
qu'anavo
la direction,
Anduso,
je
l'ai
vu
coté d'Anduze.
distincts
Dér. de Vési, voisin.
s.
Nom
de plante.
que Linné avait conservés dans ses les a ensuite réunis et le langage de
premiers ouvrages il nos pays les rapproche et les confond quelquefois. Aujourd'hui la plupart des botanistes modernes les tiennent :
quartier d'une ville ou d'un
Vésinéja, v. Se fréquenter entre voisins; être en bons rapports avec les gens de son voisinage.
déférence,
deux genres
même
Dér. de Vési, voisin.
Betulaalba, Linn., genre de la famille des Amentacées. Les bouleaux et les aulnes (Alnij forment, d'après Tourneforl,
».
le
village.
Vésito,
Vès ou Bès,
m. Voisinage, proximité; l'ensemble des
habitants logés dans
Bouleau blanc,
m.
».
Vésinaje,
direction,
de l'Abadiï, j'habite près de l'Abbaye. Anus vès voslo lanlo, allez chez
votre
une personne par par devoir, par amitié; visite de
Visite; action d'aller voir
s. f.
par
civilité,
médecin; inspection, recherche, perquisition. Véspiè, s. m. Guêpier, nid de guêpes formé de plusieurs rayons horizontaux et superposés, reliés entre eux à la partie centrale.
On
dit
au
figuré
:
Boulèga lou véspiè,
susciter des querelles; réveiller le chien qui dort.
Dér. de Vèspo, guêpe.
séparés.
du bouleau
L'écorce
de cet arbre qui fournit
est,
le
sert à diverses préparations.
de toutes
meilleur
comme
Le Vès, localités
du
la
Gard. —
Vès, Vers, village
substances végétales, celle d'imiter le vin de Champagne,
Vèrno, a donné son Voy. Vérnarédo.
diverses baies,
—
du canton de Remonlins.
Bessèges, Besses,
Bès ou
dans
Bez,
village
l'arrondissement
Bessède,
Bessières,
Bessas, dans l'Ardèche, etc.
du
lat.
Betula, bouleau.
à diverses
— le
Cébo dé ten
du canton du Vigan; les hameaux
d'Alais;
Bessetles,
Vèspo, dont
il
s.
dans
le
Gard;
f.
Guêpe: mouche carnassière
existe plusieurs variétés.
Comme
et
frugivore
les abeilles,
dont
sont une élégante mais mauvaise copie, celles qui vivent en société ne font point de provisions pour l'hiver;
elles
aussi, après
nom
Vès, oignons de grosse taille que l'on récolte sur
de Vers.
La sève
les
moyen qu'on falsifie à Londres et à Hambourg avec surtout celles du myrtitlus.
Dér.
.
l
Vésia, ado, aij. m. et/ Délioal on douillet i mignard, mièvre. Acà 's un vésia, c'est une poule mouillée, UI1
vésiaduro,
Vérturioùs, ouso, adj. m.
de
lat.
:
Virius, m.
lat.
résistant.
de
Dér.
cours d'eau est dangereu
Dér. de Vésiada, dorloter, soigner.
Force, vigueur, robusticité, en parlant de l'homme, des animaux et des plantes; propriété, efficacité
Vertu,
Dér.
—
véti, le voisinage des
dise.
du
Dér.
>
Vésiada,
Vértél, s. m. Fusaïole; pcson de fuseau. Bouton en bois, en verre, en poterie ou en métal qui sert de volant au
m
Vési, ino, et/. Voisin, ioe; qui est litné on qui habita à prolimite' d'ont autre chose ou d'une autre |»tsonne. Proche, touchant, conligu. L'aïgo is un mari
de terribles discussions intestines, qui boule-
versent les guêpiers, la faim et presque tontes périr.
le froid les
font d'ordinaire
Quelques femelles fécondées, qui échappent an désastre remisent pendant l'hiver dans quelque trou, suffisent powr former, au printemps, une nouvelle colonie et péri-
et se
mer
cette
race toujours trop nombreuse.
frelon est
la
guêpes. Dér.
lat.
du
plus grosse et Vespa, m.
s.
la
Le Grâotdt ou
plus mauvaise espèce de
VET
650 Le
s. f.
Vèsprado,
soir,
VIG vesprée en
la
— Nous sèn pérménas
soirée, la veillée.
nous nous sommes promenés
bèou tén déou Dér. du
èstre, ciel
lat.
soir.
Dé
vèspre,
lat.
le soir,
espoir de beau temps.
ou
se chante
dér. de
Vesper,
les
l'office
dans l'après-midi. Vesperœ, et sous-entendu disait anciennement à six
qui
toupï vèsso, le bouillon, l'eau
un
verse une liqueur d'un vase dans
du pot
se répand.
On
autre en inclinant
le
vase qui la contient. Dér. du lat. Versare.
Véssarô,
s.
m. Vesce
vesceron ou vesce sau-
cultivée,
vage, blanche ou brune,
Vicia
—
Vésso,
Vesce à
saliva.
