Supplément formation 2013

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formation Tou t

pour réussir  se s é t ude s BONS PLANS

Comment financer ses études

coaching 10 bons conseils pour bien s’orienter

Dossier spécial

Travail & études

HALTE aux IDÉES REÇUES !

Job étudiant Trouver le boulot adapté à vos études

astuce

dégoter le stage de vos rêves

étudier à l’étranger

comment s’y préparer

L’A lt er na nc e & l’A ppre nt iss age



Sommaire Vrai ou faux 4 Travail, études : Êtes-vous nés de la dernière pluie ?

coaching Contacts : Scrib SA 89, boulevard de la Paix, 56000 Vannes T : 02 97 47 84 74 F : 02 97 47 84 75 E-mail : communication@lemensuel.com Directeur de la publication : François Maumas Coordination éditoriale : Thomas Dubois

8 Conseils de pro : Les secrets d’une candidature réussie 10 10 règles d’or pour réussir son orientation 12 Comment trouver le stage de vos rêves

Rédactrice : Solenne Durox

emploi 14 Les 15 métiers gagnants 16 Les profils recherchés en Bretagne 18 Dossier : étudier avec un pied dans l’entreprise

Bons plans 26 Les ficelles pour étudier à l’étranger 28 À chacun son toit 30 Le job étudiant qu’il vous faut 32 Financer ses études : mode d’emploi

Secrétariat d’édition : Jérôme Hervé

34 Se déplacer futé

Direction artistique : Thomas Dubois Graphisme PAO : Camille Lepage-Pérusse, Coralie Choupeaux Illustration : Camille Lepage-Pérusse Impression : Imaye, Laval. Imprimé sur du papier PEFC Tirage : 30 000 exemplaires Diffusion : Clap Service, Scrib Commission paritaire : (0511 I 89863), (1011 I 85567). Le Mensuel de Rennes et Le Mensuel du Golfe du Morbihan sont édités par Scrib, maison d’édition, SAS au capital social de 15 036 €, 89, boulevard de la Paix, Vannes - Siret : 477 807 499 00033 - APE : 5814Z. Tout pour réussir ses études est un supplément gratuit du Mensuel. Toute reproduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans autorisation de l’éditeur. © 2013 SCRIB Sarl. Ne pas jeter sur la voie publique. Contacts publicité : Morbihan : 02 97 47 84 74 Ille-et-Vilaine : 02 99 79 04 65. Le Mensuel Formation n°4 - 2013

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v r a i o u faux

QUIZ Travail, études :

êtes-vous nés de la dernière pluie ? Avant de réfléchir à votre avenir, faites chauffer vos neurones en démêlant le vrai du faux sur l’emploi et la formation. Les idées reçues ne sont pas toujours celles que l’on croit. A vos crayons, prêt... cogitez !

?!

La Bretagne est la région qui a le plus faible taux de chômage en France.

2

Les diplômes ne valent plus rien.

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L’apprentissage ne mène qu’aux métiers manuels.

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Tous les emplois sont précaires.

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Seuls 2 % des élèves d’écoles de commerce sont d’origine ouvrière.

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Exercer le même métier toute sa vie, c’est fini !

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Pour intégrer la fonction publique, il faut passer un concours.

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Deux tiers des jeunes qui ont quitté l’école sans diplôme vivent toujours chez leurs parents trois ans après.

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Les jeunes entreprises embauchent.

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On fait tous le métier pour lequel on a été formé.

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> Réponses

vrai ou faux



v r a i o u faux

Réponses 1. Faux Il y a encore quelques mois, la Bretagne possédait le taux de chômage le moins élevé de France. Néanmoins, la région a connu dernièrement une progression importante du nombre de demandeurs d’emplois. Selon l’Insee, son taux de chômage s’élève à 8.6 % au deuxième trimestre 2012. 2. Faux On ne compte plus le nombre de jeunes surdiplômés qui ne trouvent pas de travail. Dans ce contexte, à quoi bon perdre son temps à décrocher un bout de papier ? Il est certain que la démocratisation de l’enseignement a renforcé la concurrence scolaire. De plus en plus de jeunes se lancent dans des études longues. Les attentes des employeurs, en termes de niveau, se sont accrues pour de nombreux postes. Ces derniers se sont aussi complexifiés. Ainsi, aujourd’hui, on confie bien plus de tâches de coordination et d’organisation à un assistant qu’auparavant. Le marché du travail est devenu plus sélectif. Là où un simple CAP était autrefois demandé, un Bac professionnel est maintenant exigé. D’où cette impression de dévalorisation des diplômes. En réalité, certains préservent pourtant plus que d’autres du chômage. Une chose est sûre, mieux vaut un diplôme que rien du tout. Les non-diplômés demeurent, de loin, les plus exposés à la précarité. 3. Faux La formation en apprentissage se déroule en alternance, à la fois en entreprise et dans un centre de formation d’apprentis. Contrairement à beaucoup d’idées reçues, cette voie n’est pas seulement réservée à ceux qui veulent exercer un métier manuel. Si l’apprentissage conduit une fois sur deux à un CAP ou un BEP, elle est de plus en plus empruntée pour préparer un bac pro ou un diplôme d’enseignement supérieur (BTS bancaire, 6

