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Que signifie ce logo ?
Produits bios, locaux, nutriscore, les labels et informations se multi P lient sur les P roduits P our indiquer leur P rovenance et leur qualité nutritionnelle.
o n fait un P oint sur une Partie d’entre eux P our vous ex P liquer ce qu’ils sont et disent.
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• Les L abe L s bio
Il existe de nombreux labels “ bio : AB (pour agriculture biologique), par exemple. Le label peut marquer des produits consommables, non transformés ou transformés, mais également des cosmétiques. C’est un label qui marque des produits se voulant plus vertueux vis-à-vis de l’environnement et de la santé. Ces produits sont conçus en fonction d’une charte excluant les pesticides de synthèse (mais autorisant certains pesticides dits naturels), ou encore les organismes génétiquement modifiés. Au sein du bio, un courant inspiré par les thèses de l’ésotériste Rudolf Steiner, dispose d’un label en propre, il s’agit du label Demeter qui signale les produits conçus selon les principes de la biodynamie. Ces labels sont attribués par des organismes privés ou publics (AB est la propriété du ministère de l’Agriculture). Le bio est en développement localement.
• Max h ave L ar/ fair trade
Le label Max Havelar/Fair trade signale, lui, des produits dont l’achat permet aux agriculteurs de vivre de leurs produits. Certains produits peuvent être bio, mais pas tous. Ce label permet d’encourager le commerce équitable avec les pays du Sud. Il n’est pas utilisé pour marquer des produits issus de l’agriculture réunionnaise.
le casse-tête de la labélisation péi
Ail de Petite-île, safran péi (curcuma) de la Plaine-des-Grègues, lentille de Cilaos, letchis de Bras-Canot, il y a des productions locales qui ont acquis depuis un certain temps une bonne réputation. “ Ce sont souvent des origines informelles, dont les gramounes connaissent l’existence, mais pas forcément les jeunes ”, explique Frédéric Vienne, président de la chambre d’agriculture. La chambre doit justement travailler sur un label réunionnais. Sans multiplier des labels déjà nombreux, peut-être serait-il intéressant de commencer par dresser une carte de ces productions, qui permettrait à tout un chacun de s’y retrouver ?
• hqe
HQE (Haute qualité environnementale) est le nouveau nom du label “ agriculture raisonnée ”, ou “ intégrée ”. Contrairement au bio, l’agriculture raisonnée n’interdit pas les intrants et les pesticides de synthèse, mais elle les limite. C’est un label qui comprend également une prise en compte du bien-être animal. Il y a trois niveaux dans cette certification, le plus élevé étant haute valeur environnementale (HVE).
C’est un label utilisé par des agriculteurs et des industriels à La Réunion.
• Le nutriscore
Il est formé de cinq lettres de A, produit le plus favorable sur le plan nutritionnel à la lettre E, produit le moins favorable, le nutriscore doit être appliqué sur tous les produits préemballés. Pour calculer la position d’un aliment, il s’agit de voir la part de produits recommandés : fibre, protéines, fruits et légumes.
Ceux-ci entraînent le produit vers le A. À contrario, quand un produit comprend des acides gras saturés, du sel, du sucre, c’està-dire des produits à limiter, il va tendre vers le E. Certains produits échappent à ce classement : produits frais, thé, café, herbes aromatiques et alcools. Le nutriscore permet de comparer des produits d’une même famille, par exemple plusieurs plats de lasagnes, celles-ci pouvant être classées de A à D.
• Labe L rouge
Le label Rouge est un label de qualité, mis en place par l’Union européenne. C’est un label qui permet une reconnaissance de produits traditionnels, élaborés ou cultivés avec un grand rendement, mais en recherchant une plus grande qualité que la moyenne des produits. À La Réunion, il existe des labels Rouges pour le letchi et l’ananas. “ Ce label n’a pas apporté une plus value significative ”, note Frédéric Vienne, président de la chambre d’agriculture. Il pourrait localement être abandonné.
• i . g.P.
L’identification géographique protégée est un label de qualité mis en place au sein de l’Union européenne.
Elle remplace petit à petit les Appellations d’origine contrôlée (AOC).
À La Réunion, ce sont deux transformateurs et dix producteurs de vanille qui sont en train d’obtenir cette certification, après un travail de demande de plus de dix ans.
Certains ont déjà l’IGP nationale, comme Louis Leichnig et attendent le retour européen qui, s’il intervient dans l’année, permettra à leur récolte 2019 de porter le macaron.
L’IGP permet de lier le produit (ici la vanille) avec sa région de production.
La vanille de l’île de La Réunion est ainsi distinguée de la vanille Bourbon qui peut être produite à Madagascar, Maurice, Mayotte ou les Comores.
Le rhum de la Réunion est également une IGP. Une demande est en cours pour le vin de Cilaos.
• b œuf Pays, Porc Pays, vo L ay P éi
Les différentes coopératives d’éleveurs de viande à La Réunion ont créé leurs propres labels pour signaler la production réalisée par leurs adhérents. “ Bœuf pays ” est le label de la Sicarévia, coopérative des éleveurs de bœuf. Porc pays a été mis en place par la Coopérative des éleveurs de porcs de la Réunion (CPPR). Volay péi est le bébé de la filière avicole interprofessionnelle réunionnaise. Ces différentes appellations sont attribuées à partir d’un cahier des charges garantissant la qualité. C’est un bon moyen de soutenir l’élevage local.

