Guido Magazine N°60

Guido

MAGAZINE

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Guido Magazine numéro 60 - décembre 2011 - janvier 2012 - dixième année - 6x par an (septembre, novembre, décembre, février, avril, juin) GRATUIT - Ne pas jeter sur la voie publique

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• VOYAGES:

UN CITY-TRIP À NANTES

• YOUNG STARTERS:

STÉPHANIE, VÉTÉRINAIRE

• SITE-SEEING:

PLAISIRS D’HIVER EN BELGIQUE

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TROUVER L’AMOUR SUR INTERNET

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GUIDO MAGAZINE

Dixième année - n° 60 • décembre 2011 - janvier 2012

contenu

INTERVIEW: Maureen Louys

COVERSTORY 04

C’est l’événement de cette fin d’année sur la RTBF. The Voice débarque enfin sur la chaîne publique.

Ce télé-crochet d’un autre genre sera mené de main de maître par la pétillante Maureen Louys.

A quelques jours de son baptême du feu, nous avons papoté avec l’animatrice la plus cool du paysage audiovisuel belge.

INTERVIEW: Maureen Louys 04

STUDENT LIFE 06

ACTUALITÉ DES CAMPUS:

Quoi de neuf dans le monde étudiant?

12

DOSSIER: Trouver l’amour sur Internet

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LES ANNÉES D’ÉTUDES DE Jacques van den Biggelaar

20

KOT À L’HONNEUR: Démocra’Kot

32

TOUR DE FLANDRE: Louvain

46

CALENDRIER DES SOIRÉES

DOSSIER: Trouver l’amour sur Internet

Rencontrer l’amour sur Internet? Que celui qui n’y a pas pensé un jour nous lance la première souris.

Pourtant, on en parle difficilement, et ce, d’autant plus qu’on est jeune. Comme si c’était faire aveu de faiblesse que de dire que l’on a rencontré untel ou untel sur un site de rencontres. Coup d’œil sur un phénomène qui se développe… dans l’ombre des chambres estudiantines.

TREND TALK 12

26

TRENDS

36

VOYAGES: Nantes

40

AUTO

42

ZAP

BODY, BITS AND BRAINS 22

TEST: Es-tu prêt pour le blocus?

25

LOVE PROFESSOR

28

SPORT: Korneel Deblock pratique le skeleton

30

DR JOS: L’équitation

48

MULTIMÉDIA: Nouveautés

50

SITE-SEEING: Plaisirs d’hiver en Belgique

51

GAMES: Nouveautés

VOYAGES: Un city-trip à Nantes

Pour la première fois depuis la faillite de la Sabena en 2001, une nouvelle liaison aérienne (assurée par Air France) relie l’aéroport de Zaventem et celui de Nantes. L’occasion rêvée pour nous de faire plus ample connaissance avec cette ville culturelle et étudiante du bord de la Loire.

36

MEDIA WATCH 52

DVD: Nouveautés

53

CINÉMA: Critiques

54

MUSIQUE: Interviews de Malibu Stacy et Antoine Hénaut

56

CD: Critiques

60

BD: Nouveautés

WORKAHOLICS: Sarah Glidden, dessinatrice

52

JOBS D’ÉTUDIANTS: Nouvelle législation

54

WORKAHOLICS: Sarah Glidden

66

POSTULER: Comment répondre aux questions des recruteurs?

67

CHECK-LIST LETTRE DE MOTIVATION: 26 à 38

68

JOBNEWS

69

CTRL-ALT-START: Interview + ABC

72

YOUNG STARTERS: Vétérinaire

38 42

Sarah Glidden a un jour décidé de partir en Israël, à la recherche d’inspiration pour une sorte de journal de bord en forme de BD. Une idée en or. Son récit de voyage est le graphic novel de l’année et sa traduction en français (Comment comprendre Israël en 60 jours (ou moins)) semble suivre le même chemin.

64

GET A JOB

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Guido Magazine est une édition de: CHEZ GUIDO X À GOGO C’EST CADEAU

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Guido Magazine est imprimé à un tirage, contrôlé par le CIM, de 80.000 exemplaires.

Membre de l’Union des Editeurs de Presse Périodique.

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25/11/2011 17:05:07

Rédaction: Sébastien Daloze Sylvain De Belder Herbert De Paepe Sylvain Dubois Christophe Thienpont Christophe Vanden Broeck

Photo de couverture: © Dati Bendo Traductions et rédaction finale: Sébastien Daloze

GUIDO SA Bruiloftstraat 127 9050 Gand tél.: 09/210.74.84 e-mail: info@guido.be http://www.guido.be

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Photo de couverture: © RTBF

Jean-Marcel Thienpont Bert Troubleyn Réné Van Caesbroeck Stijn Van Kerkhove Sofie Van Rossom

Aucun élément de cette édition ne peut être reproduit et/ou rendu public au moyen d’impression, de photocopie, de microfilm ou d’une autre manière, sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur.

Editeur responsable: Guy Steyaert, Bruiloftstraat 127, 9050 Gand Idées?

Commentaires?

Plaintes?

Suggestions?

Envoie un mail à redaction@guido.be Faxe au 09/210.74.85 Envoie une lettre à: Guido SA / Bruiloftstraat 127 / 9050 Gand

MAUREEN interview

C’est l’événement de cette fin d’année sur la RTBF. The Voice, après un méga casting sur Internet, débarque enfin sur la chaîne publique. Ce télé-crochet d’un autre genre (les membres du jury tournent le dos aux candidats dans un premier temps pour ne pas être influencé par leur physique) sera mené de main de maître par la pétillante Maureen Louys. A quelques jours de son baptême du feu, nous avons papoté avec l’animatrice la plus cool du PAB (paysage audiovisuel belge).

GUIDO: La dernière fois qu’on t’avait interviewée, c’était dans le cadre de l’émission Tu passes quand tu veux dans laquelle tu as fait tes premiers pas d’animatrice. De l’eau a coulé sous les ponts depuis!

Maureen Louys: C’est vrai que l’air de rien, ça fait maintenant un bail. J’ai d’ailleurs calculé récemment; je suis dans ma neuvième année à la RTBF. Presque une décennie! C’est cool car je m’amuse toujours autant et j’ai eu la chance qu’on me confie des tas de chouettes émissions entre-temps. Je suis plutôt contente qu’on m’ait fait davantage confiance au cours des années.

GUIDO: The Voice devrait débarquer sur les écrans dans le courant du mois de décembre, le stress ne commence-t-il pas à monter?

Maureen Louys: Pour l’instant, ça va! J’ai l’impression de ressentir davantage de l’excitation que du stress. A l’occasion de la promo, j’ai eu l’occasion d’aller manger avec les coachs, ce qui nous a permis de briser la glace immédiatement.

«Je ressens davantage de l’excitation que du stress» GUIDO: Qu’on te fasse enfin confiance en solo après une série d’émissions où tu présentais en duo, ça doit te faire chaud au cœur?

Maureen Louys: Je serai la seule présentatrice, mais les coachs m’entoureront et j’espère qu’une alchimie se formera petit à petit entre nous. Je suis contente que la direction de la chaîne croie en moi pour cette émission. J’ai d’ailleurs été très surprise qu’on me choisisse. Car c’était exacte4

guido magazine plus d’interviews sur www.guido.be

ment le programme que je rêvais de présenter. Et je suis certaine que ce sera une chouette expérience, tant au niveau humain que professionnel.

GUIDO: Outre les blind auditions, comment se déroulera ensuite l’émission?

Maureen Louys: Pendant les blind auditions, les coachs auront l’occasion de pousser sur un champignon et ainsi choisir les membres de leur écurie à l’aveugle.

La deuxième phase consiste en une série de duels, en configuration match de boxe: deux candidats interprètent la même chanson sur un ring, le micro tombe du plafond pour moi (rires).

Pour finalement arriver aux émissions en direct durant lesquelles le public pourra voter.

GUIDO: The Voice est un format d’émissions qui existe tel quel dans plusieurs pays. Est-ce une contrainte ou plutôt un avantage de s’inscrire dans ce format?

© Stéphane Laruelle

LOUYS Maureen Louys: Il faut évidemment s’inscrire dans le format préétabli car il existe des codes propres à cette émission. Tout le monde a le même décor, les mêmes trois étapes, mais je compte bien y inscrire ma propre personnalité, tout en servant le programme.

«Je chante vraiment très mal!»

GUIDO: Certaines personnes remettent en cause la diffusion d’une telle émission sur une télé publique. Ton avis là-dessus?

Maureen Louys: Il faut bien savoir que The Voice n’est pas une émission de télé-réalité. Il n’y a en effet pas une seule seconde de voyeurisme, mis à part pour les portraits des talents. On ne les voit pas dormir, on ne les voit pas manger, …

Tout se passera sur le plateau et dans les coulisses. Deuxièmement, cette émission donne sa chance à tout le monde, quels que soient son look, sa corpulence, son âge, … Cela me semble un aspect qui peut être défendu sur une télé publique. Enfin, je ne vois pas pourquoi on devrait laisser partir nos talents vers la France sous prétexte qu’on ne diffuse pas d’émissions du genre ici. On va donc mettre en valeur nos talents, ce qu’on n’a plus fait sur la RTBF depuis plus d’une dizaine d’années. Pour toutes ces raisons, je trouve que The Voice a légitimement sa place sur la RTBF. GUIDO: Quels rapports comptes-tu entretenir avec les candidats?

Maureen Louys: Je serai aux côtés des talents en coulisses dès la première sélection. Pour recueillir leurs impressions ainsi que celles de leurs familles. Chanter en public, à la télé, devant des coachs professionnels de la musique, cela fait beaucoup quand on n’a pas l’habitude de le faire. Je vais donc me charger de les rassurer.

GUIDO: Quel genre de musique passe le plus souvent sur ton iPod? Maureen Louys: J’aime surtout la chanson anglaise. Je ne suis pas trop chanson française, mais plutôt pop, rap, hip-hop. J’écoute de tout, sauf peut-être le hard-rock ou le heavy metal! Si on regardait les MP3 présents sur mon ordinateur, on pourrait croire que je suis un peu schizophrène! (rires)

«J’ai commencé la gym pour me préparer à ce nouveau défi. ça ne me fera pas de mal!»

GUIDO: Lio, BJ Scott, Joshua et Quentin Mosimann sont les coachs très éclectiques de l’émission.

Maureen Louys: Ce qui est bizarre, c’est que je les avais tous rencontrés avant de savoir qu’ils allaient être les coachs de l’émission. Cela a donc été plus facile d’aller vers eux. Ils ont en plus eu l’air de me reconnaître. Quoique, c’était peutêtre de la politesse!

GUIDO: Un petit mot sur chacun d’entre eux?

Maureen Louys: Ils sont tous les cinq ravis de participer à l’émission parce qu’ils vont une bonne fois pour toutes faire profiter les candidats de leur expérience. Lio, par exemple, en a parfois bavé durant sa carrière et sera donc une bonne

conseillère pour nos talents, j’en suis certaine.

Même si elle reste toujours assez imprévisible.

Joshua est un duo et ils se demandent la façon avec laquelle ils vont coacher les talents. Quentin Mosimann a également envie de se dépasser pour le programme et peut enrichir les talents de son expérience de gagnant de la Star Academy et de show-man à l’américaine. Tandis que BJ Scott est, elle, la force tranquille qui peut s’appuyer sur une expérience de quarante ans de carrière.

GUIDO: Cela donne un mélange assez intéressant…

Maureen Louys: En effet, que ce soit au niveau musical (électro, variété française, pop-rock, blues) ou au niveau des générations: Quentin est dans la vingtaine, les membres de Joshua sont trentenaires, Lio se situe dans la quarantaine et BJ Scott a plus de cinquante ans. Cela donne un mélange homogène qui fonctionne très bien.

GUIDO: Les premiers enregistrements ont lieu dans une semaine (ndlr: l’interview a été réalisée au mois de novembre dernier). T’es-tu préparée physiquement à ce nouveau challenge qui risque d’être assez intense pendant les quelques mois qui suivront?

Maureen Louys: Eh bien, oui! C’est la première fois que je me prépare physiquement pour une émission de télé! C’est énorme, hein? Je prends des cours de gym! Un truc que je n’avais jamais fait avant parce que je ne suis pas du tout sportive.

C’est une bonne chose pour attaquer sereinement les cinq mois qui s’annoncent. ça ne me fera pas de mal!

GUIDO: Certains animateurs de PureFM (Vanessa Klak, Hugues Dayez et Sébastien Ministru) ont chacun posté une vidéo sur le site de The Voice.

Pourquoi pas toi?

Maureen Louys: Au début, je me suis dit que j’allais aussi le faire, en me déguisant etc. Mais, malheureusement, il se fait que je chante vraiment très mal, je ne l’ai donc pas fait, même si ce n’est pas l’envie qui manquait. Je trouve ça néanmoins sympa que des animateurs de la chaîne se soient prêtés au jeu. guido magazine texte: Sébastien Daloze

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actu des campus

L’actu des campus! As-tu également quelque chose à dire? Organises-tu un événement hors du commun? As-tu été témoin d’un truc louche sur ton campus? Les pages qui suivent sont pour toi! Envoie un mail à redaction@guido.be ou faxe tes infos au 09/210.74.85 et peut-être feront-elles partie de nos prochaines actus.

500 étudiants traités de connards par l’administration de l’ULB! Ils sont près de 500 étudiants de l’Université Libre de Bruxelles à avoir reçu un e-mail injurieux de la part de l’administration de l’université, nous explique la Dernière Heure sur son site Internet. En effet, alors qu’ils demandaient une attestation de la STIB, ces malheureux étudiants ont reçu comme unique réponse le message suivant: «Voici ton attestation STIB… Connard». Cet e-mail aussi laconique que fleuri aurait été envoyé par erreur aux étudiants suite à une mauvaise manipulation de la part de deux informaticiens qui s’étaient échangés ces doux propos entre eux pour tester le système.

Une sanction leur a été imposée alors que le recteur et le président de conseil d’administration ont tenu à présenter leurs excuses à chacun des étudiants ayant reçu ledit mail.

Infos: www.ulb.ac.be

Facebook is watching you!

Les utilisateurs de Facebook le savent pertinemment: leur vie privée est loin d’être respectée sur le réseau social le plus utilisé au monde.

Pourtant, ce n’est pas ce qui les empêche de continuer à étaler leurs moindres états d’âme sur la toile. Ils feraient pourtant bien de trembler car la découverte de Max Schrems risque bien de leur faire froid dans le dos. En effet, cet étudiant autrichien a mis à jour que les données effacées du profil et les messages privés étaient systématiquement archivés et conservés sur les serveurs du réseau social si cher à Mark Zuckerberg. Pire encore: il soupçonne Facebook de créer des profils fantômes: des profils de non-utilisateurs de Facebook sur lesquels il accumule des données.

Tout a commencé lorsque Max a demandé à Facebook (via une procédure hyper compliquée bien entendu) de lui fournir les données le concernant. Il s’est alors vu remettre un CD-rom contenant un dossier de plus de 1200 pages contenant de sévères entorses au règlement sur la vie privée!

L’étudiant a introduit une vingtaine de plaintes auprès de la Commission de la protection des données. C’est une sérieuse bataille juridique qui s’annonce donc entre Max et le géant Facebook.

24 étudiants de l’UCL busés à cause d’un bug!

C’est une des pires mésaventures qui pourrait arriver à un étudiant. Imagine le tableau: tu reçois les résultats de ton examen et à ta grande surprise, tu as raté. Pourtant, quelques mois plus tard, alors que tu as recommencé tes études dans un autre établissement, tu apprends que le programme informatique de notation de ton université a connu un sérieux bug et que tu es accepté dans l’année supérieure!

C’est ce qui est arrivé à 24 étudiants en première BAC en psychologie à l’Université Catholique de Louvain (UCL) qui ont raté leur année suite à un bug qui a comptabilisé des erreurs qui n’en étaient pas. En effet, pour l’examen de neurophysiologie (en choix multiples), une bonne réponse valait un point, une mauvaise -0,5 et une non-réponse zéro. Pourtant, le système a calculé une baisse de 0,5 pour toutes les non-réponses, ce qui a fait chuter la note de tous les étudiants et provoqué l’échec de vingt-quatre d’entre eux (après une deuxième session). Une fois l’erreur découverte, toutes les cotes ont été revues à la hausse et les étudiants peuvent désormais réintégrer la classe de deuxième année, un assistant a même été engagé afin de leur permettre de rattraper le retard encouru par ce désagrément. De son côté, le professeur responsable risque une sanction.

Infos: www.uclouvain.be

Infos: www.facebook.com

La FEF perd des plumes C’est un coup dur pour la Fédération des Etudiants Francophones (FEF): deux associations d’étudiants viennent en effet de décider de la désavouer. L’Assemblée Générale des Etudiants de Namur (AGE) ainsi que l’Organisation représentative des étudiants de l’université de Mons (ORE) viennent de décider de quitter la FEF. Mise en cause pour une politique trop à gauche, la FEF a pris acte de ces décisions. De leurs côtés, les deux organisations ont justifié ce choix par des arguments plutôt similaires. Ainsi, le vice-président de l’AGE estime que les débats sont souvent coupés courts et que les votes se font souvent de façon anti-démocratique tandis que le président de l’ORE pointe lui une collusion des intérêts de la FEF et du Parti Travailliste Belge (PTB).

L’Assemblée Générale des Etudiants de Louvain-la-Neuve (AGL) songe, elle aussi, à quitter les rangs de la FEF. Affaire à suivre donc.

Infos: www.fef.be

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Nouveau fléau chez les étudiantes: l’alcoolorexie Après le binge drinking, voici qu’un nouveau phénomène débarque chez les étudiants, les jeunes femmes plus précisément: l’alcoolorexie, ou le fait de ne pas manger beaucoup pour ressentir plus vite les effets de l’alcool. Selon une étude de l’université du Missouri relayée par France Soir, «une étudiante américaine sur six saute des repas pour ressentir plus rapidement les effets de l’alcool et «faire de la place» pour les calories des boissons alcoolisées». Différentes raisons viennent expliquer le développement de cette alcoolorexie: vouloir rester mince à tout prix, économiser sur la nourriture pour s’acheter plus d’alcool ou encore atteindre le plus vite un état d’ébriété tout en pensant que la bière est un complément alimentaire efficace. Mais, tout ceci comporte un risque important pour la santé. La chercheuse Victoria Osborne prévient: «Priver le cerveau de nourriture et consommer de grandes quantités d’alcool peuvent être dangereux et entraîner des problèmes cognitifs à court et long terme ou des difficultés à se concentrer et étudier».

Infos: www.francesoir.fr

Sortez couverts!

Chaque, année, la Plate-Forme Prévention Sida profite de la Journée Mondiale contre le Sida du 1er décembre pour relancer sa campagne de solidarité. Le message de cette année est le suivant: Je m’informe. Je me protège. Je suis solidaire. Le temps passe pas le sida. L’objectif est de renforcer la diffusion d’informations concernant le VIH/sida afin d’améliorer la connaissance du grand public sur la maladie.

En effet, le niveau de connaissance sur le sida semble s’éroder depuis plusieurs années. Ce manque de connaissance est à l’origine de nombreux comportements de rejet, de discrimination et de prise de risque. Les visuels de cette campagne reprennent des photographies de jeunes accompagnées d’un slogan informatif («un jeune sur deux n’a pas utilisé le préservatif lors de sa dernière relation sexuelle» ou «le sida ne s’attrape pas aux toilettes»).

Zizou à l’université On le connaît plus pour ses prestations footballistiques que pour son intelligence démesurée. C’est peut-être cette raison qui a poussé Zinédine Zidane à retourner sur les bancs de l’université. Et la formation qu’il a choisi de poursuivre n’est pas étonnante: il suit depuis le mois de novembre les cours d’un master de manager de club sportif professionnel, avec certainement une idée précise derrière la tête. Lors de sa première visite dans les locaux du Centre de Droit et D’Economie du Sport, les fans ont littéralement envahi les lieux pour avoir l’occasion de rencontrer la star du ballon rond.

Infos: www.preventionsida.org

Le cinéma belge à la fête Du 19 au 23 décembre seront mis à l’honneur les différents cinémas du Sud et du Nord de notre pays à l’occasion du Be Film Festival.

Tu as donc la chance de passer cinq jours à te plonger dans les meilleurs films belges de l’année écoulée dans une ambiance cinéphile et bon enfant. Au total, ce sont 20 films qui invitent les spectateurs à découvrir les meilleurs représentants du cinéma belge et de faire la fête au cinéma national, en présence de réalisateurs et acteurs de notre plat pays. Autre opportunité de faire rimer cinéma avec fiesta: le Nouvel-an organisé au Ric’s River Boat pour faire la fête jusqu’au bout de la nuit!

Infos: www.zidane.fr Infos: www.befilmfestival.be

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actu des campus

Allo maman bobo?

La plupart des jeunes ados attendent leur arrivée à l’unif avec impatience.

Les raisons? Les sorties entre amis à foison, les réjouissances du folklore estudiantin et la liberté de faire enfin ce qu’ils veulent sans avoir à rendre des comptes à leurs parents. Enfin, c’était ce que l’on pensait jusqu’à ce qu’une étude récente menée auprès de 1000 étudiants ne vienne démontrer le contraire. Et encore plus surprenant: ce serait aux garçons que leur mère manquerait le plus, les filles préférant profiter de leur liberté pour sortir et prendre soin d’elles. Tandis que les garçons seraient prêts à faire le voyage pour profiter d’un bon repas concocté par maman ou apprécier le calme de la maison, selon la chercheuse Carly O’Donnell.

Infos: www.chezmaman.be

Pour un enseignement public, gratuit et de qualité Elle ne cesse de le seriner depuis plusieurs mois déjà et elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. La Fédération des Etudiants Francophones (FEF) entend encore cette année enfoncer le clou et sensibiliser les étudiants sur la thématique de l’enseignement public. C’est dans cette optique qu’une grande campagne d’affichage a récemment envahi les campus du pays, avec comme slogan Pour un enseignement public, gratuit et de qualité. Si le coût des études était au cœur des précédentes campagnes (on pense notamment à ResPact, Sauvez Wendy ou Wendy contre-attaque), c’est maintenant la qualité de l’enseignement qui est au centre de cette nouvelle campagne.

Infos: www.fef.be

Un festival qui dérange Du 17 au 24 janvier, Tournai sera le théâtre de la deuxième édition du Ramdam Festival, le festival du film qui dérange. Au cœur de la Wallonie Picarde seront donc projetés durant toute cette semaine des films qui non seulement se laissent regarder, mais surtout se font entendre. Un aperçu des œuvres projetées en compétition (les prix ne seront pas décernés par un jury mais par le public présent) à l’occasion de ce festival d’un autre genre: Detachment avec Adrien Brody et Lucy Liu, Tyrannosaur, le premier film de l’acteur anglais Paddy Constantine ou En secret de l’Iranienne Maryam Keshavarz. Autres rendez-vous à ne pas manquer: une soirée spéciale Stanley Kubrick, la projection du film belge Rundskop, la soirée hot du dimanche 22 janvier et la soirée de la marraine Lubna Azabal le lundi 23 janvier.

Infos: www.ramdamfestival.be

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Un concours de design lancé par Hema Alors qu’il était auparavant réservé aux étudiants en formation de design, le vingt-cinquième concours de design Hema est désormais ouvert à tous. Le thème de cette nouvelle édition, Créez le nouveau héros Hema, permettra au grand gagnant de retrouver sa création dans les rayons de tous les magasins Hema du pays. Depuis 1986, cette compétition prestigieuse a permis à de nombreux étudiants en design de passer de la théorie à la pratique. Tu as envie de rejoindre la longue liste des lauréats de ce concours exclusif? N’attends plus et visite le site ci-dessous, car tu as jusqu’au 1er janvier pour t’y inscrire (jusqu’au 11 février si tu es étudiant en design). Bonne chance!

Infos: www.hemaontwerpwedstrijd.nl/fr

Remue-méninges à Bruxelles A l’occasion du centième anniversaire du premier Conseil de Physique Solvay qui a marqué le développement de la physique actuelle, les Instituts Internationaux de Physique et de Chimie fondés par Ernest Solvay organisent une exposition baptisée Remue-méninges à Bruxelles - Cent ans de Conseils de Physique Solvay au Palais des Académies de Bruxelles. Jusqu’au 21 décembre (dès 2012, l’expo sera itinérante), cette exposition entend expliquer «comment les Conseils Solvay ont contribué à établir les bases du monde technologique d’aujourd’hui et raconte cette histoire de la révolution quantique. Placée dans un contexte social, elle permet également de percevoir le côté passionnant de la recherche, aventure humaine faite d’étonnements, de victoires et d’échecs, de doutes, de patiences et de conflits d’idées».

