Grand A N°12 Janvier-février 2011

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LE JOURNAL DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE L’

N °12 JANVIER-FÉVRIER 2011

P.04 ÇA BOUGE

DANS L’AGGLO

DU CŒUR AU RESTO

La Table de Regain, un restaurant différent à découvrir absolument ! Présentation.

P.06 ILS EN PARLENT

ACCROS À L'EAU À Atlantis, les bénévoles des clubs et des associations s’engagent auprès des jeunes et permettent la découverte de multiples disciplines aquatiques. Avec passion.

P.12 ENVIRONNEMENT

RÉVOLUTION VERTE ET BLEUE Un méthaniseur aux propriétés inédites, le programme de la 4e semaine de l’eau, une nouvelle licence : l’actualité est riche à Fonlabour.

GRAND ANGLE Albi, Arthès, Cambon d’Albi, Carlus, Castelnau de Lévis, Cunac, Dénat, Fréjairolles, Labastide Dénat, Lescure d’Albigeois, Le Sequestre, Marssac sur Tarn, Puygouzon, Rouffiac, Saliès, Saint-Juéry, Terssac

LES BONS GESTES


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P. 03 ACTU VUE PAR…

P. 04-05 ÇA BOUGE DANS L’AGGLO

P. 07-08-09 GRAND ANGLE

P. 10-11 L’ÉCO DE L’AGGLO

P. 12 ENVIRONNEMENT

Le point sur les NRAZO (nœuds de raccordement d’abonnés en zone d’ombre) Rencontre et points de vue.

Bravo les siestes L’équipe de la médiathèque Amalric d’Albi a reçu le 1er prix d’un jury de professionnels qui couronne son animation : " les siestes littéraires ”.

Les bons gestes Entre le petit garçon qui porte son sac jaune et le grand qui conduit le camion benne de l’agglo : la chaîne de la collecte et du tri des déchets est ponctuée de " bons gestes" .

S.O.S. : tout va bien Dans le secteur très réglementé des panneaux de signalisation routière, Sud Ouest Signalisation innove. Parlons business avec le cœur Une association pour promouvoir les valeurs de l’Albigeois.

Révolution verte et bleue À Fonlabour, élèves et étudiants mettent l’écologie à la portée de tous.

JACQUES LASSERRE

ÉDITO

GRAND A est édité par la communauté d’agglomération de l’Albigeois. Parc François Mitterrand – 81 160 Saint-Juéry Tél. : 05 63 45 72 47 – www.grand-albigeois.fr Directeur de publication : Thierry Dufour Rédaction : Sabine Thiry, Yann Wargny et Marie-Flore Borg Photographies : Altus Reflex, P. Alibert/CSA, Olivier Dion/Livres Hebdo, Sud Ouest Signalisation, Guillaume Oliver, Scène nationale d’Albi, Musée Toulouse-Lautrec, Mairies de Saint-Juéry et du Séquestre, Daniel Vijorovic. Merci à Roman qui nous sourit en couverture. Conception, maquette, mise en page : ICOM RCS Toulouse B 393 658 760 - 33771110 icom-com.fr - ISSN : 2101-1430. Dépôt légal : janvier 2011 Tirage : 42 000 exemplaires. Document imprimé par l'imprimerie Ménard, entreprise Imprim'vert®, procédé CtP avec des encres à base végétale. Papier Condat Silk, 90 g.

Voici le premier GRAND A de l’année et je suis honoré d’en signer l’éditorial. Sans dresser un bilan détaillé de l’année écoulée, je rappellerai qu’en 2010 des caps importants ont été franchis par notre communauté d’agglomération. Le transfert de compétences municipales vers l’agglo, la voirie notamment, montre au fil des travaux, comme dans ma commune de Saint-Juéry où le chantier de l’avenue Jean Jaurès s’est achevé cet hiver, que les élus ont opéré les choix adéquats. L’union de nos 17 communes s’est renforcée et je constate que la concertation et le respect demeurent la règle de nos débats. Ce qui n’empêche pas d’être ambitieux ! Mener des actions volontaristes – tenter de réduire la fracture numérique, piloter le chantier rocade, lancer le projet technopolitain pour ne citer que ces quelques zooms de notre magazine – c’est influer sur notre destinée collective. Le dossier de ce numéro consacré aux déchets, à notre politique de valorisation et de tri, aux équipements de notre site de Ranteil le prouve. Je ne reviendrai pas dans ces lignes sur l’effort qui est attendu de chacun de nous : les chiffres parlent d’eux-mêmes, et j'ai confiance en la capacité des habitants de l’agglo à faire les " bons gestes ". Sur ce sujet, comme sur le reste, ce qu’il faut retenir c’est que nous sommes les acteurs des enjeux de demain, à l’échelle de chaque foyer comme au niveau communautaire, qu’il s’agisse de développement durable, d’attractivité économique ou tout simplement d’équilibre budgétaire. Partout, au fil de ces pages, nous découvrons des professionnels investis dans leur métier, des bénévoles passionnés, des réalisations d’envergure : engagement, volonté, vitalité se déclinent dans tous les domaines privés et publics. Je le constate dans ma commune et je le partage avec mes collègues de l’agglo : malgré les difficultés et la morosité qui quelques fois nous clouent au sol, nous trouvons, ensemble, l’énergie nécessaire pour nous dépasser et voir loin. C’est le sens des vœux que je formule à l’attention de tous les habitants de notre agglomération. Et si, comme nous l’apprend GRAND A, l’année 2011 est celle de la lucidité et de la clairvoyance, sachez que vos élus mobiliseront ces qualités pour conduire à bien les projets de notre territoire.

Jacques Lasserre, vice-président délégué à la collecte et au traitement des déchets


ACTU VUE PAR… P R…

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GRAND A de janvier 2011 consacre son actualité aux NRAZO : les nœuds de raccordement d’abonnés toujours situés en zone d’ombre, c'est-à-dire sans ou avec un très faible débit Internet.

RENCONTRE AVEC

DOMINIQUE SANCHEZ

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Dominique Sanchez, vice-président chargé des nouvelles technologies de l’information : « Je comprends l’impatience de certains abonnés et j’imagine la frustration de ceux qui ne peuvent bénéficier du haut débit pourtant accessible chez leur voisin… En ce début 2011, une bonne partie de nos engagements est réalisée et l'option technologique choisie reste toujours pertinente : le conseil général de l’Aveyron vient, par exemple, d'opter pour les mêmes choix que nous. Si des difficultés techniques expliquent le retard d’installation des 3 derniers NRAZO de Jarlard, Terssac et Castelnau de Lévis,

c’est bien souvent la situation et l'architecture du réseau filaire qui sont à la source du frein au haut débit ; notre service technique est régulièrement en contact avec l'opérateur pour trouver les meilleures solutions possibles. Nous maintenons l’objectif de 100 % de couverture à un débit satisfaisant, la volonté des élus de la communauté d'agglomération étant bien de ne laisser aucun « naufragé » du haut débit. Par solidarité, aujourd'hui, notre collectivité investit là où les fournisseurs d'accès internet, dans leur logique de rentabilité, ne seraient jamais venus et cet investissement prépare aussi l'avenir et l'arrivée du très haut débit. »

Internet n'est pas un service public GRAND A a puisé auprès de l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) et du CETE (Centre d’études techniques de l’équipement) des éclaircissements sur le qui fait quoi en matière de fourniture Internet. La fourniture Internet n’est pas un service public. Mais dans le cadre fixé par l’ARCEP, l’intervention des collectivités territoriales est possible depuis la loi pour la confiance dans l'économie numérique du 13 mai 2004. Un nouvel article L. 1425-1 du Code général des collectivités territoriales leur donne la possibilité d'établir des réseaux de télécommunications (fourreaux, câbles cuivre ou fibre, abris pré-équipés, mats ou poteaux…) lorsque l'investissement privé ne suffit pas à assurer l'aménagement numérique de leur territoire. Ces réseaux seront à disposition des opérateurs privés présents sur le marché dans le respect de l’égalité et de la libre concurrence. La collectivité ne peut se positionner comme opérateur que s’il y a carence constatée d’initiatives privées.

POINTS DE VUE ALAIN DUPUIS, RESPONSABLE DU DOSSIER NRAZO À L’AGGLO

MICHEL TREBOSC, VICE-PRÉSIDENT DÉLÉGUÉ À L'ENVIRONNEMENT, MAIRE DE ROUFFIAC

« L’action de l’agglo, qui n’a aucune obligation en la matière, ne peut concerner que les infrastructures. Avec les NRAZO, l’agglo a choisi d’améliorer les sous-répartiteurs de France Télécom, en installant pour son compte 11 armoires, disponibles à tous les fournisseurs d’accès, en en connectant une partie à des centraux via une vingtaine de kilomètres de fibre optique, pour compléter les réseaux déjà déployés par le conseil général et /ou par des communes. Ce programme complexe et ambitieux s’achève. Aujourd’hui une trentaine d’abonnés sur les 824 traités ne peuvent pas recevoir Internet via le réseau filaire ; environ 800 sur 5 000 surfent toujours avec un débit inférieur à 1Mb/s. C’est le cas notamment d’habitants de Lescure qui ont sollicité leur maire, M. Claude Julien. L’agglo appuie ces doléances en les transmettant à ses interlocuteurs de France Télécom, localement et à la direction régionale ».

