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#1 Partie 2
TRACES
TRACES
HUGOT DANIEL
Histoire des arts Partie 5 - Rudy Rigoudy
MOVEMENT Imprint of
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Histoire des arts Partie 5 - Rudy Rigoudy
PHOTO
Au final, le rendu a un effet fantomatique. La trace laissée pourrait faire penser à un spectre. Le décor qu’il y a autour, qu’on ne distingue que peu , laisse libre court à l’imagination. Nous faisons notre propre interprétation. On se trouve alors embarqué dans un monde qui nous semble irréel, habité par des ectoplasmes. Dans un monde parallèle.
EMILY ESCHYLLE
Graphie
J
’ai choisi de prendre des photographies de la foule dans un paysage urbain avec un temps de pose assez long. De ce fait j’ai obtenu un flou de cette foule. Cela crée une sorte de trace. On peut supposer que les individus laissent une trace de leur passage dans cet espace. C’est quelque chose d’assez éphémère et c’est une forme d’expression. De plus, le mouvement a une importance dans ces prises de vue.
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of myself
Outside
Histoire des arts Partie 5 - Rudy Rigoudy
ROXANE CATTANEO
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our ces photos, j’ai décidé de m’intéresser au courant photographique des pictorialistes et à l’idée qu’une photo ne représente non pas un instant mais une durée. Pour lier cette idée de base au sujet, j’ai souhaité montrer le déplacement des gens dans le milieu urbain et donc photographier un mouvement de foule. Dans mes photos, les sujets ne sont pas identifiables, on ne reconnait pas que ce sont des personnes, ce qui m’interessait, c’était la trace laissée par leur mouvement dans l’image photographique. Au moment du rendu, ces images m’ont semblé presque fantomatiques.
P
our réaliser ces images, j’ai utilisé un temps de pose long (entre 5 et 10 secondes selon les images). Les contraintes de cette technique, due à l’entrée de beaucoup de lumière, m’ont permis d’obtenir un effet presque d’aquarelle sur mes photos qui fait un parrallèle entre photographie et peinture. En effet, les peintres revendiquent également le fait de peindre une durée, le déroulement d’une action et non un instant. Je pense, notamment, à Théodore Géricault dans sa peinture Le Derby d’Epsom, 1821. Il a peint ici les chevaux en «suspension». Il cherche à rendre la sensation de mouvement et de vitesse plus que la précision de l’anatomie. C’est plus tard avec la chronophotographie que l’on va se rendre compte que cette position n’est jamais prise par un cheval durant sa course. Le peintre n’est pas un menteur comme on a pu l’entendre mais il peint en une image plusieurs instants (pour donner une sensation de durée).
THOMAS GENET
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CAMERA
Installation Mutimédia - Carole Brandon
MAPPING
SHADRINA NOVRIAN - MATHILDE CUENOD CHARLOTTE DESCAILLOT - LUCILE BIDEL MERETHY VARTANIAN
paces, tout en surveillant et en gardant la trace du passage du participant. Nous voulions utiliser des caméras bluetooth et les placer plus facilement que des webcams, mais leur connexion nécessite de posséder l’adresse IP du réseau, chose que nous ne pouvions avoir puisque la connexion de l’université est en WIFI et qu’il n’y a pas de box libre d’accès.
Travaux 3D - Rodolphe Demol
HIDE
SEEK
N
ous voulions questionner le fait que nous sommes toujours surveillé et que nous oublions trop facilement ce qui se passe autour de nous. C’est ce qui est révélé dans notre installation. Grâce à un angle donné à la caméra, cela permet de voir un hashtag #Youʼve been watched seulement lorsque l’on voit le point de vue de la caméra. Cela montre au participant, quand il devient surveillant, qu’il est passé à côté de quelque chose. Le Qr code donne accès à de multiples es-
spectateur B, mais il ne peut pas se voir. Ainsi, quand le spectateur A est derrière l’écran, on peut déterminer sa chaleur thermique est donc ajouter une phrase sur ce qu’il ressent à ce moment sur l’écran qui sépare les deux espaces, ainsi, le spectateur B peut voir et savoir ce que ressent le spectateur A. Nous allons pourvoir effectuer cette phrase grâce au tableau qui résume les émotions. Ainsi une photo de la personne accompagnée de sa phrase sera gardée et mise en ligne pour que le spectateur A puisse savoir de quoi il retourne.