Infos: www.solvayinstitutes.be

Un voyeur dans les WC d’une université Voici une situation dans laquelle aucune étudiante normalement constituée n’aimerait se retrouver: Mathilde, étudiante de 19 à l’Université de Rennes, risque de s’en souvenir pendant longtemps. En effet, dans les toilettes de son auditoire, elle remarque un trou dans la cloison des WC et en y regardant de plus près, surprend un homme dans la toilette d’à côté en train de la regarder. Une fois la sécurité prévenue, les agents de police sur place ont pu appréhender l’intrus, un homme de 37 ans qui n’avait rien à voir avec l’université.

Infos: www.univ-rennes2.fr

BOB aussi aux soirées étudiantes Maintenant que la majorité des étudiants disposent de leur propre voiture à disposition pendant la semaine, il est devenu fréquent que bon nombre d’entre eux reprennent le volant avec un taux d’alcoolémie audessus de la limite autorisée. C’est pour lutter contre ces comportements irresponsables que quelques étudiants de la Haute Ecole de la Province du Hainaut Occidental (HEPHO) ont eu l’idée de lancer différentes sensibilisations contre l’alcool. Ainsi, après avoir instauré un système de navettes permettant aux étudiants tournaisiens de rentrer chez eux en sécurité, ils passent à la vitesse supérieure en faisant appel au bon vieux concept du BOB. Concrètement, la personne qui conduit la voiture recevra l’entrée gratuite, un bracelet BOB donnant droit à des boissons sans alcool et se verra obligé de souffler dans un éthylotest une fois la soirée terminée afin de récupérer ses clés. Une bonne idée qui, on l’espère, donnera une vive impulsion sur les autres campus belges.

Infos: www.condorcet.be

guido magazine texte: Sébastien Daloze

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dossier

L’amour sur Internet 1.275 AMIS ET DRAMATIQUEMENT SEUL(E)…

À la genèse de ce dossier, une question aussi simple que futile: avec l’émergence des réseaux sociaux, les sites de rencontres sur Internet ont-ils une quelconque chance de survie? Facebook, Twitter ou Netlog ne se suffisent-ils pas à eux-mêmes pour permettre aux âmes en peine et autres timides de faire des rencontres qui pourraient déboucher sur le grand amour. À en croire les quelques étudiants et étudiantes rencontrés sur les différents campus du pays, la réponse à cette dernière question est clairement ‘non’. Ce qui n’empêche pas lesdits étudiants de répondre un peu embarrassés à la question de leurs amours virtuelles. Ils y sont, ils y ont déjà goûté, mais s’il y avait moyen que leurs potes ne soient pas trop au courant, cela les arrangerait. Comme quoi, malgré l’hégémonie d’Internet et de la communication online, l’amour reste un sujet que l’on préfère préserver dans une sphère somme toute privée et pas sur un disque dur.

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JE T’AIME… CLICK… MOI, NON PLUS… DEL… Rencontrer l’amour sur Internet? Que celui qui n’y a pas pensé un jour nous lance la première souris. Pourtant, on en parle difficilement, et ce, d’autant plus qu’on est jeune. Comme si c’était faire aveu de faiblesse que de dire que l’on a rencontré untel ou untel sur un site de rencontres. Coup d’œil sur un phénomène qui se développe… dans l’ombre des chambres estudiantines.

Lorsque nous nous asseyons dans un café proche du Cimetière d’Ixelles, Emilie sait que nous allons parler des rencontres sur Internet.

Mais, dans sa tête, elle est convaincue que nous allons parler du phénomène du moment: Facebook. Alors, quand je lui demande si elle est déjà tombée amoureuse d’un garçon via un site de rencontres, je n’ai qu’un grand blanc comme réponse. Ce n’est qu’après quelques secondes qu’elle arrive à susurrer un «oui» à peine audible, la rougeur lui montant au front me prouvant que l’idée de base de ce dossier n’était pas aussi idiote qu’il n’y paraît. «Je ne sais pas pourquoi j’ai honte d’avoir rencontré des garçons via Internet. La question m’a surprise. Mais, finalement, cela n’a rien de vraiment différent que de rencontrer un autre étudiant lors d’un TD,» se rassure Émilie.

Le jeu de la séduction Que ce soit Emilie ou d’autres, il semble que, chez les étudiants, ce ne soit pas le désespoir qui les pousse à aller sur des sites de rencontres, mais bien une envie de jouer un jeu de la séduction en toute sécurité, chez soi ou dans son kot, loin des regards et des obligations. «J’ai commencé à surfer sur un site de rencontres pendant mes examens,» avoue Émilie. «Je venais de me gaver de 300 pages de droit et j’avais envie de faire une pause. Certains regardent le tennis, moi, j’ai ouvert une page Internet. Sur mon Facebook, mes ‘amis’ ne faisaient que se plaindre du blocus. Plutôt déprimant. Une copine m’a dit qu’elle s’était fait un compte sur un site Internet et que les conversations qu’elle y menait avaient le don de lui remonter le moral. Je n’ai pas tout de suite compris pourquoi…»

Et Emilie de nous faire le détail de ses premiers pas sur l’Internet de l’amour. «J’ai hésité à mettre ma photo. Et si quelqu’un me reconnaissait? Puis je me suis lancée. En fin de compte, si l’on voyait ma photo, c’est que l’on était aussi inscrit sur ce site. Ce serait un partout, balle au centre. J’ai reçu mes premiers messages quelques secondes à peine après avoir validé mon compte. J’avoue que ce n’était pas très glorieux. J’ose à peine dire la vulgarité des propos et les propositions pour le moins indécentes que l’on m’a faites.» Heureusement, il n’y a pas que ça et, à chaque pause, Emilie prend l’habitude d’aller voir si on lui a laissé un message.

«Les deux premiers à s’octroyer mon intérêt s’appelaient Xavier et Eric. J’ai d’abord été rassurée: ils n’étaient pas dans la même unif que moi. Nous avons commencé par discuter de tout et de rien. Mais j’ai très vite ressenti leur envie de plaire. Mieux: de me plaire.» Les jours s’enchaînent et Emilie se surprend, ses examens derrière elle, à continuer à aller sur le site, sans ce besoin de se changer les idées.

«Cela peut paraître puéril, mais cette sensation de plaire à quelqu’un qui ne vous a jamais vu

était assez agréable et plus facile à gérer qu’un prétendant qui se retrouve tous les soirs à la porte de votre kot. Les jours où j’avais envie d’être seule ou tout simplement d’aller vérifier notre pouvoir de séduction, à mes copines et à moi, en live, je ne me branchais pas. Sauf que, très vite, je me suis rendu compte que cela me manquait. J’avais envie de rentrer au kot pour me connecter, toute seule. Disons, pour être honnête, que c’est Xavier qui me manquait.

Sa conversation était sympa, il partageait les mêmes passions que moi…»

Du virtuel à la réalité «En fait, de façon imperceptible, j’ai commencé à réduire mes conversations pour ne plus échanger qu’avec lui. Nous avions nos petits rendez-vous virtuels, nous commencions à avoir nos habitudes. Je devais me rendre à l’évidence: je m’attachais de plus en plus.

Alors, le jour où il m’a proposé de le rencontrer à Louvain-la-Neuve ‘en tout bien tout honneur’, j’ai accepté. Mais pas à Louvain. J’avais ma fierté. Il n’avait qu’à venir sur Bruxelles,» s’amuse encore Émilie.

La rencontre se passe plutôt bien. «Je me suis demandé, au fur et à mesure que l’heure approchait, s’il allait être là, s’il ressemblerait à la photo qu’il m’avait envoyée et qui, je l’avoue, était plutôt flatteuse, si j’allais lui plaire… Rien qu’à me poser cette dernière question, je savais que j’étais foutue. Si je voulais lui plaire, c’est sans doute que le virtuel ne me suffisait pas. Xavier était comme il me l’avait décrit.

Nous avons tout de suite beaucoup ri. Il m’a proposé de boire un verre. Il faisait froid dehors. Je me souviens que nous sommes allés sur la Grand’Place, dans un établissement où il y a une grande cheminée au centre. L’ambiance était au romantisme. Alors, quand il a posé sa main sur la mienne, je n’ai pas bougé.

J’ai même dû sourire bêtement. Ce n’est peutêtre pas utile que je vous raconte la suite…»

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dossier

L’amour sur Internet 1.275 AMIS ET DRAMATIQUEMENT SEUL(E)…

RENCONTRES SUR INTERNET: LES 10 COMMANDEMENTS Il n’y a pas de règles en amour, que ce soit dans la réalité ou sur Internet. Mais le média incite à la prudence tant il offre des possibilités de mensonge, de fauxsemblant et de pièges tendus à quelques âmes tristes trop heureuses de peut-être trouver le bonheur. Au fil de nos rencontres, nous avons décelé ces écueils qui ont fait sombrer ce qui auraient pu être de belles histoires. Avec nos dix commandements, pas de doute, vous allez non seulement vous amuser, mais peut-être tomber... en amour.

1. De m’éparpiller, j’éviterai Si, pour un ado boutonneux, avoir 500 amis est une preuve de reconnaissance sociale, vous avez – nous l’espérons – dépassé ce stade. Il est donc préférable d’éviter de multiplier les contacts à l’infini. En effet, chacun de ceux-ci est une déception potentielle. À l’inverse, en choisissant bien votre site de rencontres et en sélectionnant l’une ou l’autre personne avec qui vous pensez avoir des affinités, votre quête de l’amour trouvera peut-être un écho sur le web.

2. Honnête, je serai Si vous avez pris la décision de vous jeter sur un site de rencontres pour trouver l’âme sœur, mieux vaut être honnête dès le départ.

Pas besoin de mettre la photo de la bonne copine qui a été troisième dauphine de Miss Hainaut occidental si vous vous sentez juste passable. De même, éviter de vous dire passionné(e) par la plongée si vous ne supportez pas l’eau. Une fois le cap du virtuel dépassé, vous devrez avouer vos mensonges (celui de la fausse photo étant à coup sûr rédhibitoire) et voir votre belle histoire s’écrouler comme un château de cartes.

3. Naturel(le), je resterai Lorsque vous rencontrez quelqu’un à une soirée, vous ne lui dites pas immédiatement quels sont vos buts dans la vie et combien d’enfants vous souhaitez avoir. Pour Internet, c’est pareil. Évitez d’effrayer vos correspondants en voulant mettre la charrue avant les bœufs. En restant naturel(le), vous construirez une relation et vous vous nourrirez des attentes et souhaits de l’autre.

Certes, l’expérience est excitante, mais calmez-vous. Rien ne sert de courir si le but est bien d’arriver à trouver un amour qui dure.

4. Avec modération, je jouerai Il y a plusieurs raisons d’aller sur des sites de rencontres, plus ou moins recommandables. Faites néanmoins attention à ne pas trop vous disperser dans des histoires abracadabrantesques au risque de vous y perdre vous-même. De même, multiplier les expériences sur un même site, sauf si celui-ci est effectivement dédié à une forme d’échangisme virtuel, peut très vite vous coller une vilaine étiquette qui, même si cela peut paraître surprenant, vous suivra dans la vie réelle.

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5. De ma crédulité, je me méfierai Si tout ce qui brille n’est pas de l’or, tout le monde n’aura pas votre honnêteté sur le net.

Méfiez-vous des profils trop beaux pour être vrais et ne vous faites pas des films une fois une conversation terminée. Le net est un espace virtuel où il est très facile de s’inventer une vie. Si, par détresse, vous vous attachez à la fausse vie de quelqu’un d’autre, vous risquez de tomber de fort haut.

6. Ma méfiance, j’adapterai Dans le même temps, s’il faut éviter d’être crédule, il faut aussi laisser certaines portes ouvertes. À trop vouloir mettre les gens en doute, vous les lassez et vous vous empêchez, peut-être, de vivre une belle aventure.

Si, si, on peut être beau, attentionné et délicat… Ne croyez pas tout de suite au mensonge.

7. Mes contacts, je sélection nerai Une histoire d’amour, passagère ou non, sur le net, demande un peu de rigueur. En vous connectant et en y réfléchissant bien, vous savez ce que vous souhaitez obtenir, le but de la manœuvre. Faites attention à bien sélectionner les personnes avec qui vous parlez. Non pas pour fermer la porte aux moches ou aux imbéciles, mais plus pour vous permettre d’avoir une vie réelle et de ne pas virer au virtuel absolu.

À CHACUN SON SITE Impossible de citer ici tous les sites Internet qui ont fait leur la mission de vous trouver l’âme sœur. Cette offre pléthorique pourrait vous faire craindre de passer à côté de la perle rare. C’est peut-être également le moyen de mieux cibler le site où se trouvera votre prince charmant ou votre belle princesse…

Selon le but recherché Que ce soit pour alimenter un tableau de chasse (virtuel ou non) ou pour trouver le grand amour, vous n’irez pas sur les mêmes sites.

Pour faire court, moins le moteur de recherche du site vous permet de faire des recherches par affinités, plus vous courez le risque de tomber sur n’importe qui, avec des intentions tantôt déplacées tantôt ennuyantes.

Selon le style recherché De même, l’offre de site étant à ce point diversifiée, il est possible aujourd’hui de faire des rencontres via des sites plus spécialisés.

Mieux: les forums de sites qui n’ont pas vocation à susciter les rencontres deviennent alors l’occasion de lier une amitié (et plus si affinités) avec quelqu’un. Nous avons ainsi rencontré un étudiant en histoire de l’art qui a rencontré sa désormais petite amie via un site parlant de l’art du vingtième siècle.

Vous le voyez, tout est possible sur Internet, le pire comme le meilleur. Ce qui nous fait dire que, en somme, réalité et virtualité ne sont pas si différentes que cela lorsqu’on s’implique un peu dans ce que l’on fait.

8. Mes coordonnées, je préserverai Faites attention, lorsque vous êtes sur un chat sur un site de rencontres, à ne pas en dévoiler trop, trop vite. Si, quand vous rentrez dans un bar, vous ne donnez pas votre carte de visite à tout le monde avant d’adresser la parole à qui que ce soit, faites pareil lorsque vous êtes sur Internet. Vous éviterez ainsi qu’une personne que vous connaissez à peine ne vous téléphone à trois heures du matin pour vous déclarer sa flamme (le plus souvent dans un accès de soûlographie intense).

9. À être actif(ve), je m’astreindrai Sur le net comme dans la ‘vraie’ vie, il faut se bouger un peu pour obtenir ce que l’on souhaite. Vous inscrire sur un site ne sert à rien si vous n’y mettez pas un minimum du vôtre pour susciter l’intérêt des uns ou des autres.

Attention, un conseil dont vous userez avec modération pour éviter de devenir très vite la gentille organisatrice des rencontres des autres.

10. Du virtuel, je sortirai Enfin, au risque de se répéter, il est indispensable que vous sortiez, à un moment ou un autre, du virtuel. Certes, celui-ci a tendance à effacer tous les aspects négatifs de la vraie vie, mais, comme son nom l’indique, ce n’est pas la vraie vie. À trop idéaliser le virtuel, vous risquez ainsi de ne plus supporter la réalité et à ne plus jamais pouvoir sortir de relations ‘trop belles pour être vraies’.

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dossier

NOUVELLE RÉVOLUTION LIBERTAIRE? Et si les sites de rencontres étaient un moyen de se libérer du carcan de notre société, faussement permissive? Et si les sites de rencontres étaient un moyen de vivre des expériences que l’on se croyait interdites? Olivier, étudiant en graphisme, a découvert des tas de choses grâce à ces sites, notamment que les filles sont moins sages qu’il n’y paraît…

Lorsque nous rencontrons Olivier, nous lui parlons de l’expérience d’Emilie. Sa réaction nous surprend: «Ça, c’est une sage. Moi, j’en ai connu d’autres…». Il en a trop dit ou pas assez, mais a réussi, en tout cas, à titiller notre curiosité. Car si Emilie se plaignait d’être abordée trop souvent par des lourdauds qui voyaient en elle de la chair fraîche à consommer sans modération, Olivier a lui aussi découvert son statut d’homme-objet. Et on caricature à peine.

À un click de l’extase…

Olivier s’est rendu sur un site de rencontres pour se faciliter la vie. «Je suis terriblement timide. Comme je ne peux pas tout miser sur mon physique, j’ai toujours eu des difficultés à me lancer dans une histoire d’amour, même passagère. J’ai entendu parler des sites de rencontres sur le net, et j’avoue que je ne regrette pas.» En effet, quelques jours après son inscription, Olivier fait sa première rencontre en réel.

«J’ai été surpris de la rapidité avec laquelle certaines filles évoquent une possible rencontre et affirment que celle-ci n’aura pas forcément de suite. ‘Amitiés améliorées’, qu’elles appellent ça. En gros, elles ont envie de s’envoyer en l’air et chassent sur le net, beaucoup moins dangereux que certains bars où il est difficile de reculer si l’on a allumé le chaland.»

Filles faciles?

Mais Olivier insiste: «Pas question de les prendre pour des filles faciles. Simplement, quand un garçon explique qu’il a juste envie de passer une nuit agréable avec une fille, tout le monde trouve ça normal, quand une fille le fait, cela devient forcément une salope. Les quelques filles du genre que j’ai rencontrées – il avoue aussi que celles-ci se comptent sur les doigts d’une main, mais qui sait savoir si elles sont nombreuses ou pas – ont d’abord voulu savoir qui j’étais, ce que je faisais et surtout, si je comprenais bien que je ne devais pas m’attacher.» Au final, Olivier ne regrette pas son incursion sur le net du cœur. Aujourd’hui, il a une petite amie et entend entretenir son couple. Il a effacé son profil des trois sites sur lesquels il était inscrit et espère que Nathalie, ladite petite amie, a fait pareil. Quand nous lui avons posé la question, elle n’a pas voulu répondre.

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texte: Christophe Vanden Broeck

Jacques van den

les années d’études de...

Biggelaar

Figure de proue de la chaine privée, Jacques van den Biggelaar résiste au temps et fêtera en 2013 sa vingtième année à la tête d’I Comme, une des émissions-phares de RTL-TVI. Nous avons parcouru avec lui son album de souvenirs de ses années d’études en germaniques et en communication sociale.

GUIDO: Après vos humanités, vous avez entamé des candidatures en philologie germanique.

Pourquoi ce choix?

Jacques van den Biggelaar: Je voulais suivre des études en communication sociale à l’UCL. Mais à l’époque, celles-ci n’existaient que sous forme de licence; j’ai donc été obligé de choisir des candidatures dans un autre domaine. Mon choix s’est alors porté vers les langues, une matière que j’affectionnais pendant mes études secondaires. Il faut aussi savoir que je suis fils de Hollandais par le père et allemand par la mère: ceci explique donc cela. Mais j’ai toujours gardé à l’esprit que je ne continuerais pas ces études et bifurquerais vers la communication sociale ensuite.

GUIDO: Quels sont les cours qui vous ont le plus marqué pendant vos études en communication sociale?

Jacques van den Biggelaar: Les cours pratiques, sans hésiter. Tout petit déjà, je me voyais, comme Tintin, reporter au bout du monde. Je rêvais d’écrire des reportages, ce que Tintin ne

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«Mes deux années de germaniques m’aident encore dans mon travail aujourd’hui» fait jamais d’ailleurs! Les cours pratiques se faisaient à l’époque en collaboration avec l’IAD (Institut des Arts de Diffusion). On avait donc la chance de faire nos armes dans des énormes studios, bien plus grands que ceux de RTL à la même époque, et avec du vrai matériel.

GUIDO: Vous saviez déjà à l’époque que votre carrière serait davantage axée sur la radio et la télé que la presse écrite?

Jacques van den Biggelaar: Oui, je savais que ma carrière ne se ferait pas dans l’écrit car ce n’est pas vraiment mon truc. J’écris très mal et mes points dans cette matière étaient d’ailleurs loin d’être fameux!

«L’unif est une grande agence matrimoniale» GUIDO: Quel genre d’étudiant étiez-vous?

Jacques van den Biggelaar: Je n’étais pas un étudiant très guindailleur. Les baptêmes me faisaient un peu peur et ne m’attiraient pas plus que ça. Je privilégiais plutôt la vie de kot à celle des sorties. On guindaillait entre nous, à douze, ce qui me convenait mieux car je n’aime pas trop les rassemblements de foule.

GUIDO: Quel souvenir marquant retenez-vous de vos années d’unif?

Jacques van den Biggelaar: La rencontre avec ma femme, sans hésiter. Au détour d’une soirée de kot. C’est quand même une grande agence matrimoniale, l’unif! Qui se constitue de trois pôles importants: les études, la guindaille et les amours!

GUIDO: Et Louvain-la-Neuve est une ville qui vous a plu?

Jacques van den Biggelaar: Oui, car c’était la ville des étudiants, on avait l’impression qu’elle était à nous. Je rêvais vraiment de ce campus à l’américaine que je ne retrouvais pas quand je me baladais à l’ULB. Cette ville très jeune me plaisait beaucoup et me plait toujours aujourd’hui.

GUIDO: Vous montez sur les planches depuis quelques années déjà, cette passion était-elle déjà présente durant vos études?

Jacques van den Biggelaar: Non, je n’ai pas fait de théâtre pendant mes études. Je le regrette un peu car les années passent et toute expérience est toujours bonne à prendre. J’aurais adoré monter une pièce ou même une revue où on se moque des profs. Je l’ai fait quand j’étais encore en germaniques, j’imitais tous mes profs. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux m’offre son micro pour faire profiter les cent étudiants de mon imitation. C’était en quelque sorte mes premiers pas sur scène!

GUIDO: Quel regard portez-vous maintenant sur votre licence en communication sociale?

Jacques van den Biggelaar: Ces études m’ont permis de trouver du boulot assez rapidement.

Grâce notamment à mon travail de fin d’études qui m’a permis de trouver un stage. Et ce stage qui m’a ouvert les portes du monde du travail.

Je pense que je n’aurais pas pu faire le métier

d’animateur sans passer par la case des études supérieures. Si j’ai été recruté chez RTL, c’est également grâce à mes candis en germaniques qui ont ajouté ce petit plus qui a fait toute la différence.

GUIDO: Mais avant cela, il a fallu passer par l’étape ‘service militaire’…

Jacques van den Biggelaar: En effet, j’étais le dernier d’une série de garçons qui ne l’avaient pas fait. J’ai donc bien été obligé d’y passer.

Je l’ai fait comme un objecteur de conscience, mais qui fermait quand même sa gueule!

Quand vous sortez de l’unif et que vous vous retrouvez déguisé en kaki à apprendre le métier de la guerre, vous vous demandez franchement ce que vous foutez là. Surtout quand on vous assène des «ta gueule et rampe» tout au long de la journée… Le service militaire était vraiment quelque chose de surréaliste, c’est une bonne chose qu’on l’ait supprimé.

GUIDO: Vous souvenez-vous de vos premiers pas à RTL? Jacques van den Biggelaar: J’ai d’abord effectué un stage à Luxembourg, fort de mon diplôme de germaniques. Il recherchait quelqu’un qui comprenait le néerlandais parce qu’un grand projet devait voir le jour à l’époque, RTL Vlaams. Cette nouvelle chaîne n’a jamais vu le jour, mais cela m’a permis de faire mon entrée à RTL. GUIDO: Grâce à vos candis en germaniques, donc!

Jacques van den Biggelaar: Exactement.

Mes connaissances en langues me servent d’ailleurs encore beaucoup aujourd’hui. J’officie en effet dans une émission ouverte sur le monde et on travaille essentiellement avec des pays étrangers. Grâce à mes deux petites années d’études en langues germaniques, j’arrive à faire ce métier très facilement.

GUIDO: C’est également pour cette raison que vous avez recruté Virginie Claes en tant que chroniqueuse dans I Comme?

Jacques van den Biggelaar: Clairement! Je voulais vraiment donner une autre image de la Flandre. Il faut faire la distinction entre ce qu’on dit des Flamands dans les médias et une

très forte majorité silencieuse (dont fait partie Virginie Claes) qui n’a aucune animosité envers les Wallons.

GUIDO: Vous êtes maintenant de l’autre côté de la barrière avec votre fille qui vient de commencer des études en bio-ingénieur … Vous lui avez donné quelques conseils?