« Nous avons changé de siècle en décembre 2009 ! » pour le maire de Rouffiac, l’installation d’un nœud de raccordement supplémentaire sur la commune a révolutionné le quotidien de tous. Il faut dire qu'avant l'installation d'une nouvelle armoire il y a un an, la commune était littéralement sinistrée. « A la mairie nous n’utilisions pratiquement pas Internet tant les connections étaient lentes et chaotiques. Aujourd’hui les pièces jointes s’ouvrent en 2 clics. Idem à l’école où beaucoup de relations avec l’académie se font par mail sans même parler des recherches documentaires. » Le maire estime que l’absence d’ADSL a freiné les nouvelles installations dans sa commune : « Une famille qui souhaite acheter un terrain pour y bâtir son foyer vérifie d’abord sa connexion au monde ! À Rouffiac, aujourd’hui, qu’ils utilisent Internet pour leurs loisirs ou leur activité professionnelle, 99,9 % des habitants sont satisfaits ! »

3 TECHNOLOGIES EN PRÉSENCE • des émetteurs d’ondes radio diffusent un signal dans un rayon théorique de 10 km capté au moyen d’une antenne installée chez l’habitant. L’émetteur est relié à un central d’opérateur privé ; • des satellites envoient un signal haut débit à une parabole installée chez l’habitant ; • les NRA ZO utilisent le réseau de téléphonie filaire (les sous-répartiteurs de France télécom) en le doublant de nouvelles armoires, réduisant les distances jusqu’à l’habitant, que les fournisseurs d’accès utiliseront pour raccorder leurs abonnés. Les candidats devaient analyser la situation locale et proposer une technologie adaptée. L’offre France Télécom a été retenue pour son aptitude à accompagner le développement démographique de l’agglomération. Il s’agit d’une offre « filaire » ouverte à tous les fournisseurs d’accès Internet proposant les services en vigueur aujourd’hui (Internet, téléphone, TV) à la différence des deux autres technologies encore « en développement ».

En 2007, France Télécom a terminé l’équipement en ADSL des répartiteurs téléphoniques (NRA) de France. Certaines lignes téléphoniques restent inéligibles à l’internet à haut débit par ADSL notamment en cas de lignes trop longues ou du diamètre insuffisant de leurs fils de cuivre. 500 000 lignes seraient encore concernées en France. Pour répondre aux collectivités confrontées à ces zones blanches, France Télécom, propriétaire et exploitant de la boucle locale téléphonique cuivre, a conçu la solution « NRA-ZO ». Elle consiste en la mise en place d’un appareil électronique (DSLAM) pour identifier l’abonné et véhiculer les contenus ADSL, à proximité du sous-répartiteur, dans un local ou armoire à créer. La diminution notable des longueurs de lignes obtenue étend la couverture ADSL. La mise en œuvre du NRA-ZO s’appuie sur une importante participation des collectivités.


ÇA BOUGE DANS NS L’AGGLO... L’ GGLO...

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LA MÉDIATHÈQUE SE DÉPLACE Dans nos médiathèques, certains services sont particulièrement conçus pour les publics dits « empêchés ». À son arrivée à la médiathèque Amalric en 2004, Céline Leclerc, responsable de la section adultes, a structuré le portage de livres à domicile. Elle est fière de ce projet humain unique mais un peu « gênée d’en faire la promotion, car nous manquons de bras pour en assurer le développement ». Aujourd’hui, une vingtaine de personnes handicapées, âgées ou momentanément

BRAVO LES SIESTES

invalides, reçoivent, une fois par mois, la visite de leur référent de lecture. « Le même agent suit la personne, explique Céline Leclerc. Pour connaître ses goûts et ses attentes, pour pouvoir sélectionner les livres qui lui plairont, une relation privilégiée doit s’instaurer ». Avec George, Paulette ou la pétillante Geneviève, non voyante, un bout de vie se tisse entre inconnus, sur fonds d’essais philosophiques, de romans à l’eau de rose ou de récits d’aventures.

EN CLAIR Moins d’un ou deux mois suivant sa sortie en librairie, le dernier best-seller est édité en gros caractères. La diffusion de ces ouvrages ne suit pas le réseau classique et il peut être compliqué de se les procurer. Sauf… dans nos trois médiathèques d’Albi, Lescure et Saint-Juéry où ces fonds sont très bien fournis, avec une majorité de romans mais aussi des rééditions de classiques ou des policiers.

Le Grand Prix Livres Hebdo des bibliothèques 2010, à l’initiative du magazine des professionnels du livre, réunit des éditeurs, des bibliothécaires et des libraires. Récompensant les initiatives originales qui renforcent la fréquentation des bibliothèques, le palmarès 2010 couronne les « siestes littéraires » de la médiathèque Amalric du Prix de la meilleure animation. Une cérémonie officielle, présidée par l’écrivain Anna Gavalda (qui prend la pose « sieste » sur l'épaule de Matthieu Desachy, directeur de la médiathèque – Céline Leclerc, initiatrice du projet sourit au photographe), a eu lieu à Paris le 9 décembre dernier.

CAP VERS L'EMPLOI

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La Table de Regain Square Bonaparte, Albi 05 63 46 03 49. Vous pouvez recevoir le menu de la semaine par mail chaque vendredi ; privatiser la salle (30 couverts) ou le petit salon (table ronde pour 6 convives) ; profiter d’un menu à thème à Noël, à la chandeleur ou pour fêter le printemps… La Table de Regain est ouverte du lundi au vendredi à 12 h 00. Et sur réservation exceptionnelle le soir, pour des groupes à partir de 20 personnes.

DU CŒUR AU RESTO…

Où bien manger pour le déjeuner, sans se ruiner ? GRAND A n’est pas guide gastronomique mais recommande vivement La Table de Regain, à Cantepau. Pas de décorum, le sujet est bien dans l’assiette. Les légumes sont frais, cueillis dans le jardin tout proche ; la cuisine traditionnelle et fine « rassasie même les gros appétits » précise notre serveur du jour, Yannick, en souriant. Isabelle Bianchi, directrice de Regain explique : « notre restaurant est une entreprise d’insertion. Si, à sa création en 2006, nous avons bénéficié de l’aide de la ville d’Albi, du Conseil général et de dons de la fondation des brasseries Kronenbourg et de l’Union des mutuelles du Tarn, il s’agit bien d’une entreprise à part entière. Notre objectif est avant tout le chiffre d’affaires ». Mais la mission du restaurant est bien sûr d’offrir à des personnes en insertion une formation complète aux métiers de la restauration. En alternant les se-

maines en salle, en cuisine et à l’entretien du linge dans la buanderie de l’établissement, chacun acquiert un bagage à poches multiples. « Ces jeunes, d’une trentaine d’années au plus, ont un véritable projet dans ce secteur. Une chargée d’insertion les aide, à raison d’une heure par semaine, à trouver leurs repères, se reconstruire humainement et socialement. Quand ils sont prêts, professionnellement, elle les accompagne dans leur recherche d’emploi qui commence souvent par un stage non rémunéré. Une quarantaine de jeunes est passée par le restaurant, en des séjours de 12 mois en moyenne ». C’est Éric Ramos qui dirige le restaurant et assure la formation de ses trois employés. « Son profil correspondait à nos attentes : d’abord salarié, il a ensuite géré son propre restaurant gastronomique. Ses compétences polyvalentes – achat, administration, cuisine, service – sont un atout. Son désir de transmettre la passion de ce métier fait le reste ! Il y met tout son cœur ».

Début décembre, plus d’une centaine d’étudiants post bac ont pu expérimenter les affres de l’entretien d’embauche lors d’un après-midi " job dating ", organisé conjointement par l’agglo et la DOSI – division orientation stages et insertion de Champollion. Dix-sept institutions et entreprises, représentées par leur directeur des ressources humaines, ont joué le jeu. Cette première manifestation du jeudi sera reconduite. L’agglo et Champollion ont d’ailleurs scellé par une convention leur engagement à promouvoir toutes les actions pour une meilleure insertion professionnelle des étudiants ; à renforcer les liens entre l’université et le tissu économique local. Comme l’a expliqué le jeune D., après un entretien de dix minutes avec N. Mariou, consultante en ressources humaines et emploi pour Conseil RH : « Avoir, en décembre, l’opportunité de tester ses forces et faiblesses face à un recruteur est un exercice très concret… et quand en plus il se déplace jusqu’à nous, c’est royal ». Hélène Ogé-Carlat, en charge de l'Enseignement supérieur à l'agglo, confirme que les entreprises ont apprécié le format éclair de ces entretiens et la motivation des candidats.


ÇA BOUGE DANS NS L’AGGLO... L’ GGLO...

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Des émulsions, un peu de liant, un temps de prise à respecter… Non, GRAND A ne vous confie pas la recette de la truffe aux trois chocolats et ce croquis n’est pas la coupe d’un millefeuille fraise mangue. C’est la rocade ! Notre rocade, vue sous un angle inédit.