étroites. Vicia angustifolia. Plante
lonacées.
feuilles
de la famille des Papil-
Vesce (vicia). La vesce fournit un excellent
fourrage; on la cultive pour la nourriture des bestiaux. Les tiges, lorsqu'elles ont été battues, sont encore bonnes
pour nourrir
les
moutons. Cette plante
sert aussi à fertiliser
pour cela il faut la renverser avec la charrue, en fleurs. Cet usage était connu des Romains. Les graines servent particulièrement de nourriture aux les terres
:
lorsqu'elle est
Dér. du
lat.
Vicia et de Vincire,
à cause des tiges
lier,
grimpantes et des vrilles qui caractérisent cette plante. Vésti,
m.
s.
— Un
véstl,
un vêtement. Bos
vésli,
du
lat.
Vestire, vêtir.
Vésti, do, adj.
m.
et [.
Vêtu, vêtue.
vêtu, vêtu avec soin. Se dit au fortune. Vésti dé sédo,
un
porc,
fig.
du
lat.
— Bien
vésti,
bien
Dér. du
lat.
les
soies
les
du
nom
Genre de
giroflée.
famille
la
vulgaire de giroflée est une cor-
ruption de ^sip, main (prononcez Khirj, et de
flos, fleur.
plus connue est la giroflée jaune ou violette (Cheiranthus cheiri, Linn.), cultivée dans les jardins et dont l'odeur approche de celle de la violette.
Viàoulé,
Violet, la couleur violette.
— Voy.
Lou
viâoulé,
Viàouléto, s. f. Violette, Viola odorata, Linn., genre type de la famille des Violariées, d'une odeur suave. Cette plante croit également dans le Nord et dans le Midi, aux lieux couverts, dans Elle était en
les
bois, le long des haies.
les
prés,
grande vénération chez
les
Athéniens, qui
Ion. Pour justifier cette élymologie,
grecs ont prétendu que Jupiter, génisse la belle lo,
fit
les
la
poètes
ayant métamorphosé en
naître la violette pour lui procurer
une pâture digne d'elle. Viâouloun, s. m. Violon, instrument de musique en bois et à quatre cordes dont on joue avec un archet.
Rumex
Patience-violon,
pulcher,
Linn.,
genre de la
caractérisée par ses feuilles radi-
famille des Polygonées,
forme de violon, qui croit communément sur
bord des routes et dans l'ital
Viâoulouna,
les
Violino v.
le
lieux incultes.
ou Violone, m.
Violonner, jouer
du
s.
violon.
Dér. de Viâouloun, violon.
Viâoulounaïre,
.s.
m. Celui qui joue du violon.
Vibre,
s.
m. Castor, bièvre.en
latin Fiber.
Quadrupède
du Gardon ou du Rhône, où on
le
en vain qu'on chercherait des traces de leurs constructions modèles.
y
Notre savant et éminent compatriote, M. J.-B. Dumas,
le
célèbre chimiste, a choisi pour
;
et
c'est
emblème un
sant sa maison, avec cette devise en exergue
castor construi:
Quâou
travaïo
soun mas, celui qui travaille édifie sa maison, allusion délicate au modeste point de départ de ses propres destinées. fax
Vestis.
Vitta, bandelette.
m.
s.
le violet.
voyait assez souvent autrefois
Vestire, vêtir.
vêtements.
lat.
ou
Violier
des Crucifères. Le
égaré sur les bords
Vestire.
Veto, s. f. Ruban étroit et grossier, ordinairement en fil de chanvre ou de soie de rebut, servant à attacher les cheveux,
m.
s.
très-rare exception qu'on rencontre encore quelque castor
la
f.
lat.
Vialicum.
lat.
forment
qui
vèstéto, Vèstouno, petite veste.
Dér. du
fois.
Dér. du
Aquéste viaje, cette fois. Un doutre viaje, Lou grand viaje, le dernier voyage, la mort.
ainsi désigné
Veste, sorte de justaucorps sans basques qui compose le vêtement supérieur des paysans méridionaux. s.
Vèsto,
fois.
amphibie qui tend à disparaître, traqué par les chasseurs dans toutes les parties du monde. Ce n'est que par une
Vésti, v. Vêtir, revêtir, habiller; fournir des vêtements.
Dér.
une
Dér. de Viâouloun, violon.
de celui qui a une belle
un pourceau,
par un jeu de mots rappelant fourrure de cet animal.
Dim.
:
viaje,
Dér. de bois
en grume, dont l'écorce n'a point été enlevée. Blavéstî, blé dont la balle est adhérente au grain.
Dér.
—
cales en
pigeons.
Dér.
Viaje, m. s. Voyage, la route que l'on parcourt pour se Un viaje dé fé, une charrendre d'un lieu à un autre. un retée de foin. Viaje blan, course inutile. On dit aussi
nommaient
Voy. Vèsso, vesce.
s. f.
—
dé prénso ou dé désiré, vin de pressurage. Dér. du lat. Vinum, m. s.
