Madame Bovary, le portrait Gloria GimĂŠnez Dramaturgie photographique Dramaturgia fotogrĂĄfica
Madame Bovary le portrait Gloria GimĂŠnez
Madame Bovary I le portrait retrouvé Dramaturgie photographique Photographies, dramaturgie, habillement et introduction à l’imaginaire de l’époque, interprétation psychologique
Gloria Giménez Actrice Belén Fabra
Qui était Madame Bovary? Emma Bovary prend vie à travers de le portrait retrouvée. Création de l’iconographie Bovary : Belén Fabra, cette actrice qui par son œuvre théâtrale confère à la dramaturgie photographique que je lui ai proposée, le caractère, le maquillage, l’habillement, le décor qui participent à construire une reconstitution historique de l’imaginaire collectif.
Quelle est la figure de Bovary issue de l’imaginaire collectif ? Le choix de l’image iconographique d’Emma Bovary devait coïncider esthétiquement avec l’imaginaire du monde Bovary décrit dans le roman. Emma n’existe que dans l’esprit des lecteurs. Le portrait choisie, créée à partir de négatifs saturés de grains et de diapositives extrêmement sensitives, a été relayée de manière virale sur les réseaux sociaux. Elle s’inspire des documents de l’époque dans le but d’obtenir une crédibilité esthétique et de créer l’iconographie de « l’authentique » Bovary.
Madame Bovary, le portrait « retrouvée »
Emma Bovary prend vie à travers de le portrait retrouvée. Création de l’iconographie Bovary : j’ai publié sur internet un faux portrait de Madame Bovary dont j’ai fait croire qu’il avait été récemment retrouvé dans un vieux grenier à Paris. La crédibilité des réseaux a entraîné la création de l’iconographie et son acceptation : le portrait a récolté 20 000 vues en l’espace de trois mois. Personne ne l’a remise en question et elle a été acceptée comme telle, éloge de la beauté d’Emma. D’après la photographie réalisée de l’actrice Belén Fabra, personnage principal de la mise en scène théâtrale, j’ai inicié le processus de recréer l’inconscient des derniers instants de sa vie, sa défaite, sa tristesse, sa souffrance et son suicide comme unique délivrance de son emprisonnement psychologique et social.
Emma, née dans un environnement rural et élevée dans un couvent, comme il était de rigueur à l’époque de « la bonne éducation féminine », a cherché la beauté dans sa vie, celle de l’amour idyllique des revues qui offraient de magnifiques aperçus de la vie des salons, foisonnant de costumes fastes et d’amours impossibles. La beauté éternelle recherchée et seulement par moments subtilement atteinte conduisait à l’insatisfaction perpétuelle d’Emma Bovary. La réalité brute et décevante la frustrait dans l’amour et sa sexualité. Elle allait de salon en salon comme une poupée de porcelaine, avec la fragilité de celle qui ne songeait pas à se protéger des coups et des blessures.
À cause de son acharnement à vouloir trouver l’amour hors des convenances et des modèles préétablis de l’époque, elle ne partageait rien de son monde quotidien avec les autres femmes : sa vie était intérieure bien qu’elle paraissait superficielle aux yeux des autres.
Elle n’a pas su trouver une solution à sa crise existentielle, cherchant un sens à son existence dans la beauté extérieure et le plaisir éphémère.
Elle était très dispendieuse et a privé sa fille de son amour maternel. Son besoin de vivre à travers l’autre pour exister était tel qu’il l’a conduit à une souffrance quotidienne qui glaçait ses sentiments. Elle traitait ses amants comme des objets et ces-derniers la traitaient aussi comme tel. L’insatisfaction l’a conduite au désespoir, à l’anhédonie, et enfin à la mort comme unique voie de sortie à la beauté. Dans la recherche de la figure définitive du portrait de Madame Bovary, le traitement photographique du noir sur noir dans la lumière des damas dorés et argentés recréant l’imaginaire de ses vêtements et autres objets luxueux, transmet sa sensualité, sa beauté dans un esthétisme éternel pour atteindre la recherche de la lumière à travers sa propre mort en utilisant le blanc sur blanc des châles brodées de soie, des déshabillés et nuisettes satinées sous des vêtements de velours, austères, noirs de jais, voiles recouvrant les virginités cachées et les cotillons ajustés, prisonnière de baleines métalliques à pression qui, liées par une cordelette de coton, freinaient tout désir érotique et parfois le souffle même. La lumière et le blanc comme synonymes de liberté dans la mort. La texture de la copie (encre sur 100 % coton) de la plaque photographique originale définit la vie et la mort du portrait retrouvé de Madame Bovary dans la malle d’un vieux grenier à Paris.
