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Le marché français

En Allemagne, en plus de ces tests, on peut se procurer en pharmacie des tests pour doser l’acide urique ou pour rechercher Helicobacter pylori, un germe responsable de l’ulcère gastrique. Dans différents pays des autotests existent pour la recherche de drogues à partir d’un prélèvement d’urines. Enfin aux États-Unis, il est possible de faire réaliser un test de dépistage du SIDA à partir d’un prélèvement de salive effectué par le patient et introduit dans un dispositif envoyé à un laboratoire qui effectue la recherche. Ces tests permettent aux patients de prendre en charge leur santé et celle de leur famille. Ils représentent une démarche proactive qui, dans de nombreux cas, améliore l’observance du traitement et évite l’apparition de complications.

Le marché français

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❚ Il est de 1,14 milliard d’euros en 2001, en progression de 8,7% par rapport à l’année 2000, dont 0,94 milliard d’euros pour les réactifs et 0,2 milliard pour le matériel.

En fonction des différentes catégories de réactifs la répartition est la suivante: Par rapport à l’année 2000, le marché des instruments progresse de 6,4% et celui des réactifs de 9,2%. La biochimie a la plus forte progression avec 13,9% suivie de l’hématologie, 9,7%, de l’immunochimie 7,8%, de l’immunologie infectieuse 7,9% et de la microbiologie 2%. Pour les produits vendus en laboratoires d’analyses médicales publics ou privés, la progression du marché est de 7,3%, il est de 15% pour les autotests. La progression du marché de l’immunologie infectieuse est due en partie à la décision prise par les autorités sanitaires de rendre obligatoire, à partir du 1er juillet 2001, la recherche du génome des virus de l’hépatite C et du SIDA sur les dons de sang, au vu des résultats de l’étude de faisabilité qui avait été menée au premier semestre 2000 sur 7 sites pilotes. Ces tests utilisant des techniques de biologie moléculaire permettent de raccourcir la période silencieuse pendant laquelle les virus ne sont pas détectables dans le sang. Cette « fenêtre sérologique» qui était de 66 jours pour le virus de l’hépatite C et de 22 jours pour celui du SIDA est réduite par ces techniques respectivement à 7 et 11 jours.

■ Biochimie 28,3 % ■ Immunologie infectieuse 18,5 % ■ Hématologie/Cytologie 14,4 % ■ Microbiologie 9,2 % ■ Immunochimie 29,6 %

Source : SFRL

Marché français de l’industrie du diagnostic in vitro : 1,14 milliard d’euros. Évolution 2001/2000 : 8,7 %

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