Installation Mutimédia - Carole Brandon
REVERSE
LEA BEGON CLEMENCE LAGRESLE CLAIRE VIARD-GAUDIN NAMOIE CALOT
Thermo
L
e spectateur est tout d’abord pris en photo a son insu. Puis, il est invité a traverser un couloir dont le sol est recouvert d’un tissu uni. Avant d’effectuer la traversée, le spectateur, qui devient acteur et artiste puis victime, doit recouvrir la semelle de ses chaussures de peinture. Il traverse alors le couloir, laissant des traces de pas colorées au sol, une empreinte de son corps dont il semble maitriser le résultat. A la fin de sa traversée, qui constitue la premiere partie de l’expérience proposée, la personne se retrouve face a un écran. SUR CE DERNIER, elle peut alors voir apparaitre la photo d’un individu, recouvert par ses traces de pas qu’elle vient de réaliser dans
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CHLOE BOURREL LISA LE GUERNEVE CHARLAINE DAVID PAULINE DOS SANTOS FATIH CAGDAS
SENS
Installation Mutimédia - Carole Brandon
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ous avons repris l’œuvre de Lawrence WEINER afin de nous en inspirer. Tout comme lui nous allons créer deux espaces, séparés par une interface. L’installation est coupé en deux espaces, un espace où le spectateur devient acteur de l’installation et où le spectateur peut voir l’action de l’acteur. L’utilisation d’une caméra thermique permet de voir la chaleur d’un corps. Le spectateur A qui devient acteur permet à l’installation de fonctionner, et de lui donner vie, en passant derrière l’écran il renvoit son image au
REVERSE
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le couloir. Cet individu projetté sur grand ecran n’est autre que la personne qui a experimenté l’installation juste avant. les differentes traces de pas se superposent et s’ajoutent et le spectateur évolue egalement dans un univers sonore qui renforce le ton de l’installation. Comment retranscrire le rapport actuel au monde virtuel, numérique et à internet où une expérience que l’on pense maitriser peut en cacher une autre dont nous ne sommes pas l’auteur mais la victime. Notre action peut avoir des répercussions sur autrui et/ou dans un autre espace-temps et inversement . Je fais irremediablement partie d’un réseau en interaction plus ou moins consciente
REALITE
AUgmentee
LILIAN PRESUMEY
Histoire des arts 5 - Rudy Rigoudy
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on travail est construit autour de la mise en abime de l’acte de façonner le paysage, en construisant et modifiant l’espace. Par la déformation kaleidoscopique, je modifie l’espace à ma manière, grâce a une déformation mathématique qui modifie cette fois la perception d’un espace pourtant commun.
Street
Wall
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CAMERA
TRACKING
REMY FIORETTI
Travaux 3D - Rodolphe Demol
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REALITY
3D IN
BALLET
ROMANTIQUE
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Travaux 3D - Rodolphe Demol
Travaux 3D - Rodolphe Demol
ELSA DUMOULIN ADRIEN MOTTET
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et au dela
VERS L’infini
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Espace Public / Espace Prive - Marc Veyrat
CLEMENT PETIT
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our ce projet, j’ai utilisé la technique du stop motion, c’est à dire faire une vidéo avec seulement des photos et ainsi faire prendre vie à une petite figurine, ou plutôt un personnage issu d’une application de smartphone, comme on le voit à la fin. C’est donc une petite figu- rine digitale qui va découvrir une partie de notre paysage. C’est un studio qu’elle découvre et elle ira à la limite du studio, sur le rebord du balcon et ainsi commencer à entrevoir une ville la nuit, une ouverture sur le monde. J’ai voulu montrer un environnement de travail, avec les outils technologiques qui nous permettent de façonner le monde (ordinateur, smartphone). Au travers de ce projet j’ai voulu
interroger la notion de paysage et de point de vue. On voit sous un autre angle ce paysage, entre autre avec le moment où le personnage arrive sur le rebord du balcon, la ville peut paraître plus impressionnante. J’ai aussi voulu parler de l’interface, par le smartphone, qui devient l’un des plus importants aujourd’hui. C’est en grande partie grâce à lui que nous construisons notre relation au monde. Le petit personnage joue le rôle de l’interface entre notre monde et le monde numérique. Est-ce que les objets/personnages numériques font seulement partie du paysage ou alors est-ce qu’ils peuvent l’appréhender ?
mise en scene
DU CORPS
Histoire des arts Partie 2 - Rudy Rigoudy
(WE’RE ALL MADE)
graphies j’ai plus spécifiquement voulu me focaliser sur certaines parties précises du corps. Le choix d’une relative désaturation des photos, de l’utilisation de tons bleutés, ainsi que du cadrage, m’a permis de donner une certaine froideur aux diverses représentations de ce corps. Ainsi, ce manque d’expressivité du corps témoigne d’une certaine absence d’identité du corps. Cela me permet de mettre en avant ce message : un corps (physique) n’est qu’un corps. Qu’il soit nu, imparfait, ou quoi que
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ENGUERRAN BORTER
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’ai choisi de travailler sur le concept de ressemblance du corps, qui renvoie à l’idée de conformité concrète avec le réel, de similitude de l’aspect ; la photographie est ainsi un référent direct du réel. Afin de souligner cette idée de ressemblance et la mettre en valeur, j’ai souhaité y incorporer l’idée d’une ressemblance en quelque sorte géométrique. J’ai voulu représenter un corps dans sa forme la plus simple et épurée, c’està-dire un corps nu. Pour ces photo-
OF SKIN AND BONES
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ce soit d’autre, n’a aucune importance, il conserve toujours une certaine harmonie géométrique. Par ailleurs cela n’a point d’importance quant à la définition même de l’individu. Par l’absence d’identité que j’ai souhaitée dans ces images, ce corps n’est pas nécessairement le mien ; il peut être celui de n’importe qui. Nous avons simplement à faire ici à un corps constitué de lignes épousant ses courbes, comme un simple objet. Ces lignes ne définissent qu’une enveloppe corporelle..