Terre-plein central

INTERVIEW

Bande d'arrêt d'urgence

Chaussée

Réseau d'appel d'urgence Glissière en béton armé

caniveau

Inclinaison 2.5%

2.5%

couche de roulement : 2.5cm couche de liaison : 6cm couche de base : 13cm couche de fondation : 13 cm grave naturelle, granulométrie ≥ à 20mm couche de forme : 35cm

0.20 0.45

chaussée

liaison roulement

base fondation couche de forme

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UN MILLEFEUILLE INCROYABLE SAVOIR

Au Moyen Âge les routes importantes étaient recouvertes de cailloux liés à la chaux : l’origine du mot chaussée. John Loudon MacAdam, ingénieur écossais, élabora un revêtement révolutionnaire fait de pierres concassées, cylindrées et agglomérées d’un agrégat sableux. Cette technique traversa la Manche en 1849. Les fans de génie civil se retrouvent sur : www.planete-tp.com

« On attend les beaux jours pour poser l’enrobé sur le tronçon de 1 300 mètres en cours de construction ». Les ouvriers de l’entreprise Bec ne sont pourtant pas désœuvrés et s’activent aux fondations et ouvrages d’art. En parallèle, le 17 janvier l’entreprise Eiffage démarre le terrassement de la voie de déplacements doux qui servira aussi de piste l’entretien des écrans acoustiques entre les échangeurs de Castres et du Séquestre. Le montage des écrans suivra début février. GRAND A profite d’une visite de chantier pour étudier de près la "fabrication" de la chaussée. Notre rocade est et sera unique au monde. Si la composition théorique des différentes chaussées est la même à Dunkerque, Evian ou Albi, « sa mise en œuvre diffère d’une région à l’autre en fonction des matériaux disponibles localement, explique Christian Sieys, directeur du service maîtrise d’ouvrage de l’agglo. Dans la vallée du Rhône les sols sont "prêts à l’emploi", en revanche dans la Somme, le sous-sol sablonneux oblige à dérouler un film en feutre sous la couche de forme. Ici des graves argileuses sont enrichies à la chaux ». Des catalogues de chaussée type ont été constitués pour faciliter le travail des concepteurs mais c’est l’usage final de la voie qui détermine avec pré-

cision l’épaisseur et la structure de chaque couche. Parce que la RN88 supporte un trafic important et nécessite des conditions de sécurité optimales, une couche de liaison de 6 cm constituée de granulats et de liant hydrocarboné est ajoutée. Elle réduit les bruits de roulement et protège les couches inférieures des infiltrations d’eaux pluviales notamment. La couche de base et la couche de fondation en enrobé, de 13 cm chacune, assurent la résistance mécanique en répartissant les pressions induites par le trafic. Elles sont collées les unes avec les autres au moyen d’une d'émulsion de bitume afin d'obtenir une meilleure transmission des efforts horizontaux. L'ensemble repose sur la couche de forme, (composées de matériaux locaux d’une granulométrie inférieure à 20 mm liés avec de la chaux), puis sur le sol naturel ! Les bons dosages de ce gâteau sont la clef de la résistance à long terme de la chaussée. Ce que l’automobiliste voit n’est que la couche de roulement, dite de confort : ici un béton bitumineux de 2,5 cm d’épaisseur. Quand celui-ci recouvre enfin le millefeuille, le tronçon est terminé… 3 sur 5 en décembre 2011 !

C’est le trafic des poids lourds qui détermine les épaisseurs des couches de base et fondation. Un calcul, très complexe, repose sur le postulat de 1PL=500 000VL.

Un tel chantier mobilise des experts à tous les niveaux. Les enjeux comme les contraintes sont de taille Anne-Marie Rosé, vice-présidente déléguée à la voirie, rencontre régulièrement les spécialistes. Elle revient pour GRAND A sur quelques éléments notables. Un laboratoire prélève tous les jours des échantillons pour vérifier que le mélange est homogène, qu’il prend et surtout qu’il durcit ! On scrute le ciel ! Les incidences météorologiques sont prévues dans le marché et tout le planning de réalisation se conclut "hors intempéries". Les entreprises contractent même des assurances spécifiques pour limiter les conséquences de ces pauses involontaires. À ma connaissance le chantier ne s’est arrêté que deux semaines fin novembre à cause des fortes pluies. Les géomètres testent chaque couche, notamment avec un camion muni de vérins. Ils rédigent alors un "bon à continuer le chantier". Mais quelles que soient leurs conclusions, la nature ou la difficulté des étapes en cours, la circulation sur la RN88 sera toujours maintenue. C’est le message que je souhaite rappeler en invitant tous les usagers à la patience ».

COMMUNIQUONS Mi décembre l’agglo a réuni les entreprises concernées notamment par l’échangeur du stadium, prochaine étape du chantier. Conscients des impacts des travaux, les techniciens ont présenté les circuits de déviations et les aménagements imaginés pour les limiter. Une communication « en amont » très appréciée des participants.

Jusqu’à fin avril une voie de circulation (sens Toulouse Rodez) est neutralisée à partir de l’échangeur du Séquestre. Pour votre sécurité et celle des hommes qui travaillent sur les voies de jour comme de nuit, restez vigilants et modérez votre vitesse. Infos sur www.grand-albigeois.fr.


ILS EN PARLENT RLENT

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Mercredi 22 h 30, il fait nuit noire mais les projecteurs d’Atlantis sont encore allumés. Ici on joue, là, on avale des longueurs… Le long des bassins, l’ambiance est détendue, on discute. Quand ils quittent les lieux, les nageurs des associations et clubs de natation ont des étoiles dans les yeux. Rencontre avec des passionnés de l’eau.

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ACCROS À L’EAU

SAVOIR De A à W, les associations à Atlantis ou Taranis, offrent une large gamme d’activités. Outre la natation sportive ou les ballets de natation synchronisée, on peut apprendre les techniques de sauvetage et passer son BNSSA ; obtenir ses niveaux de plongée, s’entraîner dans le cadre des épreuves de Triathlon ou jouer au water-polo.

Pascal Alibert, bénévole très engagé au sein du Club subaquatique albigeois et de l’Entente nautique albigeoise, est passionné. Son épouse Yvette aussi d’ailleurs. Qu’ils soient président, trésorier, secrétaire ou adhérents très actifs, Anne, Bruno, Michel et les autres ont la fibre associative : elle est aussi solide que leur passion de l’eau ! Autour des bassins, ils sont « heureux d'être là ». Il faut reconnaître, en toute impartialité bien sûr, que l’espace aquatique Atlantis est particulièrement accueillant. Florian, entraîneur de natation et de water-polo pour Albi Natation, rêve d’un bassin de 50 mètres mais admet volontiers qu’« Atlantis est vraiment agréable, très aéré. Les nageurs comme le public qui assiste aux compétitions évoluent dans de très bonnes conditions… Notre club dispose même d’un bureau ici ». Philippe Bécaud, directeur des espaces aquatiques, précise : « l’agglo, en apportant son aide et notamment la mise à disposition des équipements, soutient la vitalité associative locale. C’est la volonté de nos élus… et ce n’est pas le cas partout ! ». Six ou sept fois par an, Atlantis se transforme en salle de spectacle lors des compétitions organisées par les clubs. Un public fervent se presse alors sur les gradins. Comme pour les compétitions de sauvetage de l’Entente nautique, que Florian Lacaustra, vice champion du monde du 50 mètres dans cette discipline, décrit comme « super impressionnantes ». Denis Ovidio, chef de bassin, est l’interlocuteur

des associations : « Nous sommes au maximum des capacités pour préserver l’accès des scolaires et du public. Les présidents de club le savent bien et nous travaillons en harmonie ». Il reçoit les équipes avant le démarrage de la saison, en septembre. « Nous reprenons point par point tous les aspects sécuritaires. Même si le personnel d’Atlantis est toujours présent, les consignes, la configuration des lieux doivent être revues dans le détail et maîtrisées par tous ». D’ailleurs chaque association fréquentant les espaces aquatiques de l’agglo dispose systématiquement d’un encadrant qualifié, à jour des formations de premiers secours. Près du grand bain, une quinzaine d’enfants entoure un grand musclé. En quelques minutes une valse endiablée agite la surface de l’eau, les cris raisonnent : la séance de mini polo des 8/12 ans a commencé. GRAND A reste bouche bée,

Par leur engagement à l’éducation des jeunes par le sport, leur rôle d’initiateur de multiples disciplines aquatiques, les associations complètent la mission de l’agglo Florian commente : « Notre discipline est méconnue, mais le public adore ! Un sport collectif dans l’eau c’est idéal pour le corps et l’esprit avec des séances toute l’année au mépris des intempéries. Si on se prend au jeu, comme ça m’est arrivé, on rejoint Carlos qui entraîne le groupe compétition. Notre équipe est en national 3. Ce n’est pas rien ! ».

VOYAGE DANS L’AUTRE PLANÈTE Chez eux, on plonge en famille. Pascal, le père, est un ancien joueur de rugby ; sa passion des fonds sous-marins est récente : « J’ai eu le coup de foudre à 40 ans. » Anne Huc, présidente du Club subaquatique albigeois, parle de passion également : « C’est un sport particulier. Entre eux, les plongeurs sont sur une autre planète. Mais cet engouement repose pour beaucoup sur l’esprit qui règne dans notre club ». Entre les 120 adhérents, du jeune Antonin au vétéran Henri, un lien est tissé… aussi solide et vital que le détendeur qui, une fois sous l’eau, les relie à leur bouteille d’air. « Tous ne pratiquent pas à Atlantis, mais cotisent à l’association et participent aux activités ». Sorties en Méditerranée, animations auprès de scolaires, de comités d’entreprises, avec les élèves de Fonlabour pour la Semaine de l’Eau, les anciens côtoient les nouveaux avec aisance. À raison d’une centaine de baptêmes par an (à partir de 8 ans, même si la pratique de la plongée ne commence qu’à l’âge de 14 ans) la relève est assurée !