diplômes d’ingénieur ou d’école de commerce par exemple). On peut ainsi aller jusqu’à bac +5. L’apprentissage mène à 500 métiers dans tous les secteurs d’activité. 4. Faux Selon une étude de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) publiée en septembre 2012, les Contrats à durée déterminée (CDD) représentent aujourd’hui trois quarts des embauches en France. Les jeunes et les femmes sont les plus concernés par cette précarité. Néanmoins, il ne faut pas oublier que 87 % des emplois occupés demeurent en Contrat à durée indéterminée (CDI). 5. Vrai L’ascenseur social fonctionne... mais pas pour tout le monde. Pour des raisons économiques et culturelles, l’immense majorité des élèves admis dans les grandes écoles est issue des milieux favorisés. Selon les statistiques de l’Education nationale, seuls 2 % des étudiants d’écoles de commerce sont d’origine ouvrière. Cette part passe à 5 % dans les établissements pour ingénieurs. Certains d’entre eux s’efforcent de diversifier leur public (Sciences Po ou l’Essec par exemple) mais cela ne suffit pas encore pour inverser la tendance. 6. Faux Le saviez-vous ? Aujourd’hui, la mobilité professionnelle est plutôt moins forte que durant les Trente glorieuses. Quand le chômage fait des ravages, on a plutôt tendance à s’accrocher à son emploi... Même si beaucoup de salariés changeront plusieurs fois de poste au cours de leur carrière, il serait réducteur d’affirmer que tous les Français devront, un jour ou l’autre, changer de métier. Il existe une plus grande stabilité dans les métiers qualifiés qui nécessitent des compétences pointues et dont l’accès est souvent réglementé. C’est le cas des avocats, juges, médecins, pharmaciens, notaires, architectes ou enseignants. De même pour les métiers artisanaux (boulangers, bouchers, plombiers, menuisiers etc.). On peut changer d’em-

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ployeur, de secteur ou acquérir de nouvelles compétences sans changer de métier pour autant. 7. Faux Certains emplois de catégorie C sont aussi accessibles sans concours. De plus, les personnes reconnues travailleurs handicapés peuvent être recrutées en qualité d’agent contractuel dans les emplois des catégories A, B et C pendant une période d’un an renouvelable une fois. Pour faire face à des besoins ponctuels ou très particuliers, la loi autorise les employeurs publics à avoir recours à des agents non titulaires (contractuels). Cependant, dans ce cas, ils ne bénéficient pas du statut de fonctionnaire. Plus d’informations sur www.emploipublic.fr. 8. Vrai Dans le film d’Étienne Chatiliez, Tanguy était un brillant jeune homme de 28 ans, thésard normalien, qui squattait chez papa et maman. Dans la réalité, la cohabitation prolongée avec les parents concerne surtout les jeunes sans diplôme. Une situation plus souvent subie que choisie. 9. Faux Au début de leur activité, peu de nouvelles entreprises embauchent en France. En 2011, selon l’Insee, 88 % des entreprises créées ne comptaient aucun salarié. Ce taux passe à 94 % si on inclut les auto-entreprises. 10. Faux Les enquêtes Générations du Centre d’études et de recherche sur les qualifications (Cereq) montrent que la formation et le métier ne sont pas toujours intimement liés. Ce n’est pas parce qu’on a formé tant de personnes à tel poste qu’on obtient autant de jeunes qui l’occupent ! Ainsi, seuls 46 % des étudiants d’une génération assurent un emploi qui correspond exactement à leur spécialité de formation. Il est aussi possible d’évoluer professionnellement tout au long de sa vie grâce à la formation continue et à la validation des acquis de l’expérience (VAE).

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« Il faut préparer des questions » Comment sortir du lot quand on veut décrocher son premier emploi ? Fanny Delcourt, chargée de recrutement au centre de formation Mensa, à Rennes, révèle les secrets d’une candidature réussie.

Zoom sur Mensa Créé en 1998, Mensa est un organisme qui propose des formations en alternance dans les domaines du management, de la gestion, du commerce et de la vente. Il offre à ses étudiants des ateliers d’aide à la recherche d’une entreprise d’accueil et les met en relation avec des employeurs.

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Faut-il mettre une photo sur son CV et quelles sont les règles à respecter pour la lettre de motivation ? La photo n’est pas obligatoire. Il faut que le candidat y soit à son avantage. Le cliché doit être professionnel : pas de photo réalisée grâce à une webcam ou de photo de vacances. La mise en page du CV peut accueillir un peu de couleur sans que ce soit trop agressif. Les candidats qui n’ont pas beaucoup d’expérience ne doivent pas hésiter à mettre en avant leurs loisirs, leurs compétitions sportives ou leur engagement associatif. Concernant la lettre de motivation, bannissez à tout prix les courriers type ou les photocopies. Les recruteurs les repèrent tout de suite. Il faut faire un effort de personnalisation dès les premières lignes. Le piston, ça fonctionne ? On ne dit plus être pistonné mais « faire fonctionner son réseau »... Oui, cela fonctionne et c’est même hyper tendance avec les réseaux sociaux. Y-a-t-il un dress code à respecter en entretien d’embauche ? Tout dépend du poste que l’on vise. Les candidats ne doivent pas se sentir déguisés. Toutefois, il est préférable pour les commerciaux de se présenter en costume et cravate, s’ils sont à l’aise avec.

Pas de chemises hawaïennes bien évidemment. Attention à la longueur de la jupe pour les femmes et aux décolletés trop plongeants. Les bijoux ne doivent pas être trop clinquants. Quels sont les écueils à éviter ? Première évidence : arriver à l’heure et sans ses parents. Je le précise car cela s’est déjà produit. Il faut aussi se préparer en réfléchissant à sa présentation personnelle, à ses qualités et défauts, en se renseignant sur l’entreprise. Évitez les réponses type. Si vous affirmez que vous êtes autonome, prouvez-le en donnant des exemples concrets. En fin d’entretien, le recruteur demande toujours si vous avez des questions. Il faut absolument en avoir préparé. Cela montre votre intérêt. Renseignez-vous sur le poste et la structure de manière plus poussée. Eviter les questions sur les horaires ou les avantages salariés. Peut-on mentir ou du moins enjoliver la réalité ? On ne ment pas en entretien. Néanmoins, on n’est pas obligé de tout dire, surtout si le recruteur ne nous le demande pas. Si quelque chose ne paraît pas très clair, la méfiance s’installe rapidement. Pour un recruteur, quand il y a un doute, il n’y a plus de doutes : il ne retient pas la candidature.

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10 règles d’or

pour réussir son orientation Trouver sa voie, ça ne s’improvise pas. Mettez toutes les chances de votre côté en suivant ces quelques conseils. Où s’informer ?