Madame Bovary de Gloria Giménez
Madame Bovary II Emma Bovary, la re-création Photographies de Gloria
Giménez
Texte, dramaturgie et réalisation Àngel Alonso basés sur le roman de Gustave Flaubert
Interprétation Belén Fabra Costumes Ramón Ivars
L’œuvre de théâtre a débuté à Barcelone au cours de l’automne 2015 avec la lecture des textes du réalisateur Àngel Alonso et l’actrice Belén Fabra. Dix ans de travaux de dramaturgie et l’étude du roman de Flaubert conduisirent Àngel Alonso, dramaturge, au monologue de la vie d’Emma Bovary. Depuis les premières répétitions, ma participation dans l’œuvre théâtrale m’a permis de pénétrer dans tous les processus préalables et subtils du personnage et de l’œuvre. La construction des décors, le choix de la musique, l’éclairage dramatisant, le style des costumes de Ramón Ivars, essai après essai, a construit la représentation de la figure retrouvée de la vraie Emma Bovary : celle de l’œuvre de théâtre, l’actrice Belén Fabra est EMMA BOVARY, Madame Bovary de Gustave Flaubert dont le texte et la dramaturgie sont adaptés par Àngel Alonso. Réaliser visuellement un travail photographique ne traitant que d’un seul personnage qui ne change jamais de décor (mais de moment dramatique) requiert un travail acharné puisque le droit à l’erreur est quasi nul si l’on ne veut pas perdre l’harmonie parfaite et le fil conducteur du premier cliché jusqu’au dernier.
La complexité de l’analogie confère une magie à mon travail dans le sens où personne ne peut le prévoir ni incider sur lui avant d’avoir vu le résultat final. La somme des individualités dans cette œuvre s’additionne en un grand ensemble : l’iconographie de MADAME BOVARY portfolio basé sur l’imaginaire collectif du monde Bovary mise en scène et mort et un deuxième portfolio, la représentation théâtrale de la vie réelle d’Emma Bovary. La construction du second portfolio clôt le portrait de l’icône, image authentique de Madame Bovary.
Gloria Giménez, photographe
Madame Bovary el retrato fotografĂas Gloria GimĂŠnez
Parte I: Madame Bovary el retrato encontrado dramaturgia fotogrรกfica
Parte II: Madame Bovary Emma Bovary, la recreaciรณn representaciรณn teatral fotogrรกfica
Madame Bovary ha trascendido a su personaje. Emma Bovary ha trascendido a su relato, a su muerte. La imagen encontrada de Madame Bovary fue mi búsqueda personal de hallar a “la auténtica Bovary” transgredir el tiempo y el espacio y “reencontrar” su perfil personal, su historia vital, su inconsciente. El retrato de Bovary es una lucha entre eros y tanatos, entre el amor y el odio, entre la vida y la muerte. La búsqueda de la imagen parte del imaginario colectivo histórico de la lectura y conocimiento de la novela de Flaubert, para esta búsqueda indagué en la novela de Gustave Flaubert, en la dramaturgia del director Angel Alonso y en el ensayo de Vargas Llosa “la orgía perpetua”. Quién fue Madame Bovary? Emma Bovary toma vida a través de la imagen encontrada. Creación del icono Bovary: Belén Fabra, actriz que representa la obra teatral se prestó a la dramaturgia fotográfica que le propuse, la caracterización, el maquillaje, el vestuario, la ambientación, son una recreación histórica del imaginario colectivo. Pero cual es la imagen de la Bovary del imaginario colectivo? La elección de la imagen icono de Emma Bovary, debía coincidir estéticamente con la imaginaria del mundo Bovary de la novela. Emma solo existe en la mente de los lectores. La imagen elegida, creada a partir de negativos muy saturados de grano y película de alta sensibilidad, copia tamaño placa de la época, para obtener credibilidad estética, fue reenviada a través de las redes sociales y convertir en viral la creación del icono del retrato de la “auténtica” Bovary.