Jacques van den Biggelaar: Pas vraiment. Elle est déjà dans un secteur qui m’échappe complètement, j’aurais donc du mal de lui en apprendre plus sur cette matière. Elle est en kot à Louvain-la-Neuve; je suis très content qu’elle puisse vivre ça. En plus, elle me parle par exemple d’un restaurant universitaire que je fréquentais, ce qui m’apporte une certaine nostalgie de cette époque. N’empêche, cela m’a donné un fameux coup de vieux de me rendre compte qu’elle était déjà en âge de vivre ça!

guido magazine texte: Sébastien Daloze - Photos: © RTL

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kot à l’honneur

DÉmocra’Kot Un kot citoyen

Dans notre série des kots à l’honneur, direction Namur où les neuf membres très motivés du Démocra’Kot nous attendent pour mieux faire connaître leur kot-à-projet aux autres étudiants. Si leur projet a tout pour sembler sérieux de prime abord, détrompe-toi et écoute ses membres qui te le présentent dans ses grandes lignes!

Elisabeth: Le Démocra’Kot est un kot citoyen, l’unique à Namur tandis qu’on en dénombre bien plus à Louvain-la-Neuve.

Mathilde: «Citoyen» est un terme très large.

On fait des trucs politiques, mais on élargit souvent le spectre de nos activités. On a par exemple organisé une journée de sensibilisation au sida l’année passée.

Elisabeth: Notre particularité est d’avoir un projet très vaste et donc de le construire un peu comme on veut. Ce qui est très gai et nous permet de varier nos activités selon les années. ça peut être également un piège car on nous propose beaucoup de collaborations.

Anne-Sophie: On essaie d’intéresser les étudiants à autre chose que leurs cours ou les guindailles, de leur montrer qu’il est possible de s’impliquer en dehors de leur fac. Ce qui est déjà un challenge en soi.

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GUIDO: Justement, c’est facile de sensibiliser les autres étudiants?

Mathilde: On essaie de rendre nos activités attractives pour rallier un maximum d’étudiants.

Il faut savoir qu’on n’organise pas des choses lourdes ou trop intellectuelles. Même si je suis souvent positivement étonnée par le nombre d’étudiants présents à nos activités, il faut toujours trouver des astuces pour que ce soit attractif pour les étudiants.

Frederic: Pour ne prendre qu’un exemple, on a reçu beaucoup d’inscriptions pour nos soirées de discussion entre des étudiants flamands et wallons sur la politique belge et nos cultures respectives. Etant moi-même flamand, cela me tenait à cœur d’améliorer la coopération entre les deux parties du pays.

Mathilde: Le principe de base était d’organiser une discussion suivie d’une guindaille à Namur

et la même chose à Leuven. On essaie donc de mixer le sérieux au plus «fun».

GUIDO: Pourquoi avoir décidé de rejoindre ce kot-à-projet?

Anne-Sophie: A la base, j’étais censée rallier un autre kot-à-projet, mais finalement je me suis retrouvée ici. Je voulais absolument koter dans un kot-à-projet et celui se rapprochait le plus de mon idée de départ, un kot écolo.

GUIDO: Elisabeth, tu es la ‘cheffe’ du projet.

Est-ce facile de gérer neuf personnes au jour le jour?

Elisabeth: Cela se passe très bien. Je suis en quelque sorte la ‘maman’ du kot, selon les dires de mes camarades! Etre chef ne demande pas plus de boulot, selon moi.

GUIDO: L’alchimie a-t-elle directement opéré entre vous?

Elisabeth: Dès le premier souper, l’ambiance a immédiatement été au rendez-vous. On a rapidement appris à se découvrir.

Mathilde: On apprend à se connaître dans la vie quotidienne et au cours des nombreuses soirées que l’on passe ensemble.

GUIDO: Quelles sont les grandes activités à venir organisées par votre kot-à-projet?

Elisabeth: On participe à Campus Plein Sud ainsi qu’à la semaine des kots-à-projets de Namur qui est toujours un grand succès. Cette année, on risque également de focaliser pas mal d’activités sur le nucléaire (visite d’une centrale nucléaire, projection d’un film + débat).

Mathilde: On se construit aussi beaucoup en fonction de l’actualité ou des propositions des autres membres du kot.

GUIDO: La gestion de ce kot-à-projet n’empiète-telle pas trop sur votre vie d’étudiant?

Caroline: Non, c’est relativement facile à combiner; on prévoit nos activités bien à l’avance et on planifie donc pour savoir qui fait quoi et quand.

Frederic: Il y a une bonne délégation du travail.

On fait régulièrement des réunions au cours desquelles on explique bien le rôle de chacun. On gère plutôt bien notre kot, je pense.

«Il ne faut pas avoir peur des kots-à-projets!»

GUIDO: Quels souvenirs gardez-vous de vos premières semaines de cohabitation?

Mathilde: Ce qui est souvent très drôle, ce sont nos soirées «craquage» pendant lesquelles on fait un peu n’importe quoi dans le kot! On se fait aussi souvent des blagues entre les kots des différents étages du bâtiment. Pour ne donner qu’un exemple: l’année passée, on s’est fait voler la porte du commu!

Caroline: Ou se jeter des ballons d’eau ou même… de la peinture!

GUIDO: Il y a trois Erasmus dans le kot (Emma l’irlandaise, Balint le Hongrois et Francesco l’italien). Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à rejoindre ce kot?

Emma: C’est grâce à une amie qui a fait un Erasmus en Belgique l’année passé que je me suis retrouvée ici. C’est elle qui m’a conseillé de rejoindre le Démocra’Kot. Francesco: Moi, je ne savais pas que je rejoignais un kot-à-projet, je me suis retrouvé ici par hasard, sur le conseil d’un ami également.

GUIDO: Notez-vous des différences par rapport à la vie étudiante de votre pays?

Emma: Ici, on mange tous ensemble tous les soirs. Il règne une super ambiance entre nous.

Je me souviens particulièrement du rallyechambre qui fut une soirée particulièrement réussie! En Irlande, je vivais encore chez mes parents, c’est donc la première fois que j’habite sans eux! C’est une très bonne expérience!

« Nos soirées ‘craquage’ sont souvent mémora bles!»

GUIDO: Et toi, Frederic? As-tu éprouvé des difficultés à t’intégrer à Namur en tant qu’étudiant flamand?

Frederic: On me taquine parfois, mais rien de méchant. Je me sens très intégré ici, je ne sens pas de sentiment de revanche contre moi! Par contre, les habitudes de sorties sont très différentes; en Flandre, les guindailles sont plus civilisées et plus propres qu’ici! En Wallonie, on jette les gobelets, on doit mettre des chaussures spéciales pour sortir tandis qu’en Flandre, on peut sortir avec des vêtements tout-à-fait normaux!

GUIDO: Un dernier message à adresser aux étudiants?

Elisabeth: Il ne faut pas hésiter à venir à nos activités, même s’ils ne nous connaissent pas forcément ou ne connaissent pas les gens qui participent. Pourtant, ceux qui viennent sont souvent conquis dès leur premier contact, donc venez!

Anne-Sophie: Il ne faut pas avoir peur des kotsà-projets! Ce n’est pas seulement réservé aux membres des KAP. Thibault: Personnellement, j’ai commencé à fréquenter les kots-à-projets l’année passée et je me retrouve ici aujourd’hui. C’est donc bien la preuve qu’on s’y attache très vite! C’est une ambiance familiale et festive qui peut permettre à l’étudiant de sortir du cadre de ses cours pendant un moment.

Mathilde: Ils peuvent également nous rejoindre sur Facebook pour être tenu au courant de nos activités (ndlr: entrez Démocra’Kot Namur et vous y arrivez).

guido magazine texte: Sébastien Daloze

plus de kots sur www.guido.be

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test

Es-tu prêt(e) Qu’est-ce qu’un blocus réussi? Ce n’est pas évident à savoir en effet. Durant le blocus, certains étudient seize heures par jour alors que d’autres se paient du bon temps après seulement deux heures de travail. Qu’en est-il exactement? Estce que tu étudies de trop ou pas assez?

Es-tu plutôt un bosseur ou un glandeur?

Entoure les «bonnes» réponses. Sois honnête! Tu dois choisir, même si aucune des réponses n’est vraiment celle que tu aurais choisie. Tu ne peux donner qu’une réponse par question.

1

Où as-tu jusqu’à présent passé le moins d’heures à étudier?

a

Dans ton lit.

B

A la toilette.

C

Au parc.

2

Pendant combien de temps peux-tu te concentrer sur une seule et même chose?

5

Combien d’heures par nuit dors-tu en moyenne pendant le blocus?

a

5 heures ou moins.

B

Entre 5 et 7 heures.

C

7 heures ou plus.

Y a-t-il un planning affiché au-dessus de ton bureau?

6

Bois-tu de l’alcool pendant le blocus?

a

Non.

a

Non, mais je ne bois jamais d’alcool.

B

Oui, et je m’y tiens.

B

Non, ou alors très peu.

Oui, mais je n’arrive pas toujours à le respecter à la lettre.

C

Bien sûr!

7

As-tu déjà pris des stimulants pendant ton blocus?

a

Seulement des vitamines ou des boissons énergétiques.

B

Non, jamais.

C

Oui, j’ai demandé à mon docteur de m’en prescrire.

a

5 minutes.

B

25 minutes.

C

3

C

50 minutes.

4

Que fais-tu de ton GSM quand tu es en train d’étudier?

a

Je l’éteins.

B

Je le mets sur silencieux.

C

Rien de spécial.

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pour le blocus?

8

Laquelle de ces affirmations te correspond le plus?

a

Je trouve cela terrible de commencer un gros syllabus, mais une fois entamé, cela se passe souvent bien.

B

La moitié de mes cours se compose de photocopies.

C

Durant le blocus, il n’existe pas une seule page que je vois pour la première fois

9

Es-tu satisfait du système divisé en quadrimestres?

12

Essaies-tu parfois de exemples d’examens?

a

Jamais.

B

Souvent.

C

Rarement.

13

résoudre

des

Quel pourcentage de cours as-tu brossé cette année?

a

10 % ou moins.

B

Entre 10 et 40 %.

C

40 % ou plus.

14

Es-tu déjà allé personnellement demander plus d’explications à un de tes profs?

a

Souvent.

B

Jamais.

C

Une seule fois.

Aurais-tu envie de faire appel à un bureau de répétiteurs?

15

Es-tu nerveux avant un examen?

a

Jamais de la vie.

a

Terriblement nerveux.

B

Seulement en cas d’extrême urgence.

B

Un peu de stress stimule l’esprit.

C

Oui, pourquoi pas?

C

Jamais ou peu nerveux.

16

Laquelle de ces idées te semble la moins apte à réussir?

a

Etudier avec des amis.

B

Etudier avec ton copain/ta copine.

C

Etudier avec tes parents.

a

Oui.

B

Non.

C

Je ne sais pas.

10

11

As-tu des rituels de blocus?

a

Je ne vois pas de quoi vous parlez.

B

J’essaie de les mettre en pratique, mais je n’y arrive pas.

C

Naturellement, il faut une certaine discipline durant le blocus.

17

Laquelle de ces affirmations te correspond le plus?

a

Quand j’étudie, j’ai l’impression de rater plein de choses.

B

Je trouve la plupart du temps que ce que j’étudie est intéressant.

C

J’étudie en premier lieu pour l’examen, ensuite pour moi.

18

Quel appareil te manquerait le plus pendant le blocus?

a

La télévision.

B

le GSM.

C

Le PC.

19

Trouves-tu la période de blocus assez longue?

a

Pas assez longue.

B

Assez longue.

C

Trop longue.

20

Faire l’amour avant un examen: à faire?

a

Non, pendant la bloque, mon esprit ne pense nullement au sexe.

B

Il n’y a pas meilleur moyen de se divertir selon moi.

C

Si le/la prof est pas mal, ça me semble une excitante façon de se dégoter une distinction… guido magazine plus d’infos sur www.guido.be

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test

Résultats Cherche dans ce tableau le chiffre qui correspond à chaque réponse que tu as donnée.

Compte les 20 scores et tu sauras ce qui te correspond.

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1

1

Total

Tu as fait le compte?

Alors, regarde ci-dessous si tu es un vrai bûcheur:

80 - 100

41 - 79

20 - 40

Tu es un(e) vrai(e) bûcheur(euse)!

Tu y arriveras!

La bloque, quelle horreur!

Tu es l’archétype de la machine à étudier.

Dès que tu entends les cloches de Pâques pointer à l’horizon, tu te plonges dans tes bouquins jusqu’à ce que ta tête ne menace d’exploser! Une vie sociale?

Oublie: tel un ermite, tu n’a plus d’yeux que pour tes syllabus dans le seul but d’obtenir le Graal: le diplôme tant convoité. Euh… Tout cela est bien beau, mais as-tu déjà entendu parler de burnout (épuisement)? Attention donc!

Ah, voici quelqu’un qui a trouvé le juste équilibre entre la bloque et la vie, la vraie. Un planning bien évalué, de temps en temps un petit délassement, assez d’heures de sommeil et une tête froide contribueront à te donner de bonnes notes sans pour autant arriver à un état d’épuisement avancé. On peut déjà te féliciter pour ta réussite?

Ouille, on craint vraiment que tu ne sois pas ce qu’on pourrait appeler un étudiant modèle. Pas de planning à l’horizon, impossibilité de se concentrer plus de cinq minutes, on n’a aucun mal à remarquer que tu préférerais occuper ton temps de blocus à tout autre chose.

Heureusement, tu assez intelligent pour te maintenir juste la tête hors de l’eau, mais souvent sur le fil du rasoir.

Très excitant en effet, mais tes étudies doivent-elles vraiment respecter un tel scénario de film à suspense?

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texte: Sébastien Daloze

love professor

DA L VE PROFESSOR Tamise les lumières, ravive ta flamme, laisse une petite musique d’ambiance se glisser dans tes oreilles et ouvre une bonne huile de massage car Da Love Professor is in da house! Il saura satisfaire tout le monde: des plus timides aux plus aventuriers… Tu as des problèmes de cœur? Demande alors conseil au Love Professor.

He will pimp up your love life.

Yep Love Professor,

Hey Love Professor,

Comment se fait-il que les acteurs n’aient pas d’érection lorsqu’ils jouent une scène de sexe avec une superbe actrice hollywoodienne? Moi, j’aurais certainement du mal à ne pas bander!

J’aimerais bien savoir quelque chose que je n’ose pas demander à mes amies: quand les filles roulent en vélo, la forme de la selle ne fait-il pas en sorte qu’elles sont stimulées sexuellement lors de chaque coup de pédale?

Baton Dubois

Andy Shrek

Le contraire est surtout vrai: si on leur demandait d’avoir une érection pour la scène, ils n’y arriveraient certainement pas, car une scène de sexe est une affaire technique, très peu sexy, sous des lampes de studio aveuglantes, avec une ou plusieurs caméras pointées vers ton derrière, avec en plus des tas d’assistants en train de te reluquer.

Pas vraiment, à moins qu’elles ne se penchent complètement sur le guidon. Dans une position normale, seul le périnée entre en contact avec l’avant de la selle, comme pour les hommes. Cela a plutôt un effet énervant, surtout si tu restes longtemps sur la selle.

Hello Love Professor,

Cher Love Professor,

Cher Love Professor,

Ma cokoteuse affirme que les filles feraient mieux de ne pas porter de culottes et de pantalons, car être nue sous une jupe empêcherait l’apparition de mycoses vaginales.

C’est vrai?

Avec mon petit ami, nous utilisons beaucoup de lubrifiant, car le sexe anal est douloureux. J’ai entendu récemment que certains lubrifiants pouvaient faire ‘fondre’ les préservatifs. Cela me semble dangereux, surtout pour la transmission du sida.

D’où vient ce mythe selon lequel les femmes orientales auraient un vagin horizontal?

Marjolaine Tricky Ricky Avec grand plaisir, je te confirme que ta copine a raison, à cent pourcents. Les sous-vêtements en nylon, les culottes trop serrées et les pantalons trop moulants sont des facteurs à risque pour les mycoses vaginales. Nous nous demandons quand même comment ta cokoteuse fait pour tenir ses principes au beau milieu de l’hiver.

Si tu fais l’amour avec un préservatif - ce que nous te recommandons bien évidemment -, il faut utiliser un lubrifiant à base d’eau. La matière glissante qu’elle contient est la glycérine, qui ne réagit pas avec le latex du préservatif. Les lubrifiants à base d’huile (donc aussi la vaseline, le beurre, l’huile d’olive, la crème de visage, …) endommage le latex, ce qui rend alors le sexe dangereux.

Vertical John-Thomas Ces inepties ont été diffusées il y a des siècles par des marins qui avaient visité des bordels de l’Extrême-Orient. Apparemment, c’était là leur manière de dire que les femmes orientales étaient plus petites que les occidentales, ce qui vaut aussi pour leur vagin.

Tu as une question pour The Love Professor?

Envoie un mail à redaction@guido.be

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sport

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KDorneel ck o ebl skeleton pratique

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Il est rapide, Korneel Deblock, car ce Belge de 20 ans a fait partie des cinq meilleurs en haies et en sprint au cours de ses jeunes années, mais différentes blessures l’ont obligé à arrêter la compétition à l’âge de dix-neuf ans. Après quelques mois sans sport, il a décidé de tenter un retour. C’est justement à ce moment qu’un membre de l’équipe belge de bobsleigh a contacté Korneel, et après quelques tests réussis, il a réussi à décrocher une place dans cette discipline. Petit, mordant et rapide, il avait toutes les qualités pour briller dans le skeleton, un sport similaire dans lequel il officie désormais seul. Pour le moment, Korneel combine l’athlétisme et le skeleton avec des études en éducation physique et sportive. Nous l’avons rencontré.

GUIDO: Ton histoire me fait penser au film Rasta Rockett. Tu le connais?

Korneel: Oui, c’est l’histoire vraie d’une équipe jamaïcaine de bobsleigh qui essaie de participer aux Jeux Olympiques d’hiver. Je suis également un intrus dans le milieu du skeleton, vu qu’il est difficile de pratiquer ce sport en Belgique. Je me suis donc entraîné à Salt Lake City, dans l’Utah américain. J’ai suivi une formation intensive de sept jours et ensuite, j’ai immédiatement participé à ma première compétition.

Ma vitesse de départ était bonne, grâce notamment à ma formation de sprinteur. Une fois que tu es sur la luge, tu glisses à une vitesse de 120 kilomètres à l’heure vers le bas, la tête la première. Quelle merveilleuse sensation! Il faut être très attentif car la conduite, qui se fait avec les épaules et les pieds, est un véritable travail de précision. Tout n’est pas question de quelques centimètres, mais de quelques millimètres. Il ne faut pas non plus utiliser trop de force ou de rotation, au risque de déraper et de passer à côté d’un bon résultat. Et si tu n’as pas de chance, tu peux aussi tomber.

GUIDO: Ce qui peut faire très mal, j’imagine.

Korneel: C’est un sport à risque. Au bobsleigh, j’ai subi seize chutes, mais je m’en suis toujours sorti avec un mal de tête, des bleus ou quelques brûlures. Pour le moment, je n’ai fait qu’un crash en skeleton, mais il fut particulièrement angoissant. J’ai fait une faute dans un virage et ai percuté le bord du ‘tunnel’ avec ma tête. J’ai donc passé la ligne d’arrivée to-

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talement inconscient. Les soigneurs sur place étaient en panique totale, mais j’ai heureusement retrouvé mes esprits assez rapidement.

J’ai eu une légère commotion cérébrale et une épaule violette. J’ai réfléchi un moment avant de me retrouver sur une luge, mais il ne faut pas trop postposer au risque de ne plus jamais y parvenir.

GUIDO: Tu participes souvent à des compétitions?

Korneel: Il existe trois circuits: la Coupe d’Europe, l’Americans Cup et la World Cup. Elles se composent normalement de cinq manches, qui se concluent par le Championnat du Monde ou les Jeux Olympiques. Une compétition se compose de quatre descentes d’entrainement suivies d’une descente de compétition, après laquelle les vingt meilleurs participants peuvent effectuer une seconde descente. Mon objectif est de suivre encore quelques cours de skeleton pour améliorer mon niveau, évoluer dans le circuit et me qualifier pour les Championnats du Monde Juniors de 2012. Naturellement, mon rêve est de pouvoir participer aux Jeux Olympiques, comme n’importe quel athlète. Sportivement, je pense pouvoir y arriver, mais je suis malheureusement dépendant des sponsors souhaitant financer ou non mon rêve et mes ambitions. Le skeleton est un sport très cher, la Formule 1 de la glace. Il y a aussi d’autres coûts qui entrent en jeu, comme les frais de séjour, la nourriture, les boissons, les transports, … Actuellement, je ne gagne pas encore ma vie avec le skeleton, je le fais uniquement pour le sport.

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texte: Sofie Van Rossom

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dr Jos Dr jos

L’équitation, un à risque «Je vais te montrer les photos du jour le plus affreux de ma vie.» Dr Jos branche un disque dur sur son écran plat et parcourt les dossiers grâce à une commande à distance. «Le 30 août 2011. Ma femme m’a obligé à l’accompagner à une compétition d’équitation.» Sur l’écran apparaissent des photos de dames d’un certain âge artificiellement bronzées et arborant des bijoux plus chics les uns que les autres. «Ces rombières dans les tribunes, quelle horreur. Pourtant, ce n’est pas le pire.» Un canasson bien brossé apparaît à l’écran. «C’est rempli de chevaux cette connerie!»

GUIDO: Vous n’aimez pas les chevaux, docteur?

Dr Jos: Si si, en filet dans mon assiette. Il n’y a rien de meilleur qu’un steak bien tendre de cheval accompagné d’une bonne trappiste brune. Saignant évidemment, cela va de soi.

Quel délice! Pauvre en graisse, riche en fer, vitamine B12, oméga 3... C’est également la seule occasion de réveiller l’homme qui murmure à l’oreille des chevaux qui sommeille en moi. Quand le beefsteak sort de la poêle et est encore chaud, j’ose lui souffler un peu dessus.

Dr Jos, occasional horse whisperer! (hennit de rire) GUIDO: A part ça, il n’y a pas de cowboy qui sommeille en vous?

Dr Jos: (joue avec la télécommande) Pas du tout, et un jockey encore moins. Allez, il suffit de regarder leurs bêtes costumes. Et ces couvre-chefs ridicules. On dirait des pots de chambres. Si on réussissait à me foutre sur un cheval, ce qui me paraît peu probable, je porterais alors un chapeau de cowboy à la place de la bombe. C’est quand même plus viril.

GUIDO: La bombe n’est-elle pas nécessaire à la sécurité du jockey?

Dr Jos: Evidemment, l’équitation est un hobby risqué, c’est clair comme de l’eau de roche.

C’est même un des sports les plus dangereux.

Tu es sur un animal imprévisible, ton visage à quatre mètres du sol, et tu ne trouves rien 30

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de mieux à faire que galoper à travers une prairie à du quarante kilomètres à l’heure. Eh oui, cela cause naturellement des accidents.

Beaucoup d’accidents, souvent très sérieux. En Amérique, le turf cause des centaines de milliers d’hospitalisations par an, dont dix-mille lésions au cerveau. Dans les causes de lésions au cerveau, l’équitation tient le haut du pavé, devant la moto et le rugby. Et ce risque ne peut être évité en se mettant un pot de chambre sur la tête. (lève son index) Tu es quand même au courant que même Superman s’est fait terrasser par un cheval?

GUIDO: Euh, je ne suis pas très calé en superhéros…

Dr Jos: (énervé) Non gamin, je parle de Christopher Reeve, l’acteur qui a incarné Superman dans les films de la fin des années septante, début des années quatre-vingt. Il s’est cassé le cou après une chute de cheval. Ensuite, il s’est retrouvé entièrement paralysé et vissé à un fauteuil roulant pendant neuf ans, demandant à être oxygéné en permanence. C’est chouette hein, l’équitation? Je m’énerve encore plus quand j’entends parler de sessions hippothérapeutiques au cours desquelles ils soignent les enfants souffrant d’ADHD, de paralysie du cerveau ou d’autisme en les hissant sur un cheval.

C’est très bien, tant que le petit ne tombe pas à la renverse. Je n’ai également jamais com-

pris pourquoi les filles de douze ans étaient tant passionnées par les chevaux. Elles veulent toutes un poster de poney dans leur chambre.

