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LA LONGUE MARCHE
VERS LES 50 % DANS LES CANTINES
En 2019, la loi ‘‘ Egalim ’’ a posé un objectif de 50 % de produits de qualité dans les assiettes des restaurants scolaires en 2022. À La Réunion, cet objectif ressemble à une longue marche, même si des initiatives prises par les collectivités et la chambre d’agriculture font avancer les choses.
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ALa Réunion, ce sont 27 millions de repas qui sont servis tous les ans dans la restauration collective, c’est-à-dire à 80 % dans les cantines des établissements scolaires (le reste correspondant aux EHPAD, crèches et hôpitaux). Votée en 2019, la loi Egalim pour les états généraux de l’alimentation pose qu’au 1er janvier 2022, la restauration collective devra proposer 50 % de produits de qualité, dont au moins 20 % de bio. La chambre d’agriculture a missionné une équipe pour suivre cette question, qui ressemble à une longue marche.
‘‘ Nous sommes aujourd’hui assez loin de l’objectif, explique Sébastien Cadet, qui suit cette question pour la chambre d’agriculture. Pour éviter que les collectivités ne fassent appel à des produits importés pour répondre à ce critère, nous avons demandé un aménagement provisoire avec un objectif à 25 %, dont 5 % pour le bio ’’. Pour comprendre le défi de cette loi, il faut regarder les contraintes qui pèsent de chaque côté et d’abord celui du coût du repas
3 QUESTIONS À...
qui s’élevait à 1,73 euro en 2013 (uniquement pour la part repas). Vient ensuite la question de la définition de ce qui est local ou ce qui ne l’est pas. Il a fallu établir une distinction entre ce qui est produit localement et ce qui est transformé localement, ces deux approches servant l’emploi local. Département et Région,