Printemps / Été 2013 Spring / Summer 2013
Revue de la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec
Rémy Malo
Poste publications : Numéro de convention 40036364
Un gars de famille
Attention à la cession de droits Création d’un centre de placement Formation sur mesure pour les musiciens
Journal of the Guilde des musiciens et musiciennes du Québec
MMot du président Section locale 406 de la Fédération américaine des musiciens des États-Unis et du Canada
Dirigeants Mylène Cyr, directrice générale Luc Fortin, président Geneviève Plante, vice-présidente, Montréal Jacques Bourget, vice-président, Est du Québec Éric Lefebvre, secrétaire-trésorier Administrateurs Muhammad Abdul Al-Khabyyr, Nicolas Cousineau, Jean-Luc Gagnon, Richard Gagnon, Roberto Murray, Myriam Pelletier, Vincent Seguin, Annie Vanasse Siège social 505, boulevard René-Lévesque Ouest Bureau 900, Montréal (Québec) H2Z 1Y7 Téléphone : 514-842-2866 Téléphone : 1-800-363-6688 (sans frais de l’extérieur de Montréal) Télécopieur : 514-842-0917
www.gmmq.com GMMQ @GMMQ
Coordination : Julie Bréhéret Rédaction : Julie Bréhéret, Jade Coderre, Claude Côté, Mylène Cyr, Luc Fortin, Eric Lefebvre, Bernard LeBlanc, Simon Roux Révision : Christine Dufresne Traduction : David B. Smith Design graphique : Stéphane Olivier Photographie de la page couverture : David Marien-Landry
Pour tout commentaire : entracte@gmmq.com
La Guilde des musiciens et musiciennes du Québec assume l’entière responsabilité des articles et opinions publiés dans les pages d’Entracte, sauf avis contraire. La Guilde autorise toute citation ou réimpression des articles écrits par la rédaction à la condition expresse qu’une mention en indique la source et qu’au moins un exemplaire en soit expédié à la Guilde. Prenez note que cet avis ne s’applique pas aux articles qui ne sont pas écrits par la rédaction. Le générique masculin est employé dans cette publication sans aucune discrimination de notre part dans le seul but d’alléger les textes.
Dépôt légal : Bibliothèque Nationale du Québec, deuxième trimestre 2013 Poste publication : Numéro de convention 40036364 ISSN : 0841-8160-B
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Photo : Federico Ciminari
Congrès de l’AFM
Vers une reconnaissance de nos droits ? Plus d’autonomie pour la Guilde Dans le dernier Entracte (automne/ hiver 2012-2013), je vous faisais part de la situation particulière, voire unique, de la GMMQ au sein de la Fédération américaine des musiciens des ÉtatsUnis et du Canada (AFM). Il nous paraissait alors inévitable de redéfinir les liens qui nous unissent depuis 108 ans à cette fédération. L’AFM a négocié des ententes-cadres, notamment dans le secteur des médias électroniques (film, disque, publicité, télévision), basées sur les critères de la grande industrie culturelle américaine, mais qui doivent être appliquées uniformément au Canada et aux États-Unis. Ces ententes-cadres (encore non traduites en français, ce qui contrevient à la Charte de la langue française) ne sont cependant que rarement applicables au Québec, les lois étant différentes aux ÉtatsUnis, au Canada et au Québec. En tant qu’agent négociateur exclusif de l’ensemble des musiciens sur le territoire du Québec, la GMMQ a besoin de ressources exceptionnelles pour respecter les obligations juridiques que lui confèrent les lois provinciale et fédérale sur le statut de l’artiste. La loi nous oblige en effet à négocier de bonne foi avec les producteurs en tenant compte des particularités du marché local du Québec, qui est bien différent du marché nord-américain. Bien que nous comprenions la volonté de l’AFM de négocier des ententes applicables sur tout le continent, nous constatons que, dans les faits, cela ne nous est pas très utile à cause de la législation québécoise qui nous
empêche d’en imposer l’application ici. Voilà pourquoi nous souhaitons adapter le modèle. Rappelons que la GMMQ envoie près d’un quart de million de dollars à l’AFM annuellement, somme prélevée sur vos cotisations d’exercice et annuelles. C’est pourquoi nous demandons à l’AFM de diminuer substantiellement notre contribution afin que nous puissions dégager la marge de manœuvre financière qui nous permettra de prendre en charge pleinement les nombreuses négociations et actions propres à notre situation juridique, culturelle et linguistique. Le manque de ressources actuel met un frein au développement de la GMMQ et de ses services, et vous, les membres, êtes les premiers à en souffrir. Le modèle que nous avons proposé à l’AFM nous paraît juste et équitable : la GMMQ serait considérée comme un syndicat autonome affilié qui paierait une contribution tenant compte de sa réalité. En ce sens, nous avons d’ailleurs soumis une résolution au congrès de la fédération, qui se tiendra en juillet (voir la Résolution no 21 dans le numéro de mai 2013 d’International Musician). Notre demande est raisonnable et logique. Mais pour le moment, nous n’avons pas encore réussi à convaincre l’AFM d’adapter le modèle. Les 13 et 14 mai dernier, une équipe de dirigeants et de cadres de l’AFM, menée par le président Ray Hair, est venue rencontrer le conseil d’administration de la Guilde pour discuter de nos revendications. Ils ont fait valoir sans équivoque que la fédération
s’oppose au nouveau modèle d’affiliation. On nous propose plutôt la solution inverse : envoyer davantage de contributions à l’AFM pour pouvoir obtenir plus de services en retour. Cela nous obligerait à faire des compressions importantes dans d’autres postes budgétaires et, donc, dans les services aux membres. Dans le modèle que nous préconisons, vos cotisations restent au même niveau, mais sont utilisées de façon optimale en finançant les services propres à notre situation. l’AFM prévoit une augmentation des cotisations Il est d’ailleurs intéressant d’étudier les résolutions déposées par l’exécutif international de l’AFM en vue du 99e congrès. Bien que la fédération ait réalisé des surplus d’un million de dollars au cours des deux derniers exercices financiers, elle propose d’obliger les sections locales à augmenter automatiquement de 10 $ par année la cotisation des membres. Cette augmentation sera destinée à l’AFM et non aux sections locales. Si les délégués au congrès en décident ainsi, nous serons donc forcés d’appliquer cette augmentation à nos membres, et ce, dès le 1er janvier 2014. De même, les cotisations d’exercice visant les médias électroniques négociées par l’AFM, incluant Radio-Canada, augmenteraient de 20 % (de 1,25 % à 1,50 %). Nous ne savons pas, à l’heure actuelle, à
quelles fins budgétaires serait utilisé l’argent provenant de ces nouvelles augmentations. Toutefois, demander plus d’argent aux sections locales aura pour effet de limiter la possibilité pour chacune d’elles de financer des initiatives locales. Au moment d’écrire ces lignes, le conseil d’administration de la GMMQ a statué sur le rejet de la proposition de l’AFM. Cette position a ensuite été présentée à nos membres lors de l’assemblée générale du 28 mai dernier. Nous avons également fait savoir à l’AFM que sa proposition ne correspondait pas à nos attentes. Nous espérons que les prochaines semaines permettront de mieux nous comprendre et de mettre en place les conditions nécessaires pour améliorer la qualité de service à laquelle nos membres sont en droit de s’attendre. C’est notre souhait le plus cher. Nous serons présents au 99e congrès de l’AFM pour représenter les membres de la section locale 406. Après tout, le but même d’un syndicat est de défendre et d’améliorer la condition socioéconomique de ses membres. Nous demandons simplement à l’AFM de nous permettre de mieux réaliser cet objectif fondamental. Luc Fortin Montréal, le 30 mai 2013