Madame Bovary I el retrato encontrado dramaturgia Fotográfica
Fotografías, dramaturgia, vestuario y escenificación introducción en el imaginario histórico-literario visual de la época e interpretación psicológica
Gloria Giménez Interpretación Actriz Belén Fabra
Madame Bovary, la imagen “encontrada”. Emma Bovary toma vida a través de la imagen encontrada. Creación del icono Bovary: El seguimiento a través de las redes sociales, llegó a la visualización de 20.000 visitas aceptando que había sido “encontrada” en una vieja buhardilla de París, la credibilidad de las redes llevó a la creación del icono y a su aceptación, tan solo se recibió un mail realizando la pregunta de si estaba verificado. Nadie dudó y fue aceptada como tal, alabando la belleza de la imagen de Emma. A partir de esta fotografía realizada a la actriz Belén Fabra, protagonista de la escenificación en el teatro de este personaje, inicié el proceso de recrear el inconsciente de la última parte de su vida, su derrota, tristeza, dolor y muerte provocado como única liberación de su cárcel psicológica y social.
Emma nacida en un ambiente rural y educada en un convento, como requería la época de “la buena educación femenina”, busco la belleza en su vida, la del amor fantaseado de un entorno de libretos y revistas con grabados de la época que ofrecían bellas imágenes de las vidas de los salones, rodeados de ropajes fastuosos y galanes imposibles. La belleza eterna buscada y solo por momentos y sutilmente encontrada, llevaba a la insatisfacción vital de Emma Bovary. La realidad era tosca y decepcionante, frustrada en el amor y en la sexualidad se movió por los salones como una muñeca de porcelana, con la fragilidad innata de la que era inconsciente sin protegerse de los golpes y fisuras. Por su lucha de encontrar el amor fuera de conveniencias y modelos de la época no compartió con otras mujeres nada de su mundo cotidiano, su vida era interior aunque exteriormente pareciese superflua. No supo encontrar el sentido de su existencia de su crisis existencial, buscando solo en el “otro” y en la belleza exterior y el placer efímero. Dilapidó el dinero de su esposo y prescindió del amor maternal hacia su hija. Era tanta su angustia vital por existir en el otro que le llevó a un dolor de lo cotidiano que le helaba los sentimientos, ella trataba como objetos sus amores y ella fue objeto y tratada como tal por sus amores. La insatisfacción la llevó a la desesperanza, a la anhedonia, a la muerte como única salida a lo bello.
El tratamiento fotográfico del negro sobre negro para la búsqueda de la imagen definitiva del retrato de Madame Bovary, sobre la luz de los damascos dorados y plateados que recrean el imaginario histórico de sus lujosos objetos y ropajes, transmitir su sensualidad, su belleza en lo estético y eterno para llegar a su fin, a la búsqueda de la luz a través de su propia muerte con la utilización del blanco sobre blanco, sobre mantones de Manila bordados en sedas, batines y camisolas satinadas bajo terciopelos austeros de negros profundos, velos que cubren virginidades ocultas y cotillas ajustadas, forzadas por ballenas metálicas presionadas hasta el limite por el entrecruce de la cuerda algodonada que frenaban los deseos eróticos y a veces hasta el aliento. La luz y el blanco como sinónimo de la libertad a través de la muerte. La textura de la copia ink 100% algodón sobre tamaño placa, definen la vida y muerte del retrato encontrado de Madame Bovary en un baúl de una vieja buhardilla de París.