L'espèce la
répandre par les bords. Se dit d'une répand d'elle-même d'un vase trop plein.
se
—
Vézénobre, s. m. nom propre de lieu. Voy. Bénobre. Vi Vi, s. m. Vin, liqueur extraite du raisin fermenté.
Viâouïè,
v. Verser, se
Véssa,
i
une autre
s.
horœ ou horœ vespertinœ. On heures du soir.
liqueur — Lou
le
la soirée.
p. Les Vêpres. Vêpres, partie de
religieux qui se dit
Dér. du
rouge
m.
Vesper,
s. f.
Vèspros,
touto la vèsprado,
vous dans
— Lou vèspre,
Soir.
la
,
vèspre, bonsoir, bonne soirée. Rouge dé vèspre,
Bon
ce soir.
m.
s.
Vèspre,
i'r.
toute la soirée. Vendrai vous
véïre din la vèsprado, je viendrai chez
Dér. de Yèspre, soir.
vieux
Cabiè.
Vicàri, besoin
le
s. m. Vicaire, le prêtre qui aide et remplace au curé dans l'exercice de ses fonctions. On dit aussi
ségoundari. Dér. du lat.
Vicarius.
VIK m. Vice,
s.
Vice,
VIG
défaut,
— Aquél éfan a dé
rus>>,
mnlici-,
adresse,
finir-
enfant est rusé, madré, chival qu'a dé vice, un cheval vicieux.
berie.
vice, cet
roué pour son âge. Un Dér. du lat. Vilium, m.
651
nouvelles qui se produisent jooneUemsol). Pàoure,
maldou: pauvre, vieux
vi'l
n
malade! trois des pires conditions
et
de l'humanité réunies sur un seul individu
s.
m. Hameau, pousse, scion d'osier, ruoerie; la plant lirrnniU une variété du saule, qui forme le genre type de la
Vije,
j.
Vicioùs, so, adj. m. et f. Vicieux, rusé, madré, malicieux, fourbe. Se dit d'un traité, d'un contrat qui manque
des ouvrages de
de quelque formalité essentielle. Dér. du lat. Vitiosus, m. s.
famille des Salicacées.
Existence pénible, misérable; mauvais.» Michanto vidatto! triste exisvie, vie de débauche.
Linn.
tence!
cours d'eau. Ses rameaux longs et pliants sjt\ .nt il.' liens. On en fabrique des paniers, des corbeilles d'un usage trèsrépandu. La piqûre d'un insecte, le Cynips du taule, occa-
Vidasso,
s. f.
—
Voy. c. m. Vie, existence; état de» êtres animés, tant
de Vido.
Vido, s. f. qu'ils ont en eux
le
ment;
de temps qui s'écoule entre
et la
l'intervalle
mort d'un
du mouve-
principe [des sensations et
Au
vivant.
être
—
mœurs.
conduite et
la
fig.
naissance
la
les
Foire la vido, avoir une conduite débauchée. Cérca sa vido, mendier pour vivre. Dé ma vido vidanto,
avièï
pa
jamais de
vis acb!
la
vie,
au grand jamais,
n'avais été témoin d'une chose semblable
Dér.
du
lat.
la vallée
erreur,
ces
du Jourdain, près de
du Solanum melongena
fruits
PomasoMer morte,
;
la
mais
c'est
une
appartiennent à l'Asclepias gigantea,
Linn. Cette plante, très-commune dans les jardins potadu midi de la France, est originaire des Indes; c'est la
gers
Mérinjano des Provençaux.
On
apprête ses fruits de diffé-
rentes manières, en leur adjoignant,
le
vers l'extrémité
sionne,
encore sur cette espèce et plusieurs autres qu'on trouve le beau Capricorne à odeur de rose, Cerambix motchatut, I.iiin. Il
existe encore diverses sous-variétés de cet arbuste,
que l'osier rouge ou verdiau, l'osier brun, l'osier jaune OU amarinier, etc. D'après Servius, le nom latin du saule, Salis, viendrait de Salire, monter, parce que Theis,
plus souvent, ceux
du
t.
Vijèïro, d'osiers
Oseraie,
f.
Viédase, se dit d'un
homme dissimulé,
!
diantre
!
fichtre
!
en languedocien. Vièïje,
j.
rir
de
m. Décrépitude, en parlant des personnes; JtfourJ dé vièïje, mou-
vieillesse.
On
—
m. Vignal ou garde-vignes, employé munide garder la vendange, au moment de la cipal chargé maturité du raisin. Au moyen âge, les gardiens des récolles s.
Vièïo, s. f. Vielle, instrument de musique à clavier dont jouent ordinairement les mendiants de la Savoie. j.
m.
Vieillesse avancée, décrépitude.
—
Voy.
terme est aussi employé Dér.
du
m.
bagne, bannier (bannerius),
comme nom
bas-lat. Vinearius,
et f.
Un
vieux, une
Ce
propre d'homme.
le
monde
s.
en vieux
et
Linn.
fr.
Vignau.
Genre
f.
dont
le
fruit produit le vin.