Elles auraient pourtant tout intérêt à afficher un poster du boucher chevalin, où les différentes pièces du cheval sont indiquées grâce à des pointillés. (éclate de rire) Toutes ces filles hyper maigres feraient bien mieux de manger leur poney au lieu de le chevaucher.

GUIDO: On ne se casse pas le cou à chaque fois qu’on monte sur un cheval, quand même.

Dr Jos: Non, mais il ne faut pas seulement tomber pour s’occasionner des blessures. Tu t’es déjà assis sur une selle? C’est une surface dure. ça cahote. Et c’est tout sauf bon pour la santé, que ce soit pour les hommes ou les femmes. Les cavaliers souffrent parfois de microcalcifications dans les testicules. De petites lésions qui sclérosent. Des couilles en pierre, si tu veux. (rires) Certains prétendent que c’est le premier stade du cancer des testicules,

sport Dr. Jos : « Les cavaliers souffrent de lésions sclérosées dans les testicules.

Des couilles en pierre, donc!»

mais ce n’est pas prouvé, je ne veux donc pas m’étendre sur le sujet. En tout cas: c’est tout sauf sain. Chez les femmes, ces microcalcifications se situent dans le clitoris. (montre encore quelques photos des dames dans les tribunes de la compétition) Voici peut-être la raison pour laquelle tant de bourgeoises se plaignent à leur gynécologue de devenir frigides. (se tord de rire) GUIDO: Personnellement, je trouve que le cheval est un animal noble.

Dr Jos: Je comprends ce que tu veux dire, beaucoup de gens trouvent que les chevaux ont quelque chose de digne. Ils n’ont en fait aucune idée du nombre de bactéries et de virus que transportent les canassons. Je ne vais pas tous les citer, mais dans chaque partie du monde, les chevaux sont porteurs d’une variante du virus de l’encéphalite. C’est une saloperie, qui peut provoquer une encéphalite au cavalier. Le MRSA se transmet également

du cavalier au cheval, et du cheval au cavalier. C’est une célèbre bactérie des hôpitaux, qu’on pourrait donc aussi appeler bactérie des manèges. Le MRSA n’est pas la seule bactérie multirésistante qui apparaît chez les chevaux.

Pour en revenir aux virus: en 2007, l’Australie a été le foyer d’une grippe du cheval, faisant des victimes humaines. Ce n’est qu’une question de temps pour que celle-ci apparaisse en Europe.

GUIDO: Merci, Dr Jos! Dr Jos: Attends, j’ai encore un dernier argument contre l’équitation. Tu sais à quel point l’empreinte écologique d’un cheval est importante? Gigantesque, si on compte la superficie nécessaire pour l’écurie, le pré et le parcours.

Posséder un cheval est plus préjudiciable pour l’environnement que de rouler dans un 4X4. (fronce les sourcils) L’ironie de la situation, c’est que la plupart des propriétaires de chevaux possèdent également un 4X4, afin de pouvoir tirer leur remorque.

GUIDO: Vous le pensez sérieusement?

Dr Jos: Evidemment. L’empreinte écologique de l’équitation est astronomique. On ne polluerait pas moins l’environnement en nous rendant tous les deux en hélicoptère à De Kuiper à Vilvoorde, le meilleur restaurant chevalin de Belgique. (affiche une lueur dans les yeux et regarde sa montre) Je ne suis pas encore assez riche pour m’acheter un hélicoptère, mais si on part maintenant en voiture, on pourra être à Vilvoorde pour l’heure du dîner. Tu as faim?

GUIDO: Et comment!

Dr Jos recommande la lecture des ouvrages suivants: Cuypers e.a., The effect of therapeutic horseback riding on 5 children with attention deficit hyperactivity disorder: a pilot study, J-Altern-Complement-Med., okt. 2011

Lin e.a., Traumatic spinal cord injuries in horseback riding: a 35-year review, Am-JSports-Med., nov. 2011 Littman e.a., Physical activity in adolescence and testicular germ cell cancer risk, Cancer-Causes-Control., okt. 2009 Alanee e.a., Horseback riding: impact on sexual dysfunction an lower urinary tract symptoms in men and women, Urology., jan. 2009 Battaglia e.a., Ultrasonographic and Doppler findings of subclinical clitoral microtraumatisms in mountain bikers and horseback riders, J-Sex-Med., feb. 2009 Taylor e.a., The physiological demands of horseback mustering when wearing an equestrian helmet, Eur-J-Appl-Physiol., sep. 2008 Carrillo e.a., Traumatic injuries associated with horseback riding, Scand-J-Surg., 2007 Hamilton e.a., Nervous system injuries in horseback-riding accidents, J-Trauma., feb.

2003 Smyth e.a., Internet-based survey of horse owners for mortality related to equine influenza in the 2007 Australian epidemic, AustVet-J., jul. 2011 De Martino e.a., Methicillin-resistant staphylococci isolated from healthy horses and horse personnel in Italy, J-Vet-DiagnInvest., jan. 2010 Harvala e.a., Case report: Eastern equine encephalitis virus imported to the UK, JMed-Virol., feb. 2009

guido magazine texte: rené Van Caesbroeck

plus de dr Jos sur www.guido.be

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trips

Le tour de flandre Troisième étape:

LOUVAIN ANVERS

BRUGES

GAND

En ces temps de crispations politiques entre les hommes etHASSELT femmes poliLEUVEN COURTRAI tiques du Nord et du Sud du pays, nous avons décidé d’aller à la rencontre des étudiants flamands au travers de cette série de six articles consacrés aux plus grandes villes universitaires de Flandre. Embarque donc avec nous dans notre Tour de Flandre étudiant.

ANVERS GAND HASSELT LOUVAIN

COURTRAI

BRUXELLES

Grand Place

Dans la vallée de la Dyle se trouve la ville qui s’est le plus construite autour de la vie d’étudiant. Louvain est pour beaucoup synonyme de l’université qui s’y est implantée en 1425, GENT mais la ville a beaucoup plus à proposer que cela. En plus de la célèbre unif, des Hautes Ecoles et d’une culture estudiantine florissante, KORTRIJK tu trouveras également en Louvain une ville étonnante et fascinante.

Où se trouve le quartier étudiant?

Une bête question quand on parle de Louvain.

Une très bête question même, car à Louvain, la vie étudiante se retrouve aux quatre coins de la ville. «Chassez les étudiants de Louvain GENT et il n’y restera qu’une brasserie», se plait-on à répéter ici. Bien que ce soit un peu exagéré, il n’y a aucune autre ville étudiante KORTRIJK de Flandre qui soit autant imprégnée de la vie académique que Louvain, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur des portes de la ville. C’est également ça le charme de Louvain: tout est compact et clair, il est donc facile de s’y repérer à pied ou en vélo. Il en va de même pour les étudiants. Si tu veux tout savoir sur l’université et les Hautes Ecoles, tu peux recevoir un parcours gratuit (en flamand) chez In&Uit Leuven (Naamsestraat) GENT qui t’emmène dans la ville pendant 15 kilomètres.

Qu’y a-t-il à voir à l’extérieur?

Qu’y a-t-il à voir à l’intérieur?

Tenant compte de l’âge respectable de la Katholieke Universiteit Leuven, tu penses que ANTWERPEN Louvain est parsemée de vieux et solennels university colleges comme à Oxford ou Cambridge? Tu es dans le vrai comme dans le faux.

HASSELT En effet, laLEUVEN ville est envahie de facultés et de BRUSSELmais ils valent rarement le coup d’œil collèges, sauf pour ceux qui y ont cours. Le Pauscollege est l’exception qui confirme la règle et vaut donc le détour. En franchissant la porte de la Hogeschoolplein, tu te retrouves sur une grande place intérieure et, des deux côtés de l’escalier vers les auditoires, tu peux admirer des lions abstraits et féroces. Mais les autres ANTWERPEN bâtiments louvanistes ne proposent pas grand-chose au niveau architectural, ont été remplacés par des bâtiments plus modernes HASSELT (le ‘Kremlin’ en béton de 1974 qui héberge la LEUVEN BRUSSEL faculté de lettres par exemple) ou sont en état de délabrement, comme le Luxemburgcollege dans la Vaartstraat. Non, certains coins pittoresques, comme la Halfmaartstraat avec son saule pleureur et son pont et l’abbaye SainteGertrude sont bien plus agréables. La Grand Place et le Grand Béguinage restent également des classiques tandis que le Jardin Botanique ANTWERPEN est le lieu idéal où se reposer lors d’un aprèsmidi ensoleillé.

Bien qu’il existe depuis peu, c’est déjà un incontournable: le musée de la ville de Louvain, le M, a même été élevé par certains comme étant le plus beau musée du pays. A voir donc, ne fut-ce que pour être abasourdi par le mélange astucieux et réussi d’architectures classique et moderne. La collection permanente vaut le détour, tandis que les expositions temporaires sont de véritables événements. Pour ceux qui ne sont pas fans des musées, voici une autre alternative en cas de pluie: le centre d’art STUK a fait du Cinema ZED LE cinéma arthouse de Louvain.

HASSELT LEUVEN

KORTRIJK BRUSSEL

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Où faire son shopping?

La Bondgenotenlaan et la Diestsestraat sont les rues commerçantes les plus connues de Louvain, bien que tu y retrouves les chaînes de magasins que l’on trouve dans n’importe quelle ville de Belgique. La Brusselsestraat est en fait plus intéressante (des chaussures exclusives chez Bella par exemple ou de l’aménagement d’intérieur sur mesure chez KL Decor). Mais il y a encore des tas de découvertes à faire dans les autres quartiers pour les shopaholics, comme par exemple le magasin éclectique Biza’rt dans la Parijsstraat, le spécialiste du jeu de rôle De Spelfanaat sur la Sint-Jacobsplein ou le sympathique marchand de bibelots Oplus de la Mechelsestraat.

é t u diant 10 immanquables à louvain

1) Admirer le lever du soleil après une nuit passé sur la Oude Markt, la plus infâme des places de l’Europe de l’Ouest.

2) Prendre le plein de culture au STUK (Naamsestraat), le seul centre d’art flamand qui s’est développé directement à partir des étudiants.

Quartier étudiant

Jardin

3) Boire des bières bon marché dans le facbar de ton choix: peut-être pas un phénomène exclusivement louvaniste, mais ici les facbars sont bien plus vivants que dans les autres villes flamandes.

4) Au printemps, assister à l’éclosion des bourgeons dans le très exotique et agréable Jardin Botanique (Kapucijnenvoer).

5) Choisir une exposition temporaire exceptionnelle du M Leuven (Vanderkelenstraat), un des musées les plus récents et ambitieux du pays.

6) Lire un bouquin sur un banc dans le jardin intérieur de l’abbaye Sainte-Gertrude ou le Béguinage ten Hove. Cathédrale

Museum STUK

Où éviter les touristes?

7) Aller manger pour quelques euros dans un des restaurants de l’Alma et ainsi découvrir la façon de se nourrir des étudiants louvanistes.

Peut-être devrait-on poser la question autrement en ce qui concerne Louvain: où éviter les étudiants? Le quartier autour du Vaartkom, à l’ombre la gigantesque brasserie Inbev, est de nouveau un immanquable. C’est un quartier industriel qui risque de changer fortement au cours des prochaines années et accueillir la population branchée de Louvain. Le café surper trendy Hungaria (Baron d’Eynattenstraat) en est déjà un aperçu. Autre chouette endroit pour ceux qui veulent éviter le centre-ville: une visite à l’Abbaye van Park à Heverlee, célèbre pour sa bière d’abbaye bon marché vendue à l’Aldi.

8) S’échapper de la cohue des cafés d’étudiants et boire un cocktail chic au Bar Louis (Grand Place), le bar le plus luxuriant de la ville.

9) Sur la Ladeuzeplein, essayer de déchiffrer les noms des unifs américaines gravés sur la façade de la bibliothèque de l’université.

Museum M

Où manger de bons petits plats?

Pour une ville de province de taille modeste, il est possible de manger en terrasse à Louvain, et le choix est très large. Il y a même quelques restaurants qui sont tenus par des BV (Bekende Vlamingen), comme le restaurant Luzine de Jeroen Meus (acteur flamand) ou D’Hogeschool, mis en lumière par un programme de téléréalité. Quoiqu’il en soit, dévorer un paquet de frites à deux heures du matin au Daa-Met, sur la Oude Markt, est tout aussi conseillé. Il y a également des tas de chouettes restaurants dans la Muntstraat, qui compte pratiquement autant de restaurants que de pavés!

Où dormir pour pas cher?

L’option la moins chère est toujours de loger dans le kot d’un(e) Flamand(e) que tu auras accosté(e) pendant la soirée. Et rien ne te retient non plus de prendre le premier train vers ta propre ville d’étudiant. Dans la Martelarenlaan, derrière la gare, se trouve la récente auberge de jeunesse De Blauwput, où une chambre de deux personnes est proposée pour un peu plus de vingt euros. Une alternative indépendante est le Leuven City Hostel dans la Ravenstraat, où des tas de backpackers du monde entier élisent domicile lors de leur visite en Belgique. Pratique, car situé tout près de la Grand Place.

10) ... et évidemment attendre le mois d’août pour jumper pendant le festival Marktrock, deuxième sess’ ou pas.

Pour plus de facilités, nous avons laissé les noms des rues en néerlandais Prochaine étape: COURTRAI

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voyages

Un city-trip à

NANT Ville culturelle et étudiante de l’Ouest de la France Pour la première fois depuis la faillite de la Sabena en 2001, une nouvelle liaison aérienne (assurée par Air France) relie l’aéroport de Zaventem et celui de Nantes. L’occasion rêvée pour nous de faire plus ample connaissance avec cette ville culturelle et étudiante du bord de la Loire.

© Gino Maccarinelli

Nantes est une métropole de l’Ouest de la France, perchée sur une île près de la Loire, juste en-dessous de la Bretagne. Bien qu’elle ne soit pas située sur la côte atlantique, Nantes fut par le passé une ville portuaire importante où de grands chantiers navals sont restés actifs jusque dans les années 80. Cette industrie a disparu et depuis, Nantes n’a plus cessé de se réinventer. Aujourd’hui, c’est une ville culturelle moderne, jeune et agréable peuplée de 50.000 étudiants universitaires et des Hautes Ecoles.

Le Scaphandrier, la Petite Géante et l’Eléphant Si on ne compte pas l’agglomération étendue, Nantes peut pratiquement être scindée en deux parties, séparées par la Loire. La vieille 36

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ville avec ses Quartiers (agréables et possédant chacun leur propre caractère) est du côté Nord du fleuve. Au Sud se situe la surprenante Ile de Nantes, où se trouvait autrefois l’industrie navale. Cette île est aujourd’hui devenue un terrain de jeu privilégié pour les architectes modernes, les branchés, les groupes de théâtre ou de musique et les maisons de la culture. On y trouve en plus quelque chose d’unique qui fait la renommée de Nantes au-delà de ses frontières: Les Machines de L’Ile. ça ne te dit rien? Mais si: c’est ici que sont fabriquées les célèbres marionnettes géantes de la compagnie de théâtre de rue Royal de Luxe qui ont déjà arpenté les rues de notre pays. C’est ainsi que les Anversois ont eu l’occasion de se retrouver nez à nez avec le Scaphandrier, la Petite Géante ou l’énorme Eléphant mécanique

qui parcouraient les rues de la ville. Ces mastodontes ont été imaginés, conçus et construits à Nantes. Il y a même un autre Eléphant encore plus colossal dans un hangar qui fait des petits tours sur l’île avec le public sur son dos. Les constructeurs sont également en train de bâtir un carrousel permanent de trois étages, rempli de merveilleuses créatures des mers. Tant que le carrousel n’est pas terminé, tu peux admirer ces nouvelles créatures dans la Galerie des Machines. Enfin, tu peux aussi jeter un œil dans le grand atelier, où d’autres machines hydrauliques sont construites.

Château des Ducs de Bretagne Si tu te rends de l’hyper moderne Ile de Nantes à la vieille ville par un des ponts, c’est comme si tu entrais dans un autre monde. Les dignes

ES © VAN

façades blanches et scintillantes le long de la rive Nord de la Loire trahissent que l’on est bien ici dans une fière ville française. Nantes se divise donc en quartiers. Le moyenâgeux Quartier Bouffay est le plus ancien et renferme l’attraction touristique principale de la ville, le Château des Ducs de Bretagne, construit par François II, le dernier Duc de Bretagne et achevé par sa fille Anne de Bretagne, qui fut à deux reprises reine de France. C’est un château magnifique (le premier ou le dernier château de la Loire, selon l’endroit d’où tu commences à compter) en plein cœur de la ville, avec des façades raffinées, une place intérieure avec un puits à douze côtés, des douves et des pelouses où se prélassent les habitants. Il y a un musée permanent et dans le bâtiment de l’autre côté de la place intérieure, des expositions de prestige sont régulièrement organisées.

Le reste du quartier est presque entièrement piéton et ressemble à un enchevêtrement de ruelles en pavés autour de la bizarre Eglise Ste Croix, surmontée par des Anges en bronze. En flânant, tu te retrouves très vite dans le plus récent Quartier Graslin, avec des maisons du 18ème et du 19ème siècle et des grandes places remplies de gens, de pigeons et de terrasses. Ne manque pas le Passage Pommeraye, une galerie commerçante couverte sur trois niveaux qui n’a rien perdu de son charme très 19ème siècle.

En chemin vers la Loire, tu traverses encore le Quartier Feydeau, qui était autrefois une île sur la rivière et a par conséquent conservé une ambiance tout-à-fait unique. Les fans d’architecture peuvent ici se pâmer devant des impressionnantes façades du 18ème siècle, décorées ci et là de mascarons: des figures humaines en pierre grotesques et mythiques. N’hésite pas à franchir l’une des portes en bois de tels palais et donc de côtoyer le calme qui règne dans leur cours intérieures.

Nantes qui permettra au visiteur (pendant l’été 2012) d’effectuer un parcours culturel à travers la ville. Des œuvres d’art et des interventions artistiques seront alors intégrées aux monuments de la ville, afin de faire découvrir aux visiteurs aussi bien l’ancienne que la nouvelle ville d’une manière surprenante et originale. Le but étant de découvrir quelque chose d’inhabituel à chaque coin de rue. La ville croit tellement en ce projet qu’elle espère se classer l’année prochaine dans le top 5 des destinations françaises les plus populaires.

Sang marin Tu as encore besoin d’autres raisons de visiter Nantes? Est prévue pour ce mois-ci l’ouverture d’un monument commémoratif unique au monde célébrant l’abolition de l’esclavage. Il est possible de monter à la Tour Bretagne (150 mètres de haut) et d’y admirer la ville depuis la terrasse supérieure. Nantes est aussi la ville de Jules Verne, à qui un musée est dédié. Une statue du capitaine Nemo trône d’ailleurs dans la ville. Un musée naval est également présent pour ceux qui ont le sang marin qui coule dans leurs veines. N’oublie pas non plus de te promener dans le Jardin des Plantes qui n’a rien à envier à celui de Paris. Nantes est aussi l’endroit idéal pour goûter un vin de la Loire, plus précisément le Muscadet, parfait pour accompagner le poisson et les fruits de mer. Cette ville peut en plus se visiter facilement à pied ou en vélo car les endroits les plus intéressants peuvent facilement être ralliés en quelques coups de pédale. On peut y manger des plats délicieux, qu’ils soient français ou exotiques.

Et si tu en as marre de la ville, prends un train et une bonne demi-heure plus tard, tu te retrouves à gambader sur les plages de sable fin de l’Océan Atlantique!

Nantes pratique Comment y arriver?

Air France propose deux vols par jour de Bruxelles à Nantes, à partir de 99 euros allin aller et retour. La réservation s’effectue sur www.airfrance.be. Pour ceux qui préfèrent le train, il faut quatre heures pour arriver à Nantes, via Bruxelles et Paris, ou depuis Lille. En voiture, il faut compter environ 700 kilomètres.

Transport Nantes a résolument opté pour le tram. Des trams élégants parcourent la ville de bout en bout, sur un parcours de 42 kilomètres.

Avec un Pass Nantes, valable pour 1, 2 ou 3 jours, tu peux non seulement accéder gratuitement à tous les monuments à visiter, mais tu peux également prendre le tram aussi souvent que nécessaire. En plus, cette carte te permet aussi de monter à bord du bus touristique Nantes Tour et d’un bateau de croisière sur la Loire. Si tu arrives par avion, une navette (7 euros) relie l’aéroport au centre-ville toutes les demi-heures. Les voyageurs en train arrivent en plein centreville.

Dormir Bonne nouvelle: Nantes n’est pas Paris, les logements sont donc plutôt abordables.

Même si le camping reste encore l’option la moins chère. Il existe deux campings à l’intérieur de l’agglomération, mais situés assez loin du centre-ville. L’auberge de jeunesse est une autre solution pas trop chère.

Elle se trouve juste à côté de la gare. Tu espérais un logement plus original? Nantes a demandé à quelques artistes d’aménager des chambres d’hôtes très spéciales. Pour n’en donner qu’un exemple: La Villa Hamster dans laquelle tu dors dans une sorte de cage à hamster, roue incluse!

Le Voyage à Nantes Nantes essaye de plus en plus de se profiler en tant que ville culturelle, dynamique et moderne. Notamment sur l’Ile de Nantes où on a déjà énuméré les principales curiosités. Pourtant, l’année prochaine est prévu un événement de plus grande envergure: Le Voyage à

© Nautilus Nantes J.Do Billaud

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texte: Herbert De Paepe

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Peugeot 208 La Peugeot 207 a déjà une longue carrière derrière elle. C’est pourquoi le printemps 2012 verra débarquer son successeur, au numéro très prévisible: 208. La nouvelle venue sera 7 cm plus courte que sa devancière; pourtant, Peugeot promet 5 cm de plus pour les jambes à l’arrière et un coffre plus grand. Le poids aussi est en baisse, en moyenne de quelque 110 kg.

Cette cure d’amaigrissement vise à réduire la consommation, donc les rejets de toute sorte.

Objectif atteint: dans sa variante la plus sobre, la 208 ne rejette que 89 g/km de CO2 selon le cycle normalisé.

Mini Roadster La marque britannique Mini ne cesse de se diversifier. Après la nouvelle Mini, immense succès, puis le semi-break Clubman, le cabriolet, le SUV Countryman et le minuscule Coupé, voici le Roadster. Pourtant, Mini a déjà un cabriolet? Oui, mais celui-ci a 4 places, une capote électrique et est surtout destiné à la flânerie. Le Roadster est une biplace au pare-brise bas, au toit léger ouvrable manuellement et au châssis super-rigide. Avec sa puissance allant jusqu’à 211 ch, il séduira surtout la frange sportive de la clientèle. C’est en février que la radicale Mini Roadster fera son entrée dans les salles d’exposition.

‘Le Moniteur Automobile’, LE périodique belge de l’automobile.Toutes les 2 semaines, tout sur les véhicules les plus récents

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Texte: Bert Troubleyn (rédacteur du ‘Moniteur Automobile’)

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Pour des pâtisseries allégées

Scoop!

Alors qu’elle accompagnait son amie Victoria Beckham au stade pour admirer les prouesses de son footballeur de mari, Eva Longoria semble avoir été davantage passionnée par Harper, la dernière arrivée de la tribu Beckham, que par le match. Tout cela lui aurait-il donné des idées?

Tu aimes tellement cuisiner que tu ne peux t’empêcher de régaler tes cokoteurs de tartes, cookies et autres pâtisseries délicieuses? Y en a qui ont de la chance, c’est en effet rare de vivre dans un kot où les talents culinaires dépassent le stade des spaghettis au ketchup! Pour celles qui veulent continuer à cuisiner sans se priver, Canderel leur propose d’utiliser son nouvel ingrédient, le sucralose, idéal pour la cuisson. Cet édulcorant - 600 fois plus sucré que le sucre traditionnel - est adapté aux hautes températures et fera désormais rimer muffins avec taille fine!

Infos: www.canderel.be

Résolutions sportives Comme chaque année, tu as décidé de prendre de bonnes résolutions. En tête du hit-parade figurent encore et toujours les deux sempiternelles «j’arrête de fumer» et «je me mets au sport». Mais quelle grandiose idée! En plus, plus besoin de s’acharner sur des tapis roulants ou autres instruments de torture pour abdos fessiers, il est aussi possible de faire du sport en s’amusant. La preuve par trois chez Decathlon qui te permet de faire du ping pong sur la table du salon, de pratiquer la luge en toute sécurité ou de ressentir les sensations du surf sur le bitume grâce au waveboard.

