













"«La force, la richesse de notre profession sont notre sens des valeurs, du mutualisme, de notre faculté à s’adapter. "
L’actualité sanitaire 2023 a été plutôt calme avant l’arrivée de la MHE et de la résurgence de la FCO8. Bien qu’il n’y ait pas eu de cas dans notre département, la suspicion en Suisse, début octobre, a causé quelques soucis et perturbé l’organisation d’Agrimax, ainsi que le commerce des veaux. Il n’en n’a pas été de même au niveau national, avec pour conséquence des problèmes à l’export. Les départements touchés du sud-ouest ont en revanche été fortement impactés.
Sans cette maladie émergente, l’état sanitaire de notre Ferme Vosges ne cesse de s’améliorer ; fruit du travail de longue haleine que le GDS mène depuis 70 ans et de la collaboration avec les différentes OPA du département. Nous arrivons à l’excellence sanitaire et aux objectifs que l’Etat nous a fixés pour fin 2027 : zéro BVD, zéro IBR. Sans oublier évidement les autres maladies que le GDS gère quotidiennement pour la bonne santé des animaux des éleveurs vosgiens. Vous allez vous en rendre compte par vous-même en lisant ce fascicule.
M.ANTONOT Frédéric Président du GDS desVosges
À l’heure où j’écris ces quelque lignes, l’actualité agricole est morose et les manifestations battent leur plein. Espérons qu’un terrain d’entente soit trouvé et que notre belle profession soit enfin reconnue, respectée comme elle le mérite, afin que nos enfants aient envie d’exercer ce noble métier de nourricier. Arrêtons de marcher sur la tête et soyons fiers de ce que nous produisons.
Je voudrais en profiter pour remercier toute l’équipe du GDS pour son implication et son sérieux. Également les membres du bureau et du conseil d’administration par leur présence, leur participation aux débats et aux décisions prises, de la bonne humeur et la convivialité qui se lient au sein de nos réunions.
La force, la richesse de notre profession sont notre sens des valeurs, du mutualisme, de notre faculté à s’adapter. Ne l’oublions pas et sachons le transmettre. Les gens disent qu’en restant optimiste, on est plus heureux et en meilleur santé.
Le Président Frédéric ANTONOT
M. ANTONOT Frédéric
PRÉSIDENT
Saint-Gorgon - 88700
M. fond rOLLAND
TRÉSORIER
Frebecourt - 88630
M. gadaut alain
VICE-PRÉSIDENT
Socourt - 88130
M. HOUILLON antoine
MEMBRE DU BUREAU
Xertigny - 88220
M. lanterne bruno
VICE-PRÉSIDENT
Gorhey - 88270
M. lanterne MARC
MEMBRE DU BUREAU
Rancourt - 88270
M. LAVANCIER olivier
VICE-PRÉSIDENT
Bulgneville - 88140
Mme. MORLOT Caroline
SECRÉTAIRE GÉNÉRALE
Morelmaison - 88170
M. MAILLARD Gauthier
ADMINISTRATEUR ÉLU
Landaville - 88300
M. VAUTRIN Patrick
ADMINISTRATEUR ÉLU
Domptail - 88700
M. baraban alexandre
REPRÉSENTANT ELITEST
Chaumousey - 88390
M. BOUIN Vincent
REPRÉSENTANT GTV
Châtenois - 88170
M. donnay olivier
REPRÉSENTANT SYND VETO
Vicherey - 88170
M. hannachi abdesselam
DDETSPP
Epinal - 88000
M. jeantroux benoît
LDVA 88
Epinal - 88000
M. lambert marcelin
REPRÉSENTANT JA
Le Val d’Ajol - 88340
M. leonard cédric
REPRÉSENTANT NÉGOCE
Anould - 88650
M. SIMONIN RAPHAël
REPRÉSENTANT CA88
Monthureux-le-Sec - 88000
Mme. TARD genevieve
REPRÉSENTANTE FDSEA88
Martinvelle - 88410
M.thiriet damien
REPRÉSENTANT OPTIVAL
Pierrepont-sur-l’Arentele - 88800
Mme. cayTeL aurelie
ADMINISTRATRICE ELUE
Mazeley - 88150
Mme. GERMAIN Louise
MEMBRE DU BUREAU
Soulosse-sous-Saint-Élophe88630
GESTION DES PROPHYLAXIES BOVINES (SOUS ACCRÉDITATION COFRAC) DU 01/11/2022 AU 31/03/2023
interventions générées sous le logiciel d’Etat SIGAL : 2 222 dépistages sur Lait de Grand Mélange et par prises de sang vétérinaire
1 070
DAP imprimés pour les vétérinaires
courriers de relance GDS88 / DDETSPP88 envoyés en mars 2023 pour prophylaxies non réalisées.