Dans les Centres d’information et d’orientation (CIO) : La liste des centres en Bretagne sur le site de l’académie de Rennes > www.ac-rennes.fr

Au Centre régional d’information jeunesse (CRIJ) : www.crij-bretagne.com/ Dans les Services universitaires d’information et d’orientation (SUIO) : > A Rennes : https://triptik.univ-rennes1.fr et www.univ-rennes2.fr > A l’Université de Bretagne Sud : www. univ-ubs.fr Sur les sites Internet de l’ONISEP : > Site national : www.onisep.fr > Site régional : www.nadoz.org A l’Exploratoire : L’Exploratoire est un lieu interactif et ludique dédié à la découverte des métiers d’aujourd’hui et de demain sur le bassin d’emploi de Rennes. Il s’adresse à tous les publics : scolaires, étudiants, demandeurs d’emplois, salariés… > 2, cours des Alliés, Rennes > www.exploratoire.com Aux portes ouvertes des écoles et sur les salons de l’étudiant

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Tout pour réussir ses études

01

Apprenez à mieux vous connaître Faites une liste de vos points forts et de vos points faibles. Quelles sont vos matières préférées ? Quel est votre niveau scolaire ? Quelle est votre personnalité ? Quelles sont vos valeurs personnelles ?

02

Procédez par élimination Définir ce qu’on ne veut pas faire plus tard est souvent plus simple que de savoir ce qu’on aimerait faire !

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N’attendez pas la dernière minute

S’orienter prend du temps. Vos envies et intuitions doivent être mûries. Un rendez-vous avec un conseiller d’orientation psychologue (lire p. 10) peut vous aider à y voir plus clair. Attention, cependant, à ne pas vous y prendre au dernier moment. Leurs agendas se remplissent très rapidement...

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Prenez de la distance Discuter avec ses parents ou ses amis de son avenir peut vous aider à définir votre projet professionnel. Mais personne ne peut décider à votre place de ce qui vous convient le mieux.

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Pensez aux métiers cachés Certains métiers (chef de projet, directeur technique...) moins connus du grand public sont loin d’être inintéressants. Des gisements d’emplois à exploiter...

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de qualités et de compétences que vous ne le soupçonnez. Les savoirfaire sont tout aussi importants que les notes quand on cherche à déterminer ses capacités.

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S’informer oui, mais pas n’importe comment Multipliez les sources d’information et confrontez-les. Vérifiez leur objectivité et leur actualité. Fréquentez les Centres d’information et d’orientation (CIO), les salons. Consultez les guides spécialisés. Recueillez l’avis des jeunes en formation dans l’établissement que vous aimeriez intégrer. Sans oublier celui des professionnels qui exercent le métier qui vous intéresse.

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Un seul mot : professionnalisation ! N’entrez pas sur le marché de l’emploi sans formation professionnelle. Suivre des études généralistes, quel que soit leur niveau, n’est pas suffisant. Avec ou sans le Bac, il faut se professionnaliser. De même, avant de vous lancer dans une formation, identifiez ses débouchés professionnels afin d’éviter les mauvaises surprises.

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Il n’y a pas que les études dans la vie Il faut aussi penser aux problèmes de financement, d’hébergement et de déplacement qu’elles impliquent. Bref, anticipez !

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Sachez rebondir

Tout le monde peut se tromper. L’erreur est humaine. Alors, ne vous enlisez pas dans des études qui ne vous conviennent pas.

Tout peut être valorisé Il est important de savoir analyser et mettre en avant ce qu’on a appris durant ses études mais aussi ses expériences extra-scolaires. Vous avez plus Le Mensuel Formation n°4 - 2013



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Comment trouver

le stage de vos rêves Pour beaucoup d’étudiants, le stage est un passage obligé. Si on le choisit avec soin, il peut devenir un tremplin pour l’emploi. Comme souvent, ce n’est donc pas la quantité mais la qualité qui compte.

Petit vademecum La convention de stage : Signée par l’établissement, le stagiaire et l’entreprise d’accueil, elle est obligatoire, même en cas de stage facultatif. La durée légale du stage : Pas plus de six mois par stagiaire et année d’enseignement. La gratification : Elle est obligatoire pour les stages de plus de deux mois et s’élevait à 436.05 € net mensuel en 2012.

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Pour mettre un pied dans le monde professionnel, rien de tel que d’effectuer un stage en entreprise. Mais encore faut-il réussir à en dénicher un… La quête s’apparente parfois à une véritable recherche d’emploi : consultation des annonces, envoi de candidatures et entretiens préalables. 1) Posez-vous les bonnes questions Pourquoi voulez-vous faire ce stage ? S’agit-il de vérifier que vous vous engagez dans la bonne voie, de consolider votre CV ou de décrocher un emploi à son issue ? Il est également important de savoir quel type d’entreprise vous souhaitez cibler. Une expérience dans un grand groupe peut être valorisante. Toutefois, une PME vous confiera plus de responsabilités, ce qui vous permettra de développer vos compétences. N’oubliez pas qu’un stage n’est pas une simple formalité. Il s’agit d’abord d’une marque sur votre CV.

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2) Prospectez un peu partout N’attendez pas le dernier moment, vous risqueriez de faire chou blanc. Pour un stage estival par exemple, il faut s’y prendre dès le mois de janvier. Faites jouer votre réseau personnel. Consultez les annuaires d’entreprises et les sites internet de diffusion d’offres tels que atoustages.com, ouestjob.com ou infostages. com. L’actualité économique du secteur que vous visez peut aussi vous donner quelques pistes intéressantes. Enfin, le Crij Bretagne propose un accompagnement à la recherche de stage le mercredi de 14 h à 17 h. 3) Renseignez-vous à la source Durant l’entretien avec votre futur tuteur, demandez-lui quelles seront précisément vos missions ou les compétences qu’il sera chargé de vous transmettre. Un stage « photocopie-café » n’est jamais très enrichissant…

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Emploi

Points de repère

33 470

jeunes Bretons recherchent un emploi *

17.2 %

de l’ensemble des demandeurs d’emploi dans la région sont des jeunes

Les 15 métiers gagnants Pour pallier les départs en retraite de « la génération papy boom », de nombreux postes sont à pourvoir d’ici 2020. Certaines professions ont le vent en poupe et recrutent plus que les autres. avez toujours rêvé de devenir président de la République ? Pourquoi pas, mais il va falloir jouer des coudes car le poste est assez convoité… D’autres professions offrent plus d’opportunités.