Madame Bovary de Gloria Giménez
Madame Bovary II Emma Bovary, la recreación
Gloria Giménez fotografías
Texto, dramaturgia y dirección
Angel Alonso basados en la novela de Gustave Flaubert Interpretación Actriz Belén
vestuario Ramón Ivars
Fabra
La obra de teatro se inicia en Barcelona en el otoño de 2015 con lectura de textos con Angel Alonso el director y Belén Fabra, actriz. Diez años previos de trabajos de dramaturgia y estudio de novela de Flaubert, llevaron a Angel Alonso, dramaturgo, monólogo de la vida de Emma Bovary.
la la la al
Participar desde los primeros ensayos en la obra teatral me permiten adentrarme en todos los procesos previos y sutiles del personaje y de la obra. La construcción de los escenarios, la elección de la música, la iluminación que dramatiza o no ciertos instantes, el diseño del vestuario de Ramón Ivars, ensayo a ensayo disparo a disparo, se construye la representación de la imagen encontrada de la Bovary de la Emma Bovary real: la de la obra de teatro, la actriz Belén Fabra es EMMA BOVARY, Madame Bovary de Gustave Flaubert con adaptación, texto y dramaturgia de Angel Alonso.
Realizar visualmente un trabajo fotográfico exclusivamente con un solo personaje que jamás cambia de escena, pero si cambia el momento dramático, requiere un arduo trabajo fotográfico ya que existen pocas o ninguna “excusa” de ligereza para seguir la secuencia, sin perder potencia desde el primer cierre de objetivo hasta el último. La complejidad de lo analógico, confiere la magia de que nadie puede saber mi trabajo fotográfico ni incidir sobre el hasta ver el resultado final. La suma de las individualidades en esta obra suman un gran conjunto: La imagen ICONO DE MADAME BOVARY portfolio basado en el imaginario colectivo del mundo Bovary escenificación y muerte y un segundo portfolio, la representación de Emma Bovary en su vida “real” sobre la escena con la representación teatral. Construir este segundo Portfolio da cierre al retrato, icono de la auténtica imagen de Madame Bovary.
Gloria Giménez, photographer
I
Madame Bovary, le portrait retrouvĂŠ Madame Bovary, el retrato encontrado
Portrait Bovary Retrato Bovary
Monde Bovary Mundo Bovary
Monde Bovary II Mundo Bovary II
Mundo Bovary III Mundo Bovary III
DĂŠsamour Bovary Desamor Bovary
Désamour Bovary II Desamor Bovary II
Désamour Bovary III Desamor Bovary III
IndiffĂŠrence Indiferencia
Régression Regresión
DĂŠtachement Desapego
DĂŠtachement II Desapego II
Mort blanche Muerte Blanca
IndiffĂŠrence II Indiferencia II
Anhédonie Anhedónia
Anhédonie II Anhedónia II
Anhédonie III Anhedónia III
Lumière de la mort blanch Luz de la muerte blanca
Mort blanche Muerte blanca
Mort blanche II Muerte blanca II
Mort blanche III Muerte blanca III
Danse de la lumière Baile de la luz
Madame Bovary, danse des masques Madame Bovary, baile de mรกscaras
II
BIOGRAPHIE GLORIA GIMÉNEZ
Gloria Giménez, née à Barcelone, est titulaire d’une Licence en Psychologie obtenue à l’Universidad de Barcelone et Spécialiste en Psychologie Clinique au ministère de la Culture à Madrid. Son intérêt pour les sciences humaines l’a entraînée vers la photographie et la photographie documentaire évoquant les cultures, les traditions, ainsi que les rites regroupant les sociétés en modèles identitaires différenciateurs. Photographe autodidacte à ses débuts, elle s’est ensuite spécialisée dans les techniques de reportages photos et reportages sociaux grâce à un Master-Classe Kodak à Madrid. Désormais photographe professionnel, elle a intégré l’IEPA, The International Environment Photographers Association, et depuis 2015, au fond photographique de la collection de la Fondation Foto Colectania de Barcelone. En 1991, elle entame un projet de reportages photos sur le Proche-Orient et atteint la consécration en 2001 avec les expositions « Siria » et « La piel de las piedras ». Ces expositions sont le fruit d’une itinérance de cinq années soutenues par l’Institut européen de la Méditerranée, l’IEmeD, dont le siège à Barcelone continue d’exposer certaines de ses œuvres les plus emblématiques sur le Proche-Orient. L’Institut Cervantès de Damas accueille également certaines de ses œuvres. Parallèlement à son intérêt pour la technique du reportage photos portant sur les cultures arabes et méditerranéennes pour lesquelles elle s’est impliquée jusqu’en 2009, elle entame une série de portfolios dont les thèmes sont en étroite relation avec son expérience en psychologie. Elle établit des parallèles, cherche dans ses cadres et ses approches à saisir les expressions, les regards, les gestes, tout en approfondissant la composante existentielle et inconsciente de l’individu ou du groupe social. C’est le cas des collections « Virgins », « Meninas y Goyescas », « Barcelona en silencio », « Salón Rojo », « Actor’s », « Muñecas Rotas », « París en silencio ».