330
évaluations « conformes » pour les analyses brucellose et leucose 2 600
évaluations « non conformes administratives » pour les analyses brucellose et leucose 56
2
évaluations « non conformes sanitaires » suite à des résultats d’analyses défavorables
GESTION DES PROPHYLAXIES PETITS RUMINANTS (OVIN/CAPRIN) DU 01/01/2023 AU 30/09/2023
155 DAP analyses en brucellose ovine
3 633 analyses en brucellose caprine 371
155
courriers envoyés aux éleveurs pour les informer des examens à réaliser
GESTION DES INTRODUCTIONS ET ÉDITION DES ASDAS
Pour les éditions des ASDAs à l’introduction :
11 949 à la suite des prises de sang faites par le vétérinaire et analysées au LDVA88 1523 dossiers LDVA
9 020 à la suite de dérogation au contrôle sérologique IBR et BVD
3 627 à la suite de mise/ reprise de bovins en pension
Mais aussi : analyses sérologiques Besnoitiose 997 analyses (sérologie et PCR) Paratuberculose 177 analyses sérologiques en FQ et Néosporose 76
GESTION DES AVORTEMENTS : bovins analysés 615 dossiers
caprins analysés 10 dossiers
ovins analysés 10 dossiers
Incidence/Prévalence BVD
Répartition du niveau sanitaire BVD des élevages vosgiens
Sérologie
Sans naissance ou 0 bovin
Prévalence BVD : 0.25 % en 2023
Situation favorable pour 97% des élevages vosgiens
Situation départementale BVDélevages infectés, non conformes et suspects
SÉROLOGIQUE BVD
Élevages en suivi sérologique : 59 % des élevages vosgiens
Sondages sérologiques BVD sur génisses 8/18 mois :
10 900 PS réalisées sur génisses dans 702 élevages
17 %
avec nécessité d’investigation 2,2 % d’animaux séropositifs
VIROLOGIE
Nombre de naissances en 2023 dans le département des vosges :
83 041
Sondage sérologique BVD sur bovins 24/48 mois (couplé à la prophylaxie IBR) :
5 300 analyses sérologiques sur adultes dans 414 élevages
12 positifs en première intention
Nombre de veaux dépistés en virologie BVD à la naissance : 15 496 soit
19% des veaux nés
Pas de circulation virale BVD identifiée sur la campagne dans les élevages en suivi sérologique BVD
dérogations de transport direct à l’introduction
Sérologie sur Lait Grand Mélange
30 % LGM séronégatifs
254 ateliers laitiers suivis sur LGM
Parmi ces veaux testés : 13 ont eu un résultat viropositif, soit 0.08% de positifs et 4 étaient IPI, soit 0.02% 1 194 animaux testés en virologie BVD à l’introduction, soit 5% des introductions et pas de bovin positif trouvés.
OBJECTIF DU PLAN COLLECTIF DÉPARTEMENTAL :
Détecter, diagnostiquer
Afficher des indicateurs d’élevage [basés sur des prélèvements d’environnement] pour
Sécuriser les mouvements : « la paratuberculose peut s’acheter »
Valoriser les cheptels entrant dans la démarche de recherche
Assainir les cheptels infectés
Limiter les impacts de la maladie en élevage
Utilisation du nouvel outil « index génétique »
Alimentation
Minéralisation
Matériel de distribution
Conditions au vêlage
Gestion des femelles
entre 7&9 mois de gestation
Box de vêlage
Retrait du veau
Curage/paillage
Logement
Gestion du logement
veaux et adultes
Gestion des risques de contamination
Organisation du curage
150 cheptels avec indicateur sain 12 cheptels en garantie paratuberculose 37 cheptels en assainissement
Assainir : Une gestion du cheptel
Gestion des positifs de la descendance
Achats/pensions
Gestion de la paratuberculose en élevage
Gestion des pâtures
Nature des sols
Pâture veau
Abreuvement
Epandage
Stockage fumier
Gestion du parasitisme
Hygiène des bâtiments
Élevage veaux laitier
Gestion du colostrum
Lait poudre/entier
Contamination adulte
En 2023, Laura GEGOUT, apprentie en licence professionnelle, a réalisé une étude sur la robustesse des résultats obtenus sur prélèvements d’environnement, prélèvements qui nous permettent d’assoir les indicateurs d’élevage au titre de la paratuberculose.