Vous

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TOP

Nombre de postes à pourvoir entre 2010 et 2020 * Source : Les métiers en 2020, Dares Analyses mars 2012

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Selon une étude de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) *, d’ici à 2020, les perspectives de créations d’emploi devraient principalement profiter aux cadres, aux professions intermédiaires, aux métiers de soins et d’aide aux personnes fragiles ainsi qu’au secteur du bâtiment.

1. 370 000 Agents d’entretien 2. 317 000 Aides à domicile 3. 281 000 Enseignants

Pour d’autres métiers tels que les agents d’entretien, les conducteurs de véhicules ou les techniciens de banques et assurances, ce sont surtout les départs en fin de carrière qui libéreront des postes pour les jeunes.

10. 182 000 Employés administratifs de la fonction publique (catégorie C)

4. 224 000 Aides-soignants

11. 165 000 Ouvriers qualifiés du second oeuvre du bâtiment

5. 219 000 Cadres des services administratifs, comptables et financiers

12. 164 000 Maîtrise des magasins et intermédiaires du commerce

6. 212 000 Infirmiers

13. 161 000 Cadres de la fonction publique (catégorie A)

7. 204 000 Conducteurs de véhicules 8. 199 000 Vendeurs

14. 163 000 Assistantes maternelles

9. 190 000 Cadres commerciaux et technicocommerciaux

15. 151 000 Personnels d’étude et de recherche

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14 %

des intentions d’embauche sont des CDI **

64 %

des intentions d’embauche en Bretagne sont des CDD de moins d’un mois * Baromètre n°10 de la demande d’emploi des jeunes Bretons de moins de 26 ans au 30 juin 2012 ** Source Urssaf bilan 2011

La crise réoriente les étudiants

46 %

46% des étudiants repensent leur plan d’études pour s’orienter vers une formation plus professionnalisante  ***

38 %

privilégient une filière longue pour retarder leur arrivée sur le marché du travail

31 %

souhaitent s’orienter vers la fonction publique pour garantir leur emploi *** Sondage Ifop réalisé en octobre 2011 pour le Concours passerelle



Emploi

Les profils recherchés en Bretagne Les services constituent le principal réservoir d’emplois en Bretagne, selon l’enquête Besoins en main d’oeuvre 2012 de Pôle emploi, réalisée par le Crédoc. L’hôtellerie-restauration arrive en tête des secteurs qui embauchent, suivie par le sanitaire et social.

Témoignages Ils ont décroché leur premier emploi Les ingrédients pour trouver un job : une bonne formation, une grosse motivation et un peu de chance. Des jeunes Bretons témoignent.

16

Vente, tourisme et services 36 601

Ouvriers de l’industrie 7 682

Social et médico-social 11 481

Ouvriers du BTP 3 600

Fonctions administratives 4 080

Techniciens 1 361

Encadrement 6 022

Autres métiers

(ouvriers agricoles, manutentionnaires…)

14 793

« J’ai su saisir la bonne opportunité »

« La mission locale m’a bien accompagné »

Cécile Robert, 21 ans, forfaitiste à l’agence de voyages Bipel à Rennes

Ismail Arrouch, 22 ans, agent de production à la plateforme de tri de La Poste à Rennes

« Après un Bac ES, j’ai opté pour un BTS vente et production touristique au lycée Jeanned’Arc à Rennes. Je recherchais une formation courte et bien encadrée. J’ai obtenu mon diplôme en juin 2011, puis je suis partie comme jeune fille au pair en Angleterre pour voir autre chose. L’agence Bipel, chez qui j’avais déjà fait deux stages, m’a contactée. Elle m’a annoncé qu’elle allait recruter dans le cadre de son développement. Il s’agissait d’une belle opportunité. Alors, j’ai mis fin à mon contrat en Angleterre et je suis rentrée en France pour tenter ma chance. Embauchée en CDD en mai 2012, je viens de signer un CDI dans l’agence. J’organise des pèlerinages vers Lourdes et Rome, des congrès et des évènements tels que les JMJ (Journées mondiales de la jeunesse, NLDR). Je gagne 1 300 € net par mois. »

« J’ai étudié l’arabe pendant deux ans à l’université mais j’ai arrêté car je ne voyais pas où ça pouvait me mener. J’ai ensuite enchaîné des petites missions en intérim : manœuvre dans le bâtiment, préparateur de commandes, travail à la chaîne en usine. Je cherchais parallèlement une formation concrète pour bosser si possible dans une grande entreprise à cause de la sécurité de l’emploi. J’ai repéré sur Facebook une petite annonce de la mission locale de Rennes qui proposait une formation de 6 mois avec CDI à la clé pour devenir facteur à La Poste. Je ne connaissais pas le métier mais j’ai postulé. La mission locale m’a accompagné pour réussir les tests de recrutement et l’entretien. J’ai commencé ma formation en avril et décroché mon CDI fin octobre. Je suis chargé de trier le courrier qui vient des quatre coins de la Bretagne. Je touche 1 400 € brut par mois et j’espère évoluer dans la hiérarchie en continuant à me former en interne. »

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Emploi

dossier en bonus

étudier

Des avantages à la carte

avec un pied

Depuis un an, les alternants disposent aussi de leur carte d’étudiant. Ils peuvent ainsi bénéficier de réductions tarifaires avantageuses dans les musées, cinémas, théâtres, pour les activités sportives et le restaurant universitaire. Délivrée par l’établissement de formation, elle est valable pour toute la durée du contrat.

dans l’entreprise Acquérir une expérience professionnelle tout étant payé pour se former, c’est possible grâce à l’alternance. Une formule qui remporte de plus en plus de succès auprès des entreprises et des étudiants. Zoom sur le contrat de professionnalisation et l’apprentissage.

