Atlas Workshop

MULTIPLES
Par Harikesh SUNKUR
S8 - Corps et Espaces




ENSA Nantes Mauritius

Par Harikesh SUNKUR
S8 - Corps et Espaces
ENSA Nantes Mauritius
Le but de ce workshop est d’explorer à travers des activités physiques, comment nous comme architectes percevons, à même voir, l’espace à travers notre corps et comment utiliser notre perception corporelle pour analyser un plus grand volume en plein dynamisme. Un travail d’analyse par le texte et le dessin à partir des pratiques physiques traversées au cours de 2 semaines.
Trajet
Comment vivre et penser en un temps d’absolue désorientation? Ceci semble être la situation actuelle dans laquelle nous vivons. Désordre du monde, de conscience et de situation. Des associations de gens appartenant à des idéologies différentes, qui sont en motion, à même voir farfouiller dans tous sens, tout en se contournant à travers les vides entre les autres pour éviter frictions et collisions.
De cette désorientation en sort des crises avec des dimensions économique, énergétique, social et écologique. Des volontés transformatrices qui engendrent des risques et enjeux a l’échelle planétaire.
SOURCE - PHOTOGRAPHE: JEAN-FRANÇOIS MONIER/AFP/GETTY IMAGES
EN
FORCÉ, DESTRUCTION ET RUPTURE
SOURCE - JOURNAL L’EXPRESS
SOURCE - JOURNAL FINANCIAL TIMES
Sur la trajectoire actuelle, on part vers la fin de l’épopée humaine. L’histoire est déjà témoins des faits (phénomènes soumis aux lois de l’histoire) et évènements (ruptures et cassures imprévisibles). Notre futur doit partir vers une vision plus communiste, définitivement liée à la fin du capitalisme mondial libéral qui génèrent trop d’inégalités et iniquités. Il faut que nous puissions proposer, de s’organiser et de penser et d’agir pour rendre l’impossible possible. Pour que la voix de la résistance anticapitaliste l’emporte, il faut le soutien d’un évènement non calculable en avance et qu’il fasse coupure dans la situation existante. La démonstration de la possibilité de l’impossible est la clé de toute politique créatrice. Dis mille ans de néolithique c’est assez, sortons de la tout de suite. Voilà qui serait plus intéressant, plus intense et en définitive plus vrai et plus heureux.
SYSTÈME D’ORGANISATION COHÉSIF MODÉLISÉE
D’APRÈS UNE VISION DE RESILIENCE
Réhabilitation du possible mais a l’échelle de l’individu. Changer la vie oui mais non le monde, c’est une approche plus conservatrice mais elle travaille avec le réel, seul qui serait possible. L’homme révolté ne change pas de monde, mais il améliore le monde dans la mesure de ses moyens. N’aspirons pas à la vie immortelle mais épuisons le champ du possible. On ne peut pas changer le monde en purgeant le nôtre. Il est beaucoup plus ambitieux d’empêcher que le monde se défasse que de céder à l’illusion de croire qu’on va en produire un autre. La plus haute exigence éthique c’est le compromis, ce n’est pas une concession mais une affirmation. C’est le résultat de la capacité de vivre au niveau de tous. Le métissage et la créolisation sont preuve de formes de constances d’effort de résilience humaine.
L’alternative n’est ni à gauche ni à droite. « Le capitalisme ne se détruira pas tout seul : il a toujours manifesté une vitalité extraordinaire. Il va plutôt tout détruire autour de lui. Mais peut-être ce tout se ressaisira-t-il et repensera d’autres voies d’organisation de l’économie et de la société.» L’écosophie?
«Souscette expression, ou sous une autre. »
BORDELEAU, F. (1990). FÉLIX GUATTARI : L’ÉCOLOGIE X PAR TROIS. NUIT BLANCHE, (42), 42–45.
pour reprendre l’expression de Felix Guattari, une sagesse collective et nous demande de sauvegarder notre relation avec la nature vivante.
Peut être la solution est simplement d’accepter que nous tous sommes désorientées! Au lieu de subir la tension suite à la stagnation des conflits, peut être que si nous acceptons ces frictions, collisions et en suite arriver à une résolution, réadaptation, re stabilisation de nos relations avec le monde, en créant des liens sociaux, on pourrait envisager dans le futur un monde meilleur.
Le Trochetia Boutoniana. Fleur national et endémique a l’Ile Maurice. Elle s’auto-préserve contre le vent due aux mouvement des pétales qui épanouissent et se referment en synchronisation pour protéger le pistil. Ce dernier permet la survie de l’espèce grâce a des dépendances aux abeilles et surtout dans ce cas les efforts de l’homme due à sa valeur culturelle.
FOSSIL du Dodo: Un système qui n’est plus en mouvement, organisme qui a perdu ses dépendances, une donnée obsolète.
Les sites, leur nature, leur position et leur échelle, c’est à partir de ceci qu’une ville peut être édifiée ou reconsidérée.
Gérald Hanning, Composition ou décomposition du paysage?
IAURP, 1973.
La proxémie est la relation que les individus entretiennent avec la distance sous tous ses aspects (distance physique, distance perçue, représentations de ce qui est proche ou lointain). D’après Luc Vacher (2014), le terme est dû à l’anthropologue Edward T. Hall, chez qui il désignait « l’ensemble des observations et théories concernant l’usage que l’homme fait de l’espace en tant que produit culturel spécifique » (Hall, 1963 [1971] cité par Vacher, 2014, p. 20).
Les espaces simultanés sont largement utilisés en architecture. Les mais aussi ensemble comme un groupe ou une structure d’espaces. Cette temps. Il y a souvent une «dialectique» dans la perception, en gardant
There are four types of spaces in Architecure : Physical, Perceptual, Directional, and Interwoven Space.
- ZAHA HADID & SPACE IN ARCHITECTURE
Les espaces simultanés sont perçus à la fois individuellement, Cette perception est « simultanée » se produisant en même gardant à l’esprit deux choses différentes.
Zaha HADID SOURCECONSTRUIRE EN HAUTEUR ENTRE LE VIDE ENTRE LE BATI EXISTANT
CONSTRUIRE EN HAUTEUR AVEC UN EMPHASE SUR L’EXISTANT
L’entre deux, un lieu, pensée dans un principe relationnel aux fonctions de travail. Le tout : pour moi c’est de faire un développement continu dans le tissu urbain courant, de façon durable pour en faire un exemple de cohabitation architectonique entre l’existant et le nouveau, entre le bâti et la nature. Un projet qui adopterait la culture Seychelloise, là où l’économie et l’écologie marche main dans la main.
A travers ce workshop j’ai découvert, une dimension outre que le visible, l’aspect proxémique et les distances entre objets liée à l’expérience basée sur l’espace vides entres ces derniers. Ce que j’en ai retiré est une compréhension plus dynamique de l’existant et la notion des espaces simultanés. A vrai dire la seule permanence c’est le changement, l’instant présent qui est en constante transformation.
Être, c’est une approche objective, elle prend forme comme un objet localisée dans un certain contexte du monde réel. Exister c’est être en relation avec les autres formes d’être, tout un réseau d’êtres et différences entre les autres formes d’être, qui fait la beauté de notre monde.
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Harikesh SUNKUR
S8 - Corps et Espaces
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