Pour cette étude, un échantillon de 12 élevages a été choisi. Parmi ces élevages, 5 cheptels laitiers, 5 cheptels allaitants et 2 connus positifs. La méthode : la répétitivité des prélèvements sur 6 mois.
L’étude a montré une très bonne corrélation entre les résultats de prélèvements d’environnement et les résultats individuels en PCR sur bouse sur les animaux de lots positifs.
Cette étude nous a permis de définir un schéma décisionnel de « qualification » de cheptel.
« Obtention d’un statut favorable de cheptel en moins de 15 mois » - un indicateur fiable et rentable !
État initial
Antériorité des résultats de l’élevage favorables sans achat
Antériorité des résultats de l’élevage favorables avec achat d’animaux destinés à la reproduction
Antériorité des résultats de l’élevage non favorables ou inconnus
Résultat d’analyse de qualification ou de maintien
PCR sur prélèvements d’environnement négatifs
PCR sur prélèvements
d’environnement négatifs
PCR sur prélèvements d’environnement positifs
Indicateur d’élevage
Indicateur : Élevage « sain » sur prélèvements tous les 2 ans si absence d’achat ou achat issu d’élevage de statut identique
Indicateur : élevage « présumé sain » dès la 2ème série de prélèvements annuels (à 3 à 15mois d’intervalle) pendant 3 ans.
Proposition d’un suivi adapté à l’élevage pour assainissement progressif
SURVEILLANCE PROPHYLACTIQUE IBR : analyses sur LGM faites au LIAL de Rioz 1 078
98,5% de cheptels qualifiés « Indemnes en IBR » dans le département
190 cheptels bénéficiant d’un allégement dans le nombre de prises de sang demandées
22 138 BOVINS prélevés par les vétérinaires pour y réaliser des sérologies IBR, dans 1000 élevages du département +
GESTION TECHNIQUE ASSAINISSEMENT IBR :
Incidence « 0 » = aucune nouvelle infection sur la campagne 2022-2023.
6 cheptels engagés dans un contrat de réforme préférentielle. Ils sont arrivés au terme de la réforme des bovins positifs infectés (187 bovins abattus).
En fin de campagne 2022/2023, 16 élevages (sur 1587) sont en plan d’assainissement ; TOUS sont en suivi rapproché GDS/vétérinaire, 8 de moins que sur la campagne 2021-2022.
TOUS se sont qualifiés « indemne en IBR » à l’issue de la prophylaxie 2022/2023.
4 690 analyses individuelles sérologiques faites au LDVA 88 dans des élevages sous surveillance.
lancement de la surveillance en prophylaxie :
765 analyses de lait
Seulement
2 cheptels douteux
déjà connus
0,26 %
prévalence en cheptel laitier 0 % incidence
assainissement :
Au cours de l’exercice, 3 cheptels ont mis en œuvre des actions spécifiques d’assainissement (faible prévalence).
À ce jour, ces 3 cheptels sont sains.
Ils ont pu bénéficier d’aides complémentaires au diagnostic et à la reforme préférentielle de bovins infectés (3 bovins au total).
Surveillance des introductions :
Ciblage des bovins provenant de zones ou cheptels à risque
969 analyses demandées dans 88 cheptels
12 bovins détectés positifs gérés (réforme rapide), soit
1.2 % des achats contrôlés
Le GDS prend en charge 100% du coût des analyses pour ses adhérents !
Vos indicateurs sanitaires bovins disponibles en direct pour votre opérateur avant le transport
La sécurisation sanitaire des élevages et des mouvements d’animaux sont des enjeux majeurs. Le numérique doit révolutionner, simplifier et sécuriser nos pratiques.