Infos: www.decathlon.be

Une cuvée spéciale Attention, série ultra limitée! En effet, la Bush de Nuits Cuvée 2011 est une bière au caractère unique brassée une seule fois par an et commercialisée en quantité limitée. Les fines touches vineuses et les arômes de fruits rouges de cette bière sont dus à un murissement en fûts ayant contenu du Bourgogne de Nuits-Saint-Georges 1er Cru. Difficilement comparable à une autre bière, cette cuvée spéciale mérite d’être testée autour d’une bonne tablée.

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L’encyclopédie du punk Tu as toujours voulu savoir quelle lubie avait poussé ton père à se laisser pousser une crête pendant ses études? Les Sex Pistols t’ont toujours fasciné? Pour toi, le punk est un mouvement violent et gratuitement grossier? Revois tes préjugés grâce à cette véritable bible du punk britannique. En effet, les 736 (!) pages d’England’s Dreaming Tapes de Jon Savage sont une véritable mine d’or pour les fans de ce mouvement qui en a fasciné plus d’un. Tant la musique, la mode et la politique des ces années secouées ont été influencées par ce mouvement qui reste encore dans les mémoires.

Profite donc de la traduction française de ce pavé pour te replonger dans cette période ô combien animée.

Infos: www.editions-allia.com

Une boisson écologique Si tu es en panne d’inspiration de cadeau durable à offrir à ton cokoteur hyper écolo cette année, nous te conseillons le nouveau Fizz Pearl de SodaStream. Avant que tu nous demandes ce qui se cache derrière ce nom, faisons les présentations: cette machine à soda te permet de te préparer toi-même des boissons pétillantes à souhait sans pour autant inonder notre si belle terre de déchets PMC. Trois nouvelles saveurs sont proposées pour l’hiver: pomegranate, cranberry et blueberry.

Infos: www.sodastream.com

Des chips-frites S’il y a bien un aliment qui ne cesse de se réinventer, c’est la chips! Alors qu’on pensait que tous les nouveaux goûts avaient été épuisés, voici que débarquent sur le marché les FunFrites de Smiths! Au goût sauce frites (à base de moutarde, d’oignons, de paprika et d’épices) et à la forme qui n’est pas étrangère à notre délice national, il t’est désormais possible de déguster un paquet de frites sans avoir à faire la file chez ton frituriste préféré.

Infos: www.smiths.be

Citation «Je me trouve trop âgée pour le sexe uniquement. Enfin, je veux du sexe, mais avec quelqu’un qui m’aime vraiment.»

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Doit-on vraiment dresser la liste de toutes les personnes qui t’aiment vraiment, Teri Hatcher?!

L’aromathérapie à la maison L’aromathérapie n’est pas une nouvelle mode que vient d’inventer une équipe marketing en manque d’idée. En effet, les huiles essentielles des plantes ont déjà été utilisées par les Grecs et les Romains. C’est dire si cette manière de purifier l’air en a conquis plus d’un! Grâce à son diffuseur Niagara, Phytosun’Aroms te propose trois formules différentes de sprays à diffuser dans ton kot: un pour favoriser le sommeil, l’autre pour se détendre et le troisième pour purifier l’air ambiant. Un blocus zen en perspective!

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Un réveillon illuminé Si, malgré un blocus acharné, tu as décidé d’inviter quelques potes à passer le cap du nouvel-an en ta compagnie, on ne peut que te conseiller d’opter pour une déco zen et tendance. Oublie donc les bougies chauffeplat ou autres guirlandes lumineuses multicolores et fais plutôt confiance à Philips qui te propose des tas de solutions pour illuminer ta soirée. Que ce soit avec ses tea lights (des bougies à LED) ou avec son système LivingColors (qui te permet de changer l’ambiance lumineuse selon ton humeur du moment), les premières heures de 2012 seront cosy ou ne seront pas!

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Délice de l’hiver A chaque saison, son nouveau Philadelphia! Et cet hiver ne déroge pas à la règle grâce à la nouvelle recette proposée par le célèbre fromage frais.

Le Philadelphia Winter Extra Ail porte bien son nom et est tout indiqué sur un toast bien chaud, dans une soupe, un plat de pâtes ou sur une bruschetta à l’apéritif. Tu es déjà en train de saliver? N’hésite plus et fonce au supermarché car ce fromage est une édition limitée.

Infos: www.philadelphia.be

Biscuits de fin d’année Que celui qui n’a jamais salivé devant ces traditionnelles boîtes métallisées me jette le premier biscuit. Depuis 120 ans, Delacre enchante nos papilles et comble les amateurs de chocolats et de biscuits en tous genres. Pour cette fin d’année, la marque nous propose, en plus du célèbre Tea Time, trois éditions limitées toutes plus savoureuses les unes que les autres: Sublim’s (pour les aficionados du chocolat), For You (et son bel écrin rayé) et Sweet Pleasure (assortiment de dix biscuits).

Infos: www.delacre.be

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45

calendrier

Date

evenement

Lieu

Ville

5 décembre

TD Semeur

Jefke

Bruxelles

5 décembre

Concert de l'OSEL

Aula Magna

Louvain-la-Neuve

6 décembre

TD CPSY

Jefke

Bruxelles

6 décembre

Soirée Saint-Nicolas

Waux-Hall

Mons

7 décembre

TD Librex

Jefke

Bruxelles

7 décembre

Concert de Channel Zero

Ferme du Biéreau

Louvain-la-Neuve

7 décembre

Saint-Nicolas

Parking Eco

Namur

8 décembre

TD CROM

Jefke

Bruxelles

9 décembre

Concert de Tric Trac Trio

Ferme du Biéreau

Louvain-la-Neuve

12 décembre

TD CK

Jefke

Bruxelles

13 décembre

Concert de Sylvain Luc

Théâtre du Méridien

Bruxelles

13 décembre

TD CECS

Jefke

Bruxelles

13 décembre

Concert de William Sheller

Aula Magna

Louvain-la-Neuve

15 décembre

TD CdS

Jefke

Bruxelles

16 décembre

TD Confettis

Blaes 208

Bruxelles

17 janvier

Gagarin Way

Théâtre du Méridien

Bruxelles

19 janvier

Concert de Claire Denamur

Botanique

Bruxelles

27 janvier

Spectacle Umoja

Aula Magna

Louvain-la-Neuve

Tous les lundis

Ton cercle organise une soirée et tu veux qu’elle figure dans notre calendrier?

Surfe sur www.guido.be (rubrique ‘Evénements’) pour y insérer ta soirée.

Tous les mercredis

Evenement

cercle

lieu

Evenement

cercle

lieu

Soirée Carolo

La Carolo

LLN

Soirée Mémé

Maison Médicale

Woluwé

Soirée Philo

Cercle Philo

LLN

Soirée Droit

Adèle

LLN

Soirée Agro

Agro

LLN

Soirée Psycho

Cercle Psycho

LLN

Tous les mardis Evenement

cercle

lieu

Soirée SPIX

SPIX

Woluwé

Soirée Cesec

Cesec

LLN

Evenement

cercle

lieu

LLN

Soirée Pharma

Pharma

Woluwé

Soirée CI

CI

LLN

Soirée MDS

Maison des Sciences

LLN

Soirée MAF

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MAF

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Tous les jeudis

multimédia

Blackberry Porsche Design P’9981 Faire sensation avec son téléphone est aujourd’hui devenu un luxe souvent inaccessible. Pour ceux qui désirent se procurer un exemplaire unique, cette collaboration entre BlackBerry et Porsche risque de les émoustiller au plus haut point. De prime abord, c’est son look qui impressionne, avec une coque avant en acier inoxydable et un dos en cuir véritable. A l’intérieur, on trouve le système d’exploitation BlackBerry 7 avec un disque dur de 8 GB et un appareil-photo HD 720p. Le menu utilisateur a été conçu par les designers de Porsche et il y a des applications exclusives comme Wikitude pour trouver des grands restaurants et des événements VIP dans ta région. Les qualités de ce téléphone Porsche se retrouvent dans chaque recoin de cette machine exceptionnelle. Comme tous les BlackBerries, chaque exemplaire dispose de son propre PIN pour chatter gratuitement via BlackBerry Messenger. Les codes PIN de ce P’9981 appartiennent à une série unique, comparables aux plaques d’immatriculation personnalisées pour voitures. Notons pour finir peut-être le plus important à savoir au sujet de ce smartphone: son prix. Nous l’avons contrôlé à trois reprises et nous n’avons fait aucune faute de frappe! Mais c’est bientôt Noël, peutêtre réussiras-tu donc à le glisser sur ta liste de cadeaux. On ne sait jamais!

Prix: 1400 euros Plus d’infos: www.blackberry.com

OppoPet Mouse

MovieMe

Logitech Mini Boombox

La chance que tu aies déjà entendu parler du concepteur japonais Oki Sato est certainement aussi infime que celle de terminer ton année avec la plus grande distinction. La deuxième partie de cette hypothèse ne repose que sur toi.

Par contre, on se fait un plaisir de te présenter Oki Sato en quelques lignes: Oki Sato est une véritable star du design. Des magazines comme Newsweek et Wallpaper le placent régulièrement dans leur liste des personnalités les plus importantes et son exposition a déjà parcouru le monde, avec des arrêts dans des temples de la culture comme le Museum of Modern Arts de New York. Le jeune Japonais, célèbre pour son design minimaliste unique, ne fabrique pas seulement des pièces onéreuses pour les riches amateurs de design. Les objets du quotidien (comme les téléphones) ont déjà été transformé par sa patte et munis d’une fantastique housse hyper design. Pour le constructeur Elecom, il vient de créer une série de souris d’ordinateurs, qui sont désormais en vente dans nos magasins. Les OppoPets se caractérisent par un look austère, ultramoderne, combiné à une drôle de queue colorée d’animal qui fait également office de connexion USB. La ferme de Sato compte déjà huit animaux différents.

Les tout nouveaux téléviseurs ne sont plus seulement dépendants de ce que le câble veut bien leur offrir. Dans les écrans du menu, on découvre des tas de fonctionnalités, comme les fils actualités et les applications des médias sociaux, qui transforment la télévision de 2011 en un véritable espace multimédia qui fonctionne indépendamment de ton abonnement à la télédistribution. Samsung fait un pas de plus en transformant ses Smart TV en véritable vidéothèque. Pour ce faire, Samsung s’est adjoint la collaboration de Belgacom TV, que tu aies un abonnement chez Belgacom ou pas. Par une simple pression sur le bouton Samsung Smart Hub, tu fais défiler l’offre de films à la demande de Belgacom. Ce catalogue compte actuellement un peu plus de 500 films, un chiffre qui risque encore d’augmenter à l’avenir. La location d’un film coûte au minimum 2,99 euros pour une période de 48 heures. La solution idéale pour l’organisation de ton mini festival du film au kot. Le petit désavantage étant qu’il faut disposer d’une carte de crédit pour commander un film pour le moment, mais une alternative devrait voir le jour très prochainement. En plus de MovieMe, les Smart TV de Samsung te proposent un choix de 200 applications payantes et gratuites.

Achète un bac de bières, invite quelques amis et la fête est immédiatement au rendezvous. Tout le monde s’improvise alors DJ et les lecteurs MP3 et autres smartphones sont brandis tels des épées lors des duels moyenâgeux. Pourtant, une chose est sûre: la fête ne sera certainement pas réussie avec les haut-parleurs médiocres des appareils cités plus haut. Grâce au Logitech Mini Boombox, tu peux laisser exploser les lignes de bass et les drums de ton téléphone, ta tablette ou ton lecteur de musique portable. L’amplificateur/ haut-parleur fonctionne sans fil avec tous les appareils Bluetooth existants. Naturellement, le Mini Boombox ne sera pas uniquement ton partner-in-crime lors d’une fête improvisée. Il te permet également de mater des films sur YouTube en groupe ou de tenir un conference call avec tes amis partis étudier à l’étranger pendant six mois. Pour cette dernière application, l’appareil ne dispose pas seulement d’un haut-parleur, mais aussi d’un microphone, afin de communiquer facilement avec un groupe entier. Le Mini Boombox possède une batterie incorporée, pour faire aussi la fête au jardin.

Bien qu’on te conseille pour les prochains mois de ne pas oublier le braséro et quelques litres de vin chaud pour tenir le coup!

Prix: 30 euros

Prix: à partir de 2,99 euros

Prix: 80 euros

Plus d’infos: www.elecom.co.jp/global/

Plus d’infos: www.movieme.be

Plus d’infos: www.logitech.com

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texte: Stijn Van Kerkhove

publiscopie

Digital pen

Ton ordinateur retranscrit ce que tu écris grâce au

Digital Pen de Staedtler

J’écris, donc je pense

Prendre des notes pendant les cours et les retranscrire sur ordinateur le soir venu demande trop de temps à l’étudiant moyen qui préférerait le consacrer à d’autres choses plus marrantes. Pour te venir en aide, Staedtler vient de sortir un stylo intelligent qui reconnaît ton écriture ou tes dessins, les mémorise grâce à un récepteur externe et les transforme immédiatement en fichier Word, document PDF ou image JPEG. De cette façon, tu peux ensuite modifier ou envoyer par e-mail tes données. Cette innovation technique peut enregistrer jusqu’à 100 pages A4 et après utilisation, le stylo se range facilement dans la housse prévue à cet effet.

Pratique, non? C’est également ce qu’ont pensé les organisateurs des prestigieux International Stationary Press Association Awards qui ont couronné le Digital Pen en tant que meilleur accessoire pour ordinateur au niveau de l’innovation, de la qualité, de la présentation et de la protection de l’environnement.

J‘écris, donc

Werken met de Digital Pen is zo simpel als 1, 2, 3:

je

pense

INCLUS logiciel de reconnaissance d’écriture

1

2

• Convertit vos manuscrits en format Word® • Capture vos croquis en format JPEG® • Annote directement vos PDF® d’écriture

3

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Livré dans un étui métal avec 2 piles bouton SR41, 3 recharges bleues type D, 1 capteur avec capacité mémoire jusqu’à 100 pages A4, 1 cable USB, CD d’installation Note Taker & My Script Notes Studio.

Capacités Système : Windows XP (SP3 et +), Vista, Seven.

Compatible Mac avec fonctionnalités réduites.

Infos: www.staedtler.com

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www.staedtler.com

site-seeing

Plaisirs d’hiver… en Belgique!

Tu n’as pas assez économisé pour t’offrir une semaine de sports d’hiver avec ton cercle après ta session d’examens? Une jambe cassée t’empêche de dévaler les pistes de ski de France et d’ailleurs? Ce n’est pas un problème car nous t’avons compilé ici quelques activités hivernales de derrière les fagots pour occuper tes longues journées d’hiver.

Où skier en Belgique?

Marchés de Noël

Pas besoin de dilapider son compte en banque pour de se lancer dans des vacances en Suisse ou en France afin de profiter de la poudreuse et des pistes enneigées. En effet, il est également possible de faire du ski en Belgique et pour pas cher, voici donc quelques idées afin de skier toute l’année!

Que tu habites au fin fond des Ardennes, au beau milieu du Hainaut ou en périphérie bruxelloises, tu trouveras à coup sûr un marché de Noël sympa dans ta région où déguster un délicieux vin chaud et admirer les plus beaux étals des artisans locaux. Parmi nos préférés, on note cependant Plaisirs d’Hiver, le rendez-vous annuel qui transforme Bruxelles (jusqu’au premier janvier) en village typique de Noël, avec son immense Grand-Roue, ses nombreux chalets et sa patinoire incontournable. A Liège, le Village de Noël occupe la Place Saint-Lambert et la Place du Marché jusqu’au 30 décembre. Au programme: piste de luge géante, des illuminations étonnantes et un mug spécialement conçu pour recueillir du vin chaud à foison. Pour une liste plus exhaustive des marchés de Noël de Belgique, on te renvoie au site très complet de Quefaire.be.

Ski outdoor Prendre un bon bol d’air et dévaler les pentes enneigées est possible en divers endroits de Belgique. Nous t’avons sélectionné la plus longue piste de Belgique (à Trois-Ponts), les pistes de ski alpin et de fond de Lierneux, les plus hautes pistes de Belgique (à la Baraque de Fraiture) et les trois pistes (verte, bleue et rouge) d’Ovifat. www.skier.be www.levisa.be/ski-baraquedefraiture www.skialpin-ovifat.com

Ski indoor Tu peux même profiter de la vraie neige toute l’année tout en restant dans notre plat pays!

Comment? En t’essayant sur les pistes de ski indoor de notre pays qui restent pour la plupart ouvertes toute l’année.

Ice Mountain (Comines) www.ice-mountain.com Ski Casablanca (Anvers) www.skicasablanca.be SnowValley (Peer) www.snowvalley.be Topfit (Middelkerke) www.topfit.be 50

www.plaisirsdhiver.be www.villagedenoel.be www.quefaire.be/noel

Un réveillon pour tous les goûts Chaque année, c’est la même rengaine; malgré un blocus éreintant, les étudiants ne comptent pas se passer d’un réveillon de Nouvel-an en bonne et due forme, mais sèchent devant les propositions banales de leurs congénères. Tu n’as pas encore décidé de la façon dont tu passeras le cap de 2012? Voici en vrac cinq propositions originales.

Pour les cinéphiles Le Be Film Festival se clôture peut-être le 23 décembre, mais te propose une soirée du Nouvelan inédite, sur la péniche Ric’s River Boat. Au programme: dance party et boissons à volonté www.befilmfestival.be

Pour les casaniers Tu as envie d’inviter tes potes, mais tes parents ont décidé de rester à la maison pour regarder l’émission de Patrick Sébastien? Pas de problème, Belsud te propose des tas de gîtes à la pelle pour une fête mémorable et une bonne promenade roborative le lendemain dans les paysages enneigés de l’Ardenne! www.belsud.be

Pour les clubbeurs La majorité des boîtes de nuit du royaume sont ouvertes le 31 et proposent des soirées de tous genres. A toi de faire ton choix sur le site cidessous. www.ready2move.be

Pour les chics L’Hippodrome de Wallonie (Mons) propose la troisième édition de sa soirée Blackandgold.

Paillettes, chic et trendy seront assurément au rendez-vous. www.blackandgold.be

Pour les bonnes âmes Et si tu décidais de faire une bonne action lors de la nuit de la Saint-Sylvestre? Chaque année, les Responsible Young Drivers recherchent des personnes prêtes à raccompagner les personnes trop imbibées chez elles. www.ryd.be

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texte: Sébastien Daloze

games

PlayStation

Xbox 360

Halo: Anniversary

Call Of Duty: Modern Warfare 3

Il y a déjà dix ans, une nouvelle console de jeux voyait le jour aux EtatsUnis: la Xbox. Un défi assez osé de Microsoft afin de ravir une part du gâteau de la très dominatrice PlayStation. A la lumière de l’histoire, ce défi fut plus que payant. Le jeu qui a été propulsé sous les projecteurs lors de la sortie de la première Xbox était Halo: Combat Evolved. Un shooter d’un tel format était alors une grande nouveauté. Afin de fêter ce dixième anniversaire et remercier les fans les plus fidèles, un remake du tout premier Halo est en vente dans les magasins. Pour Xbox 360 évidemment et à un prix on ne peut plus démocratique. Ce jeu n’est pas seulement un remake en qualité HD, mais comporte aussi quelques nouveautés comme un mode coöp via Xbox Live, six nouveaux multiplayer maps et un support pour la Kinect. Cela fait de Halo: Anniversary non seulement un must pour les nostalgiques, mais également pour les gamers qui n’ont pas assisté à cette révolution et veulent revivre ce moment-clé de l’histoire des jeux vidéo avec la gloire de la technologie actuelle. Ceux qui attendent encore un épisode complètement nouveau devront patienter jusqu’à Noël 2012.

PlayStation

Au début du mois de novembre, 475 magasins du Benelux sont restés ouverts bien après minuit afin de permettre aux gamers les plus mordus de s’acheter le tout nouveau Call Of Duty. On est habitué à de tels tableaux lors des nouvelles sorties de Justin Bieber et Harry Potter, mais les vrais mecs ont désormais autant de raisons de faire la file que les filles de quatorze ans. Ils sont donc restés éveillés toute une nuit durant non seulement pour l’achat du nouveau Call Of Duty, mais également lors des parties qui s’en sont suivies. Modern Warfare 3 conte le dernier chapitre de la guerre entre la Fédération Russe et les Etats-Unis. Ce combat t’emmène dans différents pays comme la Grande-Bretagne, où tu te bats sous une Big Ben entièrement dévastée, mais également en Allemagne, en France et en Somalie. Le single player est particulièrement difficile et agit tel un rouleau-compresseur se jetant vers ta chambre à coucher. Cependant, comme pour les précédents jeux de Call Of Duty, nous avons principalement aimé les options multi-joueurs, comme le coöp ou l’online battle. Même si le gameplay est plutôt prévisible, il y a dans ce troisième jeu un tout nouveau survivalmode et le système de points a été entièrement adapté.

0, Wii

3, Xbox 36

Winter Stars Selon quelques collègues pessimistes de Sabrina Jacobs, on se dirigerait vers un hiver de l’horreur, avec des températures polaires constantes et des mètres de neige sur les routes. On fera les comptes de ces prévisions au printemps de l’année prochaine afin de savoir s’il fallait en rire ou en pleurer. Que ceux qui ne veulent prendre aucun risque et quand même profiter des plaisirs de l’hiver se rassurent, Winter Stars est le jeu qu’il leur faut. Alors que les principaux jeux de sport ont une longue tradition derrière eux, Winter Stars apporte un vent de fraîcheur dans ce domaine. Si pour toi, les sports d’hiver se résument au ski et au patinage, Winter Stars te prouve que l’éventail est bien plus large avec ses onze disciplines: paraski, curling, snowmobile, bobsleigh, descente, patinage artistique, biathlon, freeride ski, snowboard, saut à ski et short track. Des sports très variés, que tu peux également exercer de manière très variée.

Winter Stars est disponible sur les trois grandes consoles, avec à chaque fois un maniement différent: Kinect pour Xbox, Move sur PlayStation et Balance Board pour la Wii. Une chouette option à essayer: le mode familial, grâce auquel tu peux adapter le niveau de difficulté de chaque joueur dans le mode multi-joueurs. Quoique, celui qui veut vraiment gagner ne parlera certainement pas de cette option au reste de ses amis.

iPad

Cars 2 Appmates Pour le monde extérieur, le gamer moyen est gras et paresseux. Pourtant, nous sommes depuis longtemps libérés de notre assuétude aux fast-foods depuis l’apparition de l’iPad, car quel être humain bien constitué oserait laisser des empreintes bien grasses sur cette magnifique tablette? Grâce aux Appmates de Disney, tu peux de nouveau te ruer vers ton fournisseur de calories car, avec Cars 2 Appmates, Disney lance une nouvelle manière inédite de jouer. En effet, ce jeu ne te demande pas de jouer avec tes doigts, mais avec une véritable petite voiture qui doit exécuter un parcours sur l’écran de la tablette. Dès que tu installes la Cars Appmate sur ton iPad, tu vois apparaître un véritable parcours sur ton écran. Dans ce jeu, tu peux donc non seulement faire des courses, mais également aller à la découverte de tout l’univers de Cars. Bon, cela ne rassasiera certainement pas les fans de Need For Speed et de Gran Turismo, mais plutôt les fans du film de Disney. Ce jeu est entièrement gratuit et téléchargeable via l’Appstore. Pour deux petites autos, il te faudra cependant débourser environ 20 euros.

guido magazine texte: Stijn Van Kerkhove

0

3, Xbox 36

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dvd

La proie Depuis quelques années, les thrillers français sont sortis de leur réserve et osent rivaliser avec leurs homologues américains. Dans La proie, on suit la cavale d’un taulard (Albert Dupontel, toujours impeccable) qui prend la poudre d’escampette pour retrouver son ancien codétenu (le flippant Stéphane Debac) qui essaie de lui mettre ses crimes sur le dos.

Entre alors en scène une policière de la brigade des fugitifs (Alice Taglioni, moins crédible) qui va faire en sorte de comprendre cette situation difficile. Courses-poursuites, faux-semblants et suspens intense, tout est réuni ici pour faire passer un bon moment au fan de thriller.

Bonus DVD: Aucun

22 mei C’est assez rare pour être souligné: un film flamand distribué en Wallonie, cela n’arrive pas tous les jours. Et ce 22 mei de Koen Mortier n’a pas débarqué dans nos bacs par hasard.

