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Perles d'Australie, joyaux des Mers du Sud
from Desitter #1
Perles d'Australie
joyaux des Mers du Sud
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Sublimée par Guerlain et Natalia Vodianova, la perle d'Australie demeure une source d'inpiration.
Utilisées pour confectionner des bijoux depuis l'antiquité, les perles, autrefois appelées larmes d'Aphrodite sont gages de valeur et de rareté. La perle d'Australie remarquable par sa couleur blanche ou dorée est une des plus précieuses.
Produites par l'huître Pinctada maxima, les perles des mers du sud que l'on trouve le long des côtes australiennes, en Indonésie et aux Philippines sont considérées comme très rares. Les huîtres sont élevées généralement durant 18 mois et chacune d'entre elles en peut recevoir qu'un seul implant. Il est reconnu deux variétés différentes : la variété à “lèvres argentées” produisant des perles de couleur de base blanche et argentée, elle peut présenter des orients ou des traits rosés, verts ou bleus. La seconde variété “à lèvres dorées” produit des perles de couleur crème et dorée, avec des intermédiaires dit champagne et jaune. Les perles d'Australie sont très blanches ou légèrement argentées, considérées comme très rares, un collier aux perles régulières peut demander plusieurs années de moisson. Estimée comme étant la plus belle du monde par les professionnels, la perle des mers du sud possède un lustre hors du commun et une surface satinée et luxueuse. Seul un faible pourcentage est réellement sphérique, ce qui fait la rareté des perles rondes. Aujourd'hui de grands joailliers spécialisés dans le monde des perles de cultures, comme Mikito, offre un éventail de parures frôlant la perfection.
Un peu d'histoire... Les hommes ont découvert la perle en explorant les littoraux alors qu'ils n'étaient que de simples pêcheurs recherchant simplement à se nourrir. Dotée d'une lueur chaleureuse aux reflets lumineux, elle est devenue l'un des gemmes les plus recherchées et les plus estimés au monde. On retrouve d'ailleurs au fil de l'histoire littéraire d'innombrables allusions à la perle comme c'est le cas dans la mythologie ou même dans les écrits religieux. À l’époque, les Aborigènes australiens prêtaient aux perles naturelles des pouvoirs surnaturels, et les utilisaient même pour interpréter les rêves. Ces peuples anciens se servaient des coquilles d’huître et des perles non seulement comme éléments décoratifs de leurs costumes tribaux, mais également comme monnaie d’échange contre de la nourriture ou des outils. Les peuples autochtones faisaient de même à travers tout le Pacifique Sud, partout où ils trouvaient des huîtres perlières. Aux 16ème et 17ème siècles, quand les explorateurs européens découvrirent les îles du Pacifique Sud, la demande pour ces perles uniques s’accrut au niveau mondial. Elle explosa même au point que l’Occident provoqua jusqu’au 19ème siècle une rafle des huîtres perlières des mers du Sud telle qu’elles en vinrent presque à disparaître. Jusqu’aux années 1900, les perles naturelles n’étaient accessibles qu’aux riches et célèbres. En 1916, le fameux bijoutier français, Jacques Cartier, a acheté un magasin de valeur sur la 5e avenue à New-York en échange de deux colliers de perles. C’est aux environs de 1920 que la perle de culture fait son entrée sur le marché. À l'aube du 20ème siècle, plus de 400 bateaux de pêche voués à la récolte des huîtres perlières opéraient rien que dans les eaux australiennes, employant plus de 3 500 plongeurs en scaphandres pour récolter des coquillages contenants de la nacre et, bien entendu, des perles naturelles. Dans la première moitié du 20e siècle,
quand la technologie de culture des perles arriva du Japon, cette culture commença à se développer dans le Pacifique Sud, chez les pays producteurs que nous connaissons aujourd’hui. C'est seulement dans les années 50 que les fermes perlières commencent à produire des récoltes à objectif commercial. Il faut attendre 1956 pour que la première ferme perlière australienne de culture voit le jour à 400Km au nord de Broome, surnommée capitale des perles australiennes.
La culture de la perle d'Australie Les eaux chaudes du sud recouvrent toute la côte sud de l’Asie du Sud et la côte nord de l’Australie, elles sont favorables à la prolifération des pinctada maxima, ces huîtres perlières qui produisent des perles de grande taille dont le diamètre varie entre 9mm et 20mm. On y trouve les gisements perliers parmi les plus vastes du monde, les plus productifs se trouvant entre le détroit de Torrez, dans la région de Queensland et celle du nord-ouest proche de la grande barrière de corail. Une perle fine de culture des mers du Sud ressemble exactement à une perle naturelle. La différence ne peut être établie qu’en l’examinant aux rayons X. Par conséquent, ces perles ne subissent aucun traitement, teinture ou amélioration * d’aucune sorte. Seul un nettoyage et un léger polissage sont appliqués pour faire ressortir toute leur beauté et leur éclat naturel. À cause de leur rareté, de leur taille exceptionnelle et de leur lustre soyeux, les perles des mers du Sud atteignent des prix élevés et sont convoitées par tous les amoureux des beaux bijoux. La nacre qui recouvre les perles des mers du sud-est d’une épaisseur exceptionnelle, ce qui leur confère un lustre à la fois doux, riche et profond semblable à nulle autre perle. Enfin, les perles d'Australie sont parmi les plus grosses de toutes les perles de culture marines, avec des tailles allant de 8 mm à 22 mm, le record étant détenu par une perle de 3 cm de diamètre !
Une ferme de perles du littoral australien
BIEN CHOISIR VOS PERLES DE CULTURE :
1.Le lustre : L'éclat d'une perle de bonne qualité doit être lumineux et non-mat. Il est possible de voir son propre reflet sur la surface de la perle. 2.La surface : plus la surface est lisse plus la perle est de qualité. 3.La forme : il est rare de trouver des perles parfaitement rondes. Cependant, plus la perle est ronde, plus elle est recherchée 4. La couleur : il existe une variété de couleurs allant du blanc nacré au blanc au reflet rosé jusqu'au presque noir, avec des variantes multiples de teintes intermédiaires. 5.La taille : Les perles de culture sont mesurées par leur diamètre en millimètre. Plus la perle est grosse, plus elle a de valeur. Ce sont les perles de 7 à 7,5 mm qui sont les plus courantes sur le marché. 6.La nacre : la nacre est la substance que le mollusque sécrète pour protéger sa chair sensible contre des irritants tels que des fragments de coquille ou des perles implantées. Aussi appelée mère-de-perle, plus la nacre est épaisse, plus la perle est de haute qualité.