La vingtaine d’initiateurs et moniteurs du CSA sont tous bénévoles, la direction est collégiale et construit un club ouvert à tous. « Certes, explique Pascal Alibert, la plongée est un sport coûteux. Mais nos formations et le matériel à disposition sont gratuits. Deux moniteurs sont formés handi-plongée, nous organisons des baptêmes à la demande pour partager le bonheur de l’eau avec le plus grand nombre ». Les équipements d’Atlantis « facilitent aussi nos activités, précise Anne Huc, avec un local technique équipé d’un compresseur et une salle de cours ». Quand aux sorties, une douzaine par an, elles conjuguent le plaisir à l’économie. « On partage les voitures et les bungalows… On se débrouille ! » Sous l’eau, les scarabées se transforment en sirènes, en communion avec une nature invisible au commun des mortels qui lui, barbote en surface… Testez vos connaissances au bio-quizz, découvrez l’histoire du club – rédigée par un des fondateurs Henri Mur – et toutes les activités du club sur : www.plongee-csa.com


GRAND ANGLE NGLE

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GRAND A souhaitait vous présenter les différents circuits qui s’activent dès que le camion benne de l’agglo disparaît au coin de votre rue. Recyclage du verre, transport des emballages ou des ordures ménagères vers Ranteil, nouveau départ… il y a une vie après la poubelle ! Mais c’est vous qui en décidez.

LES BONS GESTES

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Jacques Lasserre, vice-président délégué à la collecte et au traitement des déchets : « Quand j’ai pris en charge cette délégation en 2008, nombre de sujets brûlants étaient au programme. Je suis heureux du travail accompli sur le site de Ranteil : la fermeture de l’ancienne décharge et la construction d’un quai de transfert des déchets permettent à l’agglo d’être en conformité avec les réglementations et à nos équipes de travailler dans de bonnes conditions. Ils sont au bout de la chaîne ; de l’autre côté il y a l’habitant, le consommateur, le contribuable. Ce ne sont pas trois individus différents ! Or en étudiant les chiffres ahurissants des déchets produits

par foyer, leur impact sur les finances publiques et le risque écologique qui pèse sur les générations futures, on se pose la question. Je ne suis pas partisan du catastrophisme et ne souhaite pas endosser la toge du moralisateur mais il est nécessaire de rappeler les responsabilités de chacun. Les élus ont pris, régulièrement les leurs et notre gestion des déchets est plutôt performante. Mais quelles que soient les options retenues, le système repose sur nos décisions individuelles, dans nos poubelles et caddies. Trier plus et mieux favorise le recyclage : c’est une démarche vertueuse qui crée des emplois, diminue les coûts et épargne nos ressources naturelles. Un geste qui rapporte à tous ! »


GRAND ANGLE NGLE

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LES (DES)SOUS DU TRI

33 %

En réglant sa TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères - voir GRAND A novembre 2010), chaque contribuable finance la collecte et le traitement des déchets. Ce service, indispensable, coûte cher. Toutefois la valorisation du verre, des emballages, des journaux et magazines, notamment, génère des recettes. La plus importante provient d’Eco-Emballages qui finance 56 % du processus de traitement : 380 000 € ont été versés à l’agglo en

des déchets ménagers sont constitués d’emballages.

2009. Soyons clairs : ces recettes ne compenseront jamais les dépenses, mais il serait suicidaire, économiquement et écologiquement, de ne pas trier ! En favorisant le tri, les collectivités divisent en moyenne par deux leur facture de traitement estimée, en 2009, à 6,48 € par Français (mais seulement à 4,75 € par habitant du Grand Albigeois). Le recyclage de 4 842 tonnes de matériaux sur notre territoire a permis en 2009 "d'économiser" 2 000 tonnes de CO2.

Avec la VOA, notre agglo dispose d’un atout environnemental majeur pour recycler le verre. De nos 201 conteneurs enterrés et colonnes, via Briane Environnement à Saint-Juéry qui trie le verre collecté, jusqu’au verrier, un circuit très vertueux fonctionne. Mais un effort supplémentaire est nécessaire !

LE CIRCUIT FRANÇAIS Depuis 1992, Eco-Emballages lie usagers, industriels et collectivités locales. Plus de 50 000 entreprises y adhèrent et ont versé 418,2 M€ de contributions en 2009, dont 92 % sont reversés aux collectivités locales. Son soutien – appui technique ; partage d’expériences ; actions de communication ; formation des intervenants et aide financière – est proportionnel à la performance du tri de la collectivité. Tout le monde se trompe : ce logo signifie que l’industriel paie sa contribution à Eco-Emballages et non pas forcément que l’emballage de son produit est recyclable.

TOUJOURS PLUS

UNE BOUTEILLE DE PLUS ! 4 kg par an et

par habitant C’est 1 bouteille de plus par habitant et par mois à jeter dans le conteneur à verre !

EN CLAIR

Seulement les verres d’emballage se recyclent. (Pas de verres de table, de vases, de vitres et surtout pas de « pyrex », portes de four, plaques vitrocéramiques ou plateaux de micro-ondes !).

C’est en 1975 que les fabricants de verre d’emballage (bouteilles, bocaux, flacons et pots) ont lancé une politique nationale de valorisation du verre. Pour fabriquer ce verre, le calcin, un verre broyé issu du recyclage, est mélangé à des matières premières naturelles (silice, soude, calcaire). Incorporé au mélange de base, le calcin remplace de plus en plus la matière première d’origine : 6 bouteilles sur 10 produites par la VOA proviennent désormais de verre recyclé ! Jean-Philippe Chaudrut, responsable recyclage du verrier albigeois, se souvient : « Il fallait inventer de nouveaux procédés, concevoir la collecte, le transport, le tri… Ici, Briane a été le seul à relever ce défi. Depuis, nous avons élaboré un partenariat 100 % local où tout le monde est gagnant : l’industriel, le consommateur et la collectivité ».

VIA SAINT-JUÉRY « Nous recevons environ 350 t par jour soit 85 000 t par an collectées en Midi-Pyrénées » précise Florian Herissay, directeur verre de Briane Environnement. En quelques années, les techniques ont permis d’industrialiser le tri. En identifiant les corps opaques, le tri optique permet d’éjecter la céramique, les cailloux ou les bouchons. Depuis 2009, 11 nouvelles machines dissocient le verre blanc des verres colorés. Grâce à elles, les 18 professionnels de l’équipe n’ont qu’un objectif : livrer le calcin le plus pur. « La mauvaise qualité d’un lot souillé de cailloux, de verre non recyclable, ou d’autres matériaux a des impacts financiers sur tous les partenaires ».

1 TONNE COLLECTÉE = 1 TONNE RECYCLÉE Adiouma Sow, responsable du service collecte déchets à l’agglo, explique : « Le verre que nous collectons et livrons à Briane est de très bonne qualité. Mais les volumes baissent : 1 881 tonnes en 2009 ; environ 1 830 en 2010. Nos performances sont de 23,9 kg/hab/an contre 30,4 kg/hab/an en moyenne nationale ». Doit-on se satisfaire d’un tel score sur les terres mêmes d’un des plus célèbres verriers de France ? Cyril Duault, directeur de la VOA rappelle que le recyclage du verre est un cycle parfait. « 1 tonne collectée égale 1 tonne recyclée et ce, à l’infini, sans altération des qualités de la production. La réduction de l’empreinte écologique est réelle à chaque étape du cycle depuis l’extraction des matières premières jusqu’à l’utilisation du produit fini ». Financièrement, les recettes de la collecte sont doubles pour l’agglo : au prix du calcin payé par le verrier s’ajoute une prime de 4 € la tonne versée par Eco-Emballages. Aujourd’hui, sur notre territoire, on estime que 10 kg de verre valorisable par habitant sont jetés avec les ordures ménagères dont la collecte et le traitement coûtent chers ! Avec seulement 4 kg de verre supplémentaires recyclés par habitant, notre collectivité économiserait 23 500 €/an. Repérez « votre » collecteur de verre sur www.grand-albigeois.fr, rubrique "gestion des déchets/points d’apports volontaires" ou par téléphone au Service Collecte des Déchets Ménagers : 05 63 49 13 50

Sur 391 kg de déchets par an et par habitant, les Français trient en moyenne 45 kg d’emballages et 24 kg de journaux et magazines. L’an dernier, dans l’agglo, nous avons produit 335 kg/hab/an d’ordures ménagères dont 39 kg d’emballages et 22 kg de journaux et magazines.

DANS MON IMMEUBLE

Souvent construit avant que la politique de tri des déchets ne s’impose en France, le local à poubelles de nombreux immeubles, manquant d’espace, est inadapté : on trie beaucoup moins en habitat collectif qu'en habitat individuel (26 kg contre 42 kg par an et par habitant – chiffres France 2009). L’agglo, avec des bailleurs sociaux et des associations, planche sur le sujet pour faciliter la valorisation des déchets des 6 000 foyers concernés sur notre territoire.


GRAND ANGLE NGLE

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LE HUB DES DÉCHETS DE L’AGGLOMÉRATION Un épi, une plaque tournante, une base d’opération : le nouveau site de transfert de Ranteil 1 est le centre névralgique où convergent tous les déchets de l’agglo, valorisables ou non, pour être affectés selon leur nature dans la remorque appropriée qui les conduira vers leur destination finale. Mais Ranteil c’est aussi une déchetterie 2 , une plateforme de compostage 3 et l’ancien site d’enfouissement des déchets désormais fermé 4 .

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LE CIRCUIT COLLECTE, TRANSFERT ET TRAITEMENT DES DÉCHETS La communauté d’agglomération pilote toutes les opérations de collecte et traitement des déchets au quotidien. Elle bénéficie des équipements du site de Ranteil, géré par le SITOMA. Certaines activités sont assurées, via des conventions et marchés, par des opérateurs privés (Coved à Saint-Sulpice ou Sita à Toulouse) ou publics (Trifyl à Blaye-Les-Mines et Labessière-Candeil). Cette organisation, propreté urbaine comprise, mobilise 120 personnes 6 jours sur 7 sur le terrain à partir, pour la plupart, de 04 h 50. 2 camions grues sont nécessaires pour la manutention des colonnes à verre et des conteneurs enterrés 5 . Le verre est livré directement chez Briane 6 . Le calcin produit à Saint-Juéry est transporté à la VOA 7 . 18 camions bennes, lavés tous les jours, servent à la collecte de tous les types de déchets. Une fois autorisé

à entrer, le camion se gare sur un pont bascule pour être pesé 8 et dirigé par l’agent en service vers son quai de transfert 1 . Les ordures ménagères ne sont plus stockées à Ranteil : elles sont transférées d’un camion benne à un semi remorque en direction de Labessière-Candeil ;

même manipulation pour les emballages envoyés au centre de tri de Blaye-Les-Mines et les journaux, magazines et revues à Plaisance-du-Touch 9 . 4 tracteurs et 7 remorques (de 30 m3 pour le papier et 80 m3 pour le reste des déchets) assurent le transport depuis Ranteil vers ces sites de traitement.