Cette œuvre stupéfiante du réalisateur flamand prend immédiatement à la gorge et la maestria de sa réalisation finit par nous convaincre totalement. Le synopsis est le suivant: un agent de sécurité est témoin d’un attentat dans la galerie qu’il surveille tous les jours. Alors qu’il s’enfuit et tombe d’épuisement quelques mètres plus loin, il se réveille devant l’une des victimes qu’il a sauvées. On suit alors son cheminement visant à retrouver l’auteur de cet attentat. Une œuvre lynchienne impeccablement mise en images.

Limitless Quand un écrivain raté (Bradley Cooper) tombe sur une pilule miracle décuplant son intelligence et ses capacités physiques, il pense avoir mis la main sur la solution à tous ses problèmes d’inspiration. Pourtant, très vite, il va se retrouver aux prises avec des malfrats peu recommandables et apprendre à ses dépens les limites de ce “médicament” magique. Très peu crédible, ce thriller hollywoodien montre très vite ses limites, malgré une mise en scène nerveuse et légèrement allumée. Et ce n’est pas la présence de Robert De Niro en guest-star qui arrive à faire pencher la balance de l’autre côté.

Bonus DVD: Trailer, Commentaires du réalisateur, Fin alternative, Reportage sur les coulisses, Docu

Bonus DVD: Bande-annonce

Tomboy Quand Laure, 10 ans, emménage dans son nouvel appartement, elle décide de se faire passer pour un garçon auprès des enfants du coin, à l’insu de sa famille. Sur ce point de départ, la réalisatrice Céline Sciamma nous livre un film pudique et poétique sur les difficiles questionnements de ce tomboy (garçon manqué) sans pour autant porter un jugement ni ajouter de surenchère larmoyante. Si ce film plait autant, c’est surtout grâce à l’interprétation sidérante de la petite Zoé Héran qui donne vie à Michaël, le double que s’est façonné Laure, d’une telle façon qu’on en vient même également à douter tout au long du film. Une petite perle, donc.

Conviction L’histoire vraie de Betty Anne Waters possédait tous les ingrédients d’une adaptation cinématographique: une jeune serveuse qui entreprend des études d’avocate pour sortir son frère de prison, convaincue de son innocence dans une affaire de meurtre. Un combat qui durera 18 ans! A l’écran, même si la réalisation est terriblement classique, on se prend immédiatement de sympathie pour cette sœur courage (Hillary Swank) qui se démène comme une diablesse et sacrifie toute sa vie personnelle au profit de son combat pour la vérité.

Poignant.

Le gamin au vélo Si l’on a pu leur reprocher par le passé leur misérabilisme, il semblerait que les frères Dardenne aient pris le pari de regarder vers la lumière avec Le gamin au vélo, leur dernier film encore récompensé au dernier Festival de Cannes. On y suit le quotidien de Cyril, le turbulent pensionnaire d’un foyer pour enfants, qui n’a qu’une seule idée en tête: retrouver son père et comprendre les raisons qui l’ont poussé à le quitter. Quand il rencontre Samantha, une coiffeuse de la région, des liens se nouent entre ces deux accidentés de la vie.

Bonus DVD: Interview de Cécile de France, Tournage et

Bonus DVD: Aucun

scènes commentées par les réalisateurs

Bonus DVD: Interview avec Céline Sciamma

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texte: Sébastien Daloze

cinéma

Moneyball Il existe, aux Etats-Unis, une véritable culture des films de sport que nous avons parfois du mal à saisir ici en Europe. Et c’est malheureusement le cas avec Moneyball, un film inspiré d’une histoire vraie sur les coulisses du baseball, un sport inconnu chez nous et dont on a eu du mal à comprendre toutes les ficelles, malgré une solide interprétation de Brad Pitt. A défaut d’avoir réussi sa vie de sportif sur le terrain, Billy Beane décide de devenir le manager général de l’équipe de base-ball des Oakland Athletics. Devant les défections et les rachats pour d’autres équipes plus riches de ses meilleurs joueurs, il décide de diriger son équipe comme personne ne l’avait fait auparavant, en s’adjoignant notamment les conseils de Peter Brand, un économiste issu de Yale. Si la confrontation entre Brad Pitt et Jonah Hill (déjà aperçu dans de nombreuses comédies de Judd Apatow) est à mourir de rire et certaines répliques bien senties, on est quand même resté circonspect devant ce traditionnel film de base-ball qui ne réussit pas à éviter les poncifs du genre: l’entraineur seul contre tous, avec une vie familiale brisée et qui finit par faire gagner son équipe.

On aurait espéré mieux du scénariste du fantastique Social Network qui, à défaut de faire un home-run, s’est contenté de rester sur la première base…

50/50 Alors qu’il n’était âgé que d’une vingtaine d’années, le scénariste américain Will Reiser a appris qu’il était atteint d’une forme rare de cancer. Son docteur lui a alors fait savoir qu’il n’avait que cinquante pourcents de chance de survivre à la maladie. Reiser est maintenant guéri et relate aujourd’hui son expérience dans 50/50, un film doux-amer qui se promène allègrement sur le fil délicat faisant office de frontière entre comédie et tragédie. Le casting se compose de Seth Rogen, qui a collaboré avec Reiser pendant sa maladie, et de Joseph Gordon-Levitt dans le rôle principal tandis que la réalisation a été attribuée à Jonathan Levine.

Ce mélange de jeunes talents fait des étincelles. A aucun moment, on ne tombe en effet dans la facilité du sentimentalisme. La peur de la mort et la tristesse de Gordon-Levitt sont contrebalancées de façon hilarante par les blagues crues mais irrésistibles de Rogen («Ne te fais pas de souci, les célébrités guérissent toujours du cancer. Regarde, Patrick Swayze!»

- «Euh... Il est pas mort?») et les très réalistes seconds rôles, magnifiquement interprétés par Bryce Dallas Howard et Anjelica Huston. 50/50 est une petite perle de cinéma sur l’amitié inconditionnelle, que l’on pourrait pratiquement utiliser en tant que mode d’emploi du ‘Comment réagir à une mauvaise nouvelle médicale dans son entourage direct’.

Beyond Le nom de l’actrice et réalisatrice suédoise Pernilla August ne te dit certainement pas grand-chose, mais tu la connais pourtant très bien. Elle a incarné le rôle de Shmi Skywalker, la mère d’Anakin, dans les deux premiers épisodes de la saga Star Wars. Mais cela n’a absolument rien à voir avec Beyond, un drame familial profond basé sur un roman de Susanna Alakoski qui raconte l’histoire de Leena, une jeune femme qui apprend que sa mère est sur le point de mourir. Elle roule alors avec sa famille à travers l’obscur hiver suédois pendant six-cents kilomètres pour se retrouver enfin confrontée avec sa mère, la première fois depuis qu’elle a atteint l’âge adulte. C’est alors qu’éclate le poids d’années de frustration, car Leena a connu une jeunesse horrible au sein d’une famille où la consommation d’alcool et la violence domestique faisaient partie du quotidien. Cet enfer est présenté au spectateur sous forme de flashbacks. Le plus spectaculaire dans ce drame est la façon avec laquelle l’actrice Noomi Rapace (elle a aussi joué le rôle de Lisbeth Salander dans la trilogie Millennium) exprime la douleur contenue pendant des décennies au plus profond de son personnage. Beyond est un film intransigeant qui marque les esprits, tout comme les prestations excellentes des acteurs qui valent à elles seules le prix du ticket.

guido magazine texte: Sébastien Daloze & Herbert De Paepe

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53

musique

Antoine

Hénaut

e u q i r Du c n o s n a h c a l à

Fraîchement signé sur le label de Saule, Antoine Hénaut est un drôle d’oiseau... Arrivé sur la scène musicale via le cirque, il a écrit récemment le plus gros tube de Suarez et nous propose un premier mini-album 4 titres plutôt réussi en guise de carte de visite.

Antoine Hénaut: Je viens de la famille du cirque.

Mon père a créé une école de cirque à Onnezies et je baigne donc dans ce milieu depuis que je suis tout petit. Au départ, je me suis mis à la guitare pour accompagner des spectacles de cirque. C’est ainsi que j’ai commencé quand j’avais 13-14 ans. J’aime l’écriture depuis toujours. Avant de jouer de la guitare, j’écrivais pas mal: des nouvelles, de petits romans, des textes divers, des pièces de théâtre. Lorsque j’ai été capable de faire mes premiers accords à la guitare, les deux se sont mêlés assez logiquement…

GUIDO: Antoine Hénaut, c’est toi. Mais pas seulement…

Antoine Hénaut: Exactement. C’est moi, mais ce n’est pas moi tout seul… Après m’être essayé dans différents projets de chansons françaises, j’ai monté un groupe avec Max (guitariste), François (batteur) et David (basse). A la base, on avait un nom de groupe que s’appelait Sonotone… Même si aujourd’hui on se produit sous le nom d’Antoine Hénaut, nous sommes un véritable groupe. Comme j’avais signé un contrat en édition avec la firme de disques, ils ont souhaité que je signe un contrat d’artiste chez eux en tant que musicien. Personnellement, je n’étais pas pour le changement de nom, mais les autres gars du groupe m’ont poussé à accepter.

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GUIDO: Tu écris beaucoup?

Antoine Hénaut: J’ai connu une époque où j’écrivais énormément... Lorsque j’avais 16 ans.

D’ailleurs, la plupart des trucs que je chante aujourd’hui, ou même certains titres que j’ai écrits pour Suarez, datent de cette époque.

GUIDO: Tu as écrit plusieurs titres pour le second album de Suarez. C’est ainsi que tu es parvenu à te faire connaître de leur label?

Antoine Hénaut: J’écrivais pour Suarez en tant qu’auteur. Et de fil en aiguille, j’ai rencontré le label de Suarez – 30 février. Pierre Van Braekel, qui est aujourd’hui devenu mon manager, m’a posé la question de savoir si je composais des trucs pour moi. C’est ainsi que j’ai enregistré le morceau Quelqu’un de bien dans le studio de Dada (l’un des membres de Suarez), à Mons.

Pierre a aimé et c’est ainsi que cette grande aventure a commencé.

GUIDO: La sortie de ton premier album est-elle déjà prévue?

Antoine Hénaut: En fait, je pense qu’il sortira l’année prochaine. Je sais déjà plus ou moins les titres qui seront dessus, mais nous ne sommes pas encore prêts du tout. Et j’espère que nous pourrons le sortir au plus tard vers la fin de l’année prochaine.

GUIDO: Quels sont les artistes qui t’ont donné l’envie de te lancer dans la musique ou ceux qui t’inspirent le plus?

Antoine Hénaut: J’aime beaucoup Matthieu Chedid – surtout au niveau scénique et pour son énergie. Au niveau des textes, j’adore Vincent Delerm, Bénabar, Thomas Fersen, … Les textes qui me parlent le plus sont ceux qui ont un rapport avec le quotidien. J’aime l’humour et l’ironie…

GUIDO: Tu as pu te produire en duo avec Thomas Fersen. Un de tes héros…

Antoine Hénaut: C’est évidemment fantastique.

Thomas Fersen est l’une de mes idoles, un compositeur absolument extraordinaire.

C’était un moment magique et tout-à-fait inoubliable. C’est quelqu’un de plutôt réservé, et nous n’avons malheureusement pas pu discuter beaucoup.

GUIDO: Un petit message aux étudiants?

Antoine Hénaut: Oups… Moi, j’ai arrêté l’école en quatrième secondaire… Ce que je leur souhaite, c’est de parvenir à s’en sortir aussi bien que moi si leurs études capotent. En fait, j’ai bossé pendant trois ans comme régisseur de spectacles après mes superbes études. Et aujourd’hui, je me consacre entièrement à la musique.

Antoine Hénaut: Quelqu’un de bien (PIAS)

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texte: cHRISTOPHE tHIENPONT

C oncours

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guido magazine texte: Sébastien Daloze

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cd

(Play on)

(Universal)

(Mercury)

Gérard Lenorman – Duos de mes chansons

Louise Attaque – Du monde tout autour

Hugues Aufray – Troubadour since 1948

Voici un album qui aurait pu parfaitement se trouver au pied du sapin… Vous avez remarqué l’utilisation du conditionnel? Alors, passez votre chemin car votre Mémé ne trouvera même pas d’acheteur sur eBay à l’heure de s’en débarrasser. L’ex G.O. du Club Med a rameuté une brochette d’interprètes pour chanter (?) des succès qui ont marqué les années Lenorman. Ce n’est pas bon, pas mauvais, pas très mauvais… C’est tout simplement pathétique. Il reste néanmoins une question: pourquoi des artistes aussi crédibles que Zaz, Maurane et Stanislas ont accepté de s’associer à pareille entreprise?

Merci Monsieur Aufray. Quand j’étais gosse et louveteau, mon Akela nous a fait répéter Stewball pour une fête d’unité. Même que l’année suivante, j’suis passé éclaireur. Et là, c’était une règle immuable, à chaque veillée on se prenait autour du feu vos Santiano et Je reviens mais aussi très souvent Dès que le printemps revient. En parlant de ces chansons en famille, j’ai donc appris que vous avez traversé toutes les générations encore vivantes. Il parait que c’est grâce à vous que Bob Dylan est devenu une star en France et que vous avez réalisé quelques adaptations mémorables (Comme des pierres qui roulent, Les temps changent…). Mais, je pense qu’il faut parfois pouvoir dire stop. Vous avez à présent 82 ans et lorsque vous chantez avec Françoise Hardy J’entends siffler le train, j’ai difficile à ne pas vous manquer de respect.

(PIAS)

(Universal)

(N/A)

Noel Gallagher’s – High Flying Birds

Cœur de Pirate – Blonde

Liam Finn FOMO

L’aîné des Gallagher sort enfin du bois, son premier laser solo sous le bras. Aussi charismatique qu’une porte cochère, il ne fallait pas s’attendre à voir les journalistes défiler pour une promo orchestrée. Non, Noel préfère la discrétion et l’efficacité aux coups de pub et aux crépitements des flashs. Et ce premier essai, il colle parfaitement à son image, vachement efficace. Une collection de mélodies foutrement géniales et une chiée de hits qui animeront les concerts de l’ancien chef de bande.

Des arrangements qui embrigadent quelques trompettes et pas mal de cordes, et surtout la meilleure des surprises… un mec qui sait chanter. Si l’album s’ouvre sur le pompeux Everybody’s On The Run, ses cordes et ses chœurs, il se referme sur Stop The Clocks, une plage qui ne déparerait pas la discographie des Beatles.

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«Dis Gaëtan, toi tu t’en fous de notre situation. Tu casses la baraque en solo alors que nous, on peine en fin de mois. Si on sortait un petit best-of pour les fêtes pour se refaire quelques tunes?» GR: «OK les mecs, mais alors vite fait, car j’ai du boulot sur le feu. Maximum un nouveau truc et un fond de tiroir du siècle dernier.» Et voilà: un tout bon single qui donne son nom à l’album, une banalité inexploitable et bien entendu tous les titres emblématiques de Louise Attaque. Mais heureusement, il y a ce DVD et ces témoignages qui nous donnent pas mal d’émotions. Une valeur ajoutée incontestable à ce best-of. A bientôt pour d’autres aventures?

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Révélation de l’année 2009, Béatrice Martin a collectionné les prix et les nominations pour son premier opus, Comme des enfants raflant même une Victoire de la musique dans la catégorie meilleure chanson de l’année. Blonde, c’est l’histoire d’une jeune femme de vingt-deux ans, tatouée de haut en bas, mais romantique à souhait. Elle rencontre le grand amour, le vit intensément et se fait larguer. Et toutes ces petites histoires post-ado sont chantées sur des mélodies pop accrocheuses aux guitares délicieusement vintage. C’est drôlement bien fichu et le carton est assuré. Adieu, le premier single, a montré une route que suivra sans aucun doute Ava, Cap Diamant et quelques autres plages. Pas si blonde que ça…

Le plus gros effort à réaliser est de passer le cap de cette affreuse pochette en 3D! Voilà qui est fait. Le fils de l’ex Crowded House Neil Finn nous revient avec une collection de 10 perles pop ‘pur jus’. Guitares flamboyantes, chœurs omniprésents, FOMO se montre bien plus nerveux que I’ll Be Lightning sorti voici déjà 4 ans. Multi-instrumentaliste de talent - il n’est pas rare de le voir sur scène passer de la guitare à la batterie – il nous montre ici l’étendue de son art de la composition, passant avec le même bonheur du tendre romantisme au rock garage. Petite explication pour les moins branchés d’entre-nous, FOMO signifie Fear Of Missing Out, une expression bien connue des accros de Facebook qui craignent la peur de manquer ou d’oublier quelque chose.

(Atmosphériques)

(Atmosphériques)

(AKA)

Didier Wampas – Taisez-moi

Charlie Winston – Running Still

Sarah Carlier – For Those Who Believe

La bête de scène des Wampas range (momentanément) sa guitare aux fils barbelés et s’offre une escapade solo en forme de clin d’œil aux Kinks, au rock des années soixante et même aux yéyés.

Résolument vintage, les guirlandes de guitares sont volontiers soutenues par des trainées d’orgue façon ‘Hammond’. Enregistré entre Los Angeles et Bruxelles en compagnie de trois jeunes musiciens américains, l’album, assez inégal, renferme toutefois quelques tranches intéressantes comme La propriété c’est du vol ou Magique qu’on aurait pu trouver dans le juke-box du bistrot de quartier.

Rappel de l’épisode précédent: 2009, Like a Hobo déboule sur toutes les ondes de nos radios. Une guitare aux accords plaqués, une trompette aux accents très brefs et cette voix unique au chant saccadé qui marque le tempo et qui fait mouche à tous les coups. Le succès est immédiat et planétaire. L’album est la seconde vente de l’année derrière les intouchables Black Eyed Peas. La tournée mondiale terminée, Charlie reprend l’écriture et l’enregistrement de ce nouvel essai… Transformé?

Oui, mais de justesse. Les ingrédients sont toujours les mêmes mais un peu moins bien dosés. Trop pensé? Trop réfléchi? Certains diront que l’artiste a mûri. Quoi qu’il en soit, Il sera très difficile de résister à Hello Alone, le prochain tube de Charlie Winston.

Cocorico… C’est du Belge et c’est tout bon! Schaerbeekoise de 21 ans à peine, Sarah Carlier poste 2 chansons sur AKA et trouve 594 producteurs qui lui permettent de sortir ce premier album. Tout en nuances, Sarah chante ses rêves, ses espérances et les lendemains qui chantent. Un disque bourré d’optimisme influencé par un père guitariste et fan de Jimi Hendrix et une mère fan de Lokua Kanza. Après le R&B de Selah Sue, voici que la Belgique se trouve une folkeuse qui s’inscrit dans la lignée de Tracy Chapman. Ecoutez le superbe single Backstage, il donne parfaitement le ton de ce premier essai.

(PIAS)

(Bertus)

(Universal)

Vincent Liben – Vincent Liben

Geike – For The Beauty Of Confusion

Florence & The Machine – Ceremonials

Cocorico… C’est du Belge et c’est tout bon! Oubliés les dix années et les quatre albums de la période Mud Flow dont il était le leader, Vincent Liben sort une petite merveille d’album pop en français. On pourrait même dire ‘ressort’ car le disque est sorti en 2008, envoyé ensuite au pilon pour raisons juridiques et il nous revient enrichi de six nouvelles compositions dont le déjà ‘carton’ radiophonique Mademoiselle Liberté, un duo avec la charmante Berry. Au programme, onze chansons qui privilégient l’écriture léchée et qui brillent par des mélodies accrocheuses. On songe au Gainsbourg période pré-Gainsbarre, à Yves Simon. Outre le duo avec Berry, Stéphanie Croibien s’empare de la seconde voix sur près de la moitié des titres. L’album belge de l’année.

Cocorico… C’est du Belge et c’est pas mal non plus! Nous sommes en 2008 et Geike Arnaert décide de quitter Hooverphonic, laissant Alex Callier orphelin de sa chanteuse fétiche.

Pas un claquage de porte, mais tout simplement l’envie de ne pas rester enfermée dans la facilité et de se remettre en question. Pour ce premier album de l’ère after-Hooverphonic, il était impératif pour Geike de prendre ses distances par rapport au style de ses anciens compères. Dès les premières notes d’In Gold qui ouvre la galette, on constate qu’elle n’est plus la chanteuse d’un groupe mais que la musique, la mélodie et les arrangements se mettent au service de sa voix cristalline. Plus électroniques qu’électriques, les arrangements se veulent mystérieux, ouatés sans tomber dans l’expérimental, d’une beauté froide, à l’image de notre blonde compatriote. Même si l’album est inégal, il est de bon augure pour le futur.

Envolées hargneuses de la punkette Siouxsie (& the Banshees), vocalises cristallines à la Kate Bush, saluons le retour de Florence, toujours flanquée de sa ‘machine’ à tubes. Si la rousse flamboyante nous parle de fantômes et d’autres phobies d’adolescents, elle s’attarde aussi sur son spleen et ses peurs quasi chroniques. Si Lungs, le premier opus du groupe, a trouvé plus de trois millions d’acquéreurs, on peut parier sans prendre de gros risques qu’il en sera de même avec Ceremonials. Un titre prémonitoire pour les awards à venir. Quoi qu’il en soit, Shake It Out, et What The Water Gave Me ont déjà montré la voie à suivre.

guido magazine texte: (JM)

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musique

tacyS alibuM change de cap y se produira Malibu Stac antes x dates suiv en concert au 16.12.11 17.12.11 18.12.11 27.01.12 14.04.12

Bruxelles

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Namur

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Antwerpen

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Malibu Stacy: We Are Not From (PIAS)

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texte: Sébastien Daloze

Malibu Stacy pac ed egnahc

Après l’échec de leur second opus, les Liégeois de Malibu Stacy nous reviennent en pleine forme avec un troisième opus particulièrement inspiré qui s’éloigne du son gonflé des deux albums précédents. Rencontre avec Christophe et Mike quelques minutes avant une séance photo au centre de Bruxelles…

GUIDO: We Are Not From s’éloigne assez fort du son que l’on retrouve sur les deux premiers albums du groupe…

Christophe (bassiste): C’est clair…

Notre premier disque, G sorti il y a cinq ans, a plutôt bien marché et nous a ouvert pas mal de portes.

Grâce surtout aux singles Los Angeles et Sh Sh qui sont souvent passés sur les ondes et nous ont permis de toucher un public assez large. De fil en aiguille, nous avons pas mal tourné en Belgique comme à l’étranger… Du coup, nous avons eu la possibilité d’enregistrer notre second album à New-York, avec Scott Norton (producteur de TV On The Radio ou CocoRosie).

Mike (guitariste): L’enregistrement du second album a été une expérience unique, c’était un véritable rêve de gosse qui devenait réalité.

New-York… C’était génial. Mais le problème, c’est que le résultat n’a pas été terrible. Marathon sonnait malheureusement un peu trop américain à nos yeux, trop gonflé, synthétique. Et l’album s’est finalement un peu vautré…

Christophe: Mouais… (rires) Avec We Are Not From, nous avons pu réaliser quelque chose qu’il était absolument impossible d’obtenir en dix jours aux Etats-Unis. Nous avons tiré les leçons de l’expérience Marathon et pris notre temps afin de peaufiner les choses. On a ainsi pu travailler avec des musiciens addi-

tionnels, des potes pour la plupart. On voulait un disque qui nous ressemble plus, nous voulions une plus grande cohérence au niveau des arrangements. On voulait aussi aller plus loin au niveau instrumental, avec des cuivres, un accordéon,… Ce disque, du coup, a été plus compliqué à faire. On a plus réfléchi, avec des compositions plus élaborées GUIDO: Et sur scène, à quoi devons-nous nous attendre?

Christophe: Sur scène, on va tenter de reproduire tout ceci de manière plus ou moins simi-

laire. Avec des chœurs, une instrumentation plus large, de l’électricité et deux batteurs. Ce sera un beau challenge pour nous d’y retrouver les subtilités du disque.

GUIDO: Cet album a été écrit en groupe?

Mike: Cet album a été composé de manière un peu différente des précédents. Nous l’avons cette fois écrit l’entièreté des compos à deux, Christophe et moi. Sauf les textes, qui sont toujours écrits par David (le chanteur)… On est venu chez les autres avec des maquettes plus ou moins abouties. Pour cet album, nous avons tout de même composé une cinquantaine de titres, et nous en avons ensuite sélectionné une dizaine.