Sanibov permet à votre opérateur d’interroger en ligne les indicateurs sanitaires IBR et BVD pour votre élevage et vos bovins transportés afin de ne pas mélanger des niveaux de risques différents.
COMMENT ÇA MARCHE ?
Vous signez sur smartphone ou en ligne une autorisation à votre opérateur, qui sera vérifiée avant interrogation. Le consentement est résiliable à tout moment. Après consentement, les données sanitaires sont interrogées en temps réel dans les outils GDS et communiquées par indicateur BVD et indicateur IBR.
L’opérateur et l’éleveur peuvent solliciter le GDS pour expliquer les situations et gérer le risque en fonction du contexte, en amont du transport.
‘
Passez a la vitesse supérieure en essayant les nouvelles fonctionnalités disponibles sur le pack sanitaire
Colostrum
Enregistrez facilement la qualité du colostrum, ainsi que la distribution aux veaux.
La valorisation des enregistrements
Pathologie de la reproduction : 11 (2.7%)
wp.estelevage.com
Pathologie locomotrice : 14 (3.4%)
La gestion des interventions prévisionnelles
En paramétrant des interventions prévisionnelles, le logiciel vous propose les animaux pertinents pour une intervention sanitaire : écornage, vaccination, pose d’aimant...
des analyses et des audits au service de la qualité sanitaire de votre eau d’abreuvement
Qu’il s’agisse d’un élevage bovin lait, allaitant, ovin ou encore caprin, l’« eau est le premier aliment de la ration ». La qualité bactériologique et physicochimique de l’eau de boisson a donc une incidence directe sur l’état de santé des animaux et la qualité sanitaire des produits animaux.
Aussi, une eau dure ou agressive peut détériorer prématurément les installations : entartrages des conduites, formation de biofilms, dysfonctionnement du matériel de traite.
Ainsi, il est essentiel de contrôler régulièrement, au moins une fois par an, la qualité bactériologique et physicochimique d’une eau de boisson à destination des animaux provenant d’un captage privé (sources captées, forages, puits).
QUELQUES CHIFFRES EAU SUR LA CAMPAGNE 2023 DANS LES VOSGES
60% des analyses pour des eaux de captages privés sont non conformes ! Nous pouvons vous conseiller sur des actions correctives.
dérogations de transport direct à l’introduction
NOS SERVICES SANI’EAU
Les analyses
Le GDS vous propose 5 menus d’analyse différents à tarifs préférentiels pour les adhérents. Nous analysons les eaux de provenances multiples (réseau, sources, puits, forages).
Chaque analyse comprend :
Le prélèvement de l’eau en ferme par le GDS
L’acheminement des échantillons au Laboratoire d’Hydrologie de Haute-Saône
La remise du rapport d’analyse officiel à l’éleveur
La restitution d’un rapport d’interprétation GDS et de conseils à l’éleveur
Les audits
Le GDS peut vous conseiller et auditer vos captages d’origine privée (sources, puits, forages).
ACTION TECHNIQUE EAU GDS : CONVENTIONNEMENT VOLONTAIRE POUR LE SUIVI DE L’EAU
Pour les adhérents souhaitant réaliser une analyse d’eau ou plus, par an, le GDS propose une action technique volontaire permettant aux éleveurs de bénéficier d’un suivi annuel et d’aides financières supplémentaires sur les analyses et les audits.
TARIFS ANALYSES ET AUDITS
Tarifs préférentiels pour les audits et analyses pour les adhérents GDS
Aides supplémentaires pour les adhérents GDS conventionnés eau
OUTIL OMAR : UNE DéTECTION HEBDOMADAIRE DES MORTALITéS PRéOCcUPANTEs EN éLEVAGE
L’Observatoire de la Mortalité des Animaux de Rente (OMAR) permet chaque semaine au GDS d’identifier les élevages avec des mortalités importantes et/ou inhabituelles grâce au traitement des données d’équarrissage. Les élevages confrontés à des mortalités sont indiqués dans des alertes individuelles communiquées informatiquement au GDS chaque semaine.