L’

alternance a la cote. Le gouvernement y voit un remède au chômage et souhaite lui donner un coup d’accélérateur. Son objectif : un étudiant sur six en alternance d’ici 2020. Fin juin 2012, 583 000 jeunes avaient choisi cette formule, selon la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), dont 18 000 en Bretagne. Sur le papier, le principe de l’alternance a tout pour plaire. Il allie théorie et pratique. Tantôt en entreprise, tantôt en cours, les jeunes peuvent poursuivre leurs études gratuitement tout en étant payés. Ils sont considérés comme des salariés à part entière. L’alternance, c’est la garantie d’une formation concrète qui débouche souvent sur une promesse

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d’embauche, statistiques à l’appui. Ainsi, selon une enquête de l’Observatoire de la Formation de l’emploi et des métiers (Ofem), 83.5 % des étudiants en alternance au Centre de formation de l’industrie (CFI) de Paris ont trouvé un emploi après la fin de leur formation. La plupart ont d’ailleurs été embauchés par leur entreprise d’accueil avant la fin de leur contrat. Qui dit mieux ? Deux types de contrat possibles Si les formations en alternance comportent des avantages indéniables, elles demandent aussi beaucoup de motivation car le rythme peut être difficile à suivre. Deux types de contrat sont possibles : l’apprentissage ou le contrat de professionnalisation. L’alternance recrute quasiment

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dans tous les secteurs mais aussi à tous les niveaux, du CAP au Bac +5. Si les apprentis sont nombreux dans les métiers manuels, on les retrouve aussi de plus en plus dans l’enseignement supérieur. Même les grandes écoles s’y sont mises. Elles comptent actuellement dans leurs rangs 12 300 apprentis. En tête : les écoles de management. 86 % d’entre elles proposent des filières en alternance. On peut même devenir ingénieur en suivant cette voie. Alors, pourquoi pas vous ? Pour en savoir plus > Se former en alternance, 2e édition, Ministère du Travail, de l’emploi et de la santé, collection les Indispensables jeunes, la Documentation française > Le portail de l’alternance : www.alternance.emploi.gouv.fr

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Emploi

dossier

deux types de contrat possibles :

Le calendrier à suivre

Le contrat de professionnalisation

Pour décrocher une formation en alternance, commencez vos recherches le plus tôt possible.

Créé en 2004, ce dispositif en alternance permet d’acquérir une véritable qualification sur le marché du travail. Les formations préparées en contrat de professionnalisation sont en général plus courtes qu’en apprentissage. Pour qui ? Tous les jeunes de 16 à 25 ans révolus peuvent conclure un contrat de professionalisation. Celui-ci s’adresse aussi bien aux publics sortis du système éducatif sans qualification professionnelle ou à ceux qui veulent compléter leur formation initiale pour faciliter leur entrée sur le marché du travail. Les mineurs n’ont pas besoin d’autorisation parentale pour conclure ce type de contrat. Il est aussi ouvert aux demandeurs d’emploi de 26 ans et plus ainsi qu’aux bénéficiaires du RSA (Revenu de solidarité active), de l’ASS (Allocation de solidarité spécifique), de l’AAH (Allocation aux adultes handicapés) ou les personnes qui ont déjà signé un contrat unique d’insertion. CDD ou CDI Il est possible de conclure un contrat pro sous la forme d’un CDD (généralement d’une durée de 6 à 12 mois) ou d’un CDI. Dans le second cas, la période de professionnalisation, c’est-à-dire le temps nécessaire pour acquérir votre qualification, se situe en début de contrat. Un formulaire spécifique et obligatoire doit être adressé à l’organisme paritaire collecteur agréé (OPCA) dans les cinq jours qui suivent le début du contrat.

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Tout pour réussir ses études

Janvier

> Documentation sur l’alternance et les formations

La durée du temps de travail Elle inclut le temps de formation et ne peut pas dépasser la durée hebdomadaire pratiquée dans l’entreprise. Les moins de 18 ans ne travaillent pas la nuit, les jours fériés et pas plus de 35 heures par semaine. Les actions d’accompagnement, d’enseignement et d’évaluation représentent entre 15 et 25 % de la durée totale du contrat. Elles ont lieu dans le service de formation de l’entreprise, si elle en possède un, ou alors dans un organisme ou établissement extérieur.

Mars/ avril

> Retrait des dossiers

Mai

> Procédures de sélection (tests, entretiens)

Juin

> Inscription

La rémunération Le jeune ne dépense rien. Le coût de sa formation est payé par l’entreprise grâce aux fonds de la formation professionnelle. Il reçoit aussi un salaire, calculé sur la base du Smic brut, qui varie selon l’âge et le niveau de formation.

Rémunération calculée sur la base du Smic brut, selon l’âge et le niveau de formation.

$

16-20 ans

21-25 ans

26 ans et +

Inférieure au bac professionnel

55 %

70 %

Egale ou supérieure au bac professionnel

65 %

80 %

85 % du minimum conventionnel sans être inférieur au Smic

Formation initiale

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Emploi

dossier Témoignage :

« Il faut s’accrocher » A 21 ans, Jessica Paris est en deuxième année de BTS Négociation relation client en contrat de professionnalisation à Rennes. Employée en alternance par Numéricâble, elle a réussi à trouver un équilibre entre sa formation théorique et son travail en entreprise. conseils pratiques

Comment trouver un employeur ? A chaque rentrée, un certain nombre d’étudiants inscrits dans des établissements de formation restent sur le carreau car ils n’ont pas réussi à trouver un employeur à temps. Or, sans entreprise, pas de contrat. La démarche n’est pas facile et s’assimile à une vraie recherche d’emploi. Les organismes de formation peuvent vous aider. Néanmoins, prenez les devants. Consultez les offres sur le site de Pôle emploi ou sur la bourse régionale bretagnealternance.com. Envoyez des candidatures spontanées. Lors des entretiens, n’hésitez pas à rappeler aux employeurs potentiels qu’ils peuvent bénéficier d’exonérations et d’aides avantageuses s’ils vous embauchent en alternance.