QUEL EST LE PER CAPITA REMIS À L’AFM SUR VOTRE COTISATION ? Selon les règlements généraux de la Fédération américaine des musiciens (AFM), une portion (appelée per capita) de la cotisation annuelle payée par chacun des membres des sections locales est remise à l’AFM. Prix de votre cotisation annuelle en 2013 Membre régulier : 205 $ (dont 56 $ remis à l’AFM) Membre à vie : 81 $ (dont 40 $ remis à l’AFM) Frais d’inscription en 2013 Nouveaux membres seulement : 195 $ (dont 65 $ remis à l’AFM) La Recommandation 1 concernant les finances de la Fédération sera soumise au 99e congrès par l’exécutif international de l’AFM. Elle vise notamment l’augmentation du per capita et, par le fait même, une augmentation de la cotisation annuelle des membres qui serait imposée unilatéralement par toutes les sections locales. Prix de votre cotisation annuelle en 2014 avec l’augmentation envisagée par l’AFM Membre régulier : 205 $ + 10 $ = 215 $ (dont 66 $ remis à l’AFM) Membre à vie : 81 $ + 10 $ = 91 $ (dont 50 $ remis à l’AFM)
Membre honoraire de la Guilde
Une reconnaissance méritée
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ne fois par année, la GMMQ souligne le parcours de l’un de ses membres s’étant distingué par une carrière remarquable ou par des services exceptionnels rendus à la Guilde et à ses membres, en lui attribuant le statut de membre honoraire. En plus d’obtenir cette reconnaissance officielle de la Guilde, le membre honoraire est dispensé du paiement de la cotisation annuelle et continue de bénéficier des droits et avantages rattachés au statut de membre en règle. Les candidatures seront étudiées par un comité de nomination indépendant du conseil d’administration. Comment obtenir ce statut honorifique ? Un membre ne peut pas soumettre sa propre candidature
Pour être admissible au statut de membre honoraire, le candidat doit : • être âgé de 65 ans et plus ; • compter plus de 35 années consécutives d’affiliation à la Fédération américaine des musiciens (AFM) ; • avoir eu une carrière de musicien ayant eu un rayonnement qui reflète la fierté évidente des membres ou avoir été un membre actif s’étant distingué par les services rendus envers l’association et l’ensemble de ses membres. Pour proposer la candidature d’un membre, il suffit de suivre la procédure indiquée sur le site www.gmmq.com et de transmettre à la GMMQ un dossier complet avant le 1er septembre de chaque année.
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AWord from the President AFM Convention
Towards a recognition of our rights? More autonomy for the Guild In the last Entracte (Fall/Winter 2012-2013) we discussed the GMMQ’s special, indeed unique, position within the American/ Canadian Federation of Musicians (AFM). It seemed inevitable to us that our relationship with this Federation would have to be redefined. The AFM has negotiated framework agreements, notably in the electronic media sector (film, recordings, advertising, television), which are based on criteria defined by America’s enormous cultural industry, but which must be applied uniformly in both the USA and Canada. However, these framework agreements, (still not translated into French, which contravenes the Charter of the French Language) are only rarely applicable to Québec, whose laws differ from those of the United States and Canada. As the sole negotiator for all musicians in Québec, the GMMQ requires exceptional resources to meet the legal obligations conferred upon it by provincial and federal laws governing the status of the artist. The law obliges us in fact to negotiate in good faith with producers while taking into account the particular demands of the local Québec market, which is very different from the North American market. Although we understand the desire of the AFM to negotiate agreements that are applicable throughout the continent, we also realize that in fact this is not very useful for us since Québec legislation prevents us from ensuring that the agreements are applied locally. This is why we wish to see the proposed model adapted to our needs. Keep in mind that the GMMQ sends almost a quarter of a million dollars every year to the AFM, an amount that basically comes out of your own annual dues. In view of all this, we are asking the AFM to reduce our contribution substantially so we can have more room to maneuver financially and be fully empowered to handle the many negotiations and actions specifically tailored to our unique legal, cultural and linguistic situation. Our current lack of resources is impeding the development of the GMMQ and its services, and you, our members, are the first to suffer. The model we have proposed to the AFM seems to us fair and equitable: the GMMQ would be considered an autonomous affiliated union which would pay a contribution that is com-
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mensurate with our situation on reality. We have submitted a resolution along these lines to the federation’s Convention, to be held in July (see Resolution No. 21 in the May 2013 issue of International Musician). Our request is reasonable and logical. But so far we have not yet succeeded in persuading the AFM to adopt the model. This past May 13th and 14th, a team of AFM directors and staff, led by its president Ray Hair, came here to meet with Guild management to discuss our claims. They made it clear that the federation is unequivocally opposed to the new model of affiliation we have proposed. In fact, they proposed the exact opposite: send more money to the AFM in order to obtain more services in return. This would force us to make major reductions in other areas of our budget and consequently, in services to our members. In the model we recommend, your contributions would remain the same, but would be used to maximum effect in financing the services needed for our special situation. AFM is planning a dues increase It is worth taking a look at the resolutions submitted by the international executive of the AFM in the context of their 99th Convention. Even though the federation enjoyed a surplus of a million dollars over the last two financial periods, it is proposing to force local chapters to automatically increase members’ dues by $10 annually. This increase would go directly to the AFM, and not the local chapters. If the delegates to the Convention vote in favour of this proposal, we would be forced to pass on this increase to our members as of January 1st, 2014. In addition, the annual contributions for AFM negotiations with the electronic media, including RadioCanada, would be increased by 20% (from 1.25% to 1.5%). We don’t know, at this point, to what budgetary ends the money coming from these new increases would be used. Nonetheless, asking for more money from local chapters would limit the opportunities for each of them to finance local initiatives. As these lines were being written, the Board of Directors of the GMMQ decided to reject the AFM’s proposal. This position was then presented to our members at the May 28 th General Assembly. We have also let the AFM know that its proposal is not in line with our expectations. We hope that in the coming weeks they will better understand us and set in motion the conditions necessary for us to improve the quality of service that our members have the right to expect. This is our most heartfelt desire. We will be present at the AFM’s 99th Convention to represent the members of local chapter 406. After all, the main goal of a union is to defend and improve the socioeconomic situation of its members. We are simply asking the AFM to enable us to carry out this fundamental objective more effectively. Luc Fortin Montreal, May 30, 2013