Serveurs de calculs OMAR (ANSES)
Remontées hebdomadaires
Données ramassage équarisseurs
Permet d’avoir un aperçu de la situation sanitaire départementale (anomalies inexpliquées, émergences)à la semaine s-2
POSITIONNEMENT NATIONAL DU DéPARTEMENT DES VOSGES
Concernant le score de mortalité (SMR) OMAR, toutes catégories d’élevage bovin confondues, le département des Vosges se classe 66ème sur 96.
Il est donc parfois nécessaire d’accompagner techniquement les exploitations confrontées à de fortes mortalités.
Mail de situation hebdomadaire
Alarmes collectives et détails individuels
OMAR : ACCOMPAGNEMENT GDS ET VéTéRINAIRE
Lorsqu’une exploitation est confrontée à de fortes mortalités, le GDS et les vétérinaires, par le biais du GTV, peuvent être amenés à contacter l’exploitation en question afin de proposer une rencontre en ferme et des audits de conseil.
Il s’agit d’une action volontaire à destination des adhérents souhaitant être accompagnés pour la baisse des mortalités sur leur élevage.
Formés à la méthode 5MVet, les conseillers GDS peuvent accompagner les élevages qui le souhaitent dans des audits de santé globale. Ces audits permettent d’apporter aux éleveurs des conseils en santé par la méthodologie suivante :
Les animaux
Ses observations ?
Ses satisfactions et insatisfactions concernant son cheptel ?
Ses souhaits ?
Les bâtiments
L’abreuvement
L’alimentation
L’environnement proche
L’eau
L’alimentation
Les urines
Les fèces et le lait
L’électricité
Challenge Inter lycées organisé par l’APAL : le GDS a participé activement à ce Challenge, avec des élèves de BTS, autour de la santé et de la biosécurité en jouant au molky.
Les observations
Les mesures
En se basant sur les observations du système et ses mesures
Interroger l’éleveur
Observer le système
Mesurer en ferme
Interpréter
Ces audits seront développés pour les adhérents GDS bovin lait, allaitant, ovin et caprin.
Conseiller
contexte :
La Fièvre Q est une zoonose connue qui depuis avril 2021 fait partie des maladies à déclaration et à surveillance obligatoire dans le cadre de la LSA (Loi Santé Animale Européenne).
Depuis 2020, le GDS des Vosges se base sur des prélèvements d’environnement pour mettre en place des indicateurs d’élevage en paratuberculose.
Le GDS s’est appuyé sur ces prélèvements pour réaliser une étude expérimentale d’évaluation de situation dans des élevages cibles, au titre de la fièvre Q.
objectif :
Évaluation de la technique de prélèvement d’environnement pour diagnostiquer la présence ou l’absence de FQ en élevage.
Approche d’un niveau de prévalence.
Construction d’une trousse de diagnostic pour mettre en place un indicateur d’élevage au titre de la Fièvre Q.
moyen :
Embauche d’une apprentie, Marie BERARD, bachelor universitaire, BUT génie biologique
Réalisation d’analyses sur matrice environnement, fèces et lait.
Budget : 15 000 €
Santé animale
Tout danger sanitaire
Contaminants des denrées Alimentaires
Chimiques, physiques et biologiques
Une seule santé
Santé végétale
Tout danger phytosanitaire
Santé de l’environnement
Effets non intentionnels des pratiques agricoles
INTERVENTION/FORMATION 2023 :
1 Lycée agricole Mirecourt – à destination des BTS – thème « Missions déléguées et Rôles des GDS »
1 École d’ingénieur VetAgro Sup à destination des 3èmes années d’ingénieur – thème « Facteurs de risque en élevage »
1 École Vétérinaire ENVA – à destination des futurs vétérinaires - thème « Rôle des GDS »
3 MFR Bulgnéville et Gugnécourt – BTS – seconde – thème « Santé des veaux » et « Missions déléguées et rôles des GDS »
1 Salon de l’herbe juin 2023 – thème « Biosécurité au parc »
NOMBRE DE FORMATIONS ET INTERVENTIONS SUR L’ANNÉE 2023 :
1 ENVA
1 Lycée agricole
1 MFR Gugéncourt
Rôles et missions des GDS
1 École d’ingénieur VETAGRO SUP
Connaissance des facteurs de risque en élevage
Biosécurité
1 Salon de l’herbe
Santé des veaux
1 MFR Bulgnéville
2 MFR Gugnécourt
jeunes installésle gds au coté des jeunes agriculteurs ‘‘
4000 € d’aides versées en 2023
Prise en charge de l’adhésion : 1ère année d’adhésion au groupement offerte (prorata des parts détenues dans la structure)
Participation financière aux évènements annuels
Audit sanitaire « approche globale » offert dans les 2 années suivant l’installation (750 €).