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Pourquoi avez-vous choisi l’alternance ? Je voulais une formation qualifiante qui s’inscrivait dans la continuité de mon Bac pro vente. Dès le début de ma terminale, j’ai commencé à chercher un centre de formation et une entreprise pour m’accueillir. J’en avais trouvé une mais elle m’a laissée tomber au mois de mars. J’ai dû rapidement rebondir. Mon centre de formation m’a fourni une liste d’entreprises partenaires auxquelles mon CV a été automatiquement envoyé. Cependant, j’ai préféré me prendre en charge toute seule. J’ai adressé une candidature spontanée à Numéricâble qui m’a finalement embauchée en août 2011. Quels sont les avantages ? J’apprends énormément grâce à mon tuteur qui me suit et m’encourage. J’ai vraiment l’impression d’être considérée comme une salariée à part entière avec les même objectifs et contraintes. J’espère obtenir une promesse d’embauche à la fin de mon contrat de professionnalisation. Néanmoins, si ce n’est pas le cas, mon expérience professionnelle sera un atout vis-à-vis de mes futurs employeurs. Je touche 850 € par mois. Grâce aux commissions, je peux atteindre les 1 000 € net. Je vis toujours chez ma mère mais ce salaire me permet d’être autonome. Qu’est-ce qui vous a le plus surpris ? Je ne pensais pas qu’il y avait autant de travail personnel à la maison. La première année, je travaillais trois semaines chez Numéricâble et j’allais en cours une semaine par mois. J’ai eu un peu de mal à suivre le rythme au début car c’est assez fatigant. Quand on est en formation, on doit malgré tout rester disponible pour ses clients. Cette année, cela va mieux. Je fais tout pour m’accrocher. Pas question de baisser les bras.

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Emploi

dossier

deux types de contrat possibles :

02. Le contrat d’apprentissage Finies les idées reçues ! Artisanat, commerce, bâtiment, industrie mais aussi tertiaire... Pratiquement tous les métiers sont accessibles grâce à l’apprentissage. Pour qui ? Tous les jeunes de 16 à 25 ans et, sous certaines conditions, à partir de 15 ans. CAP, Bac Pro, BEP, enseignement supérieur, tous les niveaux sont concernés. Comment ? Après la signature du contrat, c’est l’employeur qui inscrit le jeune au Centre de formation des apprentis (CFA). Mais il vaut mieux par précaution réserver sa place… Quelle durée ? Elle est en principe de deux ou trois ans. Comme tout CDD, le contrat d’apprentissage comporte une période d’essai de deux mois au cours de laquelle le jeune ou l’employeur peuvent rompre leur engagement. La durée de la formation théorique en CFA varie selon le diplôme et le métier préparés. Elle ne peut pas, en principe, être inférieure à 400 heures par an. L’assiduité aux cours est obligatoire.

Les droits et les devoirs Ils sont les mêmes que n’importe quel autre salarié de l’entreprise. Les moins de 18 ans bénéficient toutefois d’un statut particulier. Les apprentis peuvent librement adhérer à un syndicat et participer aux élections du comité d’entreprise et des délégués du personnel. Le rôle du maître d’apprentissage Il accompagne l’apprenti tout au long de sa formation pratique dans l’entreprise et lui transmet les compétences nécessaires à l’obtention de sa qualification. Cela peut être le chef d’entreprise lui-même ou un ou plusieurs de ses salariés. La rémunération Comme pour le contrat pro, le salaire minimum est calculé sur la base du Smic brut. Il est exonéré des cotisations sociales et d’impôt sur le revenu. Des avantages en nature (repas et logement) peuvent être déduits.

Rémunération calculée sur la base du Smic brut, selon l’âge et l’année d’exécution du contrat. Année d’exécution du contrat

Avant 18 ans

18-20 ans

1re

25 %

41 %

51 %

2e

37 %

49 %

63 %

3e

53 %

65 %

78 %

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pourquoi pas ? L’artisanat embauche toujours Le secteur ouvre grand les bras aux candidats. L’insertion des apprentis dans le monde du travail est excellente. L’artisanat fait travailler un Breton sur cinq. Malgré la crise, de nouvelles entreprises continuent à se créer dans le secteur. Les départs à la retraite créent de nombreuses opportunités du côté de la transmission d’activité. D’ici à cinq ans, un quart des entreprises artisanales bretonnes devront changer de mains. Deux apprentis sur trois sont formés dans l’artisanat, à plus de 510 métiers différents. Leur nombre a augmenté de 10 % en dix ans. 80 % d’entre eux sont embauchés à l’issue de leur formation. En seulement quelques années, il est possible de passer du statut d’apprenti à celui de chef d’entreprise.

21 ans et +

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Les ficelles pour étudier à l’étranger Envie de prendre l’air et de vous perfectionner en langues ? Partez étudier à l’étranger ! Toutes les clés pour réussir votre séjour. La solution la plus simple Partir dans le cadre d’un programme d’échanges, en restant attaché à votre établissement français, est beaucoup plus facile que de le faire de manière autonome. Dans le premier cas, vous profitez des coopérations mises en place par votre école ou université. Pas de souci pour la mise au point des programmes d’études, pour la reconnaissance des diplômes, tout est prévu. Vous ne payez les frais d’inscription qu’auprès de votre établissement.

Erasmus en danger ? Pas sûr que tous les projets des étudiants puissent être financés l’an prochain. Le programme Erasmus, qui fête son vingtcinquième anniversaire, est menacé par les restrictions budgétaires. La Commission européenne a demandé une rallonge aux états membres pour assurer son financement mais rien n’est joué pour l’instant. Affaire à suivre, donc.