RÉDUISONS-LES 512 € d'économies ! Ça vous dit ? Une étude de l’ADEME démontre qu’en appliquant ses conseils d’achat une famille de 4 personnes peut économiser plus de 500 € par an et diviser par deux son volume de déchets… À découvrir sur www.ademe.fr et www.reduisonsnosdechets.fr Pour mieux trier et adopter des gestes qui rapportent à la collectivité et à la planète : > www.grand-albigeois.fr > www.ecoemballages.fr Pour aller plus loin dans le détail de l’engagement national pour l’environnement : > www.legrenelle-environnement.fr > www.faisonsvite.fr et www.developpement-durable.gouv.fr


L’ÉCO DE L’AGGLO L’ GGLO

PAGE 10 BIENVENUE DANS L'ALBIGEOIS L’entreprise CLUDO, spécialiste de pièces détachées, moteurs et automatismes pour la fermeture, s’est installée, début décembre, dans ses nouveaux locaux de la zone d’activités Albipôle. L’agglo – un peu fière d’attirer des toulousains – souhaite à toute l’équipe un développement harmonieux dans l’Albigeois. Infos au 05 63 80 40 78 et sur : www.pieces-volets-cludo.com

LE POIDS DE L’AGGLO

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S.O.S. : TOUT VA BIEN Sur la Z.I. de Fonlabour, Sud Ouest Signalisation se développe sur le marché des panneaux de signalisation routière. « Seuls 8 à 9 fabricants sont certifiés NF : 4 très gros se partagent le marché mais, avec 32 salariés, nous en grignotons déjà 2 % grâce, notamment, à nos innovations ». Car si rien ne les différencie des autres à première vue, les panneaux produits ici sont uniques. Nicolas Barthe explique : « Avec Matthieu Fargues, avec qui j’ai repris l’entreprise en 2003, nous avons écouté nos clients, gestionnaires de voiries, et travaillé avec la vingtaine de salariés de notre atelier, dans le métier depuis 1995… Il faut évoluer avec le marché et si possible anticiper ses demandes ». SOS est ainsi le seul fabricant français tout numérique lui permettant d’appliquer, en une seule opération, un film réfléchissant protecteur anti-tag et anti-UV.

Une innovation du profilé qui l’entoure élimine tout bord tranchant, un atout sécurité réel pour les piétons ou les cyclistes ! « Ou encore : des puces assurent la traçabilité et la localisation des panneaux. Outre les informations de fabrication – lot de film utilisé, date de fabrication, type d’aluminium, etc. – ce procédé permet au gestionnaire de la ville ou du réseau concerné de visualiser la totalité de son parc ; de vérifier les dates d’installation (la durée de vie d’un panneau sur la voie publique est réglementée). À l’échelle d’une métropole urbaine, par exemple, c’est un plus indéniable ». Chiffre d’affaires doublé en 7 ans ; entreprise pérennisée qui livre des plaques de rue jusqu’en Martinique : les dirigeants sont optimistes et heureux… sauf peut-être quand on n’écrit pas Sud Ouest Signalisation en toutes lettres. Sud Ouest Signalisation : 05 63 81 11 00

AIRGAMMA : LE SERVICE PRIME Quand, en 2004, JeanFrançois Fortin a racheté Airgamma, fabricant de chauffages au gaz pour bâtiments industriels et commerciaux depuis 1988 à Albi, il a fait un constat simple. « La conception du produit était bonne, le savoir-faire de l’équipe était indéniable mais il nous fallait améliorer notre manière de produire. Et surtout se recentrer sur le client, que l’on avait un peu oublié, pour offrir un service irréprochable ». Des améliorations ont été conduites avec l’appui de la CCI. Aujourd’hui les 5 salariés, dans l’atelier ou dans les bureaux, sont à même de répondre à toute demande. Une commande urgente, un conseil d’installation ou de dépannage,

une pièce détachée : « aucune question ne doit rester sans réponse, et nous devons être réactifs dans tous les domaines. Chacun a été formé avec une grande polyvalence et en hiver, tout le monde est sur le pont ! ». Avec une production de 500 machines par an, Airgamma occupe un marché de niche : « de nombreuses enseignes de supermarchés par exemple sont équipées de nos aérothermes. Ces marchés n’intéressent pas les grands fabricants mais recèlent encore beaucoup de potentiel. Quand on est petit il faut rester humble, mais viser l’excellence dans son domaine ». Arrivé par hasard à Albi il y a une dizaine d’années, J-F. Fortin ne regrette pas d’avoir sauté le pas de l’entreprenariat. Et peut partager les succès avec son personnel.

Le schéma régional de développement économique et son volet "enseignement supérieur et recherche" orientent la politique régionale pour les années 2011-2016. Depuis début décembre, l’agglo participe aux ateliers stratégiques préparatoires qui, de l’économie sociale et solidaire, à l’éco-industrie via l’offre de masters dans les villes moyennes, tracent les grandes lignes du futur de Midi-Pyrénées.

UN AIMANT AU SÉQUESTRE

L’ouverture de Décathlon ravit de nombreux clients prêts à slalomer entre les rayonnages qui s’étalent sur plus de 4 000 m2. En occupant l’ancien emplacement du centre Leclerc, ce supermarché permet de relancer la dynamique de la zone de la Baute et de compléter l’attrait commercial de notre entrée d’agglomération. On estime que le supermarché du sport, en tant qu’enseigne leader, attire des consommateurs distants de plus de 40 km.

FILIÈRE DU TRI EN ALBIGEOIS ? Les opérateurs économiques locaux peuvent-ils concevoir une filière tri recyclable à l’échelle d’une agglomération telle que la notre ? L’équipe du développement économique a sollicité l’expertise de 3i technologies pour valider la faisabilité technique et la rentabilité économique (en création d’emplois notamment) d’un centre de tri des déchets recyclables. L’agglo, avec divers partenaires, compte bien creuser cette piste verte en imaginant un process made in Albigeois exporté à d’autres collectivités locales…


L’ÉCO DE L’AGGLO L’ GGLO

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LES MÉDAILLÉES DE TOULOUSE-LAUTREC Ils assistaient à la rencontre SCA/Aurillac ; on les a croisés sur le circuit d’Albi, sur les gradins de Pause Guitare. Quelle est cette alliance d’un nouveau genre qui réunit hôteliers, chefs d’entreprise, artistes, sportifs et universitaires ? Rencontre avec la présidente d’une association à vocation battante.

PARLONS BUSINESS, AVEC LE CŒUR

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« C’est après la visite d’un ministre autour duquel nous avions convié un patchwork de personnalités de l’Albigeois que notre association est née, explique Véronique Charpentier, directrice des ressources humaines de la société Phodé. Nous sommes une quarantaine aujourd’hui, tous très actifs ». GRAND A : et très différents… Véronique Charpentier : Nous parlons d’identité plurielle : celle qui relie le directeur de l’Intermarché, le patron de la VOA ou le manager du SCA et qui se décline selon des valeurs de combativité, de terroir, de créativité… GRAND A : Ce sont des valeurs universelles ! V. C. : Oui mais elles portent la marque de ce territoire auquel nous sommes attachés. Ces valeurs nous souhaitons les affirmer et les promouvoir. Car c’est bien ce dont il s’agit : faire connaître et recon-

L'inscription de la cité épiscopale au patrimoine de l'Unesco : une image de marque extraordinaire.

naître l’Albigeois ; en être les ambassadeurs ; servir de contacts à des albigeois potentiels, indépendamment des institutionnels, comme la CCI ou l’agglo, qui œuvrent au développement économique local. GRAND A : Quelles actions concrètes avez-vous menées ? V. C. : Un match de rugby fut l’occasion d’inviter des entrepreneurs récemment implantés et des investisseurs éventuels. Autour des valeurs du sport nous avons aussi organisé un Raid Interentreprises qui a réuni 60 équipes. Nous avons créé “le sang des hérétiques ” : 5 000 bouteilles de vin vendues localement pour véhiculer, sous une autre forme, l’image d’un terroir de caractère et asseoir la notoriété de l’association. GRAND A : L’inscription de la cité épiscopale au patrimoine de l’Unesco a dû vous combler ? V. C. : C’est une image de marque extraordinaire ! Nous avons tous participé aux États généraux pour collaborer plus et mieux, avoir un langage commun. L’association travaille avec les élus et nous sommes au diapason. www.valeurs-albigeois.com

DERNIERS JOURS AVANT TRAVAUX Angel Condé, du service éco, suit le dossier InnoProd : « Si toutes les étapes continuent à s’enchaîner comme prévu, l’installation du chantier de la phase 1 commencera début mars… Cette phase concerne la plupart des aménagements publics de la totalité de la zone ». Mais d’ici mars, les piles sur son bureau ne vont pas fondre. L’enquête publique de 30 jours a été close le 28 octobre. Elle se décomposait en une déclaration d’utilité publique, une enquête sur le respect de la loi sur l’eau et une autre sur l’identification des propriétaires dite enquête parcellaire. Suite aux questions des riverains par courrier ou dans le registre ouvert à la mairie d’Albi mais également du commissaire enquêteur, un mémoire de réponses a été rédigé ; à l’issue duquel un avis favorable du commissaire enquêteur a été remis à la Préfecture. Le Conseil départemental de l’environnement et des

risques sanitaires et technologiques (CODERST) doit émettre un arrêté constatant la conformité environnementale du projet. L’étape suivante sera celle de la déclaration d’utilité publique, consacrant son intérêt général. Elle dote l’agglo de prérogatives. « Mais, précise Angel Condé, les élus ont été catégoriques : vis-à-vis de propriétaires dans le périmètre d’InnoProd, toute solution à l’amiable doit être explorée. Deux foyers ont été relogés à Fréjairolles et Albi. » Début décembre, 63 entreprises, qui avaient retiré un dossier de consultation, ont participé à une visite du site. « Avant qu’elles ne répondent à l’appel d’offres, nous insistons sur certaines caractéristiques : la charte verte du chantier par exemple qui garantit que les nuisances seront réduites au maximum. C’est un point important pour les riverains ; un contrôleur veillera au respect de cette charte ».