L'époque à laquelle remontent la connaissance de la vigne et l'usage du vin se perd dans la nuit des temps. La Bible en fait honneur a Noô. D'autres veulent qu'Osiris, la
dans
les Indes.
Les Phéniciens, qui parcouraient souvent les côtes de la Méditerranée, en introduisirent la culture dans les Iles de Italie et l'Archipel, la Grèce, la Sicile, en
aussi Vièije et Viéiounje.
Vièl, ièïo, s. et adj.
nom de
criée publique, proclamation, défense.
Bacchus des Grecs, ait trouvé la vigne dans les environs de Nysa, dans l' Arabie-Heureuse, d'où il l'aurait transportée
dit aussi Vièïounje.
Dér. de Vièl, vieux.
Vièïun,
On
type de la Vigne, FMi, famille des Vitifères. Arbrisseau sarmenteux connu de tout
Vièïèsso, t.f. Vieillesse, Age avancé. Mot français tourné
vétusté, en parlant des choses.
Lieu planté
Dér. de Vije, osier.
Vignâou,
Vigno,
interj. Peste
saussaie.
espèce.
dit aussi Sdouzédo.
faux, d'un
gredin.
Viédase 1
selon
fréquentes sur les défense contre les crues torrentielles de cette rivière.
dérivé de ban,
fig.
;
Us, eau.
Ces plantations sont tords du Gardon où elles servent de
portaient surtout le
:
saule croit très-vite
saulaie,
ou de saules de toute
Le nom de viédase donné à ce légume lui a été attribué Veretrum asini. par analogie avec sa forme particulière
,
le
celtique Sut, proche, et
du Solanum licopersicum Linn., ou pomme d'amour.
Au
des rameaux, une excroissance
rougeàtre, en forme de tète écailleuse, qu'on nomme rot* de taule, et que l'on retrouve sur le saule marceau. C'est
ordinairement de couleur
violette, quelquefois jaune. Selon Hasselquist, les
seraient les fruits
appelé saule hélix, Salit kétm,
telles
Viédase ou Aoubèrgino, s. m. Aubergine melongène, Solanum melongena, Linn. Plante de la famille des Solanées, dont le fruit est un aliment fort agréable. C'est une
domitica de
l'osier est
On
l'emploie avec avantage pour fixer, par ses racines, les sables mobiles, et fixer les berges le long des
je
!
Vita, vie.
grosse baie, très-lisse, allongée,
.
En botanique,
—
et péjor.
Augm.
est
vieille,
un
de Marseille.
De
là, elle
dans
le territoire
s'étendit progressivement
dans
les
Gaules, où elle occupait déjà une partie des coteaux de nos méridionaux, lorsque Domitien fit arracher
homme, une femme d'un âge avancé. La vièïo disiè toujour que vouïè pa mouri, une certaine vieille femme disait tou-
départements
parce jours qu'elle ne voulait pas mourir, (sous entendu qu'elle était bien aise de connaître toutes les inventions
toutes les vignes qui croissaient dans la Gaule, à la suite d'une année où la récolte du vin avait été aussi abondante
:
VIL
o52 du
celle
que
VIO
blé était chétive et misérable. Cette destruction,
qui remonte à l'an 92, dura deux siècles entiers, et ce n'est que sous le règne de Probus que l'interdiction fut levée. Deux cents ans après, la reproduction de la vigne avait fait de rapides progrès dans nos pays, et s'était même avancée
dans
nord de
le
la
Les vins de France sont de
Gaule.
beaucoup les plus estimés du monde et, certains crûs ont acquis une renommée universelle et incontestée.
Le
terrible fléau dit
sance sur et
le territoire
Phylloxéra vaslatrix, qui a pris naisde Pujaut (Gard), vers l'année 4862,
qui continue depuis lors ses ravages, a presque entièles vignes de nos contrées méridionales et
rement détruit
menace de s'étendre sur toute L'avenir
circonvoisins.
tution de la vigne
une
les
par
large échelle, peut
seul
la
France
et
que
prouvera
sur la
les
pays
reconsti-
dont nous sommes privés depuis si longtemps. Les principales espèces de raisins de nos contrées portent les noms vulgaires suivants
:
m.
adj.
Un
et f.
vilèn s'alargo, lout y vaï,
Dans
vilain.
diable
un avare.
ladre, il
n'est chère
certaines localités des Cévennes,
on
—
que de
appelle le
lou vilèn. -
Vilain, e, adj. m. et/
.
Rustre, grossier, sale, malpropre, Hou.' lou vilèn.' oh! le
—
désagréable, fâcheux, avare.
un enfant qui touche ou fait des saletés. Dér. du bas-lat. Villanus, et du lat. Villa, métairie.
vilain! se dit à
Vilèn-mèrle,
s.
m. Un homme désagréable, mal
élevé,
grossier, grincheux, mauvais-coucheur, acariâtre, rageur.
Vilo,
s.
agglomération considérable d'habita-
Ville,
f.
tions disposées par rues et jadis entourées de remparts et de fossés.
—
Yilasso, grande ville ordinairement
peu agréable.
