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OzCollective
www.ozcollective.com
Il pleuvait fort sur la grand-route / Elle cheminait sans parapluie / J’en avais un, volé, sans doute / Le matin même à un ami / Courant alors à sa rescousse / Je lui propose un peu d’abri / En séchant l’eau de sa frimousse / D’un air très doux, elle m’a dit “ oui “.... Un p’tit coin d’parapluie / Contre un coin d’paradis / Elle avait quelque chos’ d’un ange / Un p’tit coin d’paradis / Contre un coin d’parapluie / Je n’perdais pas au chang’, pardi... Le parapluie - Georges Brassens (1952)
Notre proposition se nourrit de la substance même de la cour, pour en re-questionner ses qualités, ses usages, par la corruption, par l’obstruction de celle-ci. C’est une réinterprétation personnelle du modèle de la cour à une échelle réduite, sorte de poupée russe. Si la cour possède des qualités dans sa relation à la ville, notre habitacle introduit ces qualités au sein de la cour. Ce parasitage est un glissement d’échelle agissant comme une lentille déformante, permettant de relire ces espaces devenus anodins. Énorme assemblage raisonné de parapluies, de bois, de câbles et de filets. Structure composée et composite tenant de la machine, de l’installation, de l’abri. Habitacle reconfigurable pouvant accueillir un usager/occupant/habitant. Sans fixation, autonome structurellement, donc pouvant parcourir l’espace de la cour au gré des envies et des interactions des visiteurs/usagers, autant ceux intérieurs qu’extérieurs à l’habitacle. L’usager peut, de l’intérieur, faire varier la composition de la surface définissant ainsi son degré d’opacité, d’intimité. Objet déroutant par sa taille (mais comment ont-ils fait pour le faire passer par la porte.. ?), son assemblage d’objet familier (tiens, je reconnais cet objet, mais je n’aurais pas pensé à l’utiliser comme ça…), et son usage (tiens on peut s’isoler ?). « (…) Inclus/incarcéré dans cet étrange oursin-parapluie, détournant des objets familiers du quotidien, l’utilisateur par la configuration qu’il imprime à cette coquille pour gentleman, exprime son besoin, son rapport au monde, sa sensibilité du moment. (…) »
est constitué d’un assemblage de parapluies formant un icosaèdre tronqué. Voici une liste exhaustive des objets employés : - 32 parapluies grand-golf avec poignée courbe et manche en bois. Baleines en métal et toile coordonnée en nylon. Poids : 458 gr, dimensions : 49 x Ø 100 mm - 20 barres de liaison tension/compression constituées pour chacune d’entre elles, de 3 pièces d’aluminium soudées entre elles. [1 serre-tube soudé à un profilé d’aluminium plié (3 mm ép.) et 2 platines de 5 et 10 mm ép. pour fixer câbles et mats] -12 barres de liaison tension/tension constituées, pour chacune d’entre elles, de 3 pièces d’aluminium soudées ensemble. [1 serre-tube soudé à un profilé d’aluminium (3 mm ép.) et 2 platines pour fixer câbles. (5 mm ép.)] - 30 mats en bois, d’un diamètre de 4cm pour une longueur de 37 cm (total de 11m10) - 30 câbles acier Ø5 mm avec mousquetons et tendeur inox de 130 cm (total de 39m) - 60 câbles acier Ø5 mm avec mousquetons et tendeur inox de 69cm (total de 42m)
axonométrie de la structure
différents états de l’Abri 177
OzCollective OzCollective est un collectif travaillant ensemble depuis 2005, ayant pour origine un groupe de travail au sein de l’École Spéciale d’Architecture. D’origines différentes, avec des approches et des méthodologies plurielles, ses membres ont creusé et développé leurs pratiques intellectuelles et projectives ensemble durant leurs études. Lauréats en 2007 pour l’extension du pavillon des artistes résidents du Palais de Tokyo. Basé aujourd’hui entre la France et Singapour, OzCollective continue son travail de groupe au complet ou en version plus compacte comme aujourd’hui pour la glaerie des Filles du Calvaire. Architecte depuis 2006, Gaëtan Kohler a étudié à Paris, à l’ESA et à Barcelone, à l’IAAC. Il a participé à plusieurs concours européens et fut mentionné pour un projet d’architecture autosuffisante, pour une maison a moins de 10.000 euros. Travaillant seul et en collectif Gaëtan Kohler collabore actuellement avec l’agence DGTarchitects et continue à développer d’autres travaux qui touchent sa curiosité architecturale. Architecte depuis 2006 Alexandre Pachiaudi a étudié à Paris, au sein de l’ESA. Collaborateur dans différentes agences, il a participé à un certain nombre de concours et de projet au sein de l’agence de Frédéric Borel durant ses études. Il travaille aujourd’hui le plus souvent avec l’agence grenobloise Hérault-Arnod. Parallèlement, il continue à développer une pratique qui mélange différents médias et collectionne les curiosités architecturales sur le site archiact.fr
Clip-on
1er prix publication
Oz commanditaires : artistes résidents du palais de Tokyo. Avril 2006
“Le Pavillon est conçu comme un laboratoire de création, qui offre à ses participants un espace de recherche et de débats ainsi qu’un atelier de travail. La création du pavillon répond à une volonté de confronter de jeunes artistes aux réalités de la création contemporaine.”