Calendrier des événements
18 février DAMIC : collectif regroupant neuf associations de créateurs et leur société de gestion collective
30 avril Assemblée générale annuelle de la GMMQ (ajournée)
19 février Groupe de travail sur les besoins en formation audiovisuelle – Regroupement pour la formation en audiovisuel du Québec (RFAVQ)
Calendrier des représentations 10 janvier Visite des administrateurs de la Canadian Conference of Musicians 17 janvier Lancement des travaux du Groupe de travail sur la philanthropie culturelle 27 janvier Gala des prix Opus 29 janvier Comité Santé auditive des musiciens 4 février Visite de Tino Galiardi, membre de l’exécutif international de la Fédération américaine des musiciens (AFM) et président de la section 802 de New York, et de Ray Hair, président de l’AFM 5 février Forum sur la chanson québécoise du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ)
« COUP DE CHAPEAU » À LA MAISON SYMPHONIQUE POUR LE FONDS JEAN-CARIGNAN
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e fonds Jean-Carignan, créé par la GMMQ pour soutenir les musiciens professionnels dans le besoin, s’est associé à l’événement « Coup de chapeau » de la Fondation des artistes (FDA) afin de récolter des fonds pour les artistes en difficulté entre le 28 février et le 30 mars 2013. L’événement de la FDA avait déjà investi les théâtres pour solliciter l’aide du public, mais c’est la première fois qu’il s’associait au fonds et qu’il s’arrêtait à la Maison symphonique. Les deux plus grands orchestres de Montréal, soit l’Orchestre Métropolitain et l’Orchestre symphonique de Montréal,
6 avril Jazz Fest des jeunes du Québec à Longueuil 9 avril Conseil régional FTQ Montréal métropolitain
27 février Conseil général de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ)
9-10 avril Séminaire FTQ – La retraite et les assurances collectives
28 février Table de concertation en santé et sécurité dans les arts de la scène
24 avril Signature de l’entente collective de l’Orchestre symphonique de Sherbrooke
3 mars « Coup de chapeau » à la Maison symphonique pour le fonds Jean-Carignan avec l’Orchestre Métropolitain
29 avril Réunion intersyndicale (AQTIS, ARRQ, GMMQ, SARTEC, UDA)
5 mars Réunion intersyndicale (AQTIS, ARRQ, GMMQ, SARTEC, UDA)
3 mai Rencontre avec les responsables de Semaine pour l’école publique
20-21 mars Assemblée des fiduciaires de la Caisse de retraite des musiciens du Canada
10 mai Déjeuner-causerie au Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM)
21 mars Lancement de la saison 2013-2014 de l’Orchestre Métropolitain
13-14 mai Rencontre avec les dirigeants de l’AFM – négociations sur nos conditions d’affiliation
21 mars « Coup de chapeau » à la Maison symphonique pour le fonds Jean-Carignan avec l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM)
29 mai Conseil général de la FTQ
23 mars Remise des prix du Concours de la relève au festival Jazz en rafale
ont gentiment accepté que nous sollicitions l’auditoire après les concerts prévus les 3 et le 21 mars. C’est le compositeur et animateur radio bien connu François Dompierre qui, en tant que porte-parole du fonds JeanCarignan, en a appelé à la générosité du public. Des musiciens des deux orchestres ainsi que des bénévoles ont, comme le veut la coutume, passé le chapeau à la sortie de la salle pour recueillir les dons des spectateurs. Et le public a été généreux ! En effet, ces deux soirées ont permis de recueillir plus de 9000 $ pour le fonds. Rappelons que vous pouvez en tout temps faire un don au
Photo : Philippe Jasmin
28 mai Assemblée générale annuelle reportée de la GMMQ
28 mars Comité sur la santé auditive des musiciens
fonds Jean-Carignan. Pour en savoir plus, visitez le site Web de la Guilde, au www. gmmq.com/fondsjeancarignan.
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Establishment of a placement centre for Québec’s professional musicians
Photo : Alain Michon
Création d’un centre de placement pour les musiciens professionnels du Québec
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n 2011, lors des journées stratégiques où vous étiez convoqués afin d‘établir les grandes lignes de notre plan d’action triennal, vous nous avez souligné la diminution constante des engagements sous contrat Guilde dans le secteur des prestations sur scène.
n 2011, during the strategic sessions you were invited to attend to help determine the main goals of our three-year action plan, you told us about the constantly decreasing number of engagements under Guild contract in the stage performance sector.
Il nous a donc semblé nécessaire de mettre en place un centre de placement qui deviendrait LA référence pour l’engagement de musiciens à un juste prix auprès de divers clients (grand public, entreprises, organisateurs d’événements, etc.) et qui faciliterait l’administration de contrats (traitement, paiement, remises à la Caisse de retraite des musiciens du Canada) respectant des conditions de travail égales ou supérieures aux Normes minimales de la GMMQ. Notre modèle d’affaires visera avant tout les meilleures conditions de travail possible pour les musiciens, et il ne sera pas basé sur le profit. Nos prix seront donc très compétitifs par rapport à ceux demandés par certaines entreprises.
We therefore felt it advisable to establish a placement centre that would become THE reference point for hiring musicians at a fair price by a variety of clients (the general public, corporations, event organizers, etc.) and make it easier to administer contracts (processing, payment, contributions to the Musicians’ Pension Fund of Canada) requiring working conditions equal to or better than the minimum standards of the GMMQ. Our business model will be aimed above all at obtaining the best working conditions possible for musicians and it will be a non-profit organization. Our prices will therefore be very competitive compared to other compagnies.
Nous avons confié à la firme MBMA le mandat de préparer le plan d’affaires. La firme a entamé ses travaux en février et devrait les finaliser à la fin juin. Ce plan d’affaires nous permettra de consolider le projet et de passer ensuite à la phase du financement global. Jusqu’à maintenant, de nombreuses consultations ont été effectuées auprès d’organismes afin de vérifier les possibilités de financement, les différentes formes juridiques, les impacts sur le plan fiscal, les besoins informatiques, etc. Il en ressort que ce centre de placement sera une entité indépendante de la GMMQ, même si cette dernière en assumera la création et la promotion jusqu’à ce que le centre soit financièrement autonome. L’hypothèse de travail envisagée actuellement est que cette entreprise serait constituée sous forme de coopérative afin d’encourager l’implication directe des musiciens dans ce nouvel outil de promotion. Les prochaines étapes seront consacrées à établir un échéancier de travail pour le site Web, adapter les fiches de membres, procéder au recrutement de personnel, etc. Il y a encore beaucoup de travail à abattre avant d‘en arriver à l’ouverture du service au public, que nous prévoyons pour le milieu de 2014. Il s’agit d‘un grand projet et nous croyons qu’il stimulera l’engagement de musiciens professionnels par le public tout en contribuant à la reconnaissance de leur valeur financière. Mylène Cyr Directrice générale