Proposition d’un cycle de formation pour les jeunes installés :
Formation éleveur infirmier de ses animaux
Prévention sanitaire – Biosécurité
Bien-être animal
Signature d’une convention de partenariat avec JA 88
Représentation des jeunes agriculteurs au sein du conseil d’administration
Le GDS est aussi présent dans le suivi post installation (prévention sanitaire et biosécurité).
Décision de création d’une section petits ruminants pour répondre à la demande du terrain, notamment concernant les caprins.
des services proposés :
Prophylaxie réglementée : gestion en lien avec la DDETSPP
Action eau : prélèvements, audits et conseils
Pack avortement : aide au diagnostic en cas d’avortements en série
Cotisation prévue pour 2024 : 20 € de forfait +
30 cts / animal de plus de 6 mois déclaré à l’EDE
Paratuberculose : Connaitre le statut paratuberculose de son élevage (prélèvement d’environnement)
Gérer la paratuberculose dans un élevage infecté
Introduction d’animaux : aide à la recherche de maladies qui s’achètent
Caisse coup dur : en cas de gros problème sanitaire ponctuel dans l’élevage, une aide au diagnostic est proposée, en complément d’une aide technique quand cela est possible.
Les objectifs de la caisse
IDENTIFIER
Par l’accompagnement des conseillers sanitaires de votre GDS et de ses partenaires (vétérinaires, laboratoire départemental), la caisse sanitaire a pour objectif d’identifier les aléas sanitaires à caractère exceptionnel et imprévisible afin d’assurer sereinement l’avenir de votre cheptel.
Accompagner techniquement
Accompagner financierement
Lorsque votre élevage est confronté à une problématique sanitaire non identifiée ou partiellement identifiée, la visite sur votre exploitation par les conseillers GDS permettra : de conduire les audits, les investigations et les analyses utiles. Il s’agit des aides au diagnostic permettant d’identifier les causes des problématiques rencontrées. L’objectif est de pouvoir caractériser précisément la problématique sanitaire afin d’y apporter des solutions concrètes.
Dans le déroulement de l’accompagnement, deux types d’aides financières pourront être sollicités à la demande de l’éleveur adhérent :
Aides au diagnostic (aides suivant barèmes) : analyses diverses et autopsies ;
Indemnisations sur les pertes (aides suivants la commission GDS) : mortalités, soins, médicaments, etc.
La Caisse de Solidarité Santé Animale (CSSA) est le résultat de la mutualisation financière des éleveurs et d’une aide du département des Vosges. Les conditions d’indemnisation sont donc étudiées avec soin et seront systématiquement exclus : les pertes de production, les retards de croissance, les accidents, les corps étrangers, les anomalies non caractérisées, les maladies déjà réglementées, les empoisonnements.
la CSSA accompagne les éleveurs « adhérents » face aux évènements sanitaires exceptionnels et imprévisibles
Cette action est soutenue financièrement par :
103 000 € versés en 2023 126 éleveurs concernés
témoignage de rolland fond, trésorier du gds :
“
Le mutualisme est une valeur forte. C’est la raison d’être des GDS depuis leur création. On ne peut pas lutter seul contre des maladies d’élevage, la lutte collective est indispensable. C’est pourquoi, le conseil d’administration a souhaité une équité de traitement entre tous les éleveurs : mutualiser les coûts pour les programmes de lutte obligatoire (BVD notamment), et ristourner les éleveurs adhérents qui participent pleinement au budget collectif. Les résultats techniques sont là pour attester que ce schéma a encore toute sa place !