Dès l’ouverture du CAP « métier du pressing » en 2003, les enseignants engagent leurs élèves à participer au concours du Meilleur artisan de France niveau départemental et régional, qui comprend une épreuve de repassage d’articles particulièrement difficiles et, depuis 2 ans, un détachage de matières fragiles. Quel score : sur les 13 médailles tarnaises, 6 couronnent des élèves de Toulouse-Lautrec ! Deux en or récompensent une note ≥ 18/20 ; quatre en argent une note ≥ 15/20. C’est un plus indéniable sur leurs CV. Bientôt, de nouvelles épreuves (réception clientèle et traitements des articles) permettront une évaluation complète, véritable « mention » aux diplômes délivrés à partir de 10/20 de moyenne générale.

TECHNOPOLE TRIPHASÉE

La Phase 1 : 2011-2012 porte sur 30 hectares – dont 28 appartiennent à la Communauté d’agglomération – qui comprendront des espaces verts, l’hôtel d’entreprises et la halle technologique et représenteront une surface commercialisable de plus de 130 000 m2. La Phase 2 prévue pour 2018 ou 2020 concernera 8 hectares et la Phase 3, pour 2025, 9 hectares à aménager. Les surfaces commercialisables totaliseront respectivement 72 536 m2 et 91 829 m2.

ET SI D’IRRÉDUCTIBLES ALBIGEOIS… Le diagnostic archéologique préventif piloté par la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) est obligatoire pour tout chantier d’une surface supérieure à 3 ha. Le futur parc technopolitain, quadrillé en parcelles de 25x25 m, doit subir des prélèvements de 60 à 80 cm de profondeur pour analyse. La probabilité de découvrir un village gaulois par exemple est… quasi nulle. Rapport des spécialistes prévu début février.


ENVIRONNEMENT

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La stabilisation du talus en contre bas de la rue Rolland Garros et les travaux de restauration du lit du Séoux s’achèvent enfin. Arrêt sur images.

UN CHANTIER À LA PETITE CUILLER Le Séoux a progressivement creusé ses méandres, érodant les berges notamment dans le quartier Sainte-Carême en période de hautes eaux. Après enquête publique et déclaration d’intérêt général, l’agglo a lancé des travaux…"délicats". Anne-Laure Vaudour, du service hydraulique et assainissement, explique : « Il a fallu détruire les ouvrages placés en fond de lit ou des systèmes de pompage artisanaux pour permettre au ruisseau de s’écouler naturellement en reconstituant des seuils et des dénivelés… ». Pour renforcer le talus haut de plus de 25 mètres, des végétaux, stabilisateurs naturels, ont été plantés, ainsi que des fascines de saules doublés de géotextile. L’accès difficile à ce vallon encaissé, le long de propriétés privées, a obligé les ouvriers à beaucoup d’ingéniosité et à opérer à la petite cuiller.

Les lycées d'enseignement agricole d'AlbiFonlabour et de Lavaur-Flamarens ont fusionné en un Établissement agro environnemental du Tarn. Sur le site de Fonlabour, de la 3e aux BTS, un hall hydraulique, des serres et une ferme grandeur nature servent de champs exploratoires. Zoom sur quelques projets emblématiques et peut-être révolutionnaires.

L’agglo a participé au comité de pilotage chargé d’élaborer la licence Gestion de l’énergie dans le secteur agricole. Une formation unique en Midi-Pyrénées sur le fond et la forme : enseignements théoriques à Champollion, techniques à Fonlabour avec des partenariats privilégiés avec l’Emac et Rascol…

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RÉVOLUTION VERTE ET BLEUE

À Fonlabour, Bernadette Courtiade coordonne les activités de la plateforme technologique GH2O et notamment le programme de recherche appliquée sur la méthanisation, procédé biologique pour générer de l’énergie à partir de résidus liquides. Pour la 3e Semaine de l’Eau, une équipe d’étudiants en licence pro traitement des eaux et des boues présentait le pilote de méthanisation de 40 l qu’ils avaient élaboré à la demande d’une entreprise midi pyrénéenne. Un outil unique car de très petite taille (donc transportable) pour tester sur site l’efficacité de la méthanisation d’effluents ou déterminer la toxicité de certains composés présents dans ces effluents. En clair, permettre à des entreprises de l’agroalimentaire (laiteries, brasseries, caves, confitureries, charcuteries…) ou de la phar-

macie de réaliser un diagnostic pour élaborer, à terme, de nouvelles solutions de traitement de leurs eaux usées. Trois années sont nécessaires pour ce programme d’expérimentation (disposer d’un outil prêt à être produit industriellement). L’agglo, qui soutient les dynamiques d’innovation de la filière environnement/énergie du territoire, s’est engagée avec Fonlabour en finançant notamment l’achat d’un analyseur de biogaz. Ce projet sert et servira bien sûr de support pédagogique aux élèves et notamment ceux de la nouvelle licence Gestion de l’énergie dans le secteur agricole. Destinée à doter les étudiants, sur des bases scientifiques solides, des capacités d’expertise et de conduite de projet pour faire face à toutes les problématiques de l’énergie en agriculture et dans les territoires ruraux, cette filière ouvrira à la rentrée universitaire 2011.

4E SEMAINE DE L’EAU Du 7 au 11 février, les élèves des deux sites organisent la 4e Semaine de l’Eau. Ces jeunes citoyens, généralistes scientifiques ou futurs professionnels de l’agriculture, de l’environnement ou de l’aménagement, se mobilisent pour mettre en pratique et partager les enseignements au développement durable qu’ils ont reçus. Sur place mais aussi à l’espace aquatique Atlantis, dans des écoles primaires ou des maisons de retraite, des expositions, ateliers et conférences permettront à des publics variés d’appréhender les enjeux de l’eau : traitement, utilisation, défis futurs. Renseignements au 05 63 49 43 70 ou par mail : epl.tarn@educagri.fr et www.fonlabour.educagri.fr

LUX NOVA Les ampoules incandescentes à filament disparaissent au profit des lampes fluo compactes dites à basse consommation. Une fois le sujet « c’était mieux avant » écarté, il faut admettre qu’elles durent plus longtemps, sont moins dangereuses puisqu’elles ne chauffent pas et sont recyclables à 99,9999 %. Mais savez-vous que les tubes fluorescents (les néons) et les lampes à LED, championnes de longévité, se recyclent également ? Une filière s’est constituée autour de Recylum, un organisme agréé, percevant une éco-contribution pour organiser la collecte et le traitement des lampes usagées. De nombreux magasins disposent d’un meuble de collecte (le lumibox) ; le principe achat d’1 lampe/retour d’1 lampe est une obligation chez tous les commerçants ; enfin des conteneurs adaptés sont disponibles dans les déchetteries de Ranteil et de Gaillaguès. Les lampes recyclables se repèrent grâce à leur pictogramme représentant une poubelle barrée et le site www.malampe.org complétera vos connaissances. Dans le doute, faites confiance aux agents environnement qui vous accueillent dans les déchetteries. MAIS recyclables ou pas, ne les jetez pas dans les conteneurs à verre.

SOYEZ AU RENDEZ-VOUS !

Propriétaires d’installations d’assainissement individuelles, mettez-vous en règle avec la nature ! Au titre du service public d’assainissement non collectif (SPANC), l’agglo doit contrôler les 4 990 installations privées de notre territoire. Pour être en conformité de fonctionnement, disposer de conseils pour la réhabilitation éventuelle de vos équipements, s’ils présentent un risque pour l’environnement, un technicien de la société Veolia eau, mandaté par l’agglo, doit établir un diagnostic de chaque installation. Depuis 2007, 76 % ont été réalisés. Pas chez vous ? Merci d’honorer le rendez-vous qui vous sera proposé prochainement ou d’appeler le 0 811 902 903.


DÉPLACEMENTS DÉPL CEMENTS

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VIABILITÉ HIVERNALE Nos pratiques de déplacements, dans le cadre du travail ou des loisirs, nous amènent à faire des choix pour circuler et stationner… Choix qui ont évidemment un impact sur notre environnement et nos qualités de vie. Connaître les habitudes de déplacements des habitants de l’Albigeois aujourd'hui est essentiel pour définir et prévoir les services et les infrastructures de transport de demain.

EN CLAIR

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Le PDU de l’Albigeois est un document de planification et de programmation qui définit les objectifs à atteindre et les actions à entreprendre pour organiser et coordonner les déplacements des habitants du Grand Albigeois.