« Madame Bovary, le portrait » est l’aboutissement de vingt-cinq années d’expérience de cette dualité entre psychologie et photographie avec l’étude de la personnalité qui se projette à travers des personnages littéraires par la photographie. La technique choisie habituellement est celle du reportage photo analogique 35 mm, film B/N Ilford et Kodak, travaillant exclusivement avec la lumière naturelle ou ambiante sans manipulation ni retouche, sans utilisation de flash ni de trépied et en réalisant des négatifs pour insérer le cadre à l’intérieur même du tirage du document photographique tout en conservant les techniques spontanées du documentaire photo. Après vingt-cinq ans de psychologie et de photographie, elle est toujours restée fidèle à sa propre dualité, s’en servant comme d’un élément structurant pour s’épanouir dans sa vie personnelle.
Expositions 1993. Participation au printemps photographique avec l’œuvre « Pesado, contado, dividido » dans la galerie Antonio de Barnola à Barcelone. 2000-2005. « Meninas y Goyescas ». Expositions individuelles parallèles à Barcelone-Valence, à la salle Exposiciones Gran Casino de Agricultura. Données intégralement à l’UNICEF. Interprétation intimiste de la tradition et du processus du rituel du vêtement dans les Fallas de Valencia. 2004. « Síria ». Damas, Musée historique monumental de Jan Assad Basha. Exposition individuelle à l’Institut Cervantes, l’IEmeD, l’Ambassade de Syrie, et à l’Ambassade d’Espagne à Damas. 2007. Expositions individuelles à Barcelone : « La piel de las Piedras », Musée diocésain. Œuvres de Gloria Giménez de 1991-2005. Proche-Orient. « Barcelona en Silencio », Salle des expositions Palau Moja, reportage photo sur Barcelone en 2003. Subventionné par l’Obra Social de la Caixa et la Generalitat de Catalogne.
2016 : « Madame Bovary, el retrato ». Dramaturgie photographique basée sur l’imaginaire collectif du monde Bovary. Construction de l’image « authentique » d’Emma Bovary retrouvée dans un grenier à Paris en 2015. Diffusion de l’image par internet pendant trois mois. Après s’être perdu dans les réseaux sociaux avoir atteint 20 000 vues, et à l’instar d’une bouteille jetée à la mer, nous attendons son retour sur notre écran sous une autre forme. Création de l’imaginaire historique et de la vie émotionnelle de la protagoniste du roman de Flaubert : Emma Bovary à partir de la « figure retrouvée » déjà décadente et à la recherche de la joie et de l’amour infini dans les derniers instants de sa vie à travers l’amour fantasmé de son propre personnage.
Dramaturgie photographique. Portfolio Partie I, Gloria Giménez copyright 2015. Dramaturgie photographique réalisée par la photographe Gloria Giménez, costumes et reconstitution historiques, interprétation de l’inconscient d’Emma Bovary. Emma Bovary, la re-création. Portfolio Partie II, Gloria Giménez copyright 2015. Belén Fabra, l’actrice qui à son tour interprète le personnage selon l’œuvre original de Gustave Flaubert de 1856 mis en scène théâtrale et le texte par Ángel Alonso. Costumes, Ramón Ivars.
2016 : Institut Français de Barcelone. Portfolio I. 2016 : Galería Valid Photo, Barcelone. Portfolios I et II.