Comment financer votre séjour ? En plus de l’allocation Erasmus, vous pouvez avoir droit à une aide à la mobilité internationale ainsi que des financements complémentaires versés par votre établissement d’origine. Les étudiants boursiers continuent à percevoir leurs bourses d’études. Les collectivités territoriales mettent également la main à la pâte : programme Ulysse du conseil régional, bourse Jeunes à travers le monde du conseil général d’Ille-et-Vilaine, bourse CampusTrotteur 56 du conseil général du Morbihan, aide aux séjours à l’étranger de la ville de Vannes et aide à la mobilité des doctorants de la ville de Rennes. Pensez également à la bourse du Rotary club de Bretagne.

Envie de partir ? Par ici

Les différents dispositifs

Le programme Erasmus pour l’enseignement supérieur Il permet aux étudiants ayant validé au minimum une année universitaire d’effectuer un séjour d’études de trois mois à un an dans une université européenne. > http://www.generationerasmus.fr/

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Le programme de la CREPUQ (Québec)

Le programme ISEP (Etats-Unis)

Les accords bilatéraux de coopération

Un étudiant inscrit dans un établissement français peut poursuivre son programme d’études dans une université d’accueil au Québec, à condition que l’établissement soit signataire de l’accord.

En Bretagne, seules les deux universités de Rennes et l’Institut d’études politiques de Rennes sont concernés par ce programme d’échanges.

Plusieurs établissements bretons ont passé des accords avec des homologues à l’étranger, particulièrement en Europe mais aussi en Afrique, Asie et Amérique centrale et du Sud.

> www.isep.org

> Contactez le service des relations internationales de votre établissement.

> http://echanges-etudiants. crepuq.qc.ca/

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Logement

À chacun son toit C’est l’heure de quitter le nid familial et de voler de vos propres ailes. Il y a forcément une solution d’hébergement adaptée à votre style de vie. Oui, mais laquelle ?

J’ai un petit budget

La cité U Bien sûr, ce n’est pas Byzance. Les chambres meublées font 9 m² et il faut partager les sanitaires et la cuisine avec d’autres étudiants. Mais question prix, c’est vraiment la bonne affaire. > Prix : à partir de 150 € par mois > www.crous-rennes.fr

J’aspire au calme

L’hébergement à la ferme Marre de la ville ? L’association Campus vert met en relation des étudiants avec des agriculteurs qui proposent des studios en location au sein de leurs fermes. > Prix : à partir de 265 € par mois > www.campusvert.com

Je suis indépendant

Le studio en ville Enfin chez vous ! Dans votre appartement, vous êtes libre de faire ce qu’il vous plaît. Une indépendance qui a un prix plus ou moins élevé selon vos exigences. > Prix : entre 300 et 400 € par mois > www.pap.fr > www.immobretagne.fr

Avez-vous droit à...

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une aide au logement ?

Je suis bonne pâte

La colocation Partager un appartement ou une maison à plusieurs, c’est sympa et assez économique. À condition d’être tolérant et respectueux. > Prix : variable selon la superficie > www.ij-bretagne.com/logement ou > www.appartager.com

j’aime avoir tout à portée de main

Les résidences étudiantes privées Plus « luxueuses » que les cités U, elles conviennent aux étudiants pas trop fauchés à la recherche du confort, de sécurité et de prestations ajoutées (laverie, cafétéria, service ménage, gardien…). > Prix : de 300 à 550 € selon les surfaces > Renseignements auprès des p ­ romoteurs immobiliers.

J’aime rendre service

L’hébergement chez un senior Le principe est simple : une personne âgée qui dispose d’une chambre libre la met à disposition d’un étudiant gratuitement. En échange, ce dernier lui rend quelques services. > Prix : adhésion à l’association > Un toit pour toi au 06 14 99 03 44 ou > Bretagne arc-en-ciel au 06 87 77 12 52

La plupart des étudiants bénéficient d’une aide versée par la Caf (Caisse d’allocations familiales) : l’APL ou l’ALS. Tout dépend si votre logement est conventionné ou non. Pour avoir une estimation de l’aide que vous allez percevoir, consultez le site www.caf.fr

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Le job étudiant qu’il vous faut

Où trouver des offres ?

Pour payer les factures ou financer vos sorties, vous aimeriez trouver un petit boulot. Pas facile, surtout quand on n’a jamais travaillé. Voici quelques pistes pour vous aider dans vos recherches. À l’année Pour ne pas sacrifier vos études, optez pour un job avec des horaires décalés (tôt le matin ou tard le soir). Plusieurs solutions possibles : homme ou femme de ménage dans les entreprises, distributeur de journaux, maître d’internat, livreur de pizzas...

pour les filles et 1,80 m pour les garçons). Autre plan ponctuel : les enquêteurs. Rien à voir avec la police... Il s’agit d’interroger les passants dans la rue sur divers sujets. Patience requise. À partir d’un certain niveau d’études, vous pouvez vous lancer dans le soutien scolaire.

Dans certains secteurs, comme la restauration rapide ou le télémarketing, les horaires en journée sont adaptables à l’emploi du temps de l’étudiant. Mais mieux vaut être très disponible et ­endurant...

Juste l’été Cueillette, récolte, vendanges... le secteur de l’agriculture recrute des saisonniers motivés et dotés d’une bonne condition physique. Avec le Bafa, vous pouvez aussi travailler comme animateur dans un centre de loisirs ou en colonie de vacances. Songez également aux emplois saisonniers dans les parcs de loisirs. Un job qui requiert la maîtrise d’une ou deux langues étrangères.

Si vous avez le contact facile avec les enfants, vous pouvez devenir baby-sitter. Vous allez les chercher à la sortie de l’école pour les garder jusqu’à l’arrivée de leurs parents.

Utilisez d’abord votre réseau relationnel (parents, amis, voisins, commerçants...). Puis consultez les offres de Pôle emploi et des sites spécialisés comme l’Anefa (www. anefa.org) pour les jobs agricoles. Jetez un œil aux petites annonces dans le hall du Crous et au Crij (lire où s’informer p.8). Sollicitez les agences d’intérim. Faites un tour au centre information jeunesse de votre ville. Des conseillers vous aideront à rédiger vos CV et lettres de motivation.