Viloto, petite ville assez agréable.
plants américains, essayée sur
nous rendre cette source de richesses
s. et
Vilèn, èno,
Quand un
faut bien se garder de traduire le latin Villa, métairie,
Il
maison de campagne, hameau, par le mot français ville. Vinaigra, v. Vinaigrer, préparer, accommoder, assaisonner un mets avec du vinaigre. courais à la vinaï-
—Dé
Paicirés.
grado, des poivrons à la vinaigrée, préparés au vinaigre. Dér. de Vinaigre, vinaigre. Vinaïgrado, s. f. Plat de légumes assaisonnés à l'huile
Blanqué.
Pâoure.
et
Claréto-blanquo.
Picholo mèno.
Claréto-roujo.
Picopoulo bouréto.
Coulidor-roussé.
Picopoulo calosso.
Coulidor-vérdâou.
Picopoulo palaïro.
sine
Coupado-blanco
Picopoulo (grosso ou far-
individu acariâtre, aigre dans ses relations, dans ses manières, dans ses paroles,
:
Baraqué. Bèouno.
Musca-grè.
Coupado roujo Coupado
.
Du
liousérgd.
Espar.
Sadoulo-bouviè.
Èspiran ou Aspiran ou Piran Game ou Larda.
Sâouro.
nègre.
Granaïrôou.
hiver.
Vgno d'Éspagno OU Vgno
s.
faible
s.
litesse; action
vaises
s.
le
saut à
la
corde que
lui
pour
Petit carré de vigne.
lat. Viginti.
Vinoùs,
s.
nom
— Voy.
de nombre correspondant
t'en.
m. Sorte de champignon de couche, de couleur
Dér. de
I
in, vin.
Vinoùs, so, adj. m.
et
geàtre, approchant de celle
Village, agglomération d'habitations d'une
importance, mais supérieure à celle d'un simple et ordinairement habité par des cultivateurs et
des propriétaires fonciers.
corps, enfants pratiquent en
vineuse.
Vilenie, saleté, ordure, grossièreté, impo-
hameau,,
les
donner un degré suffisant. Pot de vin payé un marché.
Vingt, adj. num. Vingt,
mauvaise; propos indécents; femme de mau-
m.
et
Pisso-vinaïgre,
à vingt unités.
d'Vsès.
mœurs.
Vilaje, faible
f.
la cui-
Mot composé de Vin, vin
parfumerie.
à celui qui fait conclure Dér. de Vin, vin.
Dér. de Vigno, vigne.
Vilagnè,
que
Dér. du
m.
employé
de
Vinaje, s. m. Au moyen-àge, droit seigneurial perçu sur Addition d'une certaine quantité d'alcool à un vin
Musca-négre.
Vignoù,
—
acide,
la table et
le vin.
Vgnélo rousso.
Musca-blan.
la
usages de
les
!
Téré (gros).
Madéléno.
Moulan.
aigre, aigre.
tel
Vgno blanco. Vgno négro.
Gragnôou.
ou dans
Téré calos.
Larda ou Game.
m. Vinaigre, vin devenu
s.
encouragement à travailler plus vite; à presser le mouvement soit dans le travail, soit dans un exercice du
Téré (pichà). Téré rouje.
Grè.
salade.
mauvais coucheur, d'humeur difficile. Mot composé, dér. de pissa, pisser, et vinaigre, vinaigre. Vinaigre interj. Cette onomatopée est employée comme
Picopoulo (pichotoj. Rasin dé pocho.
Dalican.
Game
Vinaigre,
comme condiment dans
nouso)
.
(grosso) négro.
au vinaigre; sorte de
Dér. de Vinaigre, vinaigre.
— Vilajas,
joù, petit village. Dér. du bas-lat. Villalicum,
gros village.
Vila-
s.
D'une couleur vineuse, rouvin.
Dér. de Vin, vin.
Vinténo,
s.
f.
Une vingtaine
d'objets, vingt environ.
Dér. de Vin, vingt.
Viou, vivo, adj. m. éveillé, pétulant.
m.
f.
du
et /\
Vivant,
e; vif, vive, alerte,
— Âïgo-vivo, eau vive au moment où
sort de la source; (id
viou,
un
feu
ardent.
Mé
elle
laïère en
VIR jusqu'âou viou, je
VIR
me
coupai jusqu'à interj. Vite! dehors! à la porte!
Mr. du
lat.
Viôouiè,
Viôure,
s.
—
chair vive,
fioul
j'ai
comme
celle
assiette
pour
de quoi vivre,
j'ai
—
des revenus suffisante
nourrir et m'entretenir.
». m. Nourriture, aliments, ce qui sert à la nourriture de l'homme, provisions de bouche, comestibles; SAoupre-vioure, savoir-vivre, façon de vivre, habitudes.
Vioure,
—
éducation. retourVira, v. Tourner; se mouvoir circulairemcnt Vira dé caire, tourner de coté, ner dans un autre sens. mettre ds champ. Vira dé biaï, placer commodément, dans le ;
—
sens voulu. Lous doubricàs virou, les abricots
commencent
appliqua.
nistra
un
mùr m'agace les dents. Au fig. c'est le moment où
quelque façon que
les
Es countén coumo que choses marchent,
il
tout vire, de
se déclare satis-
fait.