BVD : Budget de 275 000 € mutualisé, soit 1.20 € par bovin
Reste à charge 0,25 €/bovin pour les éleveurs adhérents
Missions déléguées : coût éleveur 0.90 €
Reste à charge 0,25 €/bovin pour les éleveurs adhérents
Prise en charge à 100 % de la prophylaxie Besnoitiose (Analyse sur lait et sur sang)
Ristourne sur le paiement anticipé des cotisations : 10 500 €
ELITEST©AliceBertrand
Aides directes
80 000 €
d’aides directes sur la prise en charge des actes et des analyses de prophylaxies et d’opérations à l’introduction générées par le GDS versées directement par le Conseil Départemental
25 000 € d’aides sur les prises de sang de prophylaxie (soit une prise en charge à hauteur de 80 % par acte).
En IBR,
20 000 €
d’aides à la réforme
20 000 € d’aides directes à la surveillance
Pour la paratuberculose, Pour la besnoitiose,
5 500 €
d’aides pour les indicateurs paratuberculose
8 000 €
d’aides sur le dépistage Besnoitiose
5 000 €
d’aides diverses au plan de surveillance (Brucellose, leucose, Hypodermose)
Frelon Asiatique
Localisation des signalements en 2023
Individus
Nids détruits
Nouveaux nids
Le Frelon asiatique gagne du terrain sur le département des Vosges. Cinquante-trois signalements ont été enregistrés sur la plateforme lefrelon.com en 2023, dont 25 nids. Ces chiffres sont certainement sous-estimés. Le plan national de piégeage des fondatrices sera reconduit en 2024 afin de limiter l’apparition de nid autour des ruchers. Des pièges seront vendus à prix réduits aux apiculteurs via les syndicats. Cette mesure en en partie financée par une aide du Conseil Régional.
Face à la suspicion d’une perte d’efficacité de l’amitraze, l’alternance au tau-fluvalinate a été mise en place lors du PSE 2023. En parallèle, une étude de sensibilité a été réalisée par l’ADA Grand Est.
Sensibilité au tau-fluvalinate (test de PETTIS et analyses en laboratoire)
Pas d’utilisation du tau-fluvalinate depuis des années
Utilisation du tau-fluvalinate en 2022
Faible à moyenne
Les observations ci-dessus, vont dans le sens d’une mise en place rapide de résistance des varroas au tau-fluvalinate. Les tests de sensibilité à l’amitraze chez tous les apiculteurs ont révélé des résultats « moyens à faibles ». Cela semble confirmer l’émergence de résistances, faisant suite à plusieurs décennies d’utilisation régulière de cette molécule.
Rendez-vous sur : https://www.ada-grand-est.org/ publications/flashabeilles/
Pôle technique et prévention sanitaire Pôle service technique
Pôle administratif
Martha KRICK seCrétaire
: 03 29 68 20 20 : gds88@gds88.com @ : 03 29 68 20 15 : isabelle.normand@gds88.com @
Éric PIERREL DireCteUr : 03 29 68 20 19 : 06 16 45 70 71 : eric.pierrel@gds88.com @
Laurence THIERY aGent teCHnIQUe : 03 29 68 20 16 : laurence.thiery@gds88.com @
Clotilde JACQUIN aGent teCHnIQUe
Isabelle NORMAND Comptable : 03 29 68 20 16 : clotilde.jacquin@gds88.com @
Carine HAAS Conseillère sanitaire : 03 29 68 20 11 : 06 86 65 23 95 : carine.haas@gds88.com @
Estelle VOUILLON Conseillère sanitaire : 03 29 68 20 12 : 06 76 08 86 37 : estelle.vouillon@gds88.com @ Nicolas L’HOTE Conseiller sanitaire : 03 29 68 20 13 : 06 86 04 35 65 : nicolas.lhote@gds88.com @
Martha KRICK : Affaires Générales
Isabelle NORMAND : ComptabilitéRH
Laurence THIERY : Inspection prophylaxie bovine/ovine/caprineDérogations, achats
Clotilde JACQUIN : Secrétariat BVDGestion cartes vertes
Carine HAAS : Audit - Prévention en élevage - Caisse de Solidarité Sanitaire Nicolas L’HOTE : Responsable IBRProphylaxie bovine - Informatique
Estelle VOUILLON : Responsable BVD et section petits ruminants
Amarin MAXANT-PUCCIO : Responsable Actions Eau, approche Santé Globale, OMAR
Amarin MAXANT-PUCCIO CHarGé De mission santé animale : 03 29 68 20 10 : 06 28 10 74 23 : amarin.maxant@gds88.com @