Pas de travail au noir ! Les petits boulots n’échappent pas à la loi. Vous devez avoir au moins 16 ans pour travailler. L’employeur doit obligatoirement vous faire signer un contrat écrit qui mentionne, notamment, la durée de travail. Dans le cas contraire, vous ne serez pas couvert par la sécurité sociale en cas d’accident et vous n’aurez aucun recours si on « oublie » de vous payer...

Sur les 111 100 étudiants qui habitent en Bretagne, 26 100 occupent un emploi, selon une étude de l’Insee parue en janvier 2010.

Ponctuellement Vous avez la fibre commerciale ? Le job d’animateur en grande distribution est fait pour vous. Il s’agit de faire la promotion d’un produit sur un stand dans une grande surface. Il faut être disponible le week-end. Idem pour les hôtes et hôtesses qui accueillent le public dans les salons. Excellente présentation et tailles minimales demandées (1,70 m 30

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Le saviezvous ?

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Financer ses études :

mode d’emploi L’argent ne fait pas le bonheur, mais il contribue fortement à la réussite de vos études. Bourses, prêts, subventions... Zoom sur toutes les aides auxquelles vous pouvez prétendre.

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Les bourses du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche Il existe différentes aides gérées par le Crous : bourse sur critères sociaux, aide au mérite, fonds national d’aide d’urgence, allocation pour la diversité dans la fonction publique...

Les bourses sur critères sociaux du ministère de l’Agriculture Peuvent en bénéficier les élèves inscrits dans un établissement d’enseignement secondaire agricole qui souhaitent poursuivre des études supérieures.

Les bourses d’études pour les formations sanitaires et sociales Elles sont dévolues aux étudiants ou élèves inscrits en formation initiale dans l’une des filières paramédicales ou sociales agréées par la région.

> www.cnous.fr

> www.bretagne.fr

> www.agriculture.gouv.fr

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Les aides pour les apprentis Les apprentis inscrits dans un CFA (Centre de formation d’apprentis) conventionné peuvent bénéficier d’une aide régionale pour le transport, l’hébergement et la restauration (Argoat), ainsi que d’une aide au premier équipement.

Les aides locales Le conseil général du Morbihan attribue sous certaines conditions une subvention aux étudiants dont les parents sont domiciliés dans le département.

Le prêt étudiant garanti par l’Etat Il est ouvert à tous les étudiants de moins de 28 ans. Aucune condition de ressources et aucune caution parentale ne sont exigées. Montant : 15 000 € maximum.

> Service des partenariats éducatifs au 02 97 54 81 52

> Service des aides individuelles aux projets des apprenants du conseil régional de Bretagne au 02 99 27 11 97

> S’adresser aux banques partenaires du dispositif

Le truc à savoir

1 000 € pour les filles ! Pour promouvoir l’égalité des chances, la préfecture de région attribue chaque année un prix de 1 000 € à des filles qui choisissent de s’orienter dans l’enseignement supérieur vers des formations scientifiques et techniques. > Délégation régionale aux droits des femmes et à l’égalité au 02 99 02 16 41

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Pimentez votre actualitĂŠ


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Se déplacer futé Se former, bosser ou simplement explorer nécessitent de se déplacer. Sachez que de nombreuses astuces existent pour bouger sans se ruiner. En car, bus et métro Votre statut étudiant vous donne droit à une carte de transport à tarif préférentiel. Selon vos revenus et sur présentation de pièces justificatives, vous pouvez même bénéficier de la gratuité du service. Adressez-vous au centre communal d’action sociale (CCAS) de la mairie où vous habitez.

En automobile L’autopartage Sur le même principe que le vélo, il est possible de louer occasionnellement une voiture à des particuliers ou des sociétés spécialisées. Bye bye le garagiste, les frais d’assurance et d’essence !

En Ille-et-Vilaine et dans le Morbihan, vous pouvez aussi vous renseigner sur www.kiceo.fr, www.star.fr, www.illenooservices.fr, www.morbihan.fr.

Le covoiturage Profitez de la voiture des autres pour voyager. C’est écologique et économique. Vous partagez à plusieurs les frais d’essence, de péage ou d’entretien.

En train et TER Les jeunes bénéficient d’offres tarifaires spécifiques. Notamment la carte 18-27 pour le TGV ou l’abonnement Uzuël jeunes pour le TER Bretagne. Et pour partir en train à la dernière minute, pour vendre ou échanger un billet non remboursable, rendez-vous sur www. kelbillet.com. A vélo Vous n’avez pas de vélo ? Empruntezen un en libre-service ! Si vous vous abonnez, les 30 premières minutes sont gratuites. 900 vélos sont disponibles à Rennes dans 83 stations. 25 stations et 174 vélos le sont à Vannes.

à Rennes > cityroul.com et > cityzencar.com partout en France

> www.covoiturage.asso.fr et > www.covoiturage.morbihan.fr

Où faire son plein d’essence ? Pour connaître les stations-service les moins chères de votre ville, rendez-vous sur www.prix-carburants.gouv.fr. Les prix de l’essence, du GPL et du gazole y sont régulièrement mis à jour. Passer son permis Le « permis à un euro par jour » aide les jeunes de 16 à 25 ans à financer leur préparation au permis de conduire. Les intérêts du prêt sont entièrement pris en charge par l’Etat. > www.permisauneuroparjour.fr

> www.levelostar.fr et > www.velocea.fr

Ressource utile

Breizhgo, le portail des transports collectifs en Bretagne Pour préparer sereinement votre voyage en transport en commun, rendez-vous sur le site breizhgo. com. Ce service d’aide à la mobilité régionale, tous modes confondus (train, car, bus, métro), permet de calculer les itinéraires de porte à porte, donne les horaires à un arrêt précis, propose des plans détaillés et fournit des informations sur les tarifications et les réseaux. Il renseigne également sur les trajets accessibles aux personnes à mobilité réduite.

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