BIOGRAFÍA GLORIA GIMÉNEZ Gloria Giménez, nacida en Barcelona es licenciada en Psicología por la Universidad de Barcelona y Especialista en Psicología Clínica por el Ministerio de Cultura de Madrid. El interés por el conocimiento humano la llevó hacia la fotografía y el fotodocumentalismo de las culturas, de las tradiciones, de la historia pasada y presente, así como de los rituales que agrupan a las sociedades en modelos diferenciadores identitarios. Fotógrafa de formación autodidacta en sus inicios, se especializó posteriormente como profesional de técnicas de fotorreportaje y reportaje social a través de Masters-Classe Kodak en Madrid. Forma parte como fotógrafa profesional en IEPA, The International environment Photographers Association y desde 2015 en el fondo fotográfico de la colección de la Fundación Fotocolectania de Barcelona. En 1991 comienza su proyecto de fotorreportaje sobre Oriente Próximo, trabajo que culmina en 2001, con las exposiciones “Siria” y “La piel de las piedras”, en itinerancia ambas durante cinco años y auspiciadas por el Instituto Europeo de la Mediterránea, IEmeD con sede en Barcelona -donde continúan expuestas algunas de sus obras más emblemáticas de Oriente Próximo- y el Instituto Cervantes con sede en Damasco. Paralelamente a su interés por la técnica del fotorreportaje de culturas árabes y mediterráneas en las que siguió profundizando hasta 2009 y de las que existen portfolios inéditos, comienza una línea de portfolios sobre temas cuyos contenidos estuvieran relacionados con su experiencia en la psicología, estableciendo paralelismos, buscando en sus encuadres y enfoques penetrar en las expresiones, las miradas, los gestos, profundizando en el componente existencial e inconsciente del individuo o del grupo social elegido, como en el caso de la serie “Virgins”, “Meninas y Goyescas”, “Barcelona en silencio”, “Salón Rojo”, “Actor´s”, “Muñecas Rotas”, “París en silencio”. “Madame Bovary, el retrato”, es la culminación de veinticinco años de experiencia en la dualidad psicología y fotografía, en el estudio de las personalidades y del inconsciente y su proyección a través de personalidades de la literatura para finalmente otorgarles vida a través de la fotografía. La técnica elegida habitualmente es la de fotorreportaje analógico 35mm., película B/N Ilford y Kodak, trabajando exclusivamente con luz natural o ambiental sin manipulación ni potenciación del mismo, sin utilización de flash ni trípode y realizando la toma al total del negativo, para utilizar el encuadre como en el concepto previo del mismo disparo del documento fotográfico, aunque conservando las técnicas espontáneas del fotodocumentalista. Cámaras Nikon F-801-S y Leica CL. Revelado copia manual sobre papel baritado y posteriores copias numeradas de archivo –portfolio en impresión INK sobre papel 100% algodón, dependiendo del portfolio.
Después de 25 años de psicología y fotografía se mantiene fiel a su propia dualidad sirviéndole de salvoconducto para crecer en su historia vital, sin poner límites entre ambas, como las líneas en las arenas del desierto.
Exposiciones 1993 Participa en la primavera fotográfica con la obra “Pesado, contado, dividido”, en la Galeria Antonio de Barnola☩ en Barcelona. 2000-2005. “Meninas y Goyescas”. Exposiciones individuales paralelas en Barcelona-Valencia, sala de Exposiciones Gran Casino de Agricultura. Donada íntegramente a Unicef. Interpretación intimista de la tradición y proceso del ritual de la vestimenta en las Fallas de Valencia. 2004 Síria. Damasco, Museo Histórico Monumental Jan Assad Basha, Exposición individual, Instituto Cervantes, IEmeD, Embajada de Síria, Embajada de España de Damasco. 2007 Exposiciones en Barcelona individuales: “La piel de las Piedras”, Museo Diocesano. Obras de Gloria Giménez 1991-2005 . Oriente Próximo. “Barcelona en Silencio”, Sala de exposiciones Palau Moja, Fotorreportaje documento sobre Barcelona 2003. Subvencionada por la Obra Social de la Caixa y la Generalitat de Cataluña. 2010 Proyecto Ofni de Galería Valid Foto, en exposición colectiva. 2009-2012 Japón. Exhibitions Iepa Photography. Exposición itinerante colectiva, participa con la obra “Desierto de Judea”. Middel East,1991. 2012. “muñecas rotas” Portfolio inédito. Serie de retratos humanizados de muñecas de porcelana de colección. Retratos realizados en la Feria del Coleccionista de muñecas Internacional. Pequeño formato.