Christophe: A six, ce n’est pas évident d’avancer au même rythme.

Le groupe fonctionne de façon très démocratique et cela freine évidemment très fort le processus d’écriture lorsque tout le monde s’implique. Comme on passe beaucoup de temps ensemble, Mike et moi, sur d’autres projets musicaux (les Singlets, un groupe qu’ils décrivent comme le laboratoire de Malibu Stacy), c’était plus simple et efficace de nous y prendre ainsi. Les autres membres du groupe avaient également composé quelques titres de leur côté, mais l’unanimité ne s’est pas dégagée autour de leurs chansons.

GUIDO: Le dernier titre de l’album est plutôt surprenant… Vous avez déjà joué en Italie?

Mike: Oui, nous avons joué à Bologne. Nous nous sommes également déjà produits en France, en Allemagne ou aux Pays-Bas. Par contre, nous ne sommes pas du tout certains que l’album sortira en dehors de la Belgique.

De toute façon, notre objectif, c’est de tourner le plus possible. C’est pour ça qu’on fait un disque. Notre envie a toujours été de jouer le plus possible, un peu partout. guido magazine

texte: cHRISTOPHE tHIENPONT

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bd Sabre Le BateauTome 33 te en S s Yve Scénario: osinski rzegorz R Dessins: G rd Lomba Editeur: Le

un ge de Mel Le petit ju Tome 5 – y ur N en : Fabi Scénariste lénat G : on iti Ed

Thorgal

Il était une fois en France

Ce 33ème album était attendu au tournant, car le précédent avait quelque peu déçu, en raison de son scénario trop timoré. Le récit s’inscrit dans la suite directe, avec toujours une double narration: Jolan d’un côté, son père Thorgal de l’autre. L’aventure de Thorgal est cette fois mise en avant avec brio. En effet, Yves Sente développe cette partie avec un Thorgal plus vif que jamais, sur les traces des ravisseurs de son fils. Tous les ingrédients qui font de lui le héros des premiers albums se retrouvent. L’œil vif et l’arc à la main, il analyse avec lucidité les situations compliquées et sa bravoure est à l’origine de nombreuses scènes d’action. Thorgal doit en effet affronter moult situations de danger: des tigres des neiges ou des orques marins. De plus, l’intrigue reste correctement rythmée jusqu’au bout. Grâce à son ingéniosité, Thorgal arrive à ses fins pour continuer sa route. Le dessin de Gregorz Rosinski reste de haute volée, avec toujours le choix technique de la peinture à l’huile. Ce rendu artistique brillant atténue cependant la précision des traits des personnages. Enfin, la magnifique couverture met en appétit. Les fans de Thorgal s’y retrouveront dans cet album qui repart sur de bons rails.

Mayflower Le jour du Jigounov Tome 20 te & Youri Yves Sen s: te is ar Scén argaud Edition: D

XIII XIII est de retour avec son vingtième tome, marquant le début d’un nouveau cycle. Alors qu’il vient de découvrir la vérité sur son identité, il va désormais s’attaquer aux mystères entourant sa mémoire.

Afin de l’aider dans sa quête, une psychiatre du Maine, le Docteur Suzanne Levinson, lui recommande la stimulation cérébrale. Cette nouvelle aventure le conduit à croiser le chemin de Jim Drake, un ancien copain de classe. Cette rencontre providentielle se verra bien évidemment perturbée par les tueurs de la USafe Incorporated qui tuent Jim avant que tout échange de parole ne puisse avoir lieu entre les deux vieux amis.

Néanmoins, avant de mourir, Drake a le temps d’évoquer devant son ami le jour du Mayflower. Voilà XIII face à un nouveau complot. Pour l’aider à dénouer cette intrigue, il compte sur son vieil ami Armand de Préseau, fin connaisseur des secrets du Mayflower, le mythe fondateur de l’Amérique… Avec ce nouveau cycle, Sente et Jigounov revisitent les fondements de la série, plaçant au cœur de l’aventure la société américaine elle-même, son amnésie et ses névroses…

Article réalisé avec la collaboration du BD Kot

Bédéthèque du BD Kot Espace Culturel Universitaire (ECU) Quartier du Bon Pasteur Rue de l’Arsenal, 7 5000 Namur Plus d’infos sur www.bdkot.be 60

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Orphelin, immigré, ferrailleur, milliardaire, collabo, résistant, criminel pour certains, héros pour d’autres: Joseph Joanovici fut tout cela, et bien plus encore. Voici la présentation que l’on peut faire de cette série, devenue, à la sortie de ce cinquième tome, incontournable pour les fans de BD. Au sein de cet épisode, les beaux jours semblent s’en être allé pour «Monsieur Joseph». Alors que le Troisième Reich est définitivement désintégré, Madame Scaffa, mère du jeune résistant Robert Scaffa, demande l’ouverture d’une enquête afin d’élucider les mystères entourant le sombre assassinat de son fils. En s’intéressant à ce dossier, Jacques Legentil, juge d’instruction à Melun, découvre rapidement les auteurs de ce meurtre. Il s’agit d’autres membres de la Résistance, en particulier le dénommé ‘Bourguignon’ et le puissant Joseph Joanovici dit ‘Spass’.

Affaire conclue pour le juge? Certainement pas! Il a à faire à deux vénérables membres de la Résistance française dont l’un des deux est l’un des hommes les plus riches de France, ayant des appuis politiques des plus importants. De plus, ils ont un alibi. Selon eux, Robert Scaffa était au service des Nazis, infiltré au sein de la Résistance. Malgré tous ces obstacles, le petit juge de Melun va faire de son mieux pour tenter de les faire payer pour leur crime… Récompensée par le Prix de la Série à Angoulême, la saga de Fabien Nury et Sylvain Vallée fait état d’une situation effarante de la France au sortir de la guerre.

sva La Bar-Mit Tome 1 – far S : Joann Scénariste argaud Edition: D

Le chat du rabbin Joann Sfar, piqué par une envie de sortir quelque chose sortant de l’ordinaire, nous surprend. Il nous surprend tout d’abord par son dessin qui n’est pas ce qu’on attendrait a priori de toute bonne BD. En effet, son dessin n’a que faire des perspectives et proportions. Eh bien, tant mieux, son œuvre se remarque ainsi! Et puis, une fois entamées les premières pages, que de belles réflexions théologiques et philosophiques que le chat du rabbin nous fait partager au fil de ses échanges avec les multiples rabbins d’Alger. Ce chat sort lui aussi de notre acception première: depuis qu’il a croqué l’embêtant perroquet de la maison, le chat parle tant et si bien qu’il est le héros de l’histoire! Un vrai coup de cœur!

s

ue érides perd Les éphém Tome 1 – ino Luca Bleng Scénario: lma Pa io on nt Dessin: A elcourt Edition: D

L’astrolabe de glace 1527. Après cinq années de détention, Bashir Hafez, mathématicien doué, est libéré sur ordre du sultan Soliman qui lui confie aussitôt une mission: se rendre au Vatican pour récupérer un livre d’éphémérides. Il ignore que l’objet a été dérobé et se trouve entre les mains de Fiammetta, une cartomancienne qui l’a ramassé sur le cadavre de son dernier client, tué par des inconnus sans scrupule. Tandis que la jeune femme traquée se terre chez un ami en attendant de se débarrasser de l’encombrant ouvrage et de pouvoir fuir la cité, Bashir arrive à Rome au moment où les mercenaires de Charles Quint en commencent le siège. Parmi eux, Rolf von Adamar se retrouve lui aussi impliqué involontairement dans la quête sanglante de ces éphémérides volées. Une intrigue semée d’embûches sur fond de luttes de pouvoir dans l’Italie de la Renaissance qui saura vous tenir en haleine!

poils (1) Boules de Tome 15 – r rie : Mou Scénariste on ur: Arlest te na si es D uctions od Pr l ei ol Edition: S

Trolls de Troy La fameuse peuplade de Troy qui nous amuse depuis l’année 1997 bascule dans une autre dimension en ce quinzième épisode. En effet, les puissants personnages aux dents pointues et aux mouches rebelles sont appelés à subir un changement de taille qui les relègue au rang de Trolls de poche et qui leur permet d’agrandir implicitement leur terrain de jeu. Teträm et les autres foncent tête-baissée pour retrouver l’homme qui pourra leur rendre leur taille normale. Evidemment, les Trolls finissent toujours par s’en sortir, ce qui donne lieu à de nombreux rebondissements et à des situations truffées d’humour. L’histoire est très agréable à suivre et est parfaitement mise en scène. Jean-Louis Mourrier peut se targuer d’avoir une maîtrise totale de l’univers trollien de Troy. La fantaisie est sans aucun doute son fort, onirique et craquante à souhait. Il en est de même pour les couleurs, toujours aussi dynamiques et agréables à l’œil. Un vrai plaisir!

asasumi

M : Kakizaki Scénariste i-oon Edition: K

Hideout Après avoir vécu un grand traumatisme, un couple part en séjour sur une île aux airs de paradis touristique dans l’espoir de se réconcilier et de prendre un nouveau départ sur de bonnes bases. Mais le paradis auquel ils croyaient perd très vite son masque, tout comme les intentions de celui qu’ils pensaient si bien connaître. En un tome, Masasumi joue très habilement avec les masques, plongeant le lecteur dans un récit d’horreur dans lequel il est loin d’être tendre avec ses personnages. Il parvient à semer le trouble sur leurs réelles motivations, ce qui les fait passer du rôle de victime au rôle de bourreau d’une page à l’autre. Grâce aux flashbacks, on comprend petit à petit la vraie personnalité des personnages qui montre, encore une fois, que la monstruosité peut être bien plus qu’une simple apparence physique. Une BD assez sombre mais qui parvient toutefois à tenir en haleine tant on a l’envie de découvrir la face réelle des protagonistes. Hideout est un one-shot horrifique avec de superbes graphismes du virtuose auteur de Rainbow. A lire, donc! t

ne : Régis Pe Scénariste is Edition: 2b

Lorenzaccio Avec l’appui de l’Empereur, le Duc Alexandre de Médicis règne jalousement sur Florence. Débauché de première classe, ne renonçant à aucune envie ni folie, il s’enfonce de plus en plus dans les plaisirs que lui fournit son jeune cousin. Celui-ci, agissant toujours dans l’ombre de son cousin, semble encore plus pervers et vil que le Duc, amenant le peuple à le surnommer Lorenzaccio. Mais, quand le masque tombe, ce dernier se révèle être une sorte d’ange déchu, conscient du besoin de liberté des citoyens et de la résistance opposée par les républicains rassemblés autour de Strozzi. Il décide d’agir. Mais n’est-ce pas trop tard?

Encore une adaptation de pièce de théâtre, pourriez-vous penser. Mais dans ce cas, quelle adaptation! L’auteur s’approprie totalement l’œuvre de Musset, allant même jusqu’à intégrer deux de ses poèmes au fil des bulles. Le résultat est impressionnant: loin d’être alourdie par le langage, cette version dessinée est portée par un véritable courant de fraîcheur et de dynamisme qui provient de la personnalité des personnages. Graphiquement, la réussite est aussi au rendez-vous tant est agréable à l’œil le tracé de Penet. Cette adaptation de grande qualité, magnifiant presque l’œuvre originale est à découvrir de toute urgence!

www.esl.be

Partez en 2012 aux prix 2011 !

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jobs d’étudiants

Ce qui va changer en

Beaucoup d’étudiants se plaignaient du manque de clarté de l’ancienne législation des jobs d’étudiants (la règle des 23 + 23 jours).

Afin d’y remédier, le gouvernement vient de mettre en place une nouvelle donne afin de permettre aux étudiants de travailler plus, et surtout quand ils le souhaitent. On t’explique les changements en détails…

Concrètement

Le nouveau système, en vigueur dès le 1er janvier 2012 et donc sans incidence sur le travail des étudiants effectué cette année et cet été notamment, est parfaitement équilibré, devient bien plus transparent et reste neutre budgétairement. Parallèlement à la simplicité et à la souplesse accrues du nouveau système, la réforme prend en compte deux principes importants: • l’étudiant est avant tout un étudiant et non pas un travailleur

Dès janvier 2012, le travail des étudiants sera régi par un système plus souple, plus équilibré et plus transparent. Si actuellement les étudiants ne peuvent travailler que 23 jours pendant l’été + 23 jours pendant le reste de l’année académique, ils auront dès janvier 2012 tout le loisir de travailler pendant 50 jours, quelle que soit la période de l’année. Le régime fiscal sera également adapté, avec une contribution unique de solidarité de 8,13%. Une réforme pratique pour les étudiants désirant travailler pendant les deux mois d’été, ce qui n’était pas possible jusqu’à présent.

sous un statut particulier; • le travail des étudiants ne doit pas concurrencer de façon dé-

loyale le travail des travailleurs peu qualifiés et des demandeurs d’emplois.

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2011 vs 2012

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2011

2012

Les étudiants peuvent être occupés pendant maximum 23 jours durant les mois de juillet, août et septembre et pendant 23 jours maximum également durant les autres mois de l’année.

Le nombre de jours que compte le contingent annuel du travail des étudiants est relevé dans le nouveau régime à 50 jours d’occupation pendant toute l’année.

Une cotisation de solidarité de 5,01% à charge de l’employeur et de 2,5% à charge de l’étudiant est due pour les 23 jours prestés pendant les grandes vacances (3ème trimestre), soit 7,51% en tout.

Une cotisation de solidarité de 8,01% à charge de l’employeur et de 4,5% à charge de l’étudiant est quant à elle due pour les 23 jours prestés pendant les 1er, 2ème et 4ème trimestres, soit 12,51% au total.

Les deux contingents existants avec leur taux de cotisations spécifiques seront remplacés par un contingent annuel avec un taux de cotisation de solidarité uniforme de 8,13% qui sera appliqué pour toute l’année. La ventilation entre les deux parties consistera en une cotisation de solidarité de 5,42 % à charge de l’employeur et de 2,71 % à charge de l’étudiant, ce qui est une pondération des différents taux actuellement appliqués.

Un contrat d’occupation d’étudiant ne peut avoir une durée de plus de 6 mois chez le même employeur.

La limitation à 6 mois du travail étudiant sous contrat d’occupation d’étudiant est prolongée à 12 mois.

Les étudiants peuvent travailler 240 heures par trimestre au cours des 1er, 2ème et 4ème trimestres et sans limitation au cours du 3ème. Si l’on constate un dépassement, les allocations familiales pour le trimestre en question sont perdues. Toutefois, si ce dépassement se produit au cours du 2ème trimestre, les allocations pour les 2ème et 3ème trimestres sont perdues.

Le Conseil des ministres a approuvé la suppression de cette règle particulière, afin de faire en sorte que si le dépassement se produit au cours du 2ème trimestre, les allocations sont perdues pour ce seul 2ème trimestre.

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texte: Sébastien Daloze

Le jeu des mots interdits Comment faire deviner le mot ‘surfeur’ à votre équipe sans utiliser les mots ‘vague’, ‘mer’, ‘plage’, ‘planche’ et ‘combinaison’ ?

Pas si facile nalement, n’est-ce pas ? Dans ce jeu, les indices les plus évidents sont strictement TABOO !

AU

NOUVE

Le jeu convivial de l’expression verbale ! www.hasbro.be e

workaholics

La jeune dessinatrice américaine

SARAH GLIDDEN remporte un succès international Texte: Herbert De Paepe - Dessins: © Sarah Glidden - Oog & Blik - De Bezige Bij

Sarah Glidden a toujours voulu devenir dessinatrice. Dans un studio de Brooklyn, New York, elle a cherché avec d’autres jeunes dessinateurs son propre style. Elle avait alors 25 ans et produisait des mini comics sur sa vie quotidienne. Jusqu’à ce qu’elle décide de partir en Israël, à la recherche d’inspiration pour une sorte de journal de bord en forme de BD. Une idée en or. Son récit de voyage est le graphic novel de l’année et sa traduction en français (Comment comprendre Israël en 60 jours (ou moins)) semble suivre le même chemin.

Lors de son marathon promo à travers l’Europe, Sarah est passée par Bruxelles. Elle trépignait d’impatience de visiter la capitale européenne de la BD. «J’avais réellement envie de venir à Bruxelles,» nous confie-t-elle. «Tout à l’heure, j’irai d’ailleurs visiter le Musée de la BD et j’ai pu remarquer que plusieurs murs de la capitale sont ornés de personnages de BD. Super! Je suis une grande fan du style belge.

On peut le remarquer dans mon œuvre: je suis plus influencée par la Ligne Claire que par les comics américains.»

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Voyage gratuit grâce à Birthright Israël GUIDO: Vous avez voyagé vers Israël avec Birthright. Expliquez à nos lecteurs non juifs en quoi cela consiste?

Sarah: C’est une compagnie qui propose un vol gratuit vers Israël aux jeunes juifs de 18 à 26 ans qui n’habitent pas en Israël et n’y sont jamais allés. Birthright a été créée en Amérique, mais c’est une compagnie internationale. On a également rencontré des groupes Birthright russes, par exemple. Quand on y participe, il ne faut pas s’attendre à des vacances gratuites où tout est permis. C’est un voyage accompagné avec un certain nombre d’arrêts obligatoires.

GUIDO: Birthright n’est donc pas une initiative émanant de l’état d’Israël?

Sarah: Non, mais Israël règle un tiers des coûts, bien qu’ils aient été récalcitrants au départ.

GUIDO: Vous vous êtes inscrite, tout en étant relativement sceptique sur la démarche.

Sarah: J’étais en effet sceptique, mais j’avais une autre mission. Je venais de commencer à faire des bandes dessinées. Une sorte de carnet de bord autobiographique, qui commençait petit à petit à m’ennuyer. Je voulais mettre en route un projet plus important, tout en ne sachant pas quelle en serait son essence. Un jour, alors que je discutais avec ma mère d’Israël et de tout ce qui s’y passe, elle m’a conseillé - à juste titre - de m’y rendre pour constater la situation de mes propres yeux avant d’émettre

un jugement. En plus, j’étais encore assez jeune pour participer à un voyage de Birthright.

Je n’avais jamais eu envie d’y prendre part, car j’assimilais cela à de la propagande, mais j’ai pensé: ah ah, il y a peut-être de la matière à faire un bouquin.

GUIDO: Les gens de Birthright étaient-ils au courant que vous partiez dans le but d’écrire une BD? Sarah: Oui, j’ai toujours été honnête là-dessus.

Je pouvais difficilement le cacher, car j’étais tout le temps en train de griffonner dans mon bloc-notes. J’étais cette fille étrange qui écrivait une bande dessinée sur le voyage, mais après deux jours personne n’y prêtait plus attention.

Je pense même qu’ils ne me croyaient pas vraiment. (rires) A ce moment-là, je n’avais pas encore fait mes preuves en tant qu’auteur de BD.

Un rêve qui se réalise GUIDO: Qu’est-ce que vous griffonniez dans ce carnet? Une première version du scénario? Des esquisses?

Sarah: Quelques esquisses, mais le plus souvent de simples notes. J’écrivais ce que les gens autour de moi me racontaient tout en essayant de mettre mes propres pensées sur papier afin de pouvoir évoquer plus tard mon état d’esprit du moment. J’ai également pris beaucoup de photos, qui m’ont servi de base pour les décors.

GUIDO: Vos préjugés ont-ils été confirmés sur place?

«Quand on travaille avec d’autres auteurs dans un atelier, on s’échange des idées et des techniques.

C’est rafraîchissant et inspirant.»

Sarah: Non, ce fut un trip surprenant. Le guide se révéla être plutôt de gauche, il a en effet parlé de la question de la Palestine dès le premier jour. Il n’y avait pas de sujets tabous, bien qu’ils insistaient sur le fait qu’ils ne pouvaient raconter l’histoire que du point de vue israélien. C’était Birthright Israël, et pas Birthright Palestina. J’ai beaucoup de respect pour cette ouverture. Je ne m’étais pas attendu à ça.

GUIDO: Comment comprendre Israël en 60 jours est devenu un livre de deux-cents pages, bien que vous ayez commencé par rédiger de petits chapitres que vous imprimiez et distribuiez vous-même.

Sarah: Eh bien, je n’aurais jamais imaginé qu’un éditeur soit intéressé.

Je fabriquais moi-même mes mini comics, avec des agrafes, qui étaient distribués aux States par les magasins de BD et les salons indépendants. C’est de cette façon que j’ai publié mes deux premiers chapitres et ai été remarquée par un rédacteur de DC Vertigo lors d’un

salon à New York. Deux jours plus tard, je recevais un mail m’apprenant qu’ils désiraient en faire un graphic novel. Une super nouvelle naturellement.

Et que mon livre soit publié et traduit dans le monde entier, c’est naturellement un rêve qui se réalise pour une jeune dessinatrice comme moi.

GUIDO: Les carnets de voyage en format BD sont-ils votre truc? Sarah Glidden est-elle un sorte de reporter globe-trotter?

Sarah: Je ne pense pas. Je veux encore faire beaucoup d’autres choses. Cela m’importe peu que les gens veuillent me mettre dans une case. ‘Reporter globe-trotter’… (rires) Je veux simplement écrire des bandes dessinées à propose de mon quotidien.

On verra de quoi il sera fait à l’avenir.

GUIDO: Vous travaillez avec d’autres auteurs de BD dans un atelier de Brooklyn. Pensez-vous vous influencer entre vous?

Sarah: C’est inévitable. Et cela ne vaut pas seulement pour un atelier de BD, c’est également le cas pour tous les lieux où des artistes créent au même endroit. On ne pique pas le travail des autres consciemment, mais on s’échange inévitablement des idées ou des techniques. Dans notre studio, on dénombre des styles totalement différents, mais c’est très rafraîchissant et inspirant de discuter de nos idées entre nous.

GUIDO: Vous êtes critiques entre vous?

Sarah: Je suis folle du travail de tous les membres de notre atelier, ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas ouverte aux

critiques constructives. Quand on n’est pas sûr de soi, on peut immédiatement demander l’avis d’un collègue. On s’aide beaucoup entre nous.

La bande dessinée belge GUIDO: Vous lisiez des bandes dessinées belges pendant votre enfance à New York?

Sarah: Et comment! Il y a beaucoup d’Américains qui ont grandi avec Tintin.

GUIDO: Ah bon? Je suis surpris, car je pensais que les Américains n’avaient aucune idée de qui était Tintin avant que Spielberg n’en fasse une adaptation cinématographique.

Sarah: Tous les jeunes dessinateurs de BD américains que je connais sont fans de Tintin. Et pas seulement d’un point de vue professionnel, mais depuis leur plus tendre enfance. Et c’est la même chose avec les Schtroumpfs. Les BD de Peyo sont savoureuses. C’est une honte que la plupart des Américains ne sachent pas que les Schtroumpfs ont été créés en Belgique.

GUIDO: Ne m’en parlez pas, il y a aussi beaucoup de Français qui pensent que Tintin vient de France, alors que c’est un véritable ket bruxellois.

Sarah: (rires)

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Check-list

75 conseils pour une lettre de motivation sans faille Une lettre de motivation est ton premier contact avec ton futur employeur. Même s’il est désormais courant de postuler par e-mail ou en remplissant un formulaire sur le web, il est pratiquement impossible de se vendre sans égrainer quelques alinéas. Afin de t’éviter quelques erreurs, GUIDO a compilé 75 conseils pour une lettre de motivation sans faille.

26

Crois-le ou non, mais des tonnes de lettres de motivation sont envoyées sans les coordonnées de contact de la personne en question. N’oublie donc pas d’inscrire ton nom, ton numéro de GSM et ton adresse e-mail.

27

Donne toujours le numéro de ton GSM personnel, et non pas le numéro de téléphone de tes parents. De cette façon, la personne peut te contacter directement.

28

En bas de ta lettre de motivation, appose toujours ta signature à l’encre bleue.

29

N’imprime jamais ta lettre sur du papier coloré, ni sur du papier au verso duquel est imprimé autre chose ni sur du papier à l’en-tête de (la firme de) ton père ou de ta mère.

30

Evite de toucher ta lettre de motivation avec tes mains grasses et de glisser des miettes dans l’enveloppe. Pire encore: des restes de tabac ou d’herbe!

31

N’envoie jamais un cadeau accompagnant ta lettre de motivation.

32

Sur le dos de l’enveloppe, n’oublie pas d’inscrire ton adresse.