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We have given the accounting firm MBMA a mandate to prepare the business plan. The firm began work on this in February and expects to have it ready by the end of June. This business plan will enable us to concretize the project and proceed to the general financing phase. To date, we have consulted a number of organizations with respect to options for financing, legal aspects, taxation, computer needs, and so on. The optimum scenario calls for the placement centre to be an entity separate from the GMMQ, although the latter will be in charge of establishing and promoting the centre until it is financially independent. Our current thinking is that the centre should be set up as a cooperative undertaking so as to encourage the direct involvement of musicians in this new promotional tool. The next phases will be devoted to establishing a work schedule for website development, adapting members’ files, recruiting personnel, etc. There is still lots of work to be done before we’ll be ready to open this service to the public, planned for the middle of next year. This is a big project, but we are confident that it will motivate more people to hire professional musicians and recognize their true worth, financially. Mylène Cyr Executive Director
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a GMMQ négocie actuellement plusieurs projets d’entente collective. Signalons tout d’abord l’entente collective de la CBC/Radio-Canada, négociée par la Fédération canadienne des musiciens (FCM). Luc Fortin, président, et Simon Roux, directeur des relations de travail, représentent la GMMQ au sein de l’équipe de négociateurs de la Fédération. La FCM et CBC ont participé à un blitz de négociations qui s’est tenu à Montréal jusqu’au 17 mai 2013. Pendant ce temps, notre confrère Bernard Leblanc poursuit son travail auprès des orchestres symphoniques et des ensembles et organismes de musique classique. La liste des dossiers de négociation en cours et des ententes signées, que vous pouvez lire en page 14, montre que le domaine de la musique classique répond généralement bien aux demandes de négociation de la GMMQ en ce qui a trait aux conditions de travail des musiciens. Malheureusement, certains autres dossiers ne se règlent pas aussi rapidement. Comme nous l’avons déjà indiqué, la négociation du renouvellement de l’entente collective du phonogramme, conclue avec l’ADISQ en 1996, suit son cours en présence de la médiatrice Nadine Côté. Avec Simon Roux, directeur des relations de travail, et les membres Nathalie Bonin, Ligia Paquin et Maxime Lalanne, nous tentons depuis 2010 d’obtenir une amélioration des conditions de travail des musiciens. Nous déplorons la lenteur du processus ainsi que l’écart considérable qui persiste entre nos demandes et les offres qui nous ont été faites par la partie adverse. Enfin, nous poursuivons nos efforts auprès de l’Association des producteurs de théâtre privé (APTP), avec des musiciens ayant participé à la production de comédies musicales, ainsi qu’auprès de TVA, producteur et diffuseur d’émissions de télévision. Dans les prochaines semaines, la GMMQ effectuera une tournée de consultation, plus particulièrement auprès des chefs d’orchestre, afin de mieux connaître les améliorations souhaitées par les membres dans les domaines de la télévision et de la scène. Éric Lefebvre Secrétaire-trésorier
La GMMQ partenaire du Concours de la relève du festival Jazz en rafale Le 23 mars dernier, le Robert Flood Sextet remportait le Concours de la relève dans le cadre de la 13e édition du festival Jazz en rafale de Montréal. La formation a décroché de nombreux prix pour une valeur totale de 10 000 $. Partenaire du concours, la GMMQ a remis aux membres du groupe vainqueur une adhésion d’un an à la Guilde.
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e compositeur et violoniste Jean Cousineau, qui a consacré une grande partie de sa vie et de sa carrière à l’enseignement de son instrument, est décédé le jeudi 4 avril 2013 à l’âge de 75 ans. Devenu professeur de violon dans les années 1960, Jean Cousineau fonde en 1965 l’école Les Petits Violons, à Montréal. Il y élabore sa propre méthode d’enseignement, inspirée de la méthode Suzuki. En 1974, il lance l’ensemble Les Petits Violons, formé des élèves les plus avancés. L’ensemble se produit dans différents festivals. Parallèlement à son activité de pédagogue, Jean Cousineau poursuivra une carrière de compositeur, signant la trame sonore de plusieurs films québécois, notamment Mon oncle Antoine du réalisateur Claude Jutra. Jean Cousineau a reçu plusieurs honneurs, dont le prix Calixa-Lavallée de la Société Saint-Jean Baptiste, décerné à une personnalité québécoise s’étant illustrée dans le domaine de la musique.
Photo : Jean-François Vézina
Photo : Federico Ciminari
Le point sur les négociations
« Le milieu musical québécois perd un grand pédagogue, un musicien et un compositeur remarquable », a déclaré Luc Fortin, président de la GMMQ. La GMMQ adresse ses plus sincères condoléances à la famille de Jean Cousineau, ainsi qu’à ses amis et collègues. Nos pensées vont particulièrement à son fils, Nicolas Cousineau, membre du conseil d’administration de la GMMQ. Jean Cousineau laisse également dans le deuil ses filles Yukari Cousineau, violon solo de l’Orchestre Métropolitain et Marie-Claire Cousineau, violoniste, qui prend la succession à la direction de l’école Les Petits Violons, de même que ses frères François Cousineau, compositeur et chef d’orchestre, et Luc Cousineau, auteur-compositeur. Il était membre de la GMMQ depuis 1957. i n
M e M o R i A M
NOM DU MUSICIEN
DATE DE NAISSANCE
DATE DE DÉCÈS
RICHARD PROULX
21-02-1952
12-11-2012
BENITO TROGI
25-03-1937
23-12-2012
REMUS TZINCOCA
15-09-1915
28-12-2012
YULI TUROVSKY
07-06-1939
15-01-2013
PAUL BEAUREGARD
26-06-1927
18-01-2013
NORMAND CORBEIL
06-04-1956
29-01-2013
GLORIA MARCON
06-03-1928
03-02-2013
EVELYNE ROBITAILLE
23-03-1935
17-02-2013
PATRICK HEALEY
02-12-1967
25-03-2013
JEAN COUSINEAU
06-11-1937
04-04-2013
JEAN-BAPTISTE CHARTIER
26-06-1927
11-04-2013
RAYMOND ARDUINI
18-07-1930
29-04-2013
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Portrait / Rémy Malo
Le bassiste de 42 ans s’est trouvé un créneau sur les plus gros plateaux de télévision au Québec, de même qu’en réalisant les disques de sa compagne, Marie-Élaine Thibert, dont il est aussi le directeur musical. Entretien.
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usicien de studio, de plateaux de télévision et de tournée, Rémy Malo a tout fait depuis ses débuts professionnels, à l’âge de 17 ans. Il accompagnait alors la chanteuse Lara Fabian aux quatre coins de l’Europe, une aventure qui a duré 13 ans.