2015 Teatro, puro teatro. Exposición individual en Galeria H2o, Barcelona. Engloba las obras “Salón rojo” Cuba, 1991 y “Actor’s” Barcelona,1992. Exposición que realizó en Barcelona del 7 de mayo al 7 de junio de 2015.
Exposiciones II 2015-2016. “Cara a Cara”. El retrato. Fundación FotoColectania,
Barcelona. Exposición colectiva del fondo de autores de la fundación.
2016. Madame Bovary, el retrato. Dramaturgia fotográfica basada en el imaginario colectivo del mundo Bovary Construcción de la imagen “auténtica” de Emma Bovary encontrada en una buhardilla de París en 2015. Movilización de la imagen por internet, realizando el seguimiento durante tres meses, llegando a 20.000 visualizaciones, perdiéndose en las redes dicha imagen y al igual que el mensaje en una botella esperamos llegue un día de vuelta en un nuevo mensaje a nuestra pantalla. Creación del imaginario histórico y de la vida emocional de la protagonista de la novela de Flaubert: Emma Bovary a partir de la “imagen encontrada”, ya en su decadencia y en los últimos momentos de su vida en la búsqueda de la felicidad y del placer infinito a través del amor fantaseado en su propio personaje.
Dramaturgia fotográfica Portfolio Parte I, Gloria Giménez copyright 2015. Dramaturgia fotográfica realizada por la fotógrafa Gloria Giménez, vestuario y recreación histórica, interpretación del inconsciente de Emma Bovary a través de la actriz Belén Fabra que a su vez interpreta el personaje en escena según la obra teatral y el texto original y puesta en escena de Angel Alonso, de la obra literaria de Gustave Flaubert, 1856. Vestuario de la obra teatral Ramón Ivars.
Emma Bovary, la recreación. Portfolio Parte II, Gloria Giménez copyright 2015. 2016. Institut Française , Barcelona. Portfolio I.
2016.Galería Valid Photo, Barcelona. Portfolios I y II.
notas de prensa “La descripción de la creatividad podría ser el lema de algunas de sus exposiciones y trabajos fotográficos. Una sensibilidad, una manera de entender el mundo, dan una imagen especial a esta psicóloga independiente, que se ha formado a sí misma, que ha cambiado diferentes veces el destino de su vida hasta desembocar en esta profesión dual, psicología-fotografía “Si crees en la libertad, valoras la independencia individual”. David Castillo, Avui 8 de Noviembre 1992
“Si para Baudelaire, la poesía es el arte de fijar los instantes de la felicidad, afirmemos en el cráter que el arte del fotógrafo consiste en la adecuación entre la cámara y el ojo. La perfección y el instante. Gloria Giménez lo logra con plenitud.” “Consonancia de albedríos captando la esencia de seres, cosas o paisajes” “la sombra y el desierto se le empinan en datos de sensibilidad” “Mujer vestida de plañidera. Como si el destino la destinara al luto sin pausa. Pero de repente ya es otra. Cuando se pasea por el zoco y la autonomía” “con qué duende taconea Gloria Giménez en lo espiritual de las religiones. Distintas. Penetra a cuchillo y miembro en el ministerio de lo esencial. De lo que tiene de auténtico la realidad y de hondo lo sagrado”. Fernando Arrabal, prólogo “Siria, fotografías de Gloria Giménez” edit. Lunwerg. París, 2003
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Ⓒ Fotografías Gloria Giménez
Ⓒ Catálogos y textos de la edición Gloria Giménez
Septiembre 2016, Barcelona (para la edición en francés)
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