4,6 Déplacements quotidiens dans les villes moyennes de la région Midi-Pyrénées.

DIS-MOI COMMENT TU TE DÉPLACES…

La communauté d’agglomération de l’Albigeois s’engage dans un Plan de Déplacements Urbains (appelé communément PDU), un exercice de planification concertée entre la collectivité et les usagers, les gestionnaires ou les aménageurs de transport au sens large. 1ère étape : l’état des lieux de nos pratiques de déplacements et de mobilité. C’est le rôle de l’enquête Déplacements Villes Moyennes que lance l’agglomération fin janvier pour une durée de 3 mois. Elle concerne l’ensemble de la population du Grand Albigeois (à partir de 11 ans) quels que soient ses modes de transport (marche, vélo, transports collectifs, deuxroues motorisé, voiture), offrant ainsi une vision globale et cohérente de l’ensemble des déplacement.

Au-delà d’une photographie à l’instant T de nos usages, elle permettra de mieux comprendre les choix de chacun dans ses déplacements en en décortiquant les caractéristiques. S’agit-il de déplacements contraints ou choisis ? Quels sont les modes privilégiés ? Ces déplacements sont-ils biquotidien, quotidien, hebdomadaire ? Quelles est la durée de votre déplacement ? Pour les besoins de l’enquête, 15 secteurs ont été définis et pour chaque secteur ce sont près de 160 personnes composant un panel représentatif des ménages habitant l’agglomération albigeoise qui seront interrogées par téléphone. GRAND A remercie d’avance tous les habitants contactés pour cette enquête de leur précieuse participation.

1,4 VÉHICULE PAR MÉNAGE La voiture reste de loin le mode de transport privilégié : en Midi-Pyrénées elle est utilisée dans 72 % des cas. C’est plus que la moyenne des autres régions. Sans surprise, c’est en périphérie des agglomérations qu’on utilise le plus la voiture encore plus souvent qu’ailleurs : près de 9 fois sur 10 contre 8 fois sur 10 dans les autres régions où les périurbains se déplacent un peu plus à pied ou en vélo. Dans l’ensemble des agglomérations de la région disposant d’un réseau urbain de transport en commun, la voiture reste malgré tout dominante : elle est privilégiée dans 67 % des déplacements. En écho à ces

chiffres, on constate logiquement que le niveau d’équipement en voitures particulières est plus élevé en Midi-Pyrénées que dans les autres régions, avec en moyenne 1,4 véhicule par ménage (contre 1,3 en métropole, hors Ile-de-France). Ramené au nombre de personnes par ménage, l’écart est encore plus marqué : 69 véhicules pour 100 personnes dans la région, contre 64 dans l’ensemble des régions. En Midi-Pyrénées, seulement 14,7 % des ménages n’ont pas de véhicule contre 16,3 % ailleurs. Source : Insee – enquête nationale transports et déplacements 2007-2008

DE NOUVEAUX ABRIBUS Depuis 2004, la communauté d’agglomération a engagé la restructuration de son réseau de transports urbains, complété du volet "transports scolaires" transféré par le conseil général du Tarn. Après diverses phases d’expérimentation et de concertation, la plupart des lignes régulières ont vu leurs tracés, leurs fréquences et leurs horaires évoluer pour s’adapter au mieux aux besoins des différents publics d’usagers. Pour les scolaires, en avril dernier l’agglo a installé des abribus en bois alliant esthétique et fonctionnalité dans les zones rurales et semi urbaines de 5 communes de notre territoire. Mais la modernisation n’est pas achevée ! À partir de cette année, l’agglo va renouveler progressivement le mobilier de transports urbains : abribus et poteaux d’arrêts. Attention : sur la commune d’Albi, certains abribus seront retirés dès fin janvier et la phase transitoire avant la pose du nouveau mobilier pourrait durer quelques mois.

Neige, verglas, brouillard givrant… Dès que Météo France prévoit ce type de phénomène climatique l’agglo, en partenariat avec le conseil général du Tarn, active le plan dit de "viabilité hivernale” qui organise l’intervention et la coordination des différentes équipes. Pour les 200 kilomètres de voies prioritaires - accès aux hôpitaux et cliniques, axes principaux de l’agglomération et circuits des transports urbains- la régie voirie se mobilise sans relâche pour qu'elles restent praticables. L'équipe dispose notamment pour cela de quatre saleuses équipées de cuve à saumure. Pour les voies secondaires, la lutte contre les gênes à la circulation est du ressort de chaque commune. Chacune a également établi son plan d’intervention. Prenez garde aux alertes émises par les pouvoirs publics et Méteo France. Il peut être conseillé de réduire ses déplacements au strict nécessaire et de redoubler de prudence au volant : ralentir sa vitesse, augmenter ses distances de sécurité. L’article R414-17 du Code de la route interdit « le dépassement des engins de service hivernal en action sur la chaussée ». Conditions météorologiques : www.meteofrance.fr. Conditions de circulation : www.bison-fute.gouv.fr ou 0 800 100 200 (numéro vert).

ET LES BUS ? Un autre plan est également conçu pour assurer le service des transports urbains en cas d’intempéries. Il prévoit l’activation d’un réseau simplifié de bus et un dispositif d’information aux usagers. « La circulation des bus sera limitée sur toutes les zones à risques dans un souci évident de sécurité pour les usagers » nous explique Marc Michel, responsable d’exploitation du service Transports urbains. 8 circuits, traités prioritairement par la régie voirie dans le cadre du plan de viabilité hivernale, ont été d’ores et déjà définis (Cantepau, Saint-Juéry, Lescure, Puygouzon, Marssac). Retrouvez le plan neige 2011 sur www.grand-albigeois.fr rubrique Transports.


AU C♥UR DE L’AGGLO L’ GGLO

PAGE 14 SCÈNE NATIONALE À SAINT-JUÉRY

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PUYGOUZON PASSE AU VERT

Face aux changements climatiques ou à la raréfaction des ressources naturelles, le développement durable est une réponse de tous les acteurs pour reconsidérer la croissance en tenant compte des aspects environnementaux, économiques et sociaux. Ce n’est pas un discours à Kyoto ou Copenhague, c’est une réalité à Puygouzon ! Le 29 novembre dernier, la centrale photovoltaïque qui coiffe le gymnase a été mise en service et connectée au réseau. Ce projet a été réalisé grâce au soutien financier du FEDER, de l’ADEME et de la région Midi-Pyrénées avec l’assistance du SDET*. 680 m2 de panneaux solaires produiront environ 92 000 kWh/an revendu à l’opérateur ErDF. De quoi financer une partie des efforts engagés par la commune en matière de développement durable. Cette implantation de panneaux sur la toiture est la partie visible du projet environnemental, d’autres actions ont été ou sont en cours. Un bilan énergétique des bâtiments communaux

a été réalisé pour identifier les économies réalisables ; les futurs locaux municipaux (crèche et cantine) seront des Bâtiments à Basse Consommation (BBC). Les services techniques se sont aussi équipés d’un véhicule électrique utilisé pour le nettoyage des petites rues et l’arrosage de massifs. « Dans ce domaine, l’important est de partager ses expériences, de s’inspirer des bonnes pratiques engagées par d’autres collectivités, d’expérimenter des méthodes », précise Thierry Dufour, le maire. C’est pourquoi Puygouzon a récemment adhéré au réseau des villes et territoires durables de MidiPyrénées, un réseau d’échanges de savoir-faire des collectivités dans le domaine du développement durable. « Car d’autres projets vont être lancés, comme le plan d’économie d’eau afin d’optimiser les usages. La phase de diagnostic démarre », précise le maire. L’engagement vert de la commune n’est pas prêt de s’arrêter ! * Syndicat Départemental d'Énergies du Tarn

UN MUSÉE POUR TOUS Depuis 2 ans, le musée ToulouseLautrec conduit diverses actions pour accroître l’accessibilité de ses collections à tous les publics en situation de handicap. Au plaisir de ces visiteurs se sont ajoutées, depuis l’automne, des récompenses officielles ! En septembre une mention particulière du concours « Des musées pour tous, des musées pour chacun », organisé par la direction générale des Patrimoines du Ministère de la Culture et de la Communication saluait tous les efforts engagés. « Notre volonté est de prendre en compte toutes les déficiences, mentale, visuelle, auditive ou moteur », explique Danièle Devynck, le conservateur en chef. En décembre, un public de personnes sourdes et malentendantes a découvert le musée autrement grâce à Julien Labit, un guide sourd utilisant le langage des signes. Une séance

audiodescriptive a dévoilé l’œuvre de ToulouseLautrec à des malvoyants… « Nous souhaitons proposer des visites extrêmement qualitatives et nous préparons ces rencontres bien en amont avec les associations locales et institutions spécialisées comme la Fondation Bon-Sauveur », précise Danièle Devynck. En novembre, le musée albigeois figurait parmi les trois nominés de sa catégorie (sur 150 dossiers !) des trophées APAJH, l’association qui milite au service de tous les handicaps. Ces efforts reconnus et récompensés viennent ponctuer une année particulièrement dynamique : la hausse de fréquentation de l’été (+40 %) s’est poursuivie à l’automne + 25 % de visiteurs par rapport : à 2009. L’année 2011, qui verra en décembre la fin des opérations de restructuration commencées en 2001 avec l’ouverture au public de nouvelles salles, se présente sous les meilleurs auspices !