saxophoniste Luc Lemire]. En 1995, j’ai commencé à faire de la télé avec [le chef d’orchestre] Charlot Barbeau. À cette époque, je pouvais autant accompagner Lara Fabian qu’enregistrer un disque de Jean Leloup. Je n’appartenais à aucune chapelle. »
Initiation aux basses fréquences Tout a commencé à la polyvalente de Saint-Bruno : « J’ai essayé une basse juste pour le plaisir et ç’a été le coup de foudre, c’est comme si j’en avais joué toute ma vie ! Dans la vie, il y a des instrumentistes et il y a des musiciens – je ne dis pas ça de façon péjorative. Un bassiste comme Alain Caron est un véritable ambassadeur de son instrument, tandis que moi, j’aime trop jouer toutes sortes de choses. »
La tournée « Carpe Diem » de Fabian a connu un gros succès au Québec : « On a dû faire 165 spectacles en une seule année », évoque celui qui est resté fidèle à sa bonne vieille basse Fender 1965. « Ça colle bien avec tous les contextes musicaux, tu peux jouer toutes les chansons du monde avec celle-là. »
« Jusqu’à l’âge de 30 ans, se remémore Malo, j’ai entretenu le rêve d’être le meilleur bassiste possible pour faire partie d’un groupe et faire le tour du monde. Et j’ai joué dans plusieurs groupes comme les Funkafones [avec le
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La télévison, fenêtre sur l’avenir Les talents de bassiste de Rémy Malo sont régulièrement sollicités au petit écran : en plus de participer aux enregistrements des trames musicales de séries télé, il a joué lors de plusieurs galas, notamment ceux de l’ADISQ, de La Presse et de la remise des prix du Gouverneur général. Puis, la reconnaissance est arrivée sous la forme d’un quatuor de
locomotives télévisuelles : Dieu Merci !, On n’a pas toute la soirée, On connaît la chanson et l’incontournable, La voix, qui défonce les cotes d’écoute. Comme les deux dernières émissions font relâche pour l’été, Malo en profite. Tout en travaillant au prochain disque de sa compagne, il partira en tournée avec Marc Dupré et fera quelques concerts avec la chanteuse MarieChristine Depestre. Ses autres familles. « Être musicien sur le plateau de La voix, c’est comme réaliser un album chaque semaine parce qu’il faut adapter les chansons au style des concurrents et leur créer un univers musical. » Heureusement, les gadgets électroniques permettent de gagner du temps. Selon Malo, ils ont élevé les normes du musicien de télé. « On injecte la chanson dans son iPad et on la lit. Si un concurrent veut faire une version hip-hop de “Mon Ange” d’Éric Lapointe, on l’envoie dans un drop box et il en ressort une version écrite pour ce nouveau genre. C’est
Père, mari et réalisateur La maison dans l’ouest de Montréal qu’il partage avec Marie-Élaine Thibert, leur fille et son fils est aussi son repaire créatif. Il y a aménagé un petit studio dans le garage. « Le matin, je mets mes pantoufles et je m’en vais travailler ! Pas de trafic, pas de clients, je ne veux rien savoir. Ce qui m’intéresse le plus dans
malade. Plus besoin d’imprimer de partitions : avec ces logiciels, c’est instantané. Alors, on gagne du temps. Malgré ça, il faut que j’aie une forme de liberté, sinon je ne suis pas heureux. C’est pourquoi j’ai dû prendre une pause des plateaux de télé parce que je m’ennuyais de jouer des chansons au complet. »
A family guy A
The 42 year-old bassist has carved a niche for himself on Québec’s biggest TV shows, while serving as producer and artistic director on albums for his partner, Marie-Élaine Thibert. Interview.
musician equally at home in the studio or performing live on television or on tour, Rémy Malo has done it all since his professional debut at the age of 17. Not long after he went on tour across Europe with Laura Fabian, an association that lasted 13 years. Initiation to the lower frequencies Everything began at St. Bruno Polyvalent high school: “I tried playing bass just for fun and it was an epiphany; it felt like I had played bass my whole life! In life, there are instrumentalists and there are musicians – I don’t mean that in a pejorative sense. A bassist like Alain Caron is a true ambassador for his instrument, whereas in my case, I enjoy playing all sorts of things.” “Up until I was 30,” Malo reminisces, “I kept the dream alive to be the best bass player possible, to join a group and tour the world. And I played in a bunch of bands, like the Funkafones (with saxophonist Luc Lemire). In 1995 I started doing TV shows with orchestra leader Charlot Barbeau. During that period I could jump from accompanying Laura Fabian to recording an album with Jean Leloup. I didn’t belong to any one school.”
Photos : David Marien-Landry
Laura Fabian’s “Carpe Diem” tour enjoyed tremendous success in Québec: “We had to do 165 shows in single year”, notes Malo, who remains loyal to his trusty vintage 1965 Fender. “It sounds great in any musical context; you can play all the songs in the world with this axe.” Television, a window on the future Bassist Rémy Malo’s talents are in constant demand for the small screen: in addition to contributing to the music tracks for various television series, he has played on numerous TV specials, including galas for the ADISQ, La Presse and Governor General awards. Further recog-
la préparation d’un disque, c’est la préproduction, l’écriture de chansons, les arrangements et la direction artistique. Marie-Élaine souhaite que son prochain disque (qui succédera à Je suis) soit plus orchestral, alors on essaie d’injecter une belle palette de nuances et de repousser ses limites un peu plus loin. Vous allez être surpris ! »
nition has come through his participation in four hit TV shows : Dieu Merci !, On n’a pas toute la soirée, On connaît la chanson and the super-popular La voix, whose TV ratings have gone through the roof. With the latter two shows on summer break, Malo has time for other projects: working on his partner’s next album, going on tour with Marc Dupré and doing several concerts with Marie-Christine Depestre. His other families. “Being a musician on the set of La Voix is like making an album every week, because you have to adapt the songs to the contestants’ styles and create a musical universe for them.” Fortunately, there are electronic gadgets to help save time. Malo asserts that they have raised the standards of music for television. “You put a song into your iPad and you can read it. If a contestant wants to do a rap version of Eric Lapointe’s “Mon Ange”, you send it to a drop box and out comes a written version for the new genre. It’s crazy. No more need to print out scores: with this software it’s instantaneous. So you save time. Despite this, I need to feel some sort of freedom, or I wouldn’t be happy. That’s why I had to take a break from the TV shows, because I was getting bored with playing songs already completely laid out.” Father, husband and producer The Montreal west house he shares with Marie-Élaine Thibert and their daughter and son also serves as his creative retreat. He has built a small studio in the garage. “In the morning, I put on my slippers and go to work! No traffic, no clients, I don’t need any of it. What interests me most in preparing an album is the preproduction process, writing songs, doing arrangements and being artistic director. Marie-Élaine wants her next record (after Je Suis) to be more orchestral, so we’re trying to create a palette full of nuances and expand her horizons a little further. You’re going to be surprised!” Claude Côté
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Photo : Laurence Martel Olivier
Photo : Julie Bréhéret
Attention à la cession de droits
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ne cession de droits, lorsqu’elle est valide, permet au producteur ou à la personne ayant enregistré une image ou une prestation de l’utiliser sans rémunération supplémentaire par rapport à ce qui est prévu dans l’entente collective applicable. Une cession de droits peut causer de graves préjudices à celui qui la signe. En plus de ne pas être payé lorsque son image et sa prestation seront utilisées, il n’aura aucun droit de regard sur cette utilisation. Sur le plan financier, à court terme, accorder une cession de droits peut sembler anodin. À long terme, toutefois, il peut en être autrement. Par exemple, l’image captée lors du spectacle donné par un artiste encore peu connu peut devenir une source de rémunération importante quand cet artiste sera connu davantage ou lorsqu’il sera question de produire une œuvre rétrospective de sa carrière. Si le musicien a cédé tous ses droits, le producteur de l’œuvre ne sera pas obligé de demander une autorisation au musicien. Par contre, s’il n’y a pas eu cession de droits, le producteur devra demander une autorisation, laquelle pourra être accordée contre rémunération.