Dér. du
Gyrare. tourner.
lat.
M
de Passa, passer.
Viro-sourél, ». m. comp. Nom de plante. Tournesol Helianthus annuus Linn., genre de la famille des Composées; tribu des radiées. Celle plante est originaire elle représentait
l'emblème du
voir
la
pour
les
soleil, c'est-à-dire
père de
du Pérou;
anciens habitants de cette contrée
de
l'astre qu'ils adoraient
nature. L'habitude que nous avons de fréquemment est cause de notre indifférence à
le
On ne
la
peut cependant se refuser à
lui
accorder
une attention bien naturelle qu'elle provoque par sa du plus bel éclat, quelquefois d'un pied de diamètre,
fleur, incli-
constamment losniét vers le soleil. L'hélianthe tuhéreux ou topinambour est également une plante de la même tribu. On la croit originaire du Chili.
Littéralement,
angles.
». m. comp. Soufflet rude un virogàou, il lui a admi-
ffÊÊt,
Dér. dt lira, tourner,
direction qu'il a prise. Vira lous cantoùs, tourner les coins, les
une
Initia
—
née sur sa
arrondir
Vu
Viro, tourne, et de
tourne pique. les coups vont pleuvoir. Vira lou quiou, tourner le dos, s'en aller, rompre avec quelqu'un. Vira easaquo, changer une idée, un parti, pour en suivre d'opinion ; abandonner un autre. Vira lou troupèl, détourner le troupeau de la il
sur une
viro-passo, faire la culbute.
l'admirer.
Viro dé piquo,
que
668
WMUM
l'on
Gdou |mur gâouto, joue. Viro-passo, ». f. comp. Culbute, virevolte; tour que l'on fait sur soi-même, sans faire la changer de place.
arroser une planche de jardinage. Vira l'atte, tourner la broche. Vira lous iuèls, loucher. Lou rasin aigre mê faï
qui n'est pas
—
soufflet,
Comp. de
comme
le raisin
frais
le servir.
MOt
à mûrir. Vira cabosso, vira canturlo, devenir fou, insensé, détourner le' cours de l'eau, perdre la boule. Vira l'aïgo,
vira las dins,
d'un fromage
Viro-gâou ou Viro-gâouto, Yoy. Vtâouiè.
Vivre; être vivant; suhsister: se nourrir.
t>-
Aï pér vioure, pour me
Viwn. m. Giroflée.
la
tige et
Viro-t'én-lai,
fortement
ou de
».
m. comp.
appliqué.
Même
Soufflet, giffle,
signification
cette expression signifie
:
coup de poing
que
VirogAou.
tourne-toi là-bas
l'autre côté.
Viro-tour, ». m. comp. Virevolte, consistant à tourner sur place, volte-face. Fagui un viro-tour et partiguè,
—
il
fit
volte-face et partit.
Virado, ». (. Le tournant d'un chemin, d'une rue; action de tourner, de se retourner. Au fig. émotion, secousse, effroi ; maladie violente qui éprouve fortement, mais qui dure peu.
Viroù, ». m. Vrille. Le mot perçoir est impropre, dit Sauvages; l'amorçoir est la plus petite espèce de tarière; le foret est un instrument tout différent de la vrille. L'avant-
Dér. de Vira, tourner. Viradouïro, ». f. Petite pelle ou spatule de fer ou de cuivre percée de trous, comme une écumoire, et qui sert à
clou, la percerette, ne sont pas des termes français acceptés.
retourner ou à retirer
la friture
de
Dér. de Vira, tourner.
Virougnèïro,
m. Celui qui tourne
le
volant d'une machine
Viraïre, la meule d'un coutelier. d'imprimerie, la roue d'un cordier, sert à Viraïro, ». f. L'ouvrière employée au tour qui dévider
la soie.
Dér. de Vira, tourner.
Viro,
que
». f.
La retourne dans
l'on retourne
piquof
c'est le
pour
à présent que Viro bourdouïro,
c'est
le
jeu de cartes
faire coniiaitre l'atout.
Viro-col,
la carte
». f.
eomp.
m. comp.
— Se métré dé viro-bour;
se mettre à l'envers.
Torticolis;
refroidissement ou
rhumatismale qui empêche de tourner moins vive. éprouver une douleur plus ou affection
Comp. de Viro, tourne, et de Col, cou. Viro-froumage, ». m. comp. Culbute, chute
le
Viroula, «Tourner, tournoyer, rouler, culbuter, cabrioler. Fréquentatif de Vira, tourner. Viroulé, ». m. Tourniquet, toton; cabriole, pirouette; tourbillon formé par les eaux courantes ou dormantes qui s'échappent ou se précipitent vers le fond, en forme d'entonnoir.
Viro dé
propice pour recevoir des taloches; coups vont pleuvoir.
douïro, se coucher la face contre terre ».