33

Tu peux introduire ta lettre de motivation et ton CV dans la même enveloppe, mais ce n’est pas une bonne idée de les agrafer l’un à l’autre. Utilise alors un attache-trombone.

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Prévois un ‘call to action’. A la fin de ta lettre, demande un rendez-vous, mais fais-le de manière polie et non-intrusive.

35

Ne copie jamais ta lettre de motivation sur un modèle que tu as trouvé sur Internet. Les recruteurs sont habitués à lire ces templates prémâchés depuis bien des années déjà.

36

Si tu n’as pas d’inspiration, mieux vaut ne pas écrire trop que de répéter les mêmes choses avec d’autres mots.

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Il est inutile de débuter ta lettre par une variante de: «Je vous écris cette lettre car je veux postuler pour une fonction au sein de votre entreprise». Oui, évidemment que tu postules dans une lettre de motivation! Une info superflue.

38

Les jeunes diplômes ont tendance à mettre l’accent sur leur diplôme. Cela n’est pas nécessaire, écoute notre conseil: tes compétences sont pratiquement aussi importantes que le morceau de papier délivré par ton unif ou ton école supérieure.

La prochaine fois: conseils 39 à 50

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texte: Sylvain De Belder

postuler

Bêtes questions et bonnes réponses et vice versa Comment répondre aux questions des recruteurs?

Lors d’un entretien d’embauche, tu dois répondre à un flot incessant de questions. Souvent, les postulants se retrouvent sans voix devant certaines de celles-ci. Afin de t’éviter ce genre de désagrément, nous avons compilé pour toi les bonnes et mauvaises réponses à apporter lors de cet interrogatoire.

«Quel est le dernier livre que tu as lu?»

«Pourquoi devrions-nous te donner le poste à toi?»

«As-tu des questions?»

Ne réponds pas...

Ne réponds pas... ... que tu n’as jamais lu un livre du début à la fin, ou que cela date de l’école secondaire. Même «le dernier Playboy», comme l’a déclaré Joey Tribbiani dans un épisode de Friends, n’est pas une réponse adaptée. D’autre part, Schopenhauer ou Nietszche sonnent prétentieux, à moins que ce ne soit vrai et que tu puisses en dire quelque chose d’intelligent.

Réponds plutôt...

Sois malin et fais en sorte d’avoir feuilleté le livre que tu as l’intention de lire depuis des lustres avant l’entretien. De cette manière, tu ne seras pas pris au dépourvu si cette question pointe le bout de son nez.

«A quels journaux et/ou magazines es-tu abonné?»

Ne réponds pas...

Cette question est limite: est-ce que cela regarde vraiment le recruteur de savoir cela? Selon nous, tu n’as pas à répondre à cette question, mais attention à ne pas exprimer ton refus trop grossièrement. Ne réponds surtout pas «The Economist» si une pile de «Voici» garnit le sol de tes toilettes.

Réponds plutôt...

Si tu n’as pas de problème avec cette question, tu peux simplement répondre le plus honnêtement possible. Dans le cas contraire, tu peux mentionner (que ce soit vrai ou pas) que tu n’es abonné à aucune revue, mais que tu lis souvent des numéros d’untel magazine. Cite alors les magazines et journaux que tu feuillettes le plus souvent.

Ne réponds pas... ... «car je suis le meilleur», même si tu en es réellement convaincu. L’arrogance et une confiance en soi démesurée ne paie rarement ou jamais lors des entretiens d’embauche, sauf pour les fonctions commerciales impitoyables.

Ne dis jamais que tu n’as pas de questions, car cela donne une impression de désintérêt, de lenteur ou de manque d’inspiration. Ne demande pas non plus directement si tu as décroché le job et le salaire que tu vas recevoir.

Réponds plutôt...

Réponds plutôt...

C’est le moment idéal pour énumérer une nouvelle fois tes points forts et tes arguments les plus aiguisés, sans pour autant diminuer les autres chercheurs d’emploi.

«Que penses-tu de moi, en tant qu’intervieweur?»

Ne réponds pas...

Le recruteur ne pose pas cette question parce qu’il n’est pas sûr de lui. Non, il entend tester ta connaissance des hommes et ta capacité de jugement. Ne commence donc pas à lui frotter la manche en lui affirmant qu’il a posé des questions fantastiques, car ce n’est pas le but de sa question.

Réponds plutôt...

Ne réponds pas directement, mais essaie de deviner quelques caractéristiques positives de l’homme ou de la femme en question. Dis-lui par exemple que tu penses qu’il/elle est direct(e) et/ou professionnel(le).

En fait, tu es en quelque sorte obligé de poser quelques questions à ce moment-là. La meilleure option est de demander de plus amples informations sur l’entreprise, l’ambiance, les plans pour le futur, les investissements et la position à l’intérieur du secteur.

«Donne trois caractéristiques positives de ton précédent patron» Ne réponds pas...

Si tu penses pouvoir facilement te défaire de cette question en déclarant que tu postules pour un premier emploi, ravise-toi. Dans ce cas, il te faudra énumérer les qualités de ton maître de stage ou de ton promoteur. Et ne dis jamais que ces personnes n’avaient aucune caractéristique positive.

Réponds plutôt...

Allez, tu n’es pas tout de même pas un misanthrope refoulé? Ce n’est quand même pas difficile de penser à trois qualités chez un autre être humain?

guido magazine texte: Sylvain De Belder

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jobnews

55.000 Belges malades à cause de leur job Selon le site de RTL-Info, on serait 55.000 Belges à être malades à cause de notre travail. Ce chiffre se base sur le recensement effectué jusqu’au 31 décembre 2010 des personnes indemnisées de façon temporaire ou permanente par le Fonds des maladies professionnelles. Si on regarde ces chiffres de plus près, on constate que ce sont surtout les hommes qui sont victimes de maladies dues au travail, la moyenne d’âge est de 52 ans et ils sont davantage wallons (55%) que flamands (42%). Ce sont majoritairement des douleurs lombaires qui sont à plaindre, devant les maladies respiratoires et les tendinites. Courage hein jeune chercheur d’emploi car comme on dit, le travail n’a jamais tué personne!

Infos: www.rtl.be

Le Facebook de l’emploi

Un beau bureau pour une meilleure productivité

Si les avantages des réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook sont nombreux, ils ne proposent pas encore d’applications pour les jeunes diplômes et les chercheurs d’emploi. C’est dans cette optique qu’un nouveau site vient d’être lancé sur la toile: Fellownation, une plateforme communautaire et gratuite mettant en relation les étudiants, les chercheurs d’emploi et les professionnels. Le principal mot d’ordre du site est l’interaction entre les différents utilisateurs qui peuvent soit demander (ou donner) un conseil, proposer (ou demander) un stage et s’accorder sur une offre d’emploi. Qu’attends-tu encore? «Connecte, partage et faistoi remarquer par des professionnels!»

Selon une enquête menée par StepStone, l’aménagement des bureaux influencerait de manière considérable les performances des travailleurs.

Ils sont en effet environ 60% à souhaiter travailler dans un bureau agréable et à penser que cela contribue à améliorer la qualité de leur travail.

Tandis que 30% apprécient de travailler dans un bureau agréable sans penser que cela influe sur leur performances et 10% se déclarent prêts à travailler dans n’importe quel environnement et lieu de travail. Selon Michel Tubbax, Managing Director de StepStone, les résultats de cette enquête prouvent que «les employeurs ont tout intérêt à tenir compte de l’esthétique de leur lieu de travail».

Infos: www.fellownation.com

Infos: www.stepstone.be/bureau

Vers la fin de l’indexation des salaires?

Les salaires belges augmentent trop en Belgique par rapport à d’autres pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas et la France. C’est ce qui ressort du rapport annuel du Conseil Central de l’Economie et fait de nouveau planer la possibilité d’une réforme de l’indexation des salaires. Dans cette optique, l’Open VLD a demandé aux autres partis d’envisager une réforme de l’index belge, ce qui a été vivement critiqué par les syndicats.

Infos: www.ccecrb.fgov.be

Même en vacances, le Belge travaille Vacances, j’oublie tout? Pas vraiment si on en croit un sondage réalisé par StepStone. En effet, une majorité de Belges (69%) y avouent répondre aux appels de leurs collègues pendant les vacances, 47% parce qu’ils aiment leur travail et 22% par crainte des conséquences qu’une absence de réaction pourrait causer. Quand on compare les résultats de la Belgique aux autres pays européens, on constate que les Belges sont les plus anxieux et que le nombre d’étrangers à répondre au téléphone par crainte de conséquences est bien plus limité que chez nous. Ce sont les Norvégiens (89%) et les Suédois (81%) qui répondent le plus aux appels de leurs collègues pendant les vacances, tandis que les Allemands, les Autrichiens et les Néerlandais préfèrent se prélasser au soleil plutôt que de répondre à ces appels.

Infos: www.stepstone.be/travailler_vacances

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texte: Sébastien Daloze

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Trois soeurs créent leur entreprise de déco pour enfants Non seulement unies par des liens de sang, les trois sœurs Ilse, Karin et Ann le sont aujourd’hui sur le marché du travail. Elles ont en effet lancé Le Petit Zèbre, leur propre marque de déco pour chambres d’enfants et depuis, leur entreprise a tellement grandi qu’elles ont dû s’adjoindre l’aide de nouvelles collaboratrices. Rencontre avec Ilse, l’aînée de ce trio de choc!

Plus d’infos sur www.petitzebre.com

L’aventure du Petit Zèbre a démarré sur le constat posé par les trois sœurs. Alors jeunes mamans, elles étaient à la recherche de chouettes accessoires pour leurs bambins. Mais à ce moment-là, impossible de trouver des articles lifestyle sympas pour les bébés et les enfants en Belgique!

«Nous avons finalement trouvé notre bonheur en Hollande où l’offre était beaucoup plus attrayante. De là est née l’idée de lancer une boutique en ligne avec des articles fun, originaux et colorés», nous explique IIse. C’est alors que naît Le Petit Zèbre. Partant d’un petit budget issu de leurs économies pour se constituer un stock et pour développer le site web, les sœurs Crynen se lancent dans le bain, après une étude de marché, un bon business plan, des contacts avec les fournisseurs et un notaire pour constituer la société. «Petit à petit, la société a connu du succès et s’est agrandie. Nous réinjectons la plupart des bénéfices dans notre société.» Etant donné qu’elles sont sœurs, elles se connaissent tellement bien qu’elles n’ont pas pris trop de risque en s’associant: «Etre sœurs est un avantage car on se connaît bien et un inconvénient, car on se connaît trop bien! On a confiance les unes dans les autres. On s’est partagé les tâches et les responsabilités et chacune sait pertinemment que le travail de l’une ou de l’autre sera bien fait».

«Nous nous focalisons plus sur la déco de la chambre d’enfant que sur les jouets. Chaque jour fleurissent de nouvelles boutiques en ligne.

Par conséquent, la concurrence en ligne est bien présente. Pour sortir du lot, nous attachons un soin particulier au choix de notre assortiment. Nous essayons de proposer des articles vraiment originaux et exclusifs. Nous offrons également un service clientèle de qualité.» L’ecommerce, comme le pointe ici Ilse, est devenu tellement à la mode qu’il est de plus en plus de s’y imposer et de survivre parmi les nombreux concurrents. «Pour vous donner une image, c’est comme s’installer dans la rue d’un petit village où personne ne passe!» Il faut donc avant tout se faire connaître, avoir un business plan solide, bien étudier la concurrence et s’en distinguer en adoptant une bonne stratégie de marketing.

«Etre sœurs est un avantage car on se connaît bien et un inconvénient, car on se connaît trop bien!»

Se faire connaître sur la Toile n’est pas une sinécure, la preuve avec les nombreux sites d’e-commerce qui y périclitent chaque jour. Comment a donc réussi Le Petit Zèbre à se forger une réputation et se constituer une clientèle? «Tisser un réseau et se faire connaître est essentiel pour se créer une clientèle. Pour ce faire, nous avons investi dans les relations publiques et avons beaucoup utilisé la communication en ligne: newsletter, blog, Google AdWords. Les réseaux sociaux sont

«Tisser un réseau et se faire connaître est essentiel pour se créer une clientèle» aussi très efficaces: Facebook, Twitter.» Pour fidéliser le client, il faut également le chouchouter et offrir un service de qualité. «Nous emballons les articles dans de jolies boîtes en carton pour que chaque déballage soit une fête! Nos délais de livraison sont également très courts: un jour seulement après la réception du paiement.»

Et ces démarches ont payé puisque Le Petit Zèbre est maintenant bien implanté dans le marché de la déco pour bébés et enfants. Si bien qu’Ilse gère maintenant huit employés au sein de son entreprise florissante. «Le plus dur est de trouver LA personne qui convient pour le job. J’investis beaucoup de temps à former mon personnel. C’est pourquoi je prends aussi beaucoup de temps pour trouver la perle rare.»

Quant à ses principales satisfactions en tant que patronne, Ilse nous explique que la fidélité des clients et les mails de clients satisfaits sont les deux choses les plus gratifiantes pour elle. «Et quand on parle de nous dans la presse ou à la télévision, c’est toujours bon pour l’ego!»

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texte: Sébastien Daloze

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ABC

Tu rêves d’une carrière d’indépendant, en profession libérale ou de lancer ta propre entreprise? Tous nos conseils se trouvent sur le site www.ctrl-alt-start.be.

En complément, pendant les six éditions du Guido Magazine de cette année académique, nous te distillons un abécédaire des termes les plus importants quand il s’agit de monter sa propre entreprise ou de se lancer en tant qu’indépendant. Dans ce magazine: les lettres I à M.

l’ des jeunes entrepreneurs

Indépendant de façade Un indépendant de façade est un ancien employé qui effectue les mêmes tâches qu’avant en tant qu’indépendant pour son employeur. Pas seulement pour des raisons fiscales ou financières. Cela signifie que les autorités fiscales et sociales trouvent que tu n’es pas un vrai ‘indépendant’, mais plutôt quelqu’un qui effectue son travail sous la ‘supervision et l’autorité’ d’un employeur. Une telle requalification peut entraîner des sanctions, autant pour l’employeur que pour l’indépendant de façade.

Kick Rechercher de l’adrénaline n’est pas synonyme de comportement insouciant. Le kick de faire ce qui te plait, de construire quelque chose en collaboration avec d’autres personnes, de voir ton entreprise se développer et d’enfin gagner de l’argent, voici quelques aspects positifs. Encore mieux: il n’y aurait pas de ‘kick’, beaucoup de starters hésiteraient à se lancer.

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Lucratif Si tu décides de démarrer une activité d’indépendant et que tu délaisses donc (la sécurité sociale et financière de) ton métier actuel, tu as alors la possibilité légale de démarrer en tant qu’indépendant à titre complémentaire.

Il existe diverses raisons de démarrer en tant qu’indépendant à titre complémentaire: tu n’es pas satisfait de ton salaire, tu ne te sens pas bien dans ton job, ton hobby devient peu à peu une activité lucrative, tu veux mettre une étape dans ton chemin vers le statut d’indépendant, … Afin de démarrer une carrière d’indépendant à titre complémentaire, tu dois suivre les mêmes étapes que celles d’un indépendant à titre principal. La principale différence étant qu’un indépendant à titre complémentaire continue de profiter des avantages sociaux de son activité principale.

Jour de fermeture Chaque commerçant et chaque entreprise ayant pour activité la vente directe de marchandises à des clients est obligé d’avoir au minimum un jour de fermeture. Celui-ci doit comporter une période ininterrompue de 24 heures. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, le jour de fermeture obligatoire ne doit pas forcément être un dimanche. Le commerçant en question est totalement libre de choisir son jour de fermeture. Celui-ci doit toujours bien être clairement affiché à l’extérieur, tout comme les heures d’ouverture.

Musique Une allocation Sabam doit être payée parce que tu diffuses de la musique dans un endroit public; il s’agit ici d’une indemnité que tu dois payer pour la personne qui a écrit la musique (auteur). La rémunération équitable doit être payée étant donné que tu diffuses de la musique dans un endroit public; il s’agit ici d’une indemnité que vous devez payer pour les interprètes et producteurs. Tu dois également payer Unisono si ton personnel écoute également de la musique dans ton commerce.

Dans le prochain magazine: les lettres N à Q

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texte: Sébastien Daloze

TU VIENS D’ÊTRE DIPLÔMÉ ET TU RÊVES D’UNE CARRIÈRE D’INDÉPENDANT ?

TOUTES LES INFOS SUR WWW.CTRL-ALT-START.BE Ctrl-Alt-Start est la plateforme d’information de GUIDO destinée à ceux qui envisagent de se lancer dans un boulot d’indépendant, à titre principal ou complémentaire.

Il n’y a pas que les entrepreneurs ambitieux qui trouvent ici des informations intéressantes.

Ctrl-Alt-Start est aussi utile pour les jeunes diplômés qui se font une expérience en tant qu’employé tout en rêvant de lancer leur propre entreprise.

Ctrl-Alt-Start® est un concept de

avec le soutien de nos sponsors et de la

et son portail

Young Starters

Stéphanie:

vétérinaire «Il y a beaucoup de concurrence entre les vétérinaires» Se lancer en tant qu’indépendant n’est pas une mince affaire. Ce mois-ci, nous avons rencontré Stéphanie Franquet, jeune vétérinaire de 25 ans, qui nous en dit un peu plus sur son parcours, les embûches qu’elle a eu à éviter avant de s’installer et son quotidien de vétérinaire.

Stéphanie: Je pratique la médecine générale des petits animaux de compagnie et des chevaux (y compris la dentisterie équine), l’ostéopathie équine et canine ainsi que la physiothérapie équine et canine. Je suis basée dans la Province de Liège et j’exerce dans toute la Belgique.

GUIDO: Devenir vétérinaire a-t-il toujours fait partie de tes rêves?

Stéphanie: Oui! Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu devenir vétérinaire. J’ai grandi à la campagne, entourée d’animaux et j’ai toujours voulu travailler avec eux. Ensuite, au fil de mes études, j’ai développé un profond intérêt pour tout ce qui touche à la physiothérapie, la rééducation et la médecine sportive. L’ostéopathie s’est aussi imposée naturellement dans un souci d’envisager le patient dans sa globalité.

GUIDO: Pourquoi avoir choisi la spécialité des chevaux?

Stéphanie: Les chevaux me fascinent et en même

lorsqu’il panique, il vaut mieux ne pas être dans le chemin! Mais une fois qu’on réussit à entrer dans sa bulle, c’est un animal très sensible et généreux.

GUIDO: Ces études n’ont-elles pas trop été exigeantes?

Stéphanie: Les études sont longues et difficiles mais je pense qu’il faut tout simplement savoir ce qu’on veut. Je n’imaginais pas ma vie sans ce métier, je n’y ai même jamais pensé. De ce fait, il était pour moi normal de travailler un maximum pour arriver à mes fins.

Et même si les études sont difficiles, cette période reste un des meilleurs moments de la vie et il faut en profiter!

GUIDO: La transition entre les études et la vie active a-t-elle été difficile?

Stéphanie: Un peu au début, mais je pense que cela vaut pour tout le monde. C’est normal, on passe d’un statut d’insouciance et d’une vie protégée à l’université pour entrer dans la «vraie» vie avec toutes les responsabilités que cela implique.

GUIDO: As-tu rencontré des difficultés à te lancer en tant qu’indépendante?

Stéphanie: Pas particulièrement, mais j’ai la chance d’avoir un papa qui s’occupe d’une grande partie de ma paperasse, ce qui est un vrai atout, surtout quand on débute. Le plus difficile a peut-être été de s’y retrouver dans les nombreuses démarches administratives à effectuer.

«On ne manipule pas un cheval de 500 kilos comme on le ferait avec un chihuahua!»

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temps, il est très difficile de travailler avec eux.

On ne manipule pas un cheval de 500 kilos comme on le ferait avec un chihuahua! Il faut réussir à se faire accepter et créer un vrai climat de confiance si on veut pouvoir les traiter car par la force, on n’obtient jamais rien d’un cheval. Travailler avec les chevaux demande aussi une extrême vigilance de tous les instants. Il faut toujours garder à l’esprit qu’un cheval est un herbivore et donc une proie (à la différence des chiens et des chats qui sont des prédateurs dans la nature); sa seule défense est la fuite et

«Ma voiture est en quelque sorte mon bureau!»

GUIDO: Le milieu vétérinaire est-il un milieu facile?

Stéphanie: Je pense qu’en règle générale, les relations entre confrères sont bonnes. Mais il y a aussi pas mal de concurrence car le nombre de vétérinaires exerçant en Belgique est hallucinant! Le marché est saturé, on trouve des vétérinaires à tous les coins de rue, d’où une certaine concurrence, logique je pense. La solution est d’aller s’installer en France ou ailleurs où il y a une demande. Pour ma part, je suis trop attachée à mes racines pour l’envisager.

GUIDO: Faut-il être davantage passionné que dans un autre métier pour être vétérinaire?

Stéphanie: Oui, définitivement! Je pense que ce métier est trop dur et demande un investissement personnel trop important que pour tenir le coup si on n’est pas passionné. D’ailleurs, il arrive que certains confrères changent de métier après quelques années de pratique.

GUIDO: Est-il facile de se faire une clientèle?

Stéphanie: Non, ce n’est évidemment pas facile et je n’en suis encore qu’au début. Il faut s’imaginer qu’une fois diplômé, le plus dur reste à faire. On débarque sur le marché, jeune, inexpérimenté, pas ou peu équipé et on doit rivaliser avec les confrères installés depuis des années, plein d’expérience, dotés d’équipements à la pointe de la technologie. Pas facile mais pas impossible non plus!

Je pense que pour s’en sortir, il faut tout d’abord afficher une disponibilité et une motivation sans faille et ensuite, il faut se former pour se différencier des autres vétérinaires (par exemple, en dentisterie équine souvent délaissée par les vétérinaires) et offrir aux clients ce qu’ils ne trouvent pas ailleurs (par exemple, la physiothérapie, encore peu connue en Belgique). On est

alors «armés» pour rivaliser.

GUIDO: Tu n’es pas employée, cela comporte-t-il des inconvénients?

Stéphanie: Le plus gros inconvénient est que je n’ai pas de salaire fixe à la fin du mois, donc pas de sécurité financière. Mais les avantages sont nombreux à mes yeux: je suis libre de travailler à ma manière et de prendre le temps que j’estime nécessaire pour faire les choses. J’organise mes journées comme je le veux, je suis libre de choisir mes partenaires de travail et je sais que même si mes journées sont chargées, je travaille pour moi et cela est très satisfaisant.

GUIDO: Comment s’articule une journée-type?

Stéphanie: Je n’ai pas de journée-type et c’est aussi un autre avantage. Je partage mon temps entre différentes cliniques petits animaux dans lesquelles j’assure les consultations de physiothérapie, les manèges et écuries où se trouvent mes patients équins et ma voiture dans laquelle je passe aussi beaucoup de temps. Je n’ai pas de cabinet, donc ma voiture est un peu mon bureau!

GUIDO: Quelles sont tes principales satisfactions à être ton propre patron?

Stéphanie: La liberté de vraiment m’organiser comme je le souhaite. Comme je l’ai dit, parfois j’estime qu’il est nécessaire de prendre dix minutes de plus que prévu avec certains patients. Je ne pense pas pouvoir supporter d’avoir quelqu’un derrière moi qui compte mes heures et me demande d’assurer un patient tous les

quarts d’heure. Ce n’est pas ma vision du métier.

GUIDO: Quelles sont les principales satisfactions que t’apporte ce métier?

Stéphanie: Outre le contact avec les animaux et les joies que cela apporte, ce métier est doté d’une facette particulièrement sociale à laquelle on ne s’attend pas spécialement quand on débute. Ce n’est d’ailleurs pas toujours évident de «gérer» les propriétaires au début mais une fois les premières consultations hésitantes passées, on a souvent la chance de faire de belles rencontres, humainement parlant. Une autre grande satisfaction est le fait de passer beaucoup de temps à l’extérieur, de bouger énormément et de voir de nouvelles têtes tous les jours.

GUIDO: Ce n’est pas trop difficile financièrement?

Stéphanie: Il ne faut pas le cacher, les deux premières années sont réputées pour être très difficiles financièrement. Les clients sont rares et les rentrées d’argent servent à payer les charges sociales, les assurances et les frais en tous genres. On me dit souvent que je fais le plus beau métier du monde alors je pense que ça vaut le coup de s’accrocher et que cela va en s’améliorant.

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