Grâce au partenariat signé pour l’année 2011, la Scène Nationale proposera plusieurs spectacles à Saint-Juéry et mènera diverses actions avec les acteurs éducatifs de la ville. Premier rendez-vous avec le spectacle Le Petit Prince : le metteur en scène Pierre Barayre a débattu des questions de parentalité lors d’un Thé Parent sur le thème de la transmission mi-décembre, au Centre Social et Culturel. À partir du 10 janvier, la Médiathèque de Saint-Juéry accueille divers groupes, propose des lectures et une exposition autour du Petit Prince en présence des artistes. Enfin le spectacle sera joué au Cinélux le 18 janvier à 18 h 30.

COURS D’HISTOIRE DE L’ART Le centre d’art le LAIT et le musée Toulouse-Lautrec proposent un cours d'histoire de l'art contemporain tous les premiers lundis du mois. 7 € le cours, 5,50 € pour les étudiants, demandeurs d’emploi, amis des musées, club des partenaires et 45 € pour les groupes scolaires. Renseignements et inscriptions au 05 63 49 48 70 (150 places disponibles)

MUSÉE PRATIQUE Musée Toulouse-Lautrec, Palais de la Berbie, Albi En janvier-février : Ouvert tous les jours, 10 h-12 h et 14 h-17 h, fermé le mardi. Informations et réservations : 05 63 49 48 70 servicedespublics@museetoulouselautrec. com Tarif : adulte 5,50 €, enfants jusqu’à 13 ans gratuit, Étudiants ou groupe + de 15 personnes 2,50 €, famille 13,50 € - 2 adultes + enfants de + de 13 ans Visite virtuelle et infos sur : www.musee-toulouse-lautrec.com


AU C♥UR DE L’AGGLO L’ GGLO

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CA VA FAIRE DU BRUIT

LÀ OÙ LES ARBRES ONT UN PRÉNOM

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À Marssac les élus s’engagent aussi pour un développement durable « Nous trouvons dommage chaque année de devoir remplacer les fleurs, nous essayons donc de privilégier des plantations durables, des arbres et des arbustes par exemple » indique Bruno Doré adjoint à l'urbanisme et aux travaux et président de la Commission fleurissement et cadre de vie. De cette volonté est née une belle idée : planter un arbre pour célébrer la naissance d’un enfant de la commune « c’est un geste fort, chargé d’espoir, l’arbre est le symbole même de la vie, tout comme une naissance ». C’est ainsi que le 20 novembre dernier, 17 marssacois nés entre le 1er novembre 2009 et le 31 octobre 2010 ont été réunis avec leur famille pour une belle cérémonie de remise des diplômes. À cette occasion chaque enfant a tiré au sort SON arbre. « Nous cherchons de nouvelles essences d’arbres – bien sûr adaptées à la région – pour diversifier les plantations. Cette année il y avait des mûriers platanes, des chênes verts, des pommiers à fleurs et à fruits, des hêtres pourpres ou encore des

noisetiers » nous indique-t-on. GRAND A a rencontré Christelle, maman de la petite Emy, 11 mois « ma fille est la marraine d’un pommier fleuri qui – heureuse coïncidence – a été planté tout près de la maison ! L’initiative nous a immédiatement séduit, Emy s’est prêtée au jeu avec grand plaisir… accompagnée de ses grandes sœurs qui l’enviaient ! ». Sur chaque tronc, un panonceau de bois porte le nom de l’enfant et matérialise le lien entre cet arbre et son parrain. « Il sera valorisant pour nos enfants d’avoir dans la commune qui les a vus naître, non seulement leurs racines, mais aussi celles – concrètes – de l’arbre qu’ils ont parrainé » souligne visiblement émue Isabelle Nespoulous, maman de la petite Chloé et membre de la Commission. Découvrez au cours de vos balades à Marssac les arbres portant les doux noms d’Emy, Tomas, Alexis, Clément, Maud, Hugo, Clara, Lilwen, Olivia, Ivan, Chloé, Jason, Eliott, Lénaël, Jules, Mélissa, ou encore Antoine. Une belle manière de sensibiliser, dès le plus jeune âge, les adultes de demain au respect de l’environnement et de leur cadre de vie.

PREMIÈRE SEQU'EN CE La commune du Séquestre organise des conférences-débats SEQU’EN CE, dans le but d’informer, réunir et fédérer les acteurs d'un même secteur d'activité sur des thèmes éco-responsables. Le 7 décembre le maire Gérard Poujade, ouvrait par un discours sympathique, la 1re conférence "L'arbre, une ressource à exploiter". Des élus, des professionnels du monde agricole et quelques particuliers intéressés ont débattu avec des spécialistes de l’Office National des Forêts, de la Chambre d’Agriculture, du Centre de la propriété forestière, de l’association Arbres et Paysages Tarnais ou de la Fédération des CUMA d’une multitude de sujets passionnants. De la gestion des forêts domaniales et des forêts privées, à l'utilité de la préservation des haies en milieu rural, en passant par les nouvelles perspectives offertes par l’agroforesterie pour les agriculteurs et les atouts des chaudières à bois, le sujet a été abordé sous tous les angles et l’arbre présenté dans tous ses états ! Changement d’environnement et d’enjeux pour la prochaine soirée Séqu’en ce de mars sur le thème « Les ramassages scolaires à pied ». Agenda à suivre notamment sur le site Internet de la mairie du Séquestre : www.lesequestre.fr

La médiathèque Pierre Amalric, en partenariat avec le GMEA -Centre de création musicale- organise la Semaine du Son du 19 au 28 janvier 2011. Le GMEA vous invite, tout au long de la semaine, à des balades acoustiques au cours desquelles vous redécouvrirez Albi et ses fantaisies sonores (un audio-guide vous sera fourni à l’accueil de la médiathèque). La Semaine du Son c’est aussi, une exposition du créateur de machines sonores Frédéric Le Junter dans le hall de la médiathèque, des séances d’écoute collective de musique, un concert-conférence autour de la position du preneur de sons avec Christian Sébille. Renseignements sur www.mediatheque-albi.fr

ARTISTE BRILLANT

Venez découvrir l’exposition de Pablo Garcia Strass et paillettes au Centre d’art le LAIT et à la MJC d’Albi du 28 janvier au 27 février. Centre d’art le LAIT Moulins Albigeois 41 rue Porta à Albi. Ouvert du mercredi au dimanche de 13 h à 18 h. MJC Albi - 13 rue de la république à Albi. Ouverte du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h.

UN CAVALIER SUR LA ROCADE !

C’est la réponse du quiz chantier paru dans GRAND A n° 11. Ce remblai provisoire en terre, situé au niveau du pont de la rue du Commandant Blanché est un cavalier. Cet ouvrage réalisé en phase de terrassement permet d’assurer la continuité de la circulation des engins de chantier tout en protégeant les ouvrages existants. Il est constitué de granulats moyen (jusqu’à 2 cm) se compacte facilement et est réutilisé en fin de chantier lors de la réalisation des couches de chaussée.


Bonne Année à Ying Wei, Chu Ping et Cheng Li croisés à l’Emac, au pied de la cathédrale, à l’office du tourisme et à tous les habitants et visiteurs de passage qui célèbrent, le 3 février, le nouvel an lunaire. Ici aussi dans l’Albigeois, les pétards vont éclater ! La légende raconte que l’affreux monstre Nien (年) dormait 356 jours au fond de la mer et qu’à son réveil, affamé, il terrorisait les villageois du rivage. Le hasard ou la ruse permirent de découvrir, enfin, que l’immonde bête craignait la couleur rouge et le bruit des pétards.

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RAVIOLIS Jiozi signifie réunion de la famille, réjouissances et bonheur, le ravioli fut longtemps considéré comme le plat du nouvel an. Cuit à la vapeur, frit ou au bouillon, il contient une farce à base de porc, de bœuf ou de fruits de mer. Mais peut aussi renfermer un symbole de santé, de bonheur ou de fertilité : cacahuète, jujube, marron.

LES MOTS POUR LE DIRE Depuis novembre Hou Yinghua enseigne le mandarin à l’université Champollion. Directrice de l’Institut Confucius déjà établi à Toulouse, elle se dit « ravie de l’ambiance et de l’accueil du personnel comme des élèves ». Une vingtaine d’étudiants – inscrits à la fac ou public extérieur- assiste aux cours de langue et de culture. « La quasi-totalité débute : ils progresseront tous au même rythme ». Récemment installée à Albi, Yinghua a repéré quelques restaurants et un magasin asiatiques. Rien ne manque à son bonheur à Albi excepté, peut-être, une librairie chinoise…

) ET LÉGUMES DU JARDIN Au marché couvert, le stand de la famille Kophosy est désormais bien connu. D’origine laotienne, Taadm et Sameu ont patiemment transformé un lopin de terre à la sortie d’Albi en potager d’Asie. Choux chinois, pak-choï, basilic thaï… sont cultivés par toute la famille. Pour le bonheur de la communauté asiatique des environs comme pour les gourmands curieux d’exotisme et de fraîcheur.

2011 : ANNÉE DU LIÈVRE Après quelques théières et des kilos de caramels au sésame avalés, GRAND A a aussi recueilli une des versions de l’histoire du lièvre. Un jour, l’empereur de Jade invita les animaux à s’affronter à la course. Le rat futé, qui avait voyagé sur le dos du buffle et expédié le chat dans le fleuve, sauta à terre le premier, reléguant le puissant animal à la deuxième place dans l’ordre céleste. Le tigre, majestueux, arrivait juste derrière.

Quand au lièvre, culotté et malin, il gagna de vitesse le dragon en l’entraînant dans un bosquet, où ses cornes se coincèrent. C’est donc lui le quatrième animal du zodiaque chinois qui orchestrera, à son tour et pendant un an, la vie des hommes sous le signe de la lucidité et de la clairvoyance.


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