;
—
moment les
Vrille de grande dimension, tarière,
Dér. de Vira, tourner.
Dér. de Vira, tourner. ».
». f.
bondonnière.
la poêle.
cou sans
à l'envers,
Dér. de Viroula, tourner.
Tournoyer, aller de ci de là, sans motif Fas que virouléja.' tu apparent; s'agiter dans le vide. ne fais que t'ngiter en tous sens. Virouléja,
de
».
—
Viroun-viréto, ». m. Géranium ou bec de grue, à cause la forme du fruit, genre type des géraniacées. Le caractère
de celle plante consiste dans le fruit qui plus saillant la forme d'un long bec affilé ; ce bec est le proprésente en crête de cinq capsules réunies autour d'un le
longement axe central.
vou
VOS
654
Notre contrée possède diverses espèces de
parmi lesquelles nous citerons
le
géraniums,
géranium sanguin,
le
géranium des prés, le géranium velouté, le géranium dit Herbe à Robert, Géranium rubertianum Linn. Les anciens désignaient ce dernier sous
le
nom
de ruberta, ruberliana,
puis, par altération, rupertiana, robertiana et enfin
Voto, s. f. Fôte votive ou patronale, qui est une occasion de réjouissances annuelles dans chaque commune du midi de la France, telles que luttes, courses de taureaux, bals champêtres, jeux d'adresse, etc. Dér. du lat. Votum, vœu.
Votro!
Herbe
à Robert. Vis, to, part, passé du verbe Véïre, voir. Vu, vue. Passo que l'aï vis.' décampe au plus vite! Dér. de Véïre, voir.
—
Ouais! Vraiment!
interj.
— Fôou — Voy. ce mot.vougué,
Vouloir.
v.
Vougué,
On
Mes compliments! Votre serviteur!
interj.
Voué!
dit aussi Voulé.
Voui, adv. Oui
il
faut vouloir.
particule affirmative opposée à la
;
Visaja, v. Envisager, regarder en face, entre les deux M'a visaja, il yeux et quelquefois d'un air menaçant. m'a regardé d'un air insolent. Se visaja, se regarder face
ticule négative nou, non, et qui sert à affirmer
à face.
courir rapidement.
—
Dér. de Visaje, visage. s.
Visaje, Dér. du
Visoù,
s.
la
Dér.
du
pruno
Videre.
es vispro, cette
Visproù, no,
m.
s.
et f.
Apre au goût, acre.
prune est âpre. et f. Jeune enfant
Vitamén, adv.
Vite,
Vite, adv.
Vite,
rapidement, /vivement.
s.
—
Fasès
Dér. du
lat.
Volo biôou,
m.
au
vol.
Préne la voulado, prendre son
une volée de coups de poings ou de bâton,
fig.
tripotée.
Vouladoù, adj. m. Se dit d'un oiseau, d'un volatile parvenu à l'âge de croissance où il est susceptible de prendre
—
il est capable de voler. Aoucèl vouladoù, oiseau prêt à s'envoler hors du nid. On dit aussi Vouladis.
Voulaje, ajo, adj. m. et/. Volage, inconstant, changeant, sans consistance.
les vitres.
Dér. du
bâti-
l'on
Eruption cutanée très-bénigne et fugitive, enfants en bas-àge, sorte de rougeole.
(Fiô).
chez
Voulan,
ou carreau de verre que à un dôme.
Volaticum.
lat.
Voulaje
commune
les
m. Grande
s.
faucille des
Lou voulan dâou
«
moissonneurs.
ségaïre anavo dé davan.
s.
poème héroï-comique au félibre alaisien Albert Arna vielle. Composé de Volo, vole, et de Biôou, bœuf bœuf qui vol«. Voste, o, adj. poss. de la 2 me pers. du pluriel. Votre, ;
en tous sens, s'essayer Voulastréja, à voler, voler à plusieurs reprises, vol pénible d'un oiseau v. Voleter, voltiger
blessé.
Dér. de Voula, voler.
Voulé,
v.
Vouloir, désirer d'acquérir, de posséder; désiMé n'en voulès? vous me gardez rancune?
rer, souhaiter.
—
vous appartient. qui Dér. du lat. Vestrum, m. s. Lou vostre, le vôtre, ce qui est à vous, Vostre, s. m. ce qui vous appartient, votre propriété, votre domaine.
N'es pa malâou se voulès, mes
Ses din lou vostre,
à faire une chose; aptitude, ardeur au travail. Dér. du lat. Voluntatem, m. s.
est à vous, qui
—
vous êtes dans vos possessions, vous cultivez votre domaine. Dér. du lat. Vestrum, m. s. Vostre, 0, pron. poss. m. et
ma
Vèïcï
maison, voilà
Dér. du
lat.
»
Paul Gaussen.
m. Surnom burlesque donné par dérision aux habitants de Samt-Ambroix, au sujet desquels a été inventée une légende dont le récit a fourni le sujet d'un
voici
si
s.
Vilrum, verre.
le vôtre, la vôtre.
courait
Dér. de Voula, voler.