Voici quelques situations où la cession de droits peut être un enjeu, peu importe le secteur d’activité (studio, télé, scène, etc.) : • Quelques minutes avant que vous entriez en scène, une personne très pressée vous tend un document et vous demande de le signer tout en prétendant qu’il ne s’agit que d’une formalité • Après votre prestation en studio, on vous demande de signer un document comportant de nombreuses clauses en très petits caractères • Une personne vous demande de signer un document en vous mentionnant qu’elle n’a pas le choix, elle demande la même chose à tout le monde • En lisant le document qu’on vous demande de signer, votre première impression est que vous ne comprenez pas de quoi il s’agit
• Le document qu’on vous demande de signer comporte des expressions telles que « cession », « irrévocable », « emporte le droit pour le producteur d’utiliser via tout moyen technologique connu ou inconnu » Rappelons qu’il ne faut jamais signer un document sans en prendre connaissance au préalable. Sachez également que « je ne le savais pas » ne constitue pas un moyen de défense. Si on vous demande de signer un document, n’hésitez jamais à demander le temps nécessaire pour en prendre connaissance auparavant. Vous pouvez également communiquer avec la direction des relations de travail de la GMMQ où nous pourrons vous informer de vos droits. Dans tous les cas, refuser de signer une cession de droits ne remet pas en cause le paiement du cachet qui vous est dû pour votre prestation. Simon Roux Directeur des relations de travail
• Le producteur demande au musicien de jouer bénévolement en lui promettant de la visibilité pour sa future carrière
Voici des exemples de situations inacceptables vécues par des musiciens collaborant à des émissions de télé :
• Quelques minutes avant d’entrer en ondes, le producteur demande au musicien de signer une libération complète de droits (cession de droits) pour utiliser sa prestation sur toutes les plateformes présentes et futures sans autre rémunération • Le producteur exige la présence du musicien sur le plateau de tournage pendant de longues heures, mais ne le rémunère que pour la durée de l’enregistrement • Le musicien ou le producteur omet de vérifier l’existence d’une entente collective entre le producteur et la GMMQ pour le type de prestation demandé, avant, pendant ou après l’engagement Si vous vous retrouvez dans une situation similaire, n’hésitez pas à communiquer avec la direction des relations de travail de la GMMQ. Avis : L’information ci-dessus ne constitue pas une opinion juridique. Si vous avez besoin de conseils juridiques, veuillez consulter un avocat.
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NNouvelles parutions
LUCE DUFAULT DU TEMPS POUR MOI [MUSIQUE FRANCOPHONE]
OLIVER JONES JUST FOR MY LADY [JAZZ]
JUSTIN TIME RECORDS Sortie : 30 avril 2013
Enregistré à l’automne 2012, Just for My Lady témoigne d’abord du formidable rapport qui s’est développé au fil des ans entre Jones et ses collaborateurs de longue date, le vétéran contrebassiste Éric Lagacé et l’extraordinaire batteur Jim Doxas, véritable étoile montante du jazz d’ici. Sur les pièces au rythme enlevé (« Josée’s Blues ») comme sur les ballades mélancoliques (« When Summer Comes »), le trio fait preuve d’une époustouflante synergie. La présence d’une invitée de marque, Josée Aidans au violon, constitue un bel apport au swing et à l’élégance déjà remarquables. Avec une qualité d’émotion qui rappelle le panache d’un Stéphane Grappelli (particulièrement dans la relecture de « Windmills of Your Mind » de Michel Legrand), Aidans s’intègre sans effort au groupe, tout en faisant entendre une voix distincte qui invite gentiment les autres à se dépasser.
[Source : Justin Time Records]
ARTISTES VARIÉS CHAPEAU WILLIE (UN HOMMAGE À WILLIE LAMOTHE) [COUNTRY]
TANDEM Sortie : 2 avril 2013
Willie Lamothe a été l’un des pionniers de la musique dite « western » au Québec. Ayant appris la guitare pendant son service militaire, il se consacre après la guerre à l’écriture de chansons country. Il écrira plusieurs des plus grands canons du répertoire au Québec. Ici, les stars du Québec lui rendent hommage en interprétant ses plus belles chansons. On retrouve sur cet album Renée Martel, Maxime Landry, Zachary Richard, Kaïn, Isabelle Boulay, Annie Blanchard et plusieurs autres. [Source :Tandem] SHIRLEY THÉROUX ENTRE BREL ET MOI... [MUSIQUE FRANCOPHONE]
MUSICOR Sortie : 19 mars 2013
Après 22 ans d’absence du monde musical, Shirley Théroux, l’une des voix phares et incontournables des années 1960 et 1970, propose un disque hommage à Jacques Brel. Ce nouvel album arrive à point nommé, puisqu’elle investissait la scène lors du spectacle Retour de nos idoles, à Québec, les 3 et 4 mai dernier. Shirley Théroux s’approprie ce grand répertoire en livrant des versions toutes personnelles des classiques de Brel, et propose une chanson inédite, composée au Québec en 1965. [Source : Musicor.ca]
LUNOU Sortie : 19 mars 2013
Luce Dufault nous offre ici son huitième disque en carrière : 11 titres inédits qui ont tous été choisis avec soin par la chanteuse et son équipe. Des chansons qui la touchent, des chansons qui la racontent. Parmi les auteurs et les compositeurs figurent des habitués tels que Daniel Bélanger, Marc Chabot, Nelson Minville, Sylvie Paquette, Michel Rivard et Richard Séguin, ainsi que de nouveaux collaborateurs, dont Frédérick Baron, Ève Déziel, Catherine Major, Louise Marois, Patrice Michaud et Moran. Réalisateur, musicien et ami, Jean Garneau (guitares, banjo, basse et piano) réalise l’album. Les autres instrumentistes qui ont façonné ce disque, tous des complices de longue date de la chanteuse, sont Jean-Sébastien « Ti-Basse » Fournier (piano, mixage et mastering), Alain Bergé (batterie) et Karl Surprenant (basse et contrebasse). [Source : Lunou Disques] FORÊT FORÊT [POP]
SIMONE RECORDS Sortie : 18 mars 2013
Forêt, c’est d’abord le noyau que forment Émilie et Joseph, autour duquel se sont mis à graviter, au fil des saisons, de nombreux collaborateurs. À commencer par Kim Doré, à qui le duo a demandé d’écrire des textes destinés au projet, qui se tisse d’une manière peu banale : souvent, Joseph élabore une trame que viendront ensuite habiter Kim, avec ses mots, puis Émilie, avec sa voix et ses mélodies aériennes. Le petit groupe d’explorateurs forestiers compte également François Lafontaine (claviers et coréalisation avec Joseph Marchand), Philippe Brault (basse), Robbie Kuster (batterie), Guido del Fabbro (violon et mandoline) et Pierre Girard (prise de son et mixage). Sans oublier Pierre Lapointe, promeneur inattendu dans ces boisés, et l’artiste visuel David Altmejd, dont les sculptures ont un jour inspiré à Joseph la question suivante : « Est-ce qu’on ne pourrait pas traduire tout ça en musique ? » David Altmejd signe d’ailleurs la pochette de l’album, qui ne laissera personne indifférent. [Source : Simone Records/Projet Caravelle]
STÉPHANE CÔTÉ BALLON D’HÉLIHOMME [MUSIQUE FRANCOPHONE]
BLEU DE PLUME Sortie : 12 mars 2013
L’auteur-compositeur-interprète Stéphane Côté nous offre son quatrième album. Les arrangements et la réalisation sont d’Éric Goulet (Les Chiens, Vincent Vallières) qui y joue également de la majorité des instruments (guitares, basse, claviers, harmonica, banjo, percussions). Vincent Carré est à la batterie. Stéphane Côté présente ici un album plus personnel, aux sonorités modernes et qui flirte avec le country et le folk avec ses guitares, sa basse, ses claviers et ses percussions. Sa poésie s’y fait plus fine, plus directe et plus mordante que jamais. [Source : Bleu de plume/Objectif lune]
Note : Les albums mentionnés ici sont sélectionnés parmi ceux pour lesquels un contrat a été déposé à la GMMQ. Il existe deux types d’ententes d’enregistrement d’album, l’entente ADISQ – phonogramme, pour un album réalisé par un producteur membre de l’ADISQ, et l’entente AFM – Sound Recording Labor Agreement, pour un album réalisé par tout autre producteur. Pour plus d’information sur la promotion des CD dans Entracte, écrivez à communications@gmmq.com. Pour plus d’information sur les contrats, contactez le service des relations de travail au 514-842-2866.