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ANA
TOMY
Enfin une narration conduite par les couleurs et la géométrie prend forme et découpe l’image, ainsi il est possible de percevoir à la fois un espace réel, celui contenant le corps humain identifié facilement, et puis une deuxième partie plus complexe, surréaliste et fantastique et qui déshumanise ce corps déjà sans visage. Des paradoxes apparaissent et disparaissent en fonction de la lecture de la photo. Finalement le fruit de mes travaux est ici, la création d’une image ambigüe partagée entre deux parties paradoxales, une faisant appel au réel, l’autre au surréalisme. Un mélange très hybride, proposant finalement une nouvelle expérience perceptive.
GAEL ABBAD
Histoire des arts Partie 5 - Rudy Rigoudy
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ans cette série photographique, j’utilise le corps comme matériau plastique. Dans ces photos je propose de nouvelles relations entre le corps et l’espace qui perturbent nos modes de perceptions. Dans ce travail, le corps est le sujet principal, je le manipule et en modifie la structure à l’aide de couleurs. Ce que je recherche dans ces clichés c’est une frontière entre réalité et fantastique. De plus, un corps est bien présent dans chacune de ces photos. Ce corps correspond à celui d’un humain mais noyé dans les combinaisons de couleurs et dans les synthèses monochromatiques. Il en résulte une sensation d’étrangeté et le surréalisme impliquant des brouillages perceptifs. Un mécanisme proche du trompe l’oeil autrement dit.
So good
To sleep
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JULIEN RASSAT
Histoire des arts Partie 5 - Rudy Rigoudy
a ville apporte ses avantages et ses inconvéniants. Nous devenons chaque jour plus mobiles,plus connectés, plus rapides, PLus plus et toujours plus.Cette démarche s’inscrit dans l’idée que cette rapidité, ce flot de personne, ces contraintes urbaines, peuvent s’avérer oprresantes. Ainsi une opération de transfert de l’esprit se fait pour nous éloigner de la ville et nous rapprocher de notre for interieur. Notre esprit se met à vagabonder, inventer ou simplement s’éteint l’espace d’un instant. Dés lors, plus rien ne nous touche, nous traverse. Nous nous endormons et nous laissons aller. Même en mouvement notre esprit se fige dans une stase intemporel pendant que notre corps réalise les mouvements de manière totalement machinique.
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orsque j’ai lu le sujet, j’ai directement pensé au BMX, puis j’ai élargi cette idée au vélo en général. Le vélo liait à la fois le langage du corps et l’espace urbain. Je suis une grande fan des sports de glisse, et il était important pour moi de parler d’un sujet que j’affectionne. Après réfléxion, je me suis dit qu’il serait intéressant d’enlever le vélo afin de mettre en avant la posture du corps. Le fait de retirer l’élément qui lie le corps à l’espace urbain laisse place à une incohérence du mouvement. Cependant, il est important de noter que la posture fait référence à l’objet : même sans la présence du vélo, le spectateur peut comprendre l’image.
LAURIE VILLETON
Histoire des arts Partie 5 - Rudy Rigoudy
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Emmanuel Houzé
PAULINE - LEOPOLD - LISA
Theatre
«Nous sommes partis d’extraits de la pièce Holy Violets de Perrine Gérard, jeune auteure récemment diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre à Lyon. Cette pièce comporte un personnage (Violet) qui est divisé en trois (Violet1, Violet2, Violet3). Chacune a ses propres paroles qui parfois abondent avec celles des autres, parfois se contredisent... La proposition était dans chaque groupe de mettre en scène l’extrait choisi, en mettant en jeu bien sûr les nouveaux médias!»
Hypertheatre - Emmanuel Houzé - Lilyana Petrova
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Projet de Diplôme L3
M. BENSALEM D. PISICCHIO E. CONTAT R. GAY G. ABBAD
STUDIO
YEAZER
«Yeazer est un collectif de création artistique et de production multimédia . Nous sommes 5 directeurs artistiques basés sur Annecy. Nous avons produit des projets commerciaux et non commerciaux tant dans le design, lʼanimation, le cinéma, la presse écrite, le numérique. Tout a commencé par lʼart et le design et nous avons au fil des ans créés et produits des courts métrages, du design, des projets artistiques interactifs et des clips musicaux.» STUDIO YEAZER
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MICHAEL YVAN GUILLAUME LAURA-MAHE
Projet de Diplôme L3
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he W, formé par quatre musiciens, compose des morceaux riches aux arrangements soignés d’inspiration indie pop rock. L’énergie déployée en concert rappelle des groupes tels que Rage Against The Machine, The Subways ou encore les Dead Weathers.
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