Vitre, plaque
pose à une croisée,
il
Dér. de Voula, voler.
m. Châssis en bois, enfer, en un métal quel-
f.
Volare,
tirer
Au
vol, partir.
Dér. de Vitro, vitre. s.
l'espace avec des ailes,
Courissiè que voulavo,
son vol, où
promptement, rapidement, vivement.
conque, garni de vitres; l'ensemble des vitres d'un ment.
Vitro,
lat.
la voulado,
dépêchez-vous, faites vite.
vite,
•
hoc illud, c'est cela.
—
une
Vitraïre, s. m. Vitrier, l'ouvrier qui pose Dér. de Vitro, vitre. Vitraje,
— Aquélo
faites vite cela.
aqud vitamén,
—
lat.
mouvoir dans
Voulado, s. f. Volée, l'étendue du vol d'un oiseau entre deux repos; bande d'oiseaux volant de concert. Uno voulado dé pijouns, une troupe, un vol de pigeons. Tira à
lutin, diablotin,
espiègle.
— Fasès
nais-
viande corrompue.
lat.
du
Dér.
m. Visage, figure, face. Visus, m. s. m. Prunelles de l'œil; vers qui prennent
Vispre, o, adj. m.
v. Voler, se
vite qu'il semblait voler.
lat.
sance sur
Formé par contraction du Voula,
par-
une chose.
f.
moun
— Lou
oustâou, vaquï lou vostre,
Voulounta,
s. f.
Volonté, bonnes dispositions que l'on a
s.
et f.
Doué de bonne vo-
naturellement porté au travail, à l'étude; obéissant, docile, souple de caractère.
lonté, plein d'ardeur
Au m.
porto gdire bien, à propre-
Voulountoùs, ouso, adj. m. vostre, la vostro,
la vôtre.
Vester, vestra, vestrum,
se
ment parler, il n'est pas malade, mais il n'en vaut guère mieux. Dér. du lat. Volere, m. s.
fig.
qui
employé dans
se la
pour
plie
le travail
facilement,
vannerie.
,
flexible
comme
l'osier
ZIN m.
zou
Voleur, voleuse; petite Voulur, urdo, surmonte les graines de certaines plantes, que i.
et f.
(|ui
fait
envoler.
Vounze, adj. num. Onze, nombre composé d'une dizaine
aigrette le
vent
plus un.
Dér. du
lat. Vndteim, m. ». Vous. pr. péri, de la $• père, du plur. Vous, à vous. Dér. du lat. Vos, m. s.
—
Vou'n-l-ana$? où allez-vous* On Vou'n, adv. Où. dit aussi Ènlé-anasr ou Ènt'anat? Dér. du
m.
lat. Vbi,
Vrai, adj. m. Vrai, conforme à la vérité. ce bien vrai? Contraction de Véraï.
sign.
—
VraïT Est-
Y La
lettre
Y est
la
idiomes romans,
Dans
les
vingt-quatrième de l'alphabet. Dans les pas d'autre valeur que celle de l't.
elle n'a
mots français dérivés du grec, ou l'emploie de pré-
T, adv. Y, à
j'irai.
La
lettre
Y
lat.
Z
correspondant à l'V grec.
est
la
Elle a été
empruntée au
!..
Za!
interject.
latin qui,
lui-même,
— Za! l'arapè, Crac!
il
l'a
prise
au
t'es
—
coupa, crac,
il
Y
le lui porterai.
pourtaraï, je
onomatopées, et qui a
est parti, cetobjet s'est cassé, cette étoffe
fités
pain. Y-anarat,
Y
pa, ne vous
tarai, j'y serai.
fiez
pas à
lui.
laissé bien d'autres traces
dans notre
langage.
Dér. du grec 2oo<, Sou, élan, essor, croissance, on de
s'est déchirée.
Zingo-zangol
t. f.
Bruit successif et alternatif
celui d'un corps qui frotte
mouvement de
cela, à lui, à elle, lui,
action qui a soulevé l'indignation publique. Les méridionaux ont emprunté ce cri à la langue grecque, si fertile en
le saisit.
interj. Mot employé pour exprimer le bruit que Zèou et parti , font certains corps durs, secs et solides.
Zèoul
dans cet endroit, à
Zoùl interj. Cette onomatopée correspond exactement au Zôou des Provençaux. Cri des foules, pour s'encourager mutuellement à une manifestation, à une émeute, à des voies de fait contre un personnage, une assemblée on une
vingt-cinquième et dernière lettre de
l'alphabet et la dix-neuvième des consonnes.
grec
là,
— Dnunat-y dé pan, donnez-lui du
Amis-y, allez-y. Vous y Dér. du lat. lbi, là.
férence à cette dernière lettre, pour indiquer leur origine.
Dér. du
lui.
ou
racle sur
comme
Sao», vivre.
un autre dans nn
va-et-vient; secousse imprimée en poussant
et retirant alternativement
un
Alait,
objet avec la main.
FIN
20 septembre 1883.
Documents per l'estudi de la lenga occitana
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Documents per l'estudi de la lenga occitana
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