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tudiante en techniques juridiques depuis 2010, je devais, pour conclure mon programme d’études, effectuer un stage en milieu de travail afin de mettre en application les notions acquises lors de mes cours magistraux. Le droit du divertissement et le droit du travail m’ayant toujours intéressée, j’ai décidé d’orienter ma recherche de stage en ce sens et de soumettre ma candidature à la GMMQ. En novembre 2012, j’entamais mon aventure à la Guilde. La recherche juridique, la rédaction de procédures judiciaires et l’interprétation d’ententes collectives allaient désormais faire partie de mon quotidien. N’ayant eu jusqu’alors qu’un regard extérieur du milieu du spectacle, j’ai été enchantée de découvrir
Photo : Julie Bréhéret
Une nouvelle alliée des musiciens aux ententes collectives les rouages et les particularités de ce domaine. Car, au cours des derniers mois, j’ai beaucoup appris, tant sur le métier de juriste que sur celui de musicien. L’expérience m’a permis de prendre conscience de bien des aspects de la réalité des membres de la GMMQ. J’ai d’ailleurs eu la chance de participer à l’activité de formation « Alerte aux décibels ! », qui m’a montrée toute l’importance, pour les musiciens, de prendre des précautions pour assurer leur santé auditive. J’ai aussi pris part à l’atelier de formation sur la négociation, qui offre différentes perspectives du processus et amène ainsi le musicien à faire preuve de prudence au cours des discussions liées à ses engagements.
Mon expérience à la GMMQ m’a aussi permis d’assimiler des notions relatives aux mécanismes de règlement des mésententes, au suivi de dossiers, à la communication et à l’interaction avec différents intervenants, ce qui a rendu mon stage enrichissant, tant sur le plan professionnel qu’humain. Je tiens à saluer le dévouement de l’équipe administrative de la GMMQ et tous les efforts qu’elle consacre à veiller à la reconnaissance du travail des musiciens professionnels à grande échelle. Travailler avec un personnel aussi dynamique a été à la fois formateur et très inspirant. Ce sera donc un honneur pour moi que de poursuivre mes fonctions en tant qu’agente de gestion des ententes collectives pendant toute la période estivale. Jade Coderre Agente de gestion des ententes collectives
Modification aux règlements et appel de projets
Fonds de promotion de la musique
L’
appel de projets pour les bourses du Fonds de promotion de la musique est lancé !
Créé par la GMMQ, le Fonds de promotion de la musique soutient et encourage des individus ou des organismes dans la réalisation d’un projet contribuant au développement artistique des musiciens québécois. Un montant de 1500 $ sera distribué selon les demandes retenues. Les règlements du Fonds, et plus particulièrement les critères d’évaluation, ont été modifiés récemment. Des conditions d’attribution des bourses ont également été ajoutées. Les règlements ainsi que le formulaire de demande de bourse sont disponibles sur le site de la GMMQ (www.gmmq. com), sous l’onglet « Fonds de promotion ». Les membres ont jusqu’au 10 septembre pour soumettre leur projet.
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Des activités de formation sur mesure pour les musiciens Les membres de la GMMQ ont pu participer dernièrement à des activités de formation gratuites, pour lesquelles ils étaient rémunérés et qui ont été conçues sur mesure à leur intention, en collaboration avec la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Voici un aperçu de trois de ces ateliers. Analyse des états financiers d’un orchestre Lorsque l’administration d’un orchestre fait état de problèmes financiers, qu’en est-il au juste ? L’analyse des états financiers d’un orchestre a permis aux musiciens de s’initier aux différentes composantes des états financiers des orchestres afin de poser les bonnes questions sur les chiffres qui leur sont présentés par l’administration. La négociation d’une entente collective Comment se déroule une négociation d’entente collective ? Dans cet atelier de formation, les participants ont simulé une négociation d’entente collective par un jeu de rôles : certains incarnaient les représentants du producteur et d’autres, les représentants des musiciens. Cette activité a été très appréciée par les membres qui font partie d’un comité de négociation ainsi
saviez-vous que une entente verbale est aussi valide qu’une entente écrite ? C’est en cas de différend qu’il est plus difficile de faire la preuve de l’entente verbale. C’est pourquoi il est important de mettre par écrit, le plus rapidement possible, les éléments essentiels de votre
que par ceux qui souhaitent négocier leur contrat individuel de travail avec un producteur. Alerte aux décibels ! – La santé auditive des musiciens Dans cet atelier, les participants ont acquis des connaissances relatives aux composantes de l’oreille interne, aux différents niveaux d’exposition au bruit, à plusieurs règles de santé et de sécurité à suivre pendant les répétitions et les prestations, ainsi qu’à la possibilité d’être indemnisé par la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) en cas de surdité liée au travail. Vous auriez aimé participer à l’une ou l’autre de ces activités de formation ? Sachez qu’elles sont proposées de manière récurrente. Nous vous invitons donc à lire notre cyberbulletin : vous y trouverez les dates et les renseignements utiles pour vous inscrire.
entente verbale tels que la rémunération, la date, le nombre d’heures de travail exigé et le lieu d’engagement. De plus, ces renseignements nous permettent de vérifier que les conditions d’engagement sont en conformité avec l’entente collective applicable. Il ne s’agit pas d’être pointilleux, mais d’adopter de bonnes pratiques d’affaires !
saviez-vous que en studio comme à la scène, il est important pour les musiciens professionnels de signer un contrat Guilde avec le producteur ? Ainsi, pour chacun de vos engagements (enregistrements – phono, radio, télé, publicité, cinéma, jeux vidéo – ou concerts), vous cotiserez à la Caisse de retraite des musiciens du Canada et vous bénéficierez d’une aide juridique en cas de litige avec le producteur. Travailler aux conditions recommandées par la Guilde contribue à améliorer les conditions de travail de l’ensemble des musiciens professionnels. Qu’attendezvous pour exiger un contrat Guilde ?
saviez-vous que la Loi sur la santé et la sécurité du travail s’applique aussi aux producteurs engageant des musiciens ? La Loi sur la santé et la sécurité du travail vise à protéger les travailleurs en obligeant les employeurs à éliminer, à la source même, les dangers pour la santé, la sécurité et l’intégrité physique. En cas de danger, la Loi permet au travailleur d’exercer son droit de refuser de travailler. Les producteurs qui retiennent les services de musiciens sont assujettis à cette loi. Ainsi, d’après l’article 12, un musicien qui aurait des motifs raisonnables de croire que l’exécution de la prestation qu’on lui demande l’exposerait à un danger pour sa santé, sa sécurité ou son intégrité physique, ou pourrait exposer une autre personne à un tel danger, peut exercer son droit de refus.
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Ententes et griefs RENOUVELLEMENTS D’Entente Orchestre symphonique de Lévis signée le 22 novembre 2012 pour une durée de trois (3) ans (2012-2015) Orchestre symphonique de Sherbrooke [photo page 15] signée le 24 avril 2013 pour une durée de cinq (5) ans (2012-2017), incluant une rétroactivité à partir de septembre 2012.
EN COURS DE NÉGOCIATION Le Domaine Forget (dernière entente signée le 23 juin 2005) Orchestre symphonique de Trois-Rivières (expirée le 31 août 2012) Orchestre symphonique de Laval (expirée le 31 août 2012) Les Jeunesses Musicales du Canada (expire le 30 juin 2013) Appassionata, orchestre de chambre (expire le 31 août 2013) La Sinfonia de Lanaudière (expire le 31 août 2013)
NouvEAUX GRIEFS
Déposés par la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ)
LES VIOLONS DU ROY (secteur scène) Le 4 avril 2013, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre des Violons du Roy. Le producteur aurait omis de déposer les contrats des musiciens et d’effectuer les remises afférentes (contribution à la caisse de retraite, cotisation d’exercice, indemnité de congés annuels). AUDIOGRAM (secteur phonogramme) Le 13 mars 2013, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur Audiogram. Le producteur aurait omis de déposer les contrats des musiciens et d’effectuer les remises afférentes (contribution à la caisse de retraite, cotisation d’exercice, indemnité de congés annuels). ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE montréal (secteur scène) Le 10 septembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur Orchestre symphonique de Montréal. Les musiciens auraient effectué un nombre plus élevé de services que ce qui est prévu à l’entente collective. L’audience est prévue le 4 avril 2014. ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE montréal (secteur scène) Le 31 août 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur Orchestre symphonique de Montréal. Le producteur aurait organisé un déplacement des musiciens lors d’une journée incluse dans une semaine d’inactivité prévue à l’entente collective. L’audience est prévue le 22 janvier 2014.
GRIEFS RÉGLÉS C4 PRODUCTIONS Le 15 novembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur C4 Productions portant sur le non-respect de l’entente collective avec l’ADISQ pour le secteur scène. Le producteur avait omis de déposer les contrats des musiciens ayant participé à plusieurs spectacles et d’effectuer les remises afférentes (contribution à la caisse de retraite, cotisation d’exercice). Le dossier a été réglé. Les contrats et les remises afférentes ont été déposés à la GMMQ par le producteur.
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SPHÈRE MUSIQUE Le 11 octobre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur Sphère Musique portant sur le non-respect de l’entente collective avec l’ADISQ pour le secteur scène. Le producteur avait omis certains montants relatifs aux cachets et aux remises afférentes dus aux musiciens pour des spectacles de l’artiste Clément Jacques. À la suite de l’obtention de confirmations de la part des musiciens visés, la GMMQ s’est désistée du grief. OPAK MÉDIA (secteur scène) Le 21 septembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur Opak Média portant sur le non-respect de l’entente collective avec l’ADISQ pour le secteur scène. Le producteur avait omis de déposer les contrats des musiciens ayant participé à plusieurs spectacles et d’effectuer les remises afférentes (contribution à la caisse de retraite, cotisation d’exercice). Le dossier a été réglé. Les contrats et les remises afférentes ont été déposés à la GMMQ par le producteur. BONSOUND (secteur scène) Le 21 septembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur Bonsound portant sur le non-respect de l’entente collective avec l’ADISQ pour le secteur scène. Le producteur avait omis de déposer les contrats des musiciens ayant participé à plusieurs spectacles et d’effectuer les remises afférentes (contribution à la caisse de retraite, cotisation d’exercice). Le dossier a été réglé. Les contrats et les remises afférentes ont été déposés à la GMMQ par le producteur. Preste (secteur scène) Le 21 septembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur Preste inc. Le producteur avait omis de déposer les contrats de musiciens et d’effectuer les remises (contribution à la caisse de retraite, cotisation d’exercice, indemnité de congés annuels) pour des spectacles postérieurs à l’adhésion du producteur à l’ADISQ. Les contrats et les remises afférentes ont été déposés à la GMMQ par le producteur. SIMONE RECORDS Le 21 septembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur Simone Records portant sur le non-respect de l’entente collective avec l’ADISQ pour le secteur scène. Le producteur avait omis de déposer les contrats des musiciens ayant participé à plusieurs spectacles et d’effectuer les remises afférentes (contribution à la caisse de retraite, cotisation d’exercice). Le dossier a été réglé. Les contrats et les remises afférentes ont été déposés à la GMMQ par le producteur. DARE TO CARE RECORDS (secteur scène) Le 21 septembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur Dare to Care Records inc. Le producteur avait omis de déposer les contrats de musiciens et d’effectuer les remises afférentes (contribution à la caisse de retraite, cotisation d’exercice, indemnité de congés annuels). Le dossier a été réglé à la suite du dépôt des contrats et des remises afférentes.
Il est important de signaler à la GMMQ toute contravention à une entente collective afin de faire respecter vos droits.
NOUVEAUX RABAIS POUR LES MEMBRES Les membres de la GMMQ bénéficient de rabais sur les produits et services de nombreux partenaires, dans les domaines suivants : santé, bien-être, musique, hébergement, transport, services. Il vous suffit de présenter votre carte de membre GMMQ pour en profiter ! La liste complète des rabais en vigueur est disponible dans la section des membres du site www.gmmq.com [Partout au Québec] Nautilus Plus, centres d’entraînement partout au
Québec, offre un rabais sur l’abonnement annuel proposé au tarif spécial de 20,15 $ aux deux semaines, excluant les taxes au lieu du prix courant de 22,50 $ aux deux semaines ; aucuns frais d’adhésion. www.nautilusplus.com Linda Orefice, coach de carrière, offre un forfait de cinq séances en coaching de carrière à 250 $ au lieu de 325 $. Rabais de 10 % sur la séance individuelle: 58,50 $ au lieu de 65 $. lindaorefice@hotmail.com [Montréal] Ovarium Spa offre un rabais de 15 % sur les massages et de
25 % sur NeuroSpa, Pulsar et bain flottant. Les rabais sont offerts sur le prix régulier des séances (exclusions : toute promotion en cours, forfaits, abonnements et certificats-cadeaux), du lundi au jeudi sur présentation de la carte de membre GMMQ. Le rabais est ouvert au conjoint ou à un invité (maximum un invité). www.ovarium.com
caissedelaculture.com
[Montréal] Studio de yoga Wanderlust, alliant musique et yoga, offre 20 %
de rabais sur le prix régulier des cours. www.lestudiodeyoga.com
RENOUVELLEMENT DE L’ENTENTE DE L’OSS La GMMQ et l’Orchestre symphonique de Sherbrooke (OSS) ont signé, le 24 avril dernier, une nouvelle entente collective en vigueur jusqu’au 31 août 2017.
Siège social 215, rue Saint-Jacques Ouest Bureau 200 Montréal (Québec) H2Y 1M6 (514) 285-8873 | 1 800 305-2787 Télécopieur: (514) 285-4445 Métro Place d’Armes
De gauche à droite : Luc Fortin, président de la GMMQ, Dominic Ferland, directeur général de l’OSS, Christian Beaucher, représentant des musiciens de l’OSS, Michel Bédard, vice-président du conseil d’administration de l’OSS, et Bernard LeBlanc, directeur associé de la division des services symphoniques de la Fédération canadienne des musiciens (CFM).
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