Ultra pavillon espace était un appel à projets lancé en mai 2006 par les artistes en résidence du pavillon auprès de jeunes architectes, artistes et designers pour optimiser l’aménagement du lieu, situé au sein du palais de tokyo, au regard de sa fonction actuelle et de ses principes de création. Il s’agit notamment de considérer les enjeux architecturaux suivants : proposer une modulation de l’espace entre lieu collectif et espace intime permettant des usages divers du même espace.
exister comme parasite une prothèse augmentation spatiale du pavillon visible du musée perception subtile de l’activité des artistes une peau protectrice translucide surface diffusante lumière diaphane atmosphère vaporeuse variété et complexité de formes espaces à s’approprier travailler, se réunir, produire, diffuser ...clip-on !
MicroCosm-house
1er prix publication
Kohler Gaëtan commanditaires : Institut d’Architecture Avancé de Catalogne Aout 2006
Pourquoi la chine ? C’est un pays en voie de développement pas toujours maîtrisé. Elle traverse une situation de crise d’ énergie importante dut à la raréfaction du charbon qui impose l’ import de pétrole . Pourquoi l’ espace rurale ? Les paysans sont les laissés pour compte du boom économique de la Chine. Les terres agricoles sont en voie de disparition dut au developement des zone periurbaines dans cette region d’origine agricole qui est aujourdhui un des pole majeur de croissance economique chinois. La maison repond a une demande..... reserver la terre a la producion agricole. CONTEXTE Besoin de place pour loger la population agricole chinoise sedentaire et saisonniaire. Amélioration de la qualité de vie Préserver les espaces réservés aux cultures. Logement autosuffisant dans une région encore peu accessible et équipée pour un confort de vie minimal, réclamé par les paysans chinois.
Les terres appartiennent à l’état, celui-ci décide du prix de revente des produits agricoles. Mise en place de nouvelles formes d’exploitation des terres agricoles. Spécificité de la région du Sichuan («bassin rouge) : région d’agriculture, La Chine a cours de ressources forestière dépend de l’importation de pétrole. PROPOSITION D’INSERTION DANS LE SITE Construire sa maison comme une résultante constamment en mouvant dans le cycle naturel chaotique. PROPRE A SON MICROCOSME. Dans un équilibre biologique et contextuelle. Elle est inscrite dans le rythme des saisons et des productions. PROPOSITIONS POUR UN LOGEMENT AUTOSUFFISANT Utilisation de procédés naturels : biogaz, lagunage, culture poisson/riz. Utilisation de matériaux régionaux : bambous, terre, paille de riz. Production de la plupart des besoins alimentaires sur place : riz, légumes, viande de porc, poisson Activités commerciales, artisanales (région à mousson). C’est une architecture «bio-
dégradable», un bâtiment ultra sensible aux conditions climatiques : il se rétracte en hiver et se dilate en été. De plus il correspond aux cycles agricoles et à la fréquentation de la région par les saisonniers. Il est composé d’éléments simples, montables par un seul homme. Matériaux : •la terre bauge, matériau de soutien pour les mur de soutènement sert d’accumulateur thermique, •la paille de riz, pour le méthane et l’ isolation, •le bambous, pour la structure légère. Chacun de ces materiaux est utile dans système de site.
l’éco-
Smart cigarette Pachiaudi Alexandre 2006
Pourquoi pas ? Pourquoi pas, utiliser la nature humaine dans ce qu’elle a de plus vil, de plus basique, de plus corrompu, son immense faculté à pervertir, dénaturer son environnement….Faculté de se rependre, de déborder, de polluer… Dégradation de son milieu dans une attitude typiquement «je-m’en-foutiste», abandonnant toute responsabilité sur le dos de ses semblables. Pour l’instant, l’homme n’a pas encore exploité
l’aspect véritablement dangereux et antinaturel de sa propre nature. Pourquoi ne pas polluer intelligemment alors...? Détourner cette faculté pour intervenir sur notre environnement. Utiliser l’humain comme vecteur de modification, de pollinisation. Il s’agit donc d’intervenir d’une manière modeste sur un élément fini, mais qui par accumulation, génère de grandes modifications, de grandes perturbations…
Pourquoi ne pas introduire une graine dans chacun de ces filtres de cigarette qu’on retrouve presque partout d’un bout à l’autre du monde, du haut de l’Everest aux interstices de notre asphalte urbain